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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87512 résultats)
Il y a 4 ans et 342 jours

"Nous allons chercher les promoteurs très en amont" (EPA Saint-Etienne)

ENTRETIEN. Stéphane Quadrio, directeur de l'aménagement de l'Epase (Etablissement public d'aménagement de Saint-Etienne), explique comment la faiblesse du marché immobilier oblige l'établissement à inventer d'autres modèles pour permettre la sortie d'opérations.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le marché du logement va évaluer les dégâts du coronavirus

Les notaires donneront jeudi leurs chiffres, établis avec l'Insee, sur le nombre de ventes de logements anciens en France et l'évolution de leurs prix au premier trimestre.Ces chiffres commenceront à dessiner l'ampleur d'une paralysie probablement jamais vue de l'immobilier français. Après des années de hausse incessante des prix, le marché s'est heurté au strict confinement décrété entre la mi-mars et le début mai pour éviter la propagation du coronavirus.Alors que plus d'un million de ventes avaient été conclues l'an dernier, il a été impossible pendant presque deux mois de visiter un logement et très difficile d'achever une transaction, même si le gouvernement a facilité les signatures virtuelles auprès des notaires.Mais désormais "il y a une véritable envie, une véritable confiance des Français dans leur projet immobilier", assurait la semaine dernière Julien Denormandie, ministre du Logement, sur Sud Radio. "Depuis la sortie du confinement", le 11 mai, "énormément de Français sont retournés dans les agences immobilières."C'est ce que rapportent aussi plusieurs acteurs, comme le réseau Century 21 ou la Fnaim, première organisation du secteur: les clients sont revenus en masse et n'ont, globalement, pas renoncé à leurs projets."On est rassuré sur le fait qu'il y a de l'activité", résumait mi-mai Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim, sur Europe 1. "Notre crainte naturellement c'est de savoir si elle va durer dans le temps."Optimistes et pessimistesSimple rattrapage ou reprise durable ? C'est la grande question et les chiffres des notaires, jeudi, seront bien trop obsolètes pour y répondre. Clos fin mars, ils ne couvrent même pas toute la période du confinement.Le secteur ne peut donc s'attendre qu'à plusieurs mois de spéculations et de chiffres parcellaires selon les acteurs, dont les opinions gravitent entre deux grandes tendances.Pour certains, la crise ne changera rien à la demande de logements, en particulier dans de grandes villes comme Paris où l'offre est insuffisante. Il est donc illusoire de craindre ou d'espérer un recul des prix.De nombreux acteurs estiment néanmoins que l'immobilier, malgré sa réputation de valeur refuge, ne pourra échapper aux conséquences d'une crise économique qui s'annonce majeure.L'attitude des banques en particulier s'annonce cruciale. A quel point limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?Les réponses ne viendront pas avant des mois car, même si la reprise ressentie par les agents se traduit finalement en chiffres, ce rebond risquera lui-même d'être en trompe-l'oeil."Il y a des gens qui sont obligés d'avancer dans leur projet immobilier, c'est ce à quoi on assiste", avance auprès de l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique du site MeilleursAgents, qui rassemble des données recueillies auprès d'une bonne partie des agents français. "Est ce que ça va être durable? Ca, on va plutôt le voir à partir de septembre."Reste le cas particulier du logement neuf, dont les enjeux sont cruciaux pour l'ensemble du marché car une chute de la construction alimenterait un manque durable de logements, une situation favorable à la hausse des prix.Cet effondrement ne fait guère de doute, le confinement ayant mis à l'arrêt de nombreux chantiers et gelé l'examen des permis.Prévus vendredi pour la période comprise entre février et avril, des chiffres auraient dû en donner une idée, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date, en raison des difficultés à établir des statistiques dans la période actuelle.
Il y a 4 ans et 342 jours

Artibat, repoussé d’un an !

Le salon Artibat est reporté au mois d’octobre 2021. [©Artibat] Les feux étaient au vert pour le salon Artibat. Quasiment complet au mois de mars avec plus de de 800 exposants pour 40 000 visiteurs attendus. L’élan a été freiné net par la pandémie mondiale de Covid-19. Ceci vient d’obliger la Capeb Pays-de-Loire à reporter le salon d’une année, pour l’organiser du 13 au 15 octobre 2021… Cette décision de report a été motivée avant tout par les retours des exposants. Inquiets de la tenue du salon dans un contexte économique compliqué. Et par les dispositions sanitaires qui devraient très certainement continuer à s’appliquer au mois d’octobre. Conditions sanitaires indispensables et nécessaires, mais qui semblent trop contraignantes pour envisager sereinement un salon. Par définition basé sur l’échange, la proximité et la convivialité.  Rendez-vous en octobre 2021 « Cette décision nous a semblé indispensable à prendre, compte tenu du contexte d’incertitude. Aussi bien face à la reprise économique de l’ensemble de notre secteur d’activité, qu’aux conditions sanitaires à mettre en œuvre pour garantir la sécurité de tous. Nous avons aussi acté ce report dès à présent, afin de permettre aux différents acteurs du salon, exposants et prestataires, de reporter leurs investissements pour la prochaine édition », explique Valérie Sfartz, directrice du salon. Et de conclure : « Nous aurons le plaisir de nous retrouver les 13, 14 et 15 octobre 2021 à Rennes, dans de meilleures circonstances. Ceci, pour recharger les carnets de commande et vivre le salon Artibat comme ce moment privilégié attendu de rencontres, de business et d’échanges. D’ici là, prenez bien soin de vous et bonne reprise à tous ». 
Il y a 4 ans et 342 jours

Artibat reporté en 2021

COVID-19. Du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques, les organisateurs du salon Artibat, qui devait se tenir à Rennes en octobre prochain, ont annoncé aujourd'hui reporter cette édition à l'année prochaine.
Il y a 4 ans et 342 jours

Les permis de construire de logements en nette hausse juste avant la crise sanitaire

Entre décembre et février, le nombre de permis de construire, qui donnent une idée du niveau de la construction à venir, s'est établi à 114.400, soit une hausse de 13,2% par rapport à un an plus tôt, selon le ministère de la Cohésion des Territoires, dont dépend le logement.En revanche, les mises en chantier, c'est-à-dire les logements dont la construction a commencé dans les faits, ont reculé de 3,3% à 106.900.C'est la première fois que le ministère diffuse des chiffres sur la construction de logements depuis le strict confinement imposé entre mi-mars et début mai face au coronavirus. Habituellement mensuelle, leur publication avait été interrompue.Des chiffres plus actuels étaient attendus vendredi, pour la période comprise entre février et avril, mais le ministère du Logement a annoncé mardi à l'AFP qu'ils étaient reportés sans nouvelle date.En tout état de cause, les chiffres diffusés mardi sont déjà "une bonne nouvelle", a estimé dans un communiqué Julien Denormandie, ministre du Logement. "Ils montrent, qu'avant la crise du Covid-19, la dynamique de construction de logements (...) était enclenchée".La construction de logements s'inscrivait en baisse depuis deux ans, mais donnait en effet déjà des signes de rebond depuis la fin 2019.
Il y a 4 ans et 342 jours

Des pêcheurs manifestent en baie de Saint-Brieuc contre un projet de parc éolien

"Ça s'est passé dans le calme, comme on l'avait demandé", a déclaré à l'AFP Alain Coudray, président du comité des pêches des Côtes d'Armor, qui estime qu'il y avait entre 50 et 70 bateaux sur zone.La préfecture maritime de l'Atlantique a pour sa part comptabilisé 60 navires "au plus fort" et appelé "au calme et au respect de l'ordre public en mer".Deux navires de la marine nationale ainsi qu'un patrouilleur et une vedette de la gendarmerie avaient été dépêchés sur place.Des bateaux de pêche sont entrés dans la zone interdite par arrêté préfectoral mais il n'y a pas eu de verbalisation, selon la préfecture maritime.Les pêcheurs manifestaient contre le lancement d'une campagne de sondages géophysiques et de détections pyrotechniques menés par le Réseau de Transport d'électricité (RTE) en vue de la construction du parc éolien en mer de Saint-Brieuc."Ils sont venus faire ces études sans aucune concertation de la profession.Quand ils feront une concertation, après, on verra", a lancé M. Coudray."Nous restons ouverts au dialogue avec les pêcheurs", a souligné RTE auprès de l'AFP. "Nous entendons leurs préoccupations et nous avons tout mis en oeuvre pour y répondre", a-t-on ajouté de même source.Une réunion s'est ensuite tenue avec des représentants de l’État, des pêcheurs et les porteurs du projet de parc éolien.Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D'une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l'espagnol Iberdrola.Le parc éolien doit être opérationnel en 2023.
Il y a 4 ans et 342 jours

Services énergétiques : 11 propositions pour une relance responsable

Tandis que le gouvernement prépare un plan de relance, la FEDENE, qui regroupe les principales sociétés de services énergétiques, opérateurs de la transition énergétique et climatique, et qui milite de longue date en faveur d’une démarche de croissance verte, se mobilise pour développer des projets qui concrétiseront cette relance. A ce titre, elle rassemble dans le document joint 11 propositions autour des réseaux de chaleur et de froid, de la rénovation énergétique des bâtiments et du Facility Management.
Il y a 4 ans et 342 jours

Juste avant la crise, les autorisations de logements ont bondi

CONJONCTURE. Selon les chiffres officiels, rendus publics le 26 mai, les autorisations de logements ont connu, entre décembre et février derniers, une forte hausse. Sur un an, les chiffres sont plus stables.
Il y a 4 ans et 342 jours

Moso International enrichit sa gamme de lames de bardage Bamboo X-treme®

Un nouveau profil « fermé », respectant les normes européennes les plus strictes en matière de sécurité incendie De nouvelles dimensions pour libérer sa créativité MOSO® international, pionnier des solutions innovatrices en bambou pour l’intérieur comme l’extérieur, enrichit sa gamme de lames de bardage Bamboo X-treme® avec de nouvelles dimensions et un nouveau profil « fermé », respectant les normes européennes les plus strictes en matière de sécurité incendie. Un profil « fermé » pour une sécurité incendie renforcée Le bardage MOSO® Bamboo X-treme® est une lame extérieure de bambou massive de haute densité fabriquée à partir de lamelles en bambou compressées. Un procédé de traitement thermique à 200°C permet au Bamboo X-treme® d’avoir la plus haute classe de durabilité qui existe selon les normes européennes, l’augmentation de la stabilité et de la densité, et par conséquent de la dureté. Le nouveau profil fermé ne présente aucun espace entre les lames ; il ne permet donc pas la circulation de l’air entre les lames ce qui réduit considérablement la propagation des flammes et de la fumée. Il permet ainsi au bardage Bamboo X-treme® d’atteindre la classe feu B-s1-d0 (EN 13501-1) et un indice de propagation de la flamme Classe A (ASTM E84). Ce classement ne s’applique pas seulement au produit installé mais à l’ensemble du système, des lames au bardage. Le bardage Bamboo X-treme® ne nécessite aucune adjonction de produits ignifuges coûteux et nocifs à la fois pour l’environnement et les personnes qui le manipulent pendant le processus de production et d’installation. Il peut ainsi être installé en toute sécurité dans des lieux très fréquentés, tels que les immeubles d’habitation, les stations-service, les bâtiments commerciaux… Lame Bamboo X-treme® en 75mm Le bardage en MOSO® Bamboo X-treme® est disponible en deux usinages : forme à double feuillure inversée ou trapèze. La première se fixera grâce aux clips de fixation (18 mm), la seconde par vissage en parement. Ces deux formes sont désormais disponibles dans des dimensions 1850x75x18 et 1850x75x12. La combinaison de différentes largeurs et profils autorise des créations design et de façades en bambou originales. L’alternative écologique aux bois tropicaux Le bambou est la plante possédant la croissance la plus rapide sur terre. Matériau disponible en abondance, sa culture ne provoque pas de déforestation. Tous les produits en bambou MOSO® ont une empreinte carbone négative sur l’ensemble du cycle de vie. Le site Le rapport d’ACV (analyse du cycle de vie) réalisé par la TU Delft (ISO 14040/44) montre que le revêtement Bamboo X-treme®, évalué sur l’ensemble de son cycle de vie, est certifié CO2 neutre. Grâce à des résultats de tests supplémentaires et à la possibilité de l’utiliser comme matériau certifié FSC, le bambou massif contribuent à l’évaluation des certifications de bâtiments durables telles que LEED et BREEAM. Durables, sûrs et beaux, les produits en bambou MOSO® représentent une alternative durable au bois tropicaux de plus en plus rares. www.moso-bamboo.com/fr
Il y a 4 ans et 342 jours

