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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87521 résultats)
Il y a 4 ans et 307 jours

KP1 change de mains

Durant l’automne 2019, KP1 a inauguré sa nouvelle unité de production de Prémurs à Vernouillet, dans l’Eure-et-Loir (28). [©ACPresse] GSO Capital Partners vient d’annoncer le rachat de l’industriel du béton KP1. Ceci, à travers des fonds qu’elle gère. Cette acquisition est faite auprès de DH Private Equity Partners. Et reste soumise à l’approbation de la commission anti-trust de l’Union européenne. L’opération devrait être finalisée dans les semaines qui viennent. GSO Capital Partners est la plate-forme d’investissement en crédit de Blackstone. Elle dispose d’environ 129 Md$ (114 Md€) d’actifs… GSO Capital Partners est l’un des principaux fonds de gestion alternatifs dans le monde et se concentre sur le marché de financement à effet de levier. « Nous connaissons très bien l’activité de KP1 en tant qu’investisseur impliqué depuis notre collaboration initiale en 2014, explique Paulo Eapen, directeur général de GSO Capital Partners Europe. KP1 est une entreprise robuste et de grande qualité, qui a démontré sa capacité à générer de la croissance au fil des cycles économiques. » De nouveaux moyens pour KP1 Créé en 1959 à Avignon (84), KP1 compte aujourd’hui 39 sites en France. Parmi ceux-ci, 21 usines de production. L’industriel du béton se focalise sur le domaine du béton précontraint, pour tous types de constructions. Il emploie plus de 1 700 personnes. « L’équipe de GSO Capital Partners n’a cessé de nous impressionner. Par sa compréhension de notre activité. Par son soutien constant au fil des années témoigne Bruno Roqueplo, président de KP1. Cette intégration nous permet de bénéficier d’un nouvel actionnariat disposant de moyens considérables. Mais aussi d’une vraie connaissance du secteur. En même temps, elle nous permet de renforcer notre structure de bilan de façon significative. Et de financer notre plan de développement à long terme. Nous pouvons ainsi préparer la phase suivante de l’histoire de notre groupe. »
Il y a 4 ans et 307 jours

Emploi : les partenaires sociaux du bâtiment tirent la sonnette d’alarme

Alors que plus de 120 000 emplois sont menacés en 2020 dans le bâtiment, la FFB, la Fédération des SCOP du BTP et la FFIE, ainsi que plusieurs syndicats de salariés interpellent le gouvernement, et demandent des mesures « fortes » et « durables ».
Il y a 4 ans et 307 jours

La Capeb en attente de son nouveau président

Le conseil d’administration de la Capeb a été renouvelé lors de son assemblée générale qui s’est tenue en visioconférence le 24 juin, crise sanitaire oblige. Un nouveau président sera élu et succédera à Patrick Liebus.
Il y a 4 ans et 307 jours

Emmanuelle Wargon dans le Nord pour faire connaître les outils de soutien à la rénovation énergétique

Mercredi 1er juillet 2020, Emmanuelle Wargon, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a fait une visite éclair dans le Nord. Son objectif : faire connaître la volonté du gouvernement d’accélérer la rénovation thermique des bâtiments, notamment via la signature de la convention du programme Actee 2. Ce dernier promet aux collectivités territoriales 100 millions d’euros de coup de pouce pour les aider à rénover leurs bâtiments, via un soutien technique et de la mutualisation de projets.
Il y a 4 ans et 307 jours

Attribution du marché du "Pentagone français": une condamnation

Un homme d'affaires qui était jugé dans l'attribution du marché du ministère de la Défense inauguré à Paris en 2015, a été condamné à deux ans de prison ferme et 50.000 euros d'amende.
Il y a 4 ans et 307 jours

Rencontre avec : Ludovic Sauvage

Depuis plus de 10 ans, le plasticien français Ludovic Sauvage (né en 1985) crée des installations immersives, manipule des images produites par d’autres et puise ses inspirations dans une mémoire collective postmoderne. Alors qu’il travaillait à la préparation de sa seconde exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro, nous l’avons rencontré dans son atelier parisien pour parler création, installation et perception. Muuuz : Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Ludovic Sauvage : Je suis venu à la création par une pratique du dessin, ce qui m’a ensuite conduit à une filière arts appliqués au lycée. Après avoir passé plusieurs concours d’entrée aux écoles des beaux-arts, j’ai étudié à l’École régionale des beaux-arts de Valence, puis à la Villa Arson à Nice. À l’ERBA de Valence, j’ai acquis de nombreuses connaissances théoriques et conceptuelles, et j’ai commencé à travailler l’image. À la Villa Arson, j’ai poursuivi mes recherches sur la déconstruction et la mise en espace d’images déjà produites. À la suite de l’obtention de mon diplôme, je suis parti en Australie, où j’ai vécu et travaillé pendant neuf mois. En 2008, je suis revenu en France pour participer à l’exposition Trivial Abstract organisée par Pascal Pinaud à la galerie Nathalie Obadia et à la galerie Carrée de la Villa Arson, et je me suis installé à Paris. Vous manipulez des images datées : des diapos-souvenirs, des archives analogiques, des photographies tirées de magazines ou de livres. Parfois vous les imprimez sur du tissu ou des miroirs. Vous travaillez également la vidéo et la 3D, mais vous inventez surtout des installations immersives dotées de dispositifs de projection. Comment définiriez-vous votre pratique artistique ? Mon travail se concentre sur une pratique personnelle de l’installation artistique. Je cherche à déconstruire des images pour produire des sensations qui portent un discours sur ce qui se joue sous nos yeux. Les images choisies appréciables par tous, et particulièrement par des spectateurs qui ont baigné dans la culture pop de la société postmoderne, questionnent les rapports que l'on entretient avec les images. Avec mes installations, j’entends conduire le spectateur vers divers ailleurs en jouant ou rejouant ce moment où l’image sollicite son attention, sa mémoire et son imagination. Lorsque je fabrique des objets, je cherche également à retranscrire les impressions que peuvent susciter les images, mais en m’interrogeant alors sur la dimension affective des objets. Dans de la majorité de vos œuvres, vous utilisez des images que vous n'avez pas produites. Pourquoi ? Comment les sélectionnez-vous ?Très tôt durant mes études, j’ai commencé à travailler avec des images prises par d'autres opérateurs. À l’époque, la production de nouvelles images mettait en balance de nombreuses pratiques que je ne souhaitais pas explorer. Dès le début de ma carrière, je me suis donc naturellement dirigé vers une pratique relevant du sample. Limiter mon processus de création à une simple intervention sur des images déjà existantes m'a finialement permis d’entamer un dialogue plus intéressant avec le monde extérieur. Je découvre souvent des images par hasard. Je collecte des images diverses. Puis, à un moment, il y a un faisceau intéressant de visuels qui se forme, et j'ai envie de l'exploiter. Dans Plein Soleil, par exemple, je mets en espace une série de diapositives, qui ont été prises par un photographe amateur, mais qui me parlent car elles donnent à voir les paysages du sud de la France de mon enfance. Dans Archeology (Shapes) (2017), vous retouchez dix diapositives d’œuvres d'art. Avec ces images, cherchez-vous à vous inscrire dans un certain héritage de l'histoire de l'art ? Dans Archeology (Shapes), je ne m’inscris pas volontairement dans un héritage de l’histoire de l’art, mais cela ne me dérange pas que les spectateurs aient ce sentiment. Ce jeu de dix diapositives-souvenirs, qui était autrefois vendu aux visiteurs dans des musées en Grèce, rejoint mon imagerie habituelle. En modifiant ces diapositives liées à la mémoire d’une visite, j’ai cherché à produire des formes plus minimales qui font finalement écho à une culture visuelle récente. La relation picturale à l’image m’intéressait beaucoup plus que les œuvres photographiées. J’ai surtout voulu créer un jeu de cartes visuel, mais je ne peux pas nier son dialogue évident avec l’histoire de l’art. Dans vos œuvres où il est question de paysage, vous réfléchissez sur les rapports entre image, espace et temps. Qu'est-ce qui vous fascine dans la représentation du payasage ? Lorsque je manipule des images de paysages, je m’intéresse surtout à la projection, et à la dichotomie entre le paysage vécu et le paysage perçu. J’ai toujours aimé la possibilité de se projeter dans un ailleurs fantasmé. L’image d’un paysage est toujours un point de vue donné sur un endroit, et permet d’embrasser un espace sans avoir à l’expérimenter. Dans les installations Vallées (2010) et Plein Soleil (2014), vous projetez des images, et plongez le spectateur dans une expérience visuelle et immersive. Quelles réactions souhaitez-vous provoquer chez lui ? J’essaie de séduire le spectateur tout en le faisant douter. Je tente, d’une part, de le captiver, et, d’autre part, de le pousser à se questionner sur cette séduction. Ma relation avec le spectateur est donc ambivalente. Dans Vallées, deux paysages sont projetés au même endroit, mais depuis deux sources de projection distinctes. Par addition lumineuse, les paysages se mélangent parfaitement. Le résultat, c'est un paysage qui semble complètement réel. Si le spectateur passe devant l’une ou l’autre des sources de projection, il peut effacer une image et en découvrir une nouvelle. Ici, mon geste artistique a consisté à choisir les visuels, les mettre en espace et les projeter au même endroit. Pour Plein Soleil, j’ai perforé 81 diapositives analogiques. Dans chaque image, un rond blanc se substitue désormais au sujet principal. Dans ces deux dispositifs de projection, j’ai utilisé la boucle, et j'ai pensé au contexte dans lequel seraient présentées mes œuvres. De même, dans Deux Déserts, trente séquences différentes d’une minute se suivent. Comme l’explique Philippe Parreno dans Speech Bubbles, la boucle est une forme très adaptée à l’exposition. Dans mes installations, je cherche à captiver le spectateur avec des dispositifs immersifs, qui peuvent s’expérimenter selon différentes temporalités laissées au choix de tout un chacun. Du 04 au 25 juillet, vous serez exposé à la galerie Valeria Cetraro. Quels seront les enjeux de cette exposition personnelle ?Vivid Angst & Colorful Doubts est ma deuxième exposition personnelle à la galerie Valeria Cetraro. Pour la première fois, je ne vais montrer que des objets. Parmi les pièces qui seront présentées à la galerie, certaines ont été produites à l’occasion d’une précédente exposition, qui s’était tenue aux Bains-douches à Alençon en 2019. Les autres sont des nouveaux objets, qui sont liés à l’architecture d’intérieur et au design, et parfois inspirés de l’espace fictif de la salle de bains, un classique des séries B et des films d’horreur. Dans toutes les pièces, je travaille l’image et j'utilise notamment des photographies datant des années 1960 et 1970. Un des enjeux de l’exposition sera de voir comment ces objets résonneront de manière autonome avec l’espace. Pour en savoir plus, visitez le site de Ludovic Sauvage, ainsi que celui de la galerie Valeria Cetraro. Vivid Angst & Colorful Doubts, du 04 juillet au 25 juillet, à la galerie Valeria Cetraro (75003). Visuels : © Courtesy de l’artiste et de la galerie Valeria CetraroLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 307 jours

Concours Photo AQC, la patho en photos

Grand rendez-vous annuel des amateurs de photographies, le Concours Photo AQC est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent illustrer par l’image les désordres dans le bâtiment.
Il y a 4 ans et 307 jours

NGE (BTP) obtient un prêt garanti par l'Etat

NGE, un des grands groupes français du BTP, a obtenu un prêt garanti par l'Etat, respectivement de 200 millions d'euros, annoncee le Journal Officiel.
Il y a 4 ans et 307 jours

KP1 passe dans les mains de Blackstone

GSO Capital Partners, la branche investissement de Blackstone, rachète KP1. L’opération, soumise à l’approbation de la commission anti-trust de l’Union Européenne, devrait être finalisée en juillet 2020.
Il y a 4 ans et 307 jours

