Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

(41598 résultats)
Il y a 4 ans et 237 jours

Le gouvernement augmente de 300 millions d'euros la ponction déjà prévue sur Action Logement

Cette somme promise à l'organisme de gestion du logement social devait permettre de compenser un manque à gagner à prévoir du fait d'un changement de règles fixant la contribution des entreprises à son financement.Cette nouvelle ponction dans les caisses d'Action Logement l'an prochain s'ajoute celle d'un milliard d'euros décidée par le gouvernement début septembre, critiquée par le Medef, qui cogère l'organisme avec les autres partenaires sociaux, ainsi que par la commission des Affaires économiques du Sénat.Du côté du gouvernement, on justifie cette demande d'efforts à certains secteurs par le contexte de crise."La trésorerie, les ressources, les réserves d'Action Logement se sont beaucoup accrues", avait fait valoir la ministre du Logement Emmanuelle Wargon après l'annonce de la ponction d'un milliard d'euros.Créé en 1953, l'ancien 1% Logement, financé par une taxe versée par les entreprises, est non seulement un géant du logement social, il détient près d'un cinquième des HLM français, mais aussi du logement en général.Et ce n'est pas la première fois que l'État ponctionne l'organisme pour financer la politique publique du logement ou ficeler son budget.L'an dernier, 500 millions d'euros étaient venus alimenter le budget 2020 et lorsque le gouvernement avait réduit, début 2019, les économies demandées à l'ensemble du monde du HLM, il avait décidé de compenser le manque à gagner par un prélèvement de quelque 300 millions d'euros supplémentaires.
Il y a 4 ans et 237 jours

Renégociation d'aides au photovoltaïque: "inconcevable" pour la filière

Le syndicat de la filière du solaire juge "inconcevable" les informations selon lesquelles le gouvernement cherche à renégocier certaines aides au secteur.
Il y a 4 ans et 237 jours

Rockwool lauréat du Grand Prix de la Responsabilité Sociétale des Marques

Le prix a été remis à Matthieu Biens, Directeur marketing et développement, et Gaetan Fouilhoux, Responsable des affaires publiques.« Toute la filière est en train de s'engager dans le recyclage. Le gouvernement et la réglementation poussent à le développer, mais aussi nos clients, les architectes et les maîtres d'ouvrage qui ont parfaitement compris la nécessité d'intégrer la notion de recyclage. Parmi les chantiers, il y a du neuf et de la démolition, la tâche est énorme, cela va du plus petit appartement jusqu'aux salles de sports de 10 000m2. Un chantier tellement complexe qu'il faut y aller petit à petit, quitte à ne pas couvrir toutes les problématiques en une seule fois, mais aujourd'hui cela fonctionne. »-Matthieu Biens« C'est une mise en avant de la question de l'économie circulaire, pas comme un concept, mais avec des actions concrètes et avec humilité. On a appris à marcher pas à pas avec nos clients et avec nos partenaires pour en faire un projet qui est aujourd'hui viable. »-Gaetan FouilhouxDans toutes les usines ROCKWOOL, les chutes et déchets de laine de roche sont déjà recyclés. Avec Rockcycle, reconnu des experts du BTP et détenteur de 2 autres récompenses, les Trophées de la Construction 2019 et les Trophées du Négoce 2019, ROCKWOOL propose aux entreprises du bâtiment un service complet de recyclage des chutes de laine de roche, emballages plastiques et palettes bois.Pour la seule année 2019, le recyclage concernait 159.000 tonnes de matière dans le monde et plus de 500 tonnes en France.« Actuellement, les produits ROCKWOOL contiennent environ 25% de matière recyclée. Certaines lignes de production au sein du groupe sont déjà montées à 50 %, et on peut même imaginer atteindre 75 % avec quelques adaptations et surtout suffisamment de laine de roche à recycler. »-Michel Soria, chef de projet enveloppe métallique du bâtimentAvec cette solution de recyclage des déchets issus de ses produits, ROCKWOOL s'inscrit dans une démarche responsable et engagée. Les plastiques sont recyclés, les palettes réutilisées en l'état ou réparées pour une seconde utilisation dans un atelier dédié dans l'usine et la laine de roche est recyclable à l'infini sans se détériorer. Ce service de reprise et de traitement des déchets anticipe les règlementations de demain et leurs contraintes logistiques et financières. Rockcycle a aussi été pensé comme un outil de prescription s'inscrivant dans une logique d'avenir durable des métiers industriels.Rockcycle en préparation pour s'ouvrir aux chantiers de déconstructionJusqu'à présent, Rockcycle concernait uniquement les chantiers neufs des gammes Bardage, Etanchéité (Toitures-terrasses acier et bois) et Façade sous enduit et ventilée. Ce service concernera également les chantiers de rénovation. La logistique dédiée permettra de prendre en charge tous les déchets en laine de roche.Une procédure simple respectant les impératifs des chantiersLe service Rockcycle est adapté à la taille du chantier. Il comprend un pack avec des fiches de consignes de tri, un formulaire de demande d'enlèvement, et des sacs de déchets appelés « big bags ». Il permet ainsi de trier simplement et efficacement sur le chantier les différents déchets liés à l'utilisation des produits. ROCKWOOL vient récupérer les déchets dans un délai de 10 jours après la demande du client. Les chutes de laine de roche sont par la suite directement réintégrées dans le processus de fabrication de nouvelle laine, dans l'usine auvergnate. « Que nous mettions la laine de roche dans des bennes tout-venant ou en big bags, c'est quasiment la même chose. L'avantage, c'est qu'on sait où partent les déchets et comment ils sont retraités », témoigne Olivier Enes, Directeur d'exploitation chez JCP.Pour rappel, le site de production de ROCKWOOL en France, basé à Saint-Eloy-Les-Mines (Auvergne), est détenteur de quatre certifications internationales pour la mise en place de ses systèmes de management liés à ses démarches : qualité (ISO 9001), environnementale (ISO 14001), énergétique (ISO 50001) et enfin santé et sécurité (OHSAS 18001). Elles témoignent de l'engagement du Groupe à déployer une dynamique de progrès continu dans le cadre de sa politique de développement durable.
Il y a 4 ans et 237 jours

Rénovation énergétique : pour le Plan bâtiment durable, il faut jouer collectif

RAPPORT. Le Plan bâtiment durable et l'organisme de certification Rics France ont remis ce 21 septembre 2020 un rapport à la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, sur les moyens d'amplifier et d'accélérer la rénovation des bâtiments et la redynamisation des centres-villes. Quatre axes majeurs se dégagent des 43 propositions formulées dans le document.
Il y a 4 ans et 237 jours

La ponction sur Action Logement augmentée de 300 millions d'euros

LOGEMENT SOCIAL. Le Gouvernement vient de confirmer qu'à la ponction d'un milliard d'euros prévue en 2021 s'ajouterait le non-versement d'une compensation d'un montant de 300 millions d'euros.
Il y a 4 ans et 237 jours

Le LAB, une plateforme de diffusion des connaissances pour la réussite des transitions du bâtiment

Accompagner tous les acteurs face aux défis du bâtimentDepuis quelques semaines la France est engagée dans un ambitieux plan de relance incluant des engagements forts en faveur de la rénovation globale des bâtiments et plus largement en faveur des transitions énergétique, environnementale et numérique du secteur de la construction.Face à ces enjeux, le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4[1] joue pleinement son rôle et s'investir pour amplifier son action dans l'accompagnement et la montée en compétences des acteurs du bâtiment confrontés à ses nombreux défis environnementaux et sociétaux en mettant ses productions à la disposition du plus grand nombre.Dans ce contexte, pour permettre aux usagers et occupants des bâtiments de comprendre les grands enjeux du secteur, et aux entreprises de les satisfaire, le Cercle Promodul/INEF4 lance aujourd'hui le LAB, une plateforme virtuelle dédiée à la diffusion des connaissances.Le LAB pour tousInédit, le LAB donne accès gratuitement à de très nombreux outils développés pour favoriser la découverte et améliorer les connaissances des différents acteurs aux compétences diverses qui composent le secteur du bâtiment.Ainsi, pour satisfaire les professionnels comme les particuliers, les formateurs et enseignants, comme les étudiants et stagiaires en formation, le LAB propose des contenus diversifiés et une multitude de formats différents :Des questionnaires pensés de manière ludique et instructive, afin de découvrir et comprendre des concepts clés grâce à des réponses documentées. Les deux premiers sujets concernent "L'économie circulaire et l'écoconception dans le bâtiment" ; "Le Confort d'été et l'adaptation des bâtiments au réchauffement climatique".Des outils numériques et de simulation pour appliquer de façon concrète certains concepts. En cours de développement : "Calculez votre autoconsommation photovoltaïque".Une base de connaissances pour reprendre certains principes ou approfondir la compréhension d'éléments théoriques. Organisée en "Wiki", elle s'articule autour des thèmes suivants : Qualité d'air intérieur, Matériaux, Thermique, Quartier et ville bas carbone, Production d'énergie renouvelable.Des fiches pratiques pour comprendre et passer à l'action avec des éléments d'explication concis et clés en mains. Sujets déjà disponibles : Économie circulaire des produits de couverture et d'étanchéité ; L'autoconsommation photovoltaïque.Des guides, rapports et retours d'expériences pour approfondir un concept et aller plus loin dans la démarche. Sujets déjà disponibles : Qualité de vie et confort ; Le rafraîchissement passif et le confort d'été ; Le BIM.Les contenus sont régulièrement mis à jour et alimentés par de nouvelles productions issues des travaux collaboratifs.Enfin, pour faciliter l'accès à l'ensemble de ces ressources, une page thématique dédiée permet de retrouver l'outil approprié à chaque besoin en un simple clic.« Véritable base documentaire, cette plateforme se veut donc instructive et pédagogique, accessible à tous pour contribuer, tant en construction neuve qu'en rénovation, à l'atteinte des objectifs européens et nationaux ambitieux. Mais également pour favoriser l'essor des lieux de vie et de travail sains, performants, durables et confortables. »-Jean-Luc Buchou, Délégué Général du Fonds de Dotation Pour Accéder au LAB, cliquez ici.[1] Le Fonds de Dotation Cercle Promodul/INEF4, grâce à ses Mécènes et par le biais de sa structure opérationnelle, investit les sujets d'aujourd'hui et explore les enjeux de demain pour contribuer au développement du secteur du bâtiment dans l'intérêt général. Pour découvrir ses Mécènes : https://cercle-promodul.inef4.org/nos-soutiens/
Il y a 4 ans et 237 jours

Le gouvernement veut renégocier d'anciens dispositifs d'aide au photovoltaïque

Le gouvernement français cherche à renégocier certains dispositifs d'aide à la filière photovoltaïque accordés il y a plus de neuf ans et qui coûtent actuellement trop cher, affirme le quotidien Les Echos.
Il y a 4 ans et 238 jours

Annonces sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Tout au long du weekend des Journées du Patrimoine, les visiteurs ont pu (re)découvrir la beauté de la charpente disparue de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le savoir-faire unique des charpentiers à travers des démonstrations, des ateliers, des reproductions et des panneaux informatifs. Le général Jean-Louis Georgelin, en charge de la coordination de la restauration de la cathédrale est venu annoncer sur le parvis que le démontage en cours de l’échafaudage calciné durerait encore un mois. Le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire s’est exprimé dans les colonnes de « La Croix » sur la rénovation du parvis et des abords de la cathédrale. La mairie prépare un appel d’offres fixant le principe du respect de la visibilité de la façade de Notre-Dame, écartant ainsi toute idée de construction d’ampleur sur le parvis. Il sera lancé avant la fin de l’automne.   Photo : Edouard Bierry – ministère de la culture
Il y a 4 ans et 238 jours

Culture : le patrimoine toujours plébiscité par les Français

Menée tout au long de l’année 2018 auprès d’un échantillon de plus de 9 200 personnes en France métropolitaine, l’enquête sur les pratiques culturelles est la sixième édition d’une série commencée au début des années 1970 et destinée à mesurer la participation de la population aux loisirs et à la vie culturelle. Selon l’étude, le secteur du patrimoine séduit toujours autant les Français : 44 % des Français âgés de 15 ans et plus ont visité un lieu patrimonial en 2018, que ce soit un musée, une exposition ou un monument historique selon l’enquête sur les « Pratiques culturelles des Français » du ministère de la culture. Depuis 1973, la part des Français ayant déclaré une visite patrimoniale au cours de l’année a progressé de quelques points. L’enquête nous apprend aussi que les visiteurs de sites patrimoniaux ont intensifié la fréquence annuelle de leurs pratiques. On le mesure aussi avec l’augmentation du nombre d’entrées dans les sites patrimoniaux. La fréquentation des lieux patrimoniaux se caractérise par une réduction modérée des écarts d’âge et de lieux de résidence depuis cinquante ans. Elle voit en revanche les écarts sociaux se creuser : ce sont de plus en plus les cadres et les plus diplômés qui fréquentent ces lieux, un constat qui s’applique de la même façon aux musées, aux expositions et aux monuments historiques. Si 80 % des cadres ont visité un site patrimonial en 2018, seuls 32 % des employés et ouvriers déclarent l’avoir fait cette année-là, contre respectivement 75 % et 28 % en 2008, 70 % et 44 % en 1973. Avec l’essor des pratiques numériques qui caractérise en particulier la décennie 2008-2018, la question se pose de savoir comment les opportunités ouvertes par les visites virtuelles ont pu transformer les publics du patrimoine. Premier constat : la visite des sites patrimoniaux est une pratique largement plus fréquente dans sa modalité physique que virtuelle. Deuxième constat : plus de la moitié des publics virtuels se rendent également in situ. Graphique : Fréquentation des sites patrimoniaux selon la catégorie socioprofessionnelle, 1973-2018
Il y a 4 ans et 238 jours

