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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

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Il y a 3 ans et 218 jours

Travaux de maçonnerie : interventions et budget à prévoir

En effet, pour réussir à mener à bien vos travaux de maçonnerie, vous devez anticiper les étapes indispensables à suivre. Parallèlement, il est également impératif de prévoir le budget essentiel pour l’exécution de toutes ces interventions. Dans cette optique, faire appel à un maçon reste la meilleure alternative pour assurer la qualité de votre projet, principalement lorsqu’il s’agit de gros œuvre. Ce type d’opération revêt effectivement une grande importance dans la mesure où elle garantit la protection, la stabilité ainsi que la résistance de votre construction. Autrement dit, que ce soit dans le cadre d’une rénovation ou d’une nouvelle édification, vous ne devez en aucun cas négliger cet aspect. Réalisation de gros œuvre Dans la pratique, grâce au savoir-faire d’un professionnel, l’ensemble de ces tâches permet de : Garantir la solidification des bases de votre future maison, Améliorer la résistance des constructions existantes. En effet, sans les compétences essentielles dans ce domaine, ces travaux sont susceptibles d’être mal exécutés, ce qui engendrera des risques de malfaçon. Or, cette défaillance fragilisera votre édifice en provoquant des soucis graves, à l’instar de : Problème de fissurations, Phénomène affaissement de terrain, Effondrement… Pour ce faire, le spécialiste réalisera des opérations spécifiques, telles que : Le terrassement, Le soubassement, La fondation. Concrètement, elles ont pour finalité d’édifier les structures fondamentales de votre habitation qui sont destinées à : Soutenir son poids total, Assurer sa protection contre les intempéries. Dans cette optique, selon les circonstances, il peut prévoir de former l’ossature de votre construction ou bien d’en modifier la structure. Il est effectivement probable que soyez amené à planifier : La création d’une extension ou une dépendance, L’installation d’un portail, la démolition da façon partielle de vos murs porteurs, L’agrandissement de votre bâtiment, La mise en place d’une fenêtre ou d’une porte… Fourchette de prix sur le marché Comme le coût d’un projet en maçonnerie peut varier selon l’envergure de vos travaux, il est effectivement plus que recommander de demander un devis au préalable. A titre indicatif, vous trouverez ci-après les prix moyens sur le marché. Pour une installation d’un mur en brique, il faut prévoir 35 à 65 euros/m² ; s’il s’agir d’un monomur, comptez plutôt entre 50 à 80 euros/m². Si vous voulez des parois en béton cellulaire, tablez entre 30 à 90 euros/m², contre 40 à 100 euros/m² pour des revêtements en parpaing. Si vous souhaitez entreprendre le coulage d’une chape en béton, le prix sera de 35 à 45 euros/m² en intérieur et de 40 à 55 euros/m² en extérieur. Pour une dalle en béton, le tarif est estimé à 130 à 220 euros/m² en intérieur et de 100 à 200 euros/m² en extérieur. Autrement, pour des interventions de création : Une dépendance vous coûtera 400 à 600 euros/m², Une fondation vous reviendra entre 100 à 200 euros/m³. En somme, le bon déroulement de vos travaux de maçonnerie dépendra de différents facteurs tels que l’ampleur de votre chantier et le budget y afférent. Afin d’avoir la sérénité de mener à bien votre projet, il est fortement recommandé de faire appel à un maçon expérimenté comme sur ce site : https://www.macon-varois.fr/ . Ainsi, vous serez à l’abri d’éventuels risques de malfaçon.
Il y a 3 ans et 218 jours

NOMINATION QUINOA GROUP : Romain SALMERON – Nouveau Responsable Marketing de Quinoa Résidentiel

Depuis Septembre 2021, Romain SALMERON a rejoint l’équipe du pôle Résidentiel de Quinoa Group, spécialiste du traitement et de la qualité de l’air, comme Responsable Marketing.   Diplômé d’un double Master en Marketing et en Management obtenu à l’EDHEC Business School de Lille, Romain SALMERON a acquis une solide expérience ces 10 dernières années en BtoB et BtoC, dans des secteurs variés tels que la bureautique, les solutions logicielles ou les biens d’équipement. Avant de rejoindre le pôle Résidentiel de Quinoa, il a notamment occupé les postes d’Account Manager pour les réseaux Plein Ciel/Calipage, puis de Product Manager chez Sharp, et récemment la responsabilité marketing des gammes de colles et d’adhésifs de bricolage UHU au sein du groupe Bolton. Romain SALMERON a pour mission de poursuivre le développement des marques du pôle Résidentiel sur leur secteur d’activité. Il élaborera, mettra en œuvre et contrôlera les actions marketing relatives aux différentes gammes de produits.     Le Groupe Quinoa Basé à Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne), Quinoa Group est organisé autour de 2 pôles et 7 marques principales : – Pôle Professionnel : Hydronic (centrale de traitement d’air), Sotis (leader français de la fabrication-pose de gaines rectangulaires et circulaires) et Panol (sécurité incendie, grilles de ventilation, protection solaire). –  Pôle Résidentiel : Autogyre (traitement de l’air), DMO (distribution d’air chaud), Strulik (flexibles) et Panol (traitement de l’air).
Il y a 3 ans et 218 jours

Nicoll renouvelle son partenariat avec Nexity et signe avec Aegide-Domitys

De l’évacuation des eaux aux réseaux de distribution et à la ventilation des bâtiments, l’entreprise a su se distinguer au fil du temps par la qualité, la fiabilité et la durabilité de ses produits et services. Déjà partenaire de Nexity depuis 2019, Nicoll est de nouveau choisi par le premier promoteur immobilier français pour équiper ses logements neufs. De plus, Nicoll va également équiper désormais les résidences seniors d’Aegide-Domitys, leader du secteur.Nicoll, partenaire du premier groupe immobilier français intégréActeur français majeur de l’immobilier, Nexity intervient sur l’ensemble des métiers de la promotion et des services. Le Groupe, qui collabore avec Nicoll depuis 2019, vient de renouveler ce partenariat avec le référencement de produits sanitaires pour équiper ses logements neufs. Pour répondre aux demandes croissantes de WC suspendus, à la fois modernes, hygiéniques et ergonomiques, Nexity a en effet référencé le bâti support Nicoll SOLEMUR®.Laetitia MOUSTIE, Directrice Achats & Process Nexity Immobilier résidentiel précise : «Nexity place de la satisfaction de ses clients au cœur de ses priorités et choisit pour eux les équipements les plus sains et les plus robustes. Nous sommes très heureux de poursuivre aujourd’hui notre partenariat avec Nicoll pour équiper nos logements neufs avec des solutions de gestion des fluides fiables et efficaces ».La fabrication française des solutions Nicoll est également un critère de choix. Nexity privilégie les circuits courts et cette proximité garantit en outre une grande réactivité. Pour des équipements esthétiques et parfaitement personnalisés, les plaques de commande double volume à boutons ronds et Rec viennent compléter cet équipement.Les solutions Nicoll sont exposées au sein des showrooms régionaux, dans lesquels les acquéreurs d’un logement neuf peuvent se projeter et découvrir les collections et notices correspondantes, chaque “notice” se rapportant aux gammes de logements Nexity et à un certain nombre d’options. Les produits Nicoll équipent ainsi les logements haut de gamme de Nexity (“Anthracite” et “Black”) et sont proposés en option premium dans les logements “entrée de gamme” (“White” et “Perle”). Les produits Nicoll participent ainsi pleinement à la montée en gamme de l’offre de logements Nexity.Les solutions Nicoll sont en outre référencées dans l’outil de prévisualisation «Inside» que vient de lancer Nexity. Ce logiciel permet une immersion (en 2D, 3D et en mode piéton) dans les appartements ou lots proposés par Nexity.L’investisseur et/ou l’acquéreur peuvent ainsi personnaliser leur intérieur en choisissant les produits et options et en obtenant un aperçu du rendu final.Nouveauté cette année, Nicoll a été choisi par Nexity pour l’équipement des résidences seniors de sa filiale Aegide Domitys. Les produits référencés sont également le bâti-support SOLEMUR et les plaques de commande REC mais aussi les plaques Sourire.Focus sur Nicoll SOLEMUR®Développé par Nicoll et fabriqué en France, le bâti-support SOLEMUR® s’impose dans de nombreux projets comme une solution universelle technique, grâce à son design et à sa facilité de pose. Côté technique, son châssis autoportant NF et sa pipe orientable de diamètre 100 mm lui permettent de s’adapter à un maximum de configurations de chantiers.De plus, SOLEMUR® allie performance et sécurité feu pour l’installation, avec accès au réservoir par gaine technique : manchon, tube de rinçage et pipe en PVC NFMe. Sa conception a été étudiée pour simplifier l’intervention des installateurs. Muni de deux trappes d’accès, l’équipement permet un raccordement facile à l’alimentation et une bonne visibilité. Le raccordement s’effectue de plus à l’intérieur du réservoir, ce qui réduit les risques de dégât des eaux : en cas de fuite, l’eau s’écoule dans la cuvette par le trop-plein du réservoir.Titulaire de la marque NF017 Appareils Sanitaires, SOLEMUR® peut résister à une charge de 400 kg et répond à la norme NF D12-208, comme l’atteste le CSTB. Le mécanisme à câble préréglé dont dispose SOLEMUR® est gage d’une installation et d’une maintenance aisées. Enfin, la gamme offre une garantie de 10 ans sur les châssis et réservoirs, et de 5 ans sur les mécanismes et robinets flotteurs.
Il y a 3 ans et 218 jours

Les Canalisateurs du Sud-Est se mobilisent contre le changement climatique et la raréfaction de l'eau en PACA-Corse

