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Il y a 4 ans et 258 jours

Transpod reçoit le soutien officiel de l'Alberta pour développer son système hyperloop

TRANSPORTS. La société canadienne Transpod, qui construit un site d'essai pour son système hyperloop, a signé un protocole d'entente avec le gouvernement de l'Alberta afin d'accélérer le développement de sa solution de transport à très grande vitesse, et attirer des investisseurs.
Il y a 4 ans et 258 jours

Coronavirus : les nouvelles règles applicables en entreprise

Télétravail « recommandé », obligation de porter le masque au sein de l’entreprise dans les lieux clos et collectifs, assouplissements à la règle… Le nouveau protocole sanitaire publié le 31 août par le ministère du Travail fixe les nouvelles règles applicables depuis le 1er septembre pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 en entreprise et protéger les salariés.
Il y a 4 ans et 258 jours

Impact de la crise sanitaire sur le marché du crédit immobilier au premier semestre 2020

Dans ce contexte, les conditions d'emprunt se sont resserrées en raison notamment du maintien des mesures du Haut Conseil de Stabilité Financière pour restreindre l'accès au crédit (durée de l'emprunt limitée à 25 ans et taux d'endettement à 33% maximum), mais aussi en raison de la hausse des taux cumulée à la baisse du taux d'usure [1] (générant un effet ciseau [2]).Afin d'établir l'impact réel de la crise sur l'accès au crédit immobilier et l'évolution des conditions d'accès à l'emprunt par rapport à 2019, La Centrale de Financement dresse le bilan du premier semestre 2020, après analyse des dossiers montés [3] et finalisés [4] sur la période étudiée : Quelles évolutions par rapport à 2019 ? Quel type de profil d'emprunteur(s) a pu accéder au crédit et pour quel(s) projet(s) ? Quelles régions ont été les plus favorables à l'emprunt et pour qui ?Principaux enseignements du 1er semestre 202086% des emprunts sont destinés à l'achat d'une résidence principale, pour l'ensemble des dossiers finalisés65% des Français empruntent à deux (analyse des dossiers finalisés)Les conditions d'emprunt se durcissent pendant la crise, avec comme principal impact :+ 9,05% d'augmentation du montant moyen des prêts montés au cours du semestre+0,60% d'apport demandé par rapport à 2019, sur les dossiers montés au 1er semestre 2020-5% de primo-accédants sur le marché du crédit immobilier, par rapport au 1er semestre 20197500€ d'augmentation sur les revenus annuels moyens pour les emprunteurs ayant monté un dossier de prêt au cours du 1er semestre 2020, par rapport à l'année précédente à la même périodeUn premier semestre 2020 favorable à l'emprunt, mais surtout pour les ménages les plus aisés [5] !De manière générale, le premier semestre 2020 semble avoir été aussi propice à l'emprunt que celui de l'année précédente. Il aurait néanmoins favorisé des ménages avec un pouvoir d'achat encore plus important que l'année précédente... Quoi qu'il en soit, l'achat de la résidence principale est resté d'une année sur l'autre le projet préféré des Français !L'achat d'une résidence principale reste prisé par les emprunteurs !Le premier semestre 2020 a en effet confirmé l'intérêt des ménages emprunteurs pour l'achat d'une résidence principale. Celui-ci a concerné, au même titre qu'en 2019, 86% des dossiers. La durée moyenne des prêts est, elle aussi, restée stable par rapport au 1er semestre 2019, puisqu'elle demeure à 20 ans et 8 mois, pour les dossiers finalisés, au cours du premier semestre 2020.En revanche, pour les dossiers montés au cours du semestre, la durée moyenne de l'emprunt s'est allongée de 2 mois entre 2019 et 2020. En effet, nombreux sont les ménages à avoir reporté ou mis en suspens leurs échéances de prêt, pendant la crise.L'emprunt à deux, toujours majoritaireLa période étudiée a, par ailleurs, été plus favorable à l'emprunt à deux, puisque 65% des ménages ayant finalisé leur dossier au cours du 1er semestre 2020, étaient en couple. Une tendance qui reste donc stable par rapport à la même période, en 2019.Des montants moyens de prêts à la hausse, pour des ménages emprunteurs plus aisés qu'en 2019Malgré la crise, l'évolution des prix de l'immobilier n'a pas été freinée et a eu un impact direct sur le montant moyen des prêts des dossiers finalisés sur la période : ceux-ci ont en effet augmenté de 8,61%. Une tendance qui se confirme également sur le montant moyen des prêts pour les dossiers montés au cours du semestre, puisque ceux-ci ont crû de 9,05%.« Là où certains pensaient que la crise ferait chuter le prix de l'immobilier, il semblerait que les tensions sur les prix ne se soient pas relâchées, bien au contraire ! La hausse des prix se poursuit dans les principales métropoles françaises; entre 2019 et 2020 les prix des maisons ont en moyenne augmenté de 5,6% [6].»- Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementDans ce contexte, l'accès au crédit immobilier sur le 1er semestre 2020 a été plus favorable à des profils d'emprunteurs aisés, à savoir en capacité de se positionner financièrement sur un marché immobilier très compétitif, et plus particulièrement dans les régions qui concentrent les métropoles françaises les plus attractives, telles que l'Ile-de-France, le Grand-Est et la région Rhône-Alpes.Des conditions d'emprunt plus favorables qu'en 2019 ?Marqué par la crise, le premier semestre 2020 semble avoir été moins favorable à l'emprunt que le premier semestre de l'année précédente. En effet, le montant d'apport demandé pour les dossiers montés au cours du semestre a augmenté de 0,60%. «Une évolution qui s'explique notamment par l'incertitude générée par la crise vis-à-vis de la situation financière et économique de nombreux ménages emprunteurs. Dans ce contexte, les organismes bancaires ont privilégié les dossiers les plus solides et les emprunteurs en capacité de délivrer un apport plus important dans le cadre du prêt. Néanmoins, les conditions particulièrement favorables du premier trimestre de 2020 viennent contrebalancer les chiffres de la crise, ce qui explique que l'apport n'ait augmenté que de 0,60% sur l'ensemble du semestre.» - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementAu-delà de l'augmentation du pourcentage d'apport demandé aux emprunteurs, les conditions d'accès au crédit se sont particulièrement resserrées pendant la crise, du fait de la hausse des taux cumulée à la baisse du taux d'usure (générant un effet ciseau) et du maintien des mesures mises en place par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pour restreindre l'accès au crédit... Autant de facteurs ayant eu pour conséquence première de pénaliser une frange de la population déjà fortement fragilisées par la crise : les primo-accédants. Sur l'ensemble des prêts contractés au cours du semestre 2020, leur part a diminué de 5%.Des conditions d'emprunt qui varient selon les régionsAu cours du premier semestre 2020, les conditions d'emprunt varient significativement selon les régions françaises. Seule la tendance liée à l'usage du bien financé se confirme puisque, sur l'ensemble des territoires, l'achat d'une résidence principale prime sur l'investissement locatif et l'acquisition d'une résidence secondaire.Les projets immobiliers restent principalement destinés à l'achat d'une résidence principale, malgré un attrait particulier pour l'investissement locatif dans certaines régions françaises !Moins fréquent que l'acquisition d'une résidence principale, l'investissement locatif reste cependant mieux représenté dans certaines régions françaises que dans d'autres. C'est notamment le cas de la région Grand-Ouest qui reste relativement attractive pour les investissements locatifs.« L'investissement locatif représente 19% des biens financés sur le 1er semestre 2020 pour la région Grand-Ouest. La Bretagne est un bon exemple de l'attractivité du Grand-Ouest pour l'investissement locatif, en raison de sa proximité avec la région parisienne, mais également du prix de l'immobilier qui est, par exemple, environ deux fois moins onéreux que dans le Sud-Est de la France ! Comptez en moyenne 1830 euros du m2 en Bretagne contre 3551 euros le m2 pour la région PACA. »- Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementUn montant moyen des prêts dépendant du prix de l'immobilier pratiqué dans la régionQuant au montant moyen des prêts, celui-ci varie sensiblement en fonction des régions. En Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest, il est environ 30% moins élevé que dans le reste des régions étudiées.« Le prix au m² est en moyenne moins important en Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest qui abritent des villes comme Toulouse, Bordeaux, Le Havre. Celles-ci drainent davantage d'investissements locatifs, dont le montant moyen est souvent moins onéreux que pour une résidence principale. A l'inverse, ce dernier est significativement plus élevé dans les régions Île-de-France, Sud-Est, Rhône-Alpes et Grand-Est, en raison de l'attractivité économique de villes comme Paris, Lyon, Nice et Strasbourg faisant gonfler les prix au m². » - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de FinancementMécaniquement, dans les régions qui concentrent des prix au m2 élevés, une sélection naturelle des emprunteurs s'opère. Ainsi, les revenus annuels moyens des emprunteurs investissant dans les régions qui disposent d'un marché de l'immobilier tendu, excèdent en moyenne de 14,5% ceux des ménages investissant dans des territoires comme la Normandie, le Grand-Ouest et le Sud-Ouest [7].Le pourcentage d'apport demandé, reflet des conditions d'accès à l'emprunt dans chaque région françaiseD'une région à l'autre, les conditions d'emprunt fluctuent pour s'adapter au marché local. Le profil de l'emprunteur, son âge, son emploi, ses revenus sont autant de facteurs pris en compte dans le calcul du pourcentage d'apport demandé aux ménages emprunteurs. Ce paramètre compte en effet parmi les principaux leviers dont disposent les banques pour s'assurer de la solidité du dossier de demande de prêt ou encore pour sélectionner les meilleurs dossiers sur un marché immobilier particulièrement concurrentiel.Dans certaines régions, telles qu'en Normandie, dans le Sud-Ouest et le Grand-Ouest, le pourcentage d'apport demandé est en-deçà de la moyenne semestrielle (10,60%) et oscille entre 9,20% et 9,60% du montant total du prêt. Cela peut s'expliquer par la volonté des organismes bancaires de redynamiser le marché du crédit dans une région où la demande de prêt est moins fréquente. À l'inverse, dans d'autres territoires le pourcentage d'apport demandé sera bien supérieur au pourcentage moyen pratiqué en France. C'est notamment le cas de l'Île-de-France dont le pourcentage d'apport demandé excède la moyenne semestrielle de 2%. Cette région dispose d'un marché de l'immobilier pour le moins tendu, ce qui conduit à une sélection des dossiers d'autant plus stricte que la demande est forte.Au-delà des dynamiques de marché, l'âge moyen des emprunteurs est un facteur déterminant quant au montant de l'apport demandé.Par exemple la région Sud-Est se situe juste derrière l'Île-de-France en termes de revenu moyen des emprunteurs, et pourtant l'apport qui leur est demandé lors de l'achat d'un bien immobilier est environ 2% plus élevé qu'en Ile-de-France et représente en moyenne 14,60% du montant du prêt. En cause, des emprunteurs relativement plus âgés que sur le reste de la France qui étirent la moyenne d'âge régionale à 40 ans. Cela impacte directement la durée moyenne de l'emprunt qui est plus courte de 4 mois par rapport à la région Rhône-Alpes qui, elle, dispose d'emprunteurs en moyenne plus jeunes de 4 ans. À l'inverse, l'apport demandé en région Rhône-Alpes est 2% supérieur à la moyenne nationale en raison de la proportion plus importante de jeunes emprunteurs dans cette région [8]. Ceci conduit les organismes bancaires à sélectionner les dossiers disposant de la meilleure assise financière : majoritairement des primo accédants faisant appel à la solidarité familiale.Quelles sont les régions les plus favorables à l'emprunt pour les primo-accédants ?À l'analyse de l'ensemble des dossiers finalisés par la Centrale de Financement au cours du 1er semestre 2020, la région Rhône-Alpes semble être la plus favorable à l'emprunt des primo-accédants, puisque ceux-ci représentent 36% des emprunteurs dans la région, contre 31% en moyenne toutes régions confondues sur l'ensemble du semestre.« Il est plus difficile pour les primo-accédants de se voir accorder un prêt dans les régions où le marché de l'immobilier est engorgé puisque la concurrence y est plus forte. C'est pourquoi, ils comptent pour 26 à 29% des emprunteurs dans le Sud-Est, en Île-de-France et dans le Grand-Est. Par ailleurs, les primo-accédants ont plus facilement accès à l'emprunt dans les régions qui adoptent une politique de soutien à la demande de crédit sur des marchés moins tendus. C'est le cas en Normandie, dans le Sud-Ouest et dans le Grand-Ouest où le montant des biens y est moins élevé, et l'apport demandé en deçà de la moyenne semestrielle, toutes régions confondues. » - Sylvain Lefèvre, Président de La Centrale de Financement[1] Le taux dit d'usure est celui au-dessus duquel les établissements de crédit n'ont pas le droit d'accorder de prêt. Il ne s'applique pas uniquement au taux d'emprunt proposé par la banque, mais au Taux Annuel Effectif Global (TAEG), qui inclut l'assurance emprunteur et les frais annexes.[2] Avec l'augmentation des taux pendant la crise, l'écart entre le TAEG et le taux d'usure s'est réduit : il s'agit de l'effet ciseau. Dans ces conditions, les futurs emprunteurs ont atteint plus rapidement le taux d'usure, entraînant ainsi le refus de leur prêt immobilier. [3] Un dossier monté correspond à un dossier présenté devant un organisme de crédit.[4] Un dossier finalisé correspond à un dossier dont l'octroi de crédit a été acté par l'organisme bancaire.[5] À savoir des ménages en capacité financière de se positionner sur le marché du crédit immobilier, disposant d'un revenu annuel moyen entre 56 000€ et 63 000€ et dont le dossier de demande de prêt corresponde aux critères établis par le HCSF.[6]Le Figaro Particulier[7] Chiffres relatifs aux dossiers financés au cours du 1er semestre 2020.[8] Ceci s'explique par l'attractivité de la région, dont "la croissance démographique régionale reste forte" selon l'INSEE et qui concentrent, de fait, une forte proportion de jeunes adultes au sein de sa population.
Il y a 4 ans et 258 jours

