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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Energie

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Il y a 2 ans et 217 jours

Batimat : Elm.Leblanc présente une chaudière hydrogène ready

Elm.leblanc présente un prototype de chaudière hydrogène ready sur Batimat. Objectif, sensibiliser les pouvoirs publics sur un éventuel usage futur dans le résidentiel.  Elm.leblanc (Bosch) présente une petite curiosité sur son stand de Batimat. Une chaudière hydrogène ready dont « l’objectif est de fournir un produit de série, toujours compatible à 100% en gaz naturel, mais ayant la possibilité de fonctionner à 100% hydrogène vert », indique un animateur.  L’objectif de Bosch n’est pas de présenter une chaudière pouvant être installée sur un marché existant. Mais plutôt de proposer une offre qui s’inscrit dans une tendance long terme qui consiste à développer massivement les énergies renouvelables en France.  L’hydrogène au Royaume-Uni  Problème, dans l’hexagone, les pouvoirs publics ne poussent l’hydrogène que pour des usages industriels et le transport poids lourd. « A contrario, au Royaume-Uni, si ces deux usages sont bien prévus, il est également question de recourir à l’hydrogène pour un usage chauffage/eau chaude sanitaire », indique l’animateur. Grâce à cet attrait marché généré dans le résidentiel outre-manche, Elm.leblanc entend démontrer qu’un usage sur le marché français est possible.  Quid de l’hydrogène utilisé ? A l’heure actuelle, l’hydrogène est majoritairement produit à l’aide d’hydrocarbures, et est donc source d’émissions de gaz à effet de serre. De nouvelles techniques de production plus vertueuses, comme l’électrolyse, existent, mais n’ont pas encore atteint l’échelle industrielle.   Cet article Batimat : Elm.Leblanc présente une chaudière hydrogène ready est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 217 jours

Edition Spéciale : Les industriels face à la crise de l'énergie - Un plombier à vélo

MONDIAL DU BÂTIMENT. Pour ce premier jour du salon, la rédaction de Batiactu a consacré une Édition Spéciale aux sujets qui font l'actualité des professionnels de la construction : une table ronde sur l'inflation et la crise énergétique, mais également un zoom artisan sur un plombier pas comme les autres. Regardez la vidéo.
Il y a 2 ans et 217 jours

La demande en granulés de bois explose entrainant la flambée des prix

"C'est une denrée rare", plaisante cet homme de 47 ans qui a équipé sa maison d'un poêle à granulés il y a plusieurs années, en complément du chauffage électrique.Chez Bois Rosa, une entreprise distribuant bois de chauffage et granulés située à une vingtaine de kilomètres de Lyon, le ballet incessant de voitures, coffre ouvert pour collecter les précieux granulés combustibles, a poussé le gérant à limiter les ventes directes."Quand les clients viennent de loin, on va jusqu'à 15 sacs", précise le patron, Stéphane Rosa, qui réalise "99% de (ses) ventes" auprès de particuliers. Son carnet de commandes est plein, avec trois mois de délai de livraison, contre deux à trois semaines d'habitude.La tendance est générale, certains fournisseurs ne répondent plus au téléphone. Un message pré-enregistré demande(d')adresser (une) demande par écrit" via un formulaire accessible en ligne.L'Auvergne-Rhône-Alpes est pourtant la première région productrice de billes de bois en France, un mode de chauffage en plein essor."C'est la panique engendrée par la guerre en Ukraine qui a fait peur sur toutes les énergies", explique Eric Vial, délégué général de Propellet, l'association nationale du chauffage au granulé de bois - "pellet" en anglais.La demande actuelle, deux à six fois supérieure à 2021, est selon lui "en inadéquation avec le besoin", alors que la consommation n'aurait dû augmenter que de 12 à 13% cette année selon les projections de Propellet."C'est irrationnel: il faut que les gens réfléchissent et ne paniquent pas" poursuit le délégué général en dénonçant un "sur-achat" motivé par "la peur de manquer".En même temps, avec la hausse conjuguée du carburant, de l'électricité et du plastique utilisé pour emballer les palettes de granulés, les prix ont doublé. Un sac de 15 kilos se vend désormais autour de dix euros.Malgré la "surchauffe du marché", le délégué général de Propellet se veut rassurant: "si les consommateurs arrêtent de de se ruer sur les granulés et achètent uniquement le strict minimum, ils font baisser la demande et naturellement le prix va baisser."En attendant, il faut composer avec les restrictions.Stéphane Chicot utilise "une à deux tonnes" de granulés pour se chauffer chaque hiver. Et pour lui, se contenter de "10 sacs, c'est un peu une blague". Pierre Liotard, 66 ans, lui, est venu chez Bois Rosa chercher quelques sacs pour sa fille habitant en Bourgogne, où selon lui, les pellets sont "introuvables" alors que "le froid arrive.""Prix exorbitants"Selon Propellet, en 2021, 1,5 million de foyers français étaient équipés de poêles ou de chaudières à granulés.Longs de quelques centimètres, ces petits cylindres de sciure de résineux compressée sont considérés comme une énergie renouvelable par l'Union Européenne, malgré l'opposition des défenseurs de l'environnement.Les ventes d'appareils à granulés, poêles et chaudières, ont respectivement augmenté de 43,2% et 119,6% en France l'année dernière selon l'Observatoire des énergies renouvelables - une hausse dopée par diverses subventions à l'achat pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros.Les poêles, destinés principalement au chauffage d'appoint, représentent plus de 90% des appareils à granulés, les chaudières, plus volumineuses et reliées au réseau d'eau chaude, sont plus rares.Si la production domestique permet de couvrir "environ 85% des besoins" avec du bois français, la hausse de la demande force la branche à importer "à des prix exorbitants", principalement de Belgique, selon le représentant de Propellet.Comme d'autres distributeurs, M. Rosa rechigne à importer ses granulés."C'est plus logique d'être à côté, ne serait-ce que pour un coût (écologique) ou de transport", selon lui.La demande actuelle aiguise les appétits et "les arnaques en ligne se multiplient" pour les ventes de bois et de chauffage, selon une alerte de la banque CIC à ses clients. De faux sites marchands affichent ainsi des prix attractifs mais ne livrent pas les commandes payées d'avance.
Il y a 2 ans et 217 jours

Le nombre d'emplois liés aux énergies renouvelables s'élève à 12,7 millions dans le monde

Selon un nouveau rapport, le nombre d'emplois dans le secteur mondial des énergies renouvelables a atteint 12,7 millions l'an dernier, soit un bond de 700.000 de plus en un an, malgré les effets persistants du COVID-19 et la montée de la crise énergétique.Énergies renouvelables et emploi : Revue annuelle 2022 souligne que la taille du marché national est l'un des facteurs majeurs de la création d'emplois dans les énergies renouvelables, au même titre, entre autres, que le coût de la main-d'œuvre. L'énergie solaire s'avère être le secteur qui connaît la croissance la plus rapide. En 2021, il fournissait 4,3 millions d'emplois, soit plus d'un tiers de la main-d'œuvre mondiale actuelle dans les énergies renouvelables.Le nouveau rapport a été publié par l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (OIT), à l'occasion du Forum mondial d'action pour l'énergie propre de Pittsburgh, aux États-Unis.Face aux préoccupations croissantes que suscitent le changement climatique, la relance après la pandémie du COVID-19 et les perturbations des chaînes d'approvisionnement, les pays manifestent un intérêt de plus en plus marqué pour la décentralisation de ces chaînes d'approvisionnement et la création d'emplois au niveau national. Le rapport décrit à quel point il est essentiel de compter sur des marchés nationaux solides pour ancrer une dynamique d'industrialisation des énergies propres. Le développement des capacités d'exportation de technologies renouvelables en dépend également, ajoute-t-il.Pour Francesco La Camera, Directeur général de l'IRENA : « En dépit des nombreuses difficultés, les emplois dans les énergies renouvelables restent résilients, et il a été prouvé qu'ils constituent un moteur fiable de création d'emplois. Je conseille aux gouvernements du monde entier de mener des politiques industrielles qui encouragent la création d'emplois décents dans le secteur des énergies renouvelables au sein de leurs propres pays. Le fait de stimuler une chaîne de valeur nationale ne permet pas seulement de créer des opportunités commerciales et de nouveaux emplois pour les personnes et les communautés locales. Cela renforce également la fiabilité de la chaîne d'approvisionnement et contribue à une plus grande sécurité énergétique globale. »Le rapport montre qu'un nombre croissant de pays crée des emplois dans les énergies renouvelables, et que près des deux tiers de tous ces emplois se trouvent en Asie. À elle seule, la Chine représente 42% du total mondial, suivie par l'UE et le Brésil (10% chacun), puis les États-Unis d'Amérique et l'Inde (7% chacun).Pour le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder : « Au-delà des chiffres, une attention croissante est portée à la qualité des emplois et aux conditions de travail dans les énergies renouvelables, en vue d'assurer un emploi décent et productif. La part croissante de l'emploi des femmes suggère que des politiques et des formations dédiées peuvent considérablement améliorer la participation des femmes dans les professions liées aux énergies renouvelables ainsi que l'inclusion et, en définitive, la réalisation d'une transition juste pour tous. J'encourage gouvernements, organisations de travailleurs et employeurs à rester fermement engagés en faveur d'une transition énergétique durable, indispensable pour l'avenir du travail. »Le rapport met en lumière un certain nombre d'évolutions majeures au niveau régional et national. Ainsi, les pays d'Asie du Sud-Est sont en train de devenir d'importants centres de fabrication photovoltaïque et de gros producteurs de biocarburants. La Chine est le principal fabricant et installateur de panneaux solaires photovoltaïques, et crée un nombre croissant d'emplois dans l'éolien offshore. L'Inde a quant à elle ajouté plus de 10 gigawatts d'énergie solaire photovoltaïque, ce qui a généré de nombreux emplois dans le domaine de l'installation, mais le pays reste fortement dépendant des panneaux importés.L'Europe, qui représente aujourd'hui environ 40% de la production éolienne mondiale et est le plus gros exportateur d'équipements éoliens, tente de reconstituer son industrie de fabrication de panneaux solaires photovoltaïques. Le rôle de l'Afrique est encore limité, mais le rapport souligne qu'il existe des possibilités d'emploi croissantes dans le domaine des énergies renouvelables décentralisées, en particulier pour soutenir le commerce local et l'agriculture, entre autres activités économiques. Sur le continent américain, le Mexique est le premier fournisseur de pales d'éoliennes. Le Brésil, qui reste quant à lui le premier employeur dans le domaine des biocarburants, crée également de nombreux emplois dans les installations éoliennes et solaires photovoltaïques. Les États-Unis d'Amérique commencent à mettre en place une infrastructure industrielle à l'échelle nationale pour leur secteur naissant de l'éolien offshore.Dans le cadre d'une transition juste, le rapport insiste sur le fait que l'expansion des énergies renouvelables doit être soutenue par des mesures politiques globales, dont la formation des travailleurs, afin de garantir des emplois décents, de qualité, bien rémunérés et diversifiés.
Il y a 2 ans et 217 jours

Le groupe Legendre part à la conquête de la métropole marseillaise

STRATÉGIE. Le groupe rennais, qui intervient dans les secteurs de la construction, la promotion et l'énergie, s'intéresse à l'arc méditerranéen, porteur d'opportunités au regard de l'état des constructions.
Il y a 2 ans et 217 jours

