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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18317 résultats)
Il y a 2 ans et 212 jours

Ehpad connecté : la rénovation domotique

En pleine rénovation, une résidence senior s’est équipée de la solution domotique Nice Smart Home. Les parties prenantes se disent ravies : gain d’autonomie pour les résidents, gain de temps pour le personnel, et même optimisation de la consommation d’énergie.
Il y a 2 ans et 212 jours

EAS SOLUTIONS présente PROSITE , une nouvelle gamme de projecteurs LED conçus pour l’éclairage en environnement difficile et de grande hauteur

EAS SOLUTIONS, spécialiste de l’éclairage LED professionnel, présente la gamme de projecteurs LED   haut rendement ProSite de Dialight. Robustes, étanches et très économes en énergie, les projecteurs LED ProSite délivrent un éclairage ultra puissant qui offre une excellente visibilité permettant la sécurité des opérations à l’intérieur comme à l’extérieur. Conçus pour fonctionner dans des […]
Il y a 2 ans et 212 jours

Incompréhension des fabricants d'isolants en polystyrène expansé retoqués par la base INIES

La Base INIES refuse de prendre en compte leurs FDES lorsque leurs produits intègrent de la matière certifiée Mass Balance. C’est-à-dire lorsque le polystyrène expansible puis les panneaux isolants qui en sont issus recourent au principe d'allocation de ressource renouvelable (par exemple la biomasse).Une nouvelle génération de PSE bas carboneL’industrie des panneaux d’isolation en polystyrène expansé (PSE) s'est mobilisée depuis quelques années pour trouver des solutions afin de s’inscrire dans la construction bas carbone et ainsi réduire son impact sur l’environnement. Dans ce cadre, les industriels travaillent à la diminution de leurs besoins en énergie pour la production des panneaux, tout en limitant l’utilisation de ressources fossiles.Cette approche, commune à l’ensemble des industries chimiques, consiste à repenser la chimie basée sur des ressources fossiles pour y substituer des ressources renouvelables. Les industriels misent notamment sur les biogaz pour repenser la chimie, en cassant des molécules de gaz provenant de la décomposition des végétaux.Pour Amaury Omnès, Président de l’AFIPEB : « Pour tous les industriels du secteur, produire du PSE avec des déchets de végétaux, c’est clairement l’avenir. Ces déchets existent et ne demandent qu’à être valorisés. Pour la filière, les enjeux sont considérables en permettant notamment de réduire l'impact carbone des produits concernés et de répondre aux objectifs de la transition progressive vers des constructions bas carbone. »Une matière certifiée par le crédit Method Mass BalanceDes panneaux PSE recourant à cette technologie existent déjà. Néanmoins, c’est une technologie naissante et les quantités de matière première sont encore limitées. Aujourd’hui, l’industrie du PSE ne peut pas produire à 100% du PSE Bass Carbone à partir de la biomasse.Pour y remédier, l’industrie amont a fait le choix de mélanger sa matière première issue de la biomasse et celle issue du pétrole pour fabriquer les différentes molécules servant aux productions en aval.Cette évolution n’impacte pas le processus industriel. Que ce soit chez les producteurs de matière première ou chez les fabricants d’isolants en polystyrène expansé, la fabrication de ces isolants PSE Bas Carbone exploite les installations standards.De fait, pour les industriels, l’enjeu principal réside sur le principe d'allocation de la biomasse dans le produit de base et final, ainsi que sur les processus de traçabilité visant à la justifier. Pour cela, les industriels du PSE ont décidé d’utiliser le principe de la Crédit Method de l’approche Mass Balance décrite par la norme ISO 22095 “Chaîne de contrôle – Terminologie générale et modèles.Pour Joaquim Correia, Vice-président de l’AFIPEB : « Cette méthode consiste à la mise en place d’une chaîne de contrôle, à toutes les étapes de production, pour allouer la quantité initiale issue de la biomasse à une partie des matières produites. Cette norme établit qu’il existe un lien entre le flux documenté administrativement et le flux physique des matériaux et des produits. »Des organismes indépendants expérimentés (ISCC, REDCert, RSB...) contrôlent cette allocation de crédit Mass Balance et délivrent une certification attestant qu’elle est exacte. Cette certification s'étend jusqu'au bout de la chaîne, c’est-à-dire jusqu'aux produits finis, les isolants en polystyrène expansé.Blocage de la base INIESEn France comme en Europe, l’approche Mass Balance est utilisée depuis longtemps dans d’autres filières et elle est même acceptée dans la certification du bois durable. Son recours dans les nouvelles technologies pour une transition écologique et circulaire efficace, a été reconnue par plusieurs ONG de renom, telles que WWF et la Fondation Ellen Mc Arthur.Pour Amaury Omnès : « Nous avons lancé des produits, nous avons élaboré des FDES qui ont été vérifiées par des vérificateurs indépendants habilités. Cela montre bien que tout est sous contrôle car la partie Mass Balance est, elle aussi, vérifiée par des acteurs indépendants. Et, après avoir publié des premières FDES, il se trouve qu’en mars 2021, la Base INIES a édicté une nouvelle règle interdisant l'utilisation de Mass Balance. » Elle fonde sa décision sur une interprétation des normes que les industriels du PSE contestent.Pour Joaquim Correia : « C’est une décision unilatérale qui n’est pas appliquée en Allemagne par l'homologue de la Base INIES (IBU) qui reconnaît cette approche pour les produits de construction. Les pouvoirs publics refusent d'en discuter. »Cette décision met en difficulté les industriels concernés qui n’ont plus la possibilité de publier des FDES utilisant le principe Mass Balance. Autrement dit, leurs produits bas carbone ne sont pas reconnus et ne peuvent pas participer à la transition progressive vers des constructions bas-carbone, misant sur la diversité des modes constructifs et la mixité des matériaux portée par la RE2020.Pour Joaquim Correia : « Refuser la Crédit Method Mass Balance, c’est se priver d’un outil précieux pour faire avancer les filières dans la bonne direction. Cette approche que nous défendons intéresse tous les produits de construction intégrant des matières différentes, issues du recyclage ou encore de la biomasse et qui vont en avoir besoin pour démarrer leur transition. »Pour Amaury Omnès, au nom de l’AFIPEB : « Comme pour l'électricité “verte”, la méthode d'allocation stimule la demande. Le client bénéficie de produits bas carbone et “finance” l'investissement dans cette transition. C'est une condition nécessaire de développement. Mais il faut aussi une volonté politique sur les moyens et pas seulement sur les objectifs. »
Il y a 2 ans et 212 jours

Eqiom : Une démarche environnementale très globale

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Christophe Bignolas, président d’Eqiom Bétons. [©ACPresse] Comme pour la plupart des acteurs du béton, les dirigeants d’Eqiom doivent faire face au défi de la décarbonation. Christophe Bignolas, directeur général d’Eqiom Bétons, en détaille les modalités : « Près de 90 % de l’empreinte carbone de 1 m3 de béton provient du ciment, d’où l’intérêt de développer trois grands axes. D’une part, utiliser un clinker bas carbone, voire zéro carbone. Puis, viser à réduire la part de clinker dans le ciment. Enfin, diminuer le pourcentage de ciment dans le béton, jusqu’à des limites réalistes, en termes de normes et de résistance des matériaux ». Lire aussi : La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons Cette politique environnementale se décline aussi au niveau des centrales, implantées pour certaines, dans ou à proximité, de centres urbains denses. Comme souvent, les dirigeants ont dû mettre au point des solutions qui satisfassent toutes les parties : la production de béton prêt à l’emploi, la circulation des toupies, mais aussi celle des riverains. En parallèle, Eqiom s’intéresse au développement des véhicules électriques, au remplacement du gazole par du bio-fioul, aux progrès de l’hydrogène… Toutes les pistes qui peuvent permettre de participer, à terme, à la réduction des pollutions en milieu urbain. Ces démarches sont complétées par des développements importants au niveau des économies d’énergie en production. En remplaçant le coke de pétrole et le charbon par des déchets combustibles, par ailleurs difficiles à valoriser. Toujours au niveau de la production, l’avenir s’écrit au travers du programme K6, qui devrait permettre d’atteindre la neutralité carbone par captage du CO2. Intégrer des centrales dans des sites urbains L’intégration de centrales à béton dans un site urbain nécessite des approches très fines, en termes travail visuel et de limitation des nuisances. [©Eqiom] Plusieurs centrales à béton Eqiom sont situées dans des sites urbains et le long de voies navigables, dans une logique de proximité des chantiers et d’acheminement des sables et graviers par voie d’eau. De telles implantations nécessitent des approches très fines, tant au niveau de l’intégration dans le site que de la limitation des nuisances. Des paramètres liés à la sécurité doivent aussi être pris en compte. En effet, certains de ces sites sont situés sur des quais en partie ou en totalité accessibles au public, dans un contexte de mutualisation des espaces. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Par exemple, l’intégration dans le site de Pais-Tolbiac se traduit par des équipements de hauteur limitée, des volumes discrets et des teintes “pastel” qui permettent de se fondre dans le décor. L’organisation linéaire du process favorise l’intégration le long des quais de la Seine, les différentes zones inaccessibles au public sont délimitées pour éviter toute intrusion, incident ou accident. Récemment, un trottoir pavé a même été mis en place le long de la centrale, pour assurer une continuité totale aux joggeurs du quartier. Les contraintes de bruit et d’empoussièrement sont traitées de longue date. Tout ce qui est produit passe par un filtre dépoussiéreur. Les malaxeurs sont encapsulés. Les camions ne doivent pas utiliser leurs avertisseurs sonores… « Ces sujets sont acquis et ne sont dorénavant plus un problème », indique Christophe Bignolas. Réutiliser les bétons de déconstruction L’implantation d’une centrale au milieu d’un espace laissé public impose des mesures de prévention spécifiques. [©Gérard Guérit] En majorité, les bétons de déconstruction sont réutilisés en remblaiement de carrière et en application routière. La direction d’Eqiom a développé l’économie circulaire autour de plusieurs axes. Tout d’abord, la maîtrise des impacts industriels sur les sites de production. Puis la mise en place d’une logistique qui privilégie le transport par bateau. Enfin, le développement d’une offre de solutions constructives durables. L’ensemble des process de conception et de production est concerné. En particulier pour ce qui concerne la production de bétons bas carbone, mais aussi vis-à-vis de l’utilisation des granulats recyclés. Dans ce cadre, Eqiom a implanté en Ile-de-France une plate-forme de valorisation des bétons issus de chantiers de démolition de la région. « Le vrai défi est de voir comment nous pourrions atteindre 100 % de revalorisation des bétons de déconstruction et ceci, de façon réaliste, explique Christophe Bignolas. Lorsque qu’il y a incorporation dans des ouvrages plus techniques, tels ceux du bâtiment, il est nécessaire de prendre en compte que ces bétons de déconstruction peuvent être moins bons au plan qualitatif que des granulats neuves. De par leur composition, forme et teneur en fines, impliquant un dosage en ciment plus important. Une démarche qui va à l’encontre du but recherché en termes de décarbonation. Nous estimons qu’il est possible d’intégrer jusqu’à 10 % de bétons recyclés dans le BPE. Sachant que leur utilisation n’est pas possible pour tous les bétons. » Par ailleurs, le recyclage concerne les eaux de lavage (malaxeurs, toupies, équipements…) qui sont traitées, filtrées et réintroduites dans le circuit de fabrication. En général, chaque centrale possède deux circuits d’eau, dont un dédié à la récupération des eaux pluviales. Capter le CO2 très en amont Plate-forme de recyclage des bétons de déconstruction de Gennevilliers (92). [©Eqiom] La politique environnementale d’Eqiom se veut offensive à tous les niveaux. La recherche de la neutralité carbone passe par des projets très importants au niveau des unités de production. A ce jour, trois sites – Lumbres dans le Nord, Herning, en Alsace, et Rochefort-sur-Nenon, dans le Jura – sont en cours de modernisation. L’objectif est de diminuer de façon importante la consommation des fours qui utilisent, en temps normal, du coke de pétrole et du charbon. Des combustibles plus intéressants au niveau économique que le gaz ou le fioul. « Nous arrivons ainsi à réduire de 70 % notre consommation de ces combustibles fossiles, explique Christophe Bignolas. La méthode consiste à les remplacer par des déchets difficilement valorisables , comme les papiers, les résidus de l’industrie, les solvants… La seule contrainte est de devoir  adapter les brûleurs. » Les avantages sont nombreux : utilisation de combustibles locaux, de combustibles plus économiques, d’une empreinte carbone moindre du fait d’une part de biomasse. Cela permet aussi l’intégration des concepts d’économie circulaire… Sans oublier que l’on évite ainsi que ces déchets soient brûlés, par ailleurs, dans un incinérateur. Lire aussi : K6, le programme Eqiom de séquestration du CO2 Néanmoins, ces installations, même optimisées, restent émettrices de CO2. Le programme dénommé K6 va beaucoup plus loin, puisqu’il vise à liquéfier et à stocker le CO2dans des sites de séquestration en mer du Nord. Un dossier de candidatures a été déposé au niveau de l’Union européenne. Sept projets ont été retenus. Le seul pour la France est celui d’Eqiom. Gérard Guérit Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 212 jours

Seine-Maritime : Cemex approvisionne la centrale BioSynErgy

Cemex participe à la construction de la future centrale biomasse, BioSynErgy 76. [©Legendre Construction] Situé au cœur de la zone d’activité industrielle du Grand port maritime du Havre (76), le projet BioSynErgy consiste en la construction d’une centrale biomasse équipée d’une chaudière. Pilotée par Suez, elle produira de l’énergie valorisant des bois déchets et des combustibles solides de récupération. Ce bâtiment industriel de près de 7 000 m2 nécessite la mise en œuvre de 4 200 m3 de bétons de génie civil pour la construction des voiles de grande hauteur. Et de 800 m3 pour celles des dalles portées/planchers. Soit un total de 5 000 m3 de bétons fournis par Cemex. Lire aussi : Cemex s’empare de la réalité virtuelle Des bétons pour un décoffrage précoce Concernant les voiles d’une hauteur supérieure à 12 m, les techniciens de l’unité de production de bétons prêts à l’emploi de Saint-Vigor ont formulé un béton rapide. Ainsi les équipes de Legendre Construction, en charge du gros œuvre, pourront décoffrer dès le lendemain matin les éléments coulés la veille. La prise et le durcissement de ce BPE ont été accélérés par l’incorporation d’un adjuvant spécifique lors de la fabrication. Ce béton accéléré permet d’augmenter la cadence de rotation des coffrages ou bien de réduire les délais de mise en service de l’ouvrage ou d’une de ses parties. Un programme sur mesure Les délais sont effectivement un sujet clef sur ce chantier d’envergure. A cet égard, Cemex a mis en place une organisation sur mesure pour produire et livrer le béton en soirée, de 19 h 00 à minuit, sans interruption. Ce service personnalisé aide à respecter, d’une part, la cadence de coulage en continu nécessaire pour les voiles coulées. Et dans un second temps, il permet de maintenir les délais du chantier. Les livraisons de bétons ont démarré, en janvier dernier, et devraient s’achever au début de l’année 2023. Lire aussi : Seine-Maritime, matrice et béton apparent pour un collège Faciliter la gestion des chantiers La logistique sur mesure n’est pas le seul service apporté par Cemex. Les équipes de Legendre Construction ont aussi adopté l’application ReadymixGo. Cette solution entièrement gratuite passe des commandes du béton 24 h/. Et ce, tous les jours de la semaine. Par conséquent, elles pourront suivre en direct les livraisons et gérer leurs documents administratifs. Cet outil digital facilite la gestion des chantiers et offre un gain de temps considérable.
Il y a 2 ans et 213 jours

