Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 250 jours

Relance dans le neuf : le PTZ et le Pinel seront "améliorés et prolongés"

EXCLUSIF. Le ministère du Logement vient de confirmer à Batiactu que des mesures seraient bien prises pour relancer la construction neuve, dans la foulée du plan France relance.
Il y a 4 ans et 250 jours

ADC Awards 2020 : Le lauréat, catégorie « Prix du public »

Pour la deuxième année consécutive, la catégorie « Prix du public » récompense le projet architectural ayant obtenu le plus de votes sur le magazine Muuuz. Le « Prix du public » valorise ainsi la participation de nos lecteurs aux ADC Awards. Parmi tous les projets sélectionnés par la rédaction, le nouveau chai de la Maison Delas Frères signé Carl Fredrik Svenstedt s’est distingué avec plus de 16 000 votes ! Catégorie « Prix du public » Prix du public : Chai Delas Frères, Tain-l'Hermitage (26) – Carl Fredrik Svenstedt ArchitecteLe nouveau chai de la Maison Delas Frères est un monolithe raffiné à la façade remarquable, installé au cœur de la commune de Tain l’Hermitage (26). Déjà implantée dans la région depuis des années, la Maison Delas Frères se voit désormais enrichie d’un ensemble destiné à la production et à l’accueil du public imaginé par l’agence Carl Fredrik Svenstedt Architecte. Leur intervention s’articule en deux temps : la réhabilitation d’un hôtel particulier existant en un lieu de réception et la création d’un chai vinicole.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection des ADC Awards 2020.La Rédaction
Il y a 4 ans et 251 jours

Action Logement présente un premier bilan de ses interventions dans le programme Action Cœur de Ville

Depuis dix-huit mois, les Partenaires sociaux, en lien étroit avec les élus des territoires, ont engagé des initiatives volontaristes pour la reconquête de ces tissus urbains : l'objectif est d'y développer une offre nouvelle de logements à l'adresse des salariés, participant ainsi à la redynamisation du tissu économique local. Premier bilan adossé à des réalisations concrètes.575 opérations en cours dans 160 villesAu 1er juillet 2020, ce sont plus de 575 opérations immobilières qui ont été sélectionnées et financées par Action Logement dans 160 villes, soit 6.600 logements remis à court terme sur le marché. Quoique freinées par la crise sanitaire et la période d'incertitude liées aux élections municipales, les opérations en cours, qui représentent un montant cumulé de 364 millions d'euros (dont 270 pour le premier semestre 2020), se sont poursuivies au cours du printemps, limitant le retard de livraison à deux mois. Typologie des investisseurs : 1/3 des opérations sont mises en œuvre par des investisseurs privés et 2/3 par des opérateurs du parc social.Nature des opérations : 68% des interventions portent sur de la réhabilitation d'immeubles existants, 25% sur de la démolition-reconstruction ou de la transformation d'usage, et 7% sont dédiées à des constructions neuves.Taille des opérations : adaptées au contexte des centres-villes, les opérations immobilières sont en moyenne de taille modeste et permettent de proposer in fine 12 logements par projet. Les opérateurs du parc social développent des opérations plus significatives (16 logements) que ceux du parc privé (6 logements).Déploiement dans les territoires : le programme a commencé à se déployer à Pau, par la pose d'une première pierre dès juillet 2019. Les premières livraisons ont été réalisées fin 2019 (Angoulême, Saint Lô, etc.). Retrouvez les principales réalisations ACV dans les villes éligibles sur actionlogement.frUne dynamique à effet « boule de neige »Ce nouveau financement dédié à ACV et mis en œuvre par Action Logement s'articule avec l'ensemble des aides et services délivrés par le Groupe. Il s'inscrit ainsi dans une dynamique globale au profit des territoires concernés.Les 51 filiales immobilières d'Action logement interviennent dans les villes ACV et proposent aux élus locaux d'y développer des offres de logements complémentaires et diversifiées. Au 1er juillet, plus de 154 millions d'euros représentant 84 opérations, soit 1.500 logements, ont été investis par les filiales dans les collectivités déjà engagées dans ACV.Les salariés des villes ACV bénéficient de l'ensemble des aides développées par Action Logement (Visale, l'AIDE MOBILI-JEUNE®, le prêt Accession, les aides au déménagement, le développement de nouveaux logements, etc.). Ce sont 328 millions d'euros qui ont ainsi été mobilisés depuis le lancement d'ACV.Le Plan d'Investissement Volontaire lancé par les Partenaires sociaux en avril 2019 a également permis de compléter le dispositif initial, avec notamment la mise en place de l'aide pour les travaux de rénovation énergétique des logements et de l'aide à l'adaptation du logement au vieillissement. Dans le cadre de ce plan, les financements alloués aux opérations de démolition de logements sociaux dans les zones détendues et la production d'une offre nouvelle de logements mieux adaptés ont pu être combinées aux opérations ACV.Enfin, Action Logement a conduit une politique active de placements locatifs : quelque 24.000 ménages ont bénéficié de l'attribution d'un logement social dans les 222 villes ACV.Au total, par la mise en œuvre du programme ACV et sa combinaison avec les outils du Groupe, près de 880 millions d'euros ont été mobilisés en faveur des villes bénéficiaires. C'est une démonstration concrète de l'attachement des Partenaires sociaux d'Action Logement à une politique ambitieuse en faveur de tous les territoires, au service du lien emploi-logement.
Il y a 4 ans et 251 jours

Entretien avec Laurent Bourumeau, Directeur Associé chez Contact Business – UNTEC 2020

Entretien sur le plateau Bati-Journal TV au congrès de l’UNTEC avec Laurent Bourumeau, Directeur Associé chez Contact Business. L’occasion de découvrir la société Contact Busines qui propose, sous forme d’abonnement, aux industriels du bâtiment des projets de construction, de rénovations dans le domaine public ou privé pour leur permettre de faire leurs démarches de prescription.
Il y a 4 ans et 251 jours

Ponction d'Action Logement : Emmanuelle Wargon justifie la démarche

BUDGET. Face à l'indignation, notamment dans le patronat, suscitée par l'annonce d'une nouvelle ponction du budget d'Action Logement, Emmanuelle Wargon a défendu la décision du Gouvernement. La ministre du Logement considère qu'il n'est pas "aberrant" que l'organisme participe à l'effort collectif dans le contexte actuel.
Il y a 4 ans et 251 jours

En Suède, le succès grandissant des maisons miniatures "Anonymouse"

A Lund, attachante ville universitaire du sud du pays scandinave, Madeleine fait partie des nombreux badauds qui partent à la recherche de ces micro-constructions, disséminées discrètement dans l'espace urbain, nichées dans les immeubles au niveau des bouches d'aération."C'est comme une chasse au trésor", explique à l'AFP la jeune femme de 29 ans.Les miniatures, signalées l'une par un mini vélo en fil de fer, une minuscule pancarte posés sur le trottoir ou encore un néon à hauteur de souris, pourraient tenir dans une boîte à chaussures mais leur succès est inversement proportionnel à leur taille.Aménagées dans le plus grand secret par un collectif d'artistes qui travaillent ensemble depuis quatre ans, les installations éphémères, constituées exclusivement de matériaux de récupération, offrent une plongée dans le monde imaginaire des animaux, pour mieux réfléchir au fonctionnement du nôtre."C'est le grand monde en tout petit", résume Bengt, travailleur social de 64 ans, venu les admirer. Pour Maria, 43 ans, les créations "sont tellement subtiles ! D'autant qu'il y a presque toujours un message. On réfléchit un peu à ce que les gens ressentent, à la ville", confie-t-elle.26 constructionsLes Anonymouse, qui défendent farouchement leur anonymat au point que la mairie de Lund partenaire du projet ne sait pas à qui adresser son chèque, ont désormais 26 constructions à leur actif: du parc d'attractions à la soupe populaire, en passant par l'antiquaire et la station-service.La balade emmène les flâneurs des environs de la gare avec la pharmacie "Cikadan" aux couleurs pastel encastrée dans une bouche d'aération. Dans une rue banale du centre-ville, on peut dénicher la fraternité étudiante "Nationoisettes", avec son drapeau arc-en-ciel et ses affiches pour la protection des abeilles.A l'entrée d'un parc municipal, le disquaire "Ricotta Records", où les vinyls de "Briehanna" et de "Wolfgang Amadeux Mouzart" sont proposés au public de rongeurs.Au-delà des frontièresOriginaires de Malmö, à une vingtaine de kilomètres au sud, les auteurs ont déjà posé leurs bagages dans d'autres villes en Suède et au-delà des frontières du royaume scandinave, à Bayonne en France et sur l'île de Man au Royaume-Uni.Reflet de la crise sanitaire actuelle, ils ont d'abord installé à Lund la pharmacie, avec une affiche miniature détaillant le "lavage des pattes" et une autre invitant au respect des distances."La seule chose qui semblait alors logique, c'était de construire une pharmacie, pour faire un commentaire sur la situation mondiale actuelle", confie, par courriel, un porte-parole qui se présente sous le nom de Yasha Mousekewitz.Sur les réseaux sociaux, leur popularité ne décroît pas, avec plus de 139.000 abonnés sur Instagram.
Il y a 4 ans et 251 jours

Lutter contre les effets de la canicule et préserver le confort des usagers d'un bâtiment