Panneaux sandwich isolants pour toiture

Quickciel propose des produits d’ITE de haute qualité, issus de la recherche et des usines de production de Knauf. L’entreprise est spécialiste de l’ITE pour les toitures avec sa gamme de panneaux sandwich isolants Quickciel Cosyk. Elle propose des panneaux allant de 2,50 à 8 mètres, de 10 en 10 cm, selon le parement sélectionné. L’isolant qui constitue l’âme des panneaux sandwich est un PSE gris hautement performant. Disponibles en deux versions, Th30 (λ de 30 mW/m.K) et Th31 (λ de 31 mW/m.K), et dans des épaisseurs allant de 105 à 260 mm, les panneaux s’adaptent à chaque besoin et permettent d’obtenir une résistance thermique allant jusqu’à 8,95 m².K/W. Le système d’emboitement rainuré bouveté dans le PSE facilite la pose et limite encore les ponts thermiques. Le cœur en PSE est associé à des matériaux résistants qui complètent la structure sandwich. Ils sont facilement manipulables avec une largeur de 60 cm et un poids de 18 à 20 kg/m². Le panneau standard est muni de 2 contre-lattes en bois de résineux pour recevoir les liteaux de couverture et garantir sa ventilation. La pose se réalise sans bande d’alu pour le traitement des joints. Quickciel garantit à ses clients (poseurs et distributeurs) une offre en totale correspondance avec les standards et normes en vigueur de produits certifiés (CSTB, Acermi, HQE, FDES, etc.). Celle-ci se cumule à des services adaptés et appréciés : livraison sur chantier, coupe d’usine en biais pour faîtage et coupe d’égout en bas de pente, solutions pour fixations basses. En effet, Quickciel accompagne ses clients avec une équipe d’experts dédiée sur l’ensemble du territoire qui les conseillent, valident les prises de côtes, calculent les quantités, etc.
Il y a 4 ans et 308 jours

Solutions & Performances - Le premier numéro dédié aux Menuiseries extérieures paraît aujourd'hui

Le premier numéro de la lettre du CSTB dédiée aux produits et systèmes constructifs est consacré aux Menuiseries extérieures, et plus particulièrement aux fenêtres, secteur largement stimulé par l'innovation et la rénovation. À travers les différentes rubriques de Solutions & Performances, le CSTB partage ses connaissances du marché et de la réglementation des Menuiseries extérieures, et valorise la reconnaissance de la qualité des produits de ce marché très dynamique. Enjeux s'intéresse au marché des fenêtres, aux enjeux et perspectives pour les professionnels de la filière, aux attentes des usagers. Les Actualités se concentrent sur la réglementation environnementale RE2020 et ses conséquences pour un secteur directement concerné, et sur la révision du DTU 36.5. La rubrique Tendances met en lumière le recyclage des matières PVC et les acteurs engagés sur le sujet. Avec Malfaçons, informez-vous sur les sinistralités liées aux fenêtres, les écueils pouvant être rencontrés, et les solutions et méthodes pour les éviter. Parole d'expert vous dit tout sur la performance de retardement à l'effraction, certifiée par le CSTB. Soyez informés des nouveaux Avis Techniques délivrés pour les fenêtres dans la rubrique Innovations. Découvrez aussi Certificats, Process, Formations, etc., pour vous immerger dans l'univers des Menuiseries extérieures et approfondir les connaissances du secteur sur les plans technique, réglementaire et prospectif. Découvrez le n° 1 de Solutions & Performances « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 308 jours

Yann de Carné, nouveau président du GMH

Yann de Carné a été élu président du Groupement des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GMH) pour un mandat de 4 ans lors de l’Assemblée générale du 1er juillet. Il succède à Gilles de Laâge et Frédéric Létoffé, coprésidents depuis 2016. Âgé de 42 ans, Yann de Carné, est gérant de l’entreprise SMBR dont le siège est basé à Nice. L’entreprise est spécialisée dans les activités de restauration en maçonnerie, taille de pierre et décor peint et emploie 60 salariés.
Il y a 4 ans et 308 jours

Trêve hivernale : pas d'expulsion sans possibilité de relogement selon le ministre

"Je vais donner instruction aux préfets par circulaire dès cette semaine de s'assurer que seules les procédures d'expulsions locatives adossées à des possibilités de relogement opérationnel soient mises en œuvre", a déclaré le ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.Le ministre a ajouté que "les propriétaires pourront solliciter l'indemnisation de l'État" quand les procédures d'expulsion n'auront pas été exécutées, a-t-il ajouté.Sur fond de crise du Covid-19, le gouvernement avait annoncé début mai la prolongation de la trêve hivernale jusqu'à la fin de l'état d'urgence sanitaire prévue en juillet, offrant un sursis à des milliers de foyers modestes menacés d'expulsion.Fin mai, le Collectif des associations unies, qui regroupe une trentaine d'associations, a demandé au gouvernent "de prolonger l'effort" et de "s'engager à ce qu'il n'y ait aucune remise à la rue sans solution". Elles se réunissent de nouveau jeudi pour évoquer "+l'après+ des personnes à la rue".Depuis le début du confinement, plus de 20.000 places supplémentaires d'hébergement d'urgence ont été mises à disposition, dont près de 11.400 réquisitionnées dans des hôtels, pour mettre à l'abri ceux qui étaient "confinés dehors".Selon le ministre, près de 180.000 personnes ont pu être mises à l'abri par les associations et les services de l'État chaque soir depuis le début de la crise."Alors que le virus circule toujours dans notre pays, nous partageons le même objectif que les associations, c'est-à-dire qu'aucune personne ne se retrouve à la rue dans ce contexte", a redit M. Denormandie.Chaque année, entre 15.500 et 16.000 expulsions avec le concours de la force publique mettent à la rue ceux qui n'arrivent plus à se payer un toit.
Il y a 4 ans et 308 jours

Le Cese réformé pour en faire le "carrefour des consultations publiques"

Emmanuel Macron a déclaré lundi qu'une réforme serait présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la "chambre des conventions citoyennes".Annoncée début 2018, cette réforme devait intervenir dans le cadre de celle des institutions, mais elle a été stoppée net, victime collatérale de l'affaire Benalla.Selon l'exposé des motifs, cette loi organique - qui précise l'organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et doit être adoptée à la majorité absolue par l'Assemblée nationale - comporte 12 articles.Elle va conférer une "triple vocation" au Cese: consultations publiques et avis sur des dispositions législatives à la demande du gouvernement ou du Parlement; traitement de pétitions par voie électronique et non plus seulement écrites; "carrefour des consultations publiques".Le nombre des représentants sera réduit d'un quart, pour passer de 233 à 175, comme prévu en 2018, toujours répartis en trois pôles: économique, social et environnemental."Cette diminution du nombre de membres s'explique tout d'abord par la suppression des quarante personnalités qualifiées", nommées par le président de la République, selon le texte.Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière, a écrit mardi à Édouard Philippe pour demander du temps avant toute "modification substantielle" du Cese.FO s'inquiète plus particulièrement de l'article 6 et en demande le retrait.Cet article stipule que "lorsque le Cese est consulté sur un projet de loi portant sur les questions économiques, sociales et environnementales, le gouvernement ne procède pas aux consultations" prévues par la loi."Cela signifie donc que les instances paritaires du dialogue social, telles que la Commission nationale de la négociation collective, de l'emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP) et ses sous-commissions n'auraient plus à être consultées", estime le syndicaliste.Saisir le Cese "ne peut être assimilé à une consultation d'une instance paritaire, composée des représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations patronales représentatives" écrit il notamment.Il évoque un "affaiblissement du dialogue social", avec notamment les disparitions récemment décidées du Haut conseil du dialogue social (HCDS), de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep) et du Conseil orientation participation intéressement épargne salariale actionnariat salarié (Copiesas)."Supprimer les instances de consultation spécialisées conduit à vider les consultations de leur expertise technique, assise sur leur caractère représentatif de la dimension économique et du travail", ajoute-t-il.La dernière réforme importante du Cese date de 2008, complétée par la loi organique de 2010, avec à la clé un élargissement de ses prérogatives: les associations environnementales, des jeunes, des étudiants y ont fait leur entrée, et les citoyens peuvent la saisir par voie de pétition, signée par au moins 500.000 personnes.Créée en 1925 sous le nom de Conseil national économique, cette institution a pour première mission de conseiller le gouvernement et le Parlement par ses avis, qui ne sont que consultatifs.
Il y a 4 ans et 308 jours

Legrand dévoile son social wall

RESEAUX SOCIAUX. Le spécialiste des infrastructures électriques du Bâtiment, Legrand, a décidé de se doter d'un social wall. De quoi s'agit-il ? Comment cela fonctionne-t-il ? Réponses.
Il y a 4 ans et 308 jours

GNR : l'Assemblée vote la suppression au 1er juillet 2021

La suppression de cet avantage fiscal devait initialement s'effectuer de façon progressive, en trois paliers successifs: avec une hausse de la fiscalité le 1er juillet 2020 puis le 1er janvier 2021, avant l'élimination complète de la niche fiscale au 1er janvier 2022.
Il y a 4 ans et 308 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 308 jours

Signature de la convention de programme ACTEE 2 et nouvel appel à projets SEQUOIA

Le programme ACTEE 2 est doté d'un budget de 100 millions d'euros (grâce au dispositif des certificats d'économie d'énergie) pour soutenir les collectivités afin d'accélérer la transition énergétique et dynamiser ainsi la commande publique. Ce programme s'inscrit pleinement dans les objectifs du plan de relance : les travaux générés vont créer de l'activité dans les territoires et impulser des actions. En moyenne, un euro versé par ACTEE génère plus de dix euros d'investissement.Le programme ACTEE 2 vise à faciliter le développement des projets d'efficacité énergétique et de substitution d'énergies fossiles. Il privilégie les systèmes énergétiques efficaces, les énergies renouvelables et de récupération pour les bâtiments publics en France métropolitaine (Corse comprise) et dans les Départements et régions d'outre-mer (DROM). Il associera de manière large à sa gouvernance les associations de collectivités ainsi que les principaux acteurs en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics.Le programme ACTEE 2 se fonde sur :La mise en place d'une démarche générale de mise à disposition d'outils au service des collectivités, comprenant des guides, cours en ligne, un parcours de formation avec labélisation des économes de flux ACTEE (experts de terrain mutualisés pour la rénovation énergétique), des documents contractuels cadres (cahiers des charges types), des outils innovants. La mise en place d'une cellule de soutien pour répondre aux questions des collectivités va permettre de les accompagner de manière soutenue dans leur projet de rénovation énergétique ;La mutualisation des projets d'efficacité énergétique, proposée par les collectivités (communes, syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale) et autres acteurs de terrain, agrégeant les activités dans ce domaine et dans leur périmètre, permettant un effet de levier mutualisé dans les territoires ;C'est dans ce cadre que des appels à manifestation d'intérêt (AMI) sont lancés : ceux-ci ont pour objectif d'apporter des fonds du programme aux acteurs proposant cette mutualisation.Favoriser la coopération entre les collectivitésÀ l'heure où la question de l'obligation de rénovation énergétique des bâtiments publics comme privés fait l'objet de débat, la FNCCR lance un nouvel appel à projets intitulé SEQUOIA « Soutien aux Élus (locaux) : Qualitatif, Organisé, Intelligent et Ambitieux » à destination des collectivités désireuses de s'engager pour l'efficacité énergétique de leur patrimoine (bâtiments municipaux, mairies, écoles, salles des fêtes, gymnases…). À l'issue des élections municipales, de nouvelles équipes élues pourront donc initier des projets de rénovation ambitieux grâce au dispositif.L'objectif premier de l'AMI SEQUOIA est d'apporter un financement dédié aux coûts organisationnels liés aux actions d'efficacité énergétique des bâtiments des collectivités, pour les acteurs publics désireux de consommer moins et mieux (mutualisation des projets de territoire permettant de massifier les actions de réduction des consommations énergétiques des collectivités).Le second objectif de l'AMI est de créer des coopérations entre établissements publics agrégateurs d'actions d'efficacité énergétique, en impulsant des dynamiques locales d'efficacité énergétique et bas carbone.Il sera suivi en septembre prochain d'un AMI à destination du secteur de la santé : l'AMI CHARME : « Centres Hospitaliers en Action, Retraites en Mouvement : pleins d'Enjeux ! »Les entités pouvant candidater à ces nouveaux AMI sont :Les collectivités territoriales : communes, départements, régions ;Les établissements publics locaux (EPCI, métropoles et pôles métropolitains, communautés (CC/CA/CU), syndicats intercommunaux) ;Les syndicats d'énergie ;Des partenaires publics locaux des collectivités, comme les ALEC et les AREC.Les grandes étapes de l'AMI SEQUOIALancement le 30 juin 2020Clôture de la première sélection le 10 novembre 2020Jury le 2 décembre 2020Remise des prix début décembre 2020 lors du colloque ACTEEClôture de la deuxième sélection le 29 janvier 2021Jury le 24 février 2021Remise des prix début mars 2021Pour rappel : les lauréats d'ACTEE 1 - 2019 AMI pilote : http://www.fnccr.asso.fr/article/laureats-de-lappel-a-pilotes-actee/AMI CEDRE : http://www.fnccr.asso.fr/article/remise-des-prix-actee/
Il y a 4 ans et 308 jours

Comment les Français perçoivent les produits biosourcés en 2020 ?

