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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 243 jours

Ecoles résilientes 1/5 : dans le Nord, Haubourdin, premier de la classe énergétique

Réceptionnée juste avant la rentrée après 9 millions d’euros de travaux sous la maîtrise d’œuvre de Relief Architectes, la nouvelle école primaire d’Haubourdin affiche les performances d’un bâtiment à énergie positive. La commune se félicite d’avoir osé un marché public global de performance, salué en 2018 par un trophée de la commande publique.
Il y a 4 ans et 243 jours

L'État engage un effort sans précédent en faveur des énergies renouvelables

Le soutien de l'État aux énergies renouvelables se traduit par un engagement financier massif et des mesures de simplification pour les porteurs de projet, visant à permettre l'atteinte de l'objectif ambitieux de 33% d'énergies renouvelables en 2030, contre 17,2% fin 2019. Toutes les filières sont concernées : l'électricité, le gaz et la production de chaleur. Dans le projet de loi de finances pour 2021, le soutien aux énergies renouvelables sera accru au total de 1,3 Md€, soit une hausse d'environ 25%, pour dépasser les 6 Mds€, un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.La France a pris des engagements ambitieux de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Tous les secteurs sont concernés et notamment le secteur de l'énergie, qui constitue une part significative des émissions dans notre pays. Le pays est également engagé dans un mouvement de diversification de ses sources de production d'énergie pour renforcer la résilience de son système énergétique, sa sécurité d'approvisionnement et sa compétitivité.S'agissant de la production d'électricité, l'objectif est de doubler d'ici 2028 la capacité de production de l'éolien terrestre, de multiplier par près de cinq celle du photovoltaïque et de lancer chaque année un appel d'offres pour l'éolien en mer, correspondant à la production d'environ 1 GW par an, soit la consommation moyenne de 600.000 ménages. Afin d'atteindre ce rythme, l'État est actuellement engagé sur trois projets en parallèle : le débat public pour l'attribution du prochain parc d'éolien en mer en Normandie s'est terminé en août 2019 ; celui pour la Bretagne est ouvert depuis le mois de juillet et un débat sera lancé prochainement pour des parcs d'éolien flottant en Méditerranée. Au total, la PPE prévoit un soutien supplémentaire pouvant aller jusqu'à 6 Md€ pour faire émerger une filière d'éolien en mer en France d'ici 2028.L'avenir du pays passe par les énergies renouvelables. Le soutien du Gouvernement au secteur augmentera de près de 25% en 2021 et dépassera les 6 milliards d'euros. Un record historique qui correspond à un doublement par rapport à 2012.☀️
Il y a 4 ans et 243 jours

Depuis la fin du confinement, la province et la grande couronne attirent plus que jamais

La tendance observée depuis mai 2020 d'explosion des recherches de biens à acquérir, se confirme et se renforce même dans la plupart des secteurs, aussi bien en Ile-de-France qu'en régions. Les urbains veulent désormais acheter des biens plus grands, avec une terrasse ou un jardin, quitte à laisser les cœurs de ville des métropoles.L'Ile-de-France s'étend au-delà de ses frontièresPAP.fr a constaté sur son site du 1er au 31 août 2020, une hausse des recherches de biens à acheter de + 60% par rapport à août 2019 en Ile-de-France et dans les départements limitrophes. C'est encore plus que les +46% de hausse constatés en mai 2020 !Paris n'a plus la cote !Tous les départements d'Ile-de-France, de même que l'Eure, l'Eure et Loir, le Loiret, l'Yonne et l'Oise connaissent une forte hausse de recherches de biens à acheter. Sauf Paris, qui pour la première fois, est en baisse par rapport au mois d'août 2019 : - 5%*.Les trois départements de la Petite couronne progressent, mais moins que le reste de la région. En moyenne, ils sont à +32%, ce qui est bien inférieur aux progressions de la Grande Couronne et des départements limitrophes à l'Ile-de-France.Les franciliens s'éloignent de ParisLa Grande Couronne progresse en moyenne de 83%, et la Seine-et-Marne en particulier voit son attrait exploser : +118% de recherches par rapport à août 2019 !Et le mouvement s'étend au-delà des frontières administratives de l'Ile-de-France. Ainsi, les départements limitrophes à l'Ile-de-France progressent également de 83% en moyenne, vers le Nord dans l'Oise (+78%), vers l'Ouest dans l'Eure (+102%) et l'Eure et Loir (+65%), ou vers le Sud dans le Loiret (+82%) ou l'Yonne (+88%).En régions aussi, on s'éloigne des villesEn août 2020, PAP.fr a constaté une moyenne nationale de 46% de recherches d'achat de plus que l'année dernière à l'échelle nationale sur son site. Les autres grandes villes s'en sortent mieux que Paris, mais restent malgré tout dans l'ensemble en dessous de la moyenne nationale.Sortir des centres-villesPartout, les recherches autour des villes progressent plus que dans les villes elles-mêmes. Ainsi, quand Bordeaux progresse de 21%, la Gironde progresse de 70%. Quand Lyon progresse de 37%, le Rhône progresse de 86%. Les recherches des Français s'éloignent donc des centres-villes. Vive les zones moins denses !Pour trouver les plus fortes progressions, il faut aller encore plus loin. Ainsi, le nombre d'acheteurs a plus que doublé dans plusieurs départements. La qualité de vie semble désormais la priorité n°1 des acheteurs, et cela inclut souvent la proximité du littoral ou de la montagne. Le télétravail leur permet d'envisager de s'éloigner des villes jugées trop stressantes.Résidence principale ou secondaire ?On pourrait croire qu'il s'agit essentiellement de recherches de résidences secondaires : il n'en est rien. Le taux de recherches de résidences secondaires a peu progressé : il est de 8.8% en août 2020 contre 8.2% en août 2019. Les acheteurs veulent bien s'installer ailleurs!39% des acheteurs prêts à signerQuelle est la situation des acheteurs en août 2020 ? 39% d'entre eux ont déjà bouclé leur financement ** :18% des acheteurs ont les fonds nécessaires à l'achat de leur bien et indiquent ne pas avoir besoin de condition suspensive d'obtention de crédit. Il s'agit majoritairement d'acheteurs qui ont déjà vendu leur propre bien, ou qui ont reçu un héritage.21% des acheteurs ont recours à un crédit immobilier et ont déjà obtenu l'accord de principe de leur banque. Leur apport personnel moyen est de 35%. Méthodologie* Résultats d'une étude menée sur l'audience de 3 994 846 utilisateurs sur PAP.fr entre le 1er et le 31 août 2020, comparée à l'audience du 1er et le 31 août 2019.** Étude menée sur 10.729 acheteurs actifs entre le 1er et le 31 août 2020.
Il y a 4 ans et 243 jours

Concessions autoroutières: le Sénat s'élève contre leur prolongation

Il est "impératif de ne plus prolonger la durée des concessions" autoroutières qui doivent arriver à échéance à partir de 2031, a estimé dans un rapport publié vendredi 18 septembre une commission d'enquête du Sénat.
Il y a 4 ans et 243 jours

22 villes réclament à la Commission Européenne plus de régulation des plateformes type Airbnb

Ces villes du réseau Eurocities, qui doivent rencontrer jeudi à Paris la vice-présidente de la Commission européenne Margrethe Vestager, fustigent "un cadre légal européen daté et avantageux" pour ces plateformes, selon un communiqué.Les représentants des métropoles veulent "obliger les plateformes à partager leurs data, indispensables pour un contrôle efficace" et les tenir "responsables pour les annonces qu'elles publient"."Nous ne sommes pas contre les plateformes, mais elles doivent respecter la régulation au niveau local et national. Il est temps que l'Europe adopte une nouvelle approche dans sa réglementation afin de se mettre d'abord au service de l'intérêt général", affirme Anne Hidalgo, maire de Paris, qui compte plus de 25.000 logements Airbnb, citée dans le communiqué.La maire d'Amsterdam Femke Halsema souhaite pour sa part réguler les plateformes numériques pour "assurer le bien-être et la liberté des citoyens".Les métropoles européennes reprochent aux locations de meublés à court terme d'être trop rentables par rapport à la location longue durée et de provoquer ainsi une pénurie de logements et une forte hausse des prix.Destinations préférées des touristes, les centres-villes sont particulièrement touchés par le phénomène et les mairies enregistrent un grand nombre de plaintes de copropriétaires ou riverains: va-et-vient incessant, parties communes dégradées, transmission des codes d'entrées intempestifs et nuisances sonores.La Commission européenne doit dévoiler une nouvelle législation d'ici la fin de l'année (la "Digital Services Act"), visant à établir une norme mondiale mieux surveiller et contrôler l'activité des grandes plateformes."Une meilleure coopération entre les plateformes et les autorités publiques sera un des prérequis de la bonne application du +Digital Service Act+", a souligné Mme Vestager, citée dans le communiqué.De son côté, Airbnb affirme qu'il soutient la création d'un "cadre plus cohérent et plus efficace pour les services numériques"."Nous travaillons déjà avec de nombreux gouvernements et autorités publiques en Europe pour partager des données qui montrent l'impact positif des locations meublées touristiques", a déclaré la plateforme jeudi dans un communiqué.
Il y a 4 ans et 243 jours

La filière du photovoltaïque juge "inconcevable" la renégociation des aides au secteur

"Cette information me paraît inconcevable: nous n'avons jamais été informés de ce projet de remise en cause de la parole et de la signature de l'État", a réagi Daniel Bour, le président d'Enerplan, qui "demande, au nom de la profession, à la ministre de la Transition écologique (Barbara Pompili, NDLR) de nous recevoir dans les plus brefs délais".Selon les Echos, le gouvernement souhaite renégocier certains dispositifs d'aide à la filière photovoltaïque accordés il y a plus de neuf ans et coûtant actuellement trop cher.Interrogé, le ministère de l'Économie n'a pas fait de commentaire.Dans la ligne de mire, selon le journal qui cite une source gouvernementale, une mesure mise en place dans les années 2000 quand l'exécutif souhaitait développer une filière photovoltaïque.Un mécanisme d'obligation d'achat par EDF au bénéfice de personnes installant des panneaux photovoltaïques a alors été instauré, via des contrats pouvant aller jusqu'à 20 ans. Or ces contrats ont été assortis de tarifs élevés, dont certains, ceux passés avant l'imposition d'un moratoire fin 2010, sont toujours en vigueur.La renégociation, si elle était menée, pourrait permettre d'économiser jusqu'à 600 millions d'euros en régime de croisière, précise le journal qui ajoute que les particuliers ne seront pas concernés par cette mesure.
Il y a 4 ans et 243 jours

Action Logement : le projet de ponction d'un milliard d'euros dénoncé au Sénat

La commission des Affaires économiques du Sénat a demandé au gouvernement de revenir sur son projet de prélever 1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement (ex-1% logement).
Il y a 4 ans et 243 jours

Les travaux de la Sagrada Familia prennent du retard à cause de la pandémie

"Les effets de la pandémie nous obligent à reconsidérer le calendrier que nous avions prévu. Ce qui affecte la date de fin" du chantier prévu "en 2026", a déclaré devant la presse Esteve Camps, président du groupement chargé du chantier de la Sagrada Familia.Imaginée par l'architecte catalan Antoni Gaudi, la Sagrada Familia, monument le plus visité de Barcelone, a été classée en 2005 au Patrimoine mondial de l'Unesco. Son chantier entamé en 1882 devait s'achever un siècle après la mort de l'architecte."Nous ne sommes pas en mesure d'avancer des dates" pour la fin du chantier "mais cela sera impossible (de le finir) en 2026", a ajouté M. Camps.Le chantier a dû s'arrêter en mars lorsqu'un confinement très strict a été décrété en Espagne pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et doit reprendre "dans les semaines qui viennent".Mais il avancera à un rythme moins soutenu que prévu en raison des problèmes de liquidité du groupement en charge des travaux, uniquement financés par les dons des fidèles et le nombre de billets achetés par les touristes qui s'est effondré en raison de la pandémie.Le groupement dispose actuellement de suffisamment de fonds pour terminer la construction d'une énorme tour dédiée à la Vierge Marie qui sera la deuxième plus haute des 18 que doit compter la basilique.
Il y a 4 ans et 243 jours

"Rassembler toutes les familles du logement social" (Marcel Rogemont, candidat USH)

