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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87542 résultats)
Il y a 4 ans et 262 jours

Choisir son casque de travail en hauteur pour une sécurité maximale

Bien choisir son casque de travail en hauteur Faisant partie des équipements obligatoires pour garantir la sécurité des travailleurs, le casque de travail en hauteur répond à des normes bien spécifiques. Disponibles dans plusieurs versions afin d’assurer une protection individuelle optimale dans tous les secteurs d’activité concernés, un casque de cordiste et de travailleur en hauteur ne se choisit pas au hasard. Voici nos conseils pour ne pas vous tromper. Choisir en fonction des exigences spécifiques du métier Le casque de travail en hauteur fait partie des EPI (équipements de protection individuelle) obligatoires pour protéger la tête des travailleurs et autres personnes présentes sur un chantier ou sur tout autre site similaire. Pour faire le bon choix, il faut s’assurer que l’équipement est adapté au métier en question. Parlons en premier lieu du casque de sécurité qui protège le travailleur contre les éventuelles chutes d’objets. Ce type de casque est obligatoire sur un chantier. Il y a ensuite la casquette anti heurt. Comme l’indique son nom, son utilité est de protéger la tête contre d’éventuels heurts sur des objets durs et immobiles. Convenant pour un travail en intérieur, la casquette anti-heurt ne remplace en aucun cas le casque de sécurité. Enfin on peut parler de casque d’élagage pour les travaux de paysagiste, qui doivent protéger l’ouvrier des projections végétales faciales mais aussi des éventuelles chutes d’objet et de branche d’arbre. En bref, les situations où le port du casque est essentiel ne manquent pas. Avant de choisir votre casque de travail en hauteur, notez que les différents types de casques existants s’adaptent à toutes les conditions de travail : Travail en hauteur Travail en extérieur avec intempéries Travail dans des conditions de chaleur ou de froid Etc. S’assurer de l’efficacité des différents composants du casque En cas d’accident (chute, incendie ou autre), le casque de cordiste doit rester en place pour un maximum de sécurité. Ainsi, le choix ne s’arrête pas au type de casque, mais il faut aussi et surtout s’assurer de la qualité de tous ses composants. Ainsi, les normes à vérifier dépend du métier en question. Concernant particulièrement le casque de travail en hauteur, la chute est le principal incident à anticiper. Il faudra en conséquence être particulièrement pointilleux par rapport à la solidité de la jugulaire pour être certain de ne pas perdre le casque en cas de problème. En plus d’une protection suffisante par rapport aux risques « classiques » du métier, la jugulaire doit assurer le maintien du casque en cas de chute ou de choc. Ne se contentant pas de la norme EN397 (norme industrielle du casque), certains fabricants proposent des jugulaires d’une qualité proche des matériels d’alpinisme. Deuxième risque à prendre en compte : la chute d’objet. Particulièrement vrai dans le bâtiment, la chute d’objet sur la tête peut entraîner des blessures graves. Les outils lâchés par inadvertance par un collègue placé plus haut, la chute de gravats ou tuiles…autant de danger qui rendent le bon port du casque obligatoire. Bien entendu, le choix des casques est indissociable de l’assurance de chantier et des équipements industriels aux normes pour garantir l’entière sécurité du site. Confort est synonyme de sécurité en hauteur En plus des questions de sécurité à proprement parler, le confort du travailleur garantit aussi des conditions optimales de travail. La visibilité doit par exemple être accrue et une protection contre le soleil est indispensable dans cette optique. La forme de la visière est donc un critère crucial à vérifier au moment de choisir un casque de travail en hauteur. Les fabricants proposent différentes formes de visières, ce qui élargi considérablement le choix. Notez cependant que les visières longues ne conviennent pas pour un casque de cordiste et de travail en hauteur. D’autre part, un casque bien ventilé garantit un meilleur confort et donc une sécurité encore plus optimale. En réduisant la sensation de chaleur et de fatigue, une parfaite ventilation au niveau de la tête booste la concentration et l’attention. Le cerveau sera alors dans les meilleures dispositions, ce qui est particulièrement important pour les interventions en hauteur. La ventilation est également essentiel dans le cas où l’opérateur porte de lunettes, afin d’éviter la buée qui gênerait la visibilité de ce dernier. Un casque de travail en hauteur qui respecte les normes et règlementations de sécurité limite efficacement les dommages en cas de chute, de chute d’objets, de chocs et d’autres accidents qui heurtent la tête. Vous en saurez plus à propos des accidents de travail relatifs au traumatisme à la tête (qui tue jusqu’à 10% des personnes concernées) en cliquant ici.
Il y a 4 ans et 262 jours

Coronavirus : NGE généralise le port du masque obligatoire dans tous ses locaux

Anticipant l'annonce de nouvelles mesures de protection sanitaire en entreprise actuellement en discussion entre le ministère du Travail et les partenaires sociaux, le constructeur a demandé à ses équipes de porter le masque en intérieur.
Il y a 4 ans et 263 jours

Parrot, acteur de la réglementation française sur les drones

Avec la croissance de l'industrie des drones, et en particulier l'accès pour tous à des drones toujours plus petits et performants, la sûreté et la sécurité sont devenues une préoccupation majeure pour toutes les parties prenantes de la filière Drone. Tant la conception que l'utilisation des drones sont encadrées par de nouvelles réglementations progressant rapidement en France.Afin de mettre en œuvre ces nouvelles normes, Parrot travaille activement main dans la main avec les autorités et les régulateurs pour assurer une transition cohérente pour tous, y compris pour les utilisateurs. Parrot garantit à tous ses utilisateurs le plus haut niveau en matière de protection de la vie privée et de sécurité en étant en parfaite conformité avec le Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD)."Parrot assure la cybersécurité de ses drones et protège les données qu'ils capturent en préservant la vie privée de chaque utilisateur. Seules sont recueillies les données que l'utilisateur consent à partager avec Parrot. En tant qu'entreprise de drones ouverte, l'implémentation du système d'identification électronique à distance nous semble primordial pour aider les services de sécurité civile à améliorer la sécurité, le partage serein de l'espace aérien, ainsi que l'acceptation sociale des drones, tout en étant transparent avec nos utilisateurs " explique Victor Vuillard, Chief Security Officer/CTO Cybersecurity.Les Ministères de l'intérieur, de l'économie et des finances, de la transition écologique et des transports ont publié un arrêté (Arrêté du 27 décembre 2019 définissant les caractéristiques techniques des dispositifs de signalement électronique et lumineux des aéronefs circulant sans personne à bord) entrant en vigueur le 29 Juin 2020 imposant aux drones de plus de 800 g de disposer d'un dispositif de signalement électronique (et lumineux pour les drones volant de nuit).Un dispositif de signalement électronique répondant à l'exigence règlementaire sera implémenté sur les modèles de drone Parrot Bluegrass et Bluegrass Fields via une simple mise à jour logicielle gratuite mise à disposition des utilisateurs début Juillet 2020. Ce dispositif Parrot assure automatiquement la diffusion locale du signalement électronique des drones via le système Wi-Fi existant (Beacon Wi-Fi).Par ailleurs, soucieux d'assister au mieux la sécurité civile et de favoriser la visibilité des drones dans l'espace aérien, Parrot a décidé d'offrir également sur l'ensemble de sa gamme ANAFI (ANAFI, ANAFI Thermal et ANAFI USA) cette même fonctionnalité de signalement électronique. Le principe d'installation sera le même que Bluegrass / Bluegrass Fields (simple mise à jour logicielle gratuite), avec la possibilité pour l'utilisateur de l'activer ou le désactiver manuellement via l'interface FreeFlight 6 (la gamme ANAFI étant sous le seuil règlementaire de 800 g, le DRI est désactivé par défaut)."Parrot participe activement aux travaux techniques de normalisation des Drones car nous sommes convaincus qu'il est primordial d'établir un cadre sûr pour l'exploitation des drones et le partage de l'espace aérien. En prenant part à ces initiatives, Parrot va au-devant de la réglementation pour améliorer la sécurité des personnes et des aéronefs." conclut Manuel Le Bail, Directeur Qualité et Certification.
Il y a 4 ans et 263 jours

Bouygues Bâtiment teste sa démarche "zéro déchet" à Angers

ÉCONOMIE CIRCULAIRE. Dans le quartier en renouvellement urbain de la Roseraie, à Angers, Bouygues Bâtiment Grand Ouest teste la démarche adoptée par l'entreprise au niveau national de réduction des déchets de chantiers. Avec l'aide de l'Economie sociale et solidaire.
Il y a 4 ans et 263 jours

Un plan de départ volontaire contesté chez Travaux du Midi, filiale de Vinci

Une centaine de salariés de l'entreprise Travaux du Midi, filiale de Vinci Construction, ont bloqué le chantier du magasin Ikea à Nice pour protester contre un plan de départs volontaires dans l'entreprise,
Il y a 4 ans et 263 jours

Cet hiver Cheminées Poujoulat habille les poêles à bois

Après avoir déjà permis à ses clients de personnaliser leur conduit de cheminée avec des couleurs (toutes les teintes RAL), des finitions (mate ou satinée), des colliers de raccordement colorés et un régulateur de tirage design (RÉGUL'ART) le fabricant français va plus loin !Pas moins de 3 nouveautés viennent aujourd'hui enrichir son catalogue. 3 nouveautés conçues pour personnaliser et sublimer encore davantage les poêles à bois : une collection originale d'habillages ventilés et de plaques de finition murales DÉCO pour habiller le coin du feu, et DÉCO'START, la pièce de jonction design pour parfaire la finition entre l'appareil de chauffage et le conduit.HABILLAGE VENTILÉ et PLAQUE DE FINITION MURALE : un collection originale choisie par les internautes !L'histoire de cette collection débute en 2019. Pour la première fois, Cheminées Poujoulat invite sa communauté dans son processus de développement produit via un sondage sur Facebook. Une initiative qui va de pair avec la volonté de l'industriel de personnaliser toujours plus ses produits, tout en prenant soin d'être à l'écoute des attentes de ses clients. C'est donc pour sélectionner 3 designs d'habillage ventilé et de plaque de finition murale que Cheminées Poujoulat demande aux internautes de voter et liker leurs modèles préférés.Et les collections qui ont recueilli le plus de votes sont… POP'ART, INDUS ET BUCOLIQUE !Plus de 100 combinaisons possiblesJamais n'avait été proposée la combinaison habillage ventilé et plaques de finition murales. C'est désormais chose faite par Cheminées Poujoulat. Tous les éléments de cette collection, peuvent se combiner ou s'installer seuls. Tout est permis !Avec les habillages ventilés et les plaques de finition murales, la déco n'est plus seulement réservées aux installations neuves.Ces nouvelles pièces de personnalisation donnent une autre dimension à tous les appareils à bois neufs et existants ainsi qu'à l'architecture intérieure des pièces de vie. Déjà proposé en 9 couleurs (noir mat, rouge feu, rouge pourpre, vert mousse, bleu saphir, brun terre, brun chocolat, gris ardoise et gris souris), cet habillage breveté se décline désormais dans 3 nouveaux décors :POP'ART pour une déco vitaminée avec un visage de femme tout droit sorti d'une bande dessinéeINDUS avec une couleur cuivre dans le plus pur style industriel pour une ambiance décontractéeBUCOLIQUE avec un motif végétal pour les amoureux de la natureEn plus du noir, les nouvelles plaques de finition murales reprennent les mêmes motifs que les habillages ventilés. Une ou deux plaques identiques ou mixées offrent plusieurs compositions !Une installation facileLes solutions Cheminées Poujoulat s'adaptent à toutes les configurations et s'installent sans gros travaux. L'habillage ventilé se positionne autour du conduit de raccordement émaillé des poêles à bois bûches et granulés. Il se compose de deux éléments coulissants peints. La plaque de finition murale se fixe directement derrière le poêle, à l'aide de réglettes de fixation fournies, sur un mur incombustible ou en recouvrement d'une plaque de protection thermique déjà installée. Un jeu d'enfants à la portée de tous !Sécurité et protectionEn plus de l'apport esthétique, l'habillage ventilé uni ou DÉCO permet de réduire la distance de sécurité du poêle et du conduit par rapport à une paroi en matériaux combustibles à 1 fois le diamètre du conduit (au lieu de 3 fois), mais aussi d'abaisser la température de contact du conduit en optimisant la récupération de calories.Les plaques de finition murales DÉCO, quant à elles, évitent le jaunissement du mur.Tarifs & points de venteHABILLAGE VENTILÉ : À partir de 169 € TTCPLAQUE DE FINITION MURALE : À partir de 276 € TTCLes HABILLAGES VENTILÉS et les PLAQUES DE FINITION MURALES sont disponibles chez tous les revendeurs Cheminées Poujoulat à consulter sur poujoulat.frEnvie de tester ?Pour se faire une idée et trouver la meilleure configuration pour son intérieur, rien de plus simple ! Rendez-vous sur le configurateur en ligne ou l'appli Cat-Design de Cheminées Poujoulat : configurateur.poujoulat.frDÉCO'START, une nouvelle pièce de départ pour un raccordement esthétique des appareils à boisDÉCO'START apporte une nouvelle touche déco au conduit. Sous brevet, cette nouvelle pièce connecte de façon esthétique la sortie de fumée de l'appareil à la gamme de conduits isolés THERMINOX.Elle assure une continuité parfaite et une finition impeccable, en harmonie avec la décoration intérieure et toutes les envies. Proposée de base en inox, DÉCO'START peut aussi être peinte dans les teintes RAL. Et pour une personnalisation totale, DÉCO'START s'accorde à la perfection avec les conduits de couleur et les colliers peints de Cheminées Poujoulat.DÉCO'START a la particularité technique d'être ajourée sur toute sa circonférence de manière à libérer la chaleur et maintenir une qualité de finition irréprochable dans le temps, qu'elle soit tout inox ou peinte.Un design adapté à toutes les configurationsFournie avec une bague de raccordement, DÉCO'START s'adapte à toutes les configurations d'appareil. Elle est compatible avec les buses de fumée encastrées, affleurantes ou émergentes à l'habillage de l'appareil.Tarifs & points de venteDÉCO'START : À partir de 89 € TTCDÉCO'START est disponible chez tous les revendeurs Cheminées Poujoulat à consulter sur poujoulat.fr.Ainsi paré, coloré et habillé, votre poêle à bois deviendra l'élément central de la décoration de la pièce à vivre cet hiver !
Il y a 4 ans et 263 jours