Orne : Guibout Matériaux inaugure sa centrale BPE rénovée

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. L’acquisition de leur première centrale à béton permet à Guibout Matériaux de produire chaque année 20 000 m3 de béton. [©Guibout matériaux] Fondée en 1867, à Flers, l’entreprise Guibout Matériaux, spécialisée dans la distribution de matériaux de construction, continue son essor. Forte de ses six points de vente dans l’Orne, la Mayenne et le Calvados, la société a inauguré, le 22 septembre 2022, sa centrale à béton rénovée. Acquise en mai 2020, l’unité Guibout Béton est située à Messei, à 5 km au Sud de Flers. « C’est un nouveau défi pour notre société, déclare François Guibout, président de l’entreprise éponyme. Nous avions déjà notre unité de préfabrication, à Magny-le-Désert, mais elle ne faisait pas de BPE. Nous avons appris que Norma Béton, un acteur historique du BTP local souhaitait vendre son activité. Après de longues réflexions, nous nous sommes dit que c’était une parfaite opportunité de renforcer la complémentarité et la synergie de nos activités. Nous nous sommes donc lancés dans cette belle aventure ! » Plusieurs séries de travaux ont été réalisées durant ces deux ans, afin de mettre en conformité cette centrale. En tout premier lieu, l’accueil clients des bureaux a été déplacé au plus près du site de production et des locaux sociaux ont été créés. Par la suite, plusieurs cases à granulats ont été rénovées. Lire aussi : OMG, nouveau malaxeur italien Plus récemment, 4 bassins de décantation pour le traitement des eaux de process ont été installés par Eiffage. S’ajoute à cela un système de recyclage des eaux décantées. Il est utilisé pour le nettoyage des toupies, de la piste et du malaxeur OMG à doubles arbres verticaux, d’une capacité de 1,5 m3. Concernant les outils informatiques et téléphoniques, une modernisation a été opérée. Guibout Matériaux est passé au logiciel de Command Alkon. Grâce à ce dernier, l’industriel produit en moyenne chaque année, 20 000 m3 de béton. La zone de chalandise couvre 50 km autour de la centrale. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 214 jours

Meurthe-et-Moselle : Reconversion écologique d’un site industriel

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine La construction de l’unité de co-génération de l’usine Solvay de Dombasle-sur-Meuthe a été confiée à GTM Hallé, Demathieu Bard Construction et Colas. [©Mil Lieux] En février 2022, Solvay et Veolia lançaient un projet d’écologie industrielle, baptisé “Dombasle Energie”,. Ceci, pour transformer en profondeur leur usine de Dombasle-sur-Meurthe. Ce chantier vise à remplacer le charbon par des combustibles solides de récupération (CSR) pour produire une énergie alternative. Par conséquent, Solvay a confié à GTM Hallé (filiale de Vinci Construction), Demathieu Bard Construction et Colas, la construction de l’unité de cogénération CSR sur le site de l’usine. Les déchets non recyclables seront transformés en combustibles solides de récupération. Ils pourront, ainsi, être valorisés, tout en se substituant aux ressources fossiles pour produire de l’énergie et de la chaleur. Lire aussi les autres actualités du Grand Est. Des travaux conséquents  Parmi les défis techniques à relever figurent l’installation de 508 pieux pour les fondations et la création de deux fosses. Pour lesquelles les procédés constructifs ont été adaptés. Enterrée à 6 m de profondeur, dans la nappe phréatique, la première est dédiée au déchargement des CSR. Elle est réalisée en pieux sécants avec un radier étanche. Quant à la fosse de stockage des CSR, dont les murs atteindront 23,50 m de hauteur, les équipes la construisent actuellement, en recourant à un coffrage glissant. Les travaux de gros œuvre de l’unité centrale sont en cours d’achèvement. Prévus à l’automne 2022 avec la pose d’une charpente métallique de 375 t. Le chantier comprend aussi l’aménagement de deux bassins extérieurs pour la collecte des eaux usées et la rétention des eaux pluviales. Ainsi que l’édification d’un bâtiment de 410 m2 de bureaux et de 21 500 m2 de voiries et réseaux divers. Démarré en février 2022, l’ensemble de ces travaux sera réalisé en 24 mois. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 214 jours

La Nouvelle-Calédonie peine à payer son électricité

La Société néo-calédonienne d'énergie (Enercal), société d'économie mixte dont la Nouvelle-Calédonie est l'actionnaire majoritaire depuis 2008, a fait ses comptes : elle sera en cessation de paiement d'ici la fin de l'année si aucune mesure visant à compenser son déficit n'est prise, a-t-elle elle-même annoncé fin octobre."Le prix du charbon a été multiplié par presque cinq, et la crise en Ukraine a également des conséquences qui nous sont défavorables sur le taux de change. Or toutes les projections nous montrent que la situation ne va pas s'arranger avant au moins trois ans", a indiqué à l'AFP le directeur général d'Enercal, Jean-Gabriel Faget.Selon Enercal, les conséquences de la guerre en Ukraine devraient entraîner un déficit supplémentaire de 42 millions d'euros pour l'année 2022. Un chiffre conséquent qui s'ajoute au déficit global de l'entreprise de 75,6 millions d'euros.Un véritable casse-tête pour le gouvernement local, déjà contraint de voter en début d'année une augmentation de 11% du tarif public, gelé depuis 2012. Un gel jamais compensé jusque-là par les pouvoirs publics auprès de l'entreprise. Pour faire face au surcoût, il faudrait "augmenter à nouveau le tarif public, d'environ 20%", selon les estimations d'Enercal.Une situation "inenvisageable", estime Christopher Gyges, membre du gouvernement local en charge de la transition énergétique, qui entend plutôt "solliciter l'État au titre de la solidarité nationale".La Nouvelle-Calédonie ne bénéficie pas du système de compensation qui permet au consommateur des départements d'Outre-mer de payer le même prix de l'électricité que dans l'Hexagone, malgré les surcoûts liés à l'insularité. "Dépendance"Sur le moyen et long terme, le gouvernement local mise "sur les énergies renouvelables pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles", indique Christopher Gyges.La Nouvelle-Calédonie s'est dotée, pour la période 2016-2022, d'un ambitieux schéma de transition énergétique qui a permis de faire passer la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité de 10 à 23%. Le territoire compte désormais 39 fermes photovoltaïques produisant 178 mégawatt/heure. 25 nouveaux sites de production devraient sortir de terre entre 2023 et 2025. "L'objectif, c'est que l'équivalent de la consommation publique, c'est-à-dire hors secteur métallurgique, soit produit à partir d'énergies renouvelables d'ici à 2030", ajoute M. Gyges.La mise à jour de ce schéma pourrait être appliquée au nickel, qui compte trois usines, faisant de l'archipel un endroit extrêmement industrialisé, au regard de sa population de 270.000 habitants. Quelque 75% de l'électricité produite est d'ailleurs consommée par la métallurgie et le nouveau texte prévoit donc de porter à 50% la part du renouvelable dans l'alimentation électrique du secteur.Reste l'épineuse question du stockage de l'énergie produite, dans des batteries de lithium-ion. "Aujourd'hui, le stockage sur batterie lithium-ion, c'est une solution qui est extrêmement chère. Le kilowatt/heure qui entre dans une batterie, à la sortie son prix est multiplié par trois", souligne Jean-Gabriel Faget.Le gouvernement entend développer des stations de transfert d'énergie par pompage qui fonctionnent en pompant de l'eau avec l'énergie photovoltaïque le jour et utilisent cette eau pour faire tourner les turbines la nuit et produire de l'électricité. Une alternative plus économique, mais nécessitant des investissements importants : 600 millions d'euros pour deux unités capables de stocker 300 mégawatts.Au total, 2,4 milliards d'euros d'investissement sont prévus pour le développement des énergies renouvelables. Une somme colossale qui fait débat : présentée aux élus du congrès de la Nouvelle-Calédonie, son examen a été reporté par la majorité indépendantiste de l'assemblée, qui a estimé ne pas avoir de visibilité suffisante sur la capacité du territoire à soutenir ces investissements.
Il y a 2 ans et 214 jours

Renault signe un énorme contrat d'électricité solaire avec Voltalia

Ce contrat d'approvisionnement en électricité solaire, valable 15 ans, devrait permettre à Renault de couvrir à terme la moitié de la consommation électrique de ses usines françaises, avec une puissance de 100 mégawatts à partir de 2025 qui passera à 350 mégawatts en 2027. Voltalia estime qu'il s'agit du plus grand contrat d'approvisionnement en électricité renouvelable jamais signé en France entre un producteur d'électricité et une entreprise cliente. "Aujourd'hui, nous franchissons une étape stratégique dans notre objectif d'atteindre la neutralité carbone dans nos usines", a déclaré le directeur général de Renault, Luca de Meo, dans un communiqué. L'objectif pour Renault, c'est notamment d'atteindre ce que le groupe appelle la neutralité carbone d'ici à 2025 dans son pôle ElectriCity (Hauts-de-France), un engagement qui couvre les émissions directes du site, à l'exclusion des émissions indirectes. Les trois usines de ce pôle doivent produire 500.000 véhicules électriques par an, dont les futures Renault 4 et 5. Pour y parvenir, le groupe a également signé un contrat avec Engie pour alimenter son site de Douai (Nord) en géothermie. A la fin 2023, l'énergéticien entamera des travaux de forage afin de puiser de l'eau chaude (à 130-140°C) à 4.000 mètres de profondeur, pour chauffer l'usine et les machines et remplacer le gaz à 70%, ou produire de l'électricité. Dans le cadre d'un troisième contrat, la filiale d'EDF Dalkia va installer une chaudière biomasse et des systèmes de récupération de chaleur dans l'usine Renault de Maubeuge (Nord). D'une puissance de 15 mégawatts, cette chaudière devrait couvrir 65% des besoins de l'usine en gaz d'ici à 2025. Renault veut diviser par deux les émissions carbone de ses sites dans le monde d'ici à 2030, par rapport à 2019. Le groupe a déjà signé en 2021 un accord avec Iberdrola en Espagne, pour y alimenter ses sites en énergies renouvelables à 100%. La grande majorité (98%) des émissions d'un constructeur automobile relèvent d'émissions indirectes appelées "Scope 3", c'est-à-dire essentiellement de l'utilisation des voitures, selon les calculs de l'ONG Transport & Environment. Mais ces émissions baissent fortement pour les voitures électriques: la fabrication de la batterie représente le tiers de l'empreinte carbone d'un véhicule électrique.
Il y a 2 ans et 214 jours

Solaire : hausse des raccordements de petites centrales et de la production à l'été 2022

ANALYSE. Les derniers chiffres compilés par le ministère de la Transition énergétique sur la filière photovoltaïque montrent un ralentissement de la puissance raccordée sur la période juillet-septembre, du fait des très nombreux nouveaux branchements de petites centrales. En revanche, la production d'électricité d'origine solaire s'envole sur un an.
Il y a 2 ans et 214 jours

Mouvement HLM et associations de locataires signent une charte anti-crise énergétique

Dans cette charte, les bailleurs s'engagent notamment à ne pas entamer "de procédure contre les locataires de bonne foi rencontrant des difficultés de paiement dues à l'augmentation des charges" liées à la crise énergétique."Les niveaux d'angoisse et d'anxiété sont très forts sur les territoires" quant à l'augmentation des charges et surtout leur montant, pour l'instant inconnu, a rappelé Romain Biessy, secrétaire de la Confédération syndicale des familles.Les organismes HLM s'engagent donc à "limiter l'impact des hausses de charges", avec un lissage des variations anticipées des coûts de l'énergie.Le mouvement HLM, composé notamment de l'Union sociale pour l'habitat (USH, organisation représentative du secteur HLM), appelle également l'ensemble des organismes à intervenir sur les logements "n'ayant pas encore bénéficié d'une rénovation énergétique" ou comprenant des chauffages énergivores.
Il y a 2 ans et 214 jours

La rénovation énergétique, source d'inégalités ?

Mercredi, lors d'un colloque à Paris dans le cadre de la Journée nationale contre la précarité énergétique, les intervenants ont longuement évoqué la nécessité de rénover massivement les logements, pour réduire leur consommation d'énergie et desserrer les contraintes pesant notamment sur les ménages modestes. Mais la nécessité, dans la plupart des cas, d'avancer les frais bloque encore beaucoup de familles.Le gouvernement l'a compris et a dégainé, au fil des années, des dispositifs pour en tenir compte.Ainsi, MaPrimeRénov', son aide-phare, est plus généreuse avec les ménages à faibles revenus, tandis que les plus riches en sont quasiment exclus.Mais il faut tout de même avancer les frais, et dans la plupart des chantiers, il subsiste un reste à charge, difficile à assumer pour les familles modestes."Quand on dit à des gens qui vivent avec 5 euros par jour et par personne qu'il y a un reste à charge de 5, 10 ou 20.000 euros parfois, c'est juste pas possible. Même s'il y a les trois quarts de trouvés en termes de financement", a détaillé Franck Billeau, directeur du réseau Eco-Habitat, association d'aide à la rénovation."Pour tous ceux qui sont dans les passoires thermiques, et notamment pour ceux qui sont dans une situation de pauvreté, donc ceux qui sont dans la situation la plus difficile et surtout aussi ceux qui émettent davantage de gaz à effet de serre, là, il faut tendre vers le zéro reste à charge", a plaidé sur France Inter Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.Prêt à taux zéroPour pallier cette difficulté, le ministre délégué au Logement Olivier Klein a annoncé mi-novembre le lancement d'un prêt à taux zéro accompagnant MaPrimeRénov'.Plafonné à 30.000 euros, il vise à mieux aider les plus modestes, et rejoint un précédent prêt, le "prêt avance rénovation", qui permettait de rembourser la somme empruntée au moment de la revente du bien ou de la succession.De quoi réduire le reste à charge, mais pas encore à zéro."Avant même de faire une rénovation lourde, il faut engager d'autres frais, par exemple pour un audit énergétique. C'est autant de frais qu'un ménage va avoir du mal à débourser", note Carine Sebi, professeure à Grenoble Ecole de Management et spécialiste de la rénovation énergétique."Faire une rénovation, c'est très compliqué, et on peut toujours remettre en cause l'investissement par rapport au rendement de celui-ci, parce que vous avez plein de paramètres qui vont rentrer en compte, et que l'amortissement se fait parfois sur 20, 30, 40 ans", ajoute-t-elle.Valeur vertePour les propriétaires les mieux lotis, qui ont les moyens d'engager une rénovation, le retour sur investissement peut être plus rapide que prévu: les logements aux meilleures performances énergétiques commencent en effet à se vendre plus cher sur le marché immobilier, tandis que les maisons les plus énergivores perdent de la valeur, selon une étude de 2021 des notaires de France. On parle de "valeur verte".Les propriétaires les plus modestes peuvent au contraire voir leur patrimoine perdre de sa valeur faute de pouvoir faire des travaux... trop onéreux pour eux.Du côté des locataires, en revanche, la valeur verte est de nature à inciter les propriétaires à rénover, estime Carine Sebi, du fait de l'interdiction progressive, à partir de 2023, de louer des logements trop énergivores.Les inégalités au sein des locataires sont néanmoins un peu lissées par le logement social.Avec 46% des logements sociaux de métropole classés A, B ou C pour leur consommation d'énergie (sur une échelle allant de A à G) en 2021, contre 25% pour la France entière, les bailleurs sociaux sont en effet les meilleurs élèves de la rénovation.
Il y a 2 ans et 214 jours

