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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 2 ans et 208 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 208 jours

Installer des ombrières photovoltaïques sur les parkings de supermarchés produirait l'équivalent d'un EPR par an

Question : A combien estimez-vous les surfaces de parking de centres commerciaux en France susceptibles de recevoir des ombrières produisant de l'électricité solaire ?Réponse : "L'Ademe a identifié 843 friches industrielles et urbaines pouvant recevoir des installations photovoltaïques, et nous estimons que dans ce total, il existe entre 90 et 150 millions de mètres carrés de parkings de plus de 2.500 mètres carrés susceptibles d'être équipés en ombrières. Nous équipons déjà des hôpitaux, comme celui d'Evreux, certaines usines comme celle de Bledina à Brive-la-Gaillarde en Corrèze, ou Evian en Haute-Savoie, et commençons à équiper des centres commerciaux. En moyenne, chaque équipement coûte 1 million d'euros par site, et permet de couvrir 30% des besoins énergétiques quotidiens de nos clients.Nous louons les surfaces de parking grâce à un bail avec les distributeurs, à qui nous revendons ensuite l'électricité solaire à un prix inférieur à celui du marché. Les filiales d'EDF et d'Engie, qui sont nos principaux concurrents, ont le même modèle d'affaire que nous. Nous arrivons avec des investisseurs, l'installation ne coûte rien aux centres commerciaux, et leur permet de dégager des bénéfices dès la première année".Q : Cela représenterait quelle puissance d'électricité fournie ?R : "Les parkings de supermarchés représentent un énorme réservoir d'énergie. Si on équipait seulement la moitié de ces parkings, c'est comme si on produisait 2 gigawattheure par an en électricité solaire, soit autant que 1,2 EPR (nucléaire) par an.La France est très en retard sur le sujet car on voit de telles ombrières un peu partout en Europe. Il faut penser que ce type d'équipement peut aussi favoriser le développement des véhicules électriques, car dessous on peut installer des bornes alimentées en partie par du solaire, ce qui permettrait aux centres commerciaux volontaires d'offrir des recharges gratuites à leurs clients".Q : Où vous approvisionnez-vous en matériaux pour les panneaux solaires ? Qu'avez-vous prévu pour le recyclage des panneaux solaires en fin de vie ?R : "Les contrats prévoient la fin de vie et le recyclage, chaque client peut choisir de remplacer les panneaux ou de les retirer. Les panneaux sont garantis au moins 25 ans. L'acier galvanisé est français et nous avons aussi un fournisseur français de panneaux photovoltaïque. Il y a déjà une usine de recyclage dans le Roussillon et une deuxième en cours de création."
Il y a 2 ans et 208 jours

"Il faut un vrai soutien à la commande publique et privée", Franck Dessemon (Untec)

ÉCONOMIE. Après avoir clôturé le 50e congrès de l'Union nationale des économistes de la construction (Untec), Franck Dessemon, son président, livre à Batiactu les temps forts et messages-clés de cet évènement. L'occasion aussi de revenir sur les remontées terrain dans un contexte économique très tendu : dans quelle mesure l'inflation et la crise énergétique impactent-elles la chaîne de valeur du secteur, et que peut-on attendre des Assises du BTP ? Entretien.
Il y a 2 ans et 208 jours

Pôle emploi, la CAPEB, la FFB et la FNTP se mobilisent pour l'emploi dans le BTP

Représentant plus d’1,5 million de salariés présents dans un peu plus de 230.000 entreprises en 2021, le secteur du BTP est l’un des premiers employeurs de France. Le secteur propose de réelles opportunités d’emploi et représente 265.000 projets de recrutement en 2022, soit une hausse de 22% par rapport à 2021. Dans le bâtiment et les travaux publics, les métiers et les conditions d’exercice sont très variés et la transition écologique offre de nouvelles opportunités en termes de compétences.À distance ou en présentiel, en agence ou sur le terrain, ce sont plus de 600 événements qui seront organisés sur l’ensemble du territoire à l’occasion de cette 2e semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. Job-datings, visites de chantiers, découvertes des métiers et des formations seront autant d’opportunités pour faciliter la rencontre entre les professionnels de ce secteur, les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion professionnelle, les salariés en recherche de mobilité ou encore les jeunes en réflexion sur leur orientation.Pour Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi : « Pôle emploi a toujours été aux côtés des professionnels du secteur. La mobilisation de nos 900 agences a permis en 2021 le recrutement de plus de 444.000 demandeurs d’emploi dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, dont plus de 405.000 dans le cadre de contrats durables. Dans la période que nous traversons, il est d’autant plus important d’agir pour lutter contre les difficultés de recrutement. Cette semaine nationale organisée avec nos partenaires en est la traduction. »Pour Bruno Cavagné, Président de la FNTP : « Au-delà de ces éléments chiffrés, les travaux publics sont surtout un secteur porteur d’opportunités pour l’avenir, avec des métiers devenus indispensables à la transition écologique. En effet, l’empreinte carbone liée aux usages des infrastructures représente actuellement la moitié des émissions de la France ! Construire des infrastructures de mobilité et d’énergie décarbonées, adapter les territoires au changement climatique, réhabiliter les friches industrielles et restaurer les milieux naturels, c’est construire l’avenir de notre pays et être acteur pour la planète. Les métiers des travaux publics sont également au cœur de la transition numérique. Déjà présents sur les chantiers, le numérique et l’intelligence artificielle vont révolutionner le secteur de la construction dans les années à venir. »Pour Olivier Salleron, Président de la FFB : « Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. C’est aussi afficher auprès de tous que le bâtiment reste un secteur d’avenir, nos métiers sont éternels ! Faisons-le savoir largement lors de cette semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Travailler dans une entreprise artisanale du bâtiment, c’est avoir la garantie de faire un métier qui a du sens, par le contact quotidien avec les clients, le travail collaboratif avec les autres corps de métiers du bâtiment, et la satisfaction d’accomplir un travail essentiel pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et climatique. Nous sommes heureux du rapprochement engagé, depuis plus d’un an, avec Pôle Emploi au plus près du terrain. Notre secteur offre des perspectives de carrière intéressantes et épanouissantes. Rejoignez-nous ! »
Il y a 2 ans et 208 jours

Energies renouvelables : une proposition de loi pour booster l’éolien terrestre dans le respect des territoires

En parallèle du projet de loi relatif à l’accélération des énergies renouvelables – qui sera débattu en première lecture au Sénat...-Droit de l'environnement
Il y a 2 ans et 208 jours

Coup d'envoi de la formation des fonctionnaires à la transition écologique

Ce plan de formation "inédit" vise à former 25.000 hauts fonctionnaires d'ici 2024, avant que leurs collègues de la fonction publique territoriale (12.000 cadres) et de l'hospitalière (4.000) ne soient à leur tour formés "d'ici 2025".Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini doit présenter les détails de ce plan dans la matinée, aux côtés des ministres de la Transition écologique Christophe Béchu, de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau et de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Ce projet de formation "fait consensus" et constitue la "première brique du plan de sobriété énergétique", indique-t-on au ministère de la Transformation et de la fonction publiques.Concrètement, 220 directeurs d'administrations centrales suivront dès le 19 octobre des formations de vingt heures, théoriques avec l'appui de scientifiques "de très haut niveau", selon le ministère, mais aussi pratiques, via des ateliers portant par exemple sur le calcul de leur bilan carbone et l'étude des solutions possibles pour le réduire.Les fonctionnaires se rendront aussi sur le terrain pour "rencontrer des acteurs" -entreprises et ONG notamment- faisant face aux enjeux du réchauffement climatique, qui leur présenteront leur façon d'y répondre: une visite en forêt pour en montrer la résilience, par exemple."La formation est un préalable à l'action", ont encore souligné les ministères de la Transformation et de la fonction publiques et celui de la Transition écologique, qui ont travaillé de concert sur ces modules alliant questions de biodiversité, de climat et de ressources naturelles. Pour le gouvernement, les formations doivent "irriguer l'ensemble de l'administration publique". Ainsi des "coachs" -des agents des ministères, dans un premier temps- suivront individuellement les directeurs formés afin de les "aider à faire leur retour d'expérience" auprès de leurs équipes. Quelque 300 cadres-dirigeants, tels que des préfets et des ambassadeurs seront formés ensuite en janvier.Les premiers retours d'expérience permettront, selon les ministères, de "concevoir le meilleur plan" de formation pour les 25.000 agents suivants.Les futurs fonctionnaires seront également sensibilisés aux questions climatiques dès leur formation initiale, ont ajouté les ministères.
Il y a 2 ans et 208 jours

Le Syndicat de l’éclairage salue les annonces du Gouvernement en matière de rénovation de l’éclairage

Pour Julien Arnal, Président du Syndicat de l’éclairage : « Le Syndicat de l’éclairage se félicite du dialogue fructueux noué avec les pouvoirs publics et de leur bonne compréhension de la nécessité de rénover et moderniser l’éclairage. En rénovant l'intégralité de l'éclairage en France, nous pourrions économiser chaque année l'équivalent de la consommation des villes de Bordeaux et Marseille. » Le plan de sobriété tend vers une meilleure gestion de l’éclairage et incite à la transition vers la LED pilotable, permettant d’obtenir, simplement et immédiatement, un éclairage plus juste et plus durable tout en réalisant des économies d’énergie massives (3 fois moins de consommation énergétique). Avec la variation (programmation, détecteurs, etc.) obligatoire en rénovation, l’énergie consommée est réduite d’au moins 80%.Le syndicat souligne la qualité du travail de concertation mené par Agnès Pannier-Runacher au Ministère de la Transition Énergétique, d’Emmanuelle Wargon à la CRE et de Xavier Piechaczyk chez RTE ainsi que leurs équipes.Pour être au rendez-vous de la transition énergétique, les entreprises et les collectivités doivent rénover massivement leurs luminaires :Il faut tripler le rythme de rénovation de l’éclairage en France pour réduire notre consommation de 10 TWh en 24 mois, soit 20% de l’effort annoncé par le gouvernement sur l’électrique.Il faut inciter les entreprises et intégrer dans la loi de finances pour 2023 un sur-amortissement qui permettra aux entreprises d’abattre 40% supplémentaire de l’amortissement annuel sur le net imposable.
Il y a 2 ans et 208 jours

Rexel France ambitionne de baisser sa consommation d'énergie de 20% d'ici à fin juin 2023

CONSOMMATION D'ÉNERGIE. La sobriété énergétique s'implante désormais progressivement dans chacune des entreprises. Rexel France vient de présenter son plan pour réduire sa consommation d'énergie de 20% d'ici à cet été. Découvrez les grands axes du programme.
Il y a 2 ans et 209 jours

