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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 164 jours

Les intentions d'embauche en France diminuent pour le 1er trimestre 2021 par rapport à 2020

C'est dans le secteur de la Construction et des « autres productions » (Agriculture, forêt, chasse et pêche, Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau, Industries extractives) que les entreprises s'avèrent les plus optimistes. En revanche, les perspectives continuent de se dégrader dans le secteur de l'hôtellerie-restauration.Parmi les principaux enseignements de cette édition :Un seul secteur affiche des prévisions d'embauche en hausse : celui des « autres productions » (Agriculture, forêt, chasse et pêche, Production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau, Industries extractives). Sa Prévision Nette d'Emploi de +5% au premier trimestre 2021 correspond à une progression d'1 point en un trimestre, et également d'1 point en un an.Le secteur de la construction voit lui aussi sa Prévision Nette d'Emploi atteindre +5%, mais cela représente une diminution de -8 points par rapport au trimestre précédent, et de -16 points en un an. Le secteur de l'hôtellerie-restauration affiche, lui, une Prévision Nette d'Emploi fortement négative (-15%), en chute de -39 points un an.C'est dans le Centre-Est que les intentions d'embauche s'avèrent les plus positives, avec une Prévision Nette d'Emploi de +4%, soit 3 points de progression par rapport au quatrième trimestre 2021. En Région Parisienne, la Prévision Nette d'Emploi chute de -9%, en baisse de -27 points en un an.Seules les grandes entreprises affichent une Prévision Nette d'Emploi positive : +5%, en progression de 2 points en un trimestre. C'est dans les entreprises de taille moyenne que les intentions d'embauche diminuent le plus, avec une Prévision Nette d'Emploi de -2%, soit une chute de -19 points en un an.« Ce baromètre reflète les fortes incertitudes qui pèsent sur notre économie. Avant la deuxième vague de Covid-19, la Banque de France tablait sur une activité économique réduite de 8,7% en 2020. Aujourd'hui, on anticipe une contraction plus grave, de 10 à 11% du PIB sur l'année. Cela explique l'attentisme des chefs d'entreprise, notamment dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, qui a perdu plus de 150.000 emplois depuis le début de la crise sanitaire. Pour autant, on n'observe pas, comme au printemps dernier, de diminution des intentions d'embauche ».Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup FranceUn 1er trimestre 2021 en chute par rapport au trimestre précédent, mais meilleur que le troisième trimestre 2020Sur fond de forte reprise de l'épidémie de Covid-19, les employeurs interrogés en France par ManpowerGroup annoncent une prévision nette d'emploi à 0%. Ce chiffre correspond à une diminution par rapport au trimestre précédent (-4 points), mais aussi à une forte chute depuis la même période en 2020 : -13 points. Cette prévision s'avère toutefois meilleure que celle du troisième trimestre 2020, lors du premier confinement. La Prévision Nette d'Emploi en France s'établissait alors à -11%.Par rapport au trimestre précédent, une progression dans le Centre-Est, mais une forte chute en Région ParisienneDans les cinq régions étudiées, trois affichent des intentions d'embauche positives.Le Centre-Est affiche la plus forte Prévision Nette d'Emploi : +4%. Elle gagne 3 points par rapport au trimestre précédent, mais perd -9 points par rapport au premier trimestre 2020.La Région Parisienne est celle qui enregistre la plus forte chute de sa Prévision Nette d'Emploi : -9%, soit une chute de -8 points par rapport au trimestre précédent, et de -27 points en un an.C'est dans le Sud que la diminution apparaît la moins forte : la Prévision Nette d'Emploi atteint +3%, soit une chute de -4 points par rapport au trimestre précédent, et de -6 points en un an.Des intentions d'embauche en forte chute dans le secteur de l'hôtellerie-restaurationLes intentions d'embauche s'avèrent positives dans 3 secteurs d'activité parmi les 7 étudiés. Dans 2 secteurs, elles progressent par rapport au trimestre précédent.Dans le secteur « Autres productions », la Prévision Nette d'Emploi atteint +5%, soit une progression d'1 point en un trimestre, comme sur un an.Le secteur manufacturier, avec une prévision d'embauche nulle, remonte de 3 points en un trimestre, mais perd -13 points en un an.Avec une Prévision Nette d'Emploi de -15%, le secteur de l'hôtellerie-restauration reste celui qui connaît la plus forte chute en un trimestre (-10 points) tout comme en un an : -39 points.Les grandes entreprises affichent des intentions d'embauche en hausse par rapport au trimestre précédentDans les quatre catégories d'entreprises étudiées, une seule affiche des prévisions d'embauche en progrès par rapport au quatrième trimestre 2020.Les grandes entreprises (+de 250 salariés) annoncent des intentions d'embauche positives (+5%), soit une progression de 2 points par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre correspond toutefois à une chute de -20 points en un an.Les entreprises de taille intermédiaire (50 à 249 salariés) sont celles qui affichent les prévisions d'embauche les moins favorables : -2%, un chiffre en recul de -8 points par rapport au trimestre précédent, et de -19 points en un an.Dans les petites entreprises (12 à 49 salariés), la Prévision Nette d'emploi s'affiche à zéro. Cela correspond à une diminution de -5 points par rapport au trimestre précédent, et à une baisse de -13 points en un an.InternationalTaïwan et les États-Unis restent en tête des prévisions d'embauche. 33 pays annoncent des Prévisions Nette d'emploi positives.Par rapport au trimestre précédent, les intentions d'embauche apparaissent en baisse dans seulement 7 des 43 pays étudiés.Taïwan arrive en tête du classement, avec une Prévision Nette d'Emploi de +23% pour la période janvier-mars 2021. Cela correspond à une progression de 2 points par rapport au trimestre précédent.On trouve, en deuxième position, les États-Unis, avec une Prévision Nette d'Emploi de +17% soit 3 points de plus qu'au trimestre précédent.Singapour, avec une Prévision Nette d'Emploi de +15%, arrive en troisième position.Dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), sur les 26 pays étudiés, 5 affichent une Prévision Nette d'Emploi négative. C'est au Royaume-Uni qu'elle s'affiche la plus faible, à -6%, perdant -7 points en un an. L'Irlande, avec +7%, affiche les prévisions les plus favorables de la région, et gagne 9 points en un trimestre.Les résultats complets de l'étude pour les 43 pays sont disponibles ici
Il y a 4 ans et 164 jours

Engie et EDF s'affrontent sur la RE2020

"L'électrification est un vecteur important de la décarbonation de notre économie, mais ça ne peut pas être le seul. Le modèle du tout-électrique est voué à l'échec", a dit Jean-Pierre Clamadieu au Monde, dans son édition de mardi.Le gouvernement a publié début novembre les nouvelles normes de construction des bâtiments neufs, dites "RE 2020", qui doivent entrer en vigueur à l'été 2021 et prévoient notamment une interdiction progressive du gaz, pour des raisons environnementales.Selon M. Clamadieu, cela va conduire au retour des convecteurs électriques énergivores (surnommés "grille-pain"): "C'est un moyen très inefficace d'utiliser de l'énergie. L'inconvénient du +grille-pain+, c'est qu'il consomme beaucoup. Dans la réalité, cela va conduire à une augmentation de la facture des ménages", assure-t-il.De plus "on n'est déjà pas tout à fait rassurés sur notre capacité à passer l'hiver. Si le chauffage était encore plus massivement électrique, ce serait encore plus difficile", ajoute-t-il.La réponse d'EDF n'a pas tardé, qui déplore, depuis l'annonce gouvernementale, "un tir de barrage de la part de certains acteurs avec des arguments fallacieux"."Ce ne sont pas les convecteurs - qualifiés sans nuance de +grille-pain+ alors que cela ne correspond pas à la réalité de l'offre des constructeurs aujourd'hui - qui vont profiter de cette décision, mais l'industrie et les artisans de la pompe à chaleur, un secteur fortement pourvoyeur d'emplois", estime Marc Benayoun, directeur d'EDF en charge du Pôle Services et Territoires.Selon lui, "compte tenu de la faible consommation d'une pompe à chaleur, dont seulement un tiers vient du secteur électrique" et des "efforts continus d'isolation", "on peut même anticiper que la consommation d'électricité au titre du chauffage sera stable ou en baisse".Le projet de RE2020 doit encore faire l'objet de consultations.
Il y a 4 ans et 164 jours

Engie critique les normes envisagées pour les bâtiments neufs, EDF répond

"L'électrification est un vecteur important de la décarbonation de notre économie, mais ça ne peut pas être le seul. Le modèle du tout-électrique est voué à l'échec", a dit Jean-Pierre Clamadieu au Monde, dans son édition de mardi.Le gouvernement a publié début novembre les nouvelles normes de construction des bâtiments neufs, dites "RE 2020", qui doivent entrer en vigueur à l'été 2021 et prévoient notamment une interdiction progressive du gaz, pour des raisons environnementales.Selon M. Clamadieu, cela va conduire au retour des convecteurs électriques énergivores (surnommés "grille-pain"): "C'est un moyen très inefficace d'utiliser de l'énergie. L'inconvénient du +grille-pain+, c'est qu'il consomme beaucoup. Dans la réalité, cela va conduire à une augmentation de la facture des ménages", assure-t-il.De plus "on n'est déjà pas tout à fait rassurés sur notre capacité à passer l'hiver. Si le chauffage était encore plus massivement électrique, ce serait encore plus difficile", ajoute-t-il.La réponse d'EDF n'a pas tardé, qui déplore, depuis l'annonce gouvernementale, "un tir de barrage de la part de certains acteurs avec des arguments fallacieux"."Ce ne sont pas les convecteurs - qualifiés sans nuance de +grille-pain+ alors que cela ne correspond pas à la réalité de l'offre des constructeurs aujourd'hui - qui vont profiter de cette décision, mais l'industrie et les artisans de la pompe à chaleur, un secteur fortement pourvoyeur d'emplois", estime Marc Benayoun, directeur d'EDF en charge du Pôle Services et Territoires.Selon lui, "compte tenu de la faible consommation d'une pompe à chaleur, dont seulement un tiers vient du secteur électrique" et des "efforts continus d'isolation", "on peut même anticiper que la consommation d'électricité au titre du chauffage sera stable ou en baisse".Le projet de RE2020 doit encore faire l'objet de consultations.
Il y a 4 ans et 164 jours

Le Sénat s'oppose au prélèvement d'un milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement

"Ce n'est pas le moment de faire ça", a plaidé Valérie Létard (centriste). "Dans une situation extrêmement inquiétante en matière de logement, en matière de financement du logement social", ce prélèvement est "particulièrement inacceptable", a renchéri Pierre Laurent (CRCE).Le ministre chargé des Comptes publics Olivier Dussopt a lui assuré que "ce prélèvement exceptionnel est tout à fait soutenable pour Action logement".Le Sénat avait déjà supprimé, dans la première partie du projet de loi de finances, une ponction de 300 millions d'euros.Du côté du gouvernement, on justifie cette demande d'efforts à certains secteurs par le contexte de crise. "La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", avait fait valoir la ministre du Logement Emmanuelle Wargon après l'annonce de la ponction d'un milliard d'euros.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social - il détient près d'un cinquième des HLM français - mais aussi du logement en général.Le Sénat doit achever lundi soir l'examen des articles "non rattachés" du projet de budget. Il se prononcera mardi après-midi sur l'ensemble du texte.
Il y a 4 ans et 164 jours

Rénovation des bâtiments des collectivités : la circulaire est parue

RELANCE. Le Gouvernement a envoyé une instruction aux préfets quant à la distribution aux collectivités du milliard d'euros d'aides à la rénovation énergétique de leurs bâtiments, prévues pour 2021 et 2022 dans le cadre du plan de relance.
Il y a 4 ans et 164 jours

MaPrimeRénov : les chantiers d'ITE continueront d'être surveillés en 2021

TRAVAUX. Le ministère de la Transition écologique et solidaire, contacté par Batiactu, précise que les travaux d'isolation thermique par l'extérieur continueront de faire l'objet d'un "suivi attentif" en 2021. Pour l'instant, les aides ne seront pas retouchées.
Il y a 4 ans et 164 jours