Paris-Saclay : l'EPA reprend un projet de bureaux abandonné par Kaufman & Broad

STRATÉGIE. Réflexions autour d'une filiale chargée des mobilités et parkings, d'une foncière commerciale, reprise en maîtrise d'ouvrage directe d'un projet de bureaux abandonné par Kaufman & Broad, mise à jour des bilans prévisionnels des Zac... le dernier conseil d'administration de Paris-Saclay a été riche en décisions structurantes pour l'avenir du secteur, qui continue son développement.
Il y a 4 ans et 263 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 265 jours

Emmanuelle Wargon promet de doubler le budget de maPrimeRénov

La principale aide à la rénovation des logements, MaPrimeRénov', verra son budget doublé l'an prochain, a annoncé le gouvernement, qui veut mettre ce sujet au coeur du grand plan de relance.
Il y a 4 ans et 266 jours

Après l'explosion au Liban, 60 bâtiments historiques risquent de s'effondrer

Ces chiffres proviennent d'une évaluation conduite par le directeur général des antiquités du ministère de la Culture du Liban, Sarkis Khoury, cité dans un communiqué de l'Unesco.Au total, "au moins 8.000 bâtiments" ont été endommagés, la plupart dans les vieux quartiers de Gemayzé et Mar-Mikhaël, note M. Khoury qui appelle à des travaux "de toute urgence" pour éviter que les dégâts ne s'aggravent avec les pluies de l'automne.L'explosion a également eu "un impact sur les grands musées, tels que le Musée national de Beyrouth, le Musée Sursock et le Musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth, ainsi que sur les espaces culturels, les galeries et les sites religieux", précise le communiqué.L'Unesco a par ailleurs annoncé qu'elle mènera la mobilisation internationale pour la récupération et la reconstruction de la culture et du patrimoine de Beyrouth.L'organisme onusien affirme avoir "mobilisé des organisations culturelles et des experts de premier plan au Liban et à l'étranger".L'explosion qui a ravagé des quartiers entiers de Beyrouth a fait 171 morts et plus de 6.500 blessés.
Il y a 4 ans et 266 jours

Les auto-entrepreneurs à fin décembre 2019

Cette forte hausse s'explique par l'augmentation des immatriculations (+576.000 sur un an), sur un rythme qui ne faiblit pas (+24,5% après +24,0% fin 2018), mais aussi par une baisse sensible des radiations (-23,7%). Celle-ci est liée à la non radiation, contrairement aux années précédentes, des comptes présentant au 31 décembre deux années consécutives sans chiffres d'affaire. La radiation de ces comptes aurait ramené à +19,5% la hausse annuelle du nombre d'inscrits fin 2019.952.0000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d'affaires positif au quatrième trimestre 2019, soit 12,0% de plus sur un an. Ce rythme est en léger ralentissement (+15,0% fin 2018) compte tenu de la faible ancienneté dans le dispositif d'un nombre croissant d'AE. En conséquence, 55,6% des AE sont économiquement actifs fin 2019 (58,9% si l'on exclut les AE qui auraient dû être radiés en raison de l'absence de chiffre d'affaires durant deux ans). Cette part est en recul par rapport au taux observé fin 2018 (62,8%).Le dynamisme du chiffre d'affaires trimestriel global est très marqué (+22,3%). Le chiffre d'affaires trimestriel moyen progresse quant à lui de 9,2% cette année, pour atteindre 4.498 euros.Les secteurs du transport, des activités immobilières, des autres services personnels et des activités de nettoyage affichent les rythmes de croissance les plus soutenus parmi les comptes AE économiquement actifs.Les comptes auto-entrepreneurs générant un chiffre d'affaires sont en nette progression dans toutes les régions de France cette année encore.Depuis le doublement au 1er janvier 2018 du plafond de chiffre d'affaires ouvrant droit au dispositif auto-entrepreneur (AE, encadré), le nombre d'auto-entrepreneurs progresse sur un rythme soutenu. Fin décembre 2019, on dénombre 1.711.000 inscrits sous ce régime, qu'ils aient ou non déclaré un chiffre d'affaires (tableau 1). Sur un an, leur nombre augmente de 26,5%, après +15,1% à fin 2018. Cette accélération s'explique toutefois en partie par la baisse exceptionnelle des radiations (-23,7% sur un an) qui résulte de la non radiation, contrairement aux années précédentes, des AE n'ayant au 31 décembre déclaré aucun chiffre d'affaires durant deux années consécutives. Le nombre d'AE concernés est estimé à 94 000. Leur radiation aurait ramené à 19,5% la progression du nombre d'inscrits sur un an. Celle-ci reste portée par le dynamisme des immatriculations 2 (576.000 sur un an), en hausse de 24,5% (après +24,0% fin 2018).Le secteur des transports présente toujours le dynamisme le plus marqué, quoique plus mesuré : l'évolution annuelle du nombre de comptes inscrits y est de 61,1% (48,3% après correction des radiations) après +79,2% l'année précédente (tableau 2). Le secteur des autres services personnels, les activités de nettoyage et les activités immobilières restent aussi très attractifs, avec des taux supérieurs à 30%. Les secteurs des transports et du BTP concentrent à eux deux 300.000 AE inscrits fin 2019. Le secteurs des arts, spectacles et activités récréatives comme celui du conseil pour les affaires sont également très concernés par l'auto-entreprenariat.Alors que le nombre d'AE inscrits progresse toujours sur un rythme plus soutenu, celui des comptes déclarant un chiffre d'affaires marque légèrement le pas, en lien avec la faible ancienneté dans le dispositif d'un nombre plus important d'AE. Le nombre d'AE économiquement actifs progresse ainsi de 12,0% sur un an, après +15,0% fin décembre 2018. Leur poids dans le total des AE inscrits diminue en conséquence : il atteint 55,6% (58,9% après correction des radiations) après 62,8% un an auparavant. La progression du chiffre d'affaires global reste très dynamique (+22,3%) bien que légèrement plus mesurée que celle enregistrée un an plus tôt (+27,7%). Le chiffre d'affaires global atteint ainsi 4,282 milliards d'euros à fin décembre 2019. Les AE économiquement actifs déclarent un chiffre d'affaires trimestriel moyen de 4 498 euros, en hausse de 9,2% sur un an (après +11,1% l'année précédente, tableau 1 et graphique 2).Un dynamisme toujours soutenu dans les secteurs du transport et des activité immobilièresLe nombre d'AE actifs progresse cette année encore dans tous les secteurs, à l'exception du commerce de détail sur marchés (-4,4%). Cependant le rythme d'évolution est pour une majorité des secteurs plus modéré qu'en 2018.Ainsi, le dynamisme dans le secteur des transports est plus mesuré, même si la progression du nombre d'AE économiquement actifs y reste bien plus importante qu'ailleurs (+36,9%, après +79,6% en 2018). De même, les activités immobilières et celles de nettoyage enregistrent des progressions respectives de 26,9% et 21,2% fin 2019, après +35,8% et +20,1% un an auparavant.Le secteur des autres services personnels ‒ blanchisseries entre autres ‒ est l'un des rares pour lequel l'évolution du nombre de comptes économiquement actifs accélère (+24,6% après +20,5%).Le nombre d'AE économiquement actifs continue de progresser fortement dans les activités financières et d'assurance et celles de conseil pour les affaires mais, là encore, sur un rythme moins soutenu que l'année précédente (respectivement +18,2% après +22,5% et +15,1% après +25,3%).Dans les secteurs de la santé et de la coiffure, quatre auto-entrepreneurs sur cinq déclarent un chiffre d'affaires positif. A l'inverse, ils sont encore à peine un sur trois à le faire dans le secteur des transports, malgré leur progression importante cette année encore.Toujours très dynamique (+22,3%), le chiffre d'affaires trimestriel global progresse dans tous les secteurs. La hausse la plus prononcée s'observe dans le secteur des transports (+68,9%), portée à la fois par l'évolution des comptes et par l'augmentation du chiffre d'affaires moyen (+23,3%).Une croissance dans toutes les régionsL'auto-entreprenariat se développe dans toutes les régions ; les croissances les plus marquées s'observent dans les régions Hauts-de-France (+13,9%), Ile-de-France (+13,8%) et Pays de la Loire (+13,4%). Le chiffre d'affaires, quant à lui, progresse encore plus vite et partout également, avec des pics observés en Ile-de-France (+26,1%) et en région Auvergne-Rhône-Alpes (+24,0%).1 Le champ de cette publication porte sur les micro-entreprises soumises au régime micro-social sous-jacent au dispositif autoentrepreneur institué en 2009 ; elle exclut les micro-entreprises payant leurs cotisations sociales selon le droit commun (encadré).2 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s'agit donc d'une notion différente de celle de la création d'entreprise retenue par l'Insee.
Il y a 4 ans et 266 jours

Plafometal repense ses outils à destination de ses clients pour mieux répondre à leurs besoins

Nouveau catalogue, nouvelles brochures, site internet, tous les supports ont ainsi été mis à jour pour permettre à tous les clients de Plafometal de trouver encore plus facilement les réponses à leurs demandes, et de mener à bien leurs projets.Une brochure corporate pour s'inspirer et s'informerPlafometal a lancé une brochure mettant en lumière, auprès des prescripteurs, les savoir-faire de l'entreprise autour du métal.Cette brochure présente :Les contacts-clés et le panel de services de l'entreprise : responsables d'affaires et de prescription, bureau d'études, assistance technique, réalisations sur-mesure, livraisons, maquette BIM…,un panorama des solutions proposées en fonction de leurs usages et leurs destinations,de nombreuses photos illustrant quelques références de Plafometal dans les secteurs des bureaux, de la santé, de l'hôtellerie, des commerces, des transports ou de l'enseignement. Les brochures systèmes pour faire le bon choixA destination des prescripteurs, les brochures systèmes constituent de véritables guides permettant de sélectionner la meilleure solution en fonction du besoin.Au nombre de quatre (deux autres seront prochainement proposées), ces brochures portent sur les plafonds autoportants pour circulations, les plafonds suspendus fermés, les plafonds linéaires et les plafonds résilles.Dès la couverture, les points forts de chaque plafond ainsi que leur destination de prédilection (centres commerciaux, couloirs de bureaux, showrooms, couloirs d'hôpitaux…) sont indiqués, permettant ainsi d'identifier directement la brochure souhaitée.A l'intérieur, pour chacun des systèmes de plafonds présentés, une information complète est fournie, avec notamment les descriptifs précis, les caractéristiques techniques détaillées, les indications esthétiques et réglementaires et des visuels. Un classement par famille, sous-famille et système rend le repérage très facile. Les brochures systèmes ainsi que les fiches systèmes individuelles sont disponibles sur le site internet de Plafometal. Ces dernières peuvent être facilement insérées dans le dossier technique d'un projet et comprennent des schémas, des descriptifs et différentes informations sur les performances, les couleurs, etc…Un catalogue produits entièrement remaniéLe catalogue produits de Plafometal s'adresse prioritairement aux installateurs et distributeurs. Il permet de retrouver facilement chacun des produits proposés, classés par catégorie (bacs ouvrants, bacs autoportants, grilles…).Plafometal a réuni dans ce catalogue l'intégralité des informations nécessaires à la passation d'une commande client : descriptions, schémas techniques, écorchés, avantages produits, caractéristiques techniques, performances, produits associés, coloris, dimensions, informations réglementaires… Tout est répertorié pour aider à la sélection de la solution la plus pertinente.En fin de catalogue, une partie « Annexes » revient sur un certain nombre de points tels que la personnalisation, les spécificités des plafonds métalliques acoustiques, les réglementations liées au feu ou la mise en œuvre des produits.Le catalogue est disponible sur le site internet de Plafometal.Un site Internet qui évolue Cette approche du marché repensée selon la typologie des clients se traduit aussi sur le site Internet plafometal.fr, rendu plus intuitif et plus simple d'utilisation avec :des entrées par systèmes en complément de celles par produits,une nouvelle segmentation produits pour se repérer facilement,la mise à disposition en ligne de tous les documents nécessaires aux clients (brochures, fiches systèmes, catalogue, fiches produits…)tous les renseignements concernant le sur-mesure.Et, bien sûr, toutes les informations concernant l'entreprise, ses services, son savoir-faire, les contacts privilégiés pour chaque client.Un nouveau catalogue Prix Fournis Posés 2020Afin d'offrir des renseignements encore plus précis à ses clients, Plafometal propose également un catalogue pratique et complet mentionnant les prix fournis posés indicatifs de l'ensemble de ses systèmes.De nouveaux objets BIMPlafometal vient de mettre à disposition des maitres d'œuvres un Objet BIM du produit BAC PM300-6, disponible en format Revit et IFC sur le site Plafometal et sur la Plateforme BIM Library Saint-Gobain, avec un niveau de détail (LOD) de 350 et un niveau d'information (LOI) très élevé qui permet de connaître toutes les caractéristiques techniques et fonctionnelles du produit. La Bibliothèque d'Objets BIM Saint-Gobain est disponible à cette adresse : https://bimlibrary.saintgobain.com/fr/France
Il y a 4 ans et 266 jours