Dans l'objectif d'agir pour anticiper le changement climatique, les participants à cette 9e édition ont travaillé sur la sécurisation de la ressource en eau et la valorisation des eaux usées.Collaboration entre le Canal de Provence et le Canal de Marseille, stockage de l'eau, installation prochaine d'un Parlement de l'Eau, prise en considération des milieux aquatiques et « Re-Use », les solutions... et les défis sont nombreux. Si l'esprit visionnaire des anciens a été salué à plusieurs reprises, de la qualité du lien qui unit collectivités locales et entreprises de la région dépend la gestion durable de l'eau ainsi que... son succès, même si une prise de conscience nationale est urgente et nécessaire.« La gestion durable de l'eau est un équilibre subtil et fragile entre pompage, stockage et partage » souligne Yves BOURDAIS délégué régional PACA Corse des Canalisateurs du Sud-Est, en accueil de ces 9e rencontres, qui contribuent à renforcer le lien entre entreprises, collectivités et syndicats des eaux du territoire. « Agriculture, industrie, énergie, tourisme, consommation d'eau potable et milieux naturels aquatiques longtemps négligés..., tous ont besoin de ce bien devenu rare et... trop bon marché ! Il est vital que collectivement, nous travaillons main dans la main à la gestion globale de l'eau, pour nous et nos générations futures. C'est le sens de cette journée de travail qui nous uni ! » précise Yves BOURDAIS.« Dans le contexte de réchauffement climatique actuel, la gestion de la ressource en eau nous concerne tous ! Nous n'allons pas créer de l'eau en plus. Il faut donc maîtriser cette richesse absolue, cet or bleu qui nous est confié, en le canalisant et en l'économisant ! » précise Michel REGUILLON, président des Canalisateurs du Sud « nous posons des maillons étanches et nous canalisons l'eau pour tous les usagers, dans le respect des milieux naturels ; nous sommes des acteurs de la réduction de la consommation d'eau et pas de simples poseurs de tuyaux ! » Les Canalisateurs du Sud-Est - qui ont accusé en 2020 une baisse de 13% d'activité par rapport à 2019 - vont continuer les actions en faveur du grand cycle et du petit cycle de l'eau, dans le cadre du plan d'action 2021-2024. Sur cette période, les Canalisateurs du Sud-Est - qui représentent 118 entreprises pour un total de 9 000 salariés en Rhône-Alpes-PACA-Corse continueront à fédérer toujours plus les entreprises adhérentes pour défendre les intérêts de la profession, promouvoir ses métiers et agir pour la transition écologique. « Avec des rencontres comme celle d'aujourd'hui, nous renforçons le partenariat entre entreprises de canalisations, maîtres d'ouvrage et maîtres d'œuvre, tout en sensibilisant les pouvoirs publics et le grand public sur les enjeux liés à l'eau. » souligne Michel REGUILLON.Sécuriser la ressource en eau devient impératif ; Il y a déjà des conflits d'usage...Si l'approvisionnement en eau de la région PACA est relativement sécurisé grâce au barrage de Serre-Ponçon (83), la vision est un peu faussée ...« Le changement climatique d'ici à 2050 et la baisse de 10 à 20% de la ressource naturelle vont mettre le système en tension et la distribution va être compliquée ! alerte Philippe PICON, directeur de la ressource en eau du Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de la Durance (SMAVD) qui porte une démarche de gestion devenue « ultra-fine » entre l'impétuosité de la Durance et les impératifs du barrage de Serre-Ponçon construit en 1962 initialement pour recueillir l'eau de la fonte des neiges afin de faire face à un manque d'eau.Le ton de la journée est donné, repris par Hervé PAUL, président de la Régie Eau d'Azur, Vice-Président de Métropole Nice Côte d'Azur (MNCA) mobilisé à la fois par la reconstruction complète des assainissements de la vallée de la Vésubie (sans pénurie d'eau), par l'augmentation des capacités de pompage en raison des étiages mi-août- pendant la période de plus forte consommation - et des conflits d'usages en alimentation d'eau potable Var v/s Nappe phréatique...qui commencent à émerger.Le changement climatique influe également sur la qualité de l'eau dont la température de 25 °C augmente régulièrement chaque année ! « Notre action est de veiller à sa potabilité. Pour cela, nous amenons de l'eau pure plus froide grâce à une collaboration entre le Canal de Provence et le Canal de Marseille » soulignent à l'unisson Didier REAULT, Vice-Président Environnement, Eau & Assainissement de la Métropole Aix Marseille Provence (MAMP), Administrateur de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, Vice-Président du Conseil Départemental des Bouches du Rhône et Benoit MOREAU, directeur du développement du Canal de Provence. « Et pourquoi ne pas couvrir les canaux de panneaux solaires pour maintenir la qualité d'eau fraiche en dessous ? » souligne ce dernier qui rappelle que le principe de financement de l'eau « l'eau paie l'eau » a pour objectif d'investir et de rénover les infrastructures et que son excédent n'a pas vocation à financer la biodiversité.Le prochain Parlement de l'Eau permettra d'envisager l'avenir collectivementPartagée entre agriculteurs, industriels, consommateurs d'eau potable, touristes, énergéticiens et milieux aquatiques, la ressource en eau et sa sécurisation sont les enjeux collectifs des prochaines décennies. La mise en place prochaine d'un Parlement de l'Eau, dans le cadre du Schéma Aménagement Gestion des Eaux, est très attendue ! Il réunira près de 120 personnes Collectivités, Usagers de l'eau et Administrateurs de l'Etat « Nous allons pouvoir faire de la prospective pour envisager l'avenir, préserver l'accès à l'eau pour tous tout en préservant les milieux aquatiques et optimiser l'utilisation des fonds européens ! » soulignent Philippe PICON et Hervé PAUL enthousiastes mais néanmoins inquiets pour l'avenir de leur territoire !Le taux d'eaux usées réutilisées est de 98% en Israël, 80% en Espagne et 0,6% en France. Le Re-Use a fait ses preuves... à l'étranger. En France, il y a trop de contraintes !« Au Qatar où le stress hydrique est fort et où la température monte à 54°C l'été, 100% des eaux usées sont réutilisées, mais il n'y a pas de schéma directeur et les camions font la queue à la station d'épuration... En Israël, le taux d'eaux usées réutilisées est de 98%, 80% en Espagne et 0,6% en France. » souligne Gautier MAIN, Directeur Pôle technique eaux urbaines d'EGIS Eau.Le Re-Use a fait ses preuves et a donc de beaux jours devant lui comme le souligne Eric LAHAYE, Directeur Régional de VEOLIA PACA, qui a mis en place la réutilisation, dès 2006, les eaux usées pour arroser le Golf de Sainte-Maxime (83), et ce dans le respect des qualités physico-chimiques. « Nous avons contribué à la réduction de 12% de la consommation d'eau potable du golf, qui avec des besoins de 12 000 m3 par jour, est le plus gros consommateur d'eau potable du département du Var », précise-t-il.Cette solution pourrait être étendue aux nettoyages et arrosages des centre-ville ainsi qu'à l'irrigation des terres agricoles, mais elle se heurte en France à une réglementation qui fixe une qualité d'eau forte. Malgré la surveillance et des règles draconiennes, l'Agence Régionale de la Santé (ARS) souhaite éviter tout risque sanitaire. L'élimination du paracétamol par exemple et autres perturbateurs endocriniens reste problématique. « Il y a des néanmoins des signes encourageants » souligne Marion BOUCAULT, Directrice régionale d'EGIS Eau, et « l'état d'esprit des décideurs et du grand public évoluent ; les nouveaux projets imposent des critères eaux durables comme pour nettoyer les bateaux par exemple ! ».L'objectif serait d'aller vers 100% des eaux issues des stations d'épuration (STEP) soulignent les trois intervenants, sans rêver. Il y a bien à ce jour quelques projets, comme à Cannes (06) pour nettoyer les véhicules techniques de la ville avec des eaux usées et Sables d'Olonne en Vendée (85) avec le Projet Jourdain de la STEP qui crée une zone de rejet bio pour alimenter l'eau potable... mais c'est bien trop peu.La nappe du Var est un véritable enjeuL'occasion pour Annick MIEVRE, Directrice de la Délégation PACA Corse de l'Agence de l'Eau (photo de gauche) de rappeler son action au service des collectivités pour aider les projets dans le domaine du petit cycle et grand cycle de l'eau. A ce jour, la moitié du programme est utilisé pour des projets d'assainissement ainsi que pour des actions de mesure du SDAGE, des projets de désimperméabilisation, rétention et séparation de réseaux Eaux Pluviales Eaux Usées afin de limiter le déversement d'eaux usées dans les milieux... Et sur les 180 millions € du plan de rebond mis en place dans le cadre de la crise sanitaire, 43 millions € ont été consommées en PACA Corse. « Mais aujourd'hui un usager souffre, c'est le milieu naturel. Il n'a pas suffisamment d'eau pour fonctionner normalement. La nature rend des services gratuits, le cours de l'eau recharge la nappe mais la biodiversité s'éteint. Il faut économiser l'eau potable pour résoudre les problèmes à venir de déficit en eau » alerte Annick MIEVRE comme un cri d'alarme.... « Nous n'en sortirons que par la solidarité, que si on travaille ensemble, la nappe du Var est un véritable enjeu ! »Il faut une ambition nationale !Le président des Canalisateurs Alain GRIZAUD (photo de droite) souligne que la prise de conscience collective qui ressort de cette journée de travail riche en témoignages et exemples doit non seulement se faire à l'échelle des métropoles mais aussi à l'échelle de tout le territoire national. « Nous ferons remonter au gouvernement les initiatives du terrain et nous recevrons les candidates et les candidats à l'élection présidentielle. Il faut une ambition nationale ! »
Il y a 3 ans et 218 jours

Équerre d'argent 2021: zoom sur les cinq nommés de la catégorie Culture, jeunesse et sport

  Découverte en détails des cinq réalisations en lice pour obtenir l'Équerre d'argent 2021, dans la catégorie Culture, jeunesse et sport. Au total, vingt bâtiments et projets de paysage, regroupés en quatre catégories, sont dans la course. L'annonce du palmarès et la remise des prix se tiendront le 22 novembre 2021, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 218 jours

Le nouvel isolant Foamglas T3+ contribue à la lutte contre le réchauffement climatique

Les plaques FOAMGLAS® T3+, FOAMGLAS® READY T3+ et FOAMGLAS® FLOOR BOARD T3+ sont constituées de verre cellulaire dernière génération de qualité T3+. Elles permettent d’isoler thermiquement toutes les parois du bâtiment, du sol à la toiture, sur tous types de supports (sol stabilisé, béton, maçonnerie, bois, bac acier).La conductivité thermique du verre cellulaire T3+ est de 0,036W/m2.K. Par exemple, pour une épaisseur de 18 cm, sa résistance thermique Rth est de 5 m2.K/W et sa conductance thermique U est de 0,20 W/m2.K, garanties 25 ans.Classement ISOLE : I5 S2 O3 L3 E5Classement spécifique pour les sols : SC1 a1 ChLes conclusions du FIW (Institut de recherche et d’essais pour l’isolation thermique - Munich) sont sans équivoque.* Déclaré dans la fiche FDES - EPD-PCE-20200300-IBB1-EN, publié par l’IBU.
Il y a 3 ans et 218 jours

« J'invite les élus à se former à la lutte contre l'artificialisation », Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales

Le ministère de la Cohésion des territoires accompagne les collectivités dans la marche vers l'objectif zéro artificialisation nette, en veillant à la prise en compte de la diversité des contextes.
Il y a 3 ans et 218 jours

Wavin Academy

Expert en solutions destinées à la collecte des eaux pluviales et usées pour le Bâtiment et les Travaux Publics, Wavin considère la formation des équipes de ses partenaires comme une priorité. Le développement international des centres de formation a donné naissance à un nouveau concept : la Wavin Academy. Le fabricant se pose comme objectif de mettre en place des centres de formation dans l'ensemble des pays où il est implanté.
Il y a 3 ans et 218 jours

Solichape Ultra : la nouvelle solution HIRSCH Isolation pour l'isolation sous chape en pose collée