La ligne 14 du métro prolongée, un pas vers le Grand Paris

Pour la présidente d'Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse, la perspective d'inaugurer ce tronçon de 5,8 kilomètres entre Gare Saint-Lazare et Mairie de Saint-Ouen est "un moment de pur bonheur"."On avait cette ligne 14, qui ne venait pas, qui ne venait pas, qui ne venait pas...", ironise-t-elle, en référence aux nombreux retards qu'a subis le chantier, pour cause d'inondation et de Covid-19, notamment.L'idée de prolonger cette ligne de métro automatique jusqu'à Saint-Ouen remonte en effet à 2007: elle est alors apparue comme la solution la plus satisfaisante pour soulager le nord de la ligne 13. Avec la promesse de la délester du quart de son trafic.Mme Pécresse vante "l'une des lignes les plus modernes du monde", la seule du réseau parisien accessible aux handicapés, aussi.Le prolongement de la ligne 14 --qu'on appelle encore parfois "Meteor"-- doit aussi mieux desservir des secteurs en plein développement avec le nouveau quartier des Batignolles, le Tribunal de Paris ou encore les nombreux bureaux qui sortent de terre à Saint-Ouen où le conseil régional d'Ile-de-France s'est installé.Le nouveau tronçon comporte quatre stations assez monumentales --celle de Porte de Clichy, desservant le Tribunal, n'ouvrira toutefois qu'en janvier-- ainsi qu'un dépôt construit pour accueillir des rames dernier cri plus longues, achetées à Alstom.Au-delà, les travaux battent leur plein pour de nouveaux prolongements tant au nord, jusqu'à Saint-Denis Pleyel (Seine-Saint-Denis) en 2023 si tout va bien, qu'au sud, jusqu'à l'aéroport d'Orly (Essonne) en 2024. Avec au passage le changement du système d'automatisation, toujours fourni par le groupe allemand Siemens."On sera au rendez-vous des JO des deux côtés", assure Louis Villié, le directeur de la ligne à la RATP.Vitrine de la RATPPleyel accueillera en effet le village olympique pour les Jeux de 2024. A l'autre extrémité, la connexion a l'aéroport est jugée stratégique."Elle sera bien sûr la ligne des JO, mais pas seulement: elle sera la ligne du quotidien", souligne Valérie Pécresse, qui parle d'"une nouvelle épine dorsale de l'Ile-de-France" profitant au Val-de-Marne et à la Seine-Saint-Denis.La ligne 14 fera alors 27 kilomètres de long. Et sa fréquentation devrait passer de 550.000 voyageurs par jour (avant la pandémie de coronavirus) à 1 million."Elle sera la ligne la plus importante du réseau", approuve Louis Villié. Et aussi "la première ligne du métro du Grand Paris". Elle va en effet se connecter au supermétro actuellement en construction autour de la capitale à Pleyel, Villejuif (Val-de-Marne) et Orly.La Société du Grand Paris (SGP), chargée de construire ce supermétro, finance d'ailleurs 58% des 1,4 milliard d'euros dépensés pour prolonger la ligne 14 jusqu'à Saint-Ouen et 100% des deux tronçons suivants vers Pleyel et Orly (850 millions et 2,8 milliards d'euros, respectivement).Ile-de-France Mobilités finance de son côté le matériel roulant (620 millions pour le moment) et couvre le déficit d'exploitation.Pour la RATP, le défi est maintenant de faire aussi bien que sur les 8,6 kilomètres actuels de la ligne, très parisiens, où les voyageurs sont selon elle satisfaits à 98%. "On veut vraiment que ce soit la vitrine du groupe RATP. Et c'est là qu'on veut montrer notre savoir-faire", souligne Louis Villié.L'enjeu est important au moment où le secteur s'ouvre peu à peu à la concurrence.Valérie Pécresse a d'ailleurs récemment taclé la RATP, en vantant la ligne 14, automatique comme le seront les autres lignes du Grand Paris: "Qui dit automatique dit pas impacté par les grèves, sujet toujours sensible auprès des voyageurs.""Même quand c'est automatique, il y a toujours du monde pour accueillir les gens dans les stations", a répondu Catherine Guillouard, PDG de la Régie.De fait, les effectifs affectés à la ligne 14 vont passer de 180 à 250 personnes.
Il y a 4 ans et 164 jours

J-1 avant l’ouverture du Forum EnerGaïa version digitale

Pour sa 14ème édition, le rendez-vous de la filière des énergies renouvelables maintient les temps forts des conférences sous une forme digitale et accessibles gratuitement en ligne. Mercredi 9 décembre Conférence plénière : de 10h à 12h « Accélérer les transitions, pour une société plus résiliente » avec: Dominique MÉDA, Sociologue et philosophe, Mathilde IMER, Co-présidente de Démocratie Ouverte et Michel COLOMBIER, Co-fondateur et Directeur scientifique de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI). 5èmes Assises Régionales de l’Énergie : : de 14h30 à 16h30 « Rendre accessible à tous le chantier de la rénovation énergétique pour une Région à Énergie Positive » Jeudi 10 décembre Conférence : de 10h à 12h45 « Éolien offshore flottant : vers les parcs commerciaux » Conférence : de 14h à 16h45 « Hydrogène vert : naissance d’une industrie nouvelle » Demande d’accès…    
Il y a 4 ans et 164 jours

Vinci et Meridiam remportent un contrat autoroutier en République tchèque

Un "attributaire pressenti" désigne la société qui a remporté le marché. Il s'agit d'une étape officielle qui ouvre un délai lors duquel différents recours potentiels peuvent être purgés jusqu'à l'attribution officielle du marché. Celle-ci devrait intervenir au début de l'année 2021, a précisé une source proche du dossier.Le projet consiste à concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance d'une nouvelle autoroute de 32 km entre Pribram et Pisek ainsi qu'à réhabiliter en 2x2 voies une infrastructure existante sur 17 km afin d'améliorer la liaison entre Prague et la région rurale de Bohême du Sud, précisent les sociétés dans un communiqué.A l'issue des travaux prévus pour durer quatre ans, ce projet doit également fluidifier la circulation sur les grands axes économiques, notamment vers l'Allemagne et l'Autriche voisines.La conception et la construction seront réalisées par Eurovia CS, filiale tchèque d'Eurovia (Vinci) qui emploie 3.000 personnes et est présente dans le pays depuis 1992, tandis que Vinci Highways s'occupera de l'exploitation et de la maintenance du réseau.Vinci et Meridiam sont déjà partenaires dans plusieurs autres groupements comme la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, des projets routiers en Allemagne, en Slovaquie ou au Royaume-Uni. Début octobre, les deux acteurs ont également annoncé la signature d'un partenariat public-privé autoroutier au Kenya.
Il y a 4 ans et 164 jours

L’Anru nomme les 27 premiers lauréats de son programme "quartiers fertiles"

Le programme national lancé par l’Anru et ses partenaires (le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, le SGPI, la Banque des territoires et l’Ademe), « Quartiers fertiles », qui vise à accélérer la végétalisation des villes, connaît les 27 lauréats de sa première vague. Au total, 100 villes seront sélectionnées en trois à quatre vagues.
Il y a 4 ans et 165 jours

Vers un nouveau parc éolien en mer au large de la Normandie

D’une capacité d’environ 1000 MW, ce 8e parc éolien en mer français permettra de produire l’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800 000 foyers. La présente décision s’accompagne du lancement de la procédure de mise en concurrence en vue de désigner un lauréat pour le développement du parc en 2022. Ce parc s’inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’énergie, qui a été publiée en avril 2020. L’éolien en mer est un enjeu majeur de la transition énergétique, qui va permettre de réduire nos émissions de gaz à effet de serre tout en diversifiant notre mix électrique, ce qui le rend plus à même de faire face à toutes les situations. La décision sur la zone retenue pour lancer la procédure de mise en concurrence sera complétée ultérieurement de réponses détaillées à chacune des questions soulevées par le débat public, en particulier en matière d’évaluation des impacts environnementaux et socio-économiques, ainsi que de planification de long terme. De novembre 2019 à août 2020, un débat public a permis de recueillir les avis de plus de 2700 participants. Il a été conclu le 19 octobre 2020 par la publication du bilan par la Commission nationale du débat public. Ce débat a été le premier à se tenir selon les nouvelles modalités prévues par la loi ESSOC de 2018. Il a permis de consulter au plus tôt le public concerné par l’installation d’éoliennes en mer, sur un projet porté par l’Etat. Le débat a été innovant dans sa forme, avec une grande diversité d’outils et d’ateliers de travail pour toucher un large public, mieux l’informer et permettre le recueil de leurs argumentaires. La participation a été bien supérieure à celle observée lors des précédents débats publics sur l’éolien en mer, ce qui confirme la pertinence de ce format. Les conclusions du débat public ont participé au choix de la zone retenue pour le lancement de la procédure de mise en concurrence. Les zones situées en mer territoriale ont été exclues. La zone retenue se situe à plus de 32 km des côtes et 40 km des tours-observatoires Vauban de St-Vaast-La-Hougue. Sur l’ensemble de la zone portée au débat, celle-ci présente un niveau d’activité de pêche faible et des enjeux de biodiversité limités. Le débat a mis en avant des points d’attention sur la cohabitation des usages en mer, dont la pêche, et sur la nécessité de maîtriser les impacts environnementaux du parc. Il fait également ressortir le besoin de visibilité à long terme des acteurs locaux. Le choix de la zone ne résume pas la prise en compte des avis du public. Sous l’égide de la Commission nationale du débat public, un garant va s’assurer des réponses apportées par l’Etat aux interrogations soulevées lors du débat public. Le ministère de la mer a spécifiquement engagé un travail expérimental sur la planification de l’éolien en mer et de son articulation avec les autres usages de la mer sur le long terme, en concertation avec le conseil maritime de façade. Dans sa décision, la ministre de la transition écologique a annoncé différents engagements pour le développement du nouveau parc, notamment :Le cahier des charges de la procédure de mise en concurrence tiendra compte des contributions des participants au débat public lorsque cela est possible et pertinent ;Le futur développeur du parc devra étudier les conditions de cohabitation avec la pêche au sein du parc éolien ;Des études environnementales seront lancées sur la zone de projet, en concertation avec les acteurs de la façade, et le suivi scientifique du projet ;Un site internet d’information du public sur l’ensemble des projets éoliens en mer sera mis en ligne courant 2021. Outre la mobilisation d’un garant pour s’assurer des suites données au débat public, une enquête publique aura lieu dans le cadre de la future procédure d’autorisation du parc. Enfin, une instance de concertation et de suivi sera mise en place pour constituer un lieu de dialogue privilégié entre les différentes parties prenantes durant l’ensemble de la vie du parc.Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « La transition écologique doit être une ambition partagée, bénéfique pour tous, adoptée par tous. L’éolien en mer est une formidable opportunité pour le pays, qui dispose du deuxième gisement d’Europe. C’est une technologie décarbonée, renouvelable, compétitive et créatrice d’emplois. Mais son déploiement doit se faire en pleine concertation avec les territoires concernés. C’est pour cela que, pour ce nouveau parc normand, nous avons organisé un débat public inédit, très en amont du projet, avant même qu’une zone d’implantation ne soit définie. Cet exercice a montré qu’il y avait un consensus sur la nécessité de la transition écologique. J’ai également entendu les attentes fortes des riverains, des acteurs économiques locaux et de la société civile. C’est pourquoi j’ai décidé que le futur parc éolien en mer serait installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. »Annick Girardin, ministre de la Mer : « Ce débat public a souligné combien la question de la planification du développement des énergies marines et plus généralement des usages de la mer est désormais prioritaire. C’est l’une des raisons d’être du ministère de la mer. Le développement de l’éolien en mer est un grand projet de société qui ne se décide pas dans un bureau parisien. Nous poursuivrons les échanges et la concertation, autant que nécessaire, afin de construire un projet commun de mise en valeur, de développement et de préservation de la mer, notre bien commun. Le lancement d’un nouveau projet éolien et l’ambition de planification de long terme doivent aussi tenir compte du contexte de forte incertitude auquel font déjà face les acteurs de la mer en Manche, en particulier au regard du Brexit et pour la pêche, avec un accompagnement spécifique. »La décision est consultable au Journal Officiel du samedi 5 décembre 2020.
Il y a 4 ans et 165 jours

Devenez architecte ou urbaniste de l’État !

