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Il y a 4 ans et 232 jours

Le projet de restauration du Grand Palais révisé pour un monument plus sobre et écologique

"Avec la crise sanitaire, une profonde réorientation du projet, imaginé il y a près de dix ans, était devenue indispensable. Le nouveau projet est plus sobre, plus écologique et plus respectueux de l'histoire du monument", a indiqué lundi le ministère à l'AFP.Une tranche anticipée de travaux a déjà débuté, mais le chantier doit vraiment débuter début 2021 après la fermeture des espaces ouverts au public. Cette réorientation "est liée à deux principaux facteurs", a expliqué l'Établissement public. D'abord, "le périmètre du projet s'est étendu: depuis fin 2018, les façades et la statuaire du Grand Palais ont connu une dégradation très importante, générant la mise sous filet de l'ensemble des ouvrages".En second lieu, ajoute-t-il, "la tenue d'épreuves olympiques et paralympiques en 2024 et les retards infligés au projet depuis mars 2020 par la crise sanitaire ont conduit le ministère et la RMN-Grand Palais à prendre acte des risques, désormais non soutenables, de dérapage du calendrier de réalisation des travaux et de dérive financière significative du projet".Le ministère a donc demandé à Chris Dercon, président de la RMN-Grand Palais, de concevoir un nouveau projet de restauration "respectant les impératifs budgétaires et calendaires"."Les destructions seront réduites au minimum, et le projet n'imposera plus de creuser sous la nef ni dans les espaces boisés classés et espaces verts protégés situés aux abords", selon le communiqué. Quatre principes architecturaux sont retenus: "mettre aux normes, notamment en matière de sécurité incendie et d'accessibilité"; "retrouver les circulations historiques du bâtiment, du nord au sud (connexion Champs-Elysées-Seine) et de l'est à l'ouest (connexion entre la Nef du Grand Palais et du Palais de la découverte)", "restaurer la Nef (où se tiennent les foires et défilés) pour augmenter sa jauge et réguler sa thermie" et "créer une entrée commune du Grand Palais et du Palais de la découverte".La Nef et les galeries devront être restaurées d'ici au printemps 2024 pour l'accueil les Jeux. L'intégralité du monument doit rouvrir au public au printemps 2025, a encore précisé l'Etablissement public.Cet immense bâtiment de 72.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, sur les Champs Elysées, n'avait jamais été rénové dans son ensemble depuis sa construction pour l'Exposition universelle de 1900.
Il y a 4 ans et 232 jours

Le projet de restauration du Grand Palais modifié vers un concept plus sobre et écologique par crainte de dérive financière

"Avec la crise sanitaire, une profonde réorientation du projet, imaginé il y a près de dix ans, était devenue indispensable. Le nouveau projet est plus sobre, plus écologique et plus respectueux de l'histoire du monument", a déclaré le ministère auprès de l'AFP."La tenue d'épreuves olympiques et paralympiques en 2024 et les retards infligés au projet depuis mars 2020 par la crise sanitaire ont conduit le ministère et la RMN-Grand Palais à prendre acte des risques, désormais non soutenables, de dérapage du calendrier de réalisation des travaux et de dérive financière significative", explique la Réunion des musées nationaux-Grand Palais dans un communiqué."Il s'est agi de préserver le monument en évitant les interventions architecturales, de détruire le moins possible sans enlever l'ambition générale du projet", a ajouté auprès de l'AFP Emmanuel Marcovitch, directeur général délégué de la RMN-Grand Palais. "Nous avons toujours veillé à ce que l'enveloppe de 460 millions d'euros approuvée en 2016 soit tenue, à ce que ce budget ne dérape pas quels que soient les aléas".Un des principaux changements par rapport au projet initial est l'abandon de l'excavation de milliers de mètres carrés sous la nef du Palais, qui aurait permis d'augmenter la surface utilisable.En revanche, les espaces intérieurs vont bien être redessinés grâce à l'abattage de cloisons érigées au fil de l'histoire du bâtiment, vieux de 120 ans, et qui a abrité par exemple le Crous ou encore une antenne de la Sorbonne.Pour ce projet "révisé", quatre principes architecturaux ont été conservés: mettre aux normes, notamment en matière de sécurité incendie et d'accessibilité; retrouver les circulations historiques du bâtiment, du nord au sud et de l'est à l'ouest; restaurer la nef où se tiennent foires et défilés pour augmenter sa jauge et réguler les températures; créer une entrée commune au Grand Palais et au Palais de la découverte.Sont venus s'ajouter des travaux non prévus au départ, tels que la réfection des façades et de leur statuaire, qui connaissent une importante dégradation. "Certaines statues s'effritaient au point que des fragments sont tombés, ce qui a généré la mise sous filet de l'ensemble des ouvrages" en 2018, a relevé Emmanuel Marcovitch. "Nous avions l'injonction de la préfecture de police que si le monument n'était pas mis aux normes, il serait fermé".La nef et les galeries doivent être restaurées d'ici au printemps 2024 pour l'accueil les Jeux olympiques. L'intégralité du monument doit rouvrir au public au printemps 2025.Ce bâtiment de 72.000 mètres carrés et 42.000 mètres carrés de toitures, entre bords de Seine et Champs-Elysées, n'a jamais été rénové dans sa totalité depuis sa construction pour l'Exposition universelle de 1900.Une tranche anticipée de travaux a déjà débuté, mais le chantier ne commence vraiment qu'en début d'année prochaine.
Il y a 4 ans et 233 jours

L'éventuelle remise en cause des aides au photovoltaïque crée "une ambiance délétère"

POLÉMIQUE. Suite à l'annonce d'une éventuelle remise en cause des aides publiques au développement des panneaux photovoltaïques, le syndicat Enerplan a dénoncé "une ambiance délétère" dans un contexte de présentation du PLF 2021 et du plan de relance. D'autant que le Gouvernement prétend justement avoir mis l'accent sur la transition écologique.
Il y a 4 ans et 233 jours

Le budget 2021 sera dédié à la relance, les déficits attendront

Après les plus de 460 milliards d'euros mis sur la table cette année pour faire face à la crise sanitaire, le projet de loi de finances pour 2021 que présente lundi le gouvernement en Conseil des ministres sera centré sur le plan de relance de 100 milliards annoncé début septembre.L'objectif est de retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise", a assuré le Premier ministre Jean Castex, un objectif qu'il jugeait "ambitieux mais à notre portée".Sur les 100 milliards prévus sur deux ans, 10 milliards devraient avoir déjà été dépensés cette année, notamment pour le soutien à l'emploi des jeunes, et 30 milliards injectés dans l'économie l'an prochain.Au total, un gros tiers du plan servira à améliorer la compétitivité des entreprises et à favoriser la réindustrialisation du pays, notamment via une baisse de 10 milliards d'euros des impôts de production pesant sur les entreprises.Ce sera la principale mesure fiscale de ce budget, qui illustre l'axe stratégique choisi par le gouvernement: soutenir les entreprises afin qu'elles passent le cap de la crise et recommencent à embaucher après 800.000 suppressions d'emplois attendues cette année.Environ 30 milliards doivent permettre d'accélérer la transition écologique, via des aides à la rénovation des logements ou aux transports propres. Et enfin 35 milliards d'euros serviront à financer des mesures de solidarité et de soutien à l'emploi (formation, etc.).Grâce à ce plan, le gouvernement table sur un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 8% l'année prochaine, après une contraction historique attendue à 10% cette année.Cette prévision pour l'an prochain a été qualifiée de "volontariste" par le Haut conseil des finances publiques (HCFP), dans un avis rendu lundi. Il a aussi souligné les "très fortes incertitudes" que fait peser l'épidémie de Covid-19 et appelle à la vigilance sur l'endettement du pays.La reprise de l'épidémie de Covid-19 depuis plusieurs semaines risque en effet de menacer l'ambition du gouvernement si aucun vaccin ne vient rassurer entreprises et ménages, dont la confiance pour investir et consommer est cruciale pour sortir de la crise économique.Peu d'économiesA côté de ce volet exceptionnel de dépenses, dont plus de 37 milliards d'euros seront toutefois financés par l'Union européenne, le gouvernement a décidé de maintenir plusieurs engagements pris avant la crise.Après un début de polémique, la baisse de la taxe d'habitation débutera bien l'an prochain pour les ménages les plus aisés. La réduction de l'impôt sur les sociétés est aussi maintenue.Les crédits promis aux ministères de la Défense, de l'Intérieur ou de l'Education sont également confirmés. Celui de la Justice va connaître une hausse importante de 8%, a annoncé M. Castex.Car si les finances publiques sont déjà mises à rude épreuve cette année, en particulier celles de la Sécurité sociale, avec un déficit public attendu à 10,2% du PIB, la priorité va à la reprise économique. Avec le blanc-seing de Bruxelles qui a suspendu les règles budgétaires européennes.Ainsi, avec l'objectif de ramener le déficit à 6,7%, peu d'économies sont à attendre: les effectifs de la fonction publique devraient ainsi être stabilisés, ou diminuer mais légèrement, a prévenu Bercy, après un amaigrissement déjà remis en cause après le mouvement des "gilets jaunes".Le gouvernement a assuré qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts, mais pour dégager quelques recettes supplémentaires, il a prévu de ponctionner l'organisme de financement du logement social Action logement à hauteur d'1,3 milliard d'euros, et les complémentaires santé vont payer une surtaxe Covid d'un milliard d'euros l'an prochain (puis 500 millions en 2022).Qu'en pense le bâtiment ? La FFB dans l'expectativeLe projet de loi de finances pour 2021 présenté ce matin confirme, dans les grandes lignes, les intentions contenues dans « France relance » pour ce qui concerne le bâtiment. Toutefois, de nombreux compléments et détails doivent encore intervenir par voie d'amendements gouvernementaux pendant les débats parlementaires ou sous forme de textes règlementaires à venir. La FFB restera vigilante à toutes tentatives d'amendements pénalisant notre secteur.Alors que l'impact de la Covid-19 commence à se transformer en repli durable sur les marchés du bâtiment et que la situation financière des entreprises du secteur se dégrade, la FFB regrette ce nouveau délai.« Il faut accélérer ! Les professionnels attendent depuis la fin du printemps des dispositifs de soutien au secteur et à l'emploi, qui font par ailleurs écho à un besoin réel sur les territoires. C'est notamment le cas pour le logement neuf, qui ne bénéficie d'aucune mesure puissante et d'impact immédiat dans le texte présenté, alors que la chute des permis et des ventes prend un tournant vertigineux. »-Olivier Salleron, Président de la FFB
Il y a 4 ans et 233 jours

RE2020 : "Il faut arrêter d'opposer toutes les énergies, toutes les solutions"

ÉNERGIE. Réunis pour l'édition 2020 de leur congrès, les professionnels de l'Association française du gaz ont appelé les pouvoirs publics à redonner sa juste place à l'énergie qu'ils représentent, tant dans le plan de relance que dans la politique de transition énergétique. Si la stratégie de développement de l'hydrogène est jugée prometteuse, les inquiétudes demeurent sur le rôle important joué par l'électricité dans la RE2020.
Il y a 4 ans et 233 jours

Potentiel de valorisation des sédiments dans le béton comme granulats ou addition au ciment

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Gravier de sédiments [©Cerema] I – A quelles problématiques peut répondre la valorisation des sédiments dans le béton ? Les villes en croissance ont toujours besoin de plus de matériaux de construction pour développer leur infrastructure. Par exemple, la région Ile-de-France enregistre un déficit en granulats d’environ 45 %… Pour répondre à ce besoin, la région reste dépendante des importations depuis les zones géographiques, induisant aussi bien des coûts de transport que des impacts environnementaux. Une charte régionale a été signée le 11 février 2002 pour soutenir la gestion rentable et rationnelle de ces matériaux. Elle vise en particulier à promouvoir l’utilisation de granulats recyclés et de matériaux locaux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 233 jours

Les mesures gouvernementales pour la rénovation énergétique des logements sont-elles efficaces ?