Conjuguer construction et rénovation : le double défi des HLM

"Comment conjuguer qualité et quantité" ? En congrès à Lyon, les bailleurs sociaux n'ont pas caché mercredi la difficulté qu'ils auront pour construire massivement du logement tout en faisant en sorte que les quelque 5 millions de logements HLM répondent aux objectifs d'un parc entièrement rénové aux normes BBC (bâtiment basse consommation) en 2050.Avec moins de 180.000 nouveaux logements sociaux sortis de terre en 2021 et 2022, contre un objectif gouvernemental de 250.000, les bailleurs sociaux ratent déjà leurs objectifs actuels de construction.En cause notamment, selon eux, un désengagement de l'Etat qui réalise des économies au détriment du logement social depuis 2017, mais aussi la remontée du taux du Livret A, principal outil de financement du logement social, qui leur ferait perdre 2 milliards d'euros par an.A cela s'ajoutent des difficultés croissantes pour obtenir des permis de construire, l'envolée des prix du foncier dans les zones tendues et le renchérissement des prix des matériaux de construction."Le logement sera certainement la prochaine bombe sociale, l'Etat s'en désintéresse complètement alors qu'il faut un plan Marshall pour faire repartir la machine", avertit Hervé Legros, président d'Alila, promoteur de logements sociaux.Pour Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat, qui représente les bailleurs sociaux, "il faudrait aujourd'hui faire environ 150.000 logements sociaux par an, qu'ils soient neufs ou repris sur des bâtis anciens, pour vraiment améliorer l'offre de logements abordables".Si l'Etat a perdu en ambition sur la production, selon les bailleurs, la demande n'a jamais été aussi haute."Elle a augmenté de plus de 20% en dix ans du fait de l'envolée des prix du privé, de la décohabitation des ménages ou du vieillissement", constate Marianne Louis, directrice générale de l'USH."Faire mieux et plus"Pour elle, il n'y a pas pour autant d'arbitrage à faire entre qualité et quantité "puisqu'il faut arriver à tenir les deux bouts de la chaîne", faute de quoi "on devrait choisir entre les demandeurs et les locataires".De fait, la loi oblige les bailleurs à améliorer la qualité énergétique des HLM pour éviter que les plus énergivores (classes E, F et G) ne soient interdits à la location entre 2025 et 2034.Si tous sont globalement optimistes sur la perspective d'atteindre l'objectif de 2034, ils sont plus sceptiques sur le "zéro émission nette" en 2050 voulu par la stratégie nationale bas carbone."Nous serons au rendez-vous de 2034 parce que nous n'avons qu'un million d'étiquettes E, F et G mais on aura plus de trois millions de logements D en 2034 et ce ne sera pas possible de les transformer en C en 2050 car les capacités de la filière de rénovation et les dispositifs de prêts ne sont pas là", prévient Marianne Louis.Côté financier, les bailleurs trouvent aussi la marche trop haute. "C'est un mur d'investissement qui est infranchissable aujourd'hui", assure Marcel Rogemont, président de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH), qui représente la moitié des bailleurs sociaux.Selon lui, la FOPH devrait dépenser 3 milliards d'euros par an aujourd'hui pour la rénovation, alors qu'elle n'y consacre qu'un milliard.Depuis la pandémie, qualité rime aussi avec nouvelles attentes, dont la prise en compte du bien-être des occupants, avec des bâtiments plus agréables à vivre, un environnement plus vert, ou plus d'espace pour pouvoir travailler chez soi."On est dans l'obligation de faire plus et mieux. Aujourd'hui, on a une demande de mettre des terrasses sur des immeubles qui n'en ont pas, ça coûte une blinde. On a besoin d'îlots de fraîcheur, ça coûte une blinde et pourtant il faut le faire", souligne Bruno Arcadipane, président d'Action Logement, principal bailleur social.Pour lui, la solution réside dans "plus d'argent pour le logement et plus d'ingénierie".
Il y a 2 ans et 217 jours

Veolia veut être autonome en énergie d'ici cinq ans en France

Ce volume, qui sera "à 100% renouvelable", correspond à l'équivalent de la consommation de 430.000 foyers, explique l'entreprise.Cela passera notamment par la généralisation de la production de biogaz lié à la dégradation des déchets organiques et à la méthanisation des boues des stations d'épuration opérées par Veolia, la production de biocarburants à partir d'huiles alimentaires usagées, ainsi que la production d'électricité à partir de déchets non recyclables (biomasse, combustibles solides de récupération).Veolia veut en outre installer des panneaux photovoltaïques sur tous ses sites le permettant.Le géant des services à l'environnement, dirigé par Estelle Brachlianoff depuis juillet, avait lancé en mars un plan mondial pour réduire la consommation d'énergie de 5% et d'accroître la production d'énergie de 5% en deux ans.Selon la directrice générale, l'entreprise en France "produit déjà l'équivalent des deux tiers de l'énergie qu'elle consomme. Elle accentuera cette dynamique, aux côtés des collectivités, pour rendre l'ensemble de nos services autonomes en énergie en 5 ans".
Il y a 2 ans et 217 jours

L’IGN cartographie l’anthropocène et l’avenir de la forêt

L’été 2022 a été marqué par l’intensité et la succession de records de chaleur, sécheresse, grands feux de forêts, inondations et épisodes de vents violents. Face à ces bouleversements et pour permettre à la Nation toute entière d’agir, l’IGN s’est engagé en 2021 à développer une capacité d’observation en continu du territoire en appui aux politiques publiques. C’est dans ce cadre que l’institut publie son premier Atlas des cartes de l’anthropocène. Le document publie une cartographie dont le suivi de l’état des forêts et met en avant des initiatives d’observatoires thématiques (observatoire de l’artificialisation des sols, observatoire de la forêt…) auxquelles participe l’IGN et qui visent à établir des diagnostics partagés et à offrir des outils mobilisables pour parler un langage commun entre acteurs concernés et relever les défis environnementaux majeurs. Depuis plus d’un siècle, la superficie forestière augmente. Avec 10 millions d’hectares recensés en 1908, elle couvrait 19 % du territoire. Elle en couvre désormais 31 % avec 17 millions d’hectares. La forêt française va faire face à des bouleversements importants dans sa composition en essences et la répartition géographique de celles-ci. Les contextes climatiques et sanitaires qui affectent actuellement certaines forêts (dépérissement dû aux épisodes répétés de sécheresse, d’incendies, ou la crise des scolytes) placent la question de l’adaptation des forêts au changement climatique au centre des discussions concernant les stratégies à adopter (renouvellement forestier, ressources forestières, zones à protéger, etc.). Les forêts « produisent » des services économiques, sociaux et écologiques à préserver. Pour Manuel Fulchiron (directeur adjoint à la direction des opérations et des territoires, responsable opérationnel forêt de l’IGN), il est important de mieux connaître ces espaces pour aider la forêt à être plus résiliente et à conserver un écosystème fonctionnel. Derrière ces chiffres encourageants se dissimule une perspective plus noire. « On s’aperçoit depuis quelques années que la forêt augmente moins vite en volume », précise Manuel Fulchiron. En cause, notamment, la vitalité des arbres qui se détériore. Entre les incen- dies, la succession des sécheresses qui freinent la croissance des individus, et les bioagresseurs, qui corrompent leur santé, les massifs forestiers sont sous pression. « Les parasites qui attaquent les arbres sont connus. Un arbre en bonne santé arrive facilement à se défendre. Mais quand les arbres ont trop chaud, sont trop secs, les parasites finissent par pulluler. On parle d’ailleurs de tempête silencieuse, qui met à terre un grand nombre d’arbres sans qu’on entende de grand bruit, comparé à une tempête ou un ouragan. » Source : IGN  
Il y a 2 ans et 218 jours

Rheinzink-PV, la solution photovoltaïque de Rheinzink pour les toitures à joint debout

Un système innovantDans le contexte de la hausse continue des prix de l’énergie et de la RE2020, les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les énergies renouvelables et l’autoconsommation électrique.Partenaire des couvreurs, RHEINZINK entend les accompagner à profiter pleinement de ce marché et à participer à la transition énergétique du bâtiment en leur proposant aujourd’hui RHEINZINK-PV, une solution solaire conçue pour s’adapter aux toitures à joint debout.Le secret réside dans une patte imaginée spécialement pour se fixer sur les joints debouts des bacs en zinc-titane RHEINZINK d’une largeur de 430 mm.Extrêmement plats et dépourvus de cadre, les panneaux solaires viennent se poser sur les pattes, parallèlement au toit, pour une parfaite intégration. La patte est ensuite fixée par serrage vertical sur le joint debout.Une parfaite intégration esthétiqueGrâce à ce système innovant, il est désormais possible de couvrir les toitures à joints debout en zinc-titane RHEINZINK de panneaux solaires, parfaitement adaptés à la géométrie des joints sans dépasser une hauteur de 40 mm.Résultat : une parfaite intégration esthétique tout en conservant les caractéristiques des toitures en zinc. De plus, RHEINZINK-PV peut s’installer sur des toitures inclinées jusqu’à 60° et la patte est conçue pour se fixer sur les gammes Rheinzink : CLASSIC naturel prePATINA clair et ardoise, GRANUM skygrey et basalte, PRISMO en 6 couleurs pigmentées, artCOLOR en couleur laquée.Une énergie renouvelableRHEINZINK-PV a été conçu pour simplifier son installation par les couvreurs et se raccorder simplement grâce à un branchement en Plug and Play. Adaptés à l’autoconsommation, les panneaux photovoltaïques RHEINZINK-PV se composent de laminés de 100 Wc.Ainsi, RHEINZINK-PV propose aux couvreurs une solution pour répondre, en neuf, aux enjeux de la RE2020 et en rénovation à la transition énergétique des bâtiments, avec un système qui s’intègre parfaitement à l’architecture des toits à joint debout en zinc-titane RHEINZINK.Instructions de montage du système RHEINZINK-PV
Il y a 2 ans et 219 jours

Chez les voisins de la Russie, le lent progrès des énergies renouvelables, selon un rapport

Les 17 pays étudiés, plus le Kosovo, accueillent aujourd'hui un total de 106 gigawatts (GW) de capacités renouvelables, dont 21 GW installés sur la seule période 2017-2021: solaire et éolien en tête, mais aussi hydroélectricité, géothermie, bioénergies, etc., indiquent la Commission économique de l'ONU pour l'Europe (UNECE) et le réseau d'experts REN21.C'est 3,4% du total mondial en 2021 (pour quelque 310 millions d'habitants, environ 4% de la population globale).Progrès "significatif", au moins 15 de ces pays ont adopté des objectifs nationaux, et quatre visent même la neutralité carbone, notent les auteurs du rapport.De 2017 à 2021, c'est l'Ukraine qui a installé le plus de capacités solaires et éoliennes (8,3 GW). Elle se trouvait en 2019 au 17e rang mondial pour les investissements en matière de renouvelables (3,4 milliards de dollars).Le pays est suivi par le Kazakhstan (3,7 GW installés) et la Russie (3,5 GW, 20e rang mondial pour les investissements dans les renouvelables en 2019, avec 2,3 milliards de dollars).Pour autant, ce vaste ensemble reste très dépendant des combustibles fossiles, et aussi d'un nombre limité de fournisseurs, Russie au premier chef.En outre, du fait de l'invasion russe de l'Ukraine, 90% des éoliennes et 30% des panneaux photovoltaïques ukrainiens étaient à l'arrêt en juin, réduisant ainsi fortement la capacité renouvelable de toute la région.Pour les auteurs du rapport, ces régions sont à "un moment critique", l'essor des renouvelables pouvant nourrir flexibilité, indépendance, ou encore dynamiser collectivités et communautés."La croissance des renouvelables jusqu'en 2021 a été tirée par des politiques favorables et la chute des coûts des technologies, mais maintenant c'est une question de sécurité énergétique", souligne Rana Adib, directrice de REN21, pour qui "s'éloigner des ressources fossiles n'a jamais été aussi vital pour la région".Selon elle, "l'invasion de l'Ukraine et ses effets indirects sur les pays voisins affectent la production renouvelable à court terme. En même temps, cela montre les bénéfices d'une transition énergétique rapide, ce qui pourrait générer un bond des installations renouvelables"."Amplifier les investissements dans les renouvelables est crucial pour renforcer la sécurité énergétique et la capacité d'accès à l'énergie, à la lumière des chocs liés au conflit en Ukraine", abonde la secrétaire exécutive de l'UNECE, Olga Algayerova, citée dans un même communiqué.L'efficacité énergétique peut aussi être améliorée, estiment les auteurs du rapport, qui appellent à plus d'investissements, à l'installation de chaînes d'approvisionnement nationales et à la coopération régionale.
Il y a 2 ans et 220 jours

