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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

(18317 résultats)
Il y a 2 ans et 224 jours

Carburants et trésoreries : La CNATP exige des mesures pour les professionnels des Travaux publics et du Paysage

La hausse des prix des carburants est aujourd’hui devenue insoutenable pour les artisans et met en cause leur pérennité. Si aucune rentabilité ne peut être espérée à ce niveau de prix, les entreprises devront cesser leurs activités déficitaires.D’autant que, selon les alertes de la CNATP depuis quelques mois, les trésoreries sont au plus bas.34.5% des Travaux Publics et 20% des Paysagistes de moins de 20 salariés déclarent avoir des besoins en trésorerie.Les raisons :Impossibilité de répercuter les hausses des matières et de l'énergie (depuis presque 2 ans, fin 2020),Impossibilité de facturer certains chantiers non terminés du fait des manques,Obligation de stocker les marchandises pour les chantiers signés en cours ou à réaliser,L’incidence des fortes hausses carburants au printemps,Les pénuries et hausses encore cet automneLes travaux publics et paysagistes subissent pleinement les augmentations des prix des carburants depuis 2021. Malgré toutes les précautions prises lors de la rédaction des documents contractuels, elles ne peuvent répercuter ces hausses journalières puisque leurs activités sont majoritairement concentrées sur le marché privé non révisable. Rappelons que le poste carburant est le deuxième poste de dépenses après la masse salariale. La construction et le paysage n’ont jamais cessé leurs activités durant la crise sanitaire et cela, sans solliciter de soutien. Aujourd’hui la CNATP demande en urgence : Le plafonnement des taxes sur les carburants en rétablissement la "TICPE flottante" afin d’éviter la triple peine des hausses du carburant, de la TICPE et de la TVA (non récupérable pour certains carburants) ; Une augmentation des montants de récupération de TICPE sur le gasoil routier pour les véhicules d’un poids (PTAC) de 7,5 tonnes (actuellement montants forfaitaires non proportionnels) ; Un élargissement de la récupération de TICPE sur le GNR et le gasoil routier des véhicules professionnelles de moins de 7,5 tonnes. A tout le moins, même si l'aide TP obtenue par la CNATP en Mars pour la période Mars-Juin dans le cadre du plan de résilience BTP était très insuffisante, la CNATP demande une prolongation comme pour les pécheurs (prolongation jusqu’en février 2023) et un élargissement aux entreprises du Paysage.
Il y a 2 ans et 224 jours

Cemex s’empare de la réalité virtuelle

Lors du salon Batimat, Cemex a offert aux visiteurs une expérience sensorielle unique. Celle de découvrir leur plate-forme multi-activités. [©Cemex/ACPresse] Avez-vous déjà visité une centrale à béton ou une plate-forme de granulats recyclés ? Avec le casque VR de Cemex, c’est maintenant possible. Lors du salon Batimat qui s’est déroulé en octobre 2022, le spécialiste des matériaux de construction a offert aux visiteurs une expérience sensorielle unique. Une immersion en 360° qui a permis aux plus curieux de tout savoir sur ce sujet sans bouger. Manettes en main, ils sont guidés par un pointeur laser, afin de sélectionner les différents lieux qui s’offrent à eux. « Des icônes sont présentes pour obtenir des informations ou voir des vidéos. L’utilisateur peut aussi tomber sur un avatar qui va lui indiquer nos différentes activités, précise Dominique Sestillange, directeur promotion prescription et produits spéciaux chez CemexFrance. Tout lui sera dévoilé sur la plate-forme de Gennevilliers comme le recyclage des matériaux ou encore sur notre logistique fluviale. »
Il y a 2 ans et 224 jours

Comment être plus écoresponsable au bureau ?

On nous parle beaucoup d’écologie, et si des actions sont faciles à mettre en place au sein de son logement, qu’en est-il au bureau ? Les gestes pour limiter la surconsommation d’énergie Au sein d’une société, tous les gestes comptent même s’ils peuvent paraître anodins. Et si certaines actions peuvent être individuelles, les gestes venant de l’ensemble de la société auront un impact positif plus important. Éteindre les lumières De nombreuses entreprises laissent les lumières allumées 24h/24. Si cela représente un coût important, cela a aussi un impact négatif important pour l’écologie. Ainsi, il est possible de demander au dernier employé à partir d’éteindre ou bien d’installer des minuteries. Cela permettrait de ne pas laisser les lumières allumées la nuit alors que l’entreprise est fermée. Il est également important de se demander si la lumière artificielle est nécessaire. En effet, la lumière extérieure peut suffire à éclairer les bureaux. Gérer le chauffage et la climatisation Il est préférable de mettre un pull et de baisser le chauffage plutôt que de venir en t-shirt en hiver en sachant que l’on pourra compter sur le chauffage. De plus, si vous travaillez en open space, tout le monde n’aime pas la même température. Il arrive donc que le chauffage soit à 28° pendant que d’autres ouvrent la fenêtre. Ainsi, que cela soit en open space ou en bureau individuel, prévoyez des tenues vous permettant de travailler confortablement et sans utiliser la climatisation ou le chauffage. Arrêter les appareils en veille Il est important de perdre la mauvaise habitude de laisser ses appareils en veille. En plus de consommer, ils se déchargent et demandent alors d’être rechargés plus souvent. Ainsi, tout appareil non utilisé pendant 30 minutes devrait être éteint et les prises devraient être débranchées. Éviter les appareils énergivores Nous le savons, certains appareils consomment plus que d’autres et peuvent être remplacés. Par exemple, les ordinateurs classiques consomment presque le double des ordinateurs portables, et cela, sans parler des ordinateurs à plusieurs écrans. Les gestes pour limiter la surconsommation de papier S’il y a bien un endroit où nous consommons beaucoup de papier, c’est au travail. Opter pour le format électronique À chaque fois que vous souhaitez imprimer un document, demandez-vous s’il ne peut pas être partagé et utilisé en PDF. En effet, grâce aux technologies, nous n’avons plus besoin d’imprimer les rapports de 200 pages en plusieurs exemplaires. Si cela est plus écologique, c’est également plus pratique. Effectivement, cela prend moins de place et reste plus fiable dans le temps. Offrir une deuxième vie Et si, à la place de jeter les papiers dont vous n’avez plus besoin, vous les gardiez pour vous en servir comme brouillon au lieu de prendre des feuilles vierges à chaque fois. De plus, une fois les pages pleines d’écritures, il est important de les jeter dans une poubelle spéciale afin qu’elles soient recyclées correctement. Choisir la bonne impression Si vous souhaitez imprimer des documents, certains modes sont préférables afin de limiter votre consommation : Le recto verso ; Le noir et blanc au lieu de l’impression couleur ; Le mode éco pour réduire la consommation de toner. Les gestes pour limiter la consommation lors des déplacements Quoi de mieux que limiter les gaz à effet de serre pour protéger la planète ? Laisser la voiture Si votre bureau n’est pas très loin, vous pouvez toujours y aller à pied ou à vélo. S’il s’avère être trop loin, il faut se renseigner sur les transports en commun pouvant desservir un arrêt proche de votre lieu de travail. Enfin, si vous n’avez pas d’autres choix que d’utiliser votre voiture, n’oubliez pas de proposer du co-voiturage à vos collègues. Cela sera bon pour votre porte-monnaie et pour la planète. Penser travail à distance Les nouvelles technologies nous permettent de travailler de chez nous avec facilité. Et si cela ne doit pas devenir un mode de travail quotidien, il permet cependant d’éviter des trajets. De plus, finis les déplacements à plus de 250km, les réunions sont maintenant possibles à distance grâce aux nombreuses plateformes. Si vous êtes obligé de vous déplacer, privilégiez le train à l’avion. Les petits gestes pour limiter la pollution au bureau Des habitudes quotidiennes peuvent être changées. Ce qui paraît être insignifiant a en fait un gros impact à l’échelle d’une entreprise. Réinventer les pauses Au lieu de boire votre café de 10h00 dans un gobelet avec une touillette, amener un mug et une cuillère au bureau. Il vous suffira de laver pour réutiliser. Il en va de même pour les repas du midi. Il vaut mieux ramener un tupperware de chez soi plutôt que de commander. Ainsi, on limite les emballages ainsi que les livraisons en voiture ou en scooter. Enfin, penser à troquer vos bouteilles en plastique contre une gourde réutilisable. Les autres gestes possibles D’autres gestes sont possibles afin de limiter l’impact carbone de votre entreprise. Parmi eux, on retrouve : La mise à disposition de vélos d’entreprise ; La mise en place d’une « EcoTeam » qui travaillera avec les responsables RSE ; Le choix de mobilier et de fournitures écoconçus et écologiques ; La mise en place de bacs de tri et de recyclage ; La lutte contre la pollution digitale ; Le choix de prestataires écoresponsables et d’une économie circulaire ; Etc.
Il y a 2 ans et 224 jours

Excel Dryer soufflé par les performances d'Himacs

James Latham Ltd (Lathams), l'un des principaux distributeurs indépendants de matériaux du Royaume-Uni, a joué un rôle déterminant dans un récent projet du fabricant mondial de sèche-mains Excel Dryer (Excel).L'entreprise a fourni la solution HIMACS au fabricant de Solid Surface Qubicle pour la fabrication d'un bassin sur mesure destiné à accueillir la dernière innovation d'Excel en matière de séchage, le XLERATORsync.Équilibrer le style et la matière Excel est l'un des fabricants les plus respectés au monde de sèche-mains à séchage rapide, ultra-hygiéniques et à faible consommation d'énergie, réputé pour le développement de systèmes innovants. Le XLERATORsync est son dernier-né. Il intègre la technologie de séchage en 10 secondes, propre à Excel, une filtration HEPA intégrée et des bacs de lavage entièrement intégrés. Éliminant 99,999% des bactéries et des virus. C'est l'une des solutions les plus hygiéniques, fonctionnelles, attrayantes et durables du marché. Lancé aux États-Unis en 2017, Excel prévoyait d'introduire XLERATORsync au Royaume-Uni en 2022, mais a constaté qu'il lui fallait un design plus adapté au marché britannique. Il était essentiel de disposer d'un produit pouvant être installé sous forme d'auge, ou de lavabos séparés (à la fois intégrés ou posés) et, surtout, pouvant être adapté aux plans de toilette existants.Ainsi, afin de développer une unité visuellement attrayante et performante, Excel a invité une poignée de fabricants de premier plan au Royaume-Uni, à créer un nouveau bassin pour compléter les séchoirs.Le succès de la fabrication L'approche d'Excel était très originale, car d'habitude, une conception est présentée au fabricant afin qu'il établisse le prix, puis construise et installe lui-même, plutôt qu’il ne crée. Le processus a donné lieu à des idées intéressantes, mettant en évidence l'imagination et la créativité des partenaires au projet, et c'est Qubicle, un fabricant de Solid Surface de Bolton, qui a remporté l’appel d’offres. Leur conception, une niche inclinée se terminant par un arrêt vertical, a été délibérément conçue pour absorber et dissiper le puissant flux d'air du séchoir, empêchant ainsi les éclaboussures et réduisant les gouttelettes en suspension dans l'air. Cela garantissait une hygiène maximale et éliminait les risques de glissade sur le sol.HIMACS pour la haute performance Une fois la conception terminée, Qubicle a cherché à trouver le meilleur matériau pour répondre aux exigences du projet et incarner la qualité sans compromis attendue des produits Excel.En consultant son partenaire de longue date, James Lathams, l'équipe chargée des spécifications a suggéré HIMACS, et plus particulièrement Terrazzo Grigio, l'une de ses couleurs les plus recherchées, pour le prototype XLERATORsync.Les qualités de performance d'HIMACS ont immédiatement séduit les fabricants, qui ont été particulièrement impressionnés par la finition exceptionnellement lisse de la surface. Dans le secteur des sanitaires commerciaux, la surface non poreuse, à faible entretien et à haute résistance aux dommages, aux rayures et aux abrasions, signifiait qu'elle pouvait offrir les niveaux d'hygiène sans compromis requis.Une flexibilité ultime Le XLERATORsync, conçu par Qubicle, a également été développé pour s'adapter à une variété de spécifications, qu'il s'agisse de longues auges ou de bassins individuels et autonomes. De plus, ils peuvent être intégrés dessus ou être installés ultérieurement, ce qui en fait une option à long terme. Disponibles dans 20 des motifs les plus populaires d'HIMACS, allant de la pierre naturelle et du marbre, aux roses et noirs intenses, les prix du système XLERATORsync commencent à partir de 2 000 £ et sont adaptés aux besoins de chaque projet. Pour Jim Mackenzie, responsable des spécifications et des projets pour le Royaume-Uni et l'Irlande chez LX Hausys Europe GmbH, la société mère d'HIMACS : « La beauté du design de Qubicle réside dans sa simplicité. Non seulement il est esthétique, mais il répond à une foule d'autres exigences spécifiques aux sanitaires. C'est particulièrement excitant que, comme le design et les matériaux utilisés ont été si bien accueillis, Excel exporte maintenant le produit aux États-Unis pour potentiellement remplacer le design XLERATORsync existant ! »Pour Mark Robinson, directeur des ventes de Solid Surface chez Lathams : «C'est formidable de participer à un projet qui met en valeur les compétences du fabricant, qui est trop souvent le héros méconnu alors qu’il contribue au résultat final. Pour un projet comme celui-ci, HIMACS était le choix évident, car il est bien adapté aux exigences de l'environnement des sanitaires commerciaux, tout en incarnant un grand nombre des principes qui guident l'approche commerciale d'Excel. »
Il y a 2 ans et 224 jours

Parution du Guide CSTB "Intégrer les énergies renouvelables - 3e édition"

Du besoin à l’exploitation, cette nouvelle édition du guide analyse les différents enjeux énergétiques, environnementaux et sociétaux des prochaines décennies en abordant les points suivants :contexte législatif et réglementaire national et européen ;caractéristiques des systèmes utilisant les énergies renouvelables : systèmes solaires,systèmes de chauffage au bois ou à biomasse,systèmes éoliens,raccordement à des réseaux de chauffage ou de refroidissement collectifs à plusieurs bâtiments ou urbains,pompes à chaleur,chaudières à condensation,systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité,système hybrides (pompes à chaleur et chaudières performantes).réalisation de l’étude de faisabilité réglementaire,intégration de ces systèmes dans le cadre bâti,chaînes d’acteurs en jeu.Le guide détaille aussi l’économie des projets : coût global, mesures incitatives, modes de financement possibles et formes de contrats envisageables.Auteur(s)Alain Filloux, est ingénieur du Conservatoire des Arts et métiers de Paris. Il est spécialiste des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.SommaireLa réglementation et les mesures incitatives Les systèmes énergétiques Le choix de solutions énergétiques L’intégration dans le cadre bâti Le rôle des acteurs Le financement et l’économie des projets Réglementation et autres documents de référence
Il y a 2 ans et 224 jours

Dispositif "Services publics écoresponsables" : des avancées pour amorcer la planification écologique de l'Etat

Cette réunion a eu lieu afin de dresser le bilan de l’année 2021 sur les « services écoresponsables », de faire un point sur la mise en œuvre du plan de sobriété énergétique de l’Etat, et de lancer une consultation sur le projet de stratégie de décarbonation, dans le cadre de la planification écologique des services de l’Etat.A l’occasion du premier comité de suivi depuis le lancement du plan de sobriété énergétique, les ministres ont salué des avancées significatives et la mobilisation de tous les services pour la mise en œuvre du dispositif SPE, qui repose sur un socle de 20 engagements de l’État portant sur la mobilité, la commande publique, l’alimentation, la rénovation énergétique des bâtiments, la biodiversité, l’économie circulaire et le numérique responsable.Plusieurs avancées ont été engagées :Le forfait mobilité durable, accessible désormais à l’ensemble de la fonction publique d’Etat et dont 84.000 agents bénéficient. La publication du décret qui acte la hausse du forfait mobilité durable, la possibilité de cumul avec le remboursement de l’abonnement de transport en commun et la compatibilité avec les pratiques de télétravail (avec un nombre minimal de jours d'utilisation d'un moyen de transport éligible fixé à 30 jours et non plus 100 jours), va permettre d’augmenter le recours des agents au forfait mobilité durable dans les prochains mois ;La part de véhicules à faibles émissions dans les acquisitions de l’administration a été multipliée par presque 5 en deux ans (74% des acquisitions en 2021 contre 14% en 2019);5.000 points de recharge pour véhicules électriques installés depuis 2020;448 chaudières fuel remplacées depuis 2020 ;11.000 biens donnés à des associations notamment via la plate-forme d’échange et de dons ;Près de 950 agents mobilisés au sein de la communauté interministérielle SPE.Le plan de sobriété énergétique, présenté le 6 octobre dernier, va permettre d’accélérer la transition grâce aux moyens mobilisés :Un nouvel appel à projets de travaux à gain rapide doté de 150 M€ ;Une hausse du forfait mobilité durable de 200 à 300 € ;Une hausse de l’indemnité télétravail à 2,88 €/jour dès début 2023 avec un plafond annuel de 240 euros ;Le déploiement d’une centaine d’énergéticiens et techniciens sur le terrain ;Le déploiement d’un réseau d’ambassadeurs sobriété dans chaque bâtiment public de l’Etat ;Le déploiement d’une campagne interministérielle de communication à l’attention des agents publics à partir du 14 novembre ;La mise en place d’un challenge d’économies d’énergie inter-administration pour répondre de façon concrète et innovante aux objectifs de sobriété dans les bâtiments, grâce à des financements du fonds de transformation de l’action publique : ce projet se fonde sur les expériences du Challenge Usage Bâtiment Efficace (CUBE).Ce plan constitue par ailleurs la première brique de la stratégie de décarbonation des services de l’Etat pour tendre vers la neutralité carbone d’ici 2050. En 2023, le dispositif « Services publics écoresponsables » évoluera pour s’inscrire dans une véritable planification écologique des services de l’Etat, qui abordera également les enjeux de biodiversité, de sobriété de ressources, et d’adaptation, et s’inscrira pleinement dans l’ambition de France Nation Verte.Pour Christophe BECHU, ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires : « Les Français, et nos agents, notamment les plus jeunes, attendent de l’Etat qu’il soit exemplaire : c’est l’objet de la planification écologique des services publics de l’Etat. Je souhaite que la planification écologique des services de l’Etat intègre pleinement les enjeux de préservation de la biodiversité, de la sobriété des ressources, et de l’adaptation au changement climatique. »Pour Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition Energétique : « Nous devons non seulement agir vite, mais également agir dans la durée. Il ne s’agit pas juste de passer l’hiver, mais aussi de respecter nos objectifs de lutte contre le changement climatique. La réduction de 10% de nos consommations énergétiques d’ici 2024 prévue par le plan de sobriété énergétique n’est que la première marche d’une stratégie de décarbonation des services de l’Etat en cours d’élaboration pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. »Pour Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques : « Les services publics de l’Etat regroupent 2,4 millions d’agents dans plus de 200.000 sites dans toute la France : une puissante force de frappe pour la mise en œuvre de la planification écologique dans nos politiques publiques. C’est d’ailleurs ce que nous faisons dès à présent avec le plan de sobriété énergétique de l’Etat mais aussi avec la formation aux enjeux écologiques des 25.000 cadres de l’Etat. J’ai également apporté mon soutien au challenge d’économie d’énergie inter-administration, grâce au Fond de transformation de l’action publique (FTAP) : c’est à travers des démarches innovantes et de mobilisation des acteurs que nous atteindrons collectivement les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés. »Qu’est-ce que le dispositif SPE ?Lancé lors du Conseil de défense écologique du 12 février 2020, le dispositif SPE repose sur la mobilisation des agents autour d’un socle de vingt engagements concrets. Il a pour ambition d’incarner l’écologie au quotidien au sein de tous les services de l’Etat : ministères, préfectures, établissements publics et opérateurs. La mobilisation de tous s’inscrit pleinement dans l’impulsion de la transformation publique, en synergie avec la démarche Services publics +. L’ensemble des services de l’Etat concernés par la démarche représente plus de 200.000 sites et 2,4 millions d’agents. Les collectivités territoriales, leurs groupements ainsi que les hôpitaux peuvent se joindre au dispositif sur la base du volontariat.
Il y a 2 ans et 225 jours

La Hongrie met en place un ministère séparé pour faire face à la crise de l'énergie

Le sujet était auparavant intégré dans un large portefeuille de la Technologie et de l'Industrie, dirigé par Laszlo Palkovics qui a préféré quitter son poste.Le dirigeant nationaliste Viktor Orban, peu habitué à voir partir les ministres depuis son retour au pouvoir en 2010, a accepté sa démission, a indiqué à la presse son chef de cabinet Gergely Gulyas.Désormais il existera un ministère distinct pour répondre "à la hausse des prix provoquée par la guerre en Ukraine et à la politique de sanctions (de l'Union européenne)", a-t-il expliqué.C'est un économiste et homme d'affaires de 60 ans, Csaba Lantos, qui va en prendre la tête. Selon des médias hongrois, Laszlo Palkovics a claqué la porte après des désaccords avec d'autres membres du gouvernement sur le développement des énergies renouvelables."Il est attaché de longue date à l'énergie verte (en particulier parcs éoliens et centrales photovoltaïques), alors que d'autres y sont fermement opposés", a écrit le site d'informations Telex.L'intéressé, figure influente du gouvernement Orban depuis 2018, ne s'est pas exprimé publiquement.Au cours de la dernière décennie, le Premier ministre hongrois a privilégié le recours au nucléaire et aux hydrocarbures russes, dont le pays d'Europe centrale est fortement dépendant.Depuis le début du conflit en Ukraine, le dirigeant a pris soin de préserver de bonnes relations avec le Kremlin pour continuer à recevoir gaz et pétrole. Il a par ailleurs obtenu des dérogations à l'embargo européen sur le brut russe.
Il y a 2 ans et 225 jours

Hidalgo promet à Paris un plan d'investissement grâce à la hausse de la taxe foncière

