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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 5 ans et 60 jours

Covid-19 : Pierre et Vacances va demander un prêt garanti par l'État

Le numéro un européen des résidences de loisirs a fait état d'un chiffre d'affaires semestriel en baisse de 5,7% sur un an, à 696 millions d'euros. Son seul pôle touristique - cœur de l'activité du groupe - affiche une légère croissance de 0,7% sur la période, close fin mars."La croissance significative des performances opérationnelles du groupe pré Covid-19 a permis de compenser les effets court-terme de la crise", commente Pierre et Vacances dans son communiqué.Il fait état d'un manque à gagner de 31 millions d'euros pour ses activités touristiques "lié à la fermeture de la quasi-totalité" des sites lors de la deuxième quinzaine de mars.Ainsi, outre les domaines Center Parcs fermés depuis mi-mars, les résidences Pierre & Vacances ont vu leur saison d'hiver réduite des 4 dernières semaines, leur ouverture en balnéaire reportée en France et en Espagne. Quant à Adagio, une dizaine d'aparthotels est maintenue en exploitation pour des longs séjours et des personnels soignants."Dans ce contexte, le groupe met en œuvre des mesures exceptionnelles de réduction de ses coûts et de préservation de sa trésorerie", telles que le recours à l'activité partielle ou la suspension du paiement des loyers pendant les périodes de fermeture.Pierre et Vacances indique avoir "mobilisé l'ensemble de ses sources de financement afin de surmonter la période d'absence de revenus touristiques", mais annonce qu'en complément, "par précaution liée à l'incertitude des dates de réouverture de ses sites, il instruit un dossier de Prêt garanti par l'État", dont le montant n'est pas précisé.Il indique également travailler sur "la finalisation d'un offensif plan de relance qui sera engagé dès que seront délivrées les autorisations de réouverture".Dans la suite du déconfinement, le groupe estime que "la demande de séjours touristiques familiaux devrait être intense et concentrée sur les marchés domestiques".Le groupe indique poursuivre parallèlement la mise en œuvre de son plan stratégique lancé en janvier, se disant "confiant dans sa stratégie de rentabilité pérenne".Avec ce plan baptisé "Change Up", Pierre et Vacances, déficitaire depuis 2011, vise un retour à la rentabilité dès 2021, via un plan d'économies de 50 millions d'euros.
Il y a 5 ans et 60 jours

Covid-19 : Moscou inaugure un hôpital inspiré de l'expérience chinoise

Situé à Golokhvastovo, un village à 70 km au sud-ouest de la capitale russe, le projet s'est inspiré de la construction en Chine d'hôpitaux en des délais record pour endiguer l'épidémie."A la différence d'établissements similaires qui ouvrent dans beaucoup de pays en période de lutte contre la maladie Covid-19, ce centre va fonctionner à titre permanent", a souligné la mairie de Moscou dans un communiqué."Après la fin de la pandémie, toutes sortes d'infection seront traitées ici", a-t-elle précisé.Plus de 500 personnes ont déjà commencé à travailler dans cet hôpital d'une capacité de 800 lits ayant accueilli ses 20 premiers patients lors des dernières 24 heures, selon la même source.Au total, l'établissement, dont la capacité pourrait être élargie à 900 lits, prévoit d'employer plus d'un millier de spécialistes médicaux.Des travaux sont toujours en cours d'achèvement sur le site, qui dispose d'un laboratoire et d'un foyer pour le personnel, selon un journaliste de l'AFP qui a visité l'hôpital lundi.Plus de 3.000 ouvriers ont participé à la construction de cet hôpital, entamée à la mi-mars.La propagation du nouveau coronavirus a mis à l'épreuve les hôpitaux de la capitale russe, épicentre de l'épidémie en Russie avec 29.433 cas recensés mardi.Au total, 52.763 cas et 456 décès du coronavirus ont été officiellement enregistrés dans le pays, qui n'a pas encore atteint son pic épidémique.
Il y a 5 ans et 61 jours

Dans les communautés Emmaüs, le destin de 5.000 compagnons suspendu aux dons

"On pourra passer avril en grattant sur les économies, mais la réalité, c'est qu'Emmaüs pourrait très bien ne pas survivre à cette crise", alerte Antoine Sueur, président de la communauté Emmaüs Liberté à Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne.Pour la première fois de son histoire, après le vibrant appel à une "insurrection du don" de l'Abbé Pierre au cours de l'hiver 1954, Emmaüs France a lancé un appel à la générosité.En 70 ans d'existence, Emmaüs était pourtant devenu un phalanstère prospère, venant en aide à 20.000 précaires, les logeant, les hébergeant, les réinsérant.Parmi eux, près de 5.000 compagnons. Hérauts de la décroissance, ils vivent de la collecte des objets que les autres jettent, dans 119 communautés à travers la France. Retaper, revendre: "offrir une seconde chance aux hommes et une seconde vie aux objets", c'est un des credo de l'association.Mais aujourd'hui, faute d'activité due au confinement, les communautés créées par l'Abbé Pierre en 1949 se retrouvent sans le sou et les compagnons, menacés de retourner à la rue.A Ivry, 45 hommes et femmes sont logés, nourris, blanchis, contre un peu de travail. "Ici, on fait vivre une quarantaine de personnes sans que ça coûte un euro à la société", lance M. Sueur. Mais depuis le 17 mars, tout s'est arrêté.Celui qui réceptionnait les trésors collectés dans le fond des greniers a posé son couteau sur un canapé encore emballé, celles qui triaient les dons de vêtements destinés à la revente ont laissé des piles à moitié faites sur une table.Dans les plus de 2.000 m2 de dépôt encombrés d'armoires et de vaisselle, ici, une poupée nue sur une pile de jouets abîmés attend un coup de lustre. Là, des piles de livres abandonnés avant d'avoir pu être triés, rangés, répertoriés.La plupart des communautés Emmaüs sont touchées par le manque d'argent. Au début du confinement, elles ont fait jouer l'entraide, les plus riches ont donné aux plus pauvres. Mais après cinq semaines, la solidarité est à l'os et les fonds de tiroir ont été raclés.Pour relancer la mécanique enrayée par le confinement, l'association a besoin de 5 millions d'euros. "Nous sommes condamnés à mort si nous ne recevons pas d'aide", dit simplement M. Sueur. "Tu manges, tu dors"Depuis 11 ans, Georges, 62 ans, est compagnon à Ivry. D'origine portugaise, sans famille en France, il n'a, à un moment de sa vie, plus trouvé de travail parce "trop vieux", lui disait-on.Il s'occupe d'habitude de la vaisselle dans le bric-à-brac. Avec la suspension des activités, il s'est recyclé dans les cuisines et prépare désormais les repas. Une manière de s'occuper, "si je reste dans la chambre, c'est la cata", dit-il.Il ne trouve pas toujours les mots pour se raconter mais ça, il le dit tout net: "Si ça ferme ici, je suis dans la merde"."Ici tu manges, tu dors, et c'est déjà beaucoup", reconnaît Sembala, un sans-papier de 22 ans, là depuis un an.Dans ce monde de déshérités, les sans-papiers ont remplacé ces dernières années les ex-taulards et les hommes brisés par la Seconde guerre mondiale, la guerre d'Indochine, puis celle d'Algérie, qui avaient fait les premiers compagnons.Pas moins de 27 nationalités sont représentées parmi les 45 compagnons de la communauté d'Ivry.Originaire du Mali, Sembala a déjà connu la rue, en France, et avant, en Grèce. L'idée d'y retourner le rend nerveux: la misère, les repas tirés des poubelles, il se souvient. "J'ai peur", dit-il.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : le cap des dix millions de salariés au chômage partiel dépassé

"Ce matin, en France, il y a 10,2 millions de salariés dont le salaire est payé par l'État, par le ministère du Travail, car ils sont en chômage partiel", a déclaré Mme Pénicaud sur BFM Business.Ce dispositif, qui permet au salarié d'être indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net, concerne désormais 820.000 entreprises, soit plus de 6 sur 10."C'est considérable, on n'a jamais fait ça dans notre pays", a-t-elle poursuivi, ajoutant que ces chiffres continuaient à augmenter "jour après jour".La crise du coronavirus a mis un coup d'arrêt à de nombreux secteurs professionnels, notamment l'hôtellerie-restauration, où 9 salariés sur 10 sont au chômage partiel, et le BTP, où 93% des salariés sont également au chômage partiel, a-t-elle détaillé."On voit l'ampleur de la tâche pour le retour au travail dans le déconfinement (...) Plus la crise dure, plus les lendemains seront difficiles", a ajouté Mme Pénicaud, disant vouloir "travailler avec toutes les professions, les syndicats, pour que le travail puisse reprendre progressivement, en respectant pleinement les conditions de sécurité".Pour Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT interviewé dans Le Figaro, "le dispositif de chômage partiel ne devra pas être arrêté du jour au lendemain et la politique de soutien à l'emploi devra être maintenue bien après le début du déconfinement"."Le risque est en effet grand que les entreprises les plus en difficulté, notamment dans le secteur des bars, hôtels et restaurants aujourd'hui totalement à l'arrêt, suppriment des emplois", dit-il.Plus généralement, le plan d'urgence mis en place par le gouvernement "est globalement efficace". "Cette crise marque, en tout cas, le retour en force et la nécessité de l'État protecteur qui sait être présent quand il faut amortir les chocs".Mais le leader syndical note toutefois des problèmes: "Certaines entreprises, dans les transports ou l'alimentaire, ne respectent toujours pas les règles sanitaires et mettent en danger leurs salariés. La situation des soignants, qui luttent au quotidien contre le virus, est toujours préoccupante. Certaines entreprises, comme le cabinet de conseil Sopra Steria, l'opérateur SFR ou certains établissements privés d'enseignement sous contrat, abusent également du chômage partiel alors que la situation ne le justifie pas, en faisant télétravailler leurs salariés".
Il y a 5 ans et 61 jours

Parc éolien de Saint-Brieuc : les pêcheurs opposés aux études techniques

"Les professionnels de la pêche informent (le porteur du projet) Ailes Marines et RTE (Réseau de Transport d'électricité, ndlr) qu'ils ne laisseront aucun navire venir faire ces campagnes en baie de Saint-Brieuc tant que des éléments scientifiques sur les effets de ces études techniques ne sont pas portés à notre connaissance", souligne le comité des pêches des Côtés d'Armor dans un communiqué de presse.Les pêcheurs s'opposent aux études techniques sur les zones de pêche en l'absence "d'éléments scientifiques (...) sur les effets du bruit liés à des opérations de forages et d'ensouillages sur les espèces d'intérêt halieutique".Lors des échanges avec les pêcheurs, "Ailes Marines et RTE n'ont pas apporté ces réponses, ni même abordé ce volet", souligne le comité des pêches, qui affirme même que les deux sociétés "ont l'intention de débuter ces études au cours du mois de mai prochain, sans même avoir pris en compte les demandes des professionnels de la pêche"."Ailes Marines et RTE pensent pouvoir passer en force !!", dénoncent les marins pêcheurs, qui évoquent un contexte déjà "très compliqué" en raison des "nombreux épisodes de tempêtes de l'hiver" et de "la crise liée à l'épidémie de coronavirus".Le projet de parc prévoit 62 éoliennes de 216 m à environ 16 km des côtes les plus proches de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). D'une puissance de 496 MW, le parc permettrait d'alimenter 835.000 foyers en électricité.Le consortium Ailes Marines est détenu à 70% par l'espagnol Iberdrola.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment très fortement impactés par la crise sanitaire

"L'artisanat du bâtiment fait face à une crise économique sans précédent consécutive à la crise sanitaire du Covid-19", a résumé dans un communiqué Patrick Liébus, président de la la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb).Au premier trimestre, selon les chiffres extrapolés par la fédération après sondage auprès de ses adhérents, l'activité du secteur, qui va de la construction de maison à la rénovation énergétique, a chuté de 12% par rapport à un an plus tôt, un effondrement jamais vu.Cette chute ne donne même pas la pleine mesure des effets de la crise du coronavirus car ce n'est qu'à la mi-mars qu'un strict confinement a été mis en place pour lutter contre la propagation de la maladie, contraignant de nombreux secteurs économiques à un ralentissement voire un arrêt total.A ce titre, quatre cinquièmes des entreprises de l'artisanat du bâtiment sont à l'arrêt, selon la Capeb. Les autres sont, pour l'essentiel, en activité réduite.Les adhérents ont dû s'arrêter pour de multiples raisons, dont l'impossibilité à s'approvisionner, mais la principale - dans plus de deux tiers des cas - reste le refus d'un client particulier de reprendre un chantier.Après une période de tensions avec le gouvernement, le secteur du bâtiment a pourtant mis en place des règles sanitaires, destinées à permettre la reprise des chantiers, mais celle-ci peine à se faire.Pour mettre en place ces mesures, les artisans du bâtiment ont besoin d'une aide financière du gouvernement, selon la Capeb, qui estime impossible de répercuter sur leurs clients particuliers les coûts supplémentaires.Qui plus est, en matière de régulation, "il faut des fois faire tomber certaines barrières", a jugé mercredi Christian Vabret, président par intérim de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA), sur la chaîne BFM Business. Des "organismes de contrôle sont en train de bloquer les chantiers", a-t-il regretté.
Il y a 5 ans et 61 jours