AEG présente sa gamme d'éclairages de chantiers

Une gamme d'éclairage adaptée à tous les types de chantiers !Électriciens, menuisiers, plombiers, agenceurs, agents et techniciens de maintenance, chacun trouvera l'éclairage LED sans fil PRO 18V le plus adapté à ses besoins. Les solutions d'éclairage AEG tiennent compte des besoins et des contraintes sur les chantiers afin de fournir à tous la meilleure solution. Cette gamme d'éclairage utilise la technologie LED.AEG propose trois formules d'éclairage de chantier compatibles avec les batteries 18V, ainsi qu'un trépied pour ajuster l'angle de diffusion de la lumière. Toutes les batteries AEG PRO Lithium-ion bénéficient d'une protection thermique qui supprime les risques de surchauffes. Avec des cellules intégrées, des soudures double point et une coque renforcée, ces batteries sont robustes pour répondre aux contraintes des chantiers et sont utilisables dans des conditions extrêmes de -18°C à +50°C.BFL 18X - Lampe de zone 2-en-1Avec ses 4 LED haute qualité, ce projecteur possède différents niveaux d'intensité réglables grâce à une molette d'ajustement, pour plus de précision quant à la diffusion de la lumière. Il diffuse jusqu'à 1 200 lumens pour un éclairage optimal. Pratique et ergonomique, cette lampe à tête pivotante peut se détacher du support pour devenir une lampe d'inspection. Avec une construction antichoc, cette lampe est idéale pour résister aux conditions difficiles des chantiers (chutes, chocs…).BPL 18 - Projecteur LED triple panneauGrâce à ses 3 panneaux ajustables avec un éclairage allant jusqu'à 270° et 48 LED haute qualité avec molette d'ajustement d'intensité, ce projecteur diffuse jusqu'à 2 500 lumens. Les utilisateurs pourront orienter les panneaux de différentes manières afin de répondre à leur besoin d'éclairage. Son alimentation hybride se fait soit par batterie Pro 18V soit sur secteur. Aucune peur à avoir, le projecteur ne sera donc jamais à court d'énergie. Sa conception a été pensée afin de résister aux chocs pour assurer un excellent fonctionnement même lors des situations les plus extrêmes.BTL 18 - La lampe torcheVoir loin, quels que soient les travaux et les conditions, tel est le pari lancé par AEG avec cette lampe torche. Sa tête pivotante possède 4 LED haute qualité pour un flux lumineux de 1 500 lumens. Pour plus de précision pour l'utilisateur, la marque a choisi d'ajuster l'intensité via une molette afin de disposer de différents modes d'éclairage tels que le mode « combiné », « intensif » ou encore « projecteur ». Elle fonctionne soit avec une batterie PRO 18V soit sur une prise allume-cigare 12V.LUS-210X - un trépied universelPour pallier aux différents besoins en éclairage sur les chantiers, AEG propose un trépied universel avec une hauteur totale de 2,1 m. Il est idéal pour un éclairage optimal adapté à chaque situation. Nomade et pratique, il ne mesure que 50 cm une fois plié, ce qui facilite le transport et le rangement. Sa conception tripode, avec pieds renforcés résistants aux chocs et son centre de gravité bas, assurent au luminaire une excellente stabilité et évitent les chutes.Son plus : sa réception universelle. Les professionnels pourront y fixer jusqu'à 3 outils de toute marque en même temps (lampe, caméra, laser…).
Il y a 4 ans et 266 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux
Il y a 4 ans et 267 jours

La Simulation au service de la formation

La formation sur simulateur pour les opérateurs de constructionLes simulateurs d'équipement lourd représentent une avancée significative dans la façon dont les entreprises de construction peuvent fournir une formation rentable et sûre à leurs employés. En effet, il est désormais possible de réaliser des économies tout en réduisant les risques liés aux dangers potentiels, le tout en mettant l'accent sur la sécurité et en obtenant un excellent retour sur investissement.ST Engineering Antycip, revendeur exclusif en Europe du développeur de simulateurs de formation CM Labs, revient aujourd’hui en force avec la sortie du nouveau simulateur : Le Vortex Edge Max.Le Vortex Edge Max, un simulateur immersifAvec ses solutions de formations complètes basées sur la physique du monde réel, le Edge Max offre une technologie avancée et accessible aux entreprises qui souhaitent maximiser l'impact de la formation tout en maîtrisant les coûts.Le Vortex Edge Max est conçu pour une utilisation d'entrée de gamme, permettant aux stagiaires d'apprendre à utiliser des équipements de construction lourds, en toute sécurité.De l’évaluation des nouveaux stagiaires au perfectionnement des opérateurs expérimentésLe Edge Max s’inscrit dans une famille de plusieurs simulateurs : la gamme Vortex. Ces différentes plateformes de formation s'adaptent à tous les budgets et les besoins, les rendant idéales aussi bien pour les écoles de formations professionnelles que pour les entreprises. Les packs de formation comprennent des programmes d'apprentissage progressif et autoguidés sur une gamme complète pour tous les types d'équipements de levage et de terrassement. En effet, la formation par simulation a lieu hors site, mais elle reproduit avec précision des scénarios réels pour les opérateurs stagiaires, ceci permet alors d’éviter de monopoliser l’équipement, mais aussi de former sans craindre d’intempéries ou de pannes qui limiteraient la formation.Facile à transporter, à installer et à utiliser, une fois sorti de sa caisse d’expédition, le Vortex Edge Max est opérationnel en moins de 10 minutes. La Journée de la Simulation pour la ConstructionPour la seconde année consécutive, ST Engineering Antycip organise la Journée de la Simulation dédiée à la Construction, le 24 Septembre, près de Paris. Cette journée permettra de mettre en avant les nouveautés et meilleures pratiques en matière de formation basée sur la simulation pour l'industrie de la construction. Ce sera aussi l’opportunité pour ceux qui le souhaitent de tester le nouveau simulateur immersif.Pour en savoir ou vous inscrire : https://steantycip.com/events/construction-conference/
Il y a 4 ans et 267 jours

Quel chauffage pour une maison neuve ?

Il existe de nombreuses possibilités qui s’offrent à vous en ce qui concerne le chauffage d’une nouvelle maison. Mais votre choix doit se faire d’une manière très prudente, car cet équipement conditionne à la fois le coût de l’énergie ainsi que le confort pendant une longue période. Découvrez dans cet article le type de chauffage adapté aux maisons neuves. Les modes de chauffage courants dans une maison neuve Les solutions les plus fréquentes sont généralement : la pompe à chaleur, le poêle à granulés, les radiateurs électriques et la chaudière à gaz à condensation. La pompe à chaleur La pompe à chaleur aérothermique (PAC) utilise de l’énergie renouvelable c’est-à-dire l’eau, l’air et le sol. Cette solution de chauffage est la plus répandue. Elle se décline sous différentes variantes, à savoir : air/air, sol/eau, eau/eau et air/eau. Pour la pompe à chaleur air/air, par exemple, les calories de l’air à l’extérieur sont insufflées vers le ventilateur qui se trouve à l’intérieur du logement. L’air se chauffe et se répand dans la maison. Parfois, elle peut être reliée à un chauffage central. La pompe à chaleur est sans aucun doute l’option écologique, car elle produit de la chaleur sans rejeter du CO2. Le poêle à granulés C’est un équipement qui assure un meilleur rendement énergétique. Mais cela dépend de la configuration du logement. Son système est basé sur la combustion de granulés ou pellets, qui sont des sources d’énergie tout à fait abordable. Le poêle à granulés est la solution adaptée pour une maison de 100 m². Si votre habitat mesure plus de 100 m², il faudra installer un chauffage d’appoint. Il n’arrive pas à produire de l’eau chaude sanitaire, vous devez aussi le coupler à un chauffe-eau thermodynamique. La chaudière à gaz à condensation La chaudière à gaz à condensation combine en même temps un rendement de 100 % et la consommation énergétique réduite. Comme son nom l’indique, elle est équipée d’un brûleur à gaz qui produit de la chaleur une fois que le gaz entre en combustion. Grâce à ce couplage de panneau photovoltaïque sur le toit, cette même chaleur réchauffe aussi l’eau qui circule dans le circuit de chauffage et l’eau chaude sanitaire en adoptant ce système, vous aurez un retour rapide sur votre investissement. D’ailleurs, cette solution demande également un terrain viabilisé qui est raccordé au réseau gaz naturel. Le chauffage électrique La nouvelle réglementation thermique au sein des maisons neuves a changé. Les niveaux de consommation doivent être au maximum 50 kWh/m² par an. C’est trois fois moins que l’ancienne réglementation RT2005. Ainsi, les radiateurs électriques sont les plus compatibles avec le RT2012, surtout si le bâtiment comporte une source d’énergie renouvelable. En outre, cette solution peu coûteuse est surtout employée dans les régions chaudes où les besoins en chauffage sont très limités. Les critères pour choisir le chauffage d’une maison neuve Voici les différents paramètres qui influencent les performances énergétiques au sein d’une maison neuve. Il s’agit de : L’implantation La superficie et l’agencement L’isolation Le nombre d’occupants Le système de ventilation Étant donné que ces facteurs doivent être pris en compte lors de l’achat d’un chauffage, il est donc nécessaire de faire une étude thermique bien détaillée, de préférence auprès d’un spécialiste. Pour réaliser cela, comptez sur une prime énergie chauffage. Que ce soit pour le chauffage, la production d’eau chaude ou encore l’isolation, une entreprise pourra répondre à vos besoins. En prenant en compte ces différents paramètres qui forment un tout, vous pourrez mieux évaluer si la construction de votre maison est conforme ou non aux normes imposées par la RT 2012.
Il y a 4 ans et 267 jours

Le bénéfice net du producteur d'électricité Albioma en forte hausse

Albioma, qui a rejoint en juin l'indice boursier SBF 120, affiche un bénéfice net de 24 millions d'euros (+34%), pour un chiffre d'affaires de 250,7 millions, en progression de 4%.La direction du groupe, très présent en outre-mer ainsi qu'au Brésil, s'est félicitée de la "résilience du modèle économique et du fonctionnement normal des installations", en dépit de la crise sanitaire."L'entrée au SBF 120 souligne l'intérêt des investisseurs pour la stratégie de transition énergétique dans laquelle le groupe est engagé depuis plusieurs années", a commenté son PDG Frédéric Moyne.Les résultats du 1er semestre ont été portés par l'activité des centrales biomasse, mais aussi des "rémunérations complémentaires" liées à la mise aux normes du traitement des fumées.Du côté du solaire, les performances des centrales photovoltaïques sont en très légère hausse, tandis que de nouvelles installations ont été mises en service à La Réunion et Mayotte.Albioma confirme ses objectifs pour 2020. "Hors nouveaux effets liés au coronavirus", il table sur un excédent brut d'exploitation compris entre 200 et 210 millions d'euros et un bénéfice net entre 48 et 54 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 267 jours

Chaffoteaux associe la régulation connectée de série à ses systèmes de chauffage

CHAFFOLINK est pilotable par la voix avec les systèmes Google Home, Amazon Alexa ou Apple Home Kit, une fonction efficace et pratique pour tous, et en particulier pour les personnes âgées ou en situation de handicap. Pour les professionnels, il permet de superviser à distance et en temps réel le parc d'installations connectées avec la plateformeCHAFFOLINK évolued'accessibilité grâce à l'intégration de tutoriels dans toutes les fonctions de l'applicationde tranquillité d'esprit avec une chaudière ou une PAC sous contrôle permanentd'économies d'énergie grâce à de nouveaux éco-conseils personnalisés disponibles dans l'applicationd'interopérabilité avec les autres systèmesLa régulation connectée : comment ?Cette solution de pilotage à distance se matérialise par un kit comprenant une box jouant le rôle depasserelle de communication (via Wifi ou GPRS) entre la chaudière et une application mobile que l'utilisateur installe sur son smartphone, sa tablette (pour le particulier) ou son ordinateur (pour le professionnel), ainsi qu'un boîtier-thermostat permettant la régulation modulante de la chaudière. “Chaffolink a été pensé à la fois pour l'utilisateur final et pour le prestataire de service chargé de l'entretien de la chaudière” indique Benjamin d'Erceville.CHAFFOLINK : un concentré de technologies au service des particuliers et des professionnelsCôté utilisateur final : confort et simplicitéCHAFFOLINK permet un pilotage simple et personnalisé de la température. Il peut être programmé selon les plages horaires ou modifié à distance via l'application selon le scénarii souhaité. Plusieurs logements peuvent être gérés depuis le même compte et plusieurs comptes peuvent piloter le même logement grâce la fonction de gestion des invités.CHAFFOLINK étudie les habitudes de consommation pour les optimiser et l'estimation de la consommation énergétique (en kilowattheure) est accessible d'un clic.Un système de notifications en temps réel avertit l'utilisateur en cas d'anomalie et déclenche un service à distance si l'option a été retenue.CHAFFOLINK est une offre intéropérable permettant d'enrichir ses fonctionnalités autour de la sécurité, du contrôle des stores et volets, de l'efficacité énergétique… Elle est compatible avec la solution domotique Tahoma de Delta Dore et poursuit son développement avec d'autres plateformes d'intéropérabilité.Côté installateurs et prestataires de services : agilité et optimisation de la maintenanceCHAFFOLINK ouvre la voie au télédiagnostic à distance. L'application “CHAFFOLINK MANAGER” a été conçue comme une plateforme web à laquelle le professionnel accède pour superviser son parc de chaudières connectées sous contrat. Il reçoit une alerte en cas de défaut d'un équipement et, si le cas le permet, effectue le dépannage à distance et en temps réel.CHAFFOLINK offre également au prestataire la possibilité d'une maintenance prédictive grâce à l'historique des erreurs et des opérations effectuées sur la chaudière par l'utilisateur final ou un technicien. Optionnelle et payante, cette option est proposée aux clients particuliers en étant intégrée au contrat de maintenance annuel.Zoom sur ARIANEXT M : pompes à chaleur monobloc connectées de sérieLa gamme de PAC ARIANEXT M à très hautes performances énergétiques est idéale pour les maisons neuves et la rénovation. Ultracompacts et silencieux, les 4 modèles de la gamme correspondent à tout type d'habitation. ARIANEXT M s'adapte à toutes les zones climatiques pour offrir des puissances stables même dans les régions les plus froides. Connectées, les PAC ARIANEXT M sont livrées de série avec l'Expert Control Link et compatibles avec la solution de thermorégulation connectée ChaffoLink.Les pompes à chaleur connectées les plus performantes du marché :COP record jusqu'à 5,11 Efficacité énergétique saisonnière Eta s : jusqu'à 189 % (A+++)Gamme complète de solutions : puissances de 4 à 11 kW à -7 °C d'air extérieurSilencieuse : seulement 57 dB(A) de puissance acoustique à l'extérieurConnectivité ChaffoLink incluse de sérieARIANEXT M : 4 solutions adaptées à chaque besoinLa gamme ARIANEXT M se décline en deux solutions double service pour le chauffage et la production d'ECS (ARIANEXT COMPACT M et ARIANEXT FLEX M) et deux PAC monoservice pour le chauffage seul (ARIANEXT PLUS M et ARIANEXT LITE M).Les quatre solutions conviennent aussi bien aux projets de maisons individuelles neuves qu'aux projets de rénovation avec un régime d'eau chaude pour le chauffage de 20 °C à 60 °C. Les PAC sont compatibles avec tous les terminaux de chauffage : plancher chauffant ou radiateurs certifiés NF PAC pour des régimes d'eau de 25 à 55 °C.ARIANEXT COMPACT M, la solution tout-en-un ultra compacteARIANEXT COMPACT M réunit une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et une colonne tout-en-un intégrant un module hydraulique et un ballon de stockage pour l'eau chaude sanitaire de 180 litres. Solution la plus compacte du marché avec un encombrement au sol de seulement 60 x 60 cm, ARIANEXT COMPACT M trouve sa place aussi bien dans un garage, une buanderie ou même une cuisine grâce à son format “colonne”.ARIANEXT FLEX M pour s'adapter à toutes les habitationsARIANEXT FLEX M est la solution flexible par excellence qui assure la production du chauffage et de l'eau chaude sanitaire en version chauffage seul ou chauffage et rafraîchissement.Elle combine deux solutions hautes performances : une pompe à chaleur monobloc équipée de la technologie Inverter DC et un module hydraulique compact. Elle se décline en ballon déporté de 180 ou 300 litres. La solution idéale pour des profils de soutirage XL pour la production d'ECS.ARIANEXT PLUS M : la solution grand confortSolution grand confort, ARIANEXT PLUS M est une PAC mono service au design compact, combinant une pompe à chaleur monobloc Inverter DC et un module hydraulique mural.La PAC peut être associée à un ballon thermodynamique de type AQUANEXT disponible en version 200 ou 250 litres, pour la production d'eau chaude sanitaire en grande quantité, parfait pour les habitations avec plusieurs salles de bain. La fonction rafraîchissement est assurée grâce à l'ajout d'un kit spécifique même après installation, pour un confort toute l'année. Elle peut également être reliée à des radiateurs basse et haute température et/ou à un plancher chauffant.ARIANEXT LITE M ou la PAC des installations sur-mesureARIANEXT LITE M est une pompe à chaleur monobloc ultra flexible qui a été conçue pour s'intégrer dans toutes les configurations par les installateurs. Son unité extérieure Inverter DC assure le chauffage et en option, le rafraîchissement. PAC mono service, elle s'intègre parfaitement avec l'installation existante et facilite les projets de travaux tout en optimisant le confort de chauffe. Ultra compacte, elle affiche des performances records avec un COP de 5,11.
Il y a 4 ans et 268 jours