Photo : iStockDès 2011 un rapport du GIEC1 appelait « qu'il est hautement probable que les vagues de chaleur surviennent plus fréquemment et sur une durée plus longue ». Depuis plusieurs décennies les canicules se répètent : 1976, 1983, 2003, 2006, 2015, 2018. Celles de 2019 et 2020 se sont avérées plus exceptionnelles encore, par leur précocité et leur intensité, comme prévu par les différents scenarios d'émission des gaz à effet de serre (GES) et de leurs impacts : d'ici la fin du 21e siècle, en France, le nombre de jours durant lesquels la température est supérieure à 25 °C pourrait passer de 50 actuellement à 100 jours. Ces phénomènes caniculaires résultent globalement, et à grande échelle, d'une incapacité à dissiper durant la nuit et sur plusieurs jours consécutifs, l'énergie thermique issue du rayonnement solaire diurne, du fait de l'effet de serre. Ce dernier résulte du développement cumulé de l'activité anthropique au sens large, amplifié, depuis la fin du 19e siècle, par l'activité industrielle basée sur les énergies fossiles, génératrices de GES. Caractérisées par de fortes températures diurnes et nocturnes sur plusieurs jours, souvent couplées à une absence de vent, les canicules ont des conséquences majeures sur la santé, le confort, les usages des bâtiments et de la ville. Elles sont amplifiées par le type même des bâtiments (architecture, taille, matériaux), par leur environnement (urbanisation – artificialisation, densité, réseaux de transports, etc.) et par les activités quotidiennes (pollutions, mobilité, climatisation, etc.). Dans les villes, ceci conduit localement, et de plus en plus fréquemment, à une augmentation supplémentaire de la température et de la durée de l'événement, phénomène maintenant plus connu sous le nom d'« îlot de chaleur ». Au-delà des approches globales à l'échelle urbaine, une question se pose alors : pour les bâtiments, notamment existants, qui constituent nos principaux lieux de vie, est-il possible de mettre en œuvre des moyens efficaces afin de nous protéger de ces épisodes extrêmes, en évitant le recours massif à la climatisation, certes adaptée à la régulation de la température intérieure, mais consommatrice d'énergie et émettrice de gaz à effet de serre, contribuant au développement d'îlots de chaleur urbains ? Différentes solutions permettent d'atténuer les effets des périodes caniculaires, de leur ressenti, et peuvent être mises en place dès la phase de conception, mais aussi tout au long du cycle de vie du bâtiment, ainsi que dans l'adaptation des comportements quant aux usages du bâtiment. Réduire les apports solaires pour les différents types de parois Le facteur solaire d'une paroi est l'un des principaux paramètres à prendre en compte dans l'appréciation de sa capacité à limiter les effets thermiques du rayonnement solaire. Il caractérise la part d'énergie due au rayonnement solaire transmise à travers la paroi, rapportée à l'énergie reçue par celle-ci, et varie donc entre 0 et 1. En période estivale, l'énergie reçue par le bâtiment vient principalement du rayonnement solaire et dans une moindre mesure, des échanges convectifs avec l'air chaud extérieur. Les apports du rayonnement solaire représentent en effet entre trois et dix fois plus d'énergie que celle due aux températures extérieures élevées. C'est pourquoi, il est important d'une part de réduire autant que possible les apports solaires directs et indirects vers le bâtiment, et d'autre part d'en limiter le passage vers l'espace intérieur, par une isolation adaptée. Les parois vitrées au cœur de la problématique Une première solution pour limiter ces apports solaires est d'ordre architectural : la disposition et la surface des parois vitrées, sources de lumière naturelle contribuant au confort du bâtiment, doivent être pensées judicieusement. Ainsi, la mise en place de masques – balcons, casquettes, brise-soleil, stores extérieurs – sur certaines parois, y compris les sols avoisinants, permet de limiter les apports solaires directs et indirects en été, tout en profitant accessoirement de ceux-ci durant l'hiver. Cela est particulièrement vrai pour les parois orientées au sud et à l'ouest. En été, du fait de la concomitance d'un rayonnement solaire très important et d'une température d'air extérieur encore élevée en fin de journée, les apports solaires côté ouest doivent être réduits dans la mesure du possible. Le choix de vitrages isolants à faible facteur solaire, avec en complément le recours aux volets extérieurs, permet de réduire significativement la part de l'énergie directement transmise vers l'intérieur du bâtiment. Comparativement, les seuls volets intérieurs s'avèrent beaucoup moins efficaces. Quoi qu'il en soit, les usagers doivent penser à baisser leurs stores en journée, si l'habitation en est équipée. En l'absence de protections solaires extérieures, différentes innovations plus ou moins récentes sont disponibles : vitrages à contrôle solaire permettant de réduire le facteur solaire sans altérer fortement la transmission lumineuse, vitrages thermochromiques – établissant une barrière au rayonnement infrarouge – ou électro-chrome, sombres en été, clairs en hiver pour bénéficier du rayonnement solaire afin de contribuer au chauffage du bâtiment – dont les facteurs solaires varient respectivement avec la température ou via un dispositif de commande. L'isolation des parois opaques de l'enveloppe Outre une conception permettant la gestion des apports solaires (ouvrants, écrans), le fait d'isoler thermiquement les parois opaques – non isolées au moment de la conception, notamment pour des bâtiments anciens – permet aussi de réduire leur facteur solaire. Le gain pour des niveaux d'isolation courants par rapport à une paroi brute est alors d'un facteur 10. Pour les parois opaques classiques, le facteur solaire est inversement proportionnel à la résistance thermique de la paroi et donc, à celle de l'isolant thermique installé. Un bon niveau d'isolation de l'enveloppe participe donc efficacement à la réduction du flux de chaleur traversant la paroi. Comparativement, 50 m² de mur isolé laissent passer autant d'énergie que 2 m² de vitrage ordinaire sans protection solaire. C'est en particulier vrai pour des bâtiments déjà fortement isolés afin de limiter des déperditions hivernales : ce type de bâtiment peut se transformer en « thermos » si les apports solaires par les parois vitrées ne sont pas drastiquement limités. Une des priorités est donc de limiter ceux-ci, que ce soit indirectement par les masques, volets, etc., et/ou directement par la mise en place de vitrages isolants à faible facteur solaire. À l'inverse, pour un bâtiment de logement sans isolation thermique des parois opaques, le seul traitement des parois vitrées n'a qu'un effet relatif. Même si un faible facteur solaire réduit la quantité d'énergie et donc de chaleur transférée vers l'intérieur du bâtiment, plus celle-ci est transférée rapidement, plus elle contribue à l'augmentation de la température intérieure en l'absence de dispositif de refroidissement. Il est donc important que l'effet de celle-ci soit adapté afin d'éviter les phénomènes de surchauffe, notamment en reportant les effets du front de chaleur du milieu de journée en fin de journée. Ce phénomène quotidien d'accumulation, de stockage de chaleur suivi d'un déphasage dans son transfert de l'extérieur vers l'intérieur du bâtiment, permet de qualifier l'inertie thermique. Utiliser, optimiser l'inertie thermique quotidienne Il convient dès lors, pour une épaisseur conventionnelle de mur d'enveloppe, d'adapter l'accumulation d'énergie thermique par l'utilisation de matériaux à forte capacité thermique massique (capacité à stocker), avec une conductivité thermique (capacité à transférer) permettant d'atteindre un déphasage de six à huit heures du transfert de chaleur. De cette façon, on évite de ressentir l'effet des températures les plus élevées de la mi-journée. Au-delà de l'enveloppe directement soumise au flux de chaleur, on peut mobiliser les phénomènes d'inertie thermique par absorption qui utilise la capacité thermique des matériaux utilisés pour les murs et cloisons intérieurs, à condition que ceux-ci ne soient pas écrantés par des revêtements isolants. C'est d'ailleurs pour cela que les sols en carrelage sont plus couramment utilisés en régions chaudes. Cela peut être renforcé dans le cas de solutions de chauffage géothermique réversibles, par des planchers rafraîchissants qui impactent positivement l'inertie thermique et permettent de réduire de 5 à 8 °C la température intérieure. De même, la mise en œuvre, dans les deux cas intérieur et/ou extérieur, de matériaux à changement de phase, pour lesquels le changement d'état solide à liquide par exemple mobilise beaucoup plus d'énergie que celle nécessaire à l'élévation de température d'une seule phase solide, conduit à une réduction du pic de température intérieure de 3 à 5 °C. Malgré tout, on voit donc que le bâtiment n'est pas en capacité d'effacer uniquement par des systèmes passifs les effets de la canicule et de températures élevées associées. La ventilation des locaux est donc nécessaire, notamment naturelle, quand la température extérieure est la plus basse (périodes nocturnes et matinales) afin de pouvoir évacuer les calories, et ainsi retarder la montée en température des espaces intérieurs aux heures les plus chaudes. Rafraîchir les espaces intérieurs Ventilation et aération nocturne Une forte inertie thermique n'a donc de sens que s'il est possible d'aménager une ventilation conséquente. Du fait des températures élevées en journée et durant la nuit, la possibilité de refroidir par ventilation mécanique l'intérieur du bâtiment reste limitée et les débits de ventilation mécanique standard, dimensionnés pour l'hygiène, sont par exemple loin d'être suffisants : une ventilation naturelle traversante peut à contrario s'avérer très efficace quand elle est possible. C'est pourquoi il est souvent préférable de favoriser une aération (ou une sur-ventilation pour le tertiaire) quand la température extérieure est inférieure à la température intérieure, très tôt le matin, en ouvrant au maximum le logement, avant le lever du soleil et aux premières heures du jour, quand les températures sont les plus basses. Malheureusement, on observe que l'ouverture nocturne des fenêtres n'est pas toujours possible, avec notamment pour le résidentiel des questions de sécurité, de nuisances sonores et de problématiques connexes au réchauffement climatique, comme par exemple la prolifération des moustiques. Autre solution à ne pas négliger, l'utilisation de brasseurs d'air ou de ventilateurs dans les régions au climat plutôt sec, comme en France, qui peut améliorer de façon significative le confort diurne et nocturne. En effet, même pour des températures élevées, la mise en mouvement de l'air ambiant à des vitesses de 0,5 à 1M/s, procure une amélioration du confort avec un impact sur la température ressentie de quelques degrés, du fait de l'évapotranspiration. Des solutions complémentaires efficaces à l'échelle du bâtiment et de la ville Très en vogue, la mise en œuvre de la végétalisation des murs et/ou des toitures permet une réduction significative du facteur solaire de la paroi, par la dissipation de l'énergie solaire reçue durant l'évaporation de l'eau contenue dans le substrat végétal, qui doit alors être irrigué. Par ailleurs, la couleur et la texture du revêtement extérieur ont une importance primordiale : les teintes sombres absorbant jusqu'à 95 % du rayonnement solaire, tandis que des teintes plus claires n'en absorbent que 30 à 40 %. Cette disposition est mise en œuvre dans la plupart des villes au climat chaud et sec et permet de réduire l'énergie absorbée par les parois. S'il est aujourd'hui admis que nos métropoles sont significativement plus inconfortables en période caniculaire que le reste du territoire, ce phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU) peut, lui aussi, être combattu par différentes stratégies : réflexion solaire plus forte de certains revêtements, végétalisation massive, réflexion à mener sur la morphologie urbaine avec l'optimisation des trames vertes et des trames bleues, la mise en place de zones de fraîcheur publiques, l'humidification des surfaces, la brumisation de l'air et bien évidemment la limitation de l'usage de climatiseurs. Le développement de la climatisation est-il inexorable ? Comme on vient de le voir, un ensemble de solutions à la fois passives mais aussi actives, permet d'assurer un confort relatif en période caniculaire. Cela suppose d'une part des adaptations significatives des logements existants – écrans/isolation/inertie/ventilation –, mais surtout une évolution des comportements, nécessitant alors l'intervention de l'usager. En effet, ce dernier doit dans une certaine mesure « piloter » le bâtiment par une mobilisation de stratégies visant à réduire autant que possible la température intérieure, auxquelles se superposent les recommandations sanitaires (hydratation notamment, activité réduite, etc.). La civilisation de consommation conduit cependant à une réponse instantanée mais individualiste : la climatisation. Or, comme pour un réfrigérateur, la production de froid s'accompagne d'une production de chaleur, ici rejetée dans l'espace public et source des fameux îlots de chaleur. Et à d'autres échelles, elle génère une consommation d'énergie électrique importante. Sur la base de l'analyse des comportements, que ce soit en France ou à l'étranger, il est évident que cette réponse instantanée est irréversible. En effet, à l'instar de l'approche américaine, on tendrait vers un espace de confort continu entre logement, transports, travail et vie quotidienne, avec une demande énergétique qui exploserait. Cumulée à celle des nouvelles mobilités et au lent développement des énergies renouvelables, ce serait l'un des scénarios les plus défavorables du GIEC qui, hélas, se réaliserait, conduisant à un réchauffement global d'environ +4 °C en 2100. C'est donc plus un problème de société, d'information et d'éducation – notamment des relations coût/bénéfice à l'échelle de la planète – qu'un problème technique. La prise de conscience des effets du changement climatique, notamment par les canicules, devrait permettre de considérer que des solutions en dehors de la climatisation existent. Et que, somme toute, la perception de confort est toute relative et non absolue. Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
Il y a 4 ans et 251 jours

BePOSITIVE 2021 : après la crise, concrétiser l'accélération de la transition énergétique

