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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Conjoncture - Economie

(87527 résultats)
Il y a 5 ans et 1 jours

Le groupe Marc appelle à un «pacte de non-agression» dans les TP

D’ordinaire très discret, le groupe breton de travaux public Marc prend la parole par la voix de son directeur général Romain Lehoux pour interpeller la filière sur un nécessaire « pacte de non-agression » entre les différents acteurs.
Il y a 5 ans et 1 jours

Les géants des centres commerciaux en plein dans la crise

Les deux géants français du secteur, Unibail-Rodamco-Westfield (URW), propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, et Klépierre, détenteur de Créteil Soleil, ont chacun publié mercredi leurs chiffres trimestriels.Ils détiennent chacun une centaine de grands centres commerciaux à travers plusieurs pays, avec une présence marquée en France. Klépierre est essentiellement actif en Europe alors qu'URW, seule foncière du CAC 40, a aussi un pied aux États-Unis.Pour l'heure, leurs comptes sont peu affectés par la crise du Covid-19, face à laquelle de nombreux pays, comme la France, ont imposé la fermeture de l'essentiel des magasins.Au premier trimestre, les revenus d'URW et Klépierre ont respectivement enregistré une hausse de 1,7% à 790,3 millions d'euros et une baisse de 4,7% à 252,8 millions d'euros.Mais ces évolutions sont trompeuses car le confinement a commencé mi-mars, alors que le trimestre était presque fini."Le Covid-19 n'a eu qu'un effet limité sur les revenus du groupe au premier trimestre car les loyers sont facturés et payés en avance d'un trimestre dans la plupart de l'Europe, et d'un mois aux États-Unis", a souligné URW."L'effet de la pandémie se traduira au deuxième trimestre", a prévenu le groupe, qui devait déjà gérer depuis 2018 la lourde acquisition, pour une vingtaine de milliard d'euros, du groupe Westfield.Dans ce contexte, les deux géants, dont les dirigeants renoncent par ailleurs à une partie de leurs salaires, s'abstiennent de toute prévision chiffrée sur leurs comptes.Ils veillent cependant à prendre un ton rassurant, détaillant par exemple déjà les mesures sanitaires prévues pour rouvrir leurs centres."Bien qu'il soit trop tôt pour estimer l'impact réel de la situation sur nos résultats annuels, nous restons confiants", a assuré dans un communiqué Jean-Marc Jestin, président du directoire de Klépierre, mettant en avant le faible endettement de son groupe ainsi que la "grande qualité" de ses centres.Cas par cas sur les loyers Pourtant, les perspectives des deux géants se sont encore assombries cette semaine en France, avec le discours prononcé mardi par le Premier ministre, Édouard Philippe, pour détailler la sortie du confinement à partir du 11 mai.M. Philippe a confirmé que l'ensemble des commerces devraient rouvrir, à part les bars et les restaurants, mais il a prononcé une exception de taille. Les grands centres commerciaux, soit plus de 40.000 mètres carrés, pourront rester fermés par les préfets, car ils peuvent encourager des clients à venir de loin.Or, c'est justement la stratégie des géants du secteur: se concentrer sur quelques grands centres, avec de riches animations à la clé, pour en faire des lieux de "destination" sur un large rayon.Dans l'immédiat, les grands propriétaires de centres commerciaux préfèrent retenir que la fermeture des gros sites ne sera pas systématique.La fédération du secteur, le CNCC, a ainsi promis jeudi de "comprendre les raisonnements et modes de calcul retenus puis d'apporter les réponses attendues par les préfets".Mais un autre écueil continue à menacer les comptes du secteur. Les fédérations de commerçants insistent pour annuler en masse leurs loyers, y voyant une question de survie.Le gouvernement a obtenu des grands propriétaires qu'ils annulent trois mois de loyers pour les plus petites enseignes, celles de moins de dix salariés, mais c'est loin de satisfaire le secteur du commerce.De leur côté, les propriétaires de centres commerciaux soulignent qu'une annulation massive mettrait en danger leur propre modèle.Le secteur se trouve ainsi face à un paradoxe. S'il rassure sur sa solidité économique, il affaiblit aussi son principal argument pour refuser d'annuler plus de loyers, au moment où l'exécutif a nommé une médiatrice pour calmer la polémique."Klépierre a toujours attaché une importance particulière aux relations d'affaires durables, équilibrées et de long terme qu'il entretient avec les enseignes", promet le groupe français.Il explique étudier au cas par cas les situations de ses locataires, de même qu'URW qui fait plus explicitement état "d'allègement de loyers" pour certaines enseignes, en particulier dans la restauration.
Il y a 5 ans et 1 jours

Voici le protocole national de déconfinement pour toutes les entreprises

Le ministère du Travail a publié un protocole national de déconfinement pour aider et accompagner les entreprises et les associations, quelles que soient leur taille, leur activité et leur situation géographique, à reprendre leur activité tout en assurant la protection de la santé de leurs salariés grâce à des règles universelles. Ce protocole vient en complément des 48 guides métiers déjà disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborés en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux. De nouveaux guides sont par à venir, à la demande des partenaires sociaux, dans les jours qui viennent.Le protocole est divisé en 7 parties distinctes et apportent des précisions relatives :• aux recommandations en termes de jauge par espace ouvert ;• à la gestion des flux ;• aux équipements de protection individuelle ;• aux tests de dépistage ;• au protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;• à la prise de température ;• au nettoyage et à désinfection des locaux. Muriel Pénicaud, ministre du Travail « Nous devons accompagner toutes les entreprises pour que l’activité reprenne dans des conditions garantissant la santé et la sécurité des salariés. C’est une condition nécessaire au retour au travail à partir du 11 mai même si le télétravail doit rester la norme pour toutes les activités qui le permettent pour les prochaines semaines ». https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf
Il y a 5 ans et 1 jours

Les centres de formation continue vont de nouveau accueillir des stagiaires

À compter du 11 mai 2020, les centres de formation sont susceptibles d’accueillir à nouveau dans leurs centres des stagiaires en formation continue (salariés, indépendants, demandeurs d’emploi). Ils devront nécessairement respecter le protocole national de déconfinement. Un guide ad hoc à destination des organismes de formation, travaillé avec la profession et validé par le ministère du travail, complétera le protocole national et sera publié demain mardi 5 mai. Pour Muriel Pénicaud « le développement des compétences est plus que jamais un élément déterminant pour le développement économique des entreprises et l’emploi des salariés. Il est essentiel que les organismes de formation reprennent leur activité, en respectant les mesures sanitaires, à partir du 11 mai 2020 ». La ministre du Travail salue, par ailleurs, la réactivité des organismes de formation qui ont su développer des formations à distance pendant toute la période de confinement. Il est essentiel qu’elles continuent à le faire.
Il y a 5 ans et 1 jours

Réussir la reprise en Auvergne-Rhône-Alpes

En Auvergne-Rhône-Alpes, les chantiers reprennent progressivement. Avec l’ensemble de la filière, il est désormais essentiel de lever les derniers freins logistiques et de rechercher ensemble les solutions économiques favorables à une reprise plus durable. Lever les derniers freins logistiques sur l’amont et l’aval de la filièreD’un point de vue logistique, l’approvisionnement en masques demeure encore problématique même si la situation s’améliore grâce à la mobilisation de l’outil de production local et à des initiatives comme celle du Conseil Régional avec une dotation de 100 000 masques destinée aux entreprises du BTP de moins de 20 salariés. Les lieux de distribution seront les Fédérations Départementales du BTP, les CAPEB départementales et la Fédération Régionale des Travaux Publics. L’approvisionnement, les raccordements provisoires de chantiers, l’ouverture des déchetteries restent également des points sur lesquels la filière se mobilise. Renforcer la concertation et la solidarité économiqueLes Organisations Professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics appellent également à la solidarité de la maitrise d’ouvrage pour faire face aux surcoûts de chantiers liés aux nouvelles contraintes imposées par la crise sanitaire. Devant être chiffrées au cas par cas, ces augmentations correspondant au respect des nouvelles préconisations sanitaires et à la réorganisation des chantiers (distanciation sociale, nettoyage des bases vie, achat de masques, de gants, rotations des camionnettes et VUL, mobilisation supplémentaire de personnels, prolongation des frais financiers, baisse de la productivité, etc.). Les entreprises ne pourront pas les absorber seules. Il est indispensable de renforcer cette solidarité, dont font preuve nombre de maitres d’ouvrage depuis la période de confinement, à l’image notamment de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé une enveloppe de 15 millions d’euros dédiée aux surcoûts sanitaires de ses chantiers en cours. Soutenir la commande publique localeEnfin, concernant les freins administratifs, deux modifications de l’ordonnance qui prévoyait un gel des autorisations d’urbanisme à l’issue de la période de confinement ont été obtenues ; mais cette évolution demeurerait insuffisante si aucune consigne n’était donnée aux services instructeurs en vue d’accélérer les délais d’instruction. La situation appelle également à la levée des arrêtés municipaux interdisant les travaux pendant la période de confinement, comme il en est apparu dans notre région. Les Organisations Professionnelles appellent au soutien des EPCI et des collectivités et à la bienveillance des citoyens afin d’éviter un retard qui pénaliserait la reprise d’activité et l’emploi local.La crainte d’un essoufflement de la commande publique locale est en effet bien réelle et pourrait se produire au plus mauvais moment. Il est nécessaire de lancer de nouveaux projets pour éviter un « trou d’air », dès la fin de l’été, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la santé économique de la filière.De ce fait, les Organisations Professionnelles souhaitent que dans les communes qui ont pu élire l’ensemble de leurs conseillers municipaux, l’installation et le fonctionnement des nouveaux Conseils (élection du Maire, désignation des commissions d’appels d’offre et travaux notamment, élection des délégués communautaires) puissent très rapidement être engagés afin de permettre les décisions de travaux nécessaires aux équipements publics. Dans le même objectif, une réflexion doit rapidement s’ouvrir sur le soutien de l’Etat à l’investissement des collectivités locales. Réactiver la commande privéeLes Organisations Professionnelles demandent aux particuliers qui ne sont pas à risques et aux entreprises d’ouvrir leur porte aux artisans et entreprises du BTP afin qu’ils terminent les travaux initiés ou qu’ils en engagent d’autres… Il en va de la santé économique du BTP et de ses emplois.
Il y a 5 ans et 1 jours

Le plan de relance tourné vers l’investissement durable de l’AIMCC

Le plan de reprise et de relance élaboré par l’AIMCC, en tant qu’animatrice du Comité stratégique de filière « Industries pour la construction », se base sur une conviction forte…Cet article Le plan de relance tourné vers l’investissement durable de l’AIMCC est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 5 ans et 1 jours