ETUDE. Les Français ont-ils une image positive des produits biosourcés ? Que pensent-ils de cette filière ? Téléchargez l'étude réalisée l'Association Chimie Du Végétal (ACDV).
Il y a 4 ans et 308 jours

Les entreprises des quartiers défavorisés sont aussi pérennes que la moyenne selon une étude

"Les entrepreneurs des quartiers n'ont ni plus ni moins de chance que les autres de faire faillite dans les trois années qui suivent la création de l'entreprise", selon cette étude qui relève que les chances de maintenir son activité sont mêmes plus fortes dans le cas des microentreprises.Ainsi le taux de pérennité à trois ans des entreprises classiques créées dans les QPV est de 77%, contre 74% hors QPV, une différence peu significative.Pour les microentrepreneurs, l'écart est en revanche important avec un taux de pérennité de 48% dans les QPV contre 36% en dehors. Ce qui pourrait s'expliquer en partie par une population en moyenne plus jeune dans les quartiers défavorisés.Les auteurs de l'étude ont analysé une base de données de l'Insee permettant de suivre deux cohortes de 40.000 entreprises classiques et de 40.000 microentrepreneurs, en 2014 et 2017.Ils ont par ailleurs interrogé par téléphone 700 entrepreneurs issus pour moitié des QPV et mené des entretiens approfondis."Une entreprise en quartier prioritaire de la ville n'est pas plus fragile qu'une entreprise" située en dehors, a déclaré, lors d'une visioconférence sur Youtube, Elise Tissier, directrice de Bpifrance Le Lab, boîte à idées de la banque publique d'investissement.Les entreprises de ces quartiers socialement défavorisés souffrent pourtant d'un "déficit d'accompagnement étant donné les conditions de départ plus difficiles", d'une "relation trop distante avec les banques" ainsi que d'un "isolement géographique, économique et culturel", relève l'étude.Mais "financer ou accompagner une entreprise en QPV n'est pas plus risqué que d'accompagner une entreprise partout sur le territoire", souligne Mme Tissier.Dans leur entourage, ces entrepreneurs "ont moins de patrons autour d'eux", constate encore la directrice de Bpifrance Le Lab qui évoque un besoin d'extension de leur "réseau", trop souvent limité à leur quartier d'origine.Le nombre de créations d'entreprises rapporté à la population active dans les QPV est de 1,7%, contre 2,1% pour l'ensemble de la France et faute de moyens, les entreprises y ont souvent de plus petite taille, selon l'étude qui rappelle que le taux de pauvreté dans ces quartiers est de 42,6%, contre 14,5% de moyenne nationale.
Il y a 4 ans et 308 jours

Compte-rendu de l'Observatoire du Très Haut Débit 2020

En quelques années, une véritable filière industrielle s'est imposée et a réussi un exploit sans précédent. Mais celle qui tournait à plein régime, il y a encore quelques mois a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée au Coronavirus. Aussi, les industriels en appellent à l'Etat pour que celui-ci soutienne, dans le cadre de son plan de relance attendu en septembre prochain, cette filière essentielle pour la vie des citoyens, la croissance économique et l'emploi en France. Le ministre Julien Denormandie et le président de l'Arcep, Sébastien Soriano ont été interpelés à ce sujet.La crise Covid a chamboulé la filière. L'étude d'impact EY / Tactis commandée par InfraNum et dont les résultats ont été présentés le 15 juin dernier, a apporté un nouvel éclairage à l'Observatoire annuel du THD, fruit d'une enquête qualitative menée auprès d'un panel représentatif de 120 entreprises du secteur interrogé en début d'année. Conclusion : un grand nombre de données a été réajusté par rapport à l'édition 2019 et des points de vigilance sont mis en exergue.Un objectif 2022 de déploiement, potentiellement remis en causeUne certitude, l'objectif 2022 du Plan France THD sera difficilement tenable car il faut faire face au retard lié au Covid-19 et intégrer la croissance réelle du parc logements :1,5 million de retard : la crise sanitaire a largement entamé les capacités de production des prises FttH pour les années 2020 (-1 million) et même 2021 (-500.000) ;5 millions de logements en plus : le parc de logements en France ne cesse de croître. Désormais, les hypothèses de prévisions concernant les prises à raccorder sont de 42,4 millions pour 2025, soit 5 millions de plus que lors du dernier référentiel.Si le pic des déploiements est attendu pour 2022, avec une forte montée en puissance en zones RIP à partir de 2021, il reste ainsi 23 millions de prises FttH à construire d'ici 2025.La crise Covid ayant démontré l'importance du THD partout en France pour le maintien en activité des services publics, de l'activité économique et du lien social, le plan de relance pour la filière doit se donner l'ambition d'une généralisation de la fibre pour 2025. A cet horizon, 3 millions de prises restent à financer pour atteindre les 41,1 millions de prises que la filière estime pouvoir déployer.Sauf si ...C'est pourquoi, la fédération Infranum en appelle à :Un financement supplémentaire de l'Etat de 400 millions € pour éviter d'exclure du THD 1,4 million de foyers ;Lever un certain nombre de freins opérationnels et réglementaires, à commencer par ceux liés aux appuis communs (avec Enedis), à la base adresse nationale (en zone très rurale, les opérateurs enregistrent jusqu'à 50% des prises dépourvues d'adresses - en Ile de France : encore 5% d'échec) et au mode Stoc (pour lequel rien n'a été enclenché par l'Arcep malgré des propositions concrètes). A l'inverse, les organisateurs se félicitent de la mise en place du standard Gr@ce THD V3 qui simplifient les études liées aux déploiements.Mieux utiliser le mix technologique pour apporter une solution aux oubliés du THD. Relégitimés par la crise Covid-19, le THD radio et le satellite offrent des leviers immédiats qui doivent être soutenus par une action forte de l'Etat (prorogation du guichet et des licences THD radio, soutien et aides financières, maintien de l'ouverture du fonds de cohésion numérique).Un nouveau défi côté emploiAprès une année record en 2019, avec 9.000 recrutements (23.500 ETP au total dans la filière), 2020 sera également une année de tous les défis avec 5.300 nouveaux emplois directs, répartis partout en France.Partie de zéro, la filière a réussi à construire une puissante dynamique de formation et d'insertion. En 2019, les centres de formation étaient occupés à 95%. En 2020, les marchés de travaux et DSP auront représentés 9 millions d'heures d'insertion sociale, dont 1,8 en formation.Si la mobilisation est générale sur ce thème, « une campagne de communication signée par l'Etat et incitant les demandeurs d'emploi à s'intéresser aux métiers de la fibre semble aujourd'hui indispensable pour maintenir le cap de 2022, où la filière atteindra son pic à 30.500 emplois directs » explique Hervé Rasclard, délégué général InfraNum.La France, pays le plus fibré mais le moins numériséSujet récurrent mais non moins sensible : le retard des entreprises françaises à enclencher leur transformation digitale. Malgré les progrès de déploiement, la France n'arrive qu'à la 17ème place en termes de numérisation des entreprises. Avec des effets évidents sur la compétitivité et l'avenir de notre économie.Selon Etienne Dugas, Président InfraNum « le compte n'y est pas ! Les analyses de marché de l'Arcep doivent enfin tirer les conclusions qui s'imposent et conduire à des évoluions fortes de la réglementation ».Loin d'être désuets et alors qu'ils arrivent bientôt à échéance, la fédération indique que les RIP de première génération jouent un rôle essentiel à ce sujet, et dans une moindre mesure dans les projets smart territoires.Concernant ces derniers, la diversité des projets et l'enjeu d'avenir qu'ils représentent conduisent InfraNum et l'Avicca a réclamé un plan national du smart reposant sur une logique de partenariat public/privé et une véritable collaboration entre les différents échelons territoriaux.Forte d'une filière structurée et mobilisée, la France, arrive en tête pour ses déploiements fibre en Europe et pour le rythme de croissance de son parc d'abonnés FttH/B (+1,9 millions en 4 ans). Elle peut alors se permettre d'envisager sérieusement l'export de son « french model ». 88 millions de prises seraient ainsi à déployer à ses portes, rien qu'en UK, Allemagne, Pologne et Italie. Et après l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du Nord...De gros enjeux de développement pour les acteurs de la filière dont l'activité française sera sensiblement différente après 2025 et qui auront su, grâce au soutien de l'Etat, se relever suffisamment de la crise qui vient de les frapper.Les premières réactions...La table-ronde qui a suivi la présentation de ces résultats a suscité de nombreuses réactions, mais tous les acteurs s'accordent à confirmer leur engagement dans le Plan France THD et la réussite de ses 3 jalons : 2020, 2022 et 2025.Sébastien Soriano, Président de l'Arcep a d'ailleurs prévenu que « Le régulateur ne tolèrera pas de remise en cause du calendrier sans justification valable ».Patrick Chaize, Président de l'Avicca n'a pas hésité à marteler « Il faut 100% de THD, c'est-à-dire le même accès pour tous et sur tous les territoires. Aucune alternative n'est envisageable, d'autant que certains départements ont déjà prouvé que c'est possible ».Julien Denormandie, Ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement a salué le travail déjà réalisé et a confirmé la volonté politique de maintenir la France en tête des déploiements numériques en Europe et de l'inscrire dans l'ambition de la Gigabit society à l'horizon 2025. Pour ce faire, « le plan de relance gouvernemental attendu en septembre doit contenir une part très forte sur le numérique, non seulement sur la généralisation des réseaux, mais aussi sur la prise en main et la maîtrise des usages, notamment de la part des entreprises ».Une main tendue, qui rejoint celle d'Antoine Troesch, Directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires, Groupe Caisse des Dépôts : « La Banque des territoires, déjà fortement mobilisée sur le financement des réseaux RIP (60%), apportera le financement nécessaire pour aller à l'objectif du 100% de THD ». Une ouverture pour mettre en place le fameux fond de filière, réclamé par la fédération InfraNum pour renforcer les fonds propres des acteurs du secteur et notamment des TPE/PME...Face à ces engagements, Etienne Dugas se réjouit « Si tous les freins opérationnels sont levés - base adresse nationale, appuis communs, mode Stoc, colonnes montantes, emploi, etc., les objectifs 2022 sont encore atteignables. Le seront-ils ? »Le 2 juillet, à l'occasion des Assises du THD (Maison de la Chimie - Paris), ce dernier présentera devant le ministre, son plan de relance pour la filière, c'est-à-dire les mesures précises et chiffrées intégrer dans le cadre du plan de relance gouvernemental, qui seul permettra d'atteindre les objectifs initiaux.Télécharger les slides complets de l'Observatoire : cliquez ici
Il y a 4 ans et 308 jours