A Paris, les trucs et astuces d'une piscine qui recycle les énergies

Inquiet, un homme demande à l'accueil si la piscine est bien ouverte le vendredi 9 septembre, pendant qu'un groupe scolaire barbote dans le bassin d'apprentissage. "C'est une rentrée compliquée", admet Christophe Gripon, le directeur de la piscine Yvonne-Godard (XXe) à qui "plusieurs dizaines" d'usagers ont demandé depuis lundi si la crise énergétique n'avait pas eu raison de l'établissement flambant neuf.En cause, l'annonce par Vert Marine, gestionnaire privé de piscines publiques pour les collectivités, de la fermeture brutale d'une trentaine de piscines lundi, l'entreprise affirmant ne plus pouvoir faire face à l'explosion des coûts de l'énergie."Cela a un vrai impact psychologique sur les gens", assure Christophe Gripon. Séchant ses cheveux bruns, Florence Saint-Marcoux confirme : "j'étais à un vernissage hier, tout le monde ne parlait que de cela, demandait: +et toi, tu vas où?+"Cette habitante de l'est parisien, qui se rend à cette piscine quatre fois par semaine, juge la situation "grave". "On pourrait peut-être fermer 20% des piscines, les plus anciennes, les moins performantes" sur le plan énergétique, juge-t-elle.Dans Le Parisien, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra rappelle que "la piscine est un service public essentiel" et que si, les exploitants, privés ou publics, "sont aujourd'hui dans une situation précaire", une enveloppe de 100 millions d'euros de l'Agence nationale du sport a permis, en 2021, à 30 piscines de faire des travaux et réduire leurs consommations moyennes de 40%.A Yvonne-Godard, les factures d'énergie, que M. Gripon estime à 180.000 euros par an, sont à la charge de Récréa, un concurrent de Vert Marine qui exploite le site sous une délégation de service public (DSP) et bénéficie de contrats de fourniture d'énergie bloqués jusqu'en 2023.Équipée du toit au sous-solMais c'est par un ensemble de petits "plus" que le bâtiment, réalisé par un groupement d'entreprises pour un coût de 12 millions d'euros, a reçu le "niveau exceptionnel" du label haute qualité environnementale (HQE).Ainsi des capteurs de présence permettent-ils d'optimiser le recours à la lumière, souligne M. Gripon dont la piscine a pour objectif d'accueillir pas loin de 200.000 visiteurs en 2022.Sur le toit, les 550 m2 de panneaux photovoltaïques produisent 150 mégawatt-heure par an d'électricité utilisée pour la piscine. Exposée à l'est et au sud avec ses baies vitrées, elle est baignée de lumière, ce qui "permet de moins chauffer le bassin", selon Christophe Gripon.Pour éviter une déperdition de chaleur la nuit, des couvertures thermiques recouvrent les bassins. Mais c'est surtout la chaufferie, avec son module de cogénération, qui permet de récupérer la chaleur produite par le gaz.Ce système en sous-sol "va d'abord chauffer le réseau d'eau, qui va alimenter à la fois le bassin et l'air, et le générateur qui tourne en même temps produit de l'électricité", vulgarise Zakaria Hezhaz, le responsable maintenance du site.Des pompes à chaleur permettent d'optimiser la climatisation l'été et, inversement, de déshumidifier l'air l'hiver, via une centrale d'appoint, et "une climatisation condense l'eau récupérée dans un bac tampon pour alimenter les toilettes", explique le technicien.Moitié moins d'eau nécessaireRésultat, selon la mairie : une consommation d'eau réduite de moitié, celle d'énergies réduite de 40% par rapport aux autres piscines parisiennes, et un recours aux énergies renouvelables ou de récupération à hauteur de 31%.Après avoir délégué la construction de ses deux piscines dernier cri, la mairie a débloqué 27,5 millions d'euros pour rénover 6 de ses 42 piscines, afin de faire baisser de 30 à 35% les consommations."C'est l'investissement le plus efficace", se félicite l'adjoint à la construction Jacques Baudrier (PCF), mais "on ne peut pas toutes les rénover en même temps, sinon il n'y aurait plus de piscines pour les Parisiens".
Il y a 2 ans et 220 jours

Chauffage, mobilité, électricité, Europe… : les propositions d’Équilibre des Énergies pour le climat

Pour Brice Lalonde, président d’Équilibre des Énergies : « Nous avons à rester concentrés sur notre devoir d'êtres humains : mettre fin à la double malédiction de la guerre et du changement climatique. Les mesures que la guerre nous impose ne doivent pas ralentir ou contrecarrer celles que réclame la protection du climat. En fait, ce sont les mêmes. » La position d’Équilibre des Énergies reste donc centrée sur l’objectif fondamental de décarbonation des activités, principal moyen de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane etc.). Équilibre des Énergies prône des mesures fortes qui, à court terme, sont de nature à réellement orienter la société française vers une véritable décarbonation de sa consommation tout en sauvegardant l’activité économique et le niveau de vie des Français. L’urgence sociale justifie les aides auprès des plus précaires mais les décisions de soutien à la consommation des produits fossiles ne vont pas dans le bon sens. Le signal prix reste essentiel et une augmentation du pouvoir d’achat pour faire face aux augmentations des prix de l’énergie serait plus efficace et ne fausserait pas les arbitrages en faveur de la décarbonation. Dans la période de crise que nous traversons, l’activité économique doit être soutenue et beaucoup de nos entreprises sont en péril. Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposée par la Commission pour contenir les prix de l’énergie mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Il convient dès que possible de prendre des dispositions qui permettent d’éviter les fluctuations erratiques des prix et de faire en sorte qu’ils soient représentatifs des coûts d’approvisionnement. En parallèle les mutations structurelles telles que celles vers la pompe à chaleur et la mobilité électrique doivent être accélérées.C’est dans ce contexte qu’Équilibre des Énergies présente les cinq grandes priorités pour le climat, qui, selon elle, sont autant de chantiers à mener de front dès aujourd’hui.Les 5 grandes priorités pour le climat selon Équilibre des ÉnergiesEn préambule, s’il est primordial de se fixer des objectifs, Équilibre des Énergies souligne la nécessité de faire preuve d’efficacité et non de volontarisme de papier. Selon l’association, il faut accélérer la sortie des énergies fossiles mais ne pas, à nouveau, resserrer les objectifs déjà irréalistes de réduction des consommations d’énergie fossile qui faussent complétement la lecture des efforts faits par la société française. Sans pour autant s’abstenir de donner un signal fort sur la nécessité de développer tous les moyens pour faire face au défi climatique, il est souhaitable de s’en tenir à des calendriers et à des mesures crédibles. Il est plus contraignant mais plus efficace de se donner des objectifs atteignables que des cibles irréalistes.Les pompes à chaleur (PAC) : Pour le lancement d’un grand plan PAC !Les PAC sont encore trop peu répandues puisque qu’en 2020, seules 7% des résidences principales étaient chauffées en France grâce à des PAC. Or, cet équipement est le premier à pouvoir immédiatement réduire les consommations d’énergie fossile en s’appuyant sur un tissu industriel national. Équilibre des Énergies préconise le lancement d’un grand plan PAC, allant au-delà des objectifs avancés par la Commission européenne et visant à un triplement de son rythme de déploiement. Mais il y a encore des freins économiques et réglementaires à lever et, sur le plan économique, il faut améliorer le dispositif d’aide en élargissant les bénéficiaires et en indexant la prime consentie par MaPrimRénov’ sur le résultat en termes de performance énergétique mesurée par le DPE. Un obstacle réglementaire majeur subsiste avec ce classement qui, établi en énergie primaire, pénalise l’électricité et ne traduit pas l’effet réel des efforts consentis. Il faut que ces critères tiennent compte de l’énergie consommée, seule traduction tangible des changements énergétiques réalisés.La mobilité électrique : le développement des bornes et des infrastructures de recharge et l’élargissement aux poids lourds La migration vers l’électrique ne doit pas être ralentie. Beaucoup d’actions ont été engagées mais d’autres restent à parachever :finaliser le dispositif permettant, enfin, d’équiper les copropriétés en bornes de recharge ;lancer un grand programme d’équipement des voies rapides en infrastructures de recharge au-delà de 2023 et allant jusqu’à 2030 ;soutenir le développement de bornes de recharge pilotables afin de disposer, le moment venu, du moyen de flexibilité dont on aura besoin ;élargir la transition vers l’électrique aux poids lourds, notamment en accélérant l’étude des solutions de recharge en continu (les ERS : Elecric Road Systems).La décarbonation de l’aérien : les SAF, la mise en place d’un nouvel écosystème industrielLes études d’Équilibre des Énergies, comme celle de la profession, le montrent : la décarbonation du secteur aérien est possible mais difficile. Elle implique des efforts à mener dans les trois décennies qui viennent pour parvenir en 2050 à la neutralité climatique du secteur. Ces efforts se répartissent en plusieurs directions, en continuant à augmenter l’efficacité des aéronefs. Mais le défi majeur est incontestablement celui de passer du kérosène fossile à des carburants durables pour l’aviation. Ces carburants, qu’on appelle SAF, sont fabriqués en combinant de l’hydrogène au carbone, l’un et l’autre étant issus de filières neutres en carbone : électricité bas-carbone et carbone issu de la biomasse voire de la récupération directe du CO2 dans l’air. Il faut pour cela identifier et collecter les ressources primaires décarbonées (les feedstocks), mettre en place les filières industrielles, organiser les circuits de distribution et faciliter l’incorporation des SAF au kérosène classique, dans des proportions de plus en plus importantes, sans porter atteinte à la compétitivité des compagnies aériennes. L’Europe s’y attelle mais la France se doit d’être aux avant-postes. C’est une mutation majeure qui doit être menée comme un grand projet industriel.La production d’électricité décarbonée : autant le nucléaire que les énergies renouvelablesLes difficultés actuellement rencontrées montrent que les efforts dans ces deux domaines doivent s’intensifier. Concernant le nucléaire, la remise en production du parc de centrales est une priorité absolue. L’ASN a donné son accord sur les orientations à suivre. Le problème est à présent un défi industriel et, pour y faire face, il faut donner aux entreprises toutes les libertés d’horaires, de rémunération et d’accompagnement pour faire face le plus rapidement possible aux difficultés rencontrées ou qui pourraient surgir. On le fait à juste titre pour les énergies renouvelables dans le cadre du projet de loi qui arrive au Parlement. On doit le faire également pour le nucléaire, nouveau et existant, dans le respect bien sûr des règles de sécurité.C’est à ce prix que notre production d’électricité décarbonée reprendra toute la place qui doit lui revenir et pourra peser sur les coûts globaux d’alimentation énergétique.Les règles européennes de formation du prix des énergies : une réforme de fond est nécessaireLa très forte hausse des prix du gaz naturel, liée notamment au conflit ukrainien, a eu un effet de ricochet considérable sur le marché européen de l’électricité et sur les prix rendus consommateur. La préservation des tarifs réglementés de l’électricité a permis de faire bénéficier les consommateurs domestiques français d’un bouclier tarifaire efficace, mais au prix de surcharges considérables pesant sur l’opérateur historique et sur les finances publiques.Équilibre des Énergies soutient les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne pour stabiliser les prix mais craint qu’elles ne soient insuffisantes. Une réforme de fond reste à construire qui passe vraisemblablement par un encadrement du marché de gros de l’électricité et une régulation des prix pratiqués pour tous ceux qui n’y ont pas accès. L’objectif doit être que les prix reflètent les coûts d’approvisionnement, en assurant de façon stable le financement des investissements plus que jamais nécessaires.
Il y a 2 ans et 220 jours

Congrès HLM : gouvernement et bailleurs sociaux se quittent sans avancée majeure

"Nous mettrons (...) en place un bouclier tarifaire pour le chauffage collectif à l'électricité", a annoncé Olivier Klein, en clôture du congrès.Sur un parc social de quelque 5,2 millions de logements, environ 100.000 disposent d'un chauffage collectif à l'électricité et n'étaient pas, jusqu'à présent, couverts par le bouclier tarifaire.Olivier Klein n'a en revanche rien annoncé sur la question d'un bouclier tarifaire électrique pour les bailleurs sociaux, qui ne sont pas couverts pour leurs achats en gros d'électricité, notamment pour alimenter les parties communes (ascenseurs, éclairage, parkings...), faisant gonfler les charges répercutées sur les locataires."C'est complexe, rajouter des morceaux du bouclier tarifaire qui n'étaient pas complètement prévus c'est compliqué. (...) Il n'y avait pas une capacité dans le bouclier, tel qu'il avait été défini, à le mettre en place donc on y travaille pour trouver les bons outils de protection et d'estimation des coûts", a-t-il déclaré jeudi.Concernant les personnes à la rue, le ministre a en revanche reconduit le programme quinquennal pour le "Logement d'abord", un plan assorti d'une enveloppe de 44 millions d'euros. Ce dispositif lancé en 2017 a permis à 390.000 personnes sans domicile fixe d'accéder au logement.Après des années de froid sur fond d'économies budgétaires, la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH) Emmanuelle Cosse, qui représente les bailleurs sociaux, avait estimé mardi que le projet de budget 2023 "n'aggravait pas la situation du logement social", jugeant qu'il s'agissait d'un budget "de transition" mais ne comptant pas en rester là.Fonds propresElle a appelé jeudi le gouvernement à renforcer les fonds propres des bailleurs sociaux, qui se tarissent "plus rapidement que prévu", et diminuent leur capacité à investir, donc à produire de nouveaux logements, alors que 2,3 millions de personnes sont en attente d'un logement social, un niveau historiquement haut."Olivier Klein est arrivé un peu trop tard pour peser sur le PLF. Il a toutefois indiqué qu'il voulait fixer un cap de travail pour préparer un +pacte de confiance+ dans lequel il faudra qu'il y ait des éléments nouveaux en matière de financement", a commenté auprès de l'AFP Marianne Louis, directrice générale de l'USH.Ce pacte, qui sera signé "d'ici la fin de l'année" selon M. Klein, doit détailler les engagements à venir et fixer notamment un objectif chiffré de nouvelles autorisations de logements sociaux. Le précédent objectif – 250.000 sur la période 2021-2022 - va être manqué avec moins de 180.000 attendus.Dans l'immédiat, les bailleurs réclament une revalorisation "d'urgence" de la part "forfait charges" de l'aide personnalisée au logement (APL) pour aider les locataires à faire face à l'augmentation de leurs charges.Concernant les APL, le mouvement HLM est particulièrement remonté contre la réduction de cinq euros décidée en 2017, une décision qui s'est traduite par l'obligation de baisser ses loyers et représente, selon l'USH, un manque à gagner de 1,3 milliard d'euros par an.Les bailleurs espèrent que le débat parlementaire à venir permettra "de revenir sur cette baisse". Ils réclament également un taux de TVA réduit à 5,5% pour leurs investissements.Parmi les sujets de mécontentement, la contribution de 300 millions d'euros imposée dans le nouveau PLF à Action Logement (ex-1% Logement), premier bailleur social français, géré par patronat et syndicats, a donné lieu à un discours virulent du président de l'organisme.Bruno Arcadipane président d'Action Logement, a qualifié mercredi cette initiative d'"outrage" porté "aux locataires du parc HLM frappés de plein fouet par la hausse des coûts de l'énergie", une somme qui correspond selon lui à "26.000 ménages salariés qui ne seront pas logés" et qui met en danger l'équilibre financier du groupe.
Il y a 2 ans et 220 jours

Sécheresse : comment déclarer efficacement un sinistre à son assurance ?