39 morts dans l'effondrement d'un immeuble en Inde selon un nouveau bilan

Des secouristes de la Force nationale de réponse aux catastrophes (NDRF) ont jusqu'à présent pu extraire vivantes 20 personnes des décombres de cetimmeuble résidentiel de trois étages à Bhiwandi, près de Bombay.Les équipes, aidées de chiens renifleurs, ont aussi retiré 39 corps des débris de ciment et de briques de l'immeuble qui s'est effondré lundi avant l'aube, vers 03H40 (22H10 GMT dimanche), ont indiqué aux journalistes un porte-parole de la NDRF et les autorités locales."Cinq personnes restent disparues donc (...) les opérations se poursuivent", a déclaré le commandant de la NDRF Anupam Srivastava.Un responsable de la municipalité de Thane, qui englobe Bhiwandi, a précisé qu'au moins huit enfants figuraient parmi les personnes décédées.Les causes de l'accident n'étaient pas connues dans l'immédiat. Les effondrements de bâtiments sont relativement courants en Inde entre juin et septembre, pendant la saison de la mousson, les précipitations intenses fragilisant parfois les structures.Mercredi, après de fortes précipitations pendant la nuit dans la région, de nombreux trains étaient retardés ou annulés à Bombay. Les autorités municipales ont déclaré la journée fériée et conseillé aux habitants de rester chez eux à cause d'inondations et de difficultés de circulation dans certains quartiers de la capitale financière du pays.
Il y a 4 ans et 238 jours

Durement impactés par le confinement, les marchés du recyclage se redressent péniblement

VALORISATION. Déjà en difficulté depuis la fin de l'année 2018, les entreprises du secteur du recyclage ont dû en plus encaisser la période de confinement sanitaire. Si la situation tend à s'améliorer lentement en cette rentrée 2020, des difficultés persistent sur certains marchés, notamment ceux des déchets du BTP.
Il y a 4 ans et 238 jours

Cité des sciences et de l’industrie : Giga tours et méga ponts, format “XXHL”

Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90. “XXHL, giga tours et méga ponts”. La construction hors norme investit la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 7 mars 2021. « Un autre type de muséographies est expérimenté dans cette exposition de 1 000 m2 immersive et numérique. Cette dernière sensibilise le public aux prouesses techniques et aux savoir-faire développés par les ingénieurs, les architectes et les constructeurs. Que des prouesses techniques… Cela suscitera peut-être des vocations chez les ados ! », souligne Evanthia Ioannidou, cheffe de projet Universcience. De Dubaï à Millau De la Burj Khalifa, à Dubaï, au viaduc de Millau, dans l’Aveyron, en passant par le projet de rénovation de la tour Montparnasse, à Paris. Chacun des édifices illustre une problématique d’ingénierie. A savoir : la résistance des matériaux et des structures, les techniques des fondations… La Freedom Tower est le principal bâtiment du nouveau complexe World Trade Center dans le Lower Manhattan, à New York. Et le plus haut gratte-ciel de l’hémisphère Ouest (417 m de haut). Sa construction a nécessité 48 000 t d’acier et plus de 83 500 m3 de béton. [©ACPresse]A Paris, la tour Montparnasse actuelle (209 m de haut) va être rénovée, pour y amener des forêts en hauteur, ainsi que des vitres pour plus de luminosité. [©ACPresse]« Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. [©ACPresse]Le Péloponnèse est relié à la Grèce continentale depuis 2004 grâce au pont Rion-Antirion, le troisième plus long pont à haubans du monde (2,2 km), après Millau (France) et Jia-Shao (Chine). Certaines de ses piles sont immergées de plus de 60 m ! [©Vinci]Burj Khalifa, appelée Burj Dubaï jusqu’à son inauguration, est un gratte-ciel situé à Dubaï, aux Emirats arabes unis, devenu en mai 2008 la plus haute structure humaine jamais construite. Sa hauteur finale, atteinte le 17 janvier 2009, est de 828 m. [©Pexel]Par son comportement hybride, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, en Turquie résout l’équation contradictoire d’un ouvrage suspendu et haubané à profil aérodynamique. Conçus par Jean-François Klein avec l’aide de l’architecte Frédéric Zirk, les pylônes sont de section triangulaire variable avec des fûts élancés légèrement convergents réunis par une entretoise en partie supérieure. Ils ont été réalisés jusqu’à 208 m de hauteur avec un coffrage glissant. [©GettyImages]Le siège de la Télévision centrale de Chine est un ensemble d’immeubles situé dans le nouveau quartier d’affaires de l’Est de Pékin, en Chine. Son bâtiment principal, le plus spectaculaire, atteint 234 m et se distingue par sa forme originale. L’ensemble a été conçu par le cabinet d’architecte néerlandais Rem Koolhaas. [©Vesa Niskanen]La Dubaï Marina compte plus de 200 tours, dont la Cayen tower reconnaissable grâce à son architecture atypique, les 73 étages tournant sur eux-mêmes. [©Pexel] Dans cette exposition, les visiteurs découvrent comment s’élèvent au fur et à mesure ces immenses édifices et le secret des architectes. Grandiose… Le béton, l’allié idéal “XXHL, giga tours et méga ponts” permet aux visiteurs de comprendre les enjeux de la réalisation de ces ouvrages exceptionnels. Enfin, une exposition grand public, qui illustre la manière de travailler du secteur de la construction. Cette expérience immersive fera découvrir des savoir-faire uniques. Qui repoussent toujours plus loin les limites du possible, en hauteur comme en longueur. D’où “XXHL”. Les plus jeunes apprendront pourquoi le béton est l’allié idéal des architectes et des ingénieurs. L’histoire par un film Un film inédit ouvre l’exposition. Projeté à 360° sur quatre écrans géants, il passe en revue un ensemble de questions et de solutions techniques en matière d’ingénierie. Composé d’images d’archives et de synthèse, le film offre à voir de nombreuses constructions emblématiques. L’exposition se poursuit avec une série de tables animées en vidéo-mapping1. Avec ses 828 m de haut, la Burj Khalifa est aujourd’hui la tour la plus haute au monde. Une vidéo, projetée sur une maquette de l’édifice, révèle comment cette gigantesque tour peut résister au vent. Et conserver son assise sur un sol aussi meuble que le sable du désert.  Immersion numérique Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Ici, une tour esthétique réalisée dans le laboratoire des Ponts ParisTech. [©A. Robin-EPPDCSI]A l’entrée de l’exposition, un tableau comparatif met en exergue l’évolution des tours, de la pyramide de Gizeh, 139 m de hauteur (3 siècle av-J. C.) en Egypte ou de la tour Eiffel, à Paris (312 m de hauteur) jusqu’à la tour Burj Khalifa, à Dubaï, plus haute tour actuelle de 828 m. [©A. Robin-EPPDCSI]A travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Très interactif. Pour toute la famille. [©A. Robin-EPPDCSI]L’exposition “Giga tours et méga ponts, format “XXHL” est interactive, à destination de toute la famille. Ludique et instructif. [©A. Robin-EPPDCSI] La deuxième table propose un rapide historique des grandes étapes. Qui ont marqué la construction des tours et des ponts depuis l’Antiquité. De plus, à travers l’exemple de la tour Montparnasse se pose l’urgence d’une rénovation. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour la rendre moins énergivore. La révolution du BIM Quatre tablettes numériques de tailles différentes en réalité augmentée permettent de mesurer ces défis écologiques. Mais comment conserver l’historique d’une telle construction ? En ayant recours au BIM, véritable révolution technologique. Au milieu du parcours, deux tables (plus traditionnelles au niveau scénographique) présentent des échantillons véritables de matériaux de construction. Et la façon de les assembler. On y apprend qu’armé, précontraint ou encore imprimé, le béton s’adapte, pour réaliser des édifices hors norme. Trois ponts exemplaires “XXHL, giga tours et méga ponts” se conclut par une analyse comparative de trois types de ponts – à haubans, suspendu et hybride –. Ceci, en s’appuyant sur le viaduc de Millau, le pont du détroit d’Akashi, au Japon, et le pont Yavuz Sultan Selim, situé en Turquie.  « Le dessin du viaduc de Millau semble simple sur le papier, alors qu’il est d’une formidable complexité d’ingénierie », insiste Jean-Michel Pereira, professeur de l’école des Ponts ParisTech, département génie civil et construction. Enfin, le film projeté sur la dernière table expose les facteurs qui contribuent au choix du type et de la méthode de construction. En complément 1Technique de projeter de la vidéo sur des volumes comme des façades architecturales, des tables, des murs… des décors pour le spectacle vivant ou juste dans son salon. C’est l’idée de la transformation d’un objet réel par le virtuel. Du 1er septembre 2020 au 7 mars 2021, www.cite-sciences.fr. Muriel Carbonnet Retrouvez l’article dans le Béton[s] le Magazine n° 90.
Il y a 4 ans et 238 jours

CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovation

ARTIBAT, salon d’affaires des professionnels de la construction de l’Ouest, et NOVABUILD, l’allié solutions climat des acteurs de la construction et de l’immobilier en Pays de la Loire, s’associent une nouvelle fois pour valoriser les solutions innovantes des startups de la construction. Jeudi 22 octobre 2020, relevons ensemble le défi de la décennie le temps d'une journée 100% en ligne 100% rénovation2020 est l'année zéro, celle d'un point de départ où la question de la crise climatique devient centrale. Part du problème, notre filière est donc aussi une part de la solution. ARTIBAT et NOVABUILD se sont donnés comme ambition avec CIRQ 2020 de faciliter la massification de la rénovation, une « solution climat » en réponse à l'atténuation et à l'adaptation au dérèglement climatique aujourd'hui nécessaire pour notre filière construction. Massifier suppose d'innover : une innovation à la fois technique et organisationnelle pour lever les blocages. C'est la raison pour laquelle ils ont lancé un appel à solutions pour faciliter la rénovation auprès de startups.Le jeudi 22 octobre, ARTIBAT et NOVABUILD vous invitent à un événement dédié aux démarches innovantes et aux retours terrain pour une rénovation de qualité, performante, sur les aspects thermiques, environnementaux et prenant en compte les usagers.Toute la journée, alterneront des séquences de présentation des solutions innovantes portées par les 10 lauréats CIRQ 2020 avec des séquences thématiques d‘experts de terrains et des retours d'expériences autour de : l'innovation pour massifier, la rénovation du patrimoine bâti, la massification dans le logement individuel et collectif, l'économie circulaire en rénovation.Marjolaine MEYNIER MILLEFERT, Députée et co-Présidente du PREB (Programme de Rénovation Énergétique du Bâtiment) et Sabine BASILI, Présidente du Programme national pour la qualité de la construction et de la transition énergétique, ouvriront cette journée. Elles nous présenteront le plan rénovation, les moyens alloués par le gouvernement grâce au plan de relance et les solutions proposées par les entreprises. Laurent ROSSEZ, Président de NOVABUILD, et Michel BROCHU, Président de la CAPEB Pays de la Loire, récompenseront en clôture, les 3 premiers lauréats.CIRQ 2020 consacre 10 startups spécialistes de la rénovationSélectionnés par un jury d'experts après un large appel à candidature, le dispositif CIRQ permet d'accroître la visibilité des porteurs de projets et startups qui innovent pour la filière BTP. L'édition 2020 a tenu toutes ses promesses avec une dizaine de dossiers sélectionnés, dont 3 projets particulièrement remarqués pour leur solution en matière de rénovation.« À l'image des startups que nous valorisons, CIRQ doit être agile et s'adapter au contexte qui l'entoure. Ce sera donc, en 2020, une édition 100% en mode virtuel pour parler de préoccupations réelles : Comment innover en rénovation pour des bâtiments plus respectueux de notre environnement ? »-Valérie Sfartz, directrice du salon ARTIBAT« La massification de la rénovation est un élément clé pour la réussite de la stratégie bas carbone du BTP et de l'immobilier. De nombreuses solutions existent et peinent à s'installer sur le marché. CIRQ sera l'occasion de leur donner de la visibilité et permettra à NOVABUILD de commencer à établir un catalogue de « solutions-climat» utiles pour les acteurs de la construction et de l'immobilier. »-Pierre-Yves Legrand, directeur de NOVABUILDZoom sur les 10 lauréats CIRQ 20201er Prix du jury :Isol'En Paille :ISOL'en Paille produit sur mesure une gamme d'isolants de qualité adaptée aux besoins de la construction comme de la rénovation. La botte de paille est l'isolant low-tech open-source le plus abouti ! La Botte de 22, de dimensions innovantes, est une solution de bottes en paille de 22 cm d'épaisseur. Elle est produite dans une usine dédiée et respecte le cahier des charges des règles professionnelles de la construction paille.2ème Prix du jury :AIR :Signée YLE Architectures, cette solution de végétalisation destinée aux cours d'immeubles haussmanniens garantit l'apport d'air frais dépollué dans les appartements grâce à un système de cheminées solaires basé sur le principe de tirage thermique. La création d'écosystèmes rafraîchissants avec des cours végétalisées selon un principe de strates végétales dépolluantes, couplée au réinvestissement des cheminées raccordées, assure une qualité de l'air optimale des différents lots habitat de la copropriété.3ème Prix du jury :MAXEEM :Maxeem, plateforme de services numérique, agrège un ensemble de données permettant d'accéder à distance à des informations relatives au bâtiment (surface, nombre d'étage, année de construction…), d'évaluer son potentiel de rénovation, de structurer un préchiffrage travaux ainsi que le montage du plan de financement. Elle identifie les professionnels RGE à proximité pour faciliter la mise en œuvre des projets de rénovation énergétique. Les professionnels sont plus performants grâce à ces outils, développant la confiance avec les donneurs d'ordres. Ces trois lauréats se verront récompensés d'une journée de coaching par OmniGibus (agence spécialisée dans la « Formation Média Training et Prise de parole ») ainsi que d'une dotation de 2 000 € (pour le 1er prix) et 1 000 € (pour les 2ème et 3ème prix).ARTICONNEX :Articonnex apporte aux artisans du bâtiment des solutions pour améliorer leur gestion des matériaux et leurs investissements en machine tout en plaçant l'économie du circulaire au cœur du projet. Articonnex propose un triptique de solutions : une marketplace (revente de matériaux neufs et de réemploi - location d'atelier et matériels de chantiers), un premier entrepôt physique dédié au réemploi et un web magazine pédagogique.BATIRESO :Plateforme de digitalisation et de dématérialisation permettant de contextualiser les échanges entre donneurs d'ordre et entreprises de la construction. Cet outil en ligne est destiné à moderniser les process administratifs de lancement d'appels d'offre et de suivi de chantiers entre professionnels du bâtiment. BATIRESO permet de gagner en productivité en diminuant les tâches administratives liées aux échanges sur un projet de construction.BIModeler :Modélisation BIM semi-automatique des lots architecturaux sur REVIT en LOD 200 / 300 à partir du plug-in BIModeler. Cette solution se caractérise par le suivi de la prestation via une plateforme collaborative full web ainsi que le suivi et le contrôle du process par un expert en modélisation BIM. BIModeler permet une diminution des coûts et délais de modélisation ainsi que des erreurs humaines. BIModeler facilite l'accès au processus BIM.FEELBAT :Les capteurs DELTA Feel permettent de suivre l'évolution des fissures et mouvements d'un bâtiment ou ouvrage d'art via une application dédiée. Le système permet de démocratiser la solution, d'anticiper les désastres sur les balcons et bâtiments. Par leur taille et leur prix ils peuvent couvrir plus de zones que les capteurs actuels.L'ASSECHEUR :Ce procédé assèche tous types de murs : plein/creux, quel que soit le matériau à la suite d'un dégât des eaux : inondation, infiltration, remontées capillaires. Il s'agit d'un traitement naturel de l'humidité du mur : pas de produit chimique, pas d'onde magnétique. L'évolution technologique du syphon atmosphérique par l'utilisation de composants électroniques miniaturisés garantit un volume d'air circulant dans le mur est constant et suffisant pour l'assécher.MON Artiz :Cette initiative structure un réseau d'artisans sélectionnés sous une marque commune pour promouvoir la rénovation énergétique. Elle met à disposition une application numérique pour les accompagner dans leur quotidien et disposer d'une offre élargie par de nouveaux services innovants (possibilité d'intégrer une maquette BIM simplifiée, proposition de variantes pour une rénovation énergétique performante).We Love Réno :Plateforme web collaborative de gestion de travaux, de la gestion commerciale, jusqu'à la réception du chantier. Tous les intervenants du projet peuvent s'organiser, interagir et suivre en temps réel l'évolution du chantier. La plateforme intègre à la fois un CRM, les notices de travaux avec estimatif, un espace d'échange de documents, une planification du suivi de chantier ou encore l'organisation de rendez-vous BtoB.Rendez-vous sur ARTIBAT les 13, 14 et 15 octobre 2021 pour rencontrer « physiquement » les lauréats CIRQ 2020.Au sein d'un espace interactif, l'événement CIRQ donnera la parole aux 10 lauréats 2020 qui présenteront leurs solutions et produits aux professionnels visiteurs pendant les 3 jours du salon.
Il y a 4 ans et 238 jours

Les habitants et élus de Belle-Ile-en-Mer veulent maîtriser l'avenir de leur île

Éric Guillot ne s'y attendait pas : sa pétition "pour préserver" Belle-Ile-en-Mer, lancée fin juillet, fait un carton, rassemblant plus de 13.000 signatures."C'est à Belle-Ile de garder la maîtrise de son avenir et la préservation de son identité", peut-on lire sur change.org. "Je ne m'attendais pas à un chiffre pareil", commente, à la terrasse d'un café de Palais, principale commune de l'île, ce chef d'entreprise de Vannes qui possède une résidence secondaire sur Belle-Ile.Son texte énumère quelques-uns des projets qui pourraient mettre en péril le caractère unique de l'île aux yeux des signataires: "éoliennes flottantes", "tourisme", "investisseurs". "A qui profiteront réellement ces transformations? Belle-Ile, un nouvel eldorado de la finance sans scrupule?" interroge-t-il."On sent à l'heure actuelle une tendance, des projets lancés par des groupes financiers pour capter l'image de Belle-Ile", déplore Catherine Maréchal-Gouée, présidente de l'association Union Belliloise pour l'environnement et le développement.Si le parc éolien flottant en est encore aux préliminaires, un projet viticole porté par Christian Latouche, 56ème fortune de France selon Challenges, envisagé sur une vingtaine d'hectares, dont des parcelles proches de la mer classées Natura 2000, inquiète. M. Latouche "cible des sites en bord de mer pour des raisons marketing", accuse Gilles Smadja, de l'association "La Bruyère Vagabonde"."La priorité ici, c'est plutôt le maraichage que la vigne", assène Marc Suquet, du collectif Belle-Ile Climat. Selon une étude officielle de 2019, l'île de 85 km2, avec une quarantaine d'exploitations agricoles, couvre 6% de ses besoins alimentaires.Oui, il faut développer l'agriculture mais, dans le paysage, la vigne "est moins haute que le maïs" et vaut "mieux que des friches", sources potentielles d'incendie, s'exclame Annaïck Huchet, maire de Bangor depuis 2014 et nouvelle présidente de la communauté de communes de Belle-Ile."Une île morte"Deux autres projets concernent des investissements à vocation touristique sur une île qui manque cruellement de logements accessibles aux 5.500 insulaires, s'accordent à dire associations et élus.Le premier, vieux d'une dizaine d'années, Penecam, est prévu sur l'une des rares réserves foncières aux portes de Palais.Le second, "Terra Lodges Resort", se veut dans l'air du temps: "votre lodge éco-conçu en pleine nature" avec services, piscine, peut-on lire sur le site internet du promoteur.Ces projets sont "comme des symptômes", analyse Claire Liagre, vétérinaire et membre de "Chemin faisan", une association qui cible notamment la problématique du logement. "Il y a un décalage de pouvoir d'achat catastrophique entre les travailleurs ici" et les personnes de l'extérieur qui viennent acheter un bien, assure-t-elle.Du travail, il y en a sur l'île, mais que des insulaires soient contraints de partir faute de logements abordables, "c'est terrible", considère Mme Huchet, rappelant que certains "ont perdu la constructibilité de leur terrain" du fait de la loi Littoral. "Sur l'île, on a plus de 60% de résidences secondaires. Au bout d'un moment, ça commence à devenir compliqué", constate-t-elle. Parmi les personnes qui "viennent investir ici, certaines le font pour leur tranquillité et voudraient que l'île se fige", regrette-t-elle, mais "l'argent ne donne pas tous les droits"."Nous sommes à un vrai carrefour", reconnaît le maire nouvellement élu à Palais, Thibault Grollemund, 37 ans. Pour lui aussi, le premier dossier sera le logement: "On veut toucher la catégorie intermédiaire, ceux qui sont juste au-dessus du SMIC, pour qu'ils puissent vivre ici", affirme-t-il.Concernant le tourisme, l'île, qui accueille 380.000 visiteurs par an, attire "de nouveaux investisseurs", observe-t-il, et des hôtels "familiaux" depuis des années sont effectivement passés récemment aux mains de financiers extérieurs."Belle-Ile ne doit pas devenir une île de riches (...) Il faut que les Bellilois puissent vivre sur leur île; sinon, ce sera une île morte", craint Éric Guillot.
Il y a 4 ans et 238 jours

Lancement d'une souscription pour la cité d'artistes La Ruche à Paris

Pour ce chantier qui doit démarrer début 2021, 1,9 million d'euros sont quasiment assurés sur les 3 millions nécessaires. La rénovation de l'immeuble Léger, aujourd'hui vétuste, redonnera tout son lustre à ce lieu de rendez-vous des artistes du début du XXe siècle, situé près de la Porte Brancion, dans le sud de Paris.L'immeuble Fernand Léger de 1.600 m2, ainsi nommé parce que le plasticien y a travaillé, compte une vingtaine d'ateliers que louaient des artistes et une salle d'exposition.Vice-président de la Fondation, l'artiste de rue, Ernest Pignon-Ernest, qui vit à la Ruche, a retracé l'histoire de ce site construit en 1902 avec des matériaux récupérés sur le site de l'exposition universelle de 1900 et dont on avait voulu faire "un phalanstère d'artistes".Les peintres ou sculpteurs Ossip Zadkine, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Fernand Léger, Alexander Archipenko, Henri Epstein l'ont fréquenté. De même que des écrivains et des poètes: Max Jacob, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire...Dans les années 50 et 60, elle est à l'abandon, le sol jonché de carcasses de voitures, avant d'être sauvée in-extremis de la démolition, grâce à une mise de fonds de la famille Seydoux. D'autres cités d'artistes ont été démolies à cette époque.Pour le nouveau chantier de rénovation, 1,7 million vont aller à la restauration du clos couvert, et 1,3 aux réaménagements intérieurs. Une douzaine de nouveaux ateliers devraient être disponibles.La Ruche a déjà été dotée de 300.000 euros par la Mission Bern et de 500.000 euros par l'entreprise Gecina, un des mécènes de la Fondation du patrimoine. Les collectivités (Etat, région, ville) se sont dites prêtes à apporter plus d'un million d'euros.A la tête depuis l'été de la fondation La Ruche-Seydoux, qui gère le site, l'ancien président d'Arte, Jérôme Clément, n'a pas caché des "incertitudes" créées par le Covid, les collectivités étant "extrêmement sollicitées" pour leurs prochains budgets culturels.Un premier chantier en 2010 avait permis la rénovation de sa rotonde.
Il y a 4 ans et 238 jours

L'Etat ne souhaite pas réglementer sur la "nuisance sonore des pompes à chaleur"

INSTALLATEURS. Les pouvoirs publics ont été sollicités sur la question des nuisances sonores liées aux pompes à chaleur, parfois à l'origine de problèmes de voisinage. Le Gouvernement vient de répondre qu'il ne souhaitait pas réglementer sur ce point, déjà pris en compte par le Code de la santé publique.
Il y a 4 ans et 238 jours