Compagnie des Ciments Belges : Une stratégie très régionale

Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB. [©ACPresse] Filiale du groupe italien Cementir, la Compagnie des Ciments Belges (CCB) rayonne depuis sa base de Gaurain-Ramecroix, en Belgique. C’est là, à quelques kilomètres de la frontière avec la France, qu’est installée son unique cimenterie. L’une des plus imposantes d’Europe, avec une capacité de production de 2,3 Mt/an… Particularité du site : la carrière assure aussi la production de granulats pour les industries du béton et de la construction routière. Une centrale à béton est même installée sur place. L’une des dix exploitées par l’industriel sur le territoire belge. A ceci s’ajoutent les cinq centrales implantées dans le Nord de la France. Des unités de production intégrées dans le cadre de la reprise d’actifs par Cementir. Dès lors, CCB a créé une filiale, sobrement baptisée CCB France. Et dont le nouveau siège est situé à Lesquin, au Sud de Lille. « La zone de chalandise de notre filiale française est centrée sur la région des Hauts-de-France. C’est-à-dire, en majorité, sur les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme », insiste Jean-Philippe Vacher, directeur stratégie & marketing de CCB.  Un nouveau ciment en sac En revanche, en scrutant la carte des Hauts-de-France, il est simple de voir que les centrales à béton de CCB France sont regroupées sur le pourtour lillois. De fait, si l’industriel veut faire grandir son activité “BPE”, il devra en passer, soit par la construction ex nihilo de nouvelles unités de production, soit par une croissance externe. « S’il y a des opportunités, nous les regarderons. » Une affaire à suivre, donc… D’autant plus que CCB a mis en place une nouvelle approche complète des bétons (la même pour la Belgique et pour la France), par domaine d’applications pour simplifier le choix des entreprises. L’offre est divisée en huit familles – C-Agri, C-Build, C-Décor, C-Light, C-Pile, C-Polidal, C-Road et C-Tech -, pour un total de cinquante spécificités uniques. Le “C” des appellations constitue une double référence à “concrete” (béton) et à Cementir. Ce même “C” se retrouve sur l’offre des ciments commercialisée en France. « Dans l’Hexagone, CCB Béton est un client important pour les ciments du groupe. Au même titre que les autres producteurs de BPE et des industriels du béton », reprend Jean-Philippe Vacher. Le négoce est l’autre clientèle des ciments. A ce titre, CCB France fournit trois produits en sacs, dont le tout nouveau C-Pro+ CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF. Proposé en conditionnements de 25 kg et de 35 kg, sous la marque commerciale Cementir, ce nouveau CEM II/A-LL 42,5 R CP2 CE NF vient remplacer le CEM II/B-M (LL-S) 32,5 R CP2 CE NF, qui sort de la gamme. Une approche intégrée « Ce changement de qualité fait suite à des remontées du terrain. Les maçons trouvent  certains CEM II 32,5 R “pas faciles à travailler”. C’est pourquoi, nous avons décidé de leur proposer une solution. Qui permette de formuler des mortiers plus gras et plus onctueux. Donc plus maniables dans la diversité des usages. Mais au même prix », souligne Jean-Philippe Vacher. Et de détailler : « De classe 42,5 R, le C-Pro+ offre une grande sécurité de résultat. Fabriqué sur la base d’un calcaire pur, d’où l’identification LL, il est aussi plus clair que l’ancien 32,5 R ». Un bon moyen pour CCB France d’apporter une réponse différenciée à ses clients distributeurs professionnels. Ce nouveau ciment vient compléter les ciments C-Perf et C-Perf+, deux CEM I 52,5 N CP2 CE et NF, dont le premier permet la réalisation de travaux hautes performances . Et le second, des travaux en milieux agressifs (SR3, NF P 15-318- PM, NF P 15-317).  Entre bétons, ciments et granulats, CCB France pratique ce qu’on appelle l’approche intégrée. Autrement dit, l’industriel est en mesure d’apporter, non pas de simples produits, mais des solutions complètes. Comprenant la livraison franco sur le territoire des Hauts-de-France. A ce niveau, les clients ne se sont pas trompés, l’essentiel ayant suivi la marque Cementir.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 308 jours

Le nouveau mural Shorai+ combine design et performances avec une qualité de l’air intérieur exceptionnelle

    Le nouveau mural Shorai+ combine design et performances avec une qualité de l’air intérieur exceptionnelle Le mural Shorai+ au design moderne combine performances et technologie. Equipé des dernières innovations Toshiba tant en matière de filtration de l’air, que de silence de fonctionnement, le mural Shorai+ apporte un confort inégalé été comme hiver, avec une faible consommation énergétique. Ses lignes épurées et modernes facilitent son intégration dans toutes les ambiances de vie avec discrétion et élégance. Cette nouvelle offre qui peut être utilisée en neuf comme en rénovation, permet de répondre à tout type de projet avec 8 tailles d’unités intérieures disponibles, couvrant des puissances allant de 1,5 à 7,0 kW en mode froid et 2 à 8,0 kW en mode chaud, compatibles mono & multisplits.   La filtration Toshiba « Ultra Pure » capture jusqu’à 94 % des particules PM2.5 en suspension Un soin tout particulier a été apporté à la qualité de l’air intérieur. Le mural Shorai+ est équipé du système de filtration Toshiba « Ultra Pure » qui stoppe jusqu’à 94 % des particules en suspension issues de la pollution atmosphérique, ayant un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (3 % d’un diamètre d’un cheveu). Cette plus faible exposition aux particules fines limite plusieurs infections chroniques et problèmes respiratoires. En effet, des études ont démontré une relation étroite entre l’exposition aux particules fines et plusieurs infections chroniques et problèmes respiratoires. Cette filtration Haute Efficacité inhibe jusqu’à 99,9 % du virus de type grippe aviaire (1)(2) et bactéries (3). Par ailleurs, elle dispose d’un pouvoir désodorisant contre les fumées, composés organiques volatiles, odeurs de nourriture et autres mauvaises odeurs et prévient la formation des moisissures et champignons. Associé à la batterie hydrophobe et à la fonction auto-nettoyante, il garantit aux utilisateurs une qualité de l’air exceptionnelle. Une diffusion de l’air optimisée pour un confort sur-mesure En mode rafraîchissement, le mural Shorai+ bénéficie d’un nouveau concept de diffusion de l’air. Cette innovation Toshiba assure un flux d’air indirect et une température plus homogène. Grâce à la fonction « Hada », la veine d’air est ainsi dirigée vers le plafond sur une portée pouvant atteindre 7 m, ce qui assure un confort inégalé. Un design totalement revisité, qui sait se faire discret Le mural Shorai+ surprend par son design fin et élégant et sa finition mat. Avec ses dimensions particulièrement compactes (H 293 x L 800 x P 226 mm), il s’intègre en toute discrétion dans tout type d’habitation. La visualisation du mode de fonctionnement de l’unité intérieure est facilitée par la présence de leds de couleurs pastelles. Les pré-découpes permettant le passage des liaisons frigorifiques sont totalement invisibles si non utilisées. Une efficacité énergétique jusqu’à A+++ Ce produit se distingue également par ses caractéristiques techniques avancées. Il dispose de la toute dernière technologie Inverter associée au compresseur Twin- Rotary conçu et fabriqué par Toshiba. Cette intelligence permet d’optimiser en permanence le fonctionnement du système et d’adapter précisément les puissances de chauffage et de rafraîchissement en fonction du besoin et pièce par pièce. Le système permet ainsi de réaliser de considérables économies d’énergie, avec un fonctionnement à charge partielle en maintien de température. En version monosplit, le système permet d’atteindre une efficacité énergétique allant jusqu’à A+++, aussi bien en mode chauffage que rafraîchissement. Le silence où que vous soyez ! Le mode silencieux du mural Shorai+ permet à l’utilisateur de réduire au maximum le niveau sonore de l’unité intérieure : son fonctionnement est pratiquement imperceptible. Il peut être activé via la télécommande pour abaisser à 19 dB(A) le niveau sonore de l’unité intérieure. Le niveau sonore de l’unité extérieure a également été repensé, afin de profiter d’un extérieur calme et serein. D’une simple pression sur la télécommande, cette fonction permet d’abaisser le niveau sonore de l’unité extérieure, pour atteindre seulement 38 dB(A). Un mode de pilotage flexible Le Shorai+ est proposé avec une télécommande hebdomadaire, pouvant être cablée, ergonomique et lisible avec son large écran rétro-éclairé. Elle dispose des fonctionnalités habituelles de diffusion de l’air, silence (réduction du niveau sonore), programmation hebdomadaire, dégivrage… Le mural Shorai+ peut également être piloté à distance grâce à l’application intelligente « Toshiba Home AC Control » qui donne accès à l’intégralité des fonctions et permet d’adapter son confort à son style de vie. Disponible gratuitement en français sur l’Apple Store et Google Play, cette application permet de paramétrer le système depuis une tablette ou un smartphone et d’ajuster le niveau de fonctionnement de l’unité intérieure à distance. Jusqu’à 10 unités intérieures peuvent être contrôlées et 5 utilisateurs connectés. A retenir Puissances : de 1,5 kW en mode froid à 8,0 kW en mode chaud Classe énergétique : A+++ en rafraîchissement et A+++ en mode chauffage SEER : 8,6 SCOP : 5,1 Dimensions : H 293 x L 800 x P 226 mm Niveau de pression sonore : 19 dB(A) pour le mural et 38 dB(A) pour le groupe Plages de fonctionnement : de -15°C en mode chauffage à +46°C en mode rafraîchissement Réfrigérant : R32 Tarif HT à partir de : 1 526 € (unité intérieure + extérieure monosplit taille 7) + éco-participation de 8,34 € hors pose et accessoires Lancement commercial : Avril 2020 www.toshibaclim.com
Il y a 4 ans et 308 jours

