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Le projet se compose d'un programme de six logements qui se développe sur une parcelle fine. Parcelle, issue du découpage en lanière à l'époque où de nombreux jardins potagers occupaient ce quartier de Toulouse. Taillandier Architectes Associés offre un plan intelligent qui a su contourner ces contraintes d'espaces. Le terrain du projet est long et étroit. Le site a aussi offert aux architectes une contrainte majeure, celle d'une hauteur de submersion de près de 4 mètres. Le rez-de-chaussée n'est donc utilisé que pour le parking des voitures. Deux blocs constituent et formalisent le projet, situés de part et d'autre de la parcelle, ils sont reliés par la circulation verticale complétée par quelques coursives. Ces dernières sont privatisées et deviennent de véritables espaces extérieurs attenants à chacun des logements. Seuls les pignons ont pu recevoir des ouvertures, du à la construction en limite de parcelle. Le plan des logements s'organise en fonction. L'espace étroit est divisé en deux tout au long de la longueur de l'appartement, et propose une partie dédiée au séjour et à la cuisine, puis une autre aux deux chambres et aux salles d'eau. Les architectes ont mis en "uvre un plan simple mais efficace, adapté à la parcelle et qui permet également une bonne densité de logement. La peau extérieure a été composée en acier corten qui a été décliné jusque sur les persiennes et brise-soleil qui occultent les ouvertures. L'utilisation d'une même matérialité pour l'ensemble du projet a été recherchée afin de souligner une lisibilité claire au bâtiment dans un contexte hétérogène. La teinte a également été reprise sur les murs mitoyens. Maitrise d'ouvrage : M. Vidjanagni Maitrise d'oeuvre : Taillandier architectes associés Schon : 560 m2 Coût : 1.7 M¤ Livraison : 2015 Photographies : Thomas Cecconi Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Logement / Petits Collectifs Pour en savoir plus, visitez le site de Taillandier Architectes Associés  

Le Studio Odile Decq relève le défi en concevant une résidence d'artiste à proximité de la Tour Saint-Ange à Seyssins sur une parcelle étroite en forte pente. Accueillant un atelier et un logement, cette architecture monolithique conçue comme un belvédère offre une vue sur toute la vallée grenobloise. L'édifice est composé de deux volumes: le premier, horizontal, est occupé par un vaste atelier et laisse filer le regard depuis le niveau haut du parc vers le paysage; le second, vertical, s'érige dans une tour de trois étages accueillant le logement. Ce belvédère est percé d'ouvertures sur trois orientations définies selon le cadrage de la vue, et permettant un apport de lumière tout au long de la journée. La façade nord donnant sur la Tour Saint-Ange est aveugle afin de préserver l'intimité du logement et du parc. Cette architecture de bois offre une ambiance chaleureuse grâce à une finition naturelle à l'intérieur. La nuit, les volets en bois traités avec la même finition noire-asphalte que les façades, dissimulent les ouvertures et accentuent le caractère monolithique et silencieux de l'édifice. Intitulé du projet: Résidence Saint-Ange Lieu: Seyssins Maîtrise d'ouvrage: Colette Tornier Maîtrise d'"uvre: Studio Odile Decq Surface: 185 m2 Montant des travaux: 460 000 ¤ HT Calendrier: livraison mai 2015 Photographies: Roland Halbe Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Logement / Indivuduel Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Odile Decq

  L'agence Malka revisite un immeuble de bureaux du XXIème siècle pour proposer à la société Adyax, experts en Open Source, des espaces flexibles redéfinissant la notion de travail et de vivre ensemble. Avec la dématérialisation et l'accroissement du travail mobile, les espaces de bureaux normatifs et hiérarchisés ne sont plus adaptés aux nouveaux modes de travail. Le nouvel aménagement propose des espaces de travail alternatifs, adaptés à l'utilisation croissante des ordinateurs portables, qui permettent une mobilité au sein même de l'agence. Une diversité d'espace est créée, offrant plusieurs ambiances chromatiques, et plusieurs scénarios de travail collectif ou individuel, avec différents degrés d'isolement possible. Ainsi, des cloisons mobiles translucides peuvent être dépliées, formant un simple filtre ou un espace totalement clos. Une "nef" sous la verrière propose un jeu de cubes colorés, focalisant le regard sur le vide central plutôt que sur les espaces de travail latéraux, et créant une anamorphose qui estompe la limite entre réalité et abstraction picturale. A l'entrée est installée un mobilier multifonctionnel regroupant un accueil, une assise pour une dizaine de personnes, une bibliothèque intégrée, un bar et une station de travail. L'unité MUFU (Mutant Furniture) joue sur les différentes positions des utilisateurs grâce à ses pans inclinés et propose même à l'intérieur un espace de sieste. Intitulé du projet: Siège social d'Adyax Lieu: Rue du Sentier, Paris 2ème Maîtrise d'ouvrage: Adyax Maîtrise d'"uvre: Studio Malka Architecture Surface: 1 000 m2 Montant des travaux: 250 000 ¤ HT Calendrier: livraison Juillet 2015 Photographies: Laurent Garbit et Laurent Clément Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site de Studio Malka Architecture

Situé dans la commune de Succieu dans la région du Dauphiné, ce projet tire sa source de l'architecture locale. Dans cette région également appelée " les terres froides ", le sol est un élément clé du patrimoine architectural. La terre est utilisée pour construire les granges en pisé et offre à ce paysage une architecture paysagère donnant parfois l'impression que le bâti émerge directement du sol. Les granges figent l'architecture minérale dans le paysage. 4 monolithes sont disposés les uns à la suite des autres. La toiture est à triple pente ce qui donne une lecture particulière en façade, entre forme traditionnelle et contemporaine. Cette géométrie permet notamment de conserver la neige sur la toiture isolant ainsi le bâtiment lors des périodes les plus froides. Les architectes n'ont pas voulu faire disparaître cette salle dans le paysage. Sa présence n'est ni modeste ni exubérante, elle a pour seule intention d'accueillir les activités les plus banales d'une salle des fêtes communale. L'entrée est signalée par une excavation du volume dans l'angle sud-ouest. Ce premier volume est un sas comportant tous les programmes fonctionnels. Dans la salle, un éclairage zénithal éclaire en journée l'espace intérieur. Une double paroi agit comme un moirage qui filtre la lumière et projette au sol des faisceaux lumineux. A l'extérieur, le même effet se produit la nuit, la lumière intérieure est filtrée par cette même façade laissant deviner la vie festive qui s'y déroule. Localisation : SuccieuDétail du programme : Salle festive et culturelle située dans le régions des terres froides dans le dauphiné.Maître d'ouvrage : Commune de SuccieuDate de livraison : 10/01/2014Budget (en ¤ht) : 865 000 ¤Surface (m?) : 540 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Salles de concerts et de spectaclesPour en savoir plus, visitez le site de Spaces architecture  

Ce nouveau centre multifonctionnel dessiné par le cabinet italien Scape se loge sur une des dalles qui couvre le boulevard périphérique, dans le cadre du développement de la ZAC des Lilas dans le 20e arrondissement de Paris. Situé Porte des Lilas, le centre accueille un gymnase, un centre pour la jeunesse et un centre médical. Les architectes italiens ont voulu mettre à profit les atouts du site. Le lieu est visible depuis le périphérique et est au c"ur de la liaison entre Paris et sa banlieue. Le cabinet Scape a conçu un bâtiment ayant une image compacte et unifiée, réunissant ainsi les trois fonctions programmatiques sous les mêmes traits architecturaux. Depuis le périphérique, le bâtiment se place en proue du développement de la ZAC. La peau extérieure donne l'impression d'un objet simple et pur. Au niveau du quartier, l'utilisateur perçoit clairement les différents programmes intérieurs et peut facilement accéder aux trois entités. A l'intérieur sont mises en place des relations visuelles variées entre les différents programmes. L'architecture préserve cependant l'intimité lorsqu'elle redevient une nécessité. Le jeu entre les différentes entités reste harmonieux et respectueux. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Sport / Centres sportifs et stades Photographe : Francesco Mattuzzi Pour en savoir plus, visitez le site de Scape

  Evoquant les façades en pointes de diamant conçues par Marcel Breuer à Flaine, R Architecture imagine le pavillon d'accueil de cette station de ski de Haute-Savoie comme un volume se développant par facettes orientées en fonction de leurs usages. Implanté sur un socle minéral en porte-à-faux, le pavillon est constitué d'une ossature bois pouvant supporter une charge importante de neige, et enveloppé d'un bardage métallique brillant qui contraste avec l'ambiance bois chaleureuse à l'intérieur. La facette d'entrée donnant sur la place, offre un espace d'accueil protégé du vent et de la neige. Une facette "vue" s'ouvre sur le paysage du vallon à l'ouest. Une facette "signal" tournée vers la route départementale au nord-ouest reprend le logo de la station selon un motif en métal perforé. Le pavillon regroupe un programme d'accueil au rez-de-chaussée et deux logements saisonniers au niveau inférieur. Les studios profitent de la déclivité du site pour s'ouvrir largement sur la vallée. Un travail fin a été réalisé sur les matériaux et l'accord des textures. Le sol présente une finition béton brut lasuré, et contraste avec la structure bois à la géométrie complexe. Le bardage métallique est composé de lames préfabriquées en acier inoxydable recuit brillant, et embossé selon un motif circulaire qui crée un jeune miroir déformant, renvoyant à la nature environnante et participant à l'intégration du volume dans son paysage. L'édifice est traité avec le même niveau de finition sur toutes ses faces, y compris en toiture, car il est visible en plongée depuis la montagne. Des assises en bois dans l'espace d'accueil sont intégrées aux parois. La nuit, le pavillon devient lanterne et le logo de la station s'illumine. Intitulé du projet: Pavillon d'accueil de la station Lieu: Flaine (74) Maîtrise d'ouvrage: Syndicat Intercommunale de Flaine Maîtrise d'"uvre: R Architecture Surface: 180 m2 Montant des travaux: 410 000 ¤ HT Calendrier: livraison Janvier 2014 Photographies: Valentin Jeck Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Pavillons Pour en savoir plus, visitez le site de R Architecture

