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Il y a 5 ans et 49 jours

Covid-19 : 5ème météo de la reprise des chantiers par territoire et par secteur

Pour réaliser ces infographies hebdomadaires, BTP Consultants se base sur plus de 5.000 chantiers répartis dans tout l'hexagone. Découvrez l'analyse de la situation au 1er mai 2020 et au regard de l'étude sortie samedi dernier : +23% de chantiers ouverts en métropole. Forte augmentation en IDF avec +37% de chantiers ouverts. L'Est maintient la tendance avec les plus forts taux d'ouverture de chantiers. Maintien de l'écart entre les marchés privés et publics. 38% des chantiers ouverts mobilisent un référent COVID-19 désigné par la Maîtrise d'Ouvrage.
Il y a 5 ans et 49 jours

Les règles du déconfinement se précisent pour les entreprises

Selon un "protocole national de déconfinement", basé sur des critères "universels" et diffusé dimanche par le ministère du Travail, confirmant une information du JDD, les mesures imposées "nécessitent un travail de réflexion préalable, conduit dans un cadre concerté afin de garantir leur faisabilité".Si les entreprises, commerces et établissements accueillant du public veulent faire revenir leurs salariés à partir du 11 mai, ils doivent en premier lieu prévoir l'instauration d'un espace minimum de 4 m2 par salarié, avec une gestion des flux et des sens de circulation pour éviter les croisements.Cette règle s'applique également aux espaces communs, dont les ascenseurs, où ne pourront donc pas monter plus d'un ou deux salariés à la fois."Lorsque, et seulement lorsque, certaines situations (en principe réduites au maximum par application des mesures collectives) comportent un risque non maitrisable de rupture accidentelle de cette distanciation (...), des mesures complémentaires comme le port du masque +grand public+ sont à mettre en place", précise le ministère.Les locaux et poignées de portes devront être désinfectés quotidiennement, voire plusieurs fois par jour. Les portillons de sécurité seront condamnés ou du gel hydroalcoolique proposé à proximité, les marquages au sol pour organiser la circulation sont recommandés.Les locaux fermés doivent être aérés 15 minutes trois fois par jour.La prise de température, jugée trop intrusive, ne pourra en revanche pas être imposée aux salariés. Même chose pour les campagnes de dépistage du coronavirus, qui ne pourront pas être obligatoires, selon le ministère.En cas de non respect de ces mesures, communes à toutes les entreprises et associations, quels que soient leur taille, leur lieu d'implantation et leur secteur d'activité, les employeurs engageront leur responsabilité civile et pénale."Nous devons accompagner toutes les entreprises pour que l'activité reprenne dans des conditions garantissant la santé et la sécurité des salariés", a déclaré la ministre du Travail, Muriel Pénicaud dimanche dans un communiqué.Ces règles viennent "en complément" des guides déjà disponibles sur le site du ministère, qui détaillent les mesures d'hygiène et de distanciation sociale "métier par métier", a rappelé le ministère."Clarifications"L'annonce de ces mesures intervient alors que les organisations patronales ont multiplié ces derniers jours les appels à la "clarification" sur les conditions du redémarrage, mettant en garde contre "l'insécurité juridique" qui pèse sur les entreprises.Dans un courrier commun adressé ce week-end à Mme Pénicaud, le Medef, la CPME, l'U2P et la FNSEA se sont ainsi dits prêts "à assumer l'obligation de moyens qui est la leur" tout en mettant en garde contre d'"éventuelles dérives"."Il est impératif de limiter et clarifier le périmètre de cette obligation pour éviter d'éventuelles mises en cause de la responsabilité civile et pénale de l'employeur qui a fait diligence", ont insisté les syndicats patronaux.Reconnaissant que l'entreprise devait "faire tout son possible pour limiter la contagion", ils se sont inquiété que "le cadre ordinaire de l'obligation de sécurité" soit "manifestement inadapté".En présentant mardi son plan de déconfinement, le Premier ministre Édouard Philippe a appelé "avec insistance" toutes les entreprises à maintenir autant que possible le télétravail pour leurs salariés, "au moins dans les trois prochaines semaines".Il doit "être la règle chaque fois qu'il peut être mis en œuvre", insiste le ministère dimanche dans son protocole.Le chef du gouvernement avait appelé pour les autres au dialogue social, "une condition impérative" pour "permettre le retour au travail dans un cadre qui garantit la sécurité"."La reprise, tout le monde y aspire: les salariés, les chefs d'entreprise. La question, c'est de le faire dans des conditions de sécurité optimales", a jugé dimanche sur BFMTV le vice-président du Medef Fabrice Le Saché, plaidant pour une approche au "cas par cas".Les syndicats ont déjà prévenu qu'ils seraient particulièrement attentifs aux mesures sanitaires mises en place par les employeurs, évoquant le cas échéant de possibles droits de retrait individuels de salariés, voire des appels à la grève.
Il y a 5 ans et 49 jours

Covid-19 : réussir et conforter la reprise d'activité dans Le Bâtiment et les Travaux Publics

Dans toute la France, les chantiers reprennent progressivement. Avec l'ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Depuis plusieurs semaines, la reprise s'organise. Le guide de l'OPPBTP a permis de mettre au point les protocoles sanitaires nécessaires à la réouverture en sécurité des chantiers et la concertation entre la maitrise d'ouvrage, la maitrise d'œuvre et les entreprises pour permettre de relancer progressivement l'activité. Cependant, des freins à une reprise plus large subsistent.Lever les derniers freins logistiques sur l'amont et l'aval de la filièreD'un point de vue logistique, l'approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s'améliore grâce à la mobilisation de l'outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100.000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L'approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l'ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d'ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d'ouvrage depuis la période de confinement, à l'image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d'euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours.Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l'ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d'urbanisme à l'issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n'était donnée aux services instructeurs en vue d'accélérer les délais d'instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d'éviter un retard qui pénaliserait la reprise d'activité et l'emploi local.La crainte d'un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d'air », dès la fin de l'été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l'ensemble de leurs conseillers municipaux, l'installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d'appels d'offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s'ouvrir sur le soutien de l'Etat à l'investissement des collectivités locales.Réactiver la commande privéeLa sécurité est une priorité pour les Organisations professionnelles et les entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics. Celles qui le pouvaient ont pris les mesures urgentes et spécifiques pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise des travaux. Les Organisations Professionnelles demandent donc aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.
Il y a 5 ans et 49 jours

Toutes les solutions d'Owatrol® pour nettoyer et protéger vos bois d'extérieur

Avec sa gamme de nettoyants bois, Owatrol maitrise tous les stades. Il suffit de bien identifier l'étape nécessaire.Rappel : comprendre l'état du boisLes bois ne vieillissent pas tous de la même façon suivant leur exposition, leur finition, leur usage. Ils subissent les UV, les intempéries, l'usure des passages répétés…Certains ont des protections, d'autres pas. Suivant leur état et leur aspect, le diagnostic est différent… L'analyse est une étape cruciale !Tips pour analyser :En présence d'un bois gris et terne ayant simplement vieilli aux intempéries : il faut dégriserEn présence d'un bois noirci, encrassé : il faut déshuilerEn présence d'un bois recouvert d'une ancienne finition très filmogène, type peinture ou lasure : il faut décaper.Actions : nettoyer ou dégriser / déshuiler / décaper : explications, les solutions d'Owatrol®Nettoyer / dégriser :Le bois présente un aspect gris sale, il a en général été laissé aux intempéries sans protection ou bien avec une finition non filmogène. Il a uniquement subi le cycle de vieillissement « eau + UV + pollution », il faut dégriser, c'est l'action du NET-TROL® qui va le faire revivre en quasi instantané !Comment : Il agit sur tous les bois, sa formule en gel facilite son application et son pouvoir ultra mouillant lui permet d'agir en 15 minutes.Le plus :NET-TROL® élimine également les coulures et les traces de tanin sur certains bois (ex : red cedar).Application / 15 minutes d'action / Rinçage à l'eau / Support impeccable comme à l'origine.Déshuiler :Le bois est noirci, encrassé car il a reçu une finition huilée en amont, souvent mal adaptée (huile de lin, voire huile de vidange… !). Les huiles appliquées cuisent sous l'action des UV et avec l'eau s'incrustent pour de bon dans le bois qui noircit en profondeur. Il faut donc désencrasser pour enlever les anciennes huiles : c'est l'action du déshuileur AQUANETT® .Comment : Il rend solubles les huiles incrustées dans le support et laisse, après rinçage et neutralisation, un bois impeccable.Application / 5 minutes d'action / Rinçage à l'eau / Neutralisation / Le support est neuf.Décaper :Dans ce cas, le bois est lasuré ou peint et doit d'abord être débarrassé de ses multiples couches pour que l'on puisse à nouveau travailler dessus. Il faut donc décaper et l'action du DILUNETT® va permettre d'éliminer toutes les anciennes couches de peinture, lasure ou vernis et d'enlever les taches récalcitrantes.Comment : La composition ultra technique du DILUNETT® lui permet d'éliminer jusqu'à 8 couches de peinture. Sans solvant, sans C.O.V, non volatil et ne desséchant pas, il reste actif longtemps garantissant l'élimination totale des différents revêtements.Le plus : DILUNETT® ne se dessèche pas et reste actif longtemps ce qui garantit l'élimination totale des différents revêtements.Il est impératif de neutraliser les supports déshuilés à l'AQUANETT® et au DILUNETT® avec du NET-TROL®.Application / Action jusqu'à 45 minutes si nécessaire / Rinçage / Neutralisation.Le plus Owatrol® : Validation du test de biodégradabilité OCDE 301F : En 2017 Durieu a choisi de valider de façon officielle que ses nettoyants pour les bois extérieurs, rinçables à l'eau, ont un impact négligeable sur l'environnement. Ainsi, NET-TROL® / AQUANETT® et DILUNETT® ont chacun validé la conformité avec le test de biodégradabilité OCDE 301F (NB : ce test, une fois validé, garantit que le rejet de ces produits au moment du rinçage est sans impact négatif pour la nature).Réussir la préparation d'un bois magnifié : choisir de dégriser, déshuiler ou décaper la solution avec les indispensables d'Owatrol® : NET-TROL®, AQUANETT® et DILUNETT®Pour en savoir plus :https://www.owatrol.com/
Il y a 5 ans et 49 jours

Le SERCE propose trois mesures pour réussir la transition énergétique du parc tertiaire

Parmi les recommandations et mesures concrètes déclinées dans cette étude, le SERCE considère que trois leviers sont particulièrement pertinents pour atteindre les objectifs de transition énergétique et climatique portés par la PPE et la SNBC, notamment en lien avec l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires.Ces leviers d'actions issus des retours d'expérience collectés auprès de ses adhérents depuis plusieurs années visent à permettre une déclinaison opérationnelle de la politique française à la hauteur de ses enjeux.1. Mesurer pour comprendre et maîtriser sa consommation énergétiqueL'étude recommande d'intégrer une obligation minimale d'équipement de suivi des consommations énergétiques qui offrira aux décideurs des outils fiables et pérennes de monitoring énergétique.Le SERCE estime que le sous-comptage des consommations énergétiques offre la possibilité d'auditer en continu les différents postes de consommation afin d'adopter une démarche d'efficacité énergétique personnalisée, agile et tangible.En associant un service d'Energy Management au matériel déployé, de nouveaux projets énergétiques verront le jour en lien avec le niveau de maturité du maître d'ouvrage sur le sujet : cartographie énergétique, qualification des actions de performance énergétique, plan d'actions…2. Proposer des démarches de rénovation énergétique assorties de garanties de performanceLa promotion du Contrat de Performance Énergétique (CPE) est plébiscitée par l'ensemble des acteurs de la filière électrique pour favoriser son recours, en particulier dans la mise en oeuvre du décret sur la rénovation des bâtiments tertiaires.En s'appuyant sur les solutions de comptage, les opérations d'amélioration de la performance énergétique des bâtiments peuvent intégrer un engagement réel et mesurable dans la durée, sous la forme d'un CPE qui peut favoriser la limitation de l'investissement initial.D'après le retour d'expérience de l'OCPE, les CPE “Travaux sur les systèmes” permettent d'atteindre en moyenne 20% d'économie d'énergie (jusqu'à 45% selon les cas) pour des montants d'investissements inférieurs à 200 € HT/m².Le SERCE appelle à la généralisation de ce type d'approche qui peut allier des garanties de performance environnementales portant notamment sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.3. Accélérer la décentralisation du système électrique afin de pouvoir intégrer massivement les énergies renouvelables et gagner en efficacité.Si l'étude estime qu'il faut “Faciliter l'installation de solutions d'autoconsommation et de pilotage/stockage de l'énergie en levant les freins administratifs et réglementaires”, en annexe, la fiche thématique intitulée “Combiner production locale d'énergie et nouvelles mobilités” va plus loin en affirmant qu'il faut “réévaluer le seuil entre guichet et appel d'offres en cohérence avec les objectifs de la PPE afin de faciliter le déploiement de l'autoconsommation individuelle”.Très concrètement le SERCE demande l'augmentation du seuil de participation au guichet ouvert pour les installations photovoltaïques en autoconsommation en le passant de 100 à 500 kW, ce qui leur permettrait notamment de bénéficier d'un tarif d'achat pérenne sans passer par la procédure complexe des appels d'offres.En effet, les appels d'offres sont des procédures incertaines qui nécessitent d'avoir une année minimum de délai entre la phase de conception et celle de réalisation, ce qui est peu compatible avec les projets de rénovation énergétique réalisés par les entreprises du SERCE.
Il y a 5 ans et 49 jours

