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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87527 résultats)
Il y a 4 ans et 326 jours

Développement durable généralisé chez Seac

Mise en œuvre du système Seacisol : une dalle isolante permettant la réduction du volume de béton nécessaire pour la confection d’un plancher. [©Seac] Spécialiste de la préfabrication avec des bétons, armés, précontraints et pressés, Seac compte aujourd’hui 26 sites de production. Depuis quelques années, l’industriel axe ses recherches et ses productions sur le développement durable. En termes de solutions, comme d’organisation. A commencer par le Seacbois, un hourdis permettant de traiter les ponts thermiques en étage ou en toiture-terrasse. Ce qui diminue la consommation d’énergie dans la maison individuelle.  De son côté, la Seacisol est une dalle isolante pour une solution de plancher. Elle diminue le volume de béton utilisé (50 l/m2 jusqu’à 7 m sans étais). Alors que le plancher Seacoustic diminue les émissions de CO2 et les nuisances de chantier. Il permet aussi de réduire d’environ 1 t de CO2tous les 22 m2 de plancher par rapport à une dalle pleine. Seac a aussi fait le choix de fabriquer la totalité des produits en France. Et ce, avec un béton moins polluant. Ce qui permet une moindre émission de CO2, en incorporant du ciment CEM II. Cette formulation est utilisée depuis fin 2019 dans l’ensemble des productions de l’entreprise. Les sites retraitent aussi 100 % de leurs déchets (eau, laitance, casse de produits). Les choix des matériaux sont aussi centraux dans cette démarche. Ainsi, le PlastiVS est à 100 % composé de matière recyclée. Quand c’est possible, la priorité est donnée aux matériaux biosourcés, permettant d’obtenir des Fdes négatives en émission de C02. Enfin, l’ensemble de la flotte des engins de manutention est propulsé par des moteurs électriques.  Yann Butillon
Il y a 4 ans et 326 jours

Les français veulent s'éloigner des grandes villes

La crise du coranavirus a touché et confiné 67 millions de français, obligés de rester chez eux du 13 Mars au 11 Mai 2020 puis en déconfinement progressif jusqu'à ce jour. Les familles avec enfants, les célibataires et les personnes âgées ont dû s'habituer à rester au sein de leur logement pendant plus de 2 mois et n'ont plus du tout les mêmes envies après cette crise sanitaire sans précédent. Pendant la crise, PAP.fr, l'acteur qui réalise le plus de transactions sur le marché de l'ancien en France avec plus de 9 millions de visites par mois sur son site (Chiffres Médiamétrie) et des centaines de milliers d'annonces publiées chaque année, avait constaté une explosion du nombre de recherches de biens en Grande Couronne et en province sur certains départements mais ne savait pas si ces tendances allaient se poursuivre après le confinement. C'est pourquoi, PAP.fr a mené une étude sur les recherches réalisées sur son site du 11 au 25 Mai 2020 par rapport à la même période en 2019 et les résultats surprenants, renforcent ces nouvelles aspirations.Est-ce l'avènement du télétravail qui permet aux français d'envisager une autre manière de vivre ? Est-ce les frustrations du confinement qui leur donnent envie d'espaces plus grands mais plus loin ? Ils veulent vivre mieux, quitte à être plus éloignés de leur lieu de travail.1/ Un volume d'acheteurs en nette progression : +38%Les français sont plus nombreux qu'en mai 2019 à vouloir acheter un bien !Sur les 2 premières semaines de déconfinement, PAP.fr a constaté +38% d'acheteurs potentiels par rapport aux mêmes semaines de l'année dernière.PAP.fr a même connu un record historique de trafic le lundi 25 Mai 2020 avec 410.000 visites (c'est la 1ère fois que PAP.fr dépasse le seuil des 400.000 visites en une journée), en plus de 40 ans !* Résultat d'une étude menée par PAP.fr sur les recherches réalisées sur son site du 11 au 25 mai 2020 par rapport au 11 au 25 mai 20192/ La recherche de biens en Ile-de-France explose... sauf à Paris !Tous les départements d'Ile-de-France connaissent une forte hausse de recherches : de +15% pour les Hauts-de-Seine à +112% pour la Seine-et-Marne.La tendance d'envie de Grande Couronne se confirme nettement, et Paris reste le dernier département en baisse avec -12% par rapport à la même période en 2019.Les franciliens rêvent d'espace, de jardin et cherchent des biens avec ce potentiel, quitte à être plus éloignés de leur lieu de travail. L'avènement et la poursuite du télétravail leur permettra peut-être de se rendre à leur bureau que 2 ou 3 jours par semaine et de pouvoir profiter ainsi d'un cadre de vie plus agréable.3/ Une très forte progression des recherches sur les départements limitrophes des plus grandes métropoles françaises !Les départements autour de l'Ile-de-France, comme l'Eure et le Loiret, font une nette percée, ce sont certainement des franciliens qui envisagent de vivre dans un département autour de l'Ile-de-France.Les départements propices aux résidences secondaires sont toujours présents, mais ils ne sont désormais plus les seuls en haut du classement.Mais surtout, d'autres départements français sont désormais extrêmement recherchés, 2 fois plus que l'année dernière !Comme par exemple, l'Ain, avec +117%, pour les lyonnais en manque de verdure ou de biens plus grands ; le Pas-de-Calais et le Nord pour les Lillois ou certains franciliens, tentés de venir travailler à Paris 1 ou 2 jours par semaine en train ou à la recherche d'une maison de campagne ; l'Yonne pour les franciliens travaillant dans le sud de l'Ile-de-France ou comme résidences secondaires mais aussi les Alpes de Haute Provence, la Drôme, les Landes, la Savoie, le Loiret, les Pyrénées-Atlantiques, la Haute-Savoie, l'Isère, le Calvados, la Dordogne....la ruée vers des maisons ou biens spacieux, aérés et à la campagne est bel est bien là !
Il y a 4 ans et 326 jours

Galerie Nathalie Obadia à Paris, restructuration légère par GSMA

L’agence GSMA (Gaspard Saint-Macary) a livré en septembre 2019 la restructuration de la galerie Nathalie Obadia à Paris (IVe). Avec un budget de 325 000 euros, il s’agissait de donner une unité à une compilation d’espaces disparates et de rendre toute leurs qualités aux espaces d’exposition. Communiqué. La restructuration de la galerie Nathalie Obadia a […] L’article Galerie Nathalie Obadia à Paris, restructuration légère par GSMA est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 326 jours

Une circulaire pour répartir les surcoûts sur les chantiers de l'Etat

DECRYPTAGE. Le Premier ministre a adressé le 9 juin 2020 une circulaire aux membres du gouvernement qui concerne directement le secteur du BTP, puisqu'elle concerne la prise en charge des surcoûts covid sur les chantiers. Un texte attendu, bien que les professionnels le jugent limité, que Batiactu a pu consulter.
Il y a 4 ans et 326 jours

La filière froid et génie climatique juge "caduque" la taxe HFC

RÉGLEMENTATION. Les professionnels de la filière du froid et du génie climatique ont présenté ce 11 juin 2020 le bilan de leurs engagements volontaires pris en novembre 2018 devant les pouvoirs publics pour réduire les émissions polluantes des fluides frigorigènes HFC. L'occasion pour eux d'affirmer que la taxe HFC n'a plus lieu d'être au vu des résultats obtenus. Détails.
Il y a 4 ans et 326 jours

Vinci va construire pour 850 Millions d'euros le futur siège de Total à la Défense