Beauvais : Un théâtre de blanc vêtu

Le nouveau Théâtre du Beauvaisis s’inscrit dans un environnement urbain face à des petits immeubles de logements en R + 4 au maximum. [©AJC] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. La pierre de Saint-Maximin est le matériau qui caractérise la ville de Beauvais, dans l’Oise. Sa teinte claire donne sa dimension à la cathédrale gothique Saint-Pierre, tout comme à l’église Saint-Etienne, de style roman. Nombre de bâtiments de la cité présentent une couleur similaire, créant une unité urbaine.  Le nouveau théâtre de Beauvais est déjà considéré par certains comme la 3e cathédrale de la ville. [©Eqiom] Devant s’intégrer dans cet environnement, le nouveau Théâtre du Beauvaisis a vocation à remplacer une salle plus ancienne et plus modeste. La parcelle se situe dans une rue assez étroite et fait face à des petits immeubles de logements en R + 4 au maximum. Pour donner une respiration au lieu, les architectes François Chochon et David Joulin, associés au cabinet AJC, ont très vite l’idée de tourner le bâtiment d’un peu plus de 90° et d’en reculer les façades par rapport à la limite de propriété. Dans cette configuration, l’entrée principale, devenue traversante, part d’une petite esplanade plantée. D’une capacité de 674 places, pour 1 150 m2 au sol, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 342 jours

Point.P dévoile son nouveau catalogue professionnel 2 en 1

Avec plus de 25 000 références, dont de nombreuses nouveautés produits, ce catalogue diffusé à 365 000 exemplaires à travers toute la France reste l'outil incontournable pour les acteurs du BTP. A l'image des engagements de l'enseigne, il a pour objectif de simplifier la vie et de faire gagner du temps au professionnel.Toute l'offre de matériaux, outillage et consommables en un seul outilLes métiers du BTP sont de moins en moins segmentés, c'est pourquoi les professionnels ont souvent besoin de s'équiper en matériaux de construction ainsi qu'en outillage, sans distinction. Afin de faciliter leurs recherches, POINT.P a choisi de réunir son offre de matériaux, d'outillage et de consommables en un seul et même support. Ainsi, qu'il soit maçon, plaquiste ou encore électricien, le professionnel, quelque soit son corps de métier, trouvera rapidement et simplement le produit qu'il recherche dans ce catalogue simple, clair et fonctionnel. Les deux sens de lecture (l'un pour les matériaux, l'autre pour l'outillage et les consommables) lui permettront en un geste de se diriger vers l'offre la plus adaptée à ses besoins. De plus, chaque offre dispose d'un index spécifique pour aider le professionnel à sélectionner rapidement le ou les produits souhaités.Pour répondre aux spécificités de chaque région, le catalogue 2020 Matériaux, Outillage & Consommables de POINT.P se décline en 10 versions régionales. Pour chacune, la partie Matériaux regroupe en moyenne 5 000 références dans 11 univers : Gros œuvre, Façade ITE, Assainissement, VRD-TP, Bois et Panneaux, Couverture, Systèmes plaque et plâtre, Isolation, Plafond, Menuiseries intérieures & extérieures et Revêtements sol & mur.La partie Outillage répertorie quant à elle 6 000 références d'outillage réparties en 8 univers : Connectivité-Electricité-Ventilation, Electro & Consommables, Matériel de chantier, Protection individuelle, Outillage manuel, Fixation-Quincaillerie, Plomberie-Sanitaire et Mastic-Peinture-Droguerie.POINT.P propose une offre très large de références pour tous les professionnels, puisqu'au total sur l'ensemble du territoire, ce sont plus de 25 000 produits, dont de nombreuses nouveautés, qui sont référencés dans l'édition 2020 de son catalogue, et 100 000 sur le site pointp.fr.Un catalogue pense au service du professionnelLe nouveau catalogue 2 en 1 a été entièrement repensé pour correspondre au mieux aux attentes de l'artisan. Au travers de cet outil, l'enseigne s'engage à simplifier la vie du professionnel et à lui faire gagner du temps.Dans cette optique, le catalogue intègre notamment un nouveau service client permettant au professionnel d'entrer directement en contact par SMS avec leur agence POINT.P. Celle-ci peut ainsi répondre immédiatement et à tout moment au besoin du client (informations horaires, disponibilité produits…). Pour cela, un listing des agences disposant de ce service est disponible en fin de catalogue, avec le numéro de téléphone portable renseigné en face de chaque agence concernée.Toujours dans une démarche de simplification et de gain de temps pour le professionnel, l'intégralité des références sont accompagnées d'un code-barre pour accéder à la fiche produit associée sur pointp.fr ainsi qu'aux informations de stocks et de disponibilité dans son agence. Cela permet au professionnel de passer commande depuis son téléphone en direct du chantier, puis de venir retirer rapidement son produit dans l'une des 800 agences POINT.P ou de se faire livrer.De plus, pour aider le professionnel à faire le meilleur choix au meilleur prix, les produits offrant le meilleur rapport qualité/prix de chaque marque de distributeur POINT.P (Cada, Ultibat, Deltapro, Arte, Novipro) sont mis en avant, avec une offre personnalisée pour chaque région.Enfin, dès les premières pages, les nombreux services que propose l'enseigne sont présentés, avec notamment :Le programme Génération Artisans et ses services et logiciels pour aider l'artisan au quotidien (Solu+, Tolteck, Renoprim+ Direct, CapRenov+, Objectif RGE, La Maison Saint-Gobain, Studio GA, Dynabuy,...).Les engagements livraison sur chantier avec suivi en temps réel par SMS.La possibilité d'ouvrir un compte en quelques minutes et de bénéficier du paiement à crédit.Les engagements de la marque POINT.P permettant à tous les clients de gagner du temps et de leur simplifier la vie. Une démarche environnementale forteLa volonté de POINT.P de regrouper l'ensemble de ses références en un seul catalogue s'inscrit également dans une démarche de protection de l'environnement. Ce catalogue unique permet en effet de répondre aux enjeux de réduction des déchets papiers. Fabriqué à partir de papier recyclé, il est distribué dans les agences de l'enseigne en 365 000 exemplaires seulement, soit environ 40 % de moins qu'en 2019, afin de correspondre au plus près des besoins sur le terrain et éviter le gaspillage.
Il y a 4 ans et 342 jours

Ordonnance du 13 mai : le bâtiment redoute les défaillances d’entreprises

L’ensemble des professions du bâtiment, de l’architecte à l’artisan, dénonce une ordonnance promulguée le 13 mai qui selon elles, va accroître, au second semestre, le nombre de défaillances d’entreprises.
Il y a 4 ans et 342 jours

Le gouvernement parie sur une reprise totale des chantiers d'ici fin mai

L'activité a redémarré sur 72% des chantiers, a déclaré le ministre du Logement Julien Denormandie, alors que le gouvernement vise une reprise totale avant la fin du mois dans le secteur.
Il y a 4 ans et 342 jours

Rabot Dutilleul Construction assure une reprise progressive de ses chantiers en toute sécurité

Une décision qui a pour objectif de soutenir l'activité de l'entreprise en cette période difficile. La nouvelle gouvernance de l'entreprise, qui prendra ses fonctions à compter du 17 avril aura également à cœur de relever les défis d'aujourd'hui et répondre aux enjeux de demain.Redémarrer rapidement au moins un chantier par Région d'implantationC'est l'objectif que s'est fixé Rabot Dutilleul Construction pour cette reprise progressive de l'activité. Sont ainsi concernés les chantiers des Grands Moulins de Paris et de Jean Macé dans les Hauts-de-France ; la réhabilitation en logements des anciens hôpitaux Villemin Maringer Fournier à Nancy, le CROUS de Strasbourg, un EHPAD et un service de soins à domicile à Moyenmoutier (88) dans le Grand Est ; ainsi qu'un chantier de logements à Massy en Ile-de-France. L'Ile-de-France où Rabot Dutilleul Construction a par ailleurs assuré vendredi dernier la livraison du nouveau plateau médico-chirurgical de l'hôpital Henri Mondor qui compte notamment un service de réanimation d'une capacité de 55 chambres, ainsi qu'un service dédié aux soins critiques avec 30 chambres de surveillance continue.« Je tiens ici à saluer l'engagement de l'équipe du chantier de l'hôpital Henri Mondor qui a montré un grand professionnalisme et a travaillé 7j/7 pour pouvoir mettre à disposition des chambres pour les patients atteints de Covid-19 », déclare Frank Fessenmayer, Directeur régional de Rabot Dutilleul Construction en Ile-de-France.Une reprise dans le respect des conditions sanitairesLa sécurité des compagnons et de l'encadrement des chantiers est une priorité pour Rabot Dutilleul Construction qui a adopté des mesures de prévention afin de protéger la santé des collaborateurs et de les inciter à veiller sur leur santé, leur sécurité et celle de leur entourage. Un guide interne « Covid RDC » basé sur le guide de l'OPPBTP, a ainsi été diffusé auprès de toutes les équipes: port du masque, de gants, mise à disposition de gel hydroalcoolique, nettoyage des équipements,… sont autant de mesures à mettre en œuvre pour assurer une reprise des chantiers en toute sécurité. Des postes de « Chargé de Prévention Covid » ont également été créés au sein de l'entreprise pour garantir la sécurité sanitaire des personnels présents et entrants sur chaque chantier. Nomination d'une nouvelle gouvernanceA compter du 17 avril 2020, une nouvelle gouvernance sera mise en place chez Rabot Dutilleul Construction pour prendre en main l'entreprise dans la période critique, organiser la reprise et poursuivre le déploiement de la stratégie engagée. Frédéric STERNHEIM est nommé Président de Rabot Dutilleul Construction. Patrick ADAM prend la direction générale de Rabot Dutilleul Construction et remplace Thierry GEFFROY. Arnaud MERVEILLE est nommé Directeur Administratif et Financier de Rabot Dutilleul Construction.Cette équipe de tête apporte toutes ses compétences à l'entreprise pour poursuivre sa transformation en cohérence avec le plan stratégique « Demain 2025 ». En cette période particulière, elle s'attachera également à mettre en œuvre toutes les solutions permettant de passer cette crise en assurant la reprise des chantiers, le pilotage actif de la trésorerie, mais aussi en réfléchissant à de nouveaux modèles. Pour cela, Rabot Dutilleul Construction peut s'appuyer sur son savoir-faire et ses compétences centenaires, des technologies performantes, des collaborateurs engagés et un carnet de commandes solide de 400 millions d'euros en construction en France.
Il y a 4 ans et 342 jours

Grand Paris Express: un groupement mené par Vinci remporte un contrat

La Société du Grand Paris (SGP) a attribué à un groupement d'entreprises mené par Vinci un contrat de 799 millions d'euros pour la construction d'un tronçon sur la ligne 18 du réseau de métro francilien
Il y a 4 ans et 342 jours

Maisons Jaoul : Emotions brutes

Le Corbusier a aussi imaginé les Maisons Jaoul après la Seconde Guerre mondiale. Ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. [©Novbéton/Fondation Le Corbusier/ADAGP] Retrouvez cet article dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine. Autant critiqué qu’adulé, Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, a voulu insuffler sa vision de l’architecture et de l’urbanisme. Ceci, durant tout son règne… Sa théorie du Modulor, basée sur les proportions du corps appliquées au dessin d’un bâtiment, et son approche brutaliste et moderniste de la discipline se retrouvent dans ses réalisations de Marseille, dans le Sud de la France, ou à Chandigarh, dans le Nord de l’Inde. Le Corbusier a aussi imaginé des choses plus modestes, telles les Maisons Jaoul. Conçues après la Seconde Guerre mondiale et sises à Neuilly-sur-Seine (92), ces deux habitations atypiques ont été créées pour la famille du même nom. Construites sur une parcelle de 950 m2, elles s’organisent de manière indépendante, tout en gardant un lien commun : le sous-sol. Formant ainsi un ensemble collectif. La maison A accueillait l’industriel André Jaoul, sa femme et ses enfants. Tandis que la maison B a été conçue pour son fils aîné Michel Jaoul et sa famille. Depuis leur construction, entre 1953 et 1955, ces bâtiments inscrits aux Monuments historiques ont changé deux fois de propriétaires. Et bénéficié de petites rénovations dès le début des années 1990.  Les maisons correspondent bien à la doctrine de Le Corbusier. Le bois, la brique et le béton s’épousent pour former la façade. Comme une ode au brutalisme, l’architecte a laissé chaque matériau exprimer son authenticité, sa particularité. Le béton armé a d’ailleurs gardé les veinures de son coffrage en planches de bois non rabotées. Tantôt verticales et horizontales, ces empreintes renforcent l’aspect Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 342 jours

Décret tertiaire, arrêté du 10 avril 2020 – Quelles sont les modalités d’application relatives aux actions de réduction des consommations d’énergie ?