Dans les entreprises, des idées pour économiser le gaz ou l'électricité

Agro-alimentaire :Fleury-Michon construit des ombrières photovoltaïques sur les parkings de toutes ses usines. "Cela fera de l'ombre l'été et nous permettra de produire une partie de notre consommation d'électricité", indique le groupe qui dit avoir diminué de 30% sa consommation de Kwh par kilo de produit en une dizaine d'années.Distribution :Toutes les enseignes de l'alimentaire - Carrefour, Intermarché, système U, Auchan, Casino et Leclerc - se sont engagées à éteindre à compter du 15 octobre leurs enseignes lumineuses à la fermeture des magasins, à réduire l'intensité lumineuse avant l'arrivée du public et abaisser la température ambiante des points de vente d'un degré. Ces mesures du quotidien représentent 6% d'économie sur la facture énergétique. Leclerc, notamment, a commencé le 12 septembre.Quand il fera très froid, en cas de pic de la demande énergétique, des mesures exceptionnelles ont été proposées, comme de ramener la température à 17 degrés pendant les heures d'ouverture, ce qui permet un "effacement de 740 MW" soit "une "petite centrale nucléaire", souligne la fédération technique de la distribution Perifem.Ce protocole est étendu aux autres commerces. Pour l'instant dans le non-alimentaire, la température à 17 degrés ne passe pas, en raison des cabines d'essayage, mais "si c'est pour deux heures et pour éviter un blackout général lors d'un pic, ça doit pouvoir se réfléchir", souligne Perifem.Deuxième initiative lourde, l'installation de portes vitrées sur les linéaires de produits réfrigérés, qui permet de réduire de 25% la facture énergétique. Le processus est encore en cours : 70% des distributeurs sont équipés mais il en reste donc encore 30% qui doivent l'être. Le coût de l'installation - environ un million d'euro pour un magasin de taille moyenne - fait hésiter ceux qui ne sont pas encore passé à l'acte.Industrie :Le spectre de coupures de gaz cet hiver accélère la course aux solutions : Récupération de la chaleur, passage à l'éclairage LED ou installation de panneaux solaires.Ainsi l'usine Toyota de Onnaing a deux projets : la récupération de la chaleur des compresseurs pour chauffer les bains de traitement de surface avant l'application de l'anti-corrosion sur les véhicules et la mise en place de panneaux solaires sur cinq hectares sur les parkings. Une telle mesure permet d'atteindre 10% d'économie d'énergie, a calculé Toyota.La fonderie d'aluminium de Saint-Jean Industrie (Belleville-en-Beaujolais) récupère la chaleur de ses fours pour chauffer tout un secteur de l'usine. Depuis la fin 2021, le groupe a gagné "entre 10 et 15%" en électricité et gaz, surtout en surveillant en temps réel sa consommation.Michelin, qui a baissé de 18% sa consommation d'énergie entre 2010 et 2021 poursuit ses efforts cet hiver. Pour économiser le gaz de ses fours à pneumatiques, le groupe développe les renouvelables et en particulier les chaudières biomasse (à Cholet et Bourges), le photovoltaïque (au Puy-en-Velay) et achète de la chaleur biomasse (à Vannes et Clermont-Ferrand).À Troyes et Bassens, le groupe achète aussi de la chaleur, mais issue de l'incinération de déchets ménagers. Par ailleurs, cet hiver, la température de chauffage des bureaux et des ateliers "n'ira pas au delà de 19 degrés", et tombera même à 17 degrés dans les ateliers où l'on produit des "efforts physiques".Le groupe dispose aussi un plan d'isolation de ses sites tertiaires, installe des leds dans ses ateliers et sur les éclairages extérieurs de son centre de recherche.Veolia baisse la température de ses locaux et mesure la consommation de chaque dépôt de collecte de déchets et de chaque camion pour identifier les mesures correctives et déployer des formations de conduite économe en fuel.Transports :La SNCF, grande consommatrice d'électricité, a intensifié depuis plusieurs mois ses actions en mettant l'accent sur "l'écoconduite", une technique plus souple de conduite des trains, par exemple en tirant profit des reliefs. Celle-ci permet de réduire jusqu'à 10% la consommation d'énergie "sans réduire (la) vitesse et donc sans pénaliser les voyageurs", relève le ministère des Transports. la SNCF fait aussi la chasse au gaspi dans les bâtiments industriels et tertiaires, installe des lampes LED à grande échelle et joue sur l'éclairage et le chauffage des gares.Mais, la sobriété énergétique, à la SNCF, la RATP et chez d'autres opérateurs de transports, "ce n'est pas un plan pour faire moins de trains, même cet hiver" a assuré le ministre des Transports Clément Beaune, réagissant à des rumeurs sur la suppression de trains pour économiser l'énergie.
Il y a 2 ans et 209 jours

L'industrie veut faire des gaz verts un atout dans le contexte énergétique actuel

FOCUS. Alors que la crise énergétique fait flamber les cours du gaz et de l'électricité, les industriels insistent une nouvelle fois sur le nécessaire développement des gaz renouvelables. Une opportunité de consolider l'indépendance énergétique de la France selon eux, nonobstant la production locale et durable de ces molécules spécifiques.
Il y a 2 ans et 209 jours

Diagnostics de performance énergétique défaillants : La feuille de route du ministère

DPE. La DHUP a émis une feuille de route pour l'amélioration du diagnostic de performance énergétique, dont plusieurs enquêtes montrent qu'un an après sa réforme, il est toujours défaillant. La profession accueille favorablement les annonces, mais souhaite aller plus loin.
Il y a 2 ans et 209 jours

PERF-ACTEE : un nouveau guide interactif des solutions de pilotage énergétique et numérique des bâtiments

Disponible en ligne, ce guide pédagogique et intuitif permet aux territoires d’identifier les solutions d’économies d’énergie rapides et adaptées à leur contexte local. PERF-ACTEE est accessible gratuitement depuis le site Internet du programme national ACTEE.Une bibliothèque de solutions à gains rapidesPERF-ACTEE vient compléter la boîte à outils mise à disposition des gestionnaires de bâtiments publics par le programme ACTEE de la FNCCR.Sans équivalent, ce nouvel outil accessible en ligne a été conçu en lien étroit avec les acteurs de la filière du pilotage et de la gestion des bâtiments intelligents avec une approche spécifique de la rénovation énergétique, celle du pilotage énergétique et numérique. Il facilite grâce à un parcours intuitif, l’identification de méthodes et de solutions techniques adaptées aux différents types de bâtiments des collectivités.PERF-ACTEE recense plusieurs dizaines de fiches pratiques pour identifier les besoins, trouver des financements, cadrer les projets, lancer des travaux et conduire l’exploitation avec des résultats dans la durée. PERF-ACTEE demeure centré sur des solutions efficientes à gains rapides comme le souligne Danielle Mametz, Vice-présidente de la FNCCR en charge du programme ACTEE « L’urgence nous impose de privilégier des actions à faible investissement et dont les bénéfices sont immédiatement tangibles. Un simple système de pilotage ajustant le déclenchement du chauffage et de l’éclairage à l’utilisation réelle d’un bâtiment peut actuellement être amorti en quelques mois. »L’interface permet de filtrer et de prioriser les fiches proposées par niveaux de coût, temps d’implémentation et économies d’énergie. L’approche se veut pédagogique avec une prise en main de l’outil facilitée pour des non-experts.Un excellent support pour préfigurer son projet de rénovation énergétique en quelques clics, et disposer d’une première feuille de route à affiner ensuite avec l’aide d’un professionnel qualifié.
Il y a 2 ans et 209 jours

Interclima 2022 voit le triomphe des solutions thermodynamiques

Pompes à chaleur, chauffe-eaux thermodynamiques, mini-DRV et DRV, les industriels oublient presque leurs chaudières en faveur de la thermodynamique en maison individuelle et en tertiaire.
Il y a 2 ans et 209 jours

BAS CARBONE

Dans un contexte où la prise de conscience Bas carbone du secteur est généralisée, différentes approches pour aller vers la décarbonation...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 209 jours

Premier site de recyclage de laine de verre Isover signé Hoffmann Green

Isover voit son premier site de recyclage de laine de verre signé Hoffmann Green. [©Hoffmann Green] En collaboration avec Eiffage Génie Civil, Hoffmann Green participe à la construction d’un prototype industriel. Cleui-ci est dédié au recyclage de la laine de verre de déconstruction. Ceci, pour le compte d’Isover. C’est à Chemillé-en-Anjou (49) que l’ensemble des fondations de l’atelier prototype de la société Isover ont été coulées avec du ciment H-UKR d’Hoffmann Green. Dans la continuité de son offre Isover Recycling, la filiale de Saint-Gobain intensifie son développement en faveur d’une économie circulaire du bâtiment Neutralité carbone en 2050 Avec une mise en service prévue en 2023, cette installation pilote répondra aux ambitions fortes du groupe Saint-Gobain d’atteindre la neutralité carbone en 2050. « La réalisation de ce prototype industriel révolutionnaire à fusion par brûleurs immergés permettra de recycler la laine de verre en quantité industrielle pour la transformer en calcin. Cette installation réduira notre consommation de matières premières. Ce calcin sera utilisé dans le process de fabrication de nos produits isolants. Et permettra aussi de diminuer notre consommation énergétique, nos émissions de carbone et améliorera le cycle de vie de nos produits. L’utilisation de ce béton à faible impact carbone pour la réalisation du bâtiment contribue à notre démarche de développement durable », conclut Jérôme Saulnier, directeur technique Isover France et Suisse. Retrouvez l’interview de David Guglielmetti, directeur du développement chez Hoffmann Green, sur Batimat 2022.
Il y a 2 ans et 209 jours

Le SDIS Rhône-Alpes plus sûr et plus efficace grâce à la modernisation des portes

Ces portes à fonctionnement automatique ont été conçus conformément à toutes les exigences de fonctionnement et de sécurité des directives européennes et aux normes du Comité européen de normalisation (CEN).Conception sur mesureAvec son design moderne et épuré, la porte Dynaco I-14P est l'une des portes sectionnelles isolées la plus stable et performante du marché. Sa grande flexibilité et sa personnalisation complète permettent d'installer cette porte dans pratiquement n'importe quel environnement, tant sur le plan fonctionnel qu'esthétique. La porte est constituée de panneaux isolés conçus sans pont thermique pour un coefficient de transfert thermique minimal, ce qui réduit les coûts énergétiques. La rupture du pont thermique réduit également la consommation d'énergie et le risque de condensation et de givre. Le panneau I-14P avec moteur IDO7 a une vitesse d'ouverture et de fermeture de 0,25 m/s et glisse sous le toit lorsqu'il est ouvert, créant ainsi un espace libre autour de l'ouverture de la porte et maintenant un accès complet.Sécurité de niveau supérieurLes 17 portes I-14P Panel installées au SDIS de la région Rhône-Alpes sont toutes équipées d'une barrière immatérielle, ce qui améliore le niveau de sécurité. Cette sécurité est constituée d'un barrage de cellules photoélectriques de 2,5 m de haut. Si un véhicule passe devant les cellules photoélectriques pendant que la porte se ferme, le dispositif de sécurité est immédiatement activé et la porte s'ouvre à nouveau. De cette façon, le bas de la porte ne peut jamais heurter le véhicule et le risque de dommages est fortement réduit. En outre, la version automatisée de la porte Dynaco I-14P a été choisie comme le choix le plus judicieux pour éviter les collisions et les dommages. Dans une caserne de pompiers, les délais d'exécution sont très courts et les pompiers doivent arriver sur les lieux très rapidement. Les portes qui bloquent temporairement le bâtiment sont donc à proscrire absolument.
Il y a 2 ans et 209 jours