Un Français sur cinq se trouvant actuellement en situation de précarité énergétique, c'est à dire que plus de 10% du budget de son foyer est consacré à l'énergie, Emmanuelle Wargon, la ministre du logement a notamment détaillé une enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement (isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur).Objectif : rénover 500.000 logements par an jusqu'en 2050 en commençant par supprimer les passoires thermiques occupées par des personnes aux revenus modestes à horizon 2025.En parallèle de ces annonces, une étude du ministère de la transition écologique fait état de 4,8 millions de « passoires thermiques » sur les 29 millions de résidences principales que compte l'Hexagone. Des chiffres préoccupants puisque 17 % des logements sont considérés comme très énergivores et seuls 6,6 % des logements sont classés A et B, c'est-à-dire le niveau bâtiment basse consommation (BBC) à atteindre pour tous les biens d'ici à 2050, tel qu'exigé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015.Côté bâtiments publics, malgré les 4 milliards d'euros prévus, beaucoup de chemin reste aussi à parcourir. Une étude réalisée en 2018 par TEKSIAL-CODA Stratégies rapportait que la moyenne des objectifs de rénovation thermique pour les collectivités ne représentait que 0,3% de leur parc de logements.L'avis de professionnels concernés par ces mesuresRockwool fabricant de solutions d'isolation en laine de roche« De manière globale, ce plan de relance est une bonne chose qui va donner un élan positif à la rénovation énergétique des bâtiments à laquelle Rockwool participe activement. Nous observons qu’il reste un flou sur la période de validité de certaines aides proposées par l’Etat, mais ce plan présente toutefois des avancées importantes, notamment la revalorisation de MaPrimeRénov’ cumulable avec les certificats d’économies d’énergie et un focus sur les opérations très efficaces du point de vue rénovation énergétique.Attention toutefois au reste à charge pour les foyers modestes, si nous saluons l’effort sur le cumul des aides et l’enveloppe de 20.000 euros par foyer pour une rénovation globale du logement, cette somme pourrait s’avérer insuffisante au regard des travaux à réaliser.Avec 500.000 logements à rénover par an jusqu’en 2050 et les passoires thermiques à éradiquer à horizon 2025, le gouvernement s’est fixé un objectif compliqué mais atteignable et c’est là que la lisibilité des aides et des offres aura toute son importance. Aujourd’hui, les systèmes d’aides sont encore trop nombreux et trop complexes.Quelques conseils dans cette optique, pour les logements des particuliers, nous recommandons de privilégier d’abord la toiture ; la déperdition de chaleur se faisant essentiellement par les combles, aménagés ou perdus. Il est possible de réaliser ces travaux spécifiques de façon très rapide. Et côté grands bâtiments, l’isolation par l’extérieur reste la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques. Mais pour des travaux durables et efficaces, il ne faudra pas raisonner uniquement « thermique » mais étudier l’impact acoustique, le confort d’été et surtout la sécurité incendie ! Il faut alors choisir des matériaux aux performances prouvées et certifiées par des organisme tiers. »-Matthieu Biens, directeur marketing et développement produits pour la France et l’Europe du Sud RockwoolTeksial solutions clefs en main pour la maîtrise de la consommation énergétique« Nous nous réjouissons de l’effort massif consenti en faveur de la rénovation thermique par l’Etat dans le cadre du Plan de relance. Le plan et les modalités d’exécution pour le mettre en œuvre seront déterminants. Il faudra veiller notamment à ce que le traitement administratif des dossiers des particuliers éligibles à MaPrimRénov’ puisse suivre le rythme des demandes. L’ensemble des acteurs devront également prendre les mesures nécessaires pour garantir une qualité et un suivi des travaux irréprochables, comme nous nous y engageons chez Teksial.Pour parvenir à cet effort collectif, il faut plus que jamais sensibiliser et accompagner les Français et notamment les foyers les plus modestes, dans la réalisation de leurs travaux de rénovation énergétique, c’est l’engagement de Teksial. A travers un accompagnement sur mesure comprenant la budgétisation du chantier, la constitution du dossier, le choix des artisans agréés via un réseau de professionnels de confiance, ainsi que la vérification de la conformité des travaux et ce à moindre coût, nous permettons aux Français une meilleure maîtrise de leur facture d’énergie et une meilleure lisibilité des aides.Nous considérons également que la réussite du plan de relance dépendra de la capacité de l’ensemble des acteurs à garantir la fiabilité des travaux réalisés et. Sans quoi l’accélération de la rénovation thermique des logements ne pourra progresser, alors qu’elle est une activité essentielle pour diminuer la consommation d’énergie et développer l’activité économique.En ce sens, nous saluons la décision des organismes de qualification d’augmenter dès à présent les audits de contrôles pour les travaux d’isolation ou de changement des chaudières réalisés par les professionnels du bâtiment qualifiés RGE. Le contrôle est primordial pour veiller à la fiabilité des travaux et nous croyons fermement que ces contrôles constituent un outil efficace.Chez Teksial, nous développons un partenariat renforcé avec nos artisans afin de les informer sur les dispositifs d’aide et de les former aux meilleures pratiques et nous nous engageons à des contrôles qualité systématiques des chantiers à travers des enquêtes de satisfaction auprès des clients. »-Jean-Baptiste Devalland, Directeur Général de TeksialSFCB : Syndicat Français des Chaudiéristes Biomasse« Comme toute la profession, je me félicite que les 9e et 10e déciles soient réintégrés dans le dispositif Ma Prime Renov'. Cependant, des interrogations demeurent sur les modalités d'attribution de ces aides. Une des possibilités, et celle que nous redoutons le plus, soit que ces ménages aient à réaliser un bouquet de travaux pour pouvoir en bénéficier. Cette condition rendrait les montages de dossier ingérables pour les consommateurs, qui pourraient se décourager face aux multiples parties prenantes qu'un tel dispositif implique.En parallèle, je continue d'alerter sur la gestion des dossiers par l'ANAH. Nous comprenons leur difficulté à traiter de multiples demandes en même temps. Nous savons que l'afflux constant de dossiers les oblige à recourir à des sous-traitants, parfois pas assez qualifiés, pour mener à bien les demandes de subventions. Face à cette situation, nous nous sentons démunis et frustrés, nous aimerions les aider si nous le pouvions. Malheureusement, la communication avec l'ANAH reste impossible aujourd'hui, malgré de multiples tentatives. Le discours du Gouvernement lui-même est en contradiction avec la situation que nous vivons. Emmanuelle Wargon ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, nous indique qu'il n'y a pas de problèmes de traitement alors qu'au quotidien, nos clients installateurs font face à de nombreux dossiers bloqués ; qu'en est-il des 61.000 dossiers validés. De plus, la Ministre se félicite de voir 100.000 dossiers traités d'ici la fin de l'année mais l'objectif initial annoncé n'était-il pas deux fois plus élevé... ?Par ailleurs, notre filière reste ralentie par la délivrance de la certification Qualit'ENR qui doit être renouvelée par les professionnels chaque année. Nous constatons de plus en plus de retard parmi ces demandes. L'impact sur l'activité de nos installateurs est majeur, l'éligibilité des travaux aux dispositifs d'aide étant conditionnée à la qualification des professionnels.Nous sommes dans une situation à deux vitesses où notre filière est en pleine expansion et se porte bien mais où nous devons faire face à de multiples freins. »-Eric Trendel, Président du SFCB
Il y a 4 ans et 233 jours

Jusqu'à 90% des travaux de rénovation thermique des logements pourront être pris en charge selon Wargon

"Pour les foyers les plus modestes, l'aide peut aller jusqu'à 90% du devis, puis elle descend à 75%, 60% et à 40% pour les ménages les plus aisés", a précisé la ministre dans une interview au Journal du Dimanche.Mme Wargon a détaillé le fonctionnement de cette aide, estimée à deux milliards d'euros, qui pourra être demandée à partir du 1er janvier 2021 et qui concernera les devis signés après le 1er octobre 2020."La prime sera calculée en fonction des revenus, de la localisation du logement et du type de travaux", a-t-elle expliqué, indiquant qu'un simulateur pour connaître son montant sera présenté le 5 octobre. Elle sera versée "dès la phase des travaux".Un bonus jusqu'à 1.500 euros bénéficiera aux travaux qui permettent aux maisons individuelles de sortir du statut de "passoire thermique".Les travaux éligibles vont "du remplacement d'une vieille chaudière" aux "rénovations globales". En Île-de-France, passer à une chaudière à granulés pourra être soutenu à hauteur de 10.000 euros, a assuré la ministre.Les bailleurs et les copropriétés sont également éligibles à cette aide, qui selon Mme Wargon, créera "22.000 emplois sur deux ans".Le dispositif de certificats d'économie d'énergie (CEE), qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions d'économies d'énergie sous peine de pénalités, est maintenu mais les contrôles seront renforcés pour "éviter les dérives", selon la ministre.
Il y a 4 ans et 233 jours

En 2021, un budget de 1,7 milliard d'euros sera affecté à MaPrimeRénov

RÉNOVATION ENERGETIQUE. Le dispositif MaPrimeRénov sera accessible, à partir du 1er octobre, à tous les ménages. Le Gouvernement vient d'en dire plus sur la manière avec laquelle il affectera les crédits du plan de relance sur 2021 et 2022.
Il y a 4 ans et 233 jours

L’addition, s’il vous plaît !

