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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 2 ans et 202 jours

Logement, Conso, Energie : portrait robot des pires passoires thermiques classée G+

511.000 logement classés G+ en France dont 191.000 en location actuellementUne majorité de maisons, construites avant 1948 et chauffées au gazLa Creuse, le Cantal, la Nièvre et l'Allier, départements avec la plus forte densité de "pires" passoires thermiquesPour Audrey Zermati, directrice stratégie du groupe Effy : « À partir de janvier 2023, les logements les plus énergivores ne pourront plus être mis en location**. Une interdiction qui concerne 191.000 logements (dont 140.000 en parc locatif privé). Pour les propriétaires-bailleurs, vendre leur bien n’est pourtant pas incontournable. Car au même titre que les propriétaires-occupants, ils ont accès à un panel d’aides financières pour rénover leur logement et ainsi changer rapidement de classe énergétique. À l’issue des travaux, le logement pourra ainsi rapidement être remis en location, en apportant aux occupants locataires un niveau de confort plus acceptable et des factures moins importantes. »Des maisons construites avant 1948 et majoritairement chauffées au gazOn dénombre à l'heure actuelle en France 511.000 logements classés G+. Parmi eux, 63% sont des maisons. Leur surface est le plus souvent comprise entre 60 et 100m2.La plupart de ces habitations ont été construites avant 1948 (60%). Il s’agit de bâtiments qui ne respectent pas les réglementations thermiques actuelles (RT 2012 voire RE 2020) et n’ont jamais été rénovés.Cela se ressent directement au niveau des énergies de chauffage utilisées, avec une surreprésentation de logements dotés d'installations à énergies fossiles. Ainsi, les passoires thermiques notées G+ sont majoritairement chauffées au gaz (46%) ou au fioul (33%).37% des logements G+ sont actuellement en location. A partir du 1er janvier 2023, il sera interdit de mettre ce type de bien sur le marché locatif ou de renouveler un bail sans faire de travauxSi la majorité des logements classés G+ sont occupées par leur propriétaire (63%), 37% sont aujourd’hui en location.Ces derniers sont concernés directement dès janvier 2023 par l’interdiction de location. A partir de cette date, il ne sera plus possible de proposer de nouveaux biens de ce type à la location ou de renouveler le bail d'un bien classé G+ déjà loué.Une proportion de logements G+ plus élevée dans la Creuse, le Cantal, l’Allier et la NièvreLes logements énergivores sont répartis de manière plutôt homogène entre les agglomérations urbaines et les zones rurales.Certains départements ruraux se distinguent toutefois par leur proportion importante de logements G+ : c’est le cas de la Creuse, du Cantal, de la Nièvre et de l'Allier. À l’inverse, les passoires thermiques notées G+ sont peu nombreuses dans les Bouches-du-Rhône, la Corse du Sud, la Haute-Corse, le Gard et l’Hérault.Sources*Observatoire National de la Rénovation Énergétique - Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2022*Fidéli 2020, base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe***Au 1er janvier 2023, les dispositions ne s'appliquent qu'aux nouveaux contrats de location conclus à compter de cette date et en France métropolitaine pour les logements consommant plus de 450 kWh/m² en énergie finale
Il y a 2 ans et 202 jours

Rencontre avec Rémy Montrieux, PDG de Rairies Montrieux, sur la salon Batimat 2022

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter l'entreprise Rairies Montrieux et son histoire ?Rémy Montrieux : Rairies-Montrieux est une entreprise qui existe depuis 110 ans. Je suis à sa tête depuis les années 70 et je suis la 5ème génération de la famille à gérer l'entreprise. Du côté Montrieux, je suis la 3ème génération car l'entreprise a été créé en 1910 par mon grand-père. En 1985 nous avons racheté la briqueterie voisine appartenant au côté maternel de ma famille et de ce côté-ci j'étais la 5ème génération. Rairies Montrieux est donc une entreprise familiale, multigénérationnelle porteuse d'un savoir-faire ancré dans la tradition française.À l'origine, l'entreprise était axée sur la fabrication de tomettes et carreaux de sols rustiques en terre cuite. Dans les années 70, le marché des carrelages en terre cuite était un secteur très porteur car il y avait énormément de projets de rénovation de fermettes. Au début des années 2000 l'arrivée du mouvement minimaliste entraina un arrêt brutal du secteur. A la recherche de nouveaux débouchés, nous avons réorienté notre stratégie vers les produits de façade. Ce choix s'est avéré gagnant car aujourd'hui ces produits représentent la grande majorité de notre activité.Batinfo : Quelle est votre positionnement sur le marché aujourd'hui ?Nous produisons aujourd'hui des briques, des carreaux et des plaquettes de parement en terre cuite naturelle ou émaillées pour les sols, murs intérieurs, façades extérieures et aménagement de jardins. Nous continuons à enrichir nos gammes façades dont le succès ne s'est jamais démenti avec une croissance continue depuis leurs lancements, jusqu'à supplanter nos produits historiques et devenir notre activité principale. Cette année encore nous avons ajouté de nouvelles références à notre nuancier afin de permettre à nos clients professionnels, dont beaucoup d'architectes, de réaliser des projets toujours plus personnalisés.Batinfo : Quel est la prochaine étape pour Rairies Montrieux ?Rémy Montrieux : Nous avons évidemment beaucoup de projets pour l'avenir. Nous souhaitons par exemple continuer à moderniser nos outils de production. Nous avions fait le choix dès le départ d'utiliser des chaudières biomasse dans nos usines. L'utilisation du bois pour la cuisson, pour les tomettes et le séchage naturel, nous permet aujourd'hui de maitriser nos coûts en énergie tout en étant plus respectueux de l'environnement en réduisant au maximum la consommation d'énergie fossile.Nous avons également à cœur de travailler sur la pénibilité au travail afin de préserver la santé de nos collaborateurs.Nous allons également poursuivre nos projets sur la réduction et la valorisation de nos déchets et de nos invendus. Nous travaillons actuellement avec l'architecte Gaëtan Engasser de l'Agence Engasser & Associés spécialisé dans l'utilisation de matériaux de récupération pour réaliser des projets uniques et écoresponsables.Nous continuerons bien sur à développer nos gammes de briques de formes et nous pouvons déjà vous annoncer que nous participerons à la construction de plusieurs bâtiments pour un grand événement sportif en 2024.Notre objectif est de passer d'un chiffre-d'affaire de 12 millions d'euros aujourd'hui à 20 millions dans 4 ans.
Il y a 2 ans et 202 jours

Bruno Le Maire appelle à "libérer" dépôts et raffineries pour mettre fin à la pénurie de carburants

Dans la foulée de ces déclarations, le ministère de la Transition énergétique a annoncé de nouvelles réquisitions de personnel dans le dépôts de Feyzin (Rhône) et de Mardyck (Nord)."Le temps de la négociation est passé. Il y a eu une négociation, il y a eu un accord, cela veut dire qu'il faut que force reste à la voix majoritaire", a déclaré Bruno Le Maire au micro de BFMTV, en référence à l'accord conclu la semaine dernière entre TotalEnergies et deux syndicats majoritaires, mais que la CGT rejette.La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies a été reconduite lundi sur cinq sites, a indiqué le coordinateur CGT pour le groupe, Eric Sellini."C'est inacceptable et c'est illégitime", a jugé Bruno Le Maire, ajoutant qu'il fallait "libérer les dépôts de carburants, libérer les raffineries qui sont bloquées et utiliser les moyens de la réquisition".La semaine dernière, le gouvernement avait déjà réquisitionné des salariés de plusieurs dépôts de carburants pour soulager la pression sur les stations-service, dont plus de 30,1% étaient encore en difficulté d'approvisionnement dimanche soir, en rupture de stock pour au moins un produit.Bruno Le Maire a évoqué un "impact réduit" pour la journée de lundi."Notre pays a besoin de fermeté et d'autorité, c'est comme cela que nous rétablirons l'ordre", a-t-il martelé sur BFMTV, ajoutant que la CGT méritait "un mauvais point" pour "le blocage du pays".Le ministre a adopté un ton plus conciliant en parlant de la grève pour les salaires dans plusieurs centrales nucléaires, qui a contraint EDF a repousser le redémarrage de cinq réacteurs, alors que la tension sur l'approvisionnement en énergie pèse toujours sur l'Europe."Je ne veux pas faire des procès d'intention, alors que pour le moment, chez EDF, les choses se passent correctement", a-t-il dit, affirmant que l'Etat actionnaire veillerait toutefois à ce que les engagements d'EDF en matière de production électrique soient tenus."Je souhaite qu'EDF trouve le plus vite possible un accord avec ses représentants syndicaux", a-t-il ajouté.A l'approche de l'hiver, la France est fragilisée en raison d'une production électrique nucléaire au plus bas, liée à des travaux ou à des problèmes de corrosion sur une partie de ses réacteurs nucléaires.
Il y a 2 ans et 202 jours

A Saint-Nazaire, l'exploitation du premier parc éolien en mer français a débuté

Il s'agit du premier parc éolien en mer dans le pays. L'équivalent de la consommation annuelle de 700.000 personnes est assuré par 80 éoliennes installées à une quinzaine de kilomètres du rivage.
Il y a 2 ans et 202 jours

Grève à la SNCF : Clément Beaune prévoit jusqu'à "un train sur deux" dans certaines régions

"Il aura de fortes perturbations qui seront sans doute très différentes d'une ligne à l'autre, il y a des lignes qui pourront être affectées" avec jusqu'à "un train sur deux" concerné, a-t-il déclaré.Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas confirmé ni infirmé cette information du ministre, renvoyant à la publication de ses estimations en fin d'après-midi. Comme Clément Beaune, elle insiste néanmoins sur le fait que la grève affectera différemment les trains selon les régions."Sans doute que le TGV sera moins affecté", a estimé le ministre, en ajoutant qu'il "faut que les Français qui peuvent décaler [leurs déplacements, NDLR] ou s'organiser [...] anticipent".A la RATP, où les salariés sont aussi appelés à la grève, Clément Beaune espère "un trafic normal" dans le métro et "deux bus sur trois" en Île-de-France.L'appel à la grève a été lancé jeudi par la CGT, premier syndicat représentatif à la SNCF, et Sud-Rail, le troisième, pour demander des hausses de salaires et protester contre les réquisitions dans le secteur de l'énergie, alors que d'autres secteurs pourraient se mobiliser ce jour-là. Les chauffeurs routiers se joindront notamment au mouvement.Le 6 juillet, la direction de la SNCF avait octroyé une augmentation moyenne de 3,7% pour les petits salaires et 2,2% pour les cadres à l'issue d'une journée de grève qui avait perturbé les départs en vacances d'été.
Il y a 2 ans et 202 jours