Les géants des centres commerciaux en plein dans la crise

Les deux géants français du secteur, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, et Klépierre, détenteur de Créteil Soleil, ont chacun publié mercredi leurs chiffres trimestriels.Ils détiennent chacun une centaine de grands centres commerciaux à travers plusieurs pays, avec une présence marquée en France. Klépierre est essentiellement actif en Europe alors qu'URW, seule foncière du CAC 40, a aussi un pied aux États-Unis.Pour l'heure, leurs comptes sont peu affectés par la crise du Covid-19, face à laquelle de nombreux pays, comme la France, ont imposé la fermeture de l'essentiel des magasins.Au premier trimestre, les revenus d'URW et Klépierre ont respectivement enregistré une hausse de 1,7% à 790,3 millions d'euros et une baisse de 4,7% à 252,8 millions d'euros.Mais ces évolutions sont trompeuses car le confinement a commencé mi-mars, alors que le trimestre était presque fini."Le Covid-19 n'a eu qu'un effet limité sur les revenus du groupe au premier trimestre car les loyers sont facturés et payés en avance d'un trimestre dans la plupart de l'Europe, et d'un mois aux États-Unis", a souligné URW."L'effet de la pandémie se traduira au deuxième trimestre", a prévenu le groupe, qui devait déjà gérer depuis 2018 la lourde acquisition, pour une vingtaine de milliard d'euros, du groupe Westfield.Dans ce contexte, les deux géants, dont les dirigeants renoncent par ailleurs à une partie de leurs salaires, s'abstiennent de toute prévision chiffrée sur leurs comptes.Ils veillent cependant à prendre un ton rassurant, détaillant par exemple déjà les mesures sanitaires prévues pour rouvrir leurs centres."Bien qu'il soit trop tôt pour estimer l'impact réel de la situation sur nos résultats annuels, nous restons confiants", a assuré dans un communiqué Jean-Marc Jestin, président du directoire de Klépierre, mettant en avant le faible endettement de son groupe ainsi que la "grande qualité" de ses centres.Cas par cas sur les loyers Pourtant, les perspectives des deux géants se sont encore assombries cette semaine en France, avec le discours prononcé mardi par le Premier ministre, Édouard Philippe, pour détailler la sortie du confinement à partir du 11 mai.M. Philippe a confirmé que l'ensemble des commerces devraient rouvrir, à part les bars et les restaurants, mais il a prononcé une exception de taille. Les grands centres commerciaux, soit plus de 40.000 mètres carrés, pourront rester fermés par les préfets, car ils peuvent encourager des clients à venir de loin.Or, c'est justement la stratégie des géants du secteur: se concentrer sur quelques grands centres, avec de riches animations à la clé, pour en faire des lieux de "destination" sur un large rayon.Dans l'immédiat, les grands propriétaires de centres commerciaux préfèrent retenir que la fermeture des gros sites ne sera pas systématique.La fédération du secteur, le CNCC, a ainsi promis jeudi de "comprendre les raisonnements et modes de calcul retenus puis d'apporter les réponses attendues par les préfets".Mais un autre écueil continue à menacer les comptes du secteur. Les fédérations de commerçants insistent pour annuler en masse leurs loyers, y voyant une question de survie.Le gouvernement a obtenu des grands propriétaires qu'ils annulent trois mois de loyers pour les plus petites enseignes, celles de moins de dix salariés, mais c'est loin de satisfaire le secteur du commerce.De leur côté, les propriétaires de centres commerciaux soulignent qu'une annulation massive mettrait en danger leur propre modèle.Le secteur se trouve ainsi face à un paradoxe. S'il rassure sur sa solidité économique, il affaiblit aussi son principal argument pour refuser d'annuler plus de loyers, au moment où l'exécutif a nommé une médiatrice pour calmer la polémique."Klépierre a toujours attaché une importance particulière aux relations d'affaires durables, équilibrées et de long terme qu'il entretient avec les enseignes", promet le groupe français.Il explique étudier au cas par cas les situations de ses locataires, de même qu'URW qui fait plus explicitement état "d'allègement de loyers" pour certaines enseignes, en particulier dans la restauration.
Il y a 5 ans et 49 jours

Wilo-Yonos Maxo puissance éprouvée, régulation et rendement élevé

Puissance et régulationLe circulateur à rotor noyé Wilo-Yonos MAXO est déjà disponible en tant que version simple et double avec un moteur d'une puissance P2=1300 watts. « Grâce à la technologie haut rendement intégrée, les systèmes de chauffage dans les immeubles et les bâtiments fonctionnels de grande taille fonctionnent en économisant jusqu'à 80% de courant de plus qu'avec une pompe non régulée » déclare à ce sujet le responsable de produits Wilo Michael Dieckmann.Wilo étoffe cette gamme circulateurs Wilo-Yonos MAXO avec deux nouvelles références en DN 32 : Wilo-Yonos MAXO 32/0,5-10 PN6/10 (code 2210113) et Wilo-Yonos MAXO 32/0,5-11 PN6/10 (code 2210114). Ces deux nouvelles références sont présentes dans le Wilo-Select 4 et le catalogue en ligne Wilo.« Wilo propose bien plus que des pompes »Wilo va encore plus loin : en plus de produits de haute performance et de haute qualité, le fournisseur de pompes et de systèmes de pompage propose également des services adaptés aux utilisateurs. « Notre assistance s'étend bien au-delà des conseils personnalisés par nos professionnels avant, pendant la planification et après l'installation », affirme Laurent Mennetrier, directeur de la Sesem Division Services Wilo France. « Dans plus de 60 pays, plus de 2.500 techniciens et partenaires Wilo se déplacent sur site et encadrent le service personnalisé à la clientèle. » Wilo accompagne ses clients lors de la mise en service des pompes, notamment par un contrôle de l'installation, une optimisation des réglages et un test de fonctionnement obligatoire. Les forfaits de maintenance personnalisés font également partie du service Wilo, tout comme la réparation sur site ou l'assistance mondiale avec plus de 90 % des pièces de rechange d'origine dans un délai de 24 heures. Wilo franchit également un cap supplémentaire en partageant son savoir-faire technique : « Nos formations sont assurées par des collaborateurs qualifiés et expérimentés et s'adaptent au plus près des besoins de nos clients », souligne Laurent. « Les formations peuvent être effectuées sur site et permettent ainsi non seulement l'échange avec nos partenaires mais aussi entre les participants eux-mêmes. »Performances maximales avec une technologie de pompe fiable« La Wilo-Yonos MAXO garantit également des économies significatives au niveau de la facture d'électricité annuelle, grâce à sa technique à haut rendement », déclare Dieckmann. Cela est rendu possible grâce à une régulation automatique qui adapte en permanence la puissance de la pompe à la demande de chaleur actuelle. « La Yonos MAXO peut ainsi être utilisée de manière extrêmement rentable. » Simultanément, elle est également en mesure de fournir des puissances maximales à tout moment et de manière fiable grâce à sa technique éprouvée et aux puissances du moteur spécifiques à l'application : « Dans ce segment, la Wilo-Yonos MAXO est ainsi également une pompe qui convient parfaitement pour le remplacement de pompes moins efficaces, techniquement dépassées, et moins performantes avec un réglage facile sur trois vitesses» selon Dieckmann.Installation facile grâce à une construction compacteParallèlement, en interaction avec les installations de chauffage, la Wilo-Yonos MAXO apporte de nombreux avantages : « Dès son installation, cette pompe standard se démarque par sa construction particulièrement compacte permettant un montage peu encombrant », explique Dieckmann. « Nous avons également adapté ce modèle au plus près aux besoins et exigences de nos clients. » Nous avons ainsi abouti à des caractéristiques qui rendent l'installation et le fonctionnement de la Yonos MAXO particulièrement confortables : La fiche Wilo amovible permet un branchement électrique rapide et confortable tandis que la commande de la pompe est facilitée grâce à la « technologie du bouton rouge » éprouvée. Le réglage de la hauteur manométrique de consigne à l'aide d'un bouton rotatif s'avère des plus conviviales pour un artisan spécialisé. « De cette manière, les consommateurs finals peuvent se fier à une adaptation individuelle et particulièrement efficace à leur propre installation de chauffage » explique Dieckmann. Pour ce qui est des types de régulation, les pompes Wilo proposent une pression différentielle constante pour les chauffages par le sol ainsi qu'une pression différentielle variable pour les chauffages à radiateurs. Equipement fonctionnel avec écran à LED« La lisibilité et l'efficacité ont été les maîtres mots, et ce également lors de la conception de l'écran à LED. La hauteur manométrique de consigne, les vitesses et les codes de défaut sont affichés à l'utilisateur, des caractéristiques de sécurité améliorent la fiabilité et la longévité de l'installation : le disjoncteur moteur intégré en série protège la pompe, de façon fiable, contre la surchauffe, la surintensité et le blocage » selon Dieckmann. « La disponibilité de l'installation est ainsi également garantie par une fonction de report de défauts centralisé. » Les coquilles d'isolation thermique disponibles en option (sur les pompes simples) minimisent les pertes de chaleur par le corps de la pompe et améliorent ainsi considérablement le rendement. « Nous nous sommes donné comme objectif de « proposer plus que des pompes » explique Dieckmann. « L'orientation sur les exigences de nos clients dans le cadre du développement et de la mise en œuvre est ainsi un élément central. »
Il y a 5 ans et 49 jours

Un nouveau Directeur Général pour les Menuiseries Bieber

Homme de talent, ce jeune passionné d'œnologie est reconnu pour sa gestion de sites de production. Il est apprécié pour sa connaissance du métier du bois et du paysage industriel.Très pragmatique, Gaetano Casa possède des capacités managériales indéniables. Esprit d'équipe, fierté, confiance et action sont ses leitmotiv pour fédérer ses collaborateurs autour du projet d'entreprise.
Il y a 5 ans et 50 jours

Icade annonce une baisse de 10% de son C.A. au 1er trimestre, déjà affecté par le Covid-19

"Les secteurs de l'immobilier et du bâtiment connaissent des perturbations dont certaines ont impacté notre activité de promotion dès le premier trimestre", a indiqué le groupe dans un communiqué.L'activité de promotion est en recul de 31,9%, à 101,1 millions d'euros."Après un début d'année marqué par une dynamique commerciale positive, Icade Promotion a constaté depuis mi-mars, un arrêt de la quasi-totalité de ses chantiers et une baisse très significative de la commercialisation et des ventes", a ajouté le groupe.Icade, à la fois actif comme foncière et promoteur, avait suspendu le 23 mars ses objectifs 2020.Les revenus locatifs de ses foncières ont progressé de 7,8%, à 169 millions d'euros.Concernant le renoncement à un trimestre de loyers des petites entreprises à l'arrêt à cause du coronavirus, sur injonction du gouvernement, Icade a indiqué que ces TPE "représentent moins de 2% des revenus locatifs de la Foncière Tertiaire" et s'attend à une perte correspondante "de l'ordre de 2,2 millions d'euros".
Il y a 5 ans et 50 jours

Maison ultra-contemporaine avec des lignes épurées, de larges ouvertures et une prouesse technique

On découvre, derrière des murs de clôture en pierres dorées, une maison aux lignes élancées, aux volumes cubiques avec 2 étages superposés en porte-à-faux, et aux façades totalement vitrées. A l'intérieur, une décoration élégante et chaleureuse, une lumière éclatante, des volumes généreux où l'intérieur et l'extérieur se confondent grâce aux baies vitrées toute hauteur.Caractéristiques techniquesMaison ultra-contemporaine Surface habitable : environ 290 m² de surface habitable. 5 chambres, salle d'eau dans chaque chambre, dont une suite parentale au rez-de-chaussée avec salle de bain et dressing.Conception bioclimatique : forme compacte de la maison ; orientation plein sud, peu d'ouvertures et espaces tampons au nord ; pièces à vivre au sud ; baies vitrées toute hauteur sur toute la façade sud afin de capter au maximum la chaleur et la lumière naturelle (chaleur passive), débord de toiture calculé pour éviter la surchauffe en été et laisser pénétrer le soleil en hiver pour une chaleur passive.Structure : Béton + isolation intérieureToiture : Toiture terrasse entièrement végétaliséeMenuiseries : Aluminium, double vitrage 8 / 16 / 4 mm remplissage Argon, faible émissivité, rupteurs de ponts thermiquesChauffage : aérothermie (PAC) air/eau Daikin, chauffage au sol, production d'eau chaude sanitaire intégré système de chauffage principal de la maison.Ventilation : double flux
Il y a 5 ans et 52 jours

Après le déconfinement, tous à vélo ?

