Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Muuuz

Installée au c"ur de l'ancienne prison Saint-Lazare, la médiathèque Françoise Sagan a été réhabilitée par les architectes de l'agence Bigoni Mortemard. Dans les murs d'un bâtiment inscrit aux monuments historiques, l'agence a imaginé un projet tout en lumière où le blanc domine. La médiathèque est dotée d'une surface de 4 300 mètres carrés dont 2 600 sont ouverts au public. Le programme est réparti sur cinq niveaux que les architectes ont choisis de reconstruire entièrement. Le système porteur à l'intérieur des murs historiques a complètement été transformé. Derrière les murs en pierre de taille, se développent aujourd'hui des plateaux libres en phase avec les usages contemporains et futurs des médiathèques. Viviane Ezratty, la directrice de la médiathèque, précise :"Nous avons demandé aux architectes des lieux polyvalents, parce qu'on ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait en matière de bibliothèques, nous sommes dans une véritable période de transition. On ne voulait pas que les collègues nous maudissent dans 10 ans, et nous avons donc opté pour des plateaux à chaque étage." Le bâtiment encercle une cour intérieure qui elle aussi a été sujette à l'imagination des architectes. Inspirés par les cloîtres méditerranéens, ils mettent en scène le lieu au travers d'une promenade dessinée par des assises anguleuses en béton blanc. Le reste est offert aux plates-bandes et au développement des végétaux. A l'intérieur, le lieu est lumineux grâce aux nombreuses arcades qui constituent la façade. Elles apportent généreusement de la lumière naturelle et peuvent s'obstruer par d'élégants rideaux posés entre la pierre des anciens murs et les nouvelles menuiseries. Ce sont ces rideaux qui, avec subtilité, inscrivent le bâtiment vers sa nouvelle destination. Ils introduisent avec poésie le dialogue entre l'histoire du lieu et le projet contemporain. Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Restructuration-Réhabilitation Pour en savoir plus, visitez le site de Bigoni Mortemard

Le CNAC s'exprime par une architecture humble qui fabrique des hangars recouverts d'une peau grise et industrielle, mais les architectes ont construit là des hangars à imaginaire qui regorgent de vie parce que dédiés et adaptés aux possibles de l'école de cirque. Quel Cirque ?! A Châlons-en-Champagne s'est récemment ouvert l'extension et la réhabilitation du CNAC - Centre National des Arts du Cirque qui occupait, jusque-là timidement, un ancien site où silos et hangars agricoles trônaient. Les architectes des deux agences Caractère Spécial et NP2F architectes, se sont inspiré de cette architecture industrielle, témoin de l'histoire agricole de la Champagne. L'architecture du lieu se caractérise par les volumes des bâtiments créant à eux seul toute une partie du paysage urbain du bourg. Les architectes ont reproduit, pour l'extension du projet, ces événements volumétriques recouverts d'une peau unique : des panneaux ondulés de fibrociment. Le projet à lui seul redonne de la noblesse à un matériau simple et au langage industriel. Dans un souci d'économie mais aussi de continuité esthétique, les architectes ont fait le choix de recouvrir les bâtiments de panneaux ondulés en fibrociment. L'effet monolithique est rapidement essuyé par le découpage, presque vernaculaire, de l'ensemble du projet. Le cirque, et surtout l'école du cirque, a besoin d'espaces atypiques, permettant aux élèves d'évoluer dans des volumes ajustés à leurs mouvements. Des volumes importants, quinze mètres de haut sur autant de large, sont offerts à leurs acrobaties et numéros. Des espaces presque libérés de contraintes, leur sont dédiés et font battre le c"ur du plan. Les autres éléments du programme embrassent les grandes salles de cours et d'exercices. Vestiaires, salle de musculation et administration restent à proximité du lieu se concentrent les prouesses et la créativité des élèves et de leurs enseignants. Trois éléments créent la surprise dès l'entrée. Le premier est un escalier extérieur en béton, reliant un premier étage à un second où des assises en gradins offre un point de vue sans pareil sur le travail des élèves. Le lieu permet aussi un accès au gril technique. L'escalier balancé joue avec l'écriture architecturale, et offre une fantaisie assez juste à la plastique du lieu. Un escalier à l'échelle humaine semble signaler que les entrepôts ou hangars industriels sont désormais habités par un autre programme. Un changement de vie introduit par l'architecture. Le deuxième événement est une porte permettant d'ouvrir, presque en totalité, la grande salle sur l'extérieur. Un moyen d'ouvrir le cirque sur l'extérieur et de prolonger l'espace de cours sans limite. Le troisième élément est une installation, correspondant et judicieusement choisi pour les 1% artistiques. Elle occupe toute une façade du projet et par un dispositif lumineux annonce toute la vocation du lieu : Quel cirque ?! Photographies : Sébastien Normand et Christophe Manquillet Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Culture / Conservatoires, médiathèques Pour en savoir plus, visitez le site de Caractère Spécial  et de NP2F  

  prescrit sur ce projet   Sur ce projet, l'architecte a fait appel au fabricant EGE pour personnaliser les sols en figurant les cheminements.   Le fabricant de moquettes EGE propose des services de personnalisation à partir de 20m² sur la base de plans, croquis ou photographies et réalise les projets les plus sophistiqués dans des délais extrêmement rapides.   >> EGE : sur-mesure et personnalisation

prescrit sur ce projet   Pour ce projet, les divers espaces sont animés d'une moquette aux couleurs saturées, véritable " morceaux d'arc en ciel " dessinés exclusivement par Fabrice Ausset de l'agence Zoévox en étroite collaboration avec le fabricant EGE.Cette oeuvre géante, symbole de l'activité de "marchand de couleurs" d'AkzoNobel, se déploie en différentes couleurs selon les niveaux. Le dessin fait référence aux flux de circulation et aux interconnexions entre les différents services dont il fait le lien, tant visuel que symbolique.   Le défi était de taille : s'insérer dans les 4000m² de bureaux existants, une coque très typée des années 90, et y introduire : de la couleur, de la cohérence, de la magie et de la lumière pour en renouveler l'image, tant en interne que vers l'extérieur.