Vinci Energies poursuit sa stratégie de croissance externe en Finlande

ACQUISITION. Vinci Energies a annoncé avoir racheté deux sociétés finlandaises, afin de poursuivre son développement dans cette géographie et de renforcer un peu plus sa présence dans les infrastructures d'énergie et des télécommunications.
Il y a 2 ans et 202 jours

Modules de comptage d’énergie GE550 de Giacomini avec vanne de régulation et d’équilibrage dynamique prêt à monter dans les gaines palières

Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Spécialiste dans la production de composants et de systèmes hydrauliques, GIACOMINI est l’acteur incontournable des éléments dédiés aux solutions de chauffage et au plancher chauffant basse température et/ou rafraîchissant. Afin d’apporter une réponse globale à la distribution du chauffage collectif et du comptage d’énergie pour une répartition équitable des charges de copropriétés et locatives, GIACOMINI a développé la gamme de modules GE550.Conçus pour s’installer dans les gaines palières, les modules sont équipés d’une vanne d’équilibrage pour une distribution hydraulique optimale tout en assurant des réelles économies d’énergie et sont également dotés d’une manchette d’attente pour le raccordement d’un compteur.Des kits faciles à installerImaginé pour optimiser la gestion et le comptage d’énergie du chauffage collectif des copropriétés et des logements locatifs neufs ou rénovés, GIACOMINI a développé sa solution de distribution hydraulique GE550. Proposé en kits prêts à monter pour faciliter leur installation par les professionnels dans les gaines palières, la gamme de modules GE550 se décline en 5 références pour alimenter de 2 à 6 logements :Réf. GE550Y392 : 2 sortiesRéf. GE550Y393 : 3 sortiesRéf. GE550Y394 : 4 sortiesRéf. GE550Y395 : 5 sortiesRéf. GE550Y396 : 6 sortiesDes modules tout équipésLes modules de comptage d’énergie GE550 de GIACOMINI se composent de deux collecteurs - un départ 1’’ et un retour 1’’ avec raccordements 3⁄4’’ - chacun d’eux étant dotés d’un filtre, d’un bouchon de terminaison 1’’ Type R592 présent au catalogue de GIACOMINI, de vannes d’isolement dont une équipée d’une prise M10 femelle pour la connexion d’une sonde immergée, nécessaire au comptage au départ et à la sortie des collecteurs pour un calcul précis des calories consommées dans chaque logement. En outre, les modules sont également équipés d’une manchette d’attente en laiton, emplacement dédié au compteur d’énergie (non fourni).L’assurance d’un débit d’eau constantLe collecteur de départ est équipé, en série, de la vanne de régulation et d’équilibrage dynamique R206A du fabricant. Celle-ci assure un débit constant grâce à son piston qui maintient une pression constante après réglage manuel à aide de sa bague prévue à cet effet. Motorisable, la vanne peut également réguler le débit automatiquement avec le moteur K281 ou le micromoteur R473 proposé en option par GIACOMINI.Caractéristiques techniques des modules GE550 de GIACOMINIPression nominale : 16 barPression différentielle minimum : 25 kPaPlage de débit : 35 à 520 L/hPression différentielle maximum : 400 kPa (avec micromoteur R473)800 kPa (avec moteur K281)
Il y a 2 ans et 203 jours

Les actions recommandées aux entreprises dans le cadre du plan de sobriété énergétique

Le plan de sobriété énergétique qui a été présenté ce jeudi 6 octobre par le Gouvernement comprend un plan d'action pour les entreprises, qui se décline en quatre engagements et 15 actions.
Il y a 2 ans et 203 jours

Très affecté pendant la crise sanitaire, AccorInvest voit son activité se redresser nettement

Sur les six premiers mois de 2021, le chiffre d'affaires n'était que de 500 millions d'euros, rappelle le groupe, investisseur et exploitant d'un parc immobilier de 782 hôtels dans 27 pays, dans un communiqué publié mercredi. Situé à 95% en Europe, mais aussi en Amérique latine et Asie, ce parc emploie 23.000 salariés.Après un premier trimestre 2022 encore pénalisé par la crise sanitaire, "l'activité a fortement repris" dans tous les pays, indique AccorInvest, autrefois pôle immobilier d'Accor qui n'en possède plus que 30%, un niveau de participation figé jusqu'en mai 2023.En juin, le taux d'occupation moyen du parc, constitué d'établissements économiques et milieu de gamme sous enseignes Accor (Ibis, Novotel, Mercure...) est remonté à 77%, restant toutefois encore de 7 points inférieur à celui de 2019, la clientèle internationale long courrier et l'activité d'affaires générée par les salons et les foires n'étant pas encore revenues.Le revenu par chambre vendue (RevPar) est "équivalent à celui de 2019, à périmètre constant", toujours en juin, avec un prix moyen au-dessus de 100 euros, soit 8% de plus qu'en 2019 à périmètre constant, indique AccorInvest. Quant à l'activité de juillet et août, elle a été meilleure que celle de 2019, "principalement grâce aux prix pratiqués", la tendance restant bonne en septembre, a précisé à l'AFP son PDG Gilles Clavié."Nous tirons aujourd'hui les bénéfices du plan de transformation qui a deux ans d'existence, grâce auquel notre marge se maintient malgré l'inflation et la hausse du coût de l'énergie", estime-t-il. "Avoir deux activités, l'immobilier et les opérations, c'est une grande force, cela nous permet d'engranger de la valeur et de nous redresser", affirme le PDG.Après avoir vu son chiffre d'affaires fondre de 70% entre 2019 et 2020, du fait de la crise sanitaire, le groupe avait souscrit un Prêt garanti par l'Etat (PGE) massif de 477 millions d'euros -qu'il commencera à rembourser en 2025-, et annoncé supprimer 1.900 emplois.AccorInvest, qui avait vu sa dette bondir à 5 milliards d'euros -elle a été ramenée à 4,2 milliards, a précisé M. Clavié -avait aussi dû procéder à une augmentation de capital du même montant exactement que celui du PGE, soit 477 millions d'euros.Tombée à 7,3 milliards d'euros "au creux de la vague", dit-il, la valeur des actifs est remontée à 8,5 milliards à fin juin, alors que 375 millions d'euros d'actifs ont été cédés, en Afrique et en Australie notamment, pour permettre au groupe de se recentrer sur l'Europe.
Il y a 2 ans et 203 jours

A Londres, la nouvelle vie de l'emblématique centrale électrique de Battersea

Située au sud de la Tamise, la réhabilitation de la centrale construite dans les années 1930 est le dernier exemple en date des projets de transformation d'anciens sites industriels de la capitale britannique.Entamés en juillet 2013, les travaux qui auront coûté 9 milliards de livres (environ 10,2 milliards d'euros) ont pris fin et le site ouvre vendredi au public.Ses 16 hectares accueillent désormais plus de 250 boutiques, cafés et restaurants, plus de 270.000 m2 d'espaces commerciaux ainsi que des appartements, un théâtre, un hôtel, un espace événementiel et 24 hectares de jardins.Au total, les concepteurs du projet estiment que 25.000 personnes vivront ou travailleront sur le site, résultat du "plus minutieux projet de restauration d'un bâtiment post-industriel de Londres", selon Ben Walker, de l'agence LDA Design qui y a contribué.Devenue culte depuis que le groupe Pink Floyd en a fait la couverture de son album Animals en 1977, la centrale avait auparavant fait l'objet de nombreuses critiques. Au début de sa construction, la stabilité de ses cheminées avait été mise en doute, et certains sceptiques l'avait qualifiée de "gigantesque et inutilement laide".Au plus fort de son activité, la centrale produisait un cinquième de l'électricité consommée à Londres, fournissant notamment le palais de Buckingham et le Parlement.Mais dans les années 1970, son utilité avait diminué, avec la montée en puissance de nouvelles sources de production d'électricité dans l'estuaire de la Tamise. Une première unité de la centrale avait été mise à l'arrêt en 1975, et la seconde en 1983.Plusieurs projets avortés avaient ensuite tenté de réhabiliter le bâtiment, qui a progressivement perdu sa toiture et est tombé petit à petit en ruine. Jusqu'à son rachat en 2012 par un consortium d'investisseurs malaisiens. Les architectes ont dû faire face à de nombreux défis pour transformer la centrale, notamment pour respecter la vision de l'architecte Giles Gilbert Scott, qui a joué un rôle majeur dans sa construction, en créant de "nouveaux et immenses espaces".Bijou Art décoAprès avoir craché de la fumée pendant un demi-siècle, les quatre cheminées de 8,4 mètres de diamètres avaient notamment souffert de la corrosion et elles ont dû être démontées avant d'être reconstruites à l'identique.Désormais, les visiteurs pourront monter au somment de l'une d'entre elles via un ascenseur en verre pour profiter d'une vue panoramique sur Londres. D'autres éléments du bâtiment d'origine ont été conservés, comme l'espace qui abritait la turbine de la première unité de la centrale, un bijou Art déco. Autre trace du passé du site: le quai de 133 mètres de long qui servait à charger le charbon depuis la rivière est désormais bordé de boutiques et de restaurants.La centrale de Battersea est la dernière sur une longue liste de sites industriels rénovés dans la capitale britannique.Une autre centrale électrique londonienne, celle de Bankside, également conçue par Giles Gilbert Scott, abrite ainsi depuis 2000 la Tate Modern, le musée d'art moderne de Londres.Pour Tom Goodaal, associé du cabinet Related Argent, spécialiste des rénovations urbaines et qui a notamment travaillé sur la réhabilitation de la gare de King's Cross à Londres, Battersea va susciter un grand attrait car elle est un exemple de ce que peut être "le mélange heureux de l'ancien et du moderne".Mais son succès sur le long terme viendra de "la magie" qui pourra advenir dans la manière dont le public prendra possession de ses espaces. "Ce sera la capacité des gens à déambuler entre les bâtiments et à en profiter sans avoir besoin de faire partie d'un club particulier qui lui donnera sa vraie valeur", ajoute-t-il.
Il y a 2 ans et 205 jours