Agru : Savoir protéger le béton des effets de l’hydrogène sulfuré

Opération de coulage de la seconde moitié du radier du bassin de 40 m de diamètre. [©Agru] Chaque été, le secteur du bassin d’Arcachon voit sa population augmenter de manière très importante. Au point de ne plus permettre à la station d’épuration de traiter les eaux usées. De ce constat est née la décision de créer deux réservoirs-tampons enterrés de 40 m et de 60 m de diamètre. Ceci, pour une hauteur de 8,50 m. Soit un volume global de 30 000 m3. Des travaux lancés à l’initiative du Syndicat des eaux du bassin d’Arcachon (Siba).  Vue aérienne sur le bassin de 60 m de diamètre et sa dalle de couverture, en cours de construction. [©Agru] Compte tenu de la nature des effluents stockés, il était impératif de prévoir un système de protection des bétons contre la corrosion induite par l’hydrogène sulfuré (H2S). En même temps, le maître d’ouvrage souhaitait une étanchéité lisse et sans pli. Et ce, pour limiter l’accroche des impuretés et permettre le nettoyage aisé des ouvrages. D’une manière classique, l’infrastructure des bassins est réalisée à partir d’une paroi moulée circulaire creusée jusqu’à une profondeur de 18,50 m. Après excavation des terres présentes dans les zones ainsi confinées, les radiers sont coulés en fond de fouille. Et, pour éviter les sous-pressions dues à la nappe phréatique, ils sont ancrés au moyen de tirants. Une fois cette première phase de travaux exécutés, l’entreprise a pu débuter la mise en place du système d’étanchéité. Visant à protéger les bétons exposés au H2S.  420 crampons d’ancrage au mètre carré Pour assurer un parfait ancrage dans le béton, la partie arrière du complexe Ultra Grip est hérissée de crampons, à raison de 420 unités/m2. [©Agru] A ce niveau, les radiers n’ont eu pas besoin d’être traités,. Car il est prévu de laisser en permanence une garde d’eau à l’intérieur des bassins. Le gaz ne sera donc jamais en contact avec eux. En revanche, les parois verticales, la centaine de poteaux destinés à supporter la dalle de couverture et la dalle elle-même doivent être protégées. Pour ce faire, le choix technique s’est porté sur la solution Ultra Grip développée par l’industriel autrichien Agru. Le produit se caractérise par la présence de crampons, positionnés en quinconce, en face arrière, à raison de 420 ancrages/m2. Chaque ergot présente la forme d’un “V” pour garantir un parfait accrochage dans le béton. En fonction de la nature des effluents et/ou de la température d’exposition (en positif comme en négatif), l’Ultra Grip peut être fabriqué en PEHD1, PP2, PVDF3 ou ECTFE4. L’épaisseur du complexe varie de 2 à 12 mm. Selon l’épaisseur choisie, il peut être fabriqué en rouleaux jusqu’à 5 m de largeur ou en plaques de 4 m x 2 m. De même, il peut être co-extrudé, une face noire avant et une face claire arrière. Pour limiter la dilatation avant le coulage du béton et pour mieux repérer les éventuels accrocs en parties courantes. Côté technique, l’Ultra Grip offre une résistance à la traction (arrachement) de plus de 80 t/m2, soit une réponse de 2 200 N par crampon. Une étanchéité intégrée lors de la préfabrication Aire de préfabrication foraine des prédalles. [©Agru] C’est la version “plaque” qui a été choisie sur le chantier du bassin d’Arcachon, mise en œuvre en fond de moule, dans le cadre d’une préfabrication foraine. L’objectif était de confectionner des éléments de prédalles, utilisés à la verticale. Pour construire les murs d’enceinte des bassins. Et aussi pour réaliser la dalle de couverture et de confinement des effluents.  Prédalles intégrant les panneaux Ultra Grip, en cours de séchage en attendant le pose. [©Agru] Bien entendu, il est aussi possible de positionner directement le complexe d’étanchéité sur un coffrage vertical. C’est même ce qui se passe le plus souvent. Dans ce cas, le raccordement des lés d’Ultra Grip est réalisé au moyen d’un profilé sécable. Ce dernier permet d’éviter à la laitance de pénétrer dans la zone de la soudure et aux lés, de s’écarter sous la poussée du béton. Une fois la prise faite, il suffit de déchirer le profilé pour réaliser la soudure étanche des lés. A l’issue de la préfabrication, opérée sur le chantier du bassin d’Arcachon, les “prédalles” sont positionnées contre les parois moulées, le complexe étanche Ultra Grip orienté vers l’intérieur du bassin. Dans un second temps, le vide interstitiel entre la paroi et la prédalle est rempli de béton (à la manière d’un prémur). Quant à la création de la dalle de couverture, l’opération est plus classique : la prédalle, étanchéité en sous-face, sert tout simplement de support au béton formant la dalle de compression…  Des tubes protecteurs des bétons Les prédalles sont positionnées à la verticale, le long de la paroi moulée, laissant un interstice qui sera rempli de béton. Et toute la surface du bassin reçoit les poteaux porteurs de la dalle de couverture. [©Agru] Dernière étape du processus, le raccordement entre les différentes plaques d’Ultra Grip. Pour ce faire, on utilise le principe de la soudure par extrusion. C’est-à-dire, un dépôt de matière au droit de chaque liaison. Mais, avant de réaliser la soudure, un fil PE électro-conducteur est mis en place au droit de toutes les soudures. L’extrusion vient ensuite recouvrir le fil. Cette solution permet de contrôler 100 % des soudures au peigne électrique. Outre ses qualités d’étanchéisation, l’Ultra Grip est aussi insensible à la micro-fissuration du béton. Un test en laboratoire a permis de le démontrer. Soumis à un écrasement, une section circulaire en béton équipée du complexe d’étanchéité s’est rompue. Mais l’étanchéité, toujours en place, n’a subi aucune rupture. Un paramètre qui peut être pris en compte pour limiter le dosage en ciment du béton et la densité d’armature. Et qu’en est-il des poteaux permettant de supporter la dalle de couverture ? Ils ont été construits à l’aide de tubes en PEHD de 50 cm de diamètre. Utilisés en tant que coffrages perdus. Ces éléments assurent aussi la protection des bétons contre le H2S. D’une hauteur de 8,50 m dans le cas présent, les tubes sont produits dans la même usine que le complexe Ultra Grip. Une manière de garantir la même composition du PEHD et ainsi, de réaliser une soudure homogène entre les tubes et l’étanchéité. 1Polyéthylène haute densité.2Polypropylène.3Polyfluorure de vinylidène.4Copolymère d’éthylène et de chlorotrifluoroéthylène. Agru, l’étanchéité comme letimotiv C’est en 1948 que l’industriel Agru voit le jour en Autriche. Fondé par Aloïs Gruber, il est aujourd’hui spécialisé dans la production de géomembranes destinées à l’étanchéité et à la protection des ouvrages. L’activité principale est centrée sur les ouvrages en terre, pour lesquels Agru propose une large gamme de géosynthétiques pour l’étanchéité, le drainage, le renforcement de sol ou les accroche-terre. Le second pôle concerne les ouvrages de génie civil. En travaux neufs ou en réhabilitation d'ouvrages, l’industriel développe différentes techniques pour l’étanchéité et la protection du béton. Tels les plaques à crampons Ultra Grip, qui préservent le béton des agressions chimiques. Ou le système Hydroclik, réservé à la réhabilitation des réservoirs d’eau potable. Il y a aussi l’Hydro+, développé pour l’étanchéité d’ouvrages béton en travaux neufs. Agru possède des usines en Autriche, aux Etats-Unis et en Asie. Il est présent en France depuis 25 ans et y déploie trois agences, à Lyon (siège), à Rouen et à Perpignan.
Il y a 4 ans et 308 jours

Cap sur les nouvelles formations Sto 2020

En 2020, Sto enrichit son centre de formation et d'animation situé à Bezons (95) de deux nouvelles formations et de nouveaux outils pédagogiques.Certifiées CERTIBAT, les formations proposées par Sto s'adressent aux applicateurs, compagnons, chefs de chantier et chefs d'entreprise.3 nouvelles formations : Chantier école Bardage, la réglementation incendie et l'entretien et la rénovation d'ITEEn plus du Chantier école ITE, Sto propose cette année à ses partenaires de renforcer leur savoir-faire en façade ventilée avec la nouvelle formation Chantier école Bardage.A l'issue de celle-ci, les stagiaires-professionnels seront en mesure de mettre en œuvre un projet de bardage ventilé avec le système à enduire StoVentec R.Ce parcours de 14 heures réparties sur 2 jours allie théorie et pratique, pour bien identifier les différents éléments d'un système de bardage, maîtriser les étapes d'un chantier et acquérir les bons gestes pour mettre en œuvre le système.En plus des formations Chantier école, Sto propose en 2020 deux nouvelles formations techniques : la Réglementation incendie, plus que jamais d'actualité, et l'Entretien et la rénovation d'ITE.La formation sur la Réglementation incendie se déroule en trois temps : assimiler les fondamentaux (familles de bâtiment, Euroclasse, etc.,), préconiser des solutions Sto conformes à la réglementation incendie sur maçonnerie et béton, et apprendre à mettre en œuvre les solutions constructives d'ITE avec isolants PSE. Après les 7 heures de formation, les compagnons maîtriseront la réglementation incendie en façade sur tous types de bâtiments et pour des projets de bardage, ITE et ravalement, en neuf et rénovation.Au programme de l'Entretien et la rénovation ITE : la compréhension des principales causes de désordres d'un enduit mince sur isolant, la connaissance des règles professionnelles pour l'entretien et la rénovation des systèmes, l'assimilation des différents procédés ainsi que leur mise en œuvre. A l'issue des 7 heures de formation, les professionnels sauront appliquer les bonnes pratiques pour les projets de rénovation d'ITE dans le respect de la réglementation.De nouveaux outils pédagogiques et une équipe dédiéeLe Centre de formation de Sto se caractérise par des outils pédagogiques et efficaces, pensés pour faciliter l'acquisition des savoirs et savoir-faire :une expertise métiers des formateurs qui sont tous des professionnels de la façade (les formations Chantier école sont dispensées par des techniciens d'application terrain ; les formations Techniques par des ingénieurs du service technique),une méthode éprouvée : exercices pratiques, quiz interactifs, études de cas et application concrètes,240 m2 de plateforme pratique sur le site de BezonsLa qualification CERTIBAT des formations dispensées par Sto garantit aux financeurs de la formation professionnelle continue (OPCO) la conformité au Décret n° 205-790 du 30 juin 2015 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue.En contribuant à développer les compétences des hommes, compagnons et encadrants chez ses partenaires, Sto entend participer à un cercle vertueux. Des collaborateurs reconnus pour leur savoir-faire font la satisfaction des clients et s'épanouissent plus longtemps au sein de leur entreprise.Toutes les dates de formation et l'intégralité des parcours sont à retrouver sur sto.fr / Rubrique formation.
Il y a 4 ans et 308 jours

GRDF présente 9 propositions pour la relance économique post-Covid-19

Le 23 juin, GRDF a mis en avant 9 idées immédiatement applicables et plus vertes les unes que les autres, pour contribuer à la relance économique de l’automne.
Il y a 4 ans et 308 jours

R+MuR d'Alkern : la solution pour l'optimisation de la performance thermique des parois, validée par le CSTB

Le CSTB, à l'issue de la réunion de la Commission Chargée de Formuler les Avis Techniques, vient de valider cette solution en rendant son Avis Technique n°16/20-779-v1.Pour rappel, pour vos projets de bâtiments à étages, alkern propose la solution la plus économique du marché, permettant de combiner tous les avantages des blocs béton de granulats courants, en pose collée à la réponse aux exigences de la RT2012 et E+C-, grâce à l'optimisation du traitement des ponts thermiques. Ces produits innovants, sous marque de qualité NF pour les blocs et QB pour les planelles, s'assemblent pour vous proposer une réelle innovation système, conçue pour toutes les familles de bâtiments, et tous types de planchers. Cette solution est disponible en zone sismique et non sismique, ainsi qu'avec des blocs de hauteur 20 et 25 cm pour faciliter le calepinage. La continuité de la descente de charge est assurée grâce à l'alignement des parois des blocs. La résistance au feu est à minima de 30 minutes, sous 18.7T/m avec doublage PSE et jusqu'à 90 minutes avec doublage laine de roche.La solution est packagée pour optimiser sa bonne mise en œuvre sur le chantier :Mise en œuvre traditionnellePose colléeSolution « clef en main »Identification facile des éléments composant le kit ElipsiSur demande, démonstrateur présent au démarrage du chantierEnvie d'en savoir plus sur le R+MuR ? RDV sur le site internet www.alkern.fr pour télécharger la fiche technique et la documentation commerciale. De plus, les experts d'Alkern seront ravis de vous présenter ces solutions et produits en RDV ou en visio conférence.Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France, Alkern emploie plus de 1.200 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euros. Le Groupe s'appuie sur une cinquantaine de sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, de l'aménagement extérieur et des travaux publics.
Il y a 4 ans et 308 jours

Covid-19 : Un mini-site de l'Urssaf pour informer les entreprises sur les nouvelles mesures d'exonération