Le texte de l'exécutif voté mardi lors du débat d'orientation budgétaire "permettra d'élaborer sereinement, maintenant que nous savons nos capacités d'autofinancement, un plan d'investissement pour la deuxième partie de la mandature (...) sur nos projets prioritaires", a déclaré Paul Simondon (PS).Les écologistes, alliés turbulents des socialistes, et l'opposition réclament depuis des mois un programme d'investissement de la mandature (PIM) dans un contexte budgétaire assombri par les crises sanitaire et énergétique. Leur demande était à chaque fois repoussée par l'exécutif.Mais lundi 7 novembre, Anne Hidalgo a annoncé une hausse de 52% de la taxe foncière pour les propriétaires parisiens, qui représentent un tiers des 2 millions d'habitants de la capitale. Cette hausse devrait rapporter environ 580 millions d'euros supplémentaires à la Ville dès 2023.L'élue socialiste a ainsi renoncé à sa promesse électorale, en 2020, de ne pas augmenter les impôts locaux."Je ne pourrai pas tenir cet engagement", a-t-elle reconnu en séance, appelant les propriétaires parisiens à la "solidarité" pour lui permettre "de tenir un service public de qualité".Elle a une nouvelle fois reproché fois au gouvernement l'augmentation de la contribution de solidarité imposée à la capitale: "Les contribuables payent 720 millions d'euros pour le budget de l'Etat", a-t-elle réaffirmé, alors que la dotation globale de fonctionnement reçue en retour "s'élève à 40.000 euros".Jeudi, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal avait balayé ces critiques, réclamant à Anne Hidalgo des "réformes de structure" et une meilleure maîtrise des "dépenses discrétionnaires de subventions, qui ont très fortement augmenté ces dernières années".Ce mardi, les élus LR et apparentés, principal groupe d'opposition, ont boycotté le débat budgétaire, leur cheffe de file Rachida Dati fustigeant face à la presse une "politique de braquage des Parisiens".Anne Hidalgo "avait dit, juste avant l'été, que jamais elle n'augmenterait les impôts", a rappelé la maire du VIIe arrondissement, dénonçant "l'irrespect de la parole publique" et réclamant un "audit des dépenses courantes et des politiques publiques" de la mairie.
Il y a 2 ans et 225 jours

La France franchit le cap des 6 milliards d'euros de financements pour le climat dans les pays en développement et dépasse ses engagements

En 2009, les pays développés s’étaient collectivement engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an de financements climat pour les pays en développement à partir de 2020. Cet engagement a été confirmé en 2015 à la COP21, jusqu’en 2025.Les analyses de l’OCDE indiquent que les financements publics et privés mobilisés par les pays développés ont atteint 83,3 milliards de dollars en 2020, dont 68,3 milliards de dollars de financements publics et 13,1 milliards de dollars de financements privés mobilisés par des interventions publiques. Ces financements n’ont augmenté que de 4% par rapport à 2019, une faible hausse portée par les financements d’origine publique et limitée par la diminution des financements privés mobilisés par des interventions publiques.A l’occasion de la publication de ce rapport, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, réaffirment l’engagement de la France en faveur du financement de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.En 2020, la France avait mobilisé 5,08 milliards d’euros, dont 1,96 milliard d’euros pour l’adaptation au changement climatique.En décembre 2020, le président de la République avait annoncé un relèvement de l’engagement financier de la France, le portant à 6 milliards d’euros par an pour les années 2021 à 2025, dont un tiers dédié à l’adaptation.La finance climat internationale mobilisée par la France a donc fortement augmenté en 2021, pour atteindre 6,1 milliards d’euros, dont 2,2 milliards d’euros en faveur de l’adaptation. Malgré la crise de la Covid-19, la France a donc une nouvelle fois tenu et dépassé ses engagements.A l'occasion de la COP27 à Charm-el-Cheikh, la France appelle les pays développés qui ne l’ont pas encore fait à se doter de cibles de finance climat ambitieuses et à les mettre en œuvre de toute urgence afin d’atteindre collectivement la cible de 100 milliards de dollars.Pour Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « En termes de financement publics, la France joue pleinement son rôle et honore ses engagements, tant en termes de volume global de finance climat que de fléchage vers l’adaptation, dont le doublement collectif est attendu en 2025. Mais il faut aller plus loin et plus vite en mobilisant davantage les acteurs privés : le ministère de l’Economie et des Finances portera donc ce combat vers l’alignement de l’ensemble des flux financiers, publics comme privés. En effet, c’est à cette échelle et à cette échelle seulement que nous pourrons couvrir l’ensemble du coût de la transition climatique. Concrètement, il s’agit de mobiliser les autres sources de financement international telles que les banques de développement, et surtout mobiliser tous les acteurs financiers du secteur privé, comme nous le faisons en France et en Europe en nous dotant d’un cadre de déclaration et de suivi des flux extrêmement précis et exigeant. »Pour Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : « Le financement de la lutte contre le changement climatique et de l'adaptation à ses effets sont au cœur de la politique de développement solidaire de la France. La France prend sa juste part de l’effort collectif, comme l’ont souligné plusieurs rapports de la société civile, avec un objectif clair et ambitieux : 6 milliards d’euros chaque année jusqu’en 2025. Avec 2,2 milliards d’euros annuels consacrés à l’adaptation, soit plus du tiers du montant, la France se montre également à l’écoute des besoins prioritaires des pays en développement, dont la plupart sont faiblement émetteurs de gaz à effet de serre tout en étant les premiers affectés par les impacts du changement climatique. Nous avons tenu parole, et nous continuerons de le faire. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Lutter contre le dérèglement climatique exige la mise en œuvre de moyens ambitieux. A ce titre, la France a tenu ses engagements de finance climat en apportant 6 milliards par an. Néanmoins, le rapport de l’OCDE sur l’engagement collectif de 100 milliards de la part des pays développés fait état de progrès insuffisants. Dans un esprit de solidarité et avec l’intention de rehausser l’ambition climatique globale, nous devons continuer à engager tous les acteurs, privés et publics, français et internationaux, à participer à cet effort. En tenant sa promesse d’engagement financier et en concrétisant dans la loi européenne notre ambition climatique lors de notre présidence de l’Union européenne, la France est prête à relever le défi d’une COP27 réussie en appelant tous les pays à relever l’ambition de leurs actions climatiques. »Pour Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux : « Derrière ces chiffres, la France appuie des projets concrets et co-construits avec les pays bénéficiaires : « partenariat pour une transition énergétique juste » avec l’Afrique du Sud pour accélérer la sortie du charbon, développement d’une agriculture résiliente au changement climatique au Sahel à travers la Grande Muraille Verte, ou encore préservation des puits de carbone naturels des forêts du bassin du Congo. »
Il y a 2 ans et 225 jours

Face aux difficultés du gaz, la chaleur renouvelable monte en puissance

FOCUS. La flambée des cours du gaz a conduit à une prise de conscience sur les systèmes de chauffage collectif. Les acteurs de la chaleur renouvelable sautent sur l'occasion pour insister de nouveau sur la pertinence de leurs solutions, entre création de valeur locale et moindre impact carbone.
Il y a 2 ans et 225 jours

Planète Bâtiment n°68 est disponible

Chers lecteurs, Le numéro 68 du magazine Planète Bâtiment est disponible. Voici le sommaire : P.06 : Actualités P.11 : Loi REP bâtiment : mise en place des outils P.16 : Décodage : Deux maisons individuelles certifiées Cradle to Cradle P.20 : Construtech club Startup innovation : Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent P.23 : Dossier : RE 2020 : un (grand) pas vers la construction bas carbone P.33 : Cahier des solutions avec Batimédia P.40 : Pont thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation P.44 : Protections solaires : le juste équilibre P.48 : Agence Qualité Construction (AQC) : Ventilation double flux en rénovation P.50 : Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo P.52 : Maîtriser le COP pour réduire les consommations d’énergie P.55 : Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent P.58 : Abonnement Ces articles sont extraits de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Planète Bâtiment n°68 est disponible est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 225 jours

Ventilation double flux en rénovation

Douze enseignements pour garantir la performance et la qualité de l’air Si la pandémie confirme le rôle clé des systèmes de ventilation double flux pour garantir la sécurité sanitaire des occupants, encore faut-il que l’installation soit performante. D’où l’intérêt de suivre ces recommandations issues de retours d’expériences qui concernent principalement la conception.   Des registres motorisés et asservis au taux de CO2 modulent les débits de la ventilation selon l’occupation et favorisent la qualité de l’air et les économies d’énergie. Enseignement 5 : tester et contrôler l’asservissement de la ventilation au taux de CO2.Photos : AQC L’atout d’une VMC double flux est d’apporter un air neuf filtré, voire purifié grâce à différentes technologies, et d’extraire l’air vicié, avec une optimisation du confort thermique et une réduction des consommations énergétiques par la récupération de calories au niveau de son échangeur. Un système très efficace, dont les ventes sont en forte croissance (+ 48,7 % en maison individuelle et + 16,3 % en logements collectifs et tertiaire en 20211), mais complexe et trop souvent mal dimensionné, installé et entretenu. Des dysfonctionnements qu’il est pourtant possible de résoudre dès la conception, comme le démontre le rapport VMC double flux en rénovation de la collection « 12 enseignements à connaître ». Réalisé dans le cadre du dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC), après des audits terrain menés par des enquêteurs en France métropolitaine avec l’appui du centre de ressources CD2E, il relève les malfaçons et les non-conformités majeures, précise les impacts sur le bâti et la santé des occupants, indique leur origine et propose des solutions correctives. Bien positionner les prises d’air et de rejet Le premier conseil est de bien déterminer l’emplacement de la prise d’air extérieur. Il s’agit de l’éloigner des sources de pollution (fumées…) et de proscrire un positionnement proche du sol (poussières, obstruction…). De même, la bouche de rejet d’air vicié ne doit pas se situer à moins de 60 cm de la prise d’air neuf, de façon à éviter les risques de recirculation. En cas d’impossibilité technique, la pose d’un déflecteur entre les deux peut résoudre le problème. Revoir le dimensionnement C’est un sujet récurrent. Très souvent, les hypothèses d’occupation prises en phase de conception ne correspondent plus à l’occupation réelle ou aux volumes des pièces modifiées lors de travaux de rénovation. Les conséquences ? Dans les deux cas, un renouvellement d’air insuffisant pouvant entraîner des atteintes au bâti (humidité, moisissures) et une dégradation de la qualité de l’air. La solution corrective est d’intervenir, si possible, sur les réglages de la centrale de traitement d’air pour équilibrer les vitesses d’air d’insufflation et les débits d’extraction, de redimensionner les réseaux aérauliques ou encore de remplacer ou de repositionner les bouches d’insufflation pour adapter la portée des flux à l’usage. Piloter les débits d’air selon le taux de CO2 Compte tenu de l’importance de la qualité de l’air intérieur sur la santé, la préconisation complémentaire est d’installer des capteurs et des registres motorisés pour ajuster en continu les débits d’air neuf soufflés au taux de CO2. Le dioxyde de carbone étant un bon indicateur du risque de confinement et donc de l’ensemble des polluants de l’air, il s’agit de ne pas dépasser la valeur maximale de concentration de sécurité de 600 ppm, dans les locaux sans port de masque, indiquée par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Cette régulation intelligente permet également, selon l’occupation, de booster l’apport d’air neuf si nécessaire ou de mettre en place une programmation horaire ou journalière. Il s’agit de bien définir le nombre et le positionnement des capteurs et d’en assurer l’entretien en les incluant dans les contrats de maintenance. Autre bonne pratique pour éviter les pertes de charge et la surconsommation électrique : mettre en place une mesure de pression différentielle sur la filtration de la centrale de traitement d’air, reliée à une alarme ou à la GTC (gestion technique centralisée) afin d’optimiser le changement des filtres. En dirigeant le flux d’air le long du plafond, cette bouche de soufflage à effet Coanda n’entraîne aucune gêne pour les occupants. Enseignement 4 : assurer une bonne diffusion de l’air. Limiter au maximum les passages hors volume chauffé Autre recommandation : éviter de positionner l’échangeur de la CTA (centrale de traitement d’air) à l’extérieur et limiter au maximum la longueur des gaines de soufflage et de reprise de la ventilation hors volume chauffé, source de déperditions énergétiques. En cas d’impossibilité, il s’agit de respecter la résistance thermique réglementaire pour le calorifugeage des gaines et de privilégier un calorifugeage double peau avec un capotage aluminium protecteur. Gérer les nuisances sonores Dernier enjeu de la conception et non des moindres : maîtriser le bruit de l’installation. Parmi les bonnes pratiques soulignées : installer un piège à son en sortie de CTA pour abaisser les bruits de transmission, dimensionner les bouches de soufflage et les sections des gaines en fonction du débit maximal ou encore limiter les points singuliers pour éviter les sifflements. Mise en œuvre et contrôle : quelques vérités bonnes à dire Enfin, le rapport met en évidence les malfaçons et les erreurs relevant directement de la méconnaissance des règles de l’art par l’entreprise et du manque de contrôle de la maîtrise d’œuvre. Citons le non-raccordement du réseau d’évacuation des condensats de l’échangeur au réseau d’eaux pluviales ou d’eaux usées, la multiplication des coudes inutiles des réseaux et l’écrasement des gaines souples, l’absence de protection des gaines et des terminaux de ventilation en phase chantier entraînant la présence de poussières et d’humidité ou encore la difficulté d’accéder à la CTA et le manque de place pour changer les filtres. Téléchargement du rapport complet sur le site www.qualiteconstruction.com L’écrasement des gaines souples au niveau de la CTA engendre des pertes de charge et une surconsommation énergétique. Enseignement 11 : réaliser une mise en œuvre soignée du réseau aéraulique et de la CTA. Dix ans de retours d’expériences Lancé en 2010, le dispositif REX « Bâtiments performants » de l’Agence Qualité Construction (AQC) aide les professionnels à s’inscrire dans la transition énergétique et environnementale. Il se base non seulement sur un audit de bâtiments précurseurs et des mesures in situ, mais aussi sur un entretien avec les acteurs qui les ont conçus ou construits. En dix ans, l’AQC a ainsi audité 1 600 bâtiments et rencontré plus de 4 000 acteurs. Objectif : identifier les dysfonctionnements et bonnes pratiques, puis restituer les enseignements à travers différents supports sur www.rexbp.qualiteconstruction.com. Pour ce qui concerne le confort d’été, le rapport dont cet article fait la synthèse propose douze enseignements à connaître, observés sur le terrain et analysés par des experts. Avec pour chacun : le constat, les impacts, les causes et les bonnes pratiques.Le tout accompagné de photos et schémas illustrant les non-qualités et bonnes pratiques.   Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Ventilation double flux en rénovation est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 225 jours

Propositions de l’Association Française du Gaz en réponse à la crise énergétique

L’AFG souligne qu’à l’entrée de l’hiver, la France est dans une situation meilleure que celle anticipée quelques mois plus tôt. Les acteurs de la filière gazière ont été fortement mobilisés durant l’année 2022. Les actions mises en place en faveur de la sécurité d’approvisionnement, du remplissage des stockages, de l’accompagnement de leurs clients et de la maîtrise de la demande, ont permis des bénéfices importants. Cela se traduit par des prix plus bas en France que dans les pays européens voisins, ce qui bénéficie à tous les consommateurs français. Dans un contexte de forte hausse des prix, les mesures déployées par les pouvoirs publics ont amorti fortement les conséquences de la crise pour les ménages et aidé certaines entreprises. Malgré ce soutien, l’AFG alerte sur l’impact économique de la situation du marché et appelle à un rééquilibrage des mesures d’aide pour les orienter davantage vers les entreprises en difficulté, obligées pour certaines de réduire voire d’arrêter temporairement leur activité.Pour aider l’ensemble des clients à faire face en 2023 aux conséquences des prix élevés de l’énergie, l’AFG formule les propositions suivantes :Les hausses prochaines sur les ménages et le renforcement du chèque énergie doivent permettre un meilleur ciblage et un rééquilibrage entre ménages et entreprisesPour les entreprises :Étendre le bénéfice du bouclier tarifaire aux TPE et aux PME sous la forme d’un « chèque énergie entreprises », à un niveau déterminé en fonction du prix de fourniture contractualisé et de la consommation de référence, et selon un critère reposant sur le ratio comprenant le montant de la facture énergie et le chiffre d’affaires annuel ;Mettre en place rapidement, avant la fin de l’année, le dispositif de garantie de l’État pour s’assurer que tous les clients puissent se voir proposer au moins une offre de fourniture.Pour les ménages :Pérenniser en 2023 les mesures de renforcement du niveau du chèque énergie et ouvrir une réflexion de fond sur une refonte du dispositif et de la cible des bénéficiaires ;Lancer rapidement une consultation sur les modalités de définition d’un indice de prix de référence pour 2023 suite à l’extinction des tarifs réglementés en gaz ;Élargir le bénéfice du chèque énergie exceptionnel « fioul » à l’ensemble des énergies hors réseau – fioul, bois et propane – pour les ménages résidant sur une commune non raccordée au réseau de gaz naturel ;Mettre en place un taux de TVA réduit pour les offres de fourniture de gaz contenant 50 % de biométhane.Pour les acteurs de la mobilité gaz :Mettre en place un dispositif d’aide au GNV qui favorise cette énergie à hauteur de ses bénéfices environnementaux et qui permette de préserver le développement de la filière.Vous trouverez l’intégralité de ces propositions détaillées dans ce document.
Il y a 2 ans et 225 jours