Au 5 Place de la Corderie à Marseille l'Atelier M3A Architectes a pris position d'un espace de 100m2 dans l'optique d'y aménager une boutique et un lieu d'exposition. La Boutique Labo LifeStore est caractérisée par une esthétique simple aux matériaux rendant hommage aux architectures locales comme la cabane de "gardian" camarguaise avec sa pièce de vie unique et sa toiture à double pente. Les différentes strates de matériaux accumulées au fil du temps ont été retirées comme une grande partie des planchers et du cloisonnement laissant ainsi place à un espace volumineux et baigné de lumière. Cette réhabilitation se base sur une double volonté ; servir la mémoire grâce à ces matériaux anciens, marqués par le temps, et offrir un espace à l'aménagement démontable. Dans un souci d'économie et de simplicité l'Atelier M3A Architectes a donc produit un plafond, deux escaliers, un meuble caisse et deux cloisons tous dans un matériau unique : le bois. Si l'approche semble simple, l'espace propose à travers des variations de hauteurs, d'ouvertures et de matériaux des perceptions multiples et des espaces intérieurs singuliers.Le plafond à double pente en bois clair aide à la réflexion de la lumière mettant ainsi en avant les meubles et objets exposés. Tout semble s'effacer pour leur laisser place, véritables sujets de ce lieu. La trame du carrelage en terre cuite répond aux nervures du bois alors que les voûtes blanches dialoguent avec le plafond en bois comme si le pari de cette réhabilitation était d'évoquer ce jeu subtil entre tradition et modernité. Intitulé du projet: Labo Life Store Lieu: Marseille Maîtrise d'ouvrage: Privé Maîtrise d'"uvre: Atelier M3A Architectes Surface: 100 m2 Montant des travaux: 40 000 ¤ HT Calendrier: livraison 2015 Photographies: Patricia Giudicelli Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieurs / Commerces, magasins Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier M3A Architectes

prescrit sur ce projet   Sur ce projet, l'architecte a choisi les bardeaux en terre cuite Longoton® du fabricant Moeding pour la grande liberté architecturale qu'ils autorisent, pour leurs qualités de protection durable et leurs très grandes dimensions.   TEXTE Toute l'actualité de Moeding '

La maison fût successivement occupée par deux artisans: un sculpteur et un ferronnier. Ces deux artisans anodins ont laissé leur empreinte dans les murs par diverses expérimentations et ont construit un atelier en extension à cette petite bâtisse. Au fil des années, les strates de matériaux se sont succédées laissant ainsi une construction hasardeuse, mais pleine de ressources. L'atelier Studiolada a alors débuté une véritable fouille archéologique. Ils ont tiré bénéfice de l'atelier d'artisan pour le connecter aux espaces à vivre. Désormais en lien avec le séjour, cet atelier participe désormais à la séquence d'entrée/séjour/cuisine. La cheminée a été rénovée afin de lui rendre son rôle d'élément central dans la maison. Un travail de mobilier sur mesure a également été fait. Certains murs sont couverts de simples étagères en bois permettant ainsi l'essentiel du rangement dans la maison. Dans une sobriété presque monacale, cette étagère pénètre l'espace de la cuisine pour poursuivre dans cette pièce sa fonction de garde-manger. Ce meuble s'adapte avec habilité aux angles incertains de la vieille maison. Dans la même teinte de bois, toutes les menuiseries on été rénovées. Les cadres fins laissent entrer davantage de lumière. Les architectes ont donné un coup de neuf au carrelage d'origine qui garantit une monochromie dans les espaces à vivre. Architectes : studiolada architectes (Christophe Aubertin)Adresse : 54000 Nancy, FranceAnnée de livraison : 2014Surface : 150 m²Montant des travaux : 140 000 ¤Maître d'ouvrage : privé Photographies : Ludmilla Cerveny Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Intérieur / Résidentiel Pour en savoir plus, visitez le site de Atelier d'architecture studiolada

Au Chili, dans la région de Santiago, l'agence WHALE! a imaginé un projet de maison sur un site surplombant une vallée drainant les eaux jusque dans l'océan Pacifique. La maison trône au milieu d'un paysage grandiose vers lequel ses ouvertures cadrent les vues. Le programme est simple, il est constitué de 3 chambres, de deux salles d'eau, d'un espace à vivre généreux, d'une salle à manger et d'une cuisine. Deux terrasses semi-couvertes prolongent l'habitat vers l'extérieur et invitent au c"ur du paysage. L'architecture domine la vallée. La volumétrie du projet semble refléter la topographie tourmentée du site. Photographies : Hugo Bertolotto Pour en savoir plus, visitez le site de WHALE!  

Au c"ur du paysage boisé de la vallée de la Vilaine, dans le Morbihan, l'Atelier MIMA a entrepris la réalisation d'une petite maison de campagne à ossature bois, son programme s'apparente à celui des cabanons d'autrefois pour ceux qui veulent fuir pour quelque temps les scènes parfois trop denses de nos villes. A la manière d'un belvédère habité, la maison s'implante sur le flanc d'une pente douce. Entreprenant un rapport franc mais discret avec le paysage, le volume de bois ne s'impose pas. Les tonalités et la texture de la peau du projet semblent se confondre avec celles des alentours. Le plan et la coupe tirent profit de l'altimétrie changeante du site. Le plan offre un espace fluide et continu subtilement divisé par une différence de hauteur, séparant ainsi un espace intime abritant les deux chambres complétées d'une salle d'eau à un niveau de vie prolongé à l'extérieur par une grande terrasse. Le sol du niveau haut se prolonge en plan de travail de la cuisine. Une porte à galandage est placée ici pour permettre, en journée, d'ouvrir la perspective sur toute la profondeur de la maison, mettant en scène l'enfilade des espaces. C'est un meuble à la fois bibliothèque, escalier et cuisine qui articule les deux niveaux, et permet d'agrandir la sensation d'espace en rassemblant ces différentes fonctions en un seul endroit. Pour en savoir plus, visitez le site de l'Atelier MIMA  