Pour donner davantage de visibilité aux entreprises en difficulté, l’Urssaf met en place un mini-site dédié. Ce site a pour objectif d’accompagner les publics concernés en leur apportant un premier niveau d’information sur ces mesures, qui feront l’objet d’un débat au Parlement et seront précisées par la troisième loi de finances rectificative pour 2020 et par décrets.Les entreprises concernées :Entreprises de moins de 250 salariés des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien et des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (pêche, blanchisserie, etc.) Entreprises de moins de 50 salariés des secteurs d’activité qui ont bénéficié d’un report de paiement des cotisations et qui justifient d’une baisse d’au moins 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019.Entreprises de moins de 10 salariés des autres secteurs d’activité qui ont fait l’objet d’une fermeture administrativeTravailleurs indépendants hors auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien ou des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Artistes-auteurs en BNC et ou traitement et salairesCe site internet sera accessible à l’adresse suivante : sur www.mesures-covid19.urssaf.fr et sera enrichi et mis à jour dans les prochaines semaines.
Il y a 4 ans et 308 jours

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR reportée

La suppression de l’avantage fiscal sur le GNR est reportée d’un an. [©ACPresse] Les travaux publics et le bâtiment gagnent une première manche… La rectification du projet de loi Finances répond positivement à la profession, en reportant d’un an la suppression de l’avantage fiscal sur le GNR (Gasoil non routier). En effet, l’article 60 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 pour l’année 2020 prévoyait la suppression progressive du GNR, dès ce 1er juillet. « Je me réjouis que le gouvernement ait finalement accédé à notre demande de bon sens dans le contexte de crise et de difficultés de trésorerie pour de nombreuses entreprises, déclare Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le maintien du premier relèvement de taxes au 1er juillet aurait exacerbé les tensions au sein de nos entreprises. L’urgence doit désormais porter sur la relance de l’investissement, car la commande publique locale continue de s’effondrer. » Plusieurs points de bataille restent encore non résolus ou flous. Ainsi, la hausse anticipée du GNR de 0,0913 €/l prévue en 2022 est maintenant anticipée de 6 mois. La coloration du carburant est aussi un élément de questionnement pour le bâtiment et les travaux publics. Tout comme la liste des engins ne pouvant consommer du gasoil agricole au 1er juillet 2021. Aussi, la CNATP souhaite y intégrer certains engins comme les pelles, les tracto-pelles et les mini-pelles. Ce combat reprendra en septembre pour aboutir avant le 31 décembre…
Il y a 4 ans et 308 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.
Il y a 4 ans et 308 jours

L'épargne du Livret A bat des records

Le Livret A a encore engrangé presque quatre milliards d'euros d'épargne en mai, après avoir déjà battu des records en avril avec une collecte de plus de cinq milliards, selon la Caisse des dépôts.
Il y a 4 ans et 309 jours

Comment bien choisir sa porte d’entrée ?

La porte d’entrée est un élément obligatoire pour entrer dans un logement et en sortir.  Elle habille une maison, la protège des intrusions et participe à son isolation. Elle doit donc être choisie avec une grande attention pour répondre aux différents critères d’isolation, d’esthétisme, de confort, etc. Avec les différents modèles qui se trouvent sur le marché, le choix peut être difficile. Ci-dessous, vous trouverez différents critères à prendre en compte avant d’effectuer votre futur achat ! Les caractéristiques d’une bonne porte d’entrée Le design et le prix sont évidemment des points importants lorsque vous choisissez n’importe quel accessoire ou objet. Or, il existe d’autres caractéristiques qui vous aideront à définir la meilleure porte d’entrée avant de l’acheter. L’isolation Si vous recherchez un maximum de confort, misez sur une porte isolante. Une bonne porte d’entrée permet de réduire les nuisances sonores, mais également de protéger du froid, de la chaleur, réduire les courants d’air, etc. Les modèles qui affichent une performance thermique (ud) inférieure ou égale à 1,7 W/m2. k sont les plus isolants. Pour une isolation sonore parfaite, vous pouvez miser sur une porte à double paroi. L’isolation thermique quant à elle, est classée de A à F. Une porte étiquetée par la lettre A, offrira donc une très bonne isolation thermique ; La résistance Selon votre lieu de résidence et votre situation personnelle, il se peut que vous vous sentiez en insécurité. Dans ce cas, une porte d’entrée robuste sera votre meilleure alliée. Si vous avez le budget nécessaire, optez pour une porte blindée BP3. Ce modèle résiste à toutes les tentatives d’effraction pendant au moins un quart d’heure. Cependant, vous pouvez aussi faire blinder votre porte existante en l’habillant avec de l’acier et en mettant une nouvelle serrure antieffraction. Cette option est plus ou moins abordable. La facilité d’entretien Avant de penser au nettoyage proprement dit, adoptez un modèle qui résiste aux conditions climatiques. En effet, un entretien saisonnier suffit amplement à redonner de l’éclat à une porte d’entrée en PVC, en acier, en alu ou en composite. Toutefois, les portes en acier sont à éviter pour les maisons en bord de mer. Pour ce qui est des portes d’entrées en bois, l’entretien est un peu plus méticuleux, le bois étant un matériau plus fragile qui doit être traité régulièrement. Vous devez appliquer une couche de laque ou de lasure dès que le bois se dégrade. L’importance du matériau de fabrication Le matériau de votre porte d’entrée apporte une touche élégante à l’ensemble de votre demeure. Pour cela, vous avez un large choix de portes d’entrées chez Tryba, dont les matériaux sont tout à fait originaux. Le bois Depuis quelque temps, le bois est revenu au goût du jour, non seulement pour la déco intérieure, mais aussi pour la porte d’entrée. Ce matériau offre une ambiance chaleureuse et authentique. De plus, il est recyclable et robuste. Son autre avantage est qu’il peut être repeint en fonction de vos besoins. L’aluminium C’est un matériau très noble qui combine plusieurs atouts : finesse, élégance et solidité. Ce type de porte d’entrée est toujours équipé d’une rupture de pont thermique afin d’éviter les effets conducteurs. En adoptant cette ouverture, le froid restera dehors. Comme le bois, l’aluminium se décline également en diverses couleurs et finitions. Vous pouvez même opter pour un modèle bicolore. Le PVC Pour avoir une bonne isolation et un minimum d’entretien, choisissez une porte d’entrée en PVC. Elle offre un bon rapport prix/isolation et est tout à fait personnalisable. Il suffit de quelques coups d’éponge et d’eau savonneuse pour que votre porte retrouve son éclat. Néanmoins, ce modèle n’est pas du tout recommandé en termes de sécurité et de durabilité puisque le PVC a tendance à se dilater en cas de grosses températures. Les versions mixtes Avec l’évolution de la technologie, il existe actuellement des portes mixtes soit en PVC/Aluminium soit en Bois/Aluminium. Ces modèles combinent plusieurs avantages comme la chaleur et l’esthétisme du bois à l’intérieur et l’aluminium extérieur qui ne demande aucun entretien, par exemple.
Il y a 4 ans et 309 jours

Réglementation environnementale

Photo : Adobe StockC'est la performance globale de l'ouvrage qui sera considérée dans la future réglementation environnementale RE 2020. Deux données seront prises en compte pour le calcul : la résistance thermique et l'impact carbone des menuiseries extérieures. Comme pour la RT 2012, la performance énergétique s'appréciera sur la globalité de l'ouvrage. Pour les menuiseries extérieures, les orientations consistent à renforcer les seuils, aussi bien en thermique d'hiver, qu'en confort d'été, et ces produits devront participer à ces objectifs. Cela induira des performances améliorées sur la déperdition et sur le facteur solaire. Pour le critère carbone, ce sont les quantités de gaz à effet de serre émises sur l'ensemble du cycle de vie des menuiseries extérieures, qui entreront dans le calcul de l'impact environnemental global du bâtiment, lequel devra être inférieur à un seuil, exprimé en kg équivalent CO2 généré dans l'atmosphère. C'est le concepteur qui devra faire des choix éclairés en fonction des contraintes du projet. Pour cela, il pourra se référer aux déclarations environnementales des industriels, les FDES pour les produits de construction, répertoriées sur le site INIES.fr. Une trentaine de fiches « Fenêtres », soit près de 10 000 références commerciales, sont recensées sur les 3 905 fiches « Produits de construction » disponibles dans la base. Si le produit ne dispose pas de FDES, son impact environnemental sera pris en compte par une donnée environnementale par défaut. Impact environnemental des fenêtres Issu des données de référence Fiches de déclaration environnementales du site INIES.fr, représentatives du marché de la construction en France. Impact carbone : 150 kg de CO2 en moyenne sur une période de cinquante ans Une fenêtre déclarée dans la base INIES émet en moyenne 150 kg de CO2/m² sur une période de cinquante ans. Les fenêtres les plus vertueuses ont un impact carbone inférieur à 100 kg CO2 équivalent. Tous les types de matériaux sont représentés et peuvent atteindre de bonnes ou très bonnes performances. Tout le cycle de vie de la fenêtre est pris en compte dans le calcul de l'impact carbone : production, emballage, transport, mise en œuvre, vie en œuvre, démontage et démantèlement en fin de vie. Circularité : 26 % en moyenne Les fenêtres déclarées dans la base INIES ont en moyenne un taux de circularité de 26 %. Les fenêtres les plus vertueuses ont un taux supérieur à 30 %, à la fois sur les matières entrantes et les matières sortantes. Taux de circularité : c'est le rapport entre la masse des matériaux que l'on considère comme circulaire (a été recyclée, va être recyclée, est biosourcée, réemployée) et la masse du produit (emballage inclus). Ce taux se mesure sur les matières entrantes d'une part, et les matières sortantes d'autre part ; on peut calculer un taux de circularité global en faisant la moyenne des deux précédents. Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 309 jours

Recyclage des fenêtres PVC

PVC recyclé sous forme de granulés. Photo : VEKA RecyclageLe recyclage des matières PVC pour fenêtres est une tendance à la hausse dans laquelle sont engagés plusieurs acteurs clés du marché en faisant certifier leur usine, dont Deceuninck, Paprec, Rehau, Suez et VEKA pour une usine en France et une en Allemagne. Le CSTB délivre les certifications QB34 et NF126 qui permettent de valoriser le retraitement de la matière PVC et de rassurer la filière sur la constance des caractéristiques techniques et des performances associées. Ces certifications constituent une réelle avancée dans la reconnaissance des performances des fenêtres PVC en lien avec les enjeux de l'économie circulaire. Témoignage de François Auble, président de VEKA Recyclage « L'économie circulaire est au cœur de notre stratégie depuis près de trente ans. Le site VEKA Recyclage est certifié QB34 par le CSTB, ce qui nous permet de bénéficier de deux audits par an et de vérifier l'absence de dérive sur les processus et la qualité des matières. La certification QB34 valorise les caractéristiques techniques et mécaniques de la matière recyclée sur la base du référentiel conçu par le CSTB. Les niveaux de performances demandés lors de la certification de nos matières et de tests, assurent les clients de VEKA Recyclage d'utiliser une matière performante et une formulation sans risque. La certification du CSTB permet de garantir les mêmes performances entre un produit vierge et un produit recyclé. Le CSTB a une connaissance et une expertise confirmées depuis de nombreuses années dans le domaine de la formulation de matière et du recyclage opérationnel. Lorsque VEKA a été certifié par le CSTB, la matière revalorisée a pu être utilisée dans la même application, pour de nouvelles fenêtres, plutôt que de l'orienter vers des applications de moindre qualité. Nous fournissons ainsi le même niveau de qualité, garanti par le CSTB. Il nous suffit de dire que nos fenêtres sont certifiées par le CSTB pour que l'acte d'achat soit facilité, du fait de la confiance que son expertise inspire. » En savoir plus : Certification QB34 Composition vinylique et sa fabrication pour profilé de fenêtres en PVC Certification NF126 Profilés de fenêtres en PVC Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 309 jours