36 propositions de l’UNSFA pour relancer l’activité

L’UNSFA dévoilait, le 30 avril 2020, 36 propositions pour la reprise d’activité de la filière architecture. Un plan de relance ambitieux articulé autour de.. Cet article 36 propositions de l’UNSFA pour relancer l’activité est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 1 jours

Les Offices Publics de l’Habitat préparent la relance

Pour la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat , la crise sanitaire actuelle est inédite et met davantage en avant les inégalités sociales. Elle rend visible et palpable, dans l’espace public et dans l’opinion, les difficultés quotidiennes que rencontrent plusieurs millions de concitoyens, la fragilité des services publics mais aussi la mobilisation massive de ceux qui les animent, ainsi que les faiblesses d’un modèle socio-économique. La crise sanitaire a le mérite de mettre en lumière les progrès qu’il reste à accomplir (personnes sans logement, logements insalubres ou surpeuplés…) pour que le droit au logement digne soit effectif pour tous. Deux axes principaux sont à explorer : aboutir à une relance socialement juste, et faire que cette relance irrigue tous les territoires en favorisant la transition écologique et la qualité des logements. Cette dynamique positive devra être accompagnée par l’État, garant de la solidarité nationale en lien avec les collectivités, garantes de la mise en œuvre concrète des politiques de l’habitat. Une relance socialement justePour répondre à cet axe, la FOPH propose différentes actions : la revalorisation de l’APL au-delà de l’inflation ;l’abondement par le budget de l’État des FSL départementaux ou métropolitains les plus sollicités ;la suspension des expulsions pour dette de loyers jusqu’au printemps 2021 ;l’accompagnement individualisé de chaque locataire en difficulté économique et sociale ;la reconnaissance du logement social comme un bien de première nécessité en lui appliquant la TVA à 5,5% sur tous les investissements, soit un gain de 4.000 à 7.000 euros par logement construit. Ce sont ces fonds propres supplémentaires qui dans un premier temps couvriront les surcoûts liés à la crise sanitaire et qui favoriseront une reprise rapide des chantiers, pour ensuite permettre d’accroître les investissements. Le coût estimé pour les finances publiques s’élève à 250 millions par an pour les PLUS, 150 millions pour les PLS. Une relance qui passe par la reprise des chantiersDepuis quelques jours, les chantiers ont repris progressivement. Pour réussir la relance, il est nécessaire de préserver les agents économiques privés et publics. Construire et réhabiliter permettra de contribuer à préserver les PME du bâtiment, présentent sur de nombreux territoires : 94% des communes comptent au moins une de ces entreprises ou artisans. Il sera également nécessaire de le faire plus massivement pour répondre aux besoins quantitatifs de logements et en proposant des logements aux normes environnementales élevées. De nombreux offices devront aussi rénover des logements pour en accroître les qualités de confort et de performances énergétiques. Pour la FOPH, la suppression de la baisse des APL payée par les loyers des locataires serait une mesure simple pour permettre aux HLM de récupérer immédiatement 6% d’autofinancement, soit pour les offices environ 600 millions d’euros, et pour conforter l’État dans son rôle de garant de la solidarité nationale.Cependant, d’autres mesures sont proposées qui évitent le recours à l’endettement, un endettement qui a beaucoup crû avec les mesures « dites » d’accompagnement de la RLS. Parmi les nouvelles mesures, sont attendues: un soutien financier renforcé sous forme de subvention aux projets portés dans le cadre de l’ANRU pour accroître le nombre de reconstructions, de réhabilitations lourdes et les restructurations du patrimoine,une augmentation du nombre de logements réhabilités pour accélérer leur amélioration thermique et leur qualité d’usage. Pour les offices, une première étude issue des mémentos prévisionnels (outils de recensement des PSP des offices) montre que les offices pourraient accroître de 50% le nombre de logements réhabilités chaque année (50 000 en moyenne par an pour un montant moyen au logement de 23 000 euros entre 2014 et 2018) et donc atteindre 75 000 logements par an à partir de 2021/2022, si entre 150 millions et 200 millions de subventions supplémentaires peuvent être injectées chaque année,plus spécifiquement pour les offices, autoriser les collectivités locales à souscrire des titres participatifs de leur office pour accroître leurs investissements au bénéfice des habitants de ces mêmes collectivités. Une relance qui passe par des investissementsChaque année, les Offices Publics de l’Habitat lancent en moyenne 50 000 ordres de service pour des interventions de plus de 5 000 euros par logement. Le coût moyen de ces interventions est de 22,6K€ par logement, soit un engagement d’investissement moyen de 1,1 milliard par an. Plus de 220 000 ordres de services sont également lancés pour des interventions plus légères (moins de 1 200 euros par logement en moyenne), pour un engagement d’investissement moyen de 260millions d’euros. L’investissement total engagé atteint ainsi en moyenne 1,4 milliard par an.
Il y a 5 ans et 1 jours

Icade annonce une baisse de 10% de son C.A. au 1er trimestre, déjà affecté par le Covid-19

"Les secteurs de l'immobilier et du bâtiment connaissent des perturbations dont certaines ont impacté notre activité de promotion dès le premier trimestre", a indiqué le groupe dans un communiqué.L'activité de promotion est en recul de 31,9%, à 101,1 millions d'euros."Après un début d'année marqué par une dynamique commerciale positive, Icade Promotion a constaté depuis mi-mars, un arrêt de la quasi-totalité de ses chantiers et une baisse très significative de la commercialisation et des ventes", a ajouté le groupe.Icade, à la fois actif comme foncière et promoteur, avait suspendu le 23 mars ses objectifs 2020.Les revenus locatifs de ses foncières ont progressé de 7,8%, à 169 millions d'euros.Concernant le renoncement à un trimestre de loyers des petites entreprises à l'arrêt à cause du coronavirus, sur injonction du gouvernement, Icade a indiqué que ces TPE "représentent moins de 2% des revenus locatifs de la Foncière Tertiaire" et s'attend à une perte correspondante "de l'ordre de 2,2 millions d'euros".
Il y a 5 ans et 1 jours

Contrat de 100 millions d'euros pour Bouygues en Allemagne

Le groupe de BTP français Bouygues a obtenu un contrat de 100 millions d'euros pour la modernisation de la centrale de production d'énergie d'InfraLeuna sur le complexe chimique de Leuna en Allemagne.
Il y a 5 ans et 1 jours

Vinci sauve son trimestre face au virus, grâce à l'international

Vinci a réalisé un chiffre d'affaires stable au premier trimestre, ses activités internationales lui évitant pour l'heure une baisse de ses revenus qu'il juge néanmoins inévitable cette année .
Il y a 5 ans et 1 jours

Covid-19 : La profession publie un Guide de bonnes pratiques

La Fib et l’UNPG publient chacune leur” Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés”. [©Fib] [©UNPG] Laissant envisager une reprise de l’activité dans le BTP, toute la profession se moblise. Et publie le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Dès le début du confinement, l’OPPBTP proposait le Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction en période d’épidémie de Covid-19. C’est au tour de la Fédération de l’industrie du béton (Fib) et de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) de lancer leur Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Avec chacun des spécificités liées à leur secteur de prédilection. Le guide de la Fib La Fib, tout comme l’UNPG, sont très mobilisées depuis le début de l’épidémie du Covid-19. Ceci,pour être à l’écoute des entreprises de leur secteur. Ainsi que pour les accompagner au plus près dans la gestion de cette crise sans précédent. Afin d’adapter la mise en œuvre des mesures de précaution aux spécificités des activités de l’industrie du béton, la Fib a participé à l’élaboration de cet ouvrage. Ceci, dans le cadre de la branche “Industries et carrières et matériaux de la construction”. Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés présente un “tronc commun” des recommandations sanitaires à appliquer pendant la période de l’épidémie. Il est complété ensuite par d’autres plus spécifiques au secteur de l’industrie du béton. Ces recommandations ont pour vocation de présenter les informations sanitaires diffusées par les autorités publiques. L’objectif est d’aider les entreprises de la préfabrication bétonà mettre en place les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, dites “barrières”.  Le guide de l’UNPG Le Guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés de l’UNPG s’inscrit dans la même logique. Il compile les recommandations concernant les exploitations de carrières, les ateliers de transformation de la pierre de taille. Ainsi que les plates-formes de recyclage et lors du chargement des camions. L’UNPG aide ainsi l’ensemble de ses adhérents à redémarrer leur activité, avec un soutien tant au niveau national, que régional. Ce guide part du général comme celui de la Fib avec un rappel des mesures et dispositions générales. Et énonce ensuite des recommandations particulières aux activités des producteurs de granulats (UNPG), aux entreprises de valorisation (Unev) et aux industries de roches ornementales et de construction (SNROC). 
Il y a 5 ans et 1 jours

Dossier : 6 films d'architecture à voir d'urgence !