La filiale immobilière de l'assureur Groupama "lance avec Vinci la construction de The Link, futur siège de Total à Paris La Défense", ont annoncé dans un communiqué commun les trois groupes, ainsi que l'organisme public qui gère la Défense.Groupama, qui est le promoteur du projet immobilier, et Vinci, qui gérera sa construction, ont précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'un contrat de 850 millions d'euros pour le second.Plus largement, le chantier représente un milliard d'euros d'investissements."Les travaux et les aménagements sont prévus pour une durée de 5 ans, à l'issue de laquelle Total prendra livraison de l'immeuble et sera locataire de The Link pour 12 ans renouvelables", précisent les groupes.Total avait annoncé en 2017 son intention de rester à la Défense pour son nouveau siège. Actuellement, le géant de l'énergie occupe les tours Coupole et Michelet qui sont vieillissantes.Le nouveau site réunira deux tours, l'une de 228 mètres et l'autre de 165 mètres, par des passerelles végétalisées. Le projet, qui représente 130.000 mètres carrés d'espaces, a été conçu par l'architecte Philippe Chiambaretta."Nous souhaitons construire avec Vinci une tour de nouvelle génération avec ses deux bâtiments reliés par des passerelles: les +links+", a déclaré le patron de Groupama, Thierry Martel, cité dans le communiqué."Le maintien de ce projet dans la période inédite que nous connaissons constitue un choix fort de confiance en l'avenir", a-t-il conclu, en référence à la crise sanitaire et économique du coronavirus.
Il y a 4 ans et 326 jours

Reprise : comment Delta Dore soutient les distributeurs et artisans ?

ACCOMPAGNEMENT. A l'instar de nombreuses entreprises du secteur du Bâtiment, Delta Dore, spécialiste de la maison connectée, propose un dispositif pour aider ses clients dans leur reprise d'activité.
Il y a 4 ans et 326 jours

Le Conseil supérieur de la construction veut des "états généraux" pour préparer l'avenir

Pour préparer 2021 et adapter la filière, ces états généraux qui se tiendraient à l'automne permettraient de conduire, en premier lieu, un retour d’expérience de la crise du Covid‐19 et de son impact sur le BTP et d’en tirer d’utiles enseignements.
Il y a 4 ans et 326 jours

Une élection dématérialisée pour le président de la FNTP

FEDERATION. 2020 est une année d'élection à la FNTP. Prévue initialement début avril, l'assemblée générale a dû être reportée. En raison du contexte sanitaire et de l'impossibilité de rassembler physiquement ses adhérents, l'organisation professionnelle a repensé sa façon de procéder.
Il y a 4 ans et 326 jours

Les agences d'architectures risquent de licencier, faute de nouveaux chantiers

SONDAGE. L'Unsfa a recueilli, via deux questionnaires envoyés à toutes les agences d'architecture, leur ressenti sur les conséquences de la crise. Le syndicat en tire quatre enseignements qui rendent nécessaire, selon lui, un plan de relance de l'État à hauteur de 20 milliards d'euros de commandes publique et privée.
Il y a 4 ans et 326 jours

La "jouissance privative" n'est pas la propriété

L'habitant d'un rez-de-chaussée qui entendait construire dans le jardin, partie commune à sa disposition, devait demander l'autorisation à la copropriété même s'il a l'usage exclusif des lieux, a confirmé la Cour de cassation.Ce n'est pas parce que l'on est seul utilisateur que l'on peut se comporter en propriétaire et apporter des modifications importantes, a expliqué la Cour.En copropriété, il faut donc une autorisation de l'assemblée générale des copropriétaires qui ont parfaitement le droit de refuser et d'exiger la démolition de ce qui aurait été fait sans leur accord.Le copropriétaire en cause invoquait la loi de 1965 qui organise la vie en copropriété et qui dispose que "sont privatives les parties des bâtiments et des terrains réservées à l'usage exclusif d'un copropriétaire déterminé". Il ajoutait que son acte d'achat mentionnait bien un appartement en rez-de-chaussée "avec jouissance privative d'une parcelle" à usage de jardin.Cet habitant en concluait que, propriétaire ou non, il pouvait user du jardin comme de toute partie privative lui appartenant, et notamment sans demander l'autorisation ou l'avis de quiconque. Mais les juges n'ont pas cautionné ce raisonnement. L'attribution d'un droit d'usage exclusif ne modifie pas la propriété, ont-ils expliqué.(Cass. Civ 3, 23.1.2020, U 18-24.676).
Il y a 4 ans et 326 jours

18 organisations appellent à une politique énergétique plus cohérente dans le bâtiment

Face à ces constats, les mesures proposées par le gouvernement pour le bâtiment conduisent à une électrification massive des usages thermiques sans chercher forcément à réduire significativement les niveaux de consommation lors des rénovations, ni à recourir abondamment à la chaleur renouvelable. Cette stratégie risque de s'accompagner d'une augmentation de la précarité des ménages par la hausse des factures de chauffage, d'une disparition importante d'emplois, et de l'abandon d'un mix énergétique diversifié conduisant de manière équilibrée à une décarbonation beaucoup plus résiliente aux aléas futurs inévitables.Dans une lettre ouverte au Premier ministre publiée le 9 juin, 18 organisations appellent les pouvoirs publics à revoir d'urgence cette stratégie aux conséquences graves et irréversibles, en revenant sur les arbitrages de cette réforme qu'elles jugent dangereuse et inappropriée au regard des objectifs environnementaux que la France doit atteindre. Elles souhaitent qu'une réelle concertation soit mise en place et proposent dans ce cadre la réalisation, en substitution de cette réforme, d'un grand programme de rénovation à très haute efficacité recourant massivement aux sources de chaleur renouvelables et aux pompes à chaleur performantes.La lettre disponible en suivant le lien : https://www.soutiens.online/, est ouverte à des signatures complémentaires.
Il y a 4 ans et 326 jours

Relance : "Il n'y a pas que la rénovation énergétique", P. Gruat (Filière Béton)

INDUSTRIE. Si la rénovation thermique des bâtiments doit être accélérée pour garantir la transition écologique de la France, les industriels du béton estiment toutefois qu'elle ne doit pas constituer le seul axe du plan de relance post-Covid. Incitations fiscales, développement de la déconstruction et des infrastructures... Philippe Gruat, président de la Filière Béton, expose à Batiactu les principales propositions du secteur.
Il y a 4 ans et 327 jours

« Maîtres d'ouvrage : sortez vos projets ! », Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment

Bâtiment - Le successeur de Jacques Chanut compte sur la puissance publique pour aider le secteur à surmonter la crise.
Il y a 4 ans et 327 jours

La production d'énergies renouvelables reste bien loin de ce qu'il faudrait pour le climat