Salon de la Copropriété, Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant

Les 8 et 9 novembre 2022, Lorenove Grands Comptes sera exposant du salon de la copropriété, au parc des expositions de la Porte de Versailles. Exposant assidu du salon de la copropriété, Lorenove Grands Comptes est une entité du Groupe Lorillard, qui rappelons-le, se dédie aux besoins spécifiques des copropriétés et des regroupements de copropriétaires.C’est un interlocuteur de choix pour évoquer l’ensemble des problématiques rencontrées sur ce sujet. Durant ces 2 jours, à son accoutumé, sur un stand de 36m², Lorenove Grands Comptes se tiendra à la disposition des acteurs de la copropriété. L’omniscience de la Copropriété Que ce soient les essais acoustiques, le respect de l’architecture des façades, la gestion des travaux, la complexité en milieu occupé, les difficultés d’intervention en IGH, etc. l’ensemble de ces notions, et bien d’autres encore, font partie des services et compétences de Lorenove Grands Comptes. L’entité va même plus loin et, est en capacité de fournir – en partenariat avec Lorillard Façades – l’établissement de diagnostic énergétique de façades afin de proposer un plan de rénovation énergétique de façade par l’extérieur. Ces travaux d’efficacité énergétique sont notamment aidés par le dispositif MaPrimeRénov, désormais accessible aux copropriétés pour les travaux réalisés dans les parties communes. MaPrimeRénov s’adresse à toutes les copropriétés achevées depuis 15 ans, au moins à la date de la notification de la décision d’octroi de subvention, qu’elles se situent en secteur diffus ou programmé et qu’elles présentent ou non des signes de fragilité ou de difficultés. Pour bénéficier de cette aide, les travaux des copropriétés doivent être réalisés à 75% minimum sur des résidences principales et permettre un gain énergétique de 35%.Pour les propriétaires bailleurs (personnes physiques ou titulaires d’un droit réel immobilier conférant l’usage d’un logement pour financer les dépenses en faveur de la rénovation énergétique du logement qu’ils mettent en location), les plafonds de ressources sont appréciés en tenant compte de la composition de leur ménage et de la localisation du logement qu’ils occupent à titre de résidence principale. Par ailleurs, les copropriétés fragiles et les copropriétés en difficultés peuvent bénéficier d’une prime complémentaire à l’aide MaPrimeRénov’ Copropriétés. Le montant de l’aide est égal à 25 % du montant des travaux et l’accompagnement à maîtrise d’ouvrage est également pris en charge à hauteur de 30% de la prestation. Depuis plus de 15 ans Lorenove Grands Comptes accompagne au quotidien les copropriétés dans la rénovation de leurs menuiseries, l’isolation des façades y compris lorsque ces projets nécessitent une intervention de désamiantage ou de déplombage via Protectéa. Cette antériorité et l’expérience des chantiers leur ont permis de constituer un ensemble complet de prestations, allant du diagnostic à la fabrication des menuiseries – dans les ateliers du Groupe Lorillard – puis à leur pose par des compagnons qualifiés RGE, jusqu’à la réalisation éventuelle d’essais acoustiques in situ pour justifier des performances annoncées. La force du Groupe Lorillard Lorenove Grands Comptes, simultanément fabricant et installateur, bénéficie de souplesses commerciales et industrielles qui lui permettent de limiter les impacts négatifs qui s’imposent dans la conjoncture actuelle. Sur le plan tactique, Lorenove Grands Comptes est à même de mener des opérations “coup de poing” lors desquelles le temps d’exécution de la pose est réduit grâce à la mobilisation d’un effectif important sur un temps réduit. Il leur est notamment possible de poser plus de 80 fenêtres en une seule journée. L’entité a également développé une ingénierie de chantier adaptée aux milieux habités ou aux chantiers en cœur de ville avec des particularités d’accessibilité et d’organisation délicates (stationnement et base de stockage réduits, coactivité, limitation des nuisances pour les résidents et l’environnement immédiat, etc.) Sur le plan technique, les menuiseries sont performantes et dotées des capacités thermiques et phoniques les plus efficientes. À ce titre, deux modèles seront exposés sur le stand. Une menuiserie aluminium à ouvrant caché qui offre des lignes très fines et apporte un maximum de lumière naturelle dans la pièce. Cette menuiserie est équipée de profils à rupture de pont thermique avec des barrettes isolantes sur le dormant et l’ouvrant, pour réduire les échanges de température intérieurs et extérieurs. Ceci évitant la condensation et le ruissellement d’eau. Menuiserie aluminium à ouvrant caché Également, un verrouillage par galets champignons constitue une sureté supplémentaire contre l’effraction et assure une protection efficace contre le levage par force de levier. Cette menuiserie possède également 3 joints pour une parfaite étanchéité et une meilleure isolation thermique.Pour plus d’harmonie et d’originalité, il est possible de choisir la bicoloration pour coordonner la menuiserie à la fois aux intérieurs et aux extérieurs. Une bicoloration qui est particulièrement pertinente pour les immeubles des années 1970 – dont les tons bois des menuiseries correspondent à la majorité des cahiers des charges – et qui offre alors aux propriétaires la possibilité de personnaliser le coloris intérieur de leurs menuiseries. Un coulissant monobloc en aluminium, équipé d’une tapée de doublage intégrée qui facilite le travail de pose en neuf, offre également une meilleure rigidité au cadre et une étanchéité parfaite. Ce coulissant est doté d’une excellente robustesse grâce à un dormant monobloc à rupture de pont thermique, assemblé en coupe droite par équerres collées et serties. Sa crémone multipoints à crochets et son dispositif anti-fausse manoeuvre lui garantissent un bon niveau de sécurité.Côté design, la finesse de son montant central de 38 mm et ses profils ultra fins offrent un rendu épuré et minimaliste avec un clair de vitrage maximum. Conforme à la norme PMR, ce coulissant est doté d’un seuil extra-plat, d’une hauteur de 25mm, ou proposé avec un dormant bas doté d’un recueil d’eau intégré et de drainages cachés.Enfin, son vitrage de 28 mm avec une couche basse-émissivité, un intercalaire isolant Warm-Edge et du gaz Argon (à très faible conductivité thermique) offre une isolation thermique optimale (coefficient Uw =1,6W/m².K). Ce coulissant sera disponible en 2 vantaux, 3 vantaux et jusqu’à 4 vantaux, pour des baies vitrées de grande largeur (jusque 6 mètres) selon les besoins et la configuration du lieu. C’est à l’appui de son expertise que Lorenove Grands Comptes animera un atelier exposant, le mardi 8 novembre à l’agora – de 11h30 à 12h – sur le thème « Remplacement des menuiseries :de l’approvisionnement aux bénéfices clients, un cycle de vie durable ».Cet atelier sera dirigé par Aurélien Hoellinger, responsable commercial Lorenove Grands Comptes. Cette intervention qui sera filmée pourra être visionnée par la suite sur les réseaux sociaux ; et amorcera la première étape vers une série de webinaires consacrés à la rénovation énergétique !
Il y a 2 ans et 209 jours

Vinci retrouve des niveaux de bénéfices d'avant-Covid et s'affirme à l'international

Porté par la reprise des voyages et des chantiers, le groupe a enregistré au premier semestre un bénéfice net de 1,9 milliard d'euros, supérieur à l'avant-pandémie de Covid-19 et plus que doublé par rapport à 2021.Le chiffre d'affaires semestriel du groupe est également nettement au-dessus des niveaux d'avant-Covid, à 28,52 milliards d'euros (+26% par rapport à 2021).Cette progression du chiffre d'affaires est due pour "un peu moins de la moitié" à l'intégration de Cobra IS, branche énergie du groupe espagnol de construction ACS acquise en 2021, a précisé Christian Labeyrie, directeur financier du groupe, lors d'une conférence de presse.Si le groupe est en croissance partout où il est présent, "l'arrivée de Cobra nous permet de nous développer de manière très significative, en péninsule ibérique et Amérique latine", a souligné Xavier Huillard, PDG du groupe. "Pour la première fois de notre histoire, l'international dépasse les 50% de notre activité totale, à exactement 53%", s'est-il félicité, y voyant l'aboutissement d'une orientation engagée depuis plusieurs années. La "quasi-totalité des pôles de métiers" ont dépassé leurs niveaux de chiffre d'affaires et de résultats pré-crise sanitaire, a relevé M. Huillard.Ces résultats sont supérieurs aux attentes des analystes, qui tablaient plutôt sur un chiffre d'affaires semestriel légèrement supérieur à 27 milliards d'euros, et un bénéfice net autour de 1,5 milliard."Les résultats et le cash-flow de Vinci Airports se sont redressés de façon spectaculaire grâce à l'accélération de la reprise du trafic aérien et aux effets des plans d'économies réalisées. Le trafic est désormais très proche de son niveau de 2019 dans de nombreuses plateformes du réseau", a noté M. Huillard.Le groupe a d'ailleurs légèrement relevé ses objectifs pour cette branche de son activité : il table désormais - hors reprise épidémique - sur "un trafic sur l'ensemble de l'année proche de 70% de son niveau de 2019 (contre 60% auparavant), conduisant à un résultat net et à un cash-flow libre positifs".Objectifs confirmés pour l'annéeLa branche construction, qui pèse pour près de moitié dans le chiffre d'affaires du groupe, a enregistré des revenus en progression de 10,7% à 13,45 milliards d'euros. Son résultat opérationnel, très saisonnier, s'élève à 254 millions d'euros, en hausse de près de 20% par rapport au premier semestre 2021.A l'image de l'ensemble du groupe, cette branche a été tirée par l'activité hors de France qui a grimpé de 18%, contre une croissance de 4% en France. Elle a réalisé plus de 50% de son activité hors de France pour "la première fois", selon M. Huillard.S'agissant du trafic routier, "Vinci Autoroutes enregistre un trafic supérieur à celui de 2019 tant pour les véhicules légers que pour les poids lourds", a commenté M. Huillard.Toutefois, "la tendance pour les véhicules légers est affectée par la hausse des prix des carburants", alors que pour les poids lourds, l'activité "reste bien orientée", a-t-il précisé.M. Huillard a réaffirmé la volonté de son groupe de contribuer à "décarboner le transport routier". "Toutes nos aires seront équipées en 2023 de bornes de recharge rapide", a-t-il indiqué, évoquant par ailleurs la participation de Vinci à un appel à projets piloté par la banque publique d'investissements Bpifrance, pour expérimenter plusieurs solutions de routes permettant de charger les véhicules, et surtout les camions, en roulant (ERS ou electric road system). La branche Vinci Energies a pour sa part enregistré une croissance de 8,3% de son chiffre d'affaires, à 7,75 milliards d'euros.Seule activité du groupe en recul, Vinci Immobilier (-2,1%) a pâti de "l'attentisme induit par la pandémie et le télétravail" pour l'immobilier de bureaux et de la hausse des taux d'intérêts, entre autres, pour l'immobilier résidentiel.Compte tenu de ces résultats et d'un carnet de commandes considéré comme bon dans la construction, le groupe a confirmé son objectif d'un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019.
Il y a 2 ans et 209 jours