Dans un arrêté en date du 27 novembre 2020, le ministère de la Culture ouvre les concours externe et interne, et l'examen professionnel 2021 pour l’accès... Cet article Devenez architecte ou urbaniste de l’État ! est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 165 jours

En Vendée, les artisans s'insurgent contre la fermeture des restaurants

POLÉMIQUE. Dans une lettre ouverte aux préfet, maires, députés et sénateurs de Vendée, la présidente de l'antenne départementale de la Capeb, Lucie Amélineau, pousse un coup de gueule contre la fermeture des restaurants imposée par l'épidémie de coronavirus alors que la période hivernale arrive. Elle dénonce au passage une inégalité de traitement.
Il y a 4 ans et 165 jours

Rénovations énergétiques : le programme d'Action Logement au centre d'une polémique

SUBVENTIONS. La fédération d'association Soliha, agissant dans le secteur de l'habitat privé, dénonce "l'arrêt brutal" du programme d'Action Logement consacré à la rénovation énergétique des logements des salariés à bas revenus. L'organisme paritaire a répondu, sans rassurer les acteurs sur les dossiers en cours de constitution.
Il y a 4 ans et 165 jours

RE2020: Les artisans du bâtiment dénoncent les choix du gouvernement sans concertation ni étude d’impact

« Nous attendions une réforme intelligente, agile et territoriale, nous avons, au travers des annonces gouvernementales, une posture politique. Le Gouvernement restreint les énergies utilisables et met en avant un seul type de matériau sans aucune considération pour la diversité des situations de construction et sans concertation avec les acteurs du secteur. Nous demandons en urgence des études d'impacts économique et technique approfondies qui justifieraient les surcoûts de construction engendrés et permettraient de comprendre les choix gouvernementaux ! La brutalité de ce calendrier va mettre à mal plusieurs filières, ne laissant que très peu de possibilité d'adaptation à celles-ci pour faire face à ces mutations. Ces décisions poseraient inéluctablement des questions en matière d'emploi et d'impact économique pour de nombreuses entreprises. Nous rappelons l'importance du bon matériau au bon endroit, nous rappelons la diversité de nos territoires et notre filière de proximité, nous rappelons que l'approche à privilégier est le développement de solutions énergétiques hybrides, nous rappelons enfin que la meilleure énergie, c'est celle non consommée ».Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEBDes solutions énergétiques performantes balayéesLes entreprises artisanales du bâtiment attendaient de cette réglementation qu'elle permette de mettre en évidence une qualité globale des bâtiments tant en termes de performances techniques que d'usage et ce, en utilisant les bons matériaux et les énergies pertinentes au bon endroit. Les acteurs de la construction s'étaient investis pendant plusieurs années dans la phase expérimentale du label E+/C censé préfigurer la RE2020. Cette même expérimentation avait permis de montrer que plusieurs solutions énergétiques ainsi que tous les matériaux pouvaient permettre d'atteindre les performances ambitieuses du label, que ce soit au niveau de la consommation énergétique que des émissions de CO².À travers les annonces gouvernementales, de nombreuses solutions décarbonées sont écartées, telles que la construction en pierre. Cet arbitrage gouvernemental retire par là-même toute liberté au maître d'ouvrage de choisir des solutions qui lui conviennent, quand bien même elles seraient issues de production locale. Il bannit certains modes constructifs et solutions énergétiques qui avaient toute leur place dans le label E+C-, empêchant ainsi ces filières de s'organiser et de continuer d'innover afin de s'adapter aux défis climatiques.Des équipements performants, matures et faiblement émetteurs de CO² écartésAu-delà de fortement restreindre pour le maître d'ouvrage les choix énergétiques de son projet, les arbitrages gouvernementaux écartent quasi totalement les équipements hybrides qui présentent pourtant de réels atouts, tant sur le plan des consommations énergétiques que des émissions de CO². En effet, ces solutions biénergie constituent un optimum technico-économique en associant deux technologies performantes : une pompe à chaleur et une chaudière à très haute performante énergétique. Pilotée par une régulation intelligente, l'équipement hybride sollicite la meilleure énergie au meilleur moment. En période douce, c'est la pompe à chaleur qui fonctionne tandis qu'en période plus froide, la chaudière gaz prend le relais pour satisfaire aux besoins. Avec le seuil maximal d'émission de CO² des consommations énergétiques annoncé par le gouvernement, il est surprenant de constater que dans certains cas de figure les équipements hybrides seront bannis des maisons individuelles neuves.
Il y a 4 ans et 165 jours

Baromètre de la Certification Environnementale™ 2020 par Green Soluce

Immobilier tertiaire : la certification environnementale poursuit sa progression en EuropeEn 2019, 3 721 certifications HQE, LEED, BREEAM, DGNB ont été délivrées pour des immeubles de bureaux, locaux de commerce, santé, enseignement, activités, hôtellerie, aéroports, etc., en neuf, en rénovation et en exploitation. Au total, de 2008 à 2019, 18 760 certifications ont ainsi été délivrées.Les immeubles de bureaux sont les plus certifiés.Le segment des bâtiments de bureaux reste le plus certifié sur le plan environnemental depuis2008. Une tendance qui se confirme en 2019, avec :563 certifications délivrées en Europe pour des bâtiments de bureaux en neuf ou en rénovation ;651 certifications délivrées pour des bâtiments de bureaux en exploitation.Des dynamiques spécifiques de certification dans les grandes places d’affaires stratégiques et villes européennes.BREEAM et LEED sont présentes partout en Europe, BREEAM ayant été la certification la plus délivrée sur le marché de l’immobilier tertiaire en 2019. De fortes disparités régionales se distinguent néanmoins :BREEAM domine le marché au Royaume-Uni. La plus large zone de certifications se concentrant dans le Grand Londres (de Brentford à l’Ouest, jusqu’à Stratford etGreenwich à l’Est) ;HQE reste la certification la plus délivrée en France, principalement en région parisienne à Toulouse, Lyon et Marseille.DGNB en Allemagne. Le marché se répartissant entre Berlin, Hambourg, Francfort,Munich et Düsseldorf.Côté villes, les capitales Paris, Londres, Varsovie, Madrid, Stockholm et Helsinki, enregistrent la plus grande activité de certification. Les villes allemandes sont sous-représentées car les informations de la DGNB® n'étaient pas disponibles au niveau des villes. Les zones certifiées concernent aussi bien les centres historiques que les quartiers d’affaires.Enjeux & performances : les choix des porteurs de projetsDes hauts niveaux de performance ciblésDans le Grand Paris, près de 20% des certifications atteignent un niveau Excellent pour BREEAM et un niveau Exceptionnel pour HQE. Dans cette même dynamique, Madrid, entrée cette année au classement des villes les plus actives en matière de certification environnementale, enregistre elle aussi des niveaux de performances de très haute exigence : plus de 90 % des certifications LEED atteignent le niveau Gold dans la capitale espagnole.Une nouveauté 2020 : La certification VERDECette certification régionale, utilisée en Espagne, est cette année intégrée au Baromètre. Elle cumule plus de 60 projets certifiés entre 2008 et 2019 en Espagne, avec une surface certifiée de plus de 1 600 000 m². Les certifications sur le bien-être, le digital et la biodiversité continuent à s’installer dans le secteur.La certification WELL, lancée par l’IWBI en 2014, valorise les expertises alliant santé, bienêtre et construction : plus de 29 projets certifiés et 1376 projets enregistrés en cours de certification dans le scope de l’étude en Europe.Le label OsmoZ, lancé par Certivéa en mars 2018, place la qualité de vie des utilisateurs et la performance RSE au centre des critères observés : 6 projets labelisés, 10 opérations pilotes et 28 projets en cours de certification en 2019 localisées dans toute la France.Le label R2S – Ready 2 Services, délivré par Certivéa depuis juin 2018 pour rendre le bâtiment numérique adaptatif et agréable à vivre : 10 opérations pilotes, 5 projets labelisés et 29 projets en cours de certification en 2019 localisés en France.Le label WiredScore, portant sur la connectivité des bâtiments tertiaires et attestant de la rapidité, de l’accès à des réseaux à Très Haut Débit et de la résilience de l’infrastructure et des réseaux aux sources de coupure : le Royaume-Uni est en tête avec 445 projets enregistrés et 181 certifiés, suivi de la France avec 122 projets enregistrés et 79 certifiés.Le label BiodiverCity, mis en place par le CIBI (Conseil International Biodiversité et Immobilier) évalue la performance des projets immobiliers intégrant la biodiversité dans leur conception et construction et donnant sa place à la nature en ville. Entre 2014 et 2019, 62 projets ont été certifiés. Le nombre de projets certifiés BiodiverCity a été multiplié par 7 depuis 2014.Les parties prenantes expriment leurs attentes en matière de certification 101 acteurs européens (ingénieurs, architectes, investisseurs, promoteurs, foncières, consultants en durabilité, AMO environnement), ont été interrogés dans le cadre du Baromètre de la Certification Environnementale 2020. L’objectif : connaître leurs attentes en la matière pour les années à venir. L’étude permet ainsi de constater que :S’agissant des bénéfices environnementaux, les priorités sont essentiellement de réduire la consommation énergétique, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’améliorer la qualité de l’air.Pour les bénéfices économiques, d’autres avantages sont avancés : créer des bâtiments plus performants, augmenter la valeur des bâtiments et créer une image de marque pour l'entreprise.Enfin pour les bénéfices sociaux, les avantages sont : augmenter la santé et le bien-être des occupants et fournir une vérification par une tierce partie. « Nous sommes ravis, cette année encore, de présenter le Baromètre de la Certification Environnementale. Rendez-vous annuel incontournable depuis 2014, cette édition est une nouvelle fois l’occasion de faire le point sur les tendances de fond du marché du "green building" en Europe et de fournir ainsi aux acteurs des indicateurs solides de comparaison, nécessaires à la prise de décision dans leurs projets immobiliers. Nous nous réjouissons de constater dans cette 7ème édition que les certifications sur le bien-être, le digital et la biodiversité poursuivent leur progression et continuent de s’installer dans le secteur de l’immobilier tertiaire européen. Enfin, nous souhaitons souligner l’implication encore plus forte et la réelle volonté des acteurs de l’immobilier pour une transition environnementale réussie. » Ella Etienne-Denoy, CEO de Green Soluce
Il y a 4 ans et 165 jours

Plan de relance exceptionnel doté de 18 M€ pour le développement de l'apprentissage BTP