Suite à la publication du décret tertiaire en juillet 2019, tous les bâtiments à usage tertiaire (bureaux professionnels, commerces, établissement d’enseignement, établissement de santé, locaux sportifs, locaux culturels, entrepôts, etc) d’une superficie supérieure ou égale à 1 000 m² ont maintenant l’obligation de réduire leur consommation d’énergie finale. Le 10 avril 2020, un nouvel arrêté est paru précisant : Les conditions de modulation des objectifs en fonction du secteur d’activité, Les modalités d’ajustement de la consommation d’énergie finale en fonction des variations climatiques, du volume d’activité, … Les éléments à fournir (pièces justificatives) et le contenu du dossier technique à transmettre sur la plateforme OPERAT, Les dispositions relatives à la plateforme OPERAT, au recueil et au suivi des données de consommation d’énergie. I- Rappel sur le décret tertiaire a. Les objectifs de réduction des consommations d’énergie Les bâtiments à usage tertiaire d’une superficie d’un minimum de 1 000 m² auront pour obligation de réduire la consommation de leur(s) bâtiment(s) de -40 % d’ici 2030, -50 % d’ici 2040 et -60 % d’ici 2050 en fonction de l’année de référence choisie par l’assujetti. L’année de référence doit correspondre à une année pleine d’exploitation antérieure à 2010. Cette année sera en générale l’année pour laquelle la consommation aura été la plus élevée. b. Les dates à retenir Différentes dates sont déjà fixées par le décret tertiaire. Première transmission des données de consommation en septembre 2021 sur la plateforme OPERAT. Premier audit de vérification d’atteinte de l’objectif de -40 % en décembre 2031. Second audit concernant l’objectif de -50 % en décembre 2041. Troisième audit concernant l’objectif de -60 % en décembre 2051. c. Les sanctions encourues En cas de non-transmission des données, un dispositif de Name & Shame sera mis en place pour dénoncer les personnes n’ayant pas respectées l’obligation de transmission. En cas de non-atteinte des objectifs, une mise en demeure sera effectuée et les obligés risqueront 1 500 € à 7 500 € d’amende. II- Décryptage de l’arrêté du 10 avril 2020 suite au décret tertiaire a. Modulation des objectifs en fonction des catégories d’activité Le niveau de consommation sera exprimé en valeur absolue par catégorie d’activité recensée et pour l’ensemble de ses usages énergétiques. À savoir, que le niveau de consommation d’énergie finale fixé en valeur absolue, exprimé en kWh/an/m² d’énergie est noté Cabs. Le niveau d’énergie finale noté Cabs est constitué de deux composantes : Cabs = CVC+USE CVC, qui correspond à la consommation énergétique relative à l’ambiance thermique et à la ventilation des locaux, définie pour chaque catégorie d’activité en fonction de la zone climatique et de l’altitude, USE, qui correspond à la consommation énergétique relative aux usages spécifiques énergétiques propres à l’activité.  b. Modalités d’ajustement de la consommation d’énergie finale Ajustement des données de consommation d’énergie finale en fonction des variations climatiques. Les données climatiques prises en compte sont celles de la station Météo France la plus proche du site concerné. Cet ajustement est effectué sur la base de Degré Jour Unifié de la station météo de référence. La plateforme OPERAT affecte automatiquement la station météo de référence du département dans lequel le bâtiment se situe. L’assujetti doit renseigner sur la plateforme de suivi les valeurs des indicateurs d’intensité d’usage relatives aux activités du site. Ensuite, une modulation automatique est effectuée par la plateforme en fonction du volume d’activité. c. Contenu à fournir pour le dossier technique Ce dossier technique permet de justifier les modulations des objectifs. Il devra couvrir tous les usages énergétiques des bâtiments (chauffage, refroidissement, ventilation, éclairage, eau chaude sanitaire et tous les autres usages spécifiques à l’activité). Le dossier technique permet à l’assujetti d’identifier la situation de référence du bâtiment ou parc de bâtiments, d’identifier les contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales, d’élaborer un programme d’actions pour l’atteinte des objectifs de réduction des consommations et de moduler éventuellement le plan d’actions. Le dossier technique doit donc être composé : D’une étude énergétique sur les actions d’amélioration de la performance énergétique et environnementale du bâtiment réalisée par un prestataire ou personnel justifiant de compétences en énergétique du bâtiment, D’une étude énergétique portant sur les actions visant à réduire les consommations des équipements liés aux usages spécifiques, D’une identification des actions portant sur l’adaptation des locaux à usage économe et sur la sensibilisation des occupants, Et d’un programme d’actions permettant d’atteindre les objectifs de réduction des consommations d’énergie finale. d. Dispositions relatives à la plateforme de recueil et de suivi La plateforme OPERAT, de transmission des données a été mise en place par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Chaque porteur de projet, assujetti est donc responsable de fournir les informations à l’ADEME pour chaque bâtiment(s) ou partie de bâtiments. Cette plateforme permettra aux assujettis de déclarer leur patrimoine, de renseigner l’année de référence choisie, de renseigner ses consommations d’énergie finale annuelle, de modifier ses indicateurs d’intensité d’usage, d’intégrer son plan d’actions, d’accéder aux statistiques relatives à son patrimoine, de saisir des paramètres pour appliquer une correction… III- Les solutions pour répondre au décret tertiaire Afin d’anticiper le décret tertiaire et de préparer la première transmission des données en septembre 2021, vous pouvez d’ores et déjà agir : Définissez qui sera le porteur de projet entre le bailleur et le locataire, Faites-vous aidez par un Energy Manager pour choisir votre année de référence sur laquelle l’ADEME se basera pour vérifier l’atteinte des objectifs, Faites appel à un Energy Manager pour réaliser l’audit énergétique de votre bâtiment ou parc de bâtiments, cela permettra d’avoir une analyse détaillée et d’établir votre plan d’actions, Déployez un système de management de l’énergie selon la norme ISO 50001 qui répond aux enjeux de réduction des consommations d’énergie et qui vous permettra d’identifier les gisements d’économie d’énergie. Envoyez vos données de consommation automatiquement sur la plateforme OPERAT via un système de management de l’énergie. Contactez notre équipe pour échanger avec une Energy Manager et mettre en place un système de suivi des consommations.
Il y a 4 ans et 342 jours

De nouvelles serres en toiture déployées en Europe

Serre en toiture, Université Autonome de Barcelone, Espagne. Photos : CSTBCombien d'énergie, d'eau et d'émissions CO2 peuvent-elles être économisées grâce aux serres en toiture ? Les avantages de ces dispositifs sont analysés par onze partenaires européens de cinq pays, dont le CSTB pour la France, dans le cadre du projet GROOF (programme Interreg North-West Europe). À l'issue d'une phase d'étude de la situation actuelle, le consortium s'est engagé dans la réalisation de quatre serres en toiture et dans l'accompagnement de dix projets en Europe. Ceux-ci vont permettre d'identifier les bonnes pratiques en matière d'agriculture urbaine sur les toits, et de contribuer au développement des techniques en faveur de l'adaptation des villes au changement climatique. Atouts des installations Deux ans de travaux (2017-2019) ont permis de dresser un bilan des serres sur le toit, actuellement installées en milieu urbain à l'échelle Nord-Ouest européenne. Ce bilan s'appuie sur une étude du contexte et sur l'analyse de serres en toiture existantes, sur l'ensemble de leur cycle de vie. Le bilan a quantifié les avantages des serres installées en toitures, selon quatre axes : technique (construction et bâtiment), énergétique et environnemental, botanique (gamme de plantes) et économique. Il met en avant leurs atouts : l'utilisation de l'eau de pluie pour irriguer les cultures ; la réduction des émissions de CO2 dans la construction et l'exploitation du bâti, et dans la distribution de la production de la serre ; l'utilisation d'une part de la déperdition thermique de toiture pour chauffer la serre ; l'augmentation de la valeur patrimoniale du bâtiment. Bien évidemment très variable selon les situations, ce bilan met en évidence des impacts potentiels en matière d'économie d'énergie et de diminution des émissions de CO2, impacts qu'il s'agit de confronter à la réalité. Projets pilotes Le consortium d'experts scientifiques et techniques de GROOF s'attache désormais à démontrer l'intérêt d'installer des serres sur les toits, au travers de projets pilotes. Pour cela, il pilote de A à Z la construction et le pilotage de quatre serres en toiture, au Luxembourg (Bettembourg), en Belgique (Liège, province de Liège), en Allemagne (Bürstadt, Land de Hesse) et en France (Saint-Denis, Île-de-France). À ce jour, les permis de construire ont été validés. Quand les serres seront construites et en service, des mesures seront menées pendant un an. La mise en place des serres pilotes devrait permettre une économie de 300 tonnes de CO2/an d'ici à septembre 2021 (fin du projet GROOF) et de 2 millions de tonnes dix ans après. En outre, le consortium accompagne les porteurs de dix projets de serres sur le toit (conception et réalisation) dans cinq pays. La sélection des projets, dans le cadre d'un appel à candidature européen, a été mené en septembre 2019 avec le jury de GROOF dont le CSTB a fait partie. Cinq de ces projets, menés en France, sont désormais coachés par le CSTB : Toits vivants à Arcueil ; Jardins perchés à Tours ; Yncrea - Le Palais Rameaux à Lille ; Culinea Hortus à Paris ; Symbiose à Nantes. Retours d'expérience Les retours d'expérience, liés à la réalisation de serres pilotes, permettent d'identifier les solutions les plus pérennes et pertinentes et d'éviter les écueils sur les plans : technique : structure porteuse, appareillage pour optimiser énergie, systèmes de culture, etc. ; réglementaire : hauteur du bâtiment (PLU), éclairage nocturne, sécurité des personnes (accueil du public), risques sanitaires, etc. ; économique (modèle d'affaire). Au travers de ces expérimentations, les experts évaluent également l'intérêt mais aussi les problèmes potentiels de chaque solution selon l'usage de la serre : serre productive pour circuit court ; serre expérimentale pour développer une gamme végétale ou pour tester un dispositif d'économie des flux (eau, énergie) ; serre communautaire pour créer du lien ou pour former aux pratiques agricoles urbaines. Guide pratique Les partenaires européens du projet GROOF sont actuellement engagés dans la rédaction d'un guide de bonnes pratiques ; sa publication est prévue fin 2020. Destiné à l'ensemble des acteurs de la ville, de la construction et de l'agriculture, ce guide leur fournira une aide concrète pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2 issues du bâtiment, grâce aux serres sur les toits. Il les accompagnera pour cela dans le choix de solutions pérennes et adaptées. Concrètement, ce guide comportera par exemple des recommandations concernant les solutions techniques privilégiées, le choix des gammes végétales, les règles du marché à respecter, et les modèles d'affaires pertinents. En savoir plus : GROOF (2017-2021) : projet R&D européen pour la construction de serres sur les toits Site du projet GROOF (Greenhouses to Reduce CO2 on Roofs) Tous les projets de serres en toiture (rubrique Coaching)
Il y a 4 ans et 342 jours

Urmet se renforce dans les solutions de sécurité pour le tertiaire

RACHAT. Le spécialiste des solutions de sécurité pour les bâtiments, Urmet, a acquis un fabricant de solutions de contrôle d'accès, alarme intrusion, protection bancaire. Découvrez lequel.
Il y a 4 ans et 342 jours