Emmanuel Macron va charger François Bayrou de préparer l'avenir

En annonçant début juillet son intention de recréer un Haut-commissariat au plan, en vigueur de 1946 à 2006, pour "rééclairer l'action publique d'une vision de long terme", le Premier ministre Jean Castex n'avait pas exclu d'en confier les rênes au patron du MoDem. "Pourquoi pas!" avait-il lancé en souriant.Deux mois plus tard, sa nomination doit être entérinée par décret jeudi en Conseil des ministres. Emmanuel Macron l'a confirmée vendredi dernier, saluant "l'expérience" de l'ancien ministre, "grand responsable politique" et "européen convaincu".Quelques jours plus tôt, François Bayrou, 69 ans, s'était déjà dit "prêt" dans une interview accordée à la République des Pyrénées, dans laquelle il avait esquissé ses objectifs."Ce qui est vital doit être protégé. Encore faut-il déterminer ce qui est vital et imposer aux décideurs et à l'opinion publique de se saisir des problèmes qui méritent une réponse à 10, 20 ou 30 ans et non pour 10, 20 ou 30 jours", a expliqué le maire de Pau qui sera finalement rattaché à Matignon, et non à l'Elysée, sachant que c'est Emmanuel Macron qui signera sa lettre de mission.Il est "la bonne personne pour analyser les faiblesses du pays et le projeter dans l'avenir", assure le chef de file du groupe MoDem de l'Assemblée Patrick Mignola selon qui "la planification" est l'un des combats du leader centriste qui en parlait déjà avec Michel Rocard, ministre du Plan entre 1981 et 1983.La nomination de François Bayrou intervient après sa mise en examen le 6 décembre dernier dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son parti, qui semblait sonner le glas d'un retour au premier plan pour un homme longtemps présenté comme premier-ministrable.Au début du quinquennat, le leader centriste avait dû jeter l'éponge après 34 jours au gouvernement comme garde des Sceaux en raison de l'ouverture d'une enquête préliminaire dans cette même affaire."Utiliser ses compétences""Cette nomination, c'est une façon d'utiliser ses compétences, sa vision en dehors du gouvernement" où il est "empêché", estime Patrick Mignola. "C'est une façon de l'impliquer dans la marche du pays et, parce qu'il a une surface politique, ses observations seront plus entendues".Cette fois, il n'était pas question pour lui de rester sur le quai, dans la dernière ligne droite du quinquennat.Car entre-temps, le MoDem, autrefois force d'appoint, est devenu un allié incontournable de La République en marche qui a perdu la majorité absolue à l'Assemblée.Depuis la présidentielle, où François Bayrou a apporté un soutien décisif à la victoire du candidat Macron, le leader centriste n'est jamais revenu sur son engagement, même s'il s'est parfois montré critique sur certains choix gouvernementaux.Fils d'agriculteur, natif de Bordères (Pyrénées-Atlantiques), catholique et laïc, fin lettré et auteur d'une biographie remarquée d'Henri IV, François Bayrou est entré en politique après son agrégation de lettres dans les années 70.Certains de ses compagnons de route lui reprochent son manque d'esprit d'équipe, son ambition et son orgueil. Beaucoup lui reconnaissent son obstination, comme celle d'ailleurs qu'il a mise à vaincre son bégaiement survenu enfant.Une gifle administrée à un enfant de Strasbourg qui tentait de lui faire les poches avait valu un regain de popularité à l'ex-ministre de l'Éducation (1993-1997) lors de sa première tentative élyséenne en 2002 (6,8%). Mais son meilleur score (18,6%), le leader centriste l'a réalisé en 2007, sans toutefois se qualifier pour le second tour.Son refus de soutenir Nicolas Sarkozy a entraîné alors le départ de la plupart de ses soutiens. M. Bayrou n'a ensuite eu de cesse de pourfendre cet "enfant barbare", au point d'annoncer son soutien à François Hollande dans l'entre-deux-tours de 2012, après un score décevant au premier (9,1%).Il a ensuite confié sa déception vis-à-vis du président socialiste ressentie "dès la première seconde de son investiture".
Il y a 4 ans et 258 jours

Marchés privés : les mesures pour faire face aux surcoûts engendrés par la crise

Une ordonnance publiée en plein confinement a permis l'adaptation des marchés publics à cette période particulière, en agissant notamment sur les questions des pénalités de retard et des surcoûts engendrés. Mais qu'en est-il pour les marchés privés? Bercy apporte des éléments de réponse dans le cadre des questions au gouvernement.
Il y a 4 ans et 258 jours

Livre : Île-de-France, un autre patrimoine

L’Île-de-France possède le plus grand nombre de monuments protégés au titre des monuments historiques : près de 4 000, soit 10 % du territoire national. Étudier, recenser et faire connaître ce patrimoine est la mission que remplit depuis quarante ans le service régional de l’Inventaire général, aujourd’hui « service Patrimoines et Inventaire de la Région Île-de-France ». Le nom a pu changer, l’objectif reste le même : poursuivre ce patient travail d’arpentage du territoire qui combine l’exploration sur le terrain, les recherches dans les archives et les bibliothèques, et les campagnes photographiques professionnelles, pour rendre compte au plus près de ses richesses. Île-de-France. Un autre patrimoine puise dans ces enquêtes pour proposer un aperçu de la diversité de notre région. C’est à un renouvellement du regard porté sur l’Île-de-France qu’invite ce volume, par ses synthèses concises sur différents aspects du patrimoine francilien, et surtout par ses images qui magnifient un héritage monumental divers et souvent méconnu. On y retrouvera bien sûr les incontournables, Notre-Dame de Paris ou le château de Versailles ; mais aussi des lieux beaucoup plus confidentiels, les « bonnes adresses » que l’on s’échange entre fins connaisseurs : Saint- Sulpice-de-Favières, Rampillon, le désert de Retz, l’atelier de Charles Daubigny, le château de Monte-Cristo, la villa Carré… L’ouvrage incite également à élargir les frontières du patrimoine au-delà des châteaux et des églises, pour partir à la découverte des spécialités gastronomiques de la région, de son patrimoine industriel ou de ses théâtres. Île-de-France, un autre patrimoine / unfamiliar heritage chez Lieux Dits, 272 pages, 226 images, 32 €
Il y a 4 ans et 258 jours

Pollution de l'eau : les sites Lafarge situés en bord de Seine seront contrôlées

ENVIRONNEMENT. Le cimentier Lafarge-Holcim est dans la tourmente depuis la révélation de rejets polluants dans la Seine opérés depuis son usine située dans le quartier de Bercy, à Paris. La municipalité monte au créneau tandis que l'industriel fait l'objet d'une enquête du parquet.
Il y a 4 ans et 258 jours

Une caisse de retraite de libéraux dénonce sa "mise sous tutelle injustifiée"

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, et son secrétaire d'Etat aux Retraites, Laurent Pietraszewski, ont en effet désigné un administrateur provisoire disposant "de l'ensemble des pouvoirs dévolus au conseil d'administration" de la Cipav, selon un arrêté paru mercredi au Journal officiel."Les membres du conseil d'administration s'inscrivent en faux contre cette décision (...) et ont déjà engagé un recours devant le tribunal administratif de Paris à (son) encontre", a réagi la caisse de retraite dans un communiqué.D'après la Cipav, les ministres auraient agi sur la base d'un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) pointant une "prétendue carence (...) sur les risques psychosociaux" et recommandant "la révocation" de son directeur.Mettant en avant ses "actions de prévention et de formation aux risques psychosociaux", la caisse souligne également son "redressement" financier depuis un précédent rapport de la Cour des comptes qui dénonçait en 2014 sa "gestion catastrophique".Avec plus de 500.000 cotisants (architectes, moniteurs de ski, ostéopathes, guides-conférenciers...), la Cipav collecte chaque année un milliard d'euros de cotisations, pour 600 millions reversés à 130.000 retraités, l'excédent venant s'ajouter à ses 6,5 milliards de réserves.
Il y a 4 ans et 258 jours