Lieu d'échanges et de rencontres, l'évènement est un accélérateur de business favorisant la mise en réseau de l'ensemble des professionnels du secteur : prescripteurs, artisans & entreprises générales du bâtiment, distributeurs et négociants, collectivités publiques, etc.La présence de tous les décideurs européens et africains fait du salon un événement également connecté à l'international. Véritable rendez-vous fédérateur de ceux qui construisent le monde décarboné de demain, BePositive offre un tremplin à l'innovation. Il s'organisera cette année autour de 4 secteurs d'exposition : les nouveaux systèmes énergétiques ; l'énergie dans le bâtiment ; le bâtiment durable, et le bois énergie.À 8 mois de l'ouverture de BePOSITIVE 2021, sa directrice Florence Mompo prend la parole pour lancer cette nouvelle édition. L'occasion pour elle de partager sa vision des conséquences de la crise que nous vivons, et des perspectives pour les secteurs de la transition énergétique.Questions à Florence Mompo, directrice du salonQuelle est votre vision de la période inédite que nous traversons ?Florence Mompo : Cette crise sanitaire, qui se transforme en crise économique et sociale, a évidemment été un choc par sa soudaineté et la remise en question globale de nos façons de vivre, de consommer, de travailler… L'incertitude qu'elle engendre pèse sur la reprise économique, et si nous voyons déjà ses conséquences immédiates : tensions internationales, récession et hausse du chômage, grandes difficultés pour de nombreux secteurs, il y a aussi des effets positifs. Après une période de privation, on assiste à une reprise de l'activité et de la consommation stimulée par des plans d'investissement massifs. On voit des engagements de bons sens autour du local, des enjeux de l'économie circulaire et du réemploi, ou tout simplement de la place de l'individu dans notre développement. Le confinement a mis en lumière la nécessité de privilégier la santé, le confort, le bien-être des gens, par exemple, dans la conception des logements et des bâtiments tertiaires. La performance thermique, la qualité de l'air, l'acoustique, et plus basiquement, l'aménagement et le mobilier, sont plus que jamais des éléments à prendre en compte, comme le lien entre le physique et le digital. La généralisation du télétravail en est un exemple criant, c'est d'ailleurs l'un des héritages majeurs de cette période. Et puis humainement, il y a pour chacun, un besoin d'échanges et de convivialité qui est très fort en ce moment !Quels sont les échos qui remontent des acteurs des différentes filières présentes sur le salon BePOSITIVE ?Florence Mompo : C'est assez hétérogène parce qu'en fonction du secteur d'activité, les feedbacks ne sont pas du tout les mêmes. Sur la partie des nouveaux systèmes énergétiques, après les 2 ou 3 premières semaines de sidération que l'on a tous vécues, les entreprises se sont rapidement réorganisées et se sont remises dans des perspectives de développement. On parle beaucoup de la transition énergétique comme levier majeur de la reprise économique, mais elles ont besoin d'actions concrètes et elles sont dans l'expectative de ce que va donner, par exemple, le Green Deal. Les retours que j'ai d'un secteur comme le photovoltaïque me font dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de ralentissement, mais que les inquiétudes des acteurs portent sur les mois à venir dû à l'arrêt de l'activité commerciale pendant près de 3 mois. Et puis, on le sait, le secteur du bâtiment craint de payer un lourd tribut à cette crise. L'ensemble des mesures que les sociétés doivent mettre en œuvre pour pouvoir redémarrer va les freiner pour retrouver le rythme de l'avant-Covid-19. Et à cela s'est ajouté le report des élections municipales alors que de nombreuses entreprises dépendent de la commande publique… Mais je tiens à saluer la façon dont les dirigeants et les entrepreneurs ont géré la situation. Ils ont une nouvelle fois prouvé leur capacité, à la fois, à rester ancrés dans la réalité du moment, tout en se montrant hyper agiles pour prendre les bonnes décisions en faveur de la santé de leurs salariés et de leur entreprise.« Encourager toutes les filières à œuvrer ensemble »Cette situation interroge sur ce que doit être la ville de demain. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?Florence Mompo : Quelle modèle voulons-nous pour demain ? C'est effectivement la vraie question que nous devons collectivement nous poser. Et cette période nous donne l'opportunité de l'imaginer avec un œil différent en prenant vraiment en compte les aspirations des gens. Mais le risque, vu la dynamique de la reprise, est, comme au lendemain de la crise de 2008, de se replier uniquement sur les facteurs économiques et sur la finance, de faire passer la dimension environnementale au second plan, sans tirer les enseignements de ce qui s'est passé. Alors qu'au contraire c'est à chacun : responsables politiques, organisations professionnelles, industriels, entreprises, artisans, salariés, etc., d'avoir la volonté d'en sortir par le haut.Quelle est la place de la transition énergétique dans ce nouveau modèle ?Florence Mompo : Elle est centrale ! Elle correspond aux aspirations actuelles. On sent d'ailleurs une prise de conscience progressive, globale, sur les questions liées à la préservation de l'environnement, au climat, à l'alimentation et aussi au gaspillage de l'énergie. Cette prise de conscience de la population doit être encouragée avec de l'information et de la pédagogie et, sans attendre, les mesures économiques et les aides versées aux entreprises par les pouvoirs publics doivent favoriser la transformation vers un monde durable et résilient. Il faut encourager toutes les filières à œuvrer ensemble, en dialoguant, en développant des innovations et en diffusant des solutions technologiques économes en ressources et en impacts sur l'environnement. Les axes de développement sont identifiés : les infrastructures durables avec les énergies renouvelables et des mobilités propres, la rénovation énergétique des bâtiments et la lutte contre les « passoires thermiques », l'économiecirculaire et les circuits courts, ainsi que le numérique responsable. Ce seront d'ailleurs les enjeux majeurs traités lors de l'édition 2021 du salon BePOSITIVE.Le smart, les matériaux biosourcés et l'emploi-formation en fils rouges du prochain salonJustement quel est le rôle d'un salon comme BePOSITIVE ?Florence Mompo : Je dirais d'abord que les salons, les rencontres professionnelles, les congrès, les évènements auront un rôle prépondérant dans la reprise économique car ils sont des moments uniques qui connectent les entreprises, les organisations, les maîtres d'ouvrages, les prescripteurs, les visiteurs des filières, etc. Et ces acteurs vont avoir dans les mois à venir un besoin capital d'occasions de se rencontrer. Pour la transition énergétique, le salon BePOSITIVE 2021 sera un rendez-vous fondateur à une période, en mars, qui doit voir la concrétisation des conditions d'accélération de ce mouvement. Et grâce à notre connaissance des marchés et de leurs acteurs, nous œuvrons pour que ce soit une nouvelle fois un point de rencontre de toutes les énergies : un événement qui fédère tous les acteurs des filières bâtiment et énergie, qui favorise leur dialogue et leur convergence, qui accompagne leurs projets et leurs développements, et qui pousse leurs innovations. Pour reprendre notre baseline, que ce soit une opportunité pour construire ensemble le monde décarboné de demain !Quels sont les partis pris de cette prochaine édition ?Florence Mompo : Nous avons fait du smart, des matériaux biosourcés et de l'emploi-formation nos fils rouges. En effet, une vraie dynamique est enclenchée autour du numérique et de l'IOT qui entrent de plain-pied dans le monde du bâtiment, avec en ligne de mire des économies d'énergie et le développement des services. Les matériaux biosourcés, eux aussi gagnent en performance. Ils profitent d'une nouvelle attractivité dans le secteur de la construction et d'une industrialisation de leur production. Et puis, je le disais, l'émergence d'un nouveau modèle à travers des approches différentes va imposer une évolution des savoir-faire et de nouveaux métiers. Il y aura des transversalités entre certains secteurs en perte de vitesse et d'autres en plein développement. Cet enjeu place le recrutement et la montée en compétences des salariés au cœur des stratégies des entreprises.« Nouveauté 2021, nous allons encore plus jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et digital »Pouvez-vous dévoiler d'autres éléments du programme de BePOSITIVE 2021 ?Florence Mompo : Les principaux acteurs des nouveaux systèmes énergétiques, du bâtiment durable, de l'énergie dans le bâtiment et du bois énergie, exposeront pour présenter leurs innovations et leurs solutions en faveur de la transition énergétique. Il y aura beaucoup d'animations comme des conférences, des fire camps, des études prospectives, le tout animé par les grandes fédérations. Nous aurons aussi des démonstrations en live, des formations et des retours d'expérience. Mais la nouveauté, c'est que le salon sera plus interactif. En nous appuyant sur les contenus, les services et les produits, nous allons jouer sur la complémentarité entre l'événement physique et l'événement digital. On proposera par exemple des solutions de webinars. Et nous allons aussi déployer, à destination de l'ensemble de nos publics : exposants, visiteurs et partenaires, des solutions d'intermédiation à distance comme du networking et des rendez-vous d'affaires via une appli mobile. L'occasion pour tous les participants d'être encore plus visibles et de se créer de nouvelles opportunités.A 8 mois de l'événement, que disent les premiers indicateurs ?Florence Mompo : On ne peut pas encore donner de chiffres, mais la tendance est positive. Il y a une belle dynamique autour de cet événement qui est le seul salon français dédié exclusivement aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique. A l'international, il bénéficie aussi d'une notoriété grandissante, notamment en Europe, au Maghreb et en Afrique. Malgré le contexte, tous les feux sont donc au vert, les partenaires et les entreprises nous font déjà part de leur enthousiasme à l'idée de se retrouver !
Il y a 4 ans et 251 jours

L'intégralité du centre-ville de Lyon rendu aux piétons le temps d'un week-end

Cette expérimentation "présage de la ville que nous voulons pour l'avenir, une ville apaisée", a souligné lors d'un point de presse le président écologiste de la métropole Bruno Bernard.L'hypercentre entre Rhône et Saône - la "Presqu'île" - jusqu'à la gare de Perrache, ainsi que les pentes de la colline de la Croix-Rousse, seront ainsi interdits aux voitures. Au moins une rue dans chacun des neuf arrondissements lyonnais et sur la commune de Villeurbanne sont aussi concernées.La précédente équipe métropolitaine, dirigée par David Kimelfeld, avait mené plusieurs expérimentations similaires mais sur un périmètre beaucoup plus restreint. Le bilan qui en avait été tiré avait été mitigé."C'est une première édition, il y en aura d'autres, je vous le garantis", a relevé mardi le maire EELV de Lyon Grégory Doucet, en assurant vouloir prendre le temps de la "concertation" avec les commerçants et les habitants."Ce serait bien que d'ici un an, deux ans, on arrive à piétonniser les centre-villes, avec les maires qui voudront bien participer", a souhaité de son côté M. Bernard.La métropole compte 59 communes mais seules les deux plus importantes - Lyon et Villeurbanne (ville où les socialistes sont alliés aux Verts) - participent à l'expérience.
Il y a 4 ans et 251 jours

Huit mois après son lancement, un nouveau bilan pour MaPrimeRénov

CHIFFRES. L'Agence nationale pour l'habitat (Anah), qui distribue MaPrimeRénov, vient de communiquer les derniers chiffres quant à cette aide financière. Pour la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, le succès est là.
Il y a 4 ans et 251 jours

Une reprise réussie pour le bâtiment mais une relance qui reste à confirmer

Ainsi, l'emploi salarié ressort quasi-stable entre la fin 2019 et la fin du deuxième trimestre 2020 et s'inscrit même encore en hausse de 18.000 postes sur le premier semestre 2020 par rapport au premier semestre 2019. Il faut lire cette situation comme une bonne nouvelle pour l'économie française, alors que la construction se rangeait au troisième rang des grands secteurs les plus touchés par la crise sanitaire dans notre pays.Cette situation doit toutefois beaucoup aux mesures d'urgence immédiatement prises par le gouvernement en faveur des entreprises et de l'emploi. Elles ont permis d'amortir le choc, d'en repousser les effets, mais l'activité suspendue pendant le confinement ne sera que très partiellement rattrapée et l'inquiétude sur l'avenir monte, alors qu'on constate d'ores et déjà une chute de l'intérim, avec 39.200 équivalent-emplois à temps plein perdus en glissement annuel sur le premier semestre, mais aussi des trésoreries et des marges divisées par 2,4 par rapport à la fin 2019.Côté activité, la FFB table maintenant sur une chute d'environ 15% de la production en 2020, hors effet prix.Le neuf constituerait le principal facteur de recul, avec 23,6% pour le logement neuf et 23,0% pour le non résidentiel neuf. De fait, on constate que la dégradation de l'activité s'accentue.Pour le logement, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2020, les mises en chantier abandonnent 14,9% et les permis 20,1%. La baisse s'amplifie même sur la période récente, ces mêmes permis s'affichant à 27,3% en glissement annuel sur les trois derniers mois. Et les tendances à l'amont de la filière augurent des jours sombres, puisque les ventes en individuel diffus reculent de 18,1% en glissement annuel sur sept mois et que les ventes des promoteurs s'effondrent de 30,9% entre les premiers semestres 2019 et 2020.Pour le non résidentiel, le recul immédiat ressort encore plus ample. Hors locaux agricoles, en cumul de janvier 2020 à juillet 2020 par rapport à la même période un an auparavant, les surfaces commencées et autorisées abandonnent respectivement 22,1% et 29,8%, sans changements de rythme sur les trois derniers mois. De plus, tous les segments de ce marché participent au mouvement de baisse, y compris les bâtiments administratifs. Les informations qui remontent des commercialisateurs de bureaux, ainsi que les perspectives d'investissement que les industriels déclarent auprès de l'Insee ne laissent guère présager d'une amélioration à l'horizon de la fin 2021.Reste le marché de l'amélioration-entretien, qui semble se contracter moins vite. En glissement annuel sur le deuxième trimestre 2020, l'activité chute néanmoins de 18,1%, après -10,8% au premier trimestre. Mais la fin de l'année ressortirait mieux orientée, du moins pour le logement, notamment du fait du déblocage d'un gros volume de dossiers MaPrimeRénov' pendant l'été.Ce redressement pourrait se poursuivre en 2021, porté par le segment de la rénovation énergétique grâce au plan de relance dévoilé le 3 septembre par le gouvernement. On y retrouve d'ailleurs plusieurs demandes de la FFB, telles l'ouverture de MaPrimeRénov' à l'ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C'est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d'enseignement, hospitaliers et aux EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants. Il conviendra évidemment de s'assurer que les paramètres de ces dispositifs permettent effectivement la reprise du marché, mais l'orientation générale s'annonce positive.Il n'en va pas de même pour le neuf, loin de là, avec une absence quasi-totale de mesure dédiée. Et pourtant, comme déjà signalé, la crise s'y révèle encore plus forte que pour l'amélioration-entretien. La FFB se battra donc, en coordination avec son réseau local, afin que plusieurs dispositions fortes intègrent la loi de finances pour 2021. Sans entrer dans le détail, il s'agit notamment du retour du PTZ neuf à 40% sur tout le territoire et la prorogation du « Pinel » jusqu'en 2022. Pour que ces mesures aient un impact, il faut aussi très rapidement lever le point de blocage initial, soit assouplir les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière relatives au crédit immobilier. Là encore, la FFB continue de se mobiliser. Mais que de temps perdu : l'entrée en vigueur de toutes ces dispositions interviendra, au mieux, dans les premiers mois de 2021, presque un an après l'entrée en crise !Compte tenu de l'urgence, la FFB a aussi répondu à la sollicitation des ministres de l'Économie et des PME pour identifier des mesures de simplification. Il s'agit d'identifier tous les freins à la reprise et de les lever. Nous avons retenu trois propositions, à savoir :supprimer les délais de paiement cachés dans les marchés privés et publics par l'intégration des modalités de règlement des comptes dans les codes concernés ;supprimer ou aménager l'attestation de TVA réduite sur les petits marchés, afin d'éviter les redressements à motif purement formel et non parce que les travaux facturés ne sont pas éligibles ;créer un permis de construire déclaratif dans certaines zones déjà sous autorisations (périmètre sous permis d'aménager ou zone d'aménagement concertée), obtenu après vérification de la complétude du dossier par le service instructeur, pour accélérer la mise en œuvre des travaux.L'enjeu est finalement simple : alors que les besoins restent très forts, qu'ils le resteront d'autant plus que le gouvernement souhaite relocaliser une partie de la production sur le territoire national, et alors que l'épargne des ménages atteint des sommets historiques, il faut tout faire pour que le bâtiment redevienne un moteur pour l'économie et pour l'emploi. Il faut faire vite, avant que la casse de l'appareil de production ne l'empêche de répondre à un rebond de la demande.C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la FFB, avec ses adhérents artisans et entrepreneurs, lance le défi de recruter 150 000 talents à l'horizon 2023, année de la finale internationale de la compétition Worldskills (Olympiades des métiers) à Lyon. Ce défi ne sera possible que si les objectifs de 500.000 logements construits et 500.000 logements rénovés sont atteints.
Il y a 4 ans et 251 jours