La France va devoir faire face à son tour aux faillites et licenciements

La crise du Covid-19 a mis un coup d'arrêt brutal à l'économie partout dans le monde. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre dans certains pays.Exemple emblématique: les États-Unis où le taux de chômage a explosé, atteignant 14,7% en avril, contre 3,5% en février, soit son plus bas niveau depuis 50 ans. Au total, 38,6 millions de personnes ont demandé une allocation chômage depuis l'arrêt de l'économie mi-mars.En Amérique latine, 11,5 millions de personnes supplémentaires vont être au chômage en 2020, en raison de la pandémie, selon un récent rapport de deux agences onusiennes.La France semblait jusqu'à présent relativement épargnée. Le nombre de chômeurs a certes progressé de 7,1% sur un mois en mars, mais cela s'explique essentiellement par le non-renouvellement de CDD, missions d'intérim ou de reports/annulations d'embauches.Principal rempart de protection contre les vagues de licenciements: la prise en charge par l’État du chômage partiel, un dispositif dont 8,6 millions de salariés auraient bénéficié, selon une estimation du ministère du Travail."L’État n'a pas hésité à dépenser", il s'agit d'une "mesure très centrale du soutien à l'économie qui a permis de sauvegarder des emplois", a observé auprès de l'AFP Anne Eydoux, maîtresse de conférences d'économie au Cnam et membre des Économistes atterrés.Le gouvernement souhaite toutefois réduire progressivement à partir de juin ce dispositif de soutien au chômage partiel, une mesure à laquelle s'oppose notamment le Medef. De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) demande d'attendre septembre avant une réduction "sensible" de la prise en charge, s’attendant à des licenciements.Le sort du pays va en effet se noircir: "Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent", a prévenu sur Europe 1 le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.Entreprises "non profitables"Les faillites vont se produire "petit à petit", mais il est "extrêmement compliqué" d'anticiper précisément à quoi s'attendre, a indiqué à l'AFP Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon lui, le nombre de disparitions d'entreprises dépendra notamment du retour ou non de la consommation et du soutien que le gouvernement proposera aux entreprises."La capacité de rebond de la demande est plus forte en France qu'ailleurs, puisque les ménages ont un revenu qui s'est mieux maintenu", grâce au chômage partiel, a relevé M. Heyer."La consommation va repartir dans certains secteurs qui pourront rattraper une partie du retard, mais pas dans d'autres où la facture va s'alourdir", a-t-il cependant expliqué.Le tourisme, l'hôtellerie et la restauration, encore à l'arrêt, sont particulièrement en danger, ainsi que certaines branches industrielles, telles que l'automobile et l'aéronautique, pour lesquelles le gouvernement doit présenter prochainement des plans de soutien spécifiques.Les petites entreprises sont menacées tout comme de grands fleurons français, à l'instar de Renault - qui "joue sa survie", selon les mots de Bruno Le Maire.Autre difficulté pour les sociétés: les mesures sanitaires entraînent des coûts supplémentaires et ralentissent la production. "Beaucoup d'entreprises - mais c'est très difficile à chiffrer aujourd'hui - vont devenir non profitables pour une durée que ni vous ni moi on sait estimer", a souligné lors d'une audition à l'Assemblée nationale le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, prévoyant également des faillites.Face à ces difficultés qui se profilent, les syndicats sont déjà en alerte.La CFDT, qui s'attend à ce que la crise soit sévère, appelle notamment à une "mobilisation générale sur l'emploi". De son côté, FO réclame "un contrôle strict des procédures de suppressions d'emplois, afin d'empêcher les licenciements quand une entreprise a bénéficié ou bénéficie d'aides publiques en particulier".
Il y a 4 ans et 342 jours

Début des négociations entre la France et l'UE sur les fonds européens 2021-2027

RELANCE. Jacqueline Gourault et Amélie de Montchalin, respectivement ministre de la Cohésion des territoires et secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, ainsi que Renaud Muselier, président de Régions de France, ont amorcé les négociations avec la Commission européenne sur le déblocage des fonds communautaires pour la période 2021-2027. Avec un espoir de mobilisation pour répondre à la crise du coronavirus.
Il y a 4 ans et 342 jours

L'OPH de Bobigny annule les loyers d'avril

LOGEMENT SOCIAL. Comme elle l'avait annoncé en avril, la mairie de Bobigny a fait voter par l'Office public de l'habitat (OPH) municipal l'annulation des loyers d'avril. Une décision qui doit encore passer le contrôle de légalité du préfet.
Il y a 4 ans et 342 jours

Reprise des chantiers : quels surcoûts liés aux mesures sanitaires pour les artisans du bâtiment ?

Les enquêtes-flash réalisées chaque semaine par le GIE CERC auprès de 1416 entreprises du bâtiment confirment ce redémarrage. Cependant, même si la part des chantiers en activité « normale » est également en hausse en mai, cette activité n'est pas effective sur la totalité des chantiers. Pour autant, il ne faudrait pas occulter un point important qui risque de compromettre la reprise et met en péril nombre d'entreprises. Il s'agit de l'absorption des surcoûts car de nombreuses entreprises travaillent à perte aujourd'hui compte tenu du refus de nombre de clients, notamment particuliers, d'en tenir compte. Après deux mois d'arrêt ou de confinement, comment prendre le risque de perdre sa clientèle ? Cette problématique est particulièrement préoccupante pour les entreprises artisanales. Dans l'attente de son étude exhaustive sur le sujet, la CAPEB dévoile l'estimation des trois principaux postes de surcoûts : la coactivité, la désinfection et les équipements de protection.« Depuis le déconfinement, nous constatons une hausse du redémarrage de l'activité du BTP estimée entre 50% et 60% par rapport à la situation d'avant crise sanitaire. Et nous nous en réjouissons. Mais les retours terrain dont la CAPEB dispose vont tous dans le même sens : les surcoûts de la sécurité sanitaire. Les situations sont très différentes dans le neuf ou en rénovation, ce qui explique la fourchette de notre estimation. Les 3 grands postes de surcoûts sont : la coactivité qui est le plus important et qui peut atteindre dans certains cas 50% du surcoût total, la désinfection et dans une moindre mesure les équipements individuels et/ou collectif de protection. La « coactivité », englobant le transport, est le surcoût de production le plus lourd à supporter. La distanciation sanitaire oblige les équipes, les salariés et les métiers à intervenir successivement sur un chantier, ce qui allonge, de surcroit en site occupé, les délais de réalisation. Perdre des heures, perdre du temps, protéger efficacement ses salariés et ses clients augmentent les charges. Alors bien sûr, pour le moment les entreprises font face, mais pour combien de temps ? A ce titre, la désinfection est un enjeu essentiel pour rassurer les clients et notamment les particuliers en entretien-rénovation en site occupé. Ce surcoût est incompressible pour redonner la confiance. A la nécessaire réorganisation sanitaire des chantiers pour mettre en œuvre les gestes barrières, s'additionnent les difficultés d'approvisionnement et une charge administrative en hause liée au Covid-19. A ce stade, il est encore difficile de connaître avec certitude le montant exact de tous ces surcoûts mais nous pouvons d'ores et déjà affirmer que le retour de l'activité sur certains chantiers se fait à perte. Nous restons donc très attentifs à l'évolution de ces surcoûts qui, selon notre première estimation, varierait entre les différents types de marchés : entre 10 et 20% en entretien / rénovation et 10% dans le neuf. Cette situation est évidemment extrêmement préoccupante et pourrait conduire à de nombreuses défaillances d'entreprise si rien n'est fait. A moyen terme, l'expérience me dit que de nouvelles méthodes de travail, d'organisation, de phasage des chantiers seront à inventer ». - Patrick Liébus, président de la CAPEBEstimation des surcoûtsLa coactivité/productivité (allongement des délais, coordination, phasage complexe à organiser, location de nouveau moyen de transport ….) va engendrer un surcoût entre 4 et 10% du coût journalier. Ce poste peut représenter jusqu'à 50% du surcout sanaitaire total.Les équipements (gants, masques, gel…) vont représenter entre 2 et 4% du coût journalierLa désinfection (décontamination, nettoyage du matériel, outillage supplémentaire…) entre 4 et 8% du coût journalier.Les surcoûts sont plus élevés en rénovation notamment en site occupé. On estime ainsi le surcoût moyen entre 10 et 20% en entretien-rénovation contre 10% dans le neuf.Reprise des chantiers : une montée en puissance de l'activité inégale en fonction des régionsLa publication des recommandations sanitaires élaborées par l'OPPBTP ainsi que le déconfinement ont permis aux entreprises du bâtiment de reprendre sensiblement leur activité. Les résultats de l'enquête-flash GIE-CERC montrent qu'au 14 mai, ce sont 72% des chantiers qui étaient ouverts contre 53% au 5 mai. Au 14 mai, 37% des chantiers affichaient un niveau d'activité normale alors qu'ils n'étaient que 22% avant le déconfinement. Une montée en puissance qui permet de maintenir l'activité de 76% des salariés du BTP et intérimaires ETP (en équivalant temps plein) contre 57% au 5 mai.Cette hausse de l'activité connaît cependant de fortes disparités entre les régions. Ainsi, la part des chantiers en activité normale dans le Sud-Est de la France (36%) et le Nord-Est (48%) est plus importante qu'en Ile-de-France (22%). A noter que certaines activités peinent à reprendre. C'est le cas de l'activité commerciale dont les carnets de commandes se sont drastiquement réduits pendant le confinement et qui mettront plusieurs semaines avant de se remplir à nouveau. Une situation également délicate dans le secteur des marchés publics qui n'ont pas encore tous réouvert. Les entreprises artisanales attendent pourtant un soutien fort de la part de la commande publique. En tout, ce sont donc encore 15% des chantiers qui sont fortement ralentis et 28% des chantiers qui sont toujours à l'arrêt. Une situation qui devrait s'améliorer dans les jours à venir. Ainsi, 33% des chantiers qui étaient à l'arrêt au 14 mai devraient reprendre d'ici le 18 mai. Les artisans renouent également avec la confiance : 67% des chefs d'entreprises déclarent avoir confiance en la reprise de leur activité contre 58% le 5 mai.Malgré la reprise de l'activité, le contexte sanitaire particulier dans lequel les entreprises artisanales du bâtiment travaillent comporte son lot de difficultés qui continuent de ralentir les chantiers.Des difficultés toujours présentes et recensées par la CAPEB, qui ralentissent fortement les chantiers Des difficultés d'approvisionnement : les artisans continuent d'être confrontés à un ralentissement d'approvisionnement des matériaux et matériels, notamment en provenance d'Espagne et d'ItalieDes contraintes administratives en hausse : les charges administratives et les contraintes d'organisation liées au COVID 19 représentent une charge supplémentaire pour les chefs d'entreprisesDes reports voire des annulations de travaux chez les particuliers : certains particuliers sont toujours réticents quant à la réalisation de travaux chez eux et préfèrent reporter voire annuler des travaux pourtant prévus en amontDes reports de paiements dus à l'arrêt des marchés publics : l'arrêt des marchés publics à cause du confinement a entraîné l'arrêt des paiements pour les chantiers réalisés en amont du confinementDes difficultés pour gérer les déchets : on constate ainsi un ralentissement de l'enlèvement des déchets du BTP pendant le confinement qui a entrainé l'accumulation des déchets au niveau des entreprises
Il y a 4 ans et 342 jours

Radiateurs sèche-serviettes électriques Acova Versus : les serviettes jouent à cache-cache dans la salle de bains

Plaçant l’innovation au service du bien-être, Acova dévoile, dans sa Collection Signature, son nouveau radiateur sèche-serviettes électrique Acova Versus. Avec sa façade lisse en verre chauffant et ses barres porte-serviettes rétractables à l’arrière de l’appareil, Acova Versus allie design, confort et astuces de rangement dans la salle de bains. L’innovation au service du bien-être et de l’accessibilité Proposé dans deux hauteurs (1,50 m et 1,75 m), une largeur (47,5 cm) et deux puissances (600 et 750 watts), Acova Versus se compose d’une surface en verre de sécurité feuilleté (2 x 4 mm) qui intègre un panneau chauffant électrique. Astucieux, il est équipé de 1 ou 2 barres porte- serviettes rétractables positionnées à l’arrière de l’appareil pour un séchage des serviettes en toute discrétion. Par simple appui sur leur extrémité, les barres porte-serviettes s’ouvrent sur le côté du radiateur, à droite ou à gauche, de façon symétrique ou asymétrique au choix. Pratique au quotidien pour poser, ranger et prendre les serviettes facilement, cette fonction permet également au radiateur de s’adapter aux contraintes d’espace et d’aménagement des salles de bains. Un design minimaliste épuré et intemporel Avec sa façade lisse en verre et les trois finitions proposées (noir brillant, blanc brillant et miroir), Acova Versus bénéficie d’un design épuré et intemporel qui s’adapte idéalement dans toutes les salles de bains contemporaines. Les serviettes sont cachées au dos du radiateur : fini les serviettes mal rangées ! Cette fonction contribue à valoriser le design épuré et les finitions en verre du radiateur. Le confort programmable Acova Versus procure une chaleur douce et une mise en chauffe rapide. Sa programmation et son pilotage s’effectuent soit via l’interface tactile intégrée sur la face avant du radiateur (3 niveaux de température au choix, fonction boost et verrouillage) soit par la télécommande infrarouge à distance (programmation hebdomadaire, sélection de modes, détection/ ouverture de fenêtre, mise en marche forcée). Il est compatible fil pilote 6 ordres. http://www.acova.fr
Il y a 4 ans et 343 jours