  Occupant un niveau d'un immeuble haussmannien sur les Champs Elysées, la société Ekimetrics, experte en stratégie BigData et impliquée dans l'art, souhaitait redonner à ses bureaux une cohérence d'ensemble correspondant à l'identité jeune et dynamique de l'entreprise. Les architectes Vincent & Gloria réorganise les 1000m2 de l'étage en multipliant les postes de travail dans deux grands open spaces le long du patio central, et installent des modules cubiques en bois offrant des espaces de bureaux ou de réunion plus intimes. Ces constructions légères ponctuent le plateau de lieux conviviaux et informels. Les matériaux choisis tels que les sols en ciment, le bois brut et les panneaux de batipin contrastent avec le décor haussmannien sans le dénaturer. Dans l'ancien appartement d'apparat donnant sur les Champs Elysées, sont disposés des bureaux et une grande salle de réunion accueillant l'Eki-Cabane. Cette structure offre un bureau pour deux personnes et propose 24 caissons de bois modulables à monter en gradins, estrade ou scène. L'Eki-Cube, installé dans l'open space, accueille deux espaces de réunion superposés. Enfin, au carrefour des flux de circulations est implantée l'Eki-Gallery, un espace d'exposition matérialisé par une ossature bois en forme de maisonnette qui permet l'accrochage facile et modulable des "uvres. Le design d'un mobilier spécifique complète ces installations avec un paravent d'entrée, une table tangram modulable et l'Eki.Trucks qui compose un décor ludique dans la cuisine. Intitulé du projet: Bureaux Ekimetrics Lieu: Avenue des Champs Elysées, Paris 8ème Maîtrise d'ouvrage: Ekimetrics Maîtrise d'"uvre: Vincent & Gloria Architectes Surface: 1 000 m2 Montant des travaux: 155 000 ¤ HT Calendrier: livraison Novembre 2015 Photographies: Arnaud Schelstraete Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site de Vincent & Gloria architectes

Sur la frange est de l'Île-de-Nantes, l'agence François Leclercq et Associés réinterprète la typologie de la halle industrielle - une figure historique du quartier - pour concevoir avec rationalité un lieu d'enseignement et de loisir articulé autour d'une rue intérieure, haut lieu de vie en collectivité pour les 1500 élèves du lycée. Sur cette parcelle insulaire, inondable et polluée, le projet renforce l'urbanisation du quartier et la halle surélevée libère le sol pour des espaces sportifs. La compacité du volume permet une organisation efficace du plan, une optimisation énergétique, et une préfabrication de la halle, accélérant le temps du chantier. Le choix d'une structure en bois plutôt qu'en métal est orienté par un impératif de légèreté et par la volonté de créer une ambiance chaleureuse. La rue principale sous la verrière poursuit la trame viaire du quartier jusqu'à l'intérieur de l'édifice et articule les différents éléments du programme. Ce lycée regroupe une très grande richesse programmatique puisque l'édifice est à la fois un lieu d'apprentissage, du lycée aux classes préparatoires, un lieu de vie domestique avec l'internat de 154 lits, le foyer et le réfectoire, un équipement sportif proposant un mur d'escalade, un gymnase et des terrains extérieurs, une salle culturelle et un auditorium. Les différents équipements sportifs et culturels sont accessibles aux habitants, témoignant d'une pédagogie ouverte sur la ville. Le volume de l'auditorium, dissocié du lycée, est situé au niveau du parvis, dans une ossature de béton répondant aux contraintes acoustiques. Ainsi différencié du lycée, il accueille les répétitions de l'orchestre des Pays de la Loire. Le choix du bois comme matériau structurel et de revêtement permet à la fois une isolation naturelle partielle, une inertie thermique et un confort acoustique, visuel et olfactif: le bruit est absorbé, la lumière diffuse, et la nef offre une odeur de pin maritime. Ce projet montre un engagement dans une démarche de qualité environnementale globale. La géométrie et l'orientation du bâtiment privilégient la luminosité et la ventilation naturelle, en particulier dans la rue intérieure qui n'est pas chauffée. Plutôt qu'une enceinte matérialisée par des clôtures, les limites du lycée sont traitées par des mares et des noues plantées. L'établissement s'inscrit dans un parc paysager ouvert sur l'océan, et composé d'un jardin public "des 5 sens", d'une Plaine des sports et d'une prairie des élèves. Intitulé du projet: Lycée international Nelson Mandela Lieu: Île-de-Nantes Maîtrise d'ouvrage: Région Pays de la Loire Maîtrise d'"uvre: Francois Leclercq Architectes Urbanistes Surface: 26 000 m2 Montant des travaux: 52 M¤ HT Calendrier: livraison Septembre 2014 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Enseignement secondaire et supérieur Pour en savoir plus, visitez le site de Francois Leclercq Architectes Urbanistes

Imaginée par AIA Associés, l'École Nationale Supérieure Maritime participe à la transformation urbaine des friches industrialo-portuaires de la presqu'ile de la citadelle au Havre. A la croisée de la ville et du port le projet s'est installé au bord d'anciens quais et semble faire écho aux silhouettes et aux textures des bâtiments naviguant sur les océans. Le parti pris architectural est de considérer l'école entière dans l'esprit d'un navire " école et de s'inspirer de la relation entre la ville et ses docks. L'ensemble du programme a été configuré de façon à faire de l'édifice lui-même un outil pédagogique dont l'organisation interne et l'autonomie sont comparables à celles d'un navire. Sur le quai Frissard, son étrave se découpe et offre à la perspective d'entrée du havre la silhouette d'une proue. Le long du quai du Cameroun, sur 100 m, le volume compact affleure l'eau d'un côté, et s'allonge vers la ville de l'autre. Le bâtiment se soulève par le sol et par l'ouverture vitrée, ciselée de l'accueil sur trois façades. Les architectes ont conçu une séquence ascendante depuis la ville jusqu'au pont supérieur de l'école, marquant la transition entre la terre, l'eau et le ciel. Cette continuité spatiale est constituée d'un parvis frontal de 900 m 2 , de rampes en dénivelé, et d'une rue/escalier à la lumière zénithale traversant l'intérieur de l'école, en diagonale, sur 4 étages depuis l'accueil, jusqu'au pont à 30 m de haut. Cette rue/escalier de 5 m de large baigne de lumière naturelle le c"ur de l'établissement et fonde un axe autour duquel s'organise la vie de l'école. À l'extérieur, une double peau de résille métallique, perforée d'un jeu de vides et de pleins, dévoile l'ossature en métal déployé et l'intériorité par jeu de transparences. Sculptée par les lumières changeantes, posée entre terre, ciel et mer, la vision lointaine de cette enveloppe renvoie à la perception d'un navire en pleine mer ; son échelle et son ampleur semblent incertaines. De nuit, au contraire, le vaisseau devient lanterne, l'effet des lumières disposées dans l'entre-deux de la double peau translucide révèle la structure du vaisseau immobile. Photographies : Luc Boegly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Enseignement secondaire et supérieur Pour en savoir plus, visitez le site de AIA Associés

Designer et artiste originaire de New York, Sebastian Errazuriz, a imaginé Wave Cabinet à la manière d'un buffet malléable. Un meuble-sculpture offrant un mouvement harmonieux au moment de son ouverture. Chaque pièce de bois qui le constitue est solidaire de sa voisine offrant à son utilisateur de nombreuses combinaisons. "I am inviting people to look at one of the simplest forms of furniture design and to forget that we're talking about furniture, instead to see it as a way of breaking a box. I love the idea of creating beautiful furniture; nevertheless I am much more interested in using the medium as an excuse to trigger people's curiosity and create a connection with them" Sebastian Errazuriz Situé aux frontières entre l'artisanat, le design et l'objet d'art, Wave Cabinet offre une véritable sculpture fonctionnelle. Ondulantes et organiques, les possibilités multiples d'ouverture réinventent, les conceptions classiques du mobilier, en créant une forme inattendue et surprenante. Dimensions : 79 x 181,5 x 38cm cm Pour en savoir plus, visitez le site de Sebastian Errazuriz  

Sur une parcelle parisienne contrainte par une forte emprise du bâti et des espaces extérieurs restreints, l'agence Devaux et Devaux Architectes met en place un environnement protecteur et lumineux pour l'accueil des enfants. L'équipement implanté le long de la limite Sud de la parcelle, s'ouvre largement sur une cour traversante au Nord et sur un jardin à l'est en c"ur d'îlot, offrant aux enfants une relation directe à l'extérieur. La différence de niveau entre la rue et le jardin permet de dissocier les espaces de service des lieux de vie de l'enfant. Ainsi, le rez-de-chaussée au niveau de la rue accueille les zone techniques et les espaces du personnel, tandis que les enfants profitent d'un rapport privilégié au jardin sur les deux niveaux supérieurs. Le logement de fonction est disposé sur le toit en retrait. Invisible depuis la rue, il profite d'une terrasse privative. La façade nord entièrement vitrée et dotée de coursives extérieures donnant sur cour offre un apport lumineux à l'ensemble de l'édifice. L'enveloppe en béton brut perforée de pavés de verre ronds complète l'apport en éclairage naturel à l'intérieur et crée une composition au motif régulier. La façade en saillie protège les accès depuis la rue. Intitulé du projet: Crèche collective de 66 berceaux et un logement de fonction Lieu: 8-10 rue Guignier, 75020 Paris Maîtrise d'ouvrage: DEVAUX & DEVAUX ARCHITECTES Maîtrise d'"uvre: Ville de Paris - Direction des Familles et de la Petite Enfance Surface: 1 032 m2 Montant des travaux: 3 500 000¤ HT Calendrier: livraison février 2014 Photographies : Joan Bracco Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Petite enfance Pour en savoir plus, visitez le site de Devaux et Devaux Architectes