Un premier centre de réemploi de panneaux solaires lancé près de Bordeaux

Sur 4.000 tonnes de panneaux réceptionnés chaque année, l'entreprise de l'économie sociale et solidaire Envie 2E, gérant de ce site qui va démarrer "dans quelques semaines", estime pouvoir en revendre 5%, après des tests de fonctionnement, à des particuliers, des entreprises et des collectivités.À la tonne, ces panneaux de seconde main rapportent environ "cinq fois plus" que la revente des matériaux recyclés, a expliqué Frédéric Seguin, le directeur du centre de traitement.Autre nouveauté, pour l'activité de recyclage, l'entreprise s'est dotée d'une technologie de "délamination" importée du Japon qui permet de découper le panneau photovoltaïque en séparant la couche de verre de ses composants métalliques, à la différence du processus de "broyage" général utilisé jusqu'ici dans cette filière naissante.Les matières premières retirées - 70 % de verre mais aussi argent, silicium, cuivre et aluminium - seront destinées à des fonderies et des entreprises de transformation verrière, a ajouté M. Seguin, estimant à 95% le taux de valorisation des panneaux traités par l'entreprise.Pour Nicolas Defrenne, directeur général de l'éco-organisme Soren, chargé d'organiser la filière de recyclage des déchets de l'énergie solaire en France, l'unité girondine est "avant-gardiste" car sa technologie est la seule en Europe à recycler l'argent, "un matériau critique" et "indispensable à la transition énergétique".Le site de Saint-Loubès est le troisième grand centre de recyclage de panneaux solaires construit en France après celui de Haluin (Nord), toujours opérationnel, et de Rousset (Bouches-du-Rhône), géré par Veolia de son lancement en 2018 à sa fermeture il y a quelques mois.La réglementation européenne oblige tout importateur ou fabriquant de panneaux à énergie solaire établi sur le territoire européen à les collecter et à les traiter lorsqu'ils arrivent en fin de vie.D'après l'éco-organisme Soren, 1,245 million de tonnes de panneaux solaires, d'une durée de vie de 20 à 30 ans, sont actuellement installées en France. À la mi-2022, la puissance totale des installations photovoltaïques atteignait 15,2 GW, dont un quart en Nouvelle-Aquitaine, selon des données provisoires du ministère de la Transition énergétique.
Il y a 2 ans et 209 jours

La croissance française moins forte qu'estimée au 3e trimestre, selon la Banque de France

"Les premières indications suggèrent une légère hausse du PIB en octobre", prévoit également la note."Cela confirme la bonne résilience de l'activité au 3e trimestre et cela conforte nos prévisions 2022 (2,6%, NDLR)", a relevé Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, Études et international à la Banque de France."Nous prévoyons une activité stable au quatrième trimestre", a de son côté déclaré, lors d'un forum des entreprises organisé par la Banque de France, son gouverneur François Villeroy de Galhau.La croissance de septembre a été "stable" par rapport à août, en dépit d'une légère hausse de l'activité dans la construction par rapport à l'industrie et aux services, distingue le rapport."Au total, sur le trimestre qui vient de s'achever en septembre, l'activité aurait plutôt bien résisté, portée par le dynamisme de certains services marchands, mais aussi par une hausse de la valeur ajoutée dans l'industrie pendant l'été", poursuit la Banque de France."Dans un contexte fortement incertain, notamment sur le coût et la disponibilité de l'énergie", les "entreprises anticipent pour octobre que l'activité évoluerait peu dans l'industrie et le bâtiment et augmenterait à nouveau dans les services marchands, mais plus légèrement que les mois précédents", anticipe l'enquête.La banque centrale relève également que les prix des produits finis sont repartis à la hausse en raison d'un fort rattrapage saisonnier après l'été et des incertitudes liées à la crise énergétique qui "s'étendent à tous les secteurs", selon M. Garnier. "29% des chefs d'entreprise dans l'industrie manufacturière déclarent avoir augmenté leur prix de vente en septembre. Cette proportion est particulièrement élevée dans l'agroalimentaire (où 43% des entreprises indiquent avoir augmenté leurs prix), l'industrie chimique, et le bois, papier, imprimerie. Elle s'élève à 49% pour les entreprises du bâtiment et à 21% pour les services marchands", indique la note.Les augmentations, qui devraient légèrement se tasser en octobre dans l'industrie (23%), les services (20%) et le bâtiment (44%), portent tout spécialement sur les services aux particuliers (hébergement, restauration, réparation automobile) et le transport.Les difficultés d'approvisionnement continuent de s'éloigner du "pic d'avril", selon M. Garnier mais restent élevées (49% dans l'industrie, 40% dans le bâtiment).En matière de trésorerie, l'industrie continue de souffrir, tant les grandes entreprises que les PME, en raison du coût des matières premières et de l'énergie."Cette dégradation touche plus particulièrement certains secteurs industriels comme l'industrie pharmaceutique, la chimie, le bois, papier, imprimerie et les équipements électriques", toujours selon la Banque de France."Il commence à y avoir des différences assez fortes selon les secteurs. Les services continuent à bien résister (...) par contre l'industrie commence à souffrir, ça c'est le phénomène un peu nouveau qui n'est pas très surprenant parce qu'il est lié à la forte augmentation des factures énergétiques qui comptent beaucoup plus sur l'industrie", a commenté lundi sur France Culture François Villeroy de Galhau.Selon lui, une récession n'est pas à exclure en 2023, à -0,5%, même si ce n'est pas le scénario le plus probable. "S'il devait y avoir une récession, nous pensons qu'elle serait limitée et temporaire (...) au passage ceci justifie qu'il ne faille pas aujourd'hui un nouveau quoi qu'il en coûte", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 209 jours

Plan de sobriété énergétique : quelles mesures concernent les entreprises ?

FOCUS. Dans le cadre du plan de sobriété énergétique présenté par le Gouvernement en ce début octobre, une quinzaine de mesures concernent les entreprises et l'organisation du travail. Patronat, syndicats et fédérations professionnelles se sont engagés à proposer à leurs adhérents ces actions qui se veulent "concrètes".
Il y a 2 ans et 209 jours

Dans le prolongement des Assises du BTP, le PLF 2023 est l’occasion de répondre aux attentes des entreprises artisanales du bâtiment sur le volet fiscal

S’il était compréhensible que les Assises du BTP ne soient pas une instance à même de prendre des décisions engageant le budget de l’État, les parlementaires disposent, avec ce projet de loi de finances, d’une réelle capacité à agir. La CAPEB compte sur l’examen du PLF pour qu’il en ressorte des mesures concrètes à même de soulager l’inquiétude exprimée par ses adhérents, et plus largement des 557.306 entreprises artisanales du bâtiment.Ainsi, la CAPEB appelle les parlementaires à étudier avec la plus grande attention les dispositions suivantes à même de simplifier l’activité des entreprises artisanales du bâtiment, de maintenir le pouvoir d’achat de leurs clients et de booster la rénovation énergétique des bâtiments, tel que la CAPEB le défendait dans nos 26 propositions :Diminuer de moitié le reste à charge pour les ménages modestes et très modestes pour accélérer la rénovation énergétique du parc de logement avec l’octroi d’un bonus en cas de réalisation de travaux multigestes (ex : 1 geste chauffage + 1 geste isolation) ou de rénovation globale et pour les CSP + mettre en place un crédit d’impôt.En complément de l’actuel taux de TVA à 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique, mettre en place une TVA réduite à 5,5% pour tous les travaux réalisés en Groupement Momentanée d’Entreprises (GME) constitué de plus de 3 corps de métiers. Cela incitera les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME pour réaliser des travaux complets et facilitera la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier.Financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement afin d’atteindre u niveau de performance de consommation souhaitable.Mettre en œuvre aussi rapidement que possible le programme OSCAR et notamment, ses volets simplifications et accompagnateur des professionnels, en le renforçant, le cas échéant, en fonction des premiers résultats constatés sur le terrain.Stabiliser le dispositif des CEE sur la durée de la cinquième période en évitant les « stop and go » successifs, notamment pour ce qui concerne les opérations « coup de pouce ».S’il est à saluer la création d’emplois au sein de l’Anah (25), la hausse de son budget (+500 millions d’euros) ainsi que celui de MaPrimeRénov (2,5 milliards d’euros) et la prévision de celui de MaPrimeAdapt (35 millions d’euros), la CAPEB appelle à la plus grande vigilance sur l’articulation de ces aides et les « réajustements » à venir sur MaPrimeRénov Sérénité. De même, concernant le projet d’actualisation du périmètre du taux réduit de TVA pour la rénovation énergétique - même si la CAPEB en comprend les raisons - il est essentiel d’éviter que celui-ci ne se restreigne alors que les solutions techniques alternatives n’existent pas.La transition énergétique ne pourra se faire sans les entreprises artisanales du bâtiment. Saisissons les opportunités qui se présentent pour agir vite et prendre les décisions qui s’imposent pour qu’elles puissent jouer pleinement ce rôle.
Il y a 2 ans et 210 jours

Face à la pénurie de carburant, le bâtiment demande au gouvernement des mesures d’urgence

Alors que le secteur souffre déjà de l’envolée des prix des matériaux et de l’énergie, ainsi que de tensions d’approvisionnement sur quelques produits, la pénurie qui s'observe déjà dans plusieurs régions risque de conduire à de véritables impossibilités de livrer sur chantier, voire d’aboutir à la fermeture pure et simple de certains d’entre eux.Si le droit de grève est un droit constitutionnel, il ne permet pas d'empêcher de travailler, de bloquer ou d'entraver la circulation et freiner l’activité des artisans et entreprises de Bâtiment.La FFB demande donc au gouvernement de prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir la distribution normale des carburants et notamment la possibilité d’utiliser le gasoil non routier."Le blocage n'est pas une façon de négocier", dit MacronEmmanuel Macron a appelé lundi 10 octobre les directions des groupes pétroliers et les syndicats à "la responsabilité", en soulignant que "le blocage" des dépôts de carburant n'était "pas une façon de négocier"."Je souhaite qu'une issue puisse être trouvée, une conclusion rapide des négociations" et "j'appelle l'ensemble des entreprises concernées et les salariés à un esprit de responsabilité", a déclaré le chef de l'Etat au cours d'un déplacement à Château-Gontier (Mayenne)."J'ai demandé à la Première ministre et aux ministres compétents d'échanger avec les responsables concernés, les entreprises et les syndicats", a-t-il ajouté, en estimant que le gouvernement avait "eu raison de faire pression sur tous les acteurs".Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la situation de pénuries de carburants dans presque un tiers des stations-service de France n'était "pas liée à la guerre du tout et elle n'est pas le fait du gouvernement"."Les négociations salariales sont toutes légitimes et il ne m'appartient pas d'en juger. Mais il faut qu'elles (les parties) trouvent une conclusion pour que ce ne soit pas nos compatriotes qui en soient les victimes", selon lui.Car, a-t-il poursuivi, "il ne faut pas qu'on soit dans un pays où on considère que c'est au gouvernement de tout faire"."Je vous entends chaque jour dire : il faut du dialogue social, il faut du dialogue social" et "c'est un peu facile de dire que, dès qu'il y a un problème, c'est la faute du président de la République, de la Première ministre ou des ministres"."Le blocage, ce n'est pas une façon de négocier", a-t-il ajouté, alors que le mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies a été reconduit jusqu'à mardi et étendu à une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale du groupe, selon des sources syndicales.
Il y a 2 ans et 210 jours

Sunlight : la pergola toit en verre qui fait tomber les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