Ouvrages iconiques, égos gonflés à bloc, critiques et émotions, les angles et sujets des films d’architecture ne manquent pas. Et alors que nous sommes tous coincés à la maison, pourquoi ne pas en profiter pour accroître sa culture en la matière ? Un temps propice à la diffusion de grands reportages d’architecture dont la rédaction de Muuuz ne cesse de se délecter. Du touchant Esquisses de Frank Gehry à la très instructive série « Architectures » d’ARTE en passant par l’OVNI The Competition, retrouvez des maintenant notre sélection de six films à voir et revoir. Sydney Pollack, Esquisses de Frank Gehry, 2006 Connu pour avoir réalisé le film Out of Africa en 1985, l’acteur et cinéaste américain Sydney Pollack réalise son premier documentaire et son dernier film en 2006 avec Esquisses de Frank Gehry [Sketches of Frank Gehry]. Alors que Sydney Pollack n’est pas spécialisé en documentaire ni en architecture, le très célèbre architecte Frank Gehry confie à son ami la réalisation d’un documentaire sur son travail. Ce documentaire rend bien compte du processus de création et de l’approche architecturale de Frank Gehry, mais les entretiens entre les deux amis, qui ponctuent le film, témoignent de la partialité du réalisateur. . Kaspar Astrup Schröder, Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels, 2017Le documentaire Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels réalisé par le Danois Kaspar Astrup Schröder dresse le portrait intime de l’architecte danois Bjarke Ingels, surnommé Big. Résultat de sept années d’enquête, le film retrace les péripéties professionnelles et les états d’âme de ce génie de l’architecture contemporaine. Bien que le documentaire aux allures de biopic ait suscité des réactions controversées à sa sortie, il a au moins le mérite de nous plonger véritablement « dans la tête de Bjarke Ingels ». . Gilles Coudert, L'Esprit Le Corbusier, 2018Réalisé par le cinéaste Gilles Coudert et raconté par l’acteur Charles Berling, L’Esprit Le Corbusier réunit des témoignages de plusieurs acteurs du monde de l’art et le récit de l’adolescence du réalisateur à Firminy. Ce documentaire singulier vaut pour son approche sensible, car il invite à découvrir Le Corbusier à travers des points de vue critiques divers. Il propose ainsi d’appréhender ce qui se joue dans les édifices mêmes de l’architecte suisse. . Angel Borrego Cubero, The Competition, 2008Le documentaire réalisé par l’architecte madrilène Angel Borrego Cubero a tout du drame contemporain. Mettant en scène les plus grandes vedettes de la profession dans un combat acharné, le reportage suit de près le concours de l’élaboration du Musée national d’Andorre. Charrettes, bataille d’égo et projets tous plus fous les uns que les autres, tel est le beau programme proposé par Cubero. Un film introuvable que la rédaction de Muuuz se fait un plaisir de vous résumer. .ARTE, La collection « Architectures »Proposée par le duo Richard Copans et Stan Neumann, la collection « Architectures » retrace l’Histoire de l’Architecture à travers des films de 26 minutes, tous consacrés à un bâtiment iconique allant de l’Antiquité jusqu’aux créations contemporaines. Diffusés sur Arte, ces mini-reportages décortiquent et vulgarisent la conception d’un ouvrage phare architectural, des « fondations jusqu’aux couvertures ». Une série incontournable de la discipline à retrouver en 9 volumes qui promet de nous faire voyager en ces temps de confinement. . Jean-Luc Godard, Opération Béton, 1955Axé sur la phase béton de la construction du Barrage de la Grande-Dixence, le documentaire signé Jean-Luc Godard décline tous les codes qui ont fait la renommé du grand cinéaste : modernité brute, poésie, musicalité et plans inédits. De quoi accroître sa culture architecturale et cinématographique d’une seule traite ! . La Rédaction
Il y a 5 ans et 1 jours

Relance mondiale : la Francophonie plaide pour la biodiversité

Du Québec à la Côte-d’Ivoire en passant par la France, « tous les accents de la Francophonie » s’accordent pour défendre la place de la biodiversité dans la relance mondiale, relève Sébastien Treyer, directeur général de l’institut pour le développement durable et des relations internationales. 800 webinaristes ont réfléchi aux moyens de maintenir le cap d’une reconstruction du monde qui passe par la restauration des écosystèmes, le 30 avril à l’initiative de cette organisation.
Il y a 5 ans et 1 jours

[Ebook] Maison Organique ou comment construire un éco-refuge par Elodie LE GOFF

Construire une maison en respectant la nature et en limitant au minimum l’utilisation des ressources semble de nos jours une gageure. Pourtant, Elodie Le Goff dans son livre « Maison Organique » montre les possibilités offertes par ce type de construction qui respecte les principes de ce qui peut être considéré comme une éco-construction. Une habitation qui […]
Il y a 5 ans et 4 jours

Après le déconfinement, tous à vélo ?

Avec le confinement, le trafic automobile s'est réduit comme peau de chagrin. Bogota, Berlin, Oakland, New York et d'autres en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour respecter la distanciation sociale.Plusieurs agglomérations françaises veulent suivre leur exemple pour l'après-déconfinement."Les gens vont avoir psychologiquement du mal à s'agglutiner dans les trams, bus ou métros" par crainte de transmission du virus, relève Pierre Serne, président du Club des villes cyclables, une association de collectivités locales qui promeut l'usage du vélo.Le recours à la voiture individuelle serait une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique.La pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmente la mortalité liée au coronavirus, selon des chercheurs de l'université Harvard (États-Unis). D'autres se demandent si ces particules peuvent transporter le virus.Espaces piétons et pistes cyclablesEn région parisienne, où l'usage du vélo a bondi depuis la grève qui a paralysé les transports publics fin 2019, il serait possible "de passer de 400.000 à 800.000" personnes à vélo par jour, estime la présidente de la région Valérie Pécresse.Pour y parvenir, elle travaille "avec le RER-vélo", un collectif d'associations qui a imaginé neuf lignes cyclables, jusqu'à Mantes-la-Jolie ou Melun, des villes situées à 50 km de la capitale. L'idée est d'"expertiser tout ce qu'on peut faire, très rapidement", explique Mme Pécresse.Paris, qui a déjà multiplié les pistes cyclables, compte "favoriser les déplacements domicile-travail" à vélo après le déconfinement, indique l'adjoint à la mairie en charge des transports, Christophe Najdovski.Cela passera par "des aménagements légers, peu coûteux, rapides à mettre en oeuvre, sécurisés et réversibles" sur la chaussée d'habitude réservée aux voitures et aux deux-roues motorisés, poursuit-il.La métropole de Lyon (est) veut aménager "de nouveaux espaces piétons et de nouvelles pistes cyclables" avec des "modulations possibles en fonction des horaires", dit David Kimelfeld, président de la métropole.Grenoble (est), Montpellier (sud) ou Rennes (ouest) prévoient aussi d'accélérer leurs plans vélo.Concrètement, le centre d'études Cerema suggère de "réduire le nombre de voies motorisées", de quatre à deux par exemple, d'"élargir les aménagements cyclables existants" et de "modifier le plan de circulation".L'enjeu ne concerne pas que les centres-villes mais aussi "des voiries plus interurbaines ou périurbaines", souligne Pierre Serne, qui prend l'exemple d'hôpitaux excentrés où des soignants vont travailler à vélo.Pour la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), il est primordial d'installer ces pistes cyclables provisoires sur des axes entiers, pas seulement des tronçons isolés, de les accompagner de parkings à vélo provisoires et d'en installer qui suivent le tracé de lignes de métro."Il faut vraiment sécuriser les infrastructures" pour que les cyclistes se sentent en sécurité, insiste Olivier Schneider, président de la FUB, et pas seulement avec un simple marquage au sol.Réparer les vieux vélosUn autre enjeu est d'équiper les gens en vélos. En plus des primes existantes pour acheter des vélos électriques et des vélos cargo, la FUB défend l'idée d'un chèque de 100 euros pour "financer la remise en état de vélos" qui sommeillent aujourd'hui dans des caves ou de bourses à vélos d'occasion, dans le respect des gestes barrière.Pourquoi ne pas rendre gratuits les systèmes de vélo en libre-service "et les étendre encore plus", suggère Joël Hazan, expert au Boston Consulting Group (BCG), pour qui le maintien du télétravail fait également partie de la solution.En attendant, les déplacements à vélo sont autorisés pendant le confinement, sauf pour du sport, rappelle le président de la FUB. Il demande aux préfets qui ont fermé des pistes cyclables pendant le confinement de les rouvrir.
Il y a 5 ans et 4 jours

Tribune. « La taille et la qualité des logements, c’est le vaste chantier auquel nous devrons tous nous atteler »

Il est impératif de mettre un terme à la course à l’habitat minimum, estiment les architectes François Leclercq, Jacques Lucan et Odile Seyler dans.. Cet article Tribune. « La taille et la qualité des logements, c’est le vaste chantier auquel nous devrons tous nous atteler » est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : guide de recommandations sanitaires de l'UNICEM pour les entreprises de la filière matériaux

L'UNICEM comprend et soutient la volonté gouvernementale de maintenir une activité industrielle. Dans cet objectif, elle publie pour les entreprises de la filière « matériaux » un guide de recommandations sanitaires.Toujours au plus près de ses adhérents depuis le début de la crise, l'UNICEM maintient un dispositif opérationnel de soutien tant au niveau national que régional. Elle est associée aux équipes du gouvernement qui œuvrent pour soutenir les entreprises restées fonctionnelles et permettre un redémarrage rapide et coordonné de l'activité dans le secteur du BTP. L'UNICEM relaie auprès du gouvernement les difficultés concrètes rencontrées par ses entreprises adhérentes, région par région, afin que des solutions opérationnelles puissent y être apportées dans les meilleurs délais.Les entreprises adhérentes de l'UNICEM restent à l'écoute de leurs clients. Si certaines d'entre elles se sont arrêtées, c'est principalement parce que leurs commandes se sont effondrées. Elles sont en capacité d'accompagner la reprise, moyennant la mise en place d'une organisation du travail adaptée aux exigences de la situation sanitaire.L'ensemble des syndicats membres de l'UNICEM1 a ainsi collaboré à la rédaction de recommandations communes spécifiques au Covid-19, permettant, par leur mise en œuvre, d'assurer des conditions de travail protégeant les collaborateurs des entreprises de la filière.Ces recommandations communes ont été élaborées avec le concours des organismes de prévention (PREVENCEM et CERIB) et discutées paritairement avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives des salariés. La CFDT a choisi de les valider aux côtés des organisations professionnelles d'employeurs. Elles viennent de recevoir l'agrément des Ministères de la Transition écologique et solidaire et du Travail, dans leurs domaines de compétences respectifs.Afin de prendre en compte les spécificités des syndicats professionnels membres, ces recommandations communes sont complétées par des recommandations propres à chaque filière. L'ensemble permet ainsi de décliner des guides de bonnes pratiques pour chaque métier.Pour Nicolas Vuillier, Président de l'UNICEM : « La validation des recommandations communes par les instances gouvernementales est une bonne nouvelle pour nos entreprises. Elles viennent en effet compléter les mesures déjà mises en œuvre sur les sites encore en activité et aideront le plus grand nombre à se mettre en ordre de marche pour répondre à la reprise attendue des chantiers du bâtiment et des travaux publics. Je remercie tous ceux qui ont activement contribué à la réalisation et validation de ce guide adapté à nos métiers ».Les guides sont disponibles sur le site Internet de l'UNICEM. 1 Ces syndicats représentent les industries des granulats (UNPG), des roches ornementales et de construction (SNROC), de la chaux (UP'CHAUX), du plâtre (SNIP), des minéraux industriels (MI-F) et de valorisation des déchets inertes (UNEV), les activités de béton prêt à l'emploi (SNBPE) et de pompage (SNPB), les activités des mortiers industriels (SNMI) et adjuvants, agents de démoulage et produits de cure (SYNAD).
Il y a 5 ans et 4 jours

Comment fonctionne un garde meuble ?