"Afin d'être en bonne voie pour limiter sous les 2°C la hausse des températures dans le monde, conformément à l'Accord de Paris, il faudrait ajouter environ 3.000 gigawatts (GW) de capacités renouvelables d'ici 2030", soulignent dans un rapport le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Ecole de finance et de gestion de Francfort et Bloomberg new energy finance (BNEF).Or les gouvernements et les entreprises se sont pour l'instant engagés à seulement 826 GW de nouvelles capacités renouvelables (hors hydraulique), pour un coût estimé autour de 1.000 milliards de dollars, selon leurs calculs.Le rapport confirme ainsi le "fossé énorme" entre les ambitions des différents pays du monde et les exigences en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Les auteurs soulignent également que les efforts consentis pour la décennie qui vient apparaissent "modestes" comparés à ce qui a été fait dans le passé.Sur la décennie 2010-2019, le monde avait en effet enregistré des capacités supplémentaires de 1.213 GW de renouvelables (hors grands barrages hydroélectriques), pour un investissement de près de 2.700 milliards de dollars.La seule année 2019 s'est d'ailleurs traduite par un record de 184 GW de capacités nouvelles (dont 118 GW en solaire et 61 en éolien), soit 20 GW de plus qu'en 2018.Mais depuis, la crise du Covid-19 a ralenti les projets et cela affectera les niveaux d'investissements en 2020, estiment les auteurs."Cependant, les gouvernements ont maintenant l'opportunité d'adapter leurs plans de relance pour accélérer la sortie de processus polluants et adopter des technologies durables aux coûts compétitifs", dit le rapport."Les enjeux sont importants: si on rate cette chance, il pourrait devenir encore plus difficile de trouver les financements pour décarboner le système énergétique dans une économie mondiale post-Covid-19 caractérisée par des dettes publiques élevées et des finances sous contrainte dans le secteur privé", met-il en garde.
Il y a 4 ans et 327 jours

Après un mauvais premier trimestre pour le logement neuf, les promoteurs craignent les suites de la crise

Au premier trimestre, les ventes des promoteurs français ont chuté de 30% par rapport à la même époque de l'an dernier, selon les chiffres de la FPI, la fédération du secteur.Ces chiffres concernent essentiellement les ventes de logements situés dans des immeubles, la principale activité des promoteurs immobiliers. Par essence et par contraste avec les maisons, il s'agit d'un marché d'abord situé dans les villes.Il a subi les effets du confinement mis en œuvre fin mars face au Covid-19. De nombreux chantiers ont été interrompus et l'examen des permis de construire a largement cessé.Mais les chiffres des promoteurs ne donnent pour l'heure qu'une idée des premiers effets du confinement, qui a perduré jusqu'à début mai, et témoignent donc d'une situation difficile avant même la crise."Le Covid a exacerbé une situation et des tendances qui préexistaient", a résumé Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI, lors d'une conférence de presse.Depuis plusieurs trimestres, les promoteurs s'inquiétaient déjà de la difficulté à lancer des projets. En témoigne le niveau de leur offre, évalué par l'indice des mises en vente. Au premier trimestre, celles-ci se sont effondrées de moitié."On avait déjà une très forte contraction de l'offre de logements et on était déjà sur une problématique de ralentissement", a insisté Mme François-Cuxac, prévenant que les indicateurs seraient encore plus "dégradés" au second trimestre.Le secteur évoque en premier lieu la timidité supposée des élus à approuver des projets à l'approche des élections municipales.Le Covid-19 a, de fait, prolongé la situation car, si le premier tour a pu se tenir en mars, le second a été repoussé au 28 juin."On est en crise avec une période électorale à rallonge qui a créé de l'attentisme", a résumé Mme François-Cuxac.Appelant le gouvernement à prendre des mesures de relance et de simplification, les promoteurs se sont par ailleurs inscrits en faux contre une vision qui lierait crise sanitaire et densité d'habitation en milieu urbain."Quand la ville recule, la civilisation recule", a prévenu Marc Villand, président de la FPI en Île-de-France, mettant en garde contre "une diabolisation de la ville qui fait paradoxalement que celle ci se sanctuarise" en interdisant toute création de logements.
Il y a 4 ans et 327 jours

"L’ANCT doit être et sera aux avant-postes de la relance", selon sa présidente Caroline Cayeux

Auditionnés par la délégation aux collectivités territoriales de l’Assemblée nationale jeudi 11 juin 2020, Caroline Cayeux, présidente de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, et Yves Le Breton, son directeur général, ont présenté leur feuille de route et la contribution de l’ANCT au plan de relance gouvernemental. Celui-ci pourra s’appuyer sur les dispositifs portés par l’agence, comme les contrats de plan État-région, Action cœur de ville, Territoires d’industrie ou encore Petites Villes de demain qui doit être lancé dans les prochaines semaines, a indiqué Caroline Cayeux.
Il y a 4 ans et 327 jours

Le bâtiment fortement déçu par le nouveau budget attend toujours un plan de soutien du gouvernement

"Mais où est le bâtiment ?", s'interrogeait mercredi la Fédération française du bâtiment (FFB), principale organisation du secteur, quelques heures après la présentation en Conseil des ministres d'un nouveau budget.C'est le troisième depuis le début de la crise économique et sanitaire du coronavirus. Il vise à soutenir, à coups de dizaines de milliards d'euros, les secteurs économiques les plus violemment frappés.Il inclut donc de multiples plans annoncés ces derniers jours: 18 milliards pour le tourisme, 15 milliards pour l'aéronautique, 8 milliards pour l'automobile...Mais il compte très peu de mesures spécifiques au bâtiment, alors que beaucoup de chantiers se sont arrêtés au moment du confinement, entre mars et mai, faute de pouvoir immédiatement mettre en place des mesures sanitaires."Nous attendons toujours un plan de soutien significatif de la part du gouvernement", souligne Jacques Chanut, président de la FFB, cité dans son communiqué. "À défaut, je le répète, c'est une partie des 2 millions d'emplois du secteur sur tout le territoire qui se trouveront menacés à court terme".Ce n'est pas faute d'un vif lobbying du secteur. Lundi, encore, la FFB et la FNTP, une autre organisation plutôt centrée sur les travaux publics, publiaient une lettre ouverte au gouvernement, l'accusant de "tergiverser".Le gouvernement a pourtant ménagé le secteur en détaillant mercredi, dans un communiqué commun entre plusieurs ministères, toutes les nouvelles mesures susceptibles de profiter aux entreprises du bâtiment.L'exécutif rappelle ainsi qu'il prévoit une enveloppe d'un milliard d'euros pour les investissements des collectivités locales, une mesure par essence favorable aux travaux publics.Il va aussi permettre aux petites entreprises - moins de 50 employés - d'annuler plusieurs mois de charges, quand elles ont subi une chute de leurs revenus. Là encore, c'est une bonne nouvelle pour le bâtiment, un secteur fragmenté en nombreux petits acteurs.Malentendu de calendrierEnfin, une annonce est vraiment spécifique au bâtiment. Elle concerne les "surcoûts", les frais supplémentaires et les manques à gagner liés aux mesures sanitaires imposées sur les chantiers. Depuis le début de la crise, les entreprises du bâtiment exigent de les partager avec leurs clients."Le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour aider les entreprises du BTP à compenser les surcoûts et à accélérer la reprise", annoncent les ministères.C'est essentiellement les clients publics qui seront mis à contribution. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a prié les organismes dépendant de l'État de négocier un partage des coûts.Mais, pour le secteur, ces mesures mises bout à bout ne font un plan de relance, et les fédérations les jugent toutes insuffisantes.Le partage des surcoûts ? Les organismes dépendant de l'État ne constituent qu'une part minime des clients du bâtiment: 2% de leur chiffre d'affaires total, selon la FFB.Les annulations de charges pour les entreprises à l'arrêt, ou presque ? Injustes pour celles qui ont fait l'effort de maintenir leurs chantiers, juge-t-elle.Le milliard destiné aux collectivités locales ? Il "ne compensera pas les 9 milliards de baisse de recettes fiscales locales attendues avant la fin de l'année", renchérit la FNTP dans un communiqué.Au total ces frictions traduisent une différence d'approche dans le temps.Le gouvernement promet bien un vaste soutien: investissement dans la rénovation énergétique, simplification des procédures... Mais il le réserve à son grand plan de relance économique, annoncé pour l'automne, quand le secteur voudrait tout de suite des mesures d'ampleur."Le gouvernement s'entête à distinguer dans le temps reprise et relance, renvoyant le deuxième chantier en 2021 malgré les besoins immédiats pour éviter l'effondrement de l'activité dans les mois à venir", accuse la FNTP, mettant en garde sur une "deuxième vague de crise" dans la construction en fin d'année.
Il y a 4 ans et 327 jours