La nouvelle pergola toit en verre Sunlight s’avance sur le marché comme étant la première structure fixe, certifiée à la charge de neige aussi légère. Avec son design cubique, elle pousse le concept d'osmose avec le paysage à l'extrême. Son aspect tout verre, au charme absolu, permet une vue étendue à 360 degrés sur l'extérieur. Adossée ou autoportante, elle est la solution adaptée pour les terrasses mal exposées ou pour ceux qui souhaitent créer un espace fait de chaleur et de lumière naturelle, un jardin d’hiver, une extension de salle à manger ou un abri de piscine par excellence. Sa principale nouveauté : un toit en panneaux de verre feuilleté blanc stratifié et durci de 10 ou 12mm, transparent ou opaque, soutenu par des traverses (pannes) en aluminium, renforcés au moyen de profilés acier. Tant de caractéristiques qui ont permis de créer une surface tout verre avec le moins d’éléments d’encadrement possibles pour gagner en luminosité et en légèreté. Le pas moyen entre ces pannes est de 80 ou 95cm. Pour maintenir une protection solaire, la pergola toit en verre Sunlight peut également être équipé du store horizontal à toile enroulable Tensionata au-dessus et en-dessous du toit en verre. Dans la version ROOF TENS, la toile est complètement protégée dans un coffre moderne, en harmonie avec la structure.Comme pour nos autres produits, Sunlight peut être équipée de fermetures latérales type Vertika ou Line Glass.Elle dispose également d’un éclairage interne grâce à un système de bandeaux LED intégrés dans les traverses (pannes) du toit en verre comme sur le périmètre supérieur, qui rendent Sunlight fonctionnelle à toute heure.Son installation s’adapte à tous les types d’environnement grâce à 3 systèmes différents de fixation au sol. Son toit plat (incliné à seulement 2% pour un écoulement de l’eau à l’avant de la structure) et sa hauteur standard de 2500mm permettent d’adosser facilement la structure à la maison.Ses différences avec les pergolasSunlight est une pergola au toit en verre fixe, plus cosue. Les profils supérieurs sont, en effet, plus importants et les dimensions d’un module réalisables en 4 poteaux plus restreintes. Cela s’explique par un toit en verre plus lourd et la possibilité d’intégrer, sans dénaturer l’esthétique de base du produit, un store vertical Vertika et/ou vitrage panoramique Line Glass pour fermer complétement la pergola et assurer à son nouvel espace une protection au vent, au soleil latéral ou vis à vis.Structure principalement fixe et certifiée à la charge de neige, elle nécessite une demande d’autorisation. Pourquoi choisir la pergola toit en verre Sunlight ?Sa structure fixe en aluminium présente des performances exceptionnelles pour un usage annuel même en cas d’intempéries, assurant une résistance à la charge et une structure étanche. En effet, le toit étant fixe, des joints en dessous et au dessus du verre sont posés tout le long du périmètre et des systèmes anti-goutte, égouttoir et anti éclaboussures permettent un acheminement régulier de l’eau vers les gouttières, intégrées en façade. L’évacuation de l’eau est ensuite assurée par une colonne tubée de 80mm. L’ajout de joints et de profils spécifiques verrouillent les verres.Ce toit en verre fixe certifie la structure à la charge de neige et améliore le confort thermique par rapport à une pergola classique, limitant le passage de l’air.En cela, Sunlight se présente comme la première structure fixe modulable et évolutive. Sunlight est une pergola toit en verre qui peut être fermée par les systèmes de fermetures latérales habituelles comme le vitrage panoramique coulissant Line Glass ou le store Vertika. La grande variété de tissus (transparent, filtrant et occultant) permet d'obtenir le niveau de protection/intimité souhaité. Une fois fermée, Vertika disparaît complètement à l'intérieur de la structure, soutenant un design linéaire.Ce qui en fait l’intermédiaire idéal entre la pergola et la véranda, répondant à un besoin de luminosité et de confort thermique.Une réponse à une forte demande du marchéEn effet, ouvrant à 360° sur le panorama, sa structure fixe et son toit en verre, constitué de panneaux conçus dans les plus grandes dimensions techniquement possibles, permettent une haute résistance et une perception importante de luminosité. Ce qui en fait l’aménagement adapté pour créer une extension de maison sur une terrasse mal exposée ou encore un abri de piscine économiquement plus fiable. Le toit en verre, laissant passer les rayons du soleil, permet de maintenir efficacement la chaleur de l’air ou de l’eau.La protection solaire et l’intimité sont également des points importants conservés par l’intégration du store horizontal et verticaux en toile micro perforée dans la structure de la pergola au toit en verre.
Il y a 2 ans et 210 jours

Edilians enrichit sa gamme d’isolants avec FLEXIClean et SKINReflex, deux nouvelles solutions alliant économies d’énergie et confort d’été

Compte tenu de l’évolution des enjeux énergétiques et environnementaux, l’amélioration de la performance des bâtiments et leur adaptation, en neuf comme en rénovation, s’impose comme une priorité pour les rendre moins énergivores, préserver le confort d’été des occupants et limiter le recours systématique à la climatisation. Pour atteindre cet objectif, EDILIANS, soucieux de l’impact du changement climatique, enrichit aujourd’hui sa gamme d’isolants pour les couvreurs avec deux nouvelles solutions au service d’un écohabitat. FLEXIClean, l’alternative responsable pour l’isolation entre les chevrons Fabriquée en France, la laine de polyester FLEXIClean est un isolant écoresponsable obtenu grâce à la revalorisation de bouteilles plastiques d’origine européenne et française, post consommation. Outre une véritable traçabilité de la matière première utilisée, elle participe ainsi au recyclage d’une grande quantité de déchets plastiques puisque 250 bouteilles sont nécessaires à la production d’1 rouleau de FLEXIClean. FLEXIClean possède d’excellentes performances thermiques et acoustiques, certifiées par l’ACERMI et le CSTB, grâce à : – une faible conductivité thermique qui permet de réaliser des économies d’énergie, – un coefficient d’absorption acoustique α = 1 (1 correspondant à un matériau parfaitement absorbant) pour un confort optimal. Doté de propriétés imputrescible et hydrophobe, ce nouvel isolant écoresponsable possède, en outre, une excellente tenue mécanique qui évite son tassement et sa déformation dans le temps. De quoi garantir une isolation efficace et durable (durée de vie annoncée jusqu’à 50 ans par le CSTB) ! Afin de s’adapter aux profondeurs usuelles des chevrons en rénovation de toiture, FLEXIClean est disponible sous forme de rouleaux de 1,20 x 5,4 (6,48 m2) en deux épaisseurs de 80 et 105 mm. Léger, non irritant et sans dégagement de poussière, facile à découper, sa mise en œuvre s’effectue de façon simple, rapide et offre un véritable confort de pose aux artisans. Totalement sain, non toxique, et sans allergène grâce à son processus de fabrication dépourvu d’adjuvant et de liant chimiques, il bénéficie des classifications OEKO-Tex et A+ et contribue ainsi à réduire les émissions de Composés Organiques Volatils à l’intérieur des habitations et donc, à améliorer la qualité de l’air intérieur. SKINReflex, un isolant mince réfléchissant, complément d’isolation pour un confort absolu été comme hiver Produit de haute technologie breveté, SKINReflex est un complément d’isolation HPV respirant et réfléchissant destiné à améliorer les performances des isolants entre chevrons et le confort d’été. Il se compose : – d’un parement extérieur en aluminium pur réfléchissant, microperforé et armé d’un tissu de verre renforcé, – d’une membrane d’étanchéité, – d’une nappe isolante en filaments continus de verre de type E, – d’un parement intérieur en aluminium pur réfléchissant microperforé, – et d’une bande adhésive intégrée qui rend son installation facile et rapide. Cette conception unique confère à ce véritable produit respirant HPV et réflecteur de chaleur des propriétés exceptionnelles au service d’un véritable gain d’économie d’énergie, quelle que soit la période de l’année : – l’été, il laisse respirer la structure sans risque de condensation de par sa perméabilité élevée à la vapeur d’eau (Sd 0,06 m) et réfléchit jusqu’à 95% du rayonnement solaire, – l’hiver, ses fibres sont faiblement conductrices (0,029 W/mK, R = 1,70 m2.K/W selon EN 16012), – en toute saison, il protège et renforce l’isolant en sous-face (résistance à la traction R3) et assure l’étanchéité à l’eau et au vent (W1). Autant de caractéristiques qui permettent à SKINReflex de réduire les ponts thermiques jusqu’à 25% ainsi que la surchauffe de l’habitat (jusqu’à 3 fois moins de chaleur dans les combles). Proposé en épaisseur de 13 mm avec une résistance thermique de 1,7 m2.K/W, il convient à tous les types de bâtiments (maison individuelle, immeuble, construction bois). Ecran isolant, pare-pluie et non combustible (A2-s1,d0) sous avis technique du CSTB, SKINReflex d’EDILIANS constitue la seule solution pour pouvoir fermer au faîtage et à l’égout ainsi qu’autour des conduits de cheminées, et former ainsi une enveloppe continue et isolante autour de la toiture. Associés aux panneaux sarking de la gamme Sarkeo, FLEXIClean et SKINReflex permettent une rénovation performante avec un niveau de résistance thermique donnant droit aux aides de l’état, dès lors que leur résistance thermique combinée est ≥ 6. Fruit des études réalisées par EDILIANS sur l’influence de la couleur des tuiles sur la température en sous face de couverture, ces nouvelles solutions d’isolation illustrent la mission du récent Pôle Edilians Energie Environnement : créer des synergies entre les différents éléments de la toiture en développant une offre complète de systèmes. EDILIANS montre ainsi plus que jamais sa volonté de placer la toiture au cœur de l’écohabitat. www.edilians.com
Il y a 2 ans et 210 jours

Pénurie de carburant : la FFB demande des mesures d’urgence

Alors que le secteur du bâtiment souffre déjà de l’envolée des prix des matériaux et de l’énergie, ainsi que de tensions d’approvisionnement sur quelques produits, la pénurie en carburant qui s’observe déjà dans plusieurs régions risque de conduire à de véritables impossibilités de livrer sur chantier, voire d’aboutir à la fermeture pure et simple de certains d’entre eux. Si le droit de grève est un droit constitutionnel, il ne permet pas d’empêcher de travailler, de bloquer ou d’entraver la circulation et freiner l’activité des autres corps de métier. La FFB demande au gouvernement de prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir la distribution normale des carburants et notamment la possibilité d’utiliser le gasoil non routier.
Il y a 2 ans et 210 jours

Un chèque énergie "exceptionnel" pour aider les Français à régler leurs factures

FIOUL, GAZ, PELLETS... Les pouvoirs publics lancent une nouvelle aide exceptionnelle pour aider les ménages à régler leurs factures d'énergie.
Il y a 2 ans et 210 jours