Avec le confinement, le trafic automobile s'est réduit comme peau de chagrin. Bogota, Berlin, Oakland, New York et d'autres en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour respecter la distanciation sociale.Plusieurs agglomérations françaises veulent suivre leur exemple pour l'après-déconfinement."Les gens vont avoir psychologiquement du mal à s'agglutiner dans les trams, bus ou métros" par crainte de transmission du virus, relève Pierre Serne, président du Club des villes cyclables, une association de collectivités locales qui promeut l'usage du vélo.Le recours à la voiture individuelle serait une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique.La pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmente la mortalité liée au coronavirus, selon des chercheurs de l'université Harvard (États-Unis). D'autres se demandent si ces particules peuvent transporter le virus.Espaces piétons et pistes cyclablesEn région parisienne, où l'usage du vélo a bondi depuis la grève qui a paralysé les transports publics fin 2019, il serait possible "de passer de 400.000 à 800.000" personnes à vélo par jour, estime la présidente de la région Valérie Pécresse.Pour y parvenir, elle travaille "avec le RER-vélo", un collectif d'associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu'à Mantes-la-Jolie ou Melun, des villes situées à 50 km de la capitale. L'idée est d'"expertiser tout ce qu'on peut faire, très rapidement", explique Mme Pécresse.Paris, qui a déjà multiplié les pistes cyclables, compte "favoriser les déplacements domicile-travail" à vélo après le déconfinement, indique l'adjoint à la mairie en charge des transports, Christophe Najdovski.Cela passera par "des aménagements légers, peu coûteux, rapides à mettre en oeuvre, sécurisés et réversibles" sur la chaussée d'habitude réservée aux voitures et aux deux-roues motorisés, poursuit-il.La métropole de Lyon (est) veut aménager "de nouveaux espaces piétons et de nouvelles pistes cyclables" avec des "modulations possibles en fonction des horaires", dit David Kimelfeld, président de la métropole.Grenoble (est), Montpellier (sud) ou Rennes (ouest) prévoient aussi d'accélérer leurs plans vélo.Concrètement, le centre d'études Cerema suggère de "réduire le nombre de voies motorisées", de quatre à deux par exemple, d'"élargir les aménagements cyclables existants" et de "modifier le plan de circulation".L'enjeu ne concerne pas que les centres-villes mais aussi "des voiries plus interurbaines ou périurbaines", souligne Pierre Serne, qui prend l'exemple d'hôpitaux excentrés où des soignants vont travailler à vélo.Pour la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), il est primordial d'installer ces pistes cyclables provisoires sur des axes entiers, pas seulement des tronçons isolés, de les accompagner de parkings à vélo provisoires et d'en installer qui suivent le tracé de lignes de métro."Il faut vraiment sécuriser les infrastructures" pour que les cyclistes se sentent en sécurité, insiste Olivier Schneider, président de la FUB, et pas seulement avec un simple marquage au sol.Réparer les vieux vélosUn autre enjeu est d'équiper les gens en vélos. En plus des primes existantes pour acheter des vélos électriques et des vélos cargo, la FUB défend l'idée d'un chèque de 100 euros pour "financer la remise en état de vélos" qui sommeillent aujourd'hui dans des caves ou de bourses à vélos d'occasion, dans le respect des gestes barrière.Pourquoi ne pas rendre gratuits les systèmes de vélo en libre-service "et les étendre encore plus", suggère Joël Hazan, expert au Boston Consulting Group (BCG), pour qui le maintien du télétravail fait également partie de la solution.En attendant, les déplacements à vélo sont autorisés pendant le confinement, sauf pour du sport, rappelle le président de la FUB. Il demande aux préfets qui ont fermé des pistes cyclables pendant le confinement de les rouvrir.
Il y a 5 ans et 52 jours

Covid-19 : guide de recommandations sanitaires de l'UNICEM pour les entreprises de la filière matériaux

L'UNICEM comprend et soutient la volonté gouvernementale de maintenir une activité industrielle. Dans cet objectif, elle publie pour les entreprises de la filière « matériaux » un guide de recommandations sanitaires.Toujours au plus près de ses adhérents depuis le début de la crise, l'UNICEM maintient un dispositif opérationnel de soutien tant au niveau national que régional. Elle est associée aux équipes du gouvernement qui œuvrent pour soutenir les entreprises restées fonctionnelles et permettre un redémarrage rapide et coordonné de l'activité dans le secteur du BTP. L'UNICEM relaie auprès du gouvernement les difficultés concrètes rencontrées par ses entreprises adhérentes, région par région, afin que des solutions opérationnelles puissent y être apportées dans les meilleurs délais.Les entreprises adhérentes de l'UNICEM restent à l'écoute de leurs clients. Si certaines d'entre elles se sont arrêtées, c'est principalement parce que leurs commandes se sont effondrées. Elles sont en capacité d'accompagner la reprise, moyennant la mise en place d'une organisation du travail adaptée aux exigences de la situation sanitaire.L'ensemble des syndicats membres de l'UNICEM1 a ainsi collaboré à la rédaction de recommandations communes spécifiques au Covid-19, permettant, par leur mise en œuvre, d'assurer des conditions de travail protégeant les collaborateurs des entreprises de la filière.Ces recommandations communes ont été élaborées avec le concours des organismes de prévention (PREVENCEM et CERIB) et discutées paritairement avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives des salariés. La CFDT a choisi de les valider aux côtés des organisations professionnelles d'employeurs. Elles viennent de recevoir l'agrément des Ministères de la Transition écologique et solidaire et du Travail, dans leurs domaines de compétences respectifs.Afin de prendre en compte les spécificités des syndicats professionnels membres, ces recommandations communes sont complétées par des recommandations propres à chaque filière. L'ensemble permet ainsi de décliner des guides de bonnes pratiques pour chaque métier.Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM : « La validation des recommandations communes par les instances gouvernementales est une bonne nouvelle pour nos entreprises. Elles viennent en effet compléter les mesures déjà mises en œuvre sur les sites encore en activité et aideront le plus grand nombre à se mettre en ordre de marche pour répondre à la reprise attendue des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Je remercie tous ceux qui ont activement contribué à la réalisation et validation de ce guide adapté à nos métiers ».Les guides sont disponibles sur le site Internet de l'UNICEM. 1 Ces syndicats représentent les industries des granulats (UNPG), des roches ornementales et de construction (SNROC), de la chaux (UP'CHAUX), du plâtre (SNIP), des minéraux industriels (MI-F) et de valorisation des déchets inertes (UNEV), les activités de béton prêt à l'emploi (SNBPE) et de pompage (SNPB), les activités des mortiers industriels (SNMI) et adjuvants, agents de démoulage et produits de cure (SYNAD).
Il y a 5 ans et 52 jours

La FIB nouvel adhérent de France Industrie

Avec l'appui de ses adhérents, France Industrie s'attache à valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, à promouvoir l'image des métiers industriels auprès des jeunes et à engager des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l'industrie : l'emploi et les compétences, la sécurité d'approvisionnement, la compétitivité, la transition écologique (énergie, économie circulaire), l'innovation, le numérique, l'attractivité des territoires, et la politique industrielle européenne.« Je tiens à saluer l'arrivée de ces deux nouveaux membres au sein de France Industrie. Plus que jamais en cette période critique pour l'économie française, l'expertise de Dalkia et la représentativité de la Fédération de l'Industrie du Béton vont contribuer à relever tous ensemble les défis de l'industrie de demain.» a déclaré le Président de France Industrie, Philippe Varin.
Il y a 5 ans et 53 jours

Covid-19 : l'office HLM de Bobigny défavorable à l'annulation des loyers d'avril

"Les équilibres financiers précaires (...) de même que le manque de bases légales, ne permettent pas l'exonération des loyers", a alerté Jonathan Berrebi, le président de l'OPH, dans un courrier du 29 avril adressé aux locataires.La ville de Bobigny s'était engagée la semaine dernière à annuler l'ensemble des loyers du mois d'avril pour tous les locataires de cet office public, évoquant une première en France pour "privilégier le pouvoir d'achat des familles".En mettant en péril les finances du bailleur, déjà soumis à un plan de redressement, son impact serait "considérable", insiste M. Berrebi. Il souligne que, "si une telle décision devait être mise en œuvre", elle doit obtenir l'aval du conseil d'administration.Dans un courrier daté du 28 avril, et dont l'AFP a eu copie jeudi, dix membres de ce conseil demandent la tenue rapide d'un conseil d'administration extraordinaire, à distance. "Cette proposition doit faire l'objet d'un débat", écrivent-ils.Parmi les élus signataires se trouvent le maire UDI sortant Stéphane de Paoli et le candidat de la majorité, Christian Bartholmé, arrivé en deuxième position au premier tour des élections municipales de mars.La ville de Bobigny s'est engagée à assumer 50% de cette exonération, pour un coût total de 1,6 million d'euros. Cette décision devra également faire l'objet d'un vote lors du prochain conseil municipal.Mais elle avait expliqué que la charge restante devait être assumée par l'OPH en utilisant "tous les leviers" à sa disposition, comme le report des travaux qui ne peuvent être réalisés en période de confinement."Il est infondé d'affirmer qu'aucun échange entre la municipalité et le président de l'office HLM n'ait eu lieu préalablement" à cette annonce, a déclaré la ville de Bobigny, arguant que des échanges écrits entre les deux parties allaient dans ce sens."Nous maintenons notre engagement", a-t-elle conclu.Face à la crise sanitaire, qui complique la situation économique de nombreux ménages, plusieurs bailleurs sociaux franciliens proposent à certains locataires en difficulté des reports de loyers ou des plans d'étalement. Mais à ce stade aucun n'a opté pour une annulation massive de loyers.
Il y a 5 ans et 53 jours

Une annulation des JO de Tokyo enverrait "un mauvais signal à Paris-2024"

Mardi, le président du comité d'organisation des JO-2020 Yoshiro Mori a affirmé que les Jeux, déjà reportés d'un an (23 juillet - 8 août 2021), devraient être annulés si la pandémie n'était pas maîtrisée d'ici à l'année prochaine et le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré mercredi qu'ils seraient "difficiles" à organiser dans ce cas.QUESTION: Après le report, quelles seraient les conséquences financières d'une éventuelle annulation des JO Tokyo?REPONSE: "Je suis incapable de donner un chiffre. Le report de 2020 à 2021 a coûté très cher. J'ai vu passer des chiffres, autour de 3 milliards de dollars. Pour le report, il faut financer un an de plus la structure organisatrice des JO, indemniser les promoteurs pour les livraisons retardées des programmes prévus en période post-olympique (bureaux, logements...)... En revanche, il y a aussi un décalage de revenus au moment des Jeux".Q: Et en cas d'annulation pure et simple?R: "Vous devez rembourser tout un tas de parties prenantes: les diffuseurs, les top-partenaires qui ne peuvent pas bénéficier de leurs droits pendant la période des Jeux, les partenaires, tous les billets... C'est aussi un peu tout le modèle économique du Comité international olympique (CIO) qui est remis en cause en cas d'annulation. Ça fait peser des incertitudes sur tous les programmes de solidarité olympique. Le CIO, grâce aux JO, en finance de très nombreux sur l'ensemble de la planète. Beaucoup d'institutions vivent grâce aux subsides du CIO. Sur le cycle 2017-2020, plus de 500 millions de dollars (460 millions d'euros) sont reversés à différents acteurs (fédérations, comités olympiques, athlètes...). C'est moins une catastrophe pour le CIO qui a une réserve grâce aux Jeux précédents et a mis en place un mécanisme d'assurances".Q: Les athlètes en payeront-ils aussi le prix?R: "Ça peut amener des difficultés pour les athlètes, notamment ceux qui bénéficient de bourses pour se préparer et participer aux JO. Le ruissellement de richesses est tellement important normalement que l'interruption brutale peut occasionner des difficultés pour les bénéficiaires. Dans beaucoup de sports, les Jeux, c'est le moment d'une carrière, d'une vie, celui sur lequel l'athlète va construire son modèle économique. Ne pas les disputer, ça revient à ne pas pouvoir s'exposer, à le priver de contrat, de sponsors et donc de pouvoir vivre décemment".Q: Quelles seraient les conséquences pour Paris-2024 d'une éventuelle annulation ?R: "Elle constituerait un très mauvais signal. Elle ferait peser des incertitudes sur ceux de Paris. D'abord en termes de financement. Une partie du financement de Paris provient de la précédente olympiade. J'espère que ça a été relativement sécurisé. Cela peut aussi détourner certains sponsors de l'olympisme".Q: Cette pandémie peut-elle entraîner des surcoûts pour Paris-2024?R: "Je pense que les promoteurs de Paris ont ces éléments en tête, qu'ils sont en train d'analyser le surcoût éventuel que cela va générer. Le contexte a changé sans qu'on ait pu s'y préparer. Il est peut-être urgent de refaire une revue de projets, comme c'est prévu, pour voir quels sont les impacts négatifs ou positifs de cette crise sur l'organisation de Paris 2024. Mais, potentiellement, il pourra y avoir des surcoûts: nouvelles normes, autres organisations... S'il y a des surcoûts, on pourra voir s'ils peuvent être absorbés par la réserve +aléa+ prévue dans le budget. Sinon, il faudra voir comment ajuster et, pourquoi pas, réduire la voilure sur certains programmes et faire en sorte que la promesse que le budget ne dérape pas soit bien tenue".Q: Ciblez-vous un endroit particulier à réduire?R: "Il est difficile de cibler une infrastructure, c'est globalement le projet qui doit être revu, analysé au regard d'un contexte sanitaire, lequel a changé et ne sera pas forcément le même en 2024. C'est très compliqué car on ne connaît pas le contexte de 2024. Il faut pouvoir se dire, si cela arrive: on aura tout fait pour pouvoir disputer les Jeux. En sachant que si c'est le même qu'aujourd'hui, il y aura la même décision: ce sera report ou annulation".Propos recueillis par Rémy ZAKA
Il y a 5 ans et 53 jours

Récession confirmée pour l'économie française après un premier trimestre désastreux

Le produit intérieur brut français s'est contracté de 5,8% au premier trimestre, selon une première estimation dévoilée jeudi par l'Institut national de la statistique (Insee).Début avril, la Banque de France avait évalué ce recul à environ 6%.Il s'agit en tout état de cause de la baisse la plus forte dans l'historique des évaluations trimestrielles du PIB débuté en 1949. Et elle dépasse largement les reculs du premier trimestre de 2009 (-1,6%), dans la foulée du début de la crise financière de 2008, ou du deuxième trimestre de 1968 (-5,3%), marqué par les mouvements sociaux du mois de mai, précise l'Insee.Après le recul de 0,1% enregistré au dernier trimestre 2019, ce nouveau chiffre confirme que la France est bien entrée en récession.La chute de l'activité "est principalement liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars", pour endiguer l'épidémie de Covid-19, explique l'Insee.L'économie est comme "un organisme placé sous anesthésie" et qui "n'assure plus que ses fonctions vitales", indiquait la semaine dernière l'Institut. "La moitié des salariés se trouvaient, fin mars, dans une entreprise dont l'activité s'est arrêtée ou a diminué de plus de moitié"."Les mesures de confinement mises en place le 17 mars se sont traduites par une chute sans précédent de la consommation de l'investissement et du solde commercial en mars", analyse l'assureur-crédit Euler Hermes dans une note.A premier trimestre, et malgré un début d'année plutôt positif, la consommation des ménages a ainsi reflué de 6,1%, alors que de nombreux commerces, les restaurants ou encore les cafés, ont été fermés sur décision du gouvernement. Sur le seul mois de mars, elle a plongé de 17,9%.L'investissement a reculé de 11,8% et le commerce extérieur s'affiche lui aussi en repli: -6,5% pour les exportations et -5,9% pour les importations.L'Insee ne publie pas de prévision pour l'ensemble de l'année 2020 mais elle a estimé que chaque mois de confinement amputerait la croissance de 3 points sur un an.Le gouvernement table lui à ce stade sur une chute du PIB de 8% cette année, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ayant répété que la crise aurait un impact comparable à la grande dépression de 1929."Il faut être lucide sur le fait qu'une fois que le choc a été absorbé" il y a un risque de "multiplication des faillites" d'entreprises, d'impact "sévère" sur l'emploi, et de perte de marchés à l'export de la France, a-t-il prévenu mercredi.Déjà, les inscriptions à Pôle emploi ont connu une hausse historique en mars, après seulement deux semaines de confinement."cataclysmique"Le recul du premier trimestre "est un chiffre très impressionnant mais c'est presque une mise en bouche malheureusement qui nous prépare à un deuxième trimestre cataclysmique avec un mois et demi de confinement (...) et un déconfinement très progressif", a déclaré à l'AFP Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.Pour tenter de limiter les dégâts, le gouvernement a lancé un plan de soutien massif de 110 milliards d'euros pour les entreprises et les salariés, ainsi qu'un dispositif de garanties de crédits jusqu'à 300 milliards.Malgré cela, le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française en annonçant mardi un déconfinement progressif à partir du 11 mai.Ce déconfinement est attendu avec une certaine impatience par de nombreuses entreprises, malgré les difficultés qui s'annoncent pour garantir des conditions de sécurité maximales.Le ministre de l'Economie a lui appelé "un maximum de Français" à reprendre le travail dès le 11 mai.La reprise "prendra du temps" en l'absence d'un retour à la normale immédiat de l'activité et de la prudence attendue de la part des ménages et des entreprises, a de son côté prévenu l'Insee.Le gouvernement planche déjà sur un plan de relance pour la rentrée, afin de stimuler la consommation et apporter une aide spécifique aux secteurs les plus touchés par la crise, en particulier le transport aérien, l'automobile ou le tourisme.
Il y a 5 ans et 53 jours