Dufrêne Rénovation : Adapter la prévention à des chantiers de particuliers

Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine Un turn-over limité permet d’assurer dans la durée des formations de fond. Anne (2e personne à gauche au 2e rang) et David Dufrêne (1e personne à gauche au 1er rang) assurent la co-direction de l’entreprise Dufrêne Rénovation. [©Dufrêne Rénovation] Dans les régions de tuiles canal et de toitures à faible pente, les entreprises de gros œuvre assurent souvent les travaux de couverture. C’est tout à fait la situation de l’entreprise Dufrêne, spécialiste de la rénovation en gros œuvre et couverture, avec des chantiers traités surtout auprès de particuliers. La sous-traitance est limitée, le turn-over réduit, ce qui permet “d’asseoir” les actions de formation, de prévention et d’organisation du travail dans la durée. L’entreprise est certifiée RGE. Il y a quelques années, David Dufrêne, dirigeant de l’entreprise, a suivi une formation Feebat. Qui apporte une meilleure connaissance des autres corps d’état. Un plus dans une époque de transversalité croissante entre les différents intervenants d’une opération. Cette formation a été très utile à un moment où l’entreprise assurait aussi des prestations de second œuvre. Alors qu’elle s’est maintenant recentrée sur ses métiers d’origine.  La raison n’est pas due à un manque de chantiers. Mais à une difficulté récurrente à recruter du personnel qualifié et assez motivé par les métiers du bâtiment. En effet, dans cette région de production de Cognac, les grandes maisons attirent la main d’œuvre locale. Ceci, avec des conditions de travail et des niveaux de salaires, qui compliquent le recrutement pour les autres secteurs d’activité… Preuve de ces difficultés, les CFA ont du mal à remplir leurs cessions. « La demande est forte. Nous sommes dans une région prospère. Le niveau de commandes reste élevé. Pourtant, malgré tous les efforts et les actions mises en place depuis plusieurs années, le monde de la construction peine toujours à être suffisamment attractif », conclut David Dufrêne. Une méthodologie adaptée « Près de 70 % de nos chantiers concernent des interventions plus ou moins lourdes chez des particuliers »,explique Anne Dufrêne, co-dirigeante de l’entreprise éponyme. Cela va de la réfection de façades en pierre, nombreuses dans la région, à la rénovation lourde d’un bâtiment. Voire à des extensions neuves exécutées dans le respect de l’existant. Les chantiers peuvent durer 3 à 4 mois. D’autres, une demi-journée. Là se situe une vraie difficulté : assurer une prévention égale sur les chantiers longs comme courts. Les principaux risques sont liés aux chutes de hauteur, mais aussi à la rencontre de réseaux (électricité, gaz…) mal ou pas repérés. La mécanisation d’un maximum de tâches est une priorité permanente des dirigeants de Dufrêne Rénovation.[©Dufrêne Rénovation] Afin d’éviter toute dérive, chaque chantier est préparé avant le début des travaux par l’équipe désignée pour l’intervention. L’établissement du devis est aussi l’occasion d’un repérage des difficultés, des risques inhérents au chantier et de l’établissement d’un plan de travail. Lorsqu'ils débutent les travaux, les compagnons savent quels sont leurs besoins exacts en matériel, en échafaudages et en matériaux. Ce qui évite les pertes de temps dues à des allers et retours plus ou moins répétés chez des fournisseurs. Au préalable, David Dufrêne aura défini les possibilités de mécanisation des manutentions et des postes de travail, ainsi que les matériels nécessaires. Il aura aussi choisi les modes d’exécution en fonction du contexte (lieu habité ou non), afin de réduire au maximum les nuisances liées aux bruits et aux poussières. Enfin, Dufrêne Rénovation aura pris contact avec les différents concessionnaires, afin d’obtenir la communication des implantations des différents réseaux, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz, de l’eau ou des réseaux de communication. Mécaniser tout ce qui peut l’être L’amélioration de la prévention et des conditions de travail passe par le renouvellement régulier des véhicules de chantier, afin de s’assurer d’une fiabilité maximale et de profiter des équipements de sécurité les plus récents.[©Dufrêne Rénovation] Dans un contexte de difficultés de recrutement, la qualité des conditions de travail fait la différence. Les dirigeants de Dufrêne Rénovation mettent un point d’honneur à mécaniser tout ce qui peut l’être, dans une démarche d’élimination des tâches les plus pénibles. Cette approche passe aussi par la recherche de modes opératoires visant à limiter la fatigue des compagnons. « Si la maçonnerie reste plutôt traditionnelle, les travaux de couverture permettent parfois de sortir des poses classiques, qu’il s’agisse de l’emploi de panneaux supports de couvertures ou de la mise en œuvre de sarkings, ajoute Anne Dufrêne.Des solutions intéressantes, en termes de performances, de rapidité de pose et de réduction de la pénibilité, dès lors que la réfection totale d’une couverture doit être envisagée. » Ces opérations impliquent d’intervenir en hauteur et de manutentionner des matériaux lourds. Afin d’optimiser la prévention et les conditions de travail, Dufrêne Rénovation s’est équipée au fur et à mesure de matériels performants : mini-tombereau, mini-pelle, engin de levage télescopique, échafaudages de pied, grues... Ces équipements qui représentent un investissement élevé ont parfois bénéficié d’aides de la Carsat, de l’OPPBTP, de Constructis… Le personnel de chantier - 11 compagnons au total - est titulaire des différents Caces nécessaires à l’utilisation de ces matériels. De plus, une démarche importante a été engagée au niveau de l’outillage électroportatif. L’entreprise loue l’ensemble de son matériel. Les raisons en sont multiples. Le matériel est toujours opérationnel et en parfait état. Les gammes sont sans cesse renouvelées et incorporent les derniers progrès au niveau de l’ergonomie, de la réduction du poids et des vibrations. Ces progrès sont importants, car ils représentent un vecteur significatif de réduction de la fatigue physique et des risques d’apparition de troubles musculo-squelettiques. La prévention, source de productivité Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks.[©Dufrêne Rénovation] L’amélioration de la protection contre les chutes de hauteur est au cœur du système de prévention. « Nous investissons en permanence dans les échafaudages de pied, afin de ne jamais être en rupture et d’éviter toute intervention à risques, détaille Anne Dufrêne. Ces matériels sont équipés pour le montage/démontage en sécurité. Ils sont utilisés en travaux de façade comme en couverture. C’est la garantie de conditions de travail et de sécurité optimisées, quelle que soit l’importance de l’opération. » Afin d’assurer une quantité suffisante d’échafaudages pour une façade standard, mais aussi pour simplifier les opérations de manutention et de stockage, Dufrêne Rénovation a mis au point un système d’échafaudages transportés sur remorque en racks. L’équipement ainsi préparé permet d'échafauder la façade d'une maison de taille moyenne, avec un débordement suffisant en partie supérieure. Même si quelques compléments sont parfois nécessaires. Le personnel suit des formations régulières de montage/démontage d'échafaudages, sans oublier de nombreuses démarches de prévention engagées sur plusieurs années avec l’OPPBTP. « Ces investissements nous font gagner en productivité, tout en diminuant la pénibilité. L’optimisation de la prévention fait aussi gagner de l'argent »,complète David Dufrêne. Une évidence qui a mis du temps à entrer dans les mœurs, nombre d’entreprises percevant uniquement ces investissements comme des dépenses sans retour. Quatre personnes disposent du Caces de grutier, deux sont habilités à utiliser les engins de terrassement, et la quasi-totalité du personnel dispose de l’habilitation PEMP (plate-forme élévatrice mobile de personnes). Un pompier bénévole et un deuxième en formation assurent une sécurité complémentaire sur les différents chantiers de l’entreprise. Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 90 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 238 jours

Ecoles résilientes 3/5 - Gignac-la-Nerthe éveille les enfants à l’agriculture

A la rentrée 2021 à l’ouest de la métropole Aix-Marseille-Provence, Gignac-la-Nerthe va réceptionner l’école Marie-Maurin. Ce bâtiment à énergie positive entend contribuer à la lutte contre toutes les formes de gaspillage, en résonance avec la politique municipale d’agriculture urbaine. La commune parie sur les économies de fonctionnement pour amortir l’investissement de 5,6 millions d’euros HT, dont 18 % liés à la conception bioclimatique.
Il y a 4 ans et 238 jours

PlanRadar choisit Matthieu Walckenaer pour diriger sa filiale française

Cet acteur en forte croissance sur les marchés de la ConTech et de la PropTech propose une solution numérique simple, rapide et efficace pour gagner en productivité et en rentabilité sur tous types de projets. Pour assurer le lancement et la croissance de sa nouvelle filiale, l'entreprise vient de nommer Matthieu Walckenaer Country Manager France.Matthieu Walckenaer a rejoint PlanRadar le 1er juillet au poste de Country Manager France. Basé à Paris, il a pour mission d'orchestrer le développement des activités en France, un marché stratégique pour l'entreprise basée à Vienne depuis 2013.Âgé de 41 ans et père de 3 enfants, Matthieu Walckenaer est diplômé de Neoma Business School. Il est doté d'une solide connaissance du secteur du numérique acquise ces 7 dernières années en tant que co-fondateur et CEO de Nudge APM, éditeur de logiciels dédiés à la gestion des performances des applications.Cette expérience entrepreneuriale menée avec succès jusqu'à la vente de la startup en 2019 lui a permis de développer une véritable expertise multidisciplinaire, à la fois commerciale, marketing, managériale, financière et technique.Il avait auparavant occupé pendant plus de 11 ans des fonctions commerciales à forte dimension internationale chez SAGEMCOM puis SOLUTIONS 30 dont il a assuré la direction commerciale pendant 4 ans. À ce titre, il a notamment été en charge de l'ouverture de nouveaux marchés, de la création de nouvelles filiales en Europe et mené des opérations de croissance externe.Cette nomination s'inscrit dans la stratégie de développement international de PlanRadar qui compte aujourd'hui 7 bureaux dans le monde et affiche de fortes ambitions sur le marché français de la construction et de l'immobilier.« Il est aujourd'hui primordial de travailler et de communiquer en de multiples sites. C'est pourquoi notre rôle dans la numérisation des secteurs de la construction et de l'immobilier est plus que jamais nécessaire. PlanRadar permet aux équipes de suivre, de se connecter et derésoudre les problèmes, du bureau au terrain. Nous sommes ravis d'accompagner nos clients français, anciens et nouveaux, grâce à une équipe pilotée par Matthieu Walckenaer, pour permettre au secteur d'améliorer la qualité, d'optimiser les coûts et de mener à bien les projets plus rapidement. »-Ibrahim Imam et Sander Van de Rijdt, Co-CEOs de PlanRadar« PlanRadar a su développer une solution très intuitive et facile à utiliser qui répond à des besoins clés dans la gestion des projets de construction et d'immobilier. L'atout majeur de cette solution collaborative est de permettre à nos clients d'être plus efficaces dans leur travail au jour le jour. La digitalisation des sociétés et des équipes de ce secteur leur assurera croissance et succès en gagnant en productivité et en qualité, indispensable en cette période compliquée que nous traversons où il faut se réinventer et s'adapter rapidement. Sans oublier que PlanRadar donne une nouvelle image de marque à nos clients pour leur permettre d'attirer de jeunes talents. »« Toutes ces raisons m'ont poussé à intégrer ce projet très ambitieux auquel je vais pouvoir apporter mes connaissances et mon expérience. La France est un des plus grands marchés en Europe en ce domaine, nous allons investir massivement, en particulier en embauchant des équipes commerciales et marketing ; déjà 3 personnes sont arrivées en août et d'autres recrutements sont en cours. Nous avons en outre la chance de pouvoir nous appuyer sur une équipe dynamique et ultra compétente basée à Vienne qui a su démontrer la force de notre solution avec déjà plus de 8.000 clients dans 45 pays. L'ouverture d'un bureau en France va nous permettre d'être proches de nos nouveaux clients et de créer une très grande communauté d'utilisateurs de PlanRadar en France. »-Matthieu Walckenaer, nouveau Country Manager France de PlanRadar Les chiffres clésPlus de 8.000 clients dans 45 paysPlus de 25.000 projets réalisés chaque semainePlus de 100 collaborateurs7 bureaux dans le mondeUne levée de fonds de 30M€ en 2020
Il y a 4 ans et 239 jours

Bernard Laporte, le patron du rugby français, placé en garde à vue dans une enquête sur ses liens avec Altrad