A Saint-Nazaire, l'exploitation du premier parc éolien en mer français a débuté

"Il y a 12 câbles qui relient les éoliennes entre elles par grappes de 6 ou 7, qui après arrivent à la sous-station. Là, le courant est transformé pour pouvoir être transporté, envoyé vers la terre", explique le directeur du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, Olivier de La Laurencie.Lorsqu'on navigue en direction du parc, les 12 grappes d'éoliennes et les immenses pales de 75 mètres de long s'étirent à l'horizon, avec au centre la sous-station électrique, qui a l'aspect d'un gigantesque cube gris sur pilotis.Cette sous-station "est un gros transformateur qui va transformer l'électricité qui arrive en 33.000 volts, en 225.000 volts", poursuit M. de La Laurencie, indiquant que l'électricité est alors "expédiée vers le réseau national où elle sera injectée à cette tension-là".Les éoliennes, qui doivent permettre de produire l'équivalent de 20% de la consommation électrique annuelle du département de la Loire-Atlantique, sont "espacées de 1.000 mètres, dans un sens comme dans l'autre", précise Olivier de La Laurencie."2e potentiel en éolien maritime en Europe"Personne n'est stationné en permanence dans ce vaste parc qui s'étend sur 78 km2, mais tout est surveillé à distance depuis une base de maintenance dans le port de La Turballe.Au cœur de cette base, une salle de coordination maritime avec de multiples écrans montre la position des navires en déplacement au pied des éoliennes."C'est un peu la tour de contrôle du site", résume Fabrice Le Tual, responsable d'exploitation et de maintenance, précisant qu'une centaine de personnes travailleront à la maintenance du parc pendant les 25 ans durant lequel il sera exploité.Le parc, exploité par EDF, entrera complètement en service d'ici la fin de l'année. Il a une capacité de 480 mégawatts (MW) et a été inauguré par Emmanuel Macron le 22 septembre."En France, on a la chance d'avoir le deuxième potentiel en éolien maritime en Europe, après le Royaume-Uni", se réjouit Cédric Le Bousse, directeur Energies marines renouvelables France d'EDF Renouvelables.Après celles de Saint-Nazaire, les éoliennes du parc en mer de Fécamp seront installées "l'été prochain" et celles du parc de Courseulles-sur-Mer (Calvados) "à partir de l'année 2024", précise M. Le Bousse.La construction en mer du parc de Saint-Nazaire s'est déroulée en 2021 et 2022, avec d'abord l'installation des fondations et des câbles électriques sous l'eau, puis les éoliennes ont été acheminées sur place, du printemps 2022 jusqu'à l'installation de la dernière le 5 septembre.
Il y a 2 ans et 210 jours

La Poste veut aider les TPE/PME à "baisser les Watts"

Lauréate de l’appel à projets lancé en novembre 2021 par le ministère de la Transition Ecologique et l’Ademe, La Poste pilote le...-Artisans
Il y a 2 ans et 210 jours

Colas réalise dans l'Oise une piste cyclable avec un enrobé innovant à l’empreinte carbone réduite

La réalisation de cette nouvelle section s’intègre dans le projet de liaisons Véloroutes et voies vertes entre Compiègne (Oise) et Villers-Cotterêts (Aisne) ; ce projet est destiné à encourager les circulations douces, à développer le vélotourisme et à favoriser l’écomobilité dans cette région touristique.Vegecol est un enrobé innovant conçu par le laboratoire de recherche de Colas. Il est fabriqué localement à partir de granulats et d’un liant à base de résine végétale dérivée du pin, produit en France. Ce liant permet une réduction d’émissions de gaz à effet de serre estimée à 60% comparé aux solutions traditionnelles. Vegecol fait également partie de la gamme des enrobés à température abaissée, ce qui limite la consommation d’énergie lors de sa fabrication.Composé d’un liant translucide, Vegecol a la particularité de mettre en valeur la couleur naturelle des granulats et permet ainsi de réaliser un revêtement esthétique adapté aux sites touristiques. Cette solution a su convaincre l’Architecte des Bâtiments de France qui a validé son utilisation à proximité du château de Pierrefonds, classé au titre des monuments historiques. Pour Jérôme Corman, chef d’établissement Colas de Senlis : « Nous sommes fiers d’avoir obtenu la confiance de la communauté de communes des Lisières de l’Oise ainsi que celle de l’Architecte des Bâtiments de France pour ce projet situé à proximité du site remarquable qu’est le Château de Pierrefonds. Cela confirme qu’outre ses qualités environnementales, Vegecol est aussi un produit très qualitatif. » Après plusieurs opérations menées avec succès depuis l’an dernier, il s’agi d’une nouvelle référence d’envergure pour Vegecol qui poursuit ainsi son déploiement, avec un prochain chantier déjà programmé dans le Jura et des projets à venir à l’international.
Il y a 2 ans et 210 jours

Appel à projets d'expérimentation : Faire lance sa 6eme édition

Pour sa sixième édition, Faire, le programme de soutien à la recherche et l'innovation dédié aux architectes, designers et paysagistes souhaite explorer les enjeux des métropoles contemporaines : climat, énergie, végétalisation, mobilité, sobriété, etc. À l’heure où la ville doit se […] Lire l'article
Il y a 2 ans et 210 jours

Foisonnement d’innovations dans les réseaux chauds et froids

Des offres nouvelles stimulent l’engouement des collectivités pour les réseaux de chaleur et de froid. En lissant l’impact de la flambée...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 210 jours

Face à la pénurie énergétique annoncée, Rockwool préconise une isolation durable des logements

Mais alors, comment faire pour économiser de l’énergie et réduire les risques de tension sur le réseau ? Deuxième secteur le plus consommateur d’électricité, les ménages représentent 38% de la consommation annuelle. Si des solutions à court terme existent face à cette situation dégradée, notamment en adoptant des écogestes, il convient de penser également aux solutions sur le plus long terme, comme une meilleure isolation des logements.C’est tout l’objectif de ROCKWOOL, leader mondial de solution d’isolation en laine de roche, qui en 2021 a permis grâce à la vente de ses produits de réduire l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers. En effet, pour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être performants, sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu.Pour pouvoir répondre à la demande croissante en produit d’isolation performante, ROCKWOOL mise sur une production durable et l’économie circulaire. Ainsi, dès 2012, ROCKWOOL a mis au point le service Rockcycle, qui permet la collecte et le recyclage des chutes de chantier et depuis 2021, des panneaux usagés avec Rockcycle Réno.
Il y a 2 ans et 210 jours

Avec Structura®, votre cheminée vous remerciera !

Les augmentations régulières des coûts de l'énergie incitent de plus en plus de particuliers à installer une cheminée dans leur habitat. Outre son aspect esthétique, elle apporte un réel complément de chauffage.
Il y a 2 ans et 211 jours

En Californie, les batteries deviennent incontournables face aux vagues de chaleur

Dans son centre de Long Beach, occupé par des rangées de milliers de batteries ressemblant à une ferme de serveurs informatiques, Weikko Wirta a vu son installation de 400 mégawatts, l'une des plus importantes de l'Etat, tourner à plein régime pendant la canicule."Les batteries sont intervenues et (...) ont joué un rôle essentiel" lors de la dernière vague de chaleur, explique à l'AFP le directeur des opérations du fournisseur d'électricité AES, aux commandes de cette nouvelle usine depuis 2021.Grâce à elles, l'entreprise a pu stocker l'énergie solaire produite en journée et la redistribuer en soirée pour "combler le trou entre 16-17H00 et 22H00", lorsque la chute de l'offre photovoltaïque au coucher du soleil et la demande record de climatisation risquaient de provoquer un effondrement du réseau électrique.En août 2020, une vague de chaleur brutale touchant l'ensemble de l'Ouest américain avait forcé la Californie, pionnière des énergies renouvelables, à couper le courant à 800.000 foyers et entreprises sur certaines plages horaires pendant deux jours. Du jamais-vu depuis quasiment 20 ans.Face au retour des températures extrêmes cette année, de telles coupures volontaires ont été évitées de justesse début septembre, notamment grâce à la course lancée pour remplir les objectifs climatiques de la Californie.L'Etat vise une production d'énergie 100% neutre en carbone d'ici 2045. Entre 2020 et 2022, il a multiplié par dix sa capacité de stockage d'énergie sur batteries, selon sa commission de l'énergie.Le 5 septembre, au pic de la vague de chaleur, les batteries ont ainsi pu produire 3.300 mégawatts en soirée, selon le régulateur du réseau électrique California ISO."C'est plus que la centrale nucléaire de Diablo Canyon, qui est la plus grosse centrale électrique de l'Etat et produit environ 2.200 mégawatts", analyse Mike Ferry, chercheur à l'université de San Diego.Technologie du "futur""A peine perceptible" lors de la précédente canicule en 2020, cette technologie s'est imposée comme "une clé pour permettre à l'Etat d'éviter les coupures de courant", en fournissant la marge d'énergie manquante au réseau. Elle représente "le futur de ce à quoi va ressembler notre réseau électrique", insiste-t-il.La Californie reste encore très dépendante du gaz naturel, et a dû importer de l'électricité d'autres Etats américains pour supporter la dernière vague de chaleur. Les autorités ont aussi multiplié les alertes pour réduire la demande.Plusieurs soirs d'affilée, les habitants ont été priés de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C ou d'éviter de recharger leurs véhicules électriques pendant la plage horaire la plus critique.De quoi relancer le débat sur la transition énergétique aux Etats-Unis. Nombre de responsables républicains ont raillé l'Etat démocrate, en attribuant la faiblesse du réseau californien aux énergies renouvelables et à leur production intermittente."La transition énergétique à marche forcée met en danger la fiabilité du réseau électrique", a taclé sur Twitter, Kevin McCarthy, le chef du parti conservateur à la Chambre des représentants."Au lieu de critiquer les énergies renouvelables, nous devrions mettre en avant la valeur du stockage sur batteries", rétorque Eric Fournier. Chercheur à UCLA, l'universitaire souligne l'intérêt de cette technologie capable d'emmagasiner l'énergie propre produite par le solaire et l'éolien.Alors que les vagues de chaleur et les phénomènes météorologiques extrêmes sont appelés à devenir de plus en plus fréquents avec le réchauffement climatique, "s'attaquer à la source du problème, en arrêtant d'émettre des gaz à effet de serre, est la seule solution rationnelle", plaide-t-il.Pour lui, l'autre enseignement de cette vague de chaleur reste la facilité avec laquelle les Californiens ont volontairement réduit leur usage d'électricité en soirée. Un constat d'autant plus intéressant que l'Etat développe actuellement des programmes pour rétribuer les consommateurs qui limitent leur consommation.Plutôt que de chercher à équiper le réseau avec suffisamment de batteries pour gérer des pics de demande passagers, "payer les gens pour ne pas demander d'électricité pendant un petit nombre d'heures pourrait être une meilleure option dans de nombreux cas".
Il y a 2 ans et 211 jours

Comment choisir un radiateur d’appoint pour sa maison ? 