Covid-19 : cas concrets de reprise avec des chantiers de rénovation énergétique

Hellio s'engage aux côtés de ses entreprises partenaires en réalisant un tour de France pour les accompagner sur le terrain et leur apporter son soutien logistique avec la fourniture de matériel.Parmi elles, LMD Calorifuge et K&S RENOV HABITAT ont ainsi pu réaliser il y a quelques jours le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas pour l'ensemble d'une copropriété à Boissy-Saint-Léger (94).« Afin d'anticiper la reprise du secteur qui s'annonce très importante, Hellio soutient l'activité sécurisée de nos artisans qui ont le matériel et qui peuvent travailler en toute sécurité », souligne Christophe Février, président et fondateur d'Hellio. « Rappelons que la reprise des chantiers d'économies d'énergie est une priorité pour le ministère de la Transition écologique et solidaire ».Dans le Val d'Oise, LMD Calorifuge, société créée en 2011 spécialisée en travaux de calorifuge et d'isolation de points singuliers, et KS RENOV Habitat, créée en 2014 spécialisée en isolation des planchers bas, ont décidé de poursuivre leur activité en adaptant leurs habitudes de travail. Ces entreprises sont partenaires d'Hellio depuis 5 ans, spécialiste des économies d'énergie de l'habitat qui accompagne les ménages dans leurs projets de rénovation énergétique, du conseil à la réalisation, en passant par leur financement.Continuité des chantiers dans le respect des consignes sécuritairesPour ces deux entreprises qui emploient chacune une dizaine de salariés, la continuité de leur activité était une nécessité :« Le Covid-19 aujourd'hui, cela représente 90% de baisse d'activité pour nos structures. Depuis la mi-mars nous n'avons fait que 3 chantiers, comparé aux 20 chantiers que nous aurions faits habituellement sur cette période », témoigne Mickaël Schmidt, gérant de LMD Calorifuge et KS RENOV HABITAT.Et sur le terrain, lors des interventions, plusieurs précautions sont prises pour assurer la sécurité des collaborateurs et des clients, dans le respect des gestes barrières et des consignes sanitaires transmises par l'OPPBTP.« Nos travaux se déroulant dans les parties communes des bâtiments, nous veillons à désinfecter toutes les poignées de porte qui ont été touchées. Nous demandons à nos collaborateurs de respecter absolument la distance de sécurité d'un mètre cinquante. Nous nous assurons également qu'ils se déplacent de manière individuelle, c'est-à-dire que lorsque deux opérateurs doivent se rendre sur un même chantier, ils doivent venir chacun avec leur camion pour ne pas être confinés dans le même véhicule », précise Mickaël Schmidt.Le principal frein vient du côté des copropriétaires qu'il faut réussir à convaincre afin de pouvoir réaliser les travaux :« Nous menons en amont un grand travail pédagogique afin de leur expliquer qu'il n'y aura pas de coexistence entre eux et nos salariés. Une fois que ces chantiers sont terminés, les membres du conseil syndical et les copropriétaires sont très contents de la réalisation des travaux qui ont pu se dérouler durant ce temps-là. »Soutien et évaluation de la situation des entreprises partenaires par HellioAfin de soutenir l'activité de ses entreprises partenaires et de veiller à leur sécurité, Hellio a entrepris un tour de France des chantiers qui ont repris.L'objectif : évaluer les freins de l'activité, soutenir les professionnels partenaires et les accompagner dans la reprise par une série de mesures de terrain : numéro vert dédié, lettre d'information hebdomadaire sur l'actualité fiscale et comptable du secteur, réorganisation des carnets de commande, fourniture de matériel sanitaire (gel hydro alcoolique, blouses et masques) et de travail (fourniture d'isolant, mise à disposition de véhicules de courtoisie, etc.).« En tant qu'entrepreneur, cela me tient à coeur d'être sur le terrain pour soutenir et évaluer la situation de nos entreprises et artisans partenaires. Hellio accompagne des centaines d'entreprises de travaux qui se lèvent tous les matins pour rénover l'habitat Français. Aujourd'hui, je suis là pour les soutenir dans la reprise des travaux en toute sécurité. Nous sommes prêts pour la reprise des chantiers et de mes équipes », insiste Christophe Février.Ce soutien et cet accompagnement du spécialiste des économies d'énergie sont appréciés par l'entreprise, comme en témoigne Mickaël Schmidt :« Hellio nous soutient durant cette période difficile en travaillant avec nous sur le contact au niveau des syndics pour rassurer les clients sur le fait que les travaux peuvent se réaliser en toute sécurité, pour les occupants et pour nos collaborateurs. Hellio nous simplifie également les dossiers administratifs pour la partie prise en charge des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) ».La rénovation énergétique, moteur de la continuité et de la reprise économiqueDe par la nature des travaux, la plupart des chantiers de rénovation énergétique se prête plus facilement au redémarrage. L'absence de co-activité, l'inoccupation de certains chantiers (en cours de construction ou autres : résidences secondaires, déménagements, etc.) ou encore la configuration des maisons qui permet d'accéder aux combles sans passer par l'espace habitable ou encore la faible fréquentation des parties communes dans les immeubles sont autant de facteurs favorables à une reprise en toute sécurité.« Nous pouvons continuer jusqu'à présent à travailler sur ce type d'intervention car les travaux se déroulent essentiellement dans les chaufferies, les parkings, les locaux de caves, des endroits finalement peu fréquentés par les habitants. Nous arrivons tôt le matin et partons tard donc la possibilité de croiser d'autres personnes est infime », explique Mickaël Schmidt.Les équipes d'Hellio indiquent que les appels des particuliers pour s'informer sur les programmes d'économie d'énergies sont particulièrement nombreux en ce moment. Preuve que la rénovation énergétique reste au coeur des préoccupations des Français.Et pour cause ! La poursuite des travaux de rénovation énergétique est la clé pour faire baisser les factures d'énergie des ménages en hausse pendant le confinement, mais aussi toute l'année !Les travaux réalisés il y a quelques jours sur cette copropriété concernaient le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas. Ces trois opérations vont permettre aux copropriétaires d'économiser plus de 10 % sur la facture énergétique de la chaufferie.Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat, l'a d'ailleurs confirmé dans sa lettre mensuelle sur les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), diffusée le 22 mars 2020 : dès la fin de crise, les CEE « doivent être un moteur de la relance ».
Il y a 5 ans et 53 jours

Le Mobilier national va soutenir l'artisanat d'art et le design

L'illustre institution installée aux Gobelins, qui crée, conserve et restaure tapisseries, tapis et mobilier depuis le XVIIe siècle, et avait été épinglée l'an dernier par la Cour des comptes pour ses méthodes vieillottes et peu rentables, se sent "au cœur d'un écosystème particulièrement fragilisé", explique-t-elle dans un communiqué.Avec près de 500 partenaires -- artisans d'art, fabricants, éditeurs, designers, créateurs, architectes d'intérieur --, le Mobilier national n'est pas uniquement "un gardien du Temple" mais "un acteur de la reconstruction de notre modèle social", note son directeur Hervé Lemoine, qui œuvre à l'aggiornamento du Mobilier national.Le plan, doté de 500.000 euros, doit aider notamment le design, secteur d'avenir, créateur d'emplois durables et "préserver des métiers manuels, porteurs de valeurs souvent recherchées pour de possibles reconversions", selon le communiqué.Une commission acquièrera des œuvres d'artistes et designers de la scène française (cartons de tapisserie, maquettes de design mobilier). Elles serviront à produire des prototypes au sein de l'Atelier de Recherche et de Création, ou à tisser des tapisseries dans les manufactures des Gobelins, de Beauvais ou de la Savonnerie. Les œuvres réalisées dans les ateliers entreront dans les collections du Mobilier.Les "royalties" obtenus en 2020 par l'édition de meubles seront intégralement réinvestis en faveur de la jeune garde du design.Le plan prévoit aussi l'acquisition de mobiliers de designers contemporains auprès d'éditeurs et de galeries françaises.Une campagne de restauration de la collection de mobiliers des années 1930 à 1950, la première de France, sera par ailleurs lancée. Elle sera confiée aux ébénistes, tapissiers en siège, doreurs, bronziers, lustriers, horlogers, restaurateurs textiles qui maillent le territoire. Le Mobilier national doublera ainsi ses commandes à son réseau de sous-traitants.Le plan entend par ailleurs aider les circuits courts, en développant une production de tapisserie et de tapis intègrant progressivement les laines venant des troupeaux français.Enfin, une vente aux enchères de mobiliers "déclassés" -- sortis du domaine public, n'ayant plus de valeur d'usage ni patrimoniale -- sera organisée à l'automne, lors des Journées européennes du patrimoine. Ses bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.Texte
Il y a 5 ans et 53 jours

Consolidation du sol d'assise d'une habitation fissurée

Un pavillon victime de la sécheresseConstruite dans les années 70's, cette habitation individuelle du sud de la France présentait de multiples fissures sur ses façades et sur les murs de refends. Celles-ci, d'ampleur millimétrique à centimétrique, étaient devenues visibles sur l'extérieur et l'intérieur du bâtiment. Le phénomène s'est empiré en 2018 avec les fortes chaleurs sévissant dans la région. Les fissures se sont généralisées sur l'ensemble des murs porteurs de l'ouvrage. Résoudre ce problème par une intervention rapide, efficace, et pérenne était devenue une urgence pour les propriétaires, et la société URETEK® répondait parfaitement à ces besoins.Des injections de résine adaptées aux sols argileuxAu préalable, une étude du sol a été réalisée par le bureau d'étude d'ingénierie géotechnique OGéo. La typologie du sol, les réseaux sous terrain existants ainsi que le diagnostic sur l'origine des désordres affectant l'ouvrage ont été analysés.Le sol, de nature limono-argileuse avec des blocs calcaires, se caractérisait notamment par sa sensibilité aux phénomènes de dessiccation/réhydratation, cause principale du sinistre. Cela se traduisait alors par des tassements différentiels de fondations sous l'ensemble de l'ouvrage.Les équipes régionales d'URETEK® sont intervenues en consolidant le sol d'assise des fondations de la maison via le procédé d'injection de résine expansive, Deep Injections. Mis en œuvre sous l'ensemble de l'ouvrage, le traitement a été déployé sur 193 ml sous semelle, et jusqu'à une profondeur de 2,50 à 3,80 m par rapport au terrain aménagé. L'ampleur de cette intervention aura seulement nécessité 14 jours de travaux.L'effet des injections a renforcé les zones traitées à faible compacité et entraîné une meilleure répartition des charges pour assurer la stabilité de l'ouvrage.Au-delà d'avoir amélioré la portance moyenne du sol d'assise des fondations traitées, le traitement du sol par injection de la résine expansive URETEK® a eu pour but de limiter le phénomène de retrait/gonflement des formations à dominante argileuse :Grâce au compactage du terrain résultant de la forte expansion de la résine qui entraîne une diminution de l'indice des vides,Avec le remplissage et l'imperméabilisation des macro-vides résiduels sous fondations ainsi qu'au sein des fissures de retrait.Le chantier s'est déroulé avec un contrôle scrupuleux des injections, de 2 manières :Par un contrôle laser permanent pendant les injections, jusqu'à réaction de l'ouvrage en surface indiquant un sol devenu suffisamment porteur, Par des tests pénétrométriques réalisés avant/après les injections, pour confirmer l'amélioration de la résistance du sol traité.Le + URETEK®Dans le cadre de la période d'observation post-traitement, une injection d'appoint (prévue dans le contrat initial) a été réalisée ponctuellement pour reprendre un léger tassement différentiel localisé de fondations apparu après la première intervention.Inventeur de la technique d'amélioration des sols par injection de résine expansive.Première entreprise ayant obtenu un avis technique validé par le CSTB depuis 2015.Les bénéfices pour le sinistréTechnique peu invasive et quasiment non-destructiveAucun déménagementRéutilisation immédiate du bâtimentChantier propre, peu de poussièresSérénité budgétaireEn savoir plus :Deep Injections : cliquez iciDécouvrez les solutions URETEK® : cliquez ici
Il y a 5 ans et 53 jours

Covid-19 : Le Sénat mise sur la transition énergétique comme levier du plan de relance d'après-crise