HIRSCH Isolation, filiale du leader européen du polystyrène expansé, propose des solutions d'isolation sur-mesure fabriquées en France. Avec ses 6 usines à travers l'hexagone, l'entreprise ne cesse d'innover pour être au plus proche des besoins des professionnels et des particuliers. Ses équipes, engagées pour construire des bâtiments plus durables, ont mis au point une nouvelle solution en polystyrène expansé graphité à bords droits pour l'isolation sous chape en pose collée : Solichape® Ultra.
Il y a 3 ans et 218 jours

PORTE-CADENAS ET CADENAS ABUS

Il est primordial pour les professionnels du BTP de clôturer leur zone de travail au moyen de portails et de barrières, afin de se prémunir des vols et de lutter contre les intrusions par des personnes non autorisées. Pour ce faire, ABUS propose le porte-cadenas GateSec 131 et le cadenas 64TI50HB60-150, deux solutions efficaces pour sécuriser l'enceinte du chantier.
Il y a 3 ans et 218 jours

MULTIGUN : le nouveau pistolet de TEC7 pour appliquer sans effort tous les types de mastics et de colles

Nouveau venu sur le marché français, le spécialiste du collage et de l'étanchéité TEC7 continue d'innover pour proposer le meilleur en matière de qualité et faciliter la vie des professionnels sur les chantiers. C'est dans cet objectif que la marque belge a mis au point un pistolet révolutionnaire d'application universel pour les colles et les mastics : MULTIGUN. Grâce à sa transmission de puissance réglable et à sa conception ergonomique, le MULTIGUN permet d'appliquer aussi facilement les mastics de finition que les colles épaisses.
Il y a 3 ans et 218 jours

Le nouvel isolant FOAMGLAS T3+

À l'heure où le réchauffement climatique est une préoccupation majeure, l'isolation en verre cellulaire FOAMGLAS® T3+ présente le grand intérêt de faire économiser avec certitude l'énergie des bâtiments. Étanche à l'humidité, insensible aux rongeurs et incompressible, l'isolant FOAMGLAS® conserve ses propriétés et son efficacité énergétique pendant toute la durée de vie du bâtiment.*
Il y a 3 ans et 218 jours

En Inde, rentabiliser le désert grâce à l'énergie solaire

Pour l'heure, l'Inde est le troisième plus gros émetteur de carbone du monde. Environ 70% de son électricité provient de centrales à charbon.Mais le Premier ministre Narendra Modi a annoncé lundi que le pays allait porter, d'ici 2030, sa part d'énergies renouvelables de 100 gigawatts (GW) actuellement à 500 GW, soit plus que toute sa production électrique actuelle. A cette date, 50% de l'énergie du pays devra être propre, a-t-il promis, tout en affirmant que l'Inde visait la neutralité carbone à l'horizon 2070.D'une surface équivalente à la République de Saint-Marin, la ferme de Bhadla est située dans l'État désertique du Rajasthan. Avec ses 325 jours d'ensoleillement par an, c'est l'endroit idéal pour entamer cette révolution énergétique indienne.Le projet est présenté par ses promoteurs comme un modèle de haute technologie, d'innovation et de collaboration public-privé.Au Rajasthan, "nous disposons d'énormes espaces où aucune herbe ne pousse. Maintenant on n'y voit plus le sol: on ne voit plus que des panneaux solaires. C'est une transformation gigantesque", se félicite Subodh Agarwal, un des responsables de la politique énergétique de "l'État-désert", tel que le Rajasthan est surnommé."État solaire"Au cours de la prochaine décennie, "ce sera un Rajasthan différent. Ce sera l'État solaire du Rajasthan", s'enthousiasme-t-il.La construction de Bhadla, en plein désert, a eu un impact minimal sur l'habitat humain et l'agriculture. Quelques centaines de personnes veillent sur les installations mais ce sont des robots qui enlèvent la poussière et le sable sur les 10 millions de panneaux photovoltaïques.D'autres méga-projets sont en cours. Au Gujarat, Narendra Modi a lancé l'an dernier, dans un autre désert, la construction d'un parc d'énergies renouvelables de la taille de Singapour. Plusieurs des plus grandes fortunes d'Inde, comme Mukesh Ambani et Gautam Adani, les deux hommes les plus riches d'Asie, commencent à investir lourdement dans le secteur.Il y a urgence: selon un rapport publié en 2019, 21 des 30 villes à l'air le plus pollué du monde se trouvent en Inde. Et le pays de 1,3 milliard d'habitants à l'urbanisation effrénée est de plus en plus vorace en énergie.Au cours des 20 prochaines années, l'Inde devra ajouter à son système de production électrique actuel des capacités équivalentes à celles de l'Europe pour répondre à la hausse vertigineuse de sa demande nationale, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Et si les capacités indiennes en énergies renouvelables ont été multipliées par cinq au cours de la dernière décennie, elles devront encore être quintuplées pour atteindre l'objectif de 500 GW en 2030.Vinay Rustagi, directeur du cabinet de consultants en énergie renouvelable Bridge to India, est sceptique. Selon lui, le gouvernement indien cherche surtout "à montrer au monde que nous sommes sur la bonne voie"."Malheureusement, je crois qu'il n'existe aucune façon pour nous d'atteindre cet objectif", regrette-t-il.Remodeler le système énergétiqueCar même si installer des panneaux solaires est relativement bon marché, remodeler de fond en comble le système énergétique indien nécessitera encore beaucoup de temps et d'efforts, préviennent les experts.Ainsi, pour l'heure, environ 80% des panneaux sont importés de Chine, les capacités de production nationales étant très insuffisantes.Et si les projets d'énergie solaire géants comme celui de Bhadla sont présentés comme des succès, ils pourraient se heurter à terme à des problèmes d'acquisition de terres, et à la multiplication des procès intentés par des propriétaires expropriés.Certains experts estiment donc que l'avenir de l'énergie solaire en Inde passera plutôt par la multiplication des petites unités de production.Comme celles que le médecin et agriculteur Amit Singh a installé dans son village de Bhaloji, au Rajasthan.Alors que le village était frappé par des coupures de courant à répétition et par les pénuries d'eau, le Dr Singh a eu une idée. "Depuis toujours je voyais le soleil et ses rayons, et je me suis demandé: pourquoi ne pas le maîtriser pour générer de l'électricité?" raconte-t-il à l'AFP.Il a commencé par installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de son dispensaire, ce qui a permis de couvrir la moitié des besoins en électricité de l'établissement. Il a ensuite dépensé ses économies pour installer une centrale d'un mégawatt dans sa petite exploitation agricole familiale.Cette mini-centrale solaire a coûté 35 millions de roupies (400.000 euros). Un investissement qui s'avérera rentable dans un délai raisonnable puisque chaque mois, elle rapporte 400.000 roupies (4.600 euros) en ventes au réseau électrique indien. "J'ai l'impression de contribuer au développement de mon village", se félicite M. Singh.Arunabha Ghosh, expert en politique climatique auprès du Conseil de l'énergie, de l'environnement et de l'eau, estime essentiel de faire baisser les coûts de ce type de petite installation."Quand un paysan est capable de générer de l'électricité à l'aide d'une centrale solaire près de sa ferme et de pomper de l'eau, quand un habitant de la campagne peut faire tourner une usine textile grâce à des panneaux solaires placés sur le toit, alors nous pouvons amener la transition énergétique au plus près des gens", estime-t-il.
Il y a 3 ans et 218 jours

Vivre au bord des Grands Lacs américains, un rêve menacé par la crise climatique

Cette fois-ci, les vagues se sont écrasées sur un mur de ciment jusqu'à le briser en deux, et l'eau a emporté une plage non loin du bâtiment de 11 étages."Ils ont parlé d'une tempête telle qu'on n'en voit que tous les 50 ans, mais c'était la deuxième en deux ans", se remémore-t-il, débout sur le nouveau littoral composé d'énormes rochers placés là par le corps des ingénieurs de l'armée américaine pour ralentir l'érosion, qui a dramatiquement empiré dans les Grands Lacs en une décennie.Les cinq lacs de la région, qui représentent plus de 20% de l'eau douce dans le monde, ont toujours vu leur niveau monter ou baisser au cours du temps. Mais le réchauffement climatique a amplifié le phénomène, le rendant plus extrême, selon Drew Gronewold, hydrologue à l'université du Michigan.Les précipitations font monter le niveau tandis que l'évaporation le fait baisser, explique-t-il."On compare désormais cela à un jeu de tir à la corde. Si les deux équipes sont aussi fortes l'une que l'autre, la corde ne bouge pas. Mais si les deux deviennent plus fortes et que l'une glisse, la corde bouge bien plus vite qu'elle ne l'aurait fait autrement."S'adapter à de nouveaux extrêmesLa rive du lac Michigan, le troisième des Grands Lacs en superficie, voit alterner dunes, rochers, plages de sable et zones marécageuses, avec de grandes villes du Midwest américain et de petits bourgs touristiques."Il est important de se rendre compte qu'ils (les Grands Lacs, ndlr) sont tous connectés. Si le niveau d'un lac monte, c'est probablement le cas pour tous", explique M. Gronewold.En 2014, les lacs étaient à un plus bas historique, provoquant l'inquiétude des entreprises de transport par bateau.Mais le niveau des lacs a ensuite monté en flèche, allant jusqu'à menacer les bâtiments et les plages au cours des deux dernières années.Puis le niveau a légèrement baissé depuis l'an dernier, mais la crue reste "considérable, plus importante que tout ce qu'on a pu voir en 100 ans", indique Tomas Hook, professeur de gestion forestière et de ressources naturelles à l'université Purdue.La tempête de 2019 s'est abattue sur le littoral de Chicago "comme la colère de Dieu", se rappelle Todd Rosenthal, scénographe de théâtre de 56 ans et installé sur le rivage depuis 20 ans. Le vent avait alors balloté des blocs de ciments servant de barrières et l'eau s'était infiltrée à travers les murs et les fenêtres de son appartement.Lui et plusieurs voisins ont donc investi dans des portes et volets anti-ouragans, le prix à payer selon lui pour vivre face au lac."On ne peut jamais prévoir. C'est arrivé que le lac soit calme et cristallin, puis qu'il soit couvert de vagues et d'écume cinq minutes plus tard", dit Todd Rosenthal."Certains ont déménagé car ils n'en pouvaient plus du martèlement constant" du ressac, raconte-t-il.450.000 dollars de réparationsCela pourrait bien être le cas de Jera Slaugther, qui vit depuis 44 ans dans le même bâtiment que M. Brandt.Cette retraitée de 71 ans, ex-employée d'une compagnie ferroviaire, craint que son petit budget ne suffise bientôt plus face aux assauts du lac."On adore cet immeuble mais à un moment, on ne pourra plus se permettre d'y vivre", dit-elle.Depuis 2019, les résidents de cette tour de 70 appartements ont dû débourser 450.000 dollars en réparations, ne conservant que peu d'économies pour les dépenses de routine ou les opérations de prévention."On avise au fur et à mesure car impossible de savoir ce que cette année nous réserve", dit-elle.Et les perspectives ne sont guère rassurantes, selon Aaron Packman, le directeur du centre de recherches sur l'eau de l'université Northwestern, dans l'Illinois."L'un des problèmes, surtout avec le lac Michigan, est que l'on observe les effets du changement climatique, avec des tempêtes plus intenses, davantage d'inondations. Il y a beaucoup d'incertitude quant à ce qu'il adviendra des Grands Lacs", dit-il."L'avenir va être différent et, dans une certaine mesure, pire. Nous pouvons, et devons, changer la façon dont on y répond pour être bien plus efficaces qu'on ne l'a été par le passé."
Il y a 3 ans et 219 jours