Un garde meuble, comment ça marche ? Nous sommes tous confrontés un jour à des déménagements pour des raisons professionnelles ou personnelles. Pour conserver nos affaires ou nos outils de travail intactes et en toute sécurité, la meilleure solution est de faire recours à un garde-meuble. Dans cet article, vous trouverez plus d’informations sur le fonctionnement d’un garde-meuble et comment ces lieux de stockage peuvent aider les artisans à stocker leur matériel en ville. Il s’agit d’un espace de stockage idéal pour les artisans opérant dans les centres villes, où il peut parfois être très compliqué de trouver un entrepôt. Entrepôt de stockage pratique et sécurisé Lors des travaux de rénovation d’une maison, d’un sinistre ou d’un déménagement, il se peut que nous ne trouvions pas d’espace pour mettre à l’abri nos affaires surtout les meubles. Pour garder les affaires intactes dans un endroit sécurisé, la meilleure alternative est de louer un garde-meuble qui se trouve non loin de chez soi. Ce choix est avantageux du fait de la diversité des offres en fonction du volume de stockage et de la durée de location selon vos besoins et vos budgets. En effet, les garde-meubles se trouvent dans des locaux hautement sécurisés, équipés de caméra vidéosurveillance, de dispositif d’alerte incendie, d’un contrôle d’accès par code, d’alarmes et parfois de vigile. Mais il n’y a pas que le lieu qui est sécurisé, les biens stockés bénéficient des meilleures conditions de stockages pour qu’ils restent intacts même après un long bout de temps. La ventilation et la température dans les garde-meubles y sont optimales. Il existe sur le marché deux grands types de garde-meuble en fonction de vos besoins. Il y a les garde-meubles classiques qui ne sont accessibles que sur rendez-vous et les self-stockages qui sont accessibles à tout moment. Bien évidemment, le self-stockage est le plus prisé de tous en raison de sa flexibilité bien que son prix soit plus coûteux. Comment choisir un garde-meuble ? Avant de louer un garde-meuble, vous devez avant tout choisir le lieu et la date de location qui correspondent à vos besoins. Le lieu est un choix stratégique, il ne devrait pas se trouver trop éloigné de votre domicile pour faciliter les déplacements en cas de besoin et pour limiter les frais. Si vous résidez en Isère (38), vous pouvez choisir une location de box à Grenoble. Pour dénicher le tarif le moins cher, il est possible de comparer les prix sur le net, à vous de choisir le garde-meuble adapté à votre budget. Votre choix s’orientera sur la taille, l’accessibilité, la sécurité et la qualité du garde-meuble. Certaines agences d’entrepôt de stockage proposent des box personnalisés selon la surface souhaitée, généralement de 1 à 50 m². Concernant l’accessibilité, les self-stockages sont plus flexibles, parfois 7 J/7 et 24 h/24. La sécurité et la qualité sont les critères qui différencient les garde-meubles d’une cave ou d’un garage. Plus vos affaires sont précieuses et valeureuses, plus vous devez donner plus de considération à la sécurité. Le coût de location dépend aussi de la zone géographique du garde-meuble, plus elle se trouve en ville, plus elle est chère. Pour vous donner une idée du coût de la location, à Paris, il faut débourser en moyenne 216 par mois le 12 m², à Bordeaux 173 euros et à Rennes 130 euros. Pendant les périodes de haute saison, les prix peuvent grimper en raison du nombre de la demande.
Il y a 5 ans et 4 jours

La FIB nouvel adhérent de France Industrie

Avec l'appui de ses adhérents, France Industrie s'attache à valoriser le rôle fondamental des entreprises industrielles en France, à promouvoir l'image des métiers industriels auprès des jeunes et à engager des actions sur les enjeux prioritaires communs à toute l'industrie : l'emploi et les compétences, la sécurité d'approvisionnement, la compétitivité, la transition écologique (énergie, économie circulaire), l'innovation, le numérique, l'attractivité des territoires, et la politique industrielle européenne.« Je tiens à saluer l'arrivée de ces deux nouveaux membres au sein de France Industrie. Plus que jamais en cette période critique pour l'économie française, l'expertise de Dalkia et la représentativité de la Fédération de l'Industrie du Béton vont contribuer à relever tous ensemble les défis de l'industrie de demain.» a déclaré le Président de France Industrie, Philippe Varin.
Il y a 5 ans et 4 jours

Covid-19 : l'office HLM de Bobigny défavorable à l'annulation des loyers d'avril

"Les équilibres financiers précaires (...) de même que le manque de bases légales, ne permettent pas l'exonération des loyers", a alerté Jonathan Berrebi, le président de l'OPH, dans un courrier du 29 avril adressé aux locataires.La ville de Bobigny s'était engagée la semaine dernière à annuler l'ensemble des loyers du mois d'avril pour tous les locataires de cet office public, évoquant une première en France pour "privilégier le pouvoir d'achat des familles".En mettant en péril les finances du bailleur, déjà soumis à un plan de redressement, son impact serait "considérable", insiste M. Berrebi. Il souligne que, "si une telle décision devait être mise en œuvre", elle doit obtenir l'aval du conseil d'administration.Dans un courrier daté du 28 avril, et dont l'AFP a eu copie jeudi, dix membres de ce conseil demandent la tenue rapide d'un conseil d'administration extraordinaire, à distance. "Cette proposition doit faire l'objet d'un débat", écrivent-ils.Parmi les élus signataires se trouvent le maire UDI sortant Stéphane de Paoli et le candidat de la majorité, Christian Bartholmé, arrivé en deuxième position au premier tour des élections municipales de mars.La ville de Bobigny s'est engagée à assumer 50% de cette exonération, pour un coût total de 1,6 million d'euros. Cette décision devra également faire l'objet d'un vote lors du prochain conseil municipal.Mais elle avait expliqué que la charge restante devait être assumée par l'OPH en utilisant "tous les leviers" à sa disposition, comme le report des travaux qui ne peuvent être réalisés en période de confinement."Il est infondé d'affirmer qu'aucun échange entre la municipalité et le président de l'office HLM n'ait eu lieu préalablement" à cette annonce, a déclaré la ville de Bobigny, arguant que des échanges écrits entre les deux parties allaient dans ce sens."Nous maintenons notre engagement", a-t-elle conclu.Face à la crise sanitaire, qui complique la situation économique de nombreux ménages, plusieurs bailleurs sociaux franciliens proposent à certains locataires en difficulté des reports de loyers ou des plans d'étalement. Mais à ce stade aucun n'a opté pour une annulation massive de loyers.
Il y a 5 ans et 5 jours

Une annulation des JO de Tokyo enverrait "un mauvais signal à Paris-2024"

Mardi, le président du comité d'organisation des JO-2020 Yoshiro Mori a affirmé que les Jeux, déjà reportés d'un an (23 juillet - 8 août 2021), devraient être annulés si la pandémie n'était pas maîtrisée d'ici à l'année prochaine et le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré mercredi qu'ils seraient "difficiles" à organiser dans ce cas.QUESTION: Après le report, quelles seraient les conséquences financières d'une éventuelle annulation des JO Tokyo?REPONSE: "Je suis incapable de donner un chiffre. Le report de 2020 à 2021 a coûté très cher. J'ai vu passer des chiffres, autour de 3 milliards de dollars. Pour le report, il faut financer un an de plus la structure organisatrice des JO, indemniser les promoteurs pour les livraisons retardées des programmes prévus en période post-olympique (bureaux, logements...)... En revanche, il y a aussi un décalage de revenus au moment des Jeux".Q: Et en cas d'annulation pure et simple?R: "Vous devez rembourser tout un tas de parties prenantes: les diffuseurs, les top-partenaires qui ne peuvent pas bénéficier de leurs droits pendant la période des Jeux, les partenaires, tous les billets... C'est aussi un peu tout le modèle économique du Comité international olympique (CIO) qui est remis en cause en cas d'annulation. Ça fait peser des incertitudes sur tous les programmes de solidarité olympique. Le CIO, grâce aux JO, en finance de très nombreux sur l'ensemble de la planète. Beaucoup d'institutions vivent grâce aux subsides du CIO. Sur le cycle 2017-2020, plus de 500 millions de dollars (460 millions d'euros) sont reversés à différents acteurs (fédérations, comités olympiques, athlètes...). C'est moins une catastrophe pour le CIO qui a une réserve grâce aux Jeux précédents et a mis en place un mécanisme d'assurances".Q: Les athlètes en payeront-ils aussi le prix?R: "Ça peut amener des difficultés pour les athlètes, notamment ceux qui bénéficient de bourses pour se préparer et participer aux JO. Le ruissellement de richesses est tellement important normalement que l'interruption brutale peut occasionner des difficultés pour les bénéficiaires. Dans beaucoup de sports, les Jeux, c'est le moment d'une carrière, d'une vie, celui sur lequel l'athlète va construire son modèle économique. Ne pas les disputer, ça revient à ne pas pouvoir s'exposer, à le priver de contrat, de sponsors et donc de pouvoir vivre décemment".Q: Quelles seraient les conséquences pour Paris-2024 d'une éventuelle annulation ?R: "Elle constituerait un très mauvais signal. Elle ferait peser des incertitudes sur ceux de Paris. D'abord en termes de financement. Une partie du financement de Paris provient de la précédente olympiade. J'espère que ça a été relativement sécurisé. Cela peut aussi détourner certains sponsors de l'olympisme".Q: Cette pandémie peut-elle entraîner des surcoûts pour Paris-2024?R: "Je pense que les promoteurs de Paris ont ces éléments en tête, qu'ils sont en train d'analyser le surcoût éventuel que cela va générer. Le contexte a changé sans qu'on ait pu s'y préparer. Il est peut-être urgent de refaire une revue de projets, comme c'est prévu, pour voir quels sont les impacts négatifs ou positifs de cette crise sur l'organisation de Paris 2024. Mais, potentiellement, il pourra y avoir des surcoûts: nouvelles normes, autres organisations... S'il y a des surcoûts, on pourra voir s'ils peuvent être absorbés par la réserve +aléa+ prévue dans le budget. Sinon, il faudra voir comment ajuster et, pourquoi pas, réduire la voilure sur certains programmes et faire en sorte que la promesse que le budget ne dérape pas soit bien tenue".Q: Ciblez-vous un endroit particulier à réduire?R: "Il est difficile de cibler une infrastructure, c'est globalement le projet qui doit être revu, analysé au regard d'un contexte sanitaire, lequel a changé et ne sera pas forcément le même en 2024. C'est très compliqué car on ne connaît pas le contexte de 2024. Il faut pouvoir se dire, si cela arrive: on aura tout fait pour pouvoir disputer les Jeux. En sachant que si c'est le même qu'aujourd'hui, il y aura la même décision: ce sera report ou annulation".Propos recueillis par Rémy ZAKA
Il y a 5 ans et 5 jours

La construction, 3e secteur bénéficiaire du fonds de solidarité coronavirus

Bercy publie deux tableaux de bord concernant les aides aux entreprises (fonds de solidarité et prêts garantis par l'Etat) mises en place pour pallier la crise économique qu'engendre le Covid-19.
Il y a 5 ans et 5 jours