Avant même le confinement, les ventes de logements neufs ont chuté

CONJONCTURE. La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a présenté ses chiffres, le 11 juin, au lendemain de la sortie des chiffres officiels. De manière similaire, ils enregistrent une forte baisse des ventes comme des autorisations au premier trimestre 2020. Une situation qui n'a pas grand chose à voir avec la crise du covid.
Il y a 4 ans et 327 jours

L'arrêt du BTP français causé par le confinement a été plus brutal qu'ailleurs, selon Martin Bouygues

"L'arrêt français a été plus profond et plus brutal que dans d'autres pays", a estimé le PDG de Bouygues lors d'une audition devant des députés.Le bâtiment est l'un des secteurs qui a été largement contraint à l'inactivité par le confinement mis en place entre mars et mai. De nombreux chantiers ont dû s'arrêter, faute de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires adéquates."Comme nous sommes dans 52 pays à travers le monde, on a constaté des régimes très très différents", a détaillé M. Bouygues."En Suisse alémanique, il n'y a pas eu d'arrêt et en Suisse francophone, romande, ça s'est arrêté en même temps que la France", a-t-il cité en exemple.En ce qui concerne son propre groupe, M. Bouygues a réitéré des estimations données le mois dernier: la crise lui a coûté 750 millions d'euros au premier trimestre, une somme amenée à augmenter car elle ne concerne que le début du confinement.S'abstenant de commenter les décisions du gouvernement en matière sanitaire, sauf à dire qu'elles lui paraissent "opportunes", M. Bouygues a appelé à prendre désormais des mesures pour aider la reprise du bâtiment.Il se prononce notamment pour une simplification des procédures administratives, une mesure dès à présent mise au programme par le gouvernement pour des mesures de relance prévues à l'automne."Il faut aller vite parce que la remise en route est un peu difficile", a souligné M. Bouygues. "On est rentré dans de nombreuses procédures sanitaires qui évidemment ont un effet sur la productivité."Sur cette question des surcoûts, l'exécutif a promis mercredi de mettre à contribution les clients publics qui dépendent de l'État, ainsi que d'installer un "comité de suivi" pour servir de base aux négociations à venir sur le partage des coûts.
Il y a 4 ans et 327 jours

Cemex recycle des granulats pour un chantier Breeam

Les fondations du Wooden Park de Toulouse ont été réalisées avec un béton intégrant des granulats recyclés. [©Cemex] Le premier des trois bâtiments du programme Wooden Park a été livré sur le pôle tertiaire de Basso Cambo, à Toulouse. Destiné à accueillir des plateaux de bureaux, le bâtiment, en R+3 avec environ 4 000 m2 de planchers, sera intégralement réalisé. Ceci, sur une conception du bureau d’études Oteis, en structure bois. Le béton, lui, est réservé au parking en sous-sol et aux cages d’ascenseurs. L’ensemble va bénéficier d’une certification Breeam, de niveau “Very Good”. Et un haut niveau de performance sur le référentiel E+C–. Parmi les “cibles” de la certification Breeam, le choix de matériaux éco-responsables – tant sur le mode de production que de la chaîne d’approvisionnement – représente un point fort. Cemex a ainsi livré 1 230 m3 de béton, mis en œuvre par les entreprises Gallego et Peixoto. Un béton intégrant 20 % de granulats recyclés produits localement. L’élaboration d’un dossier technique avec un contrôle spécifique des granulats et une formulation étudiée ont permis de valider et de garantir la production d’un béton de qualité́ homogène et constante. Les temps de prise, le décoffrage et le rendu final se sont révélés conformes aux attentes de l’entreprise. Et aux exigences de qualité́ de prescription. Conçu selon une approche filière courte et d’économie des ressources naturelles, ce projet permet à Cemex d’envisager de proposer cette solution sur mesure sur d’autres chantiers.
Il y a 4 ans et 327 jours

Les Fédérations des OPH et des ESH s'engagent ensemble dans un « Manifeste pour une relance socialement juste »

Au regard de la situation économique actuelle, en tant qu’acteurs de la cohésion économique et sociale, les deux fédérations entendent se mobiliser fortement au sein de l’USH pour être au rendez-vous de la relance. Elles ciblent prioritairement le renforcement de l’accompagnement social des locataires et l’insertion des jeunes et des plus fragiles.Au travers de ce travail commun fécond, les deux grandes Fédérations locatives de l’Union sociale pour l’habitat formulent des mesures à mettre en œuvre pour relever les défis d’une relance socialement réussie et écologiquement responsable.Pour répondre à l’urgence, elles proposent une accélération massive des investissements dès 2020 et pour une période de trois ans (2021-2023) en termes de réhabilitations et de constructions.Pour y arriver, les organismes de logement social demandent un engagement fort de la part de l’État et de tous ses partenaires et notamment la Caisse des Dépôts et Action Logement.Marcel Rogemont, président de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat : “nous sommes porteurs d'une relance forte et socialement juste. Elle le sera si le logement social est reconnu comme un bien de première nécessité et donc avec le retour d'une TVA à 5,5% permettant de construire plus. Elle le sera si elle bénéficie à tous les territoires et si elle est écologiquement responsable. Un programme ambitieux de réhabilitation est nécessaire pour porter une amélioration de la qualité de vie des habitants et en même temps réduire l’empreinte carbone du bâtiment. Pour relever ces défis, les organismes d'HLM se mobilisent et proposent des actions concrètes. Les pouvoirs publics devront être au rendez-vous pour les accompagner.”Valérie Fournier, présidente de la Fédération des ESH : “Le rôle historique du mouvement HLM est de participer une nouvelle fois à la relance économique car les organismes ont une relation durable avec les territoires dont ils sont, bien souvent, les premiers investisseurs des territoires. Nous proposons d’accélérer notre activité avec un pacte de relance sur 24 à 30 mois décliné par organisme et par territoire, signé par le préfet et présenté aux élus des territoires sur lesquels nous intervenons, pour donner de la visibilité aux partenaires. Nous proposons donc au gouvernement de nous permettre d’anticiper les commandes sur les 30 mois à venir par des mesures fortes de simplification et de soutien à l’investissement en termes de fonds propres pour ceux qui font.”
Il y a 4 ans et 327 jours

Les retards de paiements post-Covid ralentissent, d'après le comité de crise

CONJONCTURE. Le phénomène des délais de paiements aurait tendance à se calmer en cette période de déconfinement, si l'on en croit le comité de crise spécialement créé à ce sujet. Bercy reste toutefois vigilant et anticipe de nouvelles difficultés qui pourraient se faire jour avec la reprise de l'activité.
Il y a 4 ans et 327 jours

Bouygues réalisera un centre hospitalier universitaire au Bénin

CONTRAT. Une filiale de la major mènera le groupement en charge du développement et de la réalisation du futur hôpital de référence du pays.
Il y a 4 ans et 327 jours

Grand Stade de Lille : vers un procès du président de la Métropole

JUSTICE. Le parquet de Lille a requis le renvoi du président de la Métropole européenne de Lille devant le tribunal correctionnel, dans l'affaire du Grand Stade.
Il y a 4 ans et 327 jours