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Pour apporter une nouvelle propriété, donner une nouvelle couleur, les additions sont nombreuses. [©Surchistes] Cendres volantes, fillers calcaires ou siliceux, fumées de silice, laitiers de hauts fourneaux, métakaolins, pigments et pouzzolanes… Autant de matériaux qui entrent dans la famille des additions pour béton et lui confèrent des propriétés particulières, en suivant la norme NF EN 206/CN. Point sur l’offre actuelle des industriels. Argéco : Pour tous types de matériaux cimentaires Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’amélioration des performances mécaniques des bétons.[©Argéco] Argéco est une filiale du groupe Colas. Implanté à Fumel (47), l’industriel est spécialisé dans la calcination flash d’argiles, et dans la conception et la commercialisation de liants prêts à l’emploi. Le métakaolin flash d’Argéco participe à l’améliorer des performances mécaniques des bétons. Il peut ainsi s’utiliser pour la formulation de béton de types BHP, BTHP, Bfup.« Il permet aussi d’augmenter la longévité des bétons, de les rendre plus durables face aux agressions extérieures etde réduire leur bilan carbone, explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial. En effet, nos métakaolins flash génèrent un bilan CO26 à 7 fois inférieur à celui du clinker. C’est-à-dire, 139 kg éqCO2/t produite, contre 870 kg éqCO2pour le CEM I, selon l’Ademe. C’est la seule addition réactive du marché à ne pas être un co-produit dépendant d’une industrie “mère”. » Le métakaolin s’utilise dans tous types de matériaux cimentaires. « Il est activé par la portlandite – chaux - libérée par l’hydratation du clinker. Donc, dès qu’il y a du ciment ou de la chaux, le métakaolin est efficace et renforce la structure via la création d’hydrates supplémentaires. » Si elle s’adapte à tous les domaines, aujourd’hui, cette addition est davantage mise en œuvre dans le domaine du BPE et du génie civil. Condensil : De la formulation à la pratique Chantier de Nouvelle Route du Littoral à La Réunion.[©ACPresse] Condensil commercialise de la fumée de silice sous différentes formes, qui est produite en France dans les usines de Ferropem. « Nous accompagnons nos clients sur les aspects techniques d’utilisation de la fumée de silice, explique Franck Besse, directeur de Condensil. De la formulation théorique à l’étude pratique, en partenariat avec le laboratoire Sigma Béton et sur les aspects logistiques avec SATM Transport. » Sur béton frais, ce matériau optimise la maniabilité, la consistance dans le temps. Ou encore la pompabilité sur de grandes distances. « Il permet aussi la réduction de la ségrégation, de la chaleur d’hydratation et de l’exsudation. Sur le béton à l’état durci, la fumée de silice améliore les résistances mécaniques. Mais aussi, la résistance aux attaques chimiques, aux sulfates et aux chlorures, à la corrosion des armatures, aux cycles gel-dégel, aux chocs et à l’abrasion. »Les additions de Condensil peuvent s’utiliser dans différents cas de figure. « Elles sont couramment utilisées dans les Bfup, BTHP et BHP. » La fumée de silice s’adapte aussi à la formulation des bétons projetés, aux bétons d’ouvrages d’art ou exposés à des agressions chimiques. « Son incorporation pour la valorisation de sédiments marins contaminés, comme vu récemment dans le cadre de l’aménagement de la plate-forme de Bessain-Huppain, offre des solutions innovantes et de nouveaux débouchés à cette addition. » GCP Applied Technologies : Toujours dans la tendance Chantier de logements situés à Massy (91).[©GCP Applied Technologies] L’esthétique des bétons est une thématique importante dans l’activité de GCP Applied Technologies. C’est tout naturellement que l’industriel propose des pigments. Si le choix de teintes est vaste, « La gamme standard évolue en fonction des demandes, explique Benoît Baulande, directeur commercial et technique. Elle est le reflet d’un nouvel état d’esprit général. »En effet, les pigments aussi se mettent au vert. Non en termes de couleur, mais dans la démarche écologique, environnementale et de bien-être dans la ville. « Les teintes claires, beige à l’image du Kaolor PF1930 ou ocre/jaune comme le Kaolor PP100 et PP121 font partie de nos best-sellers, alors qu’il y a 10 ans, nous étions sur des bases noires, grises et rouges. Il y a une vraie attente des architectes et des maîtres d’ouvrage autour de la minéralité, du local avec des couleurs de roches régionales. Et la volonté de créer des îlots de fraîcheur à base de Kaolor, contenant des pigments blancs comme le PP 900. »GCP Applied Technologies propose aussi des prémix composés de pigments purs et de métakaolins (gammes PF et PM).« Nous n’utilisons que des métakaolins très clairs, les plus blancs possible. Ils apportent durabilité et réduction des risques d’efflorescence du béton. La part peut aller de 25 à 90 %, selon la demande. »Enfin, il y a un an, GCP a mis à disposition des architectes l’application Pieri. Elle permet non seulement de choisir et de découvrir le nuancier de teintes de l’industriel, mais aussi, de photographier des pierres ou roches et de trouver la couleur disponible la plus proche. Mapei : Des teintes sur mesure Réalisation des zones de parking et de circulation des voiturettes et vélos au Center Parks du Bois aux daims, à Morton (86).[©ATB-Mapei] La spécialisation de Mapei oscille entre les matériaux de construction et la chimie. L’industriel propose une large gamme de produits pour le monde du béton. Optimisation de formules, adjuvantation… Autant de solutions accompagnant les producteurs de matériaux. Parmi ses différents produits, Mapei bénéficie d’une ligne de colorants pour le béton et son esthétique. Sous la marque Mapecolor Pigment, l’industriel propose près de dix teintes standards et une infinité de couleurs sur mesure. En effet, Mapei fournit à ses clients BPE ou préfabricants privilégiés un appui marketing personnalisé. Comme les nuanciers réalisés à partir de leurs matériaux (ciment, additions, granulats).Le conditionnement peut aussi se faire à la demande : big bag, sac papier ou sachet hydrosoluble. Les solutions Mapecolor Pigment peuvent être livrées, en conditionnement standard, entre 48 h et 72 h. D’ailleurs, dans le cadre de sa démarche de développement durable, Mapei s’est engagé dans le programme Fret 21, afin de réduire les émissions de CO2de ses activités de transport. Omya : 136 ans dans le calcaire Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées.[©Omya] Depuis près de 136 ans, Omya est spécialisé dans la production de charges calcaires micronisées. Dans le domaine du béton, l’industriel a développé des additions calcaires sous les marques Betocarb et Betoflow D. « Ces matériaux permettent d’optimiser la compacité des bétons et mortiers. Et d’améliorer la résistance à la ségrégation des compositions, explique Pascal Gonnon, responsable des applications ciment, mortier et béton. Mais aussi, de formuler des liants équivalents, de participer au développement de la résistance mécanique des bétons et de réaliser des mélanges ternaires à faible empreinte carbone. » Les solutions d’Omya peuvent être utilisées pour faire plusieurs types de bétons. « L’évolution des calcaires micronisés industriels et de leurs applications est à corréler avec le développement des bétons innovants, tels que les bétons auto-plaçants depuis les années 2000. »Ces matériaux sont aussi adaptés aux bétons à hautes et à très hautes performances, ainsi qu’à l’impression 3D. « Ces innovations se réalisent dans l’industrie de la préfabrication, des bétons de chantier et prêts à l’emploi. »En ce moment, Omya planche avec l’Afnor sur la mise à jour de la norme NF 18-508 addition calcaire, datant de 1995. « Nous travaillons aussi sur un projet de norme européenne », conclut Pascal Gonnon. Pouzzolanes des Dômes : Léger et isolant Les caractéristiques intrinsèques de la pouzzolane (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons.[©Pouzzolanes des Dômes] La société Pouzzolanes des Dômes exploite et gère une carrière de pouzzolane, située au cœur du Parc régional des volcans d'Auvergne. L’industriel produit près de 120 000 t/an de matériaux utilisés dans de nombreuses applications dont les bétons spéciaux et techniques. Les caractéristiques intrinsèques de la roche (poreuse et légère) sont des atouts pour les bétons. « La pouzzolane apporte de la légèreté et des propriétés isolantes », explique Sébastien Masclet, directeur. La granulométrie choisie est importante dans la confection des bétons réalisés. « Il faut veiller à conserver les bulles d’air naturelles de la roche si l’on veut garantir le caractère isolant. » Ici, les marchés touchés sont à la fois la rénovation et la réhabilitation de bâtiments anciens, pour le côté “béton léger”. Mais aussi, la construction neuve et la maison individuelle pour les “blocs isolants”. L’addition de pouzzolane dans la formulation permet aussi une bonne résistance au gel et aux acides faibles. Côté environnement, la société s’est engagée dans différentes démarches (charte environnement de l’Unicem, “Marque Parc”, relation privilégiée avec le Comité environnemental de l’Impluvium des eaux de Volvic et intervention d’un botaniste sur le site), afin de s’inscrire dans une politique de développement durable en lien avec les enjeux du territoire. Sibelco : Une gamme de plus en plus éco-responsable Le site de Sibelco, en Belgique, dispose désormais d’éoliennes pour ses besoins énergétiques.[©Sibelco] Avec ses 130 sites et ses 5 500 collaborateurs partout dans le monde, le Belge Sibelco est un acteur majeur du traitement des minéraux. Dans la catégorie “additions pour béton”, l’industriel propose différentes formes de sable de silice. « Pour le béton prêt à l’emploi sur chantier ou préfabriqué, nous nous adaptons à la demande, explique Quentin Schotte, responsable marketing construction et fonderie. La granulométrie diffère. Nous avons plusieurs qualités et teintes de sables, qui permettent de jouer sur l’esthétique et de diminuer la part de ciment dans le béton. Et ainsi, de réduire son impact environnemental. »Cette dernière notion est importante pour Sibelco, qui compte bien l’incorporer dans son offre et sa production. « La question de la préservation des matières premières et celle touchant aux émissions de carbone concernent tous les domaines de la construction. Nous travaillons de plus en plus sur des gammes de fillers, de produits pouzzolaniques ou de granulats issus du recyclage. Mais aussi, sur notre façon de produire. Sur notre site en Belgique, nous avons fait implanter des éoliennes pour nos besoins énergétiques et nous mettons en place des parcs de panneaux photovoltaïques flottants sur des lacs de carrières en fin de vie en France et en Belgique. » Sika : Le règne des pigments Sika propose plusieurs gammes et teintes de pigments pour béton.[©Sika] Sika dispose de plusieurs gammes de pigments pour béton. La ligne Sika ColorCrete se présente sous la forme de granulés. Et ce, pour un écoulement fluide, sans dégagement de poussière. Elle est particulièrement adaptée aux bétons architectoniques, à la préfabrication légère, à l’image des pavés, tuiles ou encore bordures… et à la préfabrication lourde. Si Sika propose un large choix de teintes, la version Sika Colocrete Mix permet un service sur mesure.De son côté, le SikaCem Color est un colorant en poudre constitué d’oxydes minéraux. Il convient aux matériaux à base de ciment, de chaux ou de plâtre. La solution de l’industriel suisse se met en œuvre pour la coloration dans la masse des bétons et des mortiers à base de ciment : chapes, jointements, dalles béton ou bétons esthétiques. Le SikaCem Color bénéficie d’une bonne tenue aux UV et n’impacte pas le temps de prise. Il existe en différentes couleurs, telles que le jaune, l’ocre, le bleu, le noir, le rouge ou encore le vert. Et d’autres… Ce “tableau” du marché des additions n’est pas exhaustif. Il existe de nombreux acteurs dans le domaine, à l’image d’Additives, Chryso, Ecocem, Eurotex, Huntsman, Lanxess ou encore Surschiste… Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 233 jours

L'édition 2020 de Nordbat n'aura finalement pas lieu

EVENEMENTIEL. Le salon Nordbat, qui devait se tenir à Lille du 13 au 15 octobre, a été annulé en raison de la dégradation de la situation sanitaire dans la région des Hauts-de-France.
Il y a 4 ans et 233 jours

Budget 2021 : les mesures du projet de loi de finances pour le BTP

Le projet de budget du gouvernement pour 2021, centré sur le plan de relance de 100 milliards d'euros, et qui prévoit une croissance de 8% l'an prochain, après une récession de 10% attendue cette année, fait la part belle à la rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 233 jours

Seine-et-Marne : Crécy-la-Chapelle aménage son territoire grâce à une subvention de la Région

La région Île-de-France octroie une subvention à Crécy-la-Chapelle pour l’aménagement de son territoire.
Il y a 4 ans et 233 jours

Frédéric FABIEN, Directeur Commercial du Groupe EDILIANS

Frédéric FABIEN est nommé au poste de Directeur Commercial Groupe de la société EDILIANS.   Frédéric FABIEN, 49 ans, bénéficie d’une solide expérience de plus de 20 ans dans l’industrie des matériaux de construction, au sein de l’entreprise Holcim (devenue LafargeHolcim) qu’il a rejointe après une première expérience dans le conseil en organisation et management.   Précédemment, il a occupé des fonctions commerciales et des postes de direction de centres de profit en France et à l’international dans de nombreux pays (Canada, Maroc, Indonésie, Philippines). Il a ainsi eu l’opportunité de travailler en partenariat avec ses clients dans des contextes de marchés et de cultures variés. Il a en particulier accompagné des projets de transformation des approches commerciales.   Au sein d’EDILIANS, il aura pour mission de soutenir les orientations stratégiques dont l’un des axes majeurs repose sur la poursuite du développement d’offres globales au service de l’écohabitat.   « Je suis très heureux de rejoindre les équipes d’EDILIANS, reconnues pour leur engagement et leur capacité à innover et accompagner les clients dans leurs projets. En ligne avec notre stratégie de croissance, nous allons continuer à enrichir notre portefeuille de solutions globales, particulièrement pour l’écohabitat qui est au cœur de la transition énergétique » souligne Frédéric FABIEN.   Pascal CASANOVA, Président d’EDILIANS déclare « c’est avec grand plaisir que nous accueillons Frédéric FABIEN dont l’expérience dans le management de sujets complexes et le regard international enrichira la culture du Groupe au service de nos clients ». http://www.edilians.com
Il y a 4 ans et 233 jours

Energies renouvelables: soutien accru de 25% dans le projet de loi de finances 2021

Le soutien aux énergies renouvelables sera accru de près de 25% dans le projet de loi de finances pour 2021, et dépassera les 6 milliards d'euros, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique.
Il y a 4 ans et 233 jours