L'Afrique du Sud alloue 2,8 milliards d'euros à des projets d'énergie propre

Ces 25 projets (12 fermes d'éoliennes et 13 centrales photovoltaïques) confiés au secteur privé porteront les capacités de production d'électricité du pays à 2.583 mégawatts (MW), soit 4,5% de plus qu'actuellement, a indiqué le ministre de l'Energie, Gwede Manthashe.Les premiers de ces projets ne verront le jour qu'en avril 2024 au plus tôt.L'Afrique du Sud, le pays le plus industrialisé du continent, éprouve de grandes difficultés à satisfaire ses besoins en énergie. Les coupures de courant, qui font partie du quotidien depuis 2007, sont un désastre pour la croissance économique dans un pays où plus d'un actif sur trois est au chômage.Avec une production d'électricité qui dépend à 80% de centrales thermiques au charbon, pour la plupart vieillissantes et mal entretenues, l'Afrique du Sud est le douzième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté de 10% entre 2000 et 2017, selon les chiffres du gouvernement.Le pays cherche à mettre en avant ses efforts pour développer les énergies propres avant le sommet de la COP26 sur le climat, qui démarre dimanche à Glasgow.
Il y a 3 ans et 219 jours

La présence d'amiante dans l'eau du robinet est-elle dangereuse pour la santé ?

"Les données publiées à ce jour ne permettent pas de se prononcer sur la possibilité ou l'absence d'une association entre ingestion d'amiante et cancers digestifs", explique l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans un communiqué.L'amiante, une fibre utilisée pendant plusieurs décennies au cours du XXe siècle dans la construction de bâtiments, est désormais interdit dans de nombreux pays comme la France, en raison de ses effets dangereux pour la santé.Lorsqu'il est inhalé, il favorise en effet l'apparition de plusieurs types de cancers meurtriers, des voies respiratoires comme des voies digestives.Mais on ne sait pas s'il existe un danger équivalent quand l'amiante est avalé. Or, cette substance peut se retrouver en France dans l'eau du robinet, puisqu'une partie des canalisations --4% selon l'Anses-- en contient.Pour tirer des conclusions, les experts de l'agence ont examiné quelque 80 études sur le sujet. Certaines évaluent les effets de l'inhalation d'amiante chez l'homme, d'autres chez l'animal.Enfin, une troisième catégorie se penche sur les conséquences sanitaires de l'exposition à l'amiante chez des travailleurs, en premier lieu du bâtiment, mais sans distinguer inhalation et ingestion.Au final, il n'est pas possible de conclure à un lien entre l'apparition d'un cancer et le fait d'avoir avalé de l'amiante.L'Anses se montre particulièrement critique pour deux études, publiées dans les années 2010 par la même équipe de recherche italienne, qui avaient estimé que les risques de l'ingestion d'amiante étaient sous-estimés.Elles-mêmes réalisées en compilant d'autres travaux, ces études souffrent d'importants biais méthodologiques et d'imprécisions dans le choix des données recueillies, selon l'Anses qui les qualifie d'"alarmistes".Toutefois, l'agence admet l'existence de "signaux" qui empêchent d'exclure un lien entre l'ingestion d'amiante et certains cancers digestifs.En effet, l'examen des études réalisées auprès des travailleurs exposés à l'amiante confirme le risque plus élevé de cancers digestifs, potentiellement parce qu'ils en ont ingéré.Mais il n'est pas possible de déterminer, à partir de ces études, quelle part des cancers serait liée à une ingestion d'amiante et non à une inhalation.
Il y a 3 ans et 219 jours

En Espagne, un accord au forceps pour enrayer la hausse du prix des loyers

Prévu par l'accord de coalition signé fin 2019 par le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez et le mouvement de gauche radicale Podemos, ce texte de loi, destiné à enrayer la hausse des prix du logement, était initialement annoncé pour le début de l'année.Mais les discussions ont pris du retard, en raison de désaccords sur la question sensible de la régulation des loyers, ardemment défendue par Podemos. Cette formation a finalement obtenu gain de cause, en échange de son soutien au projet de budget 2022, adopté jeudi en conseil des ministres."Ça a été une négociation compliquée", a reconnu la ministre des Droits sociaux et secrétaire générale de Podemos, Ione Belarra. Mais "entre protéger les personnes ou les grands propriétaires et promoteurs, nous avons clairement fait notre choix", a-t-elle ajouté sur Twitter.Les prix des loyers ont fortement augmenté ces dernières années en Espagne, en raison d'une pénurie de logements. Selon le portail spécialisé Idealista, le prix moyen du mètre carré des biens en location a ainsi progressé de 40% entre janvier 2011 et janvier 2021.Cette inflation a mis en difficulté de nombreux locataires, qui ont vu la part de leur budget dédié au logement enfler progressivement: d'après l'OCDE, les 20% de familles les plus modestes consacrent désormais pas moins de 40% de leurs revenus à ce poste de dépense.Incitations fiscalesPour tenter de mettre un frein à cette dynamique, la "loi logement" prévoit un éventail de mesures mêlant incitation et coercition. L'objectif, c'est que l'accès au logement "devienne un droit" et ne fasse plus l'objet de "spéculations", a insisté la ministre du Budget Maria Jesus Montero.La mesure la plus marquante concerne les loyers des "grands propriétaires", qui pourront désormais être plafonnés. Selon les premiers éléments communiqués par l'exécutif, ce dispositif concernera uniquement les bailleurs privés, propriétaires de plus de 10 logementsPour les petits propriétaires, largement majoritaires sur le marché espagnol, les prix resteront libres. Mais de fortes incitations fiscales seront mises en place, avec des réductions d'impôts pouvant aller jusqu'à 90% pour ceux qui accepteront de baisser leurs loyers.Dans les zones "tendues", les collectivités locales auront par ailleurs la possibilité de réguler les loyers, en fonction de critères définis par l'Etat. Elles pourront également décider de majorer la taxe foncière, de l'ordre de 150%, pour favoriser la remise sur le marché de logements vides.Le gouvernement, qui s'est engagé à construire près de 20.000 logements sociaux, prévoit enfin la mise en place de chèques de 250 euros par mois pour favoriser l'accès au logement des jeunes de 18 à 35 ans gagnant moins de 23.725 euros par an."Atteinte à la liberté"La mise en oeuvre de cette loi pourrait cependant se heurter à des difficultés. L'application de plusieurs mesures relèvera en effet des régions et des mairies. Or nombre d'entre elles, dirigées par l'opposition, ont d'ores et déjà fait savoir qu'elles ne les mettraient pas en oeuvre."Nous sommes favorables à ce que les gens fassent ce qu'ils veulent avec ce qui leur appartient", a justifié le chef du Parti populaire (PP, droite), Pablo Casado, en accusant le gouvernement Sanchez de "porter atteinte à la liberté" et "à la propriété privée".Le chef de file de l'opposition, qui dénonce un "interventionnisme suicidaire", a annoncé qu'il contesterait le texte devant la Cour constitutionnelle. Avec cette loi, "les gens vont cesser de mettre leurs appartements en location, il y aura donc moins d'appartements, et les prix vont augmenter", a-t-il mis en garde."On ne peut pas dire non à un projet de loi que l'on n'a pas pu lire et qui n'a pas été débattu au Parlement", a critiqué sur Twitter Pedro Sanchez, dénonçant une opposition de principe du PP.A ce stade, aucune date n'a été donnée pour la présentation du projet de loi.
Il y a 3 ans et 219 jours

Seine-et-Marne : l’État finance la modernisation de l’abattoir de Jossigny

L’abattoir de Jossigny fera l’objet d’un chantier de modernisation. Ce dernier est soutenu financièrement par le plan France Relance.
Il y a 3 ans et 219 jours

Comment limiter les risques d’infiltration d’eau dans votre cave?

En période de forte pluie ou suite à une catastrophe naturelle, votre sous-sol est susceptible d’être inondé en cas d’infiltration d’eau dans la cave. Afin d’y remédier, il est préférable de faire appel à une entreprise d’infiltration cave pour diagnostiquer au préalable l’état de votre maison. Ainsi, en fonction de la source du problème, il sera à même d’effectuer les interventions nécessaires pour réparer votre structure. Il dispose effectivement des compétences spécifiques pour détecter précisément l’origine du sinistre et proposer les solutions adaptées en conséquence. Ce qui vous évitera de vous retrouver avec une pièce pleine d’eau et de devoir agir en urgence pour tout évacuer. Identifier les défaillances susceptibles de causer des problèmes d’inondation Dans la pratique, la montée d’eau dans votre cave peut être causée par les faits suivants : déversement de la nappe phréatique à proximité de votre domicile à travers les dalles ou les murs, écoulement d’humidité continue, mauvais état de la tuyauterie (défectueuse ou percée). Pour agir de façon efficace, il est réellement indispensable d’anticiper comment l’eau peut passer à travers votre sous-sol, afin de prendre les dispositions nécessaires. Si vous ne voulez pas subir des dégâts suite à une infiltration persistante, il est important de vérifier l’étanchéité de votre fondation. Le cas échéant, vous devez appliquer le traitement adéquat, afin de restaurer l’imperméabilité de votre sous-sol et préserver l’intégrité de vos murs. A savoir : décontamination cuvelage S’il s’agit d’un souci avec votre plomberie, le mieux est de remplacer les éléments défaillants en misant sur des pièces plus robustes, sans tarder. Prendre en compte les précautions essentielles Au moindre signe d’infiltration, il est urgent d’assainir votre sous-sol en établissant un diagnostic et réduire ainsi les risques que les sinistres causent des dommages irréversibles. Si vous vous trouvez dans une zone hautement sensible aux catastrophes naturelles, il est judicieux de prévoir des dispositifs de protection pour vos ouvertures. En ce faisant, vous limiterez considérablement d’éventuels impacts engendrés par les dégâts. Autrement, avant même de constater des traces d’humidité ou des écoulements dans votre cave, il est recommandé de faire un entretien systématique de votre maison. Cette précaution vous permettra de : préserver l’étanchéité de votre pièce, renforcer l’intégrité de votre plomberie. De plus, cette démarche vous épargnera les corvées de devoir écoper des trombes d’eau faute d’avoir gardé votre canalisation au bon état. Dans des circonstances plus graves, les avaries engendrées par ces soucis peuvent provoquer d’autres soucis bien plus difficiles à gérer. Malgré toutes ces dispositions, il est toujours utile de souscrire une assurance habitation qui peut couvrir les risques d’inondations, qu’elles soient accidentelles ou naturelles. Dans certains cas, vous devez prévoir d’opter pour un contrat à extension, car les indemnisations ne garantissent que les dommages provoquant des soucis d’étanchéité suite à la défaillance de votre toiture. Bref, si vous souhaitez réussir à protéger votre maison contre les méfaits des problèmes d’infiltration d’eau dans la cave, il ne faut pas attendre d’avoir des sinistres. En effet, il est mieux d’agir au préalable et faire appel à une entreprise d’infiltration cave comme sur ce site : https://www.specialiste-infiltration-35.fr/ pour diagnostiquer/entretenir votre structure. Ainsi, vous aurez l’occasion de maintenir votre maison en bon état et prévenir d’éventuelles sources de détérioration susceptible d’entamer l’intégrité de votre fondation.
Il y a 3 ans et 219 jours