Le CCCA-BTP au rendez-vous de la relance Dans un contexte inédit de crise sanitaire qui risque de se prolonger encore plusieurs mois et qui pourrait avoir des conséquences sans précédent sur l'écosystème de l'apprentissage BTP, le CCCA-BTP porte, en complément du plan de relance de l'État en faveur de l'apprentissage, Relance apprentissage BTP, un dispositif exceptionnel, doté de 18 M€. Il vise à limiter l'impact de la crise sur l'apprentissage BTP, consolider son développement et assurer sa pérennité, accompagner et soutenir l'ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP.Faire de l'apprentissage BTP un accélérateur de reprise Alors que l'apprentissage était dans une très bonne dynamique en 2019, l'un des enjeux majeurs de Relance apprentissage BTP est d'éviter une rupture dans les recrutements d'apprentis par les entreprises du BTP, qui ont toujours beaucoup investi dans la formation des jeunes à leurs métiers et réaffirmé, dans un environnement économique difficile, leur volonté de maintenir, autant que possible, leur investissement dans l'apprentissage.Agir dans la durée et dynamiser le développement de l'apprentissage BTP Relance apprentissage BTP, proposé par le CCCA-BTP, est un dispositif complet de huit solutions concrètes, déployées dès aujourd'hui et tout au long de l'année 2021, au profit des organismes de formation du BTP, en les accompagnant et en les conseillant au plus près de leurs besoins et des réalités du terrain. Le dispositif est conçu pour accompagner les organismes de formation du BTP tout au long du « parcours client », qu'il s'agisse des jeunes, dans leur souhait de se former à un métier du BTP par l'apprentissage et de la nécessité d'assurer leur intégration professionnelle en entrée et en sortie de formation, que des entreprises, dans leur volonté de recruter des apprentis préparés et motivés. Cela concerne également les attentes des jeunes et des entreprises en termes d'actions de formation et de modalités pédagogiques, avec le renforcement du numérique dans la formation des apprentis et la montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation dans son utilisation et dans le développement commercial, nécessaire pour assurer la pérennité de leur activité.Dans un environnement de la formation professionnelle, qui connaît de profondes mutations, notamment économiques et d'organisation, Relance apprentissage BTP vise également, grâce à ses huit solutions concrètes, à accompagner la transformation des organismes de formation, pour s'adapter à un marché de l'apprentissage de plus en plus concurrentiel, au plus près de leurs besoins et des réalités de leur territoire.Les huit solutions pour accompagner et conseiller les organismes de formation du BTP Solution #1 : Communication sur les métiers et l'apprentissage BTP, avec la campagne « La construction. Demain s'invente avec nous ». Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne se déploie de décembre 2020 à mars 2021 afin de promouvoir auprès des jeunes les métiers du BTP et l'apprentissage comme voie de formation d'excellence et de réussite pour s'y former. Pour susciter de nouvelles vocations auprès d'eux et attirer les talents vers le secteur, un casting de jeunes professionnels du BTP, fiers de leur métier, incarnent et portent les messages, au travers d'un dispositif pluri-média à la hauteur des ambitions de développement de l'apprentissage BTP.>> www.laconstruction.frSolution #2 : Orientation des jeunes en recherche d'une formation dans le BTP,avec l'opération « Boost Apprentissage BTP »Afin de soutenir les organismes de formation dans leurs actions de recrutement de jeunes, le CCCA-BTP organise une nouvelle vague de l'opération « Boost Apprentissage BTP », une campagne de marketing digital destinée à attirer des candidats prospects souhaitant se former à un métier du BTP par l'apprentissage et à les orienter vers les organismes de formation du BTP. >> www.boost-apprentissage-btp.frSolution #3 : Participation au financement d'un équipement informatique des apprentis en 1ère année de formation, avec une participation au financement d'un ordinateur portable ou d'une tabletteAfin qu'il n'existe pas de fracture numérique entre les apprentis, le CCCA-BTP s'engage en apportant un financement pour l'achat d'un ordinateur portable (PC ou tablette) pour les apprentis en première année de formation (niveaux 3 et 4) à un métier du BTP en apprentissage. Plus de 21 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif inédit mis en place par le CCCA-BTP.Solution #4 : Montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation du BTP, avec des parcours sur le numérique éducatif et le développement commercial Cette solution vise à permettre à tous les collaborateurs d'un organisme de formation du BTP de mieux intégrer les nouveaux outils du numérique éducatif dans leurs pratiques pédagogiques, de concevoir et déployer des parcours de formation individualisés et multimodaux, d'agir pour une meilleure maîtrise des ruptures de contrat, de développer les prépa apprentissage, de mieux identifier les jeunes en quête d'orientation professionnelle, de prospecter de nouvelles entreprises formatrices et les fidéliser… Classes virtuelles, webinaires, ateliers d'échanges de pratiques, quiz formatifs, vidéos pédagogiques, modules de « rapid learning », conférences, composent le dispositif.Solution #5 : Solutions pour développer le numérique éducatif, avec des solutions digitales mises à disposition à titre gratuitQuatre solutions et outils numériques sont mis à disposition, à titre gratuit, des organismes de formation : Net Parcours Alternance BTP (NPA BTP) : application digitale et interactive dédiée à la programmation et au suivi de la montée en compétences des apprentis. Aptyce : plateforme LMS pour l'animation et la formation pédagogique multimodale. Accompagnement Vie Apprenant (AVA) : application d'accompagnement socio-éducatif permettant de suivre les événements quotidiens qui ponctuent la vie des apprentis.C KI L'BOSS : jeu sérieux dédié à la sensibilisation des apprentis à l'esprit d'entreprendre et la gestion d'entreprise. Solution #6 : Soutien aux expérimentations pour développer les entrées permanentes de jeunes en formation tout au long de l'année, avec l'organisation d'appels à candidatures Le CCCA-BTP organise des appels à candidatures ouverts aux organismes de formation sur le thème : « Les actions innovantes visant à garantir la réussite des entrées permanentes » :nouvelles organisations et modalités de fonctionnement innovantes, adaptation des durées de formation, types de diplômes et certifications professionnelle, sourcing des jeunes tout au long de l'année, adéquation optimale entre les besoins des entreprises et les attentes des jeunes. >> www.appels-a-projets-cccabtp.fr Solution #7 : Diversification des actions de formation, avec des webinaires d'information sur de nouveaux dispositifs pédagogiquesLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation une série de webinaires d'information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques, pour enrichir leurs pratiques, identifier les leviers à disposition pour les financer et s'ouvrir sur de nouveaux modes de fonctionnement. Au programme des webinaires : Prépa apprentissage, pour créer des opportunités de recrutement de jeunes et les articuler avec les politiques territoriales ;Modularisation des formations, pour concevoir un dispositif de formation à partir d'activités et de situations professionnelles, développé dans une logique d'acquisition de compétences ;Action de formation en situation de travail (AFEST), pour ces apports méthodologiques dans la formation par apprentissage ;Mixité des publics d'apprenants, pour optimiser les ressources des organismes de formation ;Programme FEEBAT, pour ses enjeux et son positionnement stratégique dans le plan de la rénovation énergétique des bâtiments de l'État.Solution #8 : Accompagnement des jeunes en entrée et en sortie de formation, avec des solutions sur mesure pour développer l'intégration des jeunes en entrepriseLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation trois axes d'accompagnement sur mesure pour :favoriser la montée en compétences des jeunes avant leur intégration en entreprise (recherche d'une entreprise formatrice en contrat d'apprentissage) ;accompagner les jeunes diplômés à l'issue de leur formation dans leur insertion professionnelle ;accompagner dans leurs démarches les jeunes sans affectation scolaire ou en désaccord avec la filière proposée pour trouver une solution via la voie de l'apprentissage BTP.Et des solutions avec notamment des conseils pour mettre en place un service dédié à l'accompagnement des apprentis pour favoriser leur intégration en entreprise et des jeunes en recherche d'un contrat d'apprentissage, des ateliers de maîtrise des techniques de recherche d'emploi (ATRE), collectifs et individualisés, en présentiel et en distanciel, pour aider les jeunes à définir leur projet, simuler un entretien d'embauche, etc., des outils pratiques et des ressources : mode opératoire, kit d'organisation d'ateliers et portefeuille de prestataires et partenaires pour les animer.Pour en savoir plus : https://www.ccca-btp.fr/relance-apprentissage-btp
Il y a 4 ans et 165 jours

Plan de relance de l'apprentissage BTP

Le CCCA-BTP au rendez-vous de la relanceDans un contexte inédit de crise sanitaire qui risque de se prolonger encore plusieurs mois et qui pourrait avoir des conséquences sans précédent sur l’écosystème de l’apprentissage BTP, le CCCA-BTP porte, en complément du plan de relance de l’État en faveur de l’apprentissage, Relance apprentissage BTP, un dispositif exceptionnel, doté de 18 M€. Il vise à limiter l’impact de la crise sur l’apprentissage BTP, consolider son développement et assurer sa pérennité, accompagner et soutenir l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP.Faire de l’apprentissage BTP un accélérateur de reprise Alors que l’apprentissage était dans une très bonne dynamique en 2019, l’un des enjeux majeurs de Relance apprentissage BTP est d’éviter une rupture dans les recrutements d’apprentis par les entreprises du BTP, qui ont toujours beaucoup investi dans la formation des jeunes à leurs métiers et réaffirmé, dans un environnement économique difficile, leur volonté de maintenir, autant que possible, leur investissement dans l’apprentissage.Agir dans la durée et dynamiser le développement de l’apprentissage BTPRelance apprentissage BTP, proposé par le CCCA-BTP, est un dispositif complet de huit solutions concrètes, déployées dès aujourd’hui et tout au long de l’année 2021, au profit des organismes de formation du BTP, en les accompagnant et en les conseillant au plus près de leurs besoins et des réalités du terrain. Le dispositif est conçu pour accompagner les organismes de formation du BTP tout au long du « parcours client », qu’il s’agisse des jeunes, dans leur souhait de se former à un métier du BTP par l’apprentissage et de la nécessité d’assurer leur intégration professionnelle en entrée et en sortie de formation, que des entreprises, dans leur volonté de recruter des apprentis préparés et motivés. Cela concerne également les attentes des jeunes et des entreprises en termes d’actions de formation et de modalités pédagogiques, avec le renforcement du numérique dans la formation des apprentis et la montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation dans son utilisation et dans le développement commercial, nécessaire pour assurer la pérennité de leur activité.Dans un environnement de la formation professionnelle, qui connaît de profondes mutations, notamment économiques et d’organisation, Relance apprentissage BTP vise également, grâce à ses huit solutions concrètes, à accompagner la transformation des organismes de formation, pour s’adapter à un marché de l’apprentissage de plus en plus concurrentiel, au plus près de leurs besoins et des réalités de leur territoire.Les huit solutions pour accompagner et conseiller les organismes de formation du BTPSolution #1 : Communication sur les métiers et l’apprentissage BTP, avec la campagne "La construction. Demain s’invente avec nous".Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne se déploie de décembre 2020 à mars 2021 afin de promouvoir auprès des jeunes les métiers du BTP et l’apprentissage comme voie de formation d’excellence et de réussite pour s’y former. Pour susciter de nouvelles vocations auprès d’eux et attirer les talents vers le secteur, un casting de jeunes professionnels du BTP, fiers de leur métier, incarnent et portent les messages, au travers d’un dispositif pluri média à la hauteur des ambitions de développement de l’apprentissage BTP. >> www.laconstruction.fr Solution #2 : Orientation des jeunes en recherche d’une formation dans le BTP, avec l’opération « Boost Apprentissage BTP »Afin de soutenir les organismes de formation dans leurs actions de recrutement de jeunes, le CCCA-BTP organise une nouvelle vague de l’opération « Boost Apprentissage BTP », une campagne de marketing digital destinée à attirer des candidats prospects souhaitant se former à un métier du BTP par l’apprentissage et à les orienter vers les organismes de formation du BTP. >> www.boost-apprentissage-btp.fr Solution #3 : Participation au financement d’un équipement informatique des apprentis en 1ère année de formation, avec une participation au financement d’un ordinateur portable ou d’une tabletteAfin qu’il n’existe pas de fracture numérique entre les apprentis, le CCCA-BTP s’engage en apportant un financement pour l’achat d’un ordinateur portable (PC ou tablette) pour les apprentis en première année de formation (niveaux 3 et 4) à un métier du BTP en apprentissage. Plus de 21 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif inédit mis en place par le CCCA-BTP.Solution #4 : Montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation du BTP, avec des parcours sur le numérique éducatif et le développement commercial Cette solution vise à permettre à tous les collaborateurs d’un organisme de formation du BTP de mieux intégrer les nouveaux outils du numérique éducatif dans leurs pratiques pédagogiques, de concevoir et déployer des parcours de formation individualisés et multimodaux, d’agir pour une meilleure maîtrise des ruptures de contrat, de développer les prépa apprentissage, de mieux identifier les jeunes en quête d’orientation professionnelle, de prospecter de nouvelles entreprises formatrices et les fidéliser… Classes virtuelles, webinaires, ateliers d’échanges de pratiques, quiz formatifs, vidéos pédagogiques, modules de « rapid learning », conférences, composent le dispositif.Solution #5 : Solutions pour développer le numérique éducatif, avec des solutions digitales mises à disposition à titre gratuitQuatre solutions et outils numériques sont mis à disposition, à titre gratuit, des organismes de formation : Net Parcours Alternance BTP (NPA BTP) : application digitale et interactive dédiée à la programmation et au suivi de la montée en compétences des apprentis. Aptyce : plateforme LMS pour l’animation et la formation pédagogique multimodale. Accompagnement Vie Apprenant (AVA) : application d’accompagnement socio-éducatif permettant de suivre les événements quotidiens qui ponctuent la vie des apprentis.C KI L’BOSS : jeu sérieux dédié à la sensibilisation des apprentis à l’esprit d’entreprendre et la gestion d’entreprise. Solution #6 : Soutien aux expérimentations pour développer les entrées permanentes de jeunes en formation tout au long de l’année, avec l’organisation d’appels à candidatures Le CCCA-BTP organise des appels à candidatures ouverts aux organismes de formation sur le thème : « Les actions innovantes visant à garantir la réussite des entrées permanentes » : nouvelles organisations et modalités de fonctionnement innovantes, adaptation des durées de formation, types de diplômes et certifications professionnelle, sourcing des jeunes tout au long de l’année, adéquation optimale entre les besoins des entreprises et les attentes des jeunes. >> www.appels-a-projets-cccabtp.fr Solution #7 : Diversification des actions de formation, avec des webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiquesLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation une série de webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques, pour enrichir leurs pratiques, identifier les leviers à disposition pour les financer et s’ouvrir sur de nouveaux modes de fonctionnement. Au programme des webinaires : Prépa apprentissage, pour créer des opportunités de recrutement de jeunes et les articuler avec les politiques territoriales ;Modularisation des formations, pour concevoir un dispositif de formation à partir d’activités et de situations professionnelles, développé dans une logique d’acquisition de compétences ;Action de formation en situation de travail (AFEST), pour ces apports méthodologiques dans la formation par apprentissage ;Mixité des publics d’apprenants, pour optimiser les ressources des organismes de formation ;Programme FEEBAT, pour ses enjeux et son positionnement stratégique dans le plan de la rénovation énergétique des bâtiments de l’État.Solution #8 : Accompagnement des jeunes en entrée et en sortie de formation, avec des solutions sur mesure pour développer l’intégration des jeunes en entrepriseLe CCCA-BTP propose aux organismes de formation trois axes d’accompagnement sur mesure pour :favoriser la montée en compétences des jeunes avant leur intégration en entreprise (recherche d’une entreprise formatrice en contrat d’apprentissage) ;accompagner les jeunes diplômés à l’issue de leur formation dans leur insertion professionnelle ;accompagner dans leurs démarches les jeunes sans affectation scolaire ou en désaccord avec la filière proposée pour trouver une solution via la voie de l’apprentissage BTP.Et des solutions avec notamment des conseils pour mettre en place un service dédié à l’accompagnement des apprentis pour favoriser leur intégration en entreprise et des jeunes en recherche d’un contrat d’apprentissage, des ateliers de maîtrise des techniques de recherche d’emploi (ATRE), collectifs et individualisés, en présentiel et en distanciel, pour aider les jeunes à définir leur projet, simuler un entretien d’embauche, etc., des outils pratiques et des ressources : mode opératoire, kit d’organisation d’ateliers et portefeuille de prestataires et partenaires pour les animer.
Il y a 4 ans et 165 jours