LOGEMENT SOCIAL. L'actuel président de la Fédération des offices publics de l'habitat (FOPH), a face à lui l'ancienne ministre Emmanuelle Cosse dans la course à la présidence de l'Union sociale pour l'habitat (USH). Il explique à Batiactu en quoi son parcours, son bilan et sa vision confortent sa candidature.
Il y a 4 ans et 243 jours

Jean-Michel Wilmotte présente son Grand Palais Ephémère début novembre

Le 5 novembre au Pavillon de l’Arsenal, l’architecte Jean-Michel Wilmotte présentera son Grand Palais Ephémère à l’occasion d’une conférence de presse de la 10e édition du Forum International Bois Construction. La présentation se fera à la suite de la signature du PACTE Bois Biosourcé Île-de-France, piloté par FiBois Île-de-France, en présence du Préfet de Région, Marc Guillaume et de la Vice-Présidente de la Région Île-de-France, Alexandra Dublanche et de l’ensemble des aménageurs et maîtres d’ouvrage signataires. Le Grand Palais Ephémère offre l’opportunité de mieux faire connaître la construction bois et biosourcée à l’opinion publique et aux relais médiatiques de la capitale. La dixième édition du Forum International Bois Construction, initialement prévue au Grand Palais à Paris du 14 au 17 avril 2020, est reportée aux 15, 16 et 17 juillet 2021, toujours à Paris, sous la voûte en bois du Grand Palais Ephémère. Visuel : Wilmotte & Associés Architectes
Il y a 4 ans et 243 jours

Nexity obtient le label E+C- niveau E3C2 pour le Palazzo Nice Meridia en structure bois

Le Palazzo Nice Meridia, immeuble de bureaux en structure bois le plus haut de France avec ses 35 mètres de hauteur (9 étages) et qui développe 7.860 m², vient d’obtenir le label E+C- avec un niveau E3C2. Au-delà du record de hauteur en bois, ce bâtiment s’inscrit dans une démarche durable globale et innovante : 70% du bois est d’origine française (Vosges), valorisation des espaces naturels et nombreux espaces végétalisés comestibles partagés, autonomie et maîtrise énergétiques avec notamment 420 m2 de panneaux photovoltaïques, chantier sec limitant les déchets et bilan carbone excellent. Pour Véronique Bédague, Directrice générale déléguée de : « Nexity est le premier promoteur bas carbone en France. Notre politique bas carbone n’est pas une démarche en plus, elle est désormais constitutive de notre stratégie de développement. Décrocher la première labellisation E3C2 en France est bien sûr une étape importante pour stimuler tous les acteurs de la construction. C’est aussi une grande fierté partagée par nos collaborateurs qui sont attachés au sens de leur mission et à l’impact positif que nous avons sur la société. L’immobilier de bureaux est un puissant révélateur de la stratégie des entreprises, c’est ce que Palazzo Méridia signe pour Nexity. »   Photo : YBouvier
Il y a 4 ans et 244 jours

Les députés votent une mesure "anti-squat" pour protéger les résidences secondaires

Il s'agit de "faciliter la protection du droit de propriété" et de "lutter efficacement contre les squats de logement quel qu'il soit, résidence principale, secondaire ou occasionnelle", selon l'amendement de Guillaume Kasbarian (LREM), adopté en commission spéciale avec l'avis favorable du gouvernement.Dans le détail, l'amendement prévoit de modifier la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (Dalo), en étendant la notion de "domicile" aux résidences secondaires ou "occasionnelles".Une fois le squat découvert et les faits dénoncés aux forces de l'ordre, le propriétaire du logement saisira le préfet, qui aura 48 heures pour répondre au plaignant avant de mettre en demeure le ou les squatteurs de quitter les lieux.M. Kasbarian est le rapporteur du projet de loi "Accélération et simplification de l'action publique" (Asap). "Nous avons tous été choqués par la détresse de ces retraités dont la maison a été squattée à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes)", a-t-il souligné en référence à l'occupation de la propriété d'un retraité, pendant près de trois semaines, à partir de la fin du mois d'août, par une famille et leurs enfants.Le retraité et sa femme ont pu rentrer chez eux et un hébergement a été proposé à la famille occupante, selon Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement.La ministre déléguée à l'lndustrie Agnès Pannier-Runacher a précisé en commission que l'amendement, "équilibré", ne visait "pas les droits des locataires et de ceux qui ne paieraient pas leurs loyers".Mathilde Panot (LFI) s'est cependant inquiétée du flou entourant la notion de "résidence occasionnelle", estimant qu'il existait un risque d'étendre cette mesure aux logements vacants.Présenté comme un texte fourre-tout, le projet de loi Asap vise, selon le gouvernement, à "simplifier la vie" des citoyens et des entreprises. Il a été adopté le 5 mars par le Sénat en première lecture, et sera débattu à l'Assemblée à partir du 28 septembre.
Il y a 4 ans et 244 jours

Restauration de Notre-Dame : rND lance le projet d'étude de la charpente, flèche et toiture avec 4 grandes écoles

Au cours du premier semestre 2020, l'Association Restaurons Notre-Dame (rND) s'est dotée d'une « Commission de coopération scientifique, technique et universitaire » chargée de concevoir une nouvelle charpente en bois pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.L'objectif de cette Commission est de porter le projet d'étude de la restauration de la charpente bois, de la flèche et de la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris en s'appuyant d'une part sur des acteurs universitaires nationaux et internationaux ainsi qu'un groupe de trente étudiants dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » et de PFE (Projet de fin d'études d'ingénieurs) et, d'autre part, sur un Comité d'Experts composés de professionnels des charpentes, des toitures et du patrimoine.Un prototype de charpente bois paramétrableL'ensemble de ces hypothèses encore imprécises, voire inconnues à ce jour, conduira la commission de coopération scientifique, technique et universitaire à concevoir un prototype de charpente en bois paramétrable, évolutif et adaptable en fonction des connaissances et réponses qui résulteront des études et diagnostics en cours. Toutes les options, quant aux types de matériaux bois, à la modélisation géométrique, aux fonctionnalités et l'adaptabilité pourront donc être envisagées. Les conclusions de ce projet d'études sont attendues pour le 1er trimestre de l'année 2021.Les acteurs du projet d'étudeLe projet d'étude, piloté par Franck BESANÇON, Président de la Commission Technique, Scientifique et Universitaire de Restaurons Notre-Dame et Gilles DUCHANOIS (ENSA Nancy), s'organisera en collaboration avec plusieurs grandes écoles, universités et laboratoire de recherches :ENSA Nancy : École Nationale Supérieure d'Architecture de NancyENSTIB d'Épinal : École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du BoisESB à Nantes : École Supérieure du Bois de NantesHTW SAAR : École Supérieure de Sarrebruck (Allemagne)MAP-CRAI : Centre de recherche en architecture et ingénierieLe LHAC : Laboratoire d'histoire de l'architecture contemporaineUne trentaine d'étudiants issus de ces établissements participeront au projet d'études soit dans le cadre du Master 2 Génie Civil « Architecture Bois Construction » soit dans le cadre de PFE (projet de fin d'études). Le lancement de ces cycles est prévu le 17 septembre prochain à l'ENSTIB d'Épinal (Amphithéâtre - 11h00) en présence des élèves, de Pascal JACOB, Président de Restaurons Notre-Dame, Franck BESANÇON et Gilles DUCHANOIS.Le « Comité d'Experts »Ce comité est composé de personnalités reconnues pour leurs compétences dans les domaines de l'histoire des patrimoines, des monuments historiques et de leur restauration, des études scientifiques et techniques, des métiers de la charpente, de la pierre et des toitures : Artisans et responsables d'entreprises, compagnons, ingénieurs.Le rôle des experts sera de donner de la crédibilité aux résultats des études. Ils pourront enrichir, préciser et limiter les sujets d'étude avant d'être engagés. Ils suivront également l'évolution des travaux et répondront aux sollicitations qui leur seront adressées. Ils apporteront dans leur domaine de compétences un regard libre et indépendant sur les études engagées. (conception et modélisation, fabrication, chantier, économie, numérique, patrimoine, filière métiers ...). Des experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent ce comité et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Les thèmes (sujets d'études) et affectationCe projet d'études se répartira en six thèmes d'études distincts qui permettront d'élaborer les différents scénarios de restauration attendus en fin de projet. Il s'agira également de travailler sur des modules paramétriques qui permettront de s'adapter à l'inconnu et aux aléas du diagnostic de l'état de la maçonnerie de Notre-Dame. Cela va concerner principalement : les points d'appui de la charpente et de la flèche, le choix d'une ou de plusieurs essences, de la forme et de la géométrie de la charpente, du poids total de la toiture, du choix du matériau de couverture ...L'idée est de « fouiller » parmi de multiples possibilités de restaurer en bois la charpente, la flèche ainsi que la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.Les élèves, les membres du Comité d'Experts et des autres commissions de l'association Restaurons Notre-Dame sont affectés à un ou plusieurs thèmes ci-dessous : Thème 1 : Assemblages bois de la charpente de Notre-Dame de Paris Thème 2 : Les effets gravitaires et climatiques sur la charpente de Notre-Dame Thème 3 : La fabrication de la nouvelle charpente de Notre-Dame (intégrant notamment la qualité des bois) Thème 4 : L'impact environnemental de la toiture de Notre-Dame de Paris Thème 5 : Exploration des possibles pour la charpente, la flèche et la couverture de Notre-Dame de Paris Thème 6 : Restauration d'édifices patrimoniaux, études de cas comparéesDes experts du numérique, de la 3D et du BiM (Building Information Modeling) complètent le Comité d'Experts et interagiront transversalement sur l'ensemble des thèmes.Un point d'étape est prévu le vendredi 18 décembre 2020 à l'ENSA de Nancy
Il y a 4 ans et 244 jours

Tribune : Elvira Muñoz Beraza, Les bureaux du futur

Directrice du Master Design stratégique à l’IE School of Architecture and Design (Madrid), et Directrice du département Interior Design ...En savoir plus Cet article Tribune : Elvira Muñoz Beraza, Les bureaux du futur est apparu en premier sur L'Architecture d'Aujourd'hui.
Il y a 4 ans et 244 jours

Nouveau numéro du magazine Planète Bâtiment

Rénover, enfin (?)   Y aurait-il un changement d’échelle, une réelle prise de conscience de nos gouvernants ? Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent et les recommandations de la Convention citoyenne sur le climat, elles-mêmes issues d’une crise sociale sans précédent, pour que les pouvoirs publics s’engagent avec force, semble-t-il cette fois-ci, dans la rénovation énergétique des bâtiments. Ne boudons pas notre plaisir : on avance et, apparemment – malgré les jéré-miades des cassandres de tout poil –, avec des moyens. Au moins 5 milliards (1), peut-être un peu plus, seront consacrés au bâtiment et au logement(2). L’ouverture de l’aide à tous les Français, propriétaires occupants, bailleurs et syndicats de copropriété en 2021, est une très bonne nouvelle pour se mettre en ordre de bataille – le vocabulaire militaire est à la mode – et répondre aux engagements de notre pays sur le climat (accord de Paris sur le climat et le réchauf-fement climatique). C’est aussi une très bonne nouvelle pour le secteur de la construction qui trouve, là, des opportunités de croissance verte, pourvoyeuse d’emplois. Reste à se retrousser les manches… (1) Chiffre repris de l’audition d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement, en Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale le 21 juillet 2020. (2) À l’heure où ces lignes sont écrites (fin juillet), le gouvernement a proposé un budget de plus d’1 milliard d’euros pour janvier 2021, dédié à l’aide publique Ma Prime Rénov’. Soit en légère hausse par rapport à 2019, avec 350 millions d’euros pour Ma Prime Rénov’ et près de 400 millions d’euros pour le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Sachant que le budget 2019 a été augmenté de 100 milliards d’euros dans le cadre du PLFR (projet de loi de finances rectificative) 2019 pour motif de crise sanitaire, et qu’un quart de ce budget sera consacré à la transition énergétique, principalement au logement (5 milliards environ) et à la mobilité. Découvrez le numéro 61/62 du magazine Planète Bâtiment, villes et constructions durables >
Il y a 4 ans et 244 jours

L’État annonce un nouveau « coup de pouce » pour les rénovations globales des logements