L'Anah fête 50 ans d'action pour mieux vivre demain

Les missions de l’Agence se sont adaptées aux enjeux du parc privé, et ses outils d’intervention ont évolué pour répondre aux besoins des ménages et des collectivités : de l’accès au confort sanitaire en centre ancien dans les années 70 aux questions énergétiques à partir des années 80 jusqu’aux enjeux de transition écologique aujourd’hui, en passant par l’intervention sur les copropriétés dégradées, l’adaptation des logements à la perte d’autonomie ou la lutte contre l’habitat indigne.Depuis sa création, l’Agence œuvre pour l’amélioration de l’habitat privé. En permettant au plus grand nombre, et d’abord aux plus modestes, de vivre dans un logement digne et confortable, elle lutte contre les fractures sociales, territoriales et énergétiques.Pour célébrer cet anniversaire, l’Anah met en place un dispositif digital spécial pour remettre en perspective l’histoire de l’Agence, valoriser l’engagement quotidien de son réseau et illustrer son action dans les territoires. Sur une plateforme dédiée, 50ans.anah.fr, elle propose : Une exposition digitale, qui retrace les missions et les enjeux de l’Agence de 1971 à aujourd’hui ;Une série de portraits vidéo, qui met en avant l’engagement au quotidien des agents pour accompagner les territoires et tou.te.s les Français.e.s ;Une série de podcasts, qui donne la parole au réseau territorial, partenaires et bénéficiaires des aides de l’Agence sur les différents programmes d’intervention (humanisation de centre d’hébergement, intervention sur les copropriétés, revitalisation de centre ancien, rénovation énergétique, etc.).Une BD « Rénover l’habitat pour réparer la ville » qui traduit en dessin l’action de l’agence aux côtés des habitants et des collectivités territoriales.Thierry Repentin, Président de l’Anah : « L’Anah a su s’adapter et évoluer pour répondre aux défis de son temps. En un demi siècle, l’Anah a réussi à concilier ses ambitions, ses valeurs sociales et ses savoir-faire, tout en développant de nouvelles aides et de nouveaux modes de faire, pour répondre à des défis contemporains : Défis sociaux, défi sanitaire, défis climatique et écologique, défi numérique. L’Anah a été au rendez-vous des enjeux de société tout au long de son histoire et l’Anah est devenue l’acteur incontournable de l’amélioration de l’habitat en France. Son histoire est loin de s’achever et demain, elle sera en capacité de déployer le nouveau service public de la rénovation de l’habitat, France Rénov’. C’est un nouveau pas pour l’Agence qui prouve la pertinence de son action ».
Il y a 3 ans et 219 jours

Assurance emprunteur: le Crédit Mutuel met fin au questionnaire de santé pour ses clients

"À compter d'aujourd'hui, nos clients fidèles n'auront plus à remplir de questionnaire de santé pour l'acquisition de leur résidence principale", n'auront donc "plus de formalités médicales" et "ne feront plus l'objet de surprimes ou exclusions liées à leur état de santé", a annoncé le Crédit Mutuel.L'assurance emprunteur couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité, protégeant à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Mais en cas de grave problème ou antécédent de santé, il peut devenir très compliqué, voire impossible, de s'assurer et donc de souscrire à un crédit immobilier.Cette initiative du Crédit Mutuel concerne toutes les fédérations régionales du groupe, à l'exception d'Arkéa, qui réunit les fédérations Bretagne et Sud-Ouest et qui cherche à prendre son indépendance vis-à-vis de son organe central.Le dispositif s'appliquera aux clients ayant leurs revenus principaux domiciliés au Crédit Mutuel depuis sept ans, pour un montant assuré jusqu'à 500.000 euros par emprunteur pour les assurés de 62 ans au plus, et pour l'achat d'une résidence principale.Cette condition de sept ans d'ancienneté ne devrait pas exclure beaucoup de clients, mais limitera l'afflux de nouveaux emprunteurs.Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel, l'a assumé en conférence de presse: ce changement n'est "pas offert à des gens qui font la tournée du marché". "On s'accompagne mutuellement et durablement", a-t-il souligné.Les clients éligibles qui sont déjà titulaires d'une assurance emprunteur au Crédit Mutuel verront leur éventuelle surprime ou exclusions supprimées à compter du 1er décembre.Le coût de cette mesure est estimé à 70 millions d'euros par an, a-t-on précisé au Crédit Mutuel, où l'on souhaite que "cela devienne une nouvelle norme de marché, peu importe son assureur. On veut faire bouger le marché et les pouvoirs publics" pour que la législation évolue."droit à l'oubli"Le président du groupe mutualiste a donc insisté sur son souhait de ne pas être le seul à supprimer les questionnaires de santé, responsables selon lui d'une "double peine" pour les personnes malades, et même pour celles ayant guéri.Aujourd'hui, seuls les anciens malades d'un cancer ont depuis 2017 un "droit à l'oubli" selon certaines conditions.La Fédération Bancaire Française (FBF), dont Nicolas Théry est l'actuel président, n'a pas souhaité commenter l'initiative de l'un de ses adhérents.BNP Paribas Cardif, filiale d'assurance du groupe bancaire, a dit mardi qu'elle travaillait depuis des années à assouplir les conditions de l'assurance emprunteur et qu'elle allait poursuivre dans cette voie. Mais interrogé sur la possibilité de supprimer le questionnaire de santé, l'assureur a seulement répondu que "beaucoup de choses [étaient] à l'étude".Le groupe CNP Assurances, interrogé aussi par l'AFP, a qualifié l'initiative de "positive et intéressante", sans annoncer de décision similaire.L'annonce du Crédit Mutuel survient alors qu'un groupe de député Agir a déposé une proposition de loi pour permettre aux assurés de pouvoir changer à tout moment d'assurance emprunteur, alors que cela est aujourd'hui uniquement possible la première année, puis à chaque date anniversaire.Fustigeant cette mesure, qu'il accuse d'instaurer "une sorte de Far-West" où la renégociation à tout instant favoriserait les clients en bonne santé, au détriment des autres, M. Théry a appelé à la "mutualisation" et à la "solidarité".L'assurance emprunteur est depuis des années sources de tensions entre les banques et les assureurs, qui accusent régulièrement les premières d'obstruction lors des demandes de changement d'assureur de prêt.Il y a un an, un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), instance de concertation où siègent des représentants d'établissements financiers, d'organisations syndicales, de clients et des parlementaires, avait cependant conclu que "la concurrence" était "en marche".Près de 10 milliards d'euros de cotisations d'assurance emprunteur sont payées chaque année en France.
Il y a 3 ans et 219 jours

Un nouveau directeur juridique, assurances, immobilier pour Frans Bonhomme

CARNET-NOMINATION. Distributeur spécialisé en solutions réseaux et infrastructures, Frans Bonhomme, annonce l'arrivée de Nicolas Marty comme directeur juridique, assurances, immobilier et relations Sociales. Il remplace Cyril Chaudron.
Il y a 3 ans et 219 jours

Filière bois : lancement d'un guide pour favoriser la ressource française dans le neuf

BILAN CARBONE. Alors que la filière bois française continue à se structurer pour affronter les enjeux gigantesques qui l'attendent dans la construction et la neutralité carbone, le label Bois de France lance un guide destiné aux maîtres d'ouvrage publics. Son but : valoriser le bois français, dont l'empreinte carbone est bien meilleure que celle des bois importés, ceux-ci étant encore majoritaires dans la construction neuve.
Il y a 3 ans et 219 jours

Infrastructures décarbonées : les travaux publics dessinent leur trajectoire

Poser un diagnostic, fixer des objectifs et fournir des outils pour réduire les émissions des infrastructures, tels sont les objectifs d’une étude dévoilée par la FNTP. Un travail qui vise à mobiliser ses adhérents, mais aussi à responsabiliser les pouvoirs publics, à quelques mois des présidentielles.
Il y a 3 ans et 219 jours