Covid-19 : le point sur les dispositifs pour les entreprises en difficulté

Au total, l'exécutif a déployé 450 milliards d'euros d'aides et de garanties de l'État, selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Le point sur les principaux dispositifs et les conditions pour en bénéficier. Le fonds de solidaritéPour aider les plus petites entreprises victimes de la crise, l'Etat a mis en place un fonds de solidarité doté de 7 milliards d'euros. Le premier volet de ce dispositif prévoit de compenser jusqu'à 1.500 euros la perte de chiffre d'affaires des très petites entreprises (TPE), des indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales.Pour en bénéficier, ces sociétés doivent notamment avoir fait l'objet de fermetures administratives, réaliser un chiffre d'affaires de moins un million d'euros et employer moins de 10 personnes.Le deuxième volet permet aux entreprises connaissant le plus de difficultés d'obtenir quant à elles jusqu'à 5.000 euros d'aide complémentaire versée par les régions.Plus spécifiquement pour les secteurs à l'arrêt comme l'hôtellerie, la restauration ou l'événementiel, l'aide est portée jusqu'à 10.000 euros et l'accès au fonds prolongé jusqu'à fin 2020.Le prêt garanti par l’État (PGE)Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur forme juridique, ayant des difficultés de trésorerie, peuvent en faire la demande auprès de leur banque. Annoncés fin mars, les prêts garantis par l'Etat pourront atteindre au total 300 milliards d'euros, soit l'équivalent de 15% du produit intérieur brut (PIB) français.Ce qui veut dire qu'en cas de non-remboursement, l'État prendra à sa charge la majeure partie du reste du crédit à rembourser. Seules sont exclues de ce dispositif certaines sociétés civiles immobilières, les établissements de crédit et les sociétés de financement.Depuis le lancement du PGE, les banques françaises ont comptabilisé environ 80 milliards d'euros de demandes, pour un demi-million de prêts, a précisé jeudi Bruno Le Maire au Figaro.L'activité partielleSelon une estimation du ministère du Travail fin mai, le cumul des demandes d'autorisation de chômage partiel a atteint 12,7 millions depuis le 1er mars, tandis que 8,6 millions de salariés auraient bénéficié du dispositif qui a jusqu'ici permis d'éviter une explosion du chômage en France.Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d'une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l’État et l'assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic.En raison du déconfinement, le gouvernement a toutefois prévu que les entreprises contribuent dans des "proportions raisonnables" aux salaires des employés maintenus au chômage partiel, après le 1er juin, l'objectif étant d'inciter à la reprise d'activité.En revanche, le recours à l'activité partielle pour les entreprises du tourisme et de la restauration sera possible jusqu'à au moins fin septembre, "dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui", a précisé le Premier ministre.Le report des chargesDepuis le 15 mars, les entreprises en difficulté ont la possibilité de décaler de trois mois la date de paiement de leurs cotisations sociales, sans pénalité. Très sollicités, ces reports s'élevaient à 17 milliards d'euros début mai, selon le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin. Ce bilan provisoire concerne les charges sociales des régimes général, agricole et Agirc-Arcco.Côté fiscal, les entreprises ont également la possibilité de demander le report de l'impôt sur les sociétés ou les taxes sur les salaires auprès de la Direction générale des finances publiques (Dgfip).Les charges pour les entreprises de moins de 10 salariés ayant fait l'objet d'une fermeture administrative depuis le 15 mars, sont elles supprimées.
Il y a 4 ans et 343 jours

La Cour des comptes recommande un nouveau "fonds bois" pour la construction

Dans un rapport sur la filière bois commandé par la commission des finances de l'Assemblée nationale et publié le 25 mai, la Cour estime qu'un tel fonds, géré par Bpifrance, pourrait notamment permettre de soutenir la production de CLT.
Il y a 4 ans et 343 jours

Les assemblées générales virtuelles des copropriétés pourront être généralisées

"Je vais présenter tout à l'heure en conseil des ministres un bout de texte législatif qui va permettre de rendre possible les AG de copropriétaires, mais de matière dématérialisée: par visioconférence, par téléphone", a déclaré sur Sud Radio le ministre du Logement, Julien Denormandie.Les assemblées générales sont essentielles au bon fonctionnement d'une copropriété, car c'est là que les propriétaires décident des frais à engager, en particulier les travaux. Ils s'y prononcent aussi pour renouveler ou non le mandat du syndic, l'organisme généralement professionnel qui gère la copropriété pour leur compte.Le gouvernement avait déjà accédé à une demande des syndics en prolongeant de plusieurs mois les mandats qui devaient arriver à échéance pendant la crise, les assemblées ne pouvant se tenir alors qu'un strict confinement était imposé aux Français.Mais le secteur voulait aller plus loin en permettant que les AG se tiennent à distance, dans l'idée qu'il sera impossible d'en organiser suffisamment tout en respectant les restrictions sanitaires contre le coronavirus. Les rassemblements publics de plus de dix personnes sont ainsi exclus pour l'heure.La participation à distance est déjà une possibilité si la copropriété le décide, mais une telle mesure nécessite d'être elle-même adoptée lors d'une précédente assemblée générale. Pour éviter une situation inextricable, le gouvernement va donc généraliser temporairement cette possibilité."On va le rendre possible à partir de début juin", a déclaré M. Denormandie. Le ministère a précisé à l'AFP que la mesure courrait jusqu'au 31 janvier 2021.
Il y a 4 ans et 343 jours

Ingénierie, une reprise à la peine malgré le déconfinement

Les entreprises d’ingénierie sont désormais 86% à enregistrer une baisse des prises de commandes (vs. 70% il y a deux semaines) selon le 2e Baromètre Covid-19 de l’ingénierie proposé par Syntec Ingénierie.
Il y a 4 ans et 343 jours

Le gouvernement souhaite élargir l'utilisation des fonds du Livret A qui a battu des records en avril

En avril, la collecte nette sur le Livret A a atteint 5,47 milliards d'euros contre 2,71 milliards en mars. Un an plus tôt, elle s'élevait à un peu moins de deux milliards, selon des chiffres publiés mercredi par la Caisse des dépôts.La collecte sur le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui contribue au financement de l'économie sociale et solidaire, a également atteint un niveau mensuel historique à 1,93 milliard d'euros.Au total, la collecte nette sur le Livret A et le LDDS réunis, placements tous les deux défiscalisés, s'est élevée à 7,39 milliards d'euros en avril. En cumulé sur les quatre premiers mois de l'année depuis janvier, elle a atteint plus de 17 milliards d'euros.Fin avril, l'encours total d'épargne placée sur les deux produits atteignait 428,2 milliards d'euros."Niveau jamais atteint"C'est "un niveau jamais atteint depuis la précédente crise (...) trois fois plus qu'au mois d'avril 2019", a affirmé mercredi matin Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, lors d'une audition devant des commissions sénatoriales.Cet embellie n'est pas le résultat d'une rémunération attractive : le taux de rémunération du Livret A et du LDDS a été abaissé en février de 0,75% à 0,5%, soit son plus bas niveau historique."Les Français ont épargné parce qu'ils ne pouvaient pas dépenser et cette absence de dépenses naturellement pèse sur l'économie", a estimé M. Lombard.En France, les mesures sanitaires mises en place pour lutter contre le Covid-19 ont entraîné la fermeture pendant plusieurs semaines des commerces non-essentiels.À cette épargne forcée s'est ajoutée une autre épargne, volontaire celle-ci, placée en réserve par certains ménages inquiets."Aujourd'hui, nous estimons l'épargne des Français à 40% de leurs revenus", a souligné mercredi M. Lombard, ajoutant "que le plus tôt elle [ressortirait] (...) pour financer la consommation et l'investissement, le mieux ce [serait]"."Mais dans l'intervalle, cette épargne ne dort pas, elle est pleinement utilisée pour le soutien de notre économie: l'activité de financement du logement social se poursuit, l'activité de financement des collectivités locales a augmenté de façon importante et, de plus en plus, nous allons l'utiliser", a détaillé le numéro un de la Caisse des dépôts.Utilisation "élargie" des fonds"Nous sommes très favorables à l'idée (...) que l'utilisation de ces fonds puisse être élargie pour être plus utile et plus efficace en cette période de sortie de crise", a-t-il défendu devant les sénateurs.Le directeur de la Caisse des dépôts rejoint ainsi les propos tenus à la mi-avril par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui souhaitait de l'investissement et non de l'épargne pour relancer l'économie."Le mois d'avril restera dans les annales de l'épargne française. (...) Malgré leur faible rendement, le Livret A et le LDDS sont les grands gagnants de cette période très particulière d'épargne subie", a réagi dans une note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne, cabinet de réflexion sur l'épargne et sa réglementation.De façon plus générale, "l'augmentation de l'épargne de précaution a été constatée lors de chaque crise depuis 1973", relève cet analyste."La collecte du mois d'avril 2020 est une collecte d'attente, mais aussi de précaution. Dans un contexte plus qu'incertain, les ménages ont décidé de renforcer leur épargne liquide afin de faire face à d'éventuelles problèmes de court terme. Parmi les sujets d'inquiétudes figurent évidemment la santé mais aussi le risque de perte d'emploi ou de revenus", explique-t-il.Selon lui, "au regard des précédentes crises, le dégonflement de l'épargne de précaution sera progressif et risque de ne pas être totale d'autant plus que le retour à la normale s'annonce long. Les craintes d'une longue crise économique incitent les ménages à maintenir un fort volant de liquidités".
Il y a 4 ans et 343 jours

Zaha Hadid Architects : ME Dubaï Hotel

Situé dans le quartier Burj Khalifa de Dubaï (Emirats arabes unis), le bâtiment de l’Opus, conçu en 2007 par Zaha Hadid, accueille depuis peu le dernier hôtel de la chaîne « ME by Melia ». Signé entièrement par l’architecte irako-britannique, l’établissement rend hommage au style si particulier de cette grande dame de l’architecture, disparue en 2016, quatre ans après le début des travaux. Il n’y a qu’à Dubaï qu’un tel ensemble pouvait voir le jour. Composé de deux tours fusionnées par un pont culminant à 71 mètres de haut, le bâti de 84 300 mètres carrés est caractérisé par son cube central largement évidé, rythmé par des ondulations défiant les lois de la physique. Grâce à un revêtement anti-UV et un motif en pointillé, la façade s’amuse avec les rayons du soleil et les lumières de la ville tout en diminuant les besoins en climatisation d'un tel édifice. Le complexe réunit en son sein des appartements privés, des locaux tertiaires, deux restaurants et un nouvel hôtel, également conçu par Zaha Hadid : le ME Dubaï Hotel. L’entrée de l’établissement cinq étoiles se fait dans un atrium de quatre étages aux volumes impressionnants. Le sol en marbre agrémenté de mobilier sculptural est ici dominé par une succession de balcons voluptueux soulignés de percées lumineuses. Les visiteurs prennent place sur les fameux canapés « Petalinas » et les cosses « Ottomans », déclinés ici dans des teintes luxueuses, allant du pourpre au doré. Dans les 74 chambres et 19 suites qui composent l’hôtel, du mobilier hybride « Work & Play » et des lits suspendus sur-mesures viennent habiller les espaces de nuit. Côté salles de bain, le cabinet londonien rend une nouvelle fois hommage à la figure de Zaha Hadid en réinterprétant la collection « Vitae » que l’architecte avait imaginé en 2015 pour la marque Norken Porcelanosa. A peine inauguré, le ME Dubaï Hotel est déjà en passe de devenir iconique. Pour en savoir plus, visitez le site de Zaha Hadid ArchitectsPhotographies : Laurian GhinitoiuZoé Térouinard
Il y a 4 ans et 343 jours