Ce « coup de pouce » traduit la volonté d'encourager davantage les ménages à s'engager dans des travaux de rénovation plus ambitieux, qui permettent de diviser par plus de deux la consommation énergétique de leur logement et de sortir des énergies carbonées. La valeur de ce coup de pouce sera d'autant plus grande que l'économie d'énergie est importante et que l'énergie d'arrivée est décarbonnée.Le « coup de pouce » sera cumulable avec MaPrimeRenov'. Il s'inscrit en complément des mesures spécifiques à MaPrimeRenov' prévues dans le plan France Relance, dont les modalités seront rendues publiques avant le 1er octobre.Les offres éligibles devront permettre de déclencher des travaux :ambitieux : au moins 55% d'économies d'énergie pour les maisons, et 35% pour les bâtiments collectifs, avec une prime d'autant plus grande que l'économie d'énergie est importanteincluant la sortie des énergies carbonées : transition du fioul vers la chaleur renouvelable ou le gaz, ou alors transition du gaz vers la chaleur renouvelable ;réalisés sur la base d'un audit énergétique,systématiquement contrôlés par un bureau de contrôle indépendanten recourant à une prestation d'assistance à maitrise d'ouvrage si le bénéficiaire le souhaite.Pour rappel, les CEE sont distribués par des acteurs majoritairement privés (« obligés » et « délégataires »), conformément à leur obligation réglementaire d'inciter les Français à faire des économies d'énergie. Comme pour les autres « coups de pouce », les offres éligibles seront référencées sur le site internet du Ministère de la transition écologique.Les coups de pouce CEE « chauffage » et « isolation » créés en 2019 ont depuis permis d'isoler 1,2 million de logements en 2019 et d'effectuer plus de 400 000 changements de chauffage. Ils ont été étendus mi 2020 au remplacement de chauffage dans les bâtiments tertiaires (remplacement de chauffage au fioul ou au gaz) et aux rénovations globales performantes de copropriétés chauffées au fioul.Pour distribuer les primes « coup de pouce » chaufferie dans le cadre d'une rénovation performante de copropriétés, cinq acteurs sont déjà référencés : Ile-de-France Énergies, Lefebvre, Loris ENR, Sonergia, Vos travaux éco.Pour en savoir plusRendez-vous sur le site de FAIRERetrouvez les dernières actualités et chiffres sur les « coups de pouce » CEE
Il y a 4 ans et 244 jours

Les promoteurs immobiliers très pessimistes devant une crise du logement neuf qui semble s'installer

"On a une crise du logement qui commence à s'installer: (...) la catastrophe est devant nous", a résumé Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), lors d'une conférence de présentation des chiffres du secteur pour le deuxième trimestre.Celui-ci a été marqué par l'essentiel du confinement décrété en France entre mi-mars et début mai contre le coronavirus. Ces mesures, qui ont mis à l'arrêt l'économie, ont logiquement plombé les ventes des promoteurs, le secteur qui fait construire les immeubles.Entre avril et juin, selon la FPI, ils ont vendu 25.423 logements, soit une chute de 37,8% par rapport à un an plus tôt. C'est un effondrement, mais le secteur est surtout inquiet pour la suite.Il constate que l'octroi des permis de construire, gage de futurs logements, peine à reprendre depuis la fin du confinement."Les perspectives du secteur sont sombres", a prévenu Mme François-Cuxac, annonçant "des mois très très difficiles, voire des années".Les promoteurs estiment que le problème est plus large que la seule crise sanitaire. Certes, celle-ci a provoqué un gel de l'examen des permis mais le secteur souligne que les blocages s'accumulaient déjà avant.La fédération en tient responsable la période des élections municipales, généralement considérée comme défavorable à l'octroi de permis, et, au-delà, une tendance globale des maires à se montrer timides en matière de construction de logements.De nombreuses municipalités, "réduisent tous les espaces constructibles", a insisté Mme François-Cuxac.Conséquence de ces blocages, le secteur réduit considérablement son offre de nouveaux logements. Au deuxième trimestre, elle a chuté de plus de moitié par rapport à un an plus tôt."C'est du jamais vu", a regretté le promoteur Marc Villand. "Il y a un effet élection et un effet ambiance générale qui est impressionnant." Il a évoqué "un certain nombre de permis remis en cause, qu'on nous demande de retirer ou qu'on n'aura jamais".Dans le cadre de son vaste plan de relance annoncé début septembre, le gouvernement a prévu un encouragement financier aux maires facilitant la construction de logements, mais le monde de l'habitat neuf se sent largement oublié par l'Etat au profit des enjeux de rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 244 jours

L’UFME veut que la fenêtre française trouve sa place dans le plan de relance

En tant que membre du Pôle Fenêtre-FFB, l’UFME a contribué aux orientations prises par le Gouvernement à travers le Plan de relance. Entendant continuer à participer aux débats sur les enjeux de demain, elle poursuit son travail sur la définition exacte des mesures qui seront connues prochainement. Elle insiste sur le rôle essentiel de la fenêtre dans la rénovation énergétique performante et demande l’application des mesures dès leur annonce. Évitant un temps d’attente prolongé dans la prise de décision des maîtres d’ouvrage, cela contribuera à donner plus de visibilité des entreprises pour les mois à venir. Autre élément important dont se félicite l’UFME, les mesures environnementales visant notamment à augmenter l’incorporation de plastiques recyclés dans les process de fabrication. L’UFME milite depuis de nombreuses années pour l’interdiction de l’enfouissement des anciennes fenêtres PVC.
Il y a 4 ans et 244 jours

Vers un coup de pouce pour la rénovation globale

Le Gouvernement va présenter un arrêté bonifiant les certificats d'énergie en cas de rénovation globale.
Il y a 4 ans et 244 jours

OSSITÔ RIDEAUX METALLIQUES : un nouveau service de fabrication & de livraison express

Utilisés pour protéger les vitrines des commerces et clore les grandes ouvertures des bâtiments industriels, un rideau métallique défectueux empêche l’accès s’il ne peut plus s’ouvrir et n’assure plus la sécurité du lieu s’il ne peut plus se fermer. Pour pallier aux conséquences d’une telle situation, France FERMETURES propose OSSITÔ RIDEAUX METALLIQUES, un nouveau service qui permet à ses clients professionnels (menuisiers, serruriers) de commander ces équipements sur-mesure en ligne et de les recevoir en 4 jours ouvrés en région parisienne et 5 jours ouvrés sur le reste du territoire. Commande en ligne pour livraison et dépannage express Grâce au configurateur 3CPRO dédié aux rideaux métalliques, accessible à tout moment depuis l’espace Pro du site internet de France Fermetures, www.france-fermetures.fr, le professionnel configure et commande le modèle et le type de manœuvres qui correspondent à son chantier. Les rideaux métalliques sont alors fabriqués et expédiés par France Fermetures en 4 jours ouvrés en région parisienne et 5 jours ouvrés sur le reste du territoire. En étendant son offre OSSITÔ aux rideaux métalliques, France Fermetures démontre une nouvelle fois sa volonté d’être au plus proche de ses clients en leur proposant des services leur permettant d’accroître facilement leur efficacité et leur activité. http://www.france-fermetures.fr
Il y a 4 ans et 244 jours

Rencontres Woodrise 2020

Organisée par FCBA et Fibois Landes de Gascogne, la troisième édition des rencontres Woodrise se tiendra du 3 au 9 octobre. Si les deux premières éditions ont eu lieu à Bordeaux, cette année les manifestations seront organisées dans des villes de toute la Nouvelle-Aquitaine : Bordeaux, La Rochelle, Poitiers et Limoges. Cet élargissement territorial est accompagné par d’autres initiatives, avec des événements dédiés aux professionnels et au grand public. Ainsi, les visiteurs pourront découvrir au Jardin public de Bordeaux le pavillon Proto-Habitat Villa Médicis Mobile qui fait suite à une recherche menée par les architectes Frédérique Barchelard et Flavien Menu, pensionnaires à l’Académie de France à Rome, sur la conception de modes d’habitat adaptés aux enjeux environnementaux et sociaux. Au programme également expositions, conférences, rencontres professionnelles, visites de sites industriels et même des événements sportifs… Les inscriptions aux conférences et et rencontres professionnelles sont d’ores et déjà ouvertes. Les visites des expositions sont en entrée libre. Découvrir le programme détaillé des Rencontres Woodrise 2020
Il y a 4 ans et 244 jours

Pont de Noirmoutier : Des piles de béton et de fibre de verre

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Long de 583 m, le pont de Noirmoutier compte 9 piles, qui sont toutes rénovées. [©Charles Marion/Edycem] Le pont de Noirmoutier date de 1970. C’est un ouvrage fait de voussoirs précontraints en béton. Au fil des années, il a été très abîmé par l’eau de mer, les courants et le vent, nécessitant une réhabilitation complète. Pour ces travaux, le Conseil général de Vendée a mandaté l’entreprise Charier, qui avait proposé une solution de rénovation innovante : l’utilisation de coques en fibre de verre pour protéger les piles et la réalisation de nouvelles semelles en béton pour les deux piles les plus hautes. Pour l’entreprise Charier, le chantier a démarré en mars 2019, avec la mise en place des batardeaux, grâce à un rideau de palplanches, à partir d’un ponton auto-élévateur. Deux batardeaux ont été installés autour des piles numérotées 5 et 6. En raison des forts courants, il a fallu plusieurs mois pour battre les palplanches et créer les hexagones de métal destinés à donner forme aux futures semelles. De forme hexagonale, ils enserrent les batardeaux originels, rectangulaires, qui « étaient remplis de sable et scellés d’un couronnement en béton. Avec le temps, ils se sont abîmés et déchaussés. Le sable a commencé à fuir, formant des cavités et exposant les fûts », décrit Franck Manoury, chef de chantier pour Charier.  2 400 m3 de béton coulés Le travail du pompiste, en l’occurrence Inter Service Pompe (ISP), est de combler ces cavités. Et, en parallèle, de faire monter la nouvelle semelle autour de l’ancienne. Le coulage des semelles est réalisé avec l’aide de plongeurs de la société Romeuf, qui guident la flèche de la pompe à béton. Ces professionnels travaillent à l’intérieur du batardeau. Chaque jour, il n’est possible d’ajouter qu’une hauteur de béton de 1,50 m dans l’ouvrage. Cela correspond à plus ou moins 170 m3de béton, en fonction des cavités rencontrées. « La communication entre Edycem, Charier et ISP est très importante. Ainsi, aujourd’hui, nous pensions pouvoir couler 200 m3de béton. Or, arrivés à 180 m3, la limite de 1,50 m était atteinte. Charier nous a prévenus qu’il fallait stopper la production de béton », explique Bertrand Lebreton, attaché technico-commercial Edycem. Au total, pour les deux piles, environ 2 400 m3 de béton seront coulés… L’ancien batardeau est enserré dans un nouveau, afin de permettre de créer de nouvelles semelles. [©Caroline Kim] Pompé sur 420 m Le béton a été formulé par Edycem pour franchir un circuit peu commun. En effet, il doit être pompé sur plus de 420 m pour la pile 6. Et environ 100 m de plus la pile 5. Ceci, entre la berge de l’île de Noirmoutier et le bout de la flèche. Un parcours compris entre 5 et 10 mn. « Nous avons choisi de faire circuler le béton dans une canalisation de 125 mm de diamètre pour éviter que le tuyau et les pompes ne chauffent », souligne Bertrand Lebreton. En chemin, le béton grimpe sur le tablier du pont, emprunte le chemin piétonnier, redescend le long de la pile du pont. Durant ce parcours, il passe une cinquantaine de coudes. Il traverse deux pompes. L’une de 50 m, au départ, et l’autre, de 40 m, près de l’arrivée. La seconde pompe automotrice est calée à demeure, pour toute la durée, des travaux sur le pont auto-élévateur de Charier.  Edycem a mis au point un béton de consistance S4 pour qu’il puisse ainsi cheminer jusqu’à son point de coulage. Il a travaillé sur la base de sa gamme Duraliss, des bétons destinés à être en immersion permanente. « Nous avons ajouté deux plastifiants, dont un qui assure le maintien de rhéologie », remarque Arnaud Doiteau, technicien de laboratoire d’Edycem.  L’une des pompes automotrices, qui fait circuler le béton de la rive jusqu’à la semelle à réparer, est placée sur un pont auto-élévateur. [©Caroline Kim] Au gré des marées Avant le début du chantier, la performance du béton a été validée par un essai de pompage, en présence de techniciens d’ISP et de Charier. Au programme : un linéaire de 170 m parsemé de coudes, installé sur le parking attenant à la centrale. Un test passé avec brio.  Le chantier se déroule au gré des marées. Lorsque l’eau se retire, les piles du pont ne sont pas tout à fait à sec. Pour des raisons de sécurité, aucune vague ne doit passer au-dessus des palplanches pendant l’intervention. « Ce sont les plongeurs qui donnent le signal du démarrage du travail », indique Franck Manoury. Cela dépend de la marée, mais aussi de l’état de la mer : trop agitée, elle bloque le chantier. Lorsque la mer est haute dans l’après-midi, le coulage peut parfois se prolonger jusqu’en milieu de soirée. « Les piles 5 et 6 sont bétonnées jusqu’à la cote maritime + 1 m. De la cote + 1 m à la cote + 4 m, la pile est protégée par une coque en fibre de verre. Ensuite, de la cote + 4 m à la cote + 6 m, c’est une protection en béton projeté, qui est mise en place », précise Franck Manoury L’innovation principale du chantier réside dans les jackets FX-70 de S&P Reinforcement France, des coques en fibre de verre fabriquée sur mesure. “Coques de bateau” Ces coques ont été développées au début des années 1970 et leur conception est donc aussi ancienne que l’ouvrage lui-même. Mais le pont de Noirmoutier est le premier de ce type, à utiliser cette technologie en France. Quatre plongeurs se relayent pour travailler à l’intérieur du batardeau. Leur rôle est de guider la flèche et de surveiller la montée du béton. [©Charles Marion/Edycem] La coque est en composite ciment verre. Pour les piles ayant une section de 2,50 m x 3,80 m, les jackets ont des dimensions de 2,60 m x 3,90 m. Chaque coque est composée de quatre éléments identiques d’environ 1,30 m x 1,95 m, qui sont ensuite assemblés entre eux. Les longueurs et largeurs sont adaptées à la géométrie réelle de la pile support. Par ailleurs, les hauteurs sont variables, suivant les calepinages des piles. Les jackets ont une épaisseur de 5 mm. Elles créent un vide annulaire de 5 cm en pourtour du fût. Cet interstice accueille un mélange formé d’un coulis époxy et d’un mortier coulable subaquatique de réparation. Le mortier n’est pas miscible dans l’eau. La mise en place est réalisée à l’aide d’une pompe à mortier automatique. Une fois posée, la coque offre d’après Michaël Tixier, responsable régional France de S&P Reinforcement France, « un rendu esthétique de type “coque de bateau” ». Cela s’imposait sur cet ouvrage, qui franchit le détroit de Fromentine pour rejoindre l’île de Noirmoutier… Caroline Kim Repère Maître d'ouvrage : Conseil général de VendéeMaîtrise d’œuvre : Conseil général de VendéeEntreprise : CharierBétons : EdycemPompage : Inter Service PompeDélai : 3 à 4 semaines de coulageCoût total de la réhabilitation : 9,5 M€ Fiche signalétique “Béton” Fournisseur : Edycem/Duraliss Classe de résistance : C30/37 Volume : 2 400 m3 E/C : 0,5 G/S : 1/13 Dmax: 22,4 Chlorures : Cl 0,40 Consistance : S4 Classe d'exposition : XS2 (F) Béton BPS CEM II/A-LL 42,5 R CE PM-CP2 NF Granulats : Granulats éruptifs, sable alluvionnaire Adjuvants : Plastifiants ChrysoPlast Delta CER et ChrysoQuad 630de Chryso Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 244 jours