3e Rencontres Woodrise à Bordeaux: un débat recentré sur le bois sans polémique

Malgré un contexte sanitaire tendu, les 3e Rencontres Woodrise, à Bordeaux et en Nouvelle Aquitaine, seront l’occasion de dépasser la polémique déclenchée par le nouveau maire de Bordeaux autour du sapin de noël.
Il y a 4 ans et 233 jours

Carburants alternatifs : Les toupies jouent la carte du futur

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. Pour connaître l’ensemble des surcoûts liés à l’exploitation des toupies à carburants alternatifs, Unibéton et Tratel testent des toupies à gaz Scania/Liebherr, à Bordeaux (33). [©Alban-Gilbert/HeidelbergCement] Les dernières élections municipales ont porté au pouvoir des maires issus des rangs d’Europe Ecologie Les Verts ou de formations politiques associées. A Bordeaux, Grenoble, Lyon, Marseille ou dans de nombreuses villes plus petites, les idées écologiques font de plus en plus leur apparition. Et même si le gouvernement garde la main sur la direction générale du pays, au niveau local, les maires peuvent influer sur des secteurs spécifiques. En premier lieu, les transports. L’idée générale, validée par le vote des citoyens, est de viser à l’établissement de villes plus vertes, avec notamment des centres urbains sans circulation ou avec des accès sélectionnés. Sur le modèle des zones à faible émission (ZFE) [lire encadré], déjà établies à Paris, Grenoble, Lyon ou Strasbourg. Si, pour le moment, aucune de ces municipalités n’a annoncé de nouvelles restrictions de circulation, ce choix des citoyens est un rappel au secteur des transports : le futur sera vert ou ne sera pas ! Ce constat touche entre autres les toupies, spécialistes des transports urbains. Si les industriels travaillent depuis de nombreuses années sur le sujet des toupies à carburants alternatifs, les élections sont venues remémorer à tous qu’il est temps d’accélérer le mouvement. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 234 jours

Vienne : Du “sur mesure” pour un centre aquatique

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. ABP est un spécialiste de la préfabrication sur mesure. [©ABP] En 2003, ABP (Art du béton préfabriqué) s’est installé sur la technopole du Futuroscope pour produire des éléments préfabriqués sur mesure. « Notre usine compte quinze salariés répartis entre l’atelier de production béton et l’atelier de menuiserie, qui réalise les coffrages, indique Audrey Rousselle, technico-commerciale de la marque. Sur demande, nous réalisons des éléments pour les entreprises de gros œuvre, comme les longrines, poutres, poteaux, voiles, balcons et corniches… Nous réalisons aussi des éléments spécifiques pour les entreprises de TP et de génie civil, dalles et corniches de pont par exemple. Et de plus, nous fournissons les entreprises paysagistes pour du mobilier urbain sur mesure. Nous proposons de nombreuses finitions : béton gris, blanc, sablé ou balayé. Nous fabriquons des éléments en béton déco-gravé ou matricé. Pas de standard, pas de produits catalogue, du sur mesure uniquement ! Nous livrons sur les zones de Poitiers, Tours et tout le Grand Ouest. Mais aussi en région parisienne, parfois au-delà… » Ce savoir-faire a été mis à contribution sur le chantier “Balsanéo”, un centre aquatique en construction à Châteauroux. C’est un complexe qui proposera une halle sportive, une halle ludique et un espace de balnéothérapie. Le tout dans un cadre architectural tout en courbes. « Nous avons d’abord fourni les longrines, qui constituent la base du bâtiment. Sont venues ensuite des poutres rampantes et cintrées à diamètres variables. Par ailleurs, nous avons produit bancs, gradins et marches. Ainsi que des voiles “Œil de bœuf” courbes, destinés à laisser passer la lumière entre les bassins, tout en allongeant les perspectives », conclut Audrey Rousselle. Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 234 jours

Le Concours Lumières 2020 met à l’honneur le patrimoine industriel

Un parc urbain, le chevalement d’un ancien puits de mine, un passage souterrain… Le 3 septembre 2020, présidé par Guy Geoffroy, maire de Combs-la-Ville (77) et président de l’association des Éco Maires, le jury a décerné les trois prix du concours Lumières 2020. Il y avait 25 dossiers en compétition. Les trois lauréats. Le premier […] L’article Le Concours Lumières 2020 met à l’honneur le patrimoine industriel est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 234 jours

A Hirosaki, le MOCA est signé ATTA depuis Paris

Le musée d’art contemporain de Hirosaki (Hirosaki MOCA) au Japon, conçu par Atelier Tsuyoshi Tane Architects (ATTA), une agence basée à Paris, a ouvert ses portes au grand public le 11 juillet 2020. Compter 3 090 m² dont 500 m² pour le café et la boutique. Communiqué. Le musée a été construit à Hirosaki, ville du […] L’article A Hirosaki, le MOCA est signé ATTA depuis Paris est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 235 jours

Aspect légal des travaux de ravalement de façade

Le ravalement de façade consiste à nettoyer, à traiter et à entretenir les murs extérieurs de la maison. Il s’agit d’une obligation légale qui s’impose à tout propriétaire d’une maison ou d’un immeuble. En effet, le code de la construction et de l’habitation prévoit que les façades de maison doivent être maintenues en bon état de propreté. Les travaux peuvent être assez vastes et complexes. Vous pouvez alors faire appel à un ravaleur professionnel pour plus de sécurité. D’ailleurs, cette activité est très règlementée par la loi. Le professionnel agira dans le respect des normes en vigueur. La définition légale des façades Les façades sont définies comme les murs extérieurs de la maison, c’est-à-dire, ceux qui sont visibles depuis la rue ou la cour. Mais elles concernent aussi les murs aveugles et les pignons. Mais, la définition plus large de la façade permet d’englober les différents ouvrages de protection dans la notion. On peut citer les volets, les menuiseries, les corniches, les zingueries et les garde-corps. Ainsi, les façades ainsi que ses accessoires doivent être bien entretenus pour assurer la sécurité des habitants de la maison et des passants. La période idéale pour ravaler la façade de la maison Étant donné qu’il s’agit d’une tâche très technique et qui nécessite beaucoup de temps, il est conseillé d’entretenir régulièrement la façade. De cette manière, les travaux ne s’accumulent pas trop et vous économisez à la fois de temps et d’argent. Ainsi, dès que vous détectez des moindres problèmes, traitez-les dans les meilleurs délais avant que leur état ne s’empire. En tout cas, le ravalement de façades anciennes est obligatoire tous les dix ans. Pour effectuer ces travaux dans les normes, il est préférable de faire appel à un professionnel expérimenté comme ce ravaleur qui se trouve sur https://www.ravalement-maconnerie-33.fr/. Cette obligation s’applique dans toutes les communes visées par un arrêté préfectoral et à Paris. Néanmoins, la règle peut varier suivant la localité et certaines communes peuvent imposer d’autres règlementations spécifiques. C’est pourquoi il serait plus judicieux de vous rendre auprès de votre mairie afin de demander plus de renseignements. L’initiative du ravalement de façade Il est de principe que la décision de procéder au ravalement de façade appartient librement au propriétaire de la maison. Si vous êtes locataire, vous pouvez demander à votre bailleur d’entreprendre les travaux. Pour le cas d’un immeuble en copropriété, les travaux sont à l’initiative du syndic après une assemblée générale de tous les copropriétaires. Cependant, lorsque les façades de la maison présentent un danger public (risque de chute de matériaux ou d’effondrement du bâtiment à cause des fissures), ou portent atteinte au cadre de vie et à l’environnement urbain (façades en très mauvais état, tâches de pollution …), la mairie peut imposer au propriétaire de la maison de procéder au ravalement de façades. Pour ce faire, le maire lui envoie une injonction par lettre recommandée avec accusé de réception. En cas de copropriété, la lettre est adressée au Syndic à charge pour lui d’informer les copropriétaires. Les travaux de ravalement de façade doivent être effectués dans les six mois de la notification de la lettre d’injonction. Si le propriétaire ne les exécute pas, le maire prend un arrêté avec une sommation à réaliser les travaux tout en fixant un nouveau délai. En cas d’inexécution, l’exécution d’office des travaux sur autorisation du Président du Tribunal peut être ordonnée par le maire. Dans ce cas, la mairie prendra en charge les frais puis se retournera vers le propriétaire pour obtenir le remboursement.
Il y a 4 ans et 236 jours

Assureurs LPS : "Un problème très complexe et sensible", V. Faure-Muntian (députée)

ENTRETIEN. La députée Valéria Faure-Muntian, présidente du groupe d'études assurance à l'Assemblée nationale, suit le dossier de la crise des assureurs en libre prestation de services (LPS). Elle détaille à Batiactu le contenu de la proposition de loi qu'elle a déposée en janvier 2020 pour éviter que ce phénomène ne se reproduise à l'avenir.
Il y a 4 ans et 236 jours

Giga tours, méga ponts : dans les entrailles des monuments hors normes

Les tours Burj Khalifa à Dubaï (828 mètres) ou Montparnasse à Paris (210 mètres), le pont suspendu du détroit d'Akashi et ses 1.991 mètres de portée centrale... L'exposition "XXHL, giga tours et méga ponts" présente, jusqu'au 7 mars 2021, un panorama des plus grands édifices monumentaux contemporains (en hauteur comme en largeur), du point de vue de l'ingénieur et non de l'architecte."Ces réalisations monumentales détiennent toutes des records, mais ce n'est pas une exposition sur les records: l'idée est de présenter le génie technique à l'oeuvre, dans notre ligne éditoriale +les mains dans le cambouis+", explique à l'AFP Evanthia Ioannidou, cheffe de projet de cette exposition.Après un coup d'oeil sur une grande fresque démarrant à la pyramide de Gizeh (édifiée il y a 4.500 ans), le public, à partir de la fin du collège, peut déambuler à travers deux grandes salles pour se glisser dans la peau d'un ingénieur au moment de la conception d'un monument, via une muséographie fluide et 80% numérique (écrans géants "immersifs", vidéo projection interactive, réalité augmentée...).Il peut se familiariser avec le "BIM" ("Building information modeling"), cette maquette numérique évolutive en 3D, un incontournable des concepteurs. "Depuis les années 1990, l'outil numérique a transformé la façon de concevoir: on ne peut plus construire ces édifices sans la puissance du calcul numérique, qui permet par exemple d'évaluer la résistance aux vents, ou d'anticiper ce qui est le plus écologiquement vertueux", souligne Evanthia Ioannidou.L'exposition parle aussi de rénovation, avec un focus captivant sur le projet de renaissance de la tour Montparnasse, et sur des constructions "durables" comme la tour en bois Hypérion à Bordeaux.Car l'heure n'est plus seulement à la seule grandeur: le critère de "l'empreinte environnementale gagne en importance dans la course à la plus haute performance", écrit l'ingénieur Jean-Marc Jeager, dans le journal de l'exposition.
Il y a 4 ans et 236 jours

Cermix : Le challenger

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Vanessa Crenn, directrice du marché mortiers spéciaux chez Cermix. [©DR] A la base, Cermix est issu de la scission des activités de Desvres (groupe Koramic), un groupe historique spécialisé dans le monde du carrelage. La nouvelle entité voit le jour en 2015, avec deux familles de produits : des solutions de pose de carrelage et des mortiers spéciaux. Cette dernière gamme est plutôt orientée vers le gros œuvre et les travaux publics. « Ce n’est pas le même public – marché, typologie client… – que notre activité historique, mais c’est le même savoir-faire », explique Vanessa Crenn, nouvellement arrivée à la direction du marché mortiers spéciaux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 236 jours

Le ministère de la Transition écologique et l'Ademe lancent une nouvelle campagne sur les économies d'énergie