Appel à la création d'un fonds d'urgence pour les travaux d'économies d'énergies

"L'ampleur de la crise actuelle appelle à mettre en place en urgence un dispositif de soutien massif auprès des TPE et PME de cette filière, qui sont un maillon essentiel du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE) et plus largement de la rénovation énergétique du pays", soulignent les signataires dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe.Ce fonds, géré par les pouvoirs publics, serait alimenté financièrement en échange de CEE par les fournisseurs d'énergie qui souhaiteraient s'engager dans cette démarche solidaire, expliquent-ils.Pour eux, il s'agit d'"assurer la survie d'entreprises en difficulté et de relancer au plus vite la dynamique de travaux de rénovation énergétique"."En ciblant l'utilisation de ce fonds vers les TPE/PME présentant des garanties suffisantes quant au respect des règles, il appuierait la réforme en cours du dispositif des CEE notamment pour lutter contre la fraude", notent-ils.En outre, "grâce à la délivrance de CEE, la tension potentielle sur leur prix, inéluctable avec l'arrêt de la production pendant la crise, s'atténuerait", "évitant une flambée de la facture des clients", arguent-ils.Outre l'UFE, les principales fédérations de l'énergie (Afieg, Ufip, FFPI, Fedene...) et du bâtiment (FFB, CAPEB) portent cette initiative.Introduit en 2006, ce dispositif de certificats dits "CEE" oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie (rénovation thermique des bâtiments, changement de chaudières, isolation, etc.), sous peine de pénalités.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : Elisabeth Borne a réuni les acteurs du secteur pétrolier

L'approvisionnement en produits pétroliers répond à des besoins du quotidien pour de nombreux Français et est essentiel à la vie économique du pays et à son fonctionnement. La ministre et les acteurs ont pu constater que l'approvisionnement était aujourd'hui totalement assuré dans un contexte de ralentissement très fort de la consommation des carburants routiers et aériens (de 60 à 95% de baisse selon les produits). Les stocks commerciaux des opérateurs pétroliers dans les dépôts sont à un niveau particulièrement élevé. Certaines installations ont dû réduire leur fonctionnement, pour ne pas s'arrêter et être opérationnelles lors de la reprise économique.Dans ce contexte économique difficile, la ministre a remercié les entreprises et leurs salariés pour leur mobilisation qui a permis le maintien des services essentiels, dont les stations-services sur les autoroutes - nécessaires en particulier pour les transporteurs routiers de marchandises – de même que les livraisons de combustibles aux particuliers ou de gazole non routier aux entreprises du BTP et du secteur agricole.Le ministère de la Transition écologique et solidaire reste attentif au bon fonctionnement de l'ensemble de la logistique des produits pétrolier, en lien avec les acteurs du secteur, pour continuer à assurer l'approvisionnement en carburant sur l'ensemble du territoire.Par ailleurs, Elisabeth Borne a annoncé le lancement d'échanges avec les représentants des opérateurs pétroliers afin de définir les principes et bonnes pratiques permettant de renforcer la continuité de l'activité du secteur, tout en assurant le respect des consignes sanitaires. Ces travaux permettront également de préparer la reprise de certaines activités et le retour progressif à la normale dans un contexte de déconfinement.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : une appli contrôle le port des équipements de protection

Permettre le respect des procédures de prévention sur chaque siteCette extension permet de procéder à la vérification de la conformité du port des équipements de protection individuelle par chaque intervenant sur un chantier ou site de production. Les clients donneurs d'ordre des plateformes Bativigie/Activigie peuvent ainsi s'assurer du bon respect des procédures de prévention définies pour leurs sites en matière de port des EPI. Une procédure simple, qui vient prolonger de manière concrète les préconisations de l'OPPBTP (l'organisme professionnel de prévention du BTP), visant à lutter contre la propagation du virus Covid 19, notamment par l'utilisation d'un masque de protection.« Très concrètement, lors d'un contrôle, l'opérateur en charge de celui-ci va systématiquement procéder à une vérification visuelle de la présence des équipements de protection attendus. Si un défaut est constaté sur un intervenant, celui-ci ne pourra pas accéder au chantier ou site de production. Une déclaration d'incident est activée par notre plateforme, avec une notification simultanée au donneur d'ordre et à l'entreprise employeur. Cette dernière devra alors s'assurer que son salarié dispose des équipements nécessaires et en adopte le bon port », détaille Frédéric Pradal, créateur et dirigeant des plateformes Bativigie/Activigie.Nouvelle version de l'application : à télécharger sans surcoûtLa nouvelle application est d'ores et déjà disponible, en téléchargement via Apple Store ou Play Store. Cette nouvelle version est entièrement gratuite, sans surcoût de service, pour les clients et utilisateurs des plateformes Bativigie/Activigie. Depuis 2015, Bativigie et Activigie fournissent aux donneurs d'ordre de la construction et de l'industrie des services de vigilance sous-traitance uniques en France. La plateforme logicielle sécurise les chantiers et sites industriels des risques liés au travail illégal, en permettant un contrôle des personnels via une application dédiée. Celle-ci, embarquée sur un simple smartphone, assure la vérification de la conformité des opérateurs présents sur un site au regard d'une douzaine de points de contrôle (carte d'identité, attestation Urssaf, déclaration de détachement…). Le système gère en amont l'ensemble des données et documents relatifs aux intervenants et garantit une traçabilité intégrale de la vigilance mise en œuvre, avec un reporting en temps réel sur les incidents. En cinq années, plus de 6000 chantiers ont ainsi été réalisés sous contrôle Bativigie.
Il y a 5 ans et 61 jours

Façade anglaise en bois brûlé Kebony

La délicate patine flambée apportée au bois Kebony prépatiné s’accorde harmonieusement avec l’esprit contemporain de cette maison individuelle située dans le nord de Londres, signée par le bureau d’architecture Claridge Architects. Les lames de « Hijo Ni Mirikiteki Na », réalisées par la société Shou Sugi Ban, sont posées en diagonale et apportent au bâtiment une palette de tons gris qui complètent le caractère suburbain des jardins environnants.Le nom de la société Shou Sugi Ban reprend un terme japonais se traduisant par « planche de cèdre brûlé ». Cette entreprise basée au Royaume-Uni fabrique du bois en utilisant la technique ancienne de bois brûlé, brossé ou pré-patiné, et travaille avec le bois Kebony pour offrir un produit d’apparence unique et intrigante. Développée en Norvège, la technologie brevetée Kebony est un procédé respectueux de l’environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent de façon permanente les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Le bois Kebony est ainsi le matériau idéal pour ce processus de bois brûlé, car il développe une surface intéressante ainsi qu’une teinte noire profonde, tout en conservant sa durabilité reconnue.M. Karl Harrison, fondateur de la société Shou Sugi Ban, commente son choix en ces termes : « Kebony est l’un des types de bois les plus durables sur lesquels nous travaillons – pour notre plus grand plaisir. L’effet “brûlé” met en évidence le grain du bois. La réaction de nos clients a été enthousiaste. Nous nous réjouissons d’avance de proposer dans l’avenir d’autres projets faisant appel à Kebony. »* Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : focus sur l'exposition des riverains à la pollution automobile

Des mesures locales en complément des modélisations nationalesEn complément entre autres des publications de l'Ineris sur l'évolution de la qualité de l'air en France, d'images satellites d'agences spatiales, des communiqués d'Atmo France et localement des différentes AASQA sur l'impact du confinement sur la qualité de l'air, Atmo France a réalisé un focus synthétique sur l'évolution des oxydes d'azote (NOx) à proximité des axes routiers à fort trafic grâce aux données historiques des stations de mesure des associations agréées en charge de la surveillances et de l'information sur la qualité de l'air en France. Les NOx proviennent en grande partie du transport routier ; or la baisse drastique de ce dernier est l'un des éléments le plus marquant du confinement pour l'ensemble du territoire métropolitain et outre-mer. Pour les personnes dont le lieu de vie est proche de grands axes routiers, leur exposition aux NOx est particulièrement importante.Grace à la surveillance et aux données de terrain des AASQA, il est possible de voir, sur tout le territoire, l'historique de la pollution de l'air à différents polluants, notamment aux NOx, ainsi que l'évolution de cette pollution.Pourquoi choisir les oxydes d'azote (NOx) comme indicateur ?Les NOx regroupent le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2) exprimés en µg/m3 équivalent NO2. La source principale d'émission de NOx en ville est le trafic routier pour plus de 2/3. Indicateurs de pollution du trafic routier, ces polluants sont règlementés par la législation européenne. Leur surveillance sur le territoire est obligatoire et le NO2 est une espèce particulière suivie en raison de sa toxicité. La France est, d'ailleurs, en contentieux avec la Commission européenne pour non-respect des directives concernant les concentrations de ce polluant dans l'air ambiant de nombreuses agglomérations. L'équilibre en NO et NO2 étant très sensible à la température, l'indicateur NOx est plus stable que le simple NO2 en période de variation importante de température.Les NOx sont également précurseurs d'autres polluants : dans certaines conditions climatiques et d'ensoleillement, ils réagissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans l'atmosphère. Ils réagissent en particulier avec les composés organiques volatils (COV) pour conduire à la formation d'ozone troposphérique ou avec l'ammoniac (NH3) pour former des particules secondaires (dont les niveaux sont d'ailleurs restés soutenus certains jours pour une bonne partie de la France, malgré les mesures de confinement).Diminution importante des expositions aux oxydes d'azote (NOx) en bordure des axes de traficAtmo France avec l'appui des AASQA a analysé l'évolution des concentrations moyennes journalières en NOx du 1er au 31 mars 2020 sur des stations représentatives de l'exposition à la pollution dû au trafic dans les principales agglomérations françaises. Les émissions de NOx étant globalement en lien avec le trafic routier, les données de la station de référence à l'exposition du trafic ont été utilisées et ce, pour toutes les préfectures de région ainsi que pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants.La baisse du trafic routier lié au confinement a eu pour impact une baisse globale des concentrations de NOx sur tout le territoire français métropolitain et outre-mer. Sur le mois de mars 2020, la mise en place du confinement a mené à une baisse des concentrations moyennes journalières en NOx proches des axes routiers de 50% à Bordeaux ; 70% à Toulouse ; 67% à Fort-de-France ; 69% à Dijon ; 62% à Rennes et 69% à Marseille par exemple (voir infographie ci-dessus).L'évolution des niveaux de NOx a également été analysée pour plusieurs agglomérations de plus de 500 000 habitants. L'impact de la baisse du trafic routier y est également visible sur les concentrations de NOx. Par exemple l'agglomération de Paris a observé une baisse de 73%, l'agglomération de Grenoble de 72%, l'agglomération de Toulon de 49% et l'agglomération de Nice de 69%.MéthodologieAfin de montrer l'impact du confinement sur la pollution en NOx, Atmo France a réalisé sur quelques stations trafic représentatives dans chaque agglomération un ratio entre la moyenne des concentrations journalières en NOx du mois de mars avant la mise en place du confinement (1er au 17 mars 2020) et au début du confinement (18 au 31 mars 2020). Exprimé en pourcentage, ce ratio indique l'évolution des niveaux de NOx mesurés sur les grands axes routiers en mars 2020 avant et pendant le confinement.Les concentrations journalières en NOx du mois de mars 2019 sont également renseignées sur les graphiques en partie III afin d'illustrer l'état des concentrations en NOx en 2019 à la même période*. La comparaison entre les mois de mars 2019 et de mars 2020 illustre aussi cette baisse des concentrations, tout en gardant à l'esprit que les variations observées résultent d'une part de l'impact du confinement sur la circulation mais aussi de conditions météorologiques qui ont pu localement être très différentes entre 2019 et 2020.* A la suite d'incidents techniques, dans certaines régions, quelques données journalières sont indisponibles. A noter que la réglementation oblige les AASQA à disposer d'au moins 90% de données sur l'année.
Il y a 5 ans et 61 jours

Covid-19 : l'UFME accompagne ses adhérents

Ayant à cœur de remplir pleinement sa mission de relais d'information et de soutien, l'équipe de permanents de l'UFME, en télétravail, reste quotidiennement à l'écoute des besoins et préoccupations de ses adhérents.En veille permanente, elle repère et diffuse les dernières informations gouvernementales et des autres organisations professionnelles du secteur. Les adhérents sont ainsi informés en temps réel :des nouvelles mesures liées à la loi d'urgence sanitaire et intégrées dans le code du travail,des préconisations de sécurité, un sujet cher aux adhérents qui priorisent avant tout la préservation de la santé des collaborateurs et des clients,des différents et récents guides de recommandations pour sécuriser les activités lorsque la reprise est en cours ou imminente.La récente diffusion à ses adhérents de son « Guide sur la reprise de l'activité « chantiers » dans le diffus Menuiseries intérieures & extérieures » illustre sa démarche d'adaptation des guides de préconisations sanitaires du BTP aux spécificités des métiers de la menuiserie, et dans un premier temps avec l'étape « métré ». Cet outil, résultat des travaux menés par le Groupe de Travail « Sécurisation des chantiers dans le diffus », présente des recommandations et des préconisations pour :définir les risques liés à son activité vis-à-vis des collaborateurs dans l'entreprise et sur le chantier, et des clients,adapter ses activités et son intervention sur le chantier en temps de crise sanitaire, en analysant les exigences préalables, en hiérarchisant ses chantiers et en définissant les conditions d'intervention du métreur chez le client.Lutter contre l'isolementSe revendiquant historiquement comme un soutien fort des industriels, l'UFME multiplie les prises de contacts régulières avec ses adhérents. Une manière de lutter contre l'isolement. L'équipe les aide à décrypter et assimiler les informations au fil de l'actualité, à appliquer les mesures sanitaires ou encore à regrouper les commandes de masques.
Il y a 5 ans et 62 jours