Urmet et Meljac partenaires pour développer des solutions performantes et esthétiques

Un partenariat autour de projets concretsC'est après deux beaux projets réalisés ensemble, qu'Urmet France et Meljac ont décidé de collaborer durablement pour ajouter à leurs gammes respectives un interphone avec un habillage haut-de-gamme. Les deux entreprises françaises proposent chacune des produits innovants et attrayants qui séduisent de nombreux architectes, décorateurs et particuliers. Leur objectif commun : marier fonctionnalités et esthétique en s'appuyant sur la qualité du savoir-faire traditionnel de Meljac et sur une haute maitrise technologique d'Urmet France.Satisfaire des clients exigeantsPascal Perrin, Directeur Opérationnel Urmet - Yokis affirme : « Nous sommes très heureux de faire bénéficier nos clients de l'incroyable créativité de Meljac pour imaginer des finitions qui répondent à toutes les attentes. L'interphone mais aussi par exemple des claviers codés ou des boutons d'ouverture, peuvent s'intégrer parfaitement dans le bâtiment en mettant en valeur les matières choisies par ses concepteurs. »Jean-Michel Lagarde, Directeur Général de Meljac, précise « Nous remercions Urmet France de nous avoir fait confiance pour mettre en valeur la technologie de pointe qui fait leur réputation. Ce partenariat permet à Meljac d'élargir son offre dans le domaine du contrôle d'accès. En combinant nos savoir-faire, nous offrons une solution complète à la fois élégante et fonctionnelle. » Des expertises respectives reconnuesMeljac, leader sur son marché, conçoit des appareillages électriques de luxe (interrupteurs, prises de courant, sonnettes, lampes à poser, spots et liseuses, habillages de thermostats, de systèmes domotiques, etc.). La marque experte de solutions sur mesure, offre un large choix de produits, avec divers formats et finitions, avec des matériaux nobles tels que le laiton, le verre, la porcelaine de Limoges. Urmet France, premier constructeur français d'équipement de confort et de sécurité pour les bâtiments résidentiels collectifs et individuels, conçoit et produit des interphones, claviers codés et systèmes d'accès connectés. C'est tout naturellement que, pour répondre à des demandes pointues sur un marché très exigeant, les deux entreprises proposent des finitions sur-mesure.Un exemple de réalisation en région parisienne :Des plaques de rue Meljac/Urmet s’harmonisent avec la façade de l’hôtel particulier abritant les locaux de la FFIE (Fédération Française des Intégrateurs Électriciens) et son futur « Lab » des meilleurs savoir-faire français (Paris 16e).
Il y a 4 ans et 244 jours

Lancement d'un nouveau "coup de pouce" CEE pour les rénovations globales

AIDE FINANCIÈRE. Le ministère de la Transition écologique vient d'annoncer le lancement d'une nouvelle offre 'coup de pouce', financée par les certificats d'économie d'énergie (CEE), pour les "rénovations globales et performantes des logements".
Il y a 4 ans et 244 jours

GE promet des embauches dans l'éolien en mer

"La filière éolien en mer pour GE à horizon de la fin 2021 c'est 1.400 emplois sur le territoire français", a-t-il dit à des journalistes à l'usine du groupe de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), qui vient de sortir la première turbine destinée au futur parc éolien de Saint-Nazaire, le tout premier parc offshore de France, porté par EDF Renouvelables et Enbridge.Selon lui, cette usine qui emploie quelque 350 personnes, va encore en recruter cent. Le bureau d'ingénierie à Nantes réunirait environ 200 personnes et "l'usine de pales à Cherbourg a vocation à monter à 850".Ces déclarations interviennent alors que le géant américain vient d'annoncer la restructuration en Europe de deux autres divisions dédiées aux énergies renouvelables, dans les équipements de barrages et les réseaux électriques. En France, 753 postes seraient supprimés selon des sources syndicales, à Villeurbanne ou encore Belfort."Certes nous traversons une crise économique. Certes des carnets de commandes se vident et dans certaines activités c'est massif", a reconnu mardi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, répondant à l'Assemblée nationale à une question du député (PCF) Alain Bruneel."Mais nous n'accepterons pas de plan social opportuniste", a-t-elle poursuivi."Nous allons mener un dialogue exigeant avec GE pour que l'entreprise se saisisse de nos dispositifs et porte un projet ambitieux pour l'industrie française", a ajouté Mme Pannier-Runacher, indiquant que le gouvernement avait adressé un courrier au PDG du groupe américain, Larry Culp."La transition énergétique est une réalité qui s'impose à tous", a justifié de son côté Jérôme Pécresse."Je suis convaincu qu'à la sortie de la crise du Covid, cette transition énergétique va plutôt s'accélérer. Cela nous conduit à avoir des bonnes nouvelles dans certains secteurs, notamment l'éolien en mer, où nous accompagnons la croissance en recrutant et en investissant. Dans d'autres métiers beaucoup plus difficiles, il est vrai que nous allons devoir adapter notre masse de coûts aux réalités du marché", a-t-il développé.Pour lui, "si on est ici aujourd'hui pour célébrer les centaines d'emplois créés sur le territoire français dans l'éolien en mer, c'est grâce à GE" qui a racheté les activités énergie d'Alstom, dont l'usine de Montoir, car "Alstom n'avait pas les moyens financiers de continuer cette aventure".Il a indiqué qu'une mobilité interne pourrait être proposée aux salariés concernés par les suppressions de postes.Après avoir fourni les 80 nacelles de 6 MW du parc de Saint-Nazaire, prévu pour entrer en service en 2022, GE se consacrera à la production de son éolienne géante de 12 MW.Celle-ci a déjà été retenue pour des projets de parcs en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.Leur enchaînement assure à ce stade du travail à Montoir jusqu'en 2026-2027, a indiqué M. Pécresse.
Il y a 4 ans et 244 jours