A Carcassonne, l'agence Devaux & Devaux Architectes conçoit un espace d'accueil adossé à l'intérieur de l'enceinte semi-circulaire de la cité médiévale. La structure légère en bois décline le vocabulaire architectural des hourds médiévaux et organise les parcours des visiteurs de sorte à libérer l'espace de la place centrale et des douves. Ce pavillon prend place au sein de la barbacane, ouvrage défensif à l'entrée du château comtal, et abrite une billetterie, un poste de contrôle et d'information, ainsi que des locaux techniques.Les architectes, intervenant dans un site classé au titre des Monuments Historiques et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, ont tenu à respecter l'identité médiévale du château comtal et proposent une installation en retrait du monument, invisible depuis l'extérieur du site. Le volume souligne la tour-porte et ses deux ailes latérales. Cette géométrie évite l'encombrement de la place centrale : espace vacant dans le principe défensif d'origine, la place devient un espace de mise en scène de l'accès au château. L'écriture architecturale affirme le caractère contemporain de l'installation à vocation touristique pour éviter tout amalgame avec les structures d'époque à vocation défensive. Depuis le chemin de ronde qui surplombe la barbacane, le visiteur peut observer les poutres principales de la structure évoquant les autres ouvrages de bois présents sur le site. Intitulé du projet: Barbacane du château comtal de Carcassonne Lieu: Cité de Carcassonne (Aude) Maîtrise d'ouvrage: Centre des Monuments Nationaux Maîtrise d'"uvre: DEVAUX & DEVAUX ARCHITECTES Surface: 212 m2 Montant des travaux: 900 000¤ HT Calendrier: livraison mai 2015 Photographies : Joan Bracco Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Pavillons Pour en savoir plus, visitez le site de Devaux & Devaux Architectes

  Sur l'Île-de-Nantes, les architectes des agences Raum et l'Escaut conçoivent un conservatoire en interface avec la ville et les équipements d'enseignement du quartier et encouragent la transdisciplinarité grâce à des espaces ouverts en interrelations. Le bâtiment est partagé entre l'extension du Conservatoire de Nantes et le Pôle d'enseignement supérieur du spectacle vivant Bretagne-Pays de la Loire. Il s'insère dans un quartier en mutation, entre plusieurs équipements majeurs: le lycée international, l'auditorium, l'ancien conservatoire à la façade en verre fumé et le jardin des cinq sens. La compacité du volume a permis de concentrer les salles dans les étages et de dégager le rez-de-chaussée. Le soubassement entièrement vitré qui relie le parvis bas et le niveau du lycée est un espace libre appropriable, qui sert de seuil entre l'espace public et les salles de cours. Des panneaux vitrées rabattables permettent d'ouvrir ce hall dans la continuité du parvis. L'espace de préau ainsi créé devient un amphithéâtre extérieur. Les studios de danse sont ouverts sur la ville par de larges baies et profitent du vues dégagées sur l'horizon. A l'intérieur, des fenêtres sont percées entre les salles des différentes activités, pour introduire une relation visuelle entre chacune des disciplines. Les installations techniques minimales et flexibles offrent une véritable capacité d'évolution aux studios. L'ambiance lumineuse et acoustique est modulable grâce à des rideaux noirs toute hauteur, qui offrent les conditions optimales d'un studio d'enregistrement lorsqu'ils couvrent les quatre murs. Les intérieurs bruts composent un cadre sobre qui s'efface pour concentrer l'attention sur la production artistique et culturelle du lieu. Intitulé du projet: Conservatoire Le Pont Supérieur Lieu: Nantes Maîtrise d'ouvrage: Ville de Nantes Maîtrise d'"uvre: RAUM Architectes + L'Escaut Surface: 2 693 m2 Montant des travaux: 5 985 000¤ HT Calendrier: livraison Juin 2015 Photographies: Audrey Cerdan Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Conservatoires, médiathèques Pour en savoir plus, visitez le site de RAUM

L'agence l'Escaut Architectures transforme les anciens celliers de la maison Champagne Jacquart en un pôle culturel qui se déploie sur trois niveaux de caves voutées, dissimulées derrière une façade Art Nouveaux majestueuse. La porte circulaire monumentale crée un signal fort depuis l'espace public et participe au côté mystérieux de l'édifice. La forte intériorité du lieu, isolé de l'espace de la rue et déconnecté du temps, génère une scénographie contemporaine s'intégrant dans le décor historique. Les architectes ont souhaité mettre en valeur les couches historiques successives qui ont transformé le bâtiment et ont opté pour une intervention minimaliste, une économie de moyens préservant l'identité du lieu. Les voûtes de pierre et les sols sont restaurés et mis en valeur par la mise en place de cimaises sobres pour l'accrochage des "uvres. L'intervention contemporaine est assumée et rendue lisible : les gaines sont laissées apparentes et des cloisons en panneaux de sapin, contrastant avec la pierre et les enduits anciens, expriment clairement la nouvelle scénographie. L'utilisation de matériaux bruts rappelle un passé industriel, souligné par des éléments de laiton, tel que le grand mur pivotant qui sépare le hall du foyer. Intitulé du projet: Le Cellier Lieu: Reims Maîtrise d'ouvrage: Ville de Reims Maîtrise d'"uvre: L'Escaut Architectures Surface: 6 230 m2 Montant des travaux: 4 740 000¤ HT (archi.) + 370 000¤ HT (scéno.) Calendrier: livraison Février 2015 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Restructuration-Rehébilitation Pour en savoir plus, visitez le site de L'Escaut Architectures  

Fernando Mastrangelo, designer installé à Brooklyn, relie la sculpture au design au travers d'un parcours et de réalisations d'objets et de meubles exprimant des attaches très fortes à l'expression des matériaux. Sculptural Furniture, collection à laquelle appartient le banc présenté, offre une série de mobiliers qui semble avoir été sculptée dans un roc. Organique et minérale, la collection marie les angles aux imperfections parfaites de la nature. Le designer travaille l'expression de la masse et réalise la collection entièrement en sables et ciments. Photographies : Cary Whittier Pour en savoir plus, visitez le site de Fernando Mastrangelo  

Patrick Jouin et Sanjit Manku ont dessiné le nouveau visage du bar et du restaurant du Plaza Athénée à Paris. Ils signent ensemble un projet alliant les codes luxueux de l'établissement à de subtiles originalités architecturales. Le restaurant, dirigé par Alain Ducasse, s'est retrouvé complètement transformé grâce à une vision entièrement nouvelle proposée par l'architecte et le designer. Ils imaginent un lieu bousculant les codes des grands restaurants étoilés dans un style épuré. Il existe désormais deux restaurants réunis au sein du même espace : une ambiance pour le service des petits-déjeuners et une autre pour le restaurant. En pénétrant dans le restaurant, on découvre de monumentales cloches en inox poli, qui reflètent les pampilles du lustre au plafond, seules traces conservées du restaurant avant les travaux. Ces coques démesurées et surprenantes constituent le dossier des banquettes servant d'assise aux clients, ou des paravents abritant les tables et les fauteuils. La promenade à l'intérieur de la salle continue vers ce que les concepteurs ont appelé : l'alcôve. Recouverte de bois, elle abrite une table particulière où les clients peuvent bénéficier d'une plus grande intimité. La structure de l'espace est achevée par quatre paravents réalisés en métal tissé, ils sont fabriqués en une feuille d'inox poli dans leur partie supérieure. L'effet miroir produit prolonge encore l'espace. Photographies : Luc Boegly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Restaurants Pour en savoir plus, visitez le site de l'agence Jouin Manku

  Pour le restaurant des Bains, RDAI imagine un intérieur contemporain évocateur de l'histoire atypique de cet espace balnéaire devenu un lieu incontournable des nuits festives parisiennes. Les architectes et décorateurs ont regroupés leurs compétences autour d'un programme de 350m2 composé d'un espace de réception, d'un bar, d'un patio, d'une salle à manger et du Réservoir, tour de 15m de haut, ancienne réserve d'eau des bains Guerbois, et qui accueille dorénavant une salle à manger privée pour douze personnes. L'identité balnéaire est rappelée par la façade d'époque, le carrelage et le Réservoir, ainsi que par les interventions contemporaines telles que le plafond inspiré d'une goutte d'eau géante, une prouesse technique qui fait échos à la géométrie du dôme. Les sols de la brasserie chic sont constitués de plus d'un million de petit carreaux de grès cérame, fabriqués sur mesure et posés à la main selon un procédé d'une grande complexité. Ce sol restaure à l'identique le carrelage original au niveau du restaurant puis le motif du damier se floutent comme si l'eau en avait dilué les contours. La laque rouge brillante qui couvre sols et poteaux renvoie au monde du spectacle et de la nuit, évoquant la seconde époque de l'histoire du lieu. Intitulé du projet: Les Bains Lieu: Paris Maîtrise d'ouvrage: Société Les Bains, Jean-Pierre Marois Maîtrise d'"uvre: RDAI Surface: 350 m2 Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison Mars 2015 Photographies: Guillaume Grasset et Paul Raeside Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Restaurants Pour en savoir plus, visitez le site de RDAI