La Banque des Territoires et Bpifrance lancent un Plan Climat de 40 milliards d'euros

Continuum de solutions opérationnelles d’accompagnement, transverse aux deux entités, il vise simultanément les projets de transition verte des entreprises et des acteurs publics des territoires. Ce Plan Climat repose sur trois piliers : Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement, Accompagner le développement des énergies renouvelables (ENR) et contribuer à la croissance de champions internationaux, Financer et accompagner massivement l’innovation dans les « greentechs » et dans les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE. Le déploiement du Plan Climat par Bpifrance et la Banque des Territoires renforce la dynamique engagée par le groupe Caisse des Dépôts suite à l’accord de Paris. Le Plan Climat rassemble de manière opérationnelle des solutions de financement et d’accompagnement à destination des collectivités locales et des entreprises des territoires. L’action conjointe de ces deux acteurs financiers publics complémentaires déclenchera un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi et contribuera ainsi à la relance.« Ce Plan Climat de 40 Md€ vient matérialiser l’engagement de notre Groupe en faveur de la transition écologique et énergétique de l’ensemble des territoires. En complément de financements aux conditions fortement améliorées pour soutenir spécifiquement les investissements des territoires en matière de TEE et de résilience, la Banque des Territoires les accompagnera dans le cadre d’une approche unique de bout en bout, avec des crédits d’ingénierie et des outils numériques pour faciliter la prise de décision des élus locaux. Nous avons l’ambition, par cette approche, de contribuer à créer un véritable effet déclencheur au niveau local sur la décision d’investissements en matière de TEE ».« L’exceptionnelle dotation du Plan Climat va permettre à Bpifrance d’être un agent de transformation et d’entrainement des entreprises vers les technologies de la transition environnementale et écologique. Celle-ci constitue une opportunité majeure de création de valeur et d’emplois. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Bpifrance, investi de longue date dans cette vaste transformation, va renforcer substantiellement son action en démultipliant les financements et l’accompagnement des entreprises vers cette transition. Amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments, accompagnement des développeurs d’énergies renouvelables, soutien à l’innovation, décarbonation de l’industrie… ; les entreprises trouveront dans ce Plan l’ensemble des réponses opérationnelles à leurs besoins, quel que soit leur niveau d’engagement actuel dans cette transition. »-Olivier Sichel, Directeur de la Banque des TerritoiresI. Accélérer la transition des entreprises et des territoires avec des solutions financières et d’accompagnement Bpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront 20 Md€ pour aider les entreprises industrielles à se décarboner, développer la mobilité verte et améliorer l’empreinte environnementale des bâtiments des entreprises et des collectivités dans les territoires. 14,9 Md€ seront déployés par la Banque des Territoires et Bpifrance, pour améliorer l’efficacité thermique de 22 millions de m2 de bâtiments d’entreprises, de collectivités locales ainsi que la rénovation de plus de 500 000 logements sociaux :La Banque des Territoires accordera, sur les 5 prochaines années, 10 Md€ de prêts à la rénovation, principalement énergétique, de logements sociaux.La rénovation thermique des bâtiments publics bénéficiera d’une enveloppe de 2Md€ de prêts de la Banque des Territoires (prêts GPI Ambre aux conditions améliorées avec en particulier un abaissement du taux (Livret A + 0,6 %) ou encore l’augmentation des quotités pouvant être servies) et de 500 M€ de fonds propres, avec un focus sur le bâti scolaire, et complétés par 250 M€ du PIA[1] pour la rénovation des Universités.Afin d’améliorer l’efficacité énergétique des locaux dans lesquels les entreprises exercent leur activité, Bpifrance déploiera une offre de crédit-bail immobilier pour un montant de 1 Md€, des prêts en faveur des travaux de rénovation énergétique avec une cible de 600 M€ et des financements de contrats de performance énergétique pour 150 M€, pour les bâtiments d’activité commerciale.3,5 Md€ pour développer la mobilité verte et résiliente, avec notamment le financement de 11 000 véhicules verts et 50 000 bornes de rechargeLa Banque des Territoires et Bpifrance vont combiner leurs efforts en matière de financements, en crédits ou en fonds propres, pour contribuer au développement de mobilités douces et de modes alternatifs d’alimentation en énergies (infrastructures de recharge électrique) ou encore pour la résilience des infrastructures de transport dans les territoires (pont et rail) : Bpifrance proposera aux entreprises de transports des conditions d’octroi de crédit-bail « matériel » avec une durée de 10 ans en cas d’achat de véhicules propres.La Banque des Territoires accompagnera ses clients publics dans leurs investissements en bornes de recharge de véhicules électriques pour soutenir l’essor de cette filière industrielle, mais également d’avitaillement en biogaz (près de 250 M€ de fonds propres y seront dédiés, avec un objectif de près de 400 M€ supplémentaires de prêts pour les bornes électriques et d’avitaillement hydrogène).Pour financer des flottes de matériel roulant propre (transport routier, fluvial ou ferroviaire…), la Banque des Territoires proposera également son concours en fonds propres avec une capacité globale d’action portée à plus de 350 M€ ainsi qu’un objectif de 300 M€ de prêts dédiés bénéficiant de l’amélioration des conditions de prêts aux mobilités durables (tarification ou encore quotités).En matière d’adaptation des mobilités post-Covid, la Banque des Territoires financera par ailleurs les plans de transformation des voieries des villes pour répondre aux enjeux des nouvelles mobilités (pistes cyclables, logistique urbaine durable …) et financera l’équipement en outils d’aide à la décision en temps réel. Elle dédiera 70 M€ de fonds propres à cet objectif mêlant adaptation au contexte sanitaire et ambitions de durabilité, avec un objectif de 350 M€ de prêts dédiés.La Banque des Territoires financera les investissements pour des mobilités durables et résilientes, selon des modalités améliorées, participant ainsi à la reprise dans les territoires par les chantiers locaux lancés. Elle se fixe un objectif de 1,3 Md€ de prêts pour financer l’accélération des travaux pour la durabilité et la résilience des infrastructures dans les territoires (notamment en matière de régénération du rail sur certains axes dans le cadre du Plan gouvernemental dédié ou encore la rénovation des ouvrages d’art routier et des ports). Plus globalement, et en supplément, la Banque des Territoires ambitionne d’investir 200 M€ en fonds propres dans des projets d’infrastructures régionales et locales, pour fluidifier et optimiser les flux et ainsi participer à l’ambition de réduction de l’empreinte globale. 1,5 Md€ mobilisé au bénéfice de la décarbonation de plus de 1300 entreprises industriellesBpifrance et la Banque des Territoires mobiliseront toute leur gamme de financements, et d’outils d’accompagnement, au service de la décarbonation des entreprises industrielles. Bpifrance proposera aux entreprises industrielles le Prêt Vert, à hauteur de 1,5 Md€ via un dispositif de prêt sans garantie s’adressant aux PME et ETI qui investissent pour améliorer la performance environnementale de leur process industriel ou de leurs produits, notamment via des programmes faisant suite à des dispositifs d’accompagnement en partenariat avec l’ADEME, centrés sur la TEE. En complément, le prêt Economies d’Energie de 350 M€ viendra financer via un prêt sans garantie des opérations éligibles au Certificat Economie d’Energie des secteurs « Industrie » et « Bâtiments tertiaires ».La Banque des Territoires mobilisera 250 M€ de fonds propres pour investir dans des actifs nécessaires à la transition écologique et énergétique d’industriels : production d’énergie renouvelable et locale par ces industriels (centrale biomasse, production de chaleur, de froid, hydrogène vert…) ou encore recyclage de leurs déchets.Bpifrance complète sa gamme de dispositifs d’accompagnement, avec des outils dédiés aux entreprises désireuses d’initier ou d’accélérer leur transition écologique et environnementale :Le Climatomètre, en première approche : un autodiagnostic en ligne qui permet à l’entreprise d’établir un premier état des lieux de son empreinte écologique.Le « Diag Eco Flux », en partenariat avec l’ADEME, en dispositif plus intensif pour établir une photographie des flux en matières premières, eau, énergie et déchets afin d’identifier les pistes d’économies d’énergies pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.La création en partenariat avec l’ADEME, de deux nouveaux Accélérateurs d’entreprises. L’un destiné aux entreprises « offreuses de solutions » de la transition verte, et l’autre visant à regrouper les entreprises menant un ambitieux projet de transition de leur mode de production.La création du VTE vert (Volontariat Territorial en Entreprise) pour des jeunes diplômés ou apprentis, cherchant une première expérience professionnelle centrée sur des projets de transition verte au sein de PME et ETI. Le VTE vert permettra à 1000 étudiants et jeunes diplômés de s’engager au sein de PME et ETI françaises pour y mener des projets de transformation en lien avec leur spécialité.La Banque des territoires accompagnera 2 500 projets ou collectivités via un partage de bonnes pratiques (en collaboration avec l’ADEME), un appui en ingénierie des territoires Cœur de ville et Petites villes de demain ainsi que Quartiers Prioritaires de la Ville, l’intermédiation de financements européens et un accompagnement spécifique aux territoires fragiles.II. Doubler les financements dédiés aux ENR et contribuer à la croissance de champions internationaux14,5 Md€ seront déployés pour la croissance des développeurs d’énergies renouvelables (ENR) avec un objectif de 8,8 GW de puissance installée, en France et à l’export, et un soutien aux secteurs nécessaires à l’innovation dans ce domaine :La Banque des Territoires investit dans la production d’ENR à hauteur de 900 M€ d’investissements dans les infrastructures sur 5 ans, dont 40 M€ pour la production d’hydrogène vert dans les territoires.Bpifrance a développé un continuum de financement, d’investissement et d’accompagnement en conseil pour booster la croissance des entreprises de la filière de 2020 à 2024 :L’activité historique de Bpifrance sur le cofinancement[1] des ENR sera doublée et complétée avec la création d’une offre spécifique pour le préfinancement de projets pour un total de 12,7 Md€ sur la période.Bpifrance renouvellera son fonds d’investissement dédié aux développeurs d’ENR (Fonds France Investissement Energie Environnement – FIEE) à hauteur de 150 M€. Les développeurs d’ENR pourront par ailleurs solliciter des crédits export pour financer leur internationalisation sur une enveloppe cible de 275 M€ d’ici à 2024.Bpifrance accompagnera la structuration de la filière Biogaz avec une enveloppe de 350 M€ de prêts, financés par le ministère de l’Agriculture et l’ADEME. En complément, Bpifrance mettra à disposition des entreprises tous les dispositifs d’Accompagnement Bpifrance, notamment les missions de conseil et la possibilité de rejoindre l’accélérateur TEE, en partenariat avec l’ADEME, ainsi que les accélérateurs transverses.Enfin, le financement de solutions techniques visant à l’autoconsommation des collectivités et des entreprises bénéficiera également de financements à hauteur de 100 M€ de prêts. III. Financer massivement l’innovation dans les « greentechs » et les réseaux durables et résilients pour trouver les solutions technologiques de la TEE La France a tous les atouts nécessaires pour faire émerger un écosystème d’offreurs de solutions et devenir un des leaders mondiaux en la matière : recherche publique et privée de qualité dans les secteurs concernés, grands groupes leaders au niveau mondial, communauté entrepreneuriale dynamique, fonds de capital-risque de plus en plus puissants et financements publics importants.Pour contribuer à cette dynamique, Bpifrance et la Banque Territoires déploieront 5 Md€ :2,5 Md€ mobilisés par Bpifrance pour soutenir l’émergence et la croissance des « greentechs » (i.e. toute solution, principalement technologique, permettant de lutter contre le réchauffement climatique, les pollutions de l’eau, de l’air et du sol et contribuant à la préservation des ressources naturelles). Près de 9 000 projets portés par des « greentechs » seront ainsi accompagnés, notamment via un continuum de financement renforcé à toutes les étapes de leur développement :Doublement des aides à l’innovation de Bpifrance, qui passent de 150 M€ par an en 2019, à 300 M€ par an à partir de 2021. Elles financeront davantage de « greentechs » et les aideront à franchir des étapes souvent plus capitalistiques de leur développement.Bpifrance va également doubler ses investissements en capital-risque (plus de 300 M€ de fonds propres injectés) et doubler ses prêts sans garantie innovation à destination des « greentechs ». Ceux-ci représenteront 600 M€ de financements sur la période.300 M€ seront confiés en gestion par Bpifrance à des fonds privés, pour créer de nouveaux véhicules d’investissements en capacité d’accompagner la montée en puissance d’offreurs de solutions favorisant la TEE.3 Md€ de soutien aux filières et aux dispositifs innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires seront engagés par la Banque des TerritoiresLa Banque des Territoires prend un engagement fort en faveur des dispositifs innovants locaux participant à l’émergence de nouveaux modèles pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Concrètement, ce sont près de 2,8 Md€ de prêts et 200 M€ de fonds propres qui sont prévus sur la période 2020-2024 pour financer :la rénovation des réseaux d’eau et d’assainissement avec l’Aqua Prêt,le traitement des déchets,les réseaux de chaleur,le portage foncier, qui le cas échéant permettrait notamment le recyclage de surfaces, dans le cadre par exemple de grandes opérations d’intérêt national, évitant ainsi de l’artificialisation supplémentaire,la préservation de la biodiversité, par exemple pour la promotion de Sites Naturels de Compensation.[1] Programme d’investissements d’avenir [2] Les prêts de Bpifrance sont réalisés en cofinancement avec les banques privées. Les montants indiqués s’entendent hors effet de levier.
Il y a 4 ans et 252 jours