Création du collectif France Géoénergie pour « structurer la profession »

Les différents acteurs de la géothermie de surface s'unissent autour du collectif France Géoénergie dans le but de démocratiser cette solution énergétique décarbonée. Ils espèrent augmenter la production de 4,7 TWh annuels actuellement, à plus de 100 TWh en 2040.
Il y a 2 ans et 215 jours

Savoie : L’Agence Tous Risques du Béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Charlotte Piccamiglio est la chef d’orchestre de l’Agence Tous Risques du Béton… [©ATRB] Looping, Futé, Barracuda, Hannibal Smith… Ces noms parlent sûrement à beaucoup d’entre vous. Ce sont là les principaux personnages de la série télévisée “L’agence tous risques”. Aujourd’hui, il est possible d’y ajouter Charlotte Piccamiglio, la femme-orchestre d’ATRB. C’est-à-dire l’Agence Tous Risques du Béton ! Cette petite société, elle l’a créée il y a à peine un an, avec la volonté de partager son expertise en matière de centrales à béton. « Optimiser les plannings et gérer le quotidien des centralistes sont carrément mes spécialités ! » indique l’intéressée. Responsable de centrale, dispatcheuse de chantier, chargée de logistique et d’exploitation, elle a su relever – avec succès – bien des défis. Retrouvez les autres actualités de la région Auvergne- Rhône-Alpes. Aujourd’hui, elle veut transmettre sa passion via sa structure basée en Savoie. Mais avec la France tout entière comme terrain de jeu. ATRB, c’est un grand projet « que je suis en train de développer étape par étape ». Ainsi, les pôles “formation” et “conseil” sont en place, tout comme l’activité de gestion de projet et la mise à disposition de personnel. « J’assure personnellement des remplacements en centrale… » Quant à la location de centrales à béton, elle est dans les starting-blocks. « ATRB a vocation à intervenir à toutes les étapes de la vie d’une centrale à béton, avec un regard opérationnel et une adaptation aux spécificités de chaque entreprise », renchérit Charlotte Piccamiglio. Et de conclure, en paraphrasant Hannibal Smith : « Parce qu’un plan ne se déroule jamais sans accroc, ATRB s’adapte et trouve des solutions en béton ! » Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 215 jours

Le marché du chauffage : gérer la crise, préparer l’après... le compte à rebours est lancé

En 10 ans, la consommation moyenne d’énergie pour le chauffage a baissé de 30% dans le résidentiel. Signe que les efforts de rénovation thermique portent peu à peu leurs fruits, mais aussi que le réchauffement climatique est devenu, malheureusement, une réalité, avec des hivers de plus en plus doux. Derrière cette baisse, c’est un nouvel équilibre entre énergies de chauffage qui est en train de se jouer. Les ventes de gaz naturel, première énergie utilisée pour se chauffer, diminuent tendanciellement à l’instar des autres énergies fossiles (GPL, fioul). En revanche, les consommations d’électricité, de bois énergie et de chauffage urbain se maintiennent voire augmentent.Une hiérarchie bousculéeSi les transformations étaient déjà fortes, la filière du chauffage est entrée, ces derniers mois, dans un nouveau paradigme. Les enjeux de sobriété énergétique et l’envolée des prix mettent, plus que jamais, les fournisseurs sous tension. Depuis le 1er juillet 2022, les vendeurs de fioul ne peuvent plus compter sur le renouvellement du parc de chaudières puisque l’installation de ces équipements est désormais impossible. De son côté, la RE 2020 porte un coup rude au gaz naturel et au propane, en bannissant ces énergies des maisons individuelles neuves depuis le 1er janvier 2022, et des logements collectifs à partir de 2025. Certes, l’installation d’une solution hybride avec le gaz en appoint sera possible mais la donne change radicalement pour les fournisseurs de gaz naturel, qui voient disparaître l’opportunité d’imposer leur énergie dans l’habitat neuf alors qu’ils avaient largement profité de la RT 2012.Un changement de modèleL’horizon est sombre pour les fournisseurs d’énergies fossiles, en particulier pour les fournisseurs de fioul, qui doivent engager une transformation d’ampleur, au risque de disparaître. Ils peuvent prendre le virage du Biofioul, biopropane et biométhane, mais les volumes de production sont aujourd’hui marginaux et des incertitudes pèsent sur la capacité de ces nouvelles énergies à prendre réellement le relais de leur équivalent fossile. La diversification vers une autre énergie bien implantée va être une étape obligée. Contraints dans les logements neufs, les fournisseurs de gaz naturel vont miser, eux, sur le marché de la rénovation énergétique des logements. Comme pour les fournisseurs d’électricité, et même de GPL, ils sont aussi lancés dans la conquête des clients fioul à convertir.Virage vers l'électricité et les servicesPour tous les fournisseurs d’énergies fossiles, l’électricité apparaît comme un territoire à investir, s’ils ne l’ont pas déjà fait. La flambée des prix limitent pour l’instant leurs marges de manœuvre. Mais, le marché de l’électricité est aujourd’hui très difficile à cause de la flambée des prix de gros. Plusieurs fournisseurs sont sortis du marché de l’électricité contraints ou volontairement. Ils sont encore plus nombreux à avoir renoncé à conquérir de nouveaux clients. Lorsque la crise sera terminée, les velléités des uns et des autres vont se réveiller. Nombre de fournisseurs vont venir tenter leur chance, probablement d’ici 2 à 3 ans. En attendant de passer cette période de turbulence, les services (assistance, dépannage, installation d’équipements…) vont constituer l’autre axe de développement majeur de tous les fournisseurs d’énergies.
Il y a 2 ans et 215 jours

Bretagne : Le conflit en Ukraine impacte le secteur de la construction

Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Suite au conflit russo-ukrainien, les entreprises bretonnes dans le secteur de la construction rencontrent des problèmes d’approvisionnement. [©ACPresse] Dans sa dernière enquête, l’Institut économique des territoires a publié une étude qui démontre l’impact du conflit russo-ukrainien sur le secteur de la construction en Bretagne. En effet, près de 6 entreprises bretonnes sur 10 ont des chantiers perturbés en raison des retards de livraison. Un constat qui s’explique par l’importation des matières premières (titane, gaz naturel, acier et pétrole) de Russie. Cette situation engendre des problèmes d’approvisionnement. Ainsi, près de 9 entreprises sur 10 ont déclaré connaître des difficultés pour acquérir certains produits, équipements ou composants. Lire aussi : Liebherr : Deux toupies électriques ETM 1204 DA pour la Bretagne Concernant le GNR (gaz non routier), 33 % d’entre elles ressentent actuellement des tensions sur leurs achats. Elles font aussi face à une inflation des coûts liés à l’énergie. La hausse des carburants représente 8,3 % de leur chiffre d’affaires et celle du gaz, 2,3 % en moyenne. Cette augmentation se traduit par une difficulté de réviser à la hausse les montants de leurs contrats en cours. Près de 64 % des entreprises bretonnes ont été confrontées à ce problème. « Aujourd’hui, elles ont de plus en plus de mal à établir leurs devis et à s’engager sur un prix, s’inquiète Rachel Denis-Lucas, Pdg de Denis Matériaux. Et puis, comment vont se comporter les maîtres d’œuvre, les clients face à l’augmentation des prix ? Reporter les travaux, impossibilité de financer les hausses… L’incertitude et l’inquiétude sont importantes pour les mois à venir. De plus, les négociants ont mis en place une politique de stock pour fournir leurs clients et éviter les arrêts de chantier. » Retrouvez aussi les autres actualités de la région Bretagne. Cet impact influe sur leur trésorerie. Malgré tout, 69 % d’entre elles jugent leur situation financière sereine et même pour 6 % aisée. Article paru dans le n°103 de Béton[s] le Magazine Retrouvez nous sur tous nos réseaux sociaux en cliquant ici !
Il y a 2 ans et 215 jours

Le gouvernement lance le volet logement du Conseil national de la refondation (CNR)

Ce CNR Logement, co-animé par Véronique Bédague, directrice générale du promoteur Nexity, et Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, réunira une "union sacrée autour des problématiques du logement", a promis le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein.Son objectif sera d'élaborer "des propositions opérationnelles" et le travail réalisé aura "probablement des traductions législatives", a-t-il assuré.Associations, promoteurs, chercheurs, bailleurs sociaux, l'organisme Action Logement... seront conviés à ce conseil dont les discussions doivent s'étendre sur trois mois.Il déclinera trois grandes questions : la première, "Comment redonner aux Français du pouvoir d'habiter ?", centrée sur les besoins des Français vis-à-vis de leur logement, dont les débats seront aiguillés par le maire (PS) de Villeurbanne Cédric van Styvendael et le directeur général d'Emmaüs Habitat, Serge Contat.La deuxième question portera sur "réconcilier les Français avec l'acte de construire", faisant écho à une demande répétée des promoteurs et constructeurs ; une discussion pilotée par Catherine Sabbah, déléguée générale de l'institut de recherche Idheal, et l'ancien député de la majorité Mickaël Nogal.La troisième réflexion sera orientée autour de la transition écologique et énergétique, et animée par la députée de la majorité Marjolaine Meynier-Millefert et la présidente du Conseil national de l'ordre des architectes Christine Leconte.
Il y a 2 ans et 215 jours

Biogaz : quand crottin et déchets agricoles alimentent l'indépendance énergétique

Entourées de champs de céréales, des cuves géantes coiffées de dômes de plastique abritent un processus discret: la transformation de milliers de tonnes de déchets organiques en biogaz, qui alimentera le réseau de gaz et contribuera à chauffer une demi-douzaine de communes environnantes.Ici, chaque année, 25.000 tonnes de matières, dont des poussières de céréales, du crottin de cheval et des déchets alimentaires... sont ainsi "valorisées", selon le terme usité."Le biogaz est issu de la dégradation de la matière organique par un régime bactérien en l'absence d'oxygène", explique Arnaud Bossis, directeur général de CVE Biogaz, qui gère l'usine d'Equimeth, à Moret-Loing-et-Orvanne, en Seine-et-Marne.Le biogaz est ensuite pré-traité "pour en retirer uniquement la molécule de méthane", alors injectée dans le réseau gazier, explique M. Bossis.Pour en arriver là, les matières sont d'abord broyées et liquéfiées, pour rejoindre "des cuves d'hygiénisation", où leur "pasteurisation, à 70°C pendant une heure, permet un traitement sanitaire".Le flux est ensuite transféré vers le processus de méthanisation, et brassé pendant 20 jours dans une cuve, puis une quarantaine de jours dans une deuxième, à 38°C.Le gaz ainsi produit est alors aspiré en direction de l'unité d'épuration. Dans ce petit container vert, il "est analysé, odorisé", avant d'être injecté dans le réseau de distribution de gaz, couvrant ainsi "15% des besoins de la population et des activités" alentour, notamment pour le chauffage et des véhicules (bioGNV), décrit Arnaud Bossis.Nuisances olfactives"Dans le contexte de pénurie et de raréfaction du gaz russe, on est vraiment content d'avoir du biométhane en France", dit à l'AFP Thierry Trouvé, directeur général du gestionnaire du réseau gazier français GRTGaz."Renouvelable" puisque non fossile, ce gaz vert réduit de 80% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au gaz naturel, selon le cabinet Carbone 4.Pour autant, cette catégorie ne représente que 2% de la consommation de gaz de la France. L'Etat vise 10% en 2030 et le secteur estime pouvoir atteindre 20%, plaidant aussi les services rendus: emplois, revenu agricole pour les sites adossés à des exploitations, résidu fertilisant, etc..Des externalités positives à prendre en compte pour M. Bossis, qui évoque un coût de production relativement élevé du biométhane, de l'ordre de 90 euros le mégawattheure - mais désormais un peu moins que les prix actuels du gaz naturel en Europe, qui ont beaucoup augmenté depuis un an.Principale critique contre ces usines: les nuisances olfactives potentielles pour les riverains. Mais les quelques épisodes de ce type signalés par des habitants sont essentiellement "liés aux campagnes d'épandage" des engrais également produits sur le site, selon Olivier Théo, conseiller municipal à Moret-Loing-et-Orvanne.La mise en place d'un comité de suivi a permis de faire remonter rapidement les témoignages de riverains incommodés au printemps 2022, dans une des communes et de parvenir à un accord avec le maire "pour essayer de ne pas épandre dans les parcelles les plus proches des habitations" et faire en sorte que les camions d'engrais ne passent pas dans le centre de la commune, a assuré l'élu.On pourrait "parvenir à une capacité de production de 60 térawattheures par an d'ici 2030, ce qui couvrirait deux tiers de ce qu'on importait de Russie avant le conflit", ajoute M. Trouvé.GRTGaz va jusqu'à estimer que d'ici 2050, la France pourrait bénéficier d'une indépendance gazière totale, sans toucher au potentiel agricole à destination de l'alimentation des Français, par le recyclage des matières et des déchets agricoles."Le secteur du biométhane en France connaît la croissance la plus rapide d'Europe", renchérit la European Biogas Association (EBA), lobby du biogaz à Bruxelles, qui estime que la France pourrait devenir à l'horizon 2030 le deuxième producteur du continent.Un millier de projets pourraient voir le jour d'ici 2025, selon l'EBA.Ce développement devrait être favorisé par une disposition de la loi Anti-gaspillage (Agec), qui prévoit que tous les particuliers disposent d'une solution pratique de tri de leurs biodéchets dès le 1er janvier 2024.
Il y a 2 ans et 215 jours

Isover lance Isoconfort 35 kraft 300 mm

ISOVER répond ainsi aux attentes des constructeurs et artisans : disposer d’un produit à très haute résistance thermique et rapide à mettre en oeuvre pour gagner du temps sur leurs chantiers. Cet isolant, conforme au DTU 45.10, permet également de répondre aux exigences de la RT 2012 mais aussi à ceux de la future RE 2020.Un isolant permettant d’atteindre R = 10 en 2 couches en combles aménagéesDernier né de la gamme ISOCONFORT, il offre une résistance thermique de R = 8,55 m².K/W en λ35 en une seule couche d’isolant de 300 mm d’épaisseur et permet d’atteindre un R = 10 m².K/W ou plus s’il est utilisé en complément d’une isolation de 60 mm ou plus entre chevrons. Des performances inégalées sur le marché qui garantissent ainsi une excellente durabilité de l’isolation dans le temps.Une solution d’isolation idéale pour les professionnels et conforme aux règles de l’artISOCONFORT 35 KRAFT 300 mm répond aux exigences de performance du nouveau DTU 45.10 concernant l’isolation des combles par panneaux ou rouleaux en laines minérales manufacturées publié le 1er juillet 2020.Solution développée pour l’isolation des combles aménagés en neuf, l’isolant ISOCONFORT 35 KRAFT 300 mm se pose rapidement par embrochage sur les suspentes Intégra2 Réglables. Ces suspentes permettent également de créer un vide technique entre la plaque de plâtre et la membrane exigée par le DTU 45.10 dans la plupart des cas.Choisir de préférence la membrane intelligente Vario Xtra qui garantit la pérennité de la charpente en la protégeant de toute humidification en hiver et en la laissant respirer en été (sous DTA 20/14-335_V1).Ce système apporte d’excellentes performances thermiques et acoustiques, renforce l’efficacité de l’isolation et permet une diminution des consommations d’énergie liées au chauffage.
Il y a 2 ans et 215 jours

Ehret conçoit des protections solaires originales pour la façade de l’office national de la police criminelle de Schwerin