"Les réformes restent d'actualité" selon le rapporteur du budget

"C'est juste le calendrier qui est repensé à l'aune de la crise", explique le député LREM, en soulignant les limites de l'endettement massif décidé par l'exécutif pour empêcher l'effondrement de l'économie depuis mars dernier.Le débat sur une reprise de la réforme des retraites, en particulier, est réapparu dernièrement dans la majorité. La réforme du gouvernement avait engendré plusieurs journées de grèves et de manifestations fin 2019, début 2020.Pour Laurent Saint-Martin, "reprendre des discussions avec les partenaires sociaux, les débats au Parlement, sur la base du texte adopté en première lecture à l'Assemblée nationale, n'est pas réaliste et souhaitable. La situation a changé, les ministres aussi. Mais la réforme des retraites reste à notre agenda"."Le 'travailler plus ' sera une des clés afin de générer de la croissance", poursuit-il dans le JDD : "Cette notion, souvent décriée, n'est pas qu'une question de durée de travail. Mais aussi de nombre de personnes qui travaillent. La baisse du chômage structurel reste l'un de nos objectifs".Selon M. Saint-Martin, qui écarte l'austérité budgétaire, "il existe quatre leviers" pour commencer à diminuer la dette de la France : "Une remontée de l'inflation, ça n'est pas le cas aujourd'hui. Une hausse des impôts, on s'y refuse. Diminuer la dépense publique. Là, il s'agit de mener des réformes tructurelles efficaces et justes. Enfin, doper la croissance. C'est notre axe prioritaire et l'objet du plan de relance, qui doit l'accroître de 1,5 %"."C'est la croissance qui remboursera la dette, parce que l'économie, c'est une dynamique", a également estimé le sénateur LR Bruno Retailleau, interviewé à la mi-journée sur BFMTV.M. Retailleau, l'un des prétendants à une candidature de la droite à la présidentielle de 2022, a préconisé "un choc d'investissement" et "la revalorisation du travail, à travers la désocialisation et la défiscalisation des heures supplémentaires.
Il y a 4 ans et 165 jours

Logement social, mixité, peuplement : Emmanuelle Wargon veut reprendre la main

POLITIQUE. La ministre chargée du Logement a fait savoir, sur RTL, que l'Etat sanctionnerait plus durement, cette année, les communes carencées en logements sociaux. Elle compte également faire inscrire, dans la loi de lutte contre les séparatismes, une règle pour loger en priorité les travailleurs de la "deuxième ligne" dans les HLM.
Il y a 4 ans et 165 jours

Photovoltaïque : le feuilleton sur la révision des tarifs d’achat continue

Que va faire le gouvernement après le rejet par le Sénat à l'unanimité de l'amendement sur la révision des tarifs d'achat pour les installations PV avant 2011 ?
Il y a 4 ans et 165 jours

Les tarifs des autoroutes devraient augmenter de 0,44% en moyenne en février

Les hausses devraient s'échelonner entre 0,30 % et 0,65 % pour les réseaux les plus importants, avec une moyenne de l'ordre de 0,44%, a indiqué le comité des usagers, confirmant des informations du site Caradisiac. La hausse moyenne avait été de 0,80% en 2020 et de 1,9% début 2019.Le gouvernement doit encore approuver ces nouveaux tarifs. Si l'ensemble des concessionnaires n'ont pas encore communiqué leurs chiffres, l'augmentation finale ne devrait pas dépasser cette moyenne de 0,44%, a précisé l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA).Mettant en avant le contexte économique très dégradé et une inflation quasiment nulle, le Comité des usagers du réseau routier s'est opposé à cette hausse, pour la première fois depuis sa création en 2009."Nous avons lancé un appel aux sociétés d'autoroutes pour qu'elles fassent l'effort, par solidarité, de ne pas réclamer une augmentation des tarifs", a indiqué à l'AFP le président du Comité des usagers, François Bordry.Mais l'avis du comité, composé de représentants de l'administration, des transporteurs, des automobilistes, et d'associations de protection de l'environnement, n'est que consultatif.Les contrats très stricts liant les sociétés d'autoroutes à l'Etat prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février, en fonction notamment de l'inflation et des chantiers entrepris sur le réseau.Début 2019, en pleine contestation des "gilets jaunes", le gouvernement avait demandé et obtenu après des "discussions intenses" avec les sociétés d'autoroute une réduction de 30% pour les conducteurs réguliers, à défaut de baise des tarifs pour tous.Le gouvernement avait écarté un gel des péages qu'il aurait fallu rattraper ultérieurement, comme l'avait décidé l'ancienne ministre de l'Ecologie Ségolène Royal en 2015.
Il y a 4 ans et 165 jours

Vinci : un PPP autoroutier à 600 M€ en République tchèque

Le 7 décembre 2020, le groupement constitué à parts égales de Vinci et Meridiam, avec Vinci Highways comme mandataire, a été désigné attributaire pressenti par le ministère des Transports de la République tchèque pour le contrat de concession, d'un montant d'environ 600 M€, de l'autoroute reliant Příbram (Bohême Centrale) à Písek (Bohême du Sud). Ce partenariat public-prrivé est le premier du genre en République tchèque.
Il y a 4 ans et 165 jours

Parcs solaires : le Sénat s'oppose à la révision de certains contrats

Le Sénat a voté contre la révision à la baisse des tarifs d'achat d'électricité pour certains parcs solaires, un amendement gouvernemental adopté il y a deux semaines par l'Assemblée nationale.
Il y a 4 ans et 165 jours

Chambéry : le chantier de parking controversé sera poursuivi

A Chambéry, la majorité municipale, emmenée par le maire Thierry Repentin et sa première adjointe Aurélie Le Meur, a décidé de finalement poursuivre le chantier d'un parking controversé.
Il y a 4 ans et 165 jours

Le CCCA-BTP propose son propre plan de relance pour dynamiser et consolider l’apprentissage BTP

Dans le contexte sanitaire actuel qui risque de se prolonger encore plusieurs mois et qui pourrait avoir des conséquences sans précédent sur l’écosystème de l’apprentissage BTP, le CCCA-BTP porte, en complément du plan de relance de l’État en faveur de l’apprentissage, Relance apprentissage BTP, un dispositif exceptionnel, doté de 18 M€. Il vise à limiter l’impact de la crise sur l’apprentissage BTP, consolider son développement et assurer sa pérennité, accompagner et soutenir l’ensemble des organismes de formation aux métiers du BTP. C’est un dispositif complet de huit solutions concrètes, déployées dès aujourd’hui et tout au long de l’année 2021, au profit des organismes de formation du BTP, en les accompagnant et en les conseillant au plus près de leurs besoins et des réalités du terrain. Solution #1 : Communication sur les métiers et l’apprentissage BTP, avec la campagne « La construction. Demain s’invente avec nous ». Pilotée par le CCCA-BTP, la campagne se déploie de décembre 2020 à mars 2021 afin de promouvoir auprès des jeunes les métiers du BTP et l’apprentissage comme voie de formation d’excellence et de réussite pour s’y former. Pour susciter de nouvelles vocations auprès d’eux et attirer les talents vers le secteur, un casting de jeunes professionnels du BTP, fiers de leur métier, incarnent et portent les messages, au travers d’un dispositif pluri média à la hauteur des ambitions de développement de l’apprentissage BTP.  www.laconstruction.fr Solution #2 : Orientation des jeunes en recherche d’une formation dans le BTP, avec l’opération « Boost Apprentissage BTP » Afin de soutenir les organismes de formation dans leurs actions de recrutement de jeunes, le CCCA-BTP organise une nouvelle vague de l’opération « Boost Apprentissage BTP », une campagne de marketing digital destinée à attirer des candidats prospects souhaitant se former à un métier du BTP par l’apprentissage et à les orienter vers les organismes de formation du BTP.  www.boost-apprentissage-btp.fr Solution #3 : Participation au financement d’un équipement informatique des apprentis en
1ère année de formation, avec une participation au financement d’un ordinateur portable ou d’une tablette Afin qu’il n’existe pas de fracture numérique entre les apprentis, le CCCA-BTP s’engage en apportant un financement pour l’achat d’un ordinateur portable (PC ou tablette) pour les apprentis en première année de formation (niveaux 3 et 4) à un métier du BTP en apprentissage. Plus de 21 000 jeunes pourraient bénéficier de ce dispositif inédit mis en place par le CCCA-BTP. Solution #4 : Montée en compétences des collaborateurs des organismes de formation du BTP, avec des parcours sur le numérique éducatif et le développement commercial Cette solution vise à permettre à tous les collaborateurs d’un organisme de formation du BTP de mieux intégrer les nouveaux outils du numérique éducatif dans leurs pratiques pédagogiques, de concevoir et déployer des parcours de formation individualisés et multimodaux, d’agir pour une meilleure maîtrise des ruptures de contrat, de développer les prépa apprentissage, de mieux identifier les jeunes en quête d’orientation professionnelle, de prospecter de nouvelles entreprises formatrices et les fidéliser… Classes virtuelles, webinaires, ateliers d’échanges de pratiques, quiz formatifs, vidéos pédagogiques, modules de « rapid learning », conférences, composent le dispositif. Solution #5 : Solutions pour développer le numérique éducatif, avec des solutions digitales mises à disposition à titre gratuit Quatre solutions et outils numériques sont mis à disposition, à titre gratuit, des organismes de formation : Net Parcours Alternance BTP (NPA BTP) : application digitale et interactive dédiée à la programmation et au suivi de la montée en compétences des apprentis. Aptyce : plateforme LMS pour l’animation et la formation pédagogique multimodale. Accompagnement Vie Apprenant (AVA) : application d’accompagnement socio-éducatif permettant de suivre les événements quotidiens qui ponctuent la vie des apprentis. C KI L’BOSS : jeu sérieux dédié à la sensibilisation des apprentis à l’esprit d’entreprendre et la gestion d’entreprise. Solution #6 : Soutien aux expérimentations pour développer les entrées permanentes de jeunes en formation tout au long de l’année, avec l’organisation d’appels à candidatures Le CCCA-BTP organise des appels à candidatures ouverts aux organismes de formation sur le thème : « Les actions innovantes visant à garantir la réussite des entrées permanentes » : nouvelles organisations et modalités de fonctionnement innovantes, adaptation des durées de formation, types de diplômes et certifications professionnelle, sourcing des jeunes tout au long de l’année, adéquation optimale entre les besoins des entreprises et les attentes des jeunes.  www.appels-a-projets-cccabtp.fr Solution #7 : Diversification des actions de formation, avec des webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques Le CCCA-BTP propose aux organismes de formation une série de webinaires d’information sur de nouveaux dispositifs pédagogiques, pour enrichir leurs pratiques, identifier les leviers à disposition pour les financer et s’ouvrir sur de nouveaux modes de fonctionnement. Au programme des webinaires : Prépa apprentissage, pour créer des opportunités de recrutement de jeunes et les articuler avec les politiques territoriales ; Modularisation des formations, pour concevoir un dispositif de formation à partir d’activités et de situations professionnelles, développé dans une logique d’acquisition de compétences ; Action de formation en situation de travail (AFEST), pour ces apports méthodologiques dans la formation par apprentissage ; Mixité des publics d’apprenants, pour optimiser les ressources des organismes de formation ; Programme FEEBAT, pour ses enjeux et son positionnement stratégique dans le plan de la rénovation énergétique des bâtiments de l’État. Solution #8 : Accompagnement des jeunes en entrée et en sortie de formation, avec des solutions sur mesure pour développer l’intégration des jeunes en entreprise Le CCCA-BTP propose aux organismes de formation trois axes d’accompagnement sur mesure pour : favoriser la montée en compétences des jeunes avant leur intégration en entreprise (recherche d’une entreprise formatrice en contrat d’apprentissage) ; accompagner les jeunes diplômés à l’issue de leur formation dans leur insertion professionnelle ; accompagner dans leurs démarches les jeunes sans affectation scolaire ou en désaccord avec la filière proposée pour trouver une solution via la voie de l’apprentissage BTP. Et des solutions avec notamment des conseils pour mettre en place un service dédié à l’accompagnement des apprentis pour favoriser leur intégration en entreprise et des jeunes en recherche d’un contrat d’apprentissage, des ateliers de maîtrise des techniques de recherche d’emploi (ATRE), collectifs et individualisés, en présentiel et en distanciel, pour aider les jeunes à définir leur projet, simuler un entretien d’embauche, etc., des outils pratiques et des ressources : mode opératoire, kit d’organisation d’ateliers et portefeuille de prestataires et partenaires pour les animer.
Il y a 4 ans et 168 jours