Partenariat CCCA-BTP et WorldSkills France : Cap sur la génération française 2023 de la construction

Signature du partenariat CCCA-BTP / WorldSkills France le 31 août Éric Routier, président du CCCA-BTP, et Armel Le Compagnon, président de WorldSkills France, ont signé le 31 août à Paris une convention de partenariat, dans la perspective des Finales Nationales WorldSkills, qui se tiendront à Lyon du 14 au 17 décembre 2020. En vue des finales mondiales WorldSkills, organisées à Lyon en 2023, cette coopération s’inscrit aussi dans une démarche au long cours d’excellence des métiers du BTP, pour mobiliser l’ensemble des acteurs de la formation aux métiers du BTP et de la construction et préparer la génération 2023 des jeunes français à se hisser sur les plus hautes marches du podium international.1re étape : une forte visibilité des métiers du BTP aux Finales Nationales à Lyon en décembre 2020La WorldSkills Competition, concours international de haut niveau qui s’apparente aux Jeux Olympiques, représente une vitrine exceptionnelle pour promouvoir auprès du grand public l’innovation, la diversité et la richesse des métiers du bâtiment et des travaux publics, mais aussi l’apprentissage comme voie de formation professionnelle initiale d’excellence et de réussite. C’est pourquoi, le CCCA-BTP, dans le cadre de son partenariat avec WorldSkills France, y sera présent en force avec un espace de 100 m², connexe au pôle des épreuves des métiers du BTP, et aux couleurs de la campagne de communication (saison 2020-2021) « La Construction. Demain s’invente avec nous », organisée par le CCCA-BTP. Le secteur du BTP qui, avec 16 métiers représentés, constitue le pôle le plus important en compétition, sera ainsi à l’honneur au cœur des Finales Nationales WorldSkills, événement majeur de valorisation des métiers et de la formation professionnelle, tant il est vital de promouvoir les métiers et l’apprentissage BTP auprès des jeunes, pour susciter de nouvelles vocations et attirer les talents. C’est tout l’objectif de la campagne « La Construction. Demain s’invente avec nous », qui vise à valoriser les atouts d’un secteur dynamique et innovant, en première ligne des grandes mutations sociétales qui façonnent le monde de demain et qui offre de belles perspectives d’évolution et de carrière, tout au long de la vie professionnelle et la garantie d’un emploi hautement qualifié à long terme. Portée par le fort investissement et l’expertise des entreprises du BTP, des partenaires sociaux des branches du bâtiment et des travaux publics et des organismes de formation aux métiers du BTP, la signature de la convention de partenariat entre le CCCA-BTP et WorldSkills France est une première étape symbolique, qui permet de valoriser la qualité des parcours français de formation professionnelle par l’apprentissage, leur capacité d’innovation et d’adaptation aux fortes évolutions des métiers du BTP, ainsi qu’aux besoins en compétences et qualifications professionnelles des entreprises, dans un contexte de reprise économique. Un continuum en 2020 et 2021 : l’appel à projets du CCCA-BTP « Excellence des métiers »Le CCCA-BTP a lancé en 2020 un appel à projets sur le thème « Comment mieux identifier, former et accompagner les apprentis à la préparation des concours, tels que les compétitions WorldSkillset EuroSkills, Un des Meilleurs Apprentis de France, etc. pour les métiers du BTP ? ».Son objectif est d’accompagner et de soutenir l’émergence d’expérimentations et de projets innovants, en vue de favoriser, développer et promouvoir l’excellence des jeunes en formation aux métiers du BTP, inscrits dans des concours sectoriels, régionaux, nationaux et internationaux. Les projets présentés s’inscrivent dans des démarches d’excellence pérennes pour identifier les talents, sensibiliser les potentiels candidats et les inciter à participer aux concours, accompagner les équipes pédagogiques et éducatives des organismes de formation pour favoriser et développer leur investissement dans l’identification, la formation et l’accompagnement des apprentis, optimiser les performances et la montée en compétences des jeunes compétiteurs, en renforçant leur préparation technique, physique et mentale. Plus globalement, il s’agit ainsi d’associer l’ensemble des acteurs autour des jeunes, notamment les formateurs des centres de formation, leur entreprise formatrice et des partenaires, dans une dynamique vertueuse ayant un objectif commun tendre ensemble vers l’excellence et le faire savoir.Cap sur 2023 : lancement du projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France Les projets « Excellence des métiers » éligibles à un financement dans le cadre de l’appel à projets organisé par le CCCA-BTP, sont portés par des organismes de formation aux métiers du BTP et par des organisateurs de concours. Parmi les neuf projets sélectionnés par le CCCA-BTP, le projet « Excellence BTP » porté par WorldSkills France, qui bénéficie d’un financement du CCCA-BTP de 1 125 000 €.À l’issue de la signature du partenariat le 31 août, un comité de pilotage de lancement du projet « Excellence BTP » réunira, autour de WorldSkills France, les partenaires du projet (réseau régional des CFA du BTP à gouvernance paritaire, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, ainsi que le réseau des Maisons familiales et rurales). Le projet national animé et conduit par WorldSkills France ambitionne de renforcer l’excellence des filières du bâtiment et des travaux publics et de hisser la France au 5e rang des pays en compétition lors des finales internationales à Lyon en 2023. Mobiliser l’ensemble des acteurs pour recruter, préparer et former la génération Lyon 2023 Bien au-delà des compétitions, le projet « Excellence BTP » piloté par WorldSkills France vise à inscrire les organismes de formation aux métiers du BTP dans une dynamique de performance et d’excellence, pour répondre aux besoins en compétences des entreprises du secteur, favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, promouvoir les métiers du bâtiment et des travaux publics et les voies de formation professionnelle initiale qui y conduisent, en particulier l’apprentissage, auprès d’un large public, notamment les jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. « Excellence BTP » est un projet novateur, qui intègre l’ensemble de l’écosystème autour des jeunes compétiteurs, en impliquant le centre de formation, avec les formateurs et l’ensemble des équipes pédagogiques et éducatives, les entreprises formatrices d’apprentis et la famille des jeunes. Il s’appuie sur les méthodologies et expertises de préparation et d’évaluation aux concours, ainsi que sur la mobilisation des ressources de WorldSkills France (outils et supports pédagogiques et de communication, modules d’entraînements par métier, etc.) pour détecter les potentiels, partager les bonnes pratiques et former aux bons gestes les jeunes, leurs formateurs et maîtres d’apprentissage.
Il y a 4 ans et 258 jours

Le rappeur Akon pose au Sénégal la première pierre d'une ville digne du Wakanda

Connu pour ses tubes R&B "Locked Up" ou "Smack That", le chanteur et producteur américano-sénégalais de 47 ans a expliqué lors d'une conférence de presse avoir posé la première pierre de son gigantesque projet, au coût estimé de 6 milliards de dollars, dans le petit village de Mbodiène, sur les rives de l'Océan atlantique, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.La future ville entend faire du Sénégal la porte d'entrée de l'Afrique, a dit le chanteur devant de nombreux journalistes sénégalais et internationaux."Une de mes plus grandes motivations, c'est que quand je suis aux Etats-Unis, je rencontre beaucoup d'Afro-américains qui ne comprennent pas vraiment leur culture. J'ai donc voulu construire une ville ou un projet comme celui-ci pour leur donner la motivation de venir voir d'où ils viennent", a dit Akon.Né aux Etats-Unis de parents sénégalais, et ayant passé une partie de son enfance au Sénégal, il est retourné à l'âge de sept ans dans son pays natal, où il a accédé à la notoriété.Formes bizarresUn film d'animation montré a présenté les futurs "districts" d'Akon City, dessinés par l'architecte Hussein Bakri: l'un, consacré aux loisirs, devrait accueillir un casino, un stade multi-sports et un centre commercial, un autre des immeubles de logements et de bureaux, un troisième un "village des cultures africaines", des restaurants et des chalets pour touristes.Plus loin, un hôpital général, un poste de police, un campus et des studios de cinéma, ainsi qu'un "pôle technologique", devraient sortir de terre."J'ai dit: +Hussein, je veux que mes bâtiments ressemblent à des sculptures+", a expliqué le rappeur, qui alternait wolof, la langue locale la plus parlée au Sénégal, et l'anglais."Je veux que l'architecture ressemble aux vraies sculptures africaines qu'ils font dans les villages. Les formes sont peut-être bizarres, mais au moins elles sont africaines", a-t-il ajouté.Interrogé sur les similitudes entre son projet et le Wakanda, royaume imaginaire situé en Afrique où se déroule le film et la bande dessinée "Black Panther", il a expliqué que cette comparaison avait décuplé sa motivation.Les travaux d'Akon City débuteront "au premier trimestre de 2021", a précisé le rappeur, Alioune Badara Thiam de son vrai nom.300.000 habitantsLa première phase de développement, censée être achevée en 2023, couvrira 55 hectares. A la fin de la décennie, le complexe devrait s'étendre sur 500 hectares, avec un "district" agricole et des îles artificielles, doté d'une marina pouvant accueillir des navires de croisière."Nous pensons que 300.000 personnes habiterons à terme dans la ville", a confié à l'AFP l'architecte Hussein Bakri, en marge de la conférence de presse.Akon, très impliqué dans l'énergie renouvelable avec son entreprise Akon Lighting Africa, dont l'objectif est d'électrifier l'Afrique avec de l'énergie solaire, insisté sur l'aspect écologique de la future cité, qui utilisera au maximum des matériaux renouvelables et prioritairement d'origine africaine.Il a expliqué s'être rendu à Mbodiène pour recueillir les conseils et les bénédictions des anciens, et estimé que les populations locales, ainsi que la jeunesse sénégalaise, profiteront de ce nouveau pôle de développement.Le ministre sénégalais du Tourisme, Alioune Sarr, a dit vouloir donner tort aux "Cassandre et oiseaux de mauvaise augure qui voient toujours les nouveaux projets comme des chimères", affirmant que le Sénégal avait pris l'engagement que "ce projet soit réalisé dans les délais indiqués".Akon n'est pas la seule célébrité à revenir aux sources pour semblable investissement. L'acteur et réalisateur britannique Idris Elba projette de bâtir un complexe touristique écoresponsable sur une île de la Sierra-Léone, pays d'Afrique de l'Ouest d'où son père était originaire.
Il y a 4 ans et 258 jours

Colas décroche un contrat de 280 M€ pour l’aéroport de Bangkok

Thanomwongse, filiale de Colas, remporte un contrat en Thaïlande pour la construction d’une piste de l’aéroport Suvarnabhumi à Bangkok, ainsi que l’extension de deux de ses taxiway. Objectif : Faire de la ville un hub aérien pour toute la région.
Il y a 4 ans et 259 jours

Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique"

"C'est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve", s'est émue la maire socialiste de la capitale en partageant sur Twitter l'information révélée par Europe 1.Selon la radio, une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a indiqué que des inspecteurs de son ministère allaient se rendre sur place et que les "responsables seraient poursuivis".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Selon le cimentier, "l'écoulement a été stoppé" et les actions de contrôles sur les centrales vont être renforcées.Le parquet a confié fin août à l'OFB et à la brigade fluviale une enquête judiciaire pour "déversement de substances nuisibles par personne morale", "jet ou abandon par personne morale de substances nuisibles" et "utilisation de produits phytosanitaires sans respecter les conditions d'utilisation".La mairie de Paris a demandé à son tour mardi la saisine du procureur de la République, "y compris sur l'auto-saisine du procureur, pour un constat d'infraction pénale et une enquête préliminaire", a précisé Emmanuel Grégoire, premier adjoint, lors d'une conférence de presse."Nous sommes très en colère", a lancé l'élu, qui reproche au cimentier de n'avoir pas suffisamment surveillé le site en question et d'avoir informé trop tardivement la mairie, prévenue qu'"hier soir autour de 23H00", alors que l'enquête a débuté le 27. Ce qui "laisse douter de l'explication avancée", a ajouté M. Grégoire, ajoutant que cet incident "ne sera pas sans conséquence sur notre regard au global sur ce type de site".Maîtrise des bergesL'adjoint au maire a demandé par ailleurs à l'établissement public Ports de Paris, qui concède les sites, "de mettre en place des mesures de surveillance", menaçant de "reprendre la maîtrise des berges" de la Seine.L'élu a également dit recevoir depuis ce mardi des témoignages de riverains "qui font état pour l'ensemble des groupes qui produisent du ciment de pratiques douteuses", comme des déversements directs dans la Seine ou des vidanges pirates.Plus tôt dans l'année, Lafarge-Holcim avait déjà été accusé de polluer la Seine par les militants d'Extinction Rebellion.Visée par une série d'actions du groupe écologiste sur plusieurs de ses sites parisiens, l'entreprise avait alors assuré que ses installations répondaient "strictement aux normes environnementales et qu'aucune pollution de la Seine n'avait été causée" par leur exploitation.En avril 2019, le groupe Vinci avait lui aussi été accusé de déverser des résidus de béton dans la Seine sur le site d'une de ses filiales, situé à Nanterre. Il avait ensuite été condamné à une amende de 50.000 euros."Nous déplorons la trop grande faiblesse des sanctions" qui ne sont pas assez dissuasives, a insisté Emmanuel Grégoire.
Il y a 4 ans et 259 jours

Quatre peines de prison ferme pour escroquerie dans la rénovation de l'habitat

Le gérant a également été condamné à une amende de 125.000 euros par le tribunal correctionnel du Mans, a indiqué à l'AFP son avocat, Me Jonathan Proust. Les saisies avoisinent elles deux millions de d'euros. "On se réserve le droit de faire appel dans ces prochains jours", a dit Me Proust, jugeant les montants "très élevés".Lors du procès, qui s'est déroulé début juillet, neuf personnes, gérants et commerciaux de plusieurs sociétés liées les unes aux autres, ont été jugées.Le ministère public avait estimé que certaines victimes avaient été "plumées" par les passages répétés des commerciaux, qui n'hésitaient pas à se faire passer pour des agents de l'État, agissant dans le cadre du Grenelle de l'environnement.Selon l'accusation, les commerciaux réalisaient des performances énergétiques arbitraires pour inciter les victimes à faire des travaux de mise aux normes de l'habitat: isolation, pose de VMC, changement de chauffe-eau, installation de gouttières...Et parfois ils n'hésitaient pas à se faire menaçants. "Il y a des commerciaux qui refusaient de sortir tant que la victime n'avait pas signé les documents", avait assuré le ministère public.Certains tiraient leurs arguments de l'accident de l'usine chimique de Lubrizol à Rouen ou de prétendues décisions européennes pour convaincre les personnes âgées de réaliser ces travaux. La moyenne d'âge des victimes est de plus de 76 ans.Le parquet avait requis cinq ans de prison, dont deux ans avec sursis probatoire, à l'encontre du gérant, âgé de 31 ans, et de son bras droit. Ce dernier a aussi été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.Deux directeurs commerciaux ont aussi écopé de peines de prison dont une partie avec sursis probatoire. Quatre autres prévenus ont été condamnés à des peines avec sursis et la compagne d'un des dirigeants a elle été relaxée.
Il y a 4 ans et 259 jours

Réseau Lorenove, l’avenir d’un réseau gagnant !

En dépit d’un début d’année qui s’annonçait prometteur : + 16% de chiffres d’affaires en janvier et février 2020 par rapport à 2019 ; à l’annonce du confinement – comme pour l’ensemble du Groupe – l’activité du réseau Lorenove a été mise en suspens et a sonné l’arrêt soudain des activités commerciales et de pose. Le réseau, qui venait de réunir fin janvier 2020 ses concessions et agences pour sa 35ème convention, aspirait à une nouvelle année marquée par une forte volonté d’aller de l’avant, avec des méthodes inédites et davantage de moyens mis à disposition. Les ambitions et projets ont dû être laissés de côté et faire place au plan d’urgence pour la relance de l’activité commerciale et la pérennité des concessionnaires. L’appartenance au Groupe Lorillard L’appartenance au Groupe a permis aux concessionnaires de bénéficier d’un appui financier avec des reports d’échéance, des conseils de gestion, un suivi de trésorerie. D’un point de vue réglementaire, le Groupe a également tout mis en œuvre – avec les équipes internes et notamment le service HSE – pour instaurer et organiser les mesures barrières indispensables afin de garantir la sécurité des collaborateurs et celle des clients. Ainsi, le document unique d’évaluation des risques DUER a été adapté et intègre toutes les procédures Covid spécifiques à chacun des métiers : commerce, pose, services support… Une reprise coordonnée Ainsi, tout le réseau a réouvert le 11 mai, certaines concessions en effectif réduit le temps que l’activité reprenne ; pour d’autres, au complet. Certains même, n’ont jamais arrêté leurs activités et ont posé des portails et portes de garage. « Il y a eu des demandes de devis ou demandes de poses durant le confinement, même les interventions SAV sont restées actives » précise Marylène Mitrecey. « Nous avons mis en place une permanence commerciale pour les accompagner durant tout le confinement ; afin que les concessionnaires restés en activité puissent avoir les chiffrages nécessaires à leurs chantiers et que les commandes puissent être enregistrées pour être mises en production. Côté production, nous avons modulé la fabrication en fonction des poses les plus urgentes, nous nous sommes adaptés à la reprise d’activité des concessionnaires pour qu’ils puissent livrer et assurer la réalisation de leurs chantiers. » Une équipe renforcée et complémentaire L’équipe de Gérard Coron-Dall’o désormais constituée de Jean-Christophe Péron – Développeur Réseau arrivé en 2019 – accompagné de 3 animateurs « régions » : Paul Moriaud (Sud) et Emmanuel Tardy (Ouest), rejoints récemment par Nathalie Careaux (IDF, Nord, Est), s’est également étoffée avec l’arrivée de Joao Alves début 2020 en tant qu’animateur technique, chargé des formations et du support technique des concessions. De nouvelles ouvertures en 2020 Le confinement n’a pas altéré la volonté de développement du réseau. Alors que 5 nouvelles concessions ont rejoint le réseau l’année passée, l’objectif 2020, annoncé lors de la convention des concessionnaires, est de doubler ce score et d’atteindre 10 ouvertures. « Les contacts ont été maintenus et les dossiers en cours ont continué d’avancer en dépit du contexte peu favorable, les projets d’ouverture ont perduré. » précise Marylène Mitrecey. Sont d’ores et déjà en cours : trois ouvertures dans la région Lyonnaise (dont une à Roanne), une à Pau et une au Mans. Un plan de communication prometteur Deux opérations commerciales exceptionnelles ont été lancées. Du 15 au 28 mai, l’opération « Vous nous avez manqué » a été promue pour communiquer sur la reprise d’activité de nos concessionnaires et inciter nos clients à revenir en magasins. « L’idée était de prendre la parole tout de suite après la réouverture des magasins, via une communication par email et sms. Nous proposions 15% sur l’ensemble de nos produits pour inciter les personnes à concrétiser les projets nés pendant cette période de confinement » explique Marylène Mitrecey. La seconde campagne, lancée entre le 30 mai et le 20 juin, était une opération commerciale nationale en 3 temps : proposer 150 euros de reprise par fenêtre, porte fenêtre et coulissant pour tous les matériaux ; offrir un lave-vitre de la marque « Kärscher » pour chaque commande ; ajouter une offre complémentaire grâce à l’un de nos fournisseurs référencés « Novoferm » (pour chaque porte de garage du modèle ISO 45 commandée, le moteur était proposé à 1 euro). « Nous avons également négocié des propositions de financement personnalisées dont une offre de crédit à taux 0% (TAEG fixe) afin de pouvoir les proposer à nos clients particuliers durant toute la durée de ces deux opérations. Nous savons que beaucoup ont vu leurs revenus diminuer en cette période et nous souhaitons accompagner au mieux les personnes qui ont malgré tout un projet de rénovation à accomplir. » confie Marylène Mitrecey La campagne nationale de septembre du 12 septembre au 3 octobre a été maintenue. Au programme : 15% de remise sur chaque projet de remplacement de fenêtres, portes-fenêtres et/ou coulissant ; 1 enceinte bluetooth Sony offerte ; une offre spéciale élaborée conjointement avec notre partenaire Profalux, pour proposer le volet roulant Visio Solaire à 599€ TTC posé. En outre, 2 leaflets génériques pour les concessions et agences intégrées ont été créés afin qu’ils puissent faire du boitage durant le confinement et communiquer à la reprise, plus efficacement en local. Également, une interface rassemble l’ensemble des outils de communication : annonce presse, spots télé, emailing, etc. afin qu’ils puissent relayer auprès de leurs réseaux les campagnes de la marque. « Le réseau gagnant » Une chose est sûre : au sein du réseau Lorenove, les concessionnaires ne se sentent jamais livrés à eux-mêmes ! « Depuis le déconfinement, nous observons une augmentation très significative des contacts chez Lorenove pour l’activité liée aux particuliers » précise Marylène Mitrecey. « Les efforts de tous et l’ensemble de nos actions portent leurs fruits ! » En effet, à ce jour les résultats sont probants, avec une hausse exceptionnelle des contacts de +381% au mois de mai comparé à avril 2020, et de +268% en comparaison à mai 2019. Le site Internet Lorenove a engrangé 4 fois plus de visites en provenance des réseaux sociaux, entre le 15 mars et la fin mai, comparé à la même période en 2019. Pour la partie digitale, la campagne Google Ads a été décuplée. « Nous avons augmenté nos budgets de 44 % pour les mois de mai et juin. Nous avons voulu nous donner toutes les chances de réussir cette reprise et d’être vraiment présents auprès de nos clients. » explique Marylène Mitrecey. Les actions digitales se sont donc aussi distinguées avec une augmentation sur seulement 15 jours de + 1570 fans sur Facebook, faisant suite aux différents posts et publicités réalisées, soit +22% d’augmentation permettant de dépasser la barre des 8800 fans. Les vidéos spécial Covid ont été vues plus de 86 000 fois sur Facebook sur plus de 210 000 personnes exposées ! De son côté, en 2 mois, le réseau LinkedIn a conquis +400 abonnés pour le Groupe Lorillard et +188 abonnés pour Lorenove avec un très bon taux d’engagement de 6% et des pics à 12% sur les posts Covid (vidéos, photos…) largement diffusés et partagés. « Nous sommes actuellement à + 117 % de notre objectif fixé pour le chiffre d’affaires facturé en mai 2020. Pour le chiffre d’affaires commercial (les prises de commande, commandes en cours) nous sommes à 65 % de l’objectif fixé sur le mois de mai. On s’attendait à une reprise beaucoup plus timide et moins dynamique, mais les résultats obtenus sont plus qu’encourageants pour la suite » témoigne Marylène Mitrecey. Mais un réseau performant, ce sont aussi des valeurs, une philosophie et des méthodes partagées par tous… Intelligence collective, homogénéité, vision commune, co-constuction, uniformisation, professionnalisme, transmission des valeurs et des bonnes pratiques, respect de l’enseigne… Tels sont les mots clés de la réussite. Tels sont les ingrédients que Lorenove intègre dans ses agences et concessions, pour en faire « le réseau gagnant ». « Cette période nous a ouvert les yeux sur d’autres façons de concevoir l’animation. En étant à distance, nous avons développé des façons de communiquer qui malgré tout, restent humaines et proches. Tous nos échanges nous ont permis de garder cet esprit réseau même si on ne se voyait pas. Là où tout le monde parle de distanciation sociale, nous avons eu l’impression d’être plus proches et plus soudés les uns aux autres » conclut Marylène Mitrecey.
Il y a 4 ans et 259 jours