  Pour le réaménagement du campus Evergreen à Montrouge, Arte Charpentier propose un pavillon d'accueil conçu comme une sculpture ouverte qui signe l'entrée du site. A la fois seuil d'entrée et vitrine, le pavillon présente une très grande transparence garantissant une fluidité des parcours et offrant des vues sur les ambiances végétales à l'intérieur du campus. Ouvert sur la ville, il sert aussi de filtre assurant la sécurité. L'implantation en belvédère facilite la lecture du site et permet de se repérer. Sa volumétrie apporte une réponse au dénivelé de plus de 4m du terrain. Le pavillon regroupe 600 m² sur deux niveaux et est composé de deux entités: la "virgule", qui protège de son auvent les portiques d'entrée réservés au personnel ; le pavillon en lui-même, par lequel les visiteurs accèdent au site niveau rue et peuvent rejoindre le Campus au niveau inférieur. L'espace d'accueil se situe côté rue, avec une borne d'enregistrement en corian et un espace d'attente. Au niveau du campus se trouve un vaste hall d'exposition ouvert sur le parc. L'ensemble de ces espaces est abrité par la voûte remarquable, soulignée par des lignes de leds colorés qui permettent des variations d'éclairage. Le dessin de l'enveloppe métallique qui recouvre le volume a nécessité neuf rayons de courbures. La charpente est entièrement métallique, ainsi que la toiture, qui déborde jusqu'à 5m de la façade. Intitulé du projet: Pavillon d'accueil du campus Eole Evergreen Lieu: Montrouge (92) Maîtrise d'ouvrage: Crédit Agricole Immobilier Entreprise Maîtrise d'"uvre: Arte Charpentier Architectes Surface: 566 m2 SHON Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison Septembre 2015 Photographies: Augusto da Silva Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Pavillons Pour en savoir plus, visitez le site de Arte Charpentier Architectes

  Sur un site boisé exceptionnel de la côte varoise, l'architecte Pascal Grasso inscrit dans le paysage quatre cubes de béton et de verre pour composer une maison de vacances face à la mer. Sur ce site en pente, les quatre volumes occupent des positions distinctes: de plain pied, surélevée, en porte-à-faux, empilée, créant des terrasses à différents niveaux et s'adaptant à la topographie singulière. L'orientation des cubes varie en fonction des points de vue cadrés sur le paysage et met en tension les volumes qui semblent glisser les uns par rapport aux autres. A la manière d'un écran, les baies disposent d'un vitrage réfléchissant qui reflète le paysage et protègent du regard l'intérieur de l'habitation. Les cubes, de tailles différentes, se fondent dans leur environnement par un jeu de miroir. Le béton structurel a été coffré dans des planches de bois sablées, lui conférant un aspect brut à l'empreinte d'une matrice bois. Les murs de pierres sèches présents sur le site ont été démultipliés, renforçant une identité minérale à l'image de la côte. Utilisées en intérieur, les pierres sèches donnent à l'habitation un caractère authentique et contrastent avec les volumes épurés de béton. La maison, grâce à un vocabulaire réduit à l'essentiel, met l'accent sur l'harmonie des volumes et leur rapport au paysage. Les éléments techniques sont intégrés de sorte à épurer l'espace habité. L'habitation incarne une conception minimaliste, qui se poursuit à travers une réalisation soignée jusqu'aux détails techniques. Intitulé du projet: Maison Le Cap Lieu: Var Maîtrise d'ouvrage: privé Maîtrise d'"uvre: Pascal Grasso Architectures Surface: 442 m2 Montant des travaux: non communiqué Calendrier: livraison Décembre 2014 Photographies: Cyrille Weiner Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Logement / Individuel Pour en savoir plus, visitez le site de Pascal Grasso Architectures

Au c"ur du quartier Masséna-Chevaleret dans le 13ème arrondissement de Paris, l'architecte Anne Démians conçoit un immeuble de 54 logements répondant à la fois aux contraintes urbaines de la ZAC Paris Rive Gauche, aux exigences de qualité environnementale et aux nouvelles attentes du logement en matière de bien-être domestique. Le volume des logements est implanté sur un socle qui relie le niveau haut de la rue Léo Frankel à la rue Jeanne Chauvin en contre-bas. Ce soubassement accueille des commerces sur rue en façade sud-ouest, constitue un parvis aux logements et crée un nouveau parcours piéton à l'échelle du quartier passant par le c"ur d'îlot. Anne Démians a infléchi la demande initiale d'orienter les appartements vers le c"ur d'îlot pour proposer une organisation plus performante en terme d'énergies. Ainsi, les appartements sont traversants et profitent au minimum d'une double orientation. Les séjours s'ouvrent au sud alors que les chambres donnent au nord. L'organisation des appartement s'affranchit du schéma traditionnel séparant les espaces "jours" et "nuit" grâce à un principe de bande active regroupant les espaces de services (salles de bain, dressing, buanderie) et qui s'intercale entre le séjour et les chambres. Les espaces de services peuvent ainsi s'ouvrir sur les pièces à vivre ou se fermer pour protéger leur intimité. Le dimensionnement généreux des séjours permet aux habitants de réaménager aisément leur appartement. La flexibilité des parois coulissantes, aussi bien à l'intérieur qu'en façade, permet de faire évoluer le degré d'intimité et d'ouverture des espaces, les uns par rapport aux autres, et sur la ville. Une peau métallique composée de panneaux mobiles perforés protège l'édifice des vents froids ou l'ouvre au soleil. Le voile métallique se détache de la façade sud pour offrir des espaces de loggias, ayant à la fois le rôle de protecteur solaire et de régulateur de l'intimité du foyer. Au nord, il reste plaqué contre le mur porteur, qu'il habille d'un motif contemporain inspiré du drapé. Intitulé du projet: M9D4 Lieu: Paris 13ème Maîtrise d'ouvrage: Vinci et SEMAPA Maîtrise d'"uvre: Anne Demians Architectes Surface: 4 885 m2 Montant des travaux: 6,9 M¤ HT Calendrier: livraison Octobre 2014 Photographies: Laure Vasconi Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Logement / Collectif Pour en savoir plus, visitez le site de Anne Demians Architectes

  A Clermond-Ferrand, l'agence Du Besset-Lyon Architectes métamorphose un ancien sanatorium des années 30 en école d'architecture. Les principes d'organisation de cet exemple typique d'une architecture fonctionnaliste radicale sont préservés afin d'en faire un modèle de cohérence architecturale pour les étudiants. Dans un respect de l'identité rationnelle de l'hôpital Sabourin, les architectes ont souhaité reconstituer la relation de l'édifice au parc et au soleil, principes majeurs de cette architecture hygiéniste. Le parc retrouve son unité et enveloppe le bâtiment, replaçant ce site entre ville et campagne dans son échelle territoriale. Très étroit, le bâtiment s'insère dans le paysage en valorisant les vues sur le parc et l'horizon. L'hôpital est restructuré de sorte à accueillir des salles d'enseignement, des amphithéâtres, une bibliothèque, des ateliers et des espaces étudiants. La vocation d'origine d'isolement des malades se retrouve inversée pour créer des lieux de rassemblement et de vie collective, situés en rez-de-chaussée. L'école est inondée de lumière grâce à la façade sud largement ouverte, telle que conçue à l'origine. Les espaces de circulations sont placés le long de cette façade, profitant d'un gabarit suffisant pour constituer des lieux de vie appropriables par les étudiants et pour protéger les espaces de travail d'un ensoleillement trop direct. La façade nord retrouve une luminosité grâce à des jeux de réflecteurs. L'adaptation du bâtiment aux contraintes techniques et réglementaires actuelles a nécessité le doublage de la structure existante par une ossature métallique antisismique. Intitulé du projet: Réhabilitation et extension de l'école d'architecture de Clermont-Ferrand Lieu: Clermont-Ferrand Maîtrise d'ouvrage: Ministère de la Culture et de la Communication Maîtrise d'"uvre: Du Besset - Lyon Architectes Surface: 11 200 m2 SHON Montant des travaux: 31 M¤ HT Calendrier: livraison Août 2015 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Restructuration-Réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site de Du Besset-Lyon Architectes

L'agence Gayet Roger Architectes imagine pour la ville de Bordeaux une crèche multi-accueil de 60 berceaux, conçue comme un jeu de cubes superposés, de couleurs et matières différentes. Les architectes ont détourné les fortes contraintes du PLU à la faveur du projet, grâce à une conception imbriquant finement architecture et paysage. Ainsi, le parcours depuis la rue vers le coeur d'îlot traverse plusieurs lieux de vie de l'enfant et plusieurs jardins. Les différents espaces sont articulés autour d'un grand patio central, source de lumière au c"ur de l'édifice. L'accès se fait par une petite cour protégée de la rue, étape intermédiaire avant l'accueil des enfants. [insérer image n° xx - manquante - cf site internet des archis] Les aménagements intérieurs et extérieurs, ains que le placement des ouvertures, sont conçus à l'échelle de l'enfant. Des canons de lumière baigne l'intérieur d'un éclairage doux et forment un volume saillant sur la terrasse, créant un module de jeux. Des couleurs de sol différentes permettent un repérage facile et donnent un caractère ludique à chaque espace. Les revêtements, à l'intérieur comme à l'extérieur, sont retenus pour leur souplesse et selon un assortiment de coloris choisis. Des panneaux rectangulaires suspendus au plafond optimisent le confort acoustique de l'édifice. Les espaces extérieurs font partie intégrante de la conception de la crèche. Une terrasse au premier étage propose un sol bleu bosselé, véritable espace de jeu. Un grand jardin au rez-de-chaussée offre un cadre ludique et pédagogique au calme du coeur d'îlot. Intitulé du projet: Crèche D3 Lieu: Bordeaux Maîtrise d'ouvrage: Ville de Bordeaux Maîtrise d'"uvre: Gayet Roger Architectes Surface: 813 m2 SHON Montant des travaux: 2,2M¤ HT Calendrier: livraison décembre 2014 Procédure: Concours restreint Photographies : Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Petite enfance et élémentaire Pour en savoir plus, visitez le site de Gayet Roger Architectes