En Loire-Atlantique, un plan pour éviter une seconde vague de crise économique

En plus des budgets déjà votés et des mesures d’urgence pour soutenir les entreprises, le département a lancé un plan de relance de 21 M€ d’investissements sur deux ans pour soutenir l’activité des entreprises de BTP.
Il y a 5 ans et 5 jours

Récession confirmée pour l'économie française après un premier trimestre désastreux

Le produit intérieur brut français s'est contracté de 5,8% au premier trimestre, selon une première estimation dévoilée jeudi par l'Institut national de la statistique (Insee).Début avril, la Banque de France avait évalué ce recul à environ 6%.Il s'agit en tout état de cause de la baisse la plus forte dans l'historique des évaluations trimestrielles du PIB débuté en 1949. Et elle dépasse largement les reculs du premier trimestre de 2009 (-1,6%), dans la foulée du début de la crise financière de 2008, ou du deuxième trimestre de 1968 (-5,3%), marqué par les mouvements sociaux du mois de mai, précise l'Insee.Après le recul de 0,1% enregistré au dernier trimestre 2019, ce nouveau chiffre confirme que la France est bien entrée en récession.La chute de l'activité "est principalement liée à l'arrêt des activités +non essentielles+ dans le contexte de la mise en place du confinement à partir de la mi-mars", pour endiguer l'épidémie de Covid-19, explique l'Insee.L'économie est comme "un organisme placé sous anesthésie" et qui "n'assure plus que ses fonctions vitales", indiquait la semaine dernière l'Institut. "La moitié des salariés se trouvaient, fin mars, dans une entreprise dont l'activité s'est arrêtée ou a diminué de plus de moitié"."Les mesures de confinement mises en place le 17 mars se sont traduites par une chute sans précédent de la consommation de l'investissement et du solde commercial en mars", analyse l'assureur-crédit Euler Hermes dans une note.A premier trimestre, et malgré un début d'année plutôt positif, la consommation des ménages a ainsi reflué de 6,1%, alors que de nombreux commerces, les restaurants ou encore les cafés, ont été fermés sur décision du gouvernement. Sur le seul mois de mars, elle a plongé de 17,9%.L'investissement a reculé de 11,8% et le commerce extérieur s'affiche lui aussi en repli: -6,5% pour les exportations et -5,9% pour les importations.L'Insee ne publie pas de prévision pour l'ensemble de l'année 2020 mais elle a estimé que chaque mois de confinement amputerait la croissance de 3 points sur un an.Le gouvernement table lui à ce stade sur une chute du PIB de 8% cette année, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ayant répété que la crise aurait un impact comparable à la grande dépression de 1929."Il faut être lucide sur le fait qu'une fois que le choc a été absorbé" il y a un risque de "multiplication des faillites" d'entreprises, d'impact "sévère" sur l'emploi, et de perte de marchés à l'export de la France, a-t-il prévenu mercredi.Déjà, les inscriptions à Pôle emploi ont connu une hausse historique en mars, après seulement deux semaines de confinement."cataclysmique"Le recul du premier trimestre "est un chiffre très impressionnant mais c'est presque une mise en bouche malheureusement qui nous prépare à un deuxième trimestre cataclysmique avec un mois et demi de confinement (...) et un déconfinement très progressif", a déclaré à l'AFP Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.Pour tenter de limiter les dégâts, le gouvernement a lancé un plan de soutien massif de 110 milliards d'euros pour les entreprises et les salariés, ainsi qu'un dispositif de garanties de crédits jusqu'à 300 milliards.Malgré cela, le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre "le risque de l'écroulement" de l'économie française en annonçant mardi un déconfinement progressif à partir du 11 mai.Ce déconfinement est attendu avec une certaine impatience par de nombreuses entreprises, malgré les difficultés qui s'annoncent pour garantir des conditions de sécurité maximales.Le ministre de l'Economie a lui appelé "un maximum de Français" à reprendre le travail dès le 11 mai.La reprise "prendra du temps" en l'absence d'un retour à la normale immédiat de l'activité et de la prudence attendue de la part des ménages et des entreprises, a de son côté prévenu l'Insee.Le gouvernement planche déjà sur un plan de relance pour la rentrée, afin de stimuler la consommation et apporter une aide spécifique aux secteurs les plus touchés par la crise, en particulier le transport aérien, l'automobile ou le tourisme.
Il y a 5 ans et 5 jours

Pour l'Etat, la relance des chantiers n'est pas encore assez rapide

REPRISE. Une deuxième réunion s'est tenue ce 30 avril entre les représentants des principales fédérations du BTP et plusieurs membres du gouvernement. Le but : permettre au secteur d'exposer plus en détails ses propositions et arguments pour accélérer et soutenir la reprise de l'activité, à court et moyen terme.
Il y a 5 ans et 5 jours

Le chiffre d'affaires de LafargeHolcim impacté par la Chine au T1 2020

RÉSULTATS. Le cimentier LafargeHolcim a dévoilé ses résultats pour le 1er trimestre 2020. Le chiffre d'affaires est en recul notamment en raison de la crise du Covid-19 qui a touché la Chine en janvier. Les répercussions pour les autres pays devraient avoir lieu au second trimestre.
Il y a 5 ans et 5 jours

« Les entreprises préfèrent avoir des marchés que des subventions », Robert Herrmann, président de l'Eurométropole de Strasbourg

Président (PS) de l’Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin), Robert Herrmann évalue à 30 millions d’euros les pertes de recettes induites par l’épidémie de Covid-19. Pour soutenir l’économie en général dont le BTP, il explique pourquoi il donne la priorité aux investissements plutôt qu’aux aides directes.
Il y a 5 ans et 5 jours

Covid-19 : cas concrets de reprise avec des chantiers de rénovation énergétique

Hellio s'engage aux côtés de ses entreprises partenaires en réalisant un tour de France pour les accompagner sur le terrain et leur apporter son soutien logistique avec la fourniture de matériel.Parmi elles, LMD Calorifuge et K&S RENOV HABITAT ont ainsi pu réaliser il y a quelques jours le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas pour l'ensemble d'une copropriété à Boissy-Saint-Léger (94).« Afin d'anticiper la reprise du secteur qui s'annonce très importante, Hellio soutient l'activité sécurisée de nos artisans qui ont le matériel et qui peuvent travailler en toute sécurité », souligne Christophe Février, président et fondateur d'Hellio. « Rappelons que la reprise des chantiers d'économies d'énergie est une priorité pour le ministère de la Transition écologique et solidaire ».Dans le Val d'Oise, LMD Calorifuge, société créée en 2011 spécialisée en travaux de calorifuge et d'isolation de points singuliers, et KS RENOV Habitat, créée en 2014 spécialisée en isolation des planchers bas, ont décidé de poursuivre leur activité en adaptant leurs habitudes de travail. Ces entreprises sont partenaires d'Hellio depuis 5 ans, spécialiste des économies d'énergie de l'habitat qui accompagne les ménages dans leurs projets de rénovation énergétique, du conseil à la réalisation, en passant par leur financement.Continuité des chantiers dans le respect des consignes sécuritairesPour ces deux entreprises qui emploient chacune une dizaine de salariés, la continuité de leur activité était une nécessité :« Le Covid-19 aujourd'hui, cela représente 90% de baisse d'activité pour nos structures. Depuis la mi-mars nous n'avons fait que 3 chantiers, comparé aux 20 chantiers que nous aurions faits habituellement sur cette période », témoigne Mickaël Schmidt, gérant de LMD Calorifuge et KS RENOV HABITAT.Et sur le terrain, lors des interventions, plusieurs précautions sont prises pour assurer la sécurité des collaborateurs et des clients, dans le respect des gestes barrières et des consignes sanitaires transmises par l'OPPBTP.« Nos travaux se déroulant dans les parties communes des bâtiments, nous veillons à désinfecter toutes les poignées de porte qui ont été touchées. Nous demandons à nos collaborateurs de respecter absolument la distance de sécurité d'un mètre cinquante. Nous nous assurons également qu'ils se déplacent de manière individuelle, c'est-à-dire que lorsque deux opérateurs doivent se rendre sur un même chantier, ils doivent venir chacun avec leur camion pour ne pas être confinés dans le même véhicule », précise Mickaël Schmidt.Le principal frein vient du côté des copropriétaires qu'il faut réussir à convaincre afin de pouvoir réaliser les travaux :« Nous menons en amont un grand travail pédagogique afin de leur expliquer qu'il n'y aura pas de coexistence entre eux et nos salariés. Une fois que ces chantiers sont terminés, les membres du conseil syndical et les copropriétaires sont très contents de la réalisation des travaux qui ont pu se dérouler durant ce temps-là. »Soutien et évaluation de la situation des entreprises partenaires par HellioAfin de soutenir l'activité de ses entreprises partenaires et de veiller à leur sécurité, Hellio a entrepris un tour de France des chantiers qui ont repris.L'objectif : évaluer les freins de l'activité, soutenir les professionnels partenaires et les accompagner dans la reprise par une série de mesures de terrain : numéro vert dédié, lettre d'information hebdomadaire sur l'actualité fiscale et comptable du secteur, réorganisation des carnets de commande, fourniture de matériel sanitaire (gel hydro alcoolique, blouses et masques) et de travail (fourniture d'isolant, mise à disposition de véhicules de courtoisie, etc.).« En tant qu'entrepreneur, cela me tient à coeur d'être sur le terrain pour soutenir et évaluer la situation de nos entreprises et artisans partenaires. Hellio accompagne des centaines d'entreprises de travaux qui se lèvent tous les matins pour rénover l'habitat Français. Aujourd'hui, je suis là pour les soutenir dans la reprise des travaux en toute sécurité. Nous sommes prêts pour la reprise des chantiers et de mes équipes », insiste Christophe Février.Ce soutien et cet accompagnement du spécialiste des économies d'énergie sont appréciés par l'entreprise, comme en témoigne Mickaël Schmidt :« Hellio nous soutient durant cette période difficile en travaillant avec nous sur le contact au niveau des syndics pour rassurer les clients sur le fait que les travaux peuvent se réaliser en toute sécurité, pour les occupants et pour nos collaborateurs. Hellio nous simplifie également les dossiers administratifs pour la partie prise en charge des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) ».La rénovation énergétique, moteur de la continuité et de la reprise économiqueDe par la nature des travaux, la plupart des chantiers de rénovation énergétique se prête plus facilement au redémarrage. L'absence de co-activité, l'inoccupation de certains chantiers (en cours de construction ou autres : résidences secondaires, déménagements, etc.) ou encore la configuration des maisons qui permet d'accéder aux combles sans passer par l'espace habitable ou encore la faible fréquentation des parties communes dans les immeubles sont autant de facteurs favorables à une reprise en toute sécurité.« Nous pouvons continuer jusqu'à présent à travailler sur ce type d'intervention car les travaux se déroulent essentiellement dans les chaufferies, les parkings, les locaux de caves, des endroits finalement peu fréquentés par les habitants. Nous arrivons tôt le matin et partons tard donc la possibilité de croiser d'autres personnes est infime », explique Mickaël Schmidt.Les équipes d'Hellio indiquent que les appels des particuliers pour s'informer sur les programmes d'économie d'énergies sont particulièrement nombreux en ce moment. Preuve que la rénovation énergétique reste au coeur des préoccupations des Français.Et pour cause ! La poursuite des travaux de rénovation énergétique est la clé pour faire baisser les factures d'énergie des ménages en hausse pendant le confinement, mais aussi toute l'année !Les travaux réalisés il y a quelques jours sur cette copropriété concernaient le calorifuge des réseaux hydrauliques, l'isolation des points singuliers en chaufferie, et l'isolation des planchers bas. Ces trois opérations vont permettre aux copropriétaires d'économiser plus de 10 % sur la facture énergétique de la chaufferie.Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat, l'a d'ailleurs confirmé dans sa lettre mensuelle sur les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), diffusée le 22 mars 2020 : dès la fin de crise, les CEE « doivent être un moteur de la relance ».
Il y a 5 ans et 5 jours