Un bâtiment qui gêne le passage n'est pas voué à la démolition systématique

Le bénéficiaire d'une servitude de passage a droit au maintien de celle-ci mais il n'a pas un droit aussi fort que le droit de propriété et une modification, une tolérance, peuvent donc lui être imposées, a jugé la Cour de cassation.Dès lors, une proportionnalité doit être observée entre le droit du propriétaire qui a bâti et le droit du voisin qui bénéficie de la servitude. Pour cette raison, la Cour a expliqué qu'un nouveau bâtiment, gênant le passage, ne devait pas être abattu sans discernement, sans avoir comparé et pesé les droits des deux parties.L'un invoquait son droit de passer sur le terrain sur une largeur de plusieurs mètres, accordé autrefois devant notaire et dont la loi impose le respect. L'autre invoquait le droit au respect de son domicile, construit en partie dans le passage. La construction de ce domicile en négligeant le droit de passage concédé devant le notaire est un "trouble manifestement illicite", ont expliqué les juges, mais il ne doit pas se solder par une mesure aussi radicale que la démolition sans la recherche d'une solution plus raisonnable.La Cour de cassation rappelle souvent que le droit de propriété est un droit absolu et qu'il n'y a jamais d'abus à le défendre. Elle a, sur ce principe, admis qu'un bâtiment empiétant sur la propriété voisine soit démoli puisque personne ne peut être tenu de céder sa propriété, sauf expropriation. Cependant, même dans ce cas, elle a aussi jugé en novembre 2016 qu'une solution négociée serait préférable à la mesure radicale de la démolition.Dans le cas de la servitude réduite, la construction n'est pas faite chez le voisin, elle est faite en négligence d'un droit acquis par un voisin, ce qui est moins grave, ont observé les juges. Et même si la loi interdit de rendre moins aisé le droit de passage de ce voisin, celui-ci peut devoir faire des concessions.(Cass. Civ 3, 19.12.2019, U 18_25.113).
Il y a 4 ans et 268 jours

Pose rapide de 19 poutres précontraintes très grandes portées sur le chantier du CREPS des Pays de la Loire

Convois exceptionnels et pose « commando »À l'été 2021, le CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive) pour la région des Pays De La Loire quittera ses locaux du parc de Broussais à Nantes pour s'installer, sur 5 hectares, sur le site de la Babinière à la Chapelle-sur-Erdre (44).Sur une surface de 11.700 m², le nouveau CREPS disposera de quatre pôles stratégiques : Administratif, Sportif, Formation et Innovation.En cours de construction par GCC Nantes, le bâtiment du pôle Sportif se composera d'un pas de tir à l'arc, d'une salle de tennis de table, une autre de musculation et deux salles multisports. Couvrant une surface au sol de plus de 5.700 m² (chaque salle représente 1.500 m²), il a nécessité 4.700 m3 de béton pour la réalisation des fondations, voiles verticaux, planchers et dallages.Une des particularités du chantier consiste en la réalisation du pas de tir à l'arc en surplomb de la salle de tennis de table. Pour concevoir la dalle qui accueillera cette discipline sportive, GCC Nantes a réalisé la pose de 19 poutres précontraintes de 14 tonnes et d'une portée de 21 mètres.Difficulté : la pose des poutres nécessite l'emploi temporaire d'une grue automotrice de 230 T placée dans le rayon d'action de l'une des deux grues fixes du site, entravant son utilisation et impactant de fait la productivité du chantier.Pour résoudre cette difficulté, GCC Nantes s'est associé à KP1, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués en béton précontraint, pour à la fois assurer la production des 19 poutres de grandes dimensions et optimiser ensemble la logistique de leur livraison et leur pose.Grâce à des convois exceptionnels, les poutres précontraintes ont été ainsi délivrées sur le site et posées sans étaiement sur le bâtiment dans un temps record de 3 jours, entre le 15 juillet et le 17 juillet 2020. Pour permettre aux convois d'accéder au site sans difficulté et réduire au maximum les nuisances, une entrée sécurisée a été spécialement créée pour l'occasion.Une planification optimaleKP1 a relevé le défi de livrer l'ensemble des poutres XXL sous trois jours en réponse au cahier des charges de l'entreprise. Un flux tendu qui a nécessité la mobilisation de deux de ses usines, l'une à Limay (78) et la seconde à Camarsac (33). Au total dix convois* exceptionnels de 2ème catégorie, transportant chacun deux poutres d'un poids total de 28 tonnes, sont partis de ces sites.Lien essentiel entre le conducteur de travaux GCC et le service logistique KP1, le responsable de la planification et de l'ordonnancement KP1 s'est assuré du respect des délais avec, chaque jour, l'arrivée des camions à deux heures d'intervalle. Un timing nécessaire pour décharger et mettre en œuvre directement les poutres sur le chantier.* Le dernier camion transportait une seule poutre. Une conception et une fabrication sur-mesure« Choisir KP1 signifiait faire appel à un seul industriel à la fois pour ces poutres XXL mais également pour les prédalles dont certaines devaient être renforcées. Un réel avantage dans l'organisation du chantier car nous avions un unique interlocuteur pour l'ensemble du plancher. », souligne Chloé GUILLOU, conductrice de travaux de GCC Nantes.Le bureau d'études KP1 et l'entreprise GCC ont collaboré de concert en amont afin de valider tous les plans d'exécution de la structure en béton préfabriquée. Au-delà du dimensionnement des poutres en « I » (L. 21 m x l. 45 cm x h. 95 cm), un soin particulier a été apporté à la conception des prédalles positionnées en R+3 à près de 10 m de haut. Mises en œuvre sans étaiement, elles devaient supporter des charges plus importantes. Elles ont été renforcées avec des ferraillages et des épaisseurs plus importantes, variant entre 6 et 12 cm selon les portées (2,15 à 5,90 m). Un savoir-faire technique, maîtrisé par peu d'industriels, qui permet de supprimer les appuis supplémentaires et les échafaudages. Un véritable gain de temps et une économie pour l'agence GCC Nantes. Un gage de sécurité également pour les ouvriers. Ils n'ont plus besoin de monter à plus de 10 m de hauteur.Les poutres ont été fabriquées dans les usines KP1 possédant les outils de production adéquats pour ce type de structure hors-norme. Une fois les cadres de poutres mis en forme, assemblés et montés à l'aide d'une machine spécifique, ils étaient envoyés à l'atelier de fabrication. Une équipe réalisait la mise en place des aciers précontraints dans les cages d'armatures et les réservations si besoin avant de débuter le coulage du béton autoplaçant dans un moule de 90 m de long. Cette longueur de banc permettait ainsi de réaliser quatre poutres en simultané après l'opération d'étuvage. Prêtes en moyenne en 2 jours 1/2, les poutres ont été fabriquées seulement quelques jours avant la livraison.
Il y a 4 ans et 268 jours

rhb architectes : École maternelle Vauban

À Strasbourg (67), l’agence rhb architectes offre une seconde vie à l’école maternelle Vauban. Cette rénovation complexe menée avec brio par les architectes s’est articulée autour de la modernisation des salles de classes et de la bibliothèque, du réaménagement des espaces de repos et d’activité, ainsi que de la restructuration de la cantine et des sanitaires. À la demande de la Ville de Strasbourg, les maîtres d’œuvre ont rénové, restructuré et remis aux normes l’école maternelle Vauban, un établissement historique qui comprend un bâtiment principal construit au milieu des années 1950 et plusieurs extensions ajoutées dans les années 1990. À la croisée des quartiers de la Neustadt et du Port du Rhin, le complexe scolaire bénéficie d’une implantation privilégiée entre ville et port, particulièrement mise en valeur par les équipes de rhb architectes. Dans le cadre de cet ambitieux projet de rénovation, les architectes ont souhaité renforcer le dialogue entre intérieur et extérieur. Côté ville, une large rampe d’accès met l’accent sur l’entrée de l’établissement et sa dimension institutionnelle, tout en garantissant son accessibilité à tous les publics. Côté cour, la rotonde historique, ouverte à 360° sur un paysage arboré, accueille une salle de jeux. À l’extérieur, des zones d’activité ont été réaménagées. Dotée de nouveaux équipements comme une aire de jeux, un abri de rangement et une salle de classe en plein air, la cour est désormais un espace d’expérimentations propice à l’éveil des jeunes élèves.À l’intérieur, les qualités spatiales de l’établissement ont été revalorisées. Les maîtres d’œuvre ont en effet choisi de souligner la générosité de la circulation, la grande hauteur sous plafond et la monumentalité des escaliers en conjuguant des éléments d’architecture existants à des meubles en pin conçus sur mesure. Ce mobilier contemporain sert aussi bien aux usages des élèves et du corps professoral qu’à l’amélioration de l’acoustique et à la dissimulation des organes techniques. Pour ce réaménagement de l’école maternelle Vauban, rhb architectes ont ainsi cherché à magnifier l’architecture du bâtiment historique tout en apportant à l’ensemble une touche contemporaine. Pour en savoir plus, visitez le site de rhb architectes.Photographies : © rhb architectesLa Rédaction
Il y a 4 ans et 268 jours

[Mise à jour] Plan de relance : les PME auront "beaucoup plus que 3 Mds€"

Alors que le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance avait annoncé le 12 août que les petites et moyennes entreprises touchées par la crise bénéficieraient de 3 Mds€, Alain Griset, le ministre délégué aux PME a affirmé que la somme serait plus importante, sans préciser de chiffre.
Il y a 4 ans et 268 jours

Mapei : « Etre une marque qui compte »

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Christophe Jeauneau, directeur général de Mapei France. [©ACPresse] Où en est Mapei au niveau de son développement en France ? En 2019, Mapei France a réalisé un chiffre d’affaires de 101,3 M€ sur l’ensemble de ses activités. Ce chiffre est en forte progression, sachant que nous avions fini l’année 2018 à 93 M€. Aujourd’hui, nous proposons seize lignes de produits, réparties sur l’ensemble de nos clientèles cibles. Tout d’abord la distribution professionnelle, qui génère 50 % de notre activité. Puis, la distribution en Grandes surfaces de bricolage, qui compte pour 25 %. Les clientèles “adjuvants pour bétons”, “adjuvants pour ciments”, “produits pour travaux souterrains” et “sols industriels et décoratifs” se placent en 3e position et permettent de réaliser les derniers 25 %. Les mortiers constituent une ligne de produits vendue à plusieurs types de clientèles et réseaux de distribution. Je veux que Mapei soit une marque, qui compte dans le paysage du BTP en France.  Côté nouveautés, nous lançons deux gammes de ragréages de sols, l’une dédiée aux soliers, l’autre aux carreleurs. Et, durant le second semestre, une offre inédite de mortiers de réparation verra la jour… Vous avez ouvert un Mapei World, à Paris. Que vous apporte ce lieu ?  Durant l’année 2019, nous y avons organisé 115 évènements, réunissant plus de 800 personnes. Il s’agissait de rencontres thématiques Mapei, techniques, sportives ou artistiques, de réunions co-conduites par nos clients et partenaires, de rendez-vous collaboratifs ou encore de visites de prescription.  Grâce à Mapei World, nous sommes au cœur de Paris, près de nos clients, prescripteurs et des grands projets comme le Grand Paris, auquel nous participons. Mapei World est un lieu de vie, d’échanges et de formation.  Cette année, nous allons encore augmenter notre vitesse de croisière à travers des “afterworks” autour des sujets donnés, organisés chaque mois. Ainsi que des petits déjeuners sur des thématiques transversales pour partager la vision d’intervenants experts. Ceci, avec des partenaires, des clients, des prospects ou encore des architectes… Mapei s’est engagé dans la démarche Fret 21. Quelles sont les modifications que cela entraîne ? Cette démarche nous amène vers de nouvelles exigences, par rapport aux choix de nos prestataires ou à notre organisation interne. Le premier exemple est la mise en place de ferroutage pour le transport, entre nos sites, de nos matières premières. Nous avons fait évoluer notre charte logistique et mis en place des points fixes de dépose.  C’est surtout un engagement environnemental. Notre rôle ne s’arrête pas à la fabrication de produits pour la construction. L’intégration de matériaux biosourcés fait partie de nos préoccupations. Ce n’est pas seulement du marketing, mais une action beaucoup plus profonde… Vous avez intégré la société Tecnopol il y a quelques mois. Pourquoi ce choix ? Il s’agit d’élargir notre offre vers de nouveaux métiers pour rendre la marque encore plus attractive pour les donneurs d’ordre.  Tecnopol est un spécialiste de l’étanchéité pour le bâtiment et l’industrie. Une activité en rapport avec les problématiques que nous traitons avec nos produits minéraux, mortiers de réparation en tête.  Les produits Tecnopol seront disponibles en distribution professionnelle sous la marque Mapei. Mais resteront proposés sous leur marque originelle auprès des spécialistes de l’étanchéité.  Mapei propose des chapes fluides. Mais pas encore en France… Jusqu’à quand ? Dans notre offre “adjuvants”, nous proposons des solutions pour chapes fluides depuis longtemps déjà. Par contre, même si le sujet nous intéresse beaucoup, le lancement d’une offre de chapes fluides n’est pas programmé à court terme en France. Mais il y a des projets en cours au niveau de la R&D… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 268 jours