Eiffage en charge de la construction du futur siège de la RTBF

CONTRAT. Le projet Media Square, qui accueillera les collaborateurs du groupe de service public belge, a été remporté par un groupement comprenant Eiffage, Besix, et In Advance.
Il y a 4 ans et 259 jours

Accusé de polluer la Seine, Lafarge parle de “malveillance”

En exclusivité, Europe 1 a révélé une pollution de la Seine, à Paris, par le groupe cimentier LafargeHolcim. Celle-ci a même été qualifiée de « Clairement volontaire ». Une accusation lancée par Jacques Lemoine, agent de développement de l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (Aappma). De son côté, Lafarge France dément cette accusation. Et indique, dans un communiqué de presse daté du 1er septembre, « être victime d’une détérioration délibérée d’une plaque d’étanchéité ». Entre temps, Europe 1 a lancé une nouvelle salve. La station de radio a révélé qu’une seconde pollution existait au niveau de la centrale à béton du pont Mirabeau… Ce sont les membres d’une association de riverains, qui ont constaté les faits. « J’ai vu plusieurs fois des camions Lafarge déverser un liquide blanchâtre. Celui-ci ressemblait à des eaux usées, directement dans la Seine », a raconté Maryse Fourcade, vice-présidente de l’association, au micro d’Europe 1. Et le site de la radio a publié des photos montrant les faits… « LafargeHolcim est conscient de ses obligations en matière d’environnement. Et déterminé à protéger l’environnement dans les pays où il exerce ses activités. Il a toujours fermement condamné ces pratiques interdites par ses standards de production », répond en retour le groupe cimentier. Ceci, à propos de ce rejet d’eau de lavage dans la Seine. Et de poursuivre : « LafargeHolcim a immédiatement décidé de lancer une enquête interne, afin de faire la lumière sur ces possibles agissements. Dans les prochains jours, l’ensemble du personnel de nos sites parisiens fera à nouveau l’objet d’un rappel des bonnes pratiques. Et du caractère impératif du respect des règles environnementales. »  A Paris, des eaux chargées issues du recyclage des bétons se sont déversées dans la Seine depuis la centrale Lafarge France de Bercy. [©ACPresse] Un « flagrant délit de pollution environnementale » La pollution environnementale initiale s’est déroulée dans la centrale à béton Lafarge France. Une unité implantée sur la rive droite de la Seine, à côté de l’AccorHotels Arena, à Paris. Elle concerne le tout dernier bassin de décantation des eaux de process et de lavage des toupies.  C’est à ce niveau qu’est constatée la fuite, « qui a entraîné un léger écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine », précise le communiqué. Dans le cas présent, cette eau comportait des micro-fibres synthétiques. Mais Lafarge souligne aussi que, « aussitôt détecté, cet écoulement a été stoppé. Et des travaux de réparation immédiats ont été engagés ». Ces affirmations sont loin d’avoir convaincus, tant l’Aappma que les élus locaux.  Dans le journal 20 Minutes, Guillaume Durand, co-responsable de EELV Paris, parle d’un « flagrant délit de pollution environnementale, qui pourrait porter atteinte à la santé des citoyennes et citoyens de Paris ». Et quant à Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, il indique sur son compte Twitter, « découvrir avec stupeur cette pollution lente qui empoisonne notre fleuve. Des explications s’imposent de la part du gestionnaire du site et une plainte sera déposée… » Un traitement des eaux en circuit fermé Le traitement des eaux de process est réalisé en circuit fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Ici, les bassins de la centrale à béton Lafarge de Pantin. [©ACPresse] Pour mémoire, le traitement des eaux de process du cycle de production des bétons est aujourd’hui une obligation. Les bétonniers s’y plient, mettant en place des dispositifs dédiés. Sur le site de la centrale à béton Lafarge France de Bercy, ce traitement est réalisé en circuit strictement fermé. Et se fait au sein d’une série de bassins de décantation. Les toupies déversent leurs eaux chargées, issues du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. Puis, celles-ci passent ensuite de bassins en bassins. Les eaux claires se concentrent dans le dernier bassin, là où la fuite a été constatée. Eaux réintroduites dans le process de production de bétons neufs. Ou employées pour de nouvelles opérations de nettoyage. Quant aux résidus (graviers, boue cimentaire), ils sont extraits, de manière régulière, du premier bassin. Et évacués vers un centre de traitement certifié pour recyclage et valorisation. La pollution constatée ne concerne pas ces résidus. Lafarge France va déposer plainte Dans ce contexte, Lafarge a déclaré au Figaro, « comprendre l’émotion que suscite cet incident à la centrale à béton de Bercy […] » Et de poursuivre : « Il est faux d’accuser notre entreprise de rejets, qui pourraient être volontaires ». De fait, le groupe cimentier a choisi de déposer plainte, lui aussi, pour faire toute la lumière sur cette affaire. Comme tous les autres équipements du groupe LafargeHolcim en France, la centrale à béton de Bercy répond à toutes les exigences environnementales en vigueur. Toutefois, suite à cet incident, l’industriel va mettre en place des actions de contrôle renforcées sur ses unités de production. Concernant le site de Bercy, il va mettre en œuvre une solution de sécurisation supplémentaire du circuit de recyclage des eaux. Et ce, dès les prochains jours…  Les toupies déversent leurs eaux chargées, issus du nettoyage des cuves, dans le premier bassin. [©ACPresse] Ces actions n’ont pas pour autant calmé le jeu. Ainsi, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés. Et qu’une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. La Mairie de Paris a demandé la saisine du procureur de la République pour un constat d’infraction pénale et une enquête préliminaire. Les choses semblent même être allées un peu plus loin. Puisque la même Mairie de Paris accuse aussi Haropa Ports de Paris de ne pas avoir rempli son devoir de contrôle… Cet organisme est en charge de l’aménagement de l’entretien et de l’exploitation des installations portuaires en Ile-de-France. Contacté par ACPresse, Haropa Ports de Paris n’a pour l’heure pas donné suite à cette demande. Vinci condamné pour une pollution similaire Il y a un peu plus d’un an – en avril 2019 -, le groupe de BTP Vinci a été confronté à la même mésaventure. A savoir, l’épanchement de béton dans le Seine, à Nanterre (92). C’est l’Aappma qui avait déjà lancée l’alerte à l’époque. Après enquête en interne, il s’est avéré qu’il s’agissait d’eau grise chargée en sable et comportant des traces de ciment désactivé. Moins de 5 m3 en totalité, ayant couvert environ 20 m2 de surface dans le lit de la Seine. Donc, bien loin de la catastrophe annoncée de prime abord dans les médias… Vinci s’est engagé à remettre en l’état la zone polluée. Toutefois, cela n’a pas empêché le groupe Vinci d’écoper d’une amende de 50 000 € (plus 40 000 € avec sursis) ! Article mis à jour le 3 septembre 2020.
Il y a 4 ans et 259 jours

Après un contretemps, le plan de relance enfin détaillé jeudi

Ce plan de 100 milliards d'euros représente "quatre fois plus que le plan de 2008, un tiers du budget de l'État", a vanté la semaine dernière le Premier ministre Jean Castex devant les patrons réunis à l'université d'été du Medef, pour assurer l'engagement de l'Etat dans cette crise.Une crise inédite depuis la Seconde Guerre mondiale: après avoir vu le PIB se contracter de plus de 5% au premier trimestre, puis de 13,8% au deuxième sous l'effet du confinement, la France est entrée en récession et le gouvernement prévoit que son PIB s'affaisse de 11% cette année.Si le rebond de l'activité a été fort au début du déconfinement à la mi-mai, il s'essouffle quelque peu ces dernières semaines, selon des indicateurs économiques publiés ces derniers jours.En parallèle, sur le front de l'épidémie, la hausse des contaminations et le renforcement des mesures de protection, comme le port du masque généralisé en entreprises, crée un climat d'inquiétude peu propice à restaurer la confiance, pourtant essentielle pour la reprise durable de l'économie.Après les 460 milliards d'euros de dispositifs d'urgence mobilisés depuis le début de la crise, le plan de relance, qui doit se déployer sur deux ans, vise à soutenir "l'offre et l'investissement", a défendu le Premier ministre.Il sera donc surtout axé sur le soutien direct aux entreprises, avec comme mesure phare la baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros en 2021 et en 2022. Le plan intègre également l'enveloppe de 6,5 milliards de soutien à l'emploi des jeunes, déjà débloquée cet été.Au-delà des mesures de court terme, l'exécutif veut profiter de l'occasion pour accélérer le verdissement de l'économie française et stimuler la production industrielle sur le territoire, en particulier dans certains secteurs stratégiques comme la santé.Et la consommation ?Au total, 30 milliards d'euros iront donc à la transition écologique, dont une partie se recoupe avec les 40 milliards dédiés à la réindustrialisation du pays."Cette stratégie +France relance+ que nous allons lancer, ça n'est pas une stratégie pour faire face aux difficultés du moment, ça nous l'avons déjà fait et nous allons continuer (...), non c'est préparer la France de 2030", a défendu le président de la République Emmanuel Macron.Ce choix du soutien aux entreprises, qui passera également par des simplifications administratives, soulève déjà quelques critiques, certains dénonçant le manque de mesures en faveur de la demande afin d'inciter les ménages à dépenser les 80 milliards d'euros d'épargne engrangés pendant depuis mars.Car si la consommation a rebondi après le confinement, elle s'est stabilisée en juillet, selon l'Insee.Outre la hausse de l'allocation de rentrée scolaire et des dispositifs attendus pour encourager les ménages à effectuer des travaux de rénovations dans leur logement, le gouvernement pourrait faire d'autres annonces, mais assume sa stratégie."Les revenus des ménages ont été préservés" grâce au chômage partiel, a défendu Jean Castex la semaine dernière. Il n'est donc pas question d'opter pour une baisse massive de la TVA comme en Allemagne."La meilleure façon de soutenir la demande c'est de créer des emplois" et donc d'aider les entreprises à le faire, a de son côté estimé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors de l'université d'été du Medef.Reste à savoir si ce plan, qui sera contenu dans la loi de finances pour 2021 et donc voté en fin d'année, n'arrivera pas un peu peu tard pour certaines entreprises.Avant même le report de son annonce, l'opposition l'avait jugé tardif. "Chaque jour perdu accroît la fracture", avait ainsi critiqué début août Boris Vallaud, porte-parole du PS et député des Landes.
Il y a 4 ans et 259 jours