A la COP climat, les renouvelables voudraient prendre la relève

Éolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?"115 pays continuent à subventionner les énergies fossiles", souligne Rana Adib, provoquant des distorsions au détriment du photovoltaïque et de l'éolien, qui sont pourtant "l'option au moindre coût", dit-elle. "Les gouvernements doivent cesser ces investissements, qui sont des actifs irrécupérables pour le futur, et in fine le contribuable paie".Selon un rapport du FMI, plus de 11 millions de dollars sont consacrés chaque minute aux subventions aux fossiles (5.900 milliards de dollars en 2020, 6,8% du PIB mondial), contribuant à saper les objectifs climatiques.Villes et entreprises à la manœuvre"L'énergie fossile n'est pas mentionnée une seule fois dans l'accord climat de Paris, alors qu'elle produit 75% du CO2. C'est déjà un souci", dit Rana Adib. "Les négociations à la COP ce sont les ministres de l'Environnement. Où sont les ministres de l'Economie, de l'Energie?"Venue de la société civile et même de l'ONU, "il y a une mobilisation contre les fossiles, mais on ne donne pas la même voix à ce qui doit les remplacer: on vient donc faire entendre celle des énergies renouvelables" (ENR).Dans la "zone de l'action" du centre de conférence de Glasgow, où se déroule la COP (Conférence des parties à la Convention de l'Onu sur le climat), on "réseaute", on échange, en marge des tractations entre Etats."Le climat est une question transverse, et la COP un des rares événements où l'on croise tout le monde". A commencer par les villes."Ces 50 dernières années les gouvernements ont géré l'approvisionnement énergétique. Or les ENR sont une solution décentralisée."Aujourd'hui 25% de la population urbaine vit dans une ville avec un projet renouvelable.Le Cap, qui ne pouvait choisir lui-même son fournisseur, a poursuivi l'Etat en justice, Barcelone a en premier imposé du solaire au bâtiment, d'autres interdisent le diesel, dit la directrice de Ren21. Les élus locaux "sont plus près des citoyens, et, disons-le, moins la cible du lobbying des entreprises fossiles"."Beaucoup de gouvernements affichent des objectifs, mais ne créent pas de cadres réglementaires", souligne-t-elle. Quant aux plans de relance post-Covid, ils accordent six fois plus d'investissements aux hydrocarbures qu'aux renouvelables."Changer les perceptions"Autre levier: les entreprises. Les contrats passés directement auprès de fournisseurs d'énergie renouvelable ont crû de 18% de 2019 à 2020. Pour des raisons environnementales et de coût, note Ren21.Pour ces promoteurs des renouvelables, celles-ci doivent sortir du seul argument climat. En 2020, 83% des nouvelles capacités électriques sont renouvelables, largement du fait de leur coût, insistent-ils.Pour des questions de résilience aussi, l'armée américaine s'est lancée dans le solaire et le vent, et le pays a vu un essor des "mini-réseaux" depuis l'ouragan Katrina.Mais quid de l'irrégularité du solaire ou de l'éolien?"Il y a des solutions de flexibilité", répond Rana Adib. Avant même de développer le stockage, "ce qui compte c'est diversifier ces ressources" avec la géothermie, l'hydroélectricité, la biomasse, les énergies marines..., explique-t-elle."Il faut changer les perceptions, travailler pour rendre les ENR obligatoires, s'appuyer sur les citoyens, montrer l'intérêt social: au Danemark, les agriculteurs, d'abord dérangés par les éoliennes, ont été rémunérés."Mais les renouvelables ont leurs bémols: impact environnemental des barrages, soutenabilité des biocarburants, recyclabilité des équipements..."Il faut en parler franchement", dit Rana Adib.Pour garder le réchauffement mondial à 1,5°C, il faudrait d'ici 2030 installer chaque année quatre fois plus de capacités solaires et éoliennes qu'en 2020, année record, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Il y a 3 ans et 219 jours

Arkema mise tout sur les matériaux de la transition écologique

Matériaux recyclables ou biosourcés, vitrage intelligent, batteries: sans abandonner le pétrole, le chimiste français Arkema, qui a confirmé mercredi 10 novembre l'élan de la reprise dans ses résultats du 3e trimestre, mise sur les "matériaux" de la transition énergétique, du bâtiment ou de l'automobile.
Il y a 3 ans et 219 jours

Les syndicats prudents suite à l'annonce de Macron sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires

Mardi, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait relancer un programme nucléaire et construire de nouveaux réacteurs sur son sol, en reportant toutefois à plus tard les précisions sur ces futurs EPR.Le renouvellement du parc nucléaire "est un défi industriel et social sans précédent", a estimé auprès de l'AFP Virginie Neumayer, représentante syndicale CGT chez EDF."Le président ne cherche pas à entraîner les salariés avec lui", a-t-elle déploré car dans le même temps, "on a des annonces de régression sociale sans précédent".Chez EDF, "les exigences de rentabilité sur le court terme sont incompatibles avec un engagement d'investissement sur le nucléaire", détaille Mme Neumayer.Le son de cloche est différent chez Nicolas Vincent, secrétaire général CGT de la centrale de Penly (Seine-Maritime), désignée mercredi pour accueillir un futur réacteur EPR. "La nouvelle est très bien perçue", a-t-il relayé.La centrale, âgée de 30 ans, "pouvait envisager une exploitation vers les 60 ans mais là, c'est vraiment prolongé", a-t-il salué, indiquant que le défi résidait désormais dans le besoin de main d'oeuvre pour réaliser les travaux - entre 8 et 10.000 personnes selon M. Vincent."Construire de nouveaux outils nucléaires est incontournable si on veut continuer la transition énergétique", a indiqué Dominique Bousquenaud, secrétaire général de la fédération chimie-énergie à la CFDT. Il a également appelé à "continuer le développement de l'ensemble des énergies décarbonnées" pour limiter la part du nucléaire dans la production d'électricité à "50%".Chez SUD Energie, on se refuse à toute prise de position sur le bien-fondé du nucléaire ou non. Mais "il faudrait que ce soit un choix démocratique", par le biais d'un référendum, plaide Anne Debrégeas, porte-parole du syndicat."Le choix du nucléaire ou non ne peut pas être basé sur un choix économique, c'est un choix politique", estime-t-elle. "Est-ce que les gens préfèrent le risque d'accident et des déchets nucléaires ou bien avoir plein d'éoliennes ou de panneaux solaires ?", interroge-t-elle.D'après Mme Debrégeas, "on a les moyens de mener ce débat grâce aux travaux de RTE" et d'autres, mais "le président s'assoit dessus alors qu'il y a un vrai enjeu à impliquer les gens dans ces choix".
Il y a 3 ans et 219 jours

Nucléaire, emploi : Emmanuel Macron assume "une intervention publique forte"

ÉCONOMIE. Lors d'une allocution télévisée initialement dédiée à l'épidémie de Covid, le président de la République est revenu sur bon nombre d'autres sujets : aides aux entreprises, pénuries de matériaux, difficultés de recrutement, formation et apprentissage... Mais le chef de l'État a surtout annoncé la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, en parallèle d'un développement des énergies renouvelables.
Il y a 3 ans et 219 jours

Saint-Gobain investit dans une start-up du numérique en Inde

Le géant des matériaux a pris une participation minoritaire dans Livspace, plateforme numérique d’intermédiation qui offre des solutions complètes pour le marché de l’aménagement intérieur résidentiel allant de la conception à l’installation.
Il y a 3 ans et 219 jours

Le marché de l'immobilier logistique progresse fortement (+35%) au 3e trimestre 2021

Avec une hausse significative de 35% au troisième trimestre, le secteur connaît une belle évolution. Les terrains dédiés à la logistique se font rares. Les prix ont même été multipliés par 3 en douze mois sur certains secteurs et les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an. Autre fait marquant de ce trimestre : le retour des opérations de très grande taille, supérieures à 50 000m2. Zoom sur un marché qui a su rebondir après la crise sanitaire et qui, selon les régions, annoncent des résultats bien au-delà des prévisions initiales.Le 3ème trimestre confirme une belle année pour le secteur de la logistique en FranceSi le contexte économique est revenu plus ou moins à la normale, il en ressort tout de même quelques spécificités : Les prestataires logistiques sont les acteurs majeurs du marché : ils réalisent à eux seuls plus de 65% des transactions sur les immeubles existants. La raréfaction des terrains dédiés à la logistique s'accélère : il n'y a plus de terrain de plus de 5 hectares libres sur les principaux pôles logistiques de l'hexagone. Les prix des terrains dédiés à la logistique ont donc été multipliés par 3 sur certains secteurs. Les coûts de construction ont progressé de près de 10% en 1 an.Les taux de capitalisation prime sont proches de 3,5%.EOL confirme sa place d'acteur de référence du secteur En 2021, EOL comptabilise 2 479 000 m² de surfaces placées pour 93 transactions et ce, en l'espace de 9 mois seulement. Des chiffres à peu près équivalents à 2019 (2 449 000 m² pour 85 transactions) contre 1 818 000 m²pour 65 transactions en 2020.En France, au global, EOL a conclu 570 000 m2 de projets logistiques sur des bâtiments existants ou des développements, notamment une opération emblématique de plus de 110 000 m2 pour le compte de La Redoute à Cambrai (59)En Europe, Après avoir accompagné Carrefour pour un projet industriel et logistique à proximité de Bruxelles, EOL vient de signer un terrain de plus de 20ha en Pologne pour y développer un site de plus de 40 000 m2 pour l'un de ses clients français.EOL accélère la décarbonation des entrepôtsEOL a initiée dès 2016 une stratégie de décarbonation des entrepôts ce qui lui permet aujourd'hui d'accompagner les acteurs majeurs du marché dans une démarche unique et innovante. Avec l'application du décret tertiaire oblige les exploitants des entrepôts à diminuer de 40% les consommations d'énergie, EOL apporte une approche globale et un savoir-faire technique dans le choix des sites logistiques.Le marché en régionsLa région des Hauts-de-France :La région des Hauts-de-France bat un record historique avec près de 880 000 m2 de surfaces placées (soit 1/3 du marché français) pour seulement 25 transactions (en l'espace de 9 mois).Le choix politique d'accueillir des opérations logistiques de grande taille aboutit à des résultats exceptionnels et la stratégie « logistique friendly » de cette région s'est avérée très pertinente. Cela lui a permis d'attirer des projets d'envergure, notamment 2 opérations de plus de 100 000m2 pour le compte de SEB et de La Redoute.« Nous estimons que la logistique aura créé dans cette région plus de 2500 emplois au cours des 9 premiers mois et généré un investissement privé de plus 500 millions d'euros » indique Laurent Sabatucci - directeur associé, fondateur EOL.Le marché en Rhône-Alpes (Lyon) :Très forte tension sur l'offre avec un taux de vacance historiquement bas (3%).Les quelques opérations lancées en blanc et les terrains disponibles pour des clefs en main ont été commercialisés.Peu de développements à venir et peu de solutions de report sur des marchés périphériques.Le marché dans les Bouches-du-Rhône (Marseille) :Un rebond important au 3ème trimestre.Une baisse continue du taux de vacance (4%).Des loyers en hausse.A la différence du marché lyonnais, le marché marseillais propose quelques solutions de développement notamment à proximité du port de Fos.Le marché en Centre-Val-de-Loire (Orléans) : L'activité reste très soutenue en Centre Val de Loire. Ce secteur est devenu plus important que Marseille ou Lyon.Le nombre d'opérations lancées en blanc et en cours de développement garantissent une certaine fluidité du marché.Le taux de vacance est stable. Les loyers sont en hausse modéréeLe marché en Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux) :Peu de transactions et très peu d'offres disponibles dans un marché sous tension.Les opérations lancées en blanc ont été commercialisées.Le marché en Occitanie (Toulouse) : Un marché devenu marginal compte tenu du manque d'offres disponibles et du peu de transactions.Un taux de vacance toujours en baisse.
Il y a 3 ans et 220 jours

Préventica Toulouse

Salon de l'information pour les secteurs de la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail.
Il y a 3 ans et 220 jours

Equilibrio, le sèche-serviettes en acier inoxydable, alimenté par énergie électrique à bas voltage