Les enjeux de la maîtrise de l’énergie dans les logements En France, le secteur du bâtiment est le plus fort consommateur d’énergie : les bâtiments sont responsables d’environ 45% de nos consommations d’énergie et de plus du quart de nos émissions de gaz à effet de serre, dont environ 2/3 sont issus du secteur résidentiel.Indissociable de la rénovation énergétique des bâtiments, la maîtrise des consommations d’énergie au sein des foyers est un des principaux leviers pour réduire l’impact du secteur résidentiel.Se préoccuper de sa consommation d’énergie, que ce soit pour le chauffage, l’eau-chaude ou l’électricité, est le premier pas vers la maîtrise de ses consommations. Piloter plus généralement ses consommations d’énergie chez soi, via des outils et des applications par exemple, permet de faire baisser sa facture d’énergie tout en conservant le confort du logement. La nouvelle campagne de sensibilisation FAIRE TOUT POUR MA RENOV’, accompagnée par l’ensemble des acteurs de la filière (gestionnaires de réseaux, fournisseurs d’énergie, etc…), met ainsi l’accent sur deux pratiques à adopter par les ménages afin de mieux maîtriser leurs consommations d’énergie : Installer et utiliser des équipements de programmation par intermittence des systèmes de chauffage (thermostats performants).Suivre et Analyser ses dépenses d’énergie grâce aux outils proposés par les fournisseurs d’énergie ou autres solutions de pilotage Enfin, il s’agira également de sensibiliser les ménages à leur consommation d’électricité et aux éco-gestes.Le thermostat, une solution pour mieux gérer ses dépenses de chauffageLe chauffage est le premier poste de consommation d'énergie. Il représente 66% des consommations énergétiques d'un foyer. Une utilisation maitrisée de son système de chauffage est un premier pas pour réduire ses factures.Une des solutions pour mieux maîtriser sa consommation de chauffage est l'installation et l'utilisation d'un thermostat. Cet appareil, facile à installer et à utiliser, offre la possibilité de contrôler son chauffage et ainsi de faire jusqu'à 15 % d'économie sur sa facture, tout en maintenant son logement à une température agréable. Et en plus, on peut bénéficier du « Coup de pouce thermostat avec régulation performante », une nouvelle prime entrée en vigueur depuis le 25 juin 2020 (Cf. fiche ci-jointe).En effet, un thermostat programmable avec une régulation performante permet de choisir la température dans le logement, par exemple en fonction de l'absence ou de la présence des occupants : baisser la température quand personne n'est dans le logement et la faire remonter avant son retour pour un confort optimal, ce qui est plus économique que si le logement est chauffé en permanence à la même température. Analyser ses dépenses énergétiques pour devenir acteur de sa consommationEn regardant de plus près ses factures ou en utilisant les outils mis à disposition par les fournisseurs d'énergie, les gestionnaires de réseaux publics d'énergie et les fabricants d'équipements de pilotage énergétique des logements, on peut visualiser la quantité d'énergie consommée mais surtout les économies qui peuvent être réalisées.La plupart des fournisseurs d'énergie (électricité, gaz) et les gestionnaires de réseaux proposent des applications de suivi de la consommation. Il est également possible de suivre ses consommations via ses comptes client, sa facture ou son thermostat.Ce suivi permet de repérer les pics de consommation, les jours où la consommation est plus basse ou plutôt haute. En comprenant quels sont les postes qui consomment le plus (chauffage, électroménager, etc.) et en mesurant les effets des gestes adoptés d'un jour ou d'un mois sur l'autre, chaque foyer peut identifier des pistes d'actions.Pour en savoir plus :Guide « Le nouveau compteur d'électricité »Guide « Le nouveau compteur de gaz »Infographie « Dépenses d'énergie : comment garder le contrôle ? » Le réseau des conseillers FAIRE, pour un accompagnement sur-mesurePour aller plus loin en matière d'économies d'énergie, les particuliers peuvent prendre contact avec un conseiller du réseau FAIRE, dans l'un des 350 espaces conseil présents sur l'ensemble du territoire.Leur rôle auprès des particuliers est :D'apporter des informations concrètes et pratiques sur la réalisation de travaux de rénovation énergétique et plus généralement sur la consommation d'énergie d'un logement ;De conseiller les particuliers dans leurs démarches afin de déterminer les travaux à réaliser en priorité́ et d'identifier les meilleures solutions pour faire baisser la consommation énergétique du logement ;De faire connaitre les aides financières auxquelles ils ont droit.Les conseillers FAIRE délivrent des conseils gratuits, neutres et adaptés à chaque situation pour guider les ménagés dans leurs travaux de rénovation.Les Français peuvent également se tourner vers le site FAIRE.gouv.fr, où ils trouveront des informations sur les travaux à privilégier, un simulateur des aides financières dont il est possible de bénéficier pour la rénovation énergétique de son logement, ainsi qu'un annuaire recensant les professionnels RGE à proximité.« Avec cette nouvelle prime « Coup de pouce Thermostat » de 150 €, nous offrons la possibilité à tous les ménages de mieux maîtriser leurs consommations d'énergie, et ainsi de faire baisser leur facture. Cette prime vient compléter le dispositif d'aides financières déjà en place, que nous renforçons encore aujourd'hui grâce aux mesures prises dans le cadre du plan France Relance. L'ensemble de ces mesures doit nous permettre d'atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés en matière de rénovation énergétique des bâtiments ».-Emmanuelle Wargon, ministre du logement « Cette nouvelle campagne FAIRE doit permettre de prendre conscience que chacun de nous peut, à son échelle et avec des gestes simples, devenir acteur de ses consommations d'énergie. C'est grâce à la mobilisation de tous, et accompagnés par les conseillers FAIRE présents sur l'ensemble du territoire, que nous pourrons diminuer notre facture d'énergie tout en améliorant le confort de nos logements ».-Arnaud Leroy, président directeur général de l'ADEME
Il y a 4 ans et 236 jours

Les artisans et entreprises de proximité peuvent compter sur la confiance des Français pour la relance

Cette année, l'U2P, qui représente 3,2 millions d'entreprises françaises, ouvre les portes de ses Rencontres annuelles dans un contexte inédit : alors que la crise sanitaire a frappé de plein fouet les secteurs de proximité, et avec, l'économie du pays, les Français affichent leur soutien et leur attachement sans faille aux artisans, commerces et services de proximité. Ces derniers, temporairement soulagés par les mesures d'aide d'urgence, joueront un rôle déterminant dans la relance économique du pays… A la condition du bon déploiement du Plan de relance sur le territoire.Des secteurs clés durement touchés par la criseLa crise sanitaire a lourdement pesé sur l'activité des entreprises de proximité représentées par l'U2P. Entre mars et août 2020, près d'une entreprise sur deux a dû stopper son activité, de quelques jours à plusieurs semaines, dont 594.000 entreprises fermées par décision administrative, selon la nouvelle étude U2P/ISM(1).Ainsi, le chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises de proximité est en recul de 28% au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Un choc sans précédent quand on sait que la crise financière fin 2008 avait été suivie d'une baisse de chiffre d'affaires de 4 à 6% dans ces secteurs.Cet affaissement touche presque tous les secteurs. Les traiteurs et les HCR (hôtels, cafés et restaurants) sont les plus durement touchés : on observe un recul du chiffre d'affaires de 88% dans ce secteur au second trimestre 2020 par rapport à 2019. Les artisans du TP et du bâtiment s'en sortent mieux mais accusent tout de même une baisse respectivement de 28% et 23%.Dans ce contexte singulier, les Français renouvellent leur confiance et leur attachement aux entreprises de proximité. Selon une étude Yougov commandée par l'U2P(2), 1 Français sur 3 déclare se rendre plus fréquemment dans les entreprises de proximité de son quartier depuis le printemps, en particulier les CSP+ avec enfants, habitant dans les grandes villes. Les raisons les plus souvent évoquées sont, pour près de la moitié d'entre eux, la volonté de soutenir ces entreprises en période de crise, et pour l'autre moitié les nouvelles habitudes prises pendant le confinement.Les entreprises de proximité sont plus que jamais au cœur du quotidien des Français : 58% déclarent les fréquenter une à plusieurs fois par semaine, 17% plusieurs fois par mois et 7% les fréquentent tous les jours. Seuls 13% des Français s'y rendent moins d'une fois par mois.Cette relation quotidienne resserre les liens : 81% des Français se déclarent attachés aux entreprises de proximité qu'ils fréquentent.Parmi les principaux avantages à consommer près de chez soi, les Français citent avant tout le soutien à l'emploi et aux entreprises locales (60%), le maintien de l'activité en centre-ville et de la vie de quartier (54%), et la commodité d'avoir accès à ces commerces, services et professions libérales près de chez soi (50%). A noter également que pour 35% des personnes interrogées, l'argument environnemental prime. Par nature, les entreprises de proximité contribuent au développement des productions et des marchés locaux, et réduisent tous les impacts liés aux transports des personnes et des marchandises.« Cette étude souligne l'attachement et la confiance que les Français portent aux entreprises de proximité. Cœur battant de l'économie du pays, nos entreprises sont résilientes, et seront un point d'appui indispensable pour relancer la croissance. Si nous en sommes convaincus, les Français ne s'y trompent pas non plus : ils sont 83% à estimer que les entreprises de proximité devront jouer un rôle clé dans la relance de l'économie française. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PDes aides d'urgence plébiscitées par des entreprises en première lignePour tenter d'endiguer des pertes considérables, 55% des entreprises de proximité ont sollicité au moins une mesure d'aide entre mars et août 2020. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un travail quotidien de l'U2P auprès des pouvoirs publics, pour que les mesures gouvernementales soutiennent le plus efficacement et le plus concrètement possible toutes les entreprises de proximité, en prenant en compte les spécificités des métiers.Si le taux de mobilisation des aides d'urgence a varié selon les secteurs, l'hôtellerie-restauration a été le plus en demande de soutien : 92% des entreprises du secteur ont sollicité un dispositif d'aide, contre seulement 19% des entreprises artisanales de l'alimentation.Destiné exclusivement aux TPE, le Fonds de solidarité (volet 1) a été le principal dispositif mobilisé (47%), suivi par le report des charges (43%) et le Prêt garanti par l'État (18%). 335.000 prêts garantis par l'État ont en effet été accordés aux entreprises de proximité entre mars et août 2020, représentant 58% du total des dossiers et 25% du montant attribué.« Pour palier la baisse d'activité inédite de ces derniers mois, les mesures de soutien sollicitées par l'U2P, ont permis de limiter et parfois même d'éviter le tsunami économique et social qui se profilait à l'horizon. C'est pourquoi j'invite le gouvernement à maintenir ces dispositifs pour les entreprises les plus fragilisées. »-Laurent Munerot, Président de l'U2PEnfin, les entreprises de proximité ont massivement eu recours à l'activité partielle : 65 % des établissements employeurs y ont fait appel au plus fort de la crise (soit 572.000 entreprises), permettant ainsi l'indemnisation de plus d'un salarié sur deux travaillant dans les entreprises de proximité (soit 2 millions de salariés au total).En juin 2020, seules 147.500 entreprises y avaient encore recours, représentant 609.000 salariés, principalement issus du secteur de l'hôtellerie-restauration (47%). Cette baisse significative montre qu'un rebond de l'activité s'est amorcé au début de l'été.France Relance : attention au déploiement territorial !« Si nous avons certains signes annonciateurs d'une reprise de l'activité, à l'inverse on peut craindre que les 15% d'entreprises déjà en situation financière critique avant la crise sanitaire ne surmontent pas la crise sur le long terme. En ce sens, le plan de relance en faveur du commerce de proximité, de l'artisanat et des professions libérales, sera déterminant. Nous veillerons à ce qu'il soit déployé jusqu'aux plus petites entreprises et au plus profond des territoires »-Laurent Munerot, Président de l'U2P(1) Etude ISM / U2P 2020(2) Sondage réalisé en ligne en septembre 2020 par l'institut YouGov pour l'U2P auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française.
Il y a 4 ans et 236 jours

Copropriétés : les professionnels s'engagent sur 50.000 rénovations en trois ans

RÉNOVATIONS. Satisfaits de l'ouverture du dispositif MaPrimeRénov aux copropriétés, trois organisations s'engagent sur le lancement de 50.000 chantiers dans les trois prochaines années. A certaines conditions, qu'ils ont faites connaître au Gouvernement.
Il y a 4 ans et 236 jours