Ce phénomène cyclique peut fragiliser les fondations des bâtiments, mais aussi causer l’apparition de fissures importantes sur leurs murs, leurs carrelages, ou leurs plafonds. Selon leur intensité, elles peuvent représenter un réel danger pour les habitants. Si l’indemnisation des dommages causés par la sécheresse est encadrée par la loi du 13 juillet 1982 ainsi que par celle du 28 décembre 2021 relatives à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, il y a 3 conditions à remplir pour l’obtenir.Selon l’article L.125-1 du Code des assurances, il est possible d’être indemnisé d’un dommage causé par un état de sécheresse lorsque trois conditions sont remplies :La publication au Journal Officiel d’un arrêté interministériel reconnaissant un état de sécheresse ayant provoqué un phénomène de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols dans une commune ou une région donnée. A compter de cette publication, les assurés ont 10 jours pour déclarer le sinistre à leur assureur et 2 ans pour demander une indemnisation. Il faut cependant noter que le seul fait de ne pas respecter ce délai de 10 jours n’entraîne pas la perte du droit à garantie.L’habitation doit être garantie par une assurance de dommages (incendie, dégâts des eaux, etc). Il faut savoir que si les contrats d’assurance habitation proposent plusieurs garanties, les assureurs ont l’obligation d’insérer la garantie catastrophe naturelle dite « Cat’Nat » dans leurs contrats. Elle couvre notamment les dégâts résultant d’une sécheresse. Par contre, les habitations concernées sont uniquement les résidences principales. En général, cette garantie couvre les dommages matériels directs affectant les bâtiments, les frais d’études géotechniques, ainsi que la réparation des fondations du bâtiment.Les dommages doivent avoir pour cause déterminante les conséquences de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Les risques couverts sont les dommages matériels directs non assurables. Concrètement seuls les dégâts matériels engendrés par l’évènement naturel sont pris en charge.Que faire si la sécheresse n’a pas encore été reconnue par un arrêté interministériel ?Il est impératif de notifier les dommages subis par son logement à la mairie de sa commune. C’est elle qui effectuera une demande de reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle.Quelles sont les démarches à effectuer après la déclaration ?ExpertiseUne fois le sinistre déclaré, un expert est désigné par l’assureur afin de déterminer le lien entre la sécheresse et les dégâts subis par l’habitation et d’évaluer le coût de ces dégâts. Le montant de l’indemnisation varie selon la nature des dégâts et des travaux nécessaires à la remise en état de l’habitation.DevisIl est nécessaire de faire établir un devis de réparation, une fois que l’expert d’assurance a déterminé si les fondations ont été impactées par la catastrophe, ou même avant cela, en cas d’urgence. Si la date de publication de l’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle est postérieure à l’envoi du devis à l’assureur, la date de l’arrêté sera le point de départ d’un délai de trois mois pour indemnisation. En cas de non-respect de ce délai par l’assureur, il devra verser, en plus de l’indemnité contractuelle, une somme correspondant aux intérêts légaux en réparation du retard de paiement de l’indemnité.Avant d’effectuer des réparations sur le logement, il est impératif d’attendre qu’un expert de la compagnie ait pu au préalable se déplacer et constater les désordres avant de les entreprendre. Si l’urgence est caractérisée (par exemple :fuite d’eau continue), il est obligatoire de conserver les justificatifs de l’état avant travaux (un constat d’huissier pourra être utile) ainsi que les factures et bons de commande des différentes réparations effectuées afin de les transmettre à l’assureur en temps utiles.Quels changements avec la loi énergie-climat qui sera mise en application le 1er janvier 2023 ?Plus de frais seront pris en chargeÀ compter du 1er janvier 2023, les frais de relogement ainsi que les frais d’architecte et de maîtrise d’œuvre associés à la remise en état des biens, lorsqu’ils sont obligatoires, seront automatiquement inclus dans la garantie.Les délais de déclaration et d’indemnisation seront allongésLes assurés auront désormais 20 jours de plus pour déclarer un sinistre lié à une sécheresse à leur assureur, l’actuel délai légal de 10 jours suivants la parution de l’arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle au Journal Officiel étant porté à 30 jours.De même, les assurés auront 3 ans de plus pour demander une indemnisation à leur assureur, l’actuel délai étant de 2 ans.La modulation de franchise sera suppriméeActuellement, le montant de la franchise pour les sinistres résultant d’une sécheresse est fixé par la loi à 1.520 euros, sachant que ce montant est modulable, en fonction du nombre d’états de catastrophes naturelles intervenues pour le même risque au cours des 5 dernières années et si la commune de l’habitation concernée n’est pas dotée d’un plan de prévention des risques naturels prévisible pour le risque sécheresse. Ainsi, la franchise est doublée à compter de la 3e reconnaissance (soit 3.040 euros), triplée à la 4e (soit 4.560 euros) et quadruplée à la 5e (soit 6.080 euros).Ce mécanisme de modulation de la franchise sera supprimé à compter du 1er janvier 2023.Les délais d’indemnisation seront raccourcisL’indemnisation doit intervenir dans un délai de 3 mois suivant la date de remise effective de l’état estimatif des biens endommagés. À compter du 1er janvier 2023, ce délai sera réduit à un mois à compter soit de la réception de l’état estimatif transmis par l’assuré en l’absence d’expertise, soit de la réception du rapport d’expertise définitif.Que faire en cas de refus d’indemnisation de la part de l’assureur ?En cas de refus d’indemnisation pour un sinistre causé par un état de sécheresse, il est possible de faire une contestation pour obtenir une indemnisation. Dans un premier temps, il est recommandé d’entamer une négociation afin d’obtenir une solution amiable. Dans ce cadre, il est possible de se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’obtenir des conseils et un accompagnement durant cette procédure. Si cette négociation n’aboutit pas, il sera alors possible d’engager une procédure contentieuse en assignant l’assureur afin d’obtenir une indemnisation.A propos de Guillaume AksilAvocat en assurance depuis 12 ans, Me Guillaume Aksil dirige Lincoln Avocats Conseil depuis 2010. Titulaire d’un Master en management de l’innovation de l’Institut Mines-Télécom Business School (IMT-BS), il a fondé la plateforme indemnisation-assurance.com ainsi que plusieurs legaltech et est membre d’Avotech, première association d’avocats créateurs de legaltech.Disponibilité, rigueur et pugnacité, tels sont les maîtres mots de Me Guillaume Aksil, qui est quotidiennement guidé par le succès des affaires qui lui sont confiées. Sa phrase-clé : « pas d’excuses : des résultats ».Quotidiennement sur le terrain du contentieux assurantiel, Me Guillaume Aksil dispose d’une expertise ultra-spécifique qui lui permet de dispenser un conseil pertinent, tenant compte de toutes les dernières décisions prises en la matière.
Il y a 2 ans et 220 jours

Gaz vert dans le bâtiment, la filière accélère

La place essentielle du gaz dans le mix énergétique françaisLe maintien du gaz dans le mix énergétique français est indispensable pour assurer la sécurité d’approvisionnement et la continuité d’alimentation des clients Le gaz constitue une source de flexibilité et de stockage inatteignable par des moyens électriques seuls. La flexibilité temporelle des infrastructures permet au vecteur gaz de répondre aux besoins de modulations hebdomadaires, mensuels et saisonniers que ne possèdent pas les autres leviers de flexibilité.Avec l’essor des gaz verts, le gaz va contribuer à l’indépendance énergétique de la France. La filière vise une part de 20% de gaz renouvelables produits localement dès 2030 pour atteindre 100% en 2050. Et des gaz renouvelables, il y en a ! En effet, selon Perspectives Gaz 2022*, les gisements potentiels sont de 420 TWh (dont 135 TWh pour la seule méthanisation), ce qui représente un volume supérieur aux prévisions de consommations de gaz en 2050, tous secteurs confondus. Pour Coénove, les gaz renouvelables, seront donc un vecteur indispensable à la réussite de la transition énergétique, notamment dans le bâtiment où la contribution du gaz à la neutralité carbone est accessible si l’on mène à bien trois chantiers :Une baisse de 60% de la diminution des consommations gaz dans le bâtiment par rapport à 2019100 TWh de consommations de gaz renouvelable affectés au bâtiment (résidentiel et tertiaire)100% de gaz renouvelables d’ici à 2050.Les gaz verts, une solution auxquels croient les Français !Selon une étude BVA réalisée en juin 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de Français âgés de 18 ans ou plus (2.011 répondants), la notoriété du gaz vert progresse fortement : 84% des personnes interrogées témoignent en avoir entendu parler. La connaissance du gaz vert reste toutefois très partielle : seuls 24% des sondés savent exactement ce dont il s’agit, 23% ignorent qu’il s’agit d’une énergie renouvelable et seulement 50% ont compris qu’il était compatible avec leur équipement actuel.Ainsi, le gaz vert est devenu la 2ème énergie plébiscitée par les Français tout juste derrière l’électricité verte (26% électricité verte, 25% gaz vert). 76% des Français se disent prêt à se chauffage au gaz vert s’ils en avaient la possibilité.Lancement de la mention Gaz vertC’est pour répondre à ce besoin de concret que la filière entière se mobilise et s’engage en lançant la mention gaz vert, centrée dans un premier temps sur le biométhane, d’ores et déjà en développement rapide.Cette mention va se décliner de deux manières : d’une part, par la création d’une étiquette « compatible gaz vert » fournie par chaque fabricant et qui sera apposée par l’installateur ou le mainteneur à l’occasion de la livraison et de la pose d’un nouvel équipement ou au moment de l’entretien. Cette étiquette permettra de rappeler à l’utilisateur que son appareil est bien compatible avec le biométhane.Le QR code associé permettra aux clients de mieux comprendre ce qu’est la méthanisation et découvrir les sites de production de gaz verts proches de chez eux.Deuxième déclinaison : la mention « ACTEUR ENGAGE GAZ VERT » porté par chaque acteur de la filière mobilisé sur le développement des gaz renouvelables afin de mettre en avant cet engagement en fonction de son métier : Installateur Engagé, Promoteur Engagé, Territoire Engagé, …L’association Coénove, propriétaire de la Mention et garante des conditions d’utilisation, assurera son déploiement auprès des différents acteurs concernés.Pour Bernard AULAGNE, Président de Coénove : « Au regard du développement des gaz renouvelables et du potentiel disponible sur notre territoire, le gaz vert a toute sa place dans le bâtiment et dans la stratégie zéro carbone. La « mention gaz vert » est une démarche de l’ensemble d’une filière au profit du déploiement des gaz renouvelables. L’objectif est aussi de permettre aux consommateurs de choisir l’énergie qu’ils souhaitent consommer et de diminuer la dépendance de notre pays à un type unique d’énergie en misant sur plus de pédagogie et de transparence. »*Analyse prospective de l’évolution de la consommation de gaz et de la production de gaz renouvelables et bas-carbone en France en 2030 et 2050 par les gestionnaires de réseaux de gaz (GRTgaz, GRDF, TEREGA et SPEGNN)
Il y a 2 ans et 220 jours