TSD : Au-delà du métier, gérer les risques périphériques

Retrouvez cet article dans le n° 83 de Béton[s] le Magazine Pour les travaux de découpe des bétons, quelque 10 équipes de 2 personnes interviennent dans un rayon de 300 km autour du siège. [©Gérard Guérit] Implantée en périphérie de Tours, l’entreprise TSD a été créée en 1990 par Georges Gallerand, son dirigeant actuel. Initialement limité au sciage du béton, l’entrepreneur développe à partir de 2003 une activité de démolition lourde. A l’origine de cette démarche, l’annonce par le gouvernement de l’époque de la démolition de 250 000 logements HLM vétustes. Ce qui signifiait alors des besoins importants, en termes de moyens. Ces opérations mettront du temps à se mettre en place. Mais l’idée est lancée.  A ce moment, Georges Gallerand investit dans deux grosses pelles de démolition, une chargeuse, un concasseur…. Ceci, pour un total de 1 M€. Une somme importante pour une petite entreprise. Une croissance le plus souvent continue permet d’atteindre 50 salariés en 2019. Dont 10 équipes de 2 personnes dédiées exclusivement aux activités de sciage. L’entreprise possède les qualifications 1 113 (démolition technicité supérieure) et 1 143 (démolition par sciage et carottage technicité supérieure). Les équipes interviennent dans un rayon de 300 km autour du siège. Elles disposent chacune d’un fourgon équipé en camions-atelier. La moyenne d’âge est d’environ 40 ans. Le personnel est stable, ce qui permet d’assurer des formations et sensibilisations dans la durée. Et aussi pour les nouveaux arrivants qui sont appelés à suivre un parcours spécifique. Dans cette activité “naturellement” à risques, le personnel intègre très vite les mesures de prévention, liées à l’activité “sciage”. De l’avis du dirigeant, c’est au niveau des risques périphériques, que doivent porter en permanence les actions de prévention et de sensibilisation.   A l’école du sciage Appréhender le fonctionnement global d’un bâtiment, un principe de base qui doit être assimilé par les opérateurs.[©TSD] Il y a les risques “évidents”, et ceux auxquels on ne pense pas de prime abord. Ce sont ces derniers qui nécessitent la plus grande vigilance. Georges Gallerand explique : « Les travaux de sciage présentent par nature un danger réel, le personnel en est conscient et a intégré les procédures de sécurité liées à l’usage des carotteuses, des scies murales et des scies à câble. C’est au niveau des risques “périphériques” que nous devons en permanence faire porter notre attention ». Ces risques se situent d’abord au niveau de la manutention des blocs découpés. Par exemple, un voile en béton de 20 cm d’épaisseur, découpé pour la création d’une porte de distribution pèse 1 t. Ce sont donc les retraits des éléments découpés et fractionnés, les manutentions et la planification de ces opérations, qui doivent être pilotées. Lorsque les conditions d’accès et d’évacuation le permettent, l’entreprise utilise des palans, des chariots élévateurs, voire des moyens plus lourds lors d’interventions sur des ouvrages d’art. Les manutentions manuelles restent minoritaires et sont retenues en dernier recours. Pour pouvoir maîtriser tous les aspects de ce métier très spécifique, les nouveaux embauchés passent d’abord 12 mois en alternance entre le centre de formation de découpe du béton et l’entreprise. Mise en place par le Sned (Syndicat national des entreprises de démolition), cette formation qualifiante “CQP Scieur-carotteur du béton” apprend aux stagiaires à appréhender la compréhension de la structure du bâti, la connaissance de l’outil diamanté et du matériel associé, l’organisation et la préparation des chantiers, la manutention, le levage, l’évacuation des blocs et la gestion des déchets. Cette formation intègre aussi la prévention des risques physiques, l’habilitation électrique, le montage et démontage des échafaudages roulants et fixes, et les méthodologies de découpe en fonction des spécificités de chaque ouvrage. Cette démarche sur un an implique un investissement important de la part de l’entreprise, ainsi que la volonté d’un partenariat durable avec ses nouveaux employés. Des outils et des moyens Le traitement des bétons est réalisé soit directement sur chantier, soit sur une plate-forme de recyclage interne à l’entreprise. Accolé aux bureaux du siège de l’entreprise, l’atelier de maintenance résume à lui seul la multiplicité des cas de figure, chaque chantier étant un cas particulier. Des carotteuses électriques et hydrauliques, des scies murales électriques et hydrauliques, des scies à sol pour la découpe des bétons et des enrobés, des scies à câbles, des groupes électrogènes, des chargeurs de toute taille… justifient l’emploi à plein temps de mécaniciens pour la maintenance, les réparations et l’entretien. L’entreprise a investi dans un deuxième robot de démolition, pouvant être équipé de brise-roche, de grappins, de pinces et de godets. Elle possède au total une cinquantaine d’engins pour les travaux de démolition, soit des mini-pelles, des pelles, des mini-chargeuses, des mini-tombereaux... Tous les salariés sont en possession des Caces nécessaires à la conduite des différents engins, ainsi que des habilitations pour les chantiers particuliers : habilitation électrique, nucléaire, amiante SS4. Les chefs d’équipes sont formés en SST (sauveteurs secouristes du travail). Les équipes dédiées au sciage des bétons disposent d’une dizaine de fourgons, qui parcourent chacun 30 000 km/an. Le risque routier est au cœur des actions de prévention : sensibilisations aux risques liés à la consommation de cannabis, à l’alcool, à l’usage du téléphone… Le traitement des bétons découpés est une autre problématique de l’entreprise. TSD possède des concasseurs pour traiter les bétons sur chantier. Lorsque cette solution n’est pas possible, les bétons sont envoyés vers une plate-forme de recyclage, propriété de l’entreprise ou vers une plate-forme extérieure. Les bétons sont alors concassés et revendus, essentiellement pour des usages de remblais. « Dans la mesure du possible, nous nous efforçons de collecter les eaux de sciage, afin de les filtrer », explique Georges Gallerand. Les boues obtenues sont compressées dans des presses, puis éliminées sous forme de briquettes vers des décharges spécialisées. Des chantiers très préparés et contrôlés Le personnel de chantier est équipé de lunettes, de protections auditives, de combinaisons, de casques, de gants et de chaussures de sécurité, fournis par l’entreprise et régulièrement renouvelés.[©TSD] Sur les opérations très techniques, l’analyse des risques revêt un rôle primordial, d’où l’élaboration d’un PPSPS, en liaison avec le coordonnateur SPS et les animateurs sécurité. Des repérages sont réalisés en amont de chaque chantier, afin d’appréhender la structure de l’ouvrage, de déterminer les procédures de découpe, de manutention, d’évacuation… Et les moyens qui vont avec. « Les phases de manutention sont vraiment les plus dangereuses, insiste Georges Gallerand. C’est d’ailleurs tout l’art de notre métier. Nous réalisons des modélisations en 3D, tout est défini avec précision selon un phasage rigoureux. » Le matériel électrique est équipé de protections 30 mA en tête de ligne et la consignation de l’ensemble des fluides (électricité, gaz, eau…) est demandée pour toutes les phases de découpe. « En effet, même si les réseaux sont en théorie repérés, l’implantation réelle peut parfois varier par rapport aux plans d’origine, des modifications et des rajouts peuvent avoir été réalisés avec les années »,souligne l’entrepreneur. L’outillage électro-portatif, et en particulier les meuleuses, fait l’objet de formations et de rappels vis-à-vis des risques liés à son utilisation : inertie, éclatement des disques… Le personnel de chantier dispose de lunettes, de protections auditives, de combinaisons, de casques, de gants et de chaussures de sécurité, fournis par l’entreprise et régulièrement renouvelés. Les scies à câbles, très utilisées pour les découpes d’épaisseurs supérieures à 50 cm, nécessitent une prévention particulière, une rupture du câble pouvant provoquer des blessures très graves. En phase de fonctionnement, un périmètre de sécurité est mis en place tout autour des machines, le personnel dédié est formé à ce mode de découpe, ainsi qu’au contrôle permanent de l’usure des câbles. D’une façon générale, l’entreprise garde une dynamique d’investissement des matériels, pour plus de sécurité et confort pour ses opérateurs. « Nous réagissons très rapidement à tout comportement inadapté, conclut Georges Gallerand. Et nous n’hésitons pas à sanctionner et à re-sensibiliser, dès lors que nous constatons des manquements à la prévention. » Gérard Guérit Retrouvez cet article dans le n° 83 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 244 jours

Action Logement: Emmanuelle Wargon défend le prélèvement d'1 milliard d'euros

La ministre en charge du Logement Emmanuelle Wargon a défendu le projet de prélèvement d'1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement (ex-1% Logement).
Il y a 4 ans et 245 jours

Les régions appellent l'État à revoir "les faiblesses criantes" de sa réforme de l'apprentissage

"Nous disons très clairement au gouvernement que ce n'est pas parce que l'on reconnaît une erreur que l'on se dégrade", a affirmé François Bonneau, président délégué de Régions de France, lors d'une conférence de presse.Auparavant du ressort des régions, l'apprentissage relève depuis le 1er janvier des branches professionnelles et constitue un point de friction récurrent entre le gouvernement et les collectivités qui craignent la disparition de 700 centres de formation d'apprentis (CFA) sur les 1.200 existants."Nous demandons que ce dossier ne soit pas complètement fermé, que les faiblesses criantes du système puissent être réexaminées", a affirmé le président (PS) de la Région Centre-Val-de-Loire, qui espère que le gouvernement de Jean Castex se montre plus attentif à ses arguments que celui d'Édouard Philippe."Nous avons été sortis par la porte et par la fenêtre par le gouvernement précédent de la responsabilité de l'apprentissage", a-t-il rappelé."Mais nous sommes complètement disponibles pour rediscuter de la place des régions dans l'apprentissage de demain. C'est au niveau des régions que l'on peut mettre les acteurs en réseau", notamment dans les secteurs "indispensables à la reprise", a-t-il argumenté.Le président de Régions de France, Renaud Muselier, et M. Bonneau ont été reçus à Matignon par M. Castex en juillet. "Il y a de l'écoute, mais il y a aussi du bras de fer", a-t-il assuré.M. Bonneau reproche à la réforme d'accorder "aux très grands groupes pour des raisons qui ne sont pas essentiellement de formation, mais de business, la possibilité de peser sur l'organisation de la carte de l'apprentissage pour leurs propres intérêts".Ces groupes, dont le géant des cosmétiques L'Oréal, qu'il a donné en exemple à plusieurs reprises, "n'ont pas la vision de l'aménagement du territoire en matière de formation", a-t-il déploré, rappelant que leurs écoles recrutent des apprentis aux dépens des centres régionaux."Comme le CFA de la ville de l'apprenti est financé par les contrats d'apprentissage, il est privé de jeunes (par les écoles des grands groupes) et donc de moyens", affaiblissant financièrement ces centres.
Il y a 4 ans et 245 jours

50 nouveaux territoires pourront expérimenter le dispositif "zéro chômeur longue durée"

Examiné en première lecture au Palais Bourbon, ce texte est ensuite attendu au Sénat, a priori début octobre.Il proposait initialement d'étendre l'expérimentation "zéro chômeur longue durée" à 30 nouveaux territoires volontaires: des communes ou des quartiers de 5.000 à 10.000 habitants. Mais des députés, dont la rapporteure LREM Marie-Christine Verdier-Jouclas, ont pesé pour aller au-delà, surtout dans un contexte de hausse du chômage."50 nouveaux territoires", en plus des 10 existants, "c'est un nombre et une durée adaptés car le temps est aujourd'hui à l'évaluation et à l'optimisation", a estimé la ministre du Travail Elisabeth Borne à l'Assemblée.A gauche comme à droite, plusieurs parlementaires d'opposition ont toutefois jugé que le texte "ne va pas assez loin" et ont réclamé, en vain, un "autre seuil", voire d'enlever tout plafond.Portée initialement par ATD Quart Monde, puis par l'ex-député PS Laurent Grandguillaume, cette expérimentation est menée actuellement dans dix territoires, mêlant communes rurales et quartiers de la politique de la ville, de Colombelles (Calvados) à Villeurbanne (Rhône).La philosophie générale est d'affirmer que personne n'est inemployable et qu'en subventionnant la reprise d'emploi, l'Éqtat économisera autant en prestations sociales et coûts indirects du chômage.Ont ainsi été créées 13 entreprises à but d'emploi (EBE), qui embauchent, sur la base d'un Smic en CDI et sans sélection, des personnes privées d'emploi depuis plus d'un an, pour des activités utiles à la société mais censées ne pas concurrencer le secteur privé.L'État contribue à hauteur de 18.000 euros par an par emploi, ce qui correspond aux économies attendues pour les finances publiques (arrêt du versement du RSA ou des indemnités chômage...)Le reste du budget doit venir de la croissance du chiffre d'affaires des EBE, de subventions ou de concours bancaires.Depuis 2017, 1.112 personnes "sont sorties de la privation d'emploi, soit directement (770), soit de manière indirecte", selon la proposition de loi LREM.De nouvelles villes voudraient tenter l'expérience comme Bordeaux, pour le quartier Grand Parc, une zone de logements sociaux durement touchée par le chômage.Mais le coût et le ciblage du dispositif font débat, la plupart des entreprises à but d'emploi restant déficitaires.En novembre 2019, un rapport de l'Inspection générale des Affaires sociales et de celle des finances soulignait que le "modèle économique des EBE n'est pas stabilisé" et que les publics visés sont moins éloignés de l'emploi qu'attendu, puisque certains touchaient déjà auparavant un revenu d'activité.La proposition de loi de la majorité vise à prolonger l'expérimentation pendant cinq ans. Elle comprend d'autres mesures pour simplifier l'insertion par l'activité économique (IAE), en supprimant notamment l'agrément obligatoire auprès de Pôle Emploi.Le texte prévoit aussi que les entreprises d'insertion puissent conclure des "CDI inclusion" avec des salariés de plus de 57 ans "rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières".Avec le soutien du gouvernement, les députés ont retiré un article qui faisait débat et suggérait de tester un nouveau dispositif, le "CDI renforcé".Ils ont préféré voter un amendement gouvernemental proposant l'expérimentation d'un "contrat passerelle" pour faciliter le recrutement en entreprises classiques de personnes en fin de parcours d'insertion.
Il y a 4 ans et 245 jours

Agyre accélère l’économie circulaire dans la construction

Stéphane Le Guirriec, Dg d’Agyre. [©Agyre] Recours aux filières locales, usage responsable des matériaux, recyclage et réutilisation… La chaîne vertueuse de l’économie circulaire est au centre de plusieurs initiatives, lois et expérimentations. Pourtant, dans la construction, le concept ne se démocratise pas sur tout le territoire et à tous les niveaux. Pour accélérer le développement de l’économie circulaire, le Cérib, Impulse Partners et le Pôle Fibres-Energivie ont fondé le hub Agyre. Composé de 25 partenaires, ce dernier a pour objectif de polariser les ambitions. Et d’accompagner les acteurs de la construction dans l’optimisation de leurs process. « L’ambition est de relever concrètement le défi de la sobriété dans la construction des ouvrages, explique Stéphane Le Guirriec, Dg d’Agyre. Et ce, en incarnant des valeurs citoyenne, économique, sociale et environnementale de l’économie circulaire. Concertée au sein de notre comité d’orientation, notre mission est d’ancrer de manière durable des pratiques responsables. De les partager, d’en faire des retours d’expériences. Et des démonstrateurs, capables de se dupliquer et d’essaimer dans les territoires. » Initiateur de projets tests, à l’image de la résidence Olympi à Chartres, plate-forme de rencontres entre les acteurs du secteur et des start-up. Ou encore, créateur de modules de formation, Agyre évolue sous différentes formes. Aujourd’hui, le hub bénéficie du soutien financier de la BPI et de la région Centre – Val-de-Loire.
Il y a 4 ans et 245 jours

Marcotte Systèmes France : « Depuis 2018, nous étudions le marché français »

Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine Joël Bardier, propriétaire et actionnaire de Marcotte Systèmes, et Alain Doh, directeur technique Europe. [©ACPresse] Depuis 1975, Marcotte Systèmes, composé de 35 collaborateurs, développe des logiciels pour la production de béton. En centrale, fixe ou mobile pour le BPE ou la préfabrication, sa solution s’intègre à tous types d’automatismes, et gère la livraison et la logistique du béton. En Amérique du Nord et à Dubaï depuis peu, Marcotte Systèmes équipe ainsi 1 350 centrales. Cette année, l’entreprise connaît deux changements majeurs dans son organisation historique. Tout d’abord, l’arrivée de Joël Bardier, nouveau propriétaire-actionnaire et la création de l’entité Marcotte Systèmes France. « Depuis 2018, nous étudions le marché français », précise Joël Bardier. Et surtout, le groupe cherchait quelqu’un de bien implanté sur le territoire pour prendre les rênes. Un ancrage local Marcotte Systèmes France choisit de collaborer avec Alain Doh, à qui incombera la tâche du développement de l’activité sur le territoire. Ex-Concrete Equipements, ex-Command Alkon, le métier, il le pratique depuis longtemps… « Nous attaquons un marché que je connais déjà, raconte Alain Doh. Tout comme l’équipe française. Nos anciens clients attendent que nous prouvions ce que vaut Marcotte Systèmes. »Les solutions canadiennes ont été revues pour coller aux normes françaises. « En trois mois, nous avons doublé notre équipe de développeurs pour l’occasion », complète Joël Bardier.  L’entreprise démarche aussi bien les indépendants, que les PME et les grands groupes. Partout en France et dans les pays frontaliers. Marcotte Systèmes France est en pourparlers avec plusieurs industriels et s’est déjà associée avec Wayzz1 pour BSM. « Nous avons aussi noué un partenariat exclusif avec DHF qui nous apporte un support technique et commercial dans la région Bretagne », explique Alain Doh. Pour Marcotte Systèmes, la proximité et l’ancrage local sont très importants. « Nous ne voulions pas entrer agressivement sur le marché français,poursuit Joël Bardier. Nous avons la chance d’avoir des centaines de milliers de datas, qui nous permettent de dessiner des tendances ou d’améliorer la productivité de nos clients. Elles nous offrent la possibilité de nous concentrer sur les spécificités de chaque pays. » La première phase d’intégration s’est avérée plutôt prometteuse pour Marcotte Systèmes France. « Il y a une place pour nous, conclut Alain Doh. Nous travaillons aujourd’hui sur le développement et le démarchage. Nous faisons nos preuves, tout en restant humbles… » Sivagami Casimir 1Béton[s] le Magazine – Hors-série n° 22 – p. 17. Retrouvez cet article dans le n° 85 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 245 jours

LCA-FFB devient le Pôle Habitat FFB et porte le logement neuf au cœur de la relance

Tous les chiffres le montrent : -14,9% sur sept mois pour les mises en chantier de logements et -20,1% pour les permis de construire ; -16% sur un an pour la production de crédits immobiliers consacrés au logement neuf ; doublement du taux de crédits refusés par rapport à fin 2019 ; -18,1% sur sept mois pour les ventes de maisons en secteur diffus et -31% sur six mois pour les logements collectifs. Plus de 100.000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si aucune mesure à prise rapide ne vient booster la demande, la solvabiliser et soutenir l’offre, le scénario du pire est à craindre. Le logement neuf, qui représente 30% de l’activité du secteur du bâtiment et créé 1,7 emplois directs et indirects par lot, est au bord de l’asphyxie.Dans ce contexte, LCA-FFB salue les annonces de la Ministre chargée du Logement relatives au maintien du prêt à taux zéro (PTZ) et du « Pinel » jusqu’à fin 2021 et à l’ouverture d’une concertation avec les professionnels et les élus afin d’améliorer ces dispositifs à l’horizon 2022. Elle considère toutefois que ces perspectives ne permettent pas de répondre à court terme aux difficultés majeures rencontrées par les entreprises du secteur et les nombreux ménages fragilisés par la crise économique et le resserrement du crédit. En outre, LCA-FFB restera vigilante à ce que les évolutions qui seront apportées à ces dispositifs n’entrainent ni surcoûts, ni contraintes excessives, ni contingentements, ni accroissement des fractures territoriales.Pour solvabiliser les ménages jeunes et modestes désireux d’accéder à la propriété, LCA-FFB appelle à rétablir, dès 2021, une quotité de PTZ à 40% sur toutes les zones du territoire (au lieu de 20% actuellement en zones B2 et C) et à restaurer l’APL Accession.Afin de séduire les investisseurs privés qui disposent aujourd’hui d’une épargne exceptionnellement abondante et mettre sur le marché une offre locative privée indispensable au parcours résidentiel de nombreux ménages, LCA-FFB appelle également à renforcer le dispositif Pinel par une augmentation de la réduction d’impôt, la réouverture de l’éligibilité à la zone B2, ainsi que les suppressions de l’exclusion de la maison individuelle et de la limitation du nombre d’investissements réalisables annuellement.Au-delà du soutien de la demande par des mesures budgétaires, LCA-FFB estime que le logement neuf doit être placé au cœur de la relance dans les territoires et appelle les élus locaux à libérer du foncier là où les besoins sont avérés et à mobiliser leurs équipes pour concrétiser les projets qui sont à portée de main.En matière d’urbanisme, LCA-FFB propose également un choc de simplification à la hauteur de la crise inédite que traverse le secteur : permis de construire et permis d’aménager déclaratifs, simplification des dossiers d’autorisations d’urbanisme, accélération du processus d’instruction numérique, division par deux des délais d’instruction et de recours, automaticité des bonus de constructibilité…Dans cette période si particulière, les adhérents de LCA-FFB, réunis ce matin en Assemblée Générale Extraordinaire, ont adopté Pôle Habitat FFB comme nouvelle identité pour leur organisation professionnelle.Reflet d’une intégration réussie il y a quatre ans au sein de la Fédération Française du Bâtiment, cette évolution témoigne de la vocation de l’Union à fédérer aménageurs fonciers, constructeurs de maisons, promoteurs immobiliers et rénovateurs globaux autour de leurs valeurs communes de performance, de modernité, d’innovation, de professionnalisme et de responsabilité. Elle marque également la volonté de l’Union de développer son action et celle de ses membres en faveur d’un habitat abordable, durable et désirable et d’un cadre de vie soucieux des spécificités environnementales et architecturales des territoires.« Avec Pôle Habitat FFB, notre Union montre qu’elle évolue avec son temps, qu’elle s’adapte à son environnement, aux évolutions des métiers qu’elle fédère et aux enjeux sociaux, territoriaux et écologiques du secteur. Réunis dans ce Pôle Habitat, fiers des valeurs qui nous animent et des professions que nous représentons, notre organisation va continuer à amplifier son développement et ses services aux adhérents. En s’appuyant sur toujours plus de synergies et de complémentarités entre ses quatre métiers, Pôle Habitat FFB entend également renforcer sa place dans le paysage institutionnel et son expression en matière de politiques du logement et de l’habitat. »-Grégory Monod, Président de LCA-FFB
Il y a 4 ans et 245 jours

Eric Pliez, nouveau président de Paris Habitat

CARNET-NOMINATION. Le nouveau maire du 20e arrondissement de Paris prend la tête du principal office HLM de la capitale. Il prend la suite de Roger Madec.
Il y a 4 ans et 245 jours

Haropa : Mieux lutter contre les pollutions

Haropa – Ports de Paris va étendre les mesures de meilleurs contrôles des installations à l’ensemble des exploitants sur l’Ile-de-France. [©ACPresse] Début septembre, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe LafargeHolcim. Ce dernier a parlé d’un acte malveillant. Toujours est-il que l’incident a provoqué l’indignation des élus locaux, des associations. Et même de Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique…  Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, les acteurs de la Filière béton (SNBPE Ile-de-France et Unicem Ile-de-France) et Haropa– Ports de Paris viennent d’adopter un plan d’action commun. Celui-ci a vocation à s’appliquer à toute la profession, sur l’ensemble de la région francilienne. Et se décompose en quatre points essentiels. « Nous prenons très au sérieux les incidents qui se sont déroulés sur les centrales à béton de Lafarge, indique Antoine Berbain, directeur général de Haropa – Ports de Paris. Les installations concernées étaient déjà régulièrement auditées. Aussi, ce plan d’action permet de renforcer nos exigences et nos dispositifs de contrôle de l’exploitation quotidienne. Ceci, de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus. » Entreprises soucieuses de la protection de l’environnement La pollution de la Seine, à Paris, est regrettable. Ce type d’incidents ne doit plus se reproduire à l’avenir. [©ACPresse] En premier lieu, Haropa renforce ses exigences contractuelles vis-à-vis des occupants des quais. Il leur impose un auto-contrôle. Ceci, avec obligation d’informer le port, la préfecture et la mairie dans un délai de 12 h au maximum. Ceci, quel que soit l’incident, s’il a un impact potentiel sur l’environnement. Si nécessaire, l’exploitant présente et met en place les actions correctives requises. En cas de non-respect de ce délai ou d’impact avéré sur l’environnement, Haropa pourra appliquer des sanctions financières, voire résilier la convention d’occupation avec l’exploitant. « Les entreprises adhérentes de l’Unicem Ile-de-France sont soucieuses de la protection de l’environnement. Aussi, elles s’engagent aux côtés de Ports de Paris pour renforcer l’échange d’informations sur les exigences environnementales des installations portuaires. Bien qu’il s’agisse d’actes isolés, les incidents survenus récemment sont regrettables et ne doivent plus se reproduire à l’avenir », insiste William de Lumeley, président de l’Unicem Ile-de-France. Transparence sur la qualité des installations Harpon et les entreprises de la Filière béton consolident la démarche d’amélioration continue des ports et des installations. Au-delà des audits annuels déjà en place, dont les exigences seront renforcées. La démarche sera enrichie des résultats de l’auto-contrôle et de contrôles inopinés, portant sur la qualité de l’exploitation au quotidien. Les mêmes intéressés renforcent la transparence sur la qualité des installations. Ils instaurent de nouveaux comités locaux. Ces derniers seront organisés au moins une fois par an pour chaque site. Et avec les parties prenantes (élus, riverains, associations…). L’objectif est de faire un point de situation de l’exploitation et de partager les résultats des audits et contrôles. « Nous devons faire des efforts de pédagogie pour expliquer nos métiers et nos produits,avance Xavier Barth, président du SNBPE Ile-de-France. Le béton peut satisfaire aux exigences d’une construction limitant ses impacts sur l’environnement. De nombreuses pistes lui permettront d’atteindre une empreinte carbone très basse, voire nulle. Le faire comprendre, c’est améliorer le regard porté sur la construction. A cet égard, les derniers investissements réalisés sur nos unités de production le long de la Seine montrent de réels progrès de prise en compte de l’environnement et de l’insertion urbaine. » Enfin, Haropa crée un nouveau dispositif qui centralise les signalements d’incidents. Et s’engage à y répondre dans les 48 h. L’adresse de contact est drse(at)paris-ports.fr. 
Il y a 4 ans et 245 jours

Quels sont les métiers du BTP les plus demandés à Nantes ?