Cette audition s'inscrit dans le cadre des travaux de suivi, conduits par Daniel Gremillet, Roland Courteau et Daniel Dubois, de l'impact de cette crise sur le secteur de l'énergie.Après avoir entendu une cinquantaine d'acteurs de terrain depuis le début du mois d'avril (grands énergéticiens, fédérations professionnelles de l'électricité, du gaz et du pétrole, représentants de la rénovation énergétique, des énergies renouvelables – EnR – et des biocarburants, Commission de régulation de l'énergie, Médiateur de l'Énergie, Agence internationale de l'énergie) et relayé leurs difficultés auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, les sénateurs ont jugé indispensable d'engager une réflexion prospective sur le devenir de notre transition énergétique.Aussi ont-ils échangé hier sur le rôle de la transition énergétique dans la stratégie de sortie de crise : pour les sénateurs, l'accompagnement de la rénovation énergétique, le soutien aux projets d'EnR, la lutte contre la précarité énergétique sont autant de leviers mobilisables pour relancer l'activité économique tout en atteignant nos objectifs énergétiques et climatiques.Les sénateurs ont rappelé leur vive inquiétude quant au cap poursuivi dans ces domaines par le Gouvernement, regrettant la difficile application de la loi « Énergie-Climat », pourtant adoptée dans un esprit de consensus par le Sénat en septembre dernier.Pour Daniel Gremillet, « six mois après l'adoption de cette loi, dont j'étais le rapporteur pour notre commission, tout reste à faire : une ordonnance a été adoptée, une dizaine de mesures règlementaires prises, un rapport publié. La programmation pluriannuelle de l'énergie et la stratégie nationale bas-carbone viennent tout juste d'entrer en vigueur. Il faudra attendre l'été pour que le Gouvernement prenne l'ordonnance sur les centrales à charbon … davantage encore pour celle sur l'hydrogène. C'est trop peu et trop lent ».Les sénateurs ont regretté la faiblesse des moyens budgétaires et fiscaux mis par le Gouvernement en regard de nos objectifs énergétiques et climatiques, plaidant pour leur revalorisation significative à l'occasion des prochains textes financiers.Pour Roland Courteau, « il devient urgent de se pencher sur les difficultés rencontrées par nos énergéticiens en termes de trésorerie et d'investissement, de soutenir le secteur de la rénovation énergétique, en corrigeant les effets de bord de la dernière réforme du crédit d'impôt pour la transition énergétique et en améliorant les aides aux particuliers et aux entreprises, d'accompagner les ménages en situation de précarité énergétique, en revalorisant le chèque énergie. Lors du dernier collectif budgétaire, le Sénat a adopté, à notre initiative, plusieurs amendements pour soutenir les filières très sinistrées des biocarburants : il est regrettable que le Gouvernement ne les ait pas conservés in fine ».Enfin, les sénateurs ont relevé que la transition énergétique ne peut réussir sans indépendance énergétique, insistant sur la nécessité de garantir notre sécurité d'approvisionnement mais aussi notre souveraineté industrielle, dans un secteur aussi stratégique que celui de l'énergie.Pour Daniel Dubois, « l'atteinte de la neutralité carbone d'ici à 2050 nécessite un soutien réaffirmé à la filière nucléaire, qui continuera de produire la moitié de notre mix en 2035, et doit donc demeurer compétitive et attractive. À cet égard, la chute des prix de l'électricité, les difficultés de la régulation et les reports d'investissements observés dans cette filière ne constituent pas une bonne nouvelle pour le climat. Une relocalisation des EnR est également nécessaire : nous attendons beaucoup de l'application du critère du bilan carbone dans les futurs appels d'offres – apport sénatorial majeur à la loi “Énergie-Climat” – qui permettra à nos industriels français et européens de lutter contre le dumping environnemental ».Les sénateurs poursuivront leurs travaux de suivi tout au long de la crise et formuleront des préconisations concrètes pour inscrire la transition énergétique au cœur du plan de relance.
Il y a 5 ans et 53 jours

La nouvelle gamme TZ de Panasonic se connecte avec le futur

Une taille ultra compacte pour des utilisations spécifiques La nouvelle gamme TZ est toujours plus compacte. Avec seulement 779 mm de largeur l'unité intérieure peut facilement être installée au-dessus d'une porte, ce qui en fait la solution idéale pour les espaces limités dans les logements. Cette largeur est disponible pour les systèmes d'une puissance de 2 à 5 kW.Un contrôle intelligent avancé Panasonic a été l'un des premiers fabricants à intégrer le Wi-Fi dans l'ensemble de ses unités murales compatibles en multi-split, et la nouvelle unité TZ ne fait pas exception. Une fois connectée à Internet, elle peut être commandée de n'importe où et à n'importe quel moment au moyen de l'application Comfort Cloud de Panasonic. C'est la solution idéale pour contrôler la climatisation à distance.De plus, grâce à Comfort Cloud de Panasonic, les unités intérieures peuvent être connectées aux principaux assistants vocaux du marché pour une commande simple et pratique. Ainsi, les propriétaires qui ont l'habitude de contrôler leur éclairage et leur audio à la voix peuvent définir des préférences pour leurs climatiseurs muraux TZ afin de créer l'environnement souhaité.Des améliorations concrètes pour l'utilisateur final Le système de chauffage et de climatisation a été pensé pour simplifier la vie de l'installateur, et amélioré pour l'utilisateur final. Panasonic a installé un filtre qui capture les particules fines dangereuses (PM2,5) qui se trouvent en suspension dans l'air – y compris la poussière, les polluants dangereux, les pollens, la saleté, la fumée et les gouttelettes liquides. Le filtre capture et réduit les particules, ce qui permet de maintenir la qualité de l'air de la pièce.Panasonic propose aussi une solution extrêmement silencieuse. Le bruit du fonctionnement de l'unité intérieure du climatiseur Inverter a encore été réduit. L'Inverter fait varier en permanence la puissance de sortie pour permettre un contrôle plus précis de la température en n'émettant pas plus de 20 dB(A)[1] - de quoi passer une nuit paisible dans un confort optimal.L'unité murale TZ est dotée du système Aerowings de Panasonic : deux lames indépendantes concentrent le flux d'air pour rafraichir une pièce le plus rapidement possible et permettent de distribuer l'air frais de manière homogène dans l'ensemble de la pièce pour un confort maximum. Les doubles lames Aerowing permettent de mieux contrôler la direction du flux d'air pour éviter qu'aucune zone ne subisse un courant d'air glacé permanent.NOUVELLE télécommande sans fil Grâce à un accès rapide aux fonctionnalités clés et à un couvercle coulissant révélant d'autres options, la télécommande Sky rétro-éclairée offre un contrôle facile et intuitif. Les utilisateurs apprécieront le design innovant de la télécommande élégante et profilée qui est dotée d'un écran plus large et d'une interface plus conviviale, facilitant l'accès à la plupart des fonctions courantes.Ergonomique, la télécommande apporte de nombreux avantages supplémentaires au système de climatisation. Le nouvel écran rétro-éclairé, permet d'effectuer les réglages même dans l'obscurité.Un produit repensé pour une installation et une maintenance faciles Les nombreuses innovations apportées à la gamme TZ ont permis de réduire considérablement le temps d'installation. Le climatiseur TZ est si léger et compact qu'une seule personne suffit pour l'installer. L'unité est également dotée d'une plaque de fixation renforcée qui offre davantage de stabilité et de solidité pour réaliser une installation simple et soignée. Elle offre enfin une vue et un accès pratiques au tuyau d'évacuation et aux inserts de câblage et 13 mm supplémentaires ont été dégagés pour la tuyauterie afin que les installateurs puissent désormais vérifier que les tubes et isolations sont solidement et soigneusement fixés.Conçue spécifiquement pour les installateurs, l'unité dispose d'une grille frontale facile à enlever pour un accès direct à l'intérieur. Les composants internes ont également été restructurés pour faciliter la maintenance, et l'électronique et les câbles sont désormais implantés sur un seul côté de l'unité.Nouvelle gamme de modèles TZ : Unités intérieures pour single split et multi split : CS-TZ20/25/35/42/50/60/71WKEW Unités intérieures pour multi split uniquement : CU-MTZ16WKE Unités extérieures pour single split : CU-TZ20/25/35/42/50/60/71WKE[1] Modèles 2,5 et 3,5 kW : en mode silencieux alors que l'appareil fonctionne en mode refroidissement avec une faible vitesse de ventilateur.
Il y a 5 ans et 53 jours

Les solutions de ventilation Ubbink choisies pour la construction d'une maison neuve à Sennecey-lès-Dijon

Les solutions et le savoir-faire Ubbink permettent ainsi d'assurer une parfaite ventilation de la maison, avec un minimum de pertes de charge, et de récupérer l'énergie nécessaire au fonctionnement du chauffe-eau thermodynamique.Une réflexion en amont pour une construction optimaleSitué à Sennecey-lès-Dijon (21), le chantier consiste à construire un pavillon contemporain au sein d'un lotissement. Cette réalisation s'inscrit parfaitement dans la démarche du constructeur ESYOM, précurseur dans la construction de maisons à basse consommation énergétique et dont le mot d'ordre est de trouver les solutions d'innovation pour des maisons plus abordables, plus confortables et plus sécuritaires. Dans ce cadre, ESYOM a proposé l'installation d'un chauffe-eau thermodynamique sur air extrait. Ce type d'installation permet de récupérer les calories issues de la ventilation pour assurer le fonctionnement du chauffe-eau et réaliser ainsi des économies importantes. Par ailleurs, l'installation devait répondre à plusieurs exigences : facilité de mise en œuvre, maîtrise de la qualité de la pose, performance et pérennité.Des systèmes performants alliant qualité d'air optimale et confortAinsi, ESYOM s'est tourné vers Ubbink et les produits des gammes AERFOAM et AIR EXCELLENT. Silencieux et conçus de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau, les systèmes Ubbink apportent une réponse appropriée (conduits semi-rigides ne s'écrasant pas; intérieur des conduits double peau et lisse, limitant les pertes thermiques, les pertes de charge et les nuisances acoustiques ; système démontable pour une facilité d'entretien ; éléments se clipsant entre eux pour une connexion parfaitement étanche...).Ainsi, pour le réseau de ventilation allant du chauffe-eau thermodynamique au mur pour l'extraction de l'air : c'est la gamme de conduits et coudes de ventilation AERFOAM qui a été choisie. En effet, celle-ci est largement plébiscitée par les professionnels pour son installation facile et pratique. Les éléments AERFOAM sont en Polyéthylène Expansé (EPE), matériau léger, aux propriétés techniques performantes et se fixent à l'aide de colliers de fixation robustes et se connectent avec des raccords garantissant l'étanchéité entre les éléments du système. Depuis début 2019, la gamme AERFOAM affiche une empreinte carbone nulle grâce à l'utilisation de ressources organiques dans son processus de fabrication. Elle contribue ainsi à la réduction des émissions de CO².Pour le réseau de distribution d'air du chauffe-eau thermodynamique, c'est le réseau circulaire composé de la gamme AIR EXCELLENT qui a été sélectionné. Celui-ci permet en effet de maîtriser une ventilation performante tout en améliorant la qualité de l'air. Silencieux et conçus de manière à optimiser la maintenance et le nettoyage du réseau, les systèmes disposent de conduits-semi rigides pour contourner le risque d'écrasement, limitent les pertes thermiques et les pertes de charge. Facile à installer, la gamme AIR EXCELLENT est intuitive et se pose sans outil.« Pour toutes nos maisons chauffées au gaz depuis 3 ans, le choix d'un réseau semi-rigide s'est imposé comme une évidence. En effet, celui-ci permet une ventilation performante et, ainsi, une amélioration de la qualité d'air intérieur. En comparaison à un réseau souple, qui aura tendance à s'encrasser et à favoriser la condensation et donc à entraîner des pertes de charge, les produits Ubbink permettent de parer à ces problématiques et donc de répondre à toutes nos attentes », indique Gilles Moyse, promoteur du chantier. La pose du réseau n'a nécessité qu'une journée. La fin du chantier est prévue pour mai 2020.Fiche identité chantierProjet : Résidence Sennecey-lès-Dijon / Maisons ESYOMLivraison travaux : Mai 2020Promoteur : Gilles Moyse - ESYOM
Il y a 5 ans et 54 jours

Rémi Bouchié, nouveau Directeur du CSTB'Lab

Âgé de 36 ans, diplômé de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon, Rémi Bouchié accompagnera le développement stratégique du CSTB'Lab. Il poursuivra et pilotera notamment les réflexions et actions engagées pour renforcer les coopérations entre les jeunes pousses et le CSTB, dans un objectif de création de valeur pour le secteur du bâtiment.Une vision large de la construction, associant recherche, innovation et techniqueDiplômé en Génie Énergétique et Environnement (GEN), option Génie des Systèmes Thermiques, Rémi Bouchié rejoint la direction Enveloppe, Isolation et Sols du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) en 2006.Ingénieur Recherche et Expertise, il participe notamment à la recherche de solutions d'évaluation innovantes pour la performance énergétique des bâtiments, à l'élaboration des règles de calcul supports pour l'application de la RT 2012 (Règles Th-Bât), ainsi qu'à la réalisation de normes européennes au sein du groupe CEN TC 89.Depuis 2017, il dirige au CSTB une équipe d'experts en transferts hygrothermiques des composants d'enveloppe des ouvrages. Chargée notamment d'accompagner les entreprises dans leur parcours d'innovation, l'équipe aide ces-dernières à évaluer l'intégrabilité de leurs solutions et limiter les risques de pathologies.Ces différentes missions ont permis à Rémi Bouchié de développer une forte expertise et une vision transversale des enjeux de la construction, associant recherche, innovation et technologie. C'est en s'appuyant sur ce parcours pluridisciplinaire que Rémi Bouchié prend aujourd'hui la Direction du CSTB'Lab.Les missions de Rémi Bouchié au sein du CSTB'LabRémi Bouchié poursuivra le développement stratégique du CSTB'Lab. Il pilotera ainsi la sélection de nouvelles entreprises innovantes, travaillant sur les thématiques émergentes de la construction (économie circulaire, transition numérique, industrialisation de la rénovation thermique, etc.). L'objectif 2020 pour l'accélérateur est d'accueillir une douzaine de nouvelles start-up.Il accompagnera également les actions engagées pour renforcer les synergies entre les start-up et le CSTB, et leurs échanges avec les acteurs de la construction. En effet, au-delà de l'accompagnement transversal proposé par le CSTB'Lab', l'objectif est aujourd'hui d'évoluer vers davantage de co-développements avec les innovateurs, dans une logique de partenariats « gagnant-gagnant ». Des travaux de recherche pourront par exemple être engagés par le CSTB, dans le cadre d'une collaboration avec une start-up de l'écosystème CSTB'Lab, dans la mesure où les thématiques seraient cohérentes avec sa programmation scientifique.Ce nouveau modèle de coopération, complémentaire à l'accompagnement scientifique et technique fondamental du CSTB'Lab, constituera un nouveau levier de création de valeur pour le secteur du bâtiment, comme le souligne Rémi Bouchié :« Si l'accompagnement transversal proposé aux start-up par le CSTB'Lab les aide à développer leurs solutions et rencontrer leur marché, leur dynamisme et leurs idées sont aussi de formidables atouts pour le CSTB, pour faire progresser l'innovation et les connaissances. Développer avec ces jeunes pousses des coopérations structurantes contribuera à renforcer les synergies entre la recherche et l'innovation technologique et sera bénéfique pour l'ensemble de la filière. Je suis heureux d'accompagner cette évolution en rejoignant le CSTB'Lab qui apporte des réponses concrètes aux besoins et enjeux du bâtiment et de la ville de demain. »
Il y a 5 ans et 54 jours