La gauche parisienne toujours fracturée sur l'urbanisme

"C'est une déclaration de guerre contre la porte de Montreuil, un des quartiers les plus populaires de Paris". L'élue communiste Raphaëlle Primet n'a pas goûté le vœu de ses alliés écologistes, assis juste à côté d'elle dans l'hémicycle du Conseil de Paris.Un vœu adopté jeudi grâce aux voix de l'opposition de la droite et du centre... contre les socialistes et communistes, autres composantes de la majorité de gauche d'Anne Hidalgo.Le texte, juridiquement non contraignant, demande la remise à plat du projet à 100 millions d'euros porté par la mairie pour cette entrée inhospitalière de l'est de la capitale.Ce projet prévoit la transformation d'un rond-point routier, situé au-dessus du périphérique, en "place" végétalisée de 3,5 hectares, mais surtout la construction d'une dizaine d'immeubles rassemblant "toutes les formes de l'économie actuelle, plus durable, plus équitable, plus solidaire", selon la mairie.Pour ou contre les bureauxEn somme, une vision idéalisée de l'attractivité au service des habitants. "Il faut des bureaux à l'est" pour un rééquilibrage avec l'ouest parisien, insiste l'adjoint à la construction Jacques Baudrier, élu du XXe arrondissement qui porte depuis des années ce projet pour le "coin le plus moche de Paris".L'élu communiste est donc particulièrement remonté contre ses collègues de la majorité. "Les Verts n'ont rien dit pendant dix ans" et une remise à plat reviendrait à "repartir pour dix ans" de concertations, peste-t-il, alors que les travaux doivent réellement démarrer en 2023 pour aboutir en 2029."Ce n'est pas vrai", répond Nathalie Maquoi, élue écologiste de l'arrondissement, qui défend un "aménagement plus sobre" avec des bâtiments "bas" et une "préservation des arbres", alors qu'environ 180 devaient être abattus à l'origine.Pour Mme Maquoi, le projet porté par la maire Anne Hidalgo et son équipe est "un projet de rupture plutôt que de faire du lien", une "belle muraille entre Paris et Montreuil alors qu'il y a déjà des immeubles très haut".Les écologistes s'opposent en particulier aux "60.000 m2 de bureaux" prévus, inutiles selon Nathalie Maquoi et qui "vont augmenter le phénomène d'îlots de chaleur" et "empêcheront la mutation future du périphérique".La transformation de l'anneau routier en "nouvelle ceinture verte" de la capitale est un objectif partagé des écologistes et socialistes.Mais là aussi, ils ne sont pas d'accord sur la manière d'y parvenir. Les premiers ont demandé l'interdiction des constructions dans un rayon de 150 m pour préserver les habitants de la pollution, et la nature.Les seconds, qui voient aussi le foncier comme un moyen d'accélérer la mutation de l'axe rapide en "boulevard" urbain, ont accepté de revoir tous les projets à ses abords.L'héritage de MissikaOpposés aux grands projets de l'ex-adjoint à l'urbanisme Jean-Louis Missika, situés principalement aux abords du périphérique, là où se situent les dernières opportunités foncières, les écologistes ont le vent en poupe. Si les tours Duo (XIIIe) ont vu le jour, et que le chantier de la Tour Triangle (XVe) a démarré après des années de retard, celui de Mille Arbres (XVIIe) a été retoqué par la justice. En interne, les écologistes ont obtenu la remise à plat de deux autres zones à aménager, Bercy-Charenton (XIIe) et Bruneseau (XIIIe)."Les tours de hauteur, c'était une aberration écologique", estime le conseiller EELV Emile Meunier, pour qui "la ville de demain ne pourra plus être densifiée comme elle a pu l'être jusqu'à présent".Le président de la commission urbanisme et logement du Conseil de Paris égratigne aussi les petits projets urbains de la majorité, dès lors qu'ils densifient un îlot et grignotent un coin de verdure."Ce ne sont pas les standards qu'on veut pour Paris", a-t-il ainsi dit jeudi, au sujet d'un projet dans le XVIIIe.Les écologistes "ne veulent plus rien construire", soupire Jacques Baudrier. "Ne défendre que les arbres... les habitants, c'est aussi du vivant", soutient l'adjoint à la construction.
Il y a 2 ans et 205 jours

Habiter une planète qui se réchauffe : Abécédaire de la transition de la construction et des matériaux

A. Acier (vert)Pour construire les 246 milliards de mètres carrés qui ont vu le jour en 2020 sur la planète (+1% par rapport à 2019), le ciment et l'acier restent de loin les deux premiers matériaux utilisés et les plus émetteurs de CO2.Pour verdir la construction, les sidérurgistes, surtout en Europe, prévoient de produire un acier "vert" d'ici 2050 en remplaçant le charbon émetteur de CO2 par de l'hydrogène vert pour fondre le minerai de fer. Mais les investissements à prévoir sont gigantesques et cela revient à augmenter les coûts d'au moins "30%", prévient Christian Gollier, directeur général de la Toulouse school of economics.B. Béton + ciment Quatorze milliards de mètres cubes de béton sont coulés par an selon l'Association mondiale du ciment et du béton basée à Londres.La Chine seule, entre 2011 et 2013, a consommé 50% de plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le XXe siècle, souligne le géographe britannique David Harvey. Or le béton émet plus de CO2 que l'aviation en raison de la présence de ciment, dont le liant, baptisé clinker, doit être chauffé à 1.400 degrés pour sa fabrication.Un espoir scientifique même ténu: par biomimétisme avec les coraux, il est possible de fabriquer un ciment à partir de carbonate de calcium, qui séquestre du CO2!En attendant, pour la construction de masse, tout le secteur mise sur des bétons décarbonés, notamment en remplaçant le liant du ciment par du "laitier", un déchet de sidérurgie. Mais la "sidérurgie est elle-même très émettrice de CO2", relève Christine Leconte, présidente du Conseil de l'ordre des architectes en France qui parie plutôt sur des matières "locales", terre ou pierre, pour réduire les émissions.C. Climatisation - chauffage Selon une étude du laboratoire national des énergies renouvelables de Palo Alto (Etats-Unis) parue en mars, la climatisation est responsable à elle seule de 4% des émissions mondiales. Cercle vicieux: plus la planète se réchauffe, plus les climatiseurs se multiplient.Certains architectes comme le zimbabwéen Mick Pearce ont conçu des systèmes de climatisation biomimétique s'inspirant de la nature. Sur le modèle des termitières qui régulent leur propre température en laissant une multitude de conduits permettant à l'air de circuler, il a conçu le plus grand immeuble commercial d'Harare, Eastgate. Le bâtiment se rafraîchit la nuit en stockant l'air frais et expulse l'air chaud pendant la journée.Certains systèmes de ventilation ou de chauffage basés sur le fonctionnement des abeilles dans une ruche (swarm logic), où les appareils d'un même immeuble sont connectés entre eux, permettent aussi de réguler les pics de demande.E. Efficacité énergétiqueC'est le principal défi à relever car le type d'énergie utilisée pour chauffer ou refroidir un bâtiment détermine le poids de ses émissions. En 2020, les investissements mondiaux dans le secteur ont fait un bond sans précédent de 11,4% à quelque 184 milliards de dollars, selon le rapport de l'Alliance mondiale du bâtiment et de la construction de l'ONU. Mais, tout cela reste loin de l'objectif à atteindre pour tenir les engagements de l'accord de Paris sur le climat: les émissions de CO2 du bâtiment devraient décroître de 50% d'ici 2030 par rapport à 2020, soit 6% par an, ce qui implique une baisse de 45% de la consommation d'énergie par mètre carré dans le monde, un rythme cinq fois plus rapide que ce qui s'est fait jusqu'à présent!I. IsolationFace aux vagues de chaleur ou au froid hivernal, il vaut mieux investir dans l'isolation de l'enveloppe des bâtiments qu'augmenter la climatisation ou le chauffage. Les murs conservent mieux la chaleur que les vitres, mais le double-vitrage se développe partout, voire le triple vitrage pour certains bâtiments "passifs" du nord de l'Europe.J. "Jardin de pluie"Conçu pour capter l'eau de pluie qui s'écoule du toit d'une maison ou d'une allée, il retient l'eau brièvement après précipitation. Ces jardins constitués de roches, de plantes et d'arbustes adaptés aux conditions sèches font partie des solutions d'adaptation au réchauffement fondées sur la nature.M. Matériaux bio ou géosourcesBois, chanvre, liège, lin, paille, ouate de cellulose: ces matériaux, issus de matière végétale renouvelable, concourent significativement au stockage du carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Leur utilisation est encouragée autant pour la construction que pour l'isolation et la rénovation.Problème, en Afrique, où certains de ces matériaux ont longtemps été utilisés pour l'habitat traditionnel, la croissance urbaine galopante se fait essentiellement via le ciment ou l'acier, déplore la géographe Armelle Chopin, auteur de "matière grise de l'urbain, la vie du ciment en Afrique" (2020).R. Réduire/recycler/utiliser"Nous essayons de donner une deuxième vie aux matériaux, parfois ils viennent du chantier de démolition, nous essayons de transformer les obstacles en solutions. Réduire les matériaux est le meilleur moyen de réduire l'empreinte carbone du bâtiment", expliquent Irene Perez et Jame Mayol, qui ont fondé l'agence d'architecture Ted'Arquitectes à Palma de Mayorque (Espagne). Tous deux favorisent le réemploi des matières, comme de plus en plus d'architectes.La construction d'une maison individuelle consomme 40 fois plus de ressources que la rénovation, et celle d'un bâtiment de logements collectifs environ 80 fois plus, ajoute l'Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.T - Terre crueLa construction en terre crue, ancestrale, est en pleine renaissance. Et l'industrie cherche à développer des techniques pour massifier l'usage de bétons de terre.Parmi les techniques remises au goût du jour: Le pisé, terre compactée et coffrée, le torchis (terre crue coupée de paille ou de bouses animales), la bauge (couches successives de torchis damées sans ossature).La terre, matériau peu onéreux, et local, contribue à la régulation de l'humidité et surtout au lissage des températures intérieures, notamment en cas de canicule.On la trouve au Canada (Centre culturel du désert Nk'Mip), dans la région autrichienne du Vorarlberg, ou sous forme de panneaux préfabriqués de pisé, à Lyon en France.Le studio Renzo Piano a livré en 2021 à une ONG italienne un hôpital pour enfants à Entebbe en Ouganda, tout en pisé, réalisé à partir des terres d'excavation, surmonté de panneaux photovoltaïques.L'architecte germano-burkinabé Francis Kéré, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2022, a fait de la construction à partir de matériaux locaux, dont la terre, sa marque de fabrique, estampillée "high tech durable".U - UrbanismeLes experts recommandent de freiner les constructions nouvelles, favoriser la rénovation en centre-ville, arrêter l'étalement urbain, voire "reconstruire la ville sur la ville".V - Vitrage photovoltaïqueDes panneaux de verre permettent de produire de l'électricité à partir de la lumière solaire filtrée. Encore chère, cette technique émergente préfigure les bâtiments connectés de demain, mais se heurte à la pénurie de matériaux, en particulier celle des silicium.
Il y a 2 ans et 205 jours

Un guide à destination des communes sur le rôle de l'éclairage dans l'exigence de sobriété énergétique