Un foncier en crise et le manque de moyens économiques ont donné naissance à la Nouvelle-Orléans à une architecture tirant profit des contraintes auxquelles elle a été soumise. Les architectes du studio OJT ont élaboré un grand projet de redéveloppement urbain et réalisé une première maison : Starter Home. Le manque de moyens n'a pas été synonyme de disette architecturale. L'intelligence a été de résoudre l'équation de manière originale sans mettre en péril les qualités des habitations offertes. Le programme a été mis en place à l'occasion d'une collaboration entre un constructeur et le cabinet d'architecture. Un long travail d'analyse et de repérage des potentialités au sein du tissu urbain de la Nouvelle-Orléans : des dents creuses, des espaces oubliés qui réservaient aux architectes un large champ de possibles. La première habitation, la Starter Home* No.1, est située en plein c"ur du quartier irlandais de la ville. La parcelle étroite est nichée entre un entrepôt industriel et les premières maisons historiques du quartier. Elle n'occupait qu'un rôle secondaire de cour arrière d'une maison adjacente. La solution formelle imaginée pour la maison a été d'utiliser une composition en coupe décalée. Depuis la rue le volume se développe jusqu'aux limites altimétriques de prospects. Le résultat est une structure étroite et haute abritant une maison pour une petite famille. Le projet Starter Homes* continuera d'explorer les parcelles disponibles, leurs utilisations pour différents programmes et leurs potentialités volumétriques et spatiales. Photographies : William Crocker Pour en savoir plus, visitez le site de OJT  

A côté de la gare TGV de Mulhouse, l'agence DeA Architectes installe un immeuble de bureaux dans un volume simple inspiré du patrimoine industriel local, et dont la perception change selon la lumière et la position du regard. Au c"ur d'un nouveau pôle tertiaire, le parallélépipède accueille 3 400m2 de surface sur quatre niveaux de bureaux et quatre locaux commerciaux en rez-de-chaussée. Le soubassement transparent qui accueille les commerces peut être ouvert sur le parvis par une façade entièrement vitrée, ou clos par une maille métallique fine qui assoit le volume sur l'espace public minéral. La trame et les couleurs jaune, bleu et rouge du bardage évoquent le passé industriel de la ville dans l'impression textile. Offrant une perception évolutive de l'édifice, ces lames métalliques font aussi office de brise-soleil. L'aménagement intérieur reprend ce motif en lanières colorées pour créer des cloisons vitrées translucides. Intitulé du projet : Le Chrome Lieu : ZAC Gare de Mulhouse Maîtrise d'ouvrage : Nacarat Maîtrise d'"uvre : DeA architectes Surface : 3 700 m2 Calendrier : livraison 2015 Photographies: Pierre-Manuel Rouxel Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Bureaux / Neuf Pour en savoir plus, visitez le site de DeA architectes  

Du 26 au 28 janvier prochain se tient à Lyon le salon C!Print, l'occasion pour les concepteurs de faire le point et de s'ouvrir aux opportunités et aux applications architecturales des métiers de l'impression. La personnalisation des matériaux et de certains revêtements est l'un des axes suivis par le secteur tout en développant leurs propriétés techniques. Créativité et innovation seront au rendez-vous. Depuis déjà quelques années, le salon C!PRINT accompagne les industriels et les concepteurs au c"ur de démarches innovantes et de marchés créatifs. L'impression numérique, la découpe laser, l'impression 3D ouvrent de nouvelles voies à explorer pour leurs applications directes dans le design et en architecture. Le salon C!Print de cette année offrira du 26 au 28 janvier 2016 un espace propice aux découvertes et aux rencontres. Il se tiendra à Eurexpo Hall 1 et 2. Au c"ur du salon, le Hub Plug&Play aura pour mission d'informer. Il s'y tiendra en complément des exposants : conférences, workshops et démonstrations. Les organisateurs ont souhaité créer un lieu d'inspiration ouvert à tous les visiteurs. Pour en savoir plus, visitez le site du salon C!Print

Imaginée par le studio de design argentin RIES, Alpina est une collection de mobilier minimaliste à la géométrie anguleuse. La collection semble occuper l'espace non pas par des volumes mais par une série de plans et de vecteurs. "Research looks into the capacity of a matrix to mutate in order to conceive formal pieces. By operating on this matrix with the sole premise of preserving its proportions, spatial relationships are established that define the identity of the formal pieces." RIES La collection est composée d'une table, d'une chaise et d'une étagère multifonction. Pour en savoir plus, visitez le site de RIES  

A Stockbridge, dans le Massachusetts aux Etats-Unis, une maison à l'expression et aux formes très contemporaines s'est glissée à l'orée d'un bois devant un paysage lacustre. Mêlant béton et bois, l'architecture ne semble pas s'imposer au lieu et conserve une altimétrie relativement basse. A l'intérieur la direction est donnée, toutes les ouvertures ne regardent que le ciel ou le lac. "This residence in Western Massachusetts maintains a dualistic relationship with the lake against which it is nestled. When seen from the street, the house is abstract in form, showing no aperture or puncture. As one steps down the walking path and towards the lake, however, the house opens itself up." Taylor & Miller Photographies : Studio Dubuisson Pour en savoir plus, visitez le site de Taylor & Miller Architecture & Design

Le projet architectural, paysager et urbain de l'Oncopole vise à transformer l'ancien site chimique AZF et militaire en campus universitaire comportant un ensemble hospitalier de 312 lits, des laboratoires et un centre de recherche compose le projet. L'agence a voulu pour ce projet s'écarter de la forme traditionnelle du centre hospitalier générant trop de stress aux patients. Les formes et les matériaux tendent à renvoyer une ambiance plus organique et humaine. D'un côté, deux anneaux de chambres accueillent de la végétation, de l'autre, les soins et les consultations sont organisés sur un plan orthogonal percé de patios. Entre les deux, une grande nef en verre de cent trente mètres de long traverse tout le bâtiment. Une plateforme d'échange et d'évaluation, axe majeur du projet, qui abrite les salles de réunions, les laboratoires les locaux de consultations Le projet vise à servir un maximum de lumière naturelle dans les différents espaces. 220 hectares de campus dont 30 hectares de parc public arboré permettent aux patients un lien physique avec les espaces extérieurs. Plus qu'une qualité sociale recherchée par une incrustation légère sur site et un bâtiment signal dans le tissu urbain, l'agence s'est penchée sur la recherche d'une vraie qualité sanitaire. " L'architecte confronté à la conception d'un Hôpital s'interroge nécessairement sur un lien possible entre l'architecture proposée et l'efficacité du service rendu, entre la qualité de la forme et les résultats de la fonction. " Surface du projet : 60 000 m2Maître d'ouvrage : Institut universitaire du cancerConducteur d'opérations : ICADE Promotion publique santéMaître d'"uvre : Jean-Paul Viguier et Associés, Architecture et UrbanismeArchitectes directeurs de projet : Yann Padlewski, Laura Gelso (aménagement intérieur), Benjamin Doré (paysage)Architectes associés : Cardete Huet Architectes AssociésBET TCE : SNC LavalinDate d'ouverture : octobre 2013 Photographes : Javier Ortega - Mathieu Ducros - Takuji Shimmura Le projet est sélectionné pour les ArchiDesignClub Awards 2016 dans la catégorie Santé Pour en savoir plus, visitez le site de Jean-Paul Viguier et Associés, Architecture et Urbanisme  