Le Groupe Millet reprend progressivement son activité

La priorité : la sécuritéLe plan de reprise du Groupe MILLET a été établi pour assurer en priorité la sécurité de ses collaborateurs, et respecter les nombreuses mesures préconisées par le gouvernement. Il a été finalisé dès la fin du mois de mars et validé par son Comité Social et Économique.Dès le 1er Avril les équipes de production du Groupe MILLET ont repris progressivement le travail sur un rythme de 70 à 80% de ses capacités, dans le respect des nouvelles règles, à savoir respect des gestes barrières, distances entre salariés, usage de masques obligatoire, mise à disposition de gel hydroalcoolique et de produits désinfectants pour leur poste.Pour éviter les rassemblements le covoiturage est interdit, les arrivées se font en décalé, suppression des vestiaires et du pointage, espacements dans les salles de repas. Les cantines et toilettes sont désinfectées plusieurs fois par jour par une société extérieure afin de limiter les risques.Des équipes qui ont répondu présentAfin d'assurer l'accompagnement de ses clients, le Groupe a mis à disposition de ses salariés le matériel nécessaire au télétravail, prioritairement pour le service clients.L'application M Connect (disponible sur IOS et Android), est idéale pour informer les clients de l'état de leurs commandes en temps réel.Face à cette situation sans précédent, Le Groupe MILLET est fier de l'implication de ses équipes qui ont su s'adapter rapidement.Le Groupe MILLET est prêtLe redémarrage ayant confirmé l'efficacité des mesures prises, les capacités de production du Groupe MILLET sont opérationnelles à plus de 90%. L'ensemble du Groupe est désormais mobilisé et prêt pour traiter, fabriquer et livrer les prochaines commandes de ses clients.L'actualité évolue au fil des jours, le Groupe MILLET continuera de faire preuve d'agilité pour garantir la santé de tous ses salariés, préserver l'emploi et aider ses clients à reprendre leur activité au plus vite en garantissant un service optimal.
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : 11,3 millions de Français en chômage partiel

Il n'y aura "pas un couperet le 1er juin" pour le dispositif d'activité partielle mais "le taux de prise en charge de l'État sera probablement un peu moins important" au-delà de cette date, a-t-elle dit, sans plus de précision chiffrée.Cela concerne 890.000 entreprises.Interrogée sur le coût du chômage partiel (24 milliards d'euros), alors que certains députés de l'opposition jugent qu'il est sous-estimé par le gouvernement, elle a indiqué qu'elle avait "répondu à l'Assemblée"."Quand une entreprise déclare qu'elle va utiliser le chômage partiel, elle le déclare souvent pour tous ses salariés et pour trois mois complets alors qu'en fait ils vont reprendre au bout de quelques semaines", a-t-elle dit."On sait que c'est toujours des chiffres moins importants que ce qui était déclaré", a-t-elle dit, qualifiant de "vraisemblable" les 24 milliards d'euros.Comme on lui demandait si les parents qui doivent garder leurs enfants en raison des rentrées progressives dans les établissements scolaires allaient continuer à être indemnisés, la ministre a répondu positivement.Entre le 15 mars et jusqu'au 1er mai, ces parents bénéficient d'indemnités journalières via un arrêt maladie et vont basculer au 1er mai dans un système de chômage partiel.Le ministère anticipait jusqu'à présent que cela dure jusqu'à la reprise du 11 mai."Le système restera en l'état tout le mois de mai", a dit la ministre. "A partir du 1er juin, il faudra une attestation de l'école", a-t-elle ajouté.Interrogée sur l'assurance chômage, elle s'est bornée à répéter qu'il "fallait regarder s'il y avait des règles à adapter".Tous les syndicats demandent à l'exécutif de renoncer à une réforme jugée très sévère et dont une partie est déjà entrée en vigueur en novembre dernier.Interrogée sur une "année blanche" demandée par les intermittents du spectacle à travers plusieurs pétitions, elle a répondu que "la crise est malheureusement dans tous les secteurs", et fait état de "réunions de travail avec le ministère de la Culture".Quant à la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle, pour l'instant décidée pour les soignants uniquement, elle a indiqué: "C'est un sujet dont on a discuté avec les partenaires sociaux".FO et la CFDT réclament qu'elle soit reconnue pour les autres professions. La Fnath (association des accidentés de la vie) et l'Association nationale des victimes de l'amiante sont insatisfaites également.
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : Le gouvernement appelle "un maximum de Français" à reprendre le travail le 11 mai

"Mon message est très simple: il faut que nous nous retroussions les manches tous ensemble", a affirmé sur LCI le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, au lendemain de la présentation du plan de déconfinement par le Premier ministre Édouard Philippe.A l'image du chef du gouvernement, le ministre a appelé à "poursuivre le télétravail" dans "les entreprises où il y a beaucoup de salariés et où il est encore possible", qualifiant cette mesure "d'appropriée pour que les choses se fassent progressivement avec le maximum de sécurité sanitaire".Il a aussi appelé les commerces qui rouvriront leurs portes le 11 mai à "prendre des mesures de précaution. Il faudra des guides de bonnes pratiques dans tous les commerces", a-t-il estimé.M. Le Maire a notamment jugé "normal" que "l'entrepreneur fournisse les masques quand il est nécessaire" à ses salariés."Il faut reprendre le travail et il faut qu'un maximum de Français reprennent le travail", a-t-il ajouté, multipliant les appels à la solidarité et ayant parfois recours au terme de "nation" pour inciter ses concitoyens à se mobiliser."Le retour à l'activité est indispensable pour la nation française. Nous devons retourner au travail, nous devons reprendre notre activité et nous devons le faire tous ensemble", a-t-il insisté.Dans son discours de la veille devant les députés, M. Philippe avait mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française si le déconfinement n'était pas mis en oeuvre "progressivement, prudemment".Pour cette année, le gouvernement table sur une forte récession avec une chute du PIB de 8%, la dégringolade la plus brutale depuis 1945."Il faut que ce retour à l'activité se fasse dans les meilleures conditions possibles le 11 mai", a ajouté le ministre, assurant qu'il souhaitait transmettre "un message d'optimisme et de volontarisme" aux entrepreneurs et aux salariés: "Nous allons préparer ça bien et nous allons réussir cela ensemble".M. Le Maire a également tenu à souligner que le gouvernement travaillait de manière "totalement solidaire" pour faire face à la crise et il a démenti à son tour l'existence de tensions au sein de l'exécutif, comme l'avait déjà fait la veille le président Emmanuel Macron. "Personne ne comprendrait, pas un Français, que nous ne soyons pas tous mobilisés au gouvernement, dans la majorité pour aider les Français et soutenir la France", a souligné le ministre, dont le nom circule dans la presse comme successeur éventuel de M. Philippe à Matignon.Plan de relance à la rentréeConcernant les mesures pour relancer l'économie française, il a estimé que le gouvernement ne présenterait "certainement pas" avant la rentrée, en septembre ou en octobre, son plan de relance de l'économie française, assurant qu'il fallait avancer étape par étape.Mais aux restaurateurs très en difficulté avec leur activité à l'arrêt encore de longues semaines et qui réclament une baisse de la TVA dans leur secteur, il a répondu qu'il n'était "pas sûr que ce soit l'outil le plus approprié".Plus généralement, il a insisté sur le besoin d'un plan de relance européen: "rien ne serait pire que d'avoir la France qui prend certaines dispositions pour son plan de relance et l'Allemagne qui ne prendrait pas des dispositions similaires".Selon lui, "il faut que la relance soit elle aussi massive et que notamment l'Union européenne réponde présent et vienne soutenir les plans de relance nationaux".Dans cette période de crise, avec des entreprises qui risquent la faillite ou qui subissent de fortes pertes en Bourse, M. Le Maire a annoncé le renforcement des mesures pour renforcer le contrôle sur les investissements étrangers.Le seuil de déclenchement du contrôle des investisseurs non européens prenant des parts dans une grande entreprise française sera "abaissé de 25% à 10%" jusqu'à la fin de l'année, et de manière plus générale le contrôle sera élargi au secteur des biotechnologies, a-t-il affirmé.
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : Élisabeth Borne salue les efforts de la filière nucléaire

Le comité stratégique de la filière nucléaire s'est réuni autour d'Élisabeth Borne pour présenter les mesures mises en œuvre pour répondre aux problématiques rencontrées par les acteurs de la filière - exploitants, donneurs d'ordre, sous-traitants - en cette période de crise sanitaire. Il s'agissait de s'assurer de la mobilisation de l'ensemble des métiers du nucléaire nécessaires à la continuité de l'approvisionnement électrique et de la bonne application des mesures de protection sanitaire des salariés.La filière a présenté les mesures spécifiques mises en œuvre qui permettent d'assurer l'approvisionnement en énergie du pays, et notamment l'adoption saluée d'une charte de bonnes pratiques en période de crise sanitaire, traduisant les engagements pris par les grands donneurs d'ordre vis-à-vis de leurs salariés et des sous-traitants.La ministre a insisté à cette occasion sur l'importance d'une bonne coordination des arrêts de réacteurs nucléaires dans les semaines et mois à venir pour travaux de maintenance et rechargement en combustible, afin de maximiser la disponibilité du parc de production pendant l'hiver. La filière devra s'assurer de la mobilisation de chaque acteur pour relancer ces chantiers dans les meilleurs délais pour tenir cet objectif.Enfin, la filière a présenté ses propositions en vue de retrouver rapidement une croissance durable au sein des entreprises du secteur, composé majoritairement de petites et moyennes entreprises. Plusieurs de ces mesures font déjà l'objet de travaux avec l'Etat, dans le cadre notamment de la Programmation Pluriannuelle de l'énergie, publiée le 23 avril 2020, ou du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Dangereux.
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : les artisans du bâtiment demandent aux particuliers et entreprises de relancer leurs chantiers

La CAPEB demande donc aux particuliers, qui ne sont pas à risques et aux entreprises d'ouvrir leur porte aux artisans exerçant leur activité, afin qu'ils terminent les travaux initiés ou qu'ils en engagent d'autres... Il en va de la santé économique de l'artisanat du Bâtiment.Suite à la publication du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19 de l'OPPBTP, toutes les CAPEB d'Auvergne-Rhône-Alpes accompagnent les chefs d'entreprises pour les aider à prendre les mesures urgentes et spécifiques à mettre en œuvre pour assurer les conditions sanitaires nécessaires à la reprise de leurs travaux, en les aidant à se procurer notamment masques et gel hydro-alcoolique. La santé de leurs collaborateurs et celle de leurs clients est en effet la première priorité des entreprises artisanales du Bâtiment.La seconde priorité est de nature économique. En effet, sans une reprise progressive de leur activité, nombre d'entreprises artisanales du Bâtiment n'auront d'autres choix que de déposer le bilan. Or, les artisans du bâtiment sont des professionnels qui travaillent avec leurs salariés, leur conjoint, leurs clients, dans nos villages, juste à côté de chez nous. Ce sont des acteurs majeurs du tissu économique local.Nous avons tous un rôle à jouer. La CAPEB en appelle donc à la responsabilité de chacun et demande aux particuliers, qui ne sont pas risques, d'ouvrir leur porte et aux entreprises, de redémarrer leurs chantiers, en toute confiance !
Il y a 5 ans et 54 jours

Poutrelles RAID Hybrides : gain de temps et économies pour des planchers performants

Plus légères que des poutrelles précontraintes traditionnelles, les poutrelles RAID® Hybrides sont manuportables. Elles permettent d’atteindre de grandes portées (6.20 m de long sans étais et 9 m avec étais), qui offrent une grande liberté de conception des bâtiments en réduisant sensiblement la nécessité de murs de refend. Autre atout, les raidisseurs triangulaires assurent une prise en main facile pour un transport aisé. Un confort de travail très apprécié et qui renforce l’efficacité des équipes sur les chantiers.Economiques, les poutrelles RAID® Hybrides font réaliser jusqu’à 12% d’économie de béton dans le cas de montages réalisés avec des entrevous béton ou polystyrène à bords droits.Par ailleurs, les poutrelles RAID® hybrides assurent une sécurité totale sur chantier : elles sont certifiées sous Avis Technique. Elles sont également certifiées Origine France Garantie.Les montages isolantsLes poutrelles RAID® hybrides Fabemi s’associent avec les entrevous polystyrène suivants pour assurer la correction des ponts thermiques :OPTIRAID : entrevous coffrant en polystyrène pour réaliser des planchers intermédiaires légers, en neuf comme en rénovation.RAIDtherm : entrevous polystyrène à languette limitant les pertes énergétiques des planchers bas, et entrevous polystyrène décor à languette permettant de conserver une sous-face plate.RAIDtherm sous chape flottante : entrevous polystyrène à languette combiné à la mise en œuvre d’une chape flottante servant à optimiser les épaisseurs des isolants et à réduire de manière significative les pertes linéiques.Fabemi, une solution pour chaque construction :https://www.fabemi-structures.com/
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : Le guide OPPBTP est-il suffisant pour une reprise des chantiers en toute sécurité ?