A contre-courant du fonctionnalismeAu milieu d’un immeuble construit comme une caserne militaire dans la zone protégée des lacs de Schwerin en Allemagne, le nouveau bâtiment administratif (et le laboratoire) de l’Institut de criminologie, avec sa forme libre et presque flottante, rompt délibérément avec la structure rigide de la caserne et crée une identité entièrement nouvelle d’un point de vue architectural. Le particularisme du bâtiment et l’expression de légèreté qu’il s’en dégage, vont à contre-courant du fonctionnalisme architectural selon lequel la forme des bâtiments doit être exclusivement l’expression de leur usage.En partant de la situation existante, une solution de protection solaire a été recherchée. La conception contraignait à des exigences élevées n’autorisant qu’une intervention minimale sur la structure de la façade et devant à la fois souligner la conception de la façade de manière exceptionnellement attrayante.Pour répondre à ces exigences élevées et au design unique recherché, ce sont des volets coulissants qu’EHRET a préconisé. Afin de répondre également à des besoins d’économies d’énergie, à une gestion de la lumière et à une utilisation simplifiée au maximum, ces éléments ont été motorisés.Une conception de façade au caractère flottantAu total, 137 volets coulissants en aluminium ont été installés. EHRET a pensé et conçu tout spécialement un système de rails de guidage cintrés, avec des guidages à rouleaux spéciaux pour épouser parfaitement la forme de la façade.L’intervention au point supérieur de la façade n’était pas négligeable. La face inférieure de la construction de la façade a été ouverte, les rails ont été cachés par des équerres spéciales et intégrés dans la construction sur tout le pourtour. La liaison inférieure, en revanche, était relativement simple. Ici, les rails bas ont été montées sur la façade avec des équerres.Équipés d’un entraînement électrique, qui prévoit une commande confortable par commande centrale, par détecteur de soleil et par commande individuelle dans chaque pièce, les volets coulissants EHRET sont déplacés en douceur vers la position souhaitée.Couleurs et facette font la richesse du designLes volets coulissant EHRET qui ont été préconisés sont des volets modèle PL-LO dont les tôles ont été perforées et colorées dans les trois tons de vert NCS 1080-G30Y, NCS 1075-G40Y et NCS 1075-G60Y. Toujours construit sur la base d’un cadre aluminium, le volet coulissant d’EHRET offre une possibilité quasi-infinie de remplissage et de personnalisation. EHRET qui joue la carte de la personnalisation infinie, permet de faire de chaque volet une pièce unique.Ici, les perforations, le sens de circulation et la disposition des éléments ont été spécialement calculés et définis par un expert en énergie. Ils assurent non seulement un apport de chaleur optimal dans le bâtiment, mais séduisent également par leur design moderne.Leurs couleurs variées et leurs effets lumineux d’ambiance, sous l’effet du soleil, créent une atmosphère particulière dans la pièce et enrichissent la présence dans les locaux d’un certain facteur de bien-être.Grâce aux éléments de protection solaire de la société EHRET, la nouvelle construction du bâtiment peut refléter parfaitement sa nouvelle identité avec son impressionnant langage de façade flottant.Le volet coulissant est une solution de plus en plus prisée. EHRET qui excelle dans l’art de penser la protection solaire tout autrement qu’un dispositif, allie parfaitement esthétique, qualité et fonctionnalité.La marque conçoit des éléments de décoration à part entière, qui habillent les façades et participent pleinement à l’amélioration de l’habitat ainsi qu’au confort d’été en tant que protections solaires efficientes.
Il y a 2 ans et 215 jours

Entrée en vigueur du Carnet d’Information du Logement : Enjeux, outils et mise en place

De quoi s’agit-il ? Quels logements sont concernés ? Quels enjeux pour les professionnels ? Quels changements pour les propriétaires ? Quels outils d’accompagnement ?... : autant de questions abordées lors du webinaire QUALITEL – AJCAM, animé par Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement, avec la participation de Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO et Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION. Carnet d’Information du Logement : de quoi s’agit-il ? Le Carnet d’Information du Logement vise à « faciliter et accompagner les travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement, ainsi que l’installation d’équipements de contrôle et de gestion active de l’énergie » [1]. Sa mise en place est évoquée dès 2015, dans le cadre de la loi de Transition Énergétique pour la Croissante Verte. Il devrait finalement entrer en vigueur, dans le cadre de la loi Climat et Résilience, début 2023, pour tous les types de logements individuels et collectifs, privés et sociaux : tous les propriétaires devront établir, mettre à jour et conserver ce Carnet lors de la construction d'un logement ou à l'occasion de la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Ils devront par ailleurs transmettre ce Carnet au nouvel acquéreur lors de la vente du bien. Que contient le Carnet d’Information du Logement ? QUALITEL et le Carnet d’Information du Logement : une implication dès l’origine du projet, un outil précurseur déjà en place Depuis 1974, l’Association QUALITEL fait progresser, aux côtés des acteurs du logement, la qualité de l’habitat neuf et existant et participe à sa valorisation auprès des usagers. À ce titre, elle participe notamment à de nombreux groupes de travail et développe des outils pratiques, au service des professionnels et des particuliers. Dans ce contexte, dès 2015, elle participe activement aux travaux et réflexions menés autour du futur Carnet d’Information du Logement. En 2017, elle participe à son expérimentation dans le cadre du PTNB - Plan Transition Numérique dans le Bâtiment. En 2023, elle participera au programme Européen sur les Digital Log Book for Buildings, porté par la Commission européenne pour développer le Carnet d’Information du Logement en Europe. [1] Code de la Construction et de l’Habitation – Article L126-35-2 [2] Ayant une incidence sur la performance énergétique Au-delà de cette implication dans le projet, l’expérimentation et le déploiement du Carnet, QUALITEL a par ailleurs développé un outil précurseur en la matière : CLÉA. Initié dès 2010, entièrement repensé en 2020, CLEA s’adresse aux particuliers, auxquels il fournit des informations et services pour la bonne prise en main et le bon usage du logement, ainsi que le maintien de sa qualité dans le temps. Pour le professionnel, CLÉA constitue aussi un atout pratique au quotidien : mise en place dès le démarrage du chantier, la solution digitale offre un espace de stockage pour tous les documents du projet, un guide des équipements prédéfinis et personnalisables, un module de suivi des consommations... Ainsi conçue, elle contribue également à la qualité de la relation client.Pour Bertrand Leclercq, Directeur Général de QUALITEL Espace Numérique du Logement : « À la fois outil facilitateur, mémoire des informations essentielles de la maison ou de l’appartement, utilisable en neuf comme en rénovation, CLÉA reflète totalement ce qui sera obligatoire avec le Carnet d’Information du Logement. Déjà adopté par plus de 150.000 logements, CLÉA est la preuve que l’utilité du Carnet d’Information du Logement est indéniable et que sa mise en œuvre peut être aisément accompagnée. »Carnet d’Information du Logement, CLÉA... : le regard des acteursPour Pierre Maillard, Président Directeur Général du groupe HELLIO : « Nous recevions régulièrement des sollicitations de particuliers ou de notaires souhaitant retrouver traces de travaux effectués. En ce sens, CLÉA, le futur Carnet d’Information du Logement de QUALITEL, constitue une réponse efficace : cela va avant tout permettre de conserver ces informations essentielles sur la performance améliorée d’un logement au fil du temps. C’est fondamental. Le Carnet d’Information du Logement, et les outils tels que CLÉA qui permettent déjà de répondre facilement à cette future obligation, vont donc dans le bon sens. Ce sont des opportunités supplémentaires pour accélérer la massification de la rénovation énergétique. »Pour Franck Calvar, Responsable RSE de ICADE PROMOTION : « Le futur Carnet d’Information du Logement est un outil pertinent pour les professionnels comme pour les usagers. Nous avons pu le constater et l’expérimenter depuis plusieurs années avec QUALITEL, en particulier dans le cadre de notre utilisation de CLÉA. Cela nous permet de répondre à plusieurs enjeux importants : en tant que promoteur, c’est par exemple un outil pédagogique et de transparence, au service de la relation client. Pour nos clients, c’est notamment un vecteur de traçabilité de la performance réelle de leur logement, qu’ils pourront consulter, utiliser et conserver facilement dans le temps. En termes de valorisation du patrimoine notamment, c’est particulièrement intéressant. »
Il y a 2 ans et 215 jours

Une étude sur les chantiers CEE fait état de taux élevés de non-conformité

DÉCRYPTAGE. Quel est le niveau de qualité moyen des opérations financées par les certificats d'économie d'énergie (CEE) ? D'après une étude réalisée par le bureau de contrôle Spekty, la filière doit progresser si elle compte respecter les exigences qui cadreront le dispositif dans les années à venir. D'autres professionnels du secteur pointent notamment un label RGE qui ne jouerait pas son rôle.
Il y a 2 ans et 215 jours

Salon des maires et des collectivités locales : accélérer la transition écologique par, pour et avec les territoires

3 questions à... Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoiresPourquoi le salon des maires et des collectivités locales est-il un rendez-vous important ?« Pour nous le salon des maires, c’est la possibilité d’échanger avec une très grande diversité d’elus, venus de communes rurales comme de grandes métropoles, en attente d’aides et d’accompagnements adaptés à leurs spécificités. Sur le Salon, on vous apporte des solutions et on prend vos solutions. »Pourquoi le ministère y est-il présent ?« C’est la première fois que nous serons présents au nom de ce grand ministère qui réunit la transition écologique et la cohésion des territoires et c’est en soi déjà tout un symbole.Face à l’urgence climatique, la France s’est engagée fortement pour atteindre une baisse de 55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport aux années 1990. Pour tenir ces engagements ambitieux, l’État aura besoin du concours des collectivités locales et nous serons présents pour leur apporter des solutions.Aux côtés des citoyens, les élus locaux sont en première ligne face aux aléas climatiques. Les collectivités locales sont aussi, du fait de leur patrimoine et de leurs compétences, les premières à investir pour le climat, à mettre en place des stratégies et des plans d’actions, à mobiliser les acteurs du territoire ou encore à imaginer des solutions innovantes. L’État souhaite s’appuyer sur cette dynamique. Ainsi, si les grandes priorités sont fixées et les moyens mobilisés au niveau national, c’est bien à l’échelon local, au bloc communal, de mettre en œuvre les actions pertinentes. L’accélération, indispensable, de nos politiques de décarbonation et d’adaptation au changement climatique doit s’appuyer sur les maires, qui tous les jours mesurent les effets des actions sur le quotidien des Français. Cette proximité est le gage de l’efficacité.Il nous faut alors unir les énergies et faire converger les actions aux échelles nationale et locale. Plus que jamais, l’État souhaite accompagner les collectivités locales sur ce terrain et les doter des outils et des moyens nécessaires. »Pourquoi un village avec nos partenaires ?« Cette année, notre présence au Salon des maires et des collectivités locales s’adapte à la nouvelle organisation ministérielle. Notre stand devient Le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires.Il regroupe nos principaux opérateurs : l’Agence de la transition écologique - Ademe, les Agences de l’eau, l’Agence nationale de l’habitat, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, le Bureau de recherches géologiques et minières, le Centre de ressources scientifiques et techniques dit Cerema, le Commissariat général au développement durable, l’Institut national de l’information géographique et forestière, la Direction générale des collectivités locales, Météo France, l’Office français de la biodiversité, Voies navigables de France.Sur le Village, les opérateurs pourront échanger avec les acteurs locaux et les informer sur tous les programmes, solutions, aides, incitations que le ministère met à leur disposition pour accélérer la transition dans leurs territoires.La présence du ministère et de ses opérateurs sur le Village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires du Salon des maires répond à notre volonté d’écouter les élus et de leur fournir les solutions, l’expertise et l’ingénierie dont ils ont besoin. »3 questions à... Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétiqueComment les collectivités locales peuvent-elles être des moteurs en matière de sobriété énergétique ?« Eclairage public, transports, bâtiments, équipements sportifs ou culturels, les collectivités locales sont en première ligne pour porter la sobriété énergétique. Beaucoup n’ont d’ailleurs pas attendu l’État pour agir contre le réchauffement climatique et pour réduire leur facture énergétique. Le plan sobriété, présenté le 6 octobre dernier, sous l’égide de la Première ministre, leur a permis de définir des mesures efficaces, pour économiser 10% de leur consommation d’électricité, de gaz et de carburant, d’ici fin 2024.Ma responsabilité est d’être en appui des élus, de remettre à leur disposition l’expertise de nos opérateurs, de faciliter le partage d’expérience et de bonnes pratiques, de lever des verrous législatifs et réglementaires. Je souhaite aussi que l’État accompagne financièrement les collectivités locales dans leurs investissements. C’est dans cette optique que j’ai mobilisé 220 millions d’euros supplémentaires dans le programme CEE ACTEE+ pour soutenir des projets d’éclairage public ou de rénovation de piscines. Plus largement, le Fonds vert doit aider à financer les projets de décarbonation. »Quelles sont les conséquences pour les collectivités du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables actuellement examiné au Parlement ?« Ce projet de loi, c’est un nouveau pacte territorial entre l’État et les collectivités locales pour que la France soit - enfin ! - à la hauteur de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables et donc, de ses objectifs climatiques. Les Maires sont remis au cœur du processus et décident des zones prioritaires où ils souhaitent voir se développer les projets. La planification se fait en partant de la réalité du terrain et évite un déploiement anarchique des installations.Le projet de loi donne aussi des outils financiers aux collectivités locales pour maîtriser à long terme leur coût de l’énergie sur le modèle des réseaux de chaleur, simplifie les procédures et rend possible l’installation de panneaux photovoltaïques dans des zones dégradées. C’était une demande des élus !Dans ce cadre, l’État doit avoir un rôle de facilitateur, par exemple, en mettant en avant les zones désignées par les Maires auprès des porteurs de projet et en assurant une instruction prioritaire des projets sur ces zones. Des effectifs nouveaux seront déployés au sein de l’État pour instruire plus vite les projets : nous avons aussi entendu ce message des élus ! »Face à la crise énergétique, comment l'État protège-t-il les collectivités ?« Face à cette crise inédite, des mesures fortes ont été prises dès le début de l’année 2022 : bouclier tarifaire pour les très petites collectivités locales, baisse de la fiscalité énergétique, augmentation exceptionnelle du volume d’Arenh pour l’année 2022 ou encore mécanisme du filet de sécurité.Pour l’année 2023, le bouclier tarifaire et le filet de sécurité seront reconduits, de même que la baisse de la fiscalité sur l’électricité. Pour les collectivités plus importantes, un dispositif complémentaire est introduit pour amortir le coût de l’électricité. Il permet de réduire la facture d’environ 100 €/MWh pour une collectivité locale ayant signé un contrat à des prix de l’ordre de 500 €/ MWh. C’est donc 20% de la facture qui sera prise en charge par l’État, directement en pied de facture, sans dossier à instruire. Ce paquet de mesures de soutien pour 2023, complété par une Charte fournisseur et une publication toutes les semaines par la Commission de régulation de l’énergie des prix de référence de l’électricité, permettent aux collectivités locales de renouveler leur contrat dès maintenant dans les meilleures conditions !Face à la crise, nous ne laisserons pas tomber les élus de terrain ! »La parole à... Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales« Au plus des réalités du terrain et des besoins de nos concitoyens, les maires sont les premiers artisans de la réussite de nos politiques publiques.Notre ambition, c’est celle d’un État accompagnateur, et non plus prescripteur, qui soit au service de leurs projets et de leurs initiatives innovantes.Un État accompagnateur, qui leur permette de faire face à l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie.Un État accompagnateur, qui leur donne la stabilité et la lisibilité nécessaires sur leurs finances pour continuer à investir.Un État accompagnateur, enfin, qui leur permettre d’accélérer leur transition écologique.Ensemble, construisons le développement durable de tous les territoires !Pour la première fois, les visiteurs seront accueillis par des élus ambassadeurs de la transition écologique, sur notre village. »Le Fonds vert, 2 milliards d’euros pour accélérer la transition écologique dans les territoiresL’État mobilise 2 milliards d’euros dès 2023 au titre du fonds vert. Ce nouveau fonds inédit permettra de concrétiser les projets des collectivités locales engagées dans la transition écologique. Complémentaire aux dotations d’investissement de l’État, le fonds vert est un levier supplémentaire de soutien au développement des territoires.Le fonds vert répond à un triple objectifRenforcer la performance environnementaleCette action vise à encourager la performance énergétique, tout en favorisant le respect de la biodiversité : La rénovation énergétique des bâtiments publics locaux Le soutien au tri à la source et à la valorisation des biodéchets La rénovation des parcs de luminaires d’éclairage public Adapter les territoires au changement climatique Les risques climatiques auxquels sont exposés nos territoires imposent des actions d’adaptation pour préserver les vies humaines autant que les espèces animales et végétales: La prévention des inondations L’appui aux collectivités de montagne soumises à des risques émergents Le renforcement de la protection des bâtiments des collectivités d’outre-mer contre les vents cycloniques La prévention des risques d’incendies de forêt L’adaptation des territoires au recul du trait de côte La renaturation des villes Améliorer le cadre de vie La transition écologique est l’occasion d’améliorer nos cadres de vie tout en conciliant l’activité humaine avec la préservation de son environnement naturel : L’accompagnement du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) Le recyclage des friches L’accompagnement de la stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB)Les mesures de soutien aux collectivités localesAugmentation de la dotation globale de fonctionnementDans le cadre du PLF pour 2023, le Gouvernement a consenti un effort exceptionnel et historique s’agissant de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales. Pour la première fois depuis 13 ans, la dotation globale de fonctionnement augmentera de 320M€, ce qui permettra de préserver la dotation de près de 95% des collectivités.Accompagnement des collectivités face aux prix de l'énergiePour aider les collectivités locales face à la hausse des prix de l’énergie, l’État est pleinement mobilisé et a décidé de mettre en place plusieurs mesures, en 2023, pour réduire l’impact de la hausse de leurs factures d’électricité :Bouclier tarifaire (petites collectivités) Les petites collectivités de moins de 10 employés et de moins de 2M€ de recettes, ayant contractualisé une puissance inférieure à 36 kVa et qui sont éligibles aux TRVe, vont bénéficier, à nouveau, du bouclier tarifaire en 2023. Le bouclier tarifaire est maintenu en 2023 sur la base d’une hausse des tarifs réglementés d’électricité limitée à +15% en moyenne.Amortisseur électricité Les autres collectivités, quelle que soit leur taille, vont bénéficier d’un nouveau dispositif dit amortisseur électricité, qui sera mis en place début 2023. À titre d’exemple, pour un contrat conclu à 500 €/MWh, l’État prendrait à sa charge près de 20% de la facture de la collectivité locale. La baisse du prix apparaîtra directement sur la facture, et une compensation financière sera versée par l’État aux fournisseurs d’énergie, via les charges de service public de l’énergie.Filet de sécurité Pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, un filet de sécurité de 430M€ a été adopté à l’été 2022 dans le cadre de la loi de finances rectificatives qui permet aux communes et aux groupements de compenser une partie de la hausse des prix au titre de l’exercice 2022.Sont éligibles, les communes et groupements qui réunissent les trois critères suivants : avoir un taux d’épargne brute 2021 inférieur à 22% ; avoir un potentiel financier ou fiscal par habitant inférieur au double de la moyenne de la strate ; perdre au moins 25% d’épargne brute en 2022, du fait principalement de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation, et de la revalorisation du point d’indice. Les collectivités éligibles se verront compenser 50 % des effets de la revalorisation du point et 70 % des effets de la hausse des dépenses d’énergie et d’alimentation constatée en 2022.Rendez-vous sur le village de l’Ecologie, de l’Energie et des Territoires : Pavillon 4 - Stand D118.
Il y a 2 ans et 215 jours