La fiabilité du DPE encore attaquée, la profession avance ses propositions

PERFORMANCE ENERGETIQUE. Les conclusions d'une nouvelle enquête sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) sont sans appel : sa fiabilité n'est pas toujours au rendez-vous. La Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim reconnaît que la situation n'est pas acceptable et fait des propositions.
Il y a 2 ans et 220 jours

TotalEnergies et Engie promettent des remises pour récompenser la sobriété de leurs clients cet hiver

Ces initiatives sont amplifiées par les craintes de tensions sur le réseau, compte tenu des problèmes d'approvisionnement en gaz et des difficultés rencontrées par le parc nucléaire français.Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a ainsi annoncé mercredi une remise sur facture allant de 30 à 120 euros pour ses clients qui réduiront leur consommation d'électricité cet hiver, dans le cadre des appels à la sobriété énergétique."Cette récompense, appelée Bonus Conso, est une prime allant de 30 euros à 120 euros selon la baisse de consommation qui sera réalisée par le client", a indiqué l'entreprise dans un communiqué.Pour en bénéficier, les clients devront être détenteurs d'un contrat électricité avec TotalEnergies depuis novembre 2021, être équipés d'un compteur Linky et ne pas avoir changé de logement depuis l'hiver dernier. Selon l'entreprise, cela concernerait "plus de trois millions de foyers".Concrètement, TotalEnergies comparera les données de consommation du foyer entre novembre 2022 et mars 2023 avec celles de la même période de l'année précédente, sans prendre en compte "l'effet météo", c'est-à-dire les variations de températures d'une année par rapport à l'autre."Le montant du bonus sera proportionnel à la baisse de consommation réalisée par le client" à la fin de l'hiver, de 30 euros pour 5% de réduction de la consommation jusqu'à 120 euros pour 20% de réduction.Ce montant sera ensuite déduit à partir d'avril sur les factures des clients concernés."Cette prime vient s'ajouter aux économies réalisées par le client grâce à sa baisse de la consommation", a tenu à souligner TotalEnergies dans son communiqué.DéfiUne démarche voisine de celle annoncée chez Engie, avec la première campagne "Mon Bonus Engie" lancée mi-octobre auprès des clients particuliers qui auront donné leur accord "pour accéder à leurs données de consommation d'électricité quotidienne et se seront déclarés intéressés pour participer à des défis journaliers les jours de tension sur le réseau électrique"."Le défi journalier consiste à réduire de x% sa consommation d'électricité par rapport à sa consommation prévisionnelle, basée sur la consommation du client le même jour des trois dernières semaines précédentes (J-7, J-14 et J-21)", a indiqué l'opérateur."Entre un et trois jours avant le jour dit, on lance un défi +Mon Bonus Engie+", qui fixe un objectif de réduction de consommation compris entre 10 et 20% selon la météo et les besoins du réseau, a expliqué à l'AFP Marion Deridder-Blondel, directrice marketing particuliers chez Engie France.La remise pourrait atteindre entre 5 et 10 euros par défi, selon elle.Chez EDF, l'approche est un peu différente, avec l'existence depuis de nombreuses années de contrats permettant de faire des économies sur son électricité en déportant ses consommations sur certains jours (bleus ou blancs) plutôt que d'autres (rouges).Tempo, qui a remplacé une offre effacement jour de pointe, est une option du tarif réglementé de vente, définie par les pouvoirs publics et la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et commercialisée par EDF, en plus de l'option heures pleines/heures creuses.
Il y a 2 ans et 221 jours

focus applications du polystyrene expanse pour l isolation des batiments

Pour atteindre de hauts niveaux de confort thermique, une baisse significative de la facture énergétique, et réduire son impact carbone durablement, l’isolation d’un bâtiment s’impose. Ce tiercé gagnant est possible grâce à l’utilisation de matériaux isolants comme le polystyrène expansé reconnu pour ses nombreuses qualités. Focus sur l’isolation des sols et planchers.
Il y a 2 ans et 221 jours

une solution complete pour une toiture energetiquement performante

Le combo gagnant pour une toiture à l’allure authentique, traditionnelle et à la fois sophistiquée ? Le tout parfait d’une isolation renforcée ? Ne cherchez plus et optez pour le combo de la tuile terre cuite, une solution solaire et du sarking.
Il y a 2 ans et 221 jours

focus applications du polystyrene expanse pour l isolation des batiments

Pour atteindre de hauts niveaux de confort thermique, une baisse significative de la facture énergétique, et réduire son impact carbone durablement, l’isolation d’un bâtiment s’impose. Ce tiercé gagnant est possible grâce à l’utilisation de matériaux isolants comme le polystyrène expansé reconnu pour ses nombreuses qualités. Focus sur l’isolation des sols et planchers.
Il y a 2 ans et 221 jours

une solution complete pour une toiture energetiquement performante

Le combo gagnant pour une toiture à l’allure authentique, traditionnelle et à la fois sophistiquée ? Le tout parfait d’une isolation renforcée ? Ne cherchez plus et optez pour le combo de la tuile terre cuite, une solution solaire et du sarking.
Il y a 2 ans et 221 jours

Panneau photovoltaïque ultra noir

A l’occasion du Mondial du Bâtiment (du 3 au 6 octobre 2022 à Paris), DualSun présente son nouveau panneau photovoltaïque de dernière génération : le FLASH® 425 Shingle. Plus puissant, plus résistant et générant un impact environnemental réduit. il est conçu pour des projets d’autoconsommation sans compromis sur l’esthétisme et le rendement afin de conserver toute l’élégance du bâtiment. Il bénéficie d’innovations le rendant encore plus performant et plus élégant que son prédécesseur : puissance de 425 Wc en ligne avec les dernières évolutions du marché, meilleur rendement par m² et apparence ultra black pour un rendu très esthétique.
Il y a 2 ans et 221 jours

Panneau photovoltaïque ultra noir

A l’occasion du Mondial du Bâtiment (du 3 au 6 octobre 2022 à Paris), DualSun présente son nouveau panneau photovoltaïque de dernière génération : le FLASH® 425 Shingle. Plus puissant, plus résistant et générant un impact environnemental réduit. il est conçu pour des projets d’autoconsommation sans compromis sur l’esthétisme et le rendement afin de conserver toute l’élégance du bâtiment. Il bénéficie d’innovations le rendant encore plus performant et plus élégant que son prédécesseur : puissance de 425 Wc en ligne avec les dernières évolutions du marché, meilleur rendement par m² et apparence ultra black pour un rendu très esthétique. Cet article Panneau photovoltaïque ultra noir est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 221 jours

Panneaux photovoltaïques pour toitures à joint debout

RHEINZINK propose RHEINZINK-PV, une solution solaire conçue pour s’adapter aux toitures à joint debout. Le secret réside dans une patte imaginée spécialement pour se fixer sur les joints debouts des bacs en zinc-titane RHEINZINK d’une largeur de 430 mm. Extrêmement plats et dépourvus de cadre, les panneaux solaires viennent se poser sur les pattes, parallèlement au toit, pour une parfaite intégration. La patte est ensuite fixée par serrage vertical sur le joint debout. RHEINZINK-PV peut s’installer sur des toitures inclinées jusqu’à 60° et la patte est conçue pour se fixer sur les gammes Rheinzink : CLASSIC naturel prePATINA clair et ardoise, GRANUM skygrey et basalte, PRISMO en 6 couleurs pigmentées, artCOLOR en couleur laquée. Ce système a été conçu pour simplifier son installation par les couvreurs et se raccorder simplement grâce à un branchement en Plug and Play. Adaptés à l’autoconsommation, les panneaux photovoltaïques RHEINZINK-PV se composent de laminés de 100 Wc.
Il y a 2 ans et 221 jours

Panneaux photovoltaïques pour toitures à joint debout

RHEINZINK propose RHEINZINK-PV, une solution solaire conçue pour s’adapter aux toitures à joint debout. Le secret réside dans une patte imaginée spécialement pour se fixer sur les joints debouts des bacs en zinc-titane RHEINZINK d’une largeur de 430 mm. Extrêmement plats et dépourvus de cadre, les panneaux solaires viennent se poser sur les pattes, parallèlement au toit, pour une parfaite intégration. La patte est ensuite fixée par serrage vertical sur le joint debout. RHEINZINK-PV peut s’installer sur des toitures inclinées jusqu’à 60° et la patte est conçue pour se fixer sur les gammes Rheinzink : CLASSIC naturel prePATINA clair et ardoise, GRANUM skygrey et basalte, PRISMO en 6 couleurs pigmentées, artCOLOR en couleur laquée. Ce système a été conçu pour simplifier son installation par les couvreurs et se raccorder simplement grâce à un branchement en Plug and Play. Adaptés à l’autoconsommation, les panneaux photovoltaïques RHEINZINK-PV se composent de laminés de 100 Wc. Cet article Panneaux photovoltaïques pour toitures à joint debout est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 2 ans et 221 jours

Les génies de la construction ! : Le concours des territoires intelligents, durables et connectés

Imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectésVéritable démarche interdisciplinaire, le concours Les Génies de la construction ! est une belle opportunité de valoriser auprès des jeunes et de leur faire connaître la diversité des métiers du bâtiment et des travaux publics, qui sont des métiers techniques et innovants, ainsi que leur transversalité et leur capacité à s’adapter pour accompagner les mutations environnementales, technologiques et numériques. Les jeunes compétiteurs sont invités à mener une réflexion collaborative et prospective, liée aux nouveaux défis de la construction et de l’aménagement des territoires, pour imaginer un futur des territoires intelligents, durables et connectés. En collège et en lycée, les élèves sont encadrés par les enseignants, qui inscrivent une ou plusieurs équipes au concours. Dans l’enseignement supérieur, ce sont les étudiants qui s’inscrivent eux-mêmes, soit à titre individuel, soit pour présenter un projet à plusieurs.S’inscrire dans les priorités du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et répondre aux enjeux des professionnels du secteur de la constructionDonner du sens et concrétiser les enseignements, par un travail transversal et collectif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants, invitée à produire la réalisation ou la rénovation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, etc.). Le projet présenté est jugé sur sa faisabilité et sa capacité à se transposer sous une forme concrète et réalisable.Inscrire la transition numérique dans les apprentissages, pour préparer pleinement les élèves à une société, à des études supérieures puis à un monde du travail toujours plus numériques.Contribuer au développement d’une meilleure orientation scolaire et professionnelle des jeunes, afin de mieux accompagner les élèves dans la définition de leur projet d’orientation, qui peut représenter pour eux et leur famille une source d’inquiétude.Favoriser la promotion de la voie de formation professionnelle comme voie de formation d’excellence et de réussite, pour répondre aux nouveaux besoins en compétences des entreprises du secteur de la construction, en lien avec les transitions environnementales, technologiques et numériques, et renforcer l’attractivité de la formation professionnelle pour se former à un métier du bâtiment et des travaux publics. Inscrire l’éducation à l’avant-poste de la transition écologique pour répondre à la volonté du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de faire des établissements scolaires un terrain d’engagement en faveur du développement durable, de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique. Réaliser des productions durables et citoyennes Les jeunes candidats doivent répondre en équipe aux problématiques posées par l’évolution d’un territoire intelligent, durable et connecté, sur l’une des thématiques suivantes :le logement ;la mobilité et les déplacements dans les territoires (pont, route, voie ferrée, etc.) ;les activités humaines (culture, industrie, éducation, santé, commerce, agriculture, loisirs) ;la préservation de l’environnement, y compris la gestion de l’eau et des déchets ;les énergies locales et renouvelables.Concevoir un éco-quartier, faciliter la vie quotidienne des personnes à mobilité réduite, produire de l’énergie avec une route, exploiter la géothermie, identifier les innovations dans les matériaux, robotiser une tâche sur un chantier, optimiser l’apport solaire sur un bâtiment, assurer la bonne gestion de l’eau potable, gérer les risques d’inondations, construire des logements modulables et réversibles, favoriser la biodiversité en ville, la mobilité douce, la gestion intelligente de l’espace, stocker et restituer des énergies renouvelables... sont autant de sujets sur lesquels les élèves et étudiants peuvent débattre et travailler.Les équipes se répartissent en quatre catégories :« Collège » pour les élèves du cycle 4 ;« Pro » pour les élèves de SEGPA, d’EREA et de 3e prépa métiers ;« Lycée » pour les élèves du cycle terminal ;« Sup » pour les élèves et étudiants de l’enseignement supérieur (STS, IUT, université, école d’ingénieurs, etc.).Afin de répondre et de s’adapter aux attentes des programmes d’enseignement et aux besoins des professionnels du secteur de la construction, les règlements de participation au concours ont été élaborés par des enseignants et des acteurs du secteur de la construction.Favoriser la créativité d’équipe, la mixité et l’interdisciplinarité Le concours Les Génies de la construction ! récompense le travail collectif et collaboratif d’une équipe d’élèves ou d’étudiants pour une production relative à la réalisation d’une construction ou d’un aménagement (maquette physique ou virtuelle, production numérique, concrétisation d’un projet…).La participation au concours est l’occasion de favoriser le décloisonnement de manière générale, au travers :de la mixité transversale, en faisant travailler ensemble des élèves de formations différentes ;de l’interdisciplinarité, en mobilisant des savoirs et savoir-faire de plusieurs disciplines (technologiques et générales) ; de la mixité verticale, en faisant participer des équipes intégrant des niveaux scolaires ou universitaires différents pour mener à bien un projet.Juger un projet sur sa faisabilité Le projet de construction présenté par les jeunes candidats est jugé sur sa faisabilité. Le projet peut être représenté par une maquette virtuelle ou autre production numérique et/ou matérialisée par une maquette physique.Les participants de la catégorie « Sup » devront réaliser une maquette virtuelle, afin que les solutions présentées prennent en compte la démarche BIM (Building information modeling), accompagnée d’une maquette physique de tout ou partie du projet présenté.Des open badges pour reconnaître les réalisations et les compétences des jeunesPour la quatrième année consécutive du concours Les Génies de la construction !, des open badges seront attribués aux lauréats et participants. Ces images numériques, qui fournissent un système d’accréditation, permettent de reconnaître des réalisations et des compétences, formelles ou informelles, acquises à l’occasion d’un projet. Ces open badges, qui promouvront et reconnaîtront l’engagement des jeunes dans les projets qu’ils ont conduits, leur permettront aussi de rejoindre la grande famille de la construction !Les Génies de la construction !, un concours organisé en deux étapesUne sélection académique (si le nombre d’équipes candidates le justifie) ou inter-académique sera organisée en distanciel, avec une présentation orale devant un jury composé de représentants du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de professeurs et d’acteurs de la construction.Une finale nationale organisée le 7 juin 2023 à Paris, pour permettre aux équipes d’élèves ou d’étudiants sélectionnées de présenter leurs travaux lors d’un « grand oral » devant un jury national. La date de clôture des inscriptions est fixée au 20 janvier 2023.
Il y a 2 ans et 221 jours