« En cette période de pandémie, le rôle de référent COVID-19 sur chantier préconisé dans le guide de l’OPPBTP prend toute son importance… Mais ne va pas assez loin. » Indique Patrick VRIGNON, Président de BTP ConsultantsUn référent indépendant pour un système de management efficace Pour plus d’efficacité dans sa mission, le référent COVID-19 doit faire vivre un système de management d’amélioration au sens propre du terme : établir des procédures, vérifier leur application, exploiter les écarts et mener les actions correctives associées.Au-delà des préconisations du Guide du 10 Avril 2020, le rôle du référent COVID-19 devrait également consister à surveiller les situations de travail, établir les procédures à suivre, s’assurer qu’elles soient réalistes, contrôler leur application, mesurer et analyser les écarts, étudier le résultat de son travail, l'efficacité de ses méthodes, etc.Une telle fonction doit impérativement être indépendante de la chaîne de production à l’image de ce qu’est le contrôle extérieur dans le domaine du suivi qualité. Faire appel à une tierce partie afin de privilégier la sécurité face au rendement et permettre ainsi d’éviter toute situation de doutes pouvant conduire à des arrêts de chantier. C’est pourquoi, il est essentiel que ce soit le Maître d’Ouvrage qui le désigne et à lui qu’il rapporte périodiquement.Quand le secteur de la construction doit s’appuyer sur les pratiques industriellesSur la base de référentiels de management orientés santé et sécurité, le secteur de l'industrie s'assure de la capacité des sous-traitants à remplir les critères établis lorsqu'ils opèrent sur site. Ces référentiels permettent d'évaluer les pratiques en place et les résultats atteints par les sous-traitants impliqués. Les analyses montrent que les entreprises opérant sous ces référentiels ont 2 à 3 fois moins d'accident que la moyenne nationale, quel que soit leur corps de métier.D'ailleurs, la plupart de ces entreprises reconnaissent que cela leur permet de mettre en place les bonnes manières de faire, de respecter les procédures, d'avoir des salariés formés en conséquence, de mettre les valeurs humaines au cœur de leur projet.Comment faire changer des habitudes profondément ancrées ? Le travail autour du Guide de l'OPPBTP a le mérite de définir des procédures, des règles ayant pour objectif de diffuser une culture de la discipline vis-à-vis du risque COVID-19. Certes c'est un travail préalable indispensable, mais pour les chantiers avec des risques de promiscuité importants, l'expérience montre que cela ne suffit pas. La multiplication des règles induit souvent une attitude de contournement par les acteurs et il peut exister un fossé entre ce qui est écrit et ce qui est vécu.Il ne suffit donc pas de figer un cadre devant être respecté par chacun mais de faire s'approprier par tous une nouvelle manière de travailler ensemble. Responsabilité de chacun, qualité relationnelle qui donne confiance aux acteurs pour parler des sujets difficiles, intelligence collective qui permet de trouver des solutions aux problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent. On voit donc que faire appliquer le guide OPPBTP est, avant tout un sujet de management et sous-estimer la force des habitudes serait une profonde erreur.Or, les habitudes du secteur du bâtiment, contrairement à d'autres secteurs exposés depuis longtemps aux risques sanitaires, s'appuie sur des règles du vivre ensemble très éloignées de ces nouvelles mesures dénombrées dans le guide. Faire évoluer les habitudes de travail sur chantier est donc un véritable projet de changement et doit être abordé en tant que tel.« Nous entrons dans une longue période d'incertitudes ponctuée qui sait, de séquences de confinement et de déconfinement, de recul et de reprise de la vague épidémique. La seule certitude que nous devons rechercher collectivement, c'est celle de nous appuyer sur un dispositif garantissant la santé à tout moment de nos intervenants sur chantier. »
Il y a 5 ans et 54 jours

Covid-19 : BTP Consultants souhaite aller plus loin que le guide OPPBTP

« En cette période de pandémie, le rôle de référent COVID-19 sur chantier préconisé dans le guide de l’OPPBTP prend toute son importance… Mais ne va pas assez loin. » Indique Patrick VRIGNON, Président de BTP ConsultantsUn référent indépendant pour un système de management efficace Pour plus d’efficacité dans sa mission, le référent COVID-19 doit faire vivre un système de management d’amélioration au sens propre du terme : établir des procédures, vérifier leur application, exploiter les écarts et mener les actions correctives associées.Au-delà des préconisations du Guide du 10 Avril 2020, le rôle du référent COVID-19 devrait également consister à surveiller les situations de travail, établir les procédures à suivre, s’assurer qu’elles soient réalistes, contrôler leur application, mesurer et analyser les écarts, étudier le résultat de son travail, l'efficacité de ses méthodes, etc.Une telle fonction doit impérativement être indépendante de la chaîne de production à l’image de ce qu’est le contrôle extérieur dans le domaine du suivi qualité. Faire appel à une tierce partie afin de privilégier la sécurité face au rendement et permettre ainsi d’éviter toute situation de doutes pouvant conduire à des arrêts de chantier. C’est pourquoi, il est essentiel que ce soit le Maître d’Ouvrage qui le désigne et à lui qu’il rapporte périodiquement.Quand le secteur de la construction doit s’appuyer sur les pratiques industriellesSur la base de référentiels de management orientés santé et sécurité, le secteur de l'industrie s'assure de la capacité des sous-traitants à remplir les critères établis lorsqu'ils opèrent sur site. Ces référentiels permettent d'évaluer les pratiques en place et les résultats atteints par les sous-traitants impliqués. Les analyses montrent que les entreprises opérant sous ces référentiels ont 2 à 3 fois moins d'accident que la moyenne nationale, quel que soit leur corps de métier.D'ailleurs, la plupart de ces entreprises reconnaissent que cela leur permet de mettre en place les bonnes manières de faire, de respecter les procédures, d'avoir des salariés formés en conséquence, de mettre les valeurs humaines au cœur de leur projet.Comment faire changer des habitudes profondément ancrées ? Le travail autour du Guide de l'OPPBTP a le mérite de définir des procédures, des règles ayant pour objectif de diffuser une culture de la discipline vis-à-vis du risque COVID-19. Certes c'est un travail préalable indispensable, mais pour les chantiers avec des risques de promiscuité importants, l'expérience montre que cela ne suffit pas. La multiplication des règles induit souvent une attitude de contournement par les acteurs et il peut exister un fossé entre ce qui est écrit et ce qui est vécu.Il ne suffit donc pas de figer un cadre devant être respecté par chacun mais de faire s'approprier par tous une nouvelle manière de travailler ensemble. Responsabilité de chacun, qualité relationnelle qui donne confiance aux acteurs pour parler des sujets difficiles, intelligence collective qui permet de trouver des solutions aux problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent. On voit donc que faire appliquer le guide OPPBTP est, avant tout un sujet de management et sous-estimer la force des habitudes serait une profonde erreur.Or, les habitudes du secteur du bâtiment, contrairement à d'autres secteurs exposés depuis longtemps aux risques sanitaires, s'appuie sur des règles du vivre ensemble très éloignées de ces nouvelles mesures dénombrées dans le guide. Faire évoluer les habitudes de travail sur chantier est donc un véritable projet de changement et doit être abordé en tant que tel.« Nous entrons dans une longue période d'incertitudes ponctuée qui sait, de séquences de confinement et de déconfinement, de recul et de reprise de la vague épidémique. La seule certitude que nous devons rechercher collectivement, c'est celle de nous appuyer sur un dispositif garantissant la santé à tout moment de nos intervenants sur chantier. »
Il y a 5 ans et 54 jours

Cythelia Energy révolutionne le monde du solaire avec la France entière en 3D

Un cadastre solaire complet et ultra-précisPrécis à 25 cm, ce modèle 3D permet de déterminer le potentiel solaire de chaque m² de toutes les toitures et parkings de France, en calculant automatiquement les orientations et inclinaisons des toitures et l'impact des ombrages du relief et de l'environnement proche (bâtiments et végétation). 10 000 milliards de points peuvent ainsi être localisés sur le territoire français. Une performance unique !Calculer au m² près le potentiel solaire du pays entier : des révolutions dans les usagesRévolution des cadastres solairesLes cadastres solaires, qui connaissent un réel engouement en France parmi les collectivités locales, sont pré-calculés et disponibles sur la France entière. Ils peuvent être mis à disposition de la population en un clic grâce à la solution archelios MAP Collectivité.Les cadastres solaires deviennent ainsi accessibles pour les petites communes comme pour les grandes métropoles, sans attendre de longs mois pour obtenir les premiers résultats.Révolution des études de patrimoinesIl est aujourd'hui relativement long et fastidieux d'étudier le potentiel solaire du patrimoine foncier et bâti d'entreprises ou de collectivités. La solution archelios™ MAP Patrimoine permet d'utiliser les données de potentiel solaire par m² sur la France entière pour étudier automatiquement et très précisément le potentiel de chaque bâtiment et parking, sur un parc allant de quelques dizaines à plusieurs milliers de sites.Révolution des études prospectives de territoireIl devient possible grâce à la solution archelios™ MAP Prospection de déterminer quel est le potentiel solaire de toute commune ou communauté de communes française et quelles sont précisément les toitures et parkings les plus adaptées pour les besoins de chaque acteur : collectivités, centrales citoyennes, développeurs de projets photovoltaïques.Révolution des études de prévision de productionPour un projet sur bâtiment ou parking devant faire l'objet d'une étude précise du potentiel (étude de productible) grâce à un logiciel métier, il est généralement fastidieux de prendre en compte les ombres portées par les arbres et les bâtiments environnants. Une visite sur site est souvent nécessaire, avec un relevé des hauteurs des obstacles.Grâce aux données 3D disponibles sur la France entière, le module 3D Map du logiciel archelios™ PRO permet d'importer l'environnement du site étudié en quelques secondes, faisant gagner un temps précieux aux installateurs et bureaux d'études, tout en gagnant en précision.Révolution du monitoring des installations photovoltaïquesIl n'est pas rare que l'environnement proche d'une installation photovoltaïque (colline, arbres, bâtiments, édicule d'ascenseur) génèrent de fausses alarmes de monitoring. En effet, le logiciel de monitoring ne « sait » pas que la sous-production d'une partie de l'installation n'est pas due à une défaillance, mais seulement à une ombre portée.Le logiciel de monitoring photovoltaïque archelios™ O&M prend en compte parfaitement ces ombrages. Il calcule la production attendue de manière précise grâce à un modèle 3D de l'installation, intégrant l'environnement proche de la centrale (arbres, bâtiments…).
Il y a 5 ans et 54 jours

À Grenoble, GSE achève la construction d'un ensemble de bureaux à haute performance environnementale

C'est au cœur de la Zone d'Aménagement Concerté « ZAC » de la Presqu'île de Grenoble, face au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), que GSE a construit le nouveau siège social de la société XENOCS. Celle-ci est reconnue comme étant le leader mondial sur le marché des équipements de laboratoire pour la caractérisation des matériaux à l'échelle nanométrique au travers de la technique de diffusion des rayons X.Un bâtiment de 5 5000 m² à l'architecture contemporaineDessiné par le cabinet Aotu architecture, ce projet met en évidence l'esthétique architecturale et la qualité des matériaux utilisés, notamment pour la façade, élément essentiel de l'harmonie du bâtiment.Développé pour Xenocs par GSE, ce bâtiment de 5 500 m² réparti sur 4 étages accueille le siège social du groupe, des ateliers de production, un show-room et des salles propres. Chaque étage bénéficie de larges terrasses et de toitures végétalisées. Le dernier étage accueille des salles de réunion partagées avec d'autres locataires.Le site, qui a été terminé fin 2019, propose des espaces propices au bien-être, au travail collaboratif, à l'innovation et à la créativité grâce à des bureaux ouverts, modernes, aérés et de nombreux open spaces.GSE a été extrêmement attentif aux détails de finitions des façades pour atteindre le niveau élevé de qualité de réalisation attendue par Frédéric Bossan et Peter Hoghoj, dirigeants de XENOCS. Et le résultat est au rendez-vous puisque la seule différence entre le dessin de concours d'architecte et les photos de la réalisation, ce sont … les montagnes de l'arrière-plan.… à haute technicité…Du fait de la spécificité et des besoins techniques de l'entreprise XENOCS, GSE a réalisé des ateliers, des bureaux et des salles à empoussièrement contrôlé.… et aux performances environnementales élevéesLe bâtiment est équipé d'une pompe à chaleur réversible à eau, limitant ainsi son impact environnemental.« Avec son aspect innovant, ses quatre étages superposés à la façon d'un escalier, l'esthétique architecturale de ce bâtiment est un élément essentiel du projet et a été un point déterminant dans le choix des dirigeants de la société XENOCS. Nous avons su travailler, avec le cabinet d'architecte AOTU et l'assistant maître d'ouvrage DESTIM , en synergie afin d'être en mesure de livrer un projet au plus proche des attentes et des valeurs du client. Nous sommes particulièrement fiers de construire un site aussi qualitatif, en termes de qualité architecturale, qualité environnementale et qualité fonctionnelle des aménagements » déclare Roland Paul, CEO de GSE.Grenoble Presqu'île : une charte environnementale ambitieuseAprès avoir été terrain militaire, puis de recherche nucléaire, puis de recherche sur les nano et micro technologies, la Presqu'île scientifique de Grenoble va devenir un nouveau quartier d'habitation, de bureaux et de commerce. Ce vaste projet de nouveau quartier est aménagé par la société d'économie mixte InnoVia, pour le compte de la Ville de Grenoble. Au confluent du Drac et de l'Isère, sur 265 hectares, la ZAC Presqu'île allie qualité de vie, performance économique, dynamisme universitaire et scientifique.Une charte environnementale ambitieuse s'applique également à toutes les nouvelles constructions, et à laquelle ce projet a dû répondre afin de réglementer les consommations énergétiques des bâtiments. L'objectif consiste à situer les dépenses énergétiques de 30 % en dessous de la Réglementation thermique 2012.La zone accueille d'ores et déjà le nouveau siège social du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes ainsi que les nouveaux bureaux de Schneider Electric.
Il y a 5 ans et 55 jours