Le Mobilier national va soutenir l'artisanat d'art et le design

L'illustre institution installée aux Gobelins, qui crée, conserve et restaure tapisseries, tapis et mobilier depuis le XVIIe siècle, et avait été épinglée l'an dernier par la Cour des comptes pour ses méthodes vieillottes et peu rentables, se sent "au cœur d'un écosystème particulièrement fragilisé", explique-t-elle dans un communiqué.Avec près de 500 partenaires -- artisans d'art, fabricants, éditeurs, designers, créateurs, architectes d'intérieur --, le Mobilier national n'est pas uniquement "un gardien du Temple" mais "un acteur de la reconstruction de notre modèle social", note son directeur Hervé Lemoine, qui œuvre à l'aggiornamento du Mobilier national.Le plan, doté de 500.000 euros, doit aider notamment le design, secteur d'avenir, créateur d'emplois durables et "préserver des métiers manuels, porteurs de valeurs souvent recherchées pour de possibles reconversions", selon le communiqué.Une commission acquièrera des œuvres d'artistes et designers de la scène française (cartons de tapisserie, maquettes de design mobilier). Elles serviront à produire des prototypes au sein de l'Atelier de Recherche et de Création, ou à tisser des tapisseries dans les manufactures des Gobelins, de Beauvais ou de la Savonnerie. Les œuvres réalisées dans les ateliers entreront dans les collections du Mobilier.Les "royalties" obtenus en 2020 par l'édition de meubles seront intégralement réinvestis en faveur de la jeune garde du design.Le plan prévoit aussi l'acquisition de mobiliers de designers contemporains auprès d'éditeurs et de galeries françaises.Une campagne de restauration de la collection de mobiliers des années 1930 à 1950, la première de France, sera par ailleurs lancée. Elle sera confiée aux ébénistes, tapissiers en siège, doreurs, bronziers, lustriers, horlogers, restaurateurs textiles qui maillent le territoire. Le Mobilier national doublera ainsi ses commandes à son réseau de sous-traitants.Le plan entend par ailleurs aider les circuits courts, en développant une production de tapisserie et de tapis intègrant progressivement les laines venant des troupeaux français.Enfin, une vente aux enchères de mobiliers "déclassés" -- sortis du domaine public, n'ayant plus de valeur d'usage ni patrimoniale -- sera organisée à l'automne, lors des Journées européennes du patrimoine. Ses bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.Texte
Il y a 5 ans et 5 jours

Architectes : 36 propositions de l'UNSFA pour relancer l'activité

PROPOSITIONS. L'Unsfa a publié ce jeudi 30 avril, 36 propositions pour un plan de reprise de l'activité. Des mesures visant la création d'un plan de relance ambitieux pour la filière, un soutien renouvelé des entreprises d'architecture aujourd'hui en difficulté et, enfin, permettant d'offrir une meilleure qualité de vie aux Français, en s'appuyant sur la création architecturale et l'innovation.
Il y a 5 ans et 5 jours

RE 2020 : il y aura un label d’accompagnement

Le Plan Bâtiment Durable appelle à intégrer la santé dans les règlementations construction neuve et rénovation et travaille sur un label d’accompagnement de la RE2020
Il y a 5 ans et 5 jours

Consolidation du sol d'assise d'une habitation fissurée

Un pavillon victime de la sécheresseConstruite dans les années 70's, cette habitation individuelle du sud de la France présentait de multiples fissures sur ses façades et sur les murs de refends. Celles-ci, d'ampleur millimétrique à centimétrique, étaient devenues visibles sur l'extérieur et l'intérieur du bâtiment. Le phénomène s'est empiré en 2018 avec les fortes chaleurs sévissant dans la région. Les fissures se sont généralisées sur l'ensemble des murs porteurs de l'ouvrage. Résoudre ce problème par une intervention rapide, efficace, et pérenne était devenue une urgence pour les propriétaires, et la société URETEK® répondait parfaitement à ces besoins.Des injections de résine adaptées aux sols argileuxAu préalable, une étude du sol a été réalisée par le bureau d'étude d'ingénierie géotechnique OGéo. La typologie du sol, les réseaux sous terrain existants ainsi que le diagnostic sur l'origine des désordres affectant l'ouvrage ont été analysés.Le sol, de nature limono-argileuse avec des blocs calcaires, se caractérisait notamment par sa sensibilité aux phénomènes de dessiccation/réhydratation, cause principale du sinistre. Cela se traduisait alors par des tassements différentiels de fondations sous l'ensemble de l'ouvrage.Les équipes régionales d'URETEK® sont intervenues en consolidant le sol d'assise des fondations de la maison via le procédé d'injection de résine expansive, Deep Injections. Mis en œuvre sous l'ensemble de l'ouvrage, le traitement a été déployé sur 193 ml sous semelle, et jusqu'à une profondeur de 2,50 à 3,80 m par rapport au terrain aménagé. L'ampleur de cette intervention aura seulement nécessité 14 jours de travaux.L'effet des injections a renforcé les zones traitées à faible compacité et entraîné une meilleure répartition des charges pour assurer la stabilité de l'ouvrage.Au-delà d'avoir amélioré la portance moyenne du sol d'assise des fondations traitées, le traitement du sol par injection de la résine expansive URETEK® a eu pour but de limiter le phénomène de retrait/gonflement des formations à dominante argileuse :Grâce au compactage du terrain résultant de la forte expansion de la résine qui entraîne une diminution de l'indice des vides,Avec le remplissage et l'imperméabilisation des macro-vides résiduels sous fondations ainsi qu'au sein des fissures de retrait.Le chantier s'est déroulé avec un contrôle scrupuleux des injections, de 2 manières :Par un contrôle laser permanent pendant les injections, jusqu'à réaction de l'ouvrage en surface indiquant un sol devenu suffisamment porteur, Par des tests pénétrométriques réalisés avant/après les injections, pour confirmer l'amélioration de la résistance du sol traité.Le + URETEK®Dans le cadre de la période d'observation post-traitement, une injection d'appoint (prévue dans le contrat initial) a été réalisée ponctuellement pour reprendre un léger tassement différentiel localisé de fondations apparu après la première intervention.Inventeur de la technique d'amélioration des sols par injection de résine expansive.Première entreprise ayant obtenu un avis technique validé par le CSTB depuis 2015.Les bénéfices pour le sinistréTechnique peu invasive et quasiment non-destructiveAucun déménagementRéutilisation immédiate du bâtimentChantier propre, peu de poussièresSérénité budgétaireEn savoir plus :Deep Injections : cliquez iciDécouvrez les solutions URETEK® : cliquez ici
Il y a 5 ans et 5 jours

L'Inspection du travail renforce ses contrôles sur les chantiers

Le ministère du Travail annonce qu’il demande à ses services d’inspection d’élargir leurs contrôles sur site afin de garantir la santé et la sécurité des salariés et l’information des entreprises
Il y a 5 ans et 5 jours

"Le problème n'est pas d'avoir les capitaux mais de les déployer" (Érigère)

BAILLEURS SOCIAUX. Fabrice Le Saché, président d'Érigère, filiale d'Action Logement gestionnaire d'un parc de 15.500 logements en Île-de-France, explique, dans une interview donnée à Batiactu, comment le bailleur va maintenir son rythme de construction dans les mois et les années qui viennent.
Il y a 5 ans et 5 jours

Covid-19 : ces patrons de la construction qui ont décidé de baisser leur salaire

SALAIRES. Outre la limitation des dividendes, voire leur non distribution, certains grands groupes de la construction ont annoncé que leurs dirigeants allaient participer à l'effort économique en réduisant une partie de leur salaire. Exemples.
Il y a 5 ans et 5 jours

Covid-19 : Le Sénat mise sur la transition énergétique comme levier du plan de relance d'après-crise