Soutien au BTP : les mesures du gouvernement

A l’occasion de la présentation en Conseil des ministres, mercredi 10 juin du 3e projet de loi de finances rectificative pour 2020, le gouvernement a présenté des mesures de soutien pour accompagner la reprise d’activité du secteur.
Il y a 4 ans et 327 jours

«Il faut utiliser le béton pour densifier le tissu urbain existant et limiter l’artificialisation des sols», Philippe Gruat, président de la filière béton

Comme nombre de branches du secteur de la construction, la Filière Béton, association professionnelle qui rassemble tous les organismes représentatifs de cette industrie, de l’extraction, à la fabrication de ciment, et aux produits finis, a fait des propositions au gouvernement pour une relance efficace et écologique. Son président, Philippe Gruat insiste sur les qualités du matériau pour en faire un instrument de cette relance.
Il y a 4 ans et 327 jours

Le parquet de Lille réclame un procès pour le président de la Métropole dans l'affaire du Grand Stade

En 2018, le parquet avait requis un non-lieu à l'encontre des sept personnes mises en examen ou placées sous le statut de témoin assisté dans ce dossier, dont M. Castelain, mais avait demandé un supplément d'information pour un volet de l'affaire concernant celui-ci, au sujet de la livraison via Eiffage à son domicile de pierres pour la construction d'une terrasse.Suite à ces investigations supplémentaires, le parquet a donc considéré les charges suffisamment établies pour requérir le renvoi de l'élu divers droite devant le tribunal correctionnel de Lille pour "recel d'abus de confiance".Selon des sources concordantes, les autres chefs de poursuite sont soit prescrits, soit ne constituent pas des infractions caractérisées.Après ces réquisitions, il appartient maintenant au juge d'instruction de se prononcer sur cette demande de renvoi, mais aussi sur le non-lieu requis par le parquet sur le reste de l'affaire.Interrogé par l'AFP, le parquet n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.Cette décision fait suite à la mise en examen en août 2019, dans ce volet, de M. Castelain, à la tête de la Mel depuis 2014. Il est soupçonné d'avoir bénéficié pour 18.000 euros de pierres livrées via Eiffage, constructeur du stade, pour une terrasse personnelle.Il était déjà mis en examen depuis 2017 pour "trafic d'influence passif" et "complicité de favoritisme" dans cette enquête sur l'attribution du marché du stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008, lorsqu'il était l'un des vice-présidents de la communauté urbaine.Maire divers droite de la petite commune de Péronne-en-Mélantois depuis 1998, réélu dès le premier tour à l'élection municipale du 15 mars, Damien Castelain devrait être candidat à sa succession à la tête de la métropole à l'issue du second tour, le 28 juin.Son élection en 2014 avait marqué la fin de la domination du Parti socialiste qui présidait la communauté urbaine depuis sa création en 1967, tout en empêchant l'UMP (devenue LR) de s'en emparer."On ira jusqu'au bout"Outre M. Castelain, deux anciens élus -Michèle Demessine, ex-sénatrice PCF du Nord et Henri Ségard, lui aussi ancien vice-président de l'institution- étaient visés par cette information judiciaire ouverte pour favoritisme, faux et usage de faux, corruption et trafic d'influence.Deux anciens dirigeants d'Eiffage étaient également soupçonnés de trafic d'influence actif, et deux fonctionnaires de la communauté de faux et usage de faux.Eiffage avait été choisi par la communauté urbaine, alors que son projet présentait un surcoût de 108,5 M EUR, face à celui, plus classique, de Bouygues.De source proche de l'enquête, il était reproché à MM. Castelain et Ségard d'avoir été invités par Eiffage à deux évènements sportifs à l'étranger, un match de football de l'équipe de France à l'Euro 2008 et le Grand Prix de Hongrie de F1 en août 2010."On aura au moins découvert que Damien Castelain n'était pas tout à fait l'homme droit qu'il devrait être en tant qu'élu du peuple. Mais nous ne sommes pas au bout du dossier, on ira jusqu'au bout, on ira contester devant la chambre de l'instruction le fait qu'Eiffage ne soit pas renvoyé et on ira jusqu'en cassation pour que cette montagne n'accouche pas d'une souris", a affirmé mardi à l'AFP Eric Darques, partie civile.L'avocate de M. Castelain, Florence Rault, avait rejeté ces accusations en avril 2017, affirmant qu'il avait payé son voyage en Suisse, ses travaux de terrassement et qu'il avait été invité en Hongrie par des amis "n'ayant aucun rapport avec Eiffage".Interrogée mardi soir par l'AFP, Me Rault n'a pas souhaité s'exprimer.Le stade Pierre-Mauroy, implanté à Villeneuve-d'Ascq et inauguré en 2012, est une enceinte ultramoderne de 50.000 places où se tiennent principalement les matches du Losc, club de foot de Lille.M. Castelain fait aussi l'objet d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics pour des factures notamment de parfums, services de bien-être ou nuits en hôtel de luxe entre 2017 et 2018, s'élevant à 11.000 euros environ, selon le site Médiacités.
Il y a 4 ans et 327 jours

Le confinement révèle les inégalités en matière de logement

Comment les Français confinés ont-ils apprécié la qualité de leur logement pendant ces longues semaines ? L’Association Qualitel et l’Institut Ipsos ont mené l’enquête.
Il y a 4 ans et 327 jours

300 nouveaux projets pour accélérer l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments

Ces lauréats vont bénéficier d'un soutien public pour l'électricité renouvelable produite. Ils contribueront ainsi à l'atteinte des objectifs français de production d'électricité renouvelable, conformément à la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) récemment publiée.« Alors que nous entrons dans une phase de reprise progressive de l'activité, nous poursuivons nos échanges avec la filière des énergies renouvelables pour la soutenir, pour identifier les freins à cette reprise et pour donner de la visibilité sur les prochains mois. La PPE doit en cela être un élément structurant du futur plan de relance, la transition énergétique étant à la fois un défi à relever collectivement et une opportunité pour notre économie. » a déclaré aujourd'hui Élisabeth Borne. Le prix moyen de cet appel d'offres est de 93,98 €/MWh pour la famille des projets d'une puissance entre 100 kWc et 500 kWc et 83,06 €/MWh pour la famille entre 500 kWc et 8 MWc.Cette désignation se fera de manière dématérialisée grâce à un nouvel outil développé par le ministère de la Transition écologique et solidaire afin de faciliter et d'accélérer les interactions entre les porteurs de projets et l'administration.En complément, afin de soutenir les porteurs de projets d'énergies renouvelables confrontés à des difficultés du fait de la crise sanitaire, le ministère a pris diverses mesures de simplification, notamment en accordant des délais supplémentaires pour finaliser et mettre en service les projets.A la suite de la publication du décret portant la Programmation pluriannuelle de l'énergie, le ministère a également mis en consultation les projets de cahiers des charges de la deuxième PPE, afin de recueillir les propositions des parties prenantes.Retrouvez en ligne la liste des lauréats désignés.
Il y a 4 ans et 327 jours

Transition : "Nous avons une opportunité historique", Hervé de Maistre (AIMCC)

FILIÈRE. La crise sanitaire et économique du coronavirus doit être l'occasion de passer à la vitesse supérieure de la transition énergétique des bâtiments, selon Hervé de Maistre, président de l'Association française des industries de produits de construction (AIMCC). L'organisation apporte sa contribution au plan de relance du Gouvernement, en demandant notamment de mettre le paquet sur l'accompagnement des ménages.
Il y a 4 ans et 328 jours

CSTB'Lab : bienvenue à Epidherm, FlexThings, Reso 3D et Baulders !