Les périodes hivernales sont généralement caractérisées par un froid extrême. Il est alors important de se doter d’un système de chauffage d’appoint en vue de compléter votre chauffage principal. Comment bien choisir donc votre chauffage d’appoint ? Découvrez ci-après quelques conseils et astuces qui vous aideront dans ce sens. Tenir compte du type de chauffage d’appoint Avant de choisir un chauffage d’appoint, le premier critère à prendre en compte est son type. De manière générale, il existe trois types de chauffage d’appoint. Il s’agit notamment des radiateurs d’appoint électriques et de ceux qui fonctionnent au gaz ou au fioul. Toutefois, il est important de préciser qu’un radiateur à bain d’huile est également très efficace pour lutter contre la chaleur. Ici, notez que le choix d’un type de radiateur doit être fait en fonction de vos réels besoins. Prendre en compte l’efficacité du radiateur d’appoint L’efficacité du radiateur constitue aussi un facteur très important au cours du choix. En réalité, vous devez savoir que les chauffages d’appoint qui fonctionnent au gaz et au fioul produisent une chaleur durable. Quant aux radiateurs d’appoint électriques, ils émettent une chaleur moins durable que les modèles précédents.  Cependant, le principal avantage de ces chauffages d’appoint électriques est leur capacité à produire très rapidement de la chaleur. Ainsi, si vous souhaitez utiliser votre chauffage d’appoint pendant de très courtes périodes, il serait préférable d’opter pour un appareil électrique. Par contre, si vous priorisez une chaleur durable, tournez-vous vers les modèles de radiateur qui fonctionnent au fioul ou au gaz.  Tenir compte de la consommation énergétique La consommation énergétique des appareils est un critère qui préoccupe les utilisateurs de chauffages d’appoint. Ici, il faut préciser que les systèmes de chauffage d’appoint sont généralement énergivores. Toutefois, les modèles électriques demeurent jusqu’à nos jours ceux qui consomment le plus d’énergie. Il faudra donc bien prendre en compte ce critère, surtout si vous envisagez d’acquérir un chauffage d’appoint électrique. Tenir compte de l’effet esthétique de l’appareil L’esthétique joue également un rôle déterminant dans le choix d’un appareil électroménager. En réalité, l’esthétique prend en compte deux volets importants. Il s’agit des réglages que propose l’appareil ainsi que de sa forme physique.  Pour ce qui est des réglages de l’appareil, il faut savoir que ces derniers sont très simples à manier sur les appareils électriques. Cela étant dit, les radiateurs au gaz et au fioul présentent des réglages qui ne sont pas toujours très faciles à utiliser. Du point de vue de la forme de l’appareil, vous devez savoir que les radiateurs électriques sont généralement conçus avec une multitude de design. Cela vous permet de trouver l’appareil qui pourra se camoufler aisément avec votre décoration intérieure. Par contre, les radiateurs d’appoint qui fonctionnent au fil ou au gaz sont très peu discrets. Ils sont habituellement volumineux et parfois bruyants. Tenir compte de l’effet environnemental de l’appareil Le choix de radiateur d’appoint doit également tenir compte de l’effet environnemental de l’appareil. De manière générale, les appareils électriques n’émettent pas d’énergie polluante dans l’environnement. A contrario, les modèles qui fonctionnent à base de fioul, de gaz émettent du dioxyde de carbone au cours de leur utilisation. Il faudra donc y penser avant d’effectuer un choix.
Il y a 2 ans et 212 jours

Limitée en électricité, la bande de Gaza mène sa révolution solaire

"L'électricité est l'épine dorsale du projet", explique à l'AFP ce Palestinien qui a équipé sa pisciculture de panneaux photovoltaïques il y a six ans."Nous comptons sur l'énergie solaire pour fournir de l'oxygène aux poissons et pour puiser l'eau de la mer", lance-t-il, debout devant une dizaine de panneaux poussiéreux recouvrant des bassins où nagent des poissons.Selon Yasser al-Hajj, l'introduction des énergies renouvelables lui a permis de réduire sa facture d'électricité de deux tiers."On payait 150.000 shekels (44.000 euros) par mois, ce qui est énorme", contre environ 50.000 shekels (14.693 euros) aujourd'hui, note l'entrepreneur.Les autorités de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, ne parviennent pas à fournir plus de 12 heures d'électricité par jour dans cette enclave palestinienne soumise à un blocus israélien depuis 2007 et desservie par une seule centrale électrique endommagée par les multiples conflits.Si certains Gazaouis ont recours à des blocs électrogènes gourmands en fioul, d'autres se tournent vers l'énergie solaire comme Yasser, pour s'offrir une indépendance énergétique, dans une région où le soleil brille plus de 300 jours par an.Du diesel au soleilCes dernières années, les panneaux solaires ont fleuri sur les toits de Gaza, où 20% des foyers comptent désormais sur le solaire, selon la revue Energy, Sustainability and Society.Propriétaire d'une boulangerie, Bishara Shehadeh a installé cet été une centaine de panneaux solaires sur le toit de son commerce. Une opération rentable."Comme nous avons un surplus d'électricité durant la journée, nous le vendons à la compagnie d'électricité en échange de courant pendant la nuit", explique le boulanger."Nous utilisons actuellement des fours à diesel, mais nous voulons importer des fours électriques d'Israël et les alimenter au solaire", dit-il.La transition énergétique de la boulangerie, comme celle pour la pisciculture, est possible grâce aux financements de donateurs étrangers.Des Gazaouis mettent aussi la main à la poche mais, dans un territoire où selon l'ONU près de 80 % des habitants dépendent de l'aide humanitaire, tout le monde n'a pas les moyens de passer au vert.Bishara Shehadeh a notamment souscrit un prêt sur quatre ans pour financer son projet."Au cours des deux dernières années, les entrepreneurs se sont tournés vers l'énergie solaire car elle permet d'économiser (de l'argent) et constitue un investissement rentable", assure l'ingénieur Shehab Hussein, de la société locale MegaPower, spécialisée en kits solaires.Selon lui, des panneaux solaires peuvent être installés à partir de 1.000 euros.La plupart des tuiles solaires utilisées à Gaza proviennent de Chine. Avec un minimum d'entretien, elles peuvent servir plusieurs années mais leurs batteries doivent être changées tous les deux ou trois ans. Raya al-Dadah, à la tête du laboratoire de technologie en énergie durable à l'Université de Birmingham au Royaume-Uni, affirme que les panneaux solaires utilisés par sa famille à Gaza datent de plus de 15 ans, donc plus tout jeunes, mais, lance-t-elle, "l'eau de la douche est toujours très chaude".Solaire high-techSi l'installation de panneaux standards pour chauffer l'eau est relativement simple, Mme Dadah a rencontré des difficultés pour importer des technologies plus élaborées, à cause notamment des restrictions imposées par l'Egypte et Israël qui contrôlent les points d'entrée à Gaza.Parmi les nouveautés, des panneaux rotatifs qui épousent la trajectoire du soleil pour optimiser l'approvisionnement en énergie. Une technologie de pointe, plus onéreuse, développée de l'autre côté de la frontière, par la société israélienne SolarGik, grâce à un dispositif de suivi des conditions météorologiques."Ce système nous permet de produire 15 à 20% d'électricité de plus que les panneaux standards", explique à l'AFP Gil Kroyzer, le PDG du groupe, soulignant que ces panneaux devraient pouvoir un jour "prédire la météo" grâce à l'intelligence artificielle. "La révolution est en marche (...) mais nous avons besoin de meilleurs moyens de stockage de l'énergie solaire avant de pouvoir remplacer les énergies fossiles".En attendant, Raya al-Dadah estime que les panneaux classiques procurent une "source d'énergie vraiment très prometteuse et disponible partout".
Il y a 2 ans et 212 jours

Les plages de galets de Méditerranée menacées par l'urbanisation et la surfréquentation selon l'UICN

Quatre des six écosystèmes constituant le rivage rocheux méditerranéen "sont menacés ou quasi menacés du fait de l'urbanisation du littoral, de la fréquentation ou encore de la présence d'espèces végétales exotiques envahissantes", indique le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué."Des actions sont nécessaires pour protéger ce patrimoine écologique exceptionnel, avec des cortèges d'espèces que l'on ne retrouve nulle part ailleurs en France," poursuit l'UICN, qui a mené cette évaluation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN).Les rivages rocheux "abritent une flore et une microfaune particulières très riches, adaptées à des conditions écologiques contraignantes", résume-t-elle, précisant qu'ils "constituent également des espaces de haltes migratoires, d'hivernage et de reproduction pour les oiseaux marins, pour la plupart protégés et dont certains sont menacés".L'écosystème le plus fragile est celui des "cordons et plages de galets à végétation vivace", placé dans la catégorie "en danger" de la classification de l'UICN.Visible sur quelques lieux de la côte occidentale corse et la lagune de Pierres Blanches (Hérault), il s'est raréfié avec l'artificialisation du littoral.La végétation, hors de portée des vagues, y abrite une "microfaune (myriapodes, crustacés isopodes) et quelques coléoptères halophiles". Des oiseaux limicoles (petits échassiers), tels que les gravelots à collier interrompu, y font leurs nids à même les galets, où "leurs quelques oeufs se fondent au risque de se faire écraser par les visiteurs"."L'empilement de galets sur le littoral, en apparence inoffensif, supprime les micro-habitats" et empêche "l'absorption de l'énergie des vagues", alerte l'étude.Autre écosystème menacé, celui des "cordons et plages de galets et graviers à végétation pionnière", classé "vulnérable".Il abrite la roquette de mer et l'euphorbe péplis ainsi qu'une faune d'invertébrés détritivores (crustacés amphipodes et isopodes, petits gastéropodes), dont le "remarquable grillon maritime", qui nourrissent les oiseaux limicoles.Les falaises ainsi que les garrigues basses et phryganes sont classées un cran en-dessous, comme "quasi-menacées", tandis que les maquis et fourrés sont en "préoccupation mineure". Les "fourrés halonitrophiles", qui prospèrent sur des sols riches en sel et azote, sont dans la catégorie "données insuffisantes".Cette évaluation des rivages rocheux, soit "près des deux tiers du trait de côte méditerranéen", complète une étude des littoraux sableux publiée en 2020 par les trois institutions.L'UICN avait alors classé les dunes blanches "en danger" et six autres écosystèmes sableux comme "vulnérables".Le bassin méditerranéen constitue l'un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche, mais aussi particulièrement menacée.
Il y a 2 ans et 212 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 213 jours