Enquête ouverte sur une pollution de la Seine par Lafarge

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a dénoncé mardi 1er septembre un "véritable scandale écologique" après la révélation de rejets polluants dans la Seine issus d'une centrale à béton de Lafarge-Holcim, visée depuis fin août par une enquête du parquet de Paris.
Il y a 4 ans et 259 jours

Chute historique du PIB en France au 2e trimestre, alors que l'épargne est au plus haut

L'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) a confirmé vendredi cet effondrement inédit depuis 1949, date à laquelle il a commencé à mesurer l'activité économique française de façon trimestrielle.Même après la chute de Lehman Brothers en 2008-2009 ou la grève générale de mai 1968, la chute n'avait pas été aussi brutale.Après un recul du PIB de 5,9% entre janvier et mars, la France est donc officiellement entrée en récession à l'issue du premier semestre.Parce que le confinement y a été plus strict et en raison de la spécialisation sectorielle de l'économie (tourisme et aéronautique), la France fait moins bien que l'ensemble de la zone euro (-12,1%) et a fortiori que l'Allemagne, où le recul est limité à 10,1%. Mais l'Espagne a subi un recul de 18,5% et le Royaume-Uni de 20,4%.Si la levée progressive des restrictions a conduit à "une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril", le trimestre porte les stigmates de l'obligation imposée aux Français de rester chez eux: les dépenses de consommation ont ainsi chuté de 11,5%.Après avoir bondi à la sortie du confinement (+35,5% en mai et +10,3% en juin), les achats se sont stabilisés en juillet (+0,5%), avec une prime pour la consommation de carburants, en forte hausse, au détriment des dépenses en habillement-textile qui progressent plus faiblement.La consommation des ménages retrouve ainsi "quasiment" son niveau de novembre 2019, selon l'Insee, mais "on n'a pas eu de véritable rattrapage, au sens où on continue d'accumuler des pertes", selon Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et Prévision de l'OFCE. Dès lors, "on ne peut pas parler de reprise, mais d'un simple rebond" de l'activité."mourir riche"Cette frilosité à dépenser, alors que les revenus ont été préservés par les mesures de chômage partiel, se mesure au gonflement de l'épargne, dont le taux a augmenté de 12 points pour s'établir à 27,4% au deuxième trimestre. Depuis mars, les Français ont mis de côté environ 100 milliards d'euros.Le plan de relance de 100 milliards d'euros, dont le contenu sera dévoilé jeudi, "devra remettre dans le circuit cette épargne excessive en rassurant sur l'emploi", note Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum Asset Management."Comment on mobilise cette épargne pour soutenir l'économie? C'est la grande question. Le plan de relance est censé faire repartir la machine mais il ne comporte pas de mesure ciblée sur l'épargne comme en Allemagne", qui a décidé de baisser la TVA pendant six mois, relève Mathieu Plane."Le gouvernement préfère donner un message de confiance, inciter les Français à dépenser, mais est-ce que cela sera suffisant? Le risque est de mourir riche", ironise l'économiste.D'autant que le fragile optimisme qui prévalait depuis le déconfinement risque d'être mis à mal par la recrudescence de l'épidémie, qui a conduit à imposer le port du masque à Paris ou Marseille et dans les entreprises.Cette semaine, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a confirmé la prévision du gouvernement d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 11% cette année, alors que l'Insee table sur -9%. Cette prudence s'explique notamment par "beaucoup d'incertitudes internationales", a-t-il justifié, citant le Brexit, l'élection présidentielle américaine et le futur plan quinquennal chinois.A plus long terme, le PIB ne devrait retrouver son niveau d'avant-crise qu'en 2022, où une croissance de 1,4% est attendue.
Il y a 4 ans et 259 jours

Erherea, d’Edoardo Tresoldi, œuvre spectaculaire

Etherea est une œuvre de l’artiste italien Edoardo Tresoldi réalisée en 2018 pour le Coachella Valley Music and Arts Festival, un évènement musical se déroulant à Indio, en Californie. Etherea est composée de trois édifices imposants d’inspiration néoclassique et baroque, entièrement construits avec un grillage métallique. Les trois structures, de forme identique, jouent sur un changement […] L’article Erherea, d’Edoardo Tresoldi, œuvre spectaculaire est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 259 jours

Abstraction extrême de l’architecture

La transparence n’a pas le même sens pour un(e) politique que pour un(e) photographe. Ce qui est vœu de clarté (chasteté ?) absolue pour le premier est au contraire pour le second la possibilité de flouter les limites. Ou, puisqu’il faut tout montrer, de l’indécence du premier jusqu’à l’abstraction du second. Chronique-Photos d’Erieta Attali. Brouiller des […] L’article Abstraction extrême de l’architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 259 jours

26e édition du Salon International du Patrimoine Culturel du 28 au 31 octobre 2020

La 26e édition du Salon International du Patrimoine Culturel aura lieu du 28 au 31 octobre 2020, au Carrousel du Louvre – Paris, où près de 300 exposants et 20 000 visiteurs sont attendus. Pour cette édition 2020, le salon a choisi de traiter d’un enjeu fondamental pour l’ensemble secteur en développant le thème de « Patrimoine et Territoires ». Un choix qui résonne particulièrement dans la période actuelle, alors que la campagne « Cet été je visite la France » pour soutenir la reprise du tourisme et la consommation locale bat son plein. Cette année, le salon qui se tiendra dans des conditions sanitaires renforcées, change aussi exceptionnellement ses jours d’ouverture au public en passant du mercredi au samedi afin de faciliter l’accès au visitorat professionnel et qualifié. Plus de 200 exposants ont d’ores et déjà confirmé leur participation à cette 26e édition très attendue par l’ensemble des acteurs du patrimoine. L’événement devrait compter près de 300 exposants au total. Parmi les nouveaux exposants figurent l’Institut National du Patrimoine, l’Atelier Pierre Maigne, la start-up Timescope ou encore l’atelier de tissage artisanal La Tisserie . Porté par Ateliers d’Art de France depuis 2009, le Salon International du Patrimoine Culturel rassemble et fédère l’ensemble des acteurs des métiers du patrimoine. Moment unique d’échanges et de réflexion, le salon accueille chaque année plus de 300 exposants et 20 000 visiteurs, grand public comme professionnels, pendant 4 jours au Carrousel du Louvre à Paris. Plateforme unique de rendez-vous d’affaires pour le secteur, le salon est l’occasion de nouer des contacts avec un public de prescripteurs pourvoyeurs de commandes : professionnels du secteur et propriétaires de biens mais aussi des visiteurs connaisseurs et passionné
Il y a 4 ans et 259 jours

Travail en extérieur, véhicules, manutention : les précisions du protocole sanitaire

REGLEMENTATION. Comme prévu, le Gouvernement a présenté ce 31 août le protocole sanitaire actualisé visant à maîtriser l'épidémie de coronavirus, notamment dans le milieu de l'entreprise. Quelques mesures concernent plus particulièrement le travail en extérieur, les déplacements en véhicules ainsi que les opérations de manutention.
Il y a 4 ans et 259 jours

Un éco-hôtel en bois Kebony dans un écrin de nature, sur la côte portugaise

« C’est lors de mes voyages au Portugal que je suis tombé amoureux des paysages et de la nature de ce beau pays. La côte est très préservée, ce qui est rare en Europe. J’y ai découvert une culture et une sensibilité que j’apprécie profondément. C’est pour ces raisons que j’ai choisi la richesse de la région d’Arrábida, un lieu incroyable pour réaliser le projet Etosoto », explique Julien Labrousse.La réserve naturelle est un environnement préservé, véritable écrin de verdure et de tranquillité. C’est pour respecter et se fondre dans cet espace d’exception que le projet Etosoto Cabo Espichel s’est fixé l’objectif d’utiliser des matériaux aussi naturels et locaux que possible. Le bois représente près de 96% des matériaux utilisés. « Le projet explore les principes de l’architecture bioclimatique. Nous visons l’objectif “cradle to cradle”. C’est pour ces raisons que nous avons choisi le bois Kebony, en plus de son aspect visuel très agréable et naturel », poursuit l’architecte.Développée en Norvège, la technologie révolutionnaire Kebony est un procédé respectueux de l’environnement, qui modifie les résineux issus de sources durables en chauffant le bois avec de l’alcool furfurylique ; un sous-produit agricole. En polymérisant la paroi cellulaire du bois, les résineux adoptent en permanence les attributs du bois dur tropical, notamment une durabilité, une dureté et une stabilité dimensionnelle élevées. Ce processus n’améliore pas seulement significativement les propriétés physiques du bois, mais contribue également à l’apparence unique de celui-ci grâce à sa patine gris argent qui se développe au fil du temps.« Nous avons également choisi le bois Kebony dans le but de concevoir des bâtiments dont l’air intérieur serait dépourvu de polluants », explique Julien Labrousse.Les petites cabines présentent une allure épurée et moderne, se parent de toits végétalisés et de grandes baies vitrées qui font entrer la lumière naturelle et reflètent la beauté des environs. Ce sont de véritables bulles paisibles et apaisantes, connectées à la nature, et respectueuses de l’environnement.Technologie KebonyLa technologie Kebony est un processus de production breveté qui permet d’améliorer les propriétés des bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Grâce à un procédé respectueux de l’environnement, les bois sont imprégnés d'un liquide biologique provenant de déchets de cultures agricoles. En chauffant le bois, les polymères furfuryliques sont imprégnés dans les parois cellulaires du bois, ce qui augmente sa durabilité et sa stabilité dimensionnelle, sans pour autant sacrifier son esthétique.
Il y a 4 ans et 259 jours