Avec pour thématique « Outils et méthodes pour le chantier », le dernier jury du CSTB'Lab a permis de sélectionner quatre nouvelles jeunes pousses : Epidherm, FlexThings, Reso 3D, Baulders. Elles seront accompagnées par l'accélérateur de start-up du CSTB, qui leur ouvrira son écosystème scientifique et technique et leur permettra d'affiner et fiabiliser leurs solutions innovantes liées à des enjeux majeurs du secteur de la construction, comme la digitalisation de services, la gestion collaborative de projets, la visualisation 3D des réseaux, etc. Les start-up sélectionnées proposent : Epidherm - Un logiciel de « générative design » à destination des acteurs du bâtiment, qui associe les algorithmes au calcul du cloud, pour générer des solutions en réponse aux contraintes spécifiques de chaque projet. FlexThings - Différentes solutions (réalité augmentée, Internet des objets, PLM) d'accompagnement des industriels dans la mise en place d'un système interconnecté dans lequel les machines, les processus et les produits communiquent en permanence. Reso 3D - Une application mobile permettant de relever la position des tranchées ouvertes, et de dresser le plan des réseaux souterrains afin d'en connaître la nature et la position exacte dans les trois dimensions (récolement). Baulders - Une plateforme SAAS collaborative de gestion de projets du secteur de la construction, utilisant les techniques d'automatisme et d'IA afin d'optimiser la performance globale. Ces quatre start-up ont été sélectionnées sur la base de quatre critères : Le caractère innovant de leur proposition L'équipe (les compétences et expertises mobilisées, la capacité à porter le projet) La pertinence de l'accompagnement scientifique que peut délivrer le CSTB au projet Le business modèle du projet À propos du CSTB'Lab Créé en 2017 avec le soutien d'Impulse Partners, le CSTB'Lab vise à accélérer et pérenniser les projets de jeunes entreprises innovantes, au service du bâtiment intelligent, durable, responsable et connecté. Près de 40 start-up ont ainsi pu rejoindre l'écosystème CSTB'Lab depuis sa création, bénéficiant d'un accompagnement transverse, associant : Appui scientifique et technique Partage des expertises, connaissances et résultats de Recherche & Développement du CSTB ; accès aux ressources et moyens du CSTB Collaboration avec des chercheuses et chercheurs sur des thématiques dédiées Etc. Soutien business et services adaptés, mis en place avec Impulse Lab Facilitation des synergies inter start-up Coaching et accompagnement business/marketing Etc. En savoir plus : Le site du CSTB'Lab
Il y a 4 ans et 328 jours

Coup de filet contre la "mafia des déblais" sur la Côte d'Azur : 11 interpellations, 6 sociétés visées

"Depuis quelques mois, des plaintes et des signalements au sujet de +déballes+ sauvages de remblais de chantiers (...) étaient en cours auprès des parquets de Draguignan et Nice", a rappelé dans un communiqué le parquet de Draguignan.L'enquête a mis au jour "un système organisé depuis plusieurs années", a-t-il précisé: "Des centaines de milliers de mètres-cubes de terre, de béton, de ferraille, de goudron avaient ainsi été déversés sur une vingtaine de sites irrémédiablement défigurés, entre Fréjus, Le Luc et Trans-en-Provence, dans le Var, et jusqu'à Sospel dans les Alpes-Maritimes".Les entreprises obtenaient des marchés d'évacuation de gravats, facturaient au tarif réglementaire mais écoulaient et entreposaient les déblais "sur des terrains privés ou publics, en trompant ou menaçant les propriétaires", le tout coûtant "environ cinq fois moins cher", a encore décrit le parquet.Le coup de filet de mardi a mobilisé près de 200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère et assistés par des agents de l'administration fiscale et de la direction régionale de l'environnement.Plusieurs camions et engins de chantier ont été saisis en lien avec les multiples infractions soupçonnées: gestion irrégulière de déchets en bande organisée, abandon de déchets en bande organisée, escroquerie en bande organisée, blanchiment d'escroquerie en bande organisée, menace de mort, de crime ou délit sur un officier public, extorsion par violence, blanchiment de délit, travail dissimulé par dissimulation d'activité et par dissimulation de salariés.Les peines encourues peuvent aller jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende, outre les dommages et intérêts et frais de remise en état des terrains souillés.Le traitement des déchets, notamment de chantiers, est problématique dans le Sud-Est. En août 2019, le maire du village varois de Signes Jean-Mathieu Michel, 76 ans, est mort écrasé accidentellement par une camionnette dont il souhaitait verbaliser les occupants qui avaient déchargé des gravats dans la nature, une affaire qui n'a rien à voir avec le dossier évoqué mardi par le procureur de Draguignan.
Il y a 4 ans et 328 jours

Top 10 des villes étudiantes les plus chères de France en 2020

ETUDE. Locservice.fr a mené une étude sur près de 50.000 demandes de locations d'étudiants réalisées sur les 12 derniers mois afin de définir un panorama de ce secteur dans le parc privé. Téléchargez l'infographie.
Il y a 4 ans et 328 jours

Des "centaines de milliers" de personnes vont perdre leur emploi en France selon Bruno Le Maire

"Nous avons devant nous une vague de faillites, une vague de difficultés sur le front de l'emploi très violentes. Nous nous y préparons et nous voulons faire face en trouvant des solutions nouvelles", a assuré le ministre de l'Économie sur RTL mardi soir.Alors que le gouvernement doit présenter mercredi en conseil des ministres le 3e volet du projet de loi de finances rectificative pour faire face à la crise, M. Le Maire a précisé que 45 milliards d'euros seraient mis sur la table pour tenter de préserver au maximum l'emploi malgré la sévère récession qui s'annonce."Nous sommes à un peu plus de 8% de taux de chômage et je vous parle de centaines de milliers de chômeurs en plus, c'est sans doute la perspective la plus réaliste aujourd'hui", a reconnu M. Le Maire."Nous allons être amenés à prendre des mesures originales, singulières" pour "préserver à tout prix l'emploi en France", a-t-il ajouté.Il a évoqué "des dispositifs d'activité partielle qui font que des salariés restent dans l'entreprise plutôt que de quitter l'entreprise". "On peut envisager aussi que des salariés passent d'une entreprise à une autre", a-t-il lancé.Tout en redisant son hostilité à un alourdissement de la fiscalité pour financer la crise, il s'est déclaré "ouvert à des idées de +chèques+ qui permettent de soutenir ceux qui sont vraiment le plus en difficulté"."On peut envisager des chèques, qui peuvent être des chèques verts pour les personnes qui sont les plus en difficulté pour relancer la demande" a-t-il dit.Le ministre s'est aussi déclaré intéressé par des idées avancées récemment par trois économistes issus d'un comité de réflexion mis en place par l’Élysée qui proposent que l'État subventionne les salaires des travailleurs dans les secteurs les plus touchés."C'est une idée qui est tout-à-fait concevable" a-t-il jugé.
Il y a 4 ans et 328 jours

Soutien au BTP ? "Il n’en est rien… ou presque !" selon la FFB

La Fédération française du bâtiment a affiché une énorme déception à l'annonce des mesures de soutien au secteur présentées par le gouvernement en conseil des ministres le 10 juin
Il y a 4 ans et 328 jours

Chantiers : le gouvernement envisage la prise en charge des surcoûts sanitaires

Le gouvernement envisage de prendre en charge les surcoûts liés aux mesures de protection sanitaire dans le bâtiment, a déclaré mardi à l'Assemblée le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Il y a 4 ans et 328 jours