Le patron du groupe, Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier et sponsor des Bleus, a également été placé en garde à vue par la police financière, tout comme le patron du Mondial-2023 Claude Atcher, et deux hauts responsables de la Fédération, Serge Simon et Nicolas Hourquet.Laporte est notamment soupçonné d'avoir favorisé le Montpellier Hérault Racing (MHR), en intervenant auprès de la commission d'appel de la FFR pour faire diminuer des sanctions contre le club, fin juin 2017.Le patron du rugby français, 56 ans, est arrivé mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) à qui le parquet national financier (PNF) avait confié les investigations en 2017, ont indiqué des sources concordantes à l'AFP. Le vice-président de la FFR, Serge Simon, s'est aussi présenté à la BRDE mardi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.Laporte, ancien sélectionneur des Bleus (2000-2007), devenu ensuite secrétaire d'Etat chargé des Sports de Nicolas Sarkozy (2007-2009), s'est toujours défendu de toute intervention en faveur de Montpellier, même s'il a reconnu avoir téléphoné au président de la commission, Jean-Daniel Simonet.Des inspecteurs généraux du ministère des Sports ont également établi dans un rapport transmis à la justice que les décisions de la commission ont été "modifiées", entre les 29 et 30 juin 2017. Dans un premier temps, la commission d'appel aurait décidé de confirmer les sanctions prononcées par la Ligue (LNR), soit 70.000 euros d'amende et un match à huis clos, avant de passer à 20.000 euros d'amende et un sursis sur le match à huis clos. Le dossier portait sur le déploiement de banderoles hostiles à la Ligue par les supporteurs du MHR.France 2023Trois mois plus tôt, le groupe Altrad, spécialisé dans les matériels de bâtiment, était devenu le premier sponsor maillot du XV de France, avant de soutenir la candidature française, finalement victorieuse, pour l'organisation de la Coupe du monde 2023.En révélant l'affaire en août 2017, le JDD avait aussi mis au jour l'existence d'un contrat entre BL Communication, une société dirigée par Bernard Laporte, et Altrad Investment Authority, pour un montant de 150.000 euros. Sous la pression, l'ancien manager de Toulon y avait renoncé.Les policiers ont déjà entendu plusieurs protagonistes en 2019, notamment les trois membres de la commission d'appel de la FFR qui devaient juger le dossier le 29 juin 2017.Sur fond de vives tensions entre la Ligue de rugby et la Fédération, l'affaire avait gâché le début de mandat de Bernard Laporte, élu le 3 décembre 2016. Elle risque maintenant de gêner la dernière ligne droite de sa campagne auprès des clubs, chargés de le départager face à son principal opposant, Florian Grill.Lundi, l'avocat de Laporte, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, a dénoncé le "timing" de cette convocation, une "ingérence judiciaire" dans le processus électoral selon lui."intérêt supérieur"Dans une interview au Parisien, Bernard Laporte avait assuré qu'en appelant Simonet, il avait simplement souhaité lui "donner un éclairage politique" sur les tensions dans le rugby et qu'il fallait apaiser la situation au sein du rugby professionnel.Jean-Daniel Simonet, lui, a assuré aux inspecteurs du ministère des Sports que sa commission n'en était qu'au stade d'une "hypothèse" de décision le 29, d'après lui trop sévère.Interrogé par le tribunal lors d'un procès en diffamation perdu par le patron de la FFR contre L'Equipe, le 9 mai 2019, Philippe Peyramaure, un des membres de la commission d'appel, avait livré un témoignage beaucoup moins consensuel.D'après lui, Simonet l'avait appelé au matin du 30 juin pour lui raconter le coup de fil d'un Bernard Laporte "pas content", qui lui "avait dit, de manière plutôt brutale, qu'Altrad était un sponsor important de l'équipe de France (premier sponsor maillot), un soutien important pour la candidature" victorieuse de la France à l'organisation du Mondial-2023 "et qu'il fallait supprimer ces sanctions". "C'est l'intérêt supérieur du rugby", aurait ajouté Jean-Daniel Simonet, selon cette version.
Il y a 4 ans et 239 jours

Les emplois délocalisés à l’étranger ne reviendront plus selon des économistes

"La France a de vraies capacités d'avoir des relocalisations industrielles", déclarait à la mi-septembre le ministre de l'Économie Bruno le Maire à l'occasion de la tenue d'un Conseil national de l'industrie.Depuis la crise financière de 2008, la question du "made in France" revient régulièrement sur la table. Car "la France a été le pays européen qui a le plus délocalisé", avec un million d'emplois industriels perdus entre 2000 et 2016, a rappelé le 12 septembre lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.Avec la crise actuelle, les annonces de fermetures de sites ou de réduction d'effectifs dans l'industrie vont se multiplier, soit en conséquence directe de l'épidémie de coronavirus comme chez Airbus, soit par manque de compétitivité comme chez Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais).Aussi le gouvernement a-t-il prévu dans son plan de relance des aides à la modernisation et à la localisation, mais celles-ci devront être "soutenables économiquement" pour ne pas financer des projets à perte, affirme la ministre.Robotisation"Dans tous les pays riches, l'industrie est un secteur en diminution en terme d'emplois parce qu'il a des gains de productivité plus élevés que le reste de l'économie, notamment du fait de l'automatisation qui est importante", explique Vincent Vicard, économiste au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).Pour El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie à Paris-Dauphine, il n'est pas toujours nécessaire de distribuer des aides publiques.C'est le cas dans les secteurs "pour lesquels il n'y a pas d'obstacle technique à la robotisation des chaînes d'assemblage et de montage", par exemple "l'automobile, la mécanique, y compris le bois, l'ameublement", détaille l'économiste.Au contraire, des industries intenses en main d'oeuvre et dont les tâches ne sont pas robotisables ne reviendront pas en France."On va recréer des emplois, mais pas ceux qu'on a perdus en délocalisant", résume M. Mouhoud, auteur d'un livre intitulé "Mondialisation et délocalisation des entreprises" (éd. La Découverte).Il existe "des secteurs sur lesquels on avait un savoir-faire qu'on a plus du tout parce que les technologies ont évolué", comme celui des écrans pour téléviseurs, relève pour sa part Paul-Adrien Hyppolite, auteur d'un récent fascicule intitulé "Relocaliser la production après la pandémie ?".Dans l'électronique notamment, "les parts de marché ont été gagnées par des géants asiatiques. Faire produire par un producteur français ou européen ne serait pas du tout envisageable", argue-t-il, mais "on pourrait envisager d'attirer en Europe des producteurs asiatiques qui sont en pointe sur ces technologies", comme le font les Américains avec une usine du géant taïwanais de la sous-traitance Foxconn dans le Wisconsin.Cibler les aidesPour M. Mouhoud, ce qui fait sens en matière d'aides publiques, c'est "la politique d'investissement dans l'innovation, d'aide à la recherche, parce que ça aide aussi ces entreprises à devenir plus efficaces."Dans l'industrie, les coûts du travail ne sont pas déterminants et "ne permettent absolument pas d'expliquer la différence entre la France et l'Allemagne", même si on intègre le poids de la fiscalité, estime pour sa part M. Vicard, pour lequel entrent davantage en considération des questions d'organisation comme le choix de nombreux grands groupes français de produire à l'étranger plutôt qu'en France.En France, les aides pour réduire le coût du travail ont jusqu'ici été inefficaces. Une étude que vient de publier France Stratégie, une agence qui conseille le gouvernement, montre que le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), a coûté en 2016 quelque 18 milliards pour créer seulement 100.000 emplois, soit 180.000 euros par poste.Et le CICE a eu "un impact sur les exportations et l'investissement nul", toujours selon M. Vicard.
Il y a 4 ans et 239 jours

Quels sont les aspects essentiels de l'enveloppe d'un bâtiment pour garantir sa performance énergétique ?

Les communications sur la performance énergétique des bâtiments se multiplient ces derniers mois (propositions de la convention citoyenne pour le climat, appel du Haut Conseil pour le Climat, annonces gouvernementales…).Pour ce Groupe de Travail du Pôle de compétitivité Fibres Energivie, une enveloppe constituée d'une isolation homogène et de ponts thermiques traités efficacement permet de diminuer considérablement la consommation énergétique. Les usagers voient ainsi leur "reste à vivre" augmenter. D'ailleurs, selon une étude menée par FLIR Systems, les ménages français gaspillent 11,5 milliards d'euros chaque hiver en raison d'une mauvaise isolation (401 € en chauffage pour un foyer moyen en France). De même, selon l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), 6,8 millions de personnes se trouvent en situation de « précarité énergétique », c'est-à-dire que leur facture énergétique pèse pour plus de 8 % de leur revenu. Enfin, la rénovation des passoires énergétiques supposerait une économie moyenne dans les dépenses des ménages à hauteur de 1.100 €/an, soit environ l'équivalent d'un Smic net par an. Le dispositif prévu par la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, dite loi MOLLE, permet au bailleur qui réalise des travaux d'économie d'énergie dans les parties privatives communes d'un bâtiment, de demander aux locataires une « contribution pour le partage des économies de charges ». Cette contribution figure dans la quittance sur une ligne spécifique appelée communément « 3ème ligne de quittance ». Ainsi, le bailleur dispose de revenus supplémentaires pour financer les opérations de rénovation futures destinées à réaliser des économies d'énergie. Celles-ci sont évaluées selon une méthode de calcul conventionnel de la consommation d'énergie résultant d'une étude thermique (dite réglementaire), et servent de base au calcul de la contribution demandée au locataire (avec un plafond fixé par la loi à 50% des économies d'énergies). Cependant, pour le Groupe de Travail, il s'avère primordial de rappeler que cette méthode de calcul comporte des incertitudes sur la représentativité réelle des consommations. Les bailleurs sociaux s'exposent alors au risque de devoir faire face à des situations conflictuelles avec : Une économie d'énergie non atteinte, ne permettant pas de concrétiser la réduction de charge escomptée ; Une 3ème de quittance injustifiée aux yeux des locataires ; Un montant de loyer sensiblement identique, voire en augmentation ; Une possible diminution du reste à vivre des foyers induisant une croissance des impayés pour le bailleur social ayant engagé des travaux. Cette possibilité offerte aux bailleurs représente un levier financier important, mais peut rapidement devenir contreproductive lorsque les méthodes de calcul ne sont pas représentatives des performances réelles du bâtiment après travaux. Ainsi, la difficulté récurrente à estimer précisément le gain énergétique, et à garantir la performance énergétique d'un projet de réhabilitation demeure un obstacle majeur pour définir avec assurance les économies atteintes en exploitation. Le bailleur social reste sous le joug d'une contre-référence tant énergétique que financière, pouvant aller jusqu'à hypothéquer sa capacité financière à poursuivre sa stratégie de rénovation sur le moyen terme.« Il semble que notre monde actuel ait pris conscience des enjeux d'aujourd'hui mais également ceux de demain. Cela est d'autant plus précieux que cette prise de conscience émane directement des citoyens. Il est donc primordial que les décisions, qui se prennent actuellement, positionnent le curseur au bon endroit. La rénovation des bâtiments existants est le levier majeur d'un des secteurs les plus énergivores de notre société. C'est en ce sens qu'elle doit être appréhendée plus en profondeur que par le passé : promouvoir et favoriser très en amont une Isolation Thermique par l'Extérieur « durablement » pérenne. Des garde-fous doivent être conservés, renforcés, intégrés à notre réglementation, mais la démarche doit aller plus avant en faisant de la mise en œuvre un point clé. Nous devons faire de l'accompagnement et la formation professionnelle aux métiers de l'ITE, l'un des socles de nos ambitions… » -Stéphane Lambert, Président du SNBVILa valeur « verte » des logements Au-delà des conséquences positives sur le reste à vivre des foyers, une enveloppe de qualité permet également de maintenir, voire d'augmenter la valeur patrimoniale d'un bien, dite la « valeur verte » des logements. En 2018, les notaires ont indiqué que les maisons de classe F-G se sont vendues, en moyenne, de 6 à 19 % moins cher que les maisons de classe D. A contrario, celles de classe A-B affichent, en moyenne, un prix de 5 à 11 % supérieur à celles de classe D.Les enjeux liés à la future RE2020"Afin de garantir une qualité homogène de l'enveloppe du bâti depuis la conception, la réalisation et pendant l'exploitation du bâtiment, il est nécessaire d'utiliser des indicateurs réglementaires ambitieux dans la prochaine RE2020. Par exemple, l'isolation en rénovation est un concentré de cas particuliers. Il convient donc d'être en mesure d'évaluer les singularités alors que la bibliothèque RT actuelle est à vocation générique ! Il est nécessaire de mettre en place des garde-fous cohérents avec les objectifs ambitieux de performance en exploitation pour réussir la transition énergétique des bâtiments. Pour les opérations de constructions neuves, les méthodologies d'évaluation des déperditions thermiques laissent toujours place à des approximations favorables à l'adoption de solutions techniques peu performantes sur le plan thermique, privilégiant une rationalisation financière des projets. Ainsi, nombre de solutions « optimisées » induisent en réalité des déperditions thermiques notables dégradant de plus de 50 % les Uparois, sans générer la moindre alerte de non-conformité réglementaire. Ces bâtiments neufs prétendant atteindre une cible de besoin de chauffage à hauteur de 30 kWh/m².an seront plutôt, en réalité, à des niveaux proches de 50 kWh/m².an, générant des surcoûts en exploitation, et des risques pour le confort et la santé des occupants" (cf. CP précédent du Groupe de Travail sur la Qualité de l'Enveloppe). -David Corgier, cabinet d'ingénierie énergétique MANASLUDans le cadre de l'élaboration de la future RE2020, le Groupe de Travail souhaite appuyer les priorités suivantes concernant les indicateurs réglementaires : Le besoin Bioclimatique (Bbio) doit être équivalent à : standard RT2012 - 40 % ; La Consommation d'énergie primaire (Cep) doit être équivalente à : standard RT 2012 - 20 % (et suppression de toute dérogation) ; Les seuils pour limiter les ponts thermiques doivent être conservés voire renforcés ; Réintroduction de bibliothèques de bases de données de ponts thermiques mises à jour à partir des configurations et des méthodes constructives actuelles ; Mise en place d'un suivi de la performance énergétique. Dans certains cas, une procédure de commissionning doit être rendue obligatoire (petite enfance, EHPAD, santé, éducation…).Pour le Groupe de Travail qui milite en faveur d'une qualité homogène de l'enveloppe du bâtiment, il est impératif : d'adopter une approche globale pour l'efficience des opérations (coût global, 3ème ligne de quittance, reste à vivre, durabilité…). de conserver et introduire des indicateurs et des garde-fous cohérents dans la RE2020 pour la construction neuve et adapter la règlementation à la rénovation (Bbio, Cep, garde fous sur les ponts thermiques, Bases de données actualisées, méthode de commissionning). de garantir les moyens de la rénovation et de la construction neuve : mettre en place des obligations de moyens mais surtout de résultats associés à une évaluation objective de la performance (réelle et vérifiée).
Il y a 4 ans et 239 jours