Strres & IMGC : Un inventaire des ponts à la Prévert

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un rapport du Sénat met en lumière le mauvais état structurel de 25 000 ponts. [©IMGC] Il y a deux ans, en août 2018, le pont Morandi à Gênes, en Italie s’est effondré. Après l’émotion suscitée par cet accident, les interrogations sur l’état de ce type d’ouvrages ont aussi dépassé les frontières italiennes. Ainsi, quelques mois plus tard, la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat français a créé une mission d’information sur la sécurité des ponts. Et après 10 mois d’enquête, elle appelait à un “Plan Marshall” pour éviter tout drame. En effet, d’après les différents retours, le rapport met en lumière le mauvais état structurel de 25 000 ponts. Tous posent des problèmes de sécurité et de disponibilité pour les usagers. La Commission avait alors formulé plusieurs propositions qui sont toujours à l’étude. Pour les professionnels du secteur, la problématique doit être prise au sérieux. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 236 jours

Transition écologique : la filière bois salue le rapport de la députée Anne-Laure Cattelot

Missionnée par le Premier ministre suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée LREM du Nord Anne-Laure Cattelot a remis le 17 septembre 2020 au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations pour que la filière forêt-bois française puisse renforcer ses contributions à la transition écologique et à l’économie bas carbone de demain. Les organisations interprofessionnelles France Bois Industries Entreprises, France Bois Forêt, France Bois Région et le Comité Stratégique de Filière forêt-bois saluent le travail réalisé par la députée Anne-Laure Cattelot et la qualité des échanges qu’elle a organisés avec tous les représentants de la filière forêt bois. Le secteur de la forêt et du bois est un atout majeur de la Nation pour atténuer les effets du changement climatique et réussir les objectifs de transition écologique et bas carbone. Ses leviers sont tout à la fois économiques, écologiques et sociaux. Le rapport souligne la valorisation de tous les usages du bois, seul matériau écologique, biosourcé, entièrement renouvelable et stockant le carbone de l’atmosphère. Il est mentionné un renforcement des actions consacrées aux forêts, notamment dans l’adaptation de celles-ci aux effets du changement climatique afin de conserver leur vitalité, leur diversité et leur capacité de régénération. Par ailleurs, est mise en lumière la durabilité de la construction bois et l’accroissement nécessaire de la décarbonation de l’économie du bâtiment liée à la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020). La visibilité de l’impact carbone du bâti sera ajoutée aux exigences réglementaires pour illustrer les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables. C’est une vision bas carbone de la construction bois qui est ici affirmée, faisant de ce matériau une référence en matière de durabilité et d’atténuation du changement climatique. Pour ce faire, il est proposé de tripler les quantités de bois dans la construction d’ici 2050. Le rapport insiste sur l’urgence à favoriser le renouvellement des forêts françaises. En réponse au défi du changement climatique, il est notamment proposé de créer de nouveaux vergers à graines pour disposer de matériel génétique adapté au changement climatique, de créer des projets forestiers de territoire et de mettre en œuvre un fonds (300 M€) pour la reconstitution des forêts sinistrées. Un encadrement des coupes momentanément déboisées (répondant au ressenti visuel) engagera une nécessaire concertation approfondie avec les professionnels, considérant la multiplicité des situations que les forestiers auront à gérer. Les organisations soutiennent l’ambition, en plus des mécanismes de régénération naturelle, de pouvoir assurer la plantation de 70 millions d’arbres chaque année pendant trente ans, soit un arbre pour chaque français tous les ans. Cette ambition appellera les moyens d’un changement d’échelle à tous les niveaux pour le secteur forestier. Ces mesures ont une cohérence d’ensemble qui s’inscrivent dans la volonté du Gouvernement, de mobiliser des ressources importantes pour les forêts françaises dans le cadre d’un plan de relance global. L’objectif est d’organiser une mise en œuvre plus unifiée de la politique forestière française, tenant compte des diversités. Le rapport insiste sur l’importance d’une coopération active entre l’amont et l’aval de la filière, reconnaissant l’efficacité de ce type de synergies dans la structuration de la filière. Fort de ce constat, ce rapport innove en exposant la nécessité d’une réorganisation systémique de la filière. Il propose un cadre de solution générique rapprochant tous les niveaux : sphères étatiques et ses opérateurs, sphère professionnelle. Une mise à l’agenda des travaux du Gouvernement de ces propositions, préparant un cadre de décision rapide, est une étape déterminante qu’encouragent les interprofessions de la filière forêt-bois.  
Il y a 4 ans et 236 jours

Exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » à Lyon

L’exposition « La ville-forêt, vers une nouvelle culture urbaine » est ouverte au public jusqu’au 18 décembre 2020 à Lyon, au CAUE Rhône Métropole. Elle questionne les relations de l’homme au vivant et la place du végétal dans nos modèles d’aménagement urbain. Elle nous invite à repenser l’urbanisme au prisme de la forêt et de ses bienfaits. Cette exposition propose, en cinq temps, d’initier un parcours à la recherche de cette ville-forêt – Orées. Quand les villes rencontrent les forêts. Témoignages des liens tissés entre villes et forêts, ici et ailleurs, dans notre culture et dans notre histoire. – Regards. La forêt peut-elle transformer l’urbanité ? Lumières sur le monde de la forêt pour mieux le comprendre, pour s’en inspirer et penser la ville autrement. – Synergies. Les 1001 bienfaits de la ville-forêt. Au cœur des multiples atouts d’un fonctionnement commun ville-forêt. – Sentiers. Comment donner corps à la ville-forêt ? Pistes de changement pour faire de la place au vivant, propositions pour un passage à l’action. – Un Laboratoire, un espace pour s’immerger et imaginer ce qu’est la ville-forêt, ensemble, ici et maintenant. Elle s’accompagne de la présentation de trois installations artistiques Partir, refaire, 2020 – Awena Cozannet, sculpture Sangles, éléments manufacturés et chaussures de marche cousues, 125 x 125 x H200 cm Cette sculpture se présente comme un enchevêtrement de branches ou de lianes, sur lesquelles sont fixés des éléments de sac à dos et chaussures de marche qui pourraient être endossés par le regardeur. Elle est une invitation au déplacement, au renouvellement, au mouvement. La Forêt, 2020 – Joël Gangloff, peinture Dix panneaux imprimés recto-verso sur bâche, format 60 x 300 cm Juxtaposition de plusieurs peintures, La Forêt est une installation constituée de panneaux imprimés sur les deux faces, suspendus verticalement de façon à ce que le visiteur pénètre un territoire, rentre dans le souvenir d’une sensation de forêt au cœur de la ville. In a sea of trees, 2017- Laurent Perche, dessin Dessin à la pierre noire sur 324 pages de livres ouverts format poche – 1.60 x 3.90 cm Dans son conte « Le baron perché », Italo Calvino tisse la trame d’un monde possible – une forêt-monde- où le lecteur se trouve littéralement projeté, invité à partager le point de vue de son héros sur son univers. Lorsque j’ai formé cette image In a sea of trees, qui est aussi une réflexion sur notre relation au temps, à la matière et à la culture, j’ai à mon tour pensé le dessin comme un tissage s’appuyant sur une trame écrite, une image jaillie des livres. (Première exposition « ici et maintenant ». En résonance avec la 14ème Biennale d’Art Contemporain de Lyon. Taverne Gutenberg – 2017).
Il y a 4 ans et 236 jours

Découvrez le numéro 145 du magazine 5 façades !

Rénovation : penser qualité d’usage et architecturale  Dévoilé le 3 septembre dernier par le Premier ministre Jean Castex, le plan de relance, nommé « France Relance », mobilise un tiers de l’enveloppe globale (trente milliards d’euros) pour l’environnement. « Un pas de géant » pour la transition écologique selon Barbara Pompili, ministre de ladite transition. Dans cet ensemble, bâtiment et logement seront affectés de 7,5 milliards d’euros, répartis en plusieurs dispositifs dont une bonne part dédiée à la rénovation énergétique. Outre une aide accrue aux particuliers – MaPrimeRénov’ sera abondée de 2 milliards d’euros supplémentaires sur les années 2021-2022 –, aux copropriétés et aux bailleurs sociaux, quatre milliards sont alloués à la rénovation des bâtiments publics (écoles, lycées, tribunaux, universités, Ehpad et hôpitaux…).On ne peut que s’en féliciter. Mais attention ! Au-delà des objectifs de performance énergétique poursuivis, cette massification doit aussi être l’occasion de réfléchir à la qualité d’usage, architecturale et urbaine, des bâtiments à rénover. Dans ce cadre, l’enveloppe est essentielle car c’est elle qui apporte le manteau mais aussi l’esthétique et l’intégration à la ville. Comment les projets de rénovation énergétique peuvent-ils être un vecteur d’amélioration et de revalorisation du patrimoine architectural ? Comment développer une approche globale de la réhabilitation intégrant le bioclimatisme, mais également de nouveaux usages ? Nous y reviendrons largement dans les prochains numéros de 5façades.  Découvrez le numéro 145 >  Stéphane Miget Rédacteur en chef 
Il y a 4 ans et 236 jours

Les perdants et les gagnants du budget 2021

Globalement, à 292,5 milliards d'euros, le plafond de dépenses des budgets ministériels va progresser l'an prochain de 2,5% par rapport à la loi de finance initiale de 2020 (c'est-à-dire hors mesures d'urgence instaurées dans les trois budgets rectificatifs votés depuis le début de la crise).Les gagnantsPremier poste du budget de l'Etat, l'enseignement scolaire voit son plafond de dépenses augmenter de 1,3 milliard (+2,5%) à 54,63 milliards d'euros. Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé un "Grenelle des professeurs" pour revaloriser le salaire des enseignants grâce une enveloppe de 400 millions d'euros pour 2021.La progression est de seulement 320 millions (+1,1%) à 28,92 milliards pour l'enseignement supérieur et la recherche, tandis que la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) promet d'injecter 25 milliards d'euros dans la recherche publique au cours des dix prochaines années.La mission "Écologie, développement et mobilités durables" gagne 550 millions d'euros à 25,84 milliards. L'Etat va notamment augmenter de 25% son soutien aux énergies renouvelables, qui passera ainsi à 6 milliards d'euros.Avec plus de 8 milliards d'euros, le ministère de la Justice verra son budget augmenter de 8% l'an prochain, "du jamais vu depuis 35 ans", a annoncé jeudi soir le Premier ministre Jean Castex. C'est plus que ce qui était prévu jusqu'ici, puisque selon un document préparatoire publié en juillet faisait état d'une hausse de 5,9% (soit 450 millions d'euros). Cette hausse permettra notamment de financer des recrutements supplémentaires, et la justice de proximité.L'Intérieur bénéficie d'une hausse de 1,23% de la mission "Sécurités", dans le cadre du recrutement de 10.000 policiers prévu sur le quinquennat. Pour 2020, ce ministère avait décroché le plus grand nombre de nouveaux postes, avec plus de 1.500 fonctionnaires en plus.Les crédits de la mission Défense augmentent de nouveau de 1,7 milliard d'euros en 2021, comme en 2020 (soit +4,5% sur un an), en ligne avec les engagements pris par l'État dans la loi de programmation militaire. Il s'agit pour l'essentiel de financer de nouveaux programmes d'armements, des investissements dans la défense spatiale ou encore la cybersécurité.La mission Travail et Emploi voit ses crédits augmenter de 430 millions d'euros, soit 1,9%, à 22,72 milliards, le gouvernement soulignant que "le soutien à l'activité et aux plus précaires sera un des axes prioritaires" pour 2021, année qui devrait être marquée par une forte hausse du nombre de chômeurs.L'aide publique au développement reçoit 700 millions supplémentaires, soit une coup de pouce de 17,7%, sur fond de fragilisation des économies des pays les moins avancés par la crise sanitaire.La culture, secteur particulièrement exposé à la crise sanitaire, affiche des crédits en hausse de 150 millions d'euros à 2,92 milliards (+5,03%).Les perdantsLe ministère des Comptes publics voit son budget une nouvelle fois réduit de 120 millions d'euros (-1,46%) à 8,11 milliards d'euros.La Cohésion des territoires, qui comprend les aides au logement, perd 60 millions d'euros à 16,49 milliards. La réforme du calcul des aides personnalisées au logement (APL) qui devait entrer en vigueur en 2020 est finalement programmée pour le 1er janvier 2021, mais elle ne devrait finalement permettre que peu d'économies à cause d'un nombre plus élevé de bénéficiaires.L'audiovisuel public devra faire avec 70 millions de moins qu'en 2020, alors que ses recettes publicitaires auront chuté de 15 à 20% cette année, selon le CSA.Le secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants devra aussi se serrer la ceinture, avec 70 millions d'économies.Les subventions de l'Etat aux régimes spéciaux de retraite diminuent elles aussi de 70 millions d'euros, à 6,15 milliards.
Il y a 4 ans et 236 jours