Dévoilé en conférence de presse le 13 octobre, le guide « Les 8 fausses idées sur l’éclairage » fait la chasse aux idées reçues, dénonce les clichés et fait des propositions en matière de rénovation de l’éclairage public et privé, conforme à l’objectif du gouvernement de réduire nos consommations d’énergie de 40% d’ici 2050.Pour Jean-Pierre BOUQUET, Président de l’association les Eco Maires, Maire de Vitry le François : « Elaboré à partir des retours du terrain, ce guide résulte d’une demande des élus et s’efforce de répondre de façon pragmatique aux questions que se posent immanquablement les Maires lorsqu’ils s’engagent dans une démarche de sobriété, dans un contexte où la consommation d’électricité liée à l’éclairage public représente en moyenne 30% des dépenses d’électricité d’une collectivité. »Pour Julien ARNAL, Président du Syndicat de l’éclairage : « Je forme le vœu que, grâce à ce guide, les communes tendent vers une meilleure gestion de l’éclairage et une transition vers la LED pilotable, permettant d’obtenir, simplement et immédiatement, un éclairage plus sobre et efficace tout en réalisant des économies d’énergie massives. Et pour aller plus loin, il faut soutenir les collectivités qui veulent investir dans la rénovation de leur parc. »Téléchargez le guide pratique des idées reçues sur l’éclairage à destination des communesen cliquant ici.
Il y a 2 ans et 205 jours

Larivière participera au Salon du Patrimoine Culturel

Expert de la restauration et de la conservation du patrimoine historique, Larivière participera au Salon International du Patrimoine Culturel aux côtés des “Couvreurs à l’Unesco”. Ce comité de soutien, qui préserve les savoir-faire des professionnels couvreurs-zingueurs et ornemanistes parisiens, défend depuis des années ces professions pour qu’elles soient reconnues au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. La société Larivière les accompagne dans cette démarche. Dans le cadre de sa politique RSE, elle affiche également une stratégie en matière d’énergies renouvelables. Avec CréaWatt Fabrick’, présente également sur le salon, l’entreprise propose des solutions solaires innovantes répondant à de nombreuses problématiques. Son nouveau système exclusif LUXSIOL, développé et assemblé en France se veut révolutionnaire. Le salon sera également l’occasion pour Larivière de mettre en avant sa marque d’ardoises naturelles GALIZA : une offre complète destinée à répondre au plus près des exigences en matière de conservation et réhabilitation des monuments historiques ainsi que des édifices de caractère, notamment avec ses gammes Héritage et Patrimoine, bénéficiant d’une garantie 50 ans. Larivière est cette année encore mécène du Geste d’Or, une association transversale qui garantit la qualification du geste bâtisseur, la durabilité de l’œuvre et sa compatibilité avec l’éco-planète. L’entreprise participera à la cérémonie de remise des trophées du Geste d’Or, qui se déroulera en 29 novembre 2022.
Il y a 2 ans et 205 jours

A Toulouse, on baisse le chauffage, on éteint la lumière et on éradique les passoires énergétiques

Alors que la pénurie énergétique menace, la quatrième ville de France annonce des mesures d’économies conjoncturelles pour passer...-Collectivités locales
Il y a 2 ans et 205 jours

Vinci, Demathieu Bard et Colas participent à la conversion écologique d'un site industriel

CONTRAT. Dans le cadre du projet d'écologie industrielle Dombasle Energie, mené par Veolia et Solvay, la construction de l'unité de cogénération a été confiée à un groupement GTM Hallé, Demathieu Bard Construction et Colas.
Il y a 2 ans et 205 jours

Val-de-Marne : un plan de sobriété, s’appuyant sur des investissements, pour la ville de Créteil.

La ville de Créteil (Val-de-Marne) ambitionne d’atteindre la sobriété énergétique en réduisant sa facture de gaz et...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 205 jours

Cosentino présente son rapport RSE

Dans ce nouveau cadre, l'entreprise continue de remplir son engagement de transparence et de responsabilité en matière de durabilité économique, sociale, environnementale et éthique envers ses employés et les autres parties prenantes. De plus, conformément au standard international de la Global Reporting Initiative (GRI), le document prend également en considération la performance de l’entreprise dans sa contribution aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030.L’engagement majeur de Cosentino, est d’avoir le meilleur impact possible sur les personnes et le minimum d'impact sur la planète. Cosentino expose dans le rapport les leviers stratégiques, les jalons et ses réalisations dans les domaines sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Ces piliers sont dirigés par un modèle d'entreprise bien établi avec une solidité financière - comme en témoignent les résultats financiers 2021 - et basé sur l'innovation et la R&D, une production efficace, l'économie circulaire, la formation, l'action sociale et surtout, la force et le haut professionnalisme des équipes qui constituent l'entreprise.Environnement : Durabilité et gestion environnementaleCosentino démontre son engagement en faveur de l'économie circulaire et la réduction de son empreinte carbone à travers une série d’actions tels que l'utilisation de 99% d'eau réutilisée, zéro perte d’eau (traitement et recirculation quotidiens de 800 000 m3 d'eau), l'utilisation de 100% d’énergie électrique renouvelable et le développement de produits durables tels que Dekton®, un produit neutre en carbone sur l'ensemble de son cycle de vie, et la technologie HybriQ+® pour les produits Silestone®.Rien qu'en 2021, Cosentino a investi près de 30 millions d'euros dans des actifs environnementaux et des coûts d'amélioration environnementale.Parmi les actions complémentaires mises en place, citons la production de plus de 3 millions de m2 de dalles à partir de matériaux recyclés ou récupérés (près d'un tiers de la production totale de l'entreprise) uniquement pour 2021. Cela a été rendu possible grâce à l’usine de traitement des déchets du groupe, qui a permis à l'entreprise de gérer 400 000 tonnes de déchets solides en 2021, dont 13% ont été récupérés, augmentant ainsi la part de matières premières recyclées utilisées à 26%.L'année dernière, Cosentino a mis en place un nouveau modèle énergétique industriel basé sur les sources d'énergie renouvelables et l'autoconsommation, qui couvre également la gestion des ressources en eau. Durant les prochaines semaines, Cosentino mettra en place la plus grande centrale photovoltaïque d'autoconsommation au sol en Espagne. La centrale aura une puissance crête de 20 MW et une capacité de production d'énergie d'environ 34 GWH/an, qui sera complétée par l'installation de panneaux solaires sur les toits des usines. Dans le même temps, Cosentino construit sa propre usine de récupération des eaux usées. Cette usine, qui devrait être opérationnelle cette année, réutilisera les eaux usées rejetées par les communes voisines.Social : Création d'emplois et contribution à la sociétéOutre l'innovation et la durabilité, l’engagement humain est la valeur fondamentale de Cosentino. Pour l'entreprise, le capital humain est son atout le plus important. En 2021, Cosentino reste attaché à l'emploi de qualité et a créé près de 700 nouveaux postes, terminant 2021 avec un effectif de 5 425 employés. L'effectif de l'entreprise est composé de 76 nationalités différentes et le pourcentage de CDI est de 91%.Cet engagement envers la prospérité et la croissance s'étend également aux communautés où Cosentino est présent, en particulier dans son environnement immédiat, dans les régions d'Almanzora et d'Almería en Espagne. Cosentino apporte une contribution pionnière à l'éducation et à la formation en faisant la promotion de programmes de formation professionnelle en alternance menés dans ses installations et à travers les activités menées par sa Fondation Eduarda Justo. L'entreprise soutient également les domaines de l'architecture, du design, du sport et de la gastronomie à travers une série de partenariats et de parrainages, et promeut l'art et la culture à travers la Fondation d'art Ibáñez Cosentino. Enfin, l'entreprise a fait de multiples dons directs à diverses organisations et associations pour un total de plus d'un million d'euros, soit 20% de plus qu'en 2020.Gouvernance : Gestion responsable et transparenteLa feuille de route de Cosentino est basée sur des critères ESG et avance sur la base d'une intégration et d'une communication transparente avec ses employés et toute sa chaîne de fournisseurs, clients et collaborateurs. Une instance de gouvernance responsable qui encourage le développement des talents à travers des programmes de recrutement et de management comme Acelera, Ingenia ou Impulsa, qui investit de plus en plus dans la santé et la sécurité et qui promeut l'égalité et la diversité, avec 22% de femmes dans les postes de direction et 50% dans son Conseil d'administration en 2021.Cette année encore, cette performance a contribué de manière proactive à l'atteinte de certains Objectifs de Développement Durable (ODD) majeurs, primaires et secondaires, tels que l'ODD 3 (Bonne santé et bien-être), l'ODD 8 (Travail décent et croissance économique) , ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Action pour le climat) ou ODD 17 (Partenariats pour les objectifs), entre autres.
Il y a 2 ans et 206 jours

Dans le sud du Niger, le plus grand oléoduc d'Afrique prend corps

A Gaya, dans le sud-ouest du Niger, près du Bénin, l'oléoduc le plus grand d'Afrique prend corps. Long de près de 2.000 km - dont 1.250 km au Niger – le pipeline doit relier les puits pétroliers du gisement de l'Agadem, dans l'extrême-est théâtre d'incursions meurtrières des jihadistes, au port béninois de Sèmè d'où sera évacué pour la première fois du brut nigérien.Avec une modeste production de 20.000 barils par jour, le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, est devenu un producteur de pétrole en 2011.L'or noir extrait par la China National Petroleum Corporation (CNPC) est jusqu'ici acheminé par des pipelines jusqu'à Zinder (centre-sud du Niger), où il est raffiné.Initialement, le Niger avait prévu d'évacuer son brut par le port camerounais de Kribi via le Tchad voisin, avant d'opter pour le corridor béninois.Lancé en 2019, le chantier était censé s'achever en 2022, mais la pandémie de Covid-19 l'a ralenti, a expliqué à l'AFP Nafiou Issaka, l'adjoint au directeur général de la West African Oil Pipeline Company (Wapco), le maître d'ouvrage.La Wapco, filiale de la CNPC, met désormais les bouchées doubles: plus de 600 km de tuyaux ont été déjà posés, soit 51,5% de taux de réalisation, et le Niger pourrait écouler son brut sur le marché international dès juillet 2023, selon le ministère nigérien du Pétrole.Plus de 700 soldats sont déployés pour assurer "en permanence la sécurité" de l'ouvrage même si une large partie des zones qu'il traverse est jusqu'ici épargnée par les violences jihadistes, a dit à l'AFP une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.Avec l'effondrement continu des revenus tirés de l'uranium dont le Niger est grand producteur, le pays mise sur l'or noir pour doper son budget, dont une bonne partie est injectée dans la lutte contre les groupes jihadistes dans le sud-est et l'ouest.Ce sont six milliards de dollars qui seront investis, dont 4 milliards de dollars pour développer les champs pétroliers (dans l'Agadem) et 2,3 milliards de dollars pour la construction de l'oléoduc, selon le gouvernement."C'est le plus gros investissement du Niger (ex-colonie française) depuis son indépendance (en 1960)", observe Kabirou Zakari, le directeur des Hydrocarbures au ministère nigérien du Pétrole."Contrebande" depuis le NigeriaDès 2023, la production pétrolière sera portée à 110.000 barils par jour, sur lesquels 90.000 barils seront exportés, selon lui.Le pétrole va ainsi "générer le quart du PIB du pays" (plus de 13,6 milliards de dollar en 2020 selon la Banque mondiale) et "à peu près 50% des recettes fiscales du Niger", contre respectivement 4% et 19% actuellement, relève M. Zakari.D'après lui, les réserves du Niger "tournent autour de deux milliards de barils". Et selon les projections officielles, le Niger produira 200.000 barils par jour en 2026.La Sonatrach, le groupe public pétrolier algérien, a annoncé avoir fait une "découverte encourageante" de pétrole à Kafra (nord), vaste zone de 23.737 km2 près de la frontière avec l'Algérie, qui jouxte le bassin pétrolier algérien de Tafassasset, également exploité par la Sonatrach.La compagnie britannique Savannah Petroleum assure pour sa part avoir découvert de nouveaux gisements dans l'Agadem où opèrent déjà les Chinois. Malgré la production locale, le marché noir des hydrocarbures fleurit à Niamey et dans les grandes villes.Selon la douane nigérienne, ce marché "est régulièrement ravitaillé par des réseaux du Nigeria" voisin et producteur géant de pétrole.Au noir, le litre d'essence coûte 300 francs CFA (0,4 euro) contre 540 F CFA (0,8 euro) à la pompe, tarif "jugé cher" par les syndicats.Mardi, le président nigérien, Mohamed Bazoum, a dénoncé l'ampleur de "la contrebande du carburant" à partir du Nigeria voisin qui est devenue une source de "ravitaillement des terroristes" par le "fleuve Niger (en pirogues) et sur des motos" jusqu'au Mali."Nous devons trouver une bonne réponse" pour couper "les terroristes" de cette source "de ravitaillement en carburant", a exhorté le président nigérien qui s'exprimait devant les forces de sécurité à Dosso, la grande ville du sud-ouest proche du Nigeria.
Il y a 2 ans et 206 jours