Le milieu de la construction n’a jamais connu un aussi incroyable essor. Depuis quelques années, le secteur devient de plus en plus prospère, dans l’hexagone. Voici un top 7 des métiers du BTP qui recrutent le plus à Nantes. Le directeur ou Manager en BTP Le poste de directeur/manager en BTP est à la tête d’une agence spécialisée dans le BTP, que ce soit pour la maîtrise d’œuvre (travaux) ou pour la maîtrise d’ouvrage (ingénieurs, architectes). Cette personne coordonne tout ce qui est gestion et développement de l’agence, mais aussi les opérations menées par la structure, sans oublier le management d’équipes. Ce poste s’adresse aux cadres confirmés, avec au moins 10 ans d’expériences. Le plombier Le terme « plombier » est tiré du mot « plomb », qui a longtemps été le matériau principal dans la fabrication des canalisations. Bien que le matériau ait été interdit pour ses propriétés néfastes pour la santé, la désignation « plombier » demeure. Aujourd’hui, un plombier Nantes peut aussi être appelé « installateur sanitaire » ou encore « installateur thermique » dans le cas où il est chauffagiste. Sa clientèle peut être très variée et comprend les particuliers, les commerces de proximité, les promoteurs immobiliers, les gestionnaires de biens, les bailleurs sociaux, le tertiaire ou encore l’industrie. En général, les entreprises de plomberie se spécialisent en dépannage et en rénovation sur les chantiers. L’architecte L’architecte est celui qui construit un hôpital, un immeuble d’habitation, un local commercial ou encore une maison. C’est le maître d’œuvre sur le chantier, dès la conception des plans, le choix des matériaux, jusqu’au suivi de la construction et enfin la livraison du bien. Les architectes sont pour la plupart en exercice libéral, mais ils peuvent aussi être salariés en agence ou dans le secteur public. Le coordonnateur OPC Le chantier est soumis à un grand nombre de contraintes : délai à respecter, date de livraison à ne pas dépasser, présence de la main d’œuvre à faire intervenir au bon moment, au bon endroit. Pour gérer et organiser tout cela, les maîtres d’œuvre engagent des coordonnateurs ordonnancement, pilotage et coordination (OPC). Pour réussir à ce poste, passion pour le travail d’équipe et autonomie sont nécessaires. L’agenceur Les métiers d’agenceur et décorateur sont presque similaires, au détail près que l’agenceur est spécialisé dans la décoration et la finition. Dans le secteur du bâtiment, ce poste s’occupe la conception de l’organisation, du mobilier ou encore de la décoration intérieure. L’agenceur oriente surtout ses services dans la réalisation des locaux professionnels : immeubles de bureaux, local commercial, jusqu’aux paquebots. Le conducteur d’engins Le secteur du BTP est indissociable aux gros engins comme le tractopelle, le bulldozer ou encore la chargeuse. Dirigé par le chef de chantier, le conducteur d’engin est en charge de la préparation du terrain qui va accueillir le chantier, que ce soit pour des travaux de déblaiement, de nivellement ou de terrassement. Ce métier doit être exercé par quelqu’un de rigoureux, mais surtout quelqu’un de prudent, pour éviter les accidents. Le conducteur de travaux Souvent confondu avec le métier de coordonnateur OPC, le conducteur de travaux, pourtant, se charge de l’organisation, du  contrôle, de la planification et  veille au respect des délais lors d’un chantier. Il se présente comme étant le « responsable » du chantier de construction. Il est présent depuis le début jusqu’à sa livraison, notamment dans l’examen des plans de l’architecte, le recrutement des ouvriers, le choix des matériaux, les sous-traitants et les fournisseurs.
Il y a 4 ans et 245 jours

Public réduit à l'Élysée pour les Journées du patrimoine ce week-end

L'Élysée n'a pas indiqué si le président accueillera le public, comme il l'a fait au début de son quinquennat.Les visiteurs seront répartis par créneaux horaires (125 par demi-heure), de 8h00 à 17h30, avec masque obligatoire et distributeurs de gel hydroalcoolique en raison de l'épidémie de Covid-19. Des artisans spécialistes des métiers du patrimoine seront présents ainsi que l'orchestre de la Garde républicaine.La présidence organisera en outre une visite virtuelle, à 360°, pour permettre au plus grand nombre de découvrir ce lieu historique.Douze photographes des principales agences de presse qui suivent le président de la République exposeront leur travail autour de la thématique "Regards sur l'Élysée". La photographie la plus appréciée se verra remettre le Prix du Public.Comme chaque année depuis le début du quinquennat, une boutique éphémère vendra des produits estampillés Élysée et fabriqués en France (mugs, marinières, boules de pétanque, porte-clés, bougies parfumées...). Les bénéfices participent au financement de la rénovation du Palais, souligne l'Élysée.C'est en bavardant avec des visiteurs dans les jardins en 2018 qu'il s'était fait interpeller par un jeune horticulteur au chômage auquel il avait conseillé de "traverser la rue" pour trouver du travail.
Il y a 4 ans et 245 jours

Cemex lance sa démarche environnementale Cemex Circle

Cemex lance sa marque environnementale Cemex Circle. [©Cemex] L’engagement de Cemex dans l’économie circulaire et la protection de l’environnement n’est pas une nouveauté. L’industriel y souscrit pleinement depuis des années. Mais aujourd’hui, avec la création de la marque Cemex Circle, il le formalise à tous les niveaux de son organisation. « Pour diminuer le bilan carbone des bâtiments, au moment de leur construction, Cemex a mis sur le marché le béton Vertua », rappelle Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Entre autres, cette solution propose une neutralité carbone, via un principe de compensation, dans la version “ultra zero” du Vertua. Cemex propose aussi une offre de granulats recyclés et de bétons en contenant, permettant d’économiser les ressources minérales. Pour assurer une meilleure performance énergétique des constructions, l’industriel a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels. Leur nom : Insularis.  Cemex Circle, une démarche de progrès Cemex a mis sur le marché des bétons isolants, structurels ou non structurels, baptisés Insularis. [©Cemex] Quant aux bétons perméables (drainants) et autres sols stabilisés, ils solutionnent une partie de la problématique de la gestion durable de l’eau. Et pour pérenniser l’existant, Cemex vient de lancer l’activité “Entretien et rénovation des sols”. Un service d’intervention proposé aux collectivités locales comme aux particuliers qui souhaitent donner une seconde jeunesse à leur patrimoine béton horizontal. « Cemex Circle est une démarche de progrès continu visant à atteindre, d’ici 2030, un haut niveau de performance environnementale dans quatre domaines cruciaux », indique Michel André, vice-président matériaux Cemex pour l’Europe de l’Ouest. Pour chacun d’eux, l’industriel se fixe un objectif de résultats ambitieux. Celui-ci repose sur l’amélioration des procédés de production, des activités logistiques et des solutions constructives proposées. Pour ces quatre domaines, Cemex rendra publics des indicateurs de référence et des objectifs chiffrés.  Réduire les émissions de carbone En premier lieu, vient l’amélioration de l’empreinte carbone des constructions. « Là, nous avons pour objectif de réduire de 35 % les émissions de carbone engendrées. » L’économie des ressources minérales naturelles constitue le deuxième point. Elle passera par un développement de solutions constructives éco-conçues. Solutions qui intégreront dans leur offre 15 % de matières premières recyclées ou biosourcées. Cemex va mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de ses carrières. [©Cemex] « Nous allons mettre en œuvre un plan de gestion de la biodiversité́ sur 100 % de nos carrières », reprend Michel André. Ce sera là la contribution à la préservation de la biodiversité́, troisième des quatre domaines cruciaux. Ce plan de gestion vient en complément des mesures environnementales déjà̀ déployées par Cemex sur tous ses sites. La nouveauté est l’inclusion de 100 % de ses unités de production de bétons dans un programme d’actions en faveur de la biodiversité́. La préservation des ressources en eau clôt la liste. L’optimisation des procédés industriels et une conception inédite des matériaux devraient permettre de réduire de 10 % les consommations d’eau de Cemex. Construction durable des bâtiments « Nous sommes déterminés à fournir les meilleures solutions pour la construction durable des bâtiments et l’aménagement de l’espace,détaille Louis Natter, directeur développement durable, RSE et affaires publiques de Cemex. C’est une démarche en ligne avec les attentes de nos clients pour améliorer la résilience des villes et des territoires. A travers notre ambition, nous contribuons aux politiques publiques de développement durable. A l’image des objectifs de développement durable de l’ONU. Mais aussi à l’objectif global de neutralité́ carbone en 2050 et de neutralité́ écologique. » Ainsi, Cemex Circle constitue une démarche ambitieuse. Celle-ci se place à tous les stades du cycle de vie des produits et services commercialisés. Elle devrait permettre d’augmenter l’efficacité́ de l’utilisation des ressources. Et, enfin, de diminuer l’impact sur l’environnement de la construction, tout en développant le bien-être entre individus.
Il y a 4 ans et 245 jours

Bétons & lieux insolites : Notre sélection pour les journées du Patrimoine

Après une année difficile et exceptionnelle due à la crise sanitaire, que diriez-vous d’un week-end placé sous le signe de l’évasion ? Partage et transmission seront les maîtres-mots de ces belles journées du Patrimoine. Le thème de cette année ? “Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie !”. Mais comment choisir les lieux dédiés aux secteurs du bâtiment, des matériaux et de l’isolation ? L’équipe d’ACPresse l’a fait pour vous ! Roulez jeunesse ! Affiche « Les Enfants du Patrimoine ». [©CAUE IDF] Démarrons par un tour d’horizon de France. Les Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (Caue), ainsi que leurs partenaires se mobilisent pour la jeunesse. Ainsi, les petits, comme les plus grands, seront au centre du week-end du Patrimoine à travers le projet “Les Enfants du Patrimoine”. Le but étant de découvrir le patrimoine de proximité, de s’immerger dans l’histoire locale et de sensibiliser à l’urbanisme, l’architecture et l’environnement. Le petit plus ? Un programme chargé, basé sur l’apprentissage avec de multiples activités culturelles et artistiques. Entre promenades architecturales, visites commentées, jeux de piste, parcours urbains et ateliers, il y en aura pour tous les goûts. “Les Enfants du Patrimoine”, c’est le vendredi 18 septembre dans toute la France ! Retrouvez toutes les informations ici Une expérience souterraine immersive unique ! Poste de commandement du colonel Rol-Tanguy. [©Pierre Antoine] Le patrimoine de notre pays est riche, à commercer par celui de notre belle capitale. Inauguré il y a tout juste un an à Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une période forte : l’exode des Parisiens vers le Sud du pays.  Printemps 1940 : 8 M de Parisiens fuient l’avancée des armées allemandes. Près de 80 ans plus tard, l’exposition “1940 : l’exode des Parisiens” permet de lever le voile sur cette tragique page de notre histoire. A travers des témoignages, des documents originaux, des photographies, ainsi que des vidéos d’archives.  Le petit plus ? Une visite en réalité mixte dans le sous-sol du musée, montrant des scènes virtuelles dans un monde réel. Partez à la découverte d’un abri de défense, dont les murs nus sont faits de béton. Cet abri fut, à l’origine, construit pour accueillir des services publics de l’administration parisienne en cas d’attaque. Finalement, il servira de quartier général au colonel Henri Rol-Tanguy, chef des FFI d’Ile-de-France, pour diriger les opérations de la Libération de Paris. Oui rien que ça… Retrouvez toutes les informations ici Une visite culturelle familiale Musée des Arts et Métiers, à Paris. [©Musée des Arts et Métiers] Continuons notre tour parisien, en nous arrêtons au cœur du IIIe arrondissement, au détour de la rue Réaumur et du square du général Morin. Le musée des Arts et des Métiers, labellisé “Musée de France“ en 2002, offre plusieurs activités. Des visites, des démonstrations et même des ateliers gratuits grand public. De quoi ravir toute la famille ! Le petit plus ? L’opportunité de voyager dans le temps grâce aux trésors du musée, qui retrace l’histoire des plus grandes inventions et techniques, dans sept domaines, dont les matériaux et la construction.  De nombreuses activités vous attendent pour apprendre de manière ludique et conviviale… Retrouvez toutes les informations ici Le géant de béton Le barrage de Guerlédan et son usine hydroélectrique. [©Electrothèque De Guerlédan]Construction d’un des premiers barrages en béton en France, en 1928. [©Ernest Blat]Travaux de rénovation et d’entretien du barrage de Guerlédan en 2015. [©NicolasCharles_EDF] Et si nous allions voir ce qui se passe dans l’Ouest de l’Hexagone ? Guerlédan, c’est l’histoire d’un des premiers barrages construits en béton en France. Ce barrage hydroélectrique de type poids-béton a engendré la création d’un lac artificiel. Près de 45 m de haut et 210 m de long, voilà les dimensions du géant de béton. A deux pas, vous tomberez sur le musée de l’Electrothèque, qui conserve et transmet avec passion l’histoire de la fée électricité.  Le petit plus ? Des animations hautes en couleur ! Escape games, ateliers et visites historiques vous seront proposés, mais uniquement sur réservation. Préparez-vous à finir la journée avec des yeux émerveillés par tant de bétons ! Retrouvez toutes les informations ici La dame de béton flamboyant ! L’église Notre-Dame de Royan, inaugurée en 1958. [©DR]Souvent prise pour une cathédrale, l’église peut accueillir 2 000 fidèles. [©DR]L’architecte de l’église Notre-Dame de Royan, Guillaume Gillet (1912-1987). [©DR] Passionnés de chefs-d’œuvre de l’art sacré du XXe siècle ? Allez faire un tour du côté de Royan (17). Vous pourrez y découvrir la dame en béton brut de décoffrage de la ville balnéaire. Elle a été édifiée par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieurs Bernard Laffaille, René Sarger et Ou Tseng. Notre-Dame de Royan est une cathédrale de béton restaurée comme une église en pierre. Sa construction est survenue dans les années 1950 et s’est inspirée de l’esthétisme des grandes cathédrales gothiques.  Le petit plus ? Il s’agit d’une visite guidée. Tous les secrets de Notre-Dame de Royan seront à votre portée. Mais attention, c’est seulement sur réservation. Alors, rendez-vous samedi 19 septembre sur le parvis de l’église ! Retrouvez toutes les informations ici Un maximum de bunkers en un minimum de temps Bunker d’Hitler sur la commune de Margival, dans l’Aisne. [©Didier Ledé]Bunker de transmission. [©Didier Ledé] Saviez-vous qu’une commune française d’environ 350 habitants a accueilli le plus grand quartier général de la Seconde Guerre mondiale ? En 1942, Adolf Hitler fait construire, en secret, un immense centre de commandement en France. Et c’est à Margival, dans l’Aisne, qu’il décide de s’établir. Cette base fixe devait servir à repousser ses ennemis en cas de débarquement allié. En seulement 18 mois, 22 000 ouvriers vont construire 475 bunkers en béton armé sur une zone militarisée de 90 km2. Près de 250 000 m3 de béton ont été coulés pour réaliser cette infrastructure. Du jamais vu pour l’époque.  Le petit plus ? Une visite guidée sur un parcours de routes en béton et chemins aménagés permet de pénétrer dans deux bunkers de combat remis en état. Retrouvez toutes les informations ici L’exposition transmédia de l’Hermitage  Chantier du manoir de Boberil, ouvert exceptionnellement au public pendant le week-end du Patrimoine. [©Studio Sherlock]  A 15 km de Rennes (35) se trouve le plus ancien manoir de Bretagne. Habituellement fermé au public, le manoir de Boberil sera exceptionnellement ouvert à la visite lors des journées du Patrimoine 2020. En restauration depuis plus de trois ans, le chantier s’arrêtera le temps d’un week-end. L’occasion pour les curieux de découvrir l’histoire du manoir et de pénétrer dans les coulisses de sa restauration.  Le petit plus ? La diffusion d’une nouvelle vidéo du chantier focalisée sur le travail du bois et une maquette 3D de l’édifice. Bref, une installation innovante et originale pour un monument historique et unique. Retrouvez toutes les informations ici
Il y a 4 ans et 245 jours