Le PDG de TotalEnergies critique le "marathon administratif" français concernant les projets d'énergies renouvelables

"Il faut 14 autorisations pour faire implanter une usine solaire en France", a regretté M. Pouyanné, auditionné à l'Assemblée nationale dans le cadre d'une commission d'enquête sur la souveraineté et l'indépendance énergétique de la France.A cette occasion, le PDG a évoqué le paradoxe entre "l'urgence climatique" et un accès au foncier à l'allure de "marathon administratif", alors que le projet de loi d'accélération sur les renouvelables, adopté au Sénat en première lecture début novembre, est attendu dans l'hémicycle du palais Bourbon le 5 décembre.Ce texte entend mettre l'accent sur l'éolien marin -une des "priorités" selon M. Pouyanné- et le solaire. En parallèle, un projet de loi du gouvernement visant à accélérer la construction de réacteurs nucléaires doit être examiné par les parlementaires début 2023, voire dès fin décembre."Le ratio du nombre de personnes (...) dans notre filiale renouvelable en France et en Europe, par rapport aux mégawatts que nous installons, est deux fois plus élevé que dans les autres pays, parce qu'il faut que l'on gère tout cela", a illustré M. Pouyanné.Conséquence: "en ce moment en France, on installe la moitié par an de ce qu'il faudrait qu'on fasse pour être sur la trajectoire" des objectifs d'installations renouvelables en 2023, a-t-il déclaré.TotalEnergies conduit des projets solaires et éoliens dans l'Hexagone, mais aussi à l'étranger dans des pays tels que le Qatar, la Corée-du-Sud, le Royaume-Uni ou encore le Brésil."Si l'on veut vraiment accélérer ces questions de construction d'énergies renouvelables, solaire et éolienne, il faut que l'on trouve un moyen d'articuler correctement la planification de l'espace, qui peut relever des collectivités territoriales", a-t-il ajouté.Patrick Pouyanné a également reconnu devant les députés n'avoir jamais été un "grand fan" du nucléaire, dont il souhaite se tenir à distance, particulièrement depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011."Ce risque, il existe, et on s'est dit qu'il n'était pas possible de le mettre dans notre bilan", a-t-il déclaré, tout en mettant en garde les députés: "ne le négligez pas dans votre mission".Cette commission d'enquête, à l'initiative du parti Les Républicains et d'une durée de six mois, doit rendre son rapport en avril 2023.
Il y a 2 ans et 215 jours

La filière éolienne juge sans effet la consigne donnée aux préfets d'accélérer les projets

RENOUVELABLES. La consigne donnée fin septembre par le Gouvernement aux préfets de faire passer le traitement des dossiers d'énergies renouvelables, et particulièrement de parcs éoliens terrestres, à la vitesse supérieure, est visiblement restée lettre morte. Selon les professionnels de la filière, la France a pourtant besoin de ces capacités supplémentaires pour réaliser sa transition énergétique.
Il y a 2 ans et 216 jours

Energies renouvelables, paysage et patrimoine : comment trouver le bon équilibre

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE. Lors d'un débat au Congrès des maires, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a été interpelée par une maire sur la difficulté à mettre en place des projets d'énergie renouvelable près de sites et bâtiments classés. Un sujet qui fait débat, et un équilibre pas encore tout à fait trouvé dans le cadre du projet de loi actuellement en discussion en Parlement.
Il y a 2 ans et 216 jours

La pompe à chaleur en pleine heure de gloire

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) elle-même y voit "une technologie critique pour décarboner le chauffage". Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le monde devrait passer de 190 millions d'unités aujourd'hui à 600 millions d'ici 2030, couvrant 20% des besoins de chaleur, préconise-t-elle.Alors, tenons-nous là une solution miracle ?Comment ça marche ?"Ce n'est pas un miracle, mais de la thermodynamique utilisant des calories disponibles et gratuites," dit David Bonnet, de l'Association française pour la pompe à chaleur (Afpac).Ces calories sont récupérées dans le sol (géothermie de surface), les nappes phréatiques, ou l'air extérieur, transportées via des fluides frigorigènes. Un compresseur relève leur niveau de température pour les céder ensuite au circuit de chauffage du bâtiment.Ces équipements fonctionnent quasiment tous à l'électricité. On distingue les "PAC" air-eau, pour radiateur standard ou plancher chauffant-rafraîchissant. Et la version air-air, qui transmet la chaleur via un système de ventilation; réversible, elle peut rafraîchir.Le procédé, mis au point par un Américain dans les années 1930, a fait florès aux Etats-Unis dès après la guerre, pour le chaud et le froid.Décennie florissanteLe secteur en France se réjouit de voir son heure venue, car "l'environnement devient la préoccupation de tous et on comprend que les énergies fossiles vont être plus chères".Les dernières années ont été florissantes. Désormais la France compte 5 millions de PAC, dont plus d'un million vendues en 2021, selon l'Afpac.Cela avait commencé timidement au choc pétrolier, raconte David Bonnet, qui a construit en 1975 en France la première machine issue d'un brevet de General Electric.Mais la demande a longtemps stagné, variant au gré des prix du fioul, des aides, des opérations de promotion tentées par EDF, pâtissant aussi d'acteurs peu fiables attirés par l'effet d'aubaine.In fine, les trois fabricants nationaux ont été rachetés par des marques étrangères. Ce n'est que ces dernières années que le pays voit revenir des usines, assemblant des machines aux composants plus ou moins hexagonaux.AmbitionsLe secteur se verrait bien accélérer, notamment sur l'habitat collectif, dans un pays plutôt favorable à l'électricité et comme le permet la dernière réglementation sur les constructions neuves.Plus sélective, l'agence publique de l'environnement Ademe, qui soutient collectivités et entreprises dans l'essor de la chaleur "verte", souhaite accélérer les projets de géothermie de surface, "au vaste potentiel encore inexploité", explique Bénédicte Genthon, sa directrice adjointe pour la bioéconomie.Quelque 200.000 PAC géothermiques produisent 4,7 TWh de chaleur par an en France, soit moins de 1% de la chaleur consommée en 2021.Leur "grand atout est d'exploiter l'inertie thermique du sous-sol, à environ 10-15°C toute l'année (...) Cela permet aussi le rafraîchissement l'été sans contribuer aux îlots de chaleur urbains", souligne Mme Genthon, ajoutant que cette option offre une meilleure performance qu'une PAC puisant dans l'air, en particulier par grand froid.Et limitesPour l'Ademe, "pour le chauffage des bâtiments, l'idée est d'étudier les meilleures sources disponibles en fonction du contexte local", résume Mme Genthon, "en privilégiant le raccordement à un réseau de chaleur, puis la chaleur de récupération (par exemple sur des unités de valorisation énergétique des déchets), la géothermie et enfin le bois-énergie".Les obstacles à la PAC, le secteur les voit surtout dans l'intégration des éléments extérieurs sur le bâti, et parfois le temps de rentabilisation de certains projets. La majorité des pompes à chaleur sont aussi dotées d'un chauffage d'appoint, y compris parfois le maintien parallèle des chaudières au fioul, admet M. Bonnet.Avec la montée du prix de l'électricité, Julien Guillemoto, infirmier dans l'Isère, mise aujourd'hui sur un poêle à bois.Mais il reste content de sa pompe à chaleur, rentabilisée en cinq ans. "Il vaut mieux avoir une maison bien isolée", dit-il. Il lui a aussi fallu un temps d'apprentissage: "au début je visais 20°C, c'était trop chaud. On s'est finalement fixé à 17°C. Et j'ai ajouté une couche de carrelage sur le plancher chauffant".
Il y a 2 ans et 216 jours

Le granulé de bois, un cylindre dans l'air du temps et dans sa "bulle"

Les prix ont doublé en un an et restent élevés alors même que la demande a chuté cet automne. "On est dans une bulle, ça va finir par redescendre", estime Eric Vial, directeur général de Propellet, l'association nationale du chauffage aux granulés de bois ("pellet" en anglais).La douceur de l'automne et la reconstitution progressive des stocks ont déjà fait baisser la pression.Dans l'arrière pays niçois, Philippe B., 67 ans, trouve enfin des sacs de 15 kg de granulés "à 8,99 euros": "C'est mieux qu'il y a quelques semaines où c'était 14,99 euros, mais on est encore au double de l'année dernière".Faudra-t-il importer ?Le granulé est un sous-produit de la première transformation du bois : lorsqu'un tronc arrive en scierie, environ 50% est transformé en bois d’œuvre ou en emballage bois et les 50% restants sont des chutes (copeaux) et de la sciure.Considérés comme une énergie renouvelable par l'Union européenne, les granulés sont de petits cylindres de sciure de résineux compressée, vantés par le secteur comme "un combustible homogène et dense", au très faible taux d'humidité (inférieur à 10%), ce qui "lui confère un haut pouvoir calorifique et permet aux appareils de chauffage d'avoir un excellent rendement".La demande ne cesse de progresser. Selon Frédéric Plan, directeur général de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C), "les besoins annuels en granulés sont passés d'1,8 million de tonnes en 2020-21, à 2 millions en 2021-22 et sont estimés à environ 2,4 millions cette année".Il estime la capacité de production française à quelque 2 millions de tonnes : "il faudra donc peut-être importer 400.000 tonnes. Tout dépendra de la rigueur de l'hiver".Stockage préventifAujourd'hui, 1,7 million de foyers français se chauffent au granulé (des poêles à 90%), selon Eric Vial. A comparer aux 2,8 millions se chauffant au fioul.La demande a flambé à partir du printemps, conséquence de l'anxiété de consommateurs face à la guerre en Ukraine et à l'explosion des coûts du gaz et de l'électricité. Les poêles à granulés, qui étaient souvent un chauffage d'appoint, ont été allumés plus tôt ou ressortis des placards.Le nombre d'installations de chaudières avait augmenté de 120% entre 2020 et 2021, rappelle Eric Vial, ce qui a contribué à "une augmentation globale de la consommation de granulés de 10 à 15%". Et aussi un "changement de comportement des acheteurs" qui "ont voulu dès le mois de mars être livrés pour toute leur consommation annuelle".Carine Pechavy, qui dirige l'entreprise familiale du même nom installée depuis plus de cent ans dans le Lot-et-Garonne, et livre dans toute la région du Sud-Ouest, a dû refuser de nouveaux clients et restreindre ses livraisons."Certains clients voulaient 3 à 4 tonnes alors qu'ils consomment annuellement une tonne, on leur a donné 1 à 1,5 tonne", explique-t-elle.Prix doublé"Les granulés sont passés de 350 euros la tonne l'an dernier à entre 700 et 900 euros au début de l'automne", selon Frédéric Plan de FF3C.La ruée du printemps a certes contribué à la hausse des prix, mais la filière était déjà en tension, selon Hervé Dumanoir, entrepreneur dans la Somme.Sa société Flandre Energies a vu ses ventes de granulés "doubler en cinq ans" et "l'offre baisser" après la crise sanitaire, "parce que les scieries ont ralenti leur activité: moins de bois d'oeuvre, c'est moins de chutes pour faire des pellets"."On partait avec des stocks bas quand la guerre en Ukraine a débuté. Et la Russie et l'Ukraine fournissaient entre 10 et 15% des importations européennes de granulés", ajoute-t-il.La folie est telle qu'elle a nourri les arnaques, au point que les professionnels recommandent de ne payer qu'à la livraison des granulés.
Il y a 2 ans et 216 jours