Le gouvernement sort le grand jeu pour relancer le BTP

Dans le cadre du 3e projet de loi de finances rectificative (PLFR3), l’Etat entend compenser les surcoûts et accélérer la reprise du BTP. [©ACPresse] Suite au conseil des ministres du 10 juin, le gouvernement a présenté de nouvelles mesures pour aider les entreprises du BTP. Dans le cadre du 3e projet de loi de finances rectificative (PLFR3), l’Etat entend compenser les surcoûts et accélérer la reprise du secteur. En effet, le BTP a lourdement été touché ces derniers mois. Ses secteurs ont connu une baisse d’activité de – 88 % en avril. Si depuis mi-mai, seuls 1 % des chantiers de travaux publics et 15 % du bâtiment sont encore à l’arrêt, les entreprises n’ont pas sorti la tête de l’eau pour autant. Ainsi, concernant la prise en compte des surcoûts qu’a engendrée la crise sanitaire, plusieurs axes ont été présentés. Dès le 9 juin, le Premier ministre a demandé aux maîtres d’ouvrage de l’Etat de négocier rapidement avec les entreprises du BTP, pour leurs marchés de travaux. Et ce, pour une prise en charge d’une partie des surcoûts directs liés à l’arrêt des chantiers et aux mesures sanitaires. Dans une circulaire datant du 20 mai 2020, les préfets ont été mis à contribution. En effet, ils sont chargés de promouvoir des chartes, définissant une approche solidaire des surcoûts entre les entreprises du BTP, les maîtres d’ouvrage, dont les collectivités et bailleurs, et les maîtres d’œuvre. Les préfets peuvent aussi utiliser leur pouvoir de dérogation, afin de mobiliser les des dotations de l’Etat. Ceci, pour aider les collectivités territoriales à gérer ces surcoûts. Le PLFR3 prévoit une baisse de charges sociales (jusqu’à 50 % sur les mois de mars à mai) pour les entreprises de moins de 50 salariés ayant subi des pertes de chiffre d’affaires importantes. « Toutes les entreprises pourront demander un plan d’apurement de leurs charges sociales reportées depuis mars sur une durée pouvant aller jusqu’à 36 mois », indique le gouvernement. Ce dernier a aussi créé un comité de suivi, afin d’évaluer les surcoûts liés aux pertes de rendements dues à la mise en place des règles de sécurité sanitaire sur les chantiers [Lire article sur le guide de l’OPPBTP]. Le PLFR3 prévoit une baisse de charges sociales (jusqu’à 50 % sur les mois de mars à mai) pour les entreprises de BTP de moins de 50 salariés. [©ACPresse] 10 Md€ de dotations d’investissement pour les collectivités locales « Ce nouveau comité de suivi est piloté par le Commissariat général au développement durable, en lien avec les fédérations professionnelles. Il permettra de donner des références pour la négociation entre maîtres d’ouvrage et entreprises du BTP », précise le gouvernement. Enfin, et toujours pour la gestion des surcoûts, les maîtres d’ouvrage sont encouragés à faire usage de l’ordonnance n° 2020-319 du 25 mars 2020. Cette dernière permet d’augmenter les avances aux entreprises titulaires de marchés publics au-delà de 60 %, sans obligation de garantie à la première demande. Par ailleurs, les pénalités de retard ont été reportées de plusieurs mois. Du côté de la relance économique, le gouvernement porte à 1,6 Md€ l’enveloppe PLFR3 dédiée à la dotation de soutien à l’investissement local. Elle permettra de soutenir les collectivités sur différents projets structurants. Dans les domaines de la santé, la transition écologique, ou encore la rénovation thermique de bâtiments publics, et la rénovation du patrimoine. « En 2020, l’Etat versera aux collectivités locales près de 10 Md€ de dotations d’investissement, commente le gouvernement. Il s’agit d’un effort très important qui apportera des commandes aux entreprises du BTP dans les prochains mois. Surtout dans le contexte de la mise en place des nouvelles équipes municipales et intercommunales. » Les pénalités de retard ont été reportées de plusieurs mois. [©ACPresse] Une aide au recrutement d’apprentis pour le BTP Le dispositif de garantie de l’Etat à l’assurance-crédit est renforcé à travers le PLFR3. Cette mesure est mise en place de manière immédiate par décret pour les PME et entreprises intermédiaires. Le gouvernement s’attaque aussi à l’impôt sur les sociétés. Les entreprises qui y sont soumises pourront demander, cette année, le remboursement immédiat de leur stock de créances de report en arrière de leurs déficits. Tout comme les créances constatées en 2020 liées aux pertes engendrées par la crise sanitaire. Concernant les forces vives au sein des entreprises, le plan de reprise comprend la création d’une aide au recrutement d’apprentis. Allant de 5 000 à 8 000 € par contrat, elle concerne les diplômes allant jusqu’à la licence professionnelle. « Cette aide sera versée aux entreprises de moins de 250 salariés sans condition. Et aux entreprises de plus 250 salariés à la condition qu’elles s’engagent à atteindre l’objectif, déjà fixé par la loi, de 5 % d’alternants en 2021. Cela devrait représenter plus de 130 M€ pour le secteur. » Des concertations et un nouveau plan à la rentrée Enfin, le gouvernement prolonge la possibilité d’organiser les assemblées générales de copropriétés, par visioconférence ou par correspondance jusqu’au 31 janvier 2021. Une façon de favoriser et de déclencher rapidement les décisions de travaux. Ces mesures “d’urgence” seront renforcées par un plan de relance économique présenté à la rentrée. L’Etat compte se pencher sur la transformation de l’économie française « pour la rendre plus compétitive et plus décarbonée ». Si de grandes concertations sont prévues pour inclure les différents segments d’activités, dont le BTP, le gouvernement parle déjà de simplification de procédure pour la rénovation thermique, et d’accélération de la transition écologique… A suivre…
Il y a 4 ans et 328 jours

L'arrêt du BTP a été "plus brutal" en France qu'ailleurs selon Martin Bouygues

CRISE SANITAIRE. Auditionné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, le P-DG du groupe Bouygues a fait un point sur l'impact du confinement sur son activité de construction.
Il y a 4 ans et 328 jours

Soutien au BTP : la FNTP déplore « une occasion historique manquée »

Déçue par le projet de loi de finances rectificative présenté le 10 juin en Conseil des ministres, la Fédération nationale des travaux publics anticipe un effondrement rapide du secteur.
Il y a 4 ans et 328 jours

Eurovia dynamise sa marque employeur en s'appuyant sur la régionalité

CAMPAGNE. La filiale infrastructures du groupe Vinci, Eurovia, a lancé une campagne pour booster sa marque employeur avec en filigrane un objectif de recrutement. Le groupe s'est appuyé sur ses forces en région pour créer son dispositif.
Il y a 4 ans et 328 jours

Les mesures de soutien au BTP "ne font pas rêver" le secteur

ÉCONOMIE. Le Gouvernement a annoncé, ce 10 juin 2020, un plan pour accompagner les entreprises dans la reprise de l'activité de la construction. Inscrites dans le troisième projet de loi de finances rectificatives pour 2020, les mesures restent très insuffisantes pour les professionnels.
Il y a 4 ans et 328 jours

Le déconfinement va se poursuivre "avec beaucoup de prudence"