Les ministères perdants et gagnants du budget 2021

Globalement, à 292,5 milliards d'euros, le plafond de dépenses des budgets ministériels va progresser l'an prochain de 2,5% par rapport à la loi de finance initiale de 2020 (c'est-à-dire hors mesures d'urgence instaurées dans les trois budgets rectificatifs votés depuis le début de la crise).Les gagnantsPremier poste du budget de l'Etat, l'enseignement scolaire voit son plafond de dépenses augmenter de 1,3 milliard (+2,5%) à 54,63 milliards d'euros. Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé un "Grenelle des professeurs" pour revaloriser le salaire des enseignants grâce une enveloppe de 400 millions d'euros pour 2021.La progression est de seulement 320 millions (+1,1%) à 28,92 milliards pour l'enseignement supérieur et la recherche, tandis que la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) promet d'injecter 25 milliards d'euros dans la recherche publique au cours des dix prochaines années.La mission "Écologie, développement et mobilités durables" gagne 550 millions d'euros à 25,84 milliards. L'Etat va notamment augmenter de 25% son soutien aux énergies renouvelables, qui passera ainsi à 6 milliards d'euros.Avec plus de 8 milliards d'euros, le ministère de la Justice verra son budget augmenter de 8% l'an prochain, "du jamais vu depuis 35 ans", a annoncé jeudi soir le Premier ministre Jean Castex. C'est plus que ce qui était prévu jusqu'ici, puisque selon un document préparatoire publié en juillet faisait état d'une hausse de 5,9% (soit 450 millions d'euros). Cette hausse permettra notamment de financer des recrutements supplémentaires, et la justice de proximité.L'Intérieur bénéficie d'une hausse de 1,23% de la mission "Sécurités", dans le cadre du recrutement de 10.000 policiers prévu sur le quinquennat. Pour 2020, ce ministère avait décroché le plus grand nombre de nouveaux postes, avec plus de 1.500 fonctionnaires en plus.Les crédits de la mission Défense augmentent de nouveau de 1,7 milliard d'euros en 2021, comme en 2020 (soit +4,5% sur un an), en ligne avec les engagements pris par l'État dans la loi de programmation militaire. Il s'agit pour l'essentiel de financer de nouveaux programmes d'armements, des investissements dans la défense spatiale ou encore la cybersécurité.La mission Travail et Emploi voit ses crédits augmenter de 430 millions d'euros, soit 1,9%, à 22,72 milliards, le gouvernement soulignant que "le soutien à l'activité et aux plus précaires sera un des axes prioritaires" pour 2021, année qui devrait être marquée par une forte hausse du nombre de chômeurs.L'aide publique au développement reçoit 700 millions supplémentaires, soit une coup de pouce de 17,7%, sur fond de fragilisation des économies des pays les moins avancés par la crise sanitaire.La culture, secteur particulièrement exposé à la crise sanitaire, affiche des crédits en hausse de 150 millions d'euros à 2,92 milliards (+5,03%).Les perdantsLe ministère des Comptes publics voit son budget une nouvelle fois réduit de 120 millions d'euros (-1,46%) à 8,11 milliards d'euros.La Cohésion des territoires, qui comprend les aides au logement, perd 60 millions d'euros à 16,49 milliards. La réforme du calcul des aides personnalisées au logement (APL) qui devait entrer en vigueur en 2020 est finalement programmée pour le 1er janvier 2021, mais elle ne devrait finalement permettre que peu d'économies à cause d'un nombre plus élevé de bénéficiaires.L'audiovisuel public devra faire avec 70 millions de moins qu'en 2020, alors que ses recettes publicitaires auront chuté de 15 à 20% cette année, selon le CSA.Le secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants devra aussi se serrer la ceinture, avec 70 millions d'économies.Les subventions de l'Etat aux régimes spéciaux de retraite diminuent elles aussi de 70 millions d'euros, à 6,15 milliards.
Il y a 4 ans et 236 jours

Cemex : Et le bétonnier se fait rénovateur

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Rénovation des pavés béton d’une place de Montjoire (31). Après travaux, le sol est comme neuf… [©Cemex] Réparer plutôt que jeter et remplacer. La préservation des ressources naturelles a le vent en poupe. Elle est surtout une nécessité. Et elle doit toucher tous les domaines, y compris celui des sols en béton décoratifs. Pourtant là, la tendance est à la reconstruction. La faute au manque d’entretien et de protection des surfaces horizontales urbaines. Cemex a fait cette observation, complétée d’un constat : peu d’entreprises proposent un service d’entretien et de rénovation des sols esthétiques en béton. Qu’à cela ne tienne, l’industriel a choisi de le mettre en place, dans la région Occitanie pour commencer. Le nom du service ? “Entretien et rénovation des sols”. Simple, explicite et précis… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 236 jours

Nouveau CHU de Rabat, par AIA Life Designers

D’une surface totale de 130 293 m², le futur CHU de Rabat (Maroc) sera composé de l’hôpital général d’une capacité de 916 lits, de l’Institut de la Ligue cardiovasculaire avec 90 lits, d’un centre d’enseignement et de conférence et d’un internat. Communiqué. Le 7 juillet 2020, le ministère de la Santé du Royaume du Maroc […] L’article Nouveau CHU de Rabat, par AIA Life Designers est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 236 jours

La Cour des comptes regrette une politique du logement mal adaptée en outre-mer

La politique publique du logement marche mal en outre-mer, faute d'être adaptée aux besoins spécifiques de chaque territoire, a jugé la Cour des comptes.
Il y a 4 ans et 236 jours

Photovoltaïque et stockage : Château Poupille gagne 50% d’autonomie sur sa consommation énergétique avec SOLARWATT

SOLARWATT, un des principaux fabricants de batteries solaires et de panneaux photovoltaïques, a été choisi par Château Poupille, domaine viticole sur la commune de Sainte-Colombe près de Saint-Emilion dans la région de Bordeaux (33), pour une installation solaire en autoconsommation avec stockage. Un projet d’envergure de 120 panneaux solaires bi-verre SOLARWATT Vision sur 200 m2 de toiture, réalisé par l’installateur INELIA, permettant au domaine viticole de produire sa propre électricité, diminuer sa consommation sur le réseau et devenir plus autonome, tout en réduisant ses coûts. Déjà très impliqué dans les énergies renouvelables depuis 2009 avec la construction d’un premier hangar solarisé, Château Pouille a souhaité renouveler son engagement dans l’usage du solaire lors de la construction d’un nouveau bâtiment sur le domaine relié au réseau électrique de la propriété. Après plusieurs consultations de sociétés spécialisées, Château Poupille a choisi SOLARWATT pour la présentation de son concept en accord avec ses convictions et la qualité de ses produits, puis INELIA pour la contractualisation et la mise en oeuvre du projet. Les consommations d’un domaine viticole se font principalement de septembre à janvier. Or, face à leurs nouveaux besoins émergents : cuves thermo régulées, oenotourisme (rafraichissement des salles de réception, …), gestion des chais, … les courbes de consommation s’équilibrent tout le long de l’année. L’enjeu de l’installation Château Poupille : faire en sorte que la courbe de production se marie au mieux avec la courbe de consommation. Château Poupille, production de vin et d’énergie solaire Début janvier 2020, la solution clé en mains SOLARWATT, couplant à la fois des panneaux bi-verre garantis 30 ans, le gestionnaire d’énergie intelligent EnergyManager et la solution Plug & Play MyReserve pour la partie stockage, a été installée et mise en service. Grâce au système de batterie MyReserve, Château Poupille a désormais la capacité de stocker le surplus d’électricité produit dans la journée par l’installation solaire. Cette électricité stockée est ensuite utilisée quand le soleil décline pour effacer les consommations d’électricité. Au total, ce sont 120 panneaux solaires bi-verre SOLARWATT Vision qui ont été installés sur les 200 m2 de la toiture d’un bâtiment agricole abritant le chai, le stockage de bouteilles et de cuves. D’une puissance totale de 33,6 kWc, l’équipement a été raccordé à un onduleur Huawei triphasé de 33 kVA et au stockage MyReserve de 12 kWh ; soit une estimation annuelle de 8 785 kWh d’énergie stockée et 54,4% d’autoconsommation solaire. Avec ce projet, Château Poupille a investi dans une solution véritablement économique et écologique. A terme, Château Poupille envisage d’installer une 2ème voire une 3ème colonne de stockage qui permettra d’atteindre 36 kWh de stockage.
Il y a 4 ans et 236 jours

Total annonce l'arrêt du raffinage à Grandpuits et promet une "plateforme zéro pétrole"

"A horizon 2024, grâce à un investissement de plus de 500 millions d'euros, la plateforme s'articulera autour de quatre nouvelles activités industrielles: la production de biocarburants majoritairement destinés au secteur aérien, la production de bio plastiques, le recyclage de plastiques, l'exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques", explique le groupe dans un communiqué."Fin 2023 il n'y aura plus une goutte de pétrole sur ce site", a déclaré lors d'une conférence de presse Bernard Pinatel, directeur général de la branche Raffinage-Chimie de Total. L'arrêt du raffinage est prévu pour le premier trimestre 2021 et la fin du stockage de produits pétroliers fin 2023.Total assure que ce redéploiement n'entraînera aucun licenciement, mais des départs à la retraite anticipés et des mobilités internes vers d'autres sites."Il y aura aussi un plan d'accompagnement des entreprises sous-traitantes", selon M. Pinatel.Seront maintenus 250 postes sur les 400 que compte aujourd'hui la plateforme de Grandpuits et le dépôt associé de Gargenville (Yvelines). Quinze emplois doivent être créés sur le site de Grandpuits dans une unité d'emballage en aval."Le compte n'y est pas", a réagi auprès de l'AFP Thierry Defresne, délégué syndical CGT Total Raffinage Pétrochimie. "Si on compte l'ensemble des postes Total, dont les contractuels absents de l'organigramme, nous sommes à 209 suppressions d'emplois chez Total", sans compter "500 emplois sous-traitants"."Total délocalise le raffinage de Grandpuits et laisse des familles à la rue sous couvert de transition énergétique, mais défonce les parcs naturels au Mozambique pour augmenter les profits", a aussi accusé le délégué CGT à Grandpuits Adrien Cornet sur Twitter.Tuyaux fatiguésCette annonce signe une nouvelle étape de la reconversion des activités de raffinage du groupe, après celles de la plate-forme pétrochimique de Carling-Saint-Avold en Moselle et la transformation achevée l'an dernier de la raffinerie de La Mède dans les Bouches-du-Rhône en usine de biocarburants à base notamment d'huile de palme.A Grandpuits, le projet prévoit la mise en service en 2024 d'une usine de biocarburants d'une capacité de traitement de 400.000 tonnes par an, "alimentée majoritairement par des graisses animales en provenance d'Europe et des huiles de cuisson usagées qui seront complétées par des huiles végétales".Une usine de recyclage de plastiques d'une capacité de traitement de 15.000 tonnes par an doit aussi être mise en service en 2023 ainsi que deux centrales photovoltaïques d'une capacité de 28 mégawatts (MW) à Grandpuits et 24 MW à Gargenville.Grâce à ce site, le groupe ambitionne également de devenir "numéro un mondial dans le PLA (acide polylactique)", en construisant "la première usine européenne" de ce bioplastique fabriqué à partir de sucre."C'est la fuite sur le pipe en février 2019 qui quelque part a déclenché tout ce mouvement", a reconnu M. Pinatel, faisant référence au pipeline d'Ile-de-France (PLIF) qui relie sur 260 km Grandpuits au Havre et permet l'approvisionnement en brut de la raffinerie.Les dommages ont forcé à réduire la pression maximale d'utilisation du pipeline, réduisant l'activité de la raffinerie à 70% de sa capacité, menaçant selon le groupe "la pérennité économique" du site.450 millions à DongesTotal assure que l'arrêt de l'activité de la raffinerie n'aura "aucune incidence sur le bon fonctionnement des stations-service et des aéroports de la région Ile-de-France", qui seront approvisionnés par les raffineries de Normandie et de Donges, près de Nantes, dans laquelle le groupe injecte en parallèle 450 millions d'euros.Alors que les unités tournent au ralenti du fait de la baisse des marges sur les produits pétroliers, le groupe n'est toutefois pas prêt à tourner le dos au pétrole."Total a trois raffineries aujourd'hui en France, qui ont toutes leur place, a assuré M. Pinatel. S'il y en a une dans laquelle on investit 450 millions d'euros, c'est qu'on sait que c'est pertinent. On aura toujours besoin demain d'un mix de raffinage de fossiles et de ces nouvelles énergies."Le groupe s'est engagé à la neutralité carbone en Europe en 2050 et a pour objectif d'installer 25 gigawatts de capacités d'énergies renouvelables d'ici à 2025.
Il y a 4 ans et 237 jours