L'immobilier ancien ralentit mais résiste à l'incertitude économique

Les prix, qui grimpent depuis le début de la pandémie, ont progressé de 6,4% au troisième quart de l'année par rapport à 2021. Un léger ralentissement par rapport aux 6,8% du deuxième trimestre et aux 7,3% du premier.Cette hausse suit la courbe des transactions qui, après avoir atteint un pic au 3e trimestre 2021 (plus de 1,2 million de ventes), reflue doucement mais reste à un niveau très élevé avec 1,13 million de ventes conclues en douze mois."On constate que ce marché immobilier est très, très résistant sur la France entière", a commenté Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris."Nous sommes étonnés de cette vigueur qui perdure alors que tous les feux ne sont plus au vert", a-t-il déclaré.L'inflation alimentée par les prix de l'énergie et le resserrement des conditions de crédit ne semblent ainsi pas encore avoir d'impact sur l'immobilier ancien.Les statistiques des notaires, basées sur les ventes définitivement conclues, reflètent l'état du marché avec retard par rapport à celles des réseaux d'agences, qui se fient plutôt aux promesses de vente. Mais elles sont plus exhaustives.L'impact du taux d'usure, qui interdit d'emprunter au-delà d'un certain taux d'intérêt et bloque l'accession à la propriété de certains ménages, n'est donc pas entièrement intégré, la préoccupation à ce sujet ayant commencé à grimper cet été.L'inquiétude vis-à-vis des retraites, avec une réforme annoncée dans les prochains mois, peut plutôt ramener des Français vers l'investissement locatif, vu comme un complément de revenus, a estimé Me Delesalle.La tendance observée depuis 2020, qui voit les maisons se renchérir beaucoup plus vite que les appartements, continue: elles ont augmenté deux fois plus vite, 8,2% contre 4,1%.Crise de l'énergieDeux explications à cela, commente pour l'AFP Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents: "les fameuses tendances post-Covid, avec les gens qui ont cherché un jardin", et les prix de l'immobilier devenus inaccessibles dans les grandes villes, qui poussent des ménages vers le périurbain."Il y a des personnes qui n'ont pas le choix, des gens qui sont contraints d'acheter dans ces territoires et d'utiliser leur voiture, et c'est d'autres frais qui en pâtiront ensuite", dit-il."On peut dire que la crise Covid est derrière nous et que la crise de l'énergie (...) redistribue complètement les cartes", a jugé Christian Godard, des Notaires du Grand Paris.La future interdiction de louer des logements trop énergivores commence aussi à avoir des conséquences sur les prix, ont relevé les notaires."Forcément, sur les maisons, ça a plus d'influence, et les prix sont plus négociés que pour les appartements quand vous avez une mauvaise étiquette thermique", a détaillé Me Delesalle."Vu la difficulté aujourd'hui de trouver des entreprises qualifiées pour faire des travaux, vu l'augmentation du coût des travaux (...), ça peut, je pense, peser un peu dans la balance et faire hésiter les investisseurs et les acquéreurs", a également jugé Me Godard.Les prix des appartements suivent des tendances totalement différentes dans les trois plus grandes villes du pays: ils continuent de refluer à Paris (-1,2%), tandis qu'ils progressent doucement à Lyon (+1,9%) et flambent à Marseille (+10,8%)."Marseille est une ville qui rattrape son retard", avance Thomas Lefebvre. "Les prix restent bas par rapport à d'autres agglomérations, et c'est ça qui porte le marché.""Vous avez aussi un marché marseillais qui est en très forte pénurie d'offre", ajoute-t-il.Dans la capitale, la baisse des prix continue d'épargner les arrondissements les plus chics (VIe, VIIe, VIIIe, XVIe) ainsi que le XIe, sans doute du fait du retour des acheteurs étrangers après la fin des mesures sanitaires.
Il y a 2 ans et 216 jours

Ville de Royan : Une nouvelle architecture en béton

Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. [©Ville de Royan] Fin XIXe et début XXe siècle, Royan est une petite cité balnéaire de Charente-Maritime, qui doit son développement à la mode des bains de mer venue d’Angleterre. Mais aussi à l’essor de la navigation à vapeur. Une liaison s’établit d’ailleurs entre la ville et Bordeaux. Royan s’adapte au tourisme. Elle prospère jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle devient une poche de résistance allemande. « Après deux vagues successives de bombardements, en janvier et avril 1945, plus de 85 % de la ville de Royan sont détruits. Seuls, les quartiers situés à l’Ouest, du côté Pontaillac, et à l’Est, le long de la Grande Conche, sont en partie épargnés », résume Charlotte de Charette, responsable du service patrimoine de Royan. Et de poursuivre : « Après sa libération en avril 1945, Royan est un champ de ruines. La question de la reconstruction à l’identique ne se pose pas ici, contrairement à Saint-Malo ou Gien. Claude Ferret est alors nommé à la fois architecte et urbaniste en chef de la reconstruction de la cité balnéaire. Il est assisté de Louis Simon, de Paris et André Morisseau, un local de Pons. Venant de Bordeaux où il est le directeur de l’Ecole d’architecture, Claude Ferret emmène avec lui ses étudiants. C’est toute une effervescence… » Raoul Dautry, alors ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme nommé par la Résistance, avait reçu Claude Ferret en juillet 1945 et lui avait dit : « Vous voyez, Ferret, vous avez 3 ans pour reconstruire cette ville. Si dans 3 ans, vous n’avez pas terminé, on vous fera fusiller… » Il lui faudra 20 ans pour achever la ville ! Venu du Brésil… L’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. [©Ville de Royan] La “modernité” n’a pas été une volonté immédiate. Claude Ferret a tout d’abord dessiné un plan d’urbanisme néo-classique, style “Art Déco” des années 1930. Il voulait une station balnéaire contemporaine : des lignes droites, des bâtiments simples et bas (il ne fallait pas cacher la mer). Avec une touche régionale saintongeaise… On le voit sur le boulevard Aristide Briand qui prolonge le marché central et le front de mer. « Ferret s’est beaucoup promené dans la ville rasée. Avant de reconstruire, il y avait les gravats à déblayer, les routes à reformer, les plages à déminer… Cela lui a laissé un temps de réflexion assez long. Les travaux ne commencèrent qu’en 1947-1948. Ses premiers projets s’inspiraient de l’esthétique des années 1930-1940. Mais en 1950-1951, ils basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer, reprend Charlotte de Charette. En effet, c’est à l’occasion de la lecture de revues d’architecture que Claude Ferret retravaille ses projets vers une “tropicalisation” à la brésilienne. Le béton tout en courbes En 1950-1951, les projets de Claude Ferret basculent soudainement vers une expression moderne “lyrique”, proche de celle des architectes brésiliens qui ont pour chefs de file Lucio Costa et Oscar Niemeyer. Ici, le front de mer. [©Ville de Royan] Le béton est donc mis à l’honneur, avec des formes ludiques courbes, une relation poussée entre intérieur et extérieur, la multiplication de terrasses, de loggias, de claustras, d’auvents… Ainsi, le front de mer mélange trois styles : Art Déco, charentais et brésilien. En effet, à Royan, la rigueur “idéologique” et militante du Mouvement moderne est adoucie pour prendre des allures “festives” et conviviales. Parmi les réalisations emblématiques de la ville, le Palais des congrès, la poste centrale, l’église du parc, l’entrée de la ville. Mais aussi la galerie Botton et son auditorium sur le front de mer, le temple, le stade, la gare routière… Et, bien sûr, l’église Notre-Dame-de-Royan, œuvre de l’architecte parisien Guillaume Gillet, nouveau Grand Prix de Rome, élève d’Auguste Perret, qui rompt avec les avant-projets jugés trop “brésiliens”. L’église utilise surtout la technique “V-Lafaille”, qui consiste en une structure auto-portante en béton armé mince. La forme de l’édifice fait penser à une immense proue de navire. Mais il y a aussi un clin d’œil à l’architecture gothique, en particulier à la cathédrale d’Albi par la hauteur de sa nef allongée. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 103 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 2 ans et 216 jours

ENEDIS ET PRYSMIAN GROUP, UNIS POUR RELEVER LE DEFI DE LA CROISSANCE ET DE L’ECOLOGIE

PRYSMIAN GROUP, PARTENAIRE STRATEGIQUE D’ENEDIS, EST FIER D’ACCOMPAGNER LE DISTRIBUTEUR D’ENERGIE DANS LA TRANSITION DU PAYS Face à l’augmentation de la demande d’électrification attendue au moins jusqu’en 2040, le marché des câbles et des accessoires représente un segment stratégique pour Enedis. « Les câbles, il y en a partout ! Ils sont le réseau sanguin d’Enedis ! » souligne Jérôme Bicail, Directeur de la filière industrielle d’Enedis. Jérôme Bicail rappelle également le très haut niveau d’exigence qualité attendu des fournisseurs. Une demande en totale adéquation avec la politique qualité de Prysmian.« Nous continuerons à garantir du matériel fiable dans la durée grâce à des process contrôlés et éprouvés » affirme Franck Baron, Directeur Général France Prysmian Group. Pour aborder les enjeux à venir, Enedis pourra compter sur un partenaire doté d’une forte capacité d’investissement et d’un potentiel en matière d’innovation technologique important. La réactivité des équipes de Prysmian Group, la force de frappe industrielle et la capacité de résilience du groupe permettront de répondre aux attentes d’Enedis et de faire face à la croissance, tout en maintenant un niveau de qualité optimal. Au cœur des préoccupations des 2 acteurs, la question de la transition écologique rassemble les priorités. Comme le rappelle Jérôme Bicail d’Enedis, le secteur des câbles est « LE secteur qui va porter la transition écologique pendant les 15 prochaines années. C’est impératif d’avoir des technologies respectueuses de l’environnement ».Et même si, comme le souligne Franck Baron de Prysmian Group, « il s’agit d’un « véritable changement de paradigme industriel », Prysmian Group et Enedis travaillent ensemble sur ces enjeux primordiaux pour faire de cette question de société un véritable marché. Pour Jérôme Bicail, il n’y a pas de place pour le doute. « Nous voulons des achats responsables. C’est un changement de prisme important effectivement, mais nous allons y aller ensemble car il est primordial que nous soyons présents et que nous accompagnions la transition ». De la création de filières de retraitement des matières premières à la diminution de l’impact carbone, les chantiers sont nombreux.
Il y a 2 ans et 216 jours

Quadrapol lance Papillon, une Tiny House écologique et économique en bois haut de gamme

Le PAPILLON, la maison compacte en bois haut de gamme accessible à 78 000 euros TTC, transport en France métropolitaine comprisVéritable maison compacte écologique, le PAPILLON, dernier-né de la gamme QUADRAPOL, répond à des besoins très actuels. Il représente une réelle alternative à l’habitat traditionnel face à la hausse des coûts de l’énergie et aux nombreuses difficultés éprouvées pour réaliser un projet de construction : difficultés d’accès au prêt immobilier et hausse des taux, augmentation du prix des matériaux, délais de construction rallongés, pénurie de main d’oeuvre, contraintes accrues imposées par l’urbanisme pour l’obtention des permis de construire, etc…Une réalisation moderne et écologique pour 4 personnesPrésentant l’architecture d’un loft compact avec 4 couchages sur une surface parfaitement optimisée de 30 m2 et 90 m3, le PAPILLON est équipé d’une cuisine, salle de bain et d’une mezzanine de 9 m2 avec 1,75 m de hauteur. Il intègre parfaitement les exigences de la transition énergétique, avec une isolation thermique écologique et une étanchéité particulièrement performante. L’utilisation de matériaux sains et durable, d’origine européenne fait du PAPILLON une réalisation de haute qualité de fabrication. La construction off-site a l’avantage de permettre une meilleure gestion des déchets de fabrication.La conception de cette maison compacte lui permet d’être transportable, offrant à ses propriétaires la possibilité de déplacer leur foyer en fonction de leur parcours de vie.Une installation sans permis de construire et en 3 mois seulementConçu dans l’atelier par des artisans expérimentés et livré directement monté sur site, le PAPILLON est installé clés en main dans un délai au minimum entre 3 et 5 fois plus court que pour une construction traditionnelle similaire. Afin d’atteindre la neutralité carbone et de compenser les émissions de CO2 liées à la production et au transport, QUADRAPOL finance la plantation de 20 à 30 arbres pour chaque maison en bois construite.La possibilité d’une autonomie totale, en énergie et en eauGrâce à sa surface compacte parfaitement isolée et ses faibles besoins énergétiques, ce loft écologique en bois peut aisément fonctionner en autonomie. Pour un supplément à partir de 14 900 euros TTC, les propriétaires ne paieront plus de factures d’électricité (panneaux photovoltaïques) ni d’eau (système de récupération des eaux de pluie avec pompe et filtration).
Il y a 2 ans et 216 jours

Programme d’investissements d’avenir (PIA3) : Alkern lauréat de l’appel à projets « Innov Avenir Filière »