Loyers des commerces : la CPME pour un fonds abondé par les assureurs et le e-commerce

Si une solution est "en passe d'émerger avec les bailleurs institutionnels, la question reste pleine et entière pour les autres types de location commerciale", relève l'organisation patronale dans un communiqué.Les principales organisations de bailleurs ont appelé leurs adhérents à annuler trois mois de loyers pour les très petites entreprises (TPE) qui ont dû fermer au début du confinement, mais 16 fédérations de commerçants ont jugé insuffisante leur proposition qui ne concerne que les TPE bénéficiaires du fonds de solidarité.Aussi, pour ne pas "léser les bailleurs non institutionnels", la CPME propose que soit "mis en place un fonds dédié abondé par les assurances et par les géants du e-commerce"."Les assureurs qui mettent en avant des arguments juridiques pour refuser l'indemnisation des pertes d'exploitation, auraient ainsi l'occasion de démontrer leur volonté de prendre part plus significativement aux efforts consentis par tous pour venir en aide aux plus petites entreprises", argumente l'organisation.Tandis que les banques ont beaucoup augmenté les prêts accordés aux entreprises rencontrant des difficultés de trésorerie grâce au dispositif de prêts garantis par l'État à hauteur de 90%, les assureurs sont souvent accusés de ne pas en faire assez.Dans le cadre de l'élargissement du fonds de solidarité aux TPE, ils ont porté leur contribution de 200 à 400 millions d'euros."De la même façon, les géants du e-commerce qui dans la période actuelle voient sensiblement s'accroitre leur activité pourraient ainsi manifester leur solidarité avec les commerçants de proximité qui, eux, voient baisser sensiblement leurs volumes de ventes", poursuit le communiqué de la CPME.
Il y a 5 ans et 62 jours

Covid-19 : La récession et le déficit seront peut-être plus "impressionnants" que prévu, selon Darmanin

"Il y aura peut-être un troisième budget rectificatif avec des chiffres sans doute encore plus impressionnants", a affirmé le ministre sur France Inter.Le gouvernement a présenté la semaine dernière un nouveau projet de budget rectifié pour 2020, le deuxième en moins d'un mois. Voté dans la nuit de vendredi à samedi à l'Assemblée nationale, il est examiné mardi au Sénat.Il intègre une prévision de contraction du produit intérieur brut (PIB) de -8% cette année, un déficit de 9% du PIB, une dette publique de 115%. Alors que le précédent plan d'action prévoyait de mobiliser 45 milliards d'euros (dont des reports de charges et d'impôts) pour soutenir l'économie, la nouvelle mouture doit relever ces aides à 110 milliards d'euros."La stratégie du gouvernement est de s'adapter aux demandes économiques" des Français et des entreprises, a assuré Gérald Darmanin, ajoutant que le gouvernement "a préféré l'endettement à la faillite"."Nous sommes dans le montant de déficit et de dette jamais atteint depuis la seconde guerre mondiale", a-t-il insisté."Il n'y a pas de plafond (...) Aujourd'hui la France continue de pouvoir emprunter dans des conditions satisfaisantes (...) avec des taux bas", a-t-il encore ajouté.M. Darmanin a d'ores et déjà annoncé que les reports de charges pour les entreprises seraient prolongés pour les échéances du mois de mai.
Il y a 5 ans et 62 jours

Top 10 des meilleures villes où investir dans l'immobilier neuf selon son profil d'acquéreur

Les meilleures opportunités d'investissement dans l'immobilier neuf se trouvent actuellement dans les périphéries de grandes villes particulièrement dynamiques : Grenoble, Annecy, Genève, Paris, Toulouse, Marseille et Aix-en-Provence, Bordeaux. Les prix du neuf sont souvent supérieurs aux prix de l'ancien. Ce surcoût, justifié par la qualité des constructions et, dans de nombreux cas, compensé par les avantages fiscaux attachés au neuf, est bien moindre lorsqu'on s'éloigne (mais pas trop) des grandes agglomérations. Il y a donc de nombreuses pépites à découvrir lorsqu'on analyse systématiquement toutes les villes françaises où des biens neufs sont proposés. « Les villes mises en lumière par ce double classement proposent un environnement plus apaisé, plus vert, bien moins cher, et bien plus rentable que les métropoles qu'elles bordent. La méthodologie suivie dans cette étude a permis de ne sélectionner que des opportunités équilibrées d'investissement en veillant, au-delà de la rentabilité ou de la plus-value attendue, à ce que les risques (non location, impayé de loyer, éloignement des transports ou des services de base) soient également bien maîtrisés. » Commente Mathieu Morio, fondateur de GridkyClassement profil rentabilitéA seulement 2 km de Grenoble, Saint-Martin-le-Vinoux (38) arrive en tête de classement. La rentabilité locative brute des investissements y est de 6,5% (en prenant en compte l'avantage fiscal Pinel, et 4,5% sans cet avantage). Cette ville bénéfice à plein du dynamisme économique et éducatif de Grenoble (5ème ville la plus innovante du monde), tout en présentant des prix plus attractifs. Elle se situe au cœur du Parc naturel régional de Chartreuse tout en étant à 3 arrêts de tram de la métropole. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année à Saint-Martin-le-Vinoux représente 35% contre 3,7% en moyenne nationale. La population a ainsi augmenté de 19% sur 5 ans sur cette zone.Arrive en seconde position du classement Allonzier-la-Caille (74), petite ville de 2.000 habitants située à 10 minutes d'Annecy et 20 min de Genève, placée en pleine nature tout en bénéficiant de la proximité avec 2 centres économiques majeurs. La rentabilité locative atteint 5,7% (avec levier fiscal). Reflétant cette situation privilégiée, le taux de logements vacants y est particulièrement bas, à 4,9% contre 7,1% au national.On retrouve en troisième place la commune d'Asnières-sur-Seine (92), qui figure régulièrement dans les classements des villes de banlieue les plus courues par les parisiens. Commune de l'ouest parisien située à moins de 15 min de la Défense, Asnières-sur-Seine bénéficie d'un cadre paisible et du charme des bords de Seine. La rentabilité locative dans le neuf, notamment dans le nouvel écoquartier Seine Ouest, est de 5,6% (avec levier fiscal). Ville aisée, le taux de cadres y atteint 33% contre 25% au niveau national.La Bouilladisse (13) est la quatrième ville où l'investissement d'un bien neuf est le plus rentable avec 5,5% (avec levier fiscal). La commune de 6.000 habitants bénéficie d'une position stratégique entre Marseille, Aix en Provence et Aubagne (accessibles en moins de 30 min). Reflétant ces avantages, la part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 7,6% contre 3,7% en moyenne nationale. Par ailleurs, le taux de logements vacants y est particulièrement bas à 5,5%, et les cadres, 27% des habitants, y sont fortement représentés.Balma (31), aux portes de Toulouse (accessible en 20 min par le métro A et plusieurs lignes de bus), arrive en cinquième position du classement avec une rentabilité de 5,5% (avec levier fiscal). Balma propose un bassin d'emplois sur place avec par exemple AG2R La Mondiale et plusieurs sièges de banques implantées localement. Il s'agit de l'une des communes les plus intéressantes en première couronne de Toulouse. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 35% contre 3,8% en moyenne nationale, et la population a augmenté de 19% sur 5 ans sur cette zone.Pontault-Combault (77), idéalement placée entre les pôles d'emplois de Créteil et de Marne-la-Vallée, et à seulement 30 min du centre de Paris en transports, Pontault-Combault est la sixième ville dans le classement Gridky. La rentabilité locative brute de l'investissement dans un bien neuf y est de 6% (avec levier fiscal), notamment en raison d'une forte demande locative. Il n'y a que 4,1% de logements vacants (presque deux fois moins que la moyenne nationale), et la balance démographique est de +5,1% sur 5 ans. Pontault-Combault est légèrement moins bien classée que les villes qui la précèdent en dépit d'une meilleure rentabilité, car le risque locatif y est un peu plus fort (tout en restant néanmoins excellent), avec un poids des loyers dans les revenus des habitants à 17% (au même niveau que la moyenne nationale).A 15 km de Perpignan, Saint-Cyprien (66) se place à la 7ème position du classement. Ville à la fois moderne et ayant gardé son atmosphère de village, Saint-Cyprien est située à 5 min de la mer. La rentabilité locative d'un appartement neuf y est de 6% (avec levier fiscal). La tension locative y est maximale avec seulement 0,2% de logements vacants. Il n'y a donc quasiment aucun logement disponible à la location sur la commune. Saint-Cyprien n'est toutefois pas classée plus haut en dépit de son excellent taux de rentabilité, car la croissance démographique, à 1,9% sur 5 ans, y est légèrement moins élevée que sur les villes mieux classées.Tournefeuille (31), commune de 27.000 habitants située à l'ouest de Toulouse, arrive en 8ème place. La proximité avec la ville rose, et ses nombreuses lignes de bus la reliant en 20 min, lui permettent de bénéficier de l'afflux démographique que connaît la région depuis plusieurs années : Tournefeuille a vu sa population croître de 2,6% sur les 5 dernières années, et l'arrivée de 12% de nouveaux ménages chaque année. Vous pouvez y espérer une rentabilité locative de 5,3% (avec levier fiscal).En 9ème position du classement, on retrouve Clamart (92). La rentabilité locative atteint 5,3%. Déjà à moins de 30 min de Paris en voiture, la commune va bénéficier du Grand Paris avec l'arrivée en 2024 de la ligne 15. Cette position privilégiée dans le sud-ouest parisien motive de nombreux nouveaux ménages à y emménager (+9,4% chaque année). Enfin, Clamart est en pleine mutation, avec l'émergence de nouveaux quartiers (le Panorama par exemple) offrant une haute qualité de vie.Gradignan (33), à seulement 9 km de Bordeaux, est à la 10ème place du classement. La rentabilité locative atteint 5%. La ville bénéficie d'un boom démographique avec une augmentation de 9,5% de sa population sur les 5 dernières années. La commune a vu son besoin en logements bondir, ce que reflète le très faible pourcentage de logements vacants (3%).Classement profil « plus value »Allonzier-la-Caille (74) passe en première position. Il existe sur cette ville certains biens neufs ayant un prix au m² de 3 760 €, ce qui est inférieur aux prix de l'ancien (qui se situent actuellement entre 2 826 € et 5 291 €), avec un prix moyen de 3 919 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 54%.Balma (31) arrive en seconde place. Le prix au m² des biens neufs est de 3 276 € face à un prix au m² dans l'ancien qui se situe actuellement entre 2 177 € et 4 124 € (avec un prix moyen de 2 973 €). L'écart de prix au m² des biens neufs par rapport au prix moyen dans l'ancien sur cette zone n'est ainsi que de 10%. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 53%.Asnières-sur-Seine est toujours troisième du classement. Le prix au m² de certains biens neufs est de 5 549 €, très proche du prix au m² dans l'ancien (qui se situe actuellement entre 3 563 € et 7 093 € sur cette zone, avec un prix moyen de 5 054 €). Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 60%.Fait son apparition en quatrième position du classement, la ville de Bruges (33), située au nord de Bordeaux. Le prix au m² des biens neufs est de 3 917 € en regard d'un prix dans l'ancien allant de 2 574 € à 4 771 € sur cette zone, avec un prix moyen de 3 524 €. Le neuf y est donc à peine 11% plus cher que l'ancien, ce qui est tout à fait attractif. Par ailleurs, si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 45%. La population a augmenté de 16% sur 5 ans sur cette zone, et le taux de logements vacants n'y est que de 3,2% (contre 6,9% au national).Saint-Martin-le-Vinoux se place en cinquième position. Avec des biens neufs accessibles dès 2 555 € alors que le prix au m² dans l'ancien se situe actuellement entre 1 757 € et 3 554 € sur cette zone, (avec une moyenne de 2 491 €), le prix de ce bien neuf est inférieur au prix maximum observé actuellement sur le marché de l'ancien, ce qui est tout à fait attractif. De plus, l'écart de prix au m² de ce bien neuf par rapport au prix moyen dans l'ancien sur cette zone est de 2,6%, alors que l'écart moyen entre le neuf et l'ancien est de 44% sur l'ensemble du marché. Ce lot est donc sensiblement moins cher au m² par rapport aux prix dans l'ancien que les autres biens neufs actuellement en vente. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 52% sur cette ville.Frontalière avec la Suisse (à moins de 30 min du centre-ville de Genève), la ville d'Etrembières (74) arrive en sixième place des villes où investir dans le neuf pour maximiser sa plusvalue. Le prix au m² des biens neufs est de 4 221 €, soit quasiment au même niveau que les prix de l'ancien qui se situent entre 2 924 € et 5 789 € sur cette zone, avec un prix moyen de 4 010 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 44%. La population a augmenté de 29% sur 5 ans sur cette zone.Autre ville frontalière avec nos voisins helvétiques, Gex (01) se place en septième position. Le prix au m² des biens neufs est de 3 685 € quasiment au niveau de l'ancien qui se situe actuellement entre 2 844 € et 5 595 € sur cette zone, avec un prix moyen de 3 574 €. De plus, si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 42%. La population a par ailleurs augmenté de 21% sur 5 ans à Gex.Première métropole du classement, Bordeaux (33) est la 8ème ville où il est le plus intéressant d'acheter un bien neuf pour espérer obtenir une belle plus-value. Le prix au m² des biens neufs les plus intéressants est de 4 449 €, ce qui n'est pas très cher en comparaison d'un dans l'ancien qui se situe entre 3 131 € et 5 845 €, avec un prix moyen de 4 307 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 49%.On retrouve la ville de Bouilladisse en 9ème place du classement. Le prix au m² des biens neufs est de 3 169 €, très proche du prix de l'ancien qui se situe entre 2 162 € et 4 362 €, avec un prix moyen de 3 011 €. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 45%. La population a augmenté de 2,3% sur 5 ans sur cette zone. La part des cadres dans les actifs sur cette zone (27%) reflète un environnement plutôt aisé.Biscarrosse (40) est 10ème .Le prix au m² des biens neufs est de 3 280 €, ce qui est inférieur à la moyenne du prix dans l'ancien : 3 442 €, avec un min de 2 530 € et un max de 4 651 € sur cette zone. Si les évolutions de prix observées historiquement se prolongent, la croissance des prix sur le marché de l'ancien, à un horizon de 15 ans, serait alors de 50%. La part des nouveaux ménages arrivant chaque année représente 14% contre 3,7% en moyenne nationale. La population a augmenté de 13% sur 5 ans sur cette zone.
Il y a 5 ans et 62 jours