Cette audition s'inscrit dans le cadre des travaux de suivi, conduits par Daniel Gremillet, Roland Courteau et Daniel Dubois, de l'impact de cette crise sur le secteur de l'énergie.Après avoir entendu une cinquantaine d'acteurs de terrain depuis le début du mois d'avril (grands énergéticiens, fédérations professionnelles de l'électricité, du gaz et du pétrole, représentants de la rénovation énergétique, des énergies renouvelables – EnR – et des biocarburants, Commission de régulation de l'énergie, Médiateur de l'Énergie, Agence internationale de l'énergie) et relayé leurs difficultés auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, les sénateurs ont jugé indispensable d'engager une réflexion prospective sur le devenir de notre transition énergétique.Aussi ont-ils échangé hier sur le rôle de la transition énergétique dans la stratégie de sortie de crise : pour les sénateurs, l'accompagnement de la rénovation énergétique, le soutien aux projets d'EnR, la lutte contre la précarité énergétique sont autant de leviers mobilisables pour relancer l'activité économique tout en atteignant nos objectifs énergétiques et climatiques.Les sénateurs ont rappelé leur vive inquiétude quant au cap poursuivi dans ces domaines par le Gouvernement, regrettant la difficile application de la loi « Énergie-Climat », pourtant adoptée dans un esprit de consensus par le Sénat en septembre dernier.Pour Daniel Gremillet, « six mois après l'adoption de cette loi, dont j'étais le rapporteur pour notre commission, tout reste à faire : une ordonnance a été adoptée, une dizaine de mesures règlementaires prises, un rapport publié. La programmation pluriannuelle de l'énergie et la stratégie nationale bas-carbone viennent tout juste d'entrer en vigueur. Il faudra attendre l'été pour que le Gouvernement prenne l'ordonnance sur les centrales à charbon … davantage encore pour celle sur l'hydrogène. C'est trop peu et trop lent ».Les sénateurs ont regretté la faiblesse des moyens budgétaires et fiscaux mis par le Gouvernement en regard de nos objectifs énergétiques et climatiques, plaidant pour leur revalorisation significative à l'occasion des prochains textes financiers.Pour Roland Courteau, « il devient urgent de se pencher sur les difficultés rencontrées par nos énergéticiens en termes de trésorerie et d'investissement, de soutenir le secteur de la rénovation énergétique, en corrigeant les effets de bord de la dernière réforme du crédit d'impôt pour la transition énergétique et en améliorant les aides aux particuliers et aux entreprises, d'accompagner les ménages en situation de précarité énergétique, en revalorisant le chèque énergie. Lors du dernier collectif budgétaire, le Sénat a adopté, à notre initiative, plusieurs amendements pour soutenir les filières très sinistrées des biocarburants : il est regrettable que le Gouvernement ne les ait pas conservés in fine ».Enfin, les sénateurs ont relevé que la transition énergétique ne peut réussir sans indépendance énergétique, insistant sur la nécessité de garantir notre sécurité d'approvisionnement mais aussi notre souveraineté industrielle, dans un secteur aussi stratégique que celui de l'énergie.Pour Daniel Dubois, « l'atteinte de la neutralité carbone d'ici à 2050 nécessite un soutien réaffirmé à la filière nucléaire, qui continuera de produire la moitié de notre mix en 2035, et doit donc demeurer compétitive et attractive. À cet égard, la chute des prix de l'électricité, les difficultés de la régulation et les reports d'investissements observés dans cette filière ne constituent pas une bonne nouvelle pour le climat. Une relocalisation des EnR est également nécessaire : nous attendons beaucoup de l'application du critère du bilan carbone dans les futurs appels d'offres – apport sénatorial majeur à la loi “Énergie-Climat” – qui permettra à nos industriels français et européens de lutter contre le dumping environnemental ».Les sénateurs poursuivront leurs travaux de suivi tout au long de la crise et formuleront des préconisations concrètes pour inscrire la transition énergétique au cœur du plan de relance.
Il y a 5 ans et 5 jours

La plateforme de distribution des masques pour les TPE-PME est lancée

SANTÉ. Une plateforme de commercialisation et de distribution de masques dits "grand public" à destination des TPE et PME de métropole et d'Outre-Mer est lancée ce 30 avril par Bercy, La Poste ainsi que les réseaux des Chambres de commerce et d'industrie et des Chambres des métiers et de l'artisanat. Ce sont 10 millions de masques lavables et donc réutilisables qui doivent être acheminés vers les entreprises.
Il y a 5 ans et 5 jours

La nouvelle gamme TZ de Panasonic se connecte avec le futur

Une taille ultra compacte pour des utilisations spécifiques La nouvelle gamme TZ est toujours plus compacte. Avec seulement 779 mm de largeur l'unité intérieure peut facilement être installée au-dessus d'une porte, ce qui en fait la solution idéale pour les espaces limités dans les logements. Cette largeur est disponible pour les systèmes d'une puissance de 2 à 5 kW.Un contrôle intelligent avancé Panasonic a été l'un des premiers fabricants à intégrer le Wi-Fi dans l'ensemble de ses unités murales compatibles en multi-split, et la nouvelle unité TZ ne fait pas exception. Une fois connectée à Internet, elle peut être commandée de n'importe où et à n'importe quel moment au moyen de l'application Comfort Cloud de Panasonic. C'est la solution idéale pour contrôler la climatisation à distance.De plus, grâce à Comfort Cloud de Panasonic, les unités intérieures peuvent être connectées aux principaux assistants vocaux du marché pour une commande simple et pratique. Ainsi, les propriétaires qui ont l'habitude de contrôler leur éclairage et leur audio à la voix peuvent définir des préférences pour leurs climatiseurs muraux TZ afin de créer l'environnement souhaité.Des améliorations concrètes pour l'utilisateur final Le système de chauffage et de climatisation a été pensé pour simplifier la vie de l'installateur, et amélioré pour l'utilisateur final. Panasonic a installé un filtre qui capture les particules fines dangereuses (PM2,5) qui se trouvent en suspension dans l'air – y compris la poussière, les polluants dangereux, les pollens, la saleté, la fumée et les gouttelettes liquides. Le filtre capture et réduit les particules, ce qui permet de maintenir la qualité de l'air de la pièce.Panasonic propose aussi une solution extrêmement silencieuse. Le bruit du fonctionnement de l'unité intérieure du climatiseur Inverter a encore été réduit. L'Inverter fait varier en permanence la puissance de sortie pour permettre un contrôle plus précis de la température en n'émettant pas plus de 20 dB(A)[1] - de quoi passer une nuit paisible dans un confort optimal.L'unité murale TZ est dotée du système Aerowings de Panasonic : deux lames indépendantes concentrent le flux d'air pour rafraichir une pièce le plus rapidement possible et permettent de distribuer l'air frais de manière homogène dans l'ensemble de la pièce pour un confort maximum. Les doubles lames Aerowing permettent de mieux contrôler la direction du flux d'air pour éviter qu'aucune zone ne subisse un courant d'air glacé permanent.NOUVELLE télécommande sans fil Grâce à un accès rapide aux fonctionnalités clés et à un couvercle coulissant révélant d'autres options, la télécommande Sky rétro-éclairée offre un contrôle facile et intuitif. Les utilisateurs apprécieront le design innovant de la télécommande élégante et profilée qui est dotée d'un écran plus large et d'une interface plus conviviale, facilitant l'accès à la plupart des fonctions courantes.Ergonomique, la télécommande apporte de nombreux avantages supplémentaires au système de climatisation. Le nouvel écran rétro-éclairé, permet d'effectuer les réglages même dans l'obscurité.Un produit repensé pour une installation et une maintenance faciles Les nombreuses innovations apportées à la gamme TZ ont permis de réduire considérablement le temps d'installation. Le climatiseur TZ est si léger et compact qu'une seule personne suffit pour l'installer. L'unité est également dotée d'une plaque de fixation renforcée qui offre davantage de stabilité et de solidité pour réaliser une installation simple et soignée. Elle offre enfin une vue et un accès pratiques au tuyau d'évacuation et aux inserts de câblage et 13 mm supplémentaires ont été dégagés pour la tuyauterie afin que les installateurs puissent désormais vérifier que les tubes et isolations sont solidement et soigneusement fixés.Conçue spécifiquement pour les installateurs, l'unité dispose d'une grille frontale facile à enlever pour un accès direct à l'intérieur. Les composants internes ont également été restructurés pour faciliter la maintenance, et l'électronique et les câbles sont désormais implantés sur un seul côté de l'unité.Nouvelle gamme de modèles TZ : Unités intérieures pour single split et multi split : CS-TZ20/25/35/42/50/60/71WKEW Unités intérieures pour multi split uniquement : CU-MTZ16WKE Unités extérieures pour single split : CU-TZ20/25/35/42/50/60/71WKE[1] Modèles 2,5 et 3,5 kW : en mode silencieux alors que l'appareil fonctionne en mode refroidissement avec une faible vitesse de ventilateur.
Il y a 5 ans et 5 jours

Relance progressive de l’activité chez Sothoferm

Fermé depuis le 17 mars dernier, le numéro un du volet battant en France a relancé son activité le lundi 27 avril.
Il y a 5 ans et 5 jours

AIMCC : Sept leviers pour la relance économique

L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. [©Technologie photo créé par rawpixel.com – fr.freepik.com] L’AIMCC et le Comité stratégique de filière “Industrie pour la construction” (CSF IPC) proposent 7 leviers pour la relance économique du secteur. Pour formuler ce plan, l’AIMCC (animatrice du CSF IPC) s’est appuyée sur une conviction forte. Ainsi, l’écologie et l’économie doivent converger pour sortir au plus vite de la crise. « Nos propositions conjuguent 3 priorités, explique Hervé de Maistre, président du CSF IPC. Soutenir les plus fragiles, redonner rapidement de l’activité aux entreprises françaises et accélérer la transformation environnementale. Pour réussir le plan de relance, il nous faut des décisions audacieuses, un état d’esprit collectif et une gouvernance efficace. Les industriels sont conscients de la gravité de la situation. Prêts à assumer leurs responsabilités aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la construction. » En dehors des 7 mesures qu’ils proposent, l’accélération de la reprise est une condition importante pour l’AIMCC et le CSF IPC. « Plus la reprise sera lente, plus les capacités d’actions seront exposées à un risque. Ceci, dans un contexte concurrentiel toujours aussi vif malgré la crise. » 1 – Une relance de la construction durable et résiliente par la mobilisation de l’épargne privée. Pour José Mickael Chenu, directeur marketing du groupe Vinci et vice-président d’EGF BTP. « La mobilisation de l’épargne privée est une voie possible de la relance rapide. Notamment dans le logement neuf, mais aussi, par exemple, pour le plan Campus Universités et autres… » 2 – La massification de la rénovation énergétique performante des maisons individuelles et des quartiers pavillonnaires. « Il est indispensable de créer une nouvelle dynamique en matière de rénovation énergétique des maisons individuelles, explique Eric Mestrallet qui anime le pilote industriel en Ile-de-France en lien avec la Métropole du Grand Paris du projet “Parcours rénovation énergétique performante”. Elle est bien souvent assimilée à un angle mort des politiques publiques depuis une dizaine d’années. De plus, c’est un enjeu pour générer de la valeur ajoutée locale, pour valoriser le patrimoine des propriétaires occupants et pour apporter, dans certains cas, une réponse à la dégradation des quartiers. Et ainsi, éviter le sentiment de “relégation” de nos concitoyens. » 3 – La promotion du Made in France. « Il est indispensable de faire de la commande publique un levier pour encourager la production locale et la “mieux-disance”, commentent Nicolas Vuillier, président de l’Unicem, et Didier Petetin, directeur général de Vicat. Et ainsi, promouvoir la création de la valeur ajoutée locale par nos industries et l’ensemble de nos partenaires au sein de la filière, synonyme de résilience et d’indépendance. » 4 – La prise en compte prioritaire des ménages démunis pour une rénovation BBC aidée et financée à 100 %. « Il faut penser aussi et surtout aux ménages les plus démunis, indique Jacques Pestre, administrateur de la FNBM qui pilote les actions relatives à la rénovation de l’habitat. Ils sortiront de la crise, encore plus fragilisés et le projet : “100 % aidé et financé” sera réservé aux ménages des 3 premiers déciles. » 5 – Chèque “rénovation travaux” à destination de tous les ménages. « Il faut relancer la machine rapidement et tenir compte des leçons de la dernière relance post-crise 2008. Explique Hugues Vérité, délégué permanent du CSF IPC et délégué général de l’AIMCC. Et ce, en redémarrant encore plus vite. La création éventuelle d’une “monnaie verte” constituerait une des pistes les plus efficaces. » 6 – L’industrialisation des solutions de rénovation performante pour les universités et les pools de bâtiments publics. « Ainsi, il est possible en moins de 6 mois de lancer un programme ambitieux de rénovation globale à l’échelle de 10 universités inscrites dans leur territoire 1. Déclare Patrice Barbel, enseignant-chercheur et conseiller patrimoine au sein de la Conférence des présidents d’universités. Ce sont elles qui seront les étalons d’un déploiement généralisé – 15 000 000 m2 – sur 3 ans dans le cadre d’une industrialisation des solutions d’efficacité énergétique performantes et volontaristes. Mais aussi, de financements innovants de types “fonds d’amorçage” associés à des fonds de garantie. L’objectif cible sera de stabiliser un modèle économique soutenable et vertueux pour l’ensemble des acteurs des territoires : bilan carbone, mobilité, emplois, innovations, formations, recherche… » 7 – Le respect dans les relations commerciales, un gage de confiance réciproque essentiel pour une reprise accélérée. « Il faut de la loyauté dans les relations commerciales, conclut Philippe Gruat, administrateur de l’AIMCC et référent PME-TPE-ETI au sein du Conseil national de l’industrie pour la filière. Notamment sur le respect des délais de paiement et des créances entre acteurs de la chaîne, soit la pierre angulaire d’une reprise et d’une relance fondées sur la confiance de toute la filière. »
Il y a 5 ans et 5 jours