Quel est l'impact du 2ème confinement pour les entreprises de bâtiment ? L'exemple de l'Île-de-France

Impact du reconfinement 60% des entreprises ont été perturbées par le reconfinement. Les obstacles rencontrés sont principalement la réticence des particuliers à effectuer des travaux chez eux (38,8%), les difficultés d’approvisionnement de matériels et matériaux (18,1%), des problèmes de gestion du personnel liés au cas de contaminations ou cas contacts (15,8%) ou encore des difficultés de fonctionnement des administrations pour 10,3 % d’entre elles (instruction de permis de construire, autorisations de voiries, etc.) Les arrêts de chantiers sont bien moins fréquents que lors du 1er confinement (13,8%) Les difficultés avec les maîtres d’œuvre bien moindres (5,2%) L’indisponibilité des équipements de protection individuelle (EPI) ne constitue plus un frein à l’activité des entreprises. Analyse de l’impact global de la crise sanitaireLes professionnels du Bâtiment d’Ile-de-France estiment que leur chiffre d’affaires va diminuer 15,3% en 2020 par rapport à 2019. Seules 40% des entreprises rencontrent des difficultés de trésorerie Constat d’une stagnation ou baisse des prix des marchés dans le Bâtiment en 2019 vs 2020 Recours massif aux aides pour 70% des entreprisesPerspectives d’activité Faible visibilité sur les carnets de commande Doutes sur la pérennité des entreprises en 2021 pour 30% d’entre-elles « Grâce au maintien de l’activité lors du deuxième confinement, la casse sera limitée pour nos entreprises en 2020. En revanche, nous restons très inquiets pour la pérennité de nos entreprises si les commandes ne redémarrent pas vite. Nous attendons beaucoup de la commande publique. »Philippe Servalli, Président de la commission régionale économique et prospective de l’Union des Fédérations du Bâtiment d’IDFRetrouvez ici l’intégralité des résultats de l’enquête
Il y a 4 ans et 168 jours

Bercy débloque 3 millions d'euros pour diagnostiquer les besoins numériques des TPE-PME

NUMÉRIQUE. Le ministère de l'Économie annonce 3 millions d'euros de financements pour diagnostiquer les besoins numériques des TPE-PME. C'est dans le cadre du Plan de relance que les Chambres de commerce et d'industrie, et des métiers et de l'artisanat envisagent d'effectuer quelque 10.000 consultations gratuites durant les 4 prochains mois.
Il y a 4 ans et 168 jours

BHS-Sonthofen : Le choix assumé du “double arbre”

Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine. Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen depuis 2012 : « Nous partageons notre activité entre le malaxage, la filtration, le concassage et le recyclage ». [©ACPresse] C’est l’archétype de la PME allemande, qui fait tant rêver les classes dirigeantes françaises, lesquelles ne font pas pourtant grande chose pour en favoriser l’essor de ce côté de la frontière. Mais trêve de politique, car là n’est pas le propos. Sise dans le Sud de la Bavière, au cœur de la ville minière de Sonthofen, dont elle tire son nom, BHS-Sonthofen est ainsi une entreprise familiale, comme il y en a tant outre-Rhin. Mais la notion de “familiale” prend ici une tournure particulière, puisque l’entité a pris ce statut au moment de son rachat, en 1996. Auparavant, elle était un conglomérat régional appartenant à la Bavière. Un ensemble à la tête de plusieurs sites de production, dont les activités concernaient tant l’extraction de minerai de fer, que l’industrie du sel ou encore la métallurgie. L’acronyme BHS signifie d’ailleurs “Bayerische Berg-, Hütten- und Salz- werke”, à savoir “Mine, fonderie et saline de Bavière”… C’est la grande vague de privatisation menée en Allemagne au début des années 1990 qui a fait voler en éclat ce conglomérat, sans doute pour son plus grand bien. Acquis par Christof Kemmann, le site de Sonthofen était celui dédié à la production de malaxeurs pour centrales à béton. Et ce, depuis 1888, l’année où l’industriel inventa le malaxeur à doubles arbres horizontaux. « C’était la première diversification du groupe vers l’industrie des machines », indique Dennis Kemmann, fils de Christof, et Pdg de l’entreprise depuis 2012. A 30 % dans le béton Ligne de production des malaxeurs à doubles arbres horizontaux au sein de l’usine BHS-Sonthofen. [©ACPresse] L’autre grande diversification fut celle du concassage, opérée au tournant du XXe siècle, avec le lancement d’un premier concasseur à mâchoires. « Aujourd’hui, BHS-Sonthofen se partage entre les activités du malaxage et de la filtration, initiée dans les années 1950, générant chacune 30 % du chiffre d’affaires. Les deux autres pôles sont le concassage et le recyclage, comptant chacun pour 20 %. » Avec plus de 140 années d’expertise dans le malaxage du béton, BHS-Sonthofen peut s’enorgueillir d’être présent aux quatre coins du monde. Ou presque… A vrai dire, l’industriel a investi l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Amérique du Nord et l’Asie. Là où le malaxage humide des matériaux constituant le béton est de rigueur. Une usine a même été inaugurée en Chine, en 2001, pour répondre aux immenses besoins des marchés asiatiques locaux. C’était une obligation, car il est presque impossible d’y vendre des produits en provenance directe d’Europe ! De même, l’industriel profite du marché algérien, qui vient de s’ouvrir… Ailleurs, comme en Afrique Noire ou en Amérique du Sud, sa présence est moins marquée. « Ce sont des régions où prédomine le malaxage à sec, ce qui ne nous a pas interdit d’équiper des unités de préfabrication ou d’être fournisseurs de projets particuliers sur lesquels le malaxage humide est demandé », reprend Dennis Kemmann. Le double arbre comme crédo En Europe, les marchés historiques de la marque sont l’Allemagne et sa voisine, l’Autriche. La France vient juste derrière. « Nous y sommes présents depuis les années 1970. Longtemps via un distributeur exclusif et en direct, depuis 2011 », précise Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Aujourd’hui, l’ambition de la marque est de grandir sur ce marché et d’accroître sa présence sur le terrain, auprès des clients. Un essor, qui passera par un renforcement de l’équipe commerciale. Le malaxage constitue une des activités phares de BHS-Sonthofen. Mais l’industriel a centré son offre une un seul type d’outil : le malaxeur à doubles arbres horizontaux. Pourquoi ce choix unique ? « Nous sommes persuadés que le double arbre est la meilleure technologie de malaxage, explique Dennis Kemmann. Ce type d’outils permet la production de tous les types de bétons. Nous allons poursuivre son développement et accentuer notre savoir-faire dans ce domaine particulier. » Des centrales pour l’export Malaxeurs à doubles arbres horizontaux en bout de chaîne, en préparation avant expédition. [©ACPresse] Si le cœur de la gamme des malaxeurs BHS-Sonthofen se situe entre 2 m3 et 4,5 m3 de capacité, l’offre globale s’étend de 500 l à 9 m3. « Nous proposons l’équipement principal de la centrale, adaptable à toutes les configurations et à tous les marchés. En fait, nous accompagnons les constructeurs et ne cherchons pas à les concurrencer. » C’est aussi la raison pour laquelle l’industriel ne se positionne pas en tant que constructeur de centrales à béton, estimant que réaliser ce type d’équipements reste une action simple et beaucoup trop liée à des spécificités locales, avec des demandes de niveaux de qualité très variés. C’est pourquoi il préfère laisser le champ libre aux spécialistes du domaine… Toutefois, BHS-Sonthofen a développé une petite ligne de centrales à béton ultra spécialisées. « Nous proposons des unités conteneurisées, offrant de très importantes capacités de production, comprises entre 120 et 320 m3/h. Ces outils sont destinés aux projets d’exception à l’export, réalisés dans des pays comme la Russie ou les Pays du Golfe. Ils ne sont pas adaptés à nos clients BPE ou industriels du béton traditionnel », précise Dennis Kemmann. Enfin, l’autre domaine d’expertise de BHS-Sonthofen au niveau des centrales à béton est la rénovation d’outils industriels existants. L’industriel ne cache pas en réaliser de plus en plus, avec pour résultat d’y installer ses malaxeurs à béton… La meilleure technologie de malaxage Ava rejoint BHS-Sonthofen Le malaxeur à doubles arbres horizontaux constitue le terrain de jeu de BHS-Sonthofen depuis la fin du XIXe siècle. Pour Dennis Kemmann, l’actuel Pdg de l’entreprise - comme pour ses prédécesseurs d’ailleurs -, cette technologie de malaxage reste la meilleure. Qu’il s’agisse d’homogénéiser des bétons ou de mélanger d’autres matériaux secs ou humides. Aussi, au fil des ans, l’industriel bavarois a décliné son offre en un éventail complet de solutions. Cœur de la gamme, le malaxeur discontinu DKX. Destiné aux bétons, il bénéficie de plusieurs configurations : DKX, DKXS, DKXN, DKXD et DKXG. Ce qui différencie ces variantes est la nature des bétons qu’elles sont en mesure de réaliser, le profil des outils de mélange et/ou la puissance de la motorisation. « Pour la France, le modèle standard est le DKXS, qui permet le malaxage de l’essentiel des bétons classiques, Bap y compris », souligne Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Viennent ensuite les lignes de malaxeurs continus doubles arbres LFK et mono-arbre MFKG. Ce dernier étant spécifiquement orienté matériaux fins. Quant au traitement à sec des stériles argileux, il est réalisé au sein du malaxeur continu doubles arbres DKXC. Enfin, les centrales à béton conteneurisées pour gros chantiers à l’export s’appellent Monomix et Twinmix, selon qu’elles sont équipées d’un ou de deux malaxeurs. Leurs capacités de production varient de 120 m3/h (1 malaxeur de 3 m3) à 324 m3/h (2 malaxeurs de 4,5 m3). Deux arbres horizontaux caractérisent le malaxeur de même nom…[©ACPresse] Au printemps 2018, BHS-Sonthofen a élargi ses champs de compétence avec le rachat de la marque allemande Ava. Par cette action, l’industriel a intégré des technologies de malaxage de séparation solides/liquides et de séchage. Des solutions utilisées dans des secteurs aussi variés que la chimie, l’industrie pharmaceutique, l’agro-alimentaire, la production d’électricité, l’environnement, la métallurgie et les matériaux de construction. « Il existe une grande complémentarité entre nos gammes de produits et nos marchés respectifs, explique Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. La reprise d’Ava enrichit de manière importante notre propre gamme de services, en étendant nos compétences sur des étapes de process supplémentaires en amont et en aval. Il en résulte une hausse considérable du nombre de solutions que nous sommes en mesure de proposer. » Fondé en 1991, l’entreprise Ava est basée à Herrsching am Ammersee, commune située au Sud-Ouest de Munich, en Bavière. Soit à moins de 140 km de l’usine BHS-Sonthofen. De quoi bien faire jouer les synergies. Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 168 jours