Borne veut identifier les activités professionnelles "difficilement compatibles" avec le port du masque

"On va recenser avec les partenaires sociaux" les "activités qui, par nature, sont difficilement compatibles avec le port du masque" et "on regardera les réponses qu'on peut apporter", a déclaré Mme Borne sur BFMTV.Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) "a défini une série de mesures sur la ventilation, les volumes des espaces", les protections en plexiglas, la distance entre collègues, a-t-elle énuméré. Il y a "beaucoup de critères", qui seront "partagés demain (lundi) avec les partenaires sociaux", a-t-elle indiqué. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a souligné sur LCI que son syndicat avait "fait des propositions" pour enrichir ce protocole sanitaire. "Il faut organiser le travail différemment", par exemple avec "des temps de pause plus réguliers", et "regarder spécifiquement métier par métier", a-t-il estimé. Demandant au ministère "un guide le plus cadré possible" pour "protéger réellement les salariés", M. Martinez souhaite également "des sanctions"contre les entreprises ne respectant pas les consignes sanitaires."Les secteurs qui ont des difficultés particulières" avec le port systématique du masque, "on va les identifier, on va les rencontrer", a promis de son côté la ministre, en rappelant qu'un décret avait déjà été pris pour dispenser "les chanteurs d'opéra" du port du masque."Porter le masque systématiquement en entreprise, c'est très important quand on est à plusieurs", a souligné Mme Borne, en s'appuyant sur les recommandations du HCSP. En fonction de la mise en place dans les entreprises des mesures recommandées par ce Haut Conseil (ventilation/renouvellement de l'air, protection de type plexiglas, densité d'occupation), "on peut avoir des assouplissements au caractère systématique du port du masque", a-t-elle expliqué.Ainsi, dans des locaux avec "une très bonne ventilation" ou "dans des grands volumes" comme "par exemple ici" dans le studio de BFMTV et sur d'autres plateaux de télévision, les personnes pourront retirer le masque.La ministre répondait sans masque à trois journalistes non masqués sur le plateau de la chaîne."Évidemment, si vous êtes tout seul dans votre bureau, vous n'êtes pas obligé de mettre un masque", mais "dans les circulations, les salles de réunion, il faut porter le masque", a-t-elle noté.Le télétravail toujours "recommandé"Parmi "les cas particuliers", il y a "les ateliers", comme "les garages", où "vous êtes amenés à faire des efforts physiques" et où les salariés pourront être "dispensés du port du masque" si "l'atelier est bien ventilé", avec "les collègues (qui) sont loin", a détaillé la ministre.Dans "les bureaux partagés, les open spaces", "si on a toutes les bonnes règles", les salariés pourront "à certains moments retirer le masque", par exemple pour "souffler dix minutes". Ou si "vos collègues sont partis à la cantine, vous êtes quelques-uns à être restés, vous pouvez retirer votre masque".Les modalités d'application de ces règles "feront l'objet d'un dialogue social au sein de chacune des entreprises (...). C'est un thème très concret du dialogue social".La ministre a par ailleurs "confirmé que le télétravail reste une pratique recommandée, a fortiori quand on est dans des zones où le virus circule beaucoup" car "ça permet d'être moins nombreux sur son lieu de travail, ça évite de prendre les transports en commun quand on est dans une grande métropole".
Il y a 4 ans et 259 jours

Arnaud Levy, de Putzmeister à Liebherr

Arnaud Levy rejoint le groupe Liebherr au poste de directeur de Liebherr Malaxage & Techniques. Arnaud Levy vient de rejoindre le groupe Liebherr. Depuis le mois d’août, il y occupe le poste de directeur de Liebherr Malaxage & Techniques. Il travaille en binôme avec Marc Singer, directeur de l’entité depuis 2005. D’ici quelques mois, Arnaud Levy prendra pleinement possession du poste, au moment du départ en retraite de Marc Singer. Arnaud Levy a réalisé l’essentiel de sa carrière professionnelle au sein du groupe Putzmeister. Dernièrement, il a été le gérant de la filiale française, de janvier 2019 à mai 2020. Auparavant, il a occupé différentes fonctions chez Putzmeister Mörtelmaschinen (pompes à mortier). Il y a gagné de nombreuses années d’expérience en tant que responsable du service après-vente. Ceci, avant d’endosser la direction du département technique, basé en Allemagne. 
Il y a 4 ans et 259 jours

Premier palmarès "Architectures habitées", les candidatures sont ouvertes

Le CAUE du Val-de-Marne lance la première édition d'un palmarès valorisant l'habitat individuel dans le département. Architecte ou commanditaire d'un projet réalisé entre le 1er janvier 2013 et le 30 juin 2019 (construction neuve, réhabilitation, extension, surélévation), sont invités à proposer […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 260 jours

L'indemnisation du chômage partiel inchangée "au moins jusqu'au 1er novembre" selon Jean Castex

"Dans les entreprises qui sont encore confrontées aujourd'hui à une réduction d'activité durable, l'activité partielle demeurera ouverte dans les conditions actuelles, au moins jusqu'au 1er novembre", a déclaré le Premier ministre.Le gouvernement avait décidé en juillet que l'indemnisation du chômage partiel classique, limitée à six mois, devait passer à partir du 1er octobre, de 84 à 72% du salaire net pour le salarié, et de 85 à 60% du coût pour les entreprises."Quant aux secteurs les plus touchés parmi les plus touchés, la culture, le sport, le tourisme, l'événementiel, ils conserveront jusqu'à la fin de l'année un accès à l'activité partielle" dans les conditions actuelles, a-t-il ajouté.Environ 2,4 millions de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel en juillet, soit deux millions de moins qu'en juin, selon une estimation publiée mercredi par la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail.M. Castex a également rappelé que les entreprises avaient la possibilité de recourir au nouveau dispositif d'activité partielle de longue durée en vigueur depuis fin juillet.Celui-ci autorise une réduction du temps de travail jusqu'à un maximum de 40% d'heures chômées sous condition d'un accord d'entreprise ou de branche, de 6 à 24 mois, validé par l'administration et comprenant des engagements sur l'emploi et la formation.Sur les heures chômées, le salarié touchera 84% de son salaire net (ou 70% de son brut), calculé à partir d'une rémunération maximale de 4,5 Smic. Comme celles-ci sont au maximum de 40% de son temps de travail, cela lui garantit 93% de son salaire net.De son côté, l'entreprise recevra une compensation de 85% de l'indemnité versée au salarié (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre et 80% pour un accord conclu après.
Il y a 4 ans et 260 jours

Plan de relance et rénovation énergétique : les 8 priorités de la Fondation Nicolas Hulot

Pour la Fondation Nicolas Hulot, la rénovation énergétique des bâtiments doit trouver toute sa place dans le « tournant » écologique que nous vivons. Le gouvernement ne peut pas se contenter de demi-mesures : la seule augmentation des incitations ne sera pas suffisante. Il faudra combiner accompagnement accru et nouvelles obligations de rénover, comme le propose la Convention Citoyenne pour le Climat. La FNH dresse 8 mesures à mettre en place à court et moyen terme dans le domaine de la rénovation énergétique pour soulager la crise que traverse l’économie française, accélérer notre réponse collective au changement climatique et aux inégalités sociales, et accroître notre résilience énergétique : – Instaurer dans la loi une obligation progressive de rénovation et donc reprendre sans réserve dans la loi la proposition d’obligation de rénovation de la Convention Citoyenne pour le Climat. – Publier rapidement un nouveau décret « décence » avec un seuil plus impactant et une trajectoire de réduction de ce seuil permettant d’exclure toutes les passoires énergétiques de la location en 2028 (étiquette F et G). – Financer le reste à charge pour les ménages modestes. – Améliorer l’éco-prêt à taux zéro, pour permettre le financement du reste à charge, en particulier pour les ménages modestes et classes moyennes. – Etablir un guichet unique et investir publiquement dans l’accompagnement des ménages au niveau territorial. – Contrôler les effets d’aubaine, éventuelle conséquence de l’accroissement du soutien public. – Mettre en place un plan de formation des professionnels du BTP. – Accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics des collectivités territoriales, sans oublier de financer l’ingénierie territoriale. La Fondation Nicolas Hulot préconise : – Le maintien de la hausse de la dotation à l’investissement des collectivités (DSIL) sur plusieurs années, au-delà de la hausse de 1 milliard d’euros prévue pour 2020 dans le 3e projet de loi de finances rectificatives, avec une trajectoire permettant de donner de la visibilité aux acteurs. L’utilisation des moyens prévus pour 2020 pourrait être concentrée sur les coûts pré-projets (audits, études) afin de massifier les travaux dès que possible. – L’accroissement de la capacité d’investissement en fonds propres de la CDC (Banque des territoires) – actuellement de 500 M€ sur 2018-2022 – afin d’être en capacité de procéder comme la banque publique allemande : cofinancer directement l’avance de fonds nécessaires pour la rénovation et se rembourser sur les économies d’énergie réalisées après les travaux. Ce dispositif est adapté pour les structures intercommunales. – Créer une dotation pérenne de l’État pour le fonctionnement des collectivités territoriales, dédiée à la transition écologique et sociale, afin de répondre notamment à l’enjeu du manque de moyens humains et d’ingénierie territoriale pour monter les projets. L’utilisation de cette dotation devra être conditionnée à une utilisation dans la transition, par exemple dans la rénovation énergétique des bâtiments.
Il y a 4 ans et 260 jours

Le Village des athlètes des Jeux de Paris 2024 alimenté en énergies locales et renouvelables

Le réseau de chaleur et de froid du SMIREC géré par Plaine Commune Energie, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions, va s’étendre au futur Village des athlètes. Il sera alimenté par des énergies locales et renouvelables essentiellement issues de la géothermie superficielle (à une profondeur d’une centaine de mètres). Ce sont 11 puits qui vont être forés au sein du quartier pour utiliser l’énergie de la terre et la convertir en chaleur ou en froid. Les travaux de forage vont démarrer dès la fin de l’année 2020. ENGIE Solutions a conçu cette architecture énergétique sous l’impulsion du SMIREC (Syndicat Mixte des Réseaux d’Energie Calorifique) et de SOLIDEO, la SOciété de Livraison Des ouvrages Olympiques. L’énergie complémentaire à la géothermie proviendr du réseau de chaleur de Plaine Commune Energie est notamment issue de la chaleur du réseau de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), situé à proximité et lui-même majoritairement alimenté par des énergies locales et renouvelables. L’installation est conçue pour répondre aux besoins premiers et denses, de la période Paris 2024. Elle sera également dimensionnée pour la phase héritage, c’est-à-dire la période post-JOP avec une projection jusqu’en 2050.
Il y a 4 ans et 260 jours

Forage géothermique novateur à Vélizy-Villacoublay

Les travaux de forage pour la construction de la future centrale géothermique de Vélizy-Villacoublay ont débuté. La gestion a été confiée aux équipes de VELIGEO, société de production d’énergie renouvelable détenue par ENGIE Solutions et la collectivité. Avec cette centrale, Vélidis, la ville sera alimenté à plus de 60 % en énergie géothermique. Ce projet, accompagné financièrement par la Région Ile-de-France et l’ADEME Ile-de-France à hauteur de près de 9 millions d’euros, est une première nationale permettant d’éviter la production de 22 801 tonnes de CO2 par an. Le forage géothermique est réalisé au moyen d’un appareil de 40 mètres de haut, en zone urbaine, il va forer jusqu’à 1 600 mètres de profondeur. Une opération de haute technicité qui s’étendra jusqu’en début d’année prochaine. L’exploration de la géothermie de Vélizy-Villacoublay sera une première nationale puisqu’elle va appliquer la technologie des forages multi-drains à la géothermie profonde. L’architecture du puits composée de deux drains permettra de traverser deux fois les niveaux producteurs pour maximiser le volume de réservoir drainé, ce qui favorisera la récupération d’une eau géothermale à 64°C et fournira une puissance calorifique de plus de 16 MW.
Il y a 4 ans et 260 jours

Quelles exceptions pour le port du masque obligatoire en entreprise ?