Les épineuses questions du moratoire sur les zones commerciales

Qu'est-ce qui est en jeu?Selon la Convention citoyenne pour le climat, "aujourd'hui, l'artificialisation des sols progresse d'environ 8,5% par an, soit une augmentation équivalente à un département français moyen en moins de 10 ans entre 2006 et 2015".Dans ce cadre, le gouvernement a ciblé en particulier les zones commerciales: en la matière, "la France est allée trop loin", a jugé cet été le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé un moratoire sur les zones commerciales de périphérie. Dans un premier temps, une circulaire signée par le Premier ministre Jean Castex a demandé aux préfets de veiller à la question dans les dossiers d'autorisation commerciale. Le gouvernement prépare en outre un projet de loi, que le secteur attend d'ici à la fin de l'année.Les commerces sont-ils les premiers responsables?Des zones commerciales vieillissantes, des parkings régulièrement aux trois quarts vides... Voilà un tableau devenu omniprésent dans la vie des Français.Pour autant, ce ne sont pas les commerces qui causent le plus d'artificialisation des sols."L'imperméabilisation des sols est d'abord liée à la construction de l'habitat", notamment les lotissements, explique Nathalie Lemarchand, professeure à l'université Paris 8 spécialisée en géographie du commerce.Selon Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC), seules 4% des terres agricoles artificialisées ces dernières années l'ont été pour établir des commerces.Doctorante sur l'artificialisation au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRED), Alice Colsaet nuance le tableau: les zones commerciales contribuent aussi "de manière indirecte" à l'artificialisation, "en drainant des flux de consommateurs à l'extérieur des villes et en incitant encore davantage à s'installer en périphérie". Elle pointe aussi "une surabondance des surfaces commerciales", décorrélée de l'augmentation de la population.Quel impact d'un moratoire?S'il reconnaît volontiers que l'offre du commerce alimentaire est "sans doute arrivée à un niveau certain", l'influent patron de la Fédération du commerce de détail (FCD), Jacques Creyssel, rappelle que la demande des Français est en croissance dans certains secteurs. "Pour le jardinage, le sport, il n'y a pas de raison a priori pour limiter la possibilité de créer de nouveaux magasins."En outre, un "moratoire généralisé" cristalliserait la situation existante, empêchant au commerce de s'adapter à des flux de populations par exemple. Et face à la concurrence des "grands pure player", à savoir les distributeurs présents uniquement en ligne, cela reviendrait "à donner un avantage supplémentaire à Amazon", pointe-t-il.Un argument étonnamment partagé par certaines associations de défense de l'environnement: le gouvernement "n'acte rien concernant les entrepôts de e-commerce", a protesté fin juillet l'association des Amis de la terre, très mobilisée contre Amazon, pointant une décision "incohérente alors que les entrepôts artificialisent autant de terres que les zones commerciales".Quelles autres possibilités?S'il est trop tôt pour savoir ce que contiendra le projet de loi, les suggestions sont nombreuses. "Un moratoire généralisé empêcherait le redéveloppement, la restructuration et la modernisation des équipements existants", souvent vieillissants et qui sont "des réservoirs de m2", estime Gontran Thüring. Il serait possible de les "densifier", y compris avec des programmes mixtes comprenant du logement par exemple, ce qui éviterait aussi d'artificialiser de nouvelles terres."Il faudrait dans le même temps une libéralisation extrêmement importante des règles qui pèsent sur la modernisation du parc de magasins existants" et qui "peuvent conduire à privilégier la construction d'un nouveau magasin plutôt que de rénover", abonde Jacques Creyssel."Actuellement, la régulation est très décentralisée et dépend un peu du bon vouloir de chaque intercommunalité", observe aussi Alice Colsaet, proposant "d'encadrer un peu plus sévèrement ce que l'urbanisme permet de faire".Enfin, Nathalie Lemarchand rappelle le besoin d'élargir la réflexion: "les nouvelles zones pavillonnaires ont souvent plus facilement accès aux zones commerciales périphériques dans un déplacement quotidien lié au travail qu'au centre-bourg".
Il y a 4 ans et 252 jours

Entretien avec Hervé Perret Ducray et Fifi Kassab, Renolit – UNTEC 2020

Entretien sur le plateau Bati-Journal TV au congrès de l’UNTEC avec Hervé Perret Ducray, Directeur du Département Toiture chez Renolit et Fifi Kassab, Responsable commercial chez Renolit Ondex. Avec eux, nous allons parler des différentes activités chez Renolit et plus précisément de la branche toiture.
Il y a 4 ans et 252 jours

Le gouvernement veut faire des villes moyennes "la figure de proue" du plan de relance

"Nos villes moyennes ont été très actives durant la crise de la Covid et nos compatriotes se reconnaissent de plus en plus dans ces villes à taille humaine", a affirmé Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires, au terme des troisièmes rencontres d'Action coeur de ville (ACV).Lancé à la fin 2017 et doté d'une enveloppe de cinq milliards sur cinq ans, ce programme a pour objectif de revitaliser les centres des villes intermédiaires qui comptent entre 10.000 et 100.000 habitants, désertés pour beaucoup d'entre elles depuis des décennies.Face à des maires qui s'inquiètent des pertes de revenus avec la baisse prévue des taxes sur les entreprises, le gouvernement a envoyé pas moins de cinq ministres aux rencontres d'ACV pour expliquer que le plan de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans "faisait la part belle aux collectivités", comme l'a assuré Mme Gourault."Aujourd'hui, non seulement les villes dites moyennes ne sont plus les oubliées des politiques d'aménagement, mais je dirais qu'elles en sont les figures de proue", a-t-elle souligné."Il y a une très grande opportunité: on redécouvre que notre pays a un très grand atout grâce aux villes moyennes," a affirmé à l'AFP Rollon Mouchel-Blaisot, directeur du programme ACV.Selon ses chiffres, plus de 1.200 projets sont "prêts à démarrer" et peuvent bénéficier des différents dispositifs prévus dans le plan de relance.D'autant que le confinement a suscité un regain d'intérêt pour les villes intermédiaires, comme l'a confirmé un sondage Ifop, publié à l'occasion des rencontres d'ACV, qui révèle que 50% des Français choisiraient de vivre dans une ville moyenne s'ils en avaient le choix.Selon cette enquête, ces villes sont aussi devenues attractives pour les jeunes actifs de moins de 35 ans qui vivent dans les métropoles, dont 36% souhaiteraient y déménager."Le sondage montre un nouveau regard porté par nos compatriotes sur ces villes qu'ils avaient eu tendance à négliger un peu", a commenté M.Mouchel-Blaisot."Attractivité culturelle"A Senlis (Oise), ville de 15.000 habitants, qui en a perdu un millier depuis dix ans, la maire (sans étiquette) Pascale Loiseleur, a perçu ce regain d'intérêt depuis le déconfinement."Les habitants des métropoles et des grandes villes se rendent compte que l'on vit probablement mieux dans une petite ville où l'on peut tout faire à pied", a-t-elle affirmé à l'AFP.Même tendance à Douai, ville du Nord de près de 40.000 habitants: "Il y a une fenêtre de tir pour les villes qui sont prêtes avec un projet cohérent", a expliqué à l'AFP le maire (PS) Frédéric Chéreau, reconduit lors des municipales à la tête d'une majorité rose-verte.Il n'écarte pas la possibilité d'attirer des Lillois à Douai, "qui n'est distante que de 20 minutes, mais où les appartements sont deux fois plus grands pour le même prix".Au cours des rencontres auxquelles a participé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, M. Mouchel-Blaisot a aussi exprimé sa volonté de "renforcer la contribution ACV à la transition écologique"."Le programme vise à remettre des habitants, des commerces, des services et des équipements dans le coeur de nos villes qui étaient désertées, à lutter contre l'étalement urbain et à mieux maîtriser l'urbanisme commercial périphérique", a-t-il indiqué.Pour sa part, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a annoncé le prochain lancement d'un nouveau label qui sera attribué tous les deux ans à des villes moyennes ou un groupement de collectivités pour "distinguer" leur "attractivité culturelle".
Il y a 4 ans et 252 jours