Covid-19 : La FFB annonce une remise de 50% sur ses cotisations nationales du deuxième trimestre 2020

Alors que plus de 90% des chantiers se sont arrêtés à l’annonce du confinement, la FFB a décidé de participer significativement à l’effort collectif indispensable au soutien des artisans et entrepreneurs.La FFB rappelle qu’elle a demandé aux organismes professionnels – PRO BTP, SMA, BTP BANQUE, Caisses de congés payés – des mesures d’accompagnement pour les artisans et entrepreneurs du bâtiment. De la même façon, la Fédération contribue par une mesure financière directe à soulager les entreprises dans cette période particulièrement difficile.Les actions de la Fédération vont encore s’amplifier pour accompagner la reprise progressive de l’activité dans les meilleures conditions sanitaires, sociales, économiques, financières et juridiques, en lien avec les pouvoirs publics.Pour Jacques Chanut, président de la FFB « La sortie de crise sera collective ou ne sera pas. C’est bien dans ces moments que les valeurs de solidarité et de mutualisation prennent tout leur sens. Dans cette période, accompagner nos adhérents par une baisse de cotisations, c’est notre conception d’un syndicalisme patronal engagé et indépendant. Première organisation représentative des employeurs du bâtiment, la FFB témoigne ainsi de sa solidarité avec les artisans et les entrepreneurs qu’elle représente et défend. »
Il y a 5 ans et 62 jours

Covid-19 : appel à reprendre l'activité et assouplissements pour les Ehpad

Sommé par le président Emmanuel Macron de présenter un plan de déconfinement avant la fin avril, son Premier ministre Édouard Philippe en a dessiné dimanche les grands principes, sans entrer dans les détails.Une chose est claire: il n'y aura pas de retour à la normale avant de longs mois, mais il faut relancer un pays à l'arrêt depuis le 17 mars.La ministre du Travail Muriel Pénicaud a appelé lundi les chefs d'entreprises à reprendre leur activité s'ils le pouvaient en annonçant que 9,6 millions de salariés étaient actuellement au chômage partiel et dont le salaire est payé par l'État, soit près d'un salarié du privé sur deux.Le chômage partiel ne sera pas abandonné le 11 mai "sinon il y aurait des catastrophes", a-t-elle déclaré. "Mais ça va être dégressif".Le confinement sur huit semaines en France pour lutter contre l'épidémie de coronavirus va se traduire par 120 milliards d'euros de pertes pour l'activité, selon une étude publiée lundi par l'OFCE."Pendant la période de confinement, le produit intérieur brut (PIB) est réduit de 32%", correspondant à cinq points de PIB sur l'année 2020, précise l'Observatoire français des conjonctures économiques.Le gouvernement estime de son côté que le PIB reculera sur l'ensemble de l'année 2020 de 8% sous l'effet du choc économique.Masque, accessoire de mode ?Le gouvernement est toujours à l'œuvre pour trouver la formule qui permettra au pays de redémarrer tout en maintenant les précautions sanitaires qui reposeront sur les gestes barrière, des tests massifs et l'isolement des malades.Un assouplissement a été mis en place dès lundi pour humaniser l'isolement des personnes les plus vulnérables: le droit de visite est rétabli pour les familles dans les Ehpad et les établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap, dans des conditions "extrêmement limitées", a annoncé dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran.Face à "beaucoup d'inconnues" qui entourent encore le virus, les Français vont "devoir apprendre à vivre avec lui", a averti le Premier ministre."Il faut changer culturellement notre mode de vivre. Nous étions plutôt proches les uns des autres, cela va changer une des composantes fondamentales de notre société", a déclaré lundi Karine Lacombe, cheffe du service infectiologie de l'hôpital Saint-Antoine sur France Inter.Son confrère, Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, espère de son côté que le port de masques, qui "apparaît comme la mesure barrière la plus efficace" "s'imposera par le simple bon sens". "Le masque pourrait devenir un accessoire de mode, espérons-le", a-t-il déclaré.Test virologiqueLes masques, et leur pénurie, restent un sujet de crispation majeur, alors que le plus gros avion-cargo du monde, l'Antonov An-225 Mriya, s'est posé dimanche à l'aéroport de Paris-Vatry (Marne) avec à son bord huit millions de masques médicaux en provenance de Chine.Les masques "grand public", qui seront produits en France à 17 millions d'exemplaires par semaine d'ici le 11 mai, seront eux probablement rendus "obligatoires" dans les transports publics.En ce qui concerne le dépistage, l'objectif du gouvernement est de pouvoir réaliser à partir du déconfinement 500.000 tests par semaine pour les personnes présentant des symptômes et celles ayant été en contact avec un malade du Covid-19, a indiqué M. Véran.Après le 11 mai, "si vous êtes porteur de symptômes (...) et que vous voulez savoir si vous êtes malade, ou si vous avez été en contact rapproché d'une personne dont on sait qu'elle est malade, vous pouvez, vous devrez bénéficier de ce test virologique", a assuré M. Véran.Le nombre de patients hospitalisés pour une infection au Covid-19 s'élevait dimanche à 30.610 dont 5.744 patients dans un état grave en réanimation. Il s'agit du onzième jour consécutif de baisse du nombre de patients en réanimation et du 5e de baisse consécutif des hospitalisés.Sur les 395 morts annoncés dimanche soir, 227 sont décédés à l'hôpital, soit le nombre le plus bas de décès à l'hôpital depuis quatre semaines (23 mars avec 186 morts).Ces statistiques traduisent la poursuite d'une "très lente décrue épidémique, mais le nombre de personnes hospitalisées reste très élevé", a-t-il souligné en appelant à ne pas relâcher les efforts alors que l'épidémie a désormais causé le décès de près de 20.000 personnes en France (dont un peu plus de 12.000 dans les hôpitaux).Le quotidien des 67 millions de Français continuera donc d'être bouleversé: "il n'est pas raisonnable d'imaginer voyager loin à l'étranger très vite", a indiqué M. Philippe, alors que le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, avait averti que "les mariages, les anniversaires, les grandes réunions familiales devront être évités dans les mois qui viennent".Sur la réouverture des école, un autre sujet polémique, M. Philippe est resté prudent, indiquant que plusieurs hypothèses étaient à l'étude, "par territoire" ou "par moitié de classe".
Il y a 5 ans et 62 jours

Delta Dore lance un plan d'aide à la reprise destiné aux professionnels du bâtiment

Plaçant l'humain au cœur de la stratégie d'entreprise, le groupe technologique s'engage auprès des artisans installateurs et des distributeurs pour les prochains mois. Ce dispositif, qui débute dès mi-avril avec des formations à distance gratuites se compose de plusieurs actions qui s'échelonneront jusqu'à la fin de l'année et seront communiquées prochainement.« Chez Delta Dore, nous avons agi très tôt contre le COVID-19 en mettant en place des mesures pour les collaborateurs et assurer leur sécurité sanitaire. Il nous semblait également important d'apporter notre soutien aux professionnels avec qui nous collaborons toute l'année, et plus particulièrement pendant les prochains mois. Grandir de cette situation difficile et totalement inédite impose que nous puissions tout mettre en œuvre pour s'aider les uns les autres » explique Pascal Portelli, président du directoire de Delta Dore.Phase 1. Préparer l'après-crise dès aujourd'hui avec des formations gratuites à distancePour répondre aux besoins des professionnels, Delta Dore a mis gratuitement à disposition, depuis le 14 avril, 5 modules de formation couvrant tous les domaines de la maison connectée :Comment préconiser un écosystème domotique ?Comment préconiser un système d'alarmeComment naviguer dans l'univers de l'IP et des réseaux domestiques ?Ainsi que des 2 formations sur les nouveautés Delta Dore : les caméras Tycam, la solution de comptage Tywatt ou encore les moteurs tubulaires pour volets roulants TymoovSous forme de classes virtuelles de 2 heures et accessibles jusqu'à 8 personnes, les participants ont ainsi la possibilité d'échanger avec les formateurs et experts Delta Dore qui leur permettront d'optimiser leur montée en compétences.Les premières sessions ayant été fortement plébiscitées avec 90% d'inscriptions en l'espace d'un jour et demi et un taux de satisfaction de 97%, de nouveaux créneaux sont disponibles jusqu'au mois de mai et pourront être ajoutés suivant les sollicitations des professionnels.Les formations qui ont remporté une forte adhésion : « Caméras Tycam », « Comment naviguer dans l'univers IP » et « Comment préconiser un écosystème domotique »Les thématiques et le planning des sessions de formationComment y participer ?
Il y a 5 ans et 62 jours

Rénovation d'une bâtisse à Glatens

Niché dans les hauteurs d'un petit village du Tarn-et-Garonne, le Château de Glatens, comme son adresse l'indique, a amorcé sa mue en vue d'accueillir de nouveaux hôtes. Erigé dans un parc de plusieurs hectares, il est devenu la propriété de la famille anglo-saxonne Parfitt, tombant sous le charme de cette grande demeure historique en 2017.S'en sont suivis de longs mois de chantier pour réhabiliter l'ensemble du bâtiment, en 2 phases de travaux réparties sur 2 ans. Dans ce cadre, le choix de la solution de chauffage et de rafraîchissement pour assurer un confort de vie intérieur optimal a constitué un enjeu majeur de cette réfection. Totale invisibilité Pour l'accompagner dans sa décision d'équipement, Justin Parfitt s'est appuyé sur le savoir-faire de Jérémy Bozoyan, gérant de l'entreprise EURL BOZOYAN basée à Saint-Aignan (82) et spécialisée dans les travaux de génie climatique/chauffage. www.bozoyan.fr« Ma société n'était encore jamais intervenue pour un projet d'une telle envergure » se souvient Jérémy Bozoyan. Dans leur cahier des charges, les propriétaires exigent une installation parfaitement intégrée au bâti, soit complètement dissimulée derrière des cloisons, grilles de soufflage et autres aménagements afin de limiter l'impact sur la décoration intérieure. Pour la phase 1 du chantier correspondant à la moitié du bâti, Jérémy Bozoyan préconise l'installation d'une unité de soufflage puissante de marque Daikin pour alimenter les 4 chambres du 1er étage par un réseau de gaine Airzone dissimulé en faux-plafond. L'unité de soufflage d'une puissance de 14 kW (référence FBA140A) et la pompe à chaleur éco-énergétique (référence RZASG140MV1) à laquelle elle est raccordée fonctionnent grâce à l'énergie renouvelable, l'air, permettant des économies d'énergie substantielles. Habituellement, la pompe à chaleur est installée à l'extérieur du logement, en façade du pignon, pour permettre au ventilateur de capter les calories présentes dans l'air et les restituer sous forme d'air chauffé l'hiver ou d'air rafraîchi pendant l'été. Au Château de Glatens, la famille Parfitt ne souhaitait aucun équipement apparent. De fait, Jérémy Bozoyon a eu l'idée de se servir de vastes combles pour abriter les installations, additionnées à un système de ventilation pour favoriser l'apport d'air neuf. Il a rajouté une pompe à chaleur de petite puissance (référence RXM35K) pour permettre le chauffage et le rafraîchissement de l'unique chambre du rez-de-chaussée. Dans cet espace immense, Jérémy Bozoyan a installé une unité console non carrossée de 3.5 kW (référence FNA35A) encastrée dans le mur, ne laissant apparaître qu'une grille de soufflage. L'ensemble de ces solutions Daikin fonctionnent au réfrigérant R-32, au faible potentiel de réchauffement planétaire. Bien que chaque chambre dispose de son propre thermostat, depuis sa chambre Justin Parfitt a la main sur les températures de toutes les chambres. Les unités disposent du WiFi pour permettre leur pilotage et la programmation de plages horaires de fonctionnement à distance, depuis un smartphone, un ordinateur ou une tablette via l'application Daikin Online Controller. « Le confort acoustique a constitué l'autre enjeu de cette opération. Monsieur Parfitt souhaitait l'équipement le moins sonore du marché. Daikin sait parfaitement répondre à ce besoin, proposant les solutions les plus discrètes du marché», raconte Jérémy Bozoyan. Ces travaux liés à la phase 1 ont démarré en mars 2018 pour prendre fin au printemps 2019, juste à temps pour accueillir de nouveaux locataires puisque la famille Parfitt a le projet de louer à la semaine sa propriété pendant 6 mois, chaque année.
Il y a 5 ans et 62 jours