Malgré la crise, les professionnels spécialisés en travaux de rénovation énergétique font preuve d'optimisme

Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie et helloArtisan, plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels du bâtiment, ont souhaité prendre le pouls de l'activité des professionnels.Analyse des grandes tendances qui se dégagent : baisse du chiffre d'affaires, pénurie de matériaux, prix des devis, diversification de leur activité et besoins pour pérenniser leur activité… Méthodologie de l'enquête Enquête réalisée en ligne entre le 1er juillet et le 9 septembre 2022 auprès de professionnels du bâtiment répartis sur toute la France à laquelle 122 personnes ont répondu.Le profil des répondants concerne une majorité de TPE qualifiées RGE spécialisées dans les travaux de rénovation énergétique.L'activité des professionnels du bâtiment bouleversée par la conjoncture énergétique et géopolitiquePremier constat : 70% des répondants déclarent constater une baisse de leur chiffre d'affaires, celle-ci atteignant même 44% pour certains artisans ! Une dégradation économique qui s'explique notamment par l'augmentation des devis pour les ménages, considérée comme un frein à leur signature par 73% des artisans.La majorité des artisans (78%) ont en effet été contraints d'augmenter leurs prix, répercutant la baisse des primes des Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) au 1er semestre 2022 couplée à l'inflation qui touche le secteur du bâtiment, conséquence du Covid-19 et du conflit russo-ukrainien : hausse du coût des matières premières, problèmes d'approvisionnement, etc.La réévaluation des devis reste cependant mesurée, majoritairement comprise entre 5% et 15%, soit légèrement en deçà de la tendance actuelle : selon la FFB, au 28 juillet 2022, la hausse des moyennes subies est de 15% à 25% sur l'ensemble des métiers du bâtiment.78% des artisans subissent la pénurie des matériaux : rupture de la chaîne d'approvisionnement des composants chinois pendant la crise sanitaire, amplifiée par la guerre en Ukraine impactant la production de menuiseries, métal, zinc, alliages en aluminium. Les aides de l'État délaissées par les artisansHormis la difficulté d'approvisionnement en matériaux que la crise sanitaire a engendrée, celle-ci a eu très peu d'impact sur l'activité des professionnels, bien au contraire ! Seulement 24% des artisans ont eu recours au Prêt Garanti par l'État (24%). Pour ceux y ayant eu recours, la somme représente moins de 15% de leur chiffre d'affaires (55%).En effet, le Covid-19 a permis aux ménages de révéler leurs besoins en termes de réalisation de travaux, avec pour conséquence une activité soutenue.Des artisans confiants dans l'avenir : 1/3 des artisans constatent une hausse des demandes de travauxEn dépit de ce contexte morose, les artisans restent optimistes.Malgré la crise en Ukraine, ils sont près de 1/3 des répondants à constater une hausse de la demande des travaux, effet boomerang d'une prise de conscience par les particuliers de prendre le pas de la transition énergétique ?Pour Arthur Bernagaud, directeur des solutions Hellio pour le résidentiel et les professionnels du bâtiment : « La rénovation et l'efficacité énergétique sont des solutions durables pour de réelles économies d'énergie. Hellio encourage et accompagne les ménages dans cette voie et apporte son soutien à ses artisans partenaires, maillons indispensables de la rénovation énergétique. Nous jouons un rôle d'accompagnant pour les entreprises du bâtiment que nous aidons à se mettre en conformité, ainsi qu'à détecter les gisements, les nouveaux marchés et les opportunités intéressantes pour un professionnel. Hellio avance également les aides auprès des particuliers, un frein au démarrage des travaux pour beaucoup d'entre eux. »Autre enseignement intéressant : la rénovation globale semble enfin devenir un choix prioritaire chez les ménages (55%), une nouvelle positive au regard des économies qu'elle permet de générer. Les autres types de travaux les plus souvent demandés concernent les technologies de chauffage bénéficiant actuellement d'un Coup de pouce de l'État de 1.000 euros supplémentaires (MaPrimeRénov') : pompe à chaleur (42%) et chaudière à granulés de bois (24%).La fin de MaPrimeRénov' pour le remplacement d'une chaudière gaz le 31 décembre 2022 n'a pas suscité de sursaut des demandes chez les consommateurs. Le contexte géopolitique et la hausse des prix de l'énergie défavorables au gaz ont sans doute contribué à transférer les demandes vers d'autres modes de chauffage.Les nombreux changements réglementaires ne semblent pas être perçus comme un frein pour les artisans, ils représentent plutôt une opportunité : près de 40% des artisans déclarent vouloir faire évoluer leurs métiers, gage de la volonté de pérenniser la bonne santé de leur activité, et ce malgré un effort d'investissement financier et un besoin de formation. Les artisans plébiscitent la pompe à chaleur (53%) et la rénovation globale (47%). Un résultat en adéquation avec les demandes des particuliers.Autre signal positif : la diversification de l'activité de l'entreprise est la solution privilégiée par 45% des artisans pour faire face à la baisse de leur chiffre d'affaires, devant le licenciement du personnel (31%).Pour pérenniser leur activité, les professionnels du bâtiment expriment plusieurs besoins. En tête du classement, 55% d'entre eux attendent plus de clients. Conséquence logique : 42% souhaitent davantage d'aides pour financer les travaux de rénovation énergétique, dont le coût du chantier est un frein à sa signature.Le besoin de solutions de financement est également plébiscité par 37% des artisans, d'où l'intérêt pour les professionnels d'être accompagnés par des partenaires avec une solidité financière pour pouvoir avancer les aides à la rénovation énergétique.L'expérimentation du tiers financement de la rénovation globale à l'étude chez HellioLes équipes R&D Hellio travaillent sur une expérimentation d'un nouveau modèle économique pour financer les rénovations globales à grande échelle : le tiers financement de la rénovation globale.Sur la base d'une note d'octobre 2020 de France Stratégie[1], il s'agirait de déployer “des opérateurs ensembliers”, soient des structures capables de préfinancer l'ensemble des travaux permettant de diminuer la consommation d'énergie. Une fois le chantier terminé, le gain réalisé sur la facture d'énergie sera récupéré par l'opérateur mensuellement, jusqu'au remboursement complet des avances sur les travaux d'économies d'énergie réalisés.Un modèle économique qui permet ainsi de lever le frein financier du reste à charge et celui de l'inefficacité des travaux financés. Deux projets d'expérimentation, tant en maisons individuelles qu'en copropriétés, sont sur le point d'être lancés par Hellio en 2022.[1] https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na95-renovation-energetique-logements-octobre_0.pdf
Il y a 2 ans et 221 jours

Équipbaie-Métalexpo rejoint Batimat en 2024

Aujourd’hui, le salon ouvre une nouvelle page de son histoire et rejoint BATIMAT en 2024 afin de créer l’événement le plus important du secteur de la menuiserie et de la métallerie et de réunir les forces de chacun.Cette nouvelle dynamique, portée par RX et l’ensemble des organisations professionnelles partenaires du salon EQUIPBAIE-METALEXPO, sera effective en 2024.Une filière au cœur des enjeux du secteur de la constructionCette nouvelle dynamique permet à ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO d’être au cœur des nouveaux enjeux du secteur du bâtiment et de la construction (rénovation et sobriété énergétique, décarbonation des procédés et des modes constructifs…) et des évolutions des métiers comme des méthodes de travail.Son intégration au sein de BATIMAT lui donnera également la possibilité de toucher une cible de professionnels beaucoup plus large incluant les prescripteurs (ingénieurs, architectes, décorateurs…) tout en capitalisant sur son cœur de cible, les fabricants et les menuisiers installateurs spécialisés, les métalliers, venant en nombre à BATIMAT. En effet, BATIMAT attire déjà 1/3 des entreprises spécialisées en France ainsi que plus de 30.000 installateurs généralistes et artisans indépendants.ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO profitera aussi de la forte synergie existante entre les différents salons du Mondial du Bâtiment (BATIMAT, INTERCLIMA ET IDEOBAIN), véritable plateforme globale regroupant des univers spécialisés. Il renforcera, du fait de sa présence et sa notoriété, la puissance du Mondial du Bâtiment.Un salon dans le salonÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO disposera, au sein de BATIMAT en 2024 d’un hall dédié et de sa propre identité visuelle. Un programme spécifique sera développé afin de répondre aux attentes des professionnels spécialisés de la filière, exposants et visiteurs. Il comprendra des parcours de visite, des ateliers, des animations, des conférences… reflétant la richesse de ce secteur et l’offre particulièrement attractive des exposants.Comme lors des éditions précédentes d’ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO, ce programme sera co-construit par RX et l’ensemble des organisations professionnelles partenaires du salon.Pour Guillaume Loizeaud, Directeur Division Construction RX France : « C’est à nouveau grâce à la relation et au travail collaboratif avec les organisations du pôle fenêtres FFB, que nous allons ouvrir un nouveau chapitre au développement d’EQUIPBAIE-METALEXPO ; cette nouvelle stratégie, positionne le salon dans un nouvel ensemble plus large et nous permettra d’occuper une position unique en France comme en Europe. »Pour Christophe Bieber, Président Union des Métiers du Bois : « ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO est l’opportunité de mettre en avant la fenêtre bois & mixte bois alu. C’est une solution privilégiée pour réduire l’impact carbone des constructions tout en apportant des performances AEVM, thermiques et acoustiques sans compromis en sur-mesure, neuf comme en rénovation. C’est une opportunité unique pour tous les acteurs du bâtiment. »Pour Bruno CADUDAL, Président UFME : « Le mariage d’ÉQUIPBAIE avec BATIMAT était une demande des organisations professionnelles partenaires du salon. La fenêtre est un composant indissociable du Bâtiment. Il est donc évident et logique qu’ÉQUIPBAIE rejoigne le Mondial du Bâtiment au travers de BATIMAT. La complémentarité de ces salons ne pourra que répondre aux attentes des visiteurs et des exposants. »Pour Bruno Léger, Président SNFA : « Une fois de plus, les organisations professionnelles du Pôle Fenêtre FFB ont œuvré ensemble, main dans la main, pour réfléchir à l’évolution d’ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO et trouver la meilleure solution garantissant l’avenir de ce salon spécialisé, tant prisé des pros. Nul doute que de rejoindre BATIMAT va créer une nouvelle dynamique et favoriser le développement du nombre d’exposants et de visiteurs pour ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO. »Pour Yannick Michon, Président Groupement Actibaie : « Pour sa prochaine édition, le salon ÉQUIPBAIE-MÉTALEXPO va joindre ses forces avec BATIMAT pour créer le véritable mondial du bâtiment où les métiers de la menuiserie et de la fermeture auront une place d’honneur. Cette nouvelle formule sera l’opportunité de réunir tous les acteurs du secteur : de l’architecte, jusqu’à l’installateur du produit, en passant par les fabricants. Nous avons hâte de vous y retrouver tous en 2024. »Pour Franck Perraud, Président Union des Métalliers : « Nous sommes très heureux que MÉTALEXPO rejoigne BATIMAT en 2024. Ceci illustre bien l’ampleur qu’à pris notre salon et sa nouvelle dimension. Nous sommes certains que ce nouveau format va permettre à la métallerie de participer pleinement à une nouvelle dynamique au sein de la filière du bâtiment. Ce sera également l’opportunité de rencontrer un public de professionnels plus large et de faire découvrir la richesse et la diversité de la métallerie aux prescripteurs et architectes. »
Il y a 2 ans et 221 jours

Quelles solutions techniques pour les pompes à chaleur en immeuble collectif ?