Anomera : De la cellulose dans le ciment

De gauche à droite, les docteurs Amir Khabibullin et Ousmane Ahmat Hisseine (de l’université de Sherbrooke), travaillant dans le laboratoire sur les tests de DextraCel dans divers ciments. [©Anomera] Anomera est une start-up canadienne, qui a cherché à proposer un nouveau débouché à la florissante industrie de la sylviculture locale. Ainsi, sont nés les nanocristaux de cellulose carboxylée (Carboxylated Cellulose Nanocrystals ou CNC). Une matière que l’entreprise vend sous le patronyme de DextraCel sur une multitude de marchés. Parmi ceux-ci, la cosmétique, l’agriculture, la peinture et les colorants, ou encore les plastiques et polymères. Ainsi que la construction.   Pour cette dernière utilisation, le DextraCel est incorporé au ciment, afin d’améliorer ses performances et de réduire le volume total de liant utilisé. Le produit fonctionne avec tous les types de ciments, permettant d’éliminer les micro-fissures dans les dallages, ainsi que dans les routes de béton (très présentes en Amérique du Nord). Pour le développement de l’utilisation du DextraCel dans la construction, Anomera a signé un partenariat avec l’université de Sherbrooke, au Québec. Afin de travailler avec le professeur Tagnit-Hamou, spécialiste des matériaux de construction. L’intérêt principal de l’utilisation du CNC est écologique. Produit issu de la culture des arbres, il est estimé que chaque tonne de DextraCel utilisé dans le ciment permet d’économiser l’équivalent de 200 t de C02 relarguées dans l’atmosphère. Ceci étant calculé sur une moyenne du coût en CO2 de la production d’un ciment classique. Enfin, Anomera travaille à l’édification d’une usine capable de produire 500 t/an de DextraCel.
Il y a 4 ans et 252 jours

38e édition des Ateliers de Cergy: les candidatures sont ouvertes

Nés au début des années 1980 à l'initiative de l'Etablissement public d'aménagement de Cergy-Pontoise, les Ateliers de Cergy regroupent chaque année une vingtaine d'étudiants et de jeunes professionnels de toutes les nationalités et disciplines (architecture, urbanisme, ingénierie, agronomie, paysage, économie, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 252 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats, catégorie « Logement »

La catégorie « Logement » nomine les réalisations architecturales les plus admirables en matière d'habitat individuel et collectif. Cette année, les jurys et les lecteurs ont récompensé une étonnante maison familiale situé à Cherbourg (50) et un ensemble de 71 logements sociaux à La Courneuve (93). Catégorie « Logement » Prix « Logement – Individuel » : Les parapluies de Cherbourg, Cherbourg (50) – Trapèze ArchitectureLes Parapluies de Cherbourg (1964), célèbre film de Jacques Demy, renvoie désormais aussi au projet de Trapèze Architecture qui réinvestit l’ancienne manufacture des Parapluie de Cherbourg et la transforme en un loft contemporain d’exception. Point de Catherine Deneuve ici, mais un logement lumineux au caractère industriel résolument contemporain. Prix « Logement – Collectif » : 71 logements sociaux, La Courneuve (93) – JTB.architecture et MaO architectes Symptôme de la crise du logement des années 1960, la Cité des 4000 de La Courneuve (93) est rapidement devenue l'un des points sensibles de Seine-Saint-Denis, entre délaissement politique, violence et délabrement ; un constat qui aura attendu près de 50 avant d'être remis en question maladroitement avec la destruction de la barre Balzac en 2011. C'est dans ce contexte complexe qu'interviennent aujourd'hui les équipes de JTB.architecture et MaO architectes en proposant la construction de 71 logements sociaux.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Logement ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 252 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats, catégorie « Culture »

Cette année, la rédaction de Muuuz a récompensé les réalisations architecturales les plus remarquées dans deux domaines « Musées et espaces artistiques » et « Espaces culturels et loisirs ». Catégorie « Culture » Prix « Culture – Musées et espaces artistiques » : Fluctuart, Paris (7e) – Seine DesignPremier lieu d'exposition flottant, le Fluctuart est conçu par SEINE DESIGN, agence d'architecture fluviale notamment à l'origine du Rosa Bonheur sur Seine ou du bateau-restaurant d'Alain Ducasse. Inscrit dans le programme « Réinventer la Seine » lancé par la Mairie de Paris, le projet propose une programmation d'expositions de street-artistes internationaux dans un cadre inédit. Prix « Culture – Espaces culturels et loisirs » : École de musique d'Élancourt, Élancourt (78) – Opus 5 architectes Opus 5 architectes signe la reconversion de l'ancien centre œcuménique d'Élancourt (78) en une nouvelle école de musique pour la commune. La sérénité, l'art et la transmission... voilà les notions sur lesquelles les architectes de l'agence parisienne se sont appuyés pour donner vie à ce projet.Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection de la catégorie « Culture ». La Rédaction
Il y a 4 ans et 252 jours

ADC Awards 2020 : Les lauréats

Pour la septième année consécutive, le magazine Muuuz a décerné les ADC Awards. Suite à la pondération des votes des lecteurs et d'un jury pluridisciplinaire composé d’architectes, de critiques d’architecture, de designers, les ADC Awards 2020 ont récompensé quatorze réalisations architecturales remarquables construites en France et livrées entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2019. Les lauréats ont été primés le mercredi 9 septembre au Carreau du Temple à Paris (11e), à l'occasion d’une cérémonie clôturant le salon Materials & Light. Aujourd’hui, la rédaction du magazine Muuuz est heureuse de vous dévoiler les lauréats de l’édition 2020 ! Catégorie « Lieux de travail » Prix « Lieux de travail » : Woody, Saint-Maurice (94) – Atelier du PontCatégorie « Culture » Prix « Culture – Musées et espaces artistiques » : Fluctuart, Paris (7e) – Seine Design Prix « Culture – Espaces culturels et loisirs » : École de musique d'Élancourt, Élancourt (78) – Opus 5 architectesCatégorie « Vie citoyenne » Prix « Vie citoyenne » : Office de tourisme, Plainfaing (88) – studioladaCatégorie « Enseignement » Prix « Enseignement » : Groupe scolaire, Ambrières-les-Vallées (53) – Onze04 et Tristan Brisard ArchitecteCatégorie « Logement » Prix « Logement – Individuel » : Les parapluies de Cherbourg, Cherbourg (50) – Trapèze Architecture Prix « Logement – Collectif » : 71 logements sociaux, La Courneuve (93) – JTB.architecture et MaO architectesCatégorie « Sport » Prix « Sport » : Complexe de Longueil-Sainte-Marie, Longueil-Sainte-Marie (60) – d+h Architecture EnvironnementCatégorie « Aménagements extérieurs & Paysage » Prix « Aménagements extérieurs & Paysage » : Capitainerie, Piriac-sur-Mec (44) – THE architectesCatégorie « Intérieur » Prix « Intérieur – Résidentiel » : Appartement Jules César, Paris (75) – Atelier Steve Prix « Intérieur – Café, Bar, Restaurant » : Cuisine, Paris (9e) – Federico Masotto Prix « Intérieur – Hôtel » : Cour des Voges, Paris (2e) – Lecoadic-Scotto Prix « Intérieur – Commerce » : Maison Damyel, Paris (17e) – Jessica Barouch et Francesco BalzanoCatégorie « Prix du public » Prix du public : Chai Delas, Tain-l'Hermitage (26) – Carl Fredrik Svenstedt Architecte Pour en savoir plus, visitez le site des ADC Awards et découvrez la sélection des ADC Awards 2020. La Rédaction
Il y a 4 ans et 252 jours

Le redressement de l'économie française sera moins rapide en fin d'année

Après le rebond de l'activité permis par le déconfinement, la reprise de l'économie française sera "moins rapide" en fin d'année et le chômage devrait grimper autour de 9,5%, selon l'Insee, certains secteurs restant affectés par les contraintes liées à l'épidémie.Ainsi, si l'économie devrait retrouver 95% de son niveau d'avant crise au troisième trimestre, elle "aborde la rentrée comme un moteur qui serait tout à la fois bridé et dopé", souligne l'Institut national de la statistique dans un nouveau point de conjoncture publié mardi."Il est bridé par le contexte sanitaire avec un virus qui circule toujours activement, impose des restrictions et crée de l'incertitude même si l'on espère pouvoir mieux cohabiter avec lui, mais dopé par les politiques économiques mises en place avec des soutiens massifs d'urgence et le plan de relance", a souligné à l'AFP Julien Pouget responsable du département de la conjoncture à l'Insee.La chute historique de 13,8% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre devrait donner lieu à un rebond mécanique au troisième de +17%, un peu inférieur au +19% auparavant anticipé.Ensuite, la croissance ne sera que de 1% au quatrième trimestre, "reflétant la divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d'autres restant déprimés".L'Insee a toutefois confirmé sa prévision d'une contraction du PIB d'environ 9% sur l'ensemble de l'année 2020, prévoyant qu'"à la fin de l'année, l'activité économique resterait toujours en deçà de son niveau d'avant-crise", d'environ -4%.Le gouvernement table lui toujours sur une récession de -11%, mais le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déjà indiqué qu'il reverrait sans doute à la baisse cette estimation d'ici la présentation du budget 2021 fin septembre.Les chiffres de l'Insee montrent que "nous avons su amortir le choc de la crise et que nous avons mis les moyens nécessaires pour (...) préserver l'emploi et le pouvoir d'achat" des Français. "Nous sommes dans la bonne direction", a réagi Bruno Le Maire, lors d'une conférence de presse de présentation d'un plan de soutien à l'hydrogène.Pour Julien Pouget, "le plus gros du chemin a été fait pour ceux des secteurs qui ont pu redémarrer quasi normalement leur activité". "Il reste le plus dur, c'est-à-dire les secteurs qui sont très affectés, car ils pâtissent du contexte sanitaire, par exemple la fabrication de matériels de transport, les services de transport, l'hébergement-restauration, l'évènementiel", analyse-t-il.715.000 emplois déjà perdusConséquence, le redressement de l'économie sera "moins rapide" d'ici la fin de l'année et le taux de chômage devrait grimper "autour de 9,5%" fin 2020, soit 1,4 point de plus qu'un an plus tôt, après une perte de 715.000 emplois sur le seul premier semestre.L'incertitude liée à l'évolution de l'épidémie de Covid-19 qui connait un regain important de contaminations en France depuis plusieurs semaines incite ménages et entreprises à la prudence.L'Insee souligne aussi "le risque d'un choc significatif de demande", avec une consommation qui resterait atone du fait d'une confiance des ménages toujours inférieure à son niveau d'avant crise.A l'inverse, le soutien d'urgence massif mis en place par le gouvernement depuis le début de la crise, ainsi que les premiers effets à venir du plan de relance - même si l'Insee les attend surtout en 2021 - vont contribuer au dynamisme de la reprise.Le gouvernement compte notamment sur le plan de relance de 100 milliards d'euros pour insuffler un message de confiance aux ménages et aux entreprises, les incitant à consommer et investir.Il inclut notamment une baisse massive des impôts pour les entreprises, des mesures d'aides à l'embauche, en particulier de jeunes, et un soutien aux investissements dans la transition écologique ou aux capacités de production industrielles."Ça restera long, ça restera difficile (...) il y a beaucoup d'incertitudes devant nous", a reconnu M. Le Maire ajoutant que "maintenant il faut accélérer et c'est tout l'objectif du plan de relance".
Il y a 4 ans et 252 jours

La France ambitionne de devenir la championne de l'hydrogène décarboné

ÉNERGIE. En complément du plan de relance post-Covid, le Gouvernement veut mettre le paquet sur la technologie de l'hydrogène décarboné. Cette source d'énergie aura donc droit à sa propre stratégie nationale de développement, pourvue d'une enveloppe de 7 milliards d'euros et avec l'objectif de faire de la France une championne en la matière.
Il y a 4 ans et 252 jours

Coup d'envoi pour la ligne nouvelle Roissy-Picardie

Le ministère de la Transition écologique a confirmé la réalisation en deux phases du projet. L'enquête publique devrait suivre dans l'optique d’une mise en service de la première phase du projet à l’horizon 2025
Il y a 4 ans et 252 jours

La mairie de Paris attaque Lafarge après des rejets de béton dans la Seine

La mairie de Paris a annoncé qu'elle allait porter plainte contre Lafarge-Holcim, suite à des accusations selon lesquelles une usine du cimentier déverserait du béton dans la Seine.
Il y a 4 ans et 253 jours

La Caisse des dépôts va investir 26 milliards d'euros pour les transports, le logement et les terriroires