Ille-et-Vilaine : interconnexion des réseaux de chauffage nord et est de la métropole de Rennes

En’RnoV, l’exploitant du réseau de chauffage de Rennes Nord Vilaine, va relier cette section du réseau métropolitain avec celui de la...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 206 jours

Les prix élevés de l'énergie inciteraient certains ménages à rénover énergétiquement

ÉTUDE. Une récente étude montre que les ménages sont prêts à doubler le budget consacré aux travaux de rénovation énergétique par rapport à 2021. Face à une flambée des prix de l'énergie, les Français prennent conscience de la consommation énergétique de leur logement.
Il y a 2 ans et 206 jours

Pour des rénovations énergétiques qui intègrent le confort et la santé

Dispositif de mesure standardisée de la qualité de l'airLe projet de recherche QSE propose une méthode simple pour évaluer, avant et après rénovation, la performance globale énergie-santé-confort des bâtiments. La méthode QSE constitue une première étape afin de sensibiliser et d'impliquer le plus grand nombre d'acteurs possible. Le projet QUARTET, lancé en 2022 dans le cadre du programme PROFEEL 2, s'inscrit dans la continuité du projet QSE et propose d'accompagner la filière du bâtiment dans le déploiement de cette méthode. Il prévoit notamment la mise en place d'un centre de ressources, en lien avec les outils déjà à disposition des professionnels. En parallèle, le développement des connaissances se poursuit avec la fin des instrumentations engagées via le projet QSE dans des écoles et bâtiments de bureaux. Lire la suite En savoir plus sur QSE/QUARTET En savoir plus sur l'expertise qualité de l'air intérieur du CSTB
Il y a 2 ans et 206 jours

Les fédérations des producteurs concernés par la filière de reprise des déchets des Articles de bricolage et de jardin interpellent le Gouvernement sur la nécessité de rendre visible l’éco-contribution

INOHA, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, le SECIMPAC, Syndicat des entreprises internationales de l’outillage portatif et des consommables, et le S.I.O., Syndicat de l’Industrie de l’Outillage, attirent l’attention du Gouvernement sur la mise en place de la Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) d’Articles de Bricolage, de Jardin et de bâtiment ainsi que sur la nécessité d’une contribution visible de l’éco-contribution pour ne pas fragiliser la filière. REP ABJ / BATIMENT et éco-contribution La loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire, a créé la filière « Responsabilité Élargie des Producteurs Articles de Bricolage et de Jardin » (REP ABJ) qui se met en place progressivement depuis le 1er janvier 2022. La filière à Responsabilité Élargie des Producteurs pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment a également été initiée pour une mise en place en 2023. Les producteurs, telles les entreprises représentées par INOHA, sont responsables de la prise en charge de la fin de vie de leurs produits et doivent verser une éco-contribution. Dès le lancement en 2019 de la Feuille de Route Economie Circulaire du gouvernement, INOHA et le SECIMPAC se sont engagés aux côtés des éco-organismes (Ecologic, Ecomaison et EcoDDS) pour préparer au mieux la création de cette nouvelle filière, avec la volonté qu’elle soit performante et adaptée aux réalités du terrain en termes d’éco-conception, de collecte, de recyclage et valorisation, de réemploi et de réparation. Un secteur fragilisé Constitué majoritairement de PME (qui emploient 50 000 salariés sur près de 500 sites en France et dont le chiffre d’affaires s’élève en moyenne à 35 ME), le secteur du Nouvel Habitat est aujourd’hui fragilisé par un très fort ralentissement de la consommation ainsi que par une hausse importante des coûts des matières premières et de l’énergie. Cette situation conjoncturelle s’ajoute à une tendance d’appauvrissement de la filière comme en témoigne l’étude du cabinet ASTERES révélant que l’Excédent Brut d’Exploitation des entreprises du secteur du bricolage a été divisé par plus de 2 en 10 ans, passant de 9% à 4%. Dans ce contexte, l’éco-contribution pour la prise en charge de la fin de vie des produits, évaluée à 2% du chiffre d’affaires des entreprises, sera préjudiciable pour l’industrie française. Elle viendra fragiliser encore un peu plus les entreprises françaises par rapport aux entreprises étrangères qui vendent aux distributeurs ou aux consommateurs directement de leur pays d’origine. INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O appellent à une éco-contribution visible Pour permettre à la filière d’atteindre les objectifs du gouvernement sans fragiliser davantage la rentabilité des entreprises et le pouvoir d’achat des Français, INOHA, le SECIMPAC et le S.I.O. demandent que l’éco-contribution soit visible pendant les six premières années (durée du 1er agrément des éco-organismes par le Gouvernement), le temps du démarrage de la filière. Cette éco-contribution visible présente plusieurs avantages : • Maîtrise de l’inflation. En effet, la reproduction à l’identique de l’éco-contribution sur la facture remise au client final empêchera la pratique de marges par les intermédiaires de la chaîne de commercialisation, évitant ainsi un doublement du montant de cette contribution supporté par le consommateur. • Lutte contre les fraudes de vendeurs qui entendraient se soustraire à cette obligation et qui, avec le développement des places de marché, sont difficiles à identifier. • Gestion des stocks existants. La filière REP Articles de Bricolage et de Jardin fait face à une problématique spécifique relative au stock de déchets historiques issus de certaines catégories de produits à la durée de vie très longue (jusqu’à 30 ans selon l’étude préalable à la mise en place de la filière menée par l’ADEME en 2020). Ainsi, les premières années, les industriels devront supporter le coût de la collecte de ces déchets mis sur le marché avant l’entrée en vigueur de la filière. Pour sécuriser un financement du stock des déchets historiques, il est donc indispensable de mettre en place un affichage visible. • Information transparente pour le consommateur sur l’existence de la filière de collecte des articles de bricolage et de jardin et sur les coûts associés pour l’inciter à acheter des produits éco-conçus dont l’éco-contribution est plus faible. • Permettre aux industriels de se préparer dans de bonnes conditions pour travailler sur la conception de leurs produits et ainsi réduire leurs coûts de fin de vie pendant la durée du 1er agrément, ceci afin d’être prêt à en assumer la prise en charge en 2028. Il est ainsi cohérent et nécessaire pour la filière d’avoir un affichage similaire de la contribution tel qu’il a déjà été mis en place dans d’autres secteurs comme l’ameublement et les équipements électriques et électroniques et notamment l’outillage. « Nous sommes convaincus que la contribution visible de l’éco-participation entraînera dans un cercle vertueux tous les acteurs de la filière et qu’elle permettra une maîtrise de l’inflation, ce qui dans le contexte actuel sera un plus pour les Français qui font du bricolage et du jardinage, le moyen le plus économique d’améliorer leur habitat. Nous espérons que notre demande sera entendue par le Gouvernement et que cette mesure de transparence sera adoptée » indique Jean-Luc GUÉRY, Président d’INOHA. « L’éco-participation à toute sa place, mais il nous semblerait plus pertinent d’avoir une contribution visible de tout utilisateur qu’il soit bricoleur et/ou jardinier en herbe. En effet, nous sommes à un tournant ou de nombreux enjeux nous font face et la sensibilisation par la transparence nous parait la mieux indiquée ! En espérant vivement que cette mesure de transparence soit entendue par le gouvernement et adopté » ajoute Pierrick AUBOIRON, Président du SECIMPAC. https://www.inoha.org/
Il y a 2 ans et 206 jours

Val-de-Marne : les bâtiments départementaux au cœur de la stratégie de transition énergétique

Dans le Val-de-Marne, l’utilisation de l’énergie solaire fait partie des axes majeurs du schéma directeur de la transition énergétique...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 206 jours

Bosch Thermotechnologie et elm.leblanc préparent les énergies d’avenir

 Nouvelles solutions pompes à chaleur, climatisation et hydrogène  Bosch Thermotechnologie :  CAP vers l’électrification  Dans une ambiance industrielle, le stand de Bosch Thermotechnologie s’articule autour de trois pôles qui mettent à l’honneur l’offre électrification : PAC Air/Eau, PAC Air/Air et pôle tertiaire, complétés par un îlot dédié à la connectivité.  ▪ Pompe à chaleur Air/Eau monobloc […]
Il y a 2 ans et 206 jours

yutaki h et h combi la nouvelle gamme air eau a liaisons hydrauliques hitachi

Découvrez la nouvelle pompe à chaleur hydro-split par Hitachi Cooling & Heating ! La nouvelle PAC air/eau à liaisons hydrauliques est disponible de 11 à 16kW en version monophasée et triphasée pour le chauffage seul ou réversible, avec ou sans ECS.
Il y a 2 ans et 206 jours