Plan de sobriété énergétique : le gouvernement décrète une mobilisation générale

Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C'est le sens du plan de sobriété énergétique présenté ce jeudi 6 septembre, en présence de la Première ministre, Élisabeth Borne, des membres du Gouvernement, et des représentants des différents secteurs d'activité.Neufs groupes de travail sectoriels ont travaillé tout au long de l'été pour bâtir des plans d'action sobriété sur-mesure, à partir des propositions remontant du terrain. Chaque groupe a pu aboutir sur des mesures simples et opérationnelles, applicables à très court terme. Garant du plan sobriété énergétique, l’État doit être à la fois exemplaire et levier. Il prendra toute sa part afin d'impulser un engagement collectif et solidaire, qui nous permettra d'atteindre l'objectif de réduire de 10% nos consommations énergétiques au niveau national sur les deux prochaines années. Plan d'action pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l'objectif de sobriété énergétiqueDans un contexte marqué par l'accélération du changement climatique, la raréfaction des ressources et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050. Cela suppose notamment de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.Vous souhaitez participer à cette transformation collective et engager votre entreprise dans une démarche de sobriété énergétique avec l'objectif de réduire de 10 % d'ici 2024 les consommations.L'État vous accompagne sur la plateforme Les entreprises s'engagent www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/sobriete. Vous pouvez ainsi souscrire de manière volontaire à la mise en œuvre d'un plan en 15 actions de court ou moyen terme destinées à :économiser les consommations d'énergie dans le fonctionnement quotidien ;piloter les installations énergétiques ;soutenir et rationaliser toutes les mobilités durables liées à l'activité de l'entreprise ;animer vis-à-vis de toutes les parties prenantes internes (partenaires sociaux) et externes sur l'ensemble de la chaine de valeur (des prestataires aux clients) - cette démarche de sobriété énergétique qui devient incontournable dans tous les modèles d'affaires.Pour chaque action, l'engagement de l'entreprise, adapté à son contexte particulier, son activité et mobilisé dans le cadre du dialogue social, lui permet d'accéder à des ressources, guides, dispositifs d'appui et d'accompagnement, ainsi que d'être mise en relation avec des interlocuteurs conseils.La plateforme permet également de renseigner et d'actualiser périodiquement vos engagements en indiquant la trajectoire suivie pour chaque action à l'aide des indicateurs de référence proposés.La plateforme a également vocation à servir de centre de partage des bonnes pratiques que chaque entreprise est invitée à présenter et qui pourront servir d'exemples et de source d'inspiration à d'autres entreprises engagées dans cette démarche.Les actions anti-gaspillage1. J'applique les consignes de température dans mes locauxEn respectant des consignes strictes de température dans vos locaux et bâtiments professionnels et en démarrant au bon moment la période de chauffe, vous favorisez les économies d'énergie de votre entreprise : 19 °C pour le chauffage, 26 °C pour la climatisation, 16 °C pour un bâtiment inoccupé pendant 48 h (le week-end), 8 °C pour un bâtiment inoccupé plus de 48 h.2. J'agis sur l'éclairage de mes bâtimentsVous pouvez le faire de deux façons : en éteignant l'éclairage intérieur des bâtiments dès qu'ils sont inoccupés ; en réduisant l'éclairage extérieur (notamment publicitaire) et en l'éteignant au plus tard à 1 h conformément à la réglementation.3. Je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtimentsEn procédant ainsi, vous identifiez les postes où vous pouvez agir, comme l'isolation des infrastructures (sols, fenêtres, murs, etc.). Vous pouvez également installer des dispositifs de gestion technique de vos bâtiments.4. J'effectue un suivi précis de mes consommations d'énergieSi vous installez des outils de pilotage, de suivi, de mesure en temps réel des consommations énergétiques (eau chaude, gaz, électricité, etc.), vous en aurez une connaissance plus fine et vous pourrez faire le nécessaire pour les optimiser. Les actions en faveur de l 'efficacité énergétique5. Je favorise les solutions techniques moins énergivoresVous pouvez mettre en place des mesures à plusieurs niveaux : dans vos matériels (machines, équipements) ; pour vos télécommunications (terminaux, gestion des messageries) ; avec un éclairage basse consommation.6. Je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantesVous pouvez engager vos fournisseurs, sous-traitants, clients dans des plans d'actions de sobriété énergétique via la contractualisation de clauses spécifiques.7. Je développe un système de chauffage autonomeVous pouvez mettre en place des dispositifs de chauffage autonome ou de récupération de la chaleur et installer, quand cela est possible, des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques sur les surfaces de toitures ou des éoliennes.TélétravailPour les situations de crise énergétique, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail. Le télétravail pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments.Les actions en faveur de la mobilité durable8. J'encourage les mobilités doucesCette action peut se faire à plusieurs niveaux : en incitant en priorité à la négociation sur des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, à défaut en optimisant ou en créant avec les organisations syndicales un plan de mobilité employeur (PDME) ; en privilégiant les véhicules électriques à faibles émissions pour la flotte de votre entreprise ; en proposant des équipements de mobilité douce en alternative à la voiture ou en les mettant à disposition de vos salariés ; en prévoyant des installations nécessaires sur le lieu de votre entreprise et une formation à l’écoconduite pour les salariés, en les encourageant à réduire la vitesse lors de leurs déplacements professionnels ; en mettant en place des dispositifs de covoiturage et en encourageant le vélo.9. Je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durablesEn développant le forfait mobilités durables, vous pouvez inciter les salariés de votre entreprise à favoriser les moyens de transport en commun, le covoiturage, ou encore le vélo pour leurs déplacements domicile-travail. Vous pouvez aussi proposer aux salariés ayant droit à un véhicule de fonction un crédit mobilité leur permettant un usage professionnel et privé de modes de transport alternatifs (train, taxi, vélo).10. J’optimise tous les déplacements professionnelsVous pouvez regrouper les déplacements et supprimer ceux qui sont inutiles. Il est aussi fortement recommandé de donner des consignes claires de déplacement, comme de n’utiliser la voie aérienne que lorsque le temps de trajet par voie ferroviaire est supérieur à 4h pour un trajet simple ou 6h pour un aller-retour dans une même journée. Vous pouvez également privilégier les vols commerciaux à l’usage des avions privés.Les actions pour dynamiser la démarche de sobriété11. Je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise ou établissementDans chacun de vos établissements, vous pouvez nommer un ambassadeur ou une personne référente de la sobriété énergétique qui sera en charge de l’animation, du conseil, du contrôle des mesures décidées.12. Je sensibilise et forme les salariés aux écogestesPlusieurs actions peuvent être mises en place facilement, comme éteindre les appareils en veille, notamment les écrans ; optimiser les usages numériques pour limiter la consommation des appareils et des serveurs (privilégier l’audio à la vidéo lors des visio, l’archivage des messageries, la libération de l’espace sur les serveurs, dark mode, etc.) ; privilégier la recharge des appareils électriques en heures creuses.13. Je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergieL’objectif est de présenter une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise et le plan d’actions menées en faveur de la sobriété énergétique au comité social et économique ou aux délégués syndicaux. Vous pouvez prévoir une politique de sobriété sur les télécommunications, notamment avec des terminaux moins énergivores et une politique de gestion des messageries (éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte). Enfin, vous pouvez également engager l’entreprise de façon volontaire dans le dispositif ÉcoWatt.14. J’engage des plans d’actions pour réduire les pertes de matières par nature énergivoresCes pertes de matières sont une source de consommation d’énergie inutile. Elles sont également coûteuses dans le contexte actuel de hausse du prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 213 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »
Il y a 2 ans et 213 jours

Edilians : Le photovoltaïque rouge, une solution efficace et esthétique

Préservez l’esthétisme de votre toiture tout en produisant votre propre énergie avec les tuiles solaire rouge d’EDILIANS qui se divisent en 2 gammes avec la tuile solaire max et les tuiles terre cuite solaire que sont l’Alpha Solaire, la HP 10 Solaire et la Rhôna Solaire. Les tuiles terre cuite solaires  Elles sont la solution idéale qui allie le savoir-faire de la terre cuite d’EDILIANS et l’esthétisme du rouge à la technologie photovoltaïque. C’est l’accord parfait entre la qualité des argiles, l’esthétisme des toitures modernes et la performance énergétique !   Les + des tuiles en terre cuite solaire : Un esthétisme inégalé : avec une intégration parfaite et discrète  Une simplicité de pose : forme et caractéristiques de mise en œuvre identiques à leurs équivalents en terre cuite traditionnels  Un véritable gain de temps et de rentabilité pour les professionnels de la toiture Une étanchéité irréprochable héritée des propriétés inhérentes à la terre cuite Une solution évolutive dans le temps : les tuiles en terre cuite solaire s’adaptent à une toiture existante en toute facilité La longévité et la fiabilité d’un matériau durable garanti 30 ans* La Tuile Solaire Max : C’est une solution spécialement conçue pour allier performance énergétique, évolutivité et facilité de pose, tout en respectant l’esthétisme de votre toiture ! Les + de la Tuile Solaire Max : Une durabilité optimale. Imputrescible, anti-corrosion et résistante aux intempéries Une imperméabilité sans failles depuis plus de 18 ans. Universelle, grâce à son châssis unique elle s’intègre parfaitement avec tous les modèles de tuiles de couverture. Une pose simplifiée en plein carré ou à l’égout.   *Garantie 30 ans lorsque posé avec des tuiles Edilians
Il y a 2 ans et 213 jours

AÉROLIA – la solution pompe à chaleur air – eau optimale en rénovation

AÉROLIA Pompe à chaleur air-eau L’avenir de la rénovation énergétique passe par les solutions bas carbones. Depuis sa création à Orléans en 1932, la marque Thermor n’a eu de cesse de proposer des solutions pour améliorer le confort dans l’habitat des Français avec un fil conducteur : l’énergie électrique complétée depuis plusieurs années par les […]
Il y a 2 ans et 213 jours

Appel à Manifestation d'Intêret PROFEEL QUARTET

Dans le cadre du Programme Profeel1, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) mène le projet Quartet - l'un des 8 projets du programme - destiné à évaluer l'impact de la rénovation énergétique des bâtiments sur les aspects Santé, Confort et Énergie. Pour ce faire, Quartet va s'appuyer sur la réalisation de mesures de la qualité sanitaire, du confort des occupants et des consommations d'énergie d'écoles et de bureaux engagés dans des opérations de rénovation énergétique. Ces mesures seront réalisées par des partenaires de confiance, formés par le CSTB et sélectionnés pour leurs compétences, leur sérieux et leur discrétion, avant et après rénovation, pour qualifier l'impact de celle-ci sur la santé et le confort des occupants, ainsi que sur la consommation d'énergie. Pourquoi ces mesures ? Dans le cadre de la rénovation des bâtiments encouragée par le Plan national de rénovation énergétique, il est nécessaire de s'assurer de l'efficacité réelle des travaux de rénovation énergétique sur la performance globale des bâtiments. Les mesures réalisées permettront de s'assurer du maintien de la qualité sanitaire, du confort, du bien-être des occupants et de la réduction effective des consommations d'énergie. Le projet QUARTET permettra notamment de capitaliser les données relatives à la performance énergie-santé-confort des rénovations des bâtiments tertiaires. Modalités de participation : Vérifiez votre éligibilité : votre bâtiment doit faire bientôt l'objet de travaux de rénovation énergétique, être occupé pendant la réalisation des mesures AVANT et APRES rénovation à réaliser sur la période 2022-2024 et avoir les mêmes usages et densité d'occupation avant et après rénovation. Confirmez votre participation : la signature d'un accord de consentement de participation par la mairie et la direction des écoles ou l'entreprise occupant les bureaux est nécessaire. Organisation du rendez-vous pour les mesures : le partenaire chargé des mesures prendra contact par téléphone ou par courriel avec vous afin de fixer les rendez-vous successifs pour la pré-visite, la pose puis le retrait des appareils de mesure. Ce que vous avez à faire : les appareils de mesure fonctionnent en toute autonomie. Il vous est simplement demandé d'être présent lors de l'intervention des techniciens, de ne pas manipuler les appareils de mesure, de répondre aux questionnaires et de faciliter l'accès aux locaux techniques. La durée d'intervention varie selon les cas entre 1 et 3 heures. Vos résultats personnalisés : les résultats personnalisés pour votre bâtiment vous seront transmis à l'issue du projet, prévue fin 2024. Quels Bénéfices ? En participant à ce projet, vous contribuerez à capitaliser les données relatives à la performance énergie-santé-confort des rénovations des bâtiments tertiaires, disposerez d'indicateurs clairs et précis sur la qualité de la rénovation de vos locaux et concourrez à la politique de maîtrise de la demande énergétique, enjeu majeur porté par les pouvoirs publics. En savoir plus : Consulter l'AMI complet et candidater Consulter le guide à destination des enseignants et des occupants des bureaux QUARTET Programme PROFEEL Le programme Profeel est lauréat de la 5e période du programme des Certificats d'Économie d'Énergie (CEE)