AMCC décline ses coulissants alu en version à galandage

Une esthétique panoramique 1 pour un confort sans limiteIdéal pour supprimer les frontières entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitat, les nouveaux coulissants aluminium à galandage CG70 d'AMCC associent :un dormant de 160 mm à coupe droite, avec ou sans panneau isolant,un ouvrant équipé d'un double vitrage à isolation thermique renforcée 4/20/4 avec intercalaire à bord aluminium pour la ligne Élégance et à bord chaud pour la ligne Excellence.Ces caractéristiques techniques confèrent à l'ensemble d'excellentes performances pour atteindre un coefficient de transmission thermique de 1,7 à 1,4 W/m2.K et une étanchéité à l'air et à l'eau respectivement de A*3-E*6B-V*A2 pour le coulissant aluminium CG70 Élégance, et de A*4-E*6B-V*A2 pour la ligne Excellence.Avec leurs profilés et leur montant central étroits, les coulissants aluminium à galandage d'AMCC autorisent la création de larges baies vitrées, y compris de grande hauteur (jusqu'à 2,60 m), avec un clair de jour optimal.Disponibles sur-mesure en version monorail 1 vantail (avec refoulement sur un côté) ou monorail 2 vantaux (à refoulement sur deux côtés), les coulissants CG70 sont munis d'un rail en polyamide qui, associé à des joints en partie basse, facilite leur manipulation. Les vantaux disparaissent alors entièrement dans l'épaisseur de la cloison pour apporter un maximum de lumière naturelle.Cette ouverture maximale du coulissant permet également de gagner en liberté de circulation grâce à un accès totalement dégagé sur l'extérieur.Des coulissants à la sécurité assurée 2 et au design préservéPermettant de créer de larges ouvertures pour offrir une vue imprenable sur le paysage, les coulissants aluminium à galandage d'AMCC laissent entrer la nature dans le séjour sans négliger la sécurité. Pour cela, ils disposent :d'un profilé de réception de cloison qui garantit une rigidité maximum et une protection renforcée,d'une serrure à 2 ou 3 points de fermeture par crochets et gâches inox au service d'une grande résistance à l'effraction.Pour répondre aux exigences esthétiques et décoratives de chaque habitat, les nouveaux coulissants CG 70 sont proposés dans un large choix de coloris, en finition lisse ou granité mate ainsi qu'en bi-coloration, procédé qui permet d'appliquer une teinte différente sur les profilés intérieurs et extérieurs.Et pour une finition parfaite jusque dans les moindres détails, les coulissants sont manœuvrables à l'aide de différents modèles de poignées (poignée décalée anti-pince doigt, poignée Aktiv ou encastrée).En enrichissant sa gamme de coulissants aluminium avec ces versions à galandage, AMCC propose une offre complète de coulissants, fenêtres et porte-fenêtres à frappe qui s'associent parfaitement, créant ainsi une harmonie entre l'ensemble des menuiseries de la maison.
Il y a 4 ans et 343 jours

« De la Terre au Soleil » : le nouveau rapport RSE de Terreal met en lumière son engagement profond et ses initiatives innovantes

Aussi le titre de son nouveau rapport RSE, « de la Terre au Soleil », n'est pas un hasard. Tout en restant ancré dans les traditions liées à la terre cuite, TERREAL a pris un tournant majeur avec un développement fort du solaire pour affirmer son engagement dans la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Avec ce rapport RSE riche en infographies, TERREAL explicite la pertinence de ses réalisations et de ses objectifs, de ses succès mais aussi de certaines difficultés, dans un contexte de transformations environnementales, économiques, industrielles et socioculturelles.La RSE est plus qu'un concept pour le secteur de l'habitat qui est en constante mutation : elle constitue un levier de performance puissant que TERREAL a su saisir pour écrire son futur et garantir la pérennité de ses activités. Pour atteindre ses objectifs, le Groupe a en effet définit une stratégie RSE forte, articulée autour de 4 engagements principaux :agir pour l'environnement ;accompagner localement;développer des relations et des conditions de travail responsables ;soutenir l'innovation durable. En visant un horizon à très court terme et en y consacrant des investissements immédiats, TERREAL s'emploie à construire, promouvoir et généraliser une démarche collaborative et opérationnelle d'ici à 2021.Il s'appuie pour cela sur une organisation dédiée, intégrant des comités de pilotage, des groupes de travail et des référents pour chacun des objectifs fixés. TERREAL a également réalisé en 2019 un Code de Conduite qui est aujourd'hui appliqué à l'ensemble du Groupe et a été diffusé à toutes ses parties prenantes.En route vers le bas carbone !Mener une démarche concrète de développement durable est un pilier stratégique de TERREAL qui cherche au quotidien à éviter, réduire et compenser les impacts de ses activités grâce à différentes initiatives, dont l'application d'une feuille de route bas carbone.Conscient de son rôle dans la conservation des ressources et de la biodiversité, TERREAL engage des actions d'économies afin de limiter ses prélèvements d'argile et de sable. L'entreprise se mobilise pour concevoir des projets de carrière les moins impactants possible, pour revitaliser les milieux et enrichir la biodiversité pendant et après exploitation. Ses carrières font aussi l'objet d'initiatives complémentaires visant à approfondir sa connaissance de la biodiversité et à conduire, le cas échéant, des actions de compensations.La culture du mécénat inscrite dans l'ADN de TERREALLa présence de TERREAL à l'échelle des territoires implique une relation de confiance et un dialogue constant avec tous les acteurs locaux : collaborateurs, clients, utilisateurs finaux, associations, collectivités locales et institutions.TERREAL met en place des actions pour la formation et la création d'emplois en zone rurale, le soutien aux initiatives culturelles et sociales, ainsi que la préservation du patrimoine avec pour exemple en 2019 l'opération emblématique de mécénat du château de La Salvetat-Saint-Gilles ou l'annuel Concours des Terroirs de TERREAL.Château de La Salvetat-Saint-GillesGarantir la santé et la sécurité de tous les collaborateurs : une priorité absolue Attachés à la transmission et au partage de valeurs communes, TERREAL place l'humain au cœur de ses préoccupations. Ses collaborateurs constituent en effet sa première richesse et TERREAL agit au quotidien pour leur garantir un environnement de travail adapté et sain.Ainsi, le travail en hauteur, les interventions sur machine et la circulation piéton-engin ont fait l'objet de nombreuses initiatives pour réduire ces risques potentiellement grave.En 2019, TERREAL a même lancé son Challenge Sécurité interusines. Il permet ainsi à ses collaborateurs d'être acteur de leur sécurité et d'identifier toutes les situations dangereuses pour les traiter immédiatement et éviter les accidents. La prévention a franchi un cap supplémentaire avec 4 fois plus de remontées terrain identifiées dont 83% déjà traitées.Une innovation au service de ses clients et au développement de l'habitat durable avec le solaireLe bâtiment représente aujourd'hui environ 40% des consommations totales d'énergie en France et près de 20% des émissions de CO2. Face à ce constat, TERREAL s'est donné pour mission de contribuer au développement d'un habitat sain et durable. Entretenir des relations durables, transparentes et éthiques avec toutes ses parties prenantes, écouter et accompagner ses clients lui permet de continuer à avancer et à anticiper les attentes et les changements de la société. Déjà au cœur de la stratégie d'innovation de TERREAL, l'objectif pour 2021 est que 100% de ses produits soient couverts par une démarche d'éco-conception.L'innovation responsable de TERREAL repose sur 3 grands axes :contribuer à accroître l'efficacité énergétique et à réduire l'impact carbone des maisons,permettre de préserver l'identité et le caractère patrimonial de nos régions,donner la possibilité à ses clients de travailler en sécurité et de préserver leur santé.Lancé en janvier 2020, le programme « Demain, Tous Solaire » de TERREAL s'inscrit pleinement dans cette stratégie d'innovation. Avec ce programme, le Groupe s'inscrit davantage dans les grandes mutations du bâtiment pour construire l'habitat du futur au travers de solutions de toitures solaires intelligentes, permettre la production hyperlocalisée d'énergie verte et accompagne ses clients historiques dans le virage énergétique.
Il y a 4 ans et 343 jours

Une librairie au-dessus des nuages à Shanghai par Wutopia Lab

Wutopia Lab (architecte Yu Ting) a livré en août 2019 au 52ème étage du plus haut bâtiment de Shanghai – la tour de Shanghai – le nouveau magasin phare de la société d’édition Shanghai Century Publishing Group. Une librairie de 2 300 m² bien perchée ? Communiqué. Ce magasin est en soi un petit complexe culturel […] L’article Une librairie au-dessus des nuages à Shanghai par Wutopia Lab est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 343 jours

Panorama du gaz renouvelable : une dynamique encore peu encouragée

L’injection de biométhane enregistre une forte dynamique depuis cinq ans. Mais les objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie publiée en avril dernier sont décevants selon le syndicat de la filière.
Il y a 4 ans et 343 jours

Un groupement mené par Vinci remporte un contrat de 799 millions d'euros pour le Grand Paris Express

Ce marché comprend la réalisation de 11,8 kilomètres de tunnel qui seront creusés par deux tunneliers, la réalisation des gares d'Antonypôle, Massy-Opéra et Massy-Palaiseau, ainsi que la traversée de la future gare Aéroport d'Orly, déjà en travaux, et de 13 ouvrages de service de l'Est de la ligne.Il s'agit du premier marché de génie civil de la ligne 18, qui a vocation à relier Orly à Versailles via Massy-Palaiseau et le plateau de Saclay à l'horizon 2030, a souligné la SGP dans un communiqué."L'attribution de ce marché (...) concrétise l'engagement de la Société du Grand Paris à réaliser l'intégralité des lignes du Grand Paris Express", a relevé son président Thierry Dallard, cité dans le communiqué.Très attendue par les élus et institutions situées sur son parcours, la ligne 18 est aussi la plus controversée du projet de métro du Grand Paris, car traversant des zones peu denses. Le chantier emploiera "jusqu'à 700 personnes en période de pic d'activité", a relevé Vinci dans un communiqué distinct.Le groupement, dont les différentes filiales de Vinci représentent 75%, est composé pour les 25% restants de deux filiales de Spie batignolles.
Il y a 4 ans et 343 jours