L'impact de la crise sanitaire sur les entreprises de la transition énergétique et numérique

Tous marchés confondus, le chiffre d'affaires global réalisé en France en 2019 s'est élevé à 20 Mds €. À l'international, la profession représente un chiffre d'affaires de 7,1 Mds € (6,6 Mds € en 2018). Les 260 entreprises adhérentes du SERCE emploient près de 135 000 salariés, répartis sur plus de 900 sites en France.La croissance de l'activité est restée principalement soutenue par les marchés de réseaux et d'infrastructures qui ont poursuivi leur progression de 7,7% en 2019, malgré un fléchissement au dernier trimestre (7,8% en 2018). Sur le marché de l'industrie l'activité est restée dynamique avec une progression de 5,6% (4,4% en 2018). Le marché tertiaire a quant à lui connu une nette accélération en progressant de 5% en 2019 (contre 1,2% en 2018).2020-2021 : la crise sanitaire porte un coup d'arrêt brutal à l'activitéAu début de l'année 2020, la tendance haussière observée en 2019 semblait devoir se poursuivre jusqu'à ce que la crise sanitaire ne porte un coup d'arrêt à l'activité, tous secteurs confondus.Si la reprise de l'activité amorcée début mai a permis de retrouver quasiment un plein niveau d'activité début juillet, la crise impacte fortement les entreprises.Du point de vue économique, les surcoûts des chantiers liés à la mise en place des mesures sanitaires pèsent sur la rentabilité prévue des projets. Le partage de ces surcoûts a donné lieu à de longs échanges avec les maîtres d'ouvrage. Des solutions ont été trouvées et certains maîtres d'ouvrage ont fait preuve d'une réelle compréhension des difficultés auxquelles font face les entreprises mais parfois le dialogue est plus difficile.Les perspectives de la fin de l'année et surtout du 1er semestre 2021 restent incertaines. Les reports de commandes et la crise couplée aux élections municipales, retardant le lancement des appels d'offres, ont rétréci sérieusement l'horizon des entreprises. Le plan de relance annoncé par le gouvernement devrait bénéficier aux territoires, notamment dans le champ de la transition énergétique. Il faut espérer que l'ensemble des acteurs économiques, dont les collectivités, se mobilisent à court terme pour apporter des effets rapides sur le carnet de commandes du secteur du BTP.2019, une année bien orientée pour l'ensemble des marchésEn 2019, la part de l'activité réalisée sur le marché tertiaire s'est légèrement repliée à 36% (37% en 2018). L'activité est principalement soutenue par la commande privée et certaines régions plus dynamiques, telle que l'Île de France même si les chantiers du Grand Paris ou des “Jeux olympiques” ne génèrent pas encore de lots techniques. Des grands projets en santé et en hôtellerie devraient permettre de soutenir l'activité en 2021 - 2023 (PACA, Bretagne, Pays de la Loire…).Avec 23,5% de part de marché, le volume d'activité réalisée dans l'industrie progresse légèrement en 2019 (23% en 2018), portée par les investissements.Toutefois cette tendance est à nuancer en fonction des bassins d'emplois et des secteurs d'activité dont les plus dynamiques sont la pharmacie, l'IAA, la défense…Les travaux d'infrastructures et de réseaux représentent toujours une part importante de l'activité des entreprises du SERCE à hauteur de 38%, comme en 2018.Sur le segment des “Lignes et réseaux électriques”, les investissements prévus par le Réseau de Transport d'Électricité, le gestionnaire du réseau de distribution électrique (Enedis) et les syndicats d'énergie ont généré un volume d'activité important. Les entreprises déplorent toutefois la lourdeur administrative et les délais cachés, qui pèsent sur leur trésorerie. Le renouvellement des équipes à la suite des élections municipales de 2020 aura un impact sur la composition des syndicats d'énergie et pourrait contribuer à fragiliser l'activité.Dans le domaine du numérique, le marché du déploiement de la fibre optique est entré dans sa phase d'accélération, ce qui rend plus prégnante la question de la pénurie de compétences.En associant l'énergie et le numérique, les entreprises du SERCE proposent de nouvelles solutions pour interagir avec les équipements de la ville et adapter, en temps réel à la situation analysée : éclairage public intelligent, mobilier urbain connecté, gestion du stationnement et horodatage, bornes de recharge, régulation de la circulation… Leur savoir-faire d'intégrateurs leur permet de proposer de nombreux services associés (pilotage à distance du réseau, monétique, application mobile, hypervision) et contribue à élaborer et déployer les systèmes sur lesquels repose la SmartCity.Dans le domaine de la mobilité, la mise en oeuvre du programme de rénovation du réseau ferré et le projet du Grand Paris Express assurent un volant d'activité dynamique. La publication fin 2019 de la Loi d'Orientation sur la Mobilité (LOM) encourage le développement de solutions de mobilité propre et durable, de plus en plus souvent connectée et partagée (covoiturage, autopartage, etc…) et favorise la multimodalité.
Il y a 4 ans et 239 jours

Sur la rénovation comme sur le neuf, les architectes "attendent des actes"

RELANCE. Jean-Michel Woulkoff, président de l'union syndicale des architectes (Unsfa), a réagit, en marge de la journée de rentrée du mouvement HLM, au discours de la ministre Emmanuelle Wargon. S'il le juge ambitieux sur certain points, il demande surtout à connaître les conditions de réalisation des objectifs.
Il y a 4 ans et 239 jours

EnergieSprong : Myral récompensé lors des Prix de l’Innovation

A l’occasion du Forum Innovation EnergieSprong, le Secrétaire d’État au logement a remis à Myral et à ses partenaires, Kingspan et Maître Cube, le prix de 2e lauréat dans la catégorie « Façades collectives » de ce concours d’innovation pour des solutions de rénovation à zéro énergie garantie. Les principaux atouts de cette solution sont sa faible épaisseur, sa légèreté et sa performance, le tout étant parfaitement adapté pour réaliser un maximum d’économies d’énergie sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment. Avec ce prix, Myral va pouvoir encore plus valoriser et faire connaître sa solution d’isolation thermique par l’extérieur. Elle va désormais pouvoir être mise en avant par les bailleurs sociaux labellisés EnergieSprong. Avant la remise des prix, un certain nombre de projets avaient déjà anticipé la démarche EnergieSprong. C’est notamment le cas du projet Podélia à Nantes. Le prochain objectif est désormais de concrétiser davantage de projets sur le label EnergieSprong qui a su susciter l’intérêt de nombreux bailleurs sociaux. Avec le prix de 2e lauréat, Myral et ses partenaires ont désormais une belle valeur ajoutée à faire valoir. Ils ont été reconnus par un jury d’experts comme étant un groupement capable de proposer une solution parfaitement adaptée aux enjeux de la massification.
Il y a 4 ans et 239 jours

France Relance Bâtiment : de nouvelle précisions ... et conditions

Le gouvernement met 7,4 milliards d’euros sur la table pour le logement pendant deux ans, détaille un peu son offre et, en échange, demande aux Fédérations du Bâtiment de prendre des engagements.
Il y a 4 ans et 239 jours

Le monde HLM devrait maintenir un rythme solide de construction de logements

Le monde HLM français devrait résister à la crise, à court et long terme, et maintenir un rythme solide de construction de logements grâce au bas niveau des taux d'intérêts, a estimé la Caisse des dépôts.
Il y a 4 ans et 239 jours

Emmanuelle Wargon veut faciliter l'expulsion de squatteurs

La ministre en charge du Logement Emmanuelle Wargon a soutenu un amendement sur le projet d'accélération et de simplification de l'action publique visant à faciliter l'expulsion de squatteurs.
Il y a 4 ans et 239 jours

Le gouvernement va renforcer les dispositifs pour l'emploi des jeunes

Le dispositif des emplois francs permet à tout employeur, situé ou non en quartier de politique de la ville (QPV), de bénéficier d'une aide de 5.000 euros par an, pendant trois ans maximum, pour une embauche en CDI d'un chômeur habitant dans ces quartiers (et de 2.500 euros par an, pendant deux ans maximum, pour un CDD d'au moins six mois).Pour renforcer son impact auprès des jeunes, le gouvernement voudrait permettre à l'employeur de cumuler cette aide avec celle prévue dans le plan jeunes (1.000 euros par trimestre pendant un an pour toute embauche de moins de 26 ans sur un contrat d'au moins trois mois d'ici fin janvier).Un décret en ce sens "est à l'étude", a-t-on appris au ministère.Expérimenté depuis avril 2018 dans une dizaine de zones, le dispositif des emplois francs avait déjà été généralisé en 2020 à l'ensemble des 1.500 quartiers prioritaires pour amplifier des résultats quantitatifs modestes.Le ministère tablait sur 40.000 emplois créés d'ici fin 2020, mais la crise a réduit le nombre d'embauches.Selon la Dares (le service statistiques du ministère), le nombre hebdomadaire de demandes d'aides acceptées par Pôle emploi a été divisé par près de quatre après les quatre premières semaines du confinement, passant de 700 à moins de 200. Il s'est ensuite stabilisé entre 200 et 300 par semaine, avant d'augmenter légèrement à partir de fin juin (entre 250 et 350 par semaine).
Il y a 4 ans et 239 jours

Les concertations sociales commenceront par l'assurance chômage fin septembre

Selon ce calendrier, qui décline les thèmes arrêtés lors de la "conférence de dialogue social" tenue à Matignon le 17 juillet (et qui se réunira à nouveau la deuxième quinzaine d'octobre), "trois groupes paritaires thématiques", animés par la ministre Elisabeth Borne ou son cabinet, seront lancés fin septembre/début octobre.L'un d'eux traitera du "suivi des réformes", notamment celle de l'assurance chômage décidée l'année dernière et qui a été suspendue en juillet jusqu'à la fin de l'année par Jean Castex.Quatre points de la réforme sont concernés, dont le durcissement de la période d'affiliation (de quatre à six mois) pour ouvrir des droits et la dégressivité des allocations au bout de six mois pour les hauts revenus. S'y ajoute la modification du calcul de l'indemnisation (le "Salaire journalier de référence, SJR"), rejetée par les syndicats car elle pénaliserait ceux qui alternent contrats courts et chômage, et enfin le bonus-malus, contesté par le patronat, pour inciter les entreprises de certains secteurs à moins recourir à des contrats courts.Dans son courrier, le ministère du Travail indique qu'il présentera "des pistes" aux partenaires sociaux sur ces points, hormis la durée d'affiliation.Ce groupe reviendra aussi sur la réforme de la formation professionnelle, notamment pour traiter des reconversions professionnelles d'une branche à une autre, comme par exemple de l'aéronautique à l'agroalimentaire, complexe actuellement.Un deuxième groupe "sur les nouveaux modes de travail et la reconnaissance des salariés" fera le point sur la concertation en cours sur le télétravail et lancera une concertation sur le partage de la valeur (participation, intéressement...).Enfin un troisième groupe sera chargé du suivi social du plan de relance (plan jeunes notamment), de sa déclinaison territoriale et lancera un travail avec les branches sur les métiers en tension.Trois autres groupes seront constitués plus tard dans l'automne sur les autres sujets de l'agenda social: "formes particulières d'emploi" (droits des travailleurs des plateformes, valorisation des travailleurs de la "deuxième ligne" et diminution du recours au travail détaché); "évaluation de la protection sociale" (travail des seniors et devenir de la réforme des retraites ainsi que création de la branche autonomie) et enfin "financement de la protection sociale" (retraites, assurance chômage, résorption de la dette Covid...).
Il y a 4 ans et 239 jours

Béton[s] le Magazine 90 Réparer plutôt que jeter !