Ile-de-France: l’activité dans le secteur du bâtiment devrait reculer de 15% en 2020

A nouveau impactées par le reconfinement, les entreprises du bâtiment franciliennes abordent 2021 non sans appréhension. Selon une enquête réalisée par la FFB Grand Paris et la FFB Région Ile-de-France, 30 % des entrepreneurs s’inquiètent de la pérennité de leur organisation en 2021.
Il y a 4 ans et 168 jours

Alsace : un séisme de magnitude 3,7 déclenché par le forage d'un puits géothermique

ENVIRONNEMENT. Un séisme de magnitude 3,7 s'est fait ressentir ce 4 décembre 2020 vers 7h du matin dans l'agglomération de Strasbourg. Le Réseau national de surveillance sismique (Rénass) l'a classé comme "induit", autrement dit provoqué par l'activité humaine. En ligne de mire : un forage de puits géothermique au nord de la préfecture du Bas-Rhin.
Il y a 4 ans et 168 jours

La montagne française unie et mobilisée contre la fermeture des remontées mécaniques

Depuis des semaines des domaines skiables, les professionnels alertent et multiplient les interventions auprès du gouvernement qui reste désespérément sourd à leurs appels et s’enferme dans "sa logique absurde". Ils ont donc décidé de déposer un recours auprès du Conseil d’État contre la décision du gouvernement de ne pas permettre l’ouverture des remontées mécaniques des stations de ski françaises pour la fin d’année.Déposée le jeudi 3 décembre à 16h00, conjointement par Domaines Skiables de France (DSF), l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), le Syndicat National des Moniteurs du Ski Français (SNMSF), le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM), cette saisine du Conseil d’État l’est également par 6 Régions françaises (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes) ainsi que par 15 départements (Ain, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Cantal, Haute-Garonne, Isère, Loire, Haute-Loire, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haute Savoie et Vosges).Les élus, les acteurs locaux, les socio-professionnels et la population sont plus que jamais mobilisés dans un même mouvement de contestation pour défendre leurs territoires, leurs emplois et l'économie locale.Leur volonté est claire : se battre contre "une mesure incohérente". Ces professionnels de la montagne se demandent "comment l'on peut décider, par exemple, d’autoriser la circulation chaque jour des rames de métros bondés et des TGV où les gens sont les uns à côtés des autres pendant des heures ? d’autoriser les français à partir à l’étranger en avion ? mais pas au ski ? d’ouvrir la Tour Eiffel au public le 16 décembre prochain ? et en même temps décider sans arguments recevables de FERMER les remontées mécaniques des montagnes dont 93% sont des télésièges et des téléskis totalement ouverts au grand air, ainsi que tous les grands espaces de pistes de ski ?" et de conclure "Où est le bon sens et la mesure ?"Ils seront donc déterminés à se battre contre "une mesure incompréhensible" au regard de l’évolution de la situation sanitaire ainsi que contre "une interdiction générale et absolue" qu'ils considèrent comme illégale dans notre pays.
Il y a 4 ans et 168 jours

La suppression de la taxe d'habitation a permis un gain moyen de 590 euros par foyer en 2020, selon Bercy

"Cette mesure forte en faveur du pouvoir d'achat s'inscrit dans la baisse massive des impôts, que nous avons engagée depuis 2017 et que nous poursuivons sans ralentir, malgré la crise actuelle", a déclaré à cette occasion le ministre délégué chargé des Comptes publics Olivier Dussopt.Il a rappelé que la suppression par étapes de cette taxe se poursuivra à partir de 2021 pour les 20% de foyers les plus aisés, et sera achevée en 2023.Cette année, la suppression de la taxe d'habitation a concerné 22,4 millions de foyers fiscaux.Le gain moyen varie parfois beaucoup d'un département à l'autre, y compris au sein d'une même région: en Ile-de-France, il est ainsi de 735 euros dans l'Essonne et de seulement 417 euros à Paris.En Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), il est de 714 euros dans les Bouches-du-Rhône et de 460 euros dans les Hautes-Alpes.
Il y a 4 ans et 168 jours

L’État lance une carte de France des loyers, un petit pas vers la transparence

"L'objectif du projet, (...) c'est de disposer d'indicateurs de loyers pour toutes les communes de France", a résumé jeudi, lors d'une présentation en ligne, l'ingénieur Basile Pfeiffer, l'un des créateurs de cette carte lancée par le ministère du Logement.Concrètement, il s'agit d'une carte de France interactive et disponible depuis vendredi sur le site du ministère de la Transition écologique, dont dépend le Logement: https://www.ecologie.gouv.fr/carte-des-loyers. L'internaute peut zoomer et cliquer sur la commune de son choix pour savoir quel loyer au mètre carré attendre pour un appartement ou une maison.Derrière ce projet, discrètement annoncé en 2019 par le ministère, il y a l'idée de rendre le marché du logement plus transparent.La carte doit "être utilisable par tous, à la fois les propriétaires, les locataires (ou) les professionnels de l'immobilier", a insisté M. Pfeiffer.Le sujet des loyers est politiquement sensible car ressurgit régulièrement la question de leur encadrement dans un contexte de hausse continue des prix immobiliers, celle-ci persistant pour l'heure malgré la crise économique et sanitaire.Les villes de Lille et Paris, notamment, ont instauré un plafonnement et plusieurs autres métropoles, dont Lyon et Bordeaux, viennent de demander au gouvernement à faire de même.Mais la nouvelle carte n'apporte pas de grande nouveauté pour les grandes agglomérations. Des observatoires publics existent déjà et fournissent des données de référence sur les loyers.L'enjeu, c'est plutôt d'établir quels sont les loyers dans le reste de la France, les villes moyennes et petites, ainsi que les zones rurales. Cela représente en gros la moitié des logements loués dans le pays.Pour ce faire, les créateurs de la carte ont compilé une dizaine de millions d'annonces fournies par les grands sites actifs dans le secteur: Leboncoin, SeLoger et PAP. La start-up PriceHubble a aussi participé au projet.Sans surprise, "les loyers sont élevés dans les zones touristiques" comme "les littoraux et les zones de montagnes", remarque la chercheuse Marie Breuillé.Nombreux flousSeulement, les données ne permettent pas de distinguer avec "certitude" les locations touristiques, remarque-t-elle, comme celles mises en ligne par la plateforme AirBnB.C'est l'un des nombreux flous de cette carte, qui ne fait pas non plus la différence entre logements neufs et anciens. De plus, elle ne dresse qu'un tableau figé sur l'année 2018, alors que les prix ne cessent d'évoluer.Ensuite, il y a "une marge d'imprécision puisque ce ne sont que des annonces et non des baux signés qui sont ici observées", remarque auprès de l'AFP l'agent immobilier Fabrice Abraham, ancien dirigeant du réseau Guy Hocquet, qui se félicite toutefois d'un "pas" vers plus de transparence.Enfin, de nombreuses communes n'ont tout simplement pas de données: près d'un tiers ne disposent pas d'annonce pour un appartement. Dans ces cas-là, il a fallu extrapoler à partir de communes semblables.Avec toutes ces imprécisions, cette carte peut-elle vraiment servir aux propriétaires et leurs futurs locataires ?"Sur le principe, c'est bien d'avoir un dispositif qui donne une idée de la valeur du marché", reconnaît auprès de l'AFP David Rodriguez, juriste auprès de l'association de consommateurs CLCV.Mais "ce n'est pas assez rigoureux" pour qu'un propriétaire ou un locataire fasse son choix, tranche-t-il, regrettant notamment que la carte fasse le choix de donner les loyers avec les charges comprises alors que celles-ci varient beaucoup selon la nature et l'état du logement.Les créateurs du projet ne cachent pas qu'il n'en est qu'au stade expérimental. C'est désormais à l'agence publique d'information sur le logement, l'Anil, de voir quel usage en faire et comment l'affiner."On est encore assez loin de pouvoir utiliser ces données pour (...) la politique du logement", admet M. Pfeiffer, qui pense que la carte pourrait être actualisée d'ici à deux ans.
Il y a 4 ans et 168 jours

En Bretagne, le Bâtiment appelle le préfet à rouvrir les restaurants pour ses ouvriers

CONDITIONS DE TRAVAIL. Les antennes bretonnes de la Fédération française du bâtiment (FFB) et de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) ont lancé un appel au préfet de région pour lui demander de rouvrir des salles de restauration dans chaque commune, de sorte que les ouvriers puissent prendre leur pause-déjeuner dans un lieu chauffé et convivial.
Il y a 4 ans et 168 jours

Obligation de fusion des bailleurs sociaux : comment respecter l'échéance du 1er janvier ?

INFOGRAPHIE. Alors que la ministre Emmanuelle Wargon a indiqué aux préfets la marche à suivre envers les bailleurs sociaux soumis à l'obligation de se regrouper au 1er janvier prochain, Batiactu propose un état des lieux de la situation des quelque 229 offices publics de l'habitat, dont le nombre va – mécaniquement – baisser en application de la loi.
Il y a 4 ans et 168 jours

Enfin une vision globale sur la sinistralité des balcons

A quelques semaines de l’ouverture, en janvier prochain, du procès faisant suite à l’effondrement d’un balcon à Angers ayant entraîné la mort tragique de quatre personnes, l’Agence Qualité Construction (AQC) a rendu public son rapport sur la sinistralité des balcons. Le point avec son auteur, l’expert en béton armé Jean-Pierre Thomas.
Il y a 4 ans et 168 jours

Le Groupe Monnoyeur crée une Direction RSE et nomme à sa tête Anne-Laure Denis

L'entreprise familiale est le leader de la distribution de biens d'équipement et de services pour la construction et l'industrie, également acteur majeur européen de la transformation digitale du secteur de la construction. Forte d'un parcours et d'une expérience RSE de plus de 10 ans dans l'industrie, Anne-Laure Denis apportera son expertise et son savoir-faire au service du groupe centenaire.La mission d'Anne-Laure Denis au sein du Groupe Monnoyeur sera de poursuivre la définition d'une politique et d'une stratégie RSE Groupe, ainsi que d'assurer leur mise en œuvre avec les différents pôles d'activités. Elle sera également en charge du pilotage opérationnel des différentes composantes de la politique RSE, elle en déterminera les indicateurs clés puis en assurera le suivi et l'amélioration. En outre, elle animera et coordonnera la mise en œuvre et la communication des plans d'actions avec les parties prenantes internes et externes.Anne-Laure Denis démarre sa carrière en 1999 dans le conseil en stratégie chez Kearney. En 2005, elle devient auditeur interne chez Kraft Foods avant d'accéder, en 2009, au poste de responsable Environnement et Développement Durable chez bioMérieux. En 2014, elle intègre Lafarge où elle est en charge de la RSE puis en 2016, elle est nommée responsable RSE et Innovation chez LafargeHolcim.« Nous sommes ravis d'accueillir Anne-Laure au sein du Groupe Monnoyeur, elle apportera son savoir-faire et sa connaissance approfondie de la responsabilité sociale et environnementale. Cette création de poste est le reflet de nos fortes ambitions en matière de RSE, elle marque notre volonté d'insuffler une nouvelle dynamique et de construire une véritable stratégie dédiée. C'est l'ensemble du Groupe et de ses filiales qui doit se développer de manière durable. Anne-Laure nous aidera à relever ces défis majeurs, plus que jamais d'actualité en cette période d'incertitude. » souligne Philippe Monnoyeur, Directeur Général du Groupe Monnoyeur.Âgée de 45 ans, Anne-Laure Denis est diplômée d'HEC Paris et titulaire d'un Master of Science en Environnement de l'Imperial College à Londres.
Il y a 4 ans et 168 jours