Nouveaux Avis Techniques

Panel de profilés PVC recouverts par laquage. Photo : Florence JoubertLa rénovation est un des moteurs de l'innovation dans le domaine des fenêtres. De nouvelles tendances de mise en œuvre en isolation thermique par l'extérieur, en applique extérieure ou en tunnel au nu extérieur, émergent. Pour la construction neuve, une innovation importante est la mise en œuvre sur ossature bois. Les fenêtres mixtes (bois-aluminium, bois-PVC, aluminium-PVC) sont en fort développement. Ces produits extrêmement techniques et innovants ont des performances de haut niveau. Par exemple les fenêtres en aluminium à rupture de pont thermique intègrent une part de plus en plus importante de PVC, ABS ou polyamide pour optimiser leur efficacité énergétique. Les fenêtres PVC connaissent toujours une forte demande pour les systèmes incorporant de la couleur, avec trois types de technologies principales : le plaxage – collage d'un film décoratif multicouches PVC et acrylique ; le laquage – application d'une peinture liquide sur profilés ou sur cadres ; et le capotage aluminium – appliqué sur le côté extérieur. Pour les vitrages, les espaceurs entre les différents vitrages sont de plus en plus souvent en matériaux de synthèse (warm edge). Concernant la paroi vitrée, des vitrages organiques multiparois et un premier vitrage à propriété dynamique électrochrome devraient prochainement être mis sur le marché. Les innovations des procédés de construction sont évaluées par le Groupe Spécialisé « Composants de baies et vitrages », placé sous la responsabilité de la CCFAT. Elles donnent lieu à des Avis Techniques (ATec) ou des Documents Techniques d'Application (DTA). En savoir plus : Les Avis Techniques et DTA Fenêtres Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 309 jours

Fenêtres et sinistralité

Photo : Adobe StockLe rapport Sycodès publié par l'Agence Qualité Construction (AQC) indique une hausse de la sinistralité des fenêtres pour les maisons individuelles et les locaux d'activité depuis une dizaine d'années. De l'ordre de 20 % de ces désordres constatés sur les chantiers sont dus à des défauts d'étanchéité à l'eau et à l'air de la fenêtre, et plus de 50 % de ces désordres à une mauvaise mise en œuvre (source AQC). Des désordres souvent liés à un mauvais choix de produits (produit non adapté ou non évalué), à une mauvaise réception des supports, à des défauts au niveau de la jonction fenêtre/gros œuvre ou des seuils, ou encore à une mise en œuvre des produits de calfeutrement déficiente. Ces désordres représentent un coût important pour l'entreprise, sans compter la dégradation de son image de marque auprès de ses clients. Le choix du bon produit en fonction de l'environnement, le choix du mode de pose de la fenêtre, des bons accessoires de mise en œuvre, et la qualité de la mise en œuvre elle-même, sont les points indispensables pour garantir la bonne performance de l'ouvrage. Pour optimiser les mises en œuvre sur les chantiers, la maîtrise de compétences clés est incontournable : choisir le bon produit dont la qualité a été évaluée ou certifiée, savoir mettre en œuvre les fenêtres suivant les règles de l'art, et assurer un contrôle qualité à la fin du chantier. Le CSTB accompagne les professionnels dans ces différents domaines. En savoir plus : Prescrire et mettre en œuvre les produits de la baie Les formations par le geste proposées par le CSTB Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 309 jours

Fenêtres certifiées : sécurité, fiabilité et confort

Essai Air Eau Vent (AEV) dans les laboratoires Baies et Vitrages du CSTB. Photo : Florence JoubertProduits de plus en plus techniques, les fenêtres qui étaient, il y a encore quelques années, assemblées sur le chantier, sont devenues depuis une dizaine d'années un système constructif embarquant un haut niveau de technologie pour toujours plus de performance. Mélange de haute technologie pour la conception des produits et de proximité sur mesure pour la mise en œuvre et la pose, le secteur des menuiseries extérieures a su trouver un juste équilibre entre le « tout usine » et le « tout chantier ». Ce mix atypique a fait ses preuves économiquement. Après 6 % de croissance en 2017 et 3 % en 2018, le marché de la fenêtre en France a progressé de +1,5 % en 2019. Plus de 10 millions de fenêtres ont été posées en 2019. C'est désormais la rénovation qui constitue le principal moteur du marché dont elle représente 70 %. Aux enjeux habituels de performance environnementale, de confort notamment acoustique, de durabilité ou d'étanchéité, viennent dès lors s'ajouter des préoccupations portées directement par les clients et usagers finaux des produits. On constate ainsi une diversification des gammes, avec l'apparition depuis quelques années de fenêtres PVC colorisées et de fenêtres mixant les matériaux, pour une performance et une qualité visuelle optimisées. De même, les enjeux de sécurité, alors que la très grande majorité des cambriolages sont effectués en passant par la porte ou par une fenêtre, sont de plus en plus pris en compte par les clients au moment de leur choix. À ces exigences personnelles s'ajoute une volonté grandissante des consommateurs de s'équiper de produits dont la conception correspond aux enjeux de la transition environnementale et énergétique, prenant en compte la réduction de l'empreinte carbone et l'économie circulaire. En découle le souhait d'acquérir des produits énergétiquement performants, mais qui incorporent aussi des matières recyclées pour limiter la consommation de ressources et les émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte et avec des fondamentaux aussi porteurs, subsistent quelques sujets qui sont autant de pistes de progrès. D'abord et avant tout, les malfaçons à la pose, qui sont de moins en moins acceptées par les clients. Afin de participer à cet enjeu, le CSTB a mis en place depuis quelques années une formation à la pose des fenêtres, qui mixe formation théorique et mise en œuvre pratique pour acquérir les bons gestes et le bon coup d'œil sur les risques de malfaçon. Par ailleurs, le CSTB a décidé de mobiliser ses capacités scientifiques et techniques pour développer des outils de contrôle qualité à la fin du chantier. Des premiers prototypes devraient être disponibles en 2021. Ensuite, face à la complexité du choix du bon produit et surtout du produit vraiment adapté à ses propres préoccupations, parmi des centaines de produits et la multiplicité de performances techniquement complexes, il manque un outil d'aide au choix et harmonisé. C'est l'un des grands enjeux que veut relever le CSTB pour les produits qu'il certifie. Solutions & Performances - Numéro 1 : « Menuiseries extérieures » PDF 4.08 Mo
Il y a 4 ans et 309 jours

La FFB verdit ses propositions pour enrayer la chute d’activité

Aujourd’hui, alors que la crise sanitaire s’estompe, 17 % des chantier du bâtiment se trouvent encore en activité réduite et 5 % toujours à l’arrêt. Pour la FFB, qui vient de publier sa dernière note de conjoncture, la cicatrice restera profonde puisque nos prévisions révisées pour 2020 tablent sur une chute d’activité bâtiment de 18 % hors effet prix et la perte d’environ 120 000 emplois. Le décrochage pourrait atteindre jusqu’à 200 000 postes en 2021 si rien n’est fait. Pour Olivier Salleron, le nouveau président de la fédération, il faut un plan à « prise rapide », pour limiter le trou d’air de septembre et les pertes d’emplois associées, qui en interdiraient la réalisation. Il convient de mobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà, bien connus et maitrisés. La préoccupation écologique ressort primordiale. En matière de rénovation énergétique, la FFB propose de renforcer le couple CITE-MaPrimeRénov’, au moins pour une période couvrant la fin 2020 et l’année 2021. Elle propose : – de ramener à quelques centaines d’euros le reste à charge pour les ménages très modestes et modestes. Aujourd’hui, les aides nationales couvrent au mieux 90 % des travaux énergétiques, ce qui laisse souvent un montant bien trop important à la charge des ménages visés pour déclencher des opérations. – de restaurer l’éligibilité complète des ménages des déciles 9 et 10 de revenu, soit à partir de 50 000 euros avant impôt par an pour un couple sans enfant, avec les mêmes barèmes que les ménages intermédiaires. Ce sont eux qui ont accumulé le plus d’épargne « forcée » pendant le confinement ; l’orienter vers des travaux de performance énergétique constitue un bon moyen d’alimenter une croissance durable dans notre pays. – de relever de 150 à 400 euros/m² le forfait pour les rénovations globales, dont le coût s’approche souvent des 500 euros/m² dès lors qu’il s’agit de tendre ou d’atteindre le niveau BBC rénovation. Il s’agit d’une des mesures phares du plan FFB. Cette forte majoration doit permettre de prendre en charge une partie des gros travaux non énergétiques qui accompagnent une telle rénovation. C’est aussi un moyen efficace pour que les phases de gros travaux embarquent plus systématiquement la performance énergétique. En première analyse, nous estimons que 50 000 ménages pourraient s’inscrire dans une telle démarche à l’horizon de la fin 2021. La FFB propose même d’aller un pas plus loin, avec une prime poussée à 500 euros/m² en cas de prise en charge complémentaire de l’accessibilité. – de rendre éligibles au CITE, puis à MaPrimeRénov’ les résidences secondaires en zone de revitalisation rurale, parc dont l’importance a été soulignée par la crise sanitaire et qui permet de générer de l’activité, donc de l’emploi, sur ces territoires. – à ce que tous les travaux d’amélioration-entretien bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %. En ce qui concerne le neuf, la FFB propose deux améliorations au PTZ. La première se résume au retour à un prêt de 40 % du montant de l’opération sur tout le territoire. De fait, contrairement aux attentes, le rabotage à 20 % en zones B2 et C depuis 2018 n’a pas conduit les candidats à l’accession vers des zones plus urbaines ou vers l’ancien, mais plus loin des villes et villages pour y trouver un terrain à bâtir moins cher. La baisse de l’aide a donc été vecteur d’étalement urbain. Il convient de revenir en arrière. La seconde proposition correspond à une majoration temporaire à 60 % de la quotité pour les opérations affichant une performance meilleure que la règlementions en vigueur dans le neuf, avec un label « RE 2020 » à définir, ou pour des opérations associées à des travaux permettant un saut de deux classes du diagnostic de performance énergétique (DPE) dans l’ancien. Graphique : Réseau des CERC/FFB/CAPEB
Il y a 4 ans et 309 jours

Le pape met de l'ordre dans "la Fabrique de Saint-Pierre"

Cette décision survient après un signalement interne qui a conduit la justice vaticane à saisir des documents et des ordinateurs dans les bureaux de la Fabrique de Saint-Pierre, précise un communiqué du Saint-Siège publié mardi.Le 1er juin, le Saint-Siège s'était doté d'une nouvelle loi encadrant les appels d'offres pour ses dépenses internes, du jamais vu destiné à prévenir la corruption et faire des économies en pleine crise financière liée à la pandémie.C'est dans ce cadre que le pape François a nommé un nonce apostolique (ambassadeur du Saint-Siège), Mgr Mario Giordana, au poste de commissaire extraordinaire.Il sera chargé de "mettre à jour les statuts, clarifier l'administration et réorganiser les bureaux administratifs et techniques de la Fabrique", précise le texte du Saint-Siège. Il sera en outre assisté par un comité pour mener à bien cette "tâche délicate".La discrète Fabrique de Saint-Pierre, composée aujourd'hui d'une petite armée d'ouvriers spécialisés, a été créée au XVIème siècle, après la construction de la nouvelle basilique Saint-Pierre, pour laquelle ont été sollicités Bramante, Michel-Ange ou encore Raphaël.
Il y a 4 ans et 309 jours

La Cour des comptes appelle à un effort "dans la durée" mais sans "austérité" pour maîtriser la dette publique