Au salon Interclima 2022, plusieurs exposants dont Atlantic, Daikin et Panasonic mettront en avant des pompes à chaleur pour le collectif. La solution Daikin fait appel à des pac sur boucle d’eau.
Il y a 2 ans et 221 jours

Mécontentement chez les fabricants d’isolants en laines minérales

L’orientation des aides publiques à la rénovation favorisant les pompes à chaleur, les ventes d’isolant baissent. Les industriels de l’isolation en laines minérales demandent un rééquilibrage rapide.
Il y a 2 ans et 221 jours

L’autoconsommation photovoltaïque en réponse à l’augmentation des prix de l’électricité

Un système photovoltaïque en autoconsommation s’installe en quelques semaines en maison individuelle, quelques mois en collectif ou en tertiaire, en deux ans pour l’autoconsommation collective.
Il y a 2 ans et 221 jours

450 millions d'euros investis pour la sobriété énergétique des lycées dans le Grand Est

La région Grand Est a annoncé vendredi investir 450 millions d'euros sur quatre ans pour "accélérer la transition énergétique et écologique" des lycées de la région. (Photo © Standret - Freepik)
Il y a 2 ans et 221 jours

Les négoces de matériaux de construction présentent leur plan de sobriété énergétique

SOBRIÉTÉ. A l'heure où le gouvernement appelle à la sobriété énergétique, les distributeurs de matériaux de construction viennent de présenter différentes mesures à adopter par la profession et les points de vente.
Il y a 2 ans et 221 jours

Les négoces de matériaux de construction présentent leur plan de sobriété énergétique

SOBRIÉTÉ. A l'heure où le gouvernement appelle à la sobriété énergétique, les distributeurs de matériaux de construction viennent de présenter différentes mesures à adopter par la profession et les points de vente.
Il y a 2 ans et 221 jours

Quels sont les avantages d’isoler une toiture par l’intérieur ?

Le confort thermique d’un logement tient en grande partie à la qualité de l’isolation du toit. Il est estimé que près du tiers des déperditions de chaleur que subit une habitation sont imputables aux failles dans la toiture. Il est donc essentiel de réaliser des travaux de qualité quand l’on souhaite maîtriser son budget énergétique. Et parmi les méthodes réalisables, une bonne isolation de la toiture par l’intérieur est le moyen d’éviter bien des désagréments et de profiter de bénéfices conséquents. Voici l’essentiel sur cette technique courante d’isolation. Comprendre le principe de l’isolation d’un toit par l’intérieur Cette technique consiste en la pose d’un matériau isolant directement sous la toiture de l’habitation. Pour ces travaux, l’artisan procède par le grenier de l’habitation ou par les combles. Lorsqu’elle est réalisée par des professionnels d’expérience, l’isolation d’une toiture par l’intérieur peut impacter de manière très significative la qualité de vie dans le logement concerné. Le confort thermique qui en découle s’apprécie en saison hivernale comme en été. Quels avantages pour cette technique d’isolation Procéder à l’isolation d’un toit par l’intérieur est une option prisée par bien des propriétaires, tout d’abord en raison de la nature des travaux à engager. Passer par les combles ou l’intérieur permet d’éviter la réalisation de gros travaux. L’isolation par l’intérieur revient pour cela bien moins chère que les travaux nécessaires lorsqu’il faut isoler depuis l’extérieur. La nature des travaux implique également une plus grande rapidité de mise en œuvre, pour moins de gêne pour les habitants.Au-delà de la question du budget, la pose d’un isolant par l’intérieur a des répercussions directes sur les performances acoustiques du logement. Cela peut être précieux dans les logements situés en zone urbaine ou en milieu bruyant.Une isolation de la toiture par l’intérieur permet par ailleurs de conserver à votre habitation son aspect initial, sans aucune répercussion sur l’apparence.Enfin, des combles aménagés sont très souvent un point positif par rapport à la surface habitable supplémentaire. L’importance de choisir des artisans experts Il existe différentes techniques d’isolation de toit par l’intérieur. Il sera important pour chaque projet de définir la méthode la plus adaptée. La forme du toit, le budget alloué à votre projet d’isolation toiture, ou encore l’existence de combles aménageables : ce sont autant de points qui aideront à définir la méthode d’isolation à retenir. On distingue notamment l’isolation sous rampant qui est appréciée pour sa simplicité de mise en œuvre, et pour le peu de place nécessaire sous les combles pour sa réalisation. L’isolation des combles et l’isolation des toitures-terrasses sont les deux autres techniques possibles pour optimiser votre confort thermique. Pour profiter de l’expérience d’un artisan en mesure de faire les bons choix, il vaut au préalable veiller à le choisir avec soin. Pour réaliser votre projet, il sera judicieux de prendre les renseignements nécessaires sur les différentes aides disponibles. Faire isoler sa toiture par l’intérieur est dans tous les cas un investissement qui est très rapidement rentabilisé, pour un confort accru et un habitat valorisé.
Il y a 2 ans et 221 jours

Réalisation des courbes de régression pour évaluer la résistance hydrostatique à long terme des tubes multicouches à base de matériaux de synthèse

Le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. Cette méthode, basée sur la réalisation des courbes de régression, s'appuie sur des essais hydrostatiques sur les canalisations multicouches (métalliques, polymères dont PPR renforcé de fibre de verre) combinés à de la simulation numérique. Elle consiste à estimer, pour chaque type de matériau, la résistance des tubes à une température et une contrainte hydrostatique donnée, c'est-à-dire le temps qui s'écoule jusqu'à sa rupture. La résistance hydrostatique à long terme des tubes à 50 ans est alors obtenue par exploitation statistique des résultats de mesure. Réalisés dans les laboratoires du CSTB accrédités Cofrac, ces essais valident la durée de vie minimale de 50 ans et attestent la conformité des tubes multicouches aux exigences des normes ISO 9080 et ISO 17456. Ils permettent également d'optimiser la conception des produits pour les améliorer tout en préservant leurs performances. Résistance chimique des canalisations Après plus de 10 années de travaux R&D, le CSTB a mis en place plusieurs outils expérimentaux permettant d'étudier le comportement des tubes et autres produits en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine face aux agressions chimiques des produits de désinfection. Le vieillissement des produits en milieu hospitalier conduit à de nombreux sinistres. Pour répondre à ces remontées de terrain, le CSTB a développé un protocole d'essai permettant d'évaluer la résistance des matériaux aux attaques chimiques des produits désinfectants sur les canalisations, notamment sur les matériaux polymères et élastomères utilisés dans les réseaux de distribution d'eau potable. Les produits certifiés QB08 pourront être évalués selon ce protocole et faire l'objet d'un classement, à l'instar de la robinetterie sanitaire certifiée NF 077, qui bénéficie depuis 2019 du classement « M ». Complémentaire au classement ECAU, il certifie une utilisation en milieu médical. Des essais sont également menés afin d'adapter ce protocole aux flexibles de raccordement certifiés QB10. Révision du Guide Technique pour l'évaluation des flexibles de raccordement Le Guide Technique n°3813 a été révisé. Les modifications concernent les exigences d'essais pour l'évaluation des flexibles de raccordement, qui, sous Avis Techniques, sont utilisés pour diverses applications telles que le sanitaire, le chauffage ou le refroidissement. Les exigences pour l'évaluation des flexibles de raccordement évoluent. Selon la précédente version du guide, le demandeur était libre de revendiquer ou non une conformité à la norme européenne NF EN 13618 pour les applications sanitaires. Dorénavant, la conformité à cette norme est exigée. Le GS14.1 a également décidé que le terme « climatisation » devait être remplacé dans les Avis Techniques par « refroidissement » pour éviter toute ambiguïté entre les transports de flux et d'air. L'ensemble du guide a été modifié en conséquence. PVC biosourcé dans les réseaux de distribution d'eau potable : une réponse aux attentes de performance environnementale ? Le PVC biosourcé, matière plastique élaborée en partie ou en totalité à partir de ressources renouvelables, semble de plus en plus utilisé dans la conception des matériaux de construction. Produit non traditionnel dans le domaine de la plomberie, le PVC biosourcé doit présenter, à l'instar de tous les produits, des conditions d'aptitude à l'usage afin de prouver que ses performances techniques et sa durabilité sont équivalentes à celles des matériaux traditionnels. Le CSTB est également prêt à accompagner les industriels dans l'évaluation la plus juste des performances environnementales de ces produits biosourcés, à l'heure où la méthode d'évaluation n'est pas encore stabilisée à l'échelle européenne et fait encore débat. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 221 jours

Les réseaux hydrauliques privatifs intérieurs

L'Agence Qualité Construction a publié une étude sur l'analyse des pathologies des réseaux d'eau à l'intérieur des bâtiments. L'échantillon regroupe 865 rapports d'expertise collectés de 2007 à 2016, dont 663 traitent de désordres sur des réseaux encastrés. Dans la majorité des cas, les pathologies sont analysées à dire d'expert (le coût des investigations serait, dans le cas de réseaux encastrés, largement supérieur à celui des réparations, et donc économiquement déraisonnable). Il ressort de l'ensemble des cas exposés que la majorité des ouvrages concernés par des sinistres sont des installations de plomberie sanitaire (loin devant le poste chauffage-climatisation) d'habitations collectives, dont les canalisations sont en tubes cuivre encastrés affectés par des percements (corrosion-fuites). Par ailleurs, l'analyse des désordres sur les canalisations par délai d'apparition après réception montre une augmentation du nombre de sinistres dans le temps sur les canalisations en cuivre, alors que le nombre de sinistres sur le PER (polyéthylène réticulé) décroît légèrement, mais régulièrement, avec le temps. Ce constat, qui montre clairement la tendance évolutive des sinistres sur le cuivre, met en évidence le caractère progressif correspondant à la corrosion des réseaux. Concernant les désordres relevés sur les tubes cuivre, les experts évoquent une corrosion interne ou externe pour expliquer les fuites, sans nécessairement avoir pu identifier lequel des deux phénomènes en était la cause. Pour la corrosion interne, sont mentionnés principalement les phénomènes de « pitting », de qualité des tubes et de corrosion-érosion. Le « pitting » est un phénomène localisé se manifestant par la présence de perforations internes sous forme de trous de très petite dimension. Il peut avoir plusieurs origines : présence de résidus dans le tube ou véhiculés par l'eau, défaut de surface interne, composition locale du métal différente, temps de chauffe trop élevé au niveau des brasures... Quant à la corrosion-érosion, elle résulte d'une attaque mécanique du tube en cuivre due à une vitesse de circulation de l'eau trop élevée. Le cuivre est un matériau tendre, très sensible à ce phénomène. Concernant la corrosion externe, la présence d'un liquide agressif en contact avec le tube sous fourreau est le principal motif invoqué. Parmi les causes de désordres sur tuyauteries en PER, les experts mentionnent la qualité des tubes, des blessures ou pliures des canalisations en phase chantier ou des percements accidentels. Percements d'un tube cuivre sur la partie chauffée (la flèche indique les percements). Il est probable que le cuivre ait été chauffé à une température trop élevée, pour faciliter le cintrage, entraînant la formation de films d'oxyde cuivrique, favorisant localement la corrosion du métal. Pour en savoir plus : Réseaux hydrauliques privatifs intérieurs : points de vigilance Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 221 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 221 jours

Plomberie et robinetterie : un pas de plus vers l'éco-conception et la préservation de l'eau