Les revenus du constructeur de maisons Hexaom baissent au deuxième trimestre

Entre avril et juin, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 201,7 millions d'euros, en baisse de 7,1% par rapport au deuxième trimestre 2019. Il détaillera ses résultats plus complets fin septembre."Après un bon début d'exercice reflétant le niveau élevé des prises de commandes 2019, les mesures de confinement imposées par le gouvernement pour freiner la pandémie (du) Covid-19 ont pesé sur le reste du semestre", a résumé le groupe dans un communiqué. A cause du confinement, décrété entre mi-mars et début mai, les constructeurs ont dû mettre de nombreux chantiers à l'arrêt. Ils ont aussi fait face à un gel presque total de l'examen des permis de construire. Toutefois, plus encore que dans la construction de maisons (-5,3%), c'est dans ses activités de rénovation qu'Hexaom a subi une chute particulièrement marquée (-28%) de ses revenus. Ce recul s'explique entre autres par "des interventions difficilement réalisables en milieu habité" pendant le confinement, souligne Hexaom, qui a fait de la rénovation l'un de ses grands axes de développement même si elle garde une part nettement minoritaire dans ses revenus. Le repli général des revenus devrait persister car le groupe a subi un net recul de ses réservations de maisons, gage de revenus à venir. Sur le deuxième trimestre, elles représentent un montant - 204,7 millions d'euros - inférieur de près d'un quart à ce qu'il était un an plus tôt. Dans ce contexte, Hexaom assure aborder avec "confiance" le reste de l'année, mais ne donne pas encore de nouvelles prévisions.
Il y a 4 ans et 268 jours

Le Groupe Würth résiste à la crise sanitaire au premier semestre avec une baisse modérée des ventes

Les ventes ont baissé à la fois en Allemagne (-0,5%) et, dans une plus large mesure, à l'étranger (-4,9%). « Étant donné le contexte actuel de pandémie mondiale, nous sommes plus que satisfaits de cette évolution relativement stable », a déclaré, soulagé, Robert Friedmann, Président et porte-parole de la Direction du Groupe Würth. « Grâce à la prise en compte de l'artisanat comme un « commerce essentiel » et à la mise en place réussie de notre infrastructure digitale pour les processus de commande et d'approvisionnement ces dernières années, nous avons toujours été en mesure de livrer nos produits et nous n'avons pas subi de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ».« Nous avons bénéficié du fait que le secteur du bâtiment a continué d'afficher des ventes en hausse durant les premiers mois de l'année 2020 », a expliqué M. Friedmann. « D'un autre côté, en tant que fournisseur du secteur automobile, nous ressentons les effets consécutifs aux grandes difficultés de cette industrie ».E-business : un stabilisateur en temps de criseDans les pays durement touchés par la COVID-19, comme l'Italie, la France et l'Espagne, les filiales du Groupe Würth ont particulièrement ressenti les effets de la crise. Cependant, malgré la paralysie économique générale dans de nombreux pays, notamment en France, où le gouvernement a imposé un confinement total entre le 17 mars et le 11 mai, les entreprises ont tout de même pu connaître de belles réussites grâce à leurs canaux de commerce électronique. Le changement structurel stratégique vers les canaux digitaux, tels que les boutiques en ligne, l'application Würth et l'e-procurement, ont permis à Würth France d'enregistrer une hausse de l'e-business de 27,8% au cours du premier semestre. Les solutions d'approvisionnement « sans contact » se sont révélées être une solution idéale. La performance et l'efficacité du groupe restent dirigées par trois facteurs : la stratégie multicanale, la diversification des risques à travers l'implantation internationale du groupe et son modèle commercial. Par conséquent, le groupe a toujours été en mesure d'être un partenaire flexible pour ses clients de l'industrie et de l'artisanat tout au long de la crise du coronavirus.Forte croissance dans la division BâtimentAu premier semestre 2020, les ventes mondiales de la division Bâtiment, poussées par la demande toujours élevée dans ce secteur, ont augmenté de 9,2% par rapport à la même période de l'année dernière. La gestion de projet pour chantiers proposée par le groupe a représenté un moteur de croissance particulièrement important.Le commerce de gros en matériel électrique épargné par la criseLes sociétés de l'unité Commerce de gros en matériel électrique ont déclaré une forte hausse des ventes de 13,7%. Parmi les facteurs positifs qui ont influé sur l'évolution des ventes de l'unité figurent des capacités d'approvisionnement stables et une acquisition en Espagne, achevée en 2019. Résultat d'exploitationAvec 280 millions d'EUR à la fin du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation du Groupe Würth est largement en dessous de celui de l'année précédente (340 millions d'EUR en 2019). « C'est une baisse que nous allons devoir gérer. Cependant, compte tenu des circonstances, nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats. Pour l'heure, nous examinons toutes nos options en termes d'activités de vente et de gestion des coûts afin de nous assurer de notre capacité à convertir cette crise en opportunité », a conclu M. Friedmann.EffectifsLe nombre d'employés a diminué de 603 personnes, passant de 78 686 employés à la fin de l'année 2019 à 78 083 au premier semestre 2020. La force de vente du Groupe compte actuellement 33 467 conseillers commerciaux.Le Groupe Würth fête son 75e anniversaireL'année 2020 marque la célébration de deux anniversaires au sein du Groupe Würth : les 85 ans de Reinhold Würth et les 75 ans du Groupe. Le magasin de visserie Adolf Würth a été immatriculé au registre du commerce de Künzelsau le 16 juillet 1945. Cette date marque les débuts d'une entreprise d'envergure mondiale.La construction du Carmen Würth Forum à Künzelsau est achevéeL'annexe au centre culturel et de congrès Carmen Würth Forum à Künzelsau, dans le Bade-Wurtemberg, également conçue par le cabinet d'architecture David Chipperfield Architects, est terminée. D'une superficie totale de 5 500 mètres carrés, la nouvelle aile ajoute un espace de conférence polyvalent et un musée d'art, le musée Würth 2, ainsi qu'une cafétéria et un hall d'entrée pour la salle de musique de chambre et la Grande salle. Le musée met en vedette les principales œuvres d'art moderne et contemporain de la Collection Würth. La société Adolf Würth GmbH & Co. KG a investi près de 39 millions d'EUR pour cette annexe.
Il y a 4 ans et 268 jours

Quand les entreprises font leur siège (4/6) : la convivialité s'empare du flex office d'Arcadis

Conçu avec les salariés, le nouveau QG de l'entreprise permet l'adoption de méthodes de travail plus collaboratives.
Il y a 4 ans et 268 jours

Le siège d’Arcadis France en images

Il y a tout juste un an, Arcadis France emménageait dans son nouveau siège social, situé Porte de Vanves, dans le XIVe arrondissement de la capitale. Quelque 230 collaborateurs de la société d’ingénierie et de conseil en infrastructures, bâtiment et environnement occupent le deuxième étage (1 876 m2 SU) d’un immeuble de 25 000 m2 entièrement restructuré. L’aménagement intérieur des locaux, tel qu’il a été co-conçu avec les salariés, favorise l’adoption de méthodes de travail plus collaboratives. Il n’existe plus de bureau attitré, y compris pour l’équipe de direction, mais différentes configurations d’espaces de travail aux ambiances variées sont proposées ainsi que plusieurs lieux de convivialité… Ce projet de déménagement a été entièrement piloté par les équipes en interne, de la recherche du site à la négociation du bail en passant par le suivi des travaux, financés par le propriétaire du bâtiment.
Il y a 4 ans et 268 jours

Qu’est-ce qu’une entreprise certifiée RGE ?

Vous avez un projet de rénovation énergétique pour cette année ? Vous pouvez compter sur diverses aides venant de l’Etat comme l’Eco-prêt à taux zéro, CITE, la réduction de la TVA ou encore les aides de l’ANAH. Seulement, ces subventions vous sont accordées si les travaux en question sont réalisés par une entreprise ou un artisan certifié RGE. Définition d’une entreprise certifiée RGE La certification RGE connue aussi sous le nom de norme RGE est l’acronyme de « Reconnu Garant de l’Environnement ». Ce label est remis à toutes les sociétés qui réalisent des travaux concernant l’amélioration énergétique d’un bâtiment. Jusqu’à présent, la France regroupe près de 60 000 professionnels qualifiés RGE. Cette amélioration énergétique est toutefois soumise à des conditions liées étroitement à l’efficacité énergétique définies en fonction de chaque domaine à savoir l’installation d’une chaudière gaz à condensation, la mise en place d’un insert à bois ou d’un poêle à bois, l’isolation des murs et même le changement des fenêtres. Cette certification est délivrée par les organismes de qualification comme Qualibat ou Qualit’EnR. Ce sont des sociétés reconnues officiellement par l’État. Pour quelles raisons choisir une entreprise RGE ? Une entreprise reconnue RGE est étroitement surveillée par l’organisme lui ayant contribué cette mention. En effet, le professionnel ou l’entreprise doit réaliser des travaux de qualité. Ils sont également soumis à des conditions administratives et techniques. D’une part pour la partie administrative, l’assurance décennale doit être à jour. Elle correspond à une bonne activité. Et d’autre part pour la partie technique, l’entreprise doit avoir un responsable technique qui a suivi une courte formation. Elle doit réaliser un certain nombre de chantiers ainsi qu’un audit au moins deux ans après avoir obtenu la qualification. Tous les appareils performants utilisés ne doivent pas émettre un seuil en termes d’émissions polluantes. Lors d’une isolation rge, l’entreprise choisie doit alors respecter les normes en installant des produits à haute performance énergétique pour satisfaire les attentes du client. Une entreprise RGE est donc un organisme sûr par rapport aux autres sociétés qui ne sont pas soumises à ces contraintes. Néanmoins, la certification RGE n’est pas éternellement valable. Elle est acceptable que pendant quatre ans et sont soumises à une évaluation tous les ans. Au terme de cette durée, les sociétés doivent réactualiser l’ensemble de leur dossier pour bénéficier de quatre années supplémentaires. Comment savoir si une entreprise est certifiée RGE ? Ce label a été créé pour inciter tous les particuliers ou entreprises manœuvrant dans le BTP à mettre en place des produits performants énergétiquement. De cette manière, les émissions polluantes au sein des habitations seront limitées au maximum. Cependant, pour savoir réellement si la société que vous avez choisie est conforme et bien détentrice de la certification RGE, demandez à celle-ci de vous présenter sa certification RGE. Ensuite, vérifiez en premier lieu la date de validité de la mention RGE. Elle doit être antérieure à la signature du devis et à la date de début des travaux pour le crédit d’impôt. Examinez aussi si la certification concerne le domaine des travaux à effectuer. En tout, il existe cinq principaux organismes d’attribution de la certification RGE. Ce sont : Qualibat : qui concerne les travaux reliés à l’efficacité énergétique ainsi qu’aux énergies renouvelables. Qualit’ENR : pour l’installation des équipements qui utilisent les énergies renouvelables. Certibat : délivre des certificats à des artisans afin de réaliser des offres globales de rénovation énergétique. Cequami : délivre aussi des certificats à des professionnels pour proposer ensuite des travaux de rénovation lourde. Qualifelec : destiné aux professionnels des travaux électriques. Enfin, il y a Eco-artisan destiné aux professionnels qui offrent des conseils pour améliorer la performance énergétique et les travaux d’efficacité énergétique. Pour être sûr et certain de la crédibilité de l’entreprise, vérifiez aussi sur le site internet FAIRE. Cette plateforme est mise en place par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire ainsi que le Ministère de la Cohésion des territoires de l’ADEME. Il regroupe la majorité des acteurs en matière de rénovation énergétique. Après avoir demandé la certification RGE, vous pouvez visiter ce site si l’entreprise que vous avez choisie possède bien une mention RGE. Si vous le voulez, téléchargez son certificat. Un nouveau label RGE appliqué en 2020 Le président de Qualibat, Alain Maugard, avait déclaré en juillet 2019 qu’une nouvelle version de certification RGE serait mise en place dès le 1er janvier 2020. Cette décision vise à lutter contre les arnaques à la rénovation. En effet, les arnaqueurs sont de plus en plus nombreux et courants. D’ailleurs, ils sont difficiles à déceler, notamment pour les particuliers. Il ajoute en même temps une distinction plus stricte entre « les écodélinquants que l’on devra sortir le plus rapidement possible, les artisans qui sont très bons et qu’il ne faut pas embêter davantage, et ceux qui ne méritent pas encore le label RGE, mais peuvent encore progresser ».
Il y a 4 ans et 269 jours

Jean-Luc Guéry, président d’Inoha

Jean-Luc Guéry est élu président d’Inoha en juin 2020. Inoha est l’organisation professionnelle des Industriels du Nouvel Habitat.
Il y a 4 ans et 269 jours

Les Coulisses du Bâtiment reviennent les 8 et 9 octobre

Les Coulisses du Bâtiment permet aux jeunes de découvrir la face cachée d’un chantier ou d’un atelier et tous les secrets de fabrication - ou de rénovation - d’un bâtiment. Chantiers de toutes tailles, maison individuelle, immeubles de bureaux, monuments historiques… Le spectre est large ! Cette année, les visites seront aussi étendues aux CFA (Centre de formation des apprentis). De quoi, donner aux jeunes un premier aperçu des métiers du bâtiment, un secteur aux multiples facettes. Les Coulisses du Bâtiment, c’est : 75.000 visiteurs environ chaque année ; Près de 1 328 500 visiteurs sur 4 420 sites depuis 2003 ; Des visites animées par les professionnels eux-mêmes et sécurisées avec port du casque obligatoire ; Covid 19 : des conditions d’accueil qui répondront aux consignes sanitaires en vigueur Des sites généralement ouverts de 09h00 à 17h00 ; Toutes les infos sur www.coulisses.ffbatiment.fr à partir du 1er septembre.
Il y a 4 ans et 269 jours

Canicule conjuguée au Covid: quelles obligations pour les entreprises ?