Inquiétude à Marseille pour les personnes confinées dans des milliers de logements indignes

Dans une ville où l'effondrement le 5 novembre 2018 de deux immeubles vétustes de la rue d'Aubagne a fait huit morts et révélé l'ampleur du problème de l'habitat indigne, les signataires dénoncent un "homicide par négligence qui se prépare", dans une tribune publiée par le quotidien Libération. Depuis l'effondrement de ces bâtiments, 420 immeubles en péril et plus de 3.700 personnes ont été évacuées à Marseille.Les signataires de la tribune relaient notamment les inquiétudes d'architectes et d'ingénieurs du service de la ville de Marseille spécialisé dans ces problématiques, qui dénonçaient début avril dysfonctionnements et manques de moyens et le fait que, selon eux, 2.600 signalements d'immeubles soupçonnés d'être en péril n'auraient pas été traités.Selon un courrier qu'ils ont adressé à leur hiérarchie, dévoilé par le mensuel Le Ravi et consulté par l'AFP, 230 immeubles en péril grave et imminent et 180 immeubles en péril ordinaire ne sont pas suivis.Interrogée jeudi par l'AFP, la mairie n'a pas donné suite dans l'immédiat.A Marseille, "quelque 100.000 personnes parmi les plus pauvres se retrouvent aujourd'hui confinés" dans des logements indignes, s'alarment les signataires de la tribune, dont le Collectif du 5 novembre, la Ligue des Droits de l'Homme, la Fondation Abbé Pierre, ou encore des syndicats."De nouveaux drames se rapprochent irrémédiablement et se vivent chaque jour dans le confinement des 40.000 logements potentiellement indignes que compte la ville" et "nous refusons d'attendre de nouveaux morts", poursuivent-ils.Les signataires appellent le maire LR Jean-Claude Gaudin à suspendre "immédiatement" son adjoint chargé de ces questions et demandent à l'Etat de prendre la main "au titre de son pouvoir de police subsidiaire", "face aux carences structurelles et durables du management des services municipaux".
Il y a 5 ans et 62 jours

Meljac met la couleur à l'honneur

En matériaux nobles, tous les produits MELJAC sont fabriqués en France et labellisés Origine France Garantie.Une palette de choix pour voir la vie en couleursMELJAC propose des modèles pétillants et colorés pour une esthétique rayonnante, adaptée aux envies de chacun.Les matériaux nobles utilisés comme le laiton, le verre et la porcelaine de Limoges peuvent revêtir la teinte recherchée qui s'accordera avec la décoration d'un intérieur. Chaque modèle est personnalisable avec de la gravure.Les collections en laiton et en verre trempé peuvent revêtir les nombreuses teintes du nuancier RAL. Les produits en porcelaine (émaillée ou biscuit) existent en une trentaine de couleurs à sélectionner dans une palette spécifique. Des motifs personnalisés peuvent y être peints à la main. MELJAC propose également une gamme en plexiglass et sait rendre ses produits discrets pour mettre en valeur les couleurs d'un revêtement mural :
Il y a 5 ans et 63 jours

Covid-19 : 9,6 millions de salariés au chômage partiel en France

"Ce matin, ce sont 9,6 millions de salariés qui gardent leur contrat de travail, sont au chômage partiel mais dont le salaire est payé par l'État", a indiqué la ministre sur RTL, évoquant une "situation tout à fait hors du commun, qu'on n'a jamais connue en France"."On est quasiment à un salarié sur deux dans le secteur privé dans le pays", a-t-elle souligné.Lors de la sortie du confinement, "le 11 mai, on ne ferme pas le chômage partiel, sinon il y aurait des catastrophes", a déclaré la ministre. "Mais ça va être dégressif, au fur et à mesure que l'activité reprend, on a besoin de moins de chômage partiel", a-t-elle précisé."Par exemple, si un chef d'entreprise qui a 100 salariés demain retrouve de l'activité, du marché, qui lui permet de rappeler 20 de ses salariés(...), à ce moment-là on continuera le chômage partiel sur 80 (salariés, NDLR), ça pourra être dégressif en proportion de la remontée de l'activité. C'est important car ça permet de ne pas être dans le tout ou rien", a affirmé la ministre.Muriel Pénicaud a également incité les chefs d'entreprise à relancer leur activité, "s'ils le peuvent, c'est-à-dire s'ils retrouvent des marchés, s'ils mettent en place les guides de bonne pratique en terme de santé et de sécurité qu'on a fait secteur par secteur".En respectant ces guides, au nombre de 31 pour l'instant, "vous respectez vos obligations de sécurité des salariés, donc vous êtes dans les clous" et cela permet "aux salariés de se dire +je peux aller en sérénité travailler+", a-t-elle estimé.
Il y a 5 ans et 63 jours

Covid-19 : appel à faire grâce de trois mois de loyer aux petites entreprises

Cette demande s'inscrivait dans un contexte de fortes tensions entre les fédérations de commerçants, qui demandaient une annulation généralisée des loyers, et leurs principaux propriétaires, notamment les centres commerciaux, qui privilégiaient un simple report.L'Association française de la gestion financière (AFG), l'Association française des sociétés de placements immobiliers (Aspim), CDC Habitat (groupe Caisse des dépôts), le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), la Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF), ainsi que la Fédération française de l'assurance (FFA), expliquent dans un communiqué commun que ces "mesures seront appliquées de façon automatique et sans considérer la situation particulière des entreprises en question".Jeudi soir, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait demandé aux propriétaires de parcs immobiliers de ne pas percevoir pendant trois mois les loyers dus par les TPE obligées de cesser leur activité pour endiguer l'épidémie de Covid-19 qui sévit en France depuis plusieurs semaines.De nombreux petits commerces, jugés non essentiels, ont été contraints de fermer par le gouvernement depuis la mi-mars.Dans un communiqué séparé vendredi, Bruno Le Maire a salué "un geste de solidarité très important qui va permettre de soulager la trésorerie des petites entreprises"."code de bonne conduite"Pour les TPE forcées de fermer, "nous appelons tous nos adhérents à accorder une annulation de trois mois de loyers, à l'exclusion des charges qui resteront dues puisqu'elles correspondent à des coûts réels encourus par les propriétaires même en période de fermeture des commerces", précisent les signataires.Compte tenu de "la prolongation de la durée de fermeture des commerces imposée par la crise sanitaire, et de la reprise économique que nous pouvons envisager comme progressive", les bailleurs estiment que cette décision s'impose pour leurs "plus petits locataires, très fortement fragilisés par la crise économique"."Par ailleurs, nous demandons à nos adhérents d'engager des discussions avec leurs autres locataires connaissant des tensions de trésorerie, sur la base des différentes situations individuelles", précisent-ils.Pour ces locataires, "diverses options sont envisageables selon les propriétaires et selon les locataires, notamment en fonction de leur taille et des difficultés de trésorerie qu'ils rencontrent et des capacités financières propres des bailleurs et locataires", selon la même source.Vendredi matin, le groupe immobilier français Icade, présent dans le secteur des bureaux, avait pris les devants en annonçant qu'il renonçait pour un trimestre aux loyers des petites entreprises à l'arrêt à cause du coronavirus.D'autres acteurs - la foncière d'Auchan, la SNCF et la plus petite Compagnie de Phalsbourg - ont également décidé d'annuler des loyers.Outre ces mesures, les fédérations de bailleurs, la FFA et la Caisse des dépôts se sont engagées à rédiger, avec les Fédérations de commerçants et sous l'égide de M. Le Maire, "un code de bonne conduite des relations entre les propriétaires et les locataires commerciaux dans le cadre de la situation de crise économique".Un médiateur sera nommé par Bercy pour veiller à sa bonne application et au règlement amiable des différends qui pourront naître entre propriétaires et locataires de commerces.
Il y a 5 ans et 63 jours

Le Covid-19 sera-t-il reconnu comme une maladie professionnelle ?

Qui veut que le Covid 19 soit reconnu comme maladie professionnelle ?Après le ministre de la Santé Olivier Veran qui l'a évoqué pour les soignants, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, veut qu'il soit reconnu comme maladie professionnelle pour les personnels du ministère.L'Académie de médecine s'est dite aussi favorable à ce que cette reconnaissance ne bénéficie pas qu'aux seuls personnels de santé mais aussi à ceux qui travaillent pour "le fonctionnement indispensable du pays", dans les secteurs de l'alimentation, des transports et de la sécurité.Plusieurs syndicats le demandent également depuis le début de la crise pour les salariés et les agents publics.La CFDT préconise que "toutes les situations de travail en présentiel puissent, en cas d'atteinte à la santé due au Covid 19, relever d'une imputabilité d'office à titre professionnel". Elle plaide pour la création d'un "fonds" dédié pour prendre en charge les personnes atteintes.Dans l'attente, les syndicats conseillent aux salariés qui auraient contracté le virus au travail ou sur le trajet pour s'y rendre de le déclarer en accident du travail.Qu'est-ce qu'une maladie professionnelle ?L'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) rappelle qu'une maladie est considérée "comme "professionnelle" si elle est la conséquence directe de l'exposition plus ou moins prolongée d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle".Le concept remonte à une loi de 1919 reconnaissant le saturnisme, et récemment le débat sur la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle avait été relancé, sans succès.Une liste des maladies reconnues est établie dans des tableaux annexés au code de la sécurité sociale et au code rural. Si le salarié entre dans les critères (avec des durées d'exposition au risque), il n'a pas besoin de prouver le lien entre sa pathologie et son travail. Si tous les critères ne sont pas remplis, il faut apporter la preuve du lien entre son travail et la maladie et c'est donc bien plus compliqué.Faire entrer une nouvelle maladie professionnelle dans ces fameux tableaux suppose un décret, pris après discussion au sein du Conseil d'orientation des conditions de travail (Coct) où siègent aussi syndicats et patronat."Cela peut aller très vite si le gouvernement veut aller vite mais cela peut aussi s'enliser", explique Jérome Vivenza (CGT), membre du Coct. Certains syndicats veulent mettre cette question à l'agenda du Coct rapidement, a-t-il indiqué à l'AFP. Une réunion se tiendra le 24 avril.Quelles sont les conséquences de la reconnaissance en maladie professionnelle ?La reconnaissance d'une maladie professionnelle permet une prise en charge à 100% des frais médicaux mais permet aussi de recevoir une indemnité en cas d'incapacité temporaire ou permanente. En cas de décès, les ayants droits peuvent également percevoir une rente.Tout cela est financé par la branche dite "ATMP" (accident du travail et maladie professionnelle) de la sécurité sociale, financée par les cotisations des entreprises dont le taux varie en fonction de la sinistralité.A noter qu'il est difficile pour l'instant, alors que la connaissance de ce virus est parcellaire, d'en identifier les séquelles, notamment pour ceux atteints par une forme grave du Covid 19 ayant entraîné plusieurs jours en réanimation. Séquelles respiratoires? Séquelles neurologiques et cognitives? Des médecins esquissent des pistes, à tâtons.C'est pour cette raison que la CFDT réclame un "droit de suite à l'épidémie, permettant de prendre en considération des séquelles et pathologies éventuelles liées au Covid 19, non encore connues à ce jour".
Il y a 5 ans et 63 jours

Covid-19 : près des trois-quarts des artisans fermés

"Seulement 27% des entreprises artisanales sont actuellement en activité en France", selon une enquête en ligne menée par l'organisation, présentée dans un communiqué."Les entreprises autorisées ne sont pas épargnées: 26% d'entre elles ont aussi fermé. Enfin, 58% des entreprises artisanales ont mis en place l'activité partielle pour leurs salariés ou apprentis", détaille CMA."Nous avons tous en ligne de mire la reprise de l'activité, nous nous y préparons", a souligné Christian Vabret, le président par intérim de CMA France. "Nos entreprises ont d'ores et déjà besoin d'un plan de relance et du soutien d'un État stratège et interventionniste pour garantir leur survie et le rebond".Les chambres souhaitent l'application d'une "nouvelle fiscalité verte et durable" avec une taxation des produits extérieures à l'UE et un "soutien massif de l'État en faveur des entreprises engagées dans l'économie circulaire".Elles demandent également l'effacement ou la neutralisation des charges sociales et fiscales pour les entreprises les plus en difficulté, la défiscalisation des heures supplémentaires, un "dispositif exceptionnel d'amortissement des prêts de trésorerie", et des mesures incitatives au recrutement de salariés et d'apprentis.
Il y a 5 ans et 63 jours