"L'épargne supplémentaire sur le Livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros" et "servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres", a-t-il dit au Journal du Dimanche.L'épargne du Livret A collectée par l'institution doit servir à "accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive".Au total, la CDC, bras financier de l'État, va investir "26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans".Parmi les chantiers du plan de relance de l'État que prévoit de financer la CDC, "la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM", avec pour objectif la rénovation de "22 millions de mètres carrés en métropole et en outre-mer".Au chapitre des "nouvelles mobilités", la CDC prévoit d'investir dans des "infrastructures de recharge de véhicules électriques" très demandées par les constructeurs automobiles, avec "50.000 bornes de recharge" installées "rapidement"."Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales " et investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique) pour "alimenter 4,5 millions de foyers", explique M. Lombard.La CDC confirme la création d'une "Banque du climat", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle structure: elle résulte "de l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance dont la CDC détient 50% avec l'État": "À eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique".Côté logement, la CDC veut financer "170.000 logements sociaux", "dont 40.000" construits sur fonds propres.Elle a déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 seront réservés aux personnels de santé, policiers.M. Lombard annonce la création de "15.000 nouvelles places en Ehpad" en deux ans."Enjeu majeur" pour les élus, la CDC prévoit aussi de financer "100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes"."Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux" avec le soutien des pouvoirs publics pour que "le loyer reste attractif".Par ailleurs, la CDC compte investir 1,3 milliard d'euros pour soutenir le tourisme et financer 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans.
Il y a 4 ans et 253 jours

La France espère trouver un projet commun avec l'Allemagne pour la production d'hydrogène

"Je serai le 11 septembre à Berlin et nous allons regarder comment conjuguer nos efforts", a-t-il déclaré dans l'émission Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews."Nous allons regarder avec l'Allemagne comment on peut conjuguer les 7 milliards que la France met sur ce grand projet d'hydrogène, avec les 9 milliards que l'Allemagne met de son côté", a poursuivi le ministre."J'espère bien que nous arriverons à trouver un projet commun franco-allemand, puis européen, sur l'hydrogène", a-t-il précisé.Paris consacrera 7 milliards d'euros à un plan Hydrogène sur dix ans, dont 2 milliards iront au développement de la production d'hydrogène "vert", c'est-à-dire non issu des hydrocarbures, en 2021-2022, pour des applications notamment industrielles."Nous ne refaisons pas avec l'hydrogène l'erreur que nous avons faite avec les panneaux photovoltaïques (...) on a tué l'industrie du panneau solaire européenne et subventionné l'industrie du panneau solaire chinois: il est hors de question qu'on refasse la même chose", a-t-il dit."Sur l'hydrogène, nous ne finançons pas l'achat d'hydrogène, nous finançons la réalisation de produits industriels, par exemple de piles à combustibles (...), de réseaux de distribution", a dit le ministre de l'Économie.Berlin a dévoilé début juin un plan de développement de l'hydrogène propre, produit par électrolyse de l'eau avec de l'électricité issue de sources renouvelables, auquel l'Etat consacrera 9 milliards d'euros.La Commission européenne a fait du développement de cet hydrogène propre au sein de l'UE un investissement prioritaire après la crise sanitaire, afin de décarboner les secteurs les plus polluants comme la sidérurgie et les transports, dans la course vers la neutralité climatique en 2050.
Il y a 4 ans et 253 jours

"La rénovation n'est pas l'alpha et l'oméga de la politique du logement", Ph.Mazet EGF BTP

INTERVIEW. Des motifs d'intérêts certains, mais aussi une grande déception. A l'issue de la présentation du plan France relance, la fédération EGF BTP, représentant les entreprises générales, est mitigée. Batiactu a interrogé Philippe Mazet, délégué général d'EGF BTP, qui, au-delà de la réaction immédiate, continue à avancer des idées pour voir aboutir les projets.
Il y a 4 ans et 253 jours

Paris Design Week 2020: Le Mobilier national, entre prototypes d’excellence et vision du XXIe siècle

Nés au début des années 1980 à l'initiative de l'Etablissement public d'aménagement de Cergy-Pontoise, les Ateliers de Cergy regroupent chaque année une vingtaine d'étudiants et de jeunes professionnels de toutes les nationalités et disciplines (architecture, urbanisme, ingénierie, agronomie, paysage, économie, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 253 jours

Covid-19 : l'OPPBTP actualise son guide en cette rentrée 2020

SANTÉ. Le guide de précautions sanitaires de l'OPPBTP a été mis à jour ce 7 septembre 2020 au soir pour prendre en compte le protocole du Gouvernement, qui a lui-même été actualisé fin août. La nouvelle version définit notamment les lieux collectifs clos appliqués aux chantiers, et précise les dispositions du port du masque pour les ouvriers du bâtiment.
Il y a 4 ans et 253 jours

La ministre Barbara Pompili promet que "beaucoup de travaux" seront lancés prochainement

RÉNOVATION. La ministre de la Transition écologique et solidaire, Barbara Pompili, a assuré ce matin que de nombreux projets de rénovation allaient être débloqués dans les semaines à venir grâce au plan de relance. Elle est également revenue sur le changement de stratégie pour atteindre les objectifs de rénovation énergétique.
Il y a 4 ans et 253 jours

Chantier et Covid : l’OPPBTP met à jour le guide de préconisations de sécurité sanitaire

Un nouveau protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise a été publié le 31 août par le Ministère du Travail. De nouvelles règles sanitaires sont applicables à compter du 1er septembre.
Il y a 4 ans et 253 jours

La région Paca et SNCF Réseau s’engagent sur un contrat de performance

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Luc Lallemand, président-directeur général de SNCF Réseau, ont signé, le 7 septembre, un projet de contrat de performance. Une convention inédite qui prévoit un système de bonus-malus pour veiller au respect des échéanciers des chantiers sur le réseau ferré.
Il y a 4 ans et 253 jours

Pyroguard protège la nouvelle patinoire d'Angers

Pour les cloisons intérieures courbes et vitrées de cet ambitieux projet architectural, ou la sécurité et la conception étaient essentielles, il a été décidé d'utiliser le vitrage de protection incendie Pyroguard T-EI60/25-3. Ce vitrage assure en plus de sa fonction coupe-feu de 60 minutes, une résistance à l'impact de niveau 1B1, une fonction garde-corps, deux points indispensables pour cet ouvrage, complétés d'une forte performance acoustique nécessaire dans un environnement sportif.Situé près des rives de la Maine dans le quartier Saint-Serge d'Angers, en France, l'ICEPARC d'Angers est la nouvelle destination de pointe pour les sports de glace. Conçu par l'agence Chabanne, le nouvel établissement dispose de deux patinoires. La patinoire principale accueil l'équipe locale de hockey sur glace, Les Ducs d'Angers, elle est également utilisée pour des activités telles que le karting sur glace et les leçons de patinage. La deuxième patinoire de loisirs est quant à elle ouverte au grand public.Contemporain et captivant, le bâtiment est conçu avec une structure incurvée, qui se reflète également au travers des éléments intérieurs. En raison de la nature de l'environnement de loisirs, il était essentiel de donner la priorité à la sécurité et de garantir une parfaite protection des personnels et des visiteurs en cas d'incendie. Le verre de sécurité incendie Pyroguard T, conforme aux réglementations et au code de la construction, allie qualité et design, éléments essentiels pour garantir l'aspect attrayant et futuriste de ce projet ambitieux.Ouest Serrurerie a été chargée de concevoir et d'installer le système de vitrage de sécurité incendie dans les zones de la plate-forme d'observation, qui surplombe la patinoire de loisirs. Conformément aux objectifs de conception du projet, une série de fenêtres en verre sur toute la longueur du bâtiment, qui se courbent en un point géométrique, a été proposée pour suivre la forme de la patinoire. A cet effet, Ouest Serrurerie avait besoin de vitres sur mesure, ainsi que d'un encadrement spécifique, pour y parvenir.En étroite collaboration les équipes techniques ont optées pour le Pyroguard T-EI60 de la gamme Pyroguard Protect, pour sa capacité à être fabriqué sur mesure et répondre ainsi aux exigences fortes et spécifiques de ce projet. Le verre de sécurité incendie trempé Pyroguard offre une fonction coupe-feu de 60 minutes (protection contre les flammes, les fumées, la chaleur) et préserve l'apport naturel de la lumière. L'ajout d'un contrôle acoustique, de performances thermiques et solaires, permettent d'ajouter de nombreux conforts environnementaux, de préserver une esthétique parfaite et de garantir les plus hauts standards en matière de sécurité.D'un point de vue technique, les vitrages de sécurité incendie sur mesure ont été insérés dans des cadres en acier FUEGO LIGHT et THERMFIX VARIO de chez Forster, choisis par Ouest Serrurerie, dans la bibliothèque de Procès-Verbaux de classement de résistance au feu, que Pyroguard possède avec ce gammiste. En outre, une évaluation du projet a été réalisée pour justifier des performances globales de l'ouvrage en matière de sécurité incendie, au travers d'un Avis de Chantier. Avec le soutien d'EFECTIS, les équipes ont ainsi pu s'assurer que la solution finale garantissait un niveau de protection contre l'incendie approprié et efficace et une parfaite performance du Pyroguard T-EI60.En parlant du projet, Julien Bretaudeau, Technicien à Ouest Serrurerie, a déclaré "En raison de la complexité de la conception, nous avions besoin d'une solution de vitrage très personnalisée qui puisse s'intégrer dans les cadres en acier de Forster. Nous avons collaboré avec les équipes techniques de Forster et de Pyroguard, où nous avons tenu plusieurs réunions pour discuter des contraintes et des solutions. C'était un plaisir de travailler avec l'équipe de Pyroguard, qui a compris notre vision et s'est montrée très utile, efficace et professionnelle. Grâce à Pyroguard T, la société a pu fabriquer le verre de sécurité incendie selon nos spécifications et fournir un système totalement sur mesure pour la résistance au feu requise.M. Dangoise, directeur de la Serrurerie Ouest, a tenu à ajouter que " Pyroguard a fourni le produit dans de bons délais et a pu nous soutenir tout au long de l'installation. Le projet ICEPARC d'Angers a prouvé que la sécurisation des bâtiments ne doit pas nécessairement se faire au détriment d'une conception esthétique, tandis que les performances de Pyroguard Protect offrent la meilleure protection pour les personnes et les biens".
Il y a 4 ans et 253 jours

La réforme des APL entrera en vigueur le 1er janvier 2021

La réforme des APL entrera en vigueur le 1er janvier 2021, après avoir été repoussée à plusieurs reprises, a annoncé la ministre du Logement Emmanuelle Wargon dans Le Parisien.
Il y a 4 ans et 253 jours

Un lycée à énergie positive et HQE à Nort-sur-Erdre

Le nouveau lycée de Nort-sur-Erdre, conçu par AIA Life Designers, groupe pluridisciplinaire d’architectes et d’ingénieurs répond aux plus hauts standards d’efficacité énergétique et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. Sa conception et sa réalisation ont été guidées par une démarche ambitieuse avec un recours aux matériaux biosourcés (issus de matière végétale ou animale) et géosourcés (d’origine minérale) ou issus du recyclage. L’efficience environnementale est une priorité avec ses toitures végétalisées, la récupération des eaux pluviales et une chaufferie mixte bois et gaz. Les déchets de chantier ont fait l’objet d’un recyclage ou de réemplois. L’aménagement paysager favorise la diversité de la faune et de la flore. Cette écoconception exemplaire a permis d’obtenir la certification « NF bâtiments tertiaires – démarche HQE », ainsi que les labels « E+C – Effinergie BBC 2017 » (Bâtiment à Energie Positive et Réduction Carbone) et « Bâtiment biosourcé » de niveau 3, témoignant haut niveau d’exigence en termes de sobriété, d’efficacité énergétique, de qualité et de confort. Le projet a été sélectionné dans le cadre du test HQE Performance Economie Circulaire lancé par l’Alliance HQE-GBC, qui analyse le cycle de vie du bâtiment pour évaluer l’impact des actions réalisés en termes d’économie circulaire. C’est aussi le premier lycée issu du Référentiel régional de sobriété architecturale, technique et économique : un outil d’aide à la définition de projets architecturaux sobres, fonctionnels et de qualité, développé par la Région des Pays de la Loire. Photo : Interval Photo  
Il y a 4 ans et 253 jours

Un pôle culturel et sportif à l'architecture fédératrice, par l'agence M+N

Nés au début des années 1980 à l'initiative de l'Etablissement public d'aménagement de Cergy-Pontoise, les Ateliers de Cergy regroupent chaque année une vingtaine d'étudiants et de jeunes professionnels de toutes les nationalités et disciplines (architecture, urbanisme, ingénierie, agronomie, paysage, économie, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 253 jours