Le cahier des solutions

Bati Média & Planète Bâtiment présentent : Le Cahier des Solutions. Weber / Gamme Tradical et béton de chanvreUne offre enrichie Depuis le 1er mai 2022, suite à un accord signé avec le groupe belge Lhoist, Weber commercialise, en exclusivité sur le territoire français, les produits Tradical à base de chaux aérienne. Entre ces produits qui viennent enrichir la gamme Georges Weber et l’offre « bétons de chanvre » que le fabricant entend développer, ce dernier assoit davantage son expertise en restauration patrimoniale. Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, le béton de chanvre, biosourcé, présente des propriétés isolantes et peut être utilisé en neuf comme en rénovation, y compris en préfabrication. Matériau de remplissage, il s’utilise notamment dans les systèmes constructifs poteaux-poutres, qu’ils soient en bois ou en béton. L’occasion pour Weber de se positionner sur l’enveloppe avec une solution durable et légère ! Avec le couple Tradical Thermo + Chanvribat, conforme aux règles professionnelles, il ajoute à sa gamme une solution béton de chanvre de hautes performances (temps de prise, lambda, etc.) reposant sur une formule brevetée. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Weber Photo : Isonat Isonat /DuoprotectIsolant rigide en fibres de bois Sous forme de panneau rigide, l’isolant Duoprotect est composé de fibres de bois issues de plaquettes des scieries du massif forestier du Beaujolais, situées à proximité immédiate des usines de production. Biosourcé, le produit présente la résistance mécanique la plus élevée de la gamme rigide d’Isonat, tout en offrant des performances thermiques intéressantes. Pour exemple, sa conductivité thermique est de 0,046 W/(m.K). En outre, il assure une bonne isolation acoustique, notamment aux impacts de pluie, ce qui le rend pertinent en isolation de toitures inclinées par l’extérieur. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Schöck / Rupteurs Rutherma Impact carbone minimum, performances maximum Assurant les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade, les rupteurs Rutherma, types DFi, DFi/ VM, Ki, DB, D et RF, développés par Schöck sont désormais couverts par une nouvelle Fiche de déclaration  environnementale et sanitaire (FDES), valide jusqu’en avril 2027. Une pole position pour cette gamme qui affiche le meilleur impact carbone du marché des rupteurs de ponts thermiques linéiques, avec une valeur de 12,2 kg.eq.CO2/UF. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Forbo Flooring Systems Photo : Schöck Rutherma DFI Forbo Flooring Systems / Marmoleum MarbledEloge de l’écoconception Dès son élaboration, la collection de revêtements de sol Marmoleum Marbled de Forbo est, comme tous ceux de la famille Marmoleum, un hymne à la nature. Elle se compose, en effet, de matières premières naturelles, renouvelables pour la plupart – huile de lin, résine de pin, farine de bois (certifiée PEFC et issue de forêts gérées durablement), pigments et charges  minérales –, sur un support en toile de jute. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com VisionAIR / Ciment CalciaDes ciments moins carbonés Grâce à des formulations variant la proportion de clinker et d’ajouts, Ciments Calcia propose VisionAIR, une gamme de ciments à l’empreinte carbone moindre (jusqu’à – 40 % de CO2). Des solutions moins carbonées pour une performance optimale des produits mis en œuvre, garantissant ainsi qualité et pérennité des ouvrages. À disposition, quatre produits livrés en sacs : Baticia, un ciment pour béton destiné à tous les usages du bâtiment ; Forcia, un ciment pour béton adapté aux milieux agressifs ; Flexia, un ciment pour mortier de montage avec air entraîné ; Poncia, un mortier de montage à base de pierre ponce pour blocs béton et briques, qui permet de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques. Autres choix durables du fabricant, des sacs en papier kraft sans traitement de blanchiment, des encres à l’eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. En outre, VisionAIR décline des solutions dédiées aux applications BPE de type fondation, voile, plancher, et Préfa pour les bétons précontraints avec démoulage immédiat ou différé. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Calcia Photo : Hörmann Hörmann et Tubauto Engagement environnemental Leader européen dans la fabrication des portes, blocs-portes, huisseries et motorisations pour l’industrie, le tertiaire et l’habitat, le groupe Hörmann s’est engagé, depuis des années, dans la sauvegarde du climat et de l’environnement. À l’heure de la RE 2020 et de la réduction des émissions de carbone, il est déjà opérationnel avec des solutions neutres en carbone sur ses portes d’intérieur et dans son offre promotionnelle Europa Promotion. L’usine de production Tubauto, propriété du groupe allemand depuis 1991, lui emboîte le pas, opérant elle aussi sa transition environnementale. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Knauf Lightboard Horizon 4Plaque de plâtre allégée… comme son empreinte carbone Knauf innove avec Knauf Lightboard Horizon 4, première plaque de plâtre à quatre bords amincis pour plafonds, plus légère et plus facile à poser qu’une plaque standard. La formulation de son cœur de gypse permet, en effet, un gain de poids de près de 25 % – de quoi faciliter les chantiers au quotidien. Cette solution, unique sur le marché français (sous Atex du CSTB), est adaptée à la réalisation d’ouvrages de plafonds et rampants intérieurs, dans tous types de bâtiments (hors locaux humides). Autre argument fort, son empreinte environnementale allégée, qui séduira à coup sûr les maîtres d’ouvrages et maîtres d’œuvre. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Photo : Seigneurerie Seigneurerie/PhylopurPeinture biosourcée Composée d’alkyde d’origine végétale en phase aqueuse à 97 %, cette peinture biosourcée permet de répondre à tous les chantiers engagés dans une démarche environnementale. Dénommée Phylopur, elle propose aux professionnels des performances d’esthétique et d’application en positionnement haut de gamme. Déclinée en impression et finition mate et soie, elle est blanche de base et peut se teinter dans toutes les teintes pastel. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Viessmann / Vitodens SEChaudière auto-adaptative gaz à condensation Dévolue aux ménages modestes et d’une qualité éprouvée, la nouvelle chaudière auto-adaptative gaz à condensation Vitodens SE, signée Viessmann, garantit un haut confort en chauffage comme en production d’eau chaude sanitaire. Adaptée aussi bien à la construction neuve qu’à la rénovation, cette chaudière, avec échangeur de chaleur instantané intégré, est dotée d’une étiquette énergétique A. Elle couvre une plage de puissances allant de 3,2 à 25/29 kW (double service, chauffage et production d’eau chaude sanitaire à micro-accumulation : 15,4 l/min selon EN 13203). Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Viessmann Photo : Alkern Alkern et RE2020 Cap sur la performance environnementale L’engagement d’Alkern pour améliorer l’impact carbone de ses solutions constructives reste une priorité. Ainsi en 2020, 2 millions d’euros ont été investis sur les sites d’Izeaux (38) et de Mouy (77) : d’une part dans une rectifieuse pour la fabrication de blocs à joints minces, d’autre part dans une ligne de fabrication de blocs intégrant la mousse 100 % minérale Airium, soit des blocs 100 % recyclables, sans étape de tri. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Veka / Veka RecycleEn avance sur le recyclage L’innovation passe par l’environnement et, en la matière, Veka anticipe régulièrement les réglementations. Pour preuve, le groupe affiche aujourd’hui une moyenne de 26 % de matière recyclée utilisée dans ses profilés, un pourcentage à comparer à la moyenne nationale située à 8 %, ou encore aux objectifs de la profession fixés à 20 % à l’horizon 2025. En 2022, l’industriel va encore plus loin avec la solution Veka REcycle. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Veka Photo : Kemica Coatings Kemica Coatings / Souplethane 5Résine d’étanchéité biosourcée Cette PME française développe des résines d’étanchéité et de revêtements de sols biosourcées et innovantes, destinées aux secteurs de la construction et du génie civil. Ainsi sa gamme de résines vertes et durables Souplethane 5, qui couvre une quinzaine d’applications dans le secteur du bâtiment et bénéficie des qualifications du CSTB. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Xella Ytong / Compact 20Construire malin avec le béton cellulaire Dédié à la construction de maisons individuelles, qu’elles soient de plain-pied ou à étages, le bloc Ytong Compact 20 permet d’alléger l’isolation du bâti en parois verticales, voire de plancher bas, et de gagner en Shab par rapport à d’autres matériaux de construction. Il se positionne donc comme la solution la plus économique, tout en respectant les différents indicateurs de la RE 2020. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Xella Ytong Photo : Onduline Onduline FlexoutuileUn matériau fiable et respectueux de l’environnement Les plaques de sous-toiture Onduline Flexoutuile contiennent environ 50 % de matières premières recyclées. En outre, leur process de fabrication intègre une démarche respectueuse de l’environnement. Sans oublier les émissions de CO2 réduites grâce au poids allégé des matériaux, ce qui limite l’impact du transport. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Saint-Gobain Glass Première gamme de verre bas carbone C’est une étape essentielle pour la construction durable que Saint-Gobain Glass franchit avec cette gamme de verres présentant la plus faible empreinte carbone du marché. Une première dans l’industrie, obtenue grâce à une production qui associe un contenu élevé en verre recyclé (environ 70 % de calcin), l’utilisation d’énergie renouvelable ainsi qu’un effort important en recherche et développement. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com   Photo : Saint-Gobain Glass Photo : Cem’In’Eu Cem’In’EuCiment bas carbone Cem’In’Eu investit pour produire un ciment à base de pouzzolane, une matière première naturelle extraite localement. Son utilisation permet de réduire fortement le pourcentage de clinker et représente donc un effet de levier considérable pour la baisse de l’empreinte carbone globale des ciments produits, en vrac comme en sac. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Sika / Sikadur -31+Adhésif structural « Développement Durable » Dernier arrivé dans la gamme des solutions « Développement Durable » développée par le spécialiste de la chimie de la construction, l’adhésif structural Sikadur -31+ offre de meilleures performances, tout en affichant une technologie et un mode d’application plus vertueux. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Sika Photo : Milliken Milliken & Company / Revêtement de solsEn route vers la neutralité carbone « Notre programme M/PACT prouve que les revêtements de sol peuvent satisfaire les attentes de design et de performance, tout en tenant compte des enjeux environnementaux », souligne Jim McCallum, vice-président exécutif de Milliken & Company. Plus concrètement, les matériaux non essentiels sont éliminés des produits, tandis que ceux issus du recyclage sont privilégiés. Privilégiés également, l’approvisionnement régional et la production locale, afin de limiter l’impact du transport. De même, l’industriel s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole. Les revêtements de sol présentent une traçabilité intégrale des produits. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Solar-Paint / SolarcoatLa peinture de toit qui rafraîchit PME toulousaine, Solar-Paint a mis au point, en partenariat avec son fournisseur ariégeois Maestria, la solution Solarcoat, une peinture à l’eau qui intègre des ingrédients naturels et des matières recyclées, telle la brisure de verre. Simple, peu coûteuse et durable, cette peinture de toit blanche présente un taux de réflexion solaire supérieur à 92 %, ce qui permet d’abaisser de 5 °C en moyenne la température intérieure des bâtiments. Et donc de limiter le recours à la climatisation en période estivale. À la clé, des économies d’énergie ainsi qu’une amélioration du confort et du bien-être des occupants. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Solar-Paint Photo : Kompozite Deep Tech / KompozitePlateforme d’aide à la conception bas carbone Destinée aux architectes, bureaux d’études, constructeurs et maîtrises d’ouvrage, la plateforme Kompozite, développée par la startup Deep Tech, leur permet de prendre rapidement et efficacement des décisions complexes en termes de construction durable. La solution applique au secteur du BTP, des techniques de design génératif, bien connues dans les secteurs de l’aéronautique ou de l’automobile. Plus clairement, le logiciel compile les données pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Immoblade / Vitrages de protection solaireEconomies d’énergie toute l’année Réduire l’empreinte carbone des bâtiments en diminuant leurs consommations d’énergie liées à la climatisation et au chauffage. Telle est l’ambition d’Immoblade, qui conçoit, fabrique et commercialise des vitrages de protection solaire uniques sur le marché. Efficaces toute l’année, ces derniers ne nécessitent aucune maintenance. Leur dimension innovante réside également dans leur capacité à laisser passer les apports solaires en hiver et à les bloquer l’été. Et ce, sans nuire à la visibilité des occupants ni à l’aspect architectural des bâtiments. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Immoblade Photo : Rector Rector / Box Rupteurs EquatioUne gamme réduite mais performante Dans le cadre de sa démarche RSE, Rector, fabricant d’éléments en béton précontraint et béton armé, a ajusté le contenu de ses Box, afin de réduire les pertes et déchets sur les chantiers. À disposition : Box vide sanitaire, Box étage & toit terrasse et Box sous-sol & toit-terrasse. De même, les cartons utilisés sont recyclés et recyclables. Moins de références à stocker, un design revu, un code couleur pour une meilleure lisibilité sur le parc de stockage : le fabricant a également pensé à ses clients distributeurs. Complète, compacte et pratique, la nouvelle gamme de Box de rupteurs Equatio illustre sa volonté de proposer aux professionnels de la construction des solutions adaptées à leurs besoins. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Knauf Ceiling Solutions / Plafonds AdagioPerformance acoustique et graphique Réflexion de la lumière, confort acoustique, durabilité et flexibilité de design… La nouvelle gamme minérale de plafonds acoustiques Adagio, de Knauf Ceiling Solutions, répond aux plus hautes exigences. Certifiée Cradle to Cradle Silver et Gold pour la qualité de l’air, la gamme se décline en quatre solutions : Adagio Acoustic+, Adagio Alpha+, Adagio Db+ et Adagio HD+ (disponibles en 19, 30 et 35 mm). Chacune peut se poser seule ou être combinée selon les effets recherchés, soit un large éventail de performances acoustiques selon les besoins de l’espace. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com Photo : Knauf Ceiling Solutions Photo : LG LG / ERV résidentielleConfort intérieur et économies d’énergie Complète, la nouvelle solution de ventilation (ERV) résidentielle est équipée d’une filtration en plusieurs étapes, pour un air purifié et un environnement agréable. Elle est, en outre, compatible avec l’application LG ThinQ™. L’expérience utilisateur s’avère confortable, avec une surveillance en temps réel des niveaux de poussières fines et de dioxyde de carbone, ainsi qu’une commande à distance intuitive. Grâce à l’échangeur de chaleur de LG, cette solution garantit une circulation de l’air efficace, tout en réduisant de manière significative le gaspillage énergétique. En effet, elle permet de récupérer jusqu’à 85 % de l’énergie du chauffage en hiver et 83 % de l’énergie du refroidissement en été. Soit une consommation minime en fonctionnement, ce qui réduit d’autant les factures d’électricité de l’utilisateur, tout en gardant un environnement de vie plaisant. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de batimedianews.com  Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Le cahier des solutions est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 225 jours

RE 2020 : un (grand ?) pas vers la construction bas carbone

Au-delà de la promotion d’une sobriété énergétique dans la construction neuve, la singularité de la réglementation RE 2020 « Eco-construire pour le confort de tous » réside dans son approche des émissions carbone du bâtiment, désormais prises en compte sur l’ensemble de son cycle de vie. Les matériaux à plus faible impact représentent donc un atout indéniable. Et la démarche va plus loin encore, puisqu’elle repose également sur l’intelligence de la conception, la recherche de l’adéquation du bâtiment aux besoins de ses usagers, la frugalité dans les quantités de ressources utilisées… Dossier réalisé par Stéphane Miget      Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93) : Vincent Lavergne Architecture + Atelier WOA, Elioth, Egis bâtiment, Hervé, Mathis, Réolian Multitec. Photo : Sergio Grazia Photo : Sergio Grazia Guillaume Meunier, directeur délégué d’Elioth « La RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. »   En réunissant plus de quarante experts en structure, enveloppe et environnement, Elioth by Egis constitue une force d’innovation au service de l’excellence constructive durable, de la conception jusqu’au suivi de réalisation. Ce collectif se compose de trois équipes dédiées, boostées par un laboratoire transversal de recherches. Focus sur la RE 2020 et la construction bas carbone avec son directeur délégué, Guillaume Meunier. Photo : Elioth Quelle est aujourd’hui votre vision de l’approche bas carbone ? Guillaume Meunier – S’intéresser à l’impact climat et carbone des bâtiments n’est pas une nouveauté. Cela fait plus de dix ans que nous étudions le sujet. Ce qui a accéléré l’intérêt, c’est l’expérimentation E+C-, dont l’objectif était de réfléchir à l’intégration de critères carbone dans la RE 2020. Dans le même sens, il faut citer aussi la création du label BBCA. C’est cela qui nous a permis de fixer des règles plus précises sur la manière de conduire un bilan carbone, de créer une base de données de matériaux. Et à partir de là, on a pu réaliser lesdits bilans, comparer entre projets, entre équipes, et fournir des chiffres crédibles sur lesquels il est possible de discuter. Quels enseignements en avez-vous tirés ? L’impact principal des bâtiments découle du poids carbone des matériaux. Ce qui nous a permis de comprendre que nous pouvions réellement le réduire. Un constat qui est en lien avec les observations du Giec et avec la stratégie nationale bas carbone… Car la conception bas carbone, c’est penser la manière dont un projet constructif peut réduire son impact sur la planète. Tous les secteurs vont devoir faire des efforts, mais tout tourne un peu autour du bâtiment. Engager ce secteur est donc primordial. Les critères carbone sont désormais intégrés à la RE 2020. Pensez-vous que la réglementation va accélérer la prise de conscience des acteurs du secteur ? Oui, car nous sommes passés d’un label expérimental E+C- à une obligation de la RE 2020. Ce qui signifie, d’un point de vue réglementaire, que si l’impact carbone d’un bâtiment à l’état de projet n’est pas réduit, on n’a tout simplement pas le droit de construire. Nous sommes les premiers dans le monde à adopter une règle aussi contraignante. Nous préparons la RE 2020 depuis sept ans, l’Angleterre commence tout juste à préparer l’équivalent d’E+C-. Sa mise en place devrait aller plus vite car ils vont pouvoir bénéficier de notre expérience. De son côté, l’association BBCA est en train de créer un label européen. Donc tout devrait bouger assez rapidement.  Siège de l’Office national des forêts (ONF), à Maisons-Alfort (93). L’ONF a souhaité la construction d’un bâtiment à ossature bois, qui fasse la promotion des technologies de la construction-bois et permette de valoriser les savoir-faire de la filière bois.Photo : Sergio Grazia Comment voyez-vous la place des architectes dans cette approche bas carbone ? Jusqu’à présent, une grande partie d’entre eux pensaient que la RT 2012 ne les concernait pas vraiment et que les consommations énergétiques étaient un sujet mineur. Mais la RE 2020 replace l’architecture au cœur de la dimension technique du bâtiment. Un architecte ne peut pas dire à un bureau d’études de gérer la RE 2020. Pour les projets bas carbone sur lesquels j’ai travaillés, tous les intervenants – maîtrise d’ouvrage, architecte, bureau d’études et entreprises – se mettent autour de la table. Aujourd’hui, je peux, en tant qu’ingénieur, suggérer à l’architecte une forme de bâtiment pour qu’elle soit compatible avec la RE 2020. Idem pour les matériaux. Cela pourrait venir directement de l’architecte. Et je ne parle pas uniquement de la structure. Il s’agit donc d’avoir des discussions, des échanges. En revanche, il y a un retard dans cette prise de conscience et je passe, en ce moment, beaucoup de temps à leur expliquer la réglementation. Comment les promoteurs et maîtres d’ouvrage réagissent-ils ? Aujourd’hui, la plupart comprennent globalement la démarche. Normal puisque c’est désormais réglementaire et l’interdiction de construire les concerne en premier lieu. On peut aussi établir nombre d’analogies entre un bilan carbone et un bilan financier. Ce sont les mêmes discussions ; certains promoteurs saisissent parfois mieux l’approche que les architectes ou ingénieurs. Sans compter que ceux qui ont une vision bas carbone sont mis en avant, c’est une nouvelle manière de se différencier. Autre point : la démolition, dont l’impact n’est pas pris en compte dans la RE 2020. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est exact. En revanche, elle est prise en compte dans le label BBCA. Je pense que pour la RE 2020, c’était trop compliqué, notamment parce que l’apprentissage E+C- l’avait déjà été. Mais maintenant que l’on sait réaliser des bilans carbone, on peut intégrer tout ce que l’on veut. Sur certains projets, il y avait des calculs E+C-, BBCA, et parfois d’autres méthodes. Donc il est possible d’étendre le périmètre de calcul ; la méthode est désormais claire, on peut s’appuyer dessus. C’est vrai, c’est dommage que la démolition ne soit pas prise en compte, mais il existe tant de contraintes sur les bâtiments neufs. À l’inverse, c’est plus simple sur la réhabilitation. Et désormais, je ne connais pas un promoteur auquel on ne demande pas s’il est sûr de vouloir démolir plutôt que de réhabiliter. Auparavant, ils démolissaient d’emblée, aujourd’hui ils réfléchissent avant de se lancer. Car le niveau de complexité de la RE 2020 rend la réhabilitation plus intéressante, contrairement à la démolition. Le gap est tellement grand entre RT 2012 et RE 2020 que l’absence de prise en compte de la démolition peut être pardonnée… À condition qu’elle soit intégrée dans les années à venir.  Engagé sur l’exemplarité en termes d’empreinte carbone, le nouveau siège de l’ONF a obtenu le niveau E3C2 du label expérimental E+C-, ainsi que le niveau Excellence du label BBCA.Photo : Sergio Grazia Dans votre analyse, vous regrettez la non-prise en compte de l’ensemble des usages des consommations énergétiques. C’est en effet mon seul regret. Le périmètre du poste RT du bâtiment, qui représente un tiers à un quart des consommations, a été augmenté par rapport à la RT 2012, mais la réglementation ne prend pas encore en compte toutes les consommations. Dans le label E+C-, on ajoutait les consommations spécifiques, ce qui n’est pas le cas avec la RE 2020. La raison est qu’elles sont très difficiles à calculer. Exemple avec les consommations d’un parc d’ordinateurs dans un bâtiment tertiaire, dont il faut connaître le type, le nombre… Dans le label E+C-, on appliquait juste un ratio. Vous vous intéressez à la vie du bâtiment et, dans la prise en compte de l’impact carbone, le calcul de l’ACV (Analyse du cycle de vie) suffit-il ? Pour réaliser l’ACV d’un bâtiment, sont considérés l’impact des matériaux à la construction et les renouvellements techniques nécessaires pour maintenir la fonctionnalité de l’ouvrage sur une période de cinquante ans. Par exemple, l’impact d’un carrelage est pris en compte deux fois et demie pour intégrer la perte de performance au bout de vingt ans. Cela concerne l’ensemble des matériaux. Mais on sait que lorsqu’un logement ou un immeuble de bureaux change de mains, il y a des travaux (nouvelle peinture, changement de moquettes…) et que ceux-là ne sont pas intégrés. Je pense qu’il faudrait l’anticiper pour inciter à la sobriété. Dans l’absolu, il faudrait aussi prendre en compte le mobilier. Et également les restructurations, d’après vous ? De plus en plus… Nous travaillons sur des projets en réfléchissant à l’adaptabilité : la transformation de bureaux en logements, par exemple. En général dans la vie d’un bâtiment, de nombreux changements interviennent au bout de vingt-cinq ou trente ans de vie. La restructuration lourde ou le changement d’usage ne sont comptabilisés nulle part. Vous vous intéressez également aux mobilités, pourquoi ? Il n’est pas possible de décorréler l’impact carbone d’un bâtiment de celui de la mobilité. Par exemple, la création d’une zone pavillonnaire à 15 km d’une ville va forcément induire des déplacements en voiture. Mais si l’on pense avant vélo, arrêt de bus à proximité, les habitants iront plus naturellement vers les mobilités douces. C’est aussi cela, la démarche de construire bas carbone. Architectes, ingénieurs, etc. nous sommes souvent déconnectés du quotidien des gens. Il faut penser ce que vont être leurs déplacements, les lieux où ils iront faire leurs courses… Un bâtiment devrait proposer des services bas carbone. Les anticiper permettrait de « décarboner » les pratiques des habitants eux-mêmes. Ce sont des effets subtils et secondaires qu’il faudrait aussi prendre en compte.    École d’Heudebouville, Hemaa et Hesters-Oyon : l’usage du bois, de l’ardoise, l’intégration de panneaux photovoltaïques et l’absence de consommation d’énergie fossile pour le chauffage de l’équipement permettent d’atteindre les niveaux E3C2 et Bepos. Photo : Sergio Grazia Solutions bas carbone RE 2020 Construire selon les critères de la RE 2020, impose, entre autres, de s’intéresser aux produits et systèmes à plus faible impact carbone. Une démarche déjà bien engagée, qui reste à peaufiner en multipliant les FDES. Et s’il y a révolution, elle sera peut-être davantage du côté de la conception des ouvrages. Applicable depuis janvier 2022 pour le logement et juillet 2022 pour certains bâtiments du secteur tertiaire, la RE 2020 impose, comme chacun sait, une diminution de l’impact carbone des bâtiments. Dans les faits, sa mise en application est progressive. Ainsi, les exigences, relativement faibles les premières années, suivront une trajectoire à la hausse, avec des seuils tous les trois ans jusqu’en 2030. Comptage du carbone Aujourd’hui, le sujet majeur est le comptage du carbone avec les Fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) pour les produits de construction et les Profils environnementaux produits (PEP) pour les équipements des bâtiments inventoriés dans la base Inies. Capitales pour calculer l’analyse du cycle de vie (ACV) du bâtiment sur cinquante ans, celles-ci sont encore, selon nombre d’experts, insuffisantes ou incomplètes pour consolider un calcul carbone. Il est donc difficile de connaître la réalité du bilan carbone d’une opération, son calcul étant encore réalisé sur la base de nombreuses valeurs par défaut. C’est l’un des enseignements de l’expérimentation E+C-. La consolidation de la base Inies va s’effectuer durant les trois premières années de la RE 2020, entre 2022 et 2025. Passé cette période, il sera plus aisé de comparer les produits, les matériaux, les industriels… Intelligence de la conception Autre enseignement important issu de l’expérimentation : construire bas carbone ne se limite pas à utiliser des matériaux à faible impact. C’est sur l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment qu’il faut agir. Les retours d’expérience montrent, en effet, que si les matériaux bas carbone sont importants dans le processus vertueux, ils ne suffisent pas, à eux-seuls, pour rendre un bâtiment bas carbone. C’est dans l’intelligence de la conception, l’adéquation aux besoins, la frugalité des quantités et la mixité des matériaux, ainsi que dans le recours aux énergies renouvelables que résident les clés d’une construction bas carbone réussie. Soit un triptyque : éviter, réduire, stocker.     École d’Heudebouville : le système structurel en portiques autorise une évolution future et une modularité complète des locaux. Les façades et la toiture sont constituées de modules préassemblés hors site, associant étanchéité air/eau, isolant et structure.Photo : Sergio Grazia Adaptations et évolutions Ces bases étant posées, l’application de la RE 2020 aura forcément un impact sur les systèmes proposés par les industriels. Sans attendre de révolution – les innovations de rupture sont rares dans le secteur du bâtiment –, il y aura nécessairement des adaptations, des évolutions… Les industriels d’ailleurs n’ont pas attendu et proposent d’ores et déjà des solutions à plus faible impact carbone, qu’il s’agisse de produits traditionnels ou issus de matières premières biosourcées ou géosourcées. Une chose est sûre : aucun matériau ne sera exclu. Il n’en est pas de même des équipements techniques. Dès l’entrée en application de la nouvelle réglementation, les chaudières gaz ont été bannies des maisons individuelles. Au chapitre des matériaux de construction, les évolutions visant à limiter l’impact carbone des composants d’un bâtiment sont de trois ordres. Primo, une action sur les process de fabrication des industriels ; secundo, l’impact carbone du produit en lui-même ; tertio, sa capacité à répondre aux objectifs de la réglementation, via les six indicateurs réglementaires. À savoir : Ic énergie et Ic construction pour le carbone, Bbio, Cep, Cep nr pour l’énergie et DH pour le confort d’été.   Bois et biosourcés La RE 2020 va bien sûr booster le développement des matériaux dits « biosourcés ». L’ACV dynamique qui les favorise n’y est pas étrangère. Et de fait, la construction bois, alliée à ce type de matériaux, est assurément une réponse positive aux besoins de décarbonation de nos activités. D’ores et déjà en phase avec la réglementation, ces solutions sont aujourd’hui matures. Les différents systèmes constructifs disponibles (poteaux/poutres, poteaux /dalles, ossature bois, bois/béton…) répondent aux contraintes et réglementations en termes de feu, d’acoustique, de thermique, à travers des solutions génériques et évaluées. Le bois s’impose parce qu’il offre de vraies qualités constructives : légèreté, inertie moyenne, possibilité de préfabriquer, rapidité d’exécution, chantiers à faible nuisance – pour en citer quelques-unes. Là encore, il ne faut pas s’attendre à des innovations de rupture. Les systèmes constructifs existent. La difficulté provient davantage de la disponibilité de la ressource et de l’organisation des filières. C’est le premier travail à réaliser pour que les produits biosourcés, le bois en premier lieu, se développent à grande échelle. Ces filières, au même titre que les autres, doivent encore travailler sur le fond et prouver la performance environnementale en produisant des FDES complètes. Un travail qui est en cours. Avec eux, l’innovation sera davantage dans l’intelligence de la conception des bâtiments. Et ce, en jouant sur deux leviers : le mariage du bois et des matériaux biosourcés – les isolants notamment –, et la réduction de matière. Sur ce dernier point, il s’agit d’utiliser le bois non plus en substitution du béton, mais comme une option technique permettant de construire avec moins de matériaux – point crucial de la démarche bas carbone. Et le bilan sera d’autant plus positif si les bois utilisés sont d’origine locale.    Interface, Lyon 8e, Sud Architectes, Nexity. Cet ensemble immobilier utilise des bétons 100 % bas carbone, dont EcoPact AA de Lafarge France, béton autoplaçant offrant un taux de réduction de 90 % du poids de CO2 par mètre cube.Photo : Lafarge/Mazaud Du côté de la brique terre cuite Depuis plusieurs années, la filière mène un travail sur les aspects fabrication et ressources dans l’esprit de la RE 2020, autrement dit sur la décarbonation de l’activité. La profession s’est organisée pour réfléchir aux process et à la réduction des gaz à effet de serre (GES). Sur la période courant de 1990 à 2018, les consommations d’énergie ont déjà pu être réduites de 17 %, et les émissions de CO2 de 37 % entre 2000 et 2017 (source FFTB). Ce travail est loin d’être terminé. La filière a engagé un plan « Usine bas carbone 2050 » au niveau européen pour détecter et déployer des technologies de rupture. La brique en elle-même va bien sûr évoluer, mais sans qu’il y ait de révolution. En revanche pour répondre aux indicateurs, notamment les Bbio, les briques de 20 ou de 25 avec un R supérieur à 1 vont s’imposer pour permettre, à épaisseurs de murs égales (brique + complexe d’isolation), une isolation plus performante du bâtiment et une limitation des consommation d’énergie. Du côté du béton Ciment et béton, plusieurs approches au choix. La première consiste à remplacer une partie du clinker par d’autres types de liants. Par exemple, le CEM III/A, B ou C, ou ciment de haut fourneau, contient entre 36 et 80 % de laitier de haut fourneau (S) et 20 à 64 % de clinker (K) ou des liants géopolymères zéro clinker. Selon le CSTB, ces derniers ont un bilan carbone divisé par cinq comparé à un ciment CEM I (Portland classique, le plus utilisé aujourd’hui), soit 188 kg de CO2 par tonne contre 966 kg. Ce sont les entreprises du BTP qui testent ces ciments pour cadrer leur employabilité sur les chantiers. Ils travaillent notamment sur des règles d’usage avec des abaques, afin d’établir, en fonction des projets et des températures extérieures, les délais à respecter avant décoffrage. Les CEM III et CEM V sont, pour le moment, bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. La part des équipements techniques Les retours d’expérience E+C- concernant les équipements techniques ont démontré leurs performances quand ils sont associés à une enveloppe parfaitement conçue. Car c’est bien elle qui diminuera massivement les consommations de chauffage et de climatisation. Reste un point critique : l’eau chaude sanitaire (ECS). Rappelons que dans un logement parfaitement isolé et étanche à l’air, l’ECS est le poste le plus consommateur !   Le recours aux énergies renouvelables, dont le solaire photovoltaïque en autoconsommation, devrait fortement se développer pour répondre aux exigences de décarbonation. Tuile solaire Edilians.Photo : Edilians  Qualité de l’air intérieur, prise en compte du confort d’été… Les pompes à chaleur air/air évoluent vers des systèmes réversibles apportant un complément de chauffage et de rafraîchissement. Ici, Zehnder Comfoclime 24/36.Photo : Zehnder Pour la partie carbone, deux aspects sont à prendre en compte : l’impact de l’équipement en lui-même et l’énergie qu’il utilise pour fonctionner. Côté énergie, on comprend bien que plus on a recours aux renouvelables, plus on la récupère, plus l’impact carbone diminue. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il faut ajouter l’empreinte carbone de l’équipement. D’où l’importance des PEP écopasseport pour les équipements des bâtiments. Les évolutions sont probablement à aller chercher du côté du confort d’été, la RE 2020 ayant des objectifs en degrés heure (DH) bien plus stricts que la TIC (température intérieure de confort) de la RT 2012. Il faudra mettre en œuvre des solutions pour rafraîchir sans recourir à la climatisation. Ces solutions existent déjà, mais elles devront sans nul doute être optimisées. Parmi les plus simples : les brasseurs d’air, le refroidissement ou le rafraîchissement adiabatique (qui s’effectue sans échange de chaleur), le puits provençal, ou encore le plafond ou plancher rafraîchissant. À cela s’ajoutent tous les systèmes d’occultation solaires fixes ou automatisés, tels les volets roulants, eux aussi appelés à se développer. 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Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo

Ventiler est impératif pour garantir la qualité de l’air intérieur, mais cette fonction est consommatrice d’énergie. Les récentes normes internationales ambitionnent d’améliorer la gestion des installations. Exploitants de parcs immobiliers et bureaux d’études thermiques le savent : le chauffage, la climatisation et la ventilation concentrent la moitié des dépenses d’énergie d’un bâtiment, et environ 30 % tiennent aux systèmes de ventilation. Soit 15 % des charges totales d’un bâtiment. Pour faire circuler l’air dans les réseaux de diffusion et d’extraction, les ventilateurs doivent combattre trois principales sources de pertes de charge : en premier lieu, le linéaire du réseau de gaines (± 40 %) ; en deuxième lieu, les filtres (± 30 %) ; en troisième lieu, les batteries chaudes et froides placées au centre des centrales de traitement d’air (± 20 %). Ce classement souligne l’importance à accorder aux filtres. La formule de calcul pour déterminer leur consommation d’énergie est connue des prescripteurs et exploitants. Elle est résumée par : 1 pascal supplémentaire de perte de charge est égal à 1 euro dépensé en plus. Ce lien entre la filtration et les coûts d’exploitation d’un bâtiment est désormais un sujet technique. Qualité de l’air et filtration Deux raisons à cela. La première concerne la prise en compte de la qualité de l’air qui s’est accrue au cours de la décennie écoulée. En témoigne le travail de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a établi que la pollution de l’air était responsable de 7 millions de décès chaque année de par le monde. La seconde provient de la révision des normes internationales des produits de filtration depuis le milieu des années 2010. Elles prennent en compte les deux notions d’efficacité de filtration et de maîtrise des consommations. En témoignent leurs étiquettes de classement Eurovent. Bernard Reinteau  Indispensables à la ventilation, les filtres constituent le deuxième poste de perte de charge d’un système aéraulique, d’où l’intérêt de leur choix et de leur exploitation.Photo : Camfil « Filtrer efficacement et à coût maîtrisé est possible. » « L’innovation technologique parvient à faire face au double défi de la qualité de l’air et de la maîtrise des consommations d’énergie. Ce sujet fait l’objet de travaux de recherche et développement depuis plusieurs années, et les industriels sont parvenus à mettre au point des médias filtrants à la fois performants et d’une très faible perte de charge. À tel point qu’il est aujourd’hui possible d’abandonner les classiques « préfiltre + filtre » pour ne retenir qu’un seul filtre. Les bureaux d’études et les exploitants de bâtiments équipés de centrales de ventilation verront immédiatement le bénéfice qu’ils pourront tirer de cette innovation : la filtration sera d’un niveau élevé, les consommations d’énergie pratiquement réduites de moitié et le coût de remplacement sensiblement diminué. » Michel Duclos président , Association des ingénieurs et techniciens en climatique, ventilation et froid (AICVF) Photo : AICVF Solution n° 1 Trois évolutions importantes pour des normes en phase avec le sujet énergétique :    Capacité de filtration. Les classes G4 à F9 de l’ancienne norme EN 779 ont laissé place, en août 2018, à la norme internationale ISO 16890 et ses 4 classes : grossier (ou coarse), ePM10, ePM2,5 et ePM1, plus proches des réalités physiques de la filtration. Ventilation des bâtiments non résidentiels : l’EN 16798-3 d’août 2017. Ce référentiel « croise » les standards de l’OMS et les nouvelles classes de filtration de l’ISO 16890. Ce qui permet d’indiquer les solutions de filtration minimales pour obtenir la qualité de l’air intérieur requise selon la qualité de l’air extérieur et la catégorie d’usage des locaux  : à occupation permanente, temporaire, sans occupation… L’association Eurovent détaille l’application de cette norme dans sa recommandation dite 4/23 de novembre 2020. Limites d’usage des filtres à la norme ISO 16890 selon la norme EN 13053 de 2019 qui recommande, selon ce référentiel : – un filtre ISO grossier doit être changé dès que sa perte de charge dépasse de 50 Pa sa perte de charge initiale, ou atteint trois fois sa perte de charge initiale – on retient toujours la plus faible valeur ; – un filtre ISO ePM10, ePM2,5 ou ePM1 doit être changé dès que sa perte de charge dépasse de 100 Pa sa perte de charge initiale, ou atteint trois fois sa perte de charge initiale – on retient toujours la plus faible valeur.  Les nouvelles générations de centrales de traitement d’air d’une capacité de 15 000 voire 25 000 m3/h sont équipées de moteurs à commutation électronique plus sobres en énergie.Photo : France Air Solution n° 2 Préparer une stratégie de filtration Les concepteurs et exploitants ont en main tous les leviers pour gérer au plus près les consommations d’énergie dues à la ventilation et éviter leurs dérives. Deux critères apparaissent prépondérants : Le rendement du moteur du ventilateur. Les développements techniques récents orienteront les achats vers des versions à commutation électronique, donc basse consommation et à haut rendement. Ces moteurs équipent en standard des centrales de traitement d’air jusqu’à 15 000 m3/h. Le choix du filtre. Depuis l’application des nouvelles normes internationales, l’émulation anime les acteurs que sont AAF (American Air Filter), Camfil, Freudenberg ou Titanair. AAF met l’accent sur l’audit des installations et une analyse fine du coût global de l’installation. Le suédois Camfil travaille tous les types de média filtrant, fibres synthétiques et fibres de verre, développe des profils de poches coniques ou de cadres de dièdres favorisant l’écoulement et conçoit ses produits selon un principe de coût total optimisé ; les équipes commerciales disposent aussi d’un logiciel de sélection des produits au regard de la maîtrise des charges. Freudenberg, moins présent en bâtiment et plus orienté vers l’industrie, présente des gammes en fibres synthétiques et organiques. Titanair vient d’être récompensé par l’AICVF pour la création de sa fibre GreenTex à très faible perte de charge initiale – 53 Pa pour un 3 000 m3/h – qui permet, sur 6 000 h, de réaliser plus de 50 % d’économie d’énergie.    Les fournisseurs de filtres répondent à la double demande d’amélioration de la filtration et de réduction des pertes de charge. Titanair propose une microfibre synthétique d’une perte de charge initiale deux fois inférieure à celle observée sur des produits pour un même usage.Photo : Titanair En septembre 2021, l’OMS a publié sa révision des valeurs guides de la qualité de l’air extérieur : Pour les particules d’une taille minimale de 10 µm, ou PM10, la moyenne annuelle doit être de 15 µg/m3 et la pointe moyenne sur 24 heures de 45 µg/m3 ; Pour les particules d’une taille minimale de 2,5 µm, ou PM2,5, la moyenne annuelle doit être de 5 µg/m3 et la pointe moyenne sur 24 heures de 15 µg/m3. À noter que les valeurs guides des particules les plus fines et les plus dangereuses pour l’organisme, celles de 1 µm dites PM1, font toujours l’objet de débats. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Qualité de l’air et efficacité énergétique, l’inséparable duo est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
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Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent

Penser la biodiversité en ville passe par une approche globale de l’urbanisme dont découlent des outils techniques innovants afin de construire des infrastructures naturelles homogènes et harmonieuses. La biodiversité et, à plus forte raison, la question de la nature en ville sont des sujets encore émergents. Une science qui a débuté par des outils pratiques, plus que par une assise scientifique. Un tâtonnement dont l’exemple le plus représentatif n’est autre que les ruches qui, un temps, ont poussé comme des champignons sur les toits des villes. « Les ruches en milieu urbain sont un peu une fausse bonne idée, car elles peuvent avoir un effet négatif sur la biodiversité. Les abeilles à miel, très nombreuses, entrent en compétition avec d’autres pollinisateurs, les abeilles dites “solitaires”. Installer une seule et unique espèce de pollinisateur, ce n’est pas ça la biodiversité », développe Frédéric Madre, directeur associé de Topager et chercheur associé au Centre d’écologie et des sciences de la conservation (Cesco/Muséum national d’histoire naturelle-CNRS-Sorbonne université). Les toitures végétales ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent de mieux en mieux, afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques.Photo : Soprema Entreprises Penser les trames et défragmenter Penser la biodiversité en ville, selon les experts, passe désormais par une approche globale, dont découlent des outils techniques de construction d’infrastructures naturelles. « Nous sommes de plus en plus sur une vision holistique de l’urbanisme pour la biodiversité », décrit Frédéric Madre. Cette approche se caractérise par une structuration de la nature en ville autour des trames vertes, bleues, brunes et noires et la communication entre lesdites trames. Cette approche « vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer », détaille le ministère de la Transition écologique dans un communiqué. Cette planification urbaine doit être réalisée à l’échelle des agglomérations, puis des quartiers et enfin des bâtiments, dernière échelle de l’aménagement urbain. Pour une intégration plus fine de la biodiversité. La trame verte correspond au végétal. Elle regroupe les parcs, jardins, arbres d’alignement, et, bien entendu, les très médiatisées toitures végétalisées. Ces dernières d’ailleurs, de plus en plus complexes, ne se limitent plus à quelques espèces de sédums, mais se déclinent sous de nombreuses formes (extensives, semi-extensives, etc.), afin d’accueillir une biodiversité des plus variées, et rendre des services écosystémiques, notamment sur la question de la gestion de l’eau. En urbanisme, l’approche à travers la trame verte consiste aussi à éliminer les discontinuités en ville. L’idée ? Que les poumons verts soient reliés entre eux, à l’aide de pas japonais par exemple, afin de favoriser le déplacement des espèces. La trame bleue, elle, concerne toute la trame hydrique (zone humide, mare, rivière…). Trames vertes et bleues se superposent dans des zones dites « d’interface » (milieux humides et végétation de bords de cours d’eau par exemple). La trame brune, soit les sols, « constitue tout un réseau trophique (chaînes alimentaires reliées entre elles, ndlr) indispensable pour que les racines dialoguent avec les micro-organismes, que les déchets de végétaux se dégradent convenablement et nourrissent d’autres végétaux, etc. », décrit Sophie Rousset- Rouvière, déléguée générale de l’Asso­ciation des toitures et façades végétales (Adivet). Et enfin, la trame noire concerne les espèces nocturnes. À savoir, dessiner l’urbanisme en préservant des zones afin qu’animaux et insectes nocturnes puissent circuler sans être trop perturbés par l’éclairage artificiel par exemple. Sur le terrain, « il peut s’agir d’équiper une avenue d’un éclairage intelligent, qui ne s’allumera qu’en présence de piétons, favorisant ainsi la circulation des espèces nocturnes lorsqu’il est éteint », détaille Frédéric Madre.  Le pas japonais consiste en une succession de secteurs naturels ou semi-naturels, de surfaces réduites, reliant deux réservoirs de biodiversité, afin que certaines espèces puissent circuler de l’un à l’autre.Photo : Elisabeth Gruchmann (Adivet) Techniques et services écosystémiques Au-delà de la seule sauvegarde, la biodiversité en ville prend un caractère utilitaire. Ce sont les fameux services écosystémiques, soit la lutte contre les îlots de chaleur urbains, la gestion des eaux pluviales, ou, dans une moindre mesure, la gestion de ressources avec les fermes urbaines. Là encore, la conception des outils censés ramener de la biodiversité en ville est aussi pensée au travers de ces services rendus. « Les infrastructures vertes permettent de réaliser des économies grâce aux services écosystémiques rendus », assure Frédéric Madre. Sans oublier le besoin de vert toujours plus fort exprimé par les citoyens. D’après une étude NewCorp Conseil, 92 % des Français estiment qu’il n’y a pas suffisamment de nature en ville.  Lucien Brenet Le schéma de cohérence territoriale (SCoT) et le plan local d’urbanisme (PLU) jouent un rôle majeur dans la bonne application des trames.Photo : BMI Siplast Outil 1 : Une toiture végétalisée aux usages différenciés L’immeuble de bureaux Respiro est situé en zone urbaine dense, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ses deux toitures-terrasses (1 500 m2 au total) sont conçues comme un outil d’accueil de la biodiversité. Les deux espaces ont été végétalisés suivant deux méthodes distinctes. La végétalisation extensive en R + 3 repose sur le principe du WildRoof. Près de 650 m2 de bacs acier accueillent une flore sauvage qui colonise un substrat nu. « Au R+3, l’aspect service esthétique et bien-être n’était pas le plus important. Nous avons plutôt installé des substrats, des nichoirs, pour que le vent et les oiseaux amènent spontanément des espèces locales », indique Frédéric Madre. Au R + 2, cette terrasse accessible de 860 m2 repose sur un support béton. La végétalisation semi-extensive est compo­sée de plantes indigènes installées sur un substrat de 8 à 25 cm d’épaisseur. Les variations d’épaisseur de substrat permettent d’intégrer de petites buttes pour accueillir de petits arbustes. Son fonctionnement écologique s’inspire des prairies sèches : diversité des strates végétales, microhabitats (buttes, mares), ni fertilisation ni amendements, pas de traitements chimiques. Le renouvellement se fait naturellement. La toiture comprend un petit potager de 13 m2 à but pédagogique. Un suivi écologique de l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, dans le cadre de l’étude Grooves (Green Roofs Verified Ecosystem Services), a identifié 107 espèces d’invertébrés différentes. Le projet a été subventionné par l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN) au titre de la bonne gestion des eaux pluviales. Le bâtiment, lui, rend également des services écosystémiques de rafraîchissement et de gestion des eaux pluviales. Le programme a été élaboré en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle.  Sur ce projet, la microtopographie du substrat et la palette de plantes ont été travaillées afin d’accueillir des variétés locales et méditerranéennes, plus résistantes à la sécheresse en toiture. Ce qui permet aussi d’adapter la palette végétale aux changements climatiques.Photo : Respiro Outil 2 : Des jardins de pluie urbains pour gérer les eaux pluviales Les jardins de pluie urbains, réalisés et entretenus par Les Jardins de Gally en collaboration avec les start-up Source urbaine et Vertuo, sont présentés comme une solution de gestion des eaux pluviales en zones urbaines imperméabilisées. Cette installation hors-sol de faible emprise ne nécessite pas de travaux de réseaux. Il s’agit d’un stockage temporaire associé à une réserve utile et disponible d’eau de pluie en contact direct sous le substrat. L’installation récupère l’eau de pluie acheminée depuis les toitures. « Ces jardins contribuent au rafraîchissement urbain et à la diminution des îlots de chaleur. De plus, ils peuvent être colonisés par des animaux et des végétaux. Ces puits urbains peuvent être installés hors-sol, ou à la faveur de réfection de certains réseaux », détaille Pierre Darmet, directeur marketing et développement commercial Les Jardins de Gally. La technique peut accueillir une large palette végétale : des espèces mellifères, locales, et horticoles, des caduques et persistantes pour l’évapotranspiration, ou encore, des saules pour les plus grosses installations. Projet de l’Académie du climat à Paris, ancienne mairie du 4e arrondissement, avec Vertuo.Photo : Gally Vertuo Paris 2020 Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Biodiversité en ville, concevoir un ensemble cohérent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 225 jours