Ouverture au Burkina Faso de la première usine de panneaux solaires en Afrique de l'ouest

D'un coût de 3,2 milliards de francs CFA (4,9 millions d'euros) et baptisée "Faso Energy", cette usine, construite dans la zone industrielle de Kossodo, en périphérie nord de Ouagadougou, aura une production journalière de 200 panneaux solaires.Selon le promoteur de Faso Energy, Moussa Kouanda, la production annuelle permettra d'installer une puissance de 30 mégawatts, soit 3% de la consommation du pays. Le Premier ministre Christophe Dabiré a souligné l'importance de "l'utilisation des ressources renouvelables, pour éviter de compromettre notre avenir", lors de l'inauguration de l'usine."Nous allons pouvoir offrir à nos concitoyens de l'énergie à bas coût, et faire en sorte qu'ils puissent contribuer au développement économique et social du pays", a-t-il estimé."Aujourd'hui, un rêve devient une réalité", s'est réjoui de son côté le ministre de l'Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, soulignant que la production locale de panneaux solaires favorisera la construction en cours de seize centrales solaires, pour un potentiel de 250 mégawatts.Le Burkina a lancé le programme "Yeleen" (lumière) pour construire une série de centrales solaires, profitant du fort ensoleillement de ce pays sahélien.Dans le cadre de ce programme, la construction de nouvelles centrales solaires de 20 et 10 MW a été lancée il y a deux semaines dans les villes de Koudougou et Kaya.Six autres centrales solaires photovoltaïques d'une puissance cumulée de 176 MW sont en projet.Il est prévu dans le cadre du programme Yeleen l'électrification par des systèmes solaires photovoltaïques de 396 centres de santé, écoles et centres d'alphabétisation, de 18 centres hospitaliers et d'un hôpital de district, de 13 maisons d'arrêt et de 7 universités, selon le gouvernement.L'électricité demeure encore une denrée rare pour plus de 80% de la population du Burkina Faso, qui reste dépendant des importations d'électricité de Côte d'Ivoire et du Ghana, qui atteignent jusqu'à 30% de sa consommation.Le Burkina vise à couvrir d'ici 2030 30% de ses besoins en électricité avec le solaire.
Il y a 4 ans et 237 jours

Louis Aliot instaure un permis de louer à Perpignan pour lutter contre l'habitat indigne

"Des permis de louer seront mis en place pour les primo bailleurs", a indiqué M. Aliot au cours d'une conférence de presse espérant "que cette mesure (soit) étendue à la communauté urbaine".La mesure devrait être effective "dans les six mois", a précisé le directeur de cabinet du maire, Stéphane Babey.Cette autorisation a été instaurée en 2014 par la loi Alur (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) et permet aux communes ou aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de définir des quartiers dans lesquels les bailleurs doivent se plier à cette procédure de contrôle.Les quartiers de Perpignan concernés sont "encore à définir", a expliqué Louis Aliot alors que "le permis de louer" doit être soumis au vote lors du conseil municipal de jeudi après-midi.La municipalité précise dans un communiqué que la mesure concernera "les territoires présentant une proportion importante d'habitat dégradé" et souligne que "contrairement à certaines villes" la procédure sera "gratuite".Les quartiers concernés devraient être les deux quartiers les plus pauvres du centre la ville, le quartier Saint-Jacques, où résident une forte population gitane et maghrébine, et le quartier Saint-Matthieu.En 2018, la décision de l'ancienne équipe municipale de instruire plusieurs habitations du quartier historique Saint-Jacques dans le cadre d'un vaste programme de réhabilitation avait déclenché une vaste polémique."On a peur qu'on nous oblige à partir", s'était inquiété alors Nick Giménez, l'un des patriarches de la communauté gitane, expliquant cependant qu'il était nécessaire de démolir "des immeubles qui sont insalubres".Les communes de Saint-Denis, Aubervilliers, et Stains ont adopté ce dispositif dès janvier 2019, suivies en avril de la même année par 22 communes de la de la métropole lilloise.La métropole Aix-Marseille-Provence a également mis en place ce permis en octobre 2019 dans le quartier de Noailles, dans le centre de Marseille, où l'effondrement de deux immeubles a fait huit morts le 5 novembre 2018.
Il y a 4 ans et 237 jours

Le seuil des marchés publics pourrait être relevé à 100.000€ dans les prochaines semaines

ANNONCE. Invité à s'exprimer lors d'un évènement organisé par la confédération qu'il présidait il y a encore peu de temps, le ministre chargé des PME, Alain Griset, est revenu sur les mesures mises en place par le Gouvernement pour limiter les effets de la crise économique du Covid. Et a précisé l'avancement de certains dossiers.
Il y a 4 ans et 237 jours

Les finances locales font de la résistance au Covid

La situation financière des collectivités locales ne s’est pas fondamentalement dégradée avec la crise sanitaire et économique, ce qui leur laisse des marges de manœuvre pour soutenir la relance de l’activité dont celle du BTP, estime La Banque postale dans sa note de conjoncture annuelle, dévoilée ce 24 septembre.
Il y a 4 ans et 237 jours

Cemex : « Nous avons renforcé les synergies entre nos activités »

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Les activités BPE, granulats et recyclage sont réunies dans un même périmètre. Le ciment, lui, bénéficie, d’une organisation différente. [©ACPresse] Depuis bientôt deux ans, vous êtes à la tête de Cemex Europe de l’Ouest. Qu’est-ce que cela englobe-t-il ?  Michel André : Le groupe Cemex a souhaité considérer l’Europe comme une zone géographique unique. Toutefois, la multitude de pays qui y sont présents a conduit à une division en deux grands périmètres. Cceour les activités BPE, granulats et recyclage. Ainsi, je suis à la tête de la zone couvrant l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. Et j’ai un alter ego qui s’occupe de l’Europe centrale et de l’Est. Pour sa part, le périmètre “ciments” ne s’inscrit pas dans cette organisation par zones géographiques, mais il est géré par activités : production, logistique et commercialisation. Avec un directeur qui pilote chacune d’elles. Bien entendu, un  président Europe supervise cet ensemble. Il s’agit de Sergio Menendes. Il est basé à Madrid, en Espagne. Le fil conducteur de cette nouvelle organisation est de partager l’expertise au plus près des clients ou des marchés. Ceci, tout en maîtrisant mieux les coûts de fonctionnement et en affichant une meilleure efficience. Il n’y a donc plus de président de Cemex France… Effectivement ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 237 jours

Stairs Design Awards : Et les lauréats sont…

Aux vues des restrictions sanitaires, PBM Groupe a adapté le format de la cérémonie de remise des prix de la 2eédition de son concours Stairs Design Awards. Prévue au départ le 2 avril dernier, elle a fini en 100 % live le jeudi 3 septembre dernier, en direct sur Facebook. L’occasion de découvrir les 5 projets lauréats. Pour cette 2eédition, quelque 385 étudiants se sont inscrits et 150 projets ont été reçus. PBM Groupe a invité les internautes et ses salariés à voter pour leur projet favori. Ceci, afin d’élire le prix du public et le prix PBM. Chaque finaliste a présenté son projet dans une vidéo de 3 mn. Retour sur cet évènement virtuel.  Les lauréats des Stairs Design Awards Découvrez en détails les 5 projets lauréats. • 1erprix : Scott Benetto (Ensa Grenoble) pour “Ascension vertébrale” Inspiré par la bio-mécanique, le projet “Ascension vertébrale” reprend le principe structurel d’une colonne vertébrale. Le long d’une poutre en béton en spirale, des “vertèbres” viennent s’appuyer les unes contre les autres. Ceci, pour former un système d’escalier complet. Chaque marche est constituée d’un module duplicable à l’infini. En Bfup, l’escalier est conçu en optimisant la quantité de matière utilisée dans une perspective de durabilité. Le cœur des modules est évidé pour réduire sa masse. Et lui donner une image graphique, presque aérienne. Le 1er prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Ascension vertébrale”. [©PBM] • 2eprix : Cloé Letellier, Elio Salomon et Killian Rivault (Ensa Paris Val-de-Seine) pour “Binaire” La marche et le limon sont regroupés en un module préfabriqué. La forme de cette pièce en béton permet d’obtenir différents escaliers selon le sens d’assemblage. Placés dans le même sens, ils créent un escalier hélicoïdal. En les alternant, on obtient un escalier droit. Ils peuvent aussi former un palier, en les agençant à la même hauteur. Les modules sont assemblés via deux équerres métalliques. Malgré un matériau massif, cet escalier en béton donne une impression de légèreté grâce à son limon central. Le 2e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Binaire”. [©PBM] • 3eprix : Safa Korrich et Christophe Desmazure (MJM Graphic Design Lille) pour “Peel Concrete” Né d’une idée simple, celle d’un mur de béton que l’on éplucherait lamelles après lamelles, le projet “Peel Concrete” est un escalier à la fois graphique et épuré. Fait de béton, l’escalier donne un effet de souplesse et de légèreté à un matériau rigide et massif. Un système de modules préfabriqués en usine facilite son installation par emboîtement. Suspendu, le garde-corps en câbles métalliques vient renforcer cette idée de légèreté, tout en augmentant sa résistance physique. Le 3e prix des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Peel Concrete”. [©PBM] • Prix du public : Mélis Cetin (University of East London) pour “Fossil” L’escalier moderne “Fossil” est un exemple de flexibilité du béton avec les marches de forme organique. Il repose sur un socle circulaire en béton entouré d’une bande en bois, qui est la première marche de tout l’escalier. Toutes les marches individuelles sont moulées et montées sur le support intermédiaire en béton. Le design est fini avec une balustrade en bois. Au niveau supérieur, cette dernière est soutenue sur des piles métalliques avec des panneaux de verre. Le prix du public des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Fossil”. [©PBM] • Prix PBM : Shanice Aka-Adjo et Olga Golliet (Hepia Genève) pour “Moment présent” Revenir à l’essentiel, vivre l’instant présent. Le projet “Moment présent” prône un retour à l’essence même de l’objet. Et pousse au maximum les capacités du matériau. A savoir, créer un élément simple gardant sa fonction d’origine, alliant science et design. Cet escalier semi-encastré dans un mur est un élément appartenant à l’espace dans lequel il se trouve. Le Bfup permet d’obtenir une épaisseur minimale de 5 cm.  Le prix PBM des Stairs Design Awards a été décerné au projet “Moment présent”. [©PBM]