Conséquences directes du réchauffement climatique, les récentes vagues de chaleur extrême et la sécheresse intense ont entraîné des restrictions d'eau sur tout le territoire. La préservation de cette ressource vitale est devenue un enjeu majeur que les professionnels de la plomberie et de la robinetterie sanitaire doivent désormais prendre en compte pour la conception et le choix de leurs produits, au même titre que l'impact des produits sur le bilan carbone des projets de construction. Pour atténuer les effets du changement climatique, et ainsi limiter l'épuisement des ressources naturelles, il est nécessaire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En réponse à la RE2020, le CSTB met en place un configurateur FDES1 pour la robinetterie sanitaire qui pourrait aussi s'appliquer, à terme, aux canalisations. Prestation unique dans ce secteur, cet outil doit permettre aux industriels de réaliser plus facilement leurs FDES et, par extension, aider les professionnels dans leurs choix de produits pour rendre un bâtiment plus durable. Déjà appliquée aux logements collectifs, aux maisons individuelles et à une partie des bâtiments tertiaires, la RE2020 sera en outre étendue aux établissements hôteliers neufs à partir du 1er janvier 2023. Les professionnels de la robinetterie sanitaire, pour lesquels l'hôtellerie représente un marché conséquent, se préparent ainsi aux échéances 2025, 2028 et 2031 de la réglementation environnementale, qui impose progressivement aux bâtiments des seuils carbone de plus en plus exigeants. Renforcer la durabilité des réseaux Cette démarche d'éco-conception dans le domaine de la plomberie se caractérise également par une volonté d'allonger la durée de vie des réseaux de distribution et d'évacuation d'eau. Levier permettant de réduire significativement les impacts sur l'environnement et la production de déchets, l'amélioration des performances en termes de durabilité s'inscrit dans une logique d'économie des matières premières. En ce sens, le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. D'autres travaux sont en cours pour certifier les équipements incorporant des matériaux recyclés. Ils ont pour objectif de s'assurer de leur durabilité et d'accompagner le développement de l'économie circulaire dans cette famille de produits tout en garantissant une durée de vie minimale de 50 ans, voire au-delà des 50 ans usuels. Gestion durable de l'eau L'adaptation au changement climatique nécessite également de repenser la conception et l'exploitation des bâtiments de demain en faveur d'une réduction de l'empreinte eau. Le CSTB anime un groupe de travail sur la gestion durable de l'eau, conduisant une réflexion sur de nouveaux indicateurs afin de mieux caractériser l'empreinte eau des bâtiments. Il s'agit d'aboutir à un classement en fonction de leur consommation, en tenant compte des nouveaux usages d'aujourd'hui et de demain, et des alternatives possibles à la consommation d'eau potable. Choix des produits et aptitude à l'usage Dans la robinetterie sanitaire, les économies d'eau sont quant à elles favorisées par le classement ECAU qui prend en compte la valeur de débit du robinet, le confort ergonomique et l'impact de la réduction du volume d'eau chaude sur la consommation d'énergie. Développé par le CSTB, cet affichage intuitif facilite également le choix des équipements intégrés aux lavabos, éviers, douches et baignoires adaptés à l'usage. Complémentaire au classement ECAU, un classement « M » certifie, de surcroît, une utilisation des produits de robinetterie en milieu médical. Le CSTB a également développé des pictogrammes à usage exclusif des produits certifiés QB08 « Canalisations de distribution et d'évacuation des eaux » et QB10 « Flexibles de raccordement », qui facilitent la reconnaissance des caractéristiques certifiés : eau sanitaire, eau non sanitaire, chauffage haute température, chauffage basse température, eau glacée, durabilité 50 ans, résistance à l'oxydation, etc. Des solutions fiables pour un choix aisé des produits et une utilisation adaptée à tous les besoins. Fiche de données environnementales et sanitaires. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 221 jours

Les réseaux hydrauliques privatifs intérieurs

L'Agence Qualité Construction a publié une étude sur l'analyse des pathologies des réseaux d'eau à l'intérieur des bâtiments. L'échantillon regroupe 865 rapports d'expertise collectés de 2007 à 2016, dont 663 traitent de désordres sur des réseaux encastrés. Dans la majorité des cas, les pathologies sont analysées à dire d'expert (le coût des investigations serait, dans le cas de réseaux encastrés, largement supérieur à celui des réparations, et donc économiquement déraisonnable). Il ressort de l'ensemble des cas exposés que la majorité des ouvrages concernés par des sinistres sont des installations de plomberie sanitaire (loin devant le poste chauffage-climatisation) d'habitations collectives, dont les canalisations sont en tubes cuivre encastrés affectés par des percements (corrosion-fuites). Par ailleurs, l'analyse des désordres sur les canalisations par délai d'apparition après réception montre une augmentation du nombre de sinistres dans le temps sur les canalisations en cuivre, alors que le nombre de sinistres sur le PER (polyéthylène réticulé) décroît légèrement, mais régulièrement, avec le temps. Ce constat, qui montre clairement la tendance évolutive des sinistres sur le cuivre, met en évidence le caractère progressif correspondant à la corrosion des réseaux. Concernant les désordres relevés sur les tubes cuivre, les experts évoquent une corrosion interne ou externe pour expliquer les fuites, sans nécessairement avoir pu identifier lequel des deux phénomènes en était la cause. Pour la corrosion interne, sont mentionnés principalement les phénomènes de « pitting », de qualité des tubes et de corrosion-érosion. Le « pitting » est un phénomène localisé se manifestant par la présence de perforations internes sous forme de trous de très petite dimension. Il peut avoir plusieurs origines : présence de résidus dans le tube ou véhiculés par l'eau, défaut de surface interne, composition locale du métal différente, temps de chauffe trop élevé au niveau des brasures... Quant à la corrosion-érosion, elle résulte d'une attaque mécanique du tube en cuivre due à une vitesse de circulation de l'eau trop élevée. Le cuivre est un matériau tendre, très sensible à ce phénomène. Concernant la corrosion externe, la présence d'un liquide agressif en contact avec le tube sous fourreau est le principal motif invoqué. Parmi les causes de désordres sur tuyauteries en PER, les experts mentionnent la qualité des tubes, des blessures ou pliures des canalisations en phase chantier ou des percements accidentels. Percements d'un tube cuivre sur la partie chauffée (la flèche indique les percements). Il est probable que le cuivre ait été chauffé à une température trop élevée, pour faciliter le cintrage, entraînant la formation de films d'oxyde cuivrique, favorisant localement la corrosion du métal. Pour en savoir plus : Réseaux hydrauliques privatifs intérieurs : points de vigilance Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 221 jours

Réalisation des courbes de régression pour évaluer la résistance hydrostatique à long terme des tubes multicouches à base de matériaux de synthèse

Le CSTB a mis en place une nouvelle méthode d'évaluation pour garantir la durée de vie à 50 ans des tubes multicouches et optimiser la conception des produits. Cette méthode, basée sur la réalisation des courbes de régression, s'appuie sur des essais hydrostatiques sur les canalisations multicouches (métalliques, polymères dont PPR renforcé de fibre de verre) combinés à de la simulation numérique. Elle consiste à estimer, pour chaque type de matériau, la résistance des tubes à une température et une contrainte hydrostatique donnée, c'est-à-dire le temps qui s'écoule jusqu'à sa rupture. La résistance hydrostatique à long terme des tubes à 50 ans est alors obtenue par exploitation statistique des résultats de mesure. Réalisés dans les laboratoires du CSTB accrédités Cofrac, ces essais valident la durée de vie minimale de 50 ans et attestent la conformité des tubes multicouches aux exigences des normes ISO 9080 et ISO 17456. Ils permettent également d'optimiser la conception des produits pour les améliorer tout en préservant leurs performances. Résistance chimique des canalisations Après plus de 10 années de travaux R&D, le CSTB a mis en place plusieurs outils expérimentaux permettant d'étudier le comportement des tubes et autres produits en contact avec l'eau destinée à la consommation humaine face aux agressions chimiques des produits de désinfection. Le vieillissement des produits en milieu hospitalier conduit à de nombreux sinistres. Pour répondre à ces remontées de terrain, le CSTB a développé un protocole d'essai permettant d'évaluer la résistance des matériaux aux attaques chimiques des produits désinfectants sur les canalisations, notamment sur les matériaux polymères et élastomères utilisés dans les réseaux de distribution d'eau potable. Les produits certifiés QB08 pourront être évalués selon ce protocole et faire l'objet d'un classement, à l'instar de la robinetterie sanitaire certifiée NF 077, qui bénéficie depuis 2019 du classement « M ». Complémentaire au classement ECAU, il certifie une utilisation en milieu médical. Des essais sont également menés afin d'adapter ce protocole aux flexibles de raccordement certifiés QB10. Révision du Guide Technique pour l'évaluation des flexibles de raccordement Le Guide Technique n°3813 a été révisé. Les modifications concernent les exigences d'essais pour l'évaluation des flexibles de raccordement, qui, sous Avis Techniques, sont utilisés pour diverses applications telles que le sanitaire, le chauffage ou le refroidissement. Les exigences pour l'évaluation des flexibles de raccordement évoluent. Selon la précédente version du guide, le demandeur était libre de revendiquer ou non une conformité à la norme européenne NF EN 13618 pour les applications sanitaires. Dorénavant, la conformité à cette norme est exigée. Le GS14.1 a également décidé que le terme « climatisation » devait être remplacé dans les Avis Techniques par « refroidissement » pour éviter toute ambiguïté entre les transports de flux et d'air. L'ensemble du guide a été modifié en conséquence. PVC biosourcé dans les réseaux de distribution d'eau potable : une réponse aux attentes de performance environnementale ? Le PVC biosourcé, matière plastique élaborée en partie ou en totalité à partir de ressources renouvelables, semble de plus en plus utilisé dans la conception des matériaux de construction. Produit non traditionnel dans le domaine de la plomberie, le PVC biosourcé doit présenter, à l'instar de tous les produits, des conditions d'aptitude à l'usage afin de prouver que ses performances techniques et sa durabilité sont équivalentes à celles des matériaux traditionnels. Le CSTB est également prêt à accompagner les industriels dans l'évaluation la plus juste des performances environnementales de ces produits biosourcés, à l'heure où la méthode d'évaluation n'est pas encore stabilisée à l'échelle européenne et fait encore débat. Solutions & Performances - Numéro 9 : « Plomberie » Le numéro 9 de Solutions & Performances est consacré à la plomberie et à la robinetterie sanitaire, un secteur qui s'ouvre de plus en plus à l'éco-conception. PDF 1.07 Mo Consultez les éditions précédentes Inscrivez-vous !
Il y a 2 ans et 221 jours

Rockwool récompensé au 50e Congrès de l'UNTEC par une médaille d'argent pour Rockcycle Réno

L'occasion de se voir récompenser aux Trophées UNTEC 2022 par une médaille d'argent pour son service de collecte sur chantier et de recyclage Rockcycle Réno dans la catégorie Projets innovants rénovation.Chaque année, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de C02, ce qui en fait l'un des domaines clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Face à ce constat, les acteurs de la construction se mobilisent et cherchent des solutions pour décarboner leur activité et créer de nouveaux modèles économiques durables.En tant qu'acteur de la construction durable et leader mondial de solutions d'isolation en laine de roche, ROCKWOOL présentait les dispositifs d'économie circulaire déjà mis en place par le groupe pour permettre de réduire les émissions carbones liées aux bâtiments. A ce titre, en solution phare, créé il y a 10 ans, Rockcycle un service de collecte sur chantier et de recyclage des chutes de panneaux d'isolation neufs. Une solution durable enrichie avec le développement de Rockcycle Réno, qui concerne maintenant les panneaux usagés sur des chantier de rénovation ou de déconstruction. Le programme a ainsi remporté la médaille d'argent aux Trophées Untec 2022 dans la catégorie Projets innovants rénovation.Un prix accueilli par Gaëtan Fouilloux Responsable Affaires Publiques de ROCKWOOL qui a déclaré : « ROCKWOOL se félicite de ce prix qui récompense les efforts entrepris par le groupe pour atteindre nos objectifs de décarbonation mondiaux ambitieux, à savoir, réduire les émissions de gaz à effet de serre des usines de 38% et les émissions de carbone hors usines de 20 % d'ici 2034. »A ce titre, rien qu'en 2021, l'isolation vendue dans le monde par ROCKWOOL économisera chaque année 20 TWh d'énergie destinée au chauffage.
Il y a 2 ans et 221 jours

Haute-Garonne : Un nouveau collège classé BEPOS dans le quartier Guilhermy à Toulouse

À Toulouse (Haute-Garonne), un nouveau collège, classé bâtiment à énergie positive (BEPOS), a été construit à...-Vie du BTP
Il y a 2 ans et 221 jours

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