Le sèche-serviettes et/ou sèche-peignoir électrique, en acier inoxydable, est un système modulaire composé par un ou plusieurs éléments, disponibles en deux longueurs (580 mm et 1060 mm), qui peuvent être installés à la fois verticalement et horizontalement, avec ou sans interrupteur d’allumage.Alimenté par énergie électrique à bas voltage (24 Volt), selon les principes d'économie énergétique de la production CEA, EQUILIBRIO s'adapte facilement à n'importe quelle ambiance de la maison, trouvant la bonne configuration en fonction de l'espace disponible et des besoins du projet. Le design épuré et linéaire rend EQUILIBRIO particulièrement transversal : le corps encastré universel et libre détermine sa modularité et/ou répétabilité maximale. Un élément s'ajoute à l'autre avec une liberté de création maximale, donnant vie à un produit capable de combiner de manière exemplaire fonctionnalité, durabilité et design.EQUILIBRIO est disponible dans les variantes satinées et polies et dans toutes les finitions spéciales CEA, écologiques et biocompatibles (Black Diamond, Bronze, Copper et Light Gold).
Il y a 3 ans et 220 jours

Le premier panneau de bois 100% biosourcé est en vente chez les distributeurs de bois

Evertree, a annoncé que Next, son panneau de bois 100% biosourcé, est maintenant en vente chez les distributeurs spécialisés bois : Dispano, PanoFrance et des adhérents du groupement CMEM. Pour…Cet article Le premier panneau de bois 100% biosourcé est en vente chez les distributeurs de bois est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 220 jours

Ajap 2020, l'expo des lauréats - Derniers jours à la Cité

Découvrez les vingt réalisations en lice pour le prix de l'Équerre d'argent 2021, et les cinq pour celui de la Première Œuvre 2021. Cette sélection a été réalisée par les rédactions du Moniteur et d'AMC, à partir de plus de 260 dossiers de candidature répartis en cinq catégories : Habitat, Lieux d’activités, Culture, jeunesse et sport, Espaces publics et paysagers, et Première œuvre. L'annonce du […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 220 jours

Restauration de la chapelle Saint-Hubert du château royal d’Amboise

Le programme de restauration de la chapelle Saint-Hubert du château d’amboise porte sur les charpentes et couvertures suivant le dernier état connu et voulu par Ruprich-Robert (architecte en chef des monuments historiques en charge des travaux de restauration à la fin du XIXe), ainsi que sur une reprise de maçonnerie des façades. Une harmonisation des pierres, une restauration des sculptures et des verrières est également prévue. En parallèle, sera menée la reprise de l’étanchéité du parvis. Le chantier a débuté en octobre 2021 pour se terminer en octobre 2023. L’État a pris pleinement mesure du caractère majeur de ce chantier (représentant au total 2,7 millions d’euros), puisqu’il contribuera au budget des différents travaux engagés sur le site (intégrant, donc, ceux sur la chapelle) à hauteur de 2,16 millions d’euros, au titre du Plan de relance économique. Il s’agit là de la dotation la plus importante accordée à un édifice privé, propriété de la Fondation Saint-Louis. Celle-ci intervient opportunément pour cet édifice et dont les charpentes présentaient des fragilités dont il fallait se préoccuper sans délai au moment où le monument subissait de plein fouet les effets de ses fermetures successives et de la raréfaction des visiteurs. Placé sous l’autorité de l’architecte en chef des Monuments historiques, Etienne Barthélémy, ce chantier de restauration de la Chapelle Saint-Hubert revêt un caractère tout à fait exceptionnel puisque les derniers travaux d’une telle ampleur opérés sur la chapelle datent du milieu du XIXème siècle et de l’après-guerre. Il sera fait appel aux savoir-faire régionaux contribuant, ainsi, à mobiliser les entreprises du patrimoine vivant. La DRAC Centre-Val de Loire a initié l’opération : « Une école, un chantier… des métiers » afin de porter de nouvelles ambitions en faveur de la jeunesse autour des métiers et des savoir-faire. L’accueil de 4 classes des collèges du secteur est prévu, pour un suivi tout au long des phases du chantier, avec des visites incluant l’intervention de professionnels des entreprises artisanales (techniciens dédiés), et du patrimoine. Source et photo : Drac Centre-Val-de-Loire
Il y a 3 ans et 220 jours

Une journée consacrée à la restauration d’un pavement au Centre de conservation du Louvre à Liévin

La Drac des Hauts-de-France, le musée du Louvre et le Louvre-Lens organisent une journée consacrée à la restauration du pavement de Saint-Martin-d’Hardinghem mercredi 1er décembre au Centre de conservation du Louvre à Liévin. Le public est invité à découvrir la restauration d’un pavement du Moyen Âge sauvé des eaux de l’Aa. En 2016, des pavements médiévaux de 200 m2 ont été mis au jour au lieu-dit La Cour Lévêque, identifié comme une résidence de campagne des évêques du diocèse de Thérouanne. La restauration d’envergure de cet ensemble patrimonial exceptionnel a débuté en 2021 et se poursuit actuellement. Inscriptions : – au programme de la matinée, dans la limite des places disponibles : laetitia.maggio@culture.gouv.fr – aux ateliers en famille l’après-midi au Louvre-Lens, sur louvrelens.fr Conférences : 9h00 – 11h20 • « Mot d’ouverture » Hilaire Multon, Directeur régional des affaires culturelles des Hauts-de-France Marie-Lys Marguerite, Directrice du Centre de conservation du Louvre Liévin • « De la fouille à l’exposition : le sauvetage d’un ensemble patrimonial majeur » Laetitia Maggio, Conservatrice du patrimoine – DRAC – Service régional de l’archéologie Hauts-de-France • « La fouille d’une résidence de campagne des évêques de Thérouanne à Saint-Martin-d’Hardinghem » Guy Flucher, Responsable d’opération – Institut national de recherches archéologiques préventives • « Les pavements médiévaux de Saint-Martin-d’Hardinghem : l’étude de l’archéologue » Laetitia Dalmau, Archéologue départemental – Direction de l’archéologie du Pas-de-Calais • « Les étapes de la conservation-restauration des pavements de Saint-Martin d’Hardinghem » Natacha Frenkel, Conservatrice -restauratrice – Atelier Art’s du feu • « Une découverte archéologique en 2021 : le pavement de l’abbatiale Notre-Dame à Hénin-Beaumont » Jean-Jules Tronquoy, Archéologue – Direction de l’archéologie de Douaisis Agglo • Visites commentées de l’atelier de restauration : 11h20 – 13h  Pour les participants à la matinée : départ toutes les 20 minutes. Projection de vidéos sur la fouille et la restauration des pavements. Au Louvre-Lens, après-midi pour les familles  • Visites commentées de l’atelier de restauration : 14h – 17h30  par petits groupes pour les individuels et les familles : départ toutes les 30 minutes. Projection de vidéos sur la fouille et la restauration des pavements.     Ateliers pédagogiques pour les enfants accompagnés (6-12 ans)   Source : Ministère de la culture                
Il y a 3 ans et 220 jours

Antique plateforme en bois sur les quais de Rezé

En amont d’un projet immobilier porté par Bati-Nantes, au cœur de la ville de Rezé (Loire-Atlantique), l’Inrap vient de fouiller sur prescription de la Drac des Pays de la Loire, deux emprises, de part et d’autre de l’avenue de Lattre de Tassigny. Les découvertes de nombreux vestiges antiques, médiévaux et modernes s’inscrivent dans un secteur déjà exploré au XIXe siècle. La parcelle fouillée cet été se situe en bordure d’un ancien bras de la Loire aujourd’hui disparu, d’un coteau rocheux et de la plaine alluviale. Les structures portuaires les plus anciennes, datées du courant du Ier siècle après J.-C., renvoient à des aménagements de berges rares en Gaule Lyonnaise. Il s’agit notamment de constructions en terrasse proches de celles déjà reconnues dans la zone portuaire de Saint-Lupien. Elles apparaissent sous la forme de murs et de caissons de poutres de bois et de dalles de schiste qui constituent des plates-formes techniques de chargement et déchargement. La conservation remarquable des matériaux organiques révèle une architecture exceptionnelle. Elle se caractérise par un assemblage de poutres de chêne pouvant atteindre jusqu’à 10 m de longueur et supportant des poteaux et des contre-fiches. Leur démontage minutieux a permis de relever les multiples techniques d’assemblage (tenon et mortaise, mi-bois, clous…), mais également d’observer les nombreuses traces laissées par les charpentiers (traces d’outils, marques, estampilles…). Cette architecture de bois est renforcée par un blocage aménagé de dalles de schiste, ainsi que par la construction d’un mur dans lequel une partie des poutres vient s’insérer. Ce dispositif de caissons est complété en arrière par la construction de murs de terrasses délimitant un espace de circulation. Après de multiples réaménagements, ces constructions sont peu à peu abandonnées vers le IIIe siècle et font place à une vaste cale en pente douce qui témoigne de la continuité de la fréquentation des berges. Au sud des plates-formes, un bâtiment antique chauffé par un système d’hypocauste, un four à chaux et divers creusements témoignent par ailleurs de l’urbanisation et de la vie du quartier. Cette découverte sera suivie d’importantes études et analyses, notamment xylologiques (études des bois), en partenariat avec le CNRS (UMR 7324, « Laboratoire Archéologie et Territoires »), qui apporteront des informations complémentaires sur Rezé et sur les aménagements portuaires en Gaule romaine.   Intervenants : Marie-Laure Hervé Monteil, inrap. Crédit photo : Inrap.    
Il y a 3 ans et 220 jours