Que dit la loi ?Aux termes de l'article R 4121-1 du Code du travail, tout employeur doit prendre en considération les "ambiances thermiques" dans le cadre de sa démarche d'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs. Une obligation rappelée dans le plan canicule: les employeurs sont tenus d'assurer la sécurité et de protéger la santé de leurs salariés "en tenant compte notamment des conditions climatiques". Mais aucun seuil de température n'est fixé dans la loi. La caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) préconise d'évacuer les bureaux à partir d'une température intérieure de 34 degrés.Eau potableDans une note publiée début août, la Direction générale du travail (DGT) rappelle l'obligation pour l'employeur d'"assurer à ses salariés un approvisionnement régulier et facile d'accès en eau potable et fraîche".Le gouvernement recommande dans une affiche d'information de fournir l'eau potable "à proximité des postes de travail" sous forme de "bouteilles d'eau individuelles ou point d'eau avec gobelets, régulièrement désinfecté".Avec des salariés particulièrement exposés aux conditions climatiques extrêmes, le secteur du bâtiment et des travaux publics est soumis à des obligations particulières. Les entreprises du secteur doivent ainsi fournir "trois litres, au moins" d'eau par jour et par travailleur.VentilationL'employeur doit "renouveler l'air de façon à éviter les élévations exagérées de température dans les locaux de travail fermés tout en évitant les ventilateurs qui pourraient faciliter la dispersion du virus", indique la Direction générale du travail.Dans le BTP, l'employeur doit mettre à disposition des salariés un local frais, permettant de respecter la distance d'un mètre entre chacun, pandémie oblige. Si ce local n'est pas disponible, il doit aménager les horaires du chantier.Organisation du travailL'entreprise est tenue d'aménager les horaires de travail pour "limiter l'exposition des salariés aux températures les plus fortes de la journée, notamment lorsque les travaux sollicitent un effort physique soutenu et/ou exposant à de très fortes températures", selon la DGT. En cas de déclenchement par Météo France de la vigilance rouge dans un département, "si les précautions prises sont insuffisantes pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs", l'employeur doit suspendre l'activité."Il peut alors bénéficier du dispositif intempérie dans le bâtiment ou placer ses salariés en activité partielle", rappelle-t-elle. Dans le BTP, il est recommandé aux entreprises de prévoir des aides mécaniques à la manutention. Enfin, le télétravail, qui a prospéré pendant le confinement, n'est pas un droit mais une possibilité pour certains salariés, par exemple ceux qui ont des temps de transports longs en pleine canicule.Masques, vêtements et équipementsLe gouvernement invite les salariés à "respecter les gestes barrières afin d'éviter le port des masques en continu". Un appel repris par l'organisme de prévention dans le BTP (OPPBTP), qui recommande la distanciation physique d'un mètre entre les salariés pour "limiter le port du masque au strict nécessaire en cas de canicule ou de fortes chaleurs".Peut-on venir au travail au short ou en bermuda? Il n'existe pas d'interdiction générale, sauf dans les environnements dangereux, en particulier dans le secteur du bâtiment.L'OPPBTP recommande de porter des couleurs claires et rappelle que "même en cas de hausse du mercure, le casque et les chaussures de sécurité doivent être conservés".Recours des salariés"L'inspection du travail reste mobilisée pour vérifier que ces mesures de précaution sont bien appliquées notamment dans le secteur du BTP, l'agriculture, la restauration, la boulangerie, les pressings, les blanchisseries, les transports...", prévient la Direction générale du travail.Un salarié "qui constaterait qu'aucune disposition n'a été prise" par son employeur ou que les mesures mises en oeuvre apparaissent "insuffisantes au regard des conditions climatiques" est "fondé à saisir" l'inspection du travail, rappelle le plan canicule.Le Code du travail prévoit qu'un salarié peut exercer son droit de retrait s'il pense être en situation de "danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé" ou s'il constate un défaut "dans les systèmes de protection".
Il y a 4 ans et 269 jours

EN 197-1 : La norme ciment coincée à Bruxelles

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Laurent Izoret est directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). [©ACPresse] Le retard de publication de la norme ciment EN 197-1 se calcule en années, à présent… Ce blocage est la conséquence d’une décision de la Cour européenne de justice, comme le rappelle Raoul de Parisot, président de Cembureau : « Aujourd’hui, une norme harmonisée – c’est-à-dire une norme unique et identique pour l’ensemble des pays membres – fait pour ainsi dire force de loi. De ce fait, la Commission européenne a souhaité vérifier que chacune de ces normes couvre bien les éléments essentiels de leur objet. Ceci pour garantir, par exemple, la sureté de la construction pour les normes concernées. »  Le problème avec le blocage de l’EN 197-1 est qu’il empêche la mise sur le marché des nouveaux ciments “bas carbone”. Alors même que la Commission européenne milite pour faire baisser les émissions de carbone ! Le premier ciment concerné est le CEM II/C-M. Il est constitué d’une part de clinker compris entre 50 et 64 %, additionné d’une part de 36 à 50 % de calcaire et autres composants au choix (laitier de hauts fourneaux, fumée de silice, pouzzolane, cendres volantes ou schiste calciné). Vers une norme non harmonisée « Cela ouvre la voie aux ciments dits “LC3” ou “Limestone Calcinated Clay and Clinker Cement”, c’est-à-dire des ciments composés d’argile calcinée et de calcaire broyé », confirme Laurent Izoret, directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). Ces ciments n’étaient pas programmés dans l’EN 197-1 révisée, mais compte tenu du retard pris par Bruxelles, il n’est finalement plus exclu que cette catégorie puisse y faire son entrée… La seconde famille de ciments est inédite dans la norme et se nomme CEM VI. Il s’agit de ciments ternaires : une part de 35 à 49 % de clinker, une part de 31 à 59 % de laitier de hauts fourneaux et une part de 6 à 20 % d’un 3e constituant au choix (pouzzolane naturelle, cendres volantes siliceuses ou calcaire). Afin de pallier cette problématique de retard de révision – et pour ne pas continuer à bloquer la sortie des nouveaux ciments -, le Comité européen de normalisation, qui a la responsabilité d’édicter les normes, vient d’autoriser la publication de la norme ciment. Mais d’une manière non harmonisée ! En d’autres termes, chaque organisme national de normalisation – l’Afnor pour la France – va publier cette norme dans son pays. Cette dernière sera identique d’un pays à l’autre… Réviser les documents d’application Comment s’appellera-t-elle exactement ? Le “197” sera présent, tout comme la marque “NF”. Pour le reste, comme la mention “EN” et le petit chiffre final, les choses sont encore dans le flou. Mais l’important n’est pas là. En effet, outre la norme, il est indispensable de travailler sur les différents documents d’application pour autoriser l’utilisation des nouveaux ciments. Cela va de la NF BPE aux normes produits auto-portants, en passant par le Fascicule 65, les NF DTU, le cahier EDF ou encore la NF Liants hydrauliques. « Concernant la norme ciment non harmonisée, nous espérons une publication pour la fin de cette année 2020, précise Laurent Izoret. Et durant le premier trimestre 2021 pour les divers documents d’application. » Cette approche va permettre de faire avancer les choses, en attendant que la situation se débloque à Bruxelles. D’autant plus qu’il est indispensable de garder le caractère technique de la normalisation. C’est même sa raison d’être. Si, après révision par la Commission européenne, les normes sont vidées de leur substance technique au seul bénéfice du cadre juridique, ce ne seront plus des normes. Ce sera autre chose… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 269 jours

Après la crise, les géants des centres commerciaux restent dans le flou

"Il y a encore pas mal d'incertitudes", a résumé à l'AFP Christophe Cuvillier, patron du géant français des centres commerciaux URW qui, comme son grand concurrent Klépierre, présentait mercredi ses comptes semestriels.Tous deux ont dû fermer plusieurs semaines leurs centres dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement face au coronavirus.Klépierre, notamment détenteur de Créteil Soleil, et URW, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, sont basés en France, mais leurs centres sont disséminés à travers l'Europe et, pour le second, les Etats-Unis.Les revenus semestriels d'URW ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros et son bénéfice récurrent, indicateur de référence de l'immobilier, de 27,2% à 667 millions.Plus résistants, les revenus et le bénéfice de Klépierre ont respectivement baissé de 7,8% à 616 millions et de 4,3% à 392,1 millions.Et maintenant? Le secteur reste en pleine incertitude même si les deux géants français ne sont pas dans la situation de leur homologue britannique Intu, qui vient de déposer le bilan.Les deux groupes français avaient renoncé à leurs prévisions au début de la crise. Ils n'en donnent pas de nouvelles, quand bien même leurs centres ont tous (chez Klépierre) ou largement (chez URW) rouvert, avec un redémarrage qu'ils s'accordent à juger meilleur qu'attendu."Il est préférable d'attendre d'avoir un peu plus de visibilité", a admis M. Cuvillier. "On vient de sortir du confinement dans certains pays; pour l'Angleterre c'était le 15 juin. Et aux USA, on a un centre qui n'a toujours pas pu rouvrir (à New York)."L'ironie, c'est que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont justement les pays où l'ancien Unibail-Rodamco s'est implanté récemment avec l'acquisition massive du groupe Westfield, une opération d'une vingtaine de milliards d'euros qui peinait à séduire les investisseurs avant même la crise.Le spectre du moratoireKlépierre, essentiellement présent en Europe, n'a pas ce souci et signe donc de meilleurs résultats. Mais les deux groupes partagent un avenir d'autant plus flou qu'ils sont en pleine négociation avec leurs locataires, les enseignes elles-mêmes, dont beaucoup désirent annuler des semaines ou des mois de loyers.Les tensions étaient telles, en plein confinement, que le gouvernement français a forcé les deux secteurs à la discussion. Conclue début juin, celle-ci a plutôt tourné à l'avantage des propriétaires, aucune annulation générale n'étant décrétée.Désormais, "la plupart des négociations se passent de manière très cordiale et très efficace", a assuré M. Cuvillier, même si son groupe estime n'en avoir mené à bien qu'un quart.Un nouvel écueil menace le secteur avec les succès électoraux des écologistes aux municipales de juin. Plusieurs grandes villes, comme Lyon et Bordeaux, ont élu des maires verts sur un programme généralement défavorable au gigantisme commercial incarné par les grands centres.Plus largement, le discours écologiste, également mis en avant par l'écho donné début juillet aux conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, infuse dans le reste de la classe politique jusqu'au chef de l'Etat lui-même, Emmanuel Macron."Nos concitoyens ne veulent plus de nouvelles grandes surfaces en périphérie", proclamait-il début juillet. "Ils veulent retrouver des commerces de centre-ville."Au nom de la lutte contre l'"artificialisation des sols", le gouvernement promet en particulier un moratoire sur les nouvelles zones commerciales à la périphérie des villes, même si l'application de cette mesure reste floue dans l'attente d'une loi annoncée pour 2021."Il est important que la préservation du souci écologique ne se fasse pas au détriment de la modernisation du commerce et la création d'emplois", a prévenu M. Cuvillier, assurant pour autant d'une différence "entre ce que l'on peut entendre dans les discours et la réalité du terrain"."Quand vous parlez aux maires des villes dans lesquelles on est, ils ont tout à fait conscience de l'importance du commerce et de l'investissement dans ces centres", a-t-il rapporté.
Il y a 4 ans et 269 jours