A La Vallette à Malte, un pavillon a pris place à quelques encablures des quais et des plages de la ville. Accessible uniquement à la nage ou en bateau, l'île artificielle et isolée invite avec une poésie intemporelle à la paresse et à la contemplation depuis un lieu construit au ras de l'eau. AntiRoom II a été réalisé grâce au concours des étudiants participant au workshop EASA du mois d'aout 2015. Photographies : Ahmad El Mad Pour en savoir plus, visitez le site de EASA  

Pitagoras Group a mené la transformation d'un appartement en bord de mer utilisé à la belle saison. L'architecte en charge du projet a opté pour un intérieur chaleureux avec une utilisation généreuse du chêne, recouvrant la presque totalité des sols et des murs de l'appartement. A la manière d'une capsule de vie aux vues projetées sur la mer l'appartement offre un véritable cocon à ses habitants. Le programme offre un coin cuisine, deux suites, une niche disposant de deux couchages, une salle de bain commune et un cellier. Traversant, sa largeur n'est perturbée en son centre que par les circulations communes de l'immeuble. La pièce à vivre généreuse est ouverte sur un balcon filant. Photographies : José Campos Pour en savoir plus, visitez le site de Pitagoras Group  

Artiste chinois né à Quindao, Quie Minye a expérimenté pour sa série de photographies My God le lightpainting. Les traits éphémères de son dessin ont été capturés par l'objectif de son appareil. Le résultat est une série de personnages, d'animaux et de formes oniriques. Un doux songe rendu réel par l'impression de la lumière aux confins de son appareil, un processus technique qui permet d'en conserver le souvenir. "My God provides us a visual perception and at the same time answers an important question: in contemporary art how can the importance of experience get new emphasis? This is exactly the question that many artists ignore." Quie Minye Pour en savoir plus, visitez le site de OFOTO Gallery  

Construire un pavillon à tout faire, entre intérieur et extérieur, et pouvant se conjuguer avec les usages de chacune des saisons, ont été les souhaits de conception des architectes du Remisenpavillon. Entre cabane de jardin, pavillon et remise agricole le projet se situe à l'entrée d'une propriété agricole située au sud de Brême en Allemagne. Situé à l'entrée de la propriété, il cadre une des limites angulaires de la parcelle. Le pavillon réutilise la brique pour construire et habilles ses murs. Disposées à clairevoie à certains endroits, les briques dévoilent des ouvertures qui durant la nuit laissent passer la lumière. Le projet, tout en assumant ses lignes contemporaines se fond dans ce paysage rural où la brique est l'élément essentiel de son architecture traditionnelle. A l'intérieur, afin de permettre une grande modularité de l'espace, c'est un sol en béton brut qui accueille, les éclairages ont eux étés dissimulés dans la dalle, toujours en béton, de la toiture. De belles portes en bois massif clôturent les ouvertures. Photographies : Christian Burmester Pour en savoir plus, visitez le site de Wirth Architekten  

Conçue par Bec Brittain, un studio et éditeur de design basé à New York, Shy est une collection de luminaires suspendus mettant en scène des tubes de LED au c"ur d'une géométrie métallique articulée. Différentes finitions ont été imaginées pour les lampes, elles laissent également place à une immense variété de combinaisons permettant de les adapter selon les espaces et les envies. Pour en savoir plus, visitez le site de Bec Brittain  

A l'occasion des quatre jours du festival New Generations, à Gènes en Italie, un workshop conduit par Edouard Cabay et Margherita Del Grosso a donné naissance à une "uvre inspirée par l'architecture et la construction navale. "By bending wood into an (in)habitable structure reminiscent of naval craft, a dialogue was created between the medieval urban fabric of Genoa and its tradition as maritime city" Edouard Cabay & Margherita Del Grosso En courbant des lames de bois, à la manière des techniques utilisées pour la construction des coques de bateau, et en les maintenant à l'intérieur d'une structure orthogonale mais légère, le projet " Bent " crée des illusions d'optique. A la fois coque retournée et voiles portées aux vents l'installation a pris place sur le parvis d'une église du centre-ville ancien de la cité portuaire. Photographies : Anna Positano  

Des murs de briques rouges et une toiture de voûtes blanches en béton structurent l'extension du projet de la Casa IV dans la région d'Alicante en Espagne. Le projet architectural apporte une direction au jardin et à l'habitation à l'aide de murs francs tout en introduisant une généreuse porosité entre intérieur et extérieur. L'agence Mesura a muri la conception du projet pendant de longs mois. Les plans de la nouvelle greffe, supports du projet d'habitation, semblent s'être inspirés de ceux du maître Mies van der Rohe. Des murs épais structurent l'espace tout en lui offrant une fluidité naturelle. La brique, matériau graphique à la texture singulière, est utilisée pour bâtir ces monolithes orthogonaux. Une impression d'espace et de volume est au rendez-vous. Le projet se coiffe d'une toiture en béton composée d'une série de voûtes structurelles. Entre les murs et les arcs, l'espace n'est pas comblé, et des vitrages filtrent et laissent entrer la lumière. Photographies : Pedro Pegenaute Pour en savoir plus, visitez le site de Mesura  

Toute l'équipe de la rédaction du magazine Muuuz vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année.  