"La soutenabilité de la dette constitue plus que jamais un enjeu, sinon l'enjeu essentiel pour les finances publiques", a affirmé son nouveau premier président Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse pour présenter le rapport annuel de l'instance sur la situation et les perspectives des finances publiques.Tandis que le gouvernement compte sur le rebond de la croissance l'an prochain pour réduire la dette et exclut toute hausse d'impôts, la Cour juge que "sans action de redressement, le déficit risque d'être durablement très élevé (...). La trajectoire de la dette ne serait alors pas maîtrisée".Le gouvernement s'attend cette année à une récession historique de -11%, avec un gonflement de la dette publique à près de 121% du produit intérieur brut (PIB), avant un rebond de l'économie l'an prochain.Mais pour la Cour, "il ne faut pas tout attendre" de la croissance, car même le scénario le plus optimiste d'une reprise rapide ne permettra pas à la France de retrouver son niveau d'endettement d'avant crise d'ici à 2030.Et celui-ci, avoisinant les 100% du PIB était déjà jugé préoccupant avant la crise par la Cour, qui enfonce le clou dans ce rapport."La France n'a pas abordé cette crise avec des finances publiques restaurées", note-t-elle pointant une "fatigue budgétaire" récurrente des différents gouvernements qui ont peu réduit la dépense publique et le déficit.Toutefois pour la Cour, l'effort "ne doit pas être trop brutal pour ne pas casser la reprise mais il doit être poursuivi avec constance pour obtenir des résultats tangibles"."La Cour préconise le sérieux (...), la prévisibilité, en aucun cas l'austérité", a insisté Pierre Moscovici.L'institution appelle ainsi le gouvernement à définir une trajectoire de désendettement dans la future loi de programmation des finances publiques "au plus tard" au printemps prochain. "Il n'y a pas besoin d'attendre", a estimé M. Moscovici.Cela permettrait aussi à la France de montrer à Bruxelles sa bonne volonté, dans la perspective d'une levée de la dérogation aux règles budgétaires européennes.Séparer la "dette Covid"Cette trajectoire devra notamment prévoir un "examen en profondeur" des dépenses publiques, pour privilégier les dépenses d'investissement, notamment dans la transition écologique et la santé, en parallèle d'un "effort accru de maîtrise des autres dépenses", juge la Cour.Par ailleurs, elle conditionne de nouvelles baisses d'impôts à des "hausses d'autres prélèvements ou de suppressions de niches" ou encore à "un effort encore accru de maîtrise de la dépense".Le gouvernement prévoit de diminuer les impôts de production qui pèsent sur les entreprises dans le cadre de son plan de relance attendu à la rentrée.Pour la Cour, les mesures de ce plan devront être "temporaires" et ciblées, sans financement par un surcroît d'endettement.Les conditions de taux d'intérêt bas sont "favorables" à de telles décisions, plaide-t-elle, alors qu'il y a un risque sur la "soutenabilité" de la dette en cas de remontée des taux, ainsi que d'aggravation de l'écart avec les autres pays de la zone euro.Dans cette hypothèse, "si elle n'avait pas entre-temps diminué son endettement public rapporté au PIB, la France se retrouverait dans une situation très difficile", avec le risque d'une envolée encore plus massive de sa dette et de difficultés pour la financer, alerte la Cour.Lundi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le gouvernement allait traiter à part la dette publique issue de la crise. Cette dette, "nous la rembourserons en la cantonnant et en la séparant des 100 points de dette initiale", a-t-il affirmé devant les députés.A l'image de ce qu'il a fait pour la dette sociale, cantonnée dans la CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale), avec un échéancier jusqu'à 2033, M. le Maire a ainsi évoqué la date de 2042 pour le remboursement de la dette Covid.Le premier président de la Cour des comptes a refusé de commenter cette proposition que l'instance "n'(a) pas expertisée".
Il y a 4 ans et 309 jours

Covid-19 : l'épargne issue du confinement pourrait réduire de moitié les pertes de l'économie française

"La grande différence par rapport à la crise de 2008, c'est que les ménages ont accumulé pendant le confinement beaucoup d'épargne, avec une diminution plus forte de leur consommation que de leurs revenus", a expliqué le directeur de l'OFCE Xavier Timbeau, lors de la présentation d'une évaluation de l'impact économique du coronavirus.Selon les chiffres de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les ménages ont accumulé 55 milliards d'euros d'épargne forcée pendant le confinement et 20 milliards supplémentaires pendant la période de déconfinement qui a suivi pour atteindre un total de "75 milliards en l'espace de seize semaines".Pour M. Timbeau, ces 75 milliards d'euros représentent trois points de Produit intérieur brut (PIB), soit près de la moitié des 6,6 points perdus par l'économie française (175 milliards) pendant le confinement et le déconfinement, une dégringolade qu'il a qualifiée de "phénoménale"."L'utilisation de cette épargne va être déterminante pour la suite", a affirmé le directeur de l'OFCE, soulignant qu'elle constitue "un élément clef de la reprise de l'activité au cours du second semestre 2020 et de l'année 2021".Mais des incertitudes persistent sur le recours à cette épargne dans les prochains mois par le consommateur français, d'autant qu'une partie de la population a subi des pertes de revenus, notamment chez les indépendants ou ceux dont le chômage partiel n'a pas entièrement couvert leurs revenus."La répartition des 75 milliards (d'euros) d'épargne est inégale", a expliqué M. Timbeau, qui a rappelé que la crise pourrait s'aggraver en cas de deuxième vague de l'épidémie."Dans un scénario macroéconomique catastrophique avec beaucoup de destruction d'emplois (...) et des faillites d'entreprises, il est probable que les ménages conservent au maximum une épargne de précaution", a-t-il expliqué."La précaution face à une situation très incertaine peut conduire à thésauriser", a-t-il ajouté.
Il y a 4 ans et 309 jours

Il faut sauver le soldat Bâtiment

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Olivier Salleron est le nouveau président dans la Fédération française du bâtiment. [©ACPresse] C’est dans des circonstances bien particulières qu’Olivier Salleron a entamé ses fonctions de président de la Fédération française du bâtiment (FFB). Successeur de Jacques Chanut depuis le 12 juin dernier, sa première tâche a été de gérer la sortie du confinement. Et d’analyser les dégâts subis par les entreprises du secteur. « Aujourd’hui, 95 % des chantiers sont en activité normale ou ralentie, mais ouverts », constate Olivier Salleron. Et le surcoût lié aux mesures sanitaires s’inscrit sous la barre des 10 % en moyenne. Quand on sait que la rentabilité des entreprises de bâtiment en France est de l’ordre de 2 à 2,5 %, nous estimons qu’elles travaillent à perte… » Certes, l’Etat s’est engagé à prendre sa part, mais au 1er juillet, personne n’a encore rien vu venir.  « Il faut donc agir maintenant pour éviter le pire », reprend Olivier Salleron. Sans quoi, dès l’automne, entre 30 000 et 40 000 entreprises seront, soit en redressement, soit en faillite. Et près de 180 000 personnes en plus risquent de devoir pointer au chômage. « Alors même que les prévisions de la FFB, réalisées à fin décembre 2019, prévoyaient la création de 10 000 emplois en 2020, dans une activité à + 0,8 %. » Aujourd’hui, la réalité est toute autre, avec un secteur qui est à – 17,6 %. « En quelques mois, nous avons annulé tout ce qui a été récupéré depuis la crise des subprimes de 2008 », analyse Olivier Salleron.  Un million de logements par an  Dans ces circonstances, la FFB a décidé de prendre le taureau par les cornes, sans attendre que les choses viennent du gouvernement. “Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays”, déclarait John Fitzgerald Kennedy, dans son discours d’investiture du 20 janvier 1961… Une citation de circonstance ! C’est donc un plan de relance ambitieux, environnemental qui plus est, qui est proposé. Pour tout de suite et pour plus tard, « pour un coût budgétaire annuel de 5 Md€, afin de sauver une filière ».  L’immédiateté est de limiter le trou d’air dans l’activité qui risque de se produire à l’automne. « Nous avons constaté une chute des devis de 70 % durant le confinement. Les entreprises sont en train de consommer leur stock de travaux déjà signés. Ce réservoir sera épuisé rapidement. » Il y a eu aussi un arrêt brutal des appels d’offres publics, alors même que l’administration était censée poursuivre son activité durant le confinement ! Ainsi, la FFB demande de remobiliser le plus possible les dispositifs qui existent déjà. Ensuite, elle propose qu’un programme d’un million de logements par an soit instauré, « objectif qu’on n’arrive jamais à atteindre, faute de moyen ». On parle ici de 500 000 logements neufs et autant à rénover. Les travaux qui en découleront permettront de pérenniser le secteur. Repasser la TVA à 5,5 % Plus en détail, la mesure phare de la FFB est de dynamiser les travaux de performance énergétique globale. Ceci, en portant à 400 €/m2 le Cite/MaPrimeRenov’, pour tous les ménages. « Cette mesure devrait décider nombre de particuliers à franchir le pas et à s’engager dans des opérations de rénovation énergétique », estime Oliver Sailleron. Surtout si on y intègre les foyers, dont les revenus s’inscrivent dans les tranches les plus élevées (déciles 9 et 10). « Toucher 50 000 €/an pour une famille assure un certain confort, mais on n’est pas encore dans les “milieux aisés”. » Ces foyers constituent pourtant 50 % des clients des entreprises adhérentes de la FFB. Mais ils ne sont éligibles à rien. En parallèle, il faudrait repasser la TVA à 5,5 % pour tous les travaux, en plus d’un coup de pouce pour la rénovation globale des maisons individuelles (relever l’aide de 50 à 200 €/m2).  Rétablir un Prêt à Taux Zéro à 40 % du montant d’une opération d’acquisition et remplacer les dispositifs dérogatoires constituent d’autres pistes de relance. « Un système de droit commun général, simple et lisible, comme cela se pratique en Allemagne serait un vrai plus. » Ce dernier devrait même faire faire des économies de l’ordre de 600 M€/an.  Un contrat à durée limitée Le non résidentiel n’est pas oublié dans la démarche de la FFB. On y parle de suramortissement pour la construction de bâtiments privés. Mais aussi du lancement d’un grand plan “Ehpad”. Ou encore de la majoration de 1 Md€ de la Dotation d’équipements des territoires ruraux (DETR). Dont le but est d’accompagner le déploiement de certaines infrastructures dans des zones éloignées des agglomérations.  Enfin, la FFB propose d’assouplir deux des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (taux d’effet inférieur à 33 % et prêts immobiliers inférieurs à 25 ans). « Il serait intéressant de profiter de l’instant pour définir de manière claire ce qui est visé dans la lutte contre l’artificialisation des sols. » Le choc de simplification administration semble, lui-aussi, très attendue. « Par exemple, diviser par deux les délais d’instruction des permis de construire bloqués et accélérer leur dématérialisation, détaille Olivier Salleron. De même, on devrait relever à 100 000 €, contre 40 000 € à l’heure actuelle, le seuil des appels d’offres simplifiés. » La FFB n’attend pas que le gouvernement grave l’ensemble de ces propositions dans le marbre. Mais juste qu’il les mette en œuvre pour une durée déterminée. Une sorte de CCD financier qui prendrait fin dans 2 ans, « Le temps de faire repartir l’activité et lui faire reprendre une vitesse de croisière », conclut Olivier Salleron.  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 309 jours

Ce qui change au 1er juillet 2020

Traditionnellement, le 1er juillet, de nouvelles mesures s'appliquent au secteur du BTP. En ce début d'été, le droit d'accès en ligne des copropriétaires aux documents de gestion de l'immeuble est précisé, des repérages amiante s'imposent sur certaines installations, des volumes bonifiés de CEE dans le cadre d'un contrat de performance énergétique sont octroyés... Passage en revue de ces nouvelles règles.
Il y a 4 ans et 309 jours

Pour éviter la catastrophe, le bâtiment veut mettre le paquet sur la rénovation

CONJONCTURE. Alors que l'activité du secteur menace de chuter de 18% d'ici la fin de l'année, la Fédération française du bâtiment (FFB) a listé les propositions qu'elle souhaiterait voir inscrites au plan de relance du Gouvernement. Davantage d'incitations fiscales sont mises sur la table pour concilier reprise des chantiers et transition écologique.