  L'implantation de la faculté de médecine de Tours amorçant le développement urbain d'un nouveau quartier, l'agence Du Besset-Lyon Architectes imagine la relation de l'édifice aux futurs bâtiments environnants, et conçoit cet équipement comme un lieux de vie articulé autour de trois espaces principaux: le parvis, le hall et le jardin en c"ur d'îlot. Le parvis, dégageant l'espace du carrefour à l'angle de la parcelle, est structuré par les courbes de la façade qui invitent à rentrer dans l'édifice. Au nord, l'implantation de l'édifice en retrait de 6m limite l'ombre portée sur la rue et les parcelles voisines, et offre un espace public généreux accueillant des stationnements vélos. Les voiles courbes fragmentent la perception du volume et renforcent la sensation d'un équipement à échelle humaine. Le hall, espace linéaire le long de la façade sud, dessert les différents lieux d'enseignement et de vie collective, et s'ouvre largement sur le jardin. La géométrie de cet espace permet une orientation aisée du public et offre une grande capacité de rassemblement des étudiants. Le jardin constitue le prolongement naturel du hall. Il est composé de terrasses abritées par des auvents le long de la façade, ainsi que de vastes pelouses. Le programme est disposé de manière rationnelle : les amphithéâtres créent deux volumes identifiables à l'ouest du site ; les principales salles dédiées à l'enseignement sont réparties le long de la façade Sud sur les deux niveaux supérieurs. Intitulé du projet: Faculté de médecine de Tours Lieu: Tours Maîtrise d'ouvrage: Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et Rectorat de l'Académie d'Orléans-Tours Maîtrise d'"uvre: Du Besset - Lyon Architectes Surface: 4 670 m2 SHON Montant des travaux: 9 M¤ HT Calendrier: livraison Juin 2014 Photographies: Axel Dahl Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Enseignement secondaire et supérieur Pour en savoir plus, visitez le site de Du Besset-Lyon Architectes

  A Domaize, un village des Monts du Livradois, Boris Bouchet Architectes implante trois logements sociaux dans un ancien corps de ferme en périphérie du village, dont il préserve l'aspect patiné s'intégrant totalement au paysage communal. La greffe de trois logements sociaux au coeur d'un hameau de quatre maisons est une opération délicate. Les architectes ont tout d'abord étudié les deux possibilités d'une démolition pour reconstruire à neuf et d'une réhabilitation, qui se sont révélées comparables en terme de prix. Dans un souci d'intégration au paysage local et de continuité avec l'architecture existante, la réhabilitation a été choisie. Le bâtiment agricole d'origine délabré est constitué de murs de granit et a été soumis à des bricolage successifs à l'aide parpaings industriels. Les architectes ont conservé les pierres et les enduits d'origine et ont remplacé les parpaings et les pans de façades abimés. La réfection a nécessité des interventions au cas par cas car la bâtisse présentait une grande disparité dans les dimensionnements des ouvertures, des escaliers et des angles de façades. L'utilisation de béton coffré en place a permis une adaptation précise de chaque opération grâce à un matériau malléable. Les trois logements, un T3, un T4 et un T5 possèdent des entrées indépendantes et mutualisent une chaudière à bois et un local pour vélos et poussettes. La recomposition du mur ouest, donnant sur le petit espace public du village, s'appuie sur le dessin d'origine de la façade. Au sud et à l'est, les façades s'ouvrent plus librement sur le paysage. La mise en valeur des volumes de la grange permet de donner à ces logements sociaux une grande richesse spatiale avec des double-hauteurs, des mezzanines et des demi-niveaux. L'économie réalisée sur le ravalement de façades a permis de concevoir tout le mobilier fixe des rangements et cuisines. Un traitement paysager autour de la maison participe au raccord du volume à son environnement et permet la rétention des eaux pluviales dans un bassin, ainsi que l'assainissement naturel des eaux usées par phyto-épuration. Chaque appartement bénéficie d'un espace extérieur en terrasse ou d'un jardin d'hiver. Intitulé du projet: Trois logements sociaux à Domaize Lieu: Hameau de Terroles à Domaize (63) Maîtrise d'ouvrage: Communauté de communes du Pays de Cunlhat Maîtrise d'"uvre: Boris Bouchet Architectes Surface: 350 m2 Montant des travaux: 530 000¤ HT Calendrier: livraison Février 2015 Photographies: Benoît Alazard Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Résidentiel Pour en savoir plus, visitez le site de Boris Bouchet Architectes

  Dans un immeuble des années 70 avec vue sur la tour Eiffel, Pascal Grasso réalise la rénovation de deux appartements parisiens regroupés, dont il transforme la perception visuelle grâce à des jeux de reflets et d'éclairage. L'architecte regroupe les espaces de services tels que la cuisine et les sanitaires dans un monolithe revêtu de panneaux de verre laqué noir, qui sépare espaces jour et nuit et transforme la perception de l'espace grâce à des jeux de reflets inattendus. Ce volume exprime un travail sur la juxtaposition visuelle des espaces sur un seul et même plan grâce à des surfaces réfléchissantes, perturbant la lecture de l'espace. Les lumières encastrées dans la séquence d'entrée proposent une composition abstraite et permettent de transformer le couloir en un espace dynamique, inspiré des "uvres en néon de François Morellet ou de Dan Flavin. Utilisée comme une matière à part entière, la lumière articule les différents espaces de l'appartement et devient le fil conducteur du projet, se développant aussi bien sur les murs que sur les plafonds. Intitulé du projet: Contre-espace Lieu: Paris Maîtrise d'ouvrage: privé Maîtrise d'"uvre: Pascal Grasso Architectures Surface: 110 m2 Montant des travaux: 170 000 ¤ HT Calendrier: livraison Janvier 2015 Photographies: David Foessel Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Résidentiel Pour en savoir plus, visitez le site de Pascal Grasso Architectures  

  Longtemps cachés dans l'emprise du Port automne, les Docks de Marseille sont aujourd'hui vécus comme une limite physique forte pour la ville. La première réponse de la part de la ville a été de rendre cet espace public afin qu'il puisse s'affirmer avec plus de perméabilité. Les Docks de Marseille deviennent donc un espace de rassemblement à la fois productif et social, comme ce qu'il fut autrefois. Longue barre évidée de quatre cours, le projet se rythme à travers quatre séquences générant un contraste entre la monotonie de ce volume imposant et le traitement subtil des quatre cours intérieures placées au coeur du projet. Chacune réhabilitée à leur manière, les cours intérieures permettent une certaine porosité invitant les passants à prendre position dans ce nouvel environnement. Développés à travers un vocabulaire sémantique rappelant parfois la méditerranée, les voiles des bateaux du port, le climat méditerranéen ou encore la végétation, ces espaces agissent comme un tampon entre les bords du port et l'intérieur plus calme des Docks. De la diversité des interventions découle une diversité des programmes. C'est une seconde ville qui prend vie dans les Docks accueillant un marché, des espaces de restauration et une majorité de commerces. Ces programmes de développent sur neuf niveaux et 400m de long. Les différents programmes profitent d'un bâtiment historique soigneusement rénové, 5+1AA a conservé la pierre de taille d'origine et a donné un coup de neuf aux verrières plongeant la lumière méditerranéenne dans les quatre cours, de quoi profiter du climat de Marseille en été comme en hiver. Intitulé du projet: Les Docks Lieu: La Joliette, Marseille Maîtrise d'ouvrage: JP Morgan Asset Management Maîtrise d'"uvre: 5+1AA Surface: 21 650 m2 avant travaux / 18 635 m2 après travaux Montant des travaux: 20,6 M¤ HT Calendrier: livraison Octobre 2015 Photographies: Alfonso Femia, 5+1AA Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Centres commerciaux Pour en savoir plus, visitez le site de 5+1AA  

A Rubelles, une commune périurbaine proche de Melun, l'agence Bartolo Villemard Architecture Urbanisme imagine un immeuble de bureaux réinterprétant la figure du hangar industriel à travers une architecture régulière, massive, visible depuis la rue mais affirmée comme un lieu habité. Sur ce territoire inaccompli et morcelé, les architectes questionne l'habitabilité des franges métropolitaines et proposent un équipement au caractère urbain affirmé, au sein duquel les espaces de vie collectives sont placés en vitrine, ouverts sur la ville. Le bâtiment de bureaux et le parking extérieur sont conçus comme un ensemble raccordé à un bâtiment existant, et sont traités avec la même attention. Le parking est un sol continu de béton clair planté de 150 arbres. Le hall et la passerelle articulent la nouvelle construction et le bâtiment existant. Le volume est organisé autour d'un grand atrium central couvert, offrant une ambiance intime et calme au c"ur des espaces de travail. Les espaces collectifs, tels que les salles de réunion, la cafétéria, les circulations et la salle du conseil sont traversants, offrant une continuité visuelle entre l'atrium et le paysage urbain, entre intériorité et ouverture sur le monde extérieur. Le bâtiment, labellisé BBC, présente une enveloppe préfabriquée constituée de deux peaux de verre ouvrantes en bois à l'intérieur et aluminium à l'extérieur. L'ouverture et l'occultation sont automatiques, mais aussi utilisables manuellement. Le chauffage géothermique puisant à 70m de profondeur est couplé à une pompe à chaleur. Les espaces intérieurs sont sobres, composés de tons blancs rehaussés par un mobilier coloré et un éclairage vif des espaces collectifs. Intitulé du projet: Caisse des français de l'étranger Lieu: Rubelles (77) Maîtrise d'ouvrage: Caisse des français de l'étranger Maîtrise d'"uvre: Bartolo Villemard Architecture Urbanisme Surface: 3 900 m2 Montant des travaux: 9 300 000 ¤ HT Calendrier: livraison Octobre 2014 Photographies: Clément Guillaume Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Bureaux / Neuf Pour en savoir plus, visitez le site de Bartolo Villemard Architecture Urbanisme