Les chantiers dans le BTP commencent à reprendre progressivement

A Antony (Hauts-de-Seine), des coups de marteau piqueur résonnent dans une rue tranquille du centre-ville. A l'arrière d'une petite maison, deux maçons s'affairent pour réaliser les fondations d'une extension."Les travaux devaient commencer le 21 mars, ils ont été repoussés à cause du confinement", explique Typhaine, la propriétaire.Guillaume Guillauby et Jean-Marc Adélaïde, la cinquantaine, travaillent ensemble sur ce chantier censé durer au moins un mois. Les deux auto-entrepreneurs viennent de se remettre au travail, après un mois de confinement."Financièrement, je pouvais tenir encore longtemps, mais je tournais en rond chez moi", raconte Guillaume, masque FFP3 sur le visage et gants de travaux sur les mains. La condition pour reprendre? "Je n'accepte que les chantiers en extérieur" et ceux pour lesquels "un ou deux" artisans suffisent, dit-il."Certains ne font pas attention"Dans la petite cour, chacun utilise ses propres outils, comme avant l'épidémie de Covid-19 et les deux hommes disent veiller à garder une distance d'un mètre entre eux. Ils ignorent l'existence d'un guide sanitaire récemment publié pour le BTP.Plusieurs de leurs confrères ont également redémarré leur activité mais "certains ne font pas attention, travaillent à 6 ou 7 dans un espace réduit et ne respectent pas les distances de sécurité", regrette Guillaume.D'autres chantiers restent à l'arrêt, faute de matériaux ou "parce que les clients refusent la présence des artisans", témoigne Jean-Marc.Sur ce chantier, les maçons "prennent leurs précautions, ne rentrent pas dans la maison, et tout ce temps ils étaient eux aussi confinés chez eux, donc on est plutôt rassurés", affirme Typhaine, enceinte de son troisième enfant.Matthieu (prénom modifié), courtier en travaux en Ile-de-France, a vu tous les chantiers qu'il accompagne arrêtés net au début du confinement. Depuis, "tous ceux sur lesquels les clients ne sont pas présents ont repris, mais de façon partielle, soit parce qu'il y a un manque de matériaux de construction, soit parce qu'il y a moins de salariés sur place en même temps"."Sur les petits chantiers, il est plus facile de reprendre et de respecter les règles sanitaires", observe-t-il.Pressions"Les chantiers n'ont pas repris ou de manière épisodique, essentiellement sur de petits chantiers", confirme la FFB, la fédération du secteur, interrogée par l'AFP."Le bâtiment est passé de 15 à 25% (d'activité, NDLR), c'est encore très modeste", indiquait mardi la ministre du Travail Muriel Pénicaud.Face au risque pour les salariés de s'exposer au Covid-19 pour des travaux jugés non essentiels, la majorité des syndicats du bâtiment s'opposent au redémarrage des chantiers et rejettent le guide de préconisations sanitaires du secteur validé par le gouvernement et les fédérations patronales."C'est très, très difficile de faire respecter les consignes du guide", alors qu'il n'y a, par exemple, pas toujours suffisamment de points d'eau sur les chantiers pour le lavage régulier des mains, relève Christian Renard, de la CGT Vinci.Son syndicat s'inquiète du redémarrage de gros chantiers et appelle les salariés à se mettre en grève s'ils jugent leur santé en danger. M. Renard dénonce des "pressions sur certains salariés" qui viennent "parfois travailler la peur au ventre".Interrogé, le groupe Vinci assure "placer la santé et la sécurité des personnels de chantiers et des parties prenantes comme priorité" et affirme que "la reprise s'effectuera en concertation avec les représentants du personnel et en dialogue constant avec les maîtres d'ouvrages". En France, "l'activité pourra reprendre progressivement au travers de chantiers-tests", précise l'entreprise.Dans les travaux publics, la reprise risque de se faire attendre, estime Eric (prénom modifié), conducteur de camion aspirateur pour une PME dans le Nord. Actuellement au chômage partiel, il est d'habitude envoyé sur de gros chantiers. "Il y a des pressions des donneurs d'ordre, tout le monde veut reprendre au plus vite", confie-t-il, "les grands groupes sont en train de s'équiper en masques mais ça arrive au compte-goutte".
Il y a 5 ans et 63 jours

Covid-19 : L'activité en France a perdu 120 milliards d'euros sur huit semaines à cause du confinement

"Pendant la période de confinement, le produit intérieur brut (PIB) est réduit de 32%", correspondant à cinq points de PIB sur l'ensemble l'année 2020, précise l'Observatoire français des conjonctures économiques."Près de 60% de la baisse de revenu national est absorbée par les administrations publiques" à travers la hausse du déficit, tandis que "35% est au compte des entreprises, ce qui pose la question du rebond après l'épisode de confinement", selon cette étude.La reprise de l'activité dépendra beaucoup de la reprise de la consommation, à savoir dans quelle mesure les Français dépenseront ce qu'ils ont épargné durant le confinement ou se constitueront une épargne de précaution.Pour l'OFCE, "la contribution de huit semaines de confinement à l'évolution du déficit public serait de 2,8 points de PIB, soit 65 milliards d'euros", mais si l'intégralité de cette épargne était consommée, ce ne serait que 20 milliards d'euros, soit 0,9 point de PIB.Dans ce cas, la perte annuelle d'activité serait ramenée à 2 points de revenu national au lieu de 5.Mais face aux incertitudes sur la sortie de crise, "l'épargne accumulée pourrait ne pas être consommée complètement et rapidement", relève l'étude.D'autant que "les ménages verraient leur revenu se réduire de 9 milliards d'euros" pendant le confinement.Aussi, "les restrictions qui persisteraient, notamment sur les mouvements de personnes, pourraient avoir des impacts sectoriels massifs" et il pourrait y avoir des "ajustements coûteux en chômage", estime encore l'OFCE.Enfin, "les huit semaines de confinement conduiraient à réduire le taux de marge des entreprises de 2,9 points de valeur ajoutée sur l'année, soit l'équivalent d'une perte de 35 milliards d'euros".Le gouvernement estime de son côté que le PIB de la France reculera sur l'ensemble de l'année 2020 de 8% sous l'effet du choc économique provoqué par le coronavirus, qui ne sera pas limité aux huit semaines de confinement. Il prévoit également une envolée du déficit public à 9% du PIB pour cette année.
Il y a 5 ans et 63 jours

Les diplômes d'apprentissage aussi en contrôle continu

"Les diplômes délivrés en juillet le seront principalement selon les modalités du contrôle continu", expliquent-ils dans un communiqué. Bac général, bac pro, CAP, BTS, seront donc tous évalués de cette manière.Le jury, qui se réunira début juillet, tiendra compte "du cahier de notes ou livret de formation de l'apprenti", de "son assiduité" à distance - s'il en avait les moyens - "pendant le confinement" et "de tout moyen permettant d'attester de la progression pédagogique" dont "l'appréciation du maître d'apprentissage et/ou du chef d'entreprise"."Chaque ministère certificateur précisera dans les prochains jours les modalités de passage des examens pour les certifications qui s'acquièrent par unité capitalisable ou pour lesquelles un examen pratique s'avèrerait indispensable", précisent-ils.Et si "le contrat d'apprentissage a été rompu ou est arrivé à son terme avant la délivrance du diplôme, le jeune bénéficiera néanmoins du statut d'apprenti en tant que candidat à ce diplôme".
Il y a 5 ans et 63 jours

Grohe présente 3 mitigeurs emblématiques alliant design et technologie

GROHE, marque mondiale de solutions complètes pour la salle de bain et la cuisine, développe des gammes de mitigeurs aux design minimalistes et aux technologies de pointe pour améliorer la qualité de vie de ses utilisateurs.GROHE Plus : L'élégance alliée au numériqueLa nouvelle gamme GROHE Plus présente un design élégant et audacieux. Ce mitigeur répond à toutes les envies en s'adaptant aux différents équipements de la salle de bain aux formes arrondies et carrés. Ses lignes géométriques et son écran LED placé sur le bec s'intègrent à merveille aux salles de bain sobres et modernes. L'acrylique blanc qui recouvre le mitigeur lui donne un aspect brillant tout en restant discret. Pour une indication précise et intuitive, la couleur du chiffre affiché sur l'écran LED passe du bleu au rouge en fonction de la température choisie par l'utilisateur. Ce robinet se combine parfaitement aux modèles MoonWhite de la gamme de produits GROHE SmartControl ou aux douches GROHE Rainshower SmartActive.GROHE Icon 3D : l'impression 3D métal, pour un design uniqueL'impression 3D est considérée comme étant la technologie de fabrication du futur dans de nombreux secteurs de l'industrie. Dans le secteur des produits sanitaires, GROHE est la première marque à relever l'impossible en présentant deux robinets créés par impression 3D en métal : GROHE Atrio Icon 3D et GROHE Allure Brilliant Icon 3D.Avec cette innovation, GROHE réinvente les gammes Atrio et Allure Brilliant en cassant les codes des mitigeurs basiques. Cette nouvelle technologie de conception permet de manier le métal à sa guise et de créer quasiment toutes les formes de robinet possible. Le client peut donc imaginer les designs de son choix en adéquation avec son projet de décoration.“Chaque innovation commence toujours par une vision audacieuse. Repenser ce qui est possible n'est pour nous qu'une question de perspective. Avec GROHE Icon 3D, nous entrons dans l'avenir de la conception de produits, car nous sommes maintenant en mesure de créer ce qui semble à l'origine impossible. En adoptant la technologie encore émergente de l'impression 3D des métaux, nous repoussons les limites du design et façonnons véritablement l'avenir de l'eau.” – Paul Flowers, Directeur Design LIXILL'impression 3D est une véritable prouesse esthétique qui magnifie les deux gammes de robinets. La matière première utilisée pour l'impression est un acier résistant à la corrosion. Les parois ultra-fines de GROHE Atrio Icon 3D et l'intérieur creux de GROHE Allure Brilliant 3D créent une illusion d'optique lorsque l'eau s'écoule du robinet.GROHE Atrio : des lignes géométriques pour un équilibre parfaitLe mitigeur Atrio associe, tel un cercle parfait, un style minimaliste, des proportions équilibrées et des formes cylindriques. Son bec, mesure exactement le même diamètre de la base au sommet : un modèle unique dans l'industrie. Deux types de commandes sont disponibles : à levier ou à croisillons. Pour encore plus d'élégance, elles peuvent être marquées d'un C (cold, eau froide) et d'un H (hot, eau chaude).Composée de plus de 35 produits coordonnés, du XS au XL, la ligne Atrio propose différentes options en fonction de l'agencement souhaité. Des mélangeurs à montage mural pour un style minimaliste, un mélangeur XL en version réhaussée pour les vasques élégantes, des mélangeurs Bain/Douche, des becs de bain, ou encore un mélangeur sur colonnette autoportant pour les baignoires îlots.
Il y a 5 ans et 63 jours

Autodesk s'associe à 24 entreprises de la Tech pour lever ensemble 22 millions de dollars

La Fondation Autodesk joint ses forces à 24 autres entreprises de la région de la baie de San Francisco pour lever 22 millions de dollars dans un fond commun destinés aux entreprises mobilisées en première ligne face à la pandémie actuelle, dont la Fondation CDC, la Fondation des Nations Unies et la Silicon Valley Community Foundation. De plus, Autodesk met également à disposition temporairement un accès gratuit à plusieurs de ses solutions collaboratives Cloud et lance un Datacenter en Europe afin d'aider ses clients et partenaires à mieux s'adapter à des conditions de travail inédites.Autodesk se mobilise aux cotés de 24 entreprises pour lever 22 millions de dollarsPour la Fondation Autodesk, il est essentiel de participer aux efforts de secours en cours pour soutenir la santé et la résilience des collaborateurs et de leurs communautés pendant la pandémie. Avec 24 autres entreprises de la Tech, un fond de 22 millions de dollars va être débloqué afin de soutenir : le Fonds d'intervention solidaire COVID-19 de la Fondation des Nations Unies, le Fonds d'intervention d'urgence de la Fondation pour le contrôle des maladies,et le Fonds régional d'intervention COVID-19 de la Silicon Valley Community Foundation,De son coté, Autodesk fait un don de 600 000 dollars. La Fondation augmentera son programme de dons jumelés pour tous les employés en reversant le double du montant donné et en augmentant le plafond annuel des dons par employé.Parmi les 25 entreprises, on retrouve : Autodesk, Box, DocuSign, Cisco, Dropbox, GitHub, Intuit, LinkedIn, NetApp, Okta, PagerDuty, Palo Alto Networks, Pledge 1%, Postmates, Pure Storage, Salesforce, SAP, ServiceNow, Silicon Valley Bank, Slack, SurveyMonkey, Twilio, Workday, Zoom Video Communications et Zuora.#COVID19TechCollaborativePlus d'infos ici : https://adsknews.autodesk.com/views/covid-19Autodesk offre un accès gratuit à ses plateformes collaborativesAlors que le confinement touche plus d'un milliard de personnes dans le monde, et afin de mieux accompagner les clients confrontés à cette nouvelle réalité, Autodesk annonce un programme d'accès étendu temporaire pour plusieurs produits de collaboration cloud. Autodesk ouvre l'accès à ses plateformes de travail collaboratif jusqu'au 31 mai. « Et cette période pourra être étendue au-delà si besoin », selon Andrew Anagnost, PDG d'Autodesk.Les clients pourront bénéficier d'un accès gratuit à une sélection de produits et services d'Autodesk (notamment BIM 360 Docs, BIM 360 Design, Fusion 360, Fusion Team, AutoCAD Web et Mobile, et Shotgun, tous pour un usage commercial). Andrew Anagnost ajoute à ce sujet : « Soyons clairs : nous n'introduisons pas ce programme pour convertir les clients en utilisateurs payants. Notre objectif est plutôt de mettre en place un programme le plus rapidement possible afin d'offrir aux clients une souplesse accrue dans ce qui est devenu un environnement de travail difficile »De plus, Autodesk propose d'autres dispositifs : la mise en place du COVID-19 Autodesk Resource Center, qui recense les ressources qu'Autodesk fournit à ses clients. Ils peuvent également accéder à des informations nécessaires face à la nouvelle organisation de télétravail Ces temps extraordinaires peuvent créer des contraintes de trésorerie pour les utilisateurs des produits Autodesk. Pour offrir un certain soulagement, il a été décidé d'étendre les conditions de paiement des contrats à 60 jours pour tous les clients et partenaires, pour les nouvelles commandes et les renouvellements passés directement auprès d'Autodesk jusqu'au 7 août 2020. L'extension de la possibilité d'acheter de nouveaux abonnements multi-utilisateurs jusqu'au 7 août 2020 et le report de l'arrêt de la vente au 7 août 2021. Autodesk BIM 360 Design ouvre un Datacenter en EuropeUtilisé dans plus de 150 pays et accompagnant environ 40 000 projets, BIM 360 Design permet aux architectes, ingénieurs et professionnels du secteur de la construction et du BTP de collaborer en temps réel depuis n'importe quel endroit et à tout moment. Un datacenter a été ouvert en Europe pour accompagner la popularité croissante de BIM 360 Design et répondre au besoin de souplesse de l'hébergement des données liées aux projets des clients Autodesk en cette période difficile, notamment pour les projets liés aux évolutions des lois souveraines en matière de data.« En cette période sans précédent, les équipes ont plus que jamais besoin de continuer leurs projets en cours et de bénéficier d'une grande souplesse pour pouvoir travailler n'importe où » déclare Nicolas Mangon, Vice-Président Marketing et Stratégie AEC d'Autodesk.Depuis février 2020, le nombre d'abonnés à BIM 360 Design a doublé en Europe et depuis que les conditions de travail ont évolué avec le télétravail, le nombre de création de nouveaux projets dans BIM 360 Design a augmenté de près de 350 % dans le monde entier. Afin d'accompagner les entreprises en cette période, BIM 360 Design est disponible gratuitement jusqu'au 31 mai 2020 sur le programme d'accès étendu.Laetitia Laquais, Dirigeante de Cebatec (Bureau d'études BIM Fluides - France) : « Au vue de la situation actuelle liée à la pandémie et au confinement, l'utilisation d'Autodesk BIM 360 a facilité la mise en télétravail de nos collaborateurs. Nous avons désormais plus de 77% de nos effectifs en télétravail. Grâce à cet outil que nous utilisons pour la quasi-intégralité de nos projets, la collaboration avec nos clients et nos collaborateurs en interne est simplifiée. Elle permet à tous de rester connectés et productifs. »En plus de l'ouverture d'un datacenter en Europe, BIM 360 Design inclut de nouvelles fonctionnalités dont une connexion avec AutoCAD Plant 3D toolset. Cet outil permet aux designers et ingénieurs de mieux gérer les droits d'accès, d'aider les équipes à partager des fichiers de façon plus sécurisée et de collaborer plus efficacement à travers les différents fuseaux horaires, domaines et différentes organisations.Cliquez ici pour savoir comment BIM 360 Design peut aider les équipes à rester connectées sur le cloud et aider à maintenir la productivité.
Il y a 5 ans et 63 jours