Rémi Bouchié, nouveau directeur du CSTB’Lab

Etienne Crépon, président du CSTB, a nommé Rémi Bouchié à la direction du CSTB’Lab. [©CSTB] Etienne Crépon, président du CSTB, a nommé Rémi Bouchié à la direction du CSTB’Lab, accélérateur d’entreprises innovantes dans le domaine de la construction et de l’aménagement. Ses missions ? Rémi Bouchié poursuivra le développement stratégique du CSTB’Lab. Il pilotera la sélection de nouvelles entreprises innovantes, travaillant sur les thématiques émergentes de la construction. L’objectif 2020 pour l’accélérateur est d’accueillir une douzaine de nouvelles start-up. De plus, Rémi Bouchié accompagnera les actions engagées pour renforcer les synergies entre les start-up et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). Et leurs échanges avec les acteurs de la construction. Des travaux de recherche pourront, par exemple, être engagés par le CSTB, dans le cadre d’une collaboration avec une start-up de l’éco-système CSTB’Lab. Ceci, dans la mesure où les thématiques seraient cohérentes avec sa programmation scientifique. Le parcours de Rémi Bouchié Ce nouveau modèle de coopération constituera un levier de création de valeur pour le secteur du bâtiment. « L’accompagnement transversal proposé aux start-up par le CSTB’Lab les aide à développer leurs solutions et à rencontrer leur marché. Mais et surtout, leur dynamisme et leurs idées sont de formidables atouts pour le CSTB, souligne Rémi Bouchié. Et ce, pour faire progresser l’innovation et les connaissances. Développer avec ces jeunes pousses des coopérations structurantes contribuera à renforcer les synergies entre la recherche et l’innovation technologique. Et sera bénéfique pour l’ensemble de la filière. Je suis heureux d’accompagner cette évolution, en rejoignant le CSTB’Lab qui apporte des réponses concrètes aux besoins et enjeux du bâtiment et de la ville de demain. »  Diplômé en génie énergétique et environnement (GEN), option génie des systèmes thermiques, Rémi Bouchié, 36 ans, rejoint la direction “Enveloppe, Isolation et Sols” du CSTB en 2006. Depuis 2017, il y dirige une équipe d’experts en transferts hygrothermiques des composants d’enveloppe des ouvrages. 
Il y a 5 ans et 5 jours

Radiateurs électriques Acova Zenia : un design révolutionnaire pour une nouvelle vision du sèche-serviettes

Dernier né de la collection Signature rassemblant les appareils de la marque aux designs les plus contemporains, originaux et aux fonctionnalités innovantes, le radiateur sèche-serviettes électrique Acova Zenia allie gain de place et discrétion. Conçu sous la forme d’un « meuble sèche-serviettes chauffant » avec 3 configurations d’installation, il sèche les serviettes dissimulées dans leur rangement et offre une chaleur douce et réactive dans la salle de bains par un double système de chauffage. Un concept inédit « trois-en-un » Grâce à sa conception révolutionnaire, Acova Zenia est bien plus qu’un sèche-serviettes. Au design épuré et moderne, Acova Zenia est un meuble chauffant : deux barres porte-serviettes sur la surface intérieure de la porte permettent de dissimuler les serviettes et de les maintenir à bonne température tout en chauffant la salle de bains. Solution trois-en-un élégante, il remplit alors 3 fonctions : rangement, chauffage et porte-serviettes. Un double système de chauffe pour une chaleur douce et réactive Ingénieux, Acova Zenia intègre un double système de chauffage : . un soufflant (1000 Watts) totalement intégré et invisible pour le chauffage de la salle de bains, . et une porte chauffante en verre de sécurité (225 W) à rayonnement infrarouge , qui peut s’ouvrir à droite ou à gauche suivant le modèle choisi. Pour un confort de chauffe absolu, le soufflant peut être allumé selon les besoins et assure une montée en température de plusieurs degrés en quelques minutes. Chaleur douce et réactive sont ainsi obtenues dans la pièce avec Acova Zenia. Trois configurations d’installation Caméléon, le meuble sèche-serviettes électrique Acova Zenia, aux dimensions compactes (H 100 x L 45 cm), offre 3 configurations d’installation : . en applique sur un mur, . encastré dans une cloison sur un châssis pour allier discrétion et gain de place, . intégré dans le meuble de salle de bains de la collection Sana de Burgbad (colonne de 1,76 m ou mi-colonne de 1,02 m de haut). Disponible en blanc et en noir, Acova Zenia se marie harmonieusement avec le meuble Sana de Burgbad, proposé dans plus de 70 finitions. Pratique : le pilotage au doigt et à l’œil Le réglage du chauffage et du séchage s’effectue via une interface de commande tactile intégrée sur la façade avant de la porte ou via l’application mobile Acova Connect (Bluetooth). 4 modes sont disponibles au choix : . confort : chauffage de la surface frontale, . Boost : chauffage en marche forcée grâce au soufflant, . préchauffage : seul le soufflant fonctionne pour bénéficier de serviettes agréablement préchauffées en quelques minutes à la sortie du bain ou de la douche, . séchage rapide et hygiénique des serviettes à l’aide du soufflant. http://www.acova.fr
Il y a 5 ans et 5 jours

Rémi Bouchié, nouveau Directeur du CSTB'Lab

Âgé de 36 ans, diplômé de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon, Rémi Bouchié accompagnera le développement stratégique du CSTB'Lab. Il poursuivra et pilotera notamment les réflexions et actions engagées pour renforcer les coopérations entre les jeunes pousses et le CSTB, dans un objectif de création de valeur pour le secteur du bâtiment.Une vision large de la construction, associant recherche, innovation et techniqueDiplômé en Génie Énergétique et Environnement (GEN), option Génie des Systèmes Thermiques, Rémi Bouchié rejoint la direction Enveloppe, Isolation et Sols du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) en 2006.Ingénieur Recherche et Expertise, il participe notamment à la recherche de solutions d'évaluation innovantes pour la performance énergétique des bâtiments, à l'élaboration des règles de calcul supports pour l'application de la RT 2012 (Règles Th-Bât), ainsi qu'à la réalisation de normes européennes au sein du groupe CEN TC 89.Depuis 2017, il dirige au CSTB une équipe d'experts en transferts hygrothermiques des composants d'enveloppe des ouvrages. Chargée notamment d'accompagner les entreprises dans leur parcours d'innovation, l'équipe aide ces-dernières à évaluer l'intégrabilité de leurs solutions et limiter les risques de pathologies.Ces différentes missions ont permis à Rémi Bouchié de développer une forte expertise et une vision transversale des enjeux de la construction, associant recherche, innovation et technologie. C'est en s'appuyant sur ce parcours pluridisciplinaire que Rémi Bouchié prend aujourd'hui la Direction du CSTB'Lab.Les missions de Rémi Bouchié au sein du CSTB'LabRémi Bouchié poursuivra le développement stratégique du CSTB'Lab. Il pilotera ainsi la sélection de nouvelles entreprises innovantes, travaillant sur les thématiques émergentes de la construction (économie circulaire, transition numérique, industrialisation de la rénovation thermique, etc.). L'objectif 2020 pour l'accélérateur est d'accueillir une douzaine de nouvelles start-up.Il accompagnera également les actions engagées pour renforcer les synergies entre les start-up et le CSTB, et leurs échanges avec les acteurs de la construction. En effet, au-delà de l'accompagnement transversal proposé par le CSTB'Lab', l'objectif est aujourd'hui d'évoluer vers davantage de co-développements avec les innovateurs, dans une logique de partenariats « gagnant-gagnant ». Des travaux de recherche pourront par exemple être engagés par le CSTB, dans le cadre d'une collaboration avec une start-up de l'écosystème CSTB'Lab, dans la mesure où les thématiques seraient cohérentes avec sa programmation scientifique.Ce nouveau modèle de coopération, complémentaire à l'accompagnement scientifique et technique fondamental du CSTB'Lab, constituera un nouveau levier de création de valeur pour le secteur du bâtiment, comme le souligne Rémi Bouchié :« Si l'accompagnement transversal proposé aux start-up par le CSTB'Lab les aide à développer leurs solutions et rencontrer leur marché, leur dynamisme et leurs idées sont aussi de formidables atouts pour le CSTB, pour faire progresser l'innovation et les connaissances. Développer avec ces jeunes pousses des coopérations structurantes contribuera à renforcer les synergies entre la recherche et l'innovation technologique et sera bénéfique pour l'ensemble de la filière. Je suis heureux d'accompagner cette évolution en rejoignant le CSTB'Lab qui apporte des réponses concrètes aux besoins et enjeux du bâtiment et de la ville de demain. »