Protections solaires : le juste équilibre

Avec l’énergie et le carbone, le confort d’été dans les bâtiments neufs est un point clé de la RE 2020. Ce qui implique de s’intéresser à la conception architecturale (Bbio) mais aussi aux protections solaires de façon à bénéficier des apports du soleil sans en subir les désagréments. Bien gérés, les apports solaires assureront plus de 50 % du chauffage et de l’éclairage dans le bâtiment. Il convient donc de contrôler le niveau d’énergie et de lumière pénétrant via les baies vitrées, et ce, en fonction des saisons. Car si la lumière naturelle est bénéfique aux occupants et contribue aux économies d’énergie, elle ne doit pas devenir, elle-même, source d’inconfort, de surchauffe ou d’éblouissement. C’est là qu’interviennent les systèmes d’ombrage et de contrôle solaire. À ne pas confondre avec l’occultation, qui consiste à empêcher, par obturation, la lumière de pénétrer dans le bâtiment. Ici, l’objectif est bien de la laisser passer, tout en réduisant les effets négatifs du soleil. Plus concrètement, la lumière rentrera là où on le souhaite, au moment où les occupants en auront l’utilité, et sans éblouissement.  Maîtriser les apports solaires impose, avant tout, de connaître parfaitement un ensemble de critères tels que la performance de la baie, la zone climatique, l’exposition, l’usage du bâtiment, le type de store ou de brise-soleil. Photo : Terreal Bioclimatisme et ombrage Ainsi, jamais le concept de bioclimatisme n’aura eu autant de sens puisque celui-ci permet de contrôler l’ensoleillement par le toit et les façades en favorisant les apports solaires lorsqu’ils sont nécessaires et en les atténuant lorsqu’il y a risque d’inconfort. Il repose sur deux éléments intimement liés : primo, l’architecture du bâtiment qui va tenir compte de la zone climatique, de l’orientation ; secundo, les dispositifs spécifiques d’ombrage, pensés en fonction des saisons et de la course du soleil. Et pour une conception bioclimatique réussie, les outils informatiques, particulièrement ceux de simulation, s’avèrent d’une grande utilité. Confort d’été : que dit la RE 2020 ? La RE 2020 introduit deux évolutions majeures par rapport à la RT2012. 1. La TIC (température intérieure conventionnelle), indicateur réglementaire de la RT 2012, est supprimée car insuffisamment significative pour mesurer l’inconfort perçu par les occupants. Elle est remplacée par une nouvelle exigence : les degrés-heures d’inconfort (DH). Cette méthode de calcul prend en compte les effets du changement climatique sur les bâtiments : évolution future des températures, vagues de chaleur plus fréquentes, plus intenses et plus longues. Ce calcul est réalisé à partir de données météorologiques, sur la base de la canicule d’août 2003 et en fonction des zones géographiques. Concrètement, elle définit deux seuils à partir desquels le bâtiment est considéré comme inconfortable pour ses occupants : 26° C la nuit et entre 26° C et 28° C la journée (entre 7 et 22 h l’été). Elle introduit aussi deux seuils d’inconfort basés sur l’indicateur DH : un seuil maximal DH_Max à ne pas dépasser et un seuil bas de 350° C.h. D’où trois options possibles pour un bâtiment donné : Indicateur DH inférieur à 350° C.h : le bâtiment est déclaré conforme et n’engendre pas normalement d’inconfort en été. Indicateur DH supérieur au DH_Max : le bâtiment est déclaré non réglementaire et présente un taux d’inconfort d’été trop important. Indicateur DH compris entre 350° C.h et le DH_Max : le bâtiment est considéré comme réglementaire, mais présente un risque d’inconfort pour ses occupants en cas de canicule. Dans ce cas, il faudra prendre en compte les consommations de refroidissement et agir pour se rapprocher du seuil bas d’inconfort. 2. L’inconfort d’été est désormais pris en compte via le Bbio, lequel a été renforcé de 30 % par rapport à la RT 2012. L’objectif est de consolider la performance énergétique statique des bâtiments par une conception plus réfléchie. À savoir, une isolation renforcée mais qui tient compte de l’inertie, une meilleure protection de l’ensoleillement direct par des écrans, des stores, ou encore une végétalisation. Nouveauté par rapport à la RT 2012, les besoins de froid sont désormais calculés dans le nouveau coefficient réglementaire Bbio. À ce titre, la RE 2020 renforce les exigences en matières de protections solaires, étendant celles-ci à l’ensemble des baies, et non plus uniquement à celles des chambres. Quant à la climatisation, elle n’est pas interdite, mais elle ne peut s’envisager sans une conception du bâti optimisée – notamment en termes bioclimatiques. Solution 1 Contrôle par les vitrages Les vitrages, notamment ceux à couches (VIR), ont une action directe sur le rayonnement. Leurs caractéristiques ne se limitent pas à leur qualité thermique pour le confort d’hiver (faible émissivité). Ils jouent également un rôle de plus en plus important dans le confort d’été, en réduisant les apports énergétiques excédentaires. Il existe des VIR dotés de couches de protection solaire – dans ce cas, la transmission lumineuse est de l’ordre de 70 à 75 % –, ou des produits colorés qui ne laissent pénétrer que 40 à 50 % de lumière. Leur utilisation convient à toutes les situations où l’apport excessif d’énergie solaire peut poser problème : grandes baies vitrées, vérandas, verrières, façades. À disposition également, des vitrages à contrôle solaire dynamique, appelés aussi électrochromes. Ces derniers ont la capacité de réguler le rayonnement solaire en s’obscurcissant plus ou moins, à la demande ou automatiquement. Cette technologie permet de préserver toutes les qualités du vitrage sans les inconvénients majeurs que sont l’éblouissement et la surchauffe. Et ce, quelles que soient l’orientation des façades du bâtiment et la saison.  Sous l’action d’un faible courant électrique, les vitrages électrochromes adaptent la transmission lumineuse et calorifique à l’ensoleillement et à la température ambiante du bâtiment. Photo : Sage Glass Solution 2 Systèmes d’ombrage Indissociables d’un vitrage performant, les dispositifs d’ombrage regroupent un très grand nombre de produits : stores intérieurs ou extérieurs, volets roulants et battants, brise-soleil fixes ou mobiles déclinés dans une large palette de formes et de matières (métal, terre cuite, béton, bois, matériaux composites), films de protection… Utilisés pour limiter les apports de chaleur ou de lumière en été ou, pour certains d’entre eux, pour préserver la chaleur du bâtiment pendant la nuit (hiver), ils ont également pour fonction de préserver l’intimité. À noter également leur dimension esthétique. Au choix, une grande diversité de produits et, par ricochet, une multitude d’acteurs – storistes, menuisiers, façadiers, métalliers… – qui, intervenant sur ce marché, doivent intégrer, chacun dans sa spécialité, la problématique de l’ombrage. Et aussi bien sûr les moyens techniques pour y répondre, lesquels incluront de plus en plus les automatismes. Car le mode de commande des protections mobiles est capital. Pour ce faire, un gros travail au niveau des scénarios de gestion doit être réalisé de manière à les définir précisément en fonction des cas de figure (type de protection, de bâtiment et de gestion). Connectées à la GTB dans le secteur tertiaire, automatisées ou reliées à un système de domotique dans le résidentiel, les protections seront modulées, via des capteurs intégrés, en fonction de la position du soleil et des ombres portées.  La mise en œuvre de procédés d’ombrage en façade et en couverture impose une étude de conception sérieuse. Sachant qu’il y a des contraintes importantes en termes de portée et de prise au vent avec des éléments parfois en porte-à-faux. Photo : Tellier brise-soleil Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Protections solaires : le juste équilibre est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 225 jours

Des CEE pour inciter les entreprises à utiliser le transport ferroviaire

Le transport de marchandises par train consomme 6 fois moins d'énergie que le transport routier. Le Gouvernement met en place des CEE pour compenser les coûts des entreprises qui souhaitent changer de mode de transport.
Il y a 2 ans et 225 jours

Ponts thermiques : les rupteurs boostés par la réglementation

Supprimer une partie des ponts thermiques linéiques de la construction, c’est le rôle des rupteurs. Et aujourd’hui, ils sont quasi incontournables pour gérer les derniers points froids de la maçonnerie, lorsque celle-ci est isolée de l’intérieur. Explications. Depuis l’entrée en application de la RT 2012, le ratio de transmission thermique linéique moyen global (ratio Ψ) des ponts thermiques du bâtiment ne doit pas excéder 0,28 W/(m2SHONrt.K). De même, le coefficient moyen de la transmission thermique linéique des liaisons entre planchers intermédiaires et murs extérieurs ou local non chauffé ne doit pas dépasser 0,6 W/(m.K). Des seuils inchangés avec la nouvelle RE2020 (voir encadré). Derniers points froids de la paroi, les ponts thermiques peuvent engendrer de nombreuses pathologies du bâti, notamment lorsque l’on isole par l’intérieur. L’un des remèdes : le rupteur de pont thermique.  Le Mouvement perpétuel à Rennes, Anthracite Architecture : 40 logements sociaux passifs labellisés Maison passive France. Rupteurs Schöck Rutherma type Q pour les liaisons avec un balcon sur appuis.Photo : Alexandre Wasilewski   Liaison continue   Cet outil technique rétablit la continuité de l’isolation lorsque celle-ci est interrompue pour une raison ou pour une autre. Il se distingue par la composition de son corps isolant (laine minérale, PSE, verre cellulaire, mousse polyuréthanne…) et varie dans sa forme selon la liaison à traiter (dalle/façade, dalle/balcon, dalle/refend…) et le type de structure. Dans certains cas, les rupteurs se font aussi éléments structurels. Ils autorisent alors la réalisation d’une liaison continue, par exemple entre mur et plancher, ou encore entre balcon et plancher. Dans ce cas, ils sont composés d’une bande isolante et d’armatures à effort tranchant, d’armatures en traction et en élément de compression. S’ils rétablissent la continuité thermique, ils s’avèrent également fort utiles pour gérer certains problèmes d’humidité et de condensation. Dans les bâtiments très isolés, les ponts thermiques sont, en effet, les seuls points froids. C’est donc là que se concentrent tous les risques de condensation et les pathologies potentielles qui y sont associées. Stéphane Miget « Concernant le traitement des ponts thermiques, la RE 2020 n’est pas plus contraignante que la RT2012. C’est dommage, je pense qu’il aurait fallu qu’elle soit plus exigeante en valeur de déperdition énergétique, mais aussi dans leur traitement global, notamment dans les immeubles de logements collectifs. Un des garde-fous de la RE 2020, comme celui de la RT 2012, est l’obtention d’une moyenne de déperdition énergétique correspondant au traitement d’environ 50 % des ponts thermiques, ce qui me semble insuffisant. D’où la réflexion suivante : aujourd’hui en rénovation, nous mettons en place des ITE sur des immeubles construits en ITI où, à l’origine, aucun – ou presque – pont thermique n’était traité. Résorber en moyenne la moitié des ponts thermiques, n’est-ce pas l’annonce de l’inévitable future rénovation avec ITE des immeubles construits aujourd’hui en ITI ? Ne vaudrait-il pas mieux les construire d’ores et déjà avec l’ensemble des ponts thermiques traités ? En outre, le traitement avec rupteur offre nombre d’avantages. Ainsi, limiter les déperditions par la façade revient à augmenter le pouvoir d’achat des ménages – puisqu’on leur fait économiser de l’énergie – et aussi à améliorer la qualité de l’air des logements. En effet, les rupteurs, en réduisant les différences de température entre intérieur et extérieur, évitent ainsi le point de rosée et, de fait, l’apparition de moisissures. C’est aussi une solution technique durable dans le sens où ils sont coulés dans le béton et donc efficaces tout au long de la vie du bâtiment. » Daniel Costa directeur commercial et marketing, Schöck Solution 1 Liaison planchers bas et d’étage, maison individuelle Placés en périphérie des planchers intermédiaires (vide sanitaire, étages et combles), les rupteurs diminuent considérablement les ponts thermiques linéiques des liaisons murs-planchers. Ils sont la plupart du temps associés à un système complet de plancher poutrelles. Qu’il s’agisse de rupteurs de refends transversaux ou longitudinaux, ils assurent la connexion avec les entrevous du plancher. Ils sont connectés les uns aux autres (emboîtement) ou simplement juxtaposés. Les longitudinaux sont placés perpendiculairement aux poutrelles. Il existe aussi des rupteurs de rehausse utilisés, soit sur toute la hauteur de la dalle de compression, soit partiellement. Des éléments complémentaires peuvent aussi être disposés au-dessus. Nouvelle gamme Box Rupteur Equatio de Rector en trois références (vide sanitaire, étage et toit terrasse et sous-sol et toit terrasse) pour maisons individuelles et groupées. Photo : Rector Solution 2 Liaison planchers intermédiaires/murs, immeubles de hauteur Dans ce cas, l’isolation par l’extérieur est la solution la plus simple et la plus efficace pour couper les ponts thermiques des planchers intermédiaires. Néanmoins, les habitudes constructives étant ce qu’elles sont (ITI), une offre dédiée s’est développée. Il s’agit en général de rupteurs en polystyrène moulé ou laine minérale rigide, mis en place en périphérie du plancher. Ces derniers s’intercalent entre la poutrelle et la maçonnerie, en rive et en about, avant le coulage du béton. Dans tous les cas, une attention particulière doit être apportée lors du coulage de la dalle de compression, afin que les éléments ne soient pas déplacés. Certains préfabricants proposent des prédalles en béton armé, équipées de boîtes en polymère rigide incorporées le long des rives des dalles. Une fois celles-ci en place, des blocs isolants en laine minérale compressée sont insérés dans les boîtes avant coulage de la dalle de compression.  Le rupteur Knauf Stop Therm Ultra en PSE gris se décline dans sa version Knauf Stop Therm Ultra Ch, qui est compatible avec les procédés de planchers chauffants intégrés dans la dalle de compression sur poutrelles précontraintes, ou treillis et entrevous isolants.Photo : Knauf Solution 3 Liaison plancher intermédiaire/mur avec balcon Un balcon en béton génère naturellement un pont thermique majeur qu’il faut évidemment traiter. Ici, le rupteur permet de le réduire et d’obtenir un ratio (Ψ) compris entre 0,25 et 0,50 W/m.K environ, en fonction des densités de ferraillage, et donc de la portée du balcon. Les rupteurs sont mis en place dans la maçonnerie pour assurer la continuité de l’isolation en about de dalle et, s’il y a lieu, de balcon, tout en reprenant les sollicitations de la structure. Adaptés à l’ITI comme à l’ITE, ils ne règlent pas la totalité du pont thermique. Plus la portée est importante, plus le ferraillage l’est et moins le rupteur est efficace. Une autre technique consiste à couper partiellement la dalle avec une réservation remplie d’isolant entre mur et balcon. Ce dernier reste porté par des accroches ponctuelles, lesquelles sont autant de ponts thermiques supplémentaires.    Les rupteurs Rutherma type DFi, DFi/VM, Ki, DB, D et RF, de Schöck, assurent les liaisons structurelles dalle/façade, dalle/balcon, dalle/loggia, dalle/éléments saillants de l’enveloppe et refend/façade. Ils sont couverts par une nouvelle FDES. Impact carbone rupteur : 12,2 kg.eq. CO2/UF.Photo : Schöck  Les blocs isolants Fabtherm, associés aux planelles isolantes Fabemi, permettent d’obtenir des valeurs de ponts thermiques conformes à la RE 2020, y compris avec des planchers dalle pleine.Photo : Fabemi Alternative planelle Pour s’affranchir de la mise en place de rupteurs de ponts thermiques, les industriels de la brique et du béton préfabriqué ont développé des systèmes constructifs complets avec planelles isolantes. Ces dernières, dotées d’un isolant face intérieure, sont mises en œuvre au droit de la dalle et dans la continuité de la maçonnerie. Simple et économique, cette solution traite le plus gros pont thermique et est aussi utilisée comme élément coffrant. 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Il y a 2 ans et 225 jours

Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent

En France, le secteur du bâtiment est celui qui consomme le plus d’énergie parmi tous les secteurs économiques : 70 millions de tonnes d’équivalent pétrole. Cela représente 43 % de l’énergie finale totale (source Ademe). Motivées par cette réalité, les start-up se mobilisent pour apporter des solutions cherchant à réduire l’empreinte carbone. Elles proposent des solutions novatrices pour développer de nouveaux modes de conception, de construction et d’exploitation pour des bâtiments décarbonés. Découvrons trois solutions soutenues par Constructech Club. 1/ Kompozite, plate-forme pour la conception et la construction de bâtiments bas carbone   Kompozite compile les données des matériaux de construction pour générer des solutions constructives optimisées en fonction des contraintes spécifiques de chaque projet, que ce soit en construction neuve ou en rénovation thermique. « À travers notre solution, les architectes, les bureaux d’études, les constructeurs et la maîtrise d’ouvrage peuvent prendre rapidement et efficacement des décisions complexes pour la construction des bâtiments durables, nous précise Damien Cuny, CEO de Kompozite. Notre solution permet de prendre des arbitrages techniques très rapidement en phase conception, appel d’offres ou chantier. » Kompozite permet d’augmenter la pertinence des matériaux mis en œuvre, notamment en termes d’empreinte carbone ; de maîtriser les contraintes réglementaires et les risques d’assurabilité liés aux matériaux ; et de diffuser l’innovation matériaux, notamment bas carbone. Seules quatre données sont nécessaires pour lancer la création d’un projet : adresse, emprise, destination et environnement. Une fois le projet créé, l’utilisateur peut bénéficier de l’ensemble des fonctionnalités de Kompozite, dont les principales sont :   Un moteur de recherche de produits classés par familles ou techniques : pour connaître l’impact carbone de n’importe quel matériau tout en précisant ses conditions d’utilisation ; Un générateur automatique de combinaisons de matériaux les moins polluants et adaptés aux contraintes de l’utilisateur ; La visualisation des données à l’échelle du bâtiment : donne accès à certaines statistiques telles que la répartition de l’impact carbone par lots ou un calcul de carbone biogénique. 2/ Teamoty Recycle, pour optimiser la gestion des déchets sur les chantiers   Teamoty Recycle est un logiciel qui permet de gérer et de tracer le tri des déchets de l’ensemble des entreprises d’un projet de construction. « Digitaliser le tri, c’est s’assurer de la traçabilité des déchets, c’est favoriser un tri sélectif, et faciliter la gestion des projets », nous explique Fabien Font, CEO de Teamoty Recycle. En France, chaque année, ce sont près de 46 millions de tonnes de déchets qui sont créées par le secteur. Autant de déchets qui doivent être triés pour répondre aux nouvelles réglementations et aux enjeux du changement climatique. » La mise en œuvre d’une filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour que les industriels du secteur financent la collecte et la valorisation de ces déchets, dite filière « PMCB » pour produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment, initialement prévue pour janvier 2022, a été repoussée d’un an, mais ses contours sont déjà fixés. Ainsi, Teamoty Recycle permet d’ores et déjà aux acteurs du bâtiment d’être en conformité et de gérer le tri des sept flux à la source, c’est-à-dire sur le chantier. Le principe de Teamoty Recycle est simple et comporte quatre étapes : le responsable de déchets sur chantier déclare les bacs sur la plate-forme en les identifiant à l’aide d’un QR code ; il peut attribuer les bacs aux différentes sociétés (une signature ou photo sera nécessaire pour valider l’attribution) ; il définit ensuite si le bac est à trier ou non et en vérifie l’état avant de l’orienter vers la dernière étape : le tri ou le vidage. À l’issue de ce processus, le bac sera remis dans le système d’attribution. 3/ Optimiz Construction, les meilleures pratiques pour le poste de ferraillage En France, chaque année, c’est 10 fois le poids d’une tour Eiffel de treillis soudés qui est jeté : au mieux, ces chutes sont mises à la benne ; au pire, elles sont laissées dans la dalle de béton ! Optimiz Construction aide les entreprises de gros œuvre à gagner 20 % de performance sur leur poste de ferraillage en optimisant les matériaux et la mise en œuvre. Dès la phase de préparation du chantier, via son application web d’optimisation de découpes, Optimiz Construction permet aux conducteurs de travaux ou aux chefs de chantier de commander jusqu’à 25 % de treillis soudés standards en moins sans remettre en cause la solidité des structures. Durant la phase d’exécution, l’équipe de ferraillage dispose d’un plan de découpes optimisé et d’étiquettes générées automatiquement par l’application web. Cette approche, inspirée du Lean Construction, permet de gagner en efficacité sur le poste de travail et de réduire considérablement les déchets. S’inspirer des meilleures pratiques chantier et simplifier leur mise en œuvre, voilà la recette de Marion Malandain,CEO d’Optimiz Construction, pour se réapproprier le savoir-faire du poste de ferraillage. La solution permet à la fois des performances environnementales, avec la réduction des déchets, de l’empreinte carbone et des rotations de bennes, des performances économiques, avec la réduction des quantités de matériaux standards à commander et du temps de mise en œuvre sur le chantier, et des performances applicatives avec la simplification des plans de pose et la réduction de la découpe chantier et des déplacements. Bilan du Club Avec l’entrée en vigueur de la RE 2020 en 2022 et la mise en place de REP bâtiment en 2023, la réglementation se durcit pour contraindre le secteur de la construction à construire plus durable. La bonne nouvelle : les start-up françaises répondent présent quand il s’agit de créer des solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone dans tout le cycle de vie du bâtiment. À propos de Constructech Club J’ai créé Constructech Club dans l’objectif de favoriser le développement économique des métiers du BTP par l’innovation. Mon équipe et moi accompagnons les chefs d’entreprises et les directions opérationnelles des TPE et des PME du secteur dans le processus d’identification et d’adoption des solutions technologiques pour améliorer la productivité et la rentabilité de leurs entreprises. Nous avons été sélectionnés par BPI France et par France Num dans le cadre du plan France Relance pour accompagner 1 500 entreprises du BTP dans leur transformation numérique. Diana Gonzalez Pour plus d’information rendez-vous sur le site de Construtech.club Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Bâtiment bas carbone, les start-up se mobilisent est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
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Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle »

Ariane Constructions achève, à Bordeaux, ses deux premières maisons individuelles référencées « Cradle to Cradle ». Pour être certifié, le projet a dû utiliser des matériaux recyclables, sains et sobres en carbone. Reportage. Rien ne distingue d’un chantier traditionnel ces deux maisons en construction au numéro 141 de la rue Jude, à Bordeaux (33) : un sol boueux, des blocs béton qui attendent leur enduit de finition, des ouvriers qui s’affairent, des matériaux de construction entreposés çà et là… Et pourtant, ce chantier est unique en son genre. Fin 2022, s’élèveront ici les deux premières maisons certifiées Cradle to Cradle (C2C) en France. Sur ce marché de la maison individuelle d’ordinaire si peu concerné par la cause environnementale, le constructeur Ariane Constructions (groupe Cina – Compa­gnie immobilière Nouvelle-­Aquitaine) se distingue : « L’idée était d’envoyer un signal qui soit déterminant pour ce marché. Lequel est parfois chahuté par les pouvoirs et politiques publics qui ne l’encouragent guère… Alors que s’exprime un réel désir de maison individuelle », note Philippe Petiot, président du directoire du groupe Cina. Le signal, c’est le C2C, présenté comme un bon compromis entre les attentes des Français et les exigences environnementales de la réglementation.   Passeports circulaires   La démarche « Cradle to Cradle », littéralement « du berceau au berceau », tire sa genèse de l’organisation du même nom. Cette dernière évalue les matériaux en fonction de leurs performances et selon des exigences scientifiques, dans cinq catégories de durabilité : réutilisation des matériaux, utilisation de matériaux sains, recours à des énergies renouvelables et à une gestion du carbone, gestion de l’eau, responsabilité sociétale. Après évaluation, une certification Cradle to Cradle Certified est délivrée en conséquence. « Le principal défi de cette démarche a été d’embarquer avec nous tout un panel d’industriels et les amener à faire certifier leurs produits, par exemple sur la non-toxicité des matériaux, leur réutilisation en fin de cycle de vie, leur bilan carbone, la consommation d’énergie (à la production et à l’usage, NDLR), etc. », détaille Pierre Philippe, directeur achats du groupe Cina. Dans cette optique, Ariane Constructions s’est associée au bureau d’études Upcyclea, spécialisé dans l’économie circulaire et dans la certification C2C. Sur la base d’audits, les produits des industriels sont ainsi évalués, de même leurs fournisseurs ou encore la traçabilité des matériaux. Upcyclea délivre ensuite un passeport établi selon les critères de la norme Cradle to Cradle. Passeport qui facilite le calcul de l’empreinte carbone des matériaux, leur degré de circularité et de non-toxicité. À noter, la certification C2C doit être renouvelée chaque année. Précision importante : « Tous les industriels (travaillant sur le chantier, NDLR) ne sont pas certifiés Cradle to Cradle. Mais tous ont dû remplir le passeport circulaire et communiquer sur leurs produits. Ensuite, nous avons sélectionné ceux qui étaient les mieux valorisés afin de ne pas pénaliser le projet, détaille Candie Serre, directrice d’Ariane Constructions. Un noyau dur de partenaires est certifié et nous disposons de toute une gamme d’entreprises, qui s’inscrit dans la démarche. » Concrètement, seuls cinq industriels sont certifiés Cradle to Cradle sur ce chantier : Actis pour les isolants minces Hybris, Tarkett pour les sols souples, Siniat pour les plaques de plâtre, Grohe pour l’équipement sanitaire et Schneider pour l’installation électrique. Selon Ariane, sur les soixante-quinze produits de construction utilisés pour réaliser ces deux logements, dix-sept d’entre eux sont considérés comme répondant aux exigences C2C sans pour autant être certifiés, et représentent à eux seuls 71 % de la masse de la maison. Lucien Brenet   Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription Actis « Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. » « Lorsque nous avons été sollicités par Ariane pour ce projet, nous n’étions pas certifiés Cradle to Cradle (C2C). Mais nous nous inscrivions déjà dans une démarche responsable, de la production de nos produits jusqu’à la pose, et nous étions engagés dans le processus de fabrication de l’Hybris. La certification était pour Actis une conséquence logique. Nous avons donc suivi de longues démarches, afin d’obtenir le passeport Upcyclea. Notamment plusieurs audits internes de nos fournisseurs pour s’assurer de la traçabilité de nos matériaux – Actis a lui-même été audité, NDLR. Et la certification n’est pas non plus acquise pour toujours. Nous devons donc rechercher une amélioration perpétuelle de nos process car, l’année prochaine, nous serons une nouvelle fois audités pour déterminer si nous pouvons conserver la certification C2C. » 1/ Recyclage et réduction de l’empreinte carbone Les deux logements C2C renferment plusieurs produits recyclables, conçus en partie à base de matériaux eux-mêmes recyclés. Ainsi, les isolants Hybris d’Actis, utilisés pour les murs et les rampants, renferment 15 à 20 % de polyéthylène recyclé. « À l’intérieur de l’usine, nous récupérons toutes les chutes de produits de fabrication et les réinjectons dans le processus pour les transformer en billes de polyéthylène qui deviendront plus tard des isolants », détaille Mathieu Lassalle, chargé d’affaires prescription chez Actis. Le produit, lui, est composé à partir de polyéthylène basse densité (PEBD), bien sûr recyclé. Bien que constitué de matière plastique, Hybris est donc recyclable à 100 % et à l’infini, assure l’industriel. Également issus du recyclage, le plâtre, à hauteur de 30 %, utilisé dans la fabrication des plaques Siniat, les plastiques (20 %) composant les entrevous (KP1). Ou encore les granulats (40 %) entrant dans la composition du béton des parpaings Airium (Lafarge Holcim). Chaque parpaing est ici rempli de mousse isolante recyclable, composée de 5 % de ciment et 95 % d’air. Dans sa recherche de matériaux plus vertueux, Ariane Constructions assure discuter avec Lafarge-Holcim sur la possible fourniture de bétons décarbonés à 70 %. À suivre. N’oublions pas les revêtements de façade Parexlanco, également recyclables et réinjectables. Les déchets de chantier sont récupérés, triés, puis réintroduits dans les circuits de production des industriels.Photo : Ariane Constructions    Le taux de CO2 du béton utilisé pour les fondations a été réduit de 20 %.Photo : Ariane Constructions 2/ Non-toxicité des matériaux Autre pilier de la démarche, l’innocuité des matériaux de construction. À base de produits naturels, la formule des peintures Unikalo qui sera appliquée en finition n’entraîne aucun rejet nocif ou toxique. Elle est labellisée NF environnement et attestée Zone Verte Excell. Autre exemple avec l’isolant Hybris (Actis), qui ne dégage ni COV ni particule nocive (formaldéhyde, phénol…) ou irritante. Et ce, pendant toute sa durée de vie. Le produit est d’ailleurs classé A+ pour la qualité de l’air intérieur (QAI), selon la norme NF EN ISO 16000. Tout aussi indispensable pour une bonne QAI, le système de ventilation simple flux Health Box 3.0 (Renson) est équipé d’un extracteur de CO2 dans les pièces de vie et d’un extracteur d’humidité dans les pièces techniques. Lesquels s’enclenchent lorsque les capteurs disséminés dans le logement détectent le moindre dépassement de seuils.  L’ensemble des produits et systèmes utilisés sont classé A+ ou A pour la qualité de l’air intérieur.Photo : Ariane Constructions  Les blocs béton intègrent la mousse minérale isolante Airium de Lafarge Holcim. Les parpaings sont mis en œuvre à joints minces. Atouts : facilité de pose, absence de ponts thermiques par les joints, réduction de matière et diminution de la consommation d’eau.Photo : Ariane Constructions  Le film réflecteur de l’isolant renvoie jusqu’à 95 % des rayonnements solaires vers l’extérieur en été, et permet au contraire de conserver, en hiver, la chaleur à l’intérieur.Photo : Ariane Constructions 3/ Réduire les consommations d’énergie Les logements ne sont pas autosuffisants. Mais selon les concepteurs, ils se situent entre la maison passive et un projet RE2020. Dans le cas présent, Ariane assure gagner de 5 à 6 °C en confort d’été par rapport à un chantier traditionnel. Et ce, grâce aux produits comme l’isolant Hybris (Actis) – « À lui seul, il fait gagner jusqu’à 2 °C de confort d’été », souligne le fabricant –, les plafonds rafraîchissants Plafino d’Innovert (Atlantic), les blocs béton Airium de Lafarge Holcim, la box domotique Somfy qui, équipée d’une horloge crépusculaire, gère automatiquement les ouvrants. Tous ces éléments permettent de réduire la climatisation en été et en chauffage l’hiver. La pompe à chaleur Alféa Extensa A.I R32 d’Atlantic est, quant à elle, dotée d’un régulateur de température Inverter. Ce dernier optimise la consommation de la PAC en adaptant son régime aux besoins. Cet article est extrait de Planète Bâtiment 68, découvrez le numéro en intégralité sur la plateforme Calameo.com Cet article Deux maisons individuelles certifiées « Cradle to Cradle » est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 225 jours

Pour la patronne de la FNSEA, "il faut identifier des terres" où produire du solaire

"Depuis la guerre en Ukraine, l'enjeu énergétique monte à toute allure et la France cherche des solutions. L'agriculture est en capacité de dire +On est présents+", déclare Mme Lambert.Le président Emmanuel Macron souhaite multiplier par dix la capacité de production photovoltaïque de la France pour dépasser les 100 gigawatts en 2050. Ce qui suppose de couvrir de panneaux "entre 100.000 et 200.000 hectares", donc "0,2% à 0,4% du territoire" français, précise à l'AFP le ministère de la Transition énergétique.Dans le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, voté en première lecture au Sénat, les élus ont injecté des dispositions en faveur d'un développement "raisonné" de l'agrivoltaïsme, qui allie agriculture et production d'énergie."L'agrivoltaïsme, c'est vraiment la coproduction agricole et énergie, c'est pas juste trois moutons sous des panneaux", défend la présidente de la FNSEA. Elle rappelle la "doctrine" du syndicat en matière de solaire: "Priorité aux (installations sur les) toits, pas de photovoltaïque au sol et un développement encadré de l'agrivoltaïsme."Chaque semaine ou presque, des énergéticiens présentent à la presse des installations agrivoltaïques dernier cri. Ils assurent que la production de nourriture y est préservée, voire facilitée, les panneaux protégeant les cultures des affres du climat.Le sujet divise. La Confédération paysanne juge que l'agrivoltaïsme est une "notion marketing" qui va porter "atteinte à la vocation nourricière de la terre".Quant au syndicat des Jeunes agriculteurs (JA), considéré comme la pépinière de la FNSEA, il demande un moratoire sur l'agrivoltaïsme tant que les terres déjà artificialisées et les toitures "ne seront pas couvertes dans leur plus grande partie", ce qui coûte plus cher concernant les toitures.Les JA redoutent "un phénomène de spéculation et de détournement de la vocation nourricière des terres". D'autant qu'il est plus rémunérateur de les louer à un énergéticien qu'à un fermier.Sans partager leur mot d'ordre, Christiane Lambert "comprend" que les Jeunes agriculteurs aient "tapé plus fort pour défendre le foncier" au vu des difficultés d'accès aux terres dans certaines régions."Leur pression a servi à faire évoluer" les positions des sénateurs en faveur d'un encadrement accru, salue celle qui a présidé les JA entre 1994 et 1998."De la dentelle"Au-delà de l'agrivoltaïsme, et afin de rattraper le retard de la France en matière d'énergie solaire, le gouvernement lorgne sur les terrains "sans enjeux environnementaux majeurs", selon l'expression du ministère de la Souveraineté énergétique.Les friches agricoles en font partie.Mme Lambert n'est pas opposée à l'installation de panneaux sur ces "terres non productives (...) sur lesquelles il n'y aura jamais rien, ni un JA ni quelqu'un d'autre".Elle cite l'exemple d'un terrain fortement pentu en Lozère, "sur lequel pas un mouton ne va aller, c'est que des ronces, c'est abandonné"."Il faut qu'on identifie tous les endroits où de toute façon il n'y aura pas d'agriculture. (...) C'est vraiment un travail de fourmi, c'est de la dentelle qu'il faut faire" localement."Le gouvernement cherche 100.000 hectares. Il nous dit +C'est pas beaucoup+. Dans les départements où le foncier est rare et cher, c'est beaucoup", poursuit Mme Lambert."Le challenge, c'est de protéger le foncier, mais pas de casser la dynamique [du solaire], donc l'équilibre est ténu", reconnaît-elle.Pour Christiane Lambert, il faut aussi prendre garde à la taille des projets : "Les énergéticiens voudraient des grands blocs de 100 hectares. Pour nous, ce n'est pas possible. (...) Il vaut mieux faire 10 projets de 10 hectares qu'un projet de 100 hectares parce que ça facilite l'acceptation" par les riverains.
Il y a 2 ans et 225 jours

Large feu vert du Sénat à une accélération des énergies renouvelables

Le Sénat a adopté dans la nuit de vendredi à samedi un projet de loi pour accélérer les énergies renouvelables, porté par Agnès Pannier-Runacher. Ce projet doit être présenté à l'Assemblée nationale le 5 décembre.
Il y a 2 ans et 225 jours

Toitures terrasses vitrées conformes au décret du 30 Mars 2022 – Salon EquipH tel – Stand C77 pavillon 7.3

Le marché des extensions est en pleine croissance. La thématique du confort et du bien-être poussent les maitres d’ouvrages à investir dans la création des espaces recevant du public confortables, modulables, ouverts sur l’extérieur et utilisables toute l’année. Le dérèglement climatique et le coût de l’énergie s’imposent à nous avec l’obligation de construire des espaces […]
Il y a 2 ans et 225 jours

TILE OF SPAIN propose une palette inspirationnelle de céramiques espagnoles , aux couleurs tendances automne- hiver

Au coeur de l’automne et à l’approche de l’hiver, les moments dans son cocon chez soi sont toujours très appréciés. On puise de l’énergie on se ressource dans son atmosphère chaleureuse, sereine et accueillante. Chaque détail compte et chaque choix de matériau participe à la création de cette ambiance. La céramique espagnole offre par essence […]
Il y a 2 ans et 225 jours

Avec la nouvelle offre de location de portes automatiques Portalp, les commerces sont en route vers la sobriété énergétique!

Contrairement aux portes manuelles, en se fermant systématiquement après passage, les portes automatiques piétonnes permettent de réaliser des économies d’énergie d’environ 20%. Mais si elles sont largement répandues dans les centres commerciaux, leur installation représente un poste de dépense important pour les petits commerces. Or, dans le cadre du plan de sobriété énergétique, ces derniers […]
Il y a 2 ans et 225 jours

RE2020 : Le SNFORES réalise des FDES collectives pour respecter les nouvelles normes de performances « carbone »

Le Syndicat National des Formulateurs de Résines (SNFORES) accompagné par l’alliance HQE-GBC et l’ADEME a réalisé ses fiches de déclaration environnementale et Sanitaire (FDES) à la suite de la nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs, prévue par la loi « Evolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique » (ELAN), entrée en vigueur le 1er […]
Il y a 2 ans et 225 jours

L’EPFA Guyane lance deux opérations d’aménagement reposant sur le principe « Habiter le paysage »

Elle comprend des logements, activités économiques et espaces publics. A Montsinéry-Tonnegrande, l’EPFA lance les travaux de la phase 1 de la tranche 2 de la ZAC « Montsinéry » avec comme parti pris : donner à voir le paysage. L'EPFA Guyane construit avec ses partenaires publics et privés « la ville amazonienne durable" selon une démarche cohérente d'ensemble qui actionne à la fois la maîtrise du foncier, la réponse aux besoins en logements, équipements et activités économiques, tout en valorisant la mosaïque de paysages et biodiversité guyanaises. Ces opérations d’aménagement visent à créer un choc de l’offre pour contribuer à résorber les squats et créer les équipements nécessaires au bien-être de la population. Pour Denis Girou, directeur général de l’EPFA Guyane : « Nous entrons dans une nouvelle phase de l’OIN pour deux opérations, celle de l’opérationnel. Après le volet pré-opérationnel, les études de conception et le choix de la maitrise d’œuvre, nous démarrons ce mois ci les travaux d’aménagement dans 2 des 24 secteurs de l’OIN, à Matoury et à Montsinéry-Tonnegrande ».Secteur OIN 8 - A Matoury, « Mélodies de Morthium », le «paysage habité » : Premier jalon-vitrine d’un projet qui va reconfigurer le secteur ; le connecter au centre-ville et valoriser l’environnement forestier Située à 12 km au sud de Cayenne, Matoury compte aujourd’hui plus de 34.000 habitants. En 2030, sa population est estimée à 36.634 habitants, soit une hausse de 3.176 habitants (9%).L’OIN de Guyane comporte 7 secteurs à Matoury. Le premier à être aménagé est le secteur Matoury-Sud-Bourg (60 ha) avec le lotissement des « Mélodies de Morthium » (4 ha). C’est au sud du bourg, que l’EPFA amorce les travaux de cette opération d’ensemble s’inscrivant dans le prolongement urbain existant en continuité de l’école élémentaire du bourg.A proximité de la crique Morthium, proche de la forêt, le programme des Mélodies se développe en agrafe urbaine autour d’ une voirie centrale se raccordant à la RN2 et au quartier voisin. Il proposera 61 logements (44 logements sociaux, 12 maisons jumelées et 5 maisons individuelles) ; 3.000 m2 de SDP d’activités économiques et de commerces de proximité; une esplanade et un parc urbain de 6.800m² permettant aussi de gérer les problématiques d’eaux pluviales. Des systèmes de noues (canaux à ciel ouvert) maillant le quartier et l’implantation des bâtiments favoriseront la mise en valeur du paysage.Secteur OIN 12 : Etapes significatives franchies pour la requalification de la friche industrielle TDF de Montsinéry-Tonnegrande et l’aménagement de la phase 1 de la tranche 2 de la ZAC « Montsinéry» au sein du secteur « Les savanes »La commune de Montsinéry-Tonnégrande (2.900 habitants [1]) est un modèle de transition écologique. Le secteur 12 de l’OIN dit « les savanes » en est l’illustration. A 35 km de Cayenne, en lisière de forêt, bordée par la rivière Montsinéry, la commune va valoriser ses atouts : la biodiversité, l’agriculture, un cadre naturel saisissant. L’opération et le pôle d’innovation axé sur les Greentech-Guyane ont érigé le paysage au rang d’outil opérationnel dans les projets d’aménagement et de développement territoriaux.L’EPFA Guyane prépare la requalification de la friche industrielle TDF pour accueillir Biostratège. L’entreprise BioStratège est spécialisée dans les domaines de l’éco-extraction du végétal, le développement d’ingrédients et de produits naturels écoresponsables. L’EPFA Guyane a acheté le foncier et l’ancien bâtiment de radio-diffusion à TDF. Les travaux de démontage des antennes par TDF sont en cours. En 2023, BioStratège devrait s’installer dans l’ensemble immobilier et disposer du foncier nécessaire pour réaliser son projet « Amazon Activ Valley » sur 2.500 m2 de SDP. L’investissement industriel de plus de 6,8 millions d’euros permettra dans un premier temps, la création de 23 nouveaux emplois directs.L’EPFA Guyane lance la tranche 2 de la ZAC de MontsinéryLa tranche 1 est livrée. Elle s’articule autour de la construction d’un groupe scolaire, de 100 logements et de commerces.Le projet de la tranche 2 (60 ha) s’appuie sur le paysage comme support de l’urbanisation. Elle se déploie en hameaux interconnectés avec le bourg et s’adosse au collège en cours de construction.3 hameaux aux ambiances paysagères différentes - hameau de la mangrove, hameau de la lagune et hameau bord accueilleront à terme plus de 600 logements dont 20% de collectifs, 34% d’intermédiaires et 46% d’individuels.Au cœur de ces hameaux à forte identité, des espaces publics diversifiés comprenant une zone « skatable », un roc d’aventures, un terrain multisports, des parcours sportifs, espaces de détente, aires de jeux et carbets d’observation.Une programmation généreuse se concentrera le long d’un axe central : équipements publics, activités économiques, collège et crèche, pôle médical et commerces.Pour Denis Girou, directeur général de l’EPFA Guyane : « Le projet développé par Atelier 2/3/4 allie habitat, biodiversité, économie-emploi. Avec l’arrivée des sociétés Green-tech, c’est un projet d’avenir ambitieux pour le territoire et ses habitants, illustrant la transition vers une économie non destructive de la biodiversité Guyanaise. »
Il y a 2 ans et 225 jours

Avec quadro evo, Hager s’ouvre de nouveaux horizons pour adresser des projets jusqu’à 4000 A