A l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole a cependant précisé que deux conseils de défense "spécifiquement consacrés à la question sanitaire" se tiendraient vendredi et la semaine prochaine, qui "nous permettrons de voir ce qu'il est possible de faire évoluer dans la perspective du 22 juin".Cette date a été fixée par le gouvernement pour entrer dans une troisième phase du déconfinement, entamé le 11 mai. Le patronat a appelé mercredi le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux lui demandant de "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise" pour permettre un "retour à la normale" rapide.Pour Sibeth Ndiaye, "même si l'épidémie est maîtrisée, nous savons que le virus circule toujours sur le territoire. Elle n'est pas encore vaincue et c'est pour cette raison que, avec beaucoup de prudence, de sérieux, nous avançons sur la voie du déconfinement"."La France est très largement aux avant-postes du déconfinement" par rapport à d'autres pays, a-t-elle affirmé.Au cours du Conseil des ministres, le Premier ministre Édouard Philippe a présenté le projet de loi organisant la fin, le 10 juin, de l'état d'urgence sanitaire mis en place fin mars pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. "Il n'est pas justifié de proroger cet état d'urgence sanitaire" à la lumière de l'évolution de la situation sanitaire mais "nous n'avons pas souhaité qu'il n'y ait pas une sortie sèche mais plutôt en biseau pour une période transitoire de quatre mois", a expliqué Sibeth Ndiaye.Pendant cette période, le gouvernement pourra réglementer au besoin l'accès aux transports, limiter ou interdire certains rassemblements et fermer à nouveau certains établissements accueillant du public.Matignon avait indiqué mardi soir que l'état d'urgence sanitaire devait "demeurer un régime d'exception".Le Medef appelle le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprisesLe patronat appelle le gouvernement à accélérer le déconfinement des entreprises, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux lui demandant de "réviser les protocoles sanitaires s'appliquant en entreprise" pour permettre un "retour à la normale" rapide."L'exécutif doit dire aux Français: il est temps, tout en respectant les gestes barrières, de retourner travailler et consommer. Soyons clairs: nous attendons l'équivalent du +Restez chez vous+ du mois de mars", déclare M. Roux de Bézieux dans une interview aux Échos de mercredi.Pour lui, "une parole publique forte est indispensable pour que les deux étapes du 15 (réouverture des frontières) et 22 juin (nouvelle phase de déconfinement) soient le signal d'un retour vers la normale".Se basant sur une certaine "confiance" des consommateurs, même si elle n'est pas perceptible dans tous les secteurs, le responsable patronal, qui dit refuser de considérer "les destructions massives d'emplois comme acquises", espère ainsi arriver à une "reprise plus rapide".Pour y parvenir, il demande une révision et un allègement "des soixante protocoles sanitaires mis en place dans l'urgence pendant le confinement pour les entreprises", qui génèrent selon lui des surcoûts de 10 à 15% pour les entreprises."Il est clair que le chômage partiel pour garde d'enfants reste très important" ajoute-t-il. "Quand le Conseil scientifique dit qu'il faut alléger les protocoles sanitaires à l'école, je l'entends", souligne M. Roux de Bézieux en estimant que les textes français sont "trois ou quatre fois plus touffus" que dans les pays voisins pour "les mêmes gestes barrières".
Il y a 4 ans et 328 jours

Face une récession historique, l'OCDE appelle à une économie "plus juste et plus durable"

"Le choix entre la santé et l'économie est un faux dilemme. Si la pandémie n'est pas jugulée, il n'y aura pas de reprise économique robuste", a prévenu lors d'une visioconférence le secrétaire général de l'organisation, Angel Gurria, alors que le confinement de la moitié de l'humanité a brutalement freiné l'activité au printemps.Dans ses perspectives intitulées "L'économie mondiale sur la corde raide", l'OCDE a échafaudé deux scénarios: l'un où l'épidémie de Covid-19 "reste sous contrôle" et l'autre où elle repart avec une deuxième vague.Dans le premier cas, le produit intérieur brut (PIB) mondial reculera en 2020 de 6%, dans le deuxième de 7,6%. Mais même dans le meilleur des cas, ce recul est "de loin le plus important dans les 60 années depuis que l'OCDE a été créée", a indiqué M. Gurria.Sans retour du coronavirus, la croissance mondiale rebondira de 5,2%, mais seulement de 2,8% s'il recommence à circuler, avec ce que cela implique de mesures de confinement ou de quarantaine.La zone euro sera particulièrement touchée avec un recul du produit intérieur brut (PIB) prévu à 9,1% dans le scénario le plus favorable, et à 11,5% en cas de deuxième vague en 2020.La France fait partie, avec l'Italie et l'Espagne, des pays les plus durement frappés: le PIB devrait reculer dans l'Hexagone de 11,4% en 2020, et même de 14,1% en cas de deuxième vague. 2021 devrait toutefois amener un puissant rebond de 7,7% si l'épidémie en reste là, et tout de même de 5,2% en cas de retour du virus.Pour les États-Unis, l'OCDE prévoit une diminution du PIB de 7,3% ou de 8,5%, selon les scénarios.La Chine, deuxième économie mondiale derrière les États-Unis et encore championne de la croissance l'an dernier avec 6,1%, verra elle aussi son économie se contracter, de 2,6%, voire de 3,7% cette année si le virus y ressurgit massivement.Tensions socialesLa chef économiste de l'OCDE Laurence Boone a précisé que l'économie planétaire s'était contractée de 3% au premier trimestre et qu'elle allait encore perdre 10% au second.En conséquence, le point de départ pour une reprise "est extrêmement bas pour nous ramener là où nous étions en 2019", selon Mme Boone, car "après un rebond initial, revenir au niveau initial est plus difficile", certains secteurs ne pouvant pas repartir rapidement.En dehors d'un possible retour du virus, elle pointé comme facteurs d'incertitudes le "comportement des consommateurs" et "les relations commerciales", qui vont "freiner l'investissement".Louant les mesures prises par de nombreux gouvernements pour préserver l'emploi, elle ajouté que "l'une des inquiétudes que nous avons concerne les travailleurs du secteur informel, parce qu'ils sont très difficiles à atteindre", ainsi que les précaires, les auto-entrepreneurs, dont la situation risque de provoquer des "tensions sociales".L'OCDE relève toutefois que certains secteurs devraient sortir renforcés de la crise, comme le "e-commerce" ou "les équipements pour la santé".Les gouvernements "devraient faciliter la transition" vers ces secteurs tout en "protégeant les revenus des travailleurs", selon Mme Boone.Ne pas revenir à la normaleFace à la concentration de la production de médicaments ou de matériel de protection sanitaire dans certains pays, "il faut passer de la production à flux tendus et à la production +au cas où+" (du 'just in time' au 'just in case') et constituer les stocks nécessaires, plaide l'économiste."Mais nous devons considérer que le commerce fait partie de la solution", ajoute-t-elle en mettant en garde contre les blocages des chaînes d'approvisionnement par des mesures protectionnistes.Car l'épidémie a aussi "accéléré le basculement d'une +grande intégration+ vers une +grande fragmentation+" de l'économie mondiale, remarque encore Mme Boone dans un éditorial.M. Gurria a d'autre part appelé à ce que la crise soit l'occasion d'une transition vers "une croissance plus solide et plus durable". "Le but ne doit pas être de revenir à la normale", car "la normalité est ce qui nous amenés là où nous nous trouvons actuellement".Il a pris pour exemple la pollution atmosphérique qui tue 4 millions de personnes par an et dont on a découvert qu'elle "aggravait les conséquences de la Covid-19".Enfin, face à une situation où la confiance est limitée par l'incertitude, "la communauté internationale devrait s'assurer que lorsque qu'un vaccin ou traitement sera disponible il pourra être distribué rapidement dans le monde entier", demande Mme Boone, car "sinon, la menace persistera".