Inspiré par l'univers et le vocabulaire de l'horlogerie, Calibre 32 est un tabouret imaginé par le designer et architecte d'intérieur libanais : Richard Yasmine. Crénelés à la manière des mécaniques précises, les tabourets en bois peuvent se connecter et créer des dispositions spatiales graphiques et géométriques. Calibre 32 est édité par Squad Design. Pour en savoir plus, visitez le site de Richard Yasmine  et de l'éditeur Squad Design  

Le studio de design italien Paolo Cappello a imaginé, pour l'éditeur Miniforms, un buffet avec un haut-parleur pouvant se connecter en bluetooth à tous les smartphones et tablettes. Caruso constitue un mariage réussi entre design et technologie intégrée. Pour en savoir plus, visitez le site de Paolo Cappello et de l'éditeur Miniforms  

Pour le cinquantenaire de la mort du Corbusier, la chercheuse à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture Paris-Malaquais Guillemette Morel Journel a publié un ouvrage avec des fac-similés des lettres du Corbusier, qui révèlent une autre facette de cet architecte légendaire. Cet ouvrage regroupe une cinquantaine de correspondances de l'architecte, depuis sa jeunesse jusqu'à ses dernières années de vie, destinées à sa mère, à sa famille, à ses professeurs mais aussi à de grandes personnalités comme Joséphine Baker, Pablo Picasso ou encore Albert Camus. Ce recueil met à nu cette figure phare du XXème siècle, en montrant la diversité de ses relations mais surtout sa ferveur créatrice qui se ressent dans chacun de ses écrits, souvent ponctués d'autodérision, d'humour ou de croquis. Les différentes correspondances sélectionnées par Guillemette Morel Journel rendent compte de la personnalité protéiforme et avant-gardiste de Le Corbusier. Guillemette Morel Journel, Lettres manuscrites de Le Corbusier, Paris, Editions Textuel, 2015, 224 pages. Publié le 7 octobre 2015, 23x28,5cm, ISBN : 978 2 84 597 537 8 Pour en savoir plus, visitez le site des Editions Textuel 

L'extension du bar Cat and Mouse dans la ville bulgare de Plovdiv a été un terrain de jeu et d'expérimentations auquel s'est prêté le jeune studio d'architecture 8 ?, faisant un travail sur la superposition des matériaux en combinant l'ancien et le neuf. Lors de la rénovation, la redécouverte des enduits anciens a complètement réorienté le projet initial du studio d'architecture qui s'est donc orienté vers un nouveau concept basé sur la mise en valeur des différentes couches de matériaux et de textures. Le vieux plancher patiné par le temps a été préservé. Le nouvel éclairage est constitué d'une grille servant habituellement à la conception de structures en béton armé. Les tables massives en marbre et acier contrastent fortement avec les chaises qui ont été récupérées dans de vieilles classes d'école et sur lesquelles on peut encore voir les gribouillages des élèves qui les ont occupés durant les heures de cours. Un recoin semble sorti d'un lieu tout à fait différent, avec un revêtement de carrelage gris et beige accueillant deux confortables sièges bordeaux avec un fut de bière en guise de table, semblant créer un espace anachronique. Le petit budget dont disposait le studio pour la réhabilitation des locaux n'a pas été un frein à leur créativité. Au contraire, cela a permis à ses trois créateurs de montrer leur propre philosophie du design intérieur. Ce projet témoigne d'une recherche sur l'alliance du passé historique à la contemporanéité. Il s'inscrit dans la conception de ces nouveaux espaces qui ajoutent une nouvelle facette au vieux quartier historique de la ville de Plodviv. Pour en savoir plus, visitez le site du Studio 8 ? http://www.studio812.eu/  

Deux studios d'architecture se sont associés pour concevoir la Boat House : un hangar à bateaux, contemporain, en bois situé sur la côte ouest de la Norvège. Inspiré par les architectures voisines, il dévoile cependant à la nuit tombée une toute autre façade, la lumière intérieure révèle ses transparences et la maison semble se transformer en un phare guidant les bateaux. La longueur de ce vieil hangar à bateaux a été doublée afin d'agrandir la surface à 40m². La silhouette simple du bâtiment avec un toit à double pente ne le différencie pas des autres hangars à bateaux situés à proximité. Mais au crépuscule, la façade constituée de tasseaux en bois de pin et de panneaux de polycarbonate translucide illumine l'édifice. Un bois local a été utilisé pour la construction. A l'intérieur, de multiples étagères forment des rayonnages pour ranger le matériel de pêche. Une cheminée ainsi qu'un stockage pour le bois a été créé. Les différents niveaux de transparence créés par l'utilisation de fenêtres mais aussi d'ouvertures qui n'apparaissent que le soir transforment cet édifice en une véritable lanterne qui semble servir de repère aux bateaux la nuit. Photographies de Mattias Josefsson Pour en savoir plus, visitez le site de Koreo Arkitekter ainsi que celui de Kolab Arkitekter   

Une installation temporaire en bambou a été réalisée au c"ur de l'enceinte du campus universitaire de Macao. L'utilisation du bambou réintroduit un matériau ancestral au plus près des habitants tout en l'adaptant à des usages urbains contemporains. L'"uvre, intitulée Treeplets, fait plus de 5 mètres de hauteur et est constituée de bambous entrecroisés. Le système d'assemblage est issu de la technique traditionnelle d'échafaudages en bambou encore utilisée aujourd'hui. La fonction première de ces trois arbres géants est d'ombrager l'espace et de laisser les utilisateurs de profiter agréablement du paysage environnant. Par ailleurs, cette installation promouvoir l'artisanat du bambou local ainsi que le recyclage. En effet, tous les éléments utilisés pour la structure ont, après démontage réintégré le circuit d'utilisation en servant pour des échafaudages de construction. L'installation renoue avec les méthodes de construction anciennes, apportant aux étudiants un sentiment d'appartenance à la communauté locale avec l'utilisation du bambou. L'"uvre plaide ainsi en faveur de la continuité de la mémoire collective. Photographies de Zizu et Chan Hin lo Pour en savoir, plus, visitez le site d'Impromptu Projects 

The Wish list est une paire vase en bois unique conçu par le designer Gareth Neal et réalisée sur la commande l'architecte Zaha Hadid. Reprenant la silhouette classique de la carafe d'eau, la forme s'étire créant ainsi un objet distendu qui semble mouvant. Dans le cadre du London Design Festival 2015, 2015 l'American Hardwood Export Council a présenté pour l'évènement 100% Design quatre de ces collaborations parmi lesquelles se trouvait la série de 2 vases de Gareth Neal intitulée The Wish list, déjà exposées l'année dernière au Victoria & Albert Museum. S'inspirant de la fluidité de l'architecture organique de Zaha Hadid, Gareth Neal a imaginé un vase dont l'extrusion de la forme le long d'un de ses axes dessine une ouverture en forme de fente. L'essence de bois utilisée est un chêne blanc d'Amérique. Le vase est assemblé avec deux moitiés qui ne sont pas tout à fait identiques, ce qui confère aux lignes de crête un dynamisme supplémentaire. L'un des deux vases est noirci alors que l'autre garde son épiderme naturel. Leur forme particulière confère à ces objets une profondeur et une majesté qui rappelle une nef de cathédrale. Photographies de Gareth Neal Pour en savoir plus, visitez le site de Gareth Neal celui de American Hardwood Export Council ainsi que celui de 100% Design   