Concours Amac : Concevoir du mobilier urbain en Morbihan

De gauche à droite : Mathilde de Matteis, service technique, et Alexandra Grolleau, relations entreprises à la Capeb Morbihan. [©Capeb] Le Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement (Caue) et la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) du Morbihan lancent le concours Amac. Afin de faire la promotion de la création de mobilier urbain local, destiné à équiper les espaces publics des communes du département.  « Le concours Amac pour “Artisanat et mobilier pour l’aménagement des collectivités” s’inscrit en partenariat entre la Capeb Morbihan et le Caue du Morbihan. Nous sommes engagés ensemble depuis longtemps. L’idée est de faire émerger des projets novateurs provenant de nos artisans morbihannais. Ceci, au niveau du mobilier urbain », explique Mathilde de Matteis, du service technique de la Capeb Morbihan. Du “made in Morhiban” Les aspects de proximité du territoire avec les entreprises locales sont mis en avant. Ce concours a ainsi pour vocation de proposer une offre complémentaire à celle que l’on peut trouver dans les catalogues des fournisseurs industriels. Mais aussi de développer un marché local avec les artisans. Il vise à récompenser des concepteurs et artisans du Morbihan, qui auront réalisé des éléments de mobilier originaux.  « Notre département est entre terre et mer. Entre villages, bourgs et villes. Il faut redonner au mobilier urbain une signature originale, forte. Et surtout locale », insiste Alexandra Grolleau, des relations entreprises de la Capeb Morbihan. « Et l’on peut compter sur le savoir-faire morbihannais », reprend Mathilde de Matteis. Ce mobilier devra répondre à plusieurs usages. Tout d’abord, se reposer, se détendre (bancs, chaises, tables de pique-nique…). Puis, collecter, trier (poubelles). Enfin, se protéger, ranger (barrières, potelets, supports vélo…) Amac est ouvert aux entreprises artisanales du Morbihan, au couple concepteur-artisan et aux services techniques des collectivités. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 20 novembre prochain. Rendez-vous ici pour participer à Amac.
Il y a 4 ans et 245 jours

Jeux de pleins et de vides pour un groupe scolaire et un pôle petit enfance à Toulouse

L'enjeu de l'agence VÉRONIQUE JOFFRE ARCHITECTURE était de créer un lieu à la fois stimulant, calme et apaisé pour les enfants. Le choix des solutions aluminium TECHNAL, mises en œuvre par l'ALUMINIER AGRÉÉ REALCO, participe à cette ambiance particulière : acoustique, thermique et luminosité renforcées pour optimiser leur confort, variations de pleins et de vides qui dynamisent le programme… L'enveloppe définit une limite sur laquelle se jouent toutes les possibilités d'ouvertures et de fermetures avec :510 m² de murs-rideaux GEODE dans les halls du Pôle petite enfance, du Groupe scolaire et de la bibliothèque,1.094 m² d'ensembles menuisés SOLEAL 65, à soufflet pour ventiler les salles maternelles, et en projection vers l'extérieur pour les salles élémentaires à l'étage.VÉRONIQUE JOFFRE ARCHITECTURE a imaginé un volume horizontal en R+1 de 6.000 m² SHON, en contraste avec le contexte surplombé d'immeubles de grande hauteur. Premier équipement public du quartier Cartoucherie, il occupe tout l'îlot en s'alignant sur la voirie. Les menuiseries TECHNAL permettent de profiter de points de vu vers les aménagements paysagers du quartier, et les cours et jardins en cœur d'îlot.* Prix Étudier du Palmarès Architecture Aluminium Technal 2019.Le confort pour maître motToutes les menuiseries assurent une atténuation acoustique de 40 dB afin de limiter les nuisances sonores liées à la proximité de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Un critère essentiel pour garantir la concentration des élèves et la quiétude des plus petits à toute heure.Elles bénéficient d'une performance thermique (SOLEAL 65 - Uw = 0,9 W/m².K) et d'une luminosité optimale grâce aux ouvrants cachés SOLEAL 65 qui favorisent le bien-être des bambins et du personnel quelle que soit la saison.Chaque salle d'activité se prolonge sur un balcon ou une terrasse plantée accessible. Les seuils PMR des solutions SOLEAL facilitent le passage des jeunes enfants.Effacement de l'aluminiumLa vêture en bardeaux de terre cuite, expérimentation en référence à la culture de la région, alterne des teintes naturelles mates et des émaillés colorés. Les profilés aluminium TECHNAL couleur « Fossile », comme les finitions de la vêture, s'effacent discrètement au profit de la perception de l'enveloppe polychrome. L'ensemble joue avec les variations de la lumière naturelle.
Il y a 4 ans et 245 jours

Covid-19 : annulation des journées du patrimoine dans certaines localités

Le grand rendez-vous annuel des Français avec leur patrimoine se déroule bien les samedi 19 et dimanche 20 septembre 2020 autour du thème retenu dans toute l’Europe « Patrimoine et éducation : apprendre pour la vie ! ». Cependant, en raison des conditions sanitaires, certaines préfectures ou municipalités ont pris la décision d’annuler les manifestations prévues : Bordeaux métropole, le département des Bouches-du-Rhône, Nice, la métropole européenne de Lille, la Communauté urbaine de Dunkerque, les communautés d’agglomération de Maubeuge Val de Sambre, de Cambrai, du Douaisis, de Caudrésis-Catésis, de la Porte du Hainaut et de Valenciennes Métropole.   Illustration : ©Jérémie Fischer    
Il y a 4 ans et 245 jours

Les statues rescapées de Notre-Dame à voir à la Cité de l’architecture

Saint Barthélémy, Saint Jude et Saint Simon, trois des seize statues de cuivre aujourd’hui restaurées sous l’égide de la DRAC Île-de-France et qui symbolisent les douze apôtres et les quatre évangélistes juchées à la base de la flèche de Notre-Dame de Paris, sont présentées au public à l’occasion des Journées européennes du patrimoine à partir du 16 septembre à la Cité de l’architecture et du patrimoine (CAPA). Elles avaient échappé au terrible incendie du 15 avril 2019. Quatre jours précédant le drame, elles avaient été retirées de leur socle pour faire l’objet d’une importante rénovation afin de retrouver leur splendeur d’origine. Cette opération, menée sur l’ensemble de la flèche pour les trois prochaines années, faisait partie d’un vaste programme de travaux confié à la Conservation régionale des monuments historiques (CRMH), service de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France (Drac), qui assure la maîtrise d’ouvrage des éléments mobiliers de la cathédrale. Photos : arrivée des sculptures Saint Simon, Saint Jude, Saint Barthélémy dans la galerie des moulages de la Cité de l’architecture & du patrimoine © Cité de l’architecture & du patrimoine
Il y a 4 ans et 245 jours

Opération de levage d’une charpente sur le parvis de la cathédrale de Paris

A l’occasion des journées européennes du patrimoine 2020 l’association charpentiers sans frontières réalisera le levage manuel d’une charpente de ferme sur le parvis de la cathédrale de Paris le samedi 19 septembre de 14h à 15h. Au lendemain de l’incendie du 15 avril 2019 à la cathédrale Notre Dame de Paris, l’association avait proposé ses services et son expérience pour tester et expérimenter l’hypothèse d’une restitution de la charpente de la nef et du chœur de la cathédrale, selon les techniques et matériaux d’origine. Avec l’appui de l’interprofession France Bois Forêt et de l’ONF l’association a pu choisir des bois de qualité, notamment dans le Perche ornais. Ces arbres ont été abattus au moment approprié, en hiver, et enfin façonnés dans un château de Seine Maritime, à Mesnil-Geoffroy du 1er au 7 juillet dernier. Une équipe de 25 femmes et hommes, professionnels de la charpente venu(e)s de huit pays, malgré les difficultés du covid, ont réalisé intégralement une ferme grandeur nature à partir des relevés très précis réalisés par la maîtrise d’œuvre. Le levage proprement dit, dirigé par Florian Carpentier, artisan charpentier à Pierrepont-sur-Avre (80) sera effectué à la main par 9 personnes, charpentière et charpentiers sans frontières, en présence du public. L’opération prendra environ une heure. La ferme ne restera sur le parvis que les samedi et dimanche 19 et 20 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 245 jours

La grotte de Lascaux a été découverte il y a 80 ans

Dès les premiers jours qui suivent sa découverte fortuite par quatre adolescents, il y a 80 ans, le 12 septembre 1940, la grotte de Lascaux est considérée comme un chef-d’œuvre de l’art pariétal, suscitant enthousiasme et fascination. Lascaux devient très vite un site préhistorique de référence internationale aussi célèbre dans le monde pour la richesse de son décor pariétal que les dangers constants qui menacent sa conservation. Victime de son succès, les mois précédant sa fermeture au public, Lascaux recevait jusqu’à 1800 visiteurs par jour. Sa fermeture en avril 1963 sur décision du ministre de la Culture André Malraux a aussitôt pris une dimension symbolique, fondatrice de l’idée de « conservation préventive ». La grotte a atteint aujourd’hui un état de relative stabilité micro-biologique, elle n’en demeure pas moins fragile et tout doit être mis en œuvre pour qu’elle bénéficie d’un équilibre climatologique et microbiologique indispensable à sa préservation. La gestion de la présence humaine étant essentielle l’équilibre des paramètres climatiques et donc à sa conservation, un accès limité s’impose. Sa fermeture au public est aujourd’hui considérée par tous comme une nécessité pour sa conservation et c’est dans un cadre horaire nécessairement restreint qu’ont lieu les interventions ponctuelles liées aux programmes de recherche et au suivi de la grotte, ce qui représente, une fréquentation annuelle inférieure à 200 heures par an. Classée Monument Historique dès sa découverte, inscrite depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial parmi un ensemble de quinze “Sites préhistoriques et grottes ornées de la Vézère”, la grotte de Lascaux appartient à l’Etat. Pour en savoir plus sur les dernières découvertes concernant Lascaux https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/dater-lascaux-un-retour-sous-terre Visuel : Inee – Cnrs