Avec le rachat d'Equans, Bouygues change de visage

Dans la nuit de vendredi à samedi, Engie, géant français de l'énergie, a annoncé avoir choisi Bouygues face à deux autres compétiteurs pour lui céder Equans, sa filiale regroupant divers services techniques pour les entreprises et collectivités - gestion de l'énergie dans les bâtiments, ventilation, climatisation, chauffage, numérique, électricité ou encore sécurité incendie.Ce rachat - le plus gros dans l'histoire du groupe créé en 1952 par Francis Bouygues - "est un changement complet et profond de dimension, qui va déplacer son centre de gravité", résume lundi à l'AFP une source proche du dossier.Historiquement connu pour la construction, son premier métier, Bouygues s'était déjà diversifié dans les télécoms (avec Bouygues Telecom) et les médias (avec TF1, en passe de fusionner avec M6). Mais son quatrième pôle "Energies & Services" restait relativement modeste avec un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros.L'intégration d'Equans - avec pas moins de 74.000 salariés et 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires - va faire quadrupler de taille cette branche et en faire "le premier métier de Bouygues", soulignait ce dernier dans son communiqué samedi.Le groupe présidé par Martin Bouygues insistait notamment sur "le marché porteur des services multi-techniques", qui se trouve "à la convergence des transitions énergétique, numérique et industrielle"."Ces métiers-là sont un bon complément par rapport au BTP classique, et génèrent surtout une marge plus importante, avec des contrats de maintenance sur plusieurs années qui offrent une certaine visibilité. Et dans ce business, Bouygues était en peu en queue de peloton, avec une marge opérationnelle pour Bouygues Energies & Services plutôt modeste, à 2% en 2019", souligne Eric Lemarié, analyste actions chez Bryan, Garnier & Co.Prix "astronomique"Ce rachat "fait sens" également pour Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud, "d'un point de vue géographique car Bouygues s'implante de manière assez importante dans ce business au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique. Et aussi d'un point de vue économique car on connait, notamment avec la transition écologique, les besoins de transformation dans les énergies et on sait qu'une croissance va être là".Il souligne aussi que ces métiers "ont moins de cyclicité. On a vu récemment dans l'immobilier qu'il peut y avoir des gros trous d'air".Cependant, M. Rozier juge qu'il y a également "beaucoup de questions sur la rentabilisation de cette acquisition: le prix est juste astronomique, avec des contraintes de conservation d'emplois et de créations d'emplois".Bouygues s'est en effet "engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe" pendant cinq ans, et à "la création nette de 10.000 emplois" sur la même période."Certes Bouygues n'a pas de dette" mais dans son pôle Energies & Services "le niveau de marge est plutôt inférieur à 3%. Or, le +business plan+ proposé se base sur des marges quasiment à 5%: alors d'accord il y aura peut-être des synergies, mais on se demande comment ils vont opérer pour que l'ensemble arrive à ce modèle de rentabilité jamais atteint jusqu'à présent", estime Frédéric Rozier.Le prix payé pour Equans "est cher, même si ce n'est pas tous les jours qu'on a un deal comme Equans à se mettre sous la main", renchérit Eric Lemarié.Si le titre chutait à la Bourse de Paris lundi (-5,96% à 15H12, à 33,47 euros), c'est parce que "le marché pense que Bouygues a payé un prix trop élevé, qu'il y a des risques d'intégration parce que l'entité est de taille importante et qu'elle est vraisemblablement composée d'une multitude de métiers différents, ce qui peut éventuellement compliquer l'exécution du deal", selon lui.M. Lemarié met aussi en avant le fait que "le deal ne sera finalisé qu'au deuxième semestre 2022 et qu'aujourd'hui on a peu de chiffres officiels, on rentre donc dans une période d'incertitudes, ce qui n'est jamais bon boursièrement parlant".
Il y a 3 ans et 220 jours

Bayonne : de nouveaux financements pour la réhabilitation de la synagogue

De nouvelles campagnes de collecte de fonds sont en cours en vue d’achever la réhabilitation de la synagogue de Bayonne.
Il y a 3 ans et 220 jours

La fédération Cinov lance la 1re édition des “Talentes”

“Les Talentes” récompensent les femmes exerçant les métiers dans l’ingénierie ou le numérique. [©Cinov] La fédération Cinov annonce le lancement de la 1re édition “Les Talentes” pour récompenser les femmes dans les métiers de l’ingénierie ou encore du numérique… Le 15 décembre prochain, un jury composé de professionnels décidera des gagnantes. Malgré une progression de la parité homme / femme au sein des métiers techniques, il reste encore du chemin à parcourir. En effet, deux tiers des postes sont occupés par des hommes. Lire aussi : Ingérop dévoile les vainqueurs de la 2è édition du IN3 Ainsi, “Les Talentes” a pour vocation de mettre en lumière la contribution des femmes dans les secteurs de l’ingénierie et du numérique. L’évènement peut aussi permettre d’influencer les jeunes, en particulier les adolescentes. « La féminisation de la branche revêt un enjeu triple pour les années à venir, affirme Magali Delhaye-Cottave, vice-présidente de la fédération Cinov. Il faut casser les clivages instaurés pour mettre à la portée des femmes des métiers masculinisés. » Les “Talentes” de Cinov en sept catégories Les “Talentes” comportent sept catégories. Le Cinov adresse le prix de “l’innovante” à celle qui va changer les pratiques habituelles du secteur avec des idées novatrices. “L’entreprenante” récompensera une professionnelle qui a su mener son entreprise avec succès, grâce à une stratégie pertinente et audacieuse. “La globe trottante”, elle, se démarquera par son parcours international et son adaptation à un univers multiculturel. Quant à “la militante”, c’est son implication dans les domaines de l’environnement au sein de sa société qui sera récompensée. Pour le prix de “l’enseignante”, il honore la meilleure maîtresse d’apprentissage en charge d’une jeune débutante. Débutante qui, par son parcours et sa motivation, peut se voir décerner le titre de “La jeune talente”. Et pour finir, le prix de “La talente” est destiné à la femme qui incarne le mieux les ambitions féminines dans les métiers de l’ingénierie et du numérique. Toute nomination pour ces prix implique la candidature pour ce titre. Les participantes ont jusqu’au 24 novembre pour se présenter à ce concours sur le site “es Talentes”. 
Il y a 3 ans et 220 jours

Pourquoi Bouygues casse sa tirelire pour racheter Equans

Grâce aux synergies et aux complémentarités entre sa filiale Energies & Services et celle d’Engie, le groupe français entend tirer profit d’un métier promis à un bel avenir.
Il y a 3 ans et 220 jours

La Ville de Paris veut encore durcir son règlement vis-à-vis des locations AirBnB

Marais, Montmartre, Quartier latin, Champs-Elysées et Tour Eiffel: ces quartiers à forte densité de meublés touristiques vont devenir des "secteurs de compensation très renforcée", indique l'adjoint (PCF) au logement Ian Brossat lundi à l'AFP, confirmant une information du Parisien.La Cour de cassation avait validé en février ce principe très contraignant: les propriétaires souhaitant mettre en location une résidence secondaire dans la capitale doivent obtenir une autorisation de changement d'usage avec compensation, qui leur impose de transformer des surfaces commerciales en logements pour compenser mètre carré pour mètre carré - ou au double dans certaines zones - la perte de surface d'habitation.La compensation au triple vise à "dissuader les propriétaires de transformer des logements en AirBnB dans ces quartiers", a dit à l'AFP M. Brossat. "Grace à ce règlement, entre 2012 et 2020, 47.000 m2 de logement ont été créés en compensation", souligne-t-il.La mairie va aussi soumettre à autorisation les transformations de commerce en rez-de-chaussée en meublés touristiques, possibilité offerte aux municipalités depuis la parution d'un décret en juin.Jusqu'ici, les propriétaires de locaux commerciaux n'étaient soumis qu'à une déclaration. Une commission va être créée pour étudier les demandes et la transformation sera sur le principe interdite dans les zones à "forte pression touristique", "dans les rues où le commerce est protégé par le Plan local d'urbanisme (PLU)" ainsi qu'en cas de "risques de nuisances", explique la mairie.Ces mesures visent à "protéger le petit commerce et l'âme de nos quartiers", a commenté M. Brossat. "Ces dernières années", face au durcissement des règles de location dans la capitale, "un petit nombre d'investisseurs se sont reportés sur la transformation de commerces en pied d'immeuble en AirBnB".Présenté mardi lors de l'instauration "d'un observatoire de la location meublée touristique à Paris", le nouveau règlement fera l'objet d'un vote au Conseil de Paris de décembre, pour application dès 2022.Après les logements et les commerces, la mairie de Paris étudie l'extension de sa règlementation aux bureaux et l'instauration de quotas par zones, via le futur PLU en cours d'élaboration.En faisant condamner les propriétaires et les plateformes qui avaient dépassé la limite de 120 nuitées, pour les résidences principales, ou ne s'étaient pas soumis au changement d'usage et au mécanisme de compensation, la Ville dit avoir récupéré plus de 11 millions d'euros d'amende.
Il y a 3 ans et 220 jours

Barbara Pompili annonce 10 mesures pour accélérer le développement des énergies renouvelables citoyennes

Avec la publication de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie en avril 2020, la France s’est engagée pour l’augmentation de la part d’énergies renouvelables avec des objectifs de déploiement ambitieux. Les énergies renouvelables représentaient 19,1% de la consommation totale d’énergie en 2020 et devront atteindre 33% du mix énergétique total d’ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, les projets citoyens sont aujourd’hui un facteur clé pour permettre un développement équilibré des énergies renouvelables, fondé sur l’initiative des citoyens et des collectivités. En effet, les projets citoyens permettent d’optimiser les retombées socio-économiques locales avec des emplois pérennes à la clé et sont ainsi des moyens de dynamiser les territoires ruraux et urbains. En 2021, 256 projets d’EnR à gouvernance locale sont déjà lancés, dont 142 sont en fonctionnement pour environ 200 MW en exploitation, dont 15 projets éoliens qui totalisent près de deux tiers de la puissance totale et 94 projets photovoltaïques. Près de 100 projets supplémentaires sont également à l’étude. Au total, 19 000 citoyens sont impliqués dans ces projets. L’objectif du Gouvernement est d’amplifier cette dynamique en accompagnant et facilitant le développement d’initiatives citoyennes.Sur la base des conclusions rendues par le groupe de travail, Barbara Pompili annonce aujourd’hui 10 mesures pour accélérer le développement des énergies renouvelables citoyennes, parmi lesquelles : Le développement de 1 000 nouveaux projets à gouvernance locale qui associent collectivités et citoyens à horizon 2028, objectif qui sera inscrit dans la prochaine PPE et en phase avec la proposition de la Convention citoyenne pour le climat, qui avait fixé le cap d’une communauté d’énergie renouvelable par intercommunalité (EPCI) ;Le renforcement de l’accompagnement dans les territoires grâce à une augmentation de 50% des effectifs du réseau de conseillers de l’ADEME ; Le lancement d’une campagne de communication nationale pour sensibiliser le grand public aux énergies renouvelables citoyennes ; Le travail conjoint avec les acteurs financiers pour simplifier l’accès au financement bancaire dans le cadre de ces projets. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, déclare : « Les scénarios proposés par RTE pour atteindre la neutralité carbone en 2050 apportent une certitude : nous devons massivement développer les énergies renouvelables et ce que quel que soit le chemin retenu pour l'avenir de notre mix énergétique. J’en ai la conviction depuis toujours, les projets citoyens constituent une solution pertinente pour contribuer à ce développement en misant sur des dynamiques locales. Aujourd’hui, nous franchissons un cap : après des mois de travaux, le groupe de travail que j’avais lancé pour aller plus loin dans les projets à gouvernance locale a abouti à la feuille de route que nous publions aujourd'hui. Notre ambition est claire : multiplier par cinq d'ici 2028 le nombre de projets citoyens sur notre territoire. J'invite tous les acteurs à se saisir de ces mesures, déjà opérationnelles ou à déployer, pour faire de cet objectif une réalité concrète ».
Il y a 3 ans et 220 jours

Rénovation : la difficile mesure de l'impact du Plan de relance sur les chantiers

DÉCRYPTAGE. Dans son rapport remis au Premier ministre, le comité d'évaluation de France Relance estime que les enveloppes budgétaires débloquées pour la crise du Covid ont assurément permis de passer à la vitesse supérieure dans le domaine de la rénovation énergétique des bâtiments, mais que les résultats concrets sont quasiment impossibles à chiffrer pour le moment. Selon Bercy, les artisans, TPE et PME du secteur devraient malgré tout en être les premiers bénéficiaires.