Il y a 50 ans, le 27 août 1965, Charles-Edouard Jeanneret disparaissait à Roquebrune-Cap-Martin. L'année 2015 a été riche en hommages à celui qui a été l'un des plus grands architectes et inspirateurs du mouvement moderne. L'ouvrage de William J R Curtis présente, avec une seconde édition enrichie et entièrement retravaillée, toute la richesse et la diversité du travail de ce maitre du modernisme, libérateur de l'architecture. "It is impossible to understand the architecture of the twentieth century and of our own time without first coming to terms with Le Corbusier (18871965)." L'influence des recherches et des réalisations de Charles-Edouard Jeanneret a été capitale et se ressent toujours au travers de l'architecture d'aujourd'hui. Présent sur presque tous les continents, son travail constitue l'un des piliers de la grande Histoire de l'Architecture. Le Corbusier Ideas and Forms concentre et donne à voir l'importance du travail de l'architecte sous la plume lucide et élégante de l'historien William J R Curtis. L'ouvrage présente un bilan éclairé et accessible de la contribution architecturale remarquable de Le Corbusier. Pour cette seconde édition, tous les chapitres ont été amendés du fruit de nouvelles recherches. Ils se retrouvent également élargis de nouvelles illustrations généreusement installées et présentées au c"ur des 512 pages de cet ouvrage. Une mise à jour qui ne retire en rien au livre ses traits de référent sur le sujet. Le récit clair est resté accessible et précis, afin qu'il puisse alimenter la connaissance et la curiosité des amateurs, des simples lecteurs mais celles des spécialistes. Disponible chez Phaidon, l'ouvrage est édité en langue anglaise. William J R Curtis, Le Corbusier Ideas and Forms, Seconde édition, Phaidon, 2015, 512 pages. 350 illustrations couleur, 150 illustration noir et blanc, 125¤, 20.5x23.8cm, ISBN 9780714868943 Pour en savoir plus, retrouvez l'ouvrage Béton sur le site de l'éditeur Phaidon 0. Couverture Le Corbusier Ideas and Forms, Phaidon1. Les Heures Claires, the Villa Savoye, Poissy, France, 1928"29.View across the meadow to the southwest facade, showing the colour scheme as it was in 1984 - William J R Curtis2. Le Corbusier and ATBAT, Unité d'Habitation, Marseilles, France, 1947"53 - William J R Curtis3. Le Corbusier and atelier, Chapel of Notre Dame du Haut, Ronchamp, France 1951"54. The outdoor chapel and altar in front of the east façade - William J R Curtis4. Elevation study of the southwest facade of Villa Savoye at Poissy, 1929, focussing upon the composition and proportioning of the openings and piloti, pencil and white pastel on trace, 75.5 x 126.2 cm (29 3/4 x 49 2?3 in). - Fondation Le Corbusier, Paris  

Les vingt chalets de vacances créés par PK Arkitektar dans le sud-ouest de l'Islande préservent le paysage environnant tout en offrant un maximum de confort et de bien-être par une architecture intérieur minimaliste. En 2012, le studio PK Arkitektar a été chargé d'aménager vingt chalets de vacances pour la Association of Academics in Iceland à Brekkuskógur, dans le sud-ouest de l'Islande, à proximité d'un lac. L'objectif principal du projet a été de créer une architecture à la fois moderne et rurale qui se fond dans le paysage aux alentours. Les toitures inclinées des chalets fusionnent avec le sol, créant ainsi des entités hybrides entre nature et création humaine, héritées d'une tradition islandaise. Le plan ainsi que l'agencement des chalets sont très simples, ce qui a permis d'investir dans des matériaux de haute qualité et donc de minimiser le cout de l'entretien. L'ossature bois est recouverte de lambris de bois brulé, qui est une technique de revêtement japonaise permettant d'optimiser la couverture extérieure des bâtiments. A l'intérieur, le mobilier est sobre, dans des tons noirs et gris. Le revêtement du plafond en bois rappelle celui des façades extérieures créant ainsi une unité dans la construction. Les maisons utilisent la géothermie à partir de puits forés sur le site. Ces constructions éco-responsables qui s'intègrent pleinement dans le paysage ont pour but de promouvoir un impact environnemental minimum, avec une empreinte carbone quasi nulle. Photographies de Rafael Pinho et Bjarni Kristinson Pour en savoir plus, visitez le site de PK Arkitektar   

L'installation temporaire réalisée par SOFTlab pour le Flatiron District ajoute de la poésie dans ce quartier de Manhattan grâce à l'utilisation de matériaux où se reflète et se démultiplie l'architecture environnante. Le Flatiron/23rd Street Partnership Business Improvement District et le Van Alen Institute ont lancé un appel en juillet 2015 à projet pour la réalisation d'une installation temporaire devant le Flatiron building. C'est le SOFTlab qui a été désigné vainqueur en octobre dernier. Le studio a réalisé pour l'occasion une structure métallique polyangulaire en aluminium tapissée à l'intérieur d'un revêtement acrylique laminé créant un effet kaléidoscopique. Ce petit pavillon à l'aspect futuriste permet d'avoir un autre regard sur le paysage urbain qui se reflète dans des couleurs tout à fait nouvelles recréant ainsi de nouveaux bâtiments. Photographies par SOFTlab, Alan Tansey, 3M et Van Alen Institute Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de SOFTlab 

Le pli a su, dans la grande histoire des créations de l'Homme, résoudre de nombreuses équations géométriques, architecturales ou encore esthétiques. Riche de finesse et d'élégance ce Nouvel Art du Pli explore et présente un art qui a toujours à nous apprendre. Écrit avec amour et fascination pour cette technique du pli, ses trois auteurs, présentent au c"ur de l'ouvrage un véritable panthéon de cet art commun à de multiples disciplines. Alors que le premier tome de l'Art du pli présentait un vaste panorama de créateurs inspirés par la technique traditionnelle japonaise de l'origami, ce second volume, intitulé Un nouvel art du pli, propose de nombreux exemples de créations en tout genre " design, architecture, art, mode " émanant de l'art de l'origami. La couverture est formée d'un pliage détachable à l'intérieur duquel plusieurs techniques de l'art du pli sont expliquées. Cet ouvrage aux multiples illustrations se veut une source d'inspiration pour tous les milieux. Jean-Charles Trebbi, Chloé Genevaux, Guillaume Bounoure, Un Nouvel art du pli, Paris, 2015, Editions Alternatives, collection Design, 176 pages, 32¤, publié le 24 septembre 2015, 22x24cm, ISBN : 978-207258-946-1. Pour en savoir plus, visitez le site des Editions Alternatives 