Retrouvez le numéro dans la boutique acpresse.fr Pour protéger, renforcer, rénover, analyser et prévenir la dégradation des ouvrages d’art et des constructions en béton, les ingénieurs, maîtres d’œuvre, chercheurs et fournisseurs de matériaux déploient un ensemble de compétences et de savoir-faire. A travers plusieurs exemples, cette édition traite des solutions mises en œuvre pour prolonger la vie des constructions en béton. Vous découvrirez, entre autres, comment les fabricants de matériaux complètent leur offre, en proposant une analyse des pathologies et les solutions idoines de rénovation. Quels sont les moyens mis en œuvre pour prévenir la corrosion et contrôler l’état chimique des bétons ? Comment les nouvelles technologies participent à la réalisation de l’état des lieux des ouvrages d’art ? Et enfin, le rôle d’un expert en responsabilité civile. Avec ce dossier, nous vous invitons à partager une analyse 360° sur la question de la gestion de la durabilité des ouvrages en béton. Béton[s] le Magazine 90 est disponible en ligne dans la boutique acpresse.fr, pour les abonnés avec votre compte premium. Ou sur simple commande si vous n’êtes pas abonné.   A découvrir également dans ce numéro • Pour les passionnés d’architecture, nous irons visiter le bâtiment des Archives départementales de l’Isère et sa sublime façade constituée de monolithes de béton dans “Techniques et Architecture”. • Pour les inconditionnels de l’innovation, rendez-vous avec trois start-up innovantes : Sekoya, la nouvelle plate-forme de recherche autour du bas carbone, Anomera ou comment une société canadienne améliore la performance du ciment avec de la cellulose. Et enfin, Sonocrete ou l’influence des ultrasons sur les capacités mécaniques du béton.  • Notre focus “Région” avec les entreprises du Grand Ouest. • Un moment aussi pour se pencher sur les chiffres et leurs analyses avec vos indicateurs économiques de la rentrée. • A l’heure des initiatives écologiques, les toupies  adoptent les carburants alternatifs. “Un Zoom sur” consacré au marché des toupies “vertes”. • Pour les experts du matériau béton, “Les laboratoires de la matière”, avec les fissurations thermiques et la valorisation des sédiments dans le béton et le ciment. Portrait d’une architecte hors normes • Nous vous offrons aussi un petit voyage dans le temps avec notre  “Passé simple” consacré à Zaha Hadid, l’architecte-urbaniste, figure incontournable du courant “déconstructiviste”.  Nous vous souhaitons une bonne lecture et une belle rentrée !
Il y a 4 ans et 239 jours

Les 19e et 20e tunneliers du Grand Paris Express baptisés

« Houda », baptisé sur la ligne 16Le 7e tunnelier de la ligne 16 a été baptisé « Houda » en référence à Houda Dada, cheffe de projet secteur ligne 16 à la Société du Grand Paris. Conçu par le fabricant Creg et acquis par le groupement d'entreprises We Build-NGE GC, le tunnelier « Houda », actuellement en cours de montage s'élancera à l'automne 2020 pour creuser un tunnel de 5,8 km entre le chantier de l'ouvrage Europe à Aulnaysous-Bois et l'ouvrage Mare au chanvre sur la commune de Sevran. « Florence », 1er tunnelier de la ligne 17Le 1er tunnelier de la ligne 17 a été baptisé sur le chantier du Puits Flandres à Bonneuil-En-France en l'honneur de Florence Coquand, directrice adjointe des projets de lignes à la Société du Grand Paris.Fabriqué par Herrenknecht, le tunnelier partira à l'automne 2020 pour creuser un tronçon de 3,4 km en direction de la future gare Le Bourget Aéroport, jusqu'à l'ouvrage Rolland.Le baptême s'est déroulé en présence de Thierry Dallard, Président du directoire de la Société du Grand Paris, Abdellah Benouaret, Maire de Bonneuil-en-France, Denis Dobo-Schoenenberg, SousPréfet de Sarcelles, Anthony Arciero, Vice-président du Val d'Oise, Alain Aubry, Maire du MesnilAmelot, Jean-Pierre Blazy, Maire de Gonesse, Jean-Baptiste Borsali, Maire du Bourget, Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d'Oise, Michel Clavel, Maire adjoint de Dugny, Dominique Da Silva, Député du Val d'Oise, Mathieu Defrel, Conseiller communautaire de Plaine Commune, Pascal Doll, Président de la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France, Sabrina Missour, Vice-présidente de Paris Terres d'Envol, Zivka Park, Députée du Val d'Oise, Alain Richard, Sénateur du Val d'Oise, Philippe Rouleau, Vice-président du département du Val d'Oise, Ali Soumaré, Conseiller régional du Val d'Oise, Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-SaintDenis, ainsi que Xavier Vanderbise, Vice-président du Département de Seine-et-Marne et Danielle Dubrac, Présidente de la CCI de Seine-Saint-Denis.Contrairement aux autres tunneliers du Grand Paris Express qui ont été montés au fond du puits, le tunnelier « Florence » fait l'objet d'une technique de montage particulière appelée « Big lift », qui consiste à assembler progressivement toutes les pièces du tunnelier (roue de coupe, bouclier, système de pose des voussoirs, wagons du trains suiveurs…) en surface avant leur descente en 3 morceaux au fond du puits, à l'aide d'un portique.Ce tunnelier acquis par Demathieu Bard, mandataire du groupement Avenir, chargé de la réalisation du lot 1 de la ligne 17 a déjà été utilisé sur la ligne 15 Sud pour creuser les 2,2 km de tronçon, reliant le centre d'exploitation Champigny à l'ouvrage Sentiers des Marins.
Il y a 4 ans et 240 jours

Ponction sur Action Logement : "une RLS qui ne dit pas son nom" (Marcel Rogemont, FOPH)

LOGEMENT SOCIAL. L'Assemblée générale de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH) a été l'occasion, pour son président, Marcel Rogemont, de fustiger la politique de l'État envers le logement social. Il a par ailleurs prévenu que les regroupements de bailleurs ne seraient pas tous effectifs au 1er janvier 2021.
Il y a 4 ans et 240 jours

La très vieille affaire de la chaufferie de La Défense reportée pour cause de coronavirus

Le procès a été reporté du 11 au 15 janvier 2021, a annoncé la magistrate qui a remplacé à l'audience le président, diagnostiqué positif au Covid-19.Parmi les prévenus dans cette procédure-fleuve figure un ancien dirigeant des ex-Charbonnages de France, Jean Bonnefont, 98 ans, l'un des plus vieux justiciables convoqué devant un tribunal correctionnel en France.Il est poursuivi, avec quatre autres entrepreneurs, pour "corruption" ou "complicité de corruption" active ou passive et "abus de biens sociaux" notamment, ce que tous contestent.Outre M. Bonnefont, l'ex-numéro 3 de la Compagnie générale des Eaux-Vivendi Bernard Forterre, 82 ans, et l'homme d'affaires Antoine Benetti, 68 ans, sont également mis en cause.Le trio est poursuivi pour avoir manipulé, entre 1999 et 2003, l'appel d'offres du marché du chauffage et de la climatisation du premier quartier d'affaires d'Europe, estimé à plusieurs centaines de millions d'euros, pour en écarter les candidats indésirables.Ce marché avait été attribué à Enertherm, un petit groupement d'entreprises présidé par M. Forterre et dont les actionnaires étaient en réalité les mêmes que ceux de la Climadef, l'ancien concessionnaire.Au centre de l'entente présumée figurait Charles Ceccaldi-Raynaud, l'influent président du Sicudef, le syndicat mixte chapeautant le renouvellement de la concession.Mis en examen pour avoir perçu une commission de 5 millions de francs (760.000 euros de l'époque) dans cet arrangement, l'ex-sénateur-maire de Puteaux est décédé en juillet 2019 à l'âge de 94 ans, quelques jours à peine avant que le parquet ne prenne ses réquisitions.Les prévenus risquent jusqu'à 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.
Il y a 4 ans et 240 jours

Il va falloir aider les PME dans l'exécution du plan de relance selon le Medef

"Une partie du plan de relance ne posera pas problème" comme "les aides à l'embauche puisqu'elles seront versées une fois qu'il y aura des embauches", a reconnu M. Roux de Bézieux lors d'une visite de l'entreprise d'ingénierie Artelia, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Mais "sur tout le reste, notamment tout ce qui est subventions pour les projets de verdissement de l'économie, de numérisation des entreprises, de relocalisation, c'est beaucoup plus complexe. Il faut déjà avoir le projet, le soumettre aux différents guichets, que le taux de subvention soit approuvé, que les entreprises soient prêtes à mettre le reste et donc c'est là où il y a un risque", a-t-il poursuivi.Cela va notamment être "compliqué" selon lui pour les PME, qui "sortent du confinement" et "essaient de retrouver leur chiffre d'affaires.""Il va falloir les aider, être sûr que les rouages administratifs ne freinent pas parce qu'on sait bien qu'instruire un dossier c'est long, il peut y avoir de la bureaucratie", a-t-il affirmé, ajoutant que le Medef allait "faire remonter très vite les difficultés qu'on rencontre" auprès du ministère de l'Economie.Le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance sera destiné aux PME et aux très petites entreprises (TPE).
Il y a 4 ans et 240 jours

Rénovation énergétique : les nouvelles propositions du Plan bâtiment durable et de la RICS en France

Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Durable, et Frank Hovorka, président de la RICS en France, ont remis lundi 21 septembre à la ministre du Logement, un rapport qui comporte 43 propositions pour d’"articuler une stratégie globale de nature à accélérer et amplifier le renouveau urbain et la rénovation environnementale des bâtiments".
Il y a 4 ans et 240 jours

Le gaspillage énergétique dans l'immobilier tertiaire se chiffrerait en millions d'euros selon une étude

L'étude menée pendant le confinement pose un constat sans appel, révélant que 40% des sites sont mal régulés. Ces surconsommations représentaient un gisement d'économies de 123.000€ par semaine pour le seul parc des 3.500 bâtiments analysés. A l'échelle nationale, le potentiel se chiffre en millions d'euros.Près d'un bâtiment sur deux en surconsommation et des millions d'euros d'économies potentielles estimées à l'échelle du paysEmmanuel Blanchet, Directeur général et co-fondateur de Deepki, précise : « Si nous nous réjouissons que le gouvernement ait fait de la rénovation énergétique une priorité de France Relance, il nous paraît d'autant plus urgent de poser des données concrètes sur la réalité du gaspillage énergétique. Cette étude pose un constat sans appel sur les très nombreuses anomalies de régulation qui pèsent lourdement sur l'efficacité énergétique de notre parc immobilier. »L'analyse, menée sur 3.500 bâtiments à l'occasion du confinement révèle en effet que 40 % des sites sont mal régulés. En l'occurrence, il s'agit de structures qui ont maintenu des niveaux de consommations énergétiques importants alors même qu'ils étaient inoccupés ou inopérants.Ces surconsommations correspondent à de très importants gisements d'économies d'énergies. Sur le seul parc analysé, l'étude révèle ainsi que 123 000€ pourraient être économisés chaque semaine. A l'échelle du pays, le potentiel d'économie se chiffre in fine en millions d'euros.Emmanuel Blanchet précise : « Ces gaspillages mis en lumière par l'étude sont autant de gisements d'économies d'énergie qui peuvent être exploités rapidement sans recourir à des investissements massifs. Comme il s'agit ici de défauts de régulation, des actions de sensibilisation des usagers et un meilleur réglage des équipements peuvent déjà avoir un impact bénéfique très important. On parle en l'occurrence de plusieurs millions d'euros à l'échelle du pays. »Le confinement : contexte « idéal » pour détecter les sites mal régulésLa période de confinement s'est avéré être un contexte « idéal » pour révéler les défauts de régulation énergétique des bâtiments. L'absence d'usagers dans les locaux (bureaux, commerces, hôtels...) a conduit à une chute drastique des besoins énergétiques. Une configuration hors norme qui permettait de révéler les gaspillages d'énergie et identifier précisément leur cause.Comparaison des seuils de puissance appelée avant (en rouge) / pendant le confinement (en vert) L'équipe R&D de Deepki s'est saisie de cette occasion pour développer un algorithme de détection à grande échelle du gaspillage énergétique. L'analyse consiste in fine à comparer, pour chaque site concerné, ses consommations pendant le confinement avec ses besoins la nuit, lorsque le site est fermé au public. L’étude complète est disponible en téléchargement, en cliquant iciMéthodologieÉtude menée pendant la période de confinement, entre le 17 mars et le 11 mai 2020 sur un parc de 3500 bâtiments des secteurs du retail et de l'immobilier de bureau, répartis sur le territoire français.
Il y a 4 ans et 240 jours

Un rapport fait 19 grandes recommandations pour l'avenir de la forêt et de la filière bois en France