Ce projet vise à structurer la filière miscanthus autour d’une nouvelle usine capable de fabriquer de nouveaux produits biosourcés et bas carbone pour le marché du bâtiment. D’un montant estimé à plus de 8 millions d’euros, il sera accompagné à parts égales par l’État et la Région à hauteur de 1 million d’euros, soit 2 millions d’euros au total, dont la moitié sous forme de subventions et la moitié sous forme d’avances récupérables.Pour M. BABRE, Préfet de l’Eure : « Ce projet s'inscrit parfaitement dans le cadre des enjeux nationaux rappelés par le président de la République en matière de neutralité carbone pour 2050 et d'émergence de nouveaux savoir faire, de rupture technologique. L'industrialisation d'un nouveau procédé permettant de produire des blocs de béton bas carbone à base de granulats de miscanthus produits localement offrira de nouvelles solutions pour la construction associant performance énergétique et faible empreinte environnementale, tout en favorisant le développement d'une filière d'avenir et d'un éco-système économique local. Pour toutes ces raisons, l'Etat est heureux d'accompagner financièrement ce projet de première industrialisation après avoir accompagné la phase amont d’ingénierie du projet. »Pour mémoire, le PIA3 régionalisé filière se distingue en permettant la conduite d’actions territorialisées financées à parts égales par la Région Normandie et l’Etat. Lancé en 2018, l’appel à projets (AAP) « Innov’ Avenir Filières » vise à financer des projets de structuration de filière, en permettant à des entreprises la composant, le recours à des moyens de production ou des infrastructures de recherche partagés, l’échange de données et d’informations, le partage des visions technologiques et de marché ainsi que l’initiation de démarches commerciales partagées.À l’issue du comité de sélection régional qui s’est tenu en juillet 2022, la candidature portée par la société ALKERN, fabriquant de solutions durables d’aménagement du territoire à base de produits en béton préfabriqué, a été désignée lauréate de cet appel à projets.Au cours d’un événement organisé sur le site industriel ce jour pour célébrer cette première étape importante, les différents participants ont pu partager tous ensemble les objectifs poursuivis du projet. La construction de cette nouvelle usine (située sur la commune des 3 Lacs) équipée d’un process inédit en France permettra de fabriquer des nouveaux matériaux de construction biosourcés s’inscrivant dans la trajectoire zéro émission nette de gaz à effet de serre 2050 de la France. Il s’agit également de poser la première pierre d’une nouvelle filière à base de miscanthus qui permettra d’ancrer, avec la communauté agricole, une activité industrielle s’appuyant sur les ressources naturelles et renouvelables de la région.Grâce à ce projet, Alkern va ainsi pérenniser ainsi 22 emplois directs (dont 7 nouveaux) avec une capacité de fournir la réalisation de l’équivalent de 3000 maisons individuelles par an soit 4800 emplois indirects.Pour l’ensemble des territoires à proximité de l’usine, c’est une solution supplémentaire pour leurs futurs besoins d’éco-construction et répondant déjà aux futures évolutions réglementaires de la RE2020.En effet, grâce à une réduction d’au moins 40% du bilan carbone des blocs fabriqués dans cette nouvelle usine, l’économie annuelle s’élèvera entre 2000 et 3000 tonnes de CO2. Il convient de plus d’ajouter la diminution de 90% de la consommation en eau sur les chantiers et une mise en œuvre plus rapide pour mesurer les bénéfices d’un tel projet. Le développement de produits isolants apportera non seulement une baisse de la consommation énergétique des bâtiments mais également un confort été comme hiver à ses occupants.De plus, afin d’accompagner la transition vers une construction plus vertueuse, l’usine a été conçue pour alterner facilement entre la production de blocs géo-sourcés ou de blocs biosourcés. Alkern pourra ainsi offrir à ses clients une mixité de solutions constructives (murs porteurs ou non porteurs) répondant aux enjeux propres de chaque projet.La création de cette filière servira également à résoudre des sujets clés pour les autres débouchés notamment un modèle économique de référence et une réponse à la gestion du stockage de miscanthus (nécessaire pour permettre de mettre en adéquation une ressource annuelle et un besoin de production régulier).Enfin, ce projet permettra de mettre en avant cette agro-ressource comme réponse pertinente aux zones à enjeux (AAC) grâce à ses très faibles besoins en entrants ; une solution pour concilier diversité agronomique, bas carbone et maîtrise de la qualité de l’eau sur ce territoire. Le projet Alkern va ainsi plus globalement permettre un effet de levier vers le développement plus large d’une filière à base de cette agro-ressource au travers d’autres applications industrielles aujourd’hui émergentes (automobile, cosmétique, chimie verte et biosourcée…). Il offrira ainsi aux agriculteurs un débouché économique supplémentaire pour diversifier leur production et leur clientèle.Pour M. Morin, Président de la Région Normandie : « La Normandie bénéficie de secteurs économiques à fort potentiel, d’activités fortement créatives et novatrices avec des produits emblématiques et des filières de haute technologie, pour la plupart adossées à des pôles de recherche d’envergure internationale. Cet appel à projets remporté par Alkern témoigne du dynamisme des entreprises normandes en matière d’innovation. Il va en plus permettre de développer une toute nouvelle filière pour le secteur agricole. Dans une économie en perpétuel mouvement, marquée par les innovations et les nouveaux usages, la capacité d’un territoire à innover et expérimenter est déterminante. Ce Programme d’Investissements d’Avenir territorialisé est un véritable enjeu pour les Normands ! »
Il y a 2 ans et 216 jours

un habitat toujours plus sain et confortable grace au deshumidificateur d air interieur rehau

REHAU, spécialiste de solutions à base de polymères pour le bâtiment, imagine des solutions ayant pour objectifs la simplicité et les économies d’énergies pour les utilisateurs et les professionnels. Aujourd’hui notre habitat est touché par des variations de températures, vagues de chaleur, taux d’humidité élevé dans l’air... le dérèglement climatique, les conditions météorologiques deviennent de plus en plus extrêmes. REHAU présente une solution complète pour déshumidifier l’air ambiant et rafraichir les surfaces tels que les murs, les sols et les plafonds. Composé d’un système de surfaces rafraichissantes, d’un déshumidificateur et de la régulation connectée NEA SMART, il permet de créer une atmosphère intérieur confortable et homogène, même dans des conditions extérieures particulièrement chaudes et humides.
Il y a 2 ans et 216 jours

reseaux de chaleur la bonne solution de chauffage pour l hiver

À l’approche de l’hiver et dans un contexte de crise énergétique et économique, les réseaux de chaleur apparaissent comme étant la solution de chauffage idéale pour le climat et le pouvoir d’achat des Français..
Il y a 2 ans et 216 jours

Journée contre la précarité énergétique : Hellio mobilisé dans la lutte aux côtés de STOP Exclusion Énergétique

Face à la flambée des prix de l'énergie, ce phénomène risque de prendre de plus en plus d'ampleur : selon le collectif STOP Exclusion Énergétique, 60% des foyers restreignent leurs consommations d'énergie pour limiter leur facture énergétique.Depuis la création du dispositif précarité au sein des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) en 2016, Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie, membre historique du collectif STOP Exclusion Énergétique, a toujours placé la lutte contre le mal logement au cœur de ses priorités.Hellio vient de franchir la barre des 100 millions d'euros de primes CEE distribuées auprès des ménages précaires, pour un total de 55.000 opérations d'économies d'énergie réalisées, principalement des travaux d'isolation et de chauffage.Réduire le reste à charge des ménages les plus modestes : une condition pour sortir de la précarité énergétiqueDe nombreuses actions sont aujourd'hui menées pour rendre accessibles les systèmes de chauffage plus performants, tels que la pompe à chaleur. "Grâce au bonus de 1.000 € supplémentaire accordé dans le cadre de MaPrimeRénov' depuis le 15 avril 2022 et plus récemment le coup de boost de 1.000 € avec les CEE, nous sommes en mesure d'installer une pompe à chaleur à moins de 1.000 € chez les ménages précaires", souligne Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel individuel.Pour une rénovation globale, le montant du reste à charge s'élève, en moyenne [1], entre 41.000 € pour les foyers modestes et 35.000 pour un ménage précaire. La rénovation globale est alors inaccessible pour des familles qui vivent parfois avec moins de 10 euros par jour. "Ce parcours global de travaux, qui doit être composé a minima de l'isolation, du remplacement du système de chauffage et de la ventilation, est pourtant la condition sine qua none pour sortir de la précarité énergétique", insiste Arthur Bernagaud.[1] Selon une étude réalisée par Hellio sur l'évolution du reste à charge de janvier 2021 à juillet 2022Les engagements de Hellio aux côtés du collectif STOP Exclusion ÉnergétiqueEn tant que membre historique et acteur engagé du collectif STOP Exclusion Énergétique, Hellio prend part aux actions menées dans le cadre de la Journée nationale de Lutte contre la Précarité énergétique.Une conférence aura lieu au Salon des Maires et des Collectivités Locales jeudi 24 novembre à 10h30 sur le thème "Éradiquer la grande précarité énergétique partout en France, la sobriété accessible à tous", à laquelle Claire Gagnaire, secrétaire générale de Hellio et présidente de l'association Les Transitionneurs, dont STOP Exclusion Énergétique et Hellio font également partie, participera.L'après-midi se déroulera au ministère de Transition écologique et de la Cohésion des territoires la présentation des meilleures solutions au service de l'éradication de l'exclusion énergétique et la remise des trophées devant le jury de STOP Exclusion Énergétique avec Claire Gagnaire membre du jury.Cinq catégories seront récompensées pour mettre en avant les solutions qui fonctionnent, les faire valoir, les faire connaître et les dupliquer :Dispositif TerritorialFormation, Mobilisation, CommunicationFinancementOpérateurs et Solutions techniques et numériquesIdentification et accompagnementAutre projet commun à plus long terme : Hellio, avec STOP Exclusion Énergétique, a présenté en octobre 2022 à la DGEC un programme CEE, baptisé "Territoires zéro exclusion énergétique", pour financer l'accompagnement de territoires dans la rénovation énergétique de leurs logements.Pour Didier Maciocia, directeur de la recherche et développement contre la précarité énergétique : "La précarité énergétique n'est pas née d'aujourd'hui, elle existait déjà il y a plus de 15 ans ! C'est une crise structurelle qui ne peut pas se résoudre avec des solutions conjoncturelles, comme le boulier tarifaire. Il faut une coordination au sein des territoires, avec des personnes en mesure de déceler les ménages en situation de précarité, de le comprendre, des acteurs généralistes comme Hellio qui ont la capacité de gérer les chantiers de rénovation énergétique et mobiliser les financements, et des entreprises de travaux qui doivent développer des solutions innovantes."
Il y a 2 ans et 216 jours

Lancement d’Action cœur de ville 2 par Christophe Béchu et Caroline Cayeux

Depuis 2017, la première phase du programme national Action cœur de ville a permis de renforcer l’attractivité et de soutenir le développement durable de 234 villes « moyennes » qui exercent une fonction de centralité, en investissant à hauteur de 5 milliards d’euros prioritairement dans la redynamisation de leur centre-ville afin de les rendre plus attractifs et résilients. Cinq ans après, les résultats sont là : plus de 6500 actions engagées, la fréquentation de ces communes a augmenté de 15% depuis 2018 et 91% des élus se déclarent satisfaits ou très satisfaits du programme.Un an après l’annonce du président de la République de prolonger le programme, et afin de poursuivre et renforcer l’attractivité des villes moyennes, les ministres annoncent en détaillent les mesures jusqu’à 2026. Au moins 5 milliards d’euros, sur 4 ans, permis grâce à l’engagement de l’État et de ses partenaires financiers (Banque des territoires, Anah et Action logement), permettront de continuer à revitaliser les 234 communes identiques à celles du premier volet. L’État poursuivra son rôle de facilitateur pour permettre aux territoires de développer leurs propres projets.L’adaptation au changement climatique et la promotion de la sobriété énergétique et foncière vont devenir les fils conducteurs de cette seconde phase (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…).Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention particulière sera portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville, qui constituent des secteurs clés pour assurer la transition écologique dans les villes moyennes.En ce sens, les ministres ont demandé aux préfets, en accord avec le maire, de suspendre davantage les projets d’installation de commerces en périphérie lorsque ces derniers sont préjudiciables à la revitalisation commerciale de leur centre-ville.Aussi, les ministres proposeront un dispositif dédié visant à redonner vie à des bâtiments historiques et emblématiques aujourd’hui laissés en friche.Enfin, les ministres souhaitent proposer aux maires de communes ACV un accompagnement renforcé dans leur stratégie globale d’adaptation au changement climatique. Celles-ci pourront par ailleurs avoir recours à un «conseiller en énergie partagée» pour aider la commune à identifier de nouveaux leviers de maîtrise d’énergie.Pour Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : « Action Cœur de ville a produit des résultats concrets dans la vie quotidienne des Françaises et des Français : revitalisation des commerces, rénovation des logements, valorisation du patrimoine bâti, renforcement des transports...A l'appel du Président de la République, l'Etat et ses partenaires ont engagé 5Md€, et ce sont autant de projets qui sont sortis de terre ! Action Cœur de ville, c'est aussi une nouvelle façon de travailler avec les territoires pour répondre aux besoins concrets de nos concitoyens, et nous voulons donc continuer en faisant de la transition écologique le fil vert de cet acte 2 ! Nous avons 234 villes moyennes qui peuvent incarner la réussite de la transition écologique des actes et du quotidien, et nous voulons porter haut l'exemple qu'elles donnent en faisant de la France la première Nation verte. »Pour Caroline Cayeux, ministre chargée des Collectivités territoriales : « Quand le programme fonctionne bien, on va plus loin ! Depuis cinq ans, Action cœur de ville apporte une réponse politique forte pour renforcer l’attractivité des centres-villes et leur redonner un rôle de moteur de développement pour leurs territoires. Plus de 6500 actions ont permis d’améliorer de façon significative la qualité de vie des habitants, avec la restauration du patrimoine, la réfection du bâti, la réimplantation de commerces, la renaturation des espaces, ou encore le réaménagement des mobilités. Aujourd’hui, je suis fière d’annoncer que nous renforçons les moyens consacrés au volet 2, avec un budget supplémentaire – au moins cinq milliards d’euros sur quatre ans – en faveur de 234 villes moyennes. Nous allons faire de la transition écologique le fil conducteur de ce volet 2 !. Nous allons également intégrer entrées de villes et dans le périmètre des interventions possibles. Et ce, afin de placer les villes moyennes au cœur de l’aménagement de notre pays, au cœur de son développement durable ! »
Il y a 2 ans et 216 jours

DOM-Metalux lance DOM Roq, sa nouvelle solution de verrouillage intelligent développée en partenariat avec Somfy

A l’échelle européenne, la maison intelligente s’inscrit de plus en plus dans les usages des consommateurs. Le marché devrait même compter 100 millions de smart home à l’horizon 2026. Pourtant en matière de sécurité, un grand nombre de particuliers reste frileux à l’idée d’installer une serrure connectée. Pour répondre à ces inquiétudes, DOM, leader européen sur le marché des systèmes de sécurité et du contrôle d’accès, associe son expertise à celle de Somfy, pionnier de la maison connectée, et lance DOM Roq : une nouvelle solution de verrouillage intelligent à la fiabilité maximale. DOM Roq : l’alliance innovante du Safe au Smart Au design sobre tout en un, DOM Roq est une serrure intelligente qui s’installe sur de nombreux modèles de portes, côté intérieur. Un configurateur permet de vérifier facilement la compatibilité de DOM Roq avec sa porte. DOM Roq associe : une motorisation connectée puissante pour cylindre et serrure DOM Roq, dotée de détecteurs de verrouillage et de tentative d’intrusion qui surveillent la porte en permanence et détectent toute vibration anormale. Avec sa batterie amovible rechargeable aisément via un câble USB-C, DOM Roq bénéficie d’une autonomie optimale (3000 cycles d’ouvertures/fermetures), un cylindre de haute sécurité à profil européen DOM, à choisir parmi 4 modèles en fonction des caractéristiques techniques de la porte et du niveau de sécurité souhaité. A cela s’ajoute la passerelle internet à brancher sur une prise électrique pour connecter DOM Roq au réseau Wi-Fi et ainsi piloter et contrôler à distance les accès à son domicile via l’application mobile dédiée. Grâce au chiffrement de bout en bout, de la box à la serrure, afin d’assurer une véritable confidentialité des données, l’ensemble garantit à la fois un haut niveau de sécurité mécanique et électronique. Dès lors, différentes options de verrouillage/déverrouillage sont possibles : clé digitale via smartphone, clé mécanique côté extérieur, bouton côté intérieur, badge ou code à l’aide d’un lecteur mural proposé en option. Application DOM Roq : garder le contrôle 24 h/24 pour une véritable tranquillité d’esprit Une fois l’application DOM Roq téléchargée gratuitement (iOS et Android), la mise en service de la serrure intelligente et sa configuration s’effectue de façon simple et intuitive. L’utilisateur peut alors à tout moment, et à distance : vérifier l’état de sa porte et s’assurer qu’elle a bien été fermée en partant, et si tel n’est pas le cas la verrouiller à distance. Pour les plus distraits, il est même possible de programmer un verrouillage automatique, recevoir des notifications en temps réel en cas d’ouverture/ fermeture et de tentative d’effraction, gérer jusqu’à 30 utilisateurs en leur délivrant des clés digitales (à ouverture unique ou multiples), des badges ou un code. Les invités recevront alors sur leur smartphone par SMS ou e-mail leur autorisation d’accès. Pratique, une configuration spécifique du bouton de DOM Roq empêche les jeunes enfants de déverrouiller la porte facilement. De même, un mode nuit désactive les signaux sonores et diminue le nombre de cycle moteur pour un fonctionnement plus silencieux. De quoi dormir sur ses deux oreilles, que quelqu’un soit présent à la maison ou non ! 100% compatible avec les solutions Somfy Pour une expérience unique et enrichie de la maison intelligente, DOM Roq est compatible avec l’écosystème de produits Somfy notamment : Somfy Protect, pour bénéficier de fonctions telles que l’activation automatique de l’alarme lorsque DOM Roq détecte des vibrations sur la porte et sa désactivation quand celle-ci est déverrouillée par l’utilisateur, TaHoma® pour piloter à distance tous les équipements connectés de la maison (éclairage, volets roulants, portails, chauffage) y compris la porte d’entrée grâce à DOM Roq. Connecté à la box TaHoma® et associé aux assistants vocaux intelligents Google Home ou Alexa Amazon, DOM Roq repousse encore plus les limites de la connectivité. Il suffit d’une simple phrase au moment d’aller se coucher pour que la maison s’exécute en toute autonomie : la porte d’entrée se verrouille sans bouger de son canapé ! Produit fiable et connecté, DOM Roq de DOM-Metalux offre le plus haut niveau de sécurité et de tranquillité. Tout pour rassurer les particuliers qui n’auront plus désormais à se poser cette éternelle question « est-ce que j’ai bien fermé la porte à clé ? ». Points de vente : chez les points de vente participantsPrix public indicatif TTC : 448 € (cylindre compatible à choisir en sus). Plus d’informations sur www.dom-roq.com
Il y a 2 ans et 217 jours