Situé entre le centre ancien de la métropole clermontoise et un quartier périphérique en mutation, l'Hotel de Région conçu par Bruno Mader Architecte apparaît comme un lien physique et social, ouvert sur la ville et accessible aux citoyens. La volumétrie de l'édifice répond à celle du Musée d'Art Moderne qui lui fait face. La transparence du soubassement se veut symbole d'un équipement public ouvert et accueillant. A l'ouest est aménagé un vaste espace de stationnement, intégrant une structure végétale dans la continuité des jardins privés du quartier pavillonnaire voisin. Le programme de 17 000m2 est réparti sur cinq niveaux. Le socle en béton abrite sur deux niveaux les espaces ouverts au public, les trois étages supérieurs en bois accueillent les bureaux et salles de réunion de la Région. Les espaces communs sont pensés comme des lieux de convivialité, bénéficiant d'une vue sur les jardins et sur le paysage des Monts d'Auvergne. L'implantation en peigne permet d'ouvrir les bureaux vers plusieurs atrium et d'optimiser le confort thermique et lumineux de l'édifice en favorisant l'orientation nord-sud. Les choix de matériaux expriment la volonté de valoriser la filière bois locale avec la mise en "uvre de poteaux en lamellé-collé de Douglas. La double-peau en verre, qui permet d'adoucir les angles du bâtiment, conserve la chaleur en hiver et offre une ventilation naturelle grâce à des ventelles de verre s'ouvrant l'été. Intitulé du projet: Hôtel de Région Lieu: Clermont-Ferrand Maîtrise d'ouvrage: Conseil Régional d'Auvergne Maîtrise d'"uvre: Bruno Mader Architecte Surface: 18 000 m2 Montant des travaux: 45 000 000 ¤ HT Calendrier: livraison Avril 2014 Photographies : Hervé Abbadie Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Bâtiments publics administratifs Pour en savoir plus, visitez le site de Bruno Mader Architecte

Le Domaine Henri Martin a acquis des bâtiments constitués de chais à barriques et cuvier mitoyen de son installation. Le Domaine bénéficie ainsi d'une nouvelle surface lui autorisant la concrétisation d"un outil de travail cohérent et fonctionnel. Situé aux portes du village Saint-Julien-Beychevelle, le Domaine constitue la façade d'arrivée au village, jouissant ainsi d'une situation particulière. La valorisation du Domaine Henry Martin par le travail de cette "façade" à été au coeur du projet de l'agence LAH/AT Architectes Associés comportant la création d'un cuvier et de bureaux, et la réhabilitation d'un chai à barriques et d'un cuvier. Cet outil occupe ainsi la totalité de l'îlot permettant une exploitation rationnelle en boucle connectée par l'agrandissement de la cour de réception des vendanges et par le prolongement de la coursive des chais existants en passerelle jusqu'aux nouveaux. Se basant sur l'existant en conservant le mur du chai cette surélévation abrite un plateau de bureaux, alors que les niveaux inférieurs accueillent le nouveau cuvier et le nouveau chai à barrique. L'enveloppe, en panneaux d'aluminium anodisé, est une composition de facettes et de creux créant des terrasses et des patios. Un cube de verre, pensé comme une "gloriette", surplombe la toiture offrant une vue panoramique sur l'ensemble du domaine et du territoire du Médoc. Trait d'union entre les différents bâtiments composant l'îlot cette nouvelle extension entend offrir une image moderne au Domaine. Par l'utilisation de bois et de mobiliers au lignes épurées, les espaces de réceptions et de bureaux semblent être au service de cette volonté de valorisation. Gros-"uvre " Ravalement : - Pierres - Enduit à la chauxCharpente : Charpente métalliqueCouverture " Façade - Panneaux d'aluminium gris anodisé satinéMenuiseries extérieures : Bois - Verre clairVolet/Occultation : Panneaux aluminium gris anodisé perforéSerrurerie : Portails, barreaudage et remplissage en aluminium gris anodisé satiné. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Activités et petites industries Pour en savoir plus, visitez le site de Arsène-Henri & Triaud  

Ce projet s'inscrit dans le paysage de Saint-Pierre des Bois, petit village de la Sarthe caractérisé par de nombreux murs en pierres maçonnées. L'agence a tiré profit de cette matérialité locale afin de la retranscrire dans cette salle polyvalente. Le projet se situe sur le terrain de l'ancienne cure du village, aujourd'hui propriété de la commune. Le terrain est au fond d'une parcelle accessible par une liaison de part et d'autre du vallon, entre le vieux village et un lotissement pavillonnaire récemment construit. Le bâtiment s'implante sur un terrain nu. Le bâtiment est marqué par une forme simple, un parallélépipède dont deux volumes ont été extrudés. Dépourvu d'importants moyens, le projet est construit en parpaing couvert d'un enduit jaune tout comme les pavillons environnants. Une légère rampe donne accès à l'entrée de la salle. Les espaces de fêtes sont disposés sur une surface en L et bénéficient chacun d'une double hauteur correspondant aux deux volumes extrudés du bloc. Dans les deux autres angles du bâtiment sont disposés les espaces de services, w.c., vestiaire et cuisine. Cette même entrée est marquée par une matérialité différente du reste du projet. La forme en arc de la porte continue à l'intérieur par un plafond vouté en bois. Un mobilier simple a été dessiné à l'occasion conférant à ce projet peu couteux une identité singulière. Les espaces intérieurs sont simples. Certaines fenêtres sont placées au niveau du regard pour dégager des vues sur le paysage, d'autres sont en hauteur afin d'apporter davantage de lumière. Intitulé du projet: Maison des HabitantsLieu: Saint Pierre des bois - SartheMaîtrise d'ouvrage: Commune de Saint Pierre des BoisMaîtrise d'"uvre: BOIDOT & ROBINSurface: -Montant des travaux: 450 000 ¤ HTCalendrier: livraison Mars 2014 Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Salles de concerts et de spectacles Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier d'architecture BOIDOT & ROBIN  

Disposé le long d'une grande place nautique, élément majeur du redéploiement urbain de Lyon-Confluence, Hikari est un véritable morceau de ville regroupant logements, bureaux et commerces. L'ilot est composé de trois nouveaux bâtiments aux expressions architecturales diverses mais met à profit leur proximité au service de la production d'énergie. L'ilot est le premier français, à cette échelle, à énergie positive : il produira plus d'énergie qu'il n'en consomme. Hikari, lumière en japonnais, a été imaginé par l'architecte Kengo Kuma. Afin de pouvoir obtenir des perfomances energétiques, les concepteurs ont utilisé de fins principes de l'architecture bioclimatique, mais c'est surtout la mixité programmatique et ses cycles liés à leurs différentes utilisations que l'architecture a pu produire ces économies. L'atout majeur de l'ilot Hikari repose sur une reflexion autour de la mutualisation de l'énergie produite. Ainsi les trois bâtiments communiquent entre eux afin de répartir au mieux les différents besoins. Un système de stockage de l'énergie, une pile à combustible,  est situé à l'intérieur de l'ilot, il permet de la restituer au heure de forte demande. A l'intérieur, l'architecture est truffée de capteurs, mesurant entre autre la température, le CO2 et la présence de personnes à l'intérieur des pièces. Un système complkexe mais qui permet en temps réel de réguler au mieux la production de chaud et de froid.  Intitulé du projet : Hikari Programme : Logement + Bureaux + Commerces Surface : 12 600 m² Hauteur maximale : 9 étages / 31 m    Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Programmes mixtes Pour en savoir plus, visitez le site de Kengo Kuma & associates et de Lyon-Confluence    

Situé à la place de la résidence de La Forestière, le nouveau groupe scolaire Claude Dilain de Clichy-sous-Bois accueille des classes de maternelles et de primaires. La jeune agence d'architecture Tank a proposé pour cette école un volume circulaire renfermant en son centre le cours de récréation. L'entrée dans l'enceinte de l'école se fait par le sud, à l'angle de l'allée Henri Barbusse et du boulevard Émile Zola. Le hall d'entrée distribue les deux ailes est et ouest et la cour centrale. L'aile est contient le programme des maternelles disposé au rez-de-chaussée. Un long couloir côté cour distribue les salles de classe, les ateliers de jeux ainsi que les dortoirs. Au rez-de-chaussée de l'aile ouest sont placés les programmes communs (réfectoire, w.c,) et les bureaux des enseignants. Dans le hall d'accueil, un escalier distribue le programme des primaires. Six salles de classe sont disposées au premier étage et cinq sont au deuxième étage. Dans la cour de récréation, un simple grillage sépare physiquement les deux tranches d'âge, mais permet aux enfants de prendre conscience des uns et des autres. Toute la façade intérieure est vitrée donnant sur les couloirs et le réfectoire. Chacune des cours bénéficie d'un préau porté par de fines colonnes de béton. La brique de la façade extérieure se retrouve sur la frise placée au-dessus des baies vitrées tout autour de la cour. Tank n'a pas cherché une exubérance de matériaux colorés, mais a favorisé pour ce projet des couleurs neutres tout en dessinant sur le sol de la cour des parcours et autres marelles pour les enfants. Autre geste généreux, les architectes ont installé un grand tableau en ardoise permettant à chaque enfant d'appliquer ses leçons d'écriture pour s'exprimer librement avec des craies. ÉTAT DU PROJETConcours 2013 lauréat - livré septembre 2015MAÎTRISE D'OUVRAGEVille de Clichy-sous-BoisBUDGET HT7 000 000 ¤CHEF DE PROJETGuillaume Anrys, Ophélie ChassinÉQUIPE TANKTanguy Soudan,Thomas Duhamel, Thomas HarbonnierBE ACOUSTIQUEABC decibelMANDATAIRENord France Construction FayatBEFayat Bâtiment Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Petite enfance et élémentaire Pour en savoir plus, visitez le site de Tank architecture  