Prise de participation locale dans le parc éolien Yeu-Noirmoutier

Cette société d'économie mixte, créée il y a vingt ans par la volonté d'élus vendéens notamment du département, détient désormais 0,5% du consortium portant le projet, pour près de 3,5 millions d'euros.A ses côtés figurent Ocean Winds (joint-venture entre Engie et EDP Renewables, 60,25%) le japonais SRPN (29,5%) et Eoliennes en Mer Participations (filiale de la Caisse des dépôts, 9,75%).Le chantier du parc composé de 62 éoliennes doit démarrer en 2023, pour une entrée en service début 2026."Devenir actionnaire de ce projet qui produira l'équivalent de la consommation annuelle de 800.000 personnes, soit plus que la population vendéenne, grâce à l'énergie de l'océan, c'est réaffirmer que la Vendée fait de la transition énergétique la priorité des priorités", explique dans le communiqué Alain Leboeuf, président de Vendée Energie et du conseil départemental de Vendée."L'implication locale est clé pour le succès de l'éolien en mer et source d'opportunités pour les industries et communautés locales", a commenté Grzegorz Gorski, directeur des opérations d'Ocean Winds.Pour Emmanuel Legrand, de la Banque des Territoires, "en devenant le premier projet d'éolien en mer comptant une SEM à son capital, les Eoliennes en Mer des Iles d'Yeu et Noirmoutier démontrent qu'il est possible de renforcer l'inclusion des territoires dans des projets d'envergure".La Vendée a commencé sa transition énergétique en 2000 avec un projet de parc éolien terrestre. Aujourd'hui, plus de 20% de l'électricité et 10% du gaz consommés sont produits par des énergies vertes locales; le parc offshore permettra à la Vendée de produire 60% de son courant.
Il y a 2 ans et 206 jours

Près d'un logement francilien sur deux est énergivore, selon une étude

En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores, sous le seuil de l'indécence énergétique, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Suivront, en métropole, l'ensemble des logements de classe énergétique G en 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034.Selon l'étude, 45% des résidences principales d'Ile-de-France entraient, en 2018, dans l'une de ces trois classes énergétiques. Un chiffre qui monte à 55% pour les logements locatifs privés, et à 48% pour les logements occupés par leur propriétaire.Les logements sociaux, gérés de façon plus centralisée, sont les meilleurs élèves avec seulement 29% d'étiquettes E, F ou G.L'étude a été réalisée avec les anciennes étiquettes énergétiques, basées sur les factures des utilisateurs. Le mode d'établissement des diagnostics a été réformé à la mi-2021 pour davantage tenir compte des caractéristiques objectives des bâtiments, et intégrer les émissions de gaz à effet de serre.Mais "les ordres de grandeur sont les bons, et s'ils doivent être ajustés, c'est plutôt à la hausse", assure Martin Omhovère, directeur du département Habitat à l'Institut Paris Région.Les logements privés font face à des difficultés particulières: ils sont souvent dans des copropriétés, où engager des travaux de rénovation peut être très fastidieux, et sont plus souvent occupés par des ménages modestes, qui n'ont pas les moyens de financer une rénovation ou d'absorber la hausse de loyer qu'elle entraînerait."Que ce soit dans le parc en propriété ou dans le parc locatif privé, il y a systématiquement un écart entre le niveau de vie des ménages qui occupent le parc énergivore et les autres", détaille Franziska Barnhusen, cheffe de projet à l'Institut Paris Région. "Ça montre que les personnes qui occupent ces passoires thermiques sont plus vulnérables", dit-elle.Les travaux de rénovation menés jusque-là sont peu efficaces et peu ciblés sur les logements qui en auraient le plus besoin, notent en outre également les auteurs.En cause, les dysfonctionnements des copropriétés, mais aussi le fait que les propriétaires de maisons individuelles mettent rarement les gains énergétiques au coeur de leurs projets de travaux.
Il y a 2 ans et 206 jours

Reims : Des logements collectifs en R+2 imprimés en 3D béton

Le bailleur social Plurial Novilia va édifier un immeuble collectif R+2 de 12 logements et 1 700m de surface habitable, à Bezannes. [©Hobo architecture] Après Viliaprint, le bailleur social Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, entend repousser une fois encore les limites de la construction. Installé au cœur de la Zac de Bezannes, à Reims (51), ce maître d’ouvrage va édifier un bâtiment d’habitation collectif en R+2 à haute performance énergétique. Douze logements sociaux seront proposés à la location. La particularité de ce nouveau projet, baptisé ViliaSprint2, est de s’appuyer sur l’impression 3D béton de ses voiles porteurs. Une impression sur site  Grâce à l’apport technique du coffreur allemand Peri, les façades de l’immeuble seront imprimées sur site. De marque Cobod, l’imprimante 3D est composée d’un portique mobile et équipée d’une tête d’impression multi-directionnelle Bod2. Elle permet d’empiler les couches de béton les unes sur les autres pour former les murs. Et peut atteindre 1 m/s en vitesse d’impression. « Nous voulons aller encore plus loin, en expérimentant l’impression sur site, déclare Johnny Huat, directeur général de Plurial Novilia. Nous pensons que l’automatisation de la phase de gros œuvre nous permettra de générer une vraie plus-value. Autant en amont sur la conception architecturale qu’en phase opérationnelle sur la productivité, la sécurité et l’ergonomie au travail. »  Avec le célèbre Bod2, imprimante 3D de construction Cobod, le groupe Peri imprime en 3D les murs en béton. [©Peri] Une période charnière  Face à la hausse des matières premières, du coût de l’énergie, ainsi qu’aux enjeux environnementaux, les professionnels de la construction sont à la recherche de nouveautés. « Aujourd’hui, il nous faut prendre le virage de la transition écologique. C’est pourquoi Holcim fournit un béton spécial peu carboné, souligne Bruno Arcadipane, président d’Action Logement. Mais nous devons garder des coûts raisonnables et augmenter la production pour faire face à la demande. Cela doit nous pousser à trouver d’autres manières de construire. Un projet audacieux comme celui de ViliaSprint2 intègre notre vision stratégique, qui est de ne pas subir les crises. Il est essentiel d’imaginer des solutions nouvelles, adaptées à un contexte complexe et fluctuant. » Une architecture qui tire profit du numérique L’apport de l’impression 3D sur ViliaSprint2 se ressent dès la visualisation du concept architectural imaginé par le cabinet bordelais Hobo. « Nous voulons faire de l’impression 3D une solution pour l’architecture bas-carboniste de demain, explique Frédérik Dain, directeur du cabinet Hobo. Pour ViliaSprint2, nous avons cherché l’efficience, l’économie de matière, l’adaptation et la justesse dans une forme de simplicité frugale. Le but est de maximiser le rendement des formes pour offrir la plus grande surface avec le moins de matière. » Avec ses formes arrondies, son recours aux matériaux biosourcés et son orientation pensée pour un ensoleillement optimal, ce projet offre la possibilité d’une bien plus grande créativité architecturale.  Comparer et mesurer 2 méthodes de constructions  En parallèle, un second bâtiment sera édifié sur la même parcelle, mais, cette fois-ci, de manière traditionnelle. Les deux procédés constructifs pourront être comparés. Ils seront mesurés aussi bien en phase de chantier (délais, nuisances, ergonomie/pénibilité pour les équipes…) qu’en phase d’occupation (performances du bâti, coûts…). Les résultats seront partagés avec l’ensemble des bailleurs sociaux réunis au sein d’Action Logement.
Il y a 2 ans et 206 jours

Les Français sont mieux protégés contre la hausse des prix de l'énergie en Europe selon Hello Watt

Hello Watt a étudié l’évolution des prix de l’électricité et du gaz pour les particuliers en Europe dans deux baromètres :Le baromètre Hello Watt des prix de l’électricité en EuropeLe baromètre Hello Watt des prix du gaz en Europe dont est extrait le graphique ci-dessous représentant l’évolution récente du prix de l’électricité pour les particuliers dans les principaux pays d’Europe de l’Ouest.On le constate rapidement : les Français sont beaucoup plus protégés que leurs voisins, avec un prix de l'électricité 2 à 3 fois moins cher ! Par exemple, en août 2022, le prix moyen du kWh pour les particuliers (prix au kWh incluant de le prix de l’abonnement pour une consommation annuelle de 3.500 kWh) était de :56,30 c€ en Allemagne ;55,85 c€ aux Pays-Bas ;51,18 c€ en Belgique ;46,75 c€ au Royaume-Uni ;41,51 c€ en Italie ;21,30 c€ en France.Et avec la prolongation du bouclier tarifaire en 2023, la situation très privilégiée des particuliers français va perdurer.Pourquoi ?Le soutien de l’Etat est très important en France : il prend en charge la hausse des prix non répercutée sur la facture des particuliers. De plus, les Français bénéficient en partie du parc nucléaire déjà amorti, à l'énergie peu chère, via le mécanisme ARENH.Quelles hausses de prix en France pour les années à venir ?La hausse des prix en France va vraisemblablement se poursuivre à un rythme important dans les années à venir :L’évolution de la situation géopolitique avec la Russie est inconnue, mais un scénario où l’Europe se fournit à nouveau dans de grande quantité et à bon prix en gaz russe dans les années à venir est considéré aujourd’hui comme peu probable.La production nucléaire d’EDF restera basse jusqu'en 2025 au moins, selon les prévisions d’EDF.En conséquence, les prix de l’électricité sur les marchés pour l’électricité sont déjà élevés pour les années 2024 à 2027.Le bouclier est très coûteux pour les finances publiques (45 Md€ en 2023), le soutien va très certainement se réduire progressivement.Les investissements importants nécessaires à court et moyen terme dans les EnR et le nouveau nucléaire risquent d’être un autre facteur haussier à moyen terme.Était-ce une bonne décision de maintenir ce bouclier tarifaire ? Ce dispositif protège les particuliers à court terme, ce qui est une bonne chose, mais il est très cher : il devrait coûter 45 Mds d’euros en 2023. On peut donc légitimement penser qu’il aurait été plus pertinent d’investir davantage dans la rénovation énergétique. Celle-ci permet des réductions de factures pérennes, et non limitées à une seule année. À titre d'exemple, le budget MaPrimeRénov est seulement compris entre 2 et 3 Mds d’euros en 2022.
Il y a 2 ans et 206 jours

La crise énergétique pourrait faire reculer de 10% la production industrielle

Selon France industrie l'augmentation des prix de l'énergie fait courir un "risque majeur" à l'industrie française. L'aluminium, l'acier, le...-Industrie
Il y a 2 ans et 206 jours

Moins de logements à louer : à qui la faute ?