Hager lance quadro evo, un système de distribution d’énergie, permettant aux tableautiers, aux installateurs et aux bureaux d’études de répondre à des projets jusqu’à 4000 A. Il illustre la volonté de Hager d’adresser des projets de plus grande envergure, en offrant aux professionnels de nouvelles façons de concevoir et d’installer une distribution électrique. Pour réaliser son nouveau tableau général basse tension, Hager s’est appuyé sur ses plus de 65 ans de savoir-faire dans la fabrication d’enveloppes d’armoires électriques. Bien qu’elle conserve l’ADN des enveloppes Hager, cette évolution de la gamme quadro voit 80% de ses composants intérieurs renouvelés.Des performances accruesLa structure mécanique robuste de quadro evo permet d’atteindre des performances plus élevées :– le nouveau système d’équipement interne offre une résistance aux courts-circuits jusqu’à 85 kA, une protection contre les chocs IK10 et une protection contre l’eau et les poussières IP55,– les nouveaux supports de jeu de barres offrent une stabilité accrue jusqu’à 4000A,– quadro evo permet de répondre à des indices de service jusqu’à 233 et d’assurer une continuité de service en toute sécurité lors des interventions, la maintenance ou les évolutions du tableau. ©Hager Une mise en œuvre facilitéeAvec quadro evo, tous les éléments sont conçus pour un assemblage simple et rapide :– la structure interne des cellules de quadro evo a été conçue pour offrir plus d’espace de travail à l’installateur,– le nouveau système de supports et de profilés universels permet une plus grande modularité,– un nouveau système de kits de montage, plus simple et plus précis, permet également le positionnement et la mise en œuvre plus rapides des appareils.Grâce à ces nouveautés, mais aussi grâce aux vis accessibles par l’avant, les évolutions ultérieures et la maintenance seront facilitées. ©Hager Une compatibilité avec l’écosystème HagerPour la distribution électrique principale, quadro evo peut embarquer des boîtiers moulés intelligents h3 et h3+ jusqu’à 1600 A.quadro evo peut également être associé au logiciel Stream, pour assurer la surveillance des consommations multi-énergies sur un ou plusieurs sites. Intégré dans un écosystème de comptage et de mesure énergétique, il répond parfaitement aux exigences du Dispositif Eco Energie Tertiaire (décret tertiaire) qui s’appliquent depuis 2021.Enfin, le logiciel Hagercad.T évolue avec quadro evo pour rendre les phases de configuration, de conception et de chiffrage plus aisées, rapides et précises. ©Hager Pour quels projets ?Le système permet la réalisation d’équipements de distribution basse tension pouvant aller jusqu’à 4000A en forme 4b, pour des applications tertiaires : locaux commerciaux, hôtels, bâtiments administratifs, publics ou privés, industriels, hôpitaux, infrastructures routières et ferroviaires. quadro evo est adapté à la réalisation des TGBTs mais aussi des tableaux divisionnaires.Le système de distribution d’énergie quadro evo est un ensemble d’appareillages de puissance testé et certifié selon la norme IEC 61439-1 & 2.
Il y a 2 ans et 225 jours

Le SNFORES réalise des FDES collectives pour respecter les nouvelles normes de performances « carbone »

Cette nouvelle réglementation redéfinie l’évaluation des performances carbone des bâtiments.Trois nouvelles déclarations environnementales et sanitairesSelon la loi ELAN, tous les bâtiments neufs doivent évaluer leurs performances « carbone » sur la base d’une analyse en cycle de vie (de l’extraction des matériaux nécessaires à sa construction jusqu’à sa destruction) et son traitement en fin de vie (mise en décharge, recyclage...). Cette nouvelle méthode d’évaluation des performances entraîne la nécessité pour les industriels de réaliser des déclarations environnementales et sanitaires dans le cadre d’une démarche collective ou individuelle.Afin d’être conforme à la réglementation, les adhérents du SNFORES ont fait réaliser des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) collectives permettant ainsi de couvrir les principaux systèmes de revêtements de sol bâtiment à base de résine mise en œuvre in situ :Systèmes autolissants polyuréthanneSystèmes autolissants époxySystèmes multicouche époxyCes FDES mettent en avant l'excellente performance « carbone » des systèmes de revêtement faisant de la résine une solution durable et respectueuse des enjeux environnementaux.Vous pouvez retrouver les trois FDES sur le site INIES :Systèmes autolissants polyuréthanne : iciSystèmes autolissants époxy : iciSystèmes multicouche époxy : iciL’alliance HQE-GBC et l’ADEME accompagnent le SNFORESLe SNFORES a été accompagné par l’alliance HQE-GBC et l’ADEME pour réaliser ces FDES collectives. L’occasion pour l’alliance HQE-GBC de compléter la base INIES en proposant des données « fabricants » pour les résines, permettre aux acteurs du secteur d’avoir une meilleure connaissance de l’empreinte environnementale des produits et des systèmes de revêtement et promouvoir des solutions alternatives pérennes pour les bâtiments HQE.En produisant ses déclarations environnements, le SNFORES permet aux maîtres d’ouvrage d’avoir accès à des données fiables et actualisées pour réaliser leurs ACV bâtiment.La rédaction des FDES marque pour le SNFORES sa volonté d’accompagner les ambitions du gouvernement de parvenir à une réduction de 54% des émissions dans le secteur du bâtiment sur la période 2015-2028 avec la stratégie nationale bas carbone.Ces FDES collectives sont utilisables uniquement pour les systèmes présentés par les adhérents du SNFORES dans le cadre de cette étude.La listes des systèmes concernés par les FDES collectives est à retrouver sur le site internet du SNFORES.Plus d’informations : https://www.snfores.fr/donnees-environnementales/
Il y a 2 ans et 225 jours

Après le chèque énergie "fioul", un chèque énergie "pellet" : l'Etat fait le point

FACTURES. Le ministère de la Transition énergétique fait le point sur les différents chèques énergie exceptionnels déjà mis en oeuvre ou en passe de l'être, visant notamment les ménages qui se chauffent au fioul ou au bois.
Il y a 2 ans et 226 jours

Le plein emploi reste un objectif "atteignable", selon Dussopt

"Sur l'objectif de plein emploi, je pense que c'est toujours atteignable", a déclaré le ministre à l'occasion d'une rencontre de l'Ajis (Association des journalistes de l'information sociale)."Evidemment, il y aura un ralentissement de la création d'emplois en 2023 si nous avons une croissance basse (...) mais nous sommes dans une situation qui est assez particulière, assez étonnante", avec une économie qui "créé encore beaucoup d'emplois", plus qu'attendu par l'Insee au troisième trimestre, a-t-il poursuivi.Il y a donc "un petit décalage entre le sentiment d'un ralentissement, une inquiétude très compréhensible sur la question de l'énergie ou de l'inflation, et l'état d'un marché du travail qui continue à créer de l'emploi" davantage qu'anticipé, a-t-il insisté.Pour parvenir au plein emploi, l'exécutif table notamment sur la nouvelle réforme de l'assurance chômage visant à faire évoluer les règles en fonction de l'état du marché du travail. Le projet de loi sur l'assurance chômage, qui doit être voté dans une version de compromis mardi à l'Assemblée nationale et le 17 au Sénat, enclenche la possibilité de procéder à cette modulation par décret.Concernant les règles qui pourraient évoluer, le ministre a dit vouloir réserver la primeur des annonces aux partenaires sociaux, alors qu'une concertation lancée en octobre, s'achèvera par une séance multilatérale le 21 novembre."Nous ne toucherons pas au montant des indemnisations", a néanmoins réaffirmé le ministre, disant plutôt sa préférence pour "la question de la durée maximale d'indemnisation", actuellement de 24 à 36 mois selon l'âge. Selon lui, "il faut garder une durée minimale d'indemnisation qui permette notamment à ceux qui sont éligibles après un CDD de six mois d'être toujours éligibles". Aujourd'hui, il faut six mois de travail sur une période de référence de 24 mois pour être éligible à l'indemnisation chômage.En outre, "je ne crois pas au fait d'aller au-delà de six mois pour la durée minimale d'affiliation" car "souvent l'entrée dans le marché du travail se fait par CDD" et ceux-ci sont plus souvent "de six mois que de sept ou huit mois", a-t-il poursuivi.Sur les critères d'appréciation de la conjoncture qui serviront à la modulation, "il est évident que la baisse du chômage doit faire partie des critères tout comme le rapport entre les emplois vacants et le nombre de demandeurs inscrits", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 226 jours

L'Allemagne va à son tour sortir du Traité de la Charte de l'Energie

"Nous orientons de manière conséquente notre politique commerciale sur la protection du climat et en conséquence, nous nous retirons du Traité sur la Charte de l'Energie", indique la secrétaire d'Etat au ministère de l'Economie et de la Protection du climat, Franziska Brantner, dans un communiqué."C'est un signe important envoyé à la conférence des Nations unies sur le climat", la COP 27 réunie actuellement à Charm el-Cheikh (Egypte), ajoute-t-elle.Les groupes parlementaires des partis membres de la coalition au pouvoir, les sociaux-démocrates, les Verts et les Libéraux, ont donné vendredi leur feu vert à cette sortie, proposée par le gouvernement.Ils ont dans le même temps donné leur accord à la ratification de l'accord commercial CETA avec le Canada.Le Traité sur la charte de l'énergie (TCE) a été signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS.Réunissant l'UE et une cinquantaine de pays, il permet à des entreprises de réclamer, devant un tribunal d'arbitrage privé, des dédommagements à un Etat dont les décisions et l'environnement réglementaire affectent la rentabilité de leurs investissements –même lorsqu'il s'agit de politiques pro-climat.Cas emblématique: après l'adoption d'une loi néerlandaise bannissant le charbon d'ici 2030, l'énergéticien allemand RWE réclame 1,4 milliard d'euros à La Haye pour compenser ses pertes sur une centrale thermique.En septembre, l'Italie a été condamnée à verser une compensation de 180 millions d'euros à la compagnie pétrolière britannique Rockhopper, pour lui avoir refusé un permis de forage offshore. Des poursuites ont également été entamées contre la France par l'entreprise allemande Encavis AG à la suite de la modification des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque en 2020. Plusieurs pays, - l'Espagne, les Pays Bas et la France - ont annoncé récemment leur sortie du Traité.
Il y a 2 ans et 226 jours

Comment produire et utiliser l'énergie sans affecter le climat ?

1. La production et l’utilisation de l'énergie sont au cœur de la crise climatique à cause des émissions de gaz à effet de serre qui en résultent et nécessitent une action efficace dans deux directions principales. Celles-ci comprennent :La recherche d’une plus grande efficacité énergétique et la limitation de l’utilisation de l’énergie, de la production à la consommation. Il est essentiel de découpler la croissance économique, source d’élévation du niveau de vie, de la consommation d’énergie : tous les scénarios concluent à la nécessité d’une rupture dans l’évolution de l’intensité énergétique mondiale, qui doit passer d’un taux de croissance annuel de - 1 à - 1,5%, observé historiquement, à un taux de - 4 ou - 5%.La décarbonation des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, en favorisant les technologies à faibles émissions de carbone.Ces deux niveaux peuvent être activés par des choix technologiques et des changements de comportement, parfois encouragés par les politiques énergétiques.2. Les énergies renouvelables (principalement le solaire, l’éolien, la biomasse et l’hydroélectricité) doivent être appliquées et davantage développées. Aucune d’entre elles n’est sans conséquences sur l’environnement, parfois moins apparentes que pour d’autres formes d’énergie. Si l’intégration de certaines d’entre elles (énergie éolienne ou photovoltaïque) dans les réseaux électriques peut être source de difficultés en raison de leur variabilité, d’autres, au contraire, sont vertueuses en termes de stabilisation du système (hydroélectricité avec réservoirs). La plupart d’entre elles ne sont pas très denses, leur forte emprise au sol est source d’opposition locale, mais elles ont toutes l’avantage d’avoir une faible empreinte carbone.3. L’énergie nucléaire a une très faible empreinte carbone et son fonctionnement est stable et fiable. Comme l’hydroélectricité, elle peut produire des quantités massives d’électricité décarbonée et contribuer à la décarbonation des systèmes énergétiques. L’énergie nucléaire est essentielle dans la lutte contre le changement climatique. Bien que la sécurité et la gestion des déchets radioactifs soient souvent citées comme des préoccupations, ces préoccupations peuvent être gérées aujourd’hui de manière adéquate, notamment par la réutilisation de certains déchets à longue demi-vie. Le principal défi pour les responsables des politiques énergétiques et les ingénieurs est de redonner au nucléaire la place qui lui revient par l’information et le débat.4. Les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui sont responsables d’une grande partie des émissions de CO2, représentent toujours la plus grande part du bouquet énergétique mondial. S’il ne semble pas possible de les éliminer rapidement et complètement, notamment dans certains secteurs comme les transports, ou dans certains pays, ils pourraient constituer une énergie de transition en étant associés aux technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.5. L’électrification est certainement l’un des principaux moteurs de la transition énergétique. Une attention particulière doit être accordée aux systèmes électriques, notamment pour assurer la production de base. Le déclassement des centrales thermiques fossiles et le développement massif des énergies renouvelables variables peuvent poser des problèmes de continuité et de qualité de l’approvisionnement en électricité. Des centrales électriques de secours, des technologies de stockage d’énergie rentables et efficaces, le développement de la flexibilité de la demande et le développement des réseaux électriques seront nécessaires pour surmonter le problème de variabilité des énergies renouvelables. La question de l’accès à l'énergie en général et à l’électricité en particulier reste, dans de nombreuses régions du monde, un défi majeur auquel il faudra probablement apporter des réponses différentes, que ce soit pour l’approvisionnement des grandes mégalopoles en développement ou pour les sites isolés et hors réseau.6. La recherche d’une plus grande résilience des systèmes énergétiques soulève des questions sur l’utilisation des terres, la rareté de l’eau ou l’utilisation de matières premières (cuivre, lithium, nickel, cobalt, zirconium, métaux du groupe du platine et terres rares) qui pourraient conduire à leur épuisement précoce. Le passage de la dépendance des systèmes énergétiques, tant du côté de l’offre que de la demande, des combustibles fossiles à certaines matières premières, composants et équipements constitue un nouveau défi auquel il faut apporter des réponses, notamment en termes d’économie circulaire et de développement industriel.7. Des politiques énergétiques nationales efficaces et une coopération internationale seront essentielles pour mettre en œuvre les politiques les plus efficaces pour atteindre l’objectif net zéro émissions. S’il est indéniable que les pays développés représentent encore une part importante des émissions (33% en 2021 contre 40% en 2011), les tendances démographiques mettent en évidence le rôle majeur des pays en développement : en 2050, la planète comptera probablement près de 10 milliards d’habitants, contre environ 8 milliards aujourd’hui, et cette croissance s’observera principalement dans les pays en développement, qui représenteront 87% de la population mondiale. La recherche de solutions doit s’appuyer sur une vision prospective de la consommation d’énergie - marquée par le vieillissement de la population et l’urbanisation croissante (55% de la population mondiale vit en ville en 2022, 70% en 2050) et par les émissions associées. Les choix de politique climatique - y compris le soutien des économies développées aux économies en développement - ne peuvent se concevoir en dehors d’un cadre et d’un effort globaux.8. Le choix de se concentrer sur les solutions qui contribuent efficacement et immédiatement à la lutte contre le changement climatique ne doit pas nous faire oublier :L’effort de recherche indispensable pour développer des solutions à moyen ou long terme qui trouveront leur place dans le futur, comme les installations utilisant de l’hydrogène décarboné, d’autres carburants zéro carbone, l’amélioration de l’efficacité de la mobilité électrique et des bâtiments, les technologies de stockage y compris l’utilisation de l’électricité du réseau en dehors des heures de pointe, les tours solaires, les petits réacteurs nucléaires modulaires et la fusion nucléaire. En ce qui concerne l’hydrogène à très faible teneur en carbone ou les carburants synthétiques, il convient de poursuivre la recherche et le développement pour faire face aux difficultés d’utilisation, y compris la sécurité du stockage et le risque d’inflammabilité, avant de pouvoir exploiter pleinement leurs potentialités ;Le besoin croissant d’adapter les économies, et en particulier les systèmes énergétiques, au changement climatique afin de protéger les installations de production d’énergie de la menace de l’élévation du niveau de la mer et des conditions climatiques extrêmes. Les conséquences du changement climatique se font déjà sentir sur la navigation fluviale, l’irrigation, l’hydroélectricité et le refroidissement des centrales thermiques ;Le lien entre l’énergie et les Objectifs de Développement Durable ; la recherche de solutions fournies par les ingénieurs conduit parfois à des choix énergétiques qui entrent en conflit avec d’autres exigences de durabilité telles que la biodiversité ou la protection des habitats des populations autochtones.9. Les trajectoires vers des systèmes énergétiques durables nécessiteront une méthode rationnelle et rigoureuse pour faire des choix, loin de tout rêve ou idéologie, et devraient être fondées sur les principes suivants :Adopter une approche systémique ;Exploiter les meilleures technologies matures et le développement des compétences associées, tout en encourageant également l’innovation et le développement de nouvelles technologies ;Mettre l’accent sur le potentiel réel de toute nouvelle technologie, sur son adaptabilité et sur la facilité de son transfert ;Donner plus d’importance à l’efficacité économique alors que la crise économique et sociale mondiale provoquée par des situations imprévues laisse tous les acteurs sous contraintes financières ;Mettre en œuvre une plus grande coopération internationale entre les pays développés et les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.10. Il est essentiel d’avoir une approche équilibrée entre le progrès économique, la justice sociale et la préservation de l’environnement qui est fondamentale pour la sécurité énergétique d’un pays. C’est la condition sine qua non de l’acceptation par ses citoyens de la mise en œuvre de politiques énergétiques.
Il y a 2 ans et 226 jours

Nouvelles mesures en faveur de la sortie du fioul : ce mode de chauffage va-t-il disparaitre en France ?

Le gouvernement lance le “chèque fioul” à destination de 1,6 million de ménages : 100 à 200€ qui compenseront difficilement la perte de pouvoir d’achat entamée depuis 2 ans. Autres mesures mises en place : La prolongation, pour 3 mois, du bonus de 1000€ sur MaPrimeRénov pour les personnes qui quittent le fioul (et remplacent leur chaudière actuelle par une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse) ;L’instauration d’un nouveau bonus de 1000€, sur les Certificats d’économies d’énergie cette fois, réservé aux ménages modestes. A noter également que le remplacement des chaudières à condensation, jusqu'alors exclu de ce dispositif, est maintenant pris en compte.En d’autres termes, c’est désormais jusqu’à 10.000€ d’aides qui pourront être perçus par les particuliers qui remplacent leur chaudière au fioul par un système plus vertueux comme une pompe à chaleur ou une chaudière au bois !Avec ces mesures, l’Etat se donne les moyens d’une transition quasi-complète du fioul vers d’autres sources d’énergie, plus écologiques. Pour rappel, Hello Watt accompagne les particuliers dans cette transition, en gérant pour eux les demandes d’aides et en les guidant vers les systèmes de chauffage les plus appropriés en fonction de leur situation.
Il y a 2 ans et 226 jours

Électricité renouvelable : l’État annonce un fonds de garantie pour les industriels

En couvrant le risque de défaut de l’industriel acheteur, ce fonds vise à orienter le développement des producteurs d’électricité renouvelable vers la conclusion de contrats de long terme avec des industriels. Ces contrats permettront de sécuriser une partie du coût d’approvisionnement en électricité décarbonée des industriels et leur donneront davantage de visibilité sur le long terme.Le dispositif concerne toutes les énergies renouvelables électriques et sera opéré par Bpifrance avec pour objectif de prendre en garantie des premiers contrats en 2023. Le fonds sera d’ores et déjà dimensionné pour pouvoir prendre en garantie des contrats représentant jusqu’à 500 MW de puissance installée cumulée, soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux. Il pourra être renforcé pour soutenir la dynamique de développement des PPA contribuant à la stabilité des coûts d’approvisionnement pour les industriels et à leur décarbonation.La France s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Une transition énergétique pleine et complète sera nécessaire pour y parvenir. Le déploiement des technologies de production électrique d’origine renouvelable a donc vocation à s’accélérer et ces sources d’énergie représenteront une part significative du mix électrique français.Cette tendance constitue une opportunité unique pour faire de la transition du mix énergétique un levier de compétitivité et d’attractivité du territoire national. Ces technologies deviennent un levier permettant à l’industrie française comme aux développeurs renouvelables de se couvrir au moins partiellement sur le long terme, via les PPA, contre les variations des prix des marchés du carbone, des combustibles fossiles ou de l’électricité.Certaines filières renouvelables atteignent déjà un niveau de maturité qui ouvre la voie à une transition progressive des soutiens publics vers un recours accru aux leviers de financement privés. La conclusion de contrats d’approvisionnement bénéficierait dans la durée aux producteurs d’électricité renouvelable qui sécuriseraient ainsi un niveau de revenu donné et aux consommateurs industriels qui disposeraient d’une visibilité et d’une stabilité sur une part de leurs coûts d’approvisionnement. Une telle opportunité pour les consommateurs industriels prend tout son sens dans la conjoncture actuelle, avec des prix de l’énergie, et en particulier de l’électricité, qui atteignent des niveaux inédits.Ce type de contrats demeure pourtant peu répandu en France. Afin de concrétiser notre ambition collective, le Gouvernement a décidé d’engager un travail visant à analyser l’ensemble des leviers pouvant être mobilisés pour développer ce marché et l’orienter vers les industriels. Le frein principal identifié par le groupe de travail piloté par la Direction générale des entreprises et la Direction générale de l’énergie et du climat, en association avec des acteurs du secteur, est le risque de contrepartie c’est-à-dire le risque pour le producteur de voir son acheteur faire défaut de manière structurelle et permanente.Le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre les recommandations formulées par ce groupe de travail et de confier à Bpifrance la mise en œuvre d’un dispositif garantissant à des producteurs d’électricité d’origine renouvelable qu’une partie de leurs écarts de revenus subis par la perte de leur contrepartie industrielle sera couverte par un fonds de garantie. Ce dispositif permettra à terme de crédibiliser auprès des développeurs d’ENR le recours à un déploiement via des contrats d’approvisionnement privés face au cadre existant de soutiens publics directs. En outre, les modalités de la compensation accordée aux contrats en défaut fonctionneront sur un mode proche d’un complément de rémunération. Ce fonds sera autoalimenté par les primes versées par les contrats garantis et la récupération d’une partie de leurs revenus excédentaires en cas de prix de marché élevés.Compte tenu de la crise énergétique que nous traversons actuellement, le gouvernement a souhaité accélérer la mise en œuvre de ce dispositif et a demandé à Bpifrance de le mettre en œuvre avec l’objectif de prendre en garantie des premiers contrats en 2023 pour des contrats pouvant représenter jusqu’à 500 MW de puissance installée cumulée, soit un volume de production équivalent à la consommation d’une ville comme Bordeaux. Cette dynamique aura bien sûr vocation à se prolonger par la suite de sorte à ce que ce dispositif devienne un catalyseur important de l’émergence des PPA conclus avec les industriels.Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : « Le lancement de cette garantie s’inscrit pleinement dans notre stratégie de réindustrialisation verte, dans une logique « gagnant-gagnant » : bénéfique pour le climat et bénéfique pour l’industrie décarbonée. En effet, les contrats d’approvisionnement électrique de long terme (PPA) constituent une double opportunité. D’un côté, pour les producteurs d’électricité à partir d’énergie renouvelable (ENR), ces contrats représentent une nouvelle voie de développement, en sécurisant leurs revenus dans la durée. De l’autre, ces contrats permettent aux industriels de se couvrir contre la volatilité des marchés de l’électricité tout en ayant accès à une énergie abordable et décarbonée. »Pour Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique : « Je salue la mise en œuvre de ce fonds de garantie. C’est une avancée majeure qui va permettre de lever l’un des principaux freins au développement des contrats de long terme de fourniture d’énergie, en particulier entre producteurs d’énergie renouvelable et bas carbone et clients industriels. Ce dispositif est complémentaire des mesures que nous portons en faveur des PPA au sein du projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, au service de la sortie des fossiles et de notre compétitivité industrielle. »Pour Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie : « Dans le contexte actuel, l’industrie française a besoin de se projeter, de stabiliser et sécuriser des prix de l’énergie compétitifs pour donner des perspectives à ses salariés et ses investisseurs. De l’autre côté, notre ambition climatique nous impose d’aller beaucoup plus vite sur les énergies renouvelables, pour lesquelles je souhaite développer des filières davantage françaises et européennes. Ce dispositif de garantie est à la croisée de ces deux enjeux structurants pour l’économie et le climat. J’appelle les industriels grands consommateurs d’électricité à s’en saisir et les producteurs d’énergie verte à répondre à la demande. Notre ambition est là, et ce n’est qu’un début. »
Il y a 2 ans et 226 jours