Covid-19 : la Compagnie des Alpes va réduire ses investissements

Le groupe est le leader mondial de l'exploitation des domaines skiables et possède des destinations de loisirs (Futuroscope, Parc Astérix, Grévin). Le 14 mars, à la suite du confinement, il a dû fermer stations et parcs.A eux seuls, les "Domaines skiables" ont enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 9% au premier semestre de son exercice décalé, clos le 31 mars, selon un communiqué.Après un début de "saison dynamique", l'activité dans les stations était en progression de 2,5% lorsqu'elles ont dû fermer.Pour l'ensemble de l'année, la Compagnie des Alpes confirme ses perspectives données fin mars: une baisse envisagée "d'environ 20% du chiffre d'affaires par rapport à l'exercice précédent" pour les Domaines skiables, soit une perte de l'ordre de 85 à 90 millions d'euros.Concernant les Parcs de loisirs, l'activité croît de 10,8% sur le semestre, notamment portée par Halloween et Noël.L'ensemble des parcs étant actuellement fermés, "la suite de la saison est en suspens" et il est "prématuré d'estimer l'impact de la situation sur les résultats 2019/2020".La Compagnie des Alpes indique avoir engagé "un important plan d'ajustement de ses coûts", notamment des mesures d'activité partielle concernant les employés permanents comme saisonniers, "jusqu'à 90% des effectifs"."La perte de chiffre d'affaires pendant la fermeture des sites pourra être compensée à hauteur d'un peu plus de 40% par ce plan", est-il précisé.Parallèlement, le groupe va "ajuster, dans la mesure du possible et dans le respect de ses engagements contractuels, ses plans d'investissements pour la fin de l'exercice"."L'essentiel des arbitrages concerne les Domaines skiables" avec le report sur la saison prochaine "d'un certain nombre de dépenses non encore engagées".Au total, la Compagnie des Alpes "estime être en mesure d'abaisser d'environ 30 millions d'euros son enveloppe d'investissements pour l'exercice" et cherchera aussi à réduire ses investissements sur 2020/2021.Le groupe - dont le PDG a décidé d'abaisser de 30% sa rémunération fixe - dit "demeurer confiant dans sa capacité à couvrir ses besoins de liquidités jusqu'à la fin de l'année civile, y compris dans un scénario dégradé".
Il y a 5 ans et 55 jours

Covid-19 : L’UNICEM coordonne la commande et la distribution de 400.000 masques pour ses adhérents

Plus que jamais impliquée auprès des entreprises adhérentes et afin de les soutenir dans la mise en place de leurs plans de continuité ou de reprise d'activité, l'UNICEM a organisé, en coordination avec les équipes du ministère de l'Économie et des Finances, la livraison de 400 000 masques.200 entreprises en cours d'approvisionnementIndispensables pour garantir la sécurité des travailleurs et permettre ainsi la continuité ou la reprise de l'activité, l'UNICEM a fait de l'obtention de masques pour ses adhérents une priorité. Grâce à une mobilisation totale de la fédération, aussi bien au niveau national pour effectuer la commande qu'au niveau de ses délégations régionales pour en assurer la distribution, 200 entreprises reçoivent depuis quelques jours les masques tant attendus. Un gros travail de sourcing et une collaboration étroite avec les services de la Direction Générale des Entreprises ont été nécessaires afin d'éviter les contrefaçons qui se multiplient à l'heure actuelle.« Malgré des délais croissants dus à l'explosion de la demande en provenance des pays impactés par la pandémie et les difficultés liées aux problématiques de transport, cette opération est un vrai succès. C'est une étape clé pour permettre aux entreprises du secteur de continuer leur activité dans des conditions optimales, avec des organisations de travail adaptées à la situation sanitaire » indique Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM.D'autres commandes sont envisagées, selon les besoins des entreprises adhérentes, dans les semaines à venir.
Il y a 5 ans et 55 jours

Masques et plan de soutien au BTP en Auvergne-Rhône-Alpes

"Ces masques en tissu, lavables cinquante fois, seront mis gratuitement à disposition des entreprises du BTP de moins de 20 salariés, dès la semaine prochaine", a indiqué M. Wauquiez lors d'un point presse. "La condition sine qua non du redémarrage du secteur, ce sont les équipements de protection"."Les grands groupes sont eux capables d'assurer la logistique en matière de protection", a t-il estimé.Les 100.000 masques sont fabriqués par l'entreprise iséroise Porcher Industries, spécialiste des textiles techniques et composites.Les masques seront distribués dans chaque département via les fédérations, FFB (Fédération française du bâtiment) et Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment).Par ailleurs, la région relancera ses propres chantiers suspendus depuis la crise sanitaire et n'appliquera pas de pénalités de retard."Il y a un besoin de relance et on a les moyens financiers pour répondre à la crise. On doit accompagner nos entreprises pour pouvoir repartir sans casse sociale", a relevé M. Wauquiez."Alors, on n'attend pas, on met tout de suite 150 millions d'euros sur la table pour réenclencher la commande publique et inciter tous les maîtres d'ouvrage, en particulier les communes, à relancer des chantiers avec la garantie du soutien de la région", a-t-il insisté.Une enveloppe de 15 millions d'euros est également débloquée par la région pour aider les entreprises du BTP à faire face aux surcoûts des chantiers dus au Covid-19."Les maires seront également accompagnés par la région. Il faudra aussi des engagements de l'État car les collectivités ont perdu des recettes fiscales", a-t-il ajouté.
Il y a 5 ans et 55 jours

Le CCCA-BTP va financer des projets innovants des organismes de formation

Le CCCA-BTP continue d'agir et de contribuer à l'effort national pour soutenir et développer la formation professionnelle dans les métiers du BTP, en organisant en 2020 onze appels à projets qui visent à financer des expérimentations et innovations portés par des organismes de formation. Huit des appels à projets programmés ont été lancés, malgré le contexte de la crise liée au coronavirus, et trois autres le seront d'ici au mois de juin.Le CCCA-BTP, financeur de projets innovants Avec cet important programme d'appels à projets, le CCCA-BTP consacre un budget prévisionnel de 30 M€ pour soutenir les expérimentations et innovations portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et en assurer leur déploiement. Dans le cadre des orientations définies par le conseil d'administration, ce budget prévisionnel pourra être adapté, afin de répondre à la nécessité d'un plan de relance pour soutenir le développement de l'apprentissage BTP à l'occasion de la prochaine rentrée.Ces appels à projets répondent aussi à l'évolution des dispositifs et des modalités de financement du CCCA-BTP, au regard des missions qui lui sont confiées par la loi et pour mettre en œuvre la politique de formation professionnelle initiale, en particulier l'apprentissage, définie par les partenaires sociaux des secteurs du bâtiment et des travaux publics dans leurs accords de branche.Dans cette période de confinement et de ralentissement économique et social, qui impacte aussi la formation professionnelle, le CCCA-BTP reste mobilisé pour accompagner au mieux l'ensemble des organismes de formation dans la continuité de leurs activités. Dans le cadre de sa nouvelle offre de services, il a été décidé de lancer dès maintenant les appels à projets déjà programmés.Ce programme permettra aux équipes pédagogiques des CFA et organismes de formation de se mobiliser sur des projets d'expérimentation et d'innovation, sans attendre la sortie de la crise. Les projets sélectionnés pourront ainsi bénéficier des financements accordés par le conseil d'administration du CCCA-BTP.Les porteurs de projets pourront faire aussi appel à des co-financements privés ou publics : FSE (Fonds social européen), PIA (Programme d'investissements d'avenir), PIC (Plan investissement compétences), et/ou à des partenariats, en vue d'optimiser les financements et les déploiements des projets sélectionnés.En 2019, le CCCA-BTP avait organisé ses premiers appels à projets pour un budget global de 2M€. Une dizaine de porteurs de projets a ainsi été accompagnée, avec le financement de projets leur permettant d'expérimenter des projets novateurs sur leur territoire, notamment en termes de recrutement de jeunes et d'intégration du numérique dans la formation.Le mot de Jean-Christophe Repon, président du CCCA-BTP « En cette période troublée où solidarité et responsabilité s'imposent, avec une réforme de l'apprentissage désormais pleinement opérationnelle, le CCCA-BTP concrétise, avec ce programme d'appels à projets, une nouvelle approche d'offres de services au profit de tous les organismes de formation du BTP. Plus que jamais, nous nous devions nous mobiliser pour les accompagner dans le maintien, la continuité et le développement de leurs activités. Ce programme démontre aussi une nouvelle fois notre capacité à continuer d'agir et à contribuer, sur notre champ d'action, à l'effort national et au profit du développement de la formation professionnelle à nos métiers. C'est aussi tout simplement notre rôle et ce qu'attendent de nous les organismes de formation du BTP.Notre conseil d'administration s'est donné les moyens de ses ambitions, avec un programme doté d'un budget conséquent pour soutenir et accompagner les expérimentations et innovations, mais qui devra être revu pour accompagner les apprentis et les entreprises à la reprise de l'activité dans notre secteur, tout particulièrement pour soutenir le développement de l'apprentissage BTP d'ici au mois de septembre. Il s'inscrit également dans la dynamique que nous avons initiée au cours des années précédentes pour explorer, expérimenter et accélérer des projets innovants, notamment en termes de pédagogie de l'alternance. Avec ce programme d'appels à projets, notre ambition est claire : valoriser l'excellence de la formation professionnelle aux métiers de la construction de demain, au profit des jeunes et des entreprises de notre secteur du BTP. »Les thématiques du programme d'appels à projets du premier semestre 2020 Les appels à projets du programme 2020* concernent notamment : la mise en œuvre des transitions (énergétique, numérique…) ; l'accroissement de l'acquisition des compétences des apprentis et la valorisation de l'excellence ;l'enseignement du français comme langue étrangère pour les publics dont la langue maternelle est étrangère ;la valorisation et l'acquisition des compétences socio-professionnelles ; l'adéquation emploi/compétences sur les métiers en tension ; l'accompagnement à la mobilité internationale des apprenants ;l'accompagnement à la préparation des apprentis aux concours nationaux et internationaux ;l'ouverture socio-culturelle des jeunes en formation ;la création de contenus pédagogiques en distanciel et les méthodes, outils et usages des réalités virtuelles et augmentées. * Programme complet des onze appels à projets en annexe.Un programme ouvert à toutes les compétences du BTP, de l'orientation et de la formationLes appels à projets organisés par le CCCA-BTP sont prioritairement destinés à tout organisme de formation aux métiers du BTP dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, ou en lien avec les acteurs du BTP, et qui peuvent notamment faire valoir des compétences en termes d'apprentissage.Critères et processus de sélection des projets Un groupe technique paritaire de sélection des projets, composé de membres du conseil d'administration du CCCA-BTP, est constituée pour s'assurer, notamment, de la pertinence de la proposition et du public bénéficiaire du projet proposé, de la qualité des partenariats territoriaux mis en place par le porteur de projet, ou encore de la démarche d'expérimentation proposée. Les critères de sélection sont répartis en nombre de points sur 100 : qualité, performance et caractère d'innovation du projet (35 points) ;expertise et expérience de la formation professionnelle, du suivi socioéducatif ou socioprofessionnel et connaissance du secteur du BTP (20 points) ;calendrier et retroplanning de la conception, réalisation et exploitation du projet et équipe pressentie (15 points) ;perspectives de démultiplication, d'essaimage et de valeur ajoutée du projet et de ses livrables (20 points) ;budget prévisionnel et éléments permettant de sécuriser le déploiement du projet (10 points). En fonction des éléments apportés par les candidats, les budgets alloués par projet et porteur de projet sont déterminés par un Groupe technique paritaire ad hoc et votés définitivement par le conseil d'administration du CCCA-BTP.Règlements de consultation et informations pratiquesL'ensemble des informations (règlements de consultation, dossiers de réponse, etc.) relatives aux appels à projets sont disponibles sur le site Internet du CCCA-BTP, rubrique « Appels à projets ».Afin d'organiser et suivre les différents appels à projets, le CCCA-BTP a mis en place une cellule dédiée, auxquels les porteurs de projets peuvent s'adresser pour toute demande d'information : cellule.aap@ccca-btp.fr.
Il y a 5 ans et 55 jours

Reporter le "Green Deal" serait une "erreur tragique", selon le commissaire européen

"Nous sommes tous conscients que ce sera une bataille politique et culturelle dans les prochains mois", a affirmé le commissaire lors d'une audition par visioconférence devant la Commission des Affaires européennes du Sénat français."Sur le plan politique et culturel, nous aurons de fortes oppositions qui diront qu'après cette crise du coronavirus, ce ne n'est pas le moment de parler de Green Deal, qu'on devrait en reparler dans dix ans", a-t-il prévenu."Je crois que ce serait une erreur tragique", a assuré M. Gentiloni, à un moment où des pays et des entreprises commencent à demander un report de ce Pacte vert pour relancer l'économie européenne mise à l'arrêt par l'épidémie.Les ministres de l'Environnement de 17 pays européens ont assuré début avril qu'ils "ne perdraient pas de vue la crise écologique et environnementale". Ils ont souligné l'importance du projet de Pacte vert européen, une "stratégie de croissance" capable de "stimuler l'économie et de créer des emplois, tout en accélérant la transition verte".Le Pacte vert, feuille de route pour faire de l'Europe un continent neutre en carbone d'ici le mitan du siècle, avait été dévoilé le 11 décembre.Cette ambition est soutenue par l'ensemble des États membres, sauf la Pologne qui a obtenu d'être laissée de côté dans un premier temps. Mais la discussion à 27 avait été difficile et les divisions se sont rouvertes avec la crise économique engendrée par la pandémie.