Les Constructeurs du Bois devient spécialiste des écoquartiers intergénérationnels

Crée en 2011 par François DUCHAINE son PDG, la société Les Constructeurs du Bois est spécialisée dans l’éco-construction bois avec une expertise reconnue dans la promotion de résidences seniors et de maisons médicales dans le Grand Est de la France. Dès 2021, la société va élargir son positionnement à la réalisation d’écoquartiers intergénérationnels avec un premier site pilote à Epinal soutenu par l’ADEME. Parallèlement, LCB va innover sur le marché des Résidences Services Seniors en lançant une offre de services clé en main. Le chantier qui vient de démarrer sera livre dès 2023. Sur une friche industrielle de 9 000 m2, le programme porte sur un ensemble de plus de 4 500 m2 de bâtiments durables. Réparti sur quatre bâtiments de bois réalisés par des charpentiers et des fabricants de panneaux vosgiens, le dispositif comprend au total 48 logements dont une dizaine va être acquise par Epinal habitat (bailleur social de l’agglomération). Suite au succès récent de son entrée en Bourse visant notamment à renforcer sa notoriété locale et son déploiement commercial, l’entreprise souhaite aujourd’hui démontrer son savoir-faire en écoquartier intergénérationnel à travers ce site pilote.
Il y a 4 ans et 169 jours

Valery Giscard d'Estaing salué pour sa "grande audace" avec la naissance du Musée d'Orsay

"La modernité se retrouvait dans ce projet scientifique et culturel", a souligné l'établissement dans un communiqué, estimant que sa création "demeure un des plus importants succès de la politique culturelle française des cinquante dernières années".Laurence des Cars, présidente de l'établissement public, "se souvient avec émotion de sa visite le 1er mai 2019 à l'occasion du concert européen donné par la Philharmonie de Berlin dans la nef du musée. Cet événement résumait trois des passions du président : l'art de cette période et le musée d'Orsay qui permet de le présenter, l'amitié franco-allemande et la construction européenne".La maire LR du VIIe arrondissement de Paris Rachida Dati et la présidente (ex-LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse ont appelé jeudi à donner à ce musée le nom de l'ancien président.Sur Twitter, Valérie Pécresse a rappelé que VGE "transforma la gare d'Orsay en l'un des musées les plus visités du monde, à la gloire de nos impressionnistes".La direction du Louvre a aussi rendu hommage à l'homme d'Etat décédé mercredi, soulignant son rôle dans sa transformation, avant même la présidence de François Mitterrand et l'édification du Grand Louvre qui avait culminé en 1989 avec la Pyramide de Ieoh Ming Pei:Giscard, a-t-il rappelé, "a eu son bureau de ministre des finances dans l'aile Richelieu de 1962 à 1974", et "il est, avec la loi Musées de 1978, à l'origine du grand plan de réaménagement du Louvre".VGE, "passionné de l'histoire du lieu, revenait au Louvre chaque année avec plaisir et curiosité", a souligné l'établissement public.
Il y a 4 ans et 169 jours

L'économie française loin de son niveau d'avant crise en décembre selon l'Insee

Affinant ses prévisions dévoilées il y a deux semaines, l'Institut national de la statistique table aussi sur une contraction de 4,5% du produit intérieur brut (PIB) au quatrième trimestre, et "d'environ 9%" sur l'ensemble de 2020.Ces prévisions se basent sur le respect des étapes de déconfinement annoncées par le gouvernement, avec notamment la fin des restrictions de déplacement remplacées par un couvre-feu, et la réouverture des cinémas, théâtres et musées à partir du 15 décembre.Cette levée progressive des restrictions "entraînerait une reprise graduelle de l'activité avec toutefois des disparités selon les secteurs", souligne l'Insee, qui note que ce deuxième confinement a plus pénalisé la consommation que la production, les entreprises ayant réussi à s'adapter aux restrictions sanitaires.La réouverture des commerces dits non essentiels et le rebond attendu de la demande avec les fêtes de fin d'année devraient stimuler le commerce de détail et l'activité de certaines industries (biens d'équipement, habillement, ameublement).La consommation, qui serait retombée à 14% sous son niveau d'avant-crise en novembre, après un écart de -3% en octobre, est attendue en décembre 6% en dessous de son niveau d'avant crise, selon l'Insee.Cette remontée serait due aux achats de biens manufacturés comme l'habillement et l'équipement du foyer, relativement empêchés durant le confinement, ainsi qu'aux dépenses de carburants et de services de transports, limitées toutefois par la poursuite du télétravail."Alors que la consommation avait fortement rebondi dès la fin du confinement de printemps, avec un retour assez rapide vers un niveau proche de celui d'avant-crise, le rebond serait plus progressif en décembre", souligne l'Insee.Les autres activités de services et les transports verraient leur situation légèrement s'améliorer, avec un déficit d'activité passant de -31% à -23%, tandis que l'hébergement-restauration ne connaîtrait aucun mieux, les bars et restaurants restant fermés en décembre.L'industrie, moins affectée par ce second confinement, devrait voir son activité ramenée en décembre 5% en dessous de son niveau d'avant crise, contre 8% en novembre.
Il y a 4 ans et 169 jours

Commande publique : le conseil constitutionnel valide la loi Asap

MARCHÉS PUBLICS. Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la conformité de la loi Asap, et notamment sur la question des dérogation aux règles de la commande publique. Les juges valident à la fois le relèvement du seuil pour les marchés de travaux et la notion d'intérêt général pour s'affranchir de tout marché public.
Il y a 4 ans et 169 jours

L’Unicem très inquiète pour l’activité 2021

La production de granulats devrait être de 326 Mt en 2020. [©ACPresse] Les chiffres des activités BPE et granulats ne sont pas bons. Ce n’est une surprise pour personne. C’est ce que vient de confirmer l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). « L’année 2020 a été très difficile, plombée par la crise sanitaire », indique Nicolas Vuillier, président de l’Unicem. Sur les dix premiers mois de l’année, l’activité globale a été en recul de – 8,5 %, malgré le rebond spectaculaire à + 7,3 % durant le 3e trimestre. « Le seul sans confinement… » Et meilleur que la même période en 2019 ! Mais loin d’être suffisant pour rattraper le retard.  Côté BPE, la baisse moyenne, à fin septembre, était de – 13,2 %. En local, ce recul d’activité a été très disparate d’une grande région à l’autre. C’est l’Ile-de-France qui a connu la chute la plus spectaculaire, affichant un – 20 %. De l’autre côté du spectre, les Pays de la Loire sauvent les meubles, en se situant à seulement – 6% ! Et en faisant un focus sur les anciennes régions de France, le Limousin s’est même placé dans le positif, avec un fier + 2 %, à marquer d’une pierre blanche. Il était le seul dans cette situation enviable.  La consommation de granulats et de BPE a été très disparate sur le territoire national. [©Unicem] Un point bas historique pour les granulats Côté granulats, le recul est moins fort que pour le BPE : – 9,5 % sur les neuf premiers mois de l’année. En local, c’est la Provence – Alpes – Côte d’Azur qui décroche la timbale à – 17 %, talonnée par le Rhône-Alpes – Auvergne et les Hauts-de-France, paritaires à – 15 %. En se focalisant sur les anciennes régions, seule la Franche-Comté tire son épingle du jeu, affichant, là aussi, + 2 %.  Cette divergence d’activité entre le BPE et le granulat est directement liée aux utilisations respectives de ces deux ressources. En effet, les granulats trouvent 82 % de ses débouchés dans les ouvrages de génie civil et de VRD. Et tout juste 18 % dans le bâtiment. Pour sa part, le BPE est destiné dans 68 % des cas à la construction de bâtiments. La voirie ne représente que 15 % des utilisations et le génie civil, 10 %… A la vue de l’ensemble des données disponibles, le BPE devrait donc finir l’année à – 10 %, soit une production de 36,3 Mm3, contre 39,8 Mm3 à fin 2019. De leur côté, les granulats limitent la casse à – 8 %, soit un niveau proche de 326 Mt, à comparer aux 343,9 Mt de 2019… Le chiffre des granulats doit encore être nuancé, car l’extraction pure (sans les granulats issus du recyclage) devrait atteindre son point bas historique, passant en dessous de la barre des 300 Mt, pour finir à 294 Mt. Bis repetita à 36 Mm3 pour le BPE en 2021 Le BPE devrait finir l’année 2020 avec une production de 36,3 Mm3. [©ACPresse] Et l’année 2021 dans tout cela ? L’Unicem ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir. Au mieux, un encéphalogramme plat au niveau du BPE, soit un bis repetita à 36 Mm3. Et les + 3 à + 4 % des granulats, soit 338 Mt, ne devraient pas rendre heureux grand monde. Un avis partagé par l’ensemble de la profession. Interrogés par l’Unicem, les intéressés perçoivent une baisse d’activité pour 68 % d’entre eux. Contre 5 % d’optimistes, qui voient plutôt une hausse. Ceci, pour les six prochains mois. Un point positif tout de même dans ce tableau : les perspectives d’embauche devraient rester stables, pour 68 % des professionnels. La crise sanitaire n’explique pas tout, puisque d’autres freins viennent obscurcir le tableau. « La crise sanitaire s’est transformée en crise économique et sociale », reprend Nicolas Vuillier. Si l’activité des chantiers reste pour le moment bien orientée (il faut bien finir ce qui a été commencé), les demandes de permis de construire fondent comme neige au soleil. Elles sont en recul de – 9 % sur les trois derniers mois. L’inquiétude des ménages et le durcissement de l’accès au crédit ne devraient pas changer la donne. Au 3etrimestre 2020, les réservations de logements neufs ont reculé de 16 % !  [©Unicem] « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille » Les travaux publics ne sont pas mieux orientés, ayant perdu 14 % de leur activité sur neuf mois. Une situation en partie liée au cycle électoral, avec l’arrivée tardive des nouvelles équipes municipales. Equipes qui se sont empressées de remettre en cause nombre de projets déjà votés. Résultat : une chute de 22 % de la commande publique. « Tout le monde attend des plans de relance Covid, avec des mises en œuvre rapides et ciblées par les collectivités locales », insiste Nicolas Vuillier.  Et pour rajouter un peu de cacophonie, qui de mieux que Jacques Chirac, l’ancien président de la République, pour annoncer la couleur : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». En effet, alors que la situation est difficile, le gouvernement actuel a choisi de changer les règles du jeu dans la future RE 2020. A la trappe l’Observatoire E+C–, qui a permis d’analyser en détail plus de 1 000 chantiers. Un travail qui semble n’avoir servi à rien.  Un véritable manque de concertation A présent, c’est l’Analyse de cycle (ACV) dynamique simplifié qui va présider les choix constructifs pour les années qui viennent. « Une méthode qui s’affranchit de la rigueur scientifique de l’ACV classique », regrette Jean-Marc Golberg, président du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). Et de poursuivre : « Elle fait disparaître 100 kg de CO2/m2 de bâtiment sur son cycle de vie, sans aucune modification des méthodes constructives. Cela ressemble beaucoup à du “Green Washing” ».  C’est la porte ouverte à une importante distorsion de la concurrence entre matériaux à un moment où le secteur traverse une passe plus que difficile. « Nous partageons pleinement les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la construction, mais sûrement pas le chemin pour y arriver, conclut Jean-Marc Golberg. Aujourd’hui, la filière étudie toutes les solutions, y compris juridiques, pour sortir de cette impasse liée à une absence de concertation. L’introduction de l’ACV dynamique simplifié est un biais idéologique, sans rationalité. » Frédéric Gluzicki 
Il y a 4 ans et 169 jours

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