Jean-Michel Wilmotte a réhabilité la ferme auberge du domaine de château Mentone dans le Var. Le projet mêle l'affirmation d'une nouvelle architecture aux murs d'une ancienne bâtisse riche de son histoire. Le projet porté par sa propriétaire, Marie Pierre Caille, a été de valoriser un domaine viticole en favorisant son accès aux voyageurs par le développement d'un concept oeno-touristique. La rencontre avec l'architecte s'est déroulée le long des murs de l'ancien bâtiment, presque à l'état de ruine. L'enjeu principal a été de transformer le lieu en un lieu de restauration et de réception de qualité, où un chef cuisinier opère depuis peu, tout en constituant une nouvelle porte d'entrée au domaine château Mentone. Jean-Michel Wilmotte est un habitué de ce genre de sujet d'architecture, son agence se distingue par de nombreux exemples de cohabitations harmonieuses entre ancien et contemporain. L'architecte a choisi, ici, d'installer un nouvel intérieur au c"ur des murs en pierre. Privilégiant les matériaux simples et nobles, l'intervention contemporaine est discrète mais reste visible ponctuellement sur la façade extérieure. A l'intérieur les murs ont étés chemisés pour garantir leur intégrité. Le reste a entièrement été reconstruit. L'élément principal du lieu est le grill imposant de la cuisine ouverte, il donne directement sur la salle de restaurant et est un véritable appel à la convivialité. Les matériaux qui habillent les intérieurs ont été finement choisis par l'agence d'architecture, de longues briques en terre cuite aux teintes grises font écho à certains matériaux utilisés dès la construction du lieu. Les sols utilisent une pierre gris perle qui contraste avec le blanc des cloisons et des murs. Pour des raisons acoustiques et esthétiques, le plafond a été recouvert de fins tasseaux de bois. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Restaurant Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Michel Wilmotte et du Domaine du Château Mentone

L'agence d'architecture Wilmotte & Associés recompose le Domaine du Château Pédesclaux en respectant les éléments naturels du site tels que les hectares de vignes, la richesse du sol et le relief particulier. Le château est mis en valeur par une greffe de deux volumes latéraux en verre, et retrouve ainsi une place centrale au sein du vignoble. Un nouvel édifice est érigé en retrait du château accueillant le cuvier et le chai à barriques. Le cuvier est un espace central du Domaine, qui met en scène la production du vin et s'ouvre sur le vignoble. Grâce à un soubassement entièrement vitré, les 116 cuves inox sont visibles de l'extérieur et semblent soutenir le volume supérieur. Les éléments bâtis et naturels sont mis en relation par des jeux de transparences et de reflets dans les façades vitrées. Le cuvier présente une façade de lames d'aluminium anodisé-bronze dont les teintes évoluent selon la lumière. Le chai à barriques, au niveau inférieur, est semi-enterré pour maintenir la température nécessaire à la préservation du nectar en fût. Le lien entre le château et le cuvier se fait par un sous-sol technique, qui permet aux différentes activités d'interagir aisément tout en occupant des espaces distincts. L'agencement intérieur intègre le parcours des visiteurs tout en tenant compte des contraintes techniques liées à l'exploitation du lieu. Les architectes ont souhaité transmettre le caractère authentique du domaine grâce à des matériaux bruts. L'ambiance métallique du cuvier et l'intérieur en bois du chai s'accordent par leurs teintes tout en évoquant le rôle de chacun des espaces dans le processus de production du vin.Les aménagements extérieurs ré-interprètent les traces du jardin historique grâce à une végétation basse et un vocabulaire paysager sobre qui mettent en valeur le château. Intitulé du projet: Rénovation et extension du Domaine Château Pédesclaux. Création d'un chai viticole. Lieu: Route de l'Industrie " 33250 Pauillac Maîtrise d'ouvrage: Domaine Château Pedesclaux - SCEA Château Pédesclaux Maîtrise d'"uvre: Wilmotte & Associés SA, Atelier d'architecture BPM Surface: 50 ha de vigneBâtiments : 8 000 m² SHON Calendrier: livraison mars 2015 Photographies : Rodolphe ESCHER, Jean-Pierre LAMARQUE Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Activités et industries Pour en savoir plus, visitez le site de Wilmotte & Associés  

A Montmartre, les architectes CcommeC aménagent Le Jeanne B, un restaurant-épicerie sur deux niveaux, en s'inspirant des motifs des années 30. Les 140m2 du restaurant sont articulés avec une courette intérieure et une petite terrasse en façade. Un cadre en bois serpente sur la façade, faisant office de tablette ou de banc et une estrade en bois délimite l'espace de la terrasse côté rue. Les années 30, emblématiques en matière d'aménagements intérieurs notamment de restaurants, sont riches de décors flamboyants et graphiques. Le motif sélectionné a été décliné aussi bien en supports d'étagères qu'en reliefs sur les murs, créant une dynamique depuis la rue. Les choix de couleurs dans des camaïeux de bleu sont repris en façade comme à l'intérieur. L'association des teintes souligne les motifs et le rythme des parois, tout en apportant des variations d'ambiances subtiles selon la nuance dominante. Intitulé du projet: Le Jeanne B Montmartre Lieu: Rue Lepic, Paris 18ème Maîtrise d'ouvrage: Privé Maîtrise d'"uvre: CcommeC Surface: 140 m2 Montant des travaux: 250 000 ¤ HT Calendrier: livraison 2015 Photographies: Julien Lanoo, Marechal, CcommeC Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieurs / Cafés, fooding Pour en savoir plus, visitez le site de C comme C  

A Montmartre, les architectes CcommeC aménagent Le Jeanne B, un restaurant-épicerie sur deux niveaux, en s'inspirant des motifs des années 30. Les 140m2 du restaurant sont articulés avec une courette intérieure et une petite terrasse en façade. Un cadre en bois serpente sur la façade, faisant office de tablette ou de banc et une estrade en bois délimite l'espace de la terrasse côté rue. Les années 30, emblématiques en matière d'aménagements intérieurs notamment de restaurants, sont riches de décors flamboyants et graphiques. Le motif sélectionné a été décliné aussi bien en supports d'étagères qu'en reliefs sur les murs, créant une dynamique depuis la rue. Les choix de couleurs dans des camaïeux de bleu sont repris en façade comme à l'intérieur. L'association des teintes souligne les motifs et le rythme des parois, tout en apportant des variations d'ambiances subtiles selon la nuance dominante. Intitulé du projet: Le Jeanne B Montmartre Lieu: Rue Lepic, Paris 18ème Maîtrise d'ouvrage: Privé Maîtrise d'"uvre: CcommeC Surface: 140 m2 Montant des travaux: 250 000 ¤ HT Calendrier: livraison 2015 Photographies: Julien Lanoo, Marechal, CcommeC Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieurs / Cafés, fooding Pour en savoir plus, visitez le site de C comme C  

L'architecte Nicola Spinetto aménage les bureaux de West Forever à Strasbourg grâce à un décor sobre aux finitions brutes qui reflète l'esprit "roots" de l'entreprise, mêlant l'univers des voyages et des motos. West Forever, une agence de voyage qui organise des voyages autour du monde en Harley Davidson, s'installe dans le quartier des Docks à Strasbourg, sur un grand plateau livré brut. A la fois espace de travail et d'accueil de la clientèle, les bureaux regroupent un open spaces pour 16 postes, deux bureaux individuels, une salle de réunion, un local de stockage, une salle d'eau avec douches, une cuisine et un espace repas. L'entreprise nécessite d'un linéaire de stockage important pour ses catalogues. Le projet propose des interventions ciblées. La sobriété de l'aménagement révèle la présence forte des éléments de structure : parois et poteaux sont laissés à l'état brut, à l'image d'un atelier. Les architectes ont souhaité cloisonner en transparence pour garder la perception du volume dans son ensemble. Une simple peinture blanche est passée sur murs et plafonds, laissant les réseaux apparents dans un esprit industriel, et une résine transparente est mise en "uvre sur la chape de béton au sol. Le mobilier structure l'espace et les fonctions, et s'inscrit dans la trame constructive rigoureuse de 4m. Les meubles en bois créent un socle opaque et massif et divise l'espace en deux dans sa hauteur. Le bois présente des finitions plus ou moins rustiques par panneaux: osb, médium, contreplaqué, mélaminé. La serrurerie en acier brut renforce l'ambiance d'atelier, tandis que les panneaux de bois habillent les locaux aveugles en dissimulant leurs portes. A l'entrée, un grand miroir toute hauteur crée un effet trompe-l'oeil et trouble la perception visuelle de l'espace. Intitulé du projet: Bureaux West Forever Lieu: Strasbourg Maîtrise d'ouvrage: West Forever Maîtrise d'"uvre: Nicola Spinetto Architecte Surface: 250 m2 Montant des travaux: 120 000¤ HT (lot architecture) + 90 000¤ HT (lot technique) Calendrier: livraison Mars 2015 Photographies: Sergio Grazia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieurs / Bureaux, espaces tertiaires Pour en savoir plus, visitez le site de Nicola Spinetto Architecte  

Installé dans le quartier des Halles, le nouveau bar à jus parisien We Are Juice est aménagé par l'agence Federico Masotto Architecte selon une composition quasi-scénographique, donnant à voir le geste de préparation des jus de fruit sur un grand comptoir sculptural. L'identité du lieu est fortement marquée par ce bloc monolithique et minéral, dont la géométrie à facettes révèle des tranches de granit de compositions et de couleurs variées, choisis pour leurs contrastes chromatiques et leur résistance physique à l'acidité des jus. Les produits de préparation sont mis à distance à l'aide de lames de verre noir encastrées dans le granit. Les sols et le mobilier fixe sont en bois teinté noir, et font écrin au comptoir polychrome. Trois niveaux d'assises sont proposés sur de grandes banquettes dans la tradition des brasseries parisiennes. Le plafond est animé de volumes dont les surfaces organiques font échos aux écorces des fruits, en contraste avec la surface lisse du comptoir, et avec les lignes froides et brillantes des luminaires. De larges surfaces de miroir soulignent et démultiplient la géométrie arrondie de la salle, lui donnant une dimension théâtrale. La devanture peut s'ouvrir totalement sur la rue, et s'intègre dans la façade Art Déco de l'immeuble conçu par André Granet. Intitulé du projet: We Are Juice Lieu: Paris 2ème Maîtrise d'ouvrage: SAS Juice Maîtrise d'"uvre: Federico Masotto Architecte Surface: 105 m2 Montant des travaux: 110 000 ¤ HT Calendrier: livraison janvier 2015 Photographies: Philippe Garcia Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Cafés, foodings Pour en savoir plus, visitez le site de Federico Masotto Architecte  