Rencontre avec : Hadrien Durand-Baïssas

D’abord dessinateur, l’artiste parisien Hadrien Durand-Baïssas (né en 1992) préfère aujourd’hui la pluridisciplinarité et construit une œuvre protéiforme, allant du dessin à la musique, en passant par l’installation. Nous avons discuté avec lui de son parcours, de sa pratique artistique et de ses réflexions. Muuuz : Pouvez-vous nous résumer votre parcours ? Comment avez-vous commencé à dessiner ? Hadrien Durand-Baïssas : J’ai commencé à dessiner en atelier de dessin à Paris lorsque j’étais au lycée. La plupart du temps, je dessinais pendant mes cours au lieu de prendre des notes, mais finalement cela a porté ses fruits puisque j’ai intégré l’Atelier de Sèvres juste après le bac. Puis, j’ai étudié le design graphique à Paris également pour ensuite travailler en freelance tout en poursuivant ma pratique artistique. Aujourd’hui, je travaille en tant que directeur artistique et artiste plasticien à New York.Pourquoi avez-vous choisi de vous installer outre-Atlantique ? Quelle étape représente ce séjour dans votre parcours ? Vivre à New York représente une étape considérable dans mon parcours. J’y ai emménagé car j’avais soif d’aventure en dehors de la France, et aussi parce que de nombreux projets m’attendaient là-bas. Je pense que c’est une ville complètement dingue où les artistes sont traités différemment qu’en France. À New York, j’ai l’impression que l’art occupe une place majeure au quotidien : on y rencontre très souvent des gens avec une énergie folle qui nous embarquent dans des projets tous plus fous les uns que les autres. C’est d’ailleurs cette effervescence qui m’a poussé à sortir de ma zone de confort et à tester de nouveaux mediums comme les installations lumineuses ou la 3D. Comment définiriez-vous votre pratique artistique ? Quels sujets abordez-vous dans vos œuvres ? Je ne sais pas moi-même comment définir ma pratique artistique. Elle est un peu instable et accidentelle. J’ai adoré ne pratiquer que le dessin pendant des années et je ne m’en lasserai jamais, mais la vie est faite de surprises. Lorsque je suis séduit par de nouvelles pratiques, je suis immédiatement tenté de les incorporer dans mon travail artistique. J’ai été trop longtemps préoccupé par le fait de devoir pratiquer une seule technique, et c’est d’ailleurs souvent ce que l’on attend d’un artiste. Aujourd’hui, l’idée de rester enfermé dans une seule technique m’angoisse. Je pense que la création est un processus vaste qui peut s’appliquer dans une infinité de domaines. Je découvre désormais de nouvelles palettes d’expression artistique comme les installations immersives. Pour mes sujets, j’ai d’abord dessiné avec des stylos Rotring pour représenter des espèces animales en voie de disparition, puis des allégories antiques dans un univers de science-fiction. Aujourd’hui, je continue à traiter cette ambiance dans des installations lumineuses à la tonalité futuriste. Je réfléchis sur la géométrie, les impressions inexplorées, ainsi que sur la place de la technologie dans notre ère actuelle, son utilisation à des fins artistiques et son impact sur notre civilisation. Je questionne cette évolution progressive de l’homme vers une nouvelle espèce hybride mi-homme mi-machine.Où puisez-vous vos sources d'inspiration visuelles, conceptuelles et artistiques ? Beaucoup de mes inspirations viennent de ce que je découvre en parcourant internet et en visitant les nouveaux musées new-yorkais dédiés à l’art et la technologie. Très souvent, je m’inspire du design graphique actuel ou de créations digitales surréalistes. Je suis fasciné par les univers d’artistes graphiques 3D et vapor wave comme Baugasm, Lordess.foudre ou Dorian Legret, mais aussi par ceux de designers minimalistes et d’artistes du mouvement Light art tels que James Turrel, James Clar et Refik Anadol. Les peintures classiques ou modernes sont aussi des sources d’inspiration, sans oublier les sculptures de la Grèce et de la Rome antiques. Caspar David Friedrich et Salvador Dalí sont les peintres qui m’inspirent le plus. Tout ce qui captive mon regard au point de ne plus pouvoir en décrocher ou qui me questionne est une source d’inspiration. J’étudie ensuite l’œuvre, la composition, la technique utilisée, l’effet d’ensemble, le sujet et la démarche de l’artiste. Vos installations et vos scénographies sont immersives. Quelle place occupe le regardeur dans vos œuvres ? Dans quel espace de réflexion l'invitez-vous ? Dans mes installations, si l’observateur se sent plongé dans un univers qui le sort de son brouillard quotidien, l’immerge dans un monde différent de son environnement habituel et lui donne l’impression d’atterrir dans une succursale onirique proche de celle de ses rêves, mon pari est réussi. Mes installations me permettent de solliciter le regardeur en lui procurant différentes sensations que l’on ne peut pas forcément ressentir devant une création graphique. Le regardeur n’est plus un simple observateur mais devient acteur de l’œuvre. Je souhaite par-dessus tout dévoiler au regardeur de nouveaux horizons et réflexions pour le pousser à devenir non seulement acteur de l’œuvre, mais aussi l’élément conscient qui donnera vie à cet ensemble, c’est-à-dire le maillon indispensable de mes installations. Sans le regardeur, elles ne seraient qu’un décor surréaliste laissé à l’abandon comme un vestige archéologique à découvrir. C’est à travers des réflexions sur l’espace, le temps et notre place dans cet espace-temps que j’essaie de captiver l’attention de l’observateur. Avez-vous déjà commencé à explorer de nouvelles manières de créer durant le confinement ? Comme beaucoup de monde, le confinement a été une bonne opportunité pour moi de me recentrer sur mes projets personnels et mes priorités. J’ai travaillé sur la réalisation de websites pour la marque de platines vinyles haut de gammes Pro-Ject Audio USA, ainsi que pour la marque nord-américaine Sumiko Audio. J’ai aussi travaillé sur des morceaux. Bien que je mette principalement en avant mon travail plastique, je suis également musicien : je compose et produit avec du matériel analogique des chansons qui sont connectées à mon univers graphique et qui reflètent mes rêveries diurnes dans une ambiance cosmique. J’ai également profité de ce moment inédit pour mieux comprendre comment je pourrais associer cet univers musical à mes créations artistiques. L’idée de réaliser des animations et des vidéos qui allieraient à la fois ambiances musicales et visuelles a particulièrement retenu mon attention. Avec ces nouvelles idées, je rejoins ce que j’expliquais précédemment : continuer dans cette liberté de mixer différents médiums pour découvrir et partager des expériences sensorielles nouvelles. Quels sont vos prochains projets ?Je vais continuer à développer AG Studios, l’agence créative que nous avons créée avec des amis à New York. Je travaille en ce moment avec des clients sur les identités graphiques de leur marque, ainsi que sur la réalisation de leurs sites web. Je vais également mettre à profit les réflexions que j’ai pu avoir durant le confinement pour produire des nouvelles séries d’œuvres, visuelles, musicales ou encore in situ. J’envisage aussi de produire les projets qui m’attirent le plus tout en essayant de révéler un ensemble hétéroclite ayant pour colonne vertébrale une vibration onirique et surréaliste dans laquelle je me reconnais.Pour en savoir plus, visitez le profil Instagram et le site de l’artiste Hadrien Durand-Baïssas, ainsi que le site de AG Studios. Visuels : © Hadrien Durand-BaïssasLéa Pagnier  
Il y a 4 ans et 343 jours

SPIE équipe BMZ Group avec les dernières technologies d'ingénierie du bâtiment

Les travaux initiés par SPIE en août 2019 sur le site du nouveau centre logistique de l'entreprise devraient s'achever prochainement. Ce contrat a été confié à SPIE GfT, une filiale de SPIE Deutschland & Zentraleuropa basée à Essen.À Karlstein am Main, en Bavière, BMZ Group développe et fabrique, entre autres activités, des systèmes de batterie high-tech destinés à équiper un large éventail de produits de fabricants de renommée mondiale, notamment des véhicules électriques. Le maître d'œuvre pour ces deux projets est LIST Bau, avec lequel SPIE a déjà collaboré par le passé.Des exigences élevées pour le système d'alarme incendieBMZ Group a décidé de construire un nouveau hall de production qui vient s'ajouter aux deux halls existants à Karlstein, ainsi qu'un nouveau centre logistique comprenant un entrepôt à hauts rayonnages pour les batteries. Ce centre est unique en Allemagne. SPIE est chargée de l'installation complète de l'infrastructure électrique, des câbles d'alimentation et systèmes de distribution aux raccordements au réseau, non seulement dans le nouveau centre d'assemblage de batteries, mais également dans le nouveau centre logistique.Le fournisseur de services multi-techniques assure également l'installation des câbles du réseau informatique, des systèmes audio et vidéo, et des dispositifs d'alarme incendie complexes. « En cas d'incendie, il est difficile d'éteindre le feu au niveau des batteries ; le système d'alarme incendie requis doit répondre des exigences très strictes. Outre l'installation de dispositifs d'alarme incendie au plafond des halls à 20 mètres de hauteur, nous équipons la totalité des racks grande hauteur d'un système d'évacuation des fumées (EFC) qui contrôle l'air en permanence à la recherche d'éventuelles variations. Cela permet de détecter les particules de fumée en quelques secondes et de déclencher l'alarme immédiatement. Au total, nous posons 3,5 km de conduits d'évacuation des fumées. » explique Baki Aslan, chef de projet chez SPIE GfT, l'entité chargée de l'exécution du contrat.Le concept du système d'alarme incendie a été préalablement approuvé par les pompiers. Baki Aslan : « Nous installons également, entre autres, 4 km de câbles d'alarme incendie, 35 km de câbles de transmission données, 60 km de divers câbles électriques et 150 détecteurs de fumée dans les bureaux et les espaces communs, ainsi que 300 lampes dans l'ensemble du complexe. »Le centre logistique étant situé en bordure d'une réserve ornithologique, son éclairage nocturne répond à des exigences spécifiques : « Sur les 27 mâts d'éclairage que nous installons, seul un tiers fonctionne à partir d'une certaine heure, afin de ne pas perturber la faune locale. L'éclairage doit toutefois être suffisant lors de la rotation des équipes », souligne le chef de projet.Une collaboration efficace et un fonctionnement respectueux de l'environnementSuite à l'évolution des exigences en cours de projet, SPIE a pris en charge des services supplémentaires en cours de déploiement dans le centre logistique. Baki Aslan précise : « Nous introduisons beaucoup de nouvelles solutions pour le client et proposons des améliorations pour un fonctionnement efficace. Nous échangeons régulièrement avec le client afin d'élaborer ensemble des solutions optimales et de réagir rapidement et de manière constructive aux nouvelles situations. » En période de pointe, le chef de projet est présent sur le site avec une équipe de près de 20 collaborateurs. « Après l'achèvement réussi des travaux dans le nouveau centre d'assemblage de batteries, nous nous attachons désormais à boucler les travaux de l'entrepôt à hauts rayonnages, afin que les batteries produites puissent y être stockées de manière optimale », précise Baki Aslan.
Il y a 4 ans et 344 jours

A Yiwu, Cultural Square, signé UAD : un bâtiment civique

A Yiwu, en Chine, UAD (Architectural Design & Research Institute of Zhejiang University) a construit un bâtiment multifonctionnel dédié à la culture, aux loisirs et à l’enseignement. L’ouvrage, intitulé ‘Yiwu Cultural Square’, est en lui-même une grande scène publique. Communiqué. Le projet est situé dans la zone économique et technologique de Yiwu, dans la province […] L’article A Yiwu, Cultural Square, signé UAD : un bâtiment civique est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 345 jours

H Code, par CL3, un IGH convivial dans le contexte dense de Hong Kong

L’agence de Hong Kong CL3 Architects (William Lim, Clinton Tsoi) a livré  fin 2018 dans le quartier de Central, un projet mixte – logements, espaces culturels, commerces – intitulé H Code et composé d’un bâtiment de 10 étages et d’une tour de 22 étages. Inséré au chausse-pied ? Communiqué. H Code est un projet d’architecture unique […] L’article H Code, par CL3, un IGH convivial dans le contexte dense de Hong Kong est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 345 jours

L'OPPBTP accompagne les référents Covid-19 au sein des entreprises grâce à des formations en ligne

Dans le cadre de sa mission d'accompagnement des professionnels du BTP pour la prévention des risques, l'OPPBTP a donc mis en place de nombreux outils pour les soutenir dans la gestion de cette situation exceptionnelle. L'Organisme propose aujourd'hui deux outils de formation en ligne entièrement dédiés aux référents Covid-19. L'objectif est de les aider à s'approprier les nouvelles missions qui leurs sont confiées ainsi que les outils mis à leur disposition pour y parvenir.Référent Covid-19, un rôle inédit au sein des entreprisesLes nouvelles mesures de prévention exigées pour lutter contre la propagation du Covid-19 bouleversent largement les habitudes des personnels sur les chantiers. Or pour adopter de nouvelles façons de travailler et acquérir de nouveaux réflexes, il est indispensable d'accompagner les équipes en mobilisant les moyens humains. C'est la raison pour laquelle le guide de préconisations de l'OPPBTP propose de désigner un ou plusieurs référents Covid-19 entreprise et chantier. Leur rôle est de coordonner les mesures à mettre en œuvre et de les faire respecter tout en les adaptant à la réalité terrain propre à chaque entreprise. Cela nécessite de connaître les gestes barrières et les préconisations de sécurité sanitaire complémentaires de l'OPPBTP, mais aussi d'être capable de les déployer dans toutes les situations.Deux outils de formation dédiés aux référents Covid-19Dans le cadre de cette situation inédite, l'OPPBTP s'engage donc à accompagner les référents Covid-19 pour les aider à endosser leurs nouvelles responsabilités. Pour cela, l'Organisme propose deux outils de formation gratuits :La formation à distance Référent Covid-19 : mise en place sous la forme de classe virtuelle, cette formation de 2h30 est encadrée par un formateur de l'OPPBTP. Son objectif est de permettre à chaque référent de comprendre les enjeux de sa mission, d'utiliser les outils opérationnels à sa disposition et de l'aider à déployer un plan d'action Covid-19 dans son entreprise en mobilisant les équipes sur la gestion de ce risque. Plusieurs sessions nationales regroupant 15 personnes maximum sont organisées à partir du 14 mai et jusqu'à fin juin. Les référents qui le souhaitent peuvent d'ores et déjà s'inscrire en ligne sur la plateforme de formation à distance de l'OPPBTP.Un module elearning Référent Covid-19 : cette formation de 15 minutes seulement permet à chaque référent de comprendre facilement l'essentiel de sa mission et de découvrir les outils opérationnels qui sont à sa disposition pour la mener à bien. Chaque référent peut y accéder en totale autonomie et quand il le souhaite sur le site preventionbtp.fr. Présenté de manière simple, il se compose de trois vidéos interactives suivies d'un quiz pour tester ses connaissances.
Il y a 4 ans et 346 jours