Les mesures de chômage partiel prolongées en 2021 si nécessaire

"Pour les secteurs les plus exposés -l'hôtellerie, les cafés, les restaurants, l'événementiel- jusqu'à la fin de l'année il y a aura du chômage partiel. Si après il faut le maintenir nous le maintiendrons", a lancé le ministre sur France 2, quelques heures après la présentation du plan de relance de l'économie de 100 milliards d'euros."Pour l'instant ce n'est pas prévu mais nous avons toujours répondu présent", a-t-il ajouté, en évoquant "cette angoisse de millions de Français pour leur emploi".Mis en place dès le début du confinement mi-mars, le système de chômage partiel, limité à six mois, prévoit l'indemnisation de 84% du salaire net pour le salarié (72% à partir d'octobre).Un dispositif d'activité partielle de longue durée, présenté par l'exécutif comme un "bouclier anti-licenciements", a par ailleurs été instauré fin juillet pour quelques secteurs faisant face à une réduction d'activité durable, comme l'aéronautique.Il autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, sur une période de 6 à 24 mois.Environ 2,4 millions de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel en juillet, soit plus de deux millions de moins qu'en juin, selon une estimation fin août de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail. Ils étaient 8,8 millions en avril.
Il y a 4 ans et 253 jours

Au-delà de l'urgence, un plan de relance pour préparer la France de 2030

"La France a tenu mais elle est incontestablement affaiblie", a souligné le Premier ministre lors de la présentation à Paris de ce plan d'une "ambition et d'une ampleur historique".Baptisé "France relance", le plan, qui devrait avoir un "effet d'entraînement sur le reste de l'économie", "produira des effets concrets et perceptibles pour le plus grand nombre", a promis Jean Castex. Avec une "priorité absolue": l'emploi, alors que 800.000 suppressions sont attendues en 2020, et un objectif "ambitieux mais à notre portée": retrouver en 2022 le "niveau de richesse d'avant la crise".M. Castex avait fixé jeudi matin sur RTL l'objectif de créer 160.000 emplois en 2021.Devant la presse, le Premier ministre en a appelé "au sens des responsabilités de tous les acteurs pour que les entreprises embauchent, à commencer par les jeunes, pour que les partenaires sociaux dialoguent et trouvent des accords, pour que les collectivités investissent aux côtés de l'État (...) et pour que les ménages investissent et consomment au lieu d'épargner".Au total, 100 milliards d'euros sur deux ans seront injectés dans l'économie, qui devrait se contracter de 11% cette année à cause de l'épidémie de Covid-19 et du confinement décidé au printemps.L'exécutif promet une exécution rapide, à moins de deux ans de l'élection présidentielle, avec un comité de pilotage, présidé par le Premier ministre.Après les 460 milliards d'euros de soutien d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance est un plan d'investissement sur le moyen terme, autour de trois priorités: la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale, défend Matignon.Trente milliards d'euros seront ainsi consacrés au verdissement de l'économie, "un pas de géant", a vanté la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Mais les ONG dénoncent l'absence de conditions fermes aux aides versées aux entreprises.Le transport bénéficiera notamment de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards pour la SNCF afin de financer le fret ferroviaire, les petites lignes et le train de nuit. Mais le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a prévenu qu'elle devra envisager de céder des filiales pour retrouver sa trajectoire financière.Près de 7 milliards seront aussi alloués à la rénovation énergétique des bâtiments, serpent de mer des politiques écologiques, dont 4 milliards pour le parc public (écoles, universités, etc.) et 2 milliards dédiés aux ménages.Dans l'après-midi, M. Castex s'est rendu dans les Vosges pour montrer des effets concrets du plan lors d'une visite de l'usine Pavatex. "On va encourager ce que nous voyons ici, à savoir des matériaux biosourcés, issus du bois ou du recyclage", a-t-il affirmé.Pour réindustrialiser les territoires, le plan mise sur l'amélioration de la compétitivité des entreprises, avec 35 milliards d'euros mobilisés, dont 20 milliards pour baisser les impôts de production payés par les entreprises, malgré les protestations des maires qui en sont les principaux bénéficiaires.Le reste de l'enveloppe soutiendra les fonds propres des entreprises que la crise a mis à mal, ou encore subventionnera la relocalisation d'activités et l'innovation dans des secteurs d'avenir, comme l'intelligence artificielle ou le calcul quantique.Mais dans l'opposition, les patrons de LR Christian Jacob et du PS Olivier Faure regrettent que ce plan arrive "tard", près de quatre mois après la fin du confinement.Le Medef, en revanche, a "salué les choix du plan de relance". Pour la CGT, Philippe Martinez a regretté l'absence de contreparties pour les entreprises bénéficiaires. Résorber la detteFace à cette débauche de moyens pour les entreprises, le gouvernement veut montrer qu'il n'a pas oublié les plus modestes et tous ceux menacés de perdre ou ne pas trouver d'emploi.Si toute mesure de relance de la consommation est écartée car les revenus des ménages ont été préservés par le chômage partiel, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a indiqué que ce dernier serait prolongé après la fin de l'année si cela était nécessaire, même si "pour l'instant ce n'est pas prévu".Et dans le plan de relance, 35 milliards d'euros sont dédiés à la cohésion sociale et territoriale, incluant 15 milliards pour l'emploi, dont 6,7 milliards déjà annoncés cet été pour les jeunes ou encore 6,6 milliards pour le dispositif d'activité partielle de longue durée.S'y ajoutent les 6 milliards d'investissement dans l'hôpital, ou encore la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et les aides aux collectivités.Sur l'ensemble du plan, 80 milliards pèseront directement sur le budget de l'Etat et viendront alourdir à court terme la dette publique, attendue déjà à près de 121% du PIB cette année.L'impact du plan sur cette dette sera "presque entièrement résorbé à partir de 2025" s'il atteint son objectif de réactivation de l'activité, a fait valoir M. Castex, en confirmant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.La moitié des 80 milliards sera toutefois financée par les subventions issues du plan de relance européen et, à l'exception de la baisse des impôts de production, les dépenses engagées ne seront pas pérennes, tempère-t-on au gouvernement, même si on assume cette stratégie dépensière.
Il y a 4 ans et 253 jours

Bercy confirme les taux des Prêts garantis par l'Etat et renforce l'affacturage

ENTREPRISES. Quelques jours après la présentation du plan de relance, le ministère de l'Economie précise les taux d'intérêt qui s'appliqueront pour les différentes échéances de Prêts garantis par l'Etat. En parallèle, un arrêté a aussi été signé pour renforcer les financements des entreprises par affacturage.
Il y a 4 ans et 253 jours

Département de l’Isère : un 11ème musée d’ici 2021

Un 11ème musée pour le Département de l’Isère en 2021.
Il y a 4 ans et 253 jours

Un outil pour évaluer la dynamique immobilière des villes moyennes

BAROMÈTRE. Le conseil supérieur du notariat et le ministère de la Cohésion des territoires viennent de lancer un outil permettant d'évaluer la dynamique immobilière des villes moyennes intégrées dans le dispositif Action coeur de ville.
Il y a 4 ans et 253 jours

Plan de relance : deux appels à projets pour la rénovation des bâtiments publics

A l’occasion d’une Conférence nationale de l’immobilier public, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, et et le ministre chargé des Comptes public, Olivier Dussopt, ont annoncé le lancement de deux appels à projets dédié à la rénovation des bâtiments publics de l’Etat et de ses opérateurs. Le gouvernement souhaite que les premiers marchés soient notifiés au tout début de l’année 2021.
Il y a 4 ans et 253 jours

La CAPEB demande au Gouvernement de lever les freins existants pour une relance efficace

La CAPEB salue particulièrement la hausse du budget concernant le dispositif MaPrimeRenov' de 2 milliards d'euros sur la période 2021-2022. Cependant, si ces mesures sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour répondre de manière efficace à une relance pérenne de l'activité de l'artisanat du bâtiment. C'est pourquoi la CAPEB fait part de ses propositions.« Nous accueillons bien sûr favorablement la hausse de financement de 2 Mds d'euros de MaPrimeRénov', qui s'ouvrira à davantage de bénéficiaires, prévue dans le Plan de relance. Toutefois nous rappelons que pour atteindre cet objectif ambitieux de logements rénovés, il faudra également réunir plusieurs conditions, notamment simplifier le dispositif RGE, fluidifier le dispositif des CEE, accompagner les entreprises et informer les clients. Ce que nous demandons au Gouvernement, c'est de fluidifier ces dispositifs, de les rendre plus lisibles et plus stables. D'autre part, en ce qui concerne les bâtiments publics et logements sociaux, pour lesquels des mesures importantes sont également prévues, nous rappelons que nous sommes attachés à ce que les entreprises artisanales puissent réaliser une part significative de ces futurs marchés, ce qui passe par davantage de recours à l'allotissement et plus de simplification des cahiers des charges. »- Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEBDes propositions pour accompagner les petites entreprises artisanales du bâtiment dans leur activité de rénovation énergétique :1. Accompagnement du dispositif CEELe dispositif CEE, s'il facilite le développement des marchés de la performance énergétique, entraine aussi un certain nombre de difficultés pour les entreprises RGE (perte d'accès direct au marché et développement de la sous-traitance, difficulté à proposer des offres concurrentes à celles du 1 €, baisse des marges, complexification des règles du dispositif d'aide…)Certains acteurs intermédiaires tentent de structurer l'offre de rénovation énergétique et de capter une part importante de la valeur en imposant, pour ce faire, une sous-traitance le plus souvent déséquilibré.Dès lors, la CAPEB demande de limiter les possibilités de sous-traitance d'une entreprise non RGE (sociétés commerciales…) à des entreprises RGE, de rappeler les obligations sur la sous-traitance (loi de 1975) auprès des acteurs intermédiaires CEE (délégataires, filiales d'obligés…) et de simplifier et harmoniser les règles du dispositif CEE (hausse des exigences dans les devis et factures pour les CEE…) qui impactent surtout les entreprises les plus petites.Dans cette perspective, la CAPEB sollicite les pouvoirs publics afin de faciliter la mise en place de « développeurs » qui pourraient accompagner les entreprises dans une meilleure appropriation des dispositifs d'aides très complexes à mettre en œuvre, et tout particulièrement des CEE. Cet accompagnement pédagogique constituerait une forme d'appui de « tertiaire » de la petite entreprise pour qu'elle intègre toute la gestion administrative que génère ce type de financement.2. Simplifier la qualification RGE et lutter contre la fraudeLa qualification RGE distingue les entreprises compétentes en matière de rénovation énergétique et/ou d'installation d'équipements utilisant les énergies renouvelables. Le principe d'éco-conditionnalité dans le bâtiment pose l'obligation, pour le client, de recourir à une entreprise qualifiée « RGE » pour bénéficier d'aides lors de travaux de performance énergétique. Le nombre de RGE en 2020 est de plus de 48 000, dont la grande majorité concerne des entreprises de moins de 10 salariés.On note une certaine désaffection des entreprises pour ce dispositif, elles en attendent davantage de bénéfices et expriment trois demandes majeures : un renforcement des contrôles ciblés sans pénaliser les entreprises vertueuses, une simplification des procédures (faire évoluer le dossier à renseigner pour les qualifications RGE, pointant prioritairement le temps passé à renseigner le dossier, en particulier, pour fournir les références chantier) et une évolution du dispositif RGE sur la modèle de CONSUEL ou de PG (travaux réalisés par une entreprise RGE avec contrôle par sondage des chantiers -dispositif actuel - ou contrôle systématique en fin de chantier lorsque l'entreprise n'est pas RGE).La CAPEB attend le détail de toutes ces mesures mais aussi celles relatives aux financements et aux charges d'entreprises.« Nous avons noté, sur le financement des entreprises, la volonté du gouvernement de négocier avec les banques des taux d'intérêts le plus bas possible pour les petites entreprises qui rembourseraient leur PGE au-delà d'un an. C'est pour nous une question très importante et qui aura des conséquences incontestables (positives ou négatives) sur les trésoreries. Au-delà de la baisse des impôts de production, il faut également envisager de se pencher sur le niveau des charges qui pèsent sur les TPE tout au long de la crise générée par le COVID ainsi que sur la prise en charge des surcoûts résultant de la mise en œuvre des règles sanitaires sur les chantiers. » - Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB
Il y a 4 ans et 253 jours

La Caisse des dépôts verdit la relance

20 milliards d’euros d’investissements dans les deux ans à venir, 6 milliards à moyen terme : Eric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, a détaillé le 7 septembre la contribution de l’établissement public au plan de relance de l’économie française.