Que se passe-t-il ?Plusieurs réseaux d'agences interrogés par l'AFP estiment que le nombre de biens mis en location a diminué depuis un an.Foncia, spécialiste de la gestion locative, évalue cette baisse à 10%, le réseau d'agences Nestenn à 11%, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) à près de 15% et le portail d'annonces Bien'ici à 5% au troisième trimestre."Les grandes villes sont très affectées, mais ce ne sont plus les seules", affirme Olivier Alonso, président de Nestenn.Et la demande flambe encore davantage. Le promoteur Nexity a ainsi constaté "beaucoup plus de contacts supplémentaires par annonce. Au premier trimestre, on avait un tiers de demandes de location de plus que l'année dernière", a affirmé la directrice générale Véronique Bédague devant des investisseurs fin septembre. Selon Bien'ici, le nombre de demandes par annonce a même grimpé de 80% au troisième trimestre, encore davantage dans le Sud-Est.La chaîne se grippeL'assèchement de l'offre locative vient d'abord... des locataires eux-mêmes. Ils restent en effet de plus en plus longtemps dans leur logement."On a eu moins de départs de locataires, pour une raison qui est qu'il y a un attentisme dans la chaîne globale du parcours des Français", explique à l'AFP Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim.En cause : la difficulté accrue pour devenir propriétaire, avec la hausse rapide des taux d'intérêt, et le taux d'usure, au-delà duquel il est légalement interdit de prêter, qui exclut les emprunteurs les moins aisés."Environnement économique, instabilité, incertitude, taux d'usure qui ne monte pas aussi vite que l'inflation et donc les banques refusent des prêts (...) tout ça, de manière indirecte, contribue à ralentir le marché de la location", liste Laurence Batlle, présidente de Foncia ADB.Le neuf en panneLe ralentissement de la construction neuve commence également à peser.C'est un grief récurrent des promoteurs : depuis quelques années, les maires sont plus réticents à autoriser des constructions.Si les permis de construire atteignent actuellement des niveaux record, c'est une hausse en trompe-l'oeil, consécutive à un afflux de demandes en décembre 2021, avant l'entrée en vigueur d'une règlementation environnementale plus stricte.Et le nombre de chantiers commencés ne suit pas, avec une pénurie de matériaux et la flambée des prix de l'énergie qui freinent le secteur du bâtiment."Cette offre en moins, elle contribue à figer le marché", explique Mme Batlle."On ne peut pas acheter là où on veut aller, mais on a besoin d'y habiter, on a besoin d'un logement, et donc, ça se transforme en demande de location", selon Mme Bédague.Passoires thermiquesDepuis le mois d'août, les propriétaires de logements à étiquette énergétique F ou G, les plus énergivores, ne peuvent plus augmenter leur loyer.Et à partir du 1er janvier prochain, les logements "indécents" par leur consommation seront interdits à la location. Suivront, en 2025, l'ensemble des G de métropole, puis les F en 2028 et les E en 2034.Si la mesure est censée inciter les propriétaires-bailleurs à rénover leurs logements, des professionnels craignent que certains les retirent du marché.Selon un sondage auprès de professionnels commandé par la Fnaim, seulement 32% des propriétaires de logements F et G choisissent pour l'instant de le rénover ; et 26% de le vendre."Je pense qu'on n'a pas mesuré l'impact que ça pourrait avoir sur l'offre disponible dans le parc privé locatif", craint son président."On ne le voit pas encore, nuance Laurence Batlle. Mais c'est une tendance qui va forcément prendre du poids dans les années à venir."Locations saisonnièresDernier danger : la transformation d'appartements en locations touristiques de courte durée. Selon le sondage commandé par la Fnaim, 6% des propriétaires de passoires thermiques envisagent cette solution."Dans beaucoup de villes, la location saisonnière a pris le pas sur la location traditionnelle", témoigne Olivier Alonso, voyant une clientèle professionnelle se détourner de l'hôtellerie traditionnelle à son profit.
Il y a 2 ans et 206 jours

Interclima 2022, solaire thermique, réseaux de chaleur et apparition de l’hydrogène

À Interclima, il n’y a pas que des pompes à chaleur. Les industriels continuent de développer des chaudières gaz, des sous-stations pour réseaux de chaleur et des solutions à base de solaire thermique.
Il y a 2 ans et 207 jours

Rhône : une nouvelle centrale de production de froid bas carbone à Gerland.

À Lyon (Rhône), le quartier de Gerland dispose d’une nouvelle centrale de production de froid bas...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 207 jours

Economies d’énergie dans les bâtiments publics

 PERF-ACTEE : Un nouveau guide interactif des solutions de pilotage énergétique et numérique des bâtiments  Alors que la hausse des prix de l’énergie constitue un défi majeur pour les collectivités et pour atteindre les objectifs de -10 % fixés par le plan de sobriété du gouvernement, le programme ACTEE porté par la FNCCR et les […]
Il y a 2 ans et 207 jours

Assa Abloy investit pour valoriser le savoir-faire industriel français sur son site de Longué-Jumelles

Cette stratégie ambitieuse, visant à pérenniser l’activité et les emplois du site ainsi que le savoir-faire industriel français, est soutenue par le plan gouvernemental France Relance. Avec ce programme, le site deviendra un centre d’excellence pour la fabrication des produits de quincaillerie architecturale. Valoriser le site de Longué-Jumelles et le positionner comme centre d’excellence à l’échelle du groupe ASSA ABLOY Le site de Longué-Jumelles est l’un des quatre sites du groupe ASSA ABLOY en France. C’est aussi un site historique du tissu industriel français, qu’ASSA ABLOY s’attache à faire vivre, en valorisant le savoir-faire de cette usine spécialisée dans la fabrication de produits de quincaillerie architecturale : poignées et butées de portes, poignées de fenêtre, patères, protection sur sols et murs, mains courantes, etc. Autre signe distinctif, sa fonderie de zamak, l’une des plus grandes en France ; cet alliage de zinc et d’aluminium permet de réaliser des composants techniques et des pièces à la fois de qualité et esthétiques. Reste enfin à noter que le site est triplement certifié Iso : 9001 pour le management de la qualité, 14001 pour le management environnemental et 50001 pour le management de l’énergie). L’usine produit déjà pour plusieurs marques du groupe ASSA ABLOY dont Vachette et JPM. Mais ASSA ABLOY veut aller plus loin : le Groupe ambitionne de faire de Longué-Jumelles un centre d’excellence pour la quincaillerie architecturale, au sein de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), à travers la R&D et la Fabrication. Le Groupe s’est également engagé à relocaliser la production de ses composants zamak en France, ce qui doit contribuer à la pérennisation des emplois. Devenir centre d’excellence permettra de faire rayonner le savoir-faire du site auprès des autres entités à l’étranger. Des composants zamak pour servir les besoins du groupe ASSA ABLOY Avec un volume de production de 1.600 tonnes de zamak par an en 2021, la fonderie dispose d’une réserve capacitaire qui permet de produire à des prix très compétitifs. Capable de travailler tous les types de composants zamak qui sont aujourd’hui achetés au niveau externe, la fonderie a vocation à fournir toutes les entités du groupe ASSA ABLOY en France ainsi qu’en Finlande, en Suède et en Angleterre. Pour atteindre ses objectifs, le groupe ASSA ABLOY est en train d’investir dans un centre d’usinage pour gagner en productivité, ainsi que dans de l’outillage avec notamment la création de nouveaux moules. Soucieux des conditions de travail de ses salariés, 250 personnes dont 150 en production, le Groupe a de plus prévu de développer des moyens ergonomiques afin d’intégrer la charge. Un plan d’investissement important soutenu par France Relance Dans le cadre de la montée en compétence souhaitée pour la création de ce centre d’excellence, ASSA ABLOY qui investit chaque année 800.000 euros pour la modernisation de son site de Longué-Jumelles, déploie un plan d’investissement plus important d’un montant total de 1.247.000 d’euros. Débuté en 2022, ce plan se poursuivra sur 2023. Afin de récolter les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet, le dossier a été soumis au plan France Relance, qui a pour vocation d’accélérer les transformations écologique, industrielle et sociale du pays. Ce plan de relance exceptionnel déployé par les pouvoirs publics vise notamment à faire de l’industrie française un pilier de la relance économique, à soutenir sa transformation et sa modernisation. Au vu de sa forte valeur ajoutée pour le territoire français, ce projet de relocalisation a été sélectionné, et sera soutenu à hauteur de 50% soit 623.500 €. Cette stratégie de relocalisation engagée par ASSA ABLOY fait écho aux ambitions du plan France Relance avec une volonté commune, faire rayonner le savoir-faire industriel français.
Il y a 2 ans et 207 jours

Le site ExxonMobil menacé de réquisition poursuit la grève

La grève a été votée à l'unanimité par la quinzaine de salariés présents vers 14H sur le piquet de grève, selon l'AFP.Le ministère de la Transition énergétique a annoncé dans la matinée la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt de ce site ExxonMobil, qui compte également une raffinerie. Cette dernière n'est pas concernée par la réquisition."Le gouvernement vient s'immiscer dans le mouvement", a dénoncé le délégué syndical central CGT, Christophe Aubert, en précisant que "le préfet a les réquisitions en main et si à 14H personne ne va travailler, les réquisitions vont commencer"."La direction nous informe qu'elle est prête à renégocier après la grève", a-t-il ajouté sur le piquet de grève, où une délégation d'élus dont la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot se sont rendus."Ce n'est pas une réunion politique, c'est une lutte pour les salaires. Si les politiques veulent nous apporter leur soutien, c'est très bien", a estimé M. Aubert.Le secrétaire général de l'Union départementale 76 de la CGT, Pascal Morel a réagi à la réquisition du site en condamnant "cette menace sur le droit de grève". La CGT "se prépare à des assemblées générales partout pour appeler à la grève partout", a-t-il poursuivi.Selon M. Morel, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez doit se rendre sur le site Esso-ExxonMobil en fin de journée."Nous sommes venus au soutien des grévistes, ce gouvernement refuse de taxer les superprofits et d'augmenter les salaires", a lancé devant les journalistes la députée LFI Mathilde Panot, accompagnée de responsables locaux de la CGT et d'autres élus et parlementaires."C'est la caresse aux puissants et lorsque le peuple réclame son dû, c'est la répression", a-t-elle ajouté. "Les salariés Exxon-Mobile réclament 0,53% du bénéfice semestriel d'Exxon", selon elle.Six des sept raffineries de France sont en grève mercredi: les quatre de TotalEnergies et les deux d'Esso-ExxonMobil; seule celle de Lavéra (groupe Petroineos) n'est pas bloquée.
Il y a 2 ans et 207 jours