GCC : Le fond environnemental avant la forme

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Amandine Debrand, ingénieure environnement de GCC. [©GCC] Amandine Debrand, ingénieure environnement, et Stéphane Loiseau, directeur technique de GCC, détaillent les grands principes de la politique environnementale du groupe : « Nous souhaitons d’abord rester pragmatiques. Nous avons toujours comme objectif de travailler les projets le plus en amont possible. Ce qui nous permet de proposer aux maîtrises d’ouvrage et d’œuvre des adaptations, des variantes, des solutions techniques… Allant dans le sens d’une limitation de l’impact environnemental, tant au niveau de la période de chantier que sur la durée. Néanmoins, nous devons toujours rester réalistes, ce qui ne nous empêche pas de tester en permanence des solutions innovantes, qui seront ou pas retenues pour les chantiers à venir. Comme nous disposons d’une quarantaine d’agences sur l’ensemble du territoire national, cela nous permet de pratiquer une remontée d’information systématique et d’en faire profiter l’ensemble des collaborateurs du groupe ». téphane Loiseau, directeur technique de GCC. [©GCC] « Les maîtres d’ouvrage sont de manière globale réceptifs à nos propositions, précise Stéphane Loiseau. Surtout lorsqu’ils constatent qu’une approche environnementale sérieuse n’implique pas toujours une augmentation des coûts. » Pour structurer ces démarches, la direction “Ingénierie et technique” dispose des capacités à développer des solutions innovantes, globales, mais aussi performantes dans la durée. Le tout en répondant aux labels en vigueur. « Nous avons lancé un plan “Environnement-énergie-climat”, ajoute Amandine Debrand. Nécessaire dans le cadre des accords de Paris, avec des maîtres d’ouvrage contraints de pousser les entreprises à intégrer de plus en plus de paramètres environnementaux dans leurs projets. » Gérard Guérit Travailler sur les systèmes et les matériaux GCC développe des partenariats dans l’application de nouveaux matériaux, comme les bétons décarbonés d’Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Les exemples de recherche appliquée sont nombreux. Comme ce partenariat engagé avec l’industriel vendéen Hoffmann Green Cement Technologies, qui a mis au point un béton décarboné. Les équipes de GCC ont réalisé de nombreux tests sur le liant U-HKR. Et les résultats sont prometteurs. GCC travaille aussi autour des applications bois/béton. Y compris sur des évolutions spécifiques, comme le bois utilisé en coffrage, dans une démarche proche de celle du prémur. « Nous étudions les solutions “tout bois”, sachant qu’elles sont souvent plus coûteuses que les techniques béton, explique Stéphane Loiseau. Les chantiers sont plus rapides et moins contraignants pour l’environnement immédiat. Tout dépend du contexte et du type de constructions. » Pour sa part, le développement du BIM aide à étudier des bâtiments. Pouvant être évolutifs dans le temps, sans avoir à déconstruire la structure en cas de changement d’affectation.  « Nous appliquons la devise “Le bon matériau au bon endroit”. Aucun matériau n’est donc écarté. Et le choix est fait à la lumière des contraintes techniques et économiques. Mais aussi de la volonté du maître d’ouvrage », détaille Stéphane Loiseau. Et de rajouter : « Nous privilégions la simplicité et la facilité de maintenance. Par exemple, nous préférons proposer un bâtiment naturellement peu énergivore. Plutôt que d’arriver au même résultat officiel, en “compensant” par une production d’électricité via des capteurs photovoltaïques ». De la production des bétons aux déchets de chantier GCC privilégie l’installation d’une centrale à béton sur site lorsque cela est possible. [©GCC] L’organisation, l’approvisionnement et la logistique des chantiers font partie des points importants de la politique environnementale de GCC. La première question qui se pose est le choix du moyen de production des bétons. « Lorsque c’est possible, nous privilégions l’installation d’une centrale sur site, », précise Stéphane Loiseau. Pour les approvisionnements, l’entreprise favorise les circuits courts. « A titre d’exemple, nous préférons parfois promouvoir un isolant classique, mais fabriqué dans la région du chantier, plutôt qu’un isolant biosourcé qui nécessite un transport de plusieurs centaines de kilomètres », indique Amandine Debrand. Les modes de conditionnement, les matériaux retenus… contribuent à l’optimisation de la gestion des déchets de chantiers et de leur recyclage. « L’économie circulaire commence à être une réalité, ajoute Amandine Debrand. Nous avons engagé plusieurs réflexions à ce sujet. Nous avons aussi initié des démarches avec des start-up spécialistes de ces sujets. » Dans le cas de déconstructions et/ou de rénovations lourdes, le concassage et la réutilisation des bétons de démolition sont privilégiés dans l’environnement immédiat du chantier. « Contrairement à ce que l’on imagine, le recyclage des bétons n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’on souhaite utiliser ces bétons pour la réalisation de structures porteuses. D’où l’intérêt de pouvoir conserver le gros œuvre d’un ouvrage dans la durée et dans des affectations différentes », explique Stéphane Loiseau. Optimiser les installations, gérer les nuisances La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. [Gérard Guérit] Les installations de chantier font aussi l’objet de réflexions à des degrés divers. L’idée de cantonnements “verts” a permis d’imaginer des bungalows assez indépendants en énergie, grâce à la pose de capteurs photovoltaïques. La direction de GCC est ensuite allée plus loin, faisant appel à des fournisseurs de capteurs européens et non chinois. Mais aussi, en améliorant les performances thermiques des bungalows, par habillage de bois et isolation à l’aide de matériaux biosourcés. Les opérations en site urbain imposent de réduire au maximum les nuisances. Cela peut influer les modes opératoires. Par exemple, retenir des bétons auto-plaçants pour éviter les opérations de vibration. Adapter les horaires de travail pour les interventions les plus bruyantes (usage de marteaux-piqueurs ou travaux de concassage en phase de démolition). Ces adaptations, qui peuvent aller jusqu’à modifier une technique d’intervention, sont incontournables pour les travaux situés à proximité d’écoles, de crèches, d’établissements de santé… La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. « Une nuisance expliquée est plus facilement admise. Nous organisons des visites de chantier pour les riverains. Ce qui leur permet de mieux comprendre nos contraintes, d’accepter des désagréments passagers, et qui sait, de donner des vocations aux plus jeunes. Le BTP peinant toujours à recruter du personnel qualifié », confirme Amandine Debrand. Réinventer les modes de déplacement GCC a fait le choix du véhicule électrique, même si les véhicules à motorisation thermique restent majoritaires. [©Nissan] La politique environnementale passe par l’optimisation des transports. Amandine Debrand en expose les grandes lignes. « Nous évitons que des personnes qui habitent dans le Sud de l’Ile-de-France soient envoyées sur des chantiers situés à l’autre extrémité de la région. Nous travaillons à optimiser les déplacements des commerciaux, des conducteurs de travaux et de tous les collaborateurs. » GCC prend en compte les évolutions des modes de déplacement. A moyen terme, l’entreprise vise le “tout électrique”, estimant que la solution de l’hybridation n’a pas vraiment de sens pour des véhicules surtout utilisés sur route. GCC s’appuie sur le fait que les derniers modèles de véhicules électriques disposent d’une autonomie suffisante pour pouvoir être utilisés comme un véhicule thermique, moyennant une organisation un peu adaptée. Ces hypothèses ont déjà pu déjà être vérifiées par des cadres de l’entreprise, amenés à se déplacer sur des distances relativement importantes. De plus, les salariés peuvent bénéficier d’un “pack mobilité GCC”, qui prend la forme d’un forfait permettant de retenir le moyen de transport le plus adapté à la situation du moment, de la trottinette électrique à la location de voiture, en passant par le Vélib et l’achat de billets de train… Cette démarche correspond à une vraie demande, surtout de la part des générations montantes, qui ne  considèrent plus la voiture de fonction comme un “plus”, mais pour certains comme une contrainte, en particulier dans les grandes zones urbaines. Juillet 2020
Il y a 4 ans et 269 jours

Coronavirus... Vos textes officiels du mardi 11 août 2020

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Le concept : du lundi au vendredi, un article d'alerte par jour, avec les textes BTP-centrés, résumés en quelques lignes. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social…
Il y a 4 ans et 269 jours

Bosch ouvre son système de batteries 18V à d'autres marques

« Nous fournissons aux artisans des outils qui leur permettent d'obtenir le meilleur résultat avec plus de rapidité, de simplicité et de sécurité, et à moindre coût », explique Lennart de Vet, membre du Comité de direction de Robert Bosch Power Tools GmbH en charge de l'outillage électroportatif professionnel.Les critères majeurs sont l'efficacité et l'efficience. L'ouverture de la plateforme de batteries 18 volts offre une forte valeur ajoutée aux utilisateurs professionnels : grâce au partenariat conclu avec Brennenstuhl, Sulzer, Klauke, Ledlenser, Lena Lighting, Sonlux et Wagner, tous experts dans leur domaine, Bosch propose une gamme d'applications encore plus étendue et renforce encore la flexibilité pour l'utilisation de produits spécialisés tels que projecteurs de chantier, pistolets à cartouche, outils de coupe électro-hydrauliques et pistolets à peinture. Et d'autres fabricants vont suivre.Désormais, l'utilisateur professionnel n'a plus qu'une seule batterie et un seul chargeur à transporter, avec à la clé un gain de temps, d'argent et de place. Finies les accumulations de batteries et chargeurs non compatibles de différentes marques.« L'ouverture du Professional 18V System marque la première étape d'un partenariat mondial avec des marques fortes. L'objectif est de proposer aux utilisateurs professionnels le meilleur système 18 volts commun à de nombreuses marques et à de nombreux pays, et de leur offrir ainsi un nouveau gain d'efficacité », précise Lennart de Vet.Partenaires et utilisateurs font confiance à la marque BoschLe système de batteries commun aux fabricants repose sur la technologie de batterie Bosch.« Le Professional 18V System offre une forte valeur ajoutée à nos utilisateurs, grâce par exemple à la recharge la plus rapide du marché. Il n'y avait pas de doute à nos yeux pour nos lampes de travail LED haute performance : seule une coopération avec le leader technologique était envisageable », déclare Ralf Nickles de Brennenstuhl.Roman Thoenig de Sulzer souligne la flexibilité et la polyvalence du système : « Le Professional 18V System inclut d'ores et déjà plus de 180 outils, et nous en constituons un maillon important. Nous enrichissons en effet le système grâce à notre gamme complète d'applicateurs sans-fil à un et deux composants pour les marques Cox et Mk. »Tim Lumme de Klauke mise, quant à lui, sur la force du système. « Bon nombre de nos clients possèdent des outils Bosch. Avec nos nouveaux outils Orange, nous leur proposons désormais des outils de sécurité électro-hydrauliques uniques en leur genre, dotés d'une triple isolation et fonctionnant avec des batteries Bosch. Cela crée une forte valeur ajoutée. »Bosch lui-même étendra le segment sans-fil en proposant 100 nouveaux appareils d'ici 2022, établissant ainsi en deux ans un record en matière de lancement sur le marché d'appareils sans-fil. La part des outils électroportatifs sans-fil passera de 60 % à 80 % au cours des trois prochaines années.« Nous croyons en la capacité d'innovation de Bosch et investissons dans un système sûr et à la pointe du progrès, et qui le restera à l'avenir », indique Thomas Willing de Ledlenser. « Notre contribution porte actuellement sur le projecteur de recherche haute performance XP30R, qui offre une puissance lumineuse maximale pour une très grande portée et une bonne portabilité. »La compatibilité absolue depuis 2008 constitue un autre avantage du système. « La compatibilité offre un maximum de liberté et de simplicité. Nous ne pourrions pas faire une meilleure promesse à nos clients », déclare Artur Temnicki de Lena Lighting. « Notre nouveau projecteur LED compact Magnum Future Led XS offre de nombreuses fonctionnalités utiles aux artisans et leur garantit un éclairage efficace et économe en énergie pour tous les espaces de travail. »La qualité et la robustesse jouent par ailleurs un rôle important pour un usage professionnel. Christian Woehner de Sonlux : « Les batteries Bosch sont conçues pour répondre aux fortes exigences d'une utilisation sur des chantiers, à l'instar de notre nouvelle lampe de travail LED Gladiator SL I Accu qui vient compléter notre famille de produits Gladiator SL. Elle constitue une solution polyvalente pour assurer la sécurité lumineuse sur les chantiers. »Pour Thomas Jeltsch de Wagner, le spécialiste du revêtement, la disponibilité et la flexibilité constituent des facteurs déterminants. « Tout comme Bosch, nous sommes présents à l'international et souhaitons garantir à nos clients un accès à la toute dernière technologie de batterie. Nous en sommes convaincus : les appareils sans-fil leur offrent un maximum de flexibilité, auquel ils ne voudront plus renoncer à l'avenir. »A ce jour, plus de 60 millions de batteries lithium-ion professionnelles 18 volts de marque Bosch se sont déjà vendues dans le monde. Aux côtés de ses partenaires, Bosch fait progresser le chantier sans fil du futur.
Il y a 4 ans et 269 jours

Projet d’extension d’envergure pour le tribunal judiciaire de Bobigny d’ici 2024

Le tribunal judiciaire de Bobigny va connaitre une extension, pour la première fois depuis son inauguration en 1987.
Il y a 4 ans et 270 jours

A Beyrouth, l'explosion a aussi ravagé des joyaux architecturaux

Célèbres pour leurs fenêtres à triple arches, typiques de Beyrouth, des centaines de joyaux architecturaux datant de l'empire ottoman ou du mandat français (1920-1943) subissaient déjà les ravages du temps. Après avoir été fragilisés durant la guerre civile (1975-1990), l'explosion de mardi, s'apparentant à un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter, aura été le coup de grâce.Certains des bâtiments les plus anciens se trouvent en effet près du port, où plusieurs tonnes de nitrates d'ammonium, stockées selon les autorités depuis six dans dans un entrepôt, ont explosé. Dans un palais du XVIIIe siècle, la déflagration a détruit des antiquités plus vieilles que le Liban, qui marque cette année le centenaire de sa création. Dans la demeure patricienne décorée de colonnades en marbre, des portes ont été arrachées et des panneaux en bois de l'époque ottomane rehaussés de calligraphie arabe endommagés. Des vitraux brisés, vieux de plus de 200 ans, ont été balayés dans un coin. "C'est comme un viol", confie Tania Ingea, l'héritière de cette demeure, autrefois connu sous le nom de "Palais de la Résidence". Construit par l'une des grandes fortunes beyroutines, la famille Sursock, le palais a survécu à la guerre civile et à la guerre destructrice de 2006 entre le Hezbollah et Israël. Avec l'explosion, "il y a maintenant une coupure entre le présent et le passé", déplore Mme Ingea. "C'est une interruption dans la transmission de la mémoire d'un lieu, d'une famille, d'une partie de l'histoire de la ville."Trous béantsSitué à proximité, le musée Sursock, haut lieu de la vie culturelle qui abrite une impressionnante collection d'art moderne et contemporain, n'a pas non plus été épargné. Il y a quelques mois à peine, il accueillait une exposition Picasso inédite. Les sacs de jute remplis de débris s'entassent dans la cour, au pied du monumental escalier d'honneur où les jeunes mariés venaient se prendre en photo, devant la façade ciselée d'un blanc immaculé et aux vitraux colorés. Ces fameux vitraux ont volé en éclats et les fenêtres ne sont plus que des trous béants. Le palais construit en 1912, écrin d'architecture vénitienne et ottomane, est devenu un musée près de 50 ans plus tard, comme le voulait son propriétaire Nicholas Sursock, avide collectionneur. Entre 20 et 30 œuvres ont été endommagées, principalement par des éclats de verre, selon une porte-parole. Parmi elles une pièce maîtresse de la collection: un portrait de M. Sursock peint par le Franco-Néerlandais Kees Van Dongen. L'explosion a fait chuter le tableau, entaillant la toile.Le musée avait rouvert en 2015 après huit années de rénovations. Jacques Aboukhaled, l'architecte qui a dirigé les travaux, assure que la structure est intacte, même si le reste a été soufflé."Je ne m'attendais pas à autant de dommages (...) Je suis très attaché à ce bâtiment. C'est comme notre maison", ajoute le sexagénaire.D'après lui, les réparations pourraient durer plus d'un an et coûter des "millions" de dollars.Avant l'hiverUn miracle cependant. Le musée national, qui abrite une vaste collection de statues et d'antiquités grecques, romaines et phéniciennes, a échappé au pire. Seule la façade extérieure est endommagée, selon le ministre de la Culture, Abbas Mortada. Situé sur l'ancienne ligne de démarcation durant la guerre civile, le bâtiment de style néo-hellénistique s'était retrouvé pris au piège des combats.Les principales pièces du musée avaient été sauvées du pillage grâce à la perspicacité de l'ancien conservateur, Maurice Chéhab, qui les avait coulées dans du béton.Aujourd'hui des "centaines" de bâtiments classés au patrimoine national sont endommagés, assure le ministre. "Cela va demander beaucoup de travail." Une équipe effectue un recensement des dégâts mais les réparations vont coûter des "centaines de millions" de dollars, estime M. Mortada, espérant une aide extérieure, notamment de Paris. "Nous avons besoins de mener des travaux de rénovation le plus rapidement possible", dit-il. "Si l'hiver arrive et que ce n'est pas fini, le danger sera grand."
Il y a 4 ans et 270 jours