Dans le 8ème arrondissement de Paris, près du Conservatoire national de Paris et de l'Opéra Garnier, l'architecte d'intérieur et artiste Julie Gauthron signe l'Idol Hotel, un établissement aux accents seventies dédié aux amoureux de la Black Music. Ce nouveau boutique-hôtel de 32 chambres étonne le visiteur en proposant une ambiance pop et une atmosphère vintage. Le nom des chambres annonce la couleur, Lady Soul, Moon Blue, My Chérie Amour, Jungle Fever ou encore Give me the Night, chacune d'elle sonne comme un hommage aux icônes de la Soul et de la Funk. Dans une ambiance colorée et festive, les 27 chambres et 5 suites jouent avec le mobilier vintage et les détails soignés, jeux de textures, papiers peints à paillettes, amplis d'époque? Dans les salles de bains, la robinetterie Axor Urquiola et les accessoires ont été sélectionnés avec soin et s'intègrent dans des jeux de mosaïque en trompe l'"il et la lumière acidulée des néons. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Hôtel Photographies : © Céline Demoux Pour en savoir plus, visitez le site de Julie Gauthron, celui de l'Idol Hotel et celui d'Elegancia.   

Régis Botta, architecte installé à Paris, a entrepris la transformation d'un ancien atelier industriel du 11e arrondissement en un appartement lumineux où le blanc est roi. L'architecte a imaginé un store continu sur les ouvertures zénithales et horizontales de l'appartement. Constitué de lames de métal, il est devenu la pièce maitresse qui sculpte les atmosphères intérieures du lieu. Régis Botta pense la lumière "(...) comme une masse que l'on peut sculpter (...)". Et c'est précisément le rôle attribué au store mis en "uvre par l'architecte dans le projet. L'appartement est plongé dans un blanc mat qui laisse l'ombre et la lumière s'exprimer pleinement. Le store devient sculptural et filtre la lumière et les vues de la verrière. Au centre du volume disponible, le projet se dote d'un bloc central en bois. Il accueille la totalité des rangements de l'appartement, participe au cloisonnement entre les pièces tout en se dotant de parois coulissantes. Le sol est constitué de résine blanche ultra mat, sur plancher chauffant. Le plafond, découpé de 3 grands décaissés lumineux, est en staff. La cuisine et la salle de bain sont en résine acrylique blanche. Photographies : Luc Boegly Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Résidentiel Pour en savoir plus, visitez le site de Régis Botta

Au printemps, l'agence h2o architectes a livré la rénovation d'un appartement sous les toits d'un immeuble haussmannien dans le quartier de l'Arsenal à Paris. L'originalité et la continuité du projet résident dans d'étonnantes étagères en bois disposées à tous les angles de l'appartement. Le projet s'articule autour de trois espaces à vivre connectés qui se positionnent en fonction des usages, de la lumière et des nombreuses vues offertes à l'appartement. L'appartement a été conçu pour un couple et ses deux enfants. Chacun des enfants dispose d'une chambre indépendante, les parents occupent, pour la nuit, un meuble-lit placé comme un cocon dans un recoin discret de l'espace à vivre. Le reste de l'espace est ouvert et partitionné par des éléments de mobilier qui reprennent le jeu de pente des rampants de la couverture. Les architectes ont ainsi créé un paysage ponctué de multiples totems où s'installent objets précieux et livres. Malgré l'exiguïté des lieux, la continuité de l'espace se donne à voir par une grande diagonale ouverte dans le plan par les architectes. Deux matérialités viennent renforcer la lecture du projet : la couleur blanche sur support bois ou plâtre crée le fond, le chêne massif donne à lire la continuité par le sol et les étagères. Intitulé du projet : Appartement Arsenal Lieu : Paris  Maîtrise d'ouvrage : Privée Maîtrise d'oeuvre : h2o architectes Entreprise : Sarl Poluks Surface : 70 m2 Montant des travaux : 70 000 ¤ HT Calendrier :Livraison : Printemps 2015 Photographies : Stéphane Chalmeau Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Résidentiel Pour en savoir plus, visitez le site de h2o architectes  

Sylvie Loday, Olivier Royère et Benoît Verdier sont les trois fondateurs de la parfumerie de luxe Ex Nihilo. Pour concevoir leur première boutique rue Saint-Honoré à Paris, ils ont fait appel au designer et architecte d'intérieur Christophe Pillet. Les fondateurs de la parfumerie cherchaient quelqu'un qui puisse imaginer un lieu luxueux, classique mais voulaient également mettre en avant un esprit jeune sans tomber dans les tendances éphémères. Afin de réaliser les attentes luxueuses des fondateurs d'Ex Nihilo, Christophe Pillet a choisi d'utiliser de l'acier avec une finition or pâle et du noyer pour le mobilier. Le marbre recouvre le sol et les plinthes et une peinture bleu roi est utilisée aux murs. Des miroirs fumés sont posés sur toute la surface du plafond, accentuant ainsi l'impression d'espace et de volume. Les plans de présentation en bois aux cadres en acier sont suspendus au plafond. Couplés aux miroirs, ils semblent flotter et donnent une impression de légèreté. La ligne élégante dessinée par Christophe Pillet de la parfumerie de Paris a été reprise pour l'ouverture d'une nouvelle boutique au sein de Harrod's à Londres. (cf dernière illustration) Photographies : Quentin Crestinu. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Commerces Pour en savoir plus, visitez le site de Christophe Pillet.  

Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, l'abbaye de Fontevraud accueille au sein de son prieuré "Fautevraud l'Hôtel" et "Fontevraud le Restaurant". Deux espaces imaginés par GMDP Architecture et l'Agence Jouin Manku qui nous livrent leur vision contemporaine tout en respectant l'histoire du lieu. Dans ce qui est l'une des plus vastes cités monastiques héritées du Moyen-Age, le restaurant et l'hôtel viennent offrir aux visiteurs une expérience étroitement liée à l'abbaye et respectueuse de son histoire. Dans ce nouvel ensemble hôtelier composé de 54 chambres, la chapelle devient iBar, les coursives du cloître accueillent le restaurant et le réfectoire se transforme en salle des banquets. Patrick Jouin et Sanjit Manku ont créé sur mesure chaque pièce de mobilier, chaque luminaire, jusqu'à l'art de la table, ainsi que d'impressionnantes microarchitectures pour s'adapter aux contraintes inhérentes aux lieux classés. Afin de s'insérer délicatement dans l'esprit du lieu, le choix des architectes s'est porté sur des matériaux authentiques et une ambiance épurée et sans fioriture. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Hôtels   Photographies : © Nicolas Matheus Pour en savoir plus, visitez le site de GMDP Architecture et celui de l'Agence Jouin Manku. 

L'école maternelle Les Alliés de Chavannes occupe un ilot enclavé entre la bretelle d'échangeur de l'autoroute de Normandie et la départementale Est de Mantes-la-Ville. Entre des contraintes topographiques et programmatiques les architectes livrent une extension exploitant les potentialités de son site. La configuration du bâtiment existant se caractérise par un volume en équerre situé entre deux niveaux altimétriques présentant une différence de 3 mètres environ : au sud la cour de récréation en contact avec les salles de classe et au nord en contrebas, un espace paysager servant de cour technique. Le principe retenu pour ce projet consiste à connecter plusieurs volumes à la circulation longitudinale de l'existant afin d'envisager les extensions comme des pavillons séparés. Les trois volumes nouvellement créés se raccordent à l'école pour abriter les nouveaux éléments du programme. Le corps de l'établissement existant est reconfiguré devenant ainsi l'épine dorsale du projet. Les trois volumes du projet d'extension, recouverts par un habillage métallique, se distinguent du bâtiment existant traité quant à lui en enduit de couleur blanche. Les extensions sont placées orthogonalement au plan du bâtiment existant. Deux extensions sur trois ont été implantées côté nord et sur pilotis. Un de ces volumes abrite une salle de motricité et l'autre une salle de lecture ainsi qu'une salle de classe. Ces deux pavillons se caractérisent par le soulèvement de leur toiture qui procure un apport important en lumière naturelle malgré leur enclavement. La pente de la toiture de la salle de motricité s'ouvre vers la végétation tandis que celle de la salle de lecture capte la lumière du sud à travers un shed positionné dans le pli de la toiture. Conçues comme des cabanes suspendues, ces deux extensions s'insèrent entre les arbres tout en ménageant des vues vers la ville et vers la végétation environnante de manière à permettre aux enfants de percevoir et de s'approprier entièrement l'environnement. Au Sud, la toiture de la dernière extension se déploie au-delà du volume d'une nouvelle salle de classe pour devenir un préau. Cet abri aux larges dimensions offre une nouvelle visibilité à l'entrée de l'école depuis la rue et créer un seuil qualitatif entre la cour et les espaces intérieurs. Avec ce projet, les architectes ont permis d'ouvrir l'école sur son environnement et d'augmenter sa surface de plancher tout en conservant les qualités du bâtiment l'existant : des circulations éclairées naturellement, une cour de récréation généreuse, ainsi que des espaces d'apprentissage en continuité avec l'extérieur. La peau métallique choisie par les architectes crée un jeu de reflets qui participe à l'ambiance ludique et chaleureuse de ce lieu des premiers apprentissages. Photographies : David Foessel Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Enseignement / Petite enfance et élémentaire Pour en savoir plus, visitez le site de Graal architecture