Marché et crédit immobilier : bilan des comportements et perspectives de reprise

Dans ce contexte, Rami Karam, Directeur Général de lesfurets, et Sylvain Lefèvre, co-fondateur et Président de La Centrale de Financement, réalisent un état des lieux de la situation actuelle et dressent les perspectives de reprise progressive, en ces premières semaines de déconfinement.Point de vue de deux experts :Les marqueurs d'une accélération des solutions digitalisées pour faciliter les démarches immobilièresSylvain Lefèvre : Le confinement a eu un impact très fort sur la demande de crédit immobilier. Malgré le maintien des projets en cours, beaucoup de nouvelles affaires ont été annulées ou différées. Le décret du 4 avril permettant aux notaires de proposer des signatures électroniques pour tous les actes notariés a facilité les démarches qui étaient en attente. L'adaptation des acteurs de l'immobilier avec l'augmentation des visites virtuelles a également ouvert la voie à une reprise progressive du marché.De notre côté, nous avons mis au point, comme la plupart de nos banques partenaires, la signature électronique afin de finaliser, dans les meilleurs délais, les demandes de prêts de nos clients. Nous nous sommes également chargés de prolonger la validité des offres de prêt jusqu'à 90 jours, contre 30 jours habituellement. La digitalisation de la chaîne immobilière s'est donc accélérée avec une légère augmentation des taux au mois d'avril sans que celle-ci n'impacte véritablement les conditions d'emprunt. Les conditions de taux généralement constatées augmentent légèrement pour l'ensemble des durées habituelles de prêts avec 0.07% d'augmentation sur 10 et 25 ans, 0,08% sur 7 et 15 ans. Cette légère tendance haussière s'accentue pour les emprunts sur 20 ans, avec 0.09% d'augmentation constatée, ainsi que pour les emprunts effectués sur 12 ans, pour lesquels les taux se sont accrus de 0.1%.À date, les pertes du marché sont difficiles à estimer, elles seront plus visibles en août-septembre en raison du report de certaines signatures sur mai-juin ; l'été étant une période peu propice aux transactions immobilières.Rami Karam : Côté comparaison, après avoir noté une baisse de quasi 50% des visites sur notre site et de 67% des simulations de tarification sur le produit prêt immobilier au mois d'avril versus la première quinzaine de mars alors que nous comptabilisons 300.000 devis annuels sur le produit immobilier en temps normal, les simulations repartent à la hausse avec une forte reprise depuis le début du mois de mai versus le mois d'avril (+58% en trafic naturel uniquement), celles-ci étant encore plus exploratoires qu'intentionnistes.Pour 70% des Français, l'achat immobilier est l'objectif d'une vie et se fait 1,5 fois au cours de celle-ci, un indice qui explique le choix des consommateurs de continuer à se projeter en faisant des estimations de prêts immobiliers, malgré la période. Sachant qu'un tiers de la charge mentale des Français a été liée à la gestion des dépenses contraintes pendant le confinement, nous avons voulu tenir notre promesse d'accompagnement de cette valeur refuge en développant de nombreux contenus sur le site pour donner des éléments de décryptage et de conseils aux utilisateurs notamment sur les reports et suspensions de prêts. Aujourd'hui, de nombreuses visites s'orientent encore prioritairement vers des pages de contenu plutôt que sur les pages amenant l'usager vers le tunnel de comparaison.Report ou suspension de crédit et assurance emprunteur, quelle bonne formule pour maintenir un budget impacté par la crise économique ?R. K. : En France, l'encours de remboursement de prêts immobiliers détenus par 9 millions d'emprunteurs est de 1.300 milliards d'euros. Si les revenus des Français sont en baisse, il existe des solutions à l'instar du marché italien qui a adopté le 11 mars dernier la possibilité de suspendre le remboursement de son prêt immobilier jusqu'à la fin de l'année. S. L. : La modulation des échéances de prêt n'est possible, en France, que si cette clause est prévue au contrat de prêt (mais, ces clauses ne s'appliquent souvent qu'à partir d'une ou deux années de crédit). Au regard de la situation inédite dans laquelle se trouve l'ensemble du pays, le report des échéances de prêt a été rendu possible pour une durée de 6 mois. Sans pénalités ni frais additionnels, cette mesure exceptionnelle est une solution véritablement solidaire et efficace apportée par les banques. Elle permet à un grand nombre d'emprunteurs de se prémunir de fins de mois difficiles.R. K. : Pourtant cette bonne initiative a un coût et un impact fort : l'allongement des intérêts et le coût de l'assurance qui perdure même en cas de suspension ou report. S. L. : En effet, les échéances de l'assurance emprunteur ne sont pas reportables, puisque le contractant au prêt continue d'être exposé aux différents aléas couverts par l'assurance (ex : problèmes de santé, décès etc.). Celui-ci ne peut pas non plus être dispensé du paiement de ses mensualités, malgré une baisse de revenu liée au chômage partiel. Les assurances emprunteurs ne couvrent en général que la baisse de revenu engendrée par la perte d'un emploi, pour motif économique. R. K. : C'est ici que la comparaison est une solution économique importante. Grâce à la loi Bourquin, les emprunteurs peuvent résilier leur contrat d'assurance emprunteur en deux temps trois mouvements et effectuer des économies pouvant s'élever à plusieurs milliers d'euros par an. Dans la majorité des cas, séparer son crédit et son assurance est une démarche très rentable et les économies peuvent dépasser en moyenne jusqu'à 1.000 euros sur la durée totale du prêt.Le rachat de crédits, champion du traitement à distanceR. K. : Même si nous avons noté une baisse de 30% des demandes d'utilisateurs sur notre site sur les trois premières semaines de confinement, le travail à distance de nos partenaires sur les produits financiers comme le rachat de crédits ainsi que la possibilité de ne pas avoir de frein à la finalisation des documents a permis un maintien de l'offre comme de la demande intéressant pour les consommateurs. Nos partenaires bancaires ainsi que les courtiers ont continué à se rendre disponibles avec des outils digitaux simples et éprouvés. Les simulations reprennent de façon certaine depuis deux semaines avec +30 à 40% sur le produit rachat de crédits.S. L. : La crise que nous vivons actuellement risque d'impacter sur une longue durée les revenus des Français ainsi le rachat de crédits peut permettre de réduire le montant dépensé chaque mois en remboursement d'échéances incluant le capital et les intérêts. Le rachat de crédits pourrait être une solution pour abaisser le poids des crédits sur le budget mensuel des Français.R. K. : À noter que la baisse des mensualités peut aller jusqu'à 60% lors d'une opération de rachat de crédits. Le rachat de crédits est une opération particulièrement intéressante pour éviter toute situation de surendettement puisqu'elle permet notamment de dégager un montant de reste à vivre plus important chaque mois. Si elle peut intervenir sur un seul crédit immobilier ou consommation, l'opération de regroupement de crédits peut également en compter plusieurs et de chaque type. Une solution simple et accessible pour tous les Français !
Il y a 4 ans et 346 jours

Visiter un bien immobilier ou déménager à plus de 100 km du domicile autorisé par le gouvernement

"Afin de permettre aux Français de reprendre leurs projets immobiliers et d'encourager la reprise d'activité du secteur, les déménagements et les visites immobilières en dehors de son département et à plus de 100 km de sa résidence sont désormais autorisés", a déclaré Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, cité dans le texte.Exception aux règles imposées depuis la levée partielle du confinement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, sont désormais autorisés les déplacements liés à un déménagement ou à une visite immobilière, "qu'il s'agisse d'achat ou de location, quand ils ne peuvent pas être reportés", a précisé le ministère."Un nouveau modèle d'attestation sera prochainement mis en ligne et précisera les pièces justificatives à fournir pour pouvoir effectuer ces déplacements", selon la même source.Pour les personnes déménageant elles-mêmes: "il leur appartient de se munir de l'attestation de déplacement dérogatoire si le déménagement les conduit dans un autre département et au-delà d'une distance de 100 km de leur résidence initiale", souligne le ministère.A noter que dans le cas d'un déménagement ou d'une visite dans son département et à moins de 100 km de la résidence initiale, aucune attestation n'est nécessaire.Les personnes déménageant peuvent aussi faire appel à un professionnel qui pourra effectuer le trajet "dans le cadre de son activité professionnelle", ajoute le ministère.
Il y a 4 ans et 346 jours

Second tour des municipales le 28 juin : un soulagement pour le BTP

La tenue du second tour des élections municipales le 28 juin prochain soulagera le secteur de la construction. Annoncée ce 22 mai par le Premier ministre Edouard Philippe, cette décision concerne en effet surtout les plus grands donneurs d’ordre du bloc local : les grandes villes de France vont pouvoir relancer leurs commandes avant la fin de l’année. Dans leur sillage, les métropoles et communautés urbaines leur emboîteront le pas.
Il y a 4 ans et 346 jours

Supprimer des jours de repos pour accélérer la reprise serait une "fausse bonne idée" selon les économistes

"Enlever un jour de congé pour booster la croissance, c'est un peu une fausse bonne idée qui réapparaît en France après chaque crise et qui équivaut à une baisse de salaire déguisée", commente auprès de l'AFP Grégory Claeys, économiste à l'institut Bruegel à Bruxelles.Le débat a ressurgi récemment avec une proposition du Medef, toutefois rapidement remballée face à l'hostilité des syndicats.En temps normal, travailler un jour supplémentaire a un effet bénéfique sur la croissance, cependant considéré comme "marginal" par les économistes. Avant la crise, l'Institut national de la statistique avait ainsi estimé à +0,12 point l'effet positif du calendrier en 2020, qui compte deux jours ouvrés supplémentaires par rapport à l'année précédente.Inutile d'espérer accroître cet effet positif en augmentant significativement le nombre de jours ouvrés, préviennent les économistes. Car cela aurait des conséquences négatives - notamment sur la productivité - et pénaliserait certains secteurs d'activités.Raccourcir les vacances d'été de quelques semaines, par exemple, provoquerait un choc supplémentaire chez les professionnels du tourisme et du loisir. "Cela reviendrait à transférer l'activité d'un secteur à un autre, sans véritablement apporter d'avantage à l'économie dans son ensemble", explique à l'AFP Alexandre Delaigue, professeur d'économie à l'université de Lille.Augmenter le nombre de jours travaillés à l'échelle d'un pays permet éventuellement de répondre à un problème d'offre insuffisante ou de compétitivité. Afin d'améliorer cette dernière, le Portugal avait ainsi décidé en 2012 de rayer du calendrier quatre jours fériés. Avant de les rétablir quelques années plus tard.Autre cas de figure: en France, entre 2004 et 2008, le lundi de Pentecôte a été un jour férié non chômé, au cours duquel de nombreux salariés ont travaillé sans être rémunérés afin de financer la prise en charge des personnes dépendantes.Mais à présent "nous avons un problème de demande qui est faible en France et partout dans le monde", en raison des mesures sanitaires pour limiter la propagation de l'épidémie, souligne M. Claeys. Vêtements, meubles ou voitures n'ont guère trouvé preneurs pendant le confinement.Ajustements ciblésPour accompagner la reprise, "nous avons besoin de flexibilité, plutôt que d'une augmentation générale de la durée du travail", indique à l'AFP Agnès Bénassy-Quéré, professeure à l'université de Paris 1 Panthéon Sorbonne."Une journée de travail plus longue pourrait être extrêmement utile aux entreprises des secteurs où la demande est présente, étant donné que nous avons du mal à réallouer la main d’œuvre rapidement", complète-t-elle.Les commerçants, qui retrouvent leur clientèle mais doivent réduire le nombre de personnes accueillies simultanément par précaution sanitaire, pourraient par exemple réaliser un nombre de ventes plus important sur une journée allongée.Dans le secteur du bâtiment, cela permettrait d'opérer une forme de rattrapage sur les chantiers qui ont été interrompus.Lorsque l'activité sera repartie, "aménager d'une manière un peu différente le travail pourrait vraiment améliorer les choses dans certaines entreprises, mais ce type de décision doit être pris au cas par cas et en concertation avec les salariés", précise M. Delaigue.Certaines lois permettent de mettre en place des ajustements, en ayant recours notamment aux heures supplémentaires ou à l'annualisation du temps de travail.Mais "pour l'instant, l'urgence c'est de voir comment les entreprises vont pouvoir fonctionner, nous avons besoin de solutions originales et adaptées aux différents secteurs", estime M. Delaigue.