Comme Paris, Lyon va privilégier le vélo après la fin du déconfinement

Emboîtant le pas à Paris, la métropole de Lyon a annoncé travailler à l'aménagement provisoire d'axes de circulation au profit du vélo et de la marche, afin d'éviter une surfréquentation des transports en commun après la fin du confinement.
Il y a 5 ans et 63 jours

Comme Paris, Lyon va privilégier le vélo après la fin du confinement

"La Métropole de Lyon travaillera en lien avec l'ensemble des acteurs du territoire - maires, associations - afin de proposer dès le 11 mai des aménagements en faveur de l'usage du vélo ou des trottinettes, mais également des piétons", annonce-t-elle dans un communiqué."Ces aménagements auront pour objectif d'offrir des usages alternatifs, sur des axes directs, plus confortables et sécurisés, tout en préservant la distanciation sociale suffisante pour contrer une éventuelle contagion", explique la métropole, sans entrer dans le détail des aménagements projetés."Repenser nos villes, nos vies de demain, commence aujourd'hui", souligne le président de la métropole David Kimelfeld, en se prévalant d'un "urbanisme tactique" qui pourrait esquisser la ville de demain.La mairie de Paris avait également évoqué mardi la possibilité de transformer temporairement des boulevards de la capitale en pistes cyclables lors du déconfinement.Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle a aussi annoncé réfléchir à des "adaptations" pour compléter le déjà ample réseau de voies cyclables de sa ville.
Il y a 5 ans et 63 jours

Le Golf Saint Urbanus passe à l'énergie verte grâce à des panneaux photovoltaïques Sharp

Sharp Energy Solutions a fourni 216 modules photovoltaïques NU-SC360 au complexe de Golf Saint Urbanus, célèbre parcours de golf de 18 trous, basé près de Cologne, qui accueille joueurs amateurs et professionnels, tout au long de l'année. Haut lieu d'hospitalité, le golf dispose également d'un clubhouse, qui organise régulièrement, de grands événements privés tels que des mariages, conférences, et autres séminaires d'entreprises.Les solutions Sharp produisent désormais 43% de la consommation énergétique annuelle du site sportifDepuis des années, le développement durable est une priorité absolue pour la direction du Golf St Urbanus. Déjà récompensé à plusieurs reprises, le complexe est presque totalement autosuffisant, produisant près de 95% de l'énergie nécessaire au site, grâce à ses panneaux voltaïques. Le golf investi régulièrement dans des technologies respectueuses de l'environnement et dispose de zones naturelles protégées, ou vivent crapauds et oiseaux qui viennent nidifier. Cet engagement a été reconnu par la Fédération Allemande de Golf, qui lui a récemment décerné le prix d'or dans la catégorie "Golf & Nature".Aujourd'hui, les 216 modules Sharp 72 cellules produisent suffisamment d'énergie pour répondre à plus de 43% de la demande énergétique du site.L'électricité produite est utilisée pour alimenter le bâtiment principal, le practice, l'école de golf, le restaurant, la station de recharge électrique Tesla et les voiturettes.Chaque module génère une production de 800kWh/kWp pour une production annuelle globale de plus de 62 000 kWh/kWp.Les solutions photovoltaïque Sharp combinent bénéfices écologiques et économiques« Sharp et FLiXenergy sont de solides partenaires depuis des années. Avec Sharp, nous mettons en œuvre des systèmes de production d'énergie inédits, conçus pour garantir à nos clients une autonomie énergétique maximale. Nous utilisons très régulièrement les modules photovoltaïque Sharp, leurs systèmes de stockage énergétique et même de petites éoliennes. » Commente Wolfgang John, installateur de panneaux photovoltaïques chez FLiXenergy.« Au sein du terrain de golf St. Urbanus, nous sommes très satisfaits de l'installation. La centrale photovoltaïque fonctionne très bien et nous sommes heureux de continuer à améliorer notre empreinte écologique grâce aux panneaux Sharp. » Conclut Michael Velte, Propriétaire du complexe de golf St Urbanus.
Il y a 5 ans et 65 jours

Il y a 60 ans, Brasilia devint la capitale du Brésil

Voici le récit de sa fondation, à partir des dépêches de l'AFP de l'époque.Ce projet pharaonique a émergé en moins de quatre ans, sur la savane rouge des hauts plateaux semi-désertiques dans le centre-ouest du pays, à un millier de kilomètres de Rio de Janeiro (capitale depuis 1763), explique l'AFP, avant le début de plusieurs jours de festivités. Un lac artificiel, Paranoa, de plus de 40 km carrés, a même été aménagé.Aux commandes de l'œuvre - classée en 1987 au patrimoine de l'humanité - l'urbaniste Lucio Costa, le paysagiste Roberto Burle Marx et l'architecte Oscar Niemeyer, récompensé en 1988 par le prix Pritzker, équivalent du Nobel pour l'architecture.Vaste circonférenceL'inauguration de la "capitale de l'espoir", suivant la formule popularisée par le ministre français de la Culture André Malraux, coïncide avec l'anniversaire de la mort du premier martyr de l'indépendance du Brésil, surnommé "Tiradentes" (arracheur de dents), qui appelait à établir la capitale au centre du pays.A l'approche de l'événement, 24 heures sur 24, "cent mille ouvriers ingénieurs et techniciens mettent la dernière main au plus grand chantier du monde"."Pour abriter les bâtisseurs de Brasilia, une ville de fortune est née" au "milieu de la savane", avec "cent cinquante mille habitants, soixante hôtels, quarante bars et sept banques", appelée à être rasée une fois Brasilia achevée.Le projet a été impulsé par le président brésilien Juscelino Kubitschek, pour qui "c'est une révolution géopolitique. Après avoir campé pendant presque deux cents ans au bord de l'eau, le Brésil va prendre possession de son territoire".Brasilia "a la forme d'une circonférence - tellement vaste que du sommet du gratte-ciel de 28 étages où seront logés les services administratifs relevant du Parlement, les limites n'en seront pas visibles", décrit l'AFP."A l'intérieur de cette circonférence", dont deux diamètres dessinent le signe de la croix, "les avenues (...) décrivent des cercles concentriques" ou "sont tracées suivant les rayons du cercle, mais ne débouchent jamais les unes sur les autres, des ponts et des tunnels ayant été aménagés à tous les croisements".Chefs-d'oeuvre d'architectureLe Parlement aux deux demi-sphères, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême fédérale sont situés sur la Place des Trois Pouvoirs, "centre de la circonférence" et "cœur de la cité".Parmi les "plus beaux monuments", une cathédrale futuriste, avec une énorme gerbe liant les tiges de béton symbolisant l'amitié entre le Brésil et le Portugal, ou le palais d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères).Dans un premier temps, le transfert du pouvoir est surtout symbolique: "l'aménagement intérieur de nombreux édifices publics n'est pas achevé, les bureaux ne sont pas complètement installés, et surtout, le fonctionnement des ascenseurs est souvent précaire", explique l'AFP le 20 avril.Le réseau téléphonique intérieur n'est pas au point. Des difficultés de dernière minute surgissent dans les liaisons radio avec les autres villes.Difficile également de se déplacer dans une agglomération pratiquement dépourvue de transports publics, avec de longues distances.L'heure est néanmoins à la fête. Le 20 avril, "les Brésiliens qui, depuis 24 heures affluent dans la nouvelle capitale laissent libre cours à leur enthousiasme devant des chefs-d'œuvre de l'architecture". Pour bénir la cité, le cardinal Manuel Cerejeira, légat pontifical, apporte une croix au pied de laquelle fut dite en 1500 la première messe au Brésil.Le président reçoit les clés de la ville devant "une foule d'environ 3.000 personnes", composée d'ouvriers en blue jean, paysans de hauts plateaux au visage brûlé de soleil, touristes de Rio ou de Sao Paulo vêtus de blanc ainsi que de hauts fonctionnaires et parlementaires en costume sombre.Cérémonies religieuses, fêtes populaires kermesse, parade militaire, défilé des ouvriers ayant participé à la construction, rythment l'événement pendant plusieurs jours.Le 21, les pouvoirs sont installés à Brasilia."Les façades des édifices publics" et des immeubles d'habitation "sont toutes en baies vitrées. Ainsi, le peuple pourra +contrôler+ constamment le travail des serviteurs de l'État", explique l'AFP le 23 avril.Quatre années après l'inauguration de sa nouvelle capitale, qui a plombé ses finances pour plusieurs années, le Brésil connaît un coup d'État,instaurant une dictature militaire jusqu'en 1985.
Il y a 5 ans et 66 jours

Covid-19 : "près de 9 millions de salariés en chômage partiel"

Le coût du chômage partiel, qui s'élève à quelque 24 milliards d'euros, est "un investissement", a estimé le ministre à l'ouverture des débats devant l'Assemblée sur le deuxième projet de budget rectificatif de l’État. "Nous avons refusé politiquement, économiquement, les licenciements de masse", a-t-il appuyé.Après celui de la fin mars, le deuxième projet de loi de finances rectificative (PLFR) prend en compte l'enveloppe globale de 110 milliards d'euros annoncée par le gouvernement face à "l'urgence économique". Il prévoit un recul de 8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, un déficit public d'environ 9% du PIB et une dette à 115%."Nous avons pris 20 points de dette en trois mois", a aussi relevé le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.Défendant une motion de rejet préalable, le chef de file des députés insoumis Jean-Luc Mélenchon a demandé "l'annulation de la dette, ou du moins la conversion en dette perpétuelle". C'est "la seule solution pacifique, raisonnable", et qui pourrait être étendue au plan européen, a soutenu l'ancien candidat à la présidentielle."La France peut, la France doit sortir autrement qu'en se résignant aux règles de la comptabilité étroite que le gouvernement allemand inflige à tout le reste de l'Europe", a martelé M. Mélenchon.M. Le Maire a souligné que le recul de 8% du PIB était "un chiffre sévère, ce n'est pas un chiffre définitif", face à "un contexte économique qui n'a aucun précédent dans notre histoire contemporaine"."Nous n'avons compté ni les moyens, ni le soutien public", a assuré le ministre, égrenant les autres mesures de ce projet de budget, du soutien à la trésorerie des entreprises au fonds de solidarité en faveur des très petites entreprises et des indépendants, en passant par l'enveloppe de 20 milliards pour recapitaliser des entreprises stratégiques en difficulté.En parallèle, "les banques font le travail" mais il a indiqué vouloir faire baisser le taux de refus des prêts, actuellement "autour de 4-5%".Enfin, le texte tient compte de la prime exceptionnelle de 500 à 1.500 euros destinée aux soignants. Et intègre l'aide aux ménages les plus modestes (bénéficiaires des minimas sociaux) de 150 euros, plus 100 euros par enfant, annoncée par l'exécutif mercredi.
Il y a 5 ans et 66 jours