Dans le cadre de l'exposition de design AnyTokyo 2015 qui s'est déroulée du 24 octobre au 3 novembre au Zojoji Temple à Tokyo, l'artiste française Emmanuelle Moureaux, connue pour ses affinités avec les couleurs, a exposé la neuvième création de sa série 100 colors. "When I first arrived in Tokyo, I was fully fascinated by the colors overflowing on the street. The flood of various colors pervaded the street built up a complex depth and intensity in the space. These indelible experiences of colors and layers in Tokyo were the inspiration and essence of my design concept of shikiri, which means dividing (creating) space with colors." Emmanuelle Moureau Des bandes de papier coloré rassemblés densément sur une surface de 3,3m² - ce qui représente un tsubo, mesure japonaise - se meuvent au gré du vent devant le temple Zojoji. Ce volume coloré forme un bloc condensé qui se remarque instantanément dans le paysage.  En s'approchant, les visiteurs pouvaient découvrir les flux de couleurs créés par le souffle de l'air en s'asseyant ou en s'allongeant sous la structure en tatami pour admirer les formes kaléidoscopiques formées par cette "uvre. Amorcée en 2013, la série 100 colors d'Emmanuelle Moureaux, qui vit au Japon depuis 20 ans, cherche à explorer les couleurs sous ses diverses formes afin de les faire sentir, pour que les habitants et les visiteurs en prennent conscience. Photographies Emmanuelle Moureaux Pour en savoir plus, visitez le site d'Emmanuelle Moureaux et de AnyTokyo 2015 

Le nouvel espace de conception de la célèbre marque de chaussures a été créé par Arro Studio dans un ancien entrepôt appartenant à la société situé dans le village de Street en Angleterre. Le style industriel spécialement repensé de ce nouvel open-space incite à la création et au co-working. Situé dans le Clarks Village, le site industriel historique de la marque construit dès 1825, l'édifice de 300m² était une ancienne usine d'outils pour la fabrication des chaussures. L'espace a été complètement repensé par le studio d'architecture intérieure et de design français Arro, qui l'a divisé en 5 zones différentes définissant chacun une fonction. L'ensemble de ces espaces s'articule autour d'une longue table flottante de 8 mètres de long. L'aspect industriel du bâtiment, construit en brique et avec des poutres métalliques a été modernisé par l'utilisation de bois et de touches colorées corail. L'éclairage naturel a été privilégié grâce aux grandes fenêtres ainsi qu'à l'aménagement des ouvertures triangulaires au plafond du bâtiment historique. Certains espaces sont modulables grâce à des panneaux de bois mobiles fixés au plafond que les employés peuvent faire glisser à leur gré afin de fermer ou ouvrir leurs espaces de travail en fonction de leurs besoins. Un espace Lounge a été aménagé afin de créer un environnement accueillant pour les employés avec un espace de détente, une petite cuisine, et un luminaire aux volumes XXL fabriqué avec structure métallique sur laquelle sont suspendus différents morceaux de cuir colorés. Le projet intègre la conception de meubles tels que les bureaux, les tabourets, les placards, les chariots, etc. De multiples étagères en bois ont également été aménagées afin d'exposer les différents modèles de chaussures imaginées par les designers. Un mur de chaussures à compartiments dissimulés permet de présenter la collection en cours et de dissimuler dans chaque tiroir les échantillons et les paires de chaussures. L'idée principale qui se dégage de ce projet est l'encouragement de la créativité et l'optimisation des échanges entre les différents acteurs " designers, développeurs, chefs de produits " de l'équipe Clarks Originals. Photographies de Arro Studio Pour en savoir plus, visitez le site d'Arro Studio 

Cette petite maison individuelle de 70m² sur pilotis conçue par le studio japonais ArchiLab a été pensée pour s'adapter au mieux au climat parfois extrême de la ville d'Asahikawa à Japon où elle se situe. Asahikawa est une ville qui connait de très forts contrastes de climat durant l'année avec des chutes de neige extraordinaires en hiver, et des températures très hautes en été. Afin de pallier les aléas météorologiques, le studio japonais d'architecture ArchiLab a conçu cette maison sur pilotis, ce qui présente le double avantage de réguler au mieux la température et de constituer un petit jardin au rez-de-chaussée. Reposant sur une petite base cubique habillée de bois, le grand volume supérieur blanc accueille plusieurs pièces séparées par des parois en bois veiné. L'intérieur est bien éclairés par la lumière du jour grâce à des ouvertures de tailles différentes adaptées à la configuration intérieure et créant une rythmique sur les quatre façades extérieures. Photographies de Kei Furuse Pour en savoir plus, visitez le site du studio ArchiLab 

Les dessins monumentaux de Katy Ann Gilmore représentent des vallées et des montagnes en trois dimensions dessinées sur un espace plan. A travers ses "uvres, l'artiste interroge les distorsions qui s'opèrent entre la représentation en deux et en trois dimensions. Cette jeune artiste américaine basée à Los Angeles conçoit des installations et des dessins qui questionnent l'espace. S'appuyant beaucoup sur la topographie, ses créations révèlent une interrelation entre la 2D et la 3D, avec la distorsion des éléments et des ensembles dans les espaces. Ses deux dernières créations, des dessins muraux intitulés State of Dissolve et Elevated Landscape, tous deux réalisés à la Rowland Art Gallery au Maves Art Center, Greenville College dans l'Illinois représentent des massifs monumentaux constitués de simples petits triangles dessinés au marqueur noir sur un mur blanc. Les deux ensembles mesurent respectivement 4,5 et plus de 9 mètres de long. Photographies de Katy Ann Gilmore Pour en savoir plus, visitez le site de Katy Ann Gilmore     