Un hiver rigoureux, l'allié espéré par Moscou face aux Européens

Un hiver particulièrement froid et prolongé ferait à coup sûr les affaires du président russe Vladimir Poutine, estiment certains analystes, après que Moscou a drastiquement réduit ses livraisons de gaz à l'Europe en représailles contre le soutien occidental à Kiev.Ces dernières années, l'Europe occidentale a connu une saison hivernale particulièrement rigoureuse en 2010/2011 ainsi qu'un froid sibérien en 2018, lequel avait fait plusieurs dizaines de morts et provoqué de fortes perturbations dans les transports.Si cela se reproduit, dans le contexte de raréfaction du gaz russe, qui représente une part non négligeable de l'approvisionnement énergétique de certains pays européens, cela pourrait causer d'importantes difficultés avec pour possible conséquence d'émousser la détermination de l'UE à soutenir l'Ukraine."L'énergie est une arme à un coup et elle vient juste de tirer", déclare à l'AFP Eliot A. Cohen, historien de la guerre et expert en sécurité au Center for Strategic and International Studies de l'université américaine Johns-Hopkins.Pour tenter de prendre les devants, de nombreux gouvernements ont appelé ménages et entreprises à baisser le chauffage et à économiser l'énergie, dans le cadre d'un plan européen visant à réduire la consommation de gaz cet hiver d'au moins 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.Prévisions dans le viseurLes Vingt-Sept ont aussi procédé au remplissage accéléré de leurs réserves stratégiques, quitte à devoir payer le gaz au prix fort à l'Algérie, au Qatar, à la Norvège ou aux États-Unis.Avec environ 90% des réserves remplies, l'UE s'estime désormais pourvue pour garantir la sécurité énergétique à ses citoyens.D'autant que les conditions météorologiques s'annoncent "normales", estime auprès de l'AFP Alireza Nahvi, chercheur associé au sein du cabinet spécialisé dans l'énergie Wood Mackenzie.Cette sécurité n'en reste pas moins précaire et un hiver plus rigoureux que d'ordinaire représente une épée de Damoclès.Face à cet enjeu, beaucoup de regards - dans les cercles industriels et politiques - sont tournés vers le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).Doté de super-ordinateurs capables de compiler les données des différents services météo nationaux, cet organisme est notamment chargé de produire – via son Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) - des prévisions roulantes sur trois mois."Cette année, cette question revêt clairement un intérêt géopolitique", a déclaré à l'AFP Carlo Buontempo, directeur du C3S, à l'approche de la publication jeudi des prévisions pour la période novembre-janvier.S'il est encore trop tôt pour faire un pronostic parfaitement fiable, les premières indications disponibles esquissent un hiver globalement doux, avec toutefois un risque de vagues de froid précoces en novembre et décembre.La direction du vent"C'est la direction du vent qui compte. Si, de la mi-novembre à décembre, nous avons certains de ces vents forts en provenance de l'est et de la neige sur l'Europe, cela aura certainement un impact sur la demande de gaz, les prix et la géopolitique", explique M. Buontempo.En revanche, après un été marqué par des chaleurs record en Europe, l'océan Atlantique est plus chaud que d'habitude, et les phases de vent d'ouest pourrait préserver la douceur des températures.En cas de températures moyennes et en supposant une réduction de la demande de gaz d'environ 9% cette année, l'Europe s'en sortira sans perturbation majeure, a récemment calculé l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Cependant, si "nous avons un hiver environ 10% plus froid que la moyenne, le système gazier européen se retrouvera sous pression", prévient Gergely Molnar, analyste gazier de l'AIE.Un facteur à ne pas négliger sera le niveau des stocks, principalement détenus dans des champs de gaz épuisés ou des nappes aquifères.Ces réserves ont beau être remplies à environ 90%, elles sont difficilement accessibles, car au fur et à mesure que les stocks s'épuisent, la pression diminue, rendant les derniers 30% difficiles à extraire.Une vague de froid tardive, en février ou mars, lorsque la pression sera faible, constitue le "talon d'Achille de la sécurité de l'approvisionnement en gaz européen", a mis en garde l'AIE.
Il y a 2 ans et 207 jours

A Nice, face à l'explosion de sa facture de gaz, une copropriété coupe le chauffage

Entre le campus universitaire Valrose et la colline résidentielle de Cimiez, le Parc Lubonis, ancienne cité HLM pour enseignants construite dans les années 50, est un ensemble propret d'une centaine d'appartements et cinq villas individuelles.Dans ces logements, certains avec terrasse et vue mer, la vie coulait tranquillement... jusqu'à la crise énergétique.L'an dernier, d'octobre à mai, avec le fournisseur d'énergie russe Gazprom, la facture de gaz pour la copropriété était montée à 89.100 euros ; mais les devis, consultés par l'AFP, ont explosé pour cette année, entre 684.000 euros pour SEFE Energy (NDLR: ex-filiale allemande de Gazprom) et un million d'euros pour TotalEnergies, juste pour faire fonctionner le chauffage central par le sol sur ces huit mois de 2022-2023."L'an dernier j'ai payé 150 euros par mois pour le chauffage, cette année j'aurais dû débourser plus de 1.000 euros par mois, c'est tout simplement impossible", a confié Philippe Lorenzi, 70 ans, ingénieur à la retraite, qui occupe un T6 avec son épouse: "La seule solution était de couper le chauffage".Et c'est cette proposition que les quelque 95 copropriétaires ont votée mardi soir, en assemblée générale. Plus exactement, ils ont décidé de ne pas allumer le chauffage au 15 octobre, comme prévu initialement, et ce jusqu'en janvier et une prochaine assemblée générale."Nous aurons alors de nouveaux devis et des informations sur le bouclier tarifaire auquel nous avons droit", a ajouté M. Lorenzi.Saluée par des applaudissements, cette décision est "un soulagement", indiquait à la sortie de la réunion Sébastien, en souhaitant rester anonyme: "Accepter des devis si élevés aurait mis en danger la copropriété, trop de gens n'avaient tout simplement pas les moyens de payer"."Soulagé temporairement", Arthur, la trentaine, reste "inquiet", car sa compagne attend leur premier bébé pour décembre: "Même si nous avons acheté quelques radiateurs électriques d'appoint, j'espère qu'il ne fera pas trop froid"."Passoire énergétique"Si la note de gaz flambe, c'est aussi, explique Camille Daubeze, à la tête de Forimmo, le syndic de copropriété, parce que le système de chauffage par le sol est ancien et que la résidence est "une passoire énergétique"."Entre la chaudière centrale et les appartements, la déperdition de chaleur atteint 40%", explique-t-elle: "On pourrait envisager d'installer une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, mais le coût est élevé, malgré les aides, et cela prendra du temps".Alors que les logements sont équipés de chauffe-eau individuels pour les sanitaires, certains disposent aussi de climatisations réversibles. Les autres vont devoir se tourner vers "le système D", explique Florence, la quarantaine, qui a acheté deux chauffages à bain d'huile mais s'inquiète pour ses deux adolescentes: "Dans quelles conditions vont-elles faire leurs devoirs ?"Hervé Maestri-Pieri loge ses parents de 90 et 85 ans dans son appartement de 80 m2: "Si on allumait le chauffage, ma facture de gaz serait passée de 80 à 500 ou 600 euros. Comment faire ?" s'interroge-t-il, estimant que "l'on va peut-être vers un arrêt définitif de la chaudière centrale et des solutions individuelles".Dans un courrier à la Première ministre Elisabeth Borne, le député LR niçois Eric Ciotti a dénoncé l'exclusion de certaines copropriétés du bouclier tarifaire. La mairie de Nice a elle indiqué à l'AFP que les services de la métropole en charge du guichet de la rénovation énergétique "ont pris contact avec la copropriété dès septembre"."Quelques mois sans chauffage, on va bien survivre", souriait une copropriétaire retraitée, souhaitant rester anonyme: "Il y a des choses bien plus graves, des gens à la rue et une menace de guerre nucléaire".
Il y a 2 ans et 207 jours

Le groupe Legendre poursuit son expansion à l'international sur un nouveau marché

DÉVELOPPEMENT. Déjà présent à Londres, Jersey et au Portugal, le groupe Legendre, qui s'illustre dans la construction, l'immobilier et l'énergie, arrive sur le marché suisse via la création d'une nouvelle agence.
Il y a 2 ans et 207 jours

La Cour des comptes exhorte à une meilleure gestion de l'immobilier universitaire

Deuxième poste budgétaire des universités après la masse salariale, le patrimoine immobilier est stratégique pour elles comme pour l'Etat, qui en détient actuellement 82%, indique ce rapport.Ils doivent "faire face à l'indispensable remise à niveau de ce patrimoine, dont un tiers est dans un état peu ou pas satisfaisant, et qui ne répond que rarement aux besoins de sobriété énergétique".L'immobilier universitaire représente 18 millions de mètres carrés de locaux, dont 78% sont consacrés aux activités d'enseignement ou sportives. Or si les universités "ont pris la mesure de l'enjeu d'une gestion efficace" de l'immobilier, "le chemin à parcourir reste long", relève la Cour des comptes.Elle estime que "la connaissance de ce patrimoine, qui s'est améliorée au fil des années, reste imparfaite" et que "trop souvent, les systèmes d'information choisis par les universités sont difficilement compatibles avec ceux développés par l'Etat".Par ailleurs, les universités n'ont pas les moyens de remplir leurs obligations d'entretien, car le financement de l'immobilier universitaire "reste défaillant", déplorent les Sages de la rue Cambon.En effet, si des programmes exceptionnels ont été mis en œuvre à la faveur des crises, "l'effet de rattrapage" de ces financements multiples "ne suffit toutefois pas à couvrir le besoin global", développent-ils.Le ministère de l'Enseignement supérieur estime à sept milliards d'euros le coût de la réhabilitation du patrimoine universitaire, dont 75% en lien avec la transition énergétique. Ce besoin est évalué à 15 milliards d'euros par France universités, qui regroupe les établissements.En outre, alors que la Cour estime qu'il ne peut y avoir d'autonomie des universités sans pleine propriété de leur immobilier, le rapport souligne que "la création de filiales immobilières des universités pourrait contribuer à une politique de valorisation plus active, à une gestion plus performante". Préconisant le recours à de telles filiales, elle encourage également dans ses recommandations à "effectuer un audit précis et contradictoire des montants de fonctionnement nécessaires pour remettre en état le parc universitaire".Elle recommande aussi notamment de "faire de l'immobilier l'un des volets principaux du dialogue stratégique et de gestion entre le ministère et les universités".
Il y a 2 ans et 207 jours

Quelles sont les différentes mesures du plan de sobriété de la ville de Lyon ?

ÉNERGIE. Alors que Paris a dévoilé son plan de sobriété énergétique mi-septembre, d'autres grandes villes de France se penchent à leur tour sur leur consommation. Découvrez comment la ville de Lyon compte réaliser 10% d'économie d'énergie.
Il y a 2 ans et 207 jours

Une première centrale solaire en service sur les délaissés autoroutiers d'APRR (Eiffage)

ENERGIE. Le groupe Eiffage a annoncé la mise en service de la première des trois centrales photovoltaïques installées sur ses délaissés autoroutiers, en Bourgogne, en partenariat avec EDF Renouvelables.
Il y a 2 ans et 207 jours

Photovoltaïque : les raccordements stagnent mais les projets en attente restent nombreux

ANALYSE. Avec 536 mégawatts raccordés au réseau au 2e trimestre 2022, les capacités de production du solaire photovoltaïque mises en service se stabilisent, confirmant la tendance du début d'année. La filière se réjouit néanmoins d'une file d'attente de projets conséquente.