Plus de 120 millions d'euros pour accélérer la reprise du Groupe Frans Bonhomme

Dans le cadre de cette recapitalisation, Hayfin, principal créancier du Groupe, injecte près de 60 millions d'euros de capitaux propres et devient le nouvel actionnaire majoritaire. De plus, un consortium de banques françaises fournit un prêt garanti par l'État (PGE) aux côtés d’autres créanciers du Groupe pour un montant total de plus de 60 millions d’euros. Centerbridge reste investi dans l'entreprise en tant qu'actionnaire minoritaire.Pour Pierre Fleck, Président du Groupe Frans Bonhomme, « Cette injection de liquidités de plus de 120 millions d’euros au travers de l’augmentation de capital et du PGE permet au Groupe Frans Bonhomme de reprendre son projet industriel et sa stratégie de développement aussi bien en France qu’en Espagne. Alors que l’ensemble du Groupe reprend son élan, nous nous réjouissons à présent de travailler avec Hayfin en qualité d’actionnaire majoritaire, qui connait bien le Groupe en tant que prêteur principal depuis 2014. Nous remercions Centerbridge d’avoir donné les moyens au Groupe de se développer durant ces dernières années avec notamment l’acquisition de DMTP qui a permis à Frans Bonhomme d’affirmer son leadership au sein de la filière travaux publics et bâtiment. »Oliver Stork, Managing Director de Centerbridge, a déclaré : « Depuis 2013, Frans Bonhomme a continué à se développer avec beaucoup de succès en tant que leader du marché et particulièrement sous la direction de Pierre Fleck depuis début 2018. Nous sommes fiers d'avoir soutenu l'entreprise pendant cette période et de l’avoir accompagnée pendant sa transformation stratégique avec le renforcement de son équipe de direction, de l’informatique et de l’infrastructure. En sortant de cette crise sanitaire récente extrêmement difficile, nous sommes convaincus que Frans Bonhomme poursuivra avec succès son développement. Nous nous réjouissons de poursuivre notre engagement auprès de l'entreprise. »Cecile Davies, Directrice Générale de Hayfin, a déclaré : « Nous sommes satisfaits d'être parvenus à un accord avec Centerbridge et les banques, permettant d’assurer la pérennité du Groupe et de continuer son développement. Partenaire financier de nombreuses entreprises de taille intermédiaire en France, Hayfin est présent aux côtés de Frans Bonhomme depuis six ans. Nous nous réjouissons de continuer à travailler en étroite collaboration avec Pierre Fleck et l'équipe de direction en tant qu’actionnaires. Nous sommes convaincus que l'entreprise est bien positionnée pour relancer sa dynamique de gain de parts de marché. »Grâce à cet accord, le Groupe va réinvestir dans ses stocks, régulariser sa situation vis-à-vis des fournisseurs et ainsi poursuivre la réouverture progressive de son réseau. Cela permettra également de retrouver un niveau de service répondant aux attentes de ses clients.Pierre Fleck a déclaré : « Je tiens à remercier nos équipes qui sont restées mobilisées durant cette période sans précédent, pour leur engagement et leur professionnalisme. Grâce à nos collaborateurs, le Groupe Frans Bonhomme va retrouver sa dynamique commerciale. »
Il y a 4 ans et 270 jours

Quels sont les avantages du garde-corps inox à câbles

Plusieurs sont les raisons qui nous poussent à installer un garde-corps dans notre habitation. Les plus importantes restent la sécurité, la praticité, le fonctionnel ainsi que l’esthétisme. A l’extérieur comme à l’intérieur, ce besoin de sécurité est omniprésent chez nous. Quant au design, le marché présente de nombreux choix, qui s’adressent tant aux particuliers qu’aux professionnels à la recherche de rambardes. Focus sur ce nouvel arrivant dans la catégorie balustrade. La discrétion à tout prix Parmi tous les modèles de rambardes sur le marché, le garde-corps inox à câbles est celui qui vous permet d’obtenir le plus de discrétion. En effet, la finesse des câbles joue un rôle non négligeable si vous recherchez cette caractéristique. En outre, les câbles en inox laissent passer un maximum de clarté en intérieur, tout en permettant une meilleure vue sur le paysage. C’est un véritable plus pour ceux qui veulent profiter d’une vue panoramique, tout en bénéficiant d’une grande protection. Une résistance accrue En plus du côté esthétique des cable inox l’une des principales raisons qui nous pousse à installer un garde-corps est la recherche de la sécurité. Les câbles en inox sont les meilleurs accessoires pour répondre à ce besoin. En effet, ce matériau est connu pour pouvoir supporter une forte pression, sans pour autant céder ne serait-ce qu’un peu. Pour connaître plus de polyvalence, les câbles vendus par InoxKit disposent de 4 mm de diamètre et s’installent avec des tendeurs de câbles à fixer sur les poteaux. Cette disposition assure une grande robustesse même en milieu agressif et humide. Une personnalisation de l’installation Un autre avantage de taille des garde-corps à câbles est leur personnalisation. En effet, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination, d’autant que les alternatives sont nombreuses. Qu’il s’agisse du diamètre des câbles ou encore de l’espace séparant ces derniers, vous pouvez personnaliser à volonté votre rambarde. Vous pouvez également faire du sur-mesure afin d’obtenir un design unique et une modernité sans pareille. Elégante et sobre, votre balustrade se fond dans tous les styles architecturaux et les décorations. Une fixation pour chaque installation Outre le fait que les câbles au sein de votre balustrade s’installent facilement, vous devez penser au type de fixation pour compléter la structure. Le premier modèle est dit « fixation à la française ». Ce type se présente comme une fixation au sol. Il est le plus courant et, également le plus solide, du fait qu’il est directement implanté dans la dalle de béton. Le deuxième modèle est la « fixation à l’anglaise », qui est surtout privilégiée en extérieur. En effet, il permet de placer les garde-corps sur les parties situées en hauteur. Pour cela, il suffit de fixer ce modèle sur la partie extérieure. En plus, cette fixation ne déborde pas sur votre espace. Enfin, la dernière fixation est appelée « autoportée » qui ne nécessite pas d’ancrage, mais se fixe avec un système de contrepoids, pour la maintenir en place. Le garde-corps à câbles pour la tendance et l’économie Si votre budget est assez restreint, la meilleure solution pour concilier qualité et petit prix est le garde-corps à câbles. En effet, ce type de rambarde permet plusieurs cas de figure. En plus de la protection optimale, de l’esthétisme, il se présente comme étant le plus abordable à l’achat sur le marché. La simplicité d’installation En général, un garde-corps à câbles est livré en kit pour vous faciliter l’installation. Vous pouvez ainsi l’installer vous-même, sans recours à un professionnel. Vous aurez la totalité de votre matériel durant la livraison, préalablement percé pour les poteaux dans lesquels seront passés les câbles. En plus vous recevrez une notice d’installation.
Il y a 4 ans et 270 jours

Les malaxeurs s’ouvrent de nouveaux horizons

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Ouverture – Trappe de vidange d’un malaxeur à trains planétaires [©Skako Concrete] Plus robustes, plus faciles à entretenir, les malaxeurs sont surtout capables de réaliser des mélanges homogènes, quelle que soit la formulation demandée. Et même si le marché français conserve sa culture spécifique, de nouvelles techniques gagnent du terrain. Dossier préparé par Yann Butillon Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 270 jours

Cemex contribue à la construction de la Toulouse School of Economics

Entre tradition et modernitéVisible depuis la place Saint-Pierre et l'écluse du canal de Brienne, l'architecture contemporaine caractérisée par les 300.000 briques roses de la nouvelle école d'économie s'intègre parfaitement au centre historique de la ville. A l'intérieur du bâtiment, les architectes ont fait le choix de laisser les bétons bruts apparents, pour un rendu particulièrement réussi.« C'est un des nombreux avantages du béton. Il s'harmonise parfaitement avec les autres matériaux de construction, voire il les magnifie » s'enthousiasme Thierry Seguela, commercial grands comptes pour CEMEX.A chaque étage, le bâtiment a été pensé pour favoriser rencontres et partage (bureaux, salles de cours, terrasses, promenade à l'air libre). Il comprend également plusieurs auditoriums, d'une capacité de 40 à 150 places, pour héberger conférences et séminaires scientifiques. Au 5ème et 6ème étages, le « cloître du ciel », passerelle extérieure longue d'environ 22 m, relie les deux ailes du bâtiment et offre une vue époustouflante sur la Garonne et la ville.Sous les briques... le béton.Entre 2015 et 2019, depuis son unité de production de Toulouse-Larrieu, CEMEX a livré à Eiffage Construction Midi-Pyrénées, en charge du gros-œuvre, plus de 7.200 m3 de bétons prêts à l'emploi, dont plus de 5.200 m3 de bétons architectoniques. A ces bétons s'ajoutent quelques centaines de m3 de béton léger pompé, d'une densité de 900 kg/m3, permettant d'alléger la structure du bâtiment.« Les équipes CEMEX ont excellé dans la livraison de volumes importants, et ont également apporté des solutions à plusieurs exigences particulières » indique Frédéric Joubert, responsable promotion et prescription. « En effet, nous avions besoin d'une résistance mécanique au jeune âge lié à la présence de planchers post-contraints, et aussi d'une qualité visuelle irréprochable des bétons en sous-face. Mais la contrainte la plus exigeante restait l'homogénéité de la teinte (un gris de niveau 2) de l'ensemble des bétons, verticaux et horizontaux pour des classes de résistance de C30/37 jusqu'à C50/60 » ajoute-t-il.Pour suivre et contrôler la colorimétrie des bétons mis en œuvre, Eiffage Construction Midi-Pyrénées a fait appel à l'entreprise LRVision spécialisée dans le domaine des parements des bétons architectoniques.« Le département produits et qualité de CEMEX a porté un soin tout particulier à l'ensemble des formules de bétons qu'il a fallu minutieusement élaborer à partir de plans d'expérience pour garantir une teinte proche et un rendu homogène, à partir de matières premières spécifiques afin de satisfaire le haut niveau d'exigence du chantier. » ajoute Thierry Seguela.Une réalisation architecturale récompenséeDébut mars, à Chicago, Etats-Unis, Yvonne Farrell et Shelley McNamara, deux des fondatrices de l'agence Grafton Architects, ont été sélectionnées comme lauréates du prix Pritzker 2020, internationalement reconnu comme la plus haute distinction dans le domaine de l'architecture. Ce prix récompense une partie de leur œuvre, et notamment la Toulouse School of Economics achevée en 2019. Les équipes CEMEX sont particulièrement fières d'avoir ainsi contribué à la construction d'un bâtiment prestigieux reconnu au niveau international.Maître d'ouvrage : Université Toulouse 1 CapitoleArchitecte : Grafton ArchitectsEntreprise : Eiffage Construction Midi-Pyrénées
Il y a 4 ans et 270 jours

Face à la crise, les revenus d'Hexaom baissent au 2e trimestre

Le premier constructeur français de maisons a vu ses revenus décroître au deuxième trimestre à cause du confinement, a-t-il annoncé le 6 août. Il souffre particulièrement dans ses activités de rénovation.
Il y a 4 ans et 272 jours

Haute-Savoie : Des bunkers contre le cancer

Retrouvez cet article dans le numéro 87 de Béton[s] le Magazine. Thônes Béton a assuré la fourniture de 5 300 m3 de béton dans le cadre de la construction d’un bâtiment de traitement des cancers. [©Thônes Béton] Le centre hospitalier d’Annecy se dote d’un bâtiment pour le traitement des cancers. Celui-ci ouvrira ses portes en 2021. Quatre bunkers permettant d’accueillir quatre accélérateurs de particules, pour la radiothérapie, ont été ainsi construits.  « C’est Thônes Béton, entreprise familiale, locale et indépendante, qui a produit le béton pour l’ensemble de la construction, soit environ 5 300 m3, de mai 2019 à février 2020 », explique Alexia Barrachin, responsable développement.  Une partie des murs extérieurs des bunkers ont été coulés avec un béton lourd. « La demande était d’atteindre une densité de 3,5 t/m3. Ce que nous avons obtenu avec des granulats de magnétite. Ce choix a été poussé par sa couleur noire, nous permettant d’éviter de laborieuses phases de nettoyage, contrairement à d’autres solutions. Le tout pour un total de 350 m3 de béton. » Le coulage s’est effectué en plusieurs phases pour chaque bunker, entre janvier et mars 2020. Alors que les dalles font 1,60 m d’épaisseur, les murs des bunkers sont, eux, épais de 90 cm. « C’est un défi que nous avons pu relever grâce à nos sept toupies et nos trois malaxeurs-pompes. En tant qu’indépendant, travailler sur ce chantier avec Eiffage nous a permis de montrer notre savoir-faire et notre organisation. »