Rehau annonce un partenariat qui révolutionne l'univers des portes d'entrée

REHAU Window Solutions s'engage dans une coopération de développement et de vente avec VOLMA et VITRUMGLASS. Cette alliance constitue une nouvelle étape stratégique pour REHAU Window Solutions sur le marché français en pleine croissance. Cela crée la base parfaite pour un partenariat très réussi entre trois leaders de l'innovation.Zoom sur la porte d’entrée du futur À BATIMAT, la 4 octobre 2022, REHAU Window Solutions, VOLMA et VITRUMGLASS ont franchits une étape stratégique dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes et tournées vers l'avenir pour les portes d’entrée à vitrage opacifiant et vitrage chauffant. Le savoir-faire combiné des trois partenaires dans les domaines des systèmes de profilé PVC, des systèmes de portes d’entrée et du verre isolant SMART est synonyme de développement et de commercialisation réussis de solutions particulièrement remarquables en termes d'efficacité énergétique, de confort et de durabilité.La combinaison des solutions REHAU pour les profilés de portes, de VOLMA pour les panneaux de portes d’entrée ainsi que du verre opacifiant et chauffant couplé au système de pilotage VITRUMBOX Door de VITRUMGLASS, offre ainsi des réponses décisives aux tendances et défis mondiaux.Une solution pérenne qui répond aux attentes du marché et aux prochains défis« Nous sommes impatients de travailler avec deux partenaires solides. Cette coopération stratégique de développement et de vente est la base parfaite pour une collaboration fructueuse entre trois leaders de l'innovation. REHAU Window Solutions franchit ainsi une nouvelle étape cohérente sur le chemin de la croissance que nous poursuivons résolument avec nos clients et nos partenaires. Osez la différence. Boostez votre business.», Bruno Bednaczyk, Directeur France de la division Window Solutions. Cette coopération se traduit par de nombreux avantages évidents pour les fabricants : les composants coordonnés les uns aux autres donnent lieu à des solutions complètes qui peuvent être traitées de manière rationnelle et sûre. « Nous sommes très enthousiastes à l'idée de cette coopération avec VOLMA et VITRUMGLASS. Ce codéveloppement propose des solutions qui répondent pleinement aux attentes du marché grâce à des produits innovants, économes en énergie et durables ». Maxime Boileau, Responsable Marketing France de la division Window Solutions.« Nous sommes ravis d’être associé à ce projet qui prend son sens plus que jamais dans le contexte actuel. Le retour terrain de nos partenaires est une demande grandissante pour les économies d’énergie et le souhait de disposer de solutions modernes qui marquent la différence. La combinaison des produits REHAU, VOLMA et VITRUMGLASS permet d’aboutir à un produit à hautes performances thermiques, que ce soit en périphérie par ses profils ouvrant et dormant, sur sa surface par son épaisseur et sa structure innovante et par son vitrage avec cette technologie chauffante qui limite les déperditions de chaleur. La qualité des composants utilisés associés à ces solutions chauffantes et opacifiantes apportent un réel gain en termes d’économie d’énergie et de confort d’utilisation ». Franck Serrure Président de VOLMA. « Nous sommes très heureux d’officialiser notre collaboration avec REHAU et VOLMA et de proposer ensemble un produit unique qui répond à des besoins exprimés par nos clients tant sur la performance thermique, énergétique, que sur le confort et le design. La porte d’entrée du futur est le maillage du chauffage grâce au vitrage chauffant à faible consommation et de l’opacification commandée. Ces deux fonctions pilotées par le système VITRUMBox Door, dédiée à la porte d’entrée permet d’assurer le contrôle de la chaleur et de l’opacité du vitrage. C’est le résultat de plusieurs années de recherche pour aboutir à un produit fini et clé en main ». Estelle CHOLLET, Directrice Générale de VITRUMGLASS.« La réussite de cette collaboration est le fruit d’une belle rencontre avec les groupes REHAU et VOLMA. Nos ambitions, nos stratégies, nos idées sont très convergentes et permettent d’aboutir en quelques mois au développement d’un concept très prometteur et évolutif qui répond aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. La porte d’entrée du futur est un produit qui nous tient à coeur depuis des années et je suis ravi de coopérer avec REHAU et VOLMA pour son développement et sa commercialisation ». Manuel DARIOSECQ, Président de VITRUMGLASS.VOLMA, un leader Français de la porte d’entrée moderne Depuis plus de 30 ans, les collections de panneaux de porte et de verres décoratifs VOLMA reflètent un sens de l’innovation et un savoir-faire qui caractérisent cette signature qui a fait sa renommée. Principalement dédiée à la fabrication des entrées PVC, Aluminium et Verre, VOLMA complète ses gammes avec des panneaux plates-bandes pour menuiseries et vérandas et en distribuant des accessoires divers. Implanté sur un site de 20000 m², VOLMA réalise un chiffre d’affaires annuel de 17 millions d’euros et produit 11000 monoblocs et 45000 panneaux décoratifs par an. De rencontres décisives en prises de décisions stratégiques, le concepteur fabricant s’est construit une solide réputation à la hauteur de ses engagements. Il poursuit aujourd’hui ses ambitions, ses objectifs, avec cette passion du métier qu’il s’efforce de partager. VITRUMGlass, un leader innovant de l’intégration et du pilotage de vitrage technique et intelligent Pionniers dans l’intégration et le pilotage du vitrage intelligent en France, VITRUMGLASS en a fait un métier et sa spécialité depuis plus de 10 ans. Motivés autant par la passion du vitrage chauffant, opacifiant et du vitrage technique que par l’utilité de ces produits, VITRUMGLASS est convaincu de son engagement : responsable, écologique et durable, le vitrage chauffant est plus qu’une alternative aux solutions traditionnelles de chauffage, il est une solution d’avenir. C’est une réalité qui a fait ses preuves. La performance du vitrage chauffant est au rendez-vous, 100 % de ceux qui ont essayé en sont satisfaits. Il revient à tous de le promouvoir à l’heure du bas carbone et de la maitrise de l’énergie. Et pour être à la hauteur des enjeux, VITRUMGLASS a tenu à développer une expertise, un système de pilotage VITRUMBox et un service complet de l’étude à la mise en oeuvre des produits verriers pour accompagner aussi bien les professionnels que les particuliers. Plus d’infos sur www.vitrumglass.comREHAU : Des avancées technologiques. Votre confort au quotidienLa division Window Solutions de REHAU Industries réinvente les fenêtres, portes et volets chaque jour. Pour une vie meilleure. Leur approche unique du recyclage labélisée EcoPuls représente un concept de durabilité inégalé dans l'industrie. En tant que pionnier et moteur de solutions industrielles orientées vers l'avenir, REHAU Window Solutions créé des fenêtres, portes et volets en intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur : Vos fenêtres réinventées pour la vie d’aujourd’hui.Le groupe REHAU réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de quatre milliards d'euros avec des solutions à base de polymères. Il regroupe sous le même toit plusieurs sociétés : REHAU Industries, Meraxis, New Ventures, RAUMEDIC et REHAU Automotive. REHAU Industries est une entreprise indépendante et regroupe les divisions Building Solutions, Window Solutions, Furniture Solutions et Industrial Solutions. Plus de 12 000 employés répartis sur plus de 150 sites dans le monde dont deux en France travaillent ensemble pour améliorer continuellement la vie des usagers grâce à l'utilisation de technologies innovantes et durables pour les secteurs de la construction, des fenêtres, du mobilier et de l'industrie.
Il y a 2 ans et 226 jours

Le guichet ouvre pour les ménages modestes se chauffant au fioul

Les ménages modestes se chauffant au fioul et n'ayant pu bénéficier du bouclier mis en place pour d'autres sources d'énergie vont toucher une aide comprise entre 100 et 200 €, selon un décret paru dimanche au JO.
Il y a 2 ans et 228 jours

Aménagement d’entreprise : les salles de réunions modulables

Locataire ou propriétaire, il est parfois difficile de trouver un espace pour créer une salle de réunion après avoir emménagé. Cela signifie des mois de perturbations pour les employés si des travaux sont à engager. Alors pourquoi pas opter pour une salle de réunion modulable ?  L’open space, un modèle économique démodé ? Les bureaux ouverts ou open-space, sont devenus la grande tendance depuis quelques décennies. Baisse des charges, communication libérée et réactivité accrue, le travail en espace ouvert est largement adopté dans le monde de l’entreprise. Cependant, tout n’est pas parfait. Ces espaces de libres échanges peuvent parfois manquer d’intimité et de calme pour certains employés, surtout avec l’essor des visioconférences.   Les bureaux ouverts peuvent décourager les conversations lorsqu’il n’y a pas d’espace de réunion privé, à la fois parce que les employés ne veulent pas forcément diffuser leurs propos, et parce qu’ils ne veulent pas déranger leurs voisins.  Le problème s’aggrave si votre entreprise se développe rapidement et que les gens sont serrés les uns à côté des autres. Si vous voyez des gens se faufiler dans le couloir pour prendre des appels, il est temps de penser à ajouter une salle de réunion.  Définir les besoins d’une salle de réunion modulable   Quelle que soit la taille de votre entreprise, la salle de réunion est un lieu clé. Que ce soit pour des réunions mensuelles ou pour des appels confidentiels, un salarié passe en moyenne 8 h par semaine dans une salle de réunion. Vous manquez de place ? Créez votre propre espace de réunion version modulable. Avec le développement du télétravail, il est important de définir les besoins de vos équipes, pour aménager votre salle de conférence modulable de façon optimale. Bien que la conception soit un peu différente, réfléchissez à la capacité d’accueil, au chauffage et à la climatisation, aux aménagements technologiques, à la disposition du mobilier et à l’espace que vous souhaitez lui accorder.  Des équipements adaptés  Pour faciliter la mise en place et le rangement de la salle modulable, gérez la disposition des tables en optant pour des solutions de tables rabattables et faciles à déplacer. Et modulable ne voulant pas dire inconfortable, optez pour différentes assises comme des poufs ou des fauteuils à roulettes, faciles à transporter.  Pour maintenir la confidentialité de vos échanges, munissez-vous de stores occultants ou de rideaux. Les stores bateaux sont particulièrement pratiques dans les pièces où l’espace est restreint. Leur fonctionnalité réglable leur permet de masquer la vue simplement, mais aussi de doser la luminosité que vous souhaitez dans la pièce. 
Il y a 2 ans et 229 jours

Accord pour développer en Egypte un gigantesque parc éolien

Cet accord est conclu après "les succès obtenus par le consortium" dans le développement de deux précédents parcs dans le pays, ajoute Engie dans un communiqué.L'accord a été signé mardi lors de la COP27 à Charm el-Cheikh par les partenaires industriels (Engie, Orascom Construction, Toyota Tsusho Corporation), l'Egyptian Electricity Transmission Company (EETC) et la New and Renewable Energy Authority (NREA).Un champ éolien d'une capacité de 262,5 mégawatts (MW) avait été installé par les mêmes opérateurs en octobre 2019 à Ras Ghareb, sur les rives du golfe de Suez.Le 31 octobre a été posée la première pierre d'un autre parc de 500 MW, situé à 40 km au nord-ouest de Ras Ghareb. Ce projet, capable d'alimenter plus de 800.000 foyers en électricité, sera pleinement opérationnel fin août 2025 et sera alors la plus grande centrale éolienne terrestre du portefeuille d'Engie.Aucun détail n'a encore été fourni sur le nouveau projet de 3 GW, dont la localisation doit être annoncée ultérieurement.L'Égypte vise une part de 42% d'électricité produite à partir de sources renouvelables d'ici à 2030.
Il y a 2 ans et 229 jours

Dans le Lot-et-Garonne, un four solaire industriel "visionnaire"

"À l'époque, je me disais: 'Soit je suis un visionnaire, soit je suis idiot', à l'heure qu'il est, je penche pour le côté visionnaire", plaisante, quatre ans après, Emeric Cadalen, PDG de Fruit Gourmet, entreprise de 43 salariés à Allemans-sur-Dropt, dans le nord de ce département du Sud-Ouest.Alors que les cours flambent, M. Cadalen estime avoir réduit d'environ 20% sa facture annuelle de gaz (50.000 euros auparavant) depuis qu'il a acheté un four à énergie solaire thermique, dont il se dit "démonstrateur". Son économie s'élèverait même à 30.000 euros avec des contrats "aux cours actuels", assure le dirigeant qui n'a pas pu mesurer, en revanche, les effets sur ses émissions de gaz à effet de serre.Sur le parking de son hangar de transformation, niché sur des coteaux, l'entrepreneur a installé 200 mètres carrés de miroirs solaires, disposés en longues lamelles d'un mètre de large.Reprenant le concept de la lentille de Fresnel, "vieux comme le monde", ces dernières réfléchissent la lumière du soleil sur un conduit captant l'air extérieur. Chauffé jusqu'à 250 degrés, celui-ci alimente deux fours séchant ou pasteurisant bananes, pommes, pruneaux, fraises et figues, qui fonctionnent habituellement au gaz.Le week-end ou la nuit, quand la PME ferme ses portes, un autre tuyau achemine l'air chauffé dans un conteneur hermétique, rempli de graviers de la Garonne qui permettent de stocker la chaleur, jusqu'à quatre jours, avant de la renvoyer vers les fours."Mid-tech"Acier pour la structure, aluminium pour les miroirs et les tuyaux, graviers pour le stockage: son inventeur, Didier Martin, vante "un système mid-tech".Cet ingénieur des Mines, fondateur de l'entreprise IdHelio à Albi (Tarn), s'est inspiré en partie du four solaire d'Odeillo dans les Pyrénées-Orientales, l'un des plus grands du monde, créé en 1969 pour des recherches scientifiques.En visant des entreprises spécialisées dans le séchage - aliments, bois, matériaux de construction, déchets - "sur le bassin méditerranéen" ensoleillé, l'inventeur espère vendre "une dizaine" de ces systèmes par an dans le pays, pour un marché de 100-150 millions d'euros.Selon Richard Loyen, délégué général du syndicat des énergies renouvelables (Enerplan), cette innovation "inédite en France" survient alors que la filière solaire thermique "retrouve des couleurs".Lancée après le choc pétrolier de 1973, principalement pour chauffer des habitations, elle a été délaissée à l'époque de "l'électricité abondante" puis est restée dans l'ombre de son cousin, le solaire photovoltaïque, depuis les années 2000, relate Alain Mestdagh, référent solaire thermique pour l'Ademe en Nouvelle-Aquitaine.Fin 2020, le secteur ne représentait que 0,2% de la consommation de chaleur en France, outre-mer compris, selon l'organisme Socol qui rassemble les acteurs de la filière.CompétitifMais avec un coût de production de 40 à 60 euros le mégawatt-heure (Mwh), le solaire thermique est devenu très compétitif face au gaz qui oscille entre 100 et 125 euros actuellement, explique M. Loyen. Pour se développer, la filière peut compter sur un fonds de subventions proposé par l'Ademe, doté de 500 millions d'euros. Mais il faudra convaincre le monde de l'entreprise, qui achète son énergie "au jour le jour", d'adopter une vision à plus long terme, selon l'inventeur du procédé.Les solutions actuelles des industriels pour économiser l'énergie, comme les ampoules LED, "ont un retour sur investissement en moins de trois ans", mais "investir dans le renouvelable, c'est acheter 20 années de stock d'énergie d'un coup", souligne Didier Martin."On ne pourra pas se passer à 100% des énergies fossiles", considère de son côté le patron de Fruit Gourmet, tandis que devant ses fours où sèchent des palettes de pruneaux, la veilleuse des brûleurs à gaz s'active dès qu'un nuage passe au-dessus du récepteur solaire.Son entreprise a mis six mois pour mettre au point cette alternance millimétrée solaire-gaz et "sécuriser" son processus de production.
Il y a 2 ans et 229 jours

Puy-de-Dôme : Clermont Auvergne Métropole poursuit l’extension du réseau de chauffage à Saint-Jacques et dans les communes d’Aubière et de Beaumont

Clermont Auvergne Métropole (Puy-de-Dôme) continue les travaux d’extension du réseau de chaleur urbain...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 230 jours

La Caisse d’Épargne Ile-de-France finance la transition et la rénovation énergétique des travaux de copropriété

A l'occasion du Salon de la Copropriété, qui s'est tenu les 8 & 9 novembre 2022 à la Porte de Versailles, la banque Francilienne a présenté ses solutions de financement à destination des syndics de copropriétés.Une équipe nationale dédiée pour répondre aux besoins d'un marché complexe (toutes régions confondues)Avec une direction des Copropriétés, composée d'une trentaine de collaborateurs répartis sur l'ensemble du territoire national avec 10 chargés d'affaires dont 6 agences en régions (Lille, Nantes, Lyon, Bordeaux, Marseille et Montpellier) et 2 agences en charge du traitement des dossiers basées au siège de la Caisse d'Epargne Ile-de-France, la banque francilienne a constitué une Direction commerciale exclusivement dédiée aux besoins du marché. Les Chargés d'Affaires ont pour mission de faire connaître l'offre de prêt collectif, de former, d'accompagner et de sensibiliser les syndics.La banque s'est ainsi donnée pour but d'accompagner tous ses clients vers la transition énergétique et l'inclusion sociale en Ile-de-France afin de de participer au verdissement et à la réhabilitation d'un parc vieillissant. Elle est d'ailleurs investie dans le financement, avec les collectivités locales, de copropriétés dites « fragiles ». Son ambition est d'obtenir l'adhésion d'un plus grand nombre de syndics à travers la digitalisation de l'ensemble des process de traitement des dossiers de financement des prêts collectifs de copropriété.« Le marché de la copropriété est complexe avec de réels besoins et attentes. Dans un contexte de crise énergétique, de forte demande avec des possibilités de financement restreintes, la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose une offre qui répond en tout point aux besoins des copropriétés face aux enjeux de rénovation énergétique. Par le préfinancement des aides publiques versées à la réception des chantiers, nous jouons pleinement notre rôle de facilitateur de projets en donnant de la souplesse en amont aux copropriétés y compris celles dites fragiles. » explique Christophe BERFINI, Directeur des activités Syndics et Administrateurs de biens à la Caisse d'Epargne Ile-de-France.Une offre complète de financementL'offre à destination des copropriétés de la Caisse d'Epargne Ile-de-France s'articule autour de 3 produits phares et répond à des attentes bien spécifiques :Copro 100 : ce prêt est contracté au nom du syndicat des copropriétaires avec des prélèvements réalisés individuellement sur le compte de chaque copropriétaire. Il est consenti sans limite d'âge, sans questionnaire de santé, une garantie spécifique permettant de désolidariser les copropriétaires entre eux et de choisir la durée du prêt (comprise entre 3 à 20 ans). En cas de défaillance, c'est la banque francilienne qui met en place les actions de recouvrement.Aujourd'hui, seule la Caisse d'Epargne Ile-de-France propose un tel dispositif qui satisfait non seulement les syndics de copropriétés mais également l'ensemble des copropriétaires.Eco Prêt à taux zéro copropriété : l'obligation de travaux de rénovation pour les bâtiments particulièrement énergivores est désormais inscrite dans la Loi. Ce prêt à taux zéro bonifié par l'Etat sert à financer les travaux de rénovation énergétique des copropriétés. Il répond aux enjeux pour accompagner et accélérer la réduction de l'empreinte carbone des immeubles d'habitation et l'atteinte de la performance globale du bâti.Octroyé sous conditions, Il est prélevé directement sur le compte du syndicat de copropriétaires.Il présente toutefois un avantage certain pour les souscripteurs (propriétaires de lots à usage de résidence principale) : un prêt à taux 0% qui peut financer jusqu'à 50 000€/lot (sur une performance globale du bâti) pour une durée maximale de 20 ans.Il s'agit d'un véritable levier de financement de la rénovation énergétique.Préfinancements des subventions publiques : cette solution concerne les aides de type « Ma Prim' Renov », les dispositifs de l'ANAH ou des collectivités locales. Un préfinancement jusqu'à 100% des subventions collectives (et des subventions individuelles sous conditions) garantissant le bouclage financier spécifique d'un chantier de copropriété.[1] Selon l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH)[2] Evolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan)[3] Diagnostic de performance énergétique (DPE)