Missionnée par le Premier ministre sur ces enjeux, suite au Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019, la députée du Nord Anne-Laure Cattelot a remis aujourd'hui au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, et à la secrétaire d'État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, son rapport. Elle y formule 19 recommandations ambitieuses pour donner aux forêts et au bois toute leur place dans le monde « décarboné » de demain.Les ministres ont salué le travail réalisé par la députée, ainsi que la densité et la qualité des échanges qu'elle a organisés avec tous les acteurs concernés, témoignant ainsi de sa volonté d'être force de proposition pour relever tous les défis qui se posent aujourd'hui sur les enjeux forestiers.La députée souligne, par ce rapport, l'urgence d'impulser à l'échelle nationale le renouvellement des forêts françaises. Elle vient ainsi conforter la décision récente et sans précédent du Gouvernement, de mobiliser, dans le cadre du plan de relance 200 millions d'euros. Il s'agit, tout à la fois, de renouveler des forêts fragilisées par les impacts du changement climatique, d'augmenter la production de graines et plants forestiers, de développer les entreprises de transformation du bois, tout en dynamisant le marché de la construction en bois, et en accélérant le virage numérique de la filière grâce à la technologie LiDAR, qui apportera une connaissance plus fine de la ressource forestière.Les propositions du rapport doivent désormais faire l'objet d'une analyse attentive de la part du Gouvernement.D'ores et déjà, en réponse au défi du changement climatique, l'acquisition et le transfert de connaissances apparaissent essentiels. Les ministres ont également souligné que les recommandations de la députée rejoignent les priorités identifiées par les acteurs de la forêt et du bois dans leur feuille de route pour l'adaptation des forêts au changement climatique. Celle-ci doit leur être justement remise prochainement.Par ailleurs, la forêt peut renforcer la durabilité de la construction, et accroître la décarbonation de l'économie du bâtiment. La valorisation du bois d'œuvre sera ainsi au cœur de la future réglementation environnementale pour les bâtiments neufs (RE 2020) qui a vocation à marquer une évolution décisive dans la façon d'appréhender la construction. Un volet dédié à l'impact carbone du bâti sera ajouté aux exigences réglementaires. Il valorisera les atouts des matériaux bois et biosourcés, renouvelables, qui constituent des réponses bas carbone prometteuses. Cette nouvelle réglementation sera prête début 2021, pour une entrée en application à l'été 2021.« Ce rapport illustre toute la richesse, la diversité, mais également la complexité des forêts françaises et des enjeux auxquels la filière forêt-bois est actuellement confrontée. Par ses propositions concrètes, il sera un support précieux de l'action du Gouvernement sur la filière forêt-bois pour les deux prochaines années. Je crois au potentiel de cette filière pour répondre au défi de transition écologique et bas carbone de notre économie. Le plan de relance que le Gouvernement vient de prévoit 200 millions d'euros d'investissements pour la forêt pour justement répondre à cette ambition ».-Julien Denormandie, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation « La forêt française subit violemment le changement climatique. Pourtant, elle est une double réponse à la fois aux défis environnementaux et à la vie économique de nos territoires. Puits de carbone, lieu de biodiversité, lutte contre l'érosion des sols, préservation des ressources en eau, nos forêts doivent être au cœur de nos priorités d'action. Elles ont toute leur place dans le plan de relance. »-Bérangère Abba, Secrétaire d'État chargée de la biodiversité
Il y a 4 ans et 240 jours

Après la chute d'Elite, la France veut "aller plus loin" sur le contrôle des assureurs LPS

ASSURANCE CONSTRUCTION. Alors que l'effondrement de la société Elite insurance vient de frapper de nullité 60.000 contrats en France, le ministère de l'Économie explique auprès de Batiactu les pistes qu'il envisage pour que ce genre de situations ne se reproduise pas.
Il y a 4 ans et 240 jours

Arrêté "douches zéro ressaut" : les acteurs interpellent la ministre

RÉGLEMENTATION. L'arrêté prévoyant la généralisation des douches à l'italienne dans le neuf en 2021 ne passe pas auprès du secteur. Constructeurs, architectes, promoteurs, artisans et bailleurs sociaux réclament un délai "le temps de tester les solutions techniques et de gagner en compétences".
Il y a 4 ans et 240 jours

Le groupe industriel Frénéhard & Michaux acquiert la société espagnole MA Estructuras

Avec plus d'un quart de son CA réalisé à l'export et notamment en Europe, il poursuit ainsi ses ambitions de développement à l'international en renforçant sa présence et ses activités en Espagne.Présent en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Italie, le groupe Frénéhard & Michaux propose aujourd'hui - sous le concept de LA HAUTEUR EN CONFIANCE® - une offre unique de produits pour l'accès, le déplacement et le travail en hauteur. Ces solutions (échelles, plateformes individuelles roulantes légères, échafaudages, garde-corps, lignes de vie, point d'ancrages, système d'ancrage mobile, harnais) adoptées par des professionnels du bâtiment et de l'industrie, soucieux de conjuguer sécurité et productivité, sont commercialisées sous les marques TUBESCA-COMABI®, SECURIGARD®, SYAM®, SKYWORKS®, TENDO® et ARTUB®.Après la prise de participation majoritaire en juin dernier de la société grenobloise GAMESYSTEM®, spécialisée dans les solutions de protection contre les chutes de hauteur, le groupe poursuit son développement par croissance externe en intégrant l'espagnol MA ESTRUCTURAS, loueur d'échafaudage avec prestations reconnu sur son marché.Entreprise familiale créée en 2010, la société MA ESTRUCTURAS réalise 2,2 M€ de chiffre d'affaires et emploie 30 personnes. Implantée à Madrid, MA ESTRUCTURAS propose de la location d'échafaudage associée à des prestations de montage pour des chantiers techniques. L'entreprise intervient principalement dans la capitale pour le marché de la réhabilitation.« Avec cette nouvelle prise de participation, nous renforçons notre présence et notre expertise sur le marché espagnol de la rénovation mais également celui de la construction en devenir. Nous avons des liens étroits avec MA ESTRUCTURAS et ce depuis de nombreuses années car elle utilise notre solution TENDO sur ses différents chantiers. Aussi c'est tout naturellement que nous nous sommes rapprochés d'une entreprise reconnue sur son marché et qui offre des prestations de très bonne qualité correspondant à nos exigences. Nous assurons ainsi le développement de nos savoir-faire et de notre chaîne de valeur en Espagne et au niveau du groupe. » Bernard Rothan, président du groupe Frénéhard & Michaux.Cette opération permet ainsi à Frénéhard & Michaux de diversifier son offre produits et services en Espagne. Le groupe conduit depuis toujours son développement en capitalisant sur ses marques historiques pour conquérir de nouveaux marchés et il ambitionne de forger un groupe leader européen avec un ancrage industriel fort.
Il y a 4 ans et 240 jours

Ripage souterrain dans le cadre du chantier de mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis

Les équipes devront organiser cette opération technique très complexe sans arrêter les circulations (900 trains par jour). Ces travaux s'intègrent dans un ambitieux programme de mise en accessibilité des gares d'Ile-de-France, largement porté et financé par Ile-de-France Mobilités et la Région Ile-de-France, et par SNCF également.Avec près de 90.000 voyageurs quotidiens, la gare de Saint Denis est une des gares les plus importantes d'Île-de-France. Desservie par les lignes D et H, elle est aussi fréquemment utilisée en correspondance.La mise en accessibilité de la gare de Saint-Denis est un chantier d'une ampleur exceptionnelle qui répond à plusieurs objectifs :Permettre aux personnes à mobilité réduite de se déplacer plus facilement : l'objectif plus largement est de faciliter la vie de tous les voyageurs ayant des difficultés de déplacement (poussettes, bagages, sacs volumineux).Décongestionner et adapter la gare aux flux de voyageurs attendus à long terme.Organiser tout le quartier gare en véritable pôle d'échanges.Données-clé du chantierCoût de l'opération : 78 M€ (Île-de-France Mobilités 50%, Région Île-de-France 25%, SNCF Gares & Connexions 25%).52 mois de travaux, soit un peu plus de 4 ans de 2019 à 2023. L'aménagement du quartier de la gare se poursuivra au-delà de 2022/2023.Outre le nouveau passage souterrain, la mise en accessibilité de la gare inclut entre autres le rehaussement des 4 quais en conformité avec le déploiement des futurs trains du RER D ; la création de nouveaux bâtiments voyageurs accessibles aux personnes à mobilité réduite, dans la continuité du futur souterrain ; la création de 4 ascenseurs et d‘une rampe d'accès ; l'installation de 2 escaliers mécaniques ; la création et l'allongement des abris sur les quais ; l'installation de balises sonores, la mise en conformité de l'éclairage et de la signalétique et la pose de bandes de guidage et d'éveil à la vigilance.Entreprise réalisant les travaux : Demathieu BardLe glissement des cadres du nouveau souterrainL'opération se déroule dans le calendrier prévu grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes SNCF et des entreprises partenaires.Ce chantier est l'un des premiers à avoir repris en Ile-de-France après le confinement lié au Covid-19.Il faudra seulement 24 heures pour mettre en place les 2 cadres géants de béton sous les voies ferrées, d'une longueur de 35 mètres chacun.Les 2 cadres du futur passage souterrain sont réalisés en béton armé. Une bétonneuse injecte le béton dans un coffrage en bois, renforcé de tiges métalliques, qui permet de mouler les parois et la toiture de l'ouvrage grâce à un échafaudage posé au sol.Les ouvertures réservées sur les côtés des deux cadres accueilleront les escaliers mécaniques et les escaliers fixes qui desserviront les quais ; les cages d'ascenseurs s'inscriront dans les ouvertures réservées en toiture.Une fois les cadres du souterrain glissés sous les voies, les équipes débuteront la réalisation des accès qui les relieront aux quais.Un passage souterrain hors normes2 500 tonnes, c'est le poids total des ouvrages glissés sous les voies (soit l'équivalent de 6 locomotives TGV)70 mètres, c'est la longueur du futur passage souterrain (soit la longueur de 3 terrains de tennis)Un programme ambitieux de mise en accessibilitéPersonnes en situation de handicap, personnes âgées, voyageurs avec bagages ou poussettes, femmes enceintes…En Île-de-France, près de 4,8 millions de personnes se retrouvent en situation de mobilité réduite, que ce soit de manière permanente ou temporaire.En septembre 2020, 117 gares d'Ile-de-France étaient rendues accessibles à tous, dont 110 au titre du programme SDA (schéma directeur d'accessibilité).Des travaux d'accessibilité sont en cours cette année dans une quarantaine de gares franciliennes, dont celle de Saint-Denis. A terminaison du programme, plus de 209 gares prioritaires sur la région seront accessibles à tous.Ce programme d'envergure s'appuie sur la coopération entre toutes les parties prenantes, élus locaux, associations de personnes à mobilité réduite et usagers des lignes, ainsi que sur l'engagement d'Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France, principaux financeurs de ces opérations visant à développer des gares intermodales, durablement accessibles et accueillantes.Près de 190 millions d'euros sont injectés cette année en Ile-de-France dans les travaux d'accessibilité.Pour réduire l'impact des travaux sur les 3,2 millions de voyageurs qui circulent chaque jour sur le réseau d'Ile-de-France, les opérations se déroulent largement de nuit, le week-end et pendant les vacances scolaires. Les travaux de mise en accessibilité s'effectuent souvent dans des gares extrêmement fréquentées, sans pour autant affecter les déplacements du quotidien.Depuis le 1er janvier 2020, la nouvelle gestion unifiée des gares place les projets de mise en accessibilité des gares directement sous la responsabilité de SNCF Gares & Connexions.
Il y a 4 ans et 241 jours

Prix d’architectures 2020 : Les lauréats

Porté par la revue d’a et décerné par un jury composé exclusivement d’architectes, le Prix d’architectures 10+1 a récompensé onze réalisations architecturales construites en France l’année passée. Pour la deuxième édition de son prix, la rédaction du magazine d’a a révélé son palmarès jeudi 17 septembre au Centre Georges Pompidou. Découvrez les lauréats 2020 ! Grand Prix d’architectures Parmi les onze lauréats, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou a reçu le Grand Prix d’architectures pour la station de pleine nature de Mandailles-Saint-Julien (15). Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés, Station de pleine nature à Mandailles-Saint-Julien (15) Pour la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac, l’Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés a transformé une ancienne école en une station de pleine nature, un espace pluriel voué à accueillir randonneurs et estivants. Les 10 Prix d'architectures Buzzo Spinelli architecture & Antoine Dufour Architectes, le Mantinum à Bastia (20)   CAB ARCHITECTES, Logements de la ZAC du Port à Pantin (93)   Abinal & Ropars, Logements sociaux boulevard Vincent Auriol à Paris (75) Grafton Architects, Toulouse School of Economics à Toulouse (31)   KAAN Architecten & Jean-Pierre Pranlas-Descours, Chambre des Métiers et de l’Artisanat à Lille (59)   Renzo Piano Building Workshop, Maison de l’Ordre des Avocats à Paris (75)   Charles-Henri Tachon, architecture & paysage, Logements de la Caserne de Reuilly à Paris (75)   Atelier Marc Barani, École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles (13)   GENS, Transformation d’une grange en commerce à Avricourt (57)   Sophie Delhay Architecte, 40 logements modulables à Dijon (21)   Pour en savoir plus, visitez le site de d’a et celui Prix d’architectures 10+1. Visuels : 1) © Benoît Alazard2) © Benoît Alazard3) © Corse Aerovision4) © Abinal & Ropars5) © Gilbert Dennis 6) © Fernando Guerra7) © Sergio Grazia8) © Gilles Bretin9) © Serge Demailly10) © Ludmilla Cerveny11) © Bertrand VerneyLa Rédaction
Il y a 4 ans et 243 jours

Ecoles résilientes 1/5 : dans le Nord, Haubourdin, premier de la classe énergétique

Réceptionnée juste avant la rentrée après 9 millions d’euros de travaux sous la maîtrise d’œuvre de Relief Architectes, la nouvelle école primaire d’Haubourdin affiche les performances d’un bâtiment à énergie positive. La commune se félicite d’avoir osé un marché public global de performance, salué en 2018 par un trophée de la commande publique.