Rénovation énergétique : trop chère et pas assez aidée, selon le Conseil économique et social

L'avis voté mardi préconise ainsi "un dispositif d'avances remboursées lors de la vente du bien ou de la succession, accessible sous condition de ressources".Le CESE recommande parallèlement d'inciter les banques à proposer des prêts "acquisition-amélioration" ou "réhabilitation énergétique" remboursables lors de la revente du logement ou au moment de la succession du propriétaire quand il décède.Une autre modalité de financement des travaux est préconisée dans l'avis, consistant à "surélever des bâtiments existants pour y créer de nouveaux logements dont la vente permettrait de réaliser les travaux nécessaires dans les étages inférieurs".Il faudrait adapter certaines règles d'urbanisme en dehors des périmètres classés, recommande le CESE qui note les réticences que cette solution suscite en France, contrairement à des pays voisins.Notant la nécessité d'accélérer et d'intensifier les efforts de rénovation énergétique des bâtiments qui représentent 44% de la consommation finale d'énergie, le CESE souligne que l'obstacle reste largement financier. La situation est encore plus criante en Outre-mer."Il faut avoir à l'esprit qu'une rénovation globale (ou performante) coûte en moyenne entre 25.000 et 60.000 euros et qu'au minimum 5 millions de logements doivent en bénéficier à terme", dit-il.Dans la pratique, 99% des ménages sollicitent l'aide Maprimerénov' pour des "travaux limités" et le remplacement uniquement de certaines parties du logement, le chauffage, les fenêtres ou la toiture. Sur près de 650.000 dossiers Maprimerénov' acceptés en 2021, une grande majorité a porté sur un montant moyen de prime relativement faible de l'ordre de 3.000 euros tandis que les rénovations globales ont concerné un peu moins de 1.000 dossiers, pointe le CESE.Pourtant, seule une rénovation globale permet une réduction de plus de 50% de la consommation d'énergie: le CESE appelle donc à "renforcer significativement le forfait accordé pour une rénovation globale afin de rendre celle-ci beaucoup plus incitative"."La persistance d'un niveau trop élevé de reste à charge a (...) pour conséquence d'encourager des travaux partiels du logement, loin de la rénovation globale qui seule permet un véritable changement des qualités thermiques", observe le CESE, un "constat d'échec encore plus flagrant pour les copropriétés".
Il y a 2 ans et 217 jours

L'ordre aux préfets d'accélérer le déploiement des EnR, reste sans effet pour l'éolien terrestre, déplore la filière

"Il n'y a eu aucune accélération, aucun soubresaut même", assure Michel Gioria, le délégué général de FEE.Selon la filière, près de 2 gigawatts (GW) de projets, soit l'équivalent de deux réacteurs nucléaires, sont en toute fin d'instruction: ne manque plus que la signature finale du préfet pour lancer les travaux. Mais faute de paraphe, ils ne sortiront pas de terre cet hiver, où ils auraient pu contribuer à soulager les tensions sur l'approvisionnement électrique, souligne M. Gioria.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a récemment "repassé le message au corps préfectoral", indique-t-on mardi au ministère, où l'on "suit ça de près". Des courriers sont prêts à partir vers certains territoires, pour "débloquer certains projets", ajoute-t-on.D'autres projets éoliens, moins avancés, pour 3 GW supplémentaires, sont aussi en attente d'aval préfectoral pour lancer l'instruction, l'enquête publique ou encore la réunion des comités départementaux du paysage.Face à la crise énergétique, quatre ministres dont ceux de l'Intérieur, de la Transition écologique et de la Transition énergétique avaient demandé aux services déconcentrés de l'État, dans une circulaire du 16 septembre, de "mettre en place toutes les actions requises afin de faciliter et d'accélérer le traitement des dossiers" d'installation de projets d'énergies renouvelables. La France est en retard sur ses propres objectifs, et seule en Europe à avoir raté sa cible de 2020, ce qui l'expose à une amende européenne de 500 millions d'euros.Après les sénateurs, les députés ont commencé lundi à examiner en commissions le projet de loi "relatif à l'accélération de la production des énergies renouvelables".La version du texte votée au Sénat s'apparente à "un outil d'arrêt de la transition énergétique", selon les termes de Mattias Vandenbulcke, responsable de la communication de FEE.L'association professionnelle estime notamment que la planification des zones pour l'éolien terrestre, confiée par le texte aux communes et aux intercommunalités, doit être "raccordée aux objectifs (nationaux de développement des renouvelables) et à un calendrier", explique-t-il.Le secteur s'alarme aussi d'une disposition sénatoriale imposant un avis conforme de l'Architecte des bâtiments de France pour tout projet à moins de 10 km d'un monument historique. Selon FEE, ne seraient alors plus ouverts à l'éolien qu'un petit bout de Savoie et de Nouvelle-Aquitaine. La commission du développement durable de l'Assemblée nationale a voté lundi la suppression de cette disposition.Les députés doivent commencer le 5 décembre l'examen du texte en plénière.
Il y a 2 ans et 217 jours

Engie Solutions mise sur les réseaux de chaleur

Tout en soulignant la nécessité d’agir sur tous les leviers pour verdir l’énergie et tendre à la sobriété, Engie Solutions veut mettre avant tout l'accent sur le développement des réseaux de chaleur.
Il y a 2 ans et 217 jours

Christian Bouigeon, nouveau Président du FILMM (Syndicat des Fabricants d’Isolants en Laine Minérale Manufacturée)

Christian Bouigeon a été élu à la Présidence du FILMM et succède à Pierre-Emmanuel Thiard, appelé à d’autres fonctions.Ingénieur diplômé de l’école ESPCI Paris – Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris – il débute sa carrière en tant qu’ingénieur de recherche au sein du Groupe Saint-Gobain. Il l’a poursuivie dans différentes entités du Groupe en France et en Pologne. Occupant des fonctions de Direction Générale depuis 2004, il a été nommé à la Direction Générale des marques Isover et Placo France depuis mai 2021. Christian Bouigeon et les membres du FILMM souhaitent rappeler le rôle fondamental de l’isolation pour une véritable sobriété énergétique des bâtiments. A l’heure du dérèglement climatique et des crises énergétiques, des décisions fortes doivent être prises sur la rénovation des bâtiments en France en utilisant tous les dispositifs incitatifs et financiers pour passer à l’action.Les adhérents du FILMM (Eurocoustic, Isover, Knauf Insulation, Rockwool, Ursa), produisant tous en France, proposent des laines minérales de verre et de roche permettant de répondre à cette urgence collective. Je suis très heureux de prendre la présidence du FILMM et de pouvoir m’associer à l’ensemble de ses membres pour valoriser le rôle fondamental que joue l’isolation dans la sobriété énergétique des bâtiments et la réduction de leurs émissions de CO2.Christian Bouigeon
Il y a 2 ans et 217 jours

A Grandpuits, la raffinerie TotalEnergies a tourné la page du pétrole

"Il y en avait quatre de plus, qui sont déjà partis", lance le directeur du site, Michiel Van Raebroeckx. "Celui-là, c'est le suivant."Vestiges de l'ancienne installation pétrolière, plusieurs gros tuyaux gisent, déconnectés, avec de petits panneaux jaunes et rouges: "entrée interdite, danger"."Là, c'est la partie qui dégage", décrit à l'AFP le responsable lors d'une visite de ce site gigantesque où se dessine, selon TotalEnergies, l'avenir plus "vert" du géant pétrolier.Dans le cadre d'une reconversion annoncée en septembre 2020, Grandpuits, qui était la seule raffinerie d'Ile-de-France, doit accueillir à horizon 2025 une bioraffinerie et fabriquer des carburants à partir d'anciennes huiles de cuisson recyclées et non plus de pétrole.La production fossile est à l'arrêt depuis 2021 et, au total, 14 réservoirs d'hydrocarbures, ainsi que deux unités de production, ont déjà disparu. Il s'agit d'une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe français. Premier projet emblématique, le site de La Mède (Bouches-du-Rhône) a été transformé il y a plusieurs années déjà en "bioraffinerie"."On fait le deuil du raffinage", mais le projet est "exemplaire" pour "l'avenir de TotalEnergies", se félicite le directeur de Grandpuits.Production d'hydrogèneUne soixantaine de personnes œuvrent au démantèlement, et jusqu'à 1.000 emplois sont attendus sur les différents chantiers: la bioraffinerie, une unité de recyclage de plastique, et un site de production de plastique biodégradable et recyclable à base de céréales.S'y ajoutent une centrale photovoltaïque de 25 hectares déjà ouverte et une unité de production d'hydrogène d'Air Liquide, pour un investissement de 130 millions d'euros annoncé mardi.Les quelque 20.000 tonnes d'hydrogène produits par an serviront surtout à la fabrication de "SAF", du carburant d'avion "durable" au bilan carbone inférieur à celui du kérosène.La bioraffinerie produira 400.000 tonnes de différents carburants, dont 210.000 de "SAF".L'hydrogène ne sera pas "vert": son bilan carbone ne sera pas nul. Il sera fabriqué à partir de vapeur d'eau et de gaz: naturel habituel d'un côté, et issu de la bioraffinerie de l'autre.Quelque 60% des émissions de CO2 de la production d'hydrogène, soit 110.000 tonnes par an, seront "captés" pour réutiliser le carbone dans "des applications agroalimentaires et industrielles".Le volume de CO2 non-émis représente un tiers des émissions totales du site de Grandpuits une fois intégralement opérationnel. Mais ce n'est qu'une infime proportion des émissions totales du groupe TotalEnergies, évaluées par lui à plus de 400 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an dans le monde, ce que Greenpeace estime sous-estimé.Le groupe de Patrick Pouyanné continue par ailleurs à développer les projets d'hydrocarbures dans le monde, désireux de répondre à une demande qui continuer de croître, notamment sur le gaz."Démantèlement chirurgical"La réorientation du site entraîne la suppression de 150 postes sur 400, dont des départs anticipés à la retraite et de la "mobilité interne" et donc "aucun licenciement", selon TotalEnergies. Le projet avait suscité l'émotion et entraîné une grève de 40 jours. Il s'est, depuis, matérialisé.Sur un ancien parking, les pelleteuses s'activent pour poser les fondations du recyclage de plastique -- "le projet le plus avancé", selon M. Van Raebroeckx.Les travaux sont moins avancés sur le futur site de la raffinerie de "SAF", qui accueillait jusqu'à peu une partie cruciale -- la réduction du taux de souffre -- de la fabrication de carburants fossiles.Des ouvriers en vestes imperméables jaunes installent une grue pour le prochain jalon de la transformation: remplacer le réacteur, au cœur de l'unité de production, où aura lieu la réaction chimique. Ici, "on ne fait pas de démantèlement complet, mais un démantèlement chirurgical" pour "réutiliser et adapter" des éléments de l'ancienne installation, note M. Van Raebroeckx.Petit à petit, la silhouette du gigantesque site va donc changer, mais pas complètement: sur neuf sphères réservoirs de gaz, quatre resteront. Et une vingtaine des 80 réservoirs de carburant.
Il y a 2 ans et 217 jours

SORHEA lance SOLARIS NG

Nouvelle Génération de SOLARIS, barrière infrarouge autonome 100m de portée SORHEA, la référence en matière de détection d’intrusions périmétriques pour les sites sensibles, fait évoluer sa barrière infrarouge SOLARIS. La barrière à infrarouge actif autonome SOLARIS n’est plus à présenter. Installée sur de nombreux sites en Europe et dans le monde, son fonctionnement autonome et son alimentation par énergie solaire en ont fait une référence sur le marché de la détection périmétrique. SOLARIS, la première barrière infrarouge low-power sur le marché de la sécurité périmétrique Créée en 2009 par les ingénieurs R&D SORHEA, la colonne SOLARIS était alors la première barrière infrarouge « Low power » sur le marché. Sa consommation énergétique très faible lui permet d’assurer un fonctionnement tous temps sur 100m de portée. L’alimentation solaire est complétée par une batterie qui garantit le fonctionnement pendant 2 mois dans le noir complet (sans alimentation solaire). SOLARIS a déjà été installée dans plusieurs sites en Scandinavie et sous d’autres latitudes moins ensoleillées. La remontée des informations d’alarmes se fait également sans câblage puisque SOLARIS utilise la communication radio. Sans aucun câblage à prévoir, SOLARIS s’installe facilement tout en limitant les coûts de génie civil. SOLARIS fait peau neuve et devient SOLARIS Nouvelle Génération Comme tous leurs produits, la SOLARIS bénéficie du travail constant des équipes R&D de SORHEA pour rester un produit performant et fiable. Pour une barrière infrarouge performante, SORHEA travaille sur la densité des faisceaux infrarouge de SOLARIS afin de créer de véritables murs immatériels infranchissables. Plus le mur infrarouge est dense, plus la détection sera fine et fiable. Avec 10 cellules infrarouges sur des colonnes de 3 mètres de hauteur, la barrière SOLARIS NG est aujourd’hui la seule barrière infrarouge autonome existante offrant une telle densité infrarouge, sur 100m de portée. La SOLARIS NG bénéficie également des avancées technologiques de SORHEA sur la radio. Le chiffrement intégral du réseau radio de la SOLARIS permet une sécurisation maximale des données, et la communication par protocole LoRa offre une grande portée, une puissance faible et une bonne résistance aux interférences. SOLARIS NG intègre de nouvelles fonctionnalités Fort de leurs 35 ans d’expérience dans la technologie infrarouge, SORHEA étend ses compétences éprouvées sur les colonnes câblées à leurs colonnes autonomes grandes hauteurs. La fonction Discrimination-Train, jusqu’ici disponible uniquement sur les barrières MAXIRIS, est désormais disponible sur les barrières autonomes SOLARIS NG. Développé par leur Bureau d’Études, cet algorithme permet de discriminer le passage d’un véhicule (train, métro, voire avion) par rapport au passage d’un individu entre deux colonnes. Ainsi, aucune alarme indésirable n’est créée, et le système de sécurité périmétrique n’est pas interrompu par un rail ou autre zone de passage. Cette nouvelle génération de SOLARIS est également disponible dans une version tout plastique. Fabriqués en polyacétal, l’enveloppe et le châssis rendent la colonne frangible : SOLARIS NG peut alors être installée sur des sites très spécifiques tels que les pistes des aéroports. Enfin, cette nouvelle génération de SOLARIS a été développée en conformité avec les normes internationales les plus pointues, pour permettre son installation sur tous les sites sensibles à travers le monde.