L'exposition personnelle de l'artiste Christopher Chiappa à la galerie Kate Werble à New York présente 7000 "ufs au plat en plâtre d'un réalisme saisissant qui envahissent les cimaises et le plancher de toutes les pièces de la galerie. L'exposition est visible jusqu'au 9 janvier. Cette série de sculptures a été réalisée par l'artiste sur une durée de un an. Les "ufs au plat semblent glisser sur les parois, se propager sur le sol, s'agglomérer dans les angles de la pièce ce qui transforme la galerie Kate Werble en une expérience immersive et insolite. "I get obsessed with different objects and symbols. So obviously a fried egg is a potent object and symbol for me." "It's the idea that this sort of perfect object " this object of all potential " has been sacrificed." Christopher Chiappa. Christopher Chiappa a tendance à graviter vers les extrêmes dans ses installations. A travers Lifestrong, selon les dires de la directrice même de la galerie, l'artiste " infeste " l'espace par ce motif répétitif de l'"uf au plat, sobre et stupide, qui devient à la fois inquiétant et fantastique. Photographies de Kate Werble Gallery Christopher Chiappa, Lifestrong, Kate Werble Gallery, 83 Vandam St, New York, NY 10013, États-Unis. Jusqu'au 9 janvier 2016. Pour en savoir plus, visitez le site de Christopher Chiappa et celui de la galerie Kate Werble

Brigitte Bariol-Mathais : Le Patrimoine territorial en projet Ce nouvel ouvrage fait partie de la collection Point FNAU sur les projets urbains, présentant des pistes de réflexion à travers des exemples concrets. Dans ce livre, les auteurs proposent de repenser le patrimoine en l'intégrant dans les territoires actuels. Le patrimoine est au fondement de l'identité des territoires. Ayant pris une acception beaucoup plus large depuis quelques dizaines d'années, cette définition englobe à la fois le patrimoine bâti ancien et moderne mais aussi les paysages et ensembles naturels. La mise en valeur de ce patrimoine multiple devient un enjeu de plus en plus fondamental sur lequel tentent de travailler ensemble les élus, les urbanistes, les architectes ainsi que les habitants. Le but de cet ouvrage est de proposer des solutions concrètes de l'intégration du patrimoine aux enjeux urbanistiques et aux modes de vie actuels. Rédigé collectivement/conjointement par plus d'une vingtaine de spécialistes, c'est à travers des cas précis en France et à l'étranger que sont présentés ces enjeux. Ouvrage collectif, Le Patrimoine territorial en projet, Paris, 2015, Editions Alternatives, collection Point FNAU, 144 pages, 29¤, publié le 13 novembre 2015, 16x23cm, ISBN : 978-207262-919-8. Pour en savoir plus, visitez le site des Editions Alternatives

Unto est un fast-food situé à Palerme, et imaginé par le studio italien DiDeA. Sa large palette de matériaux puise son inspiration dans le design industriel mais aussi dans le passé historique de la ville créant ainsi un lieu au style éclectique. L'intérieur du fast-food Unto accueille ses clients dans un environnement habillé d'une grande variété de matériaux. Le carrelage italien au sol qui rappelle le passé de l'édifice ainsi que comptoir habillé de planches en bois brut créent une ambiance chaleureuse. Les murs sont revêtus de carrelage plus moderne, de béton peint ou encore de panneaux de métal noir. Un mobilier métallique au design industriel complète l'ensemble. Le plafond vouté sans angles apparents en béton gris-beige agrandit visuellement le lieu, rapellant voutes d'une église. Cela confère aux diverses pièces de ce restaurant une atmosphère atemporelle dans laquelle la pause déjeuner devient un moment paisible. Les portes d'entrée ouvrent l'espace sur la rue créant une continuité entre l'intérieur et l'extérieur, inscrivant ainsi Unto dans le tissu urbain. Photographies du Studio DiDeA Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Studio DiDeA 

Asymptote est une série de photographies illustrant de manière décalée le quotidien durant le l'ancien régime socialiste installé en Slovaquie afin d'offrir un nouveau regard, critiqué de manière contemporaine, sur cette période. La série a été réalisée par la photographe slovaque Evelyn Bencicova et le photographe anglais Adam Csoka Keller. Elle a pour visée de briser les tabous sur le régime socialiste, grâce à des témoignages de personnes ayant vécu à cette période réinterprétés à travers l'objectif de ce duo d'artistes. La mise en scène est décalée, avec des protagonistes standardisés dans une architecture triste et monotone, dont les teintes ternes sont par moments ravivées par des costumes rouge vif. Ces compositions graphiques sont destinées à sensibiliser la jeune génération qui n'a pas connu la période socialiste et qui manque souvent d'intérêt et de connaissance vis-à-vis de celle-ci. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site d'Evelyn Bencicova et d'Adam Csoka Keller

Le parlement norvégien a lancé une grande campagne de développement touristique autour du patrimoine naturel à mettre en valeur dans le pays. A Hardangervegen, les architectes de l'agence JVA ont été chargés de la conception d'un lieu d'accueil devant faire signal depuis la route. Une architecture en béton matricé et aux angles marqués a été retenue. Le plan de la station d'accueil se compose de sanitaires et d'un lieu où les touristes pourront recevoir de l'information. Le projet se développe ensuite en un cheminement facilitant l'accès à la cascade de Steinsdalsfossen. Les bâtiments sont sculptés en des volumes de béton physiquement reliés grâce à des espaces extérieurs couverts. Les volumes semblent être entrés en torsion, leurs mouvements pointent la cascade. A l'intérieur, cette torsion dirige les vues vers une ouverture qui encadre la chute d'eau. Le béton est le matériau principal du projet, les murs et les toits l'utilisent et se confondent suivant la géométrie du projet. Un pigment contenant du dioxyde de chrome a été ajouté au béton, il a donné au projet une teinte verte souhaitée pour relier le bâtiment au paysage dominé par des champs verts et de la végétation. La matrice du béton a été obtenue et mise en forme par des planches de bois offrant aux murs leurs textures. Photographies : Nils Petter Dale, Jiri Havran Pour en savoir plus, visitez le site de JVA  

Saski est une assise en bois conçue par Jean-Louis Iratzoki pour l'éditeur Alki. Composé de lames de bois pliées et courbées le modèle n'utilise ni fixation annexe ni tenons mortaise. L'ensemble est le résultat d'un travail précis et délicat d'entrelacement des pièces de bois fixées avec une colle. Saski signifie panier en basque, un objet auquel elle emprunte le principe de construction. Fidèle à une tradition artisanale, Alki développe et fabrique la chaise Saski à l'aide du savoir-faire de ses compagnons et d'une technologie de pointe CNC - Computer Numerical Control. Pour en savoir plus, visitez le site de Alki