Covid-19 : chute de 58% du trafic des aéroports parisiens en mars

En tout, 3,6 millions de passagers ont été accueillis, dont 2,5 millions à Paris-Charles-de-Gaulle (-58,5%) et 1,1 million à Paris-Orly (-58,7%) qui a temporairement fermé ses portes le 1er avril.À Paris-Charles-de-Gaulle, depuis le 30 mars 2020, seuls les terminaux A, C, 2E Hall K et 2F sont ouverts afin d'assurer l'ensemble des vols commerciaux, essentiellement des vols sanitaires et de rapatriements.Le trafic total du Groupe ADP est en baisse en mars de 28,2%, avec 12,7 millions de passagers accueillis dans l'ensemble du réseau de 26 aéroports gérés par le groupe.S'agissant de l'activité à l'international, seulement trois aéroports du groupe turc TAV Airports sont ouverts aux vols commerciaux, et cela partiellement (Ankara, Antalya et Izmir), précise le groupe.Les autres aéroports du groupe, à l'exception de l'aéroport de Liège, qui assure beaucoup de fret, sont soit fermés soit soumis à des fortes contraintes opérationnelles, ajoute-t-il.Depuis le début de l'année, le trafic de Groupe ADP est en baisse de 10,1% avec un total de 44,5 millions de passagers accueillis, selon la société.Vinci Airports, l'autre géant français de la gestion aéroportuaire qui assure le développement et l'exploitation de 45 aéroports dans le monde, a annoncé de son côté mercredi son trafic trimestriel, avec une baisse de 20,9% par rapport à celui du 1er trimestre 2019, pour un total de 45,3 millions de passagers accueillis dans les 45 aéroports de son réseau."Les plateformes du Japon et du Cambodge ont été touchées dès janvier par la baisse des échanges avec la Chine et la Corée du Sud" et la baisse s'est étendue aux autres aéroports en mars à la suite de la généralisation des mesures restrictives dans de nombreux pays, selon un communiqué précisant que l'activité se limite désormais essentiellement aux services publics, sanitaires et logistiques.
Il y a 5 ans et 66 jours

Covid-19 : Bercy demande aux grands propriétaires d'annuler 3 mois de loyers pour les petits commerces fermés

"J'ai réuni aujourd'hui l'ensemble des grandes foncières (...) et je leur demande une chose: pour les très petites entreprises qui ont été obligées de fermer, celles qui ont moins de 10 salariés, je ne leur demande pas de reporter le loyer: je demande d'annuler trois mois de loyer", a expliqué le ministre sur BFMTV. De nombreux commerces jugés non essentiels ont été contraints de fermer par le gouvernement depuis la mi-mars pour éviter la propagation de l'épidémie de Covid-19.Alors qu'ils réclament l'abandon de leurs loyers par leurs propriétaires, en particulier les centres commerciaux, la fédération de ces derniers, le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), a refusé toute mesure généralisée.Il a en revanche recommandé à ses adhérents un étalement des loyers sur deux ans pour les petits commerces, un paiement normal pour les grandes enseignes et une étude au cas par cas pour les entreprises moyennes.Cette politique a déjà été critiquée par Bruno Le Maire qui a demandé en début de semaine aux foncières de "faire des efforts".Outre cette proposition d'annulation pour les TPE, le ministre a demandé aux foncières "d'entrer en négociation avec les grandes chaînes (...) pour voir comment on peut avoir un étalement qui soit plus supportable", a-t-il dit jeudi soir.Pour les commerces indépendants, "si (le loyer) est une charge sur laquelle ils sont totalement liés et qu'ils ne peuvent pas être soulagés par un grand groupe ou une holding à laquelle ils appartiendraient, alors là, une annulation de gré à gré, avec les bailleurs, doit pouvoir être envisagée", a-t-il ajouté.La branche immobilière du groupe Auchan, Ceetrus, a déjà annoncé jeudi matin renoncer à percevoir deux mois de loyer des enseignes françaises contraintes à la fermeture par le confinement.La SNCF et un plus petit groupe immobilier, la Compagnie de Phalsbourg, ont pris des décisions semblables.
Il y a 5 ans et 66 jours

L'État adapte le calendrier des principales échéances fiscales pour soutenir les entreprises en difficulté

Le mois de mai compte plusieurs échéances fiscales : dépôt des « liasses fiscales », solde d'impôt sur les sociétés, solde de CVAE.Afin de donner de la visibilité, dès à présent, aux entreprises et aux experts-comptables, en tenant compte de leurs difficultés à rassembler l'ensemble des éléments leur permettant de déclarer correctement leurs impôts dans cette période de crise sanitaire, Gérald Darmanin présente un calendrier adapté de ces échéances.Toutes les échéances de dépôt des liasses fiscales et autres déclarations assimilées du mois de mai sont ainsi décalées au 30 juin. Le calendrier en annexe présente le détail de ces reports. Ces délais supplémentaires doivent permettre aux entreprises et aux experts-comptables d'accomplir leurs obligations fiscales annuelles.Par ailleurs, les entreprises qui connaissent des difficultés pourront demander le report du paiement des échéances fiscales du mois de mai.Les entreprises qui le peuvent sont toutefois invitées à s’acquitter de leurs obligations déclaratives et de paiement dans le calendrier initial.Enfin, comme déjà annoncé[1], pour les grandes entreprises et les grands groupes (plus de 5 000 salariés ou d’1,5 Md€ de chiffre d'affaires), les reports d'échéances de paiements ne seront accordés qu'en l'absence de versement de dividendes ou de rachats d'actions jusqu'à la fin de l'année.Calendrier détaillé des nouvelles échéances fiscales des entreprises [1] https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/covid-faq-termes-references-dividendes.pdf
Il y a 5 ans et 66 jours

Covid-19 : comment gérer les retards des chantiers de construction ?

Dans ce contexte exceptionnel, comment gérer les retards de chantier ? ForumConstruire.com, plateforme d'échanges entre particuliers sur la construction de maison et l'amélioration de l'habitat, fait le point sur la situation.Gérer au mieux la crise en tant que particulierLorsque l'on fait construire sa maison, quel bonheur de se rendre sur son chantier pour en suivre l'avancée, de penser à la livraison et aux travaux que l'on souhaite mener à bien après la remise des clés ! Mais, compte tenu de la situation actuelle, les futurs propriétaires vont devoir faire preuve de patience…Ils ont d'ailleurs sans doute déjà été contactés par leur constructeur pour un point dédié. Ainsi, interrogés par ForumConstruire.com quant à la situation de leur chantier en cette période de crise sanitaire1, plus d'un sondé sur deux (55% précisément) voit son chantier entièrement arrêté. 11 % des membres interrogés doivent faire des travaux sur leur chantier mais ne peuvent s'y rendre ou n'ont pas le matériel nécessaire. 7% des répondants indiquent que quelques artisans vont tout de même pouvoir y passer. Enfin, 5% parviennent encore à y faire quelques travaux.« Nous conseillons à tous les particuliers ayant déjà donné leur préavis à leur propriétaire, de négocier à l'amiable avec lui une autre date de départ de leur logement. Cela leur permettra de conserver celui-ci au moins jusqu'à la fin du confinement. Peu de risques que leur propriétaire le leur refuse, sachant qu'actuellement, seuls les déménagements « relevant d'urgences sanitaires, sociales ou de péril » sont autorisés… Rappelons également que le recours au service de déménageurs professionnels, comme à l'aide de proches, est interdit ! », commente Thomas Modolo, Responsable Communication de ForumConstruire.com.Qu'en est-il du côté des constructeurs ?Les constructeurs, eux aussi, doivent se réorganiser pour faire face, au mieux, à la crise sanitaire. Si la plupart des chantiers sont à l'arrêt, notamment du fait d'un manque de matériaux, les équipes commerciales, quant à elles, sont toujours sur le front et continuent à travailler, comme le souligne un constructeur : « Les chantiers sont stoppés jusqu'à nouvel ordre, mais nos équipes commerciales peuvent, au moyen d'outils numériques (notamment de plan et de chiffrage), continuer d'étudier les projets de nos clients et convenir avec eux de rendez-vous, téléphoniques ou en visioconférence ».La responsable d'une marque régionale témoigne elle aussi : « S'agissant des chantiers, nos conducteurs sont toujours en activité. Mais les prochains jours seront décisifs, car le manque de matériaux va bientôt se faire sentir, et certains de nos artisans ferment. On s'adapte donc au jour le jour ». Il est vrai que la fermeture de nombreux fournisseurs entraîne une pénurie de matériaux qui, même pour les artisans souhaitant continuer de travailler, contraint finalement à stopper l'activité.Par ailleurs, pour ne pas risquer de se retrouver hors délai si la crise devait durer plusieurs mois, les constructeurs ont tout intérêt à déclarer leurs chantiers suspendus pour cas de force majeure… Et cela, alors même que certains artisans, travaillant seuls ou parfaitement équipés (masques, etc.) pourraient encore venir y travailler. Or si un constructeur accepte que ses artisans viennent sur le chantier, il s'expose à voir son argument de force majeure voler en éclats… et donc de devoir payer des pénalités s'il n'arrive pas à terminer le chantier dans les délais impartis. Par conséquent, des raisons strictement juridiques pourraient pousser les constructeurs à fermer des chantiers qui pourraient pourtant avancer, même plus lentement, et ce, uniquement pour se protéger.La position de l'AAMOI (Association d'Aide aux Maîtres d'Ouvrage Individuels)ForumConstruire.com a contacté l'AAMOI afin d'en savoir plus quant à leur position sur le sujet. Et celle-ci est claire : « Restez chez vous ! ». L'association rappelle par ailleurs très clairement que « le cas de force majeure ne peut être automatique. En effet, rien n'interdit au secteur du BTP de travailler. Les entreprises devront alors prouver le cas de force majeure, en montrant notamment que les fournisseurs étaient à l'arrêt, leurs employés au chômage technique, etc. ». Il conviendra ensuite à chaque maître d'ouvrage de voir comment il souhaite gérer cette situation, en fonction des réactions de son constructeur.L'AAMOI alerte aussi quant à d'éventuelles tentations que pourraient avoir des constructeurs de mauvaise foi : « Certains constructeurs avaient du retard déjà acté avant le confinement, mais ont fait valoir des arrêts de chantiers pour éviter d'avoir à payer des indemnités de retard… ». D'autres ont envoyé des courriers notifiant la suspension du chantier, tandis que les travaux continuaient sur place. Le maître d'ouvrage ne pouvant aller vérifier, ces derniers espéraient ainsi pouvoir s'octroyer des délais supplémentaires et payer le moins possible de pénalités de retard… Malheureusement pour eux, des voisins ont alerté les maîtres d'ouvrage. Rappelons que ces constructeurs, pour le moins indélicats, sont dans l'illégalité la plus totale !Pour plus de précisions, retrouvez le communiqué dédié de l'AAMOI en cliquant-ici.L'avis de ForumConstruire.com« D'un côté, le gouvernement encourage les Français à rester à chez eux (allant jusqu'à promettre des peines de prison à ceux qui ne respecteraient pas, à plusieurs reprises, les règles du confinement), et, de l'autre, il indique que rien ne s'oppose au retour au travail des artisans du BTP. Cette complexité se retrouve aussi sur le terrain. Trouver des matériaux est à présent quasi impossible et travailler en groupe est peu recommandé, rendant compliquée la reprise des chantiers. Sans parler de la peur de la maladie, bien présente chez bon nombre d'artisans et employés qui préfèrent, par sécurité, ne pas reprendre le travail.Le gouvernement n'indique pas que cette crise sanitaire liée au Covid-19 est un cas de force majeure et, du coup, place les constructeurs en porte-à-faux, les obligeant à prouver par eux-mêmes que les chantiers sont arrêtés de façon tout à fait légale. Ce flou constitue une brèche, dans laquelle certains ne vont pas hésiter à s'engouffrer… Certains constructeurs vont par exemple essayer de se cacher derrière le confinement pour combler leur retard et éviter de payer des pénalités. Des particuliers vont quant à eux essayer de faire payer des pénalités de retard à leurs constructeurs, même si ceux-ci sont honnêtes. Après tout, on ne sait absolument pas quand ce confinement prendra fin ! Entre les deux, toute une panoplie de conflits en tout genre qu'il faudra résoudre.Chez ForumConstruire.com, nous trouvons que le BTP, à l'inverse de l'alimentation ou de la santé, ne fait pas partie des activités essentielles à la vie de notre pays. De ce fait, nous trouvons qu'il est de notre devoir de protéger nos artisans en les incitant à rester chez eux s'ils en ont la possibilité. Nous recommandons donc aux particuliers de faire preuve de bienveillance. Rappeler aux constructeurs le risque de devoir payer des pénalités de retard, c'est les pousser à remettre les artisans sur les chantiers. Nous sommes défavorables à cet état d'esprit.L'avenir nous dira comment la situation va évoluer mais, pour le moment, il est impossible de savoir quand et comment nous sortirons de cette crise. Néanmoins, notre priorité doit rester celle de l'intérêt commun et de la santé, à savoir de protéger le plus de monde possible. Nos chantiers peuvent attendre…», conclut Jean-Christophe Gigniac, Fondateur de ForumConstruire.com.1Méthodologie : étude portant sur les réponses apportées par 550 membres de ForumConstruire.com, interrogés le 19 mars 2020 (plusieurs réponses possibles).