SANTE. Dans l'attente de la publication du nouveau protocole sanitaire, prévue pour ce 31 août, des précisions sur les dérogations au port du masque obligatoire dans les locaux des entreprises ont été apportées aux partenaires sociaux. Ces exceptions dépendront en fait du niveau épidémiologique de chaque département.
Il y a 4 ans et 260 jours

Les administrations appliqueront les mêmes règles sur le port du masque que les entreprises

"Ce seront les mêmes principes que pour les entreprises. Le port du masque sera obligatoire dans les espaces clos et partagés", a-t-elle déclaré à l'AFP.Jusqu'à présent le masque n'était obligatoire que dans les espaces recevant du public.Ces masques seront fournis par les employeurs publics à partir de stocks constitués par les ministères de l'Intérieur et de l’Éducation nationale, a-t-elle précisé.La réunion visait à exposer aux syndicats les grandes lignes de la circulaire sur le protocole sanitaire qui sera applicable pour la fonction publique d’État. Celle-ci sera signée par le Premier ministre dans les prochains jours.Quant au télétravail, "il sera encouragé quand les missions s'y prêtent et quand il y a le niveau d'équipement", a-elle souligné."Il est important pour les administrations de continuer à investir dans les équipements informatiques", a-t-elle ajouté, en rappelant que "le service public a des obligations de continuité"."L’État doit être exemplaire dans la protection de ses agents car ils seront essentiels dans la reconstruction du pays. On ne pourra pas réussir le plan de relance sans eux", a-t-elle insisté.
Il y a 4 ans et 260 jours

Parrot s'associe à WISeKey pour définir le futur du drone en matière de sécurité

Parrot, groupe européen leader dans le domaine des drones, annonce aujourd'hui un partenariat avec WISeKey International Holding Ltd («WISeKey», SIX: WIHN / Nasdaq: WKEY), un leader mondial dans les domaines de la cybersécurité et de l'IoT. Ce partenariat a pour objectif d'intégrer des solutions de sécurité avancées dans la gamme de drones ANAFI de Parrot, qui ne cesse de s'agrandir.Les professionnels de la sécurité publique, de la défense et de l'inspection représentent une part de marché croissante des utilisateurs de drones et exigent les plus hauts niveaux de confidentialité, de cryptage et de sécurité lors de leurs vols. Grâce à ce partenariat, l'expertise et les technologies de sécurité éprouvées de WISeKey, associées aux drones ultra-sécurisés de Parrot, leader du secteur, fourniront des solutions conformes aux réglementations de confidentialité les plus strictes du monde. Elles établiront également un nouvel ensemble de normes pour les innovations futures.La gamme de drones ANAFI de Parrot propose des solutions sécurisées, ultra-compactes, robustes et puissantes pour acquérir de nouveaux points de vue, collecter des données précieuses, améliorer la sécurité et accroître l'efficacité pour différents types de vols sensibles. Le dernier drone ANAFI USA de Parrot renforce encore la sécurité de la plate-forme ANAFI grâce à des fonctionnalités telles que la connexion et l'authentification réseau sécurisées, le cryptage de données robuste et des fonctionnalités de confidentialité garantissant aux utilisateurs finaux un contrôle total sur leurs données (où et comment elles sont gérées).L'intégration des technologies de cybersécurité de WISeKey, du vol de l'appareil jusqu'aux infrastructures à terre, permettra à Parrot de garantir davantage la sécurité des vols et des données enregistrées pour les utilisateurs professionnels.La série des modules de sécurité VaultIC4xx de WISeKey offre des solutions fiables pour sécuriser et prouver l'identité numérique du drone, tout en protégeant les données et le firmware lorsqu'ils sont stockés dans le drone ou en transit. Cela permet de garantir une connexion sécurisée entre le contrôleur et le drone. Les modules de sécurité VaultIC4xx de WISeKey sont certifiés par l'organisme américain National Institute of Standards and Technology (NIST) conformément à la norme FIPS140-2 niveau 3, l'un des niveaux de sécurité numérique les plus solides et les plus reconnus au monde. Ceux-ci sont développés sur du matériel certifié Common Criteria EAL5 +, une certification sécuritaire de niveau gouvernemental."Alors que l'utilisation des drones continue de croître de manière exponentielle dans le secteur professionnel, Parrot comprend le besoin impérieux d'avoir des normes et des capacités de cybersécurité de pointe pour assurer la protection continue des données précieuses des utilisateurs " déclare Victor Vuillard, Chief Security Officer/CTO Cybersecurity chez Parrot. "Notre partenariat avec WISeKey permettra de sécuriser davantage l'infrastructure de nos drones ANAFI, de redéfinir la sécurité des drones modernes et d'offrir une précieuse tranquillité d'esprit à nos utilisateurs professionnels. »« Nous sommes ravis de nous associer à Parrot, tandis que nous poursuivons la mission de notre entreprise : sécuriser l'identité numérique, les micrologiciels et les données sensibles, et étendre les applications de nos technologies à de nouveaux marchés et à des industries en croissance à travers le monde » déclare Carlos Moreira, PDG et fondateur de WISeKey. « Les drones sont de plus en plus utilisés pour des opérations sensibles et restent donc une cible de choix pour des personnes mal intentionnées. Grâce à la puissante plate-forme de drones ANAFI, nous sommes impatients de dessiner ensemble les contours d'un avenir plus solide pour la cybersécurité des drones. »
Il y a 4 ans et 260 jours

L'Etat va créer une "aide à la rénovation complète" du logement

ANNONCE. La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, vient d'affirmer que le Gouvernement allait créer une aide à la rénovation complète des logements. Ainsi, un ménage de la classe moyenne pourra prétendre à une aide d'environ 20.000 euros.
Il y a 4 ans et 261 jours

L’Ecole supérieure de conduite de travaux s’étend en France

Créée en 2006 à Vincennes-Montreuil, puis implantée à Marseille il y a deux ans et à Bordeaux-Mérignac l’année dernière, c’est dans de nouveaux locaux que l’ESCT (Ecole supérieure de conduite de travaux) accueillera ce 1er septembre de jeunes apprentis. Les premières promotions de 36 élèves à Rennes et de 36 élèves à Strasbourg pourront ainsi suivre l’une des deux formations suivantes, en alternance : BAC+3 « Chargé-e d’Affaires BTP » et BAC+5 « Directeur-trice de Travaux », avec en dernière année l’option de suivre un Master of Science – MSc Construction & Management, en partenariat avec Abertay University (Dundee, Ecosse). Ces deux nouvelles antennes s’inscrivent dans la continuité du développement de l’école et de répondre aux besoins de recrutements des entreprises, tant au niveau local que régional, dans les secteurs de la construction BTP. L’ESCT permet à des apprentis et à des professionnels (formations continues et VAE) d’obtenir des titres professionnels BAC+2, BAC+3 et BAC+5, inscrits au RNCP – Répertoire National des Certifications Professionnelles, dans le management de travaux.
Il y a 4 ans et 261 jours

Coup d'œil sur Chapelle international #5: une proue de verre et d'acier, par Brigitte Métra

Le CAUE du Val-de-Marne lance la première édition d'un palmarès valorisant l'habitat individuel dans le département. Architecte ou commanditaire d'un projet réalisé entre le 1er janvier 2013 et le 30 juin 2019 (construction neuve, réhabilitation, extension, surélévation), sont invités à proposer […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 261 jours

Les quartiers ou investir sur Nantes

Nantes est une ville de l’ouest de la France connu pour sa convivialité et son cadre exceptionnel. Elle est à seulement 50 km de l’océan atlantique. Elle profite d’un climat agréable toute l’année. Et elle est riche en culture et en divertissement. Ce chef-Lieu de département de Loire-Atlantique séduit de plus en plus de familles. Et le nombre de Nantais et de Nantaises ne cesse d’augmenter chaque année. Il faut dire que déménager à Nantes est aussi une parfaite occasion pour se lancer dans les investissements immobiliers.  Besoin d’un conseil en investissement immobilier sur Nantes ? Voici notamment les quartiers où vous devez investir dans la pierre. Dans le centre Pratique, moderne et très vivant, le centre-ville de Nantes est le premier quartier où un investissement immobilier est conseillé. Il y a ici énormément de possibilités. Cela va de l’immobilier résidentiel : les appartements et les maisons, aux immobiliers d’entreprises : commerce, locaux professionnels, etc. Le centre-ville de Nantes  séduit aussi bien les jeunes que les moins jeunes, les familles comme les couples, etc. C’est un quartier idéal pour ceux qui aiment sortir ; qui apprécie la convivialité et la proximité. Le m2 se négocie ici à 4 000 euros en moyenne. Ce qui est une parfaite affaire si l’on compare au marché proposé par la capitale française. L’ile de Nantes Aussi connue sous son nom « île de Beaulieu », l’île de Nantes se trouve à proximité directe de la Loire. Depuis quelques années, elle séduit pour son calme. Ici, ce sont notamment les familles et les étudiants qui sont les plus nombreux. L’île de Nantes propose non seulement un marché modique et attractif, mais c’est aussi un quartier qui est en plein développement depuis quelque temps. La valeur de l’immobilier dans cette partie de Nantes risque d’augmenter dans les prochaines années si l’on considère les projets d’aménagement qui y sont prévus. Aujourd’hui, le m2 dans cette partie de Nantes commence encore à 2 250 euros et peut atteindre les 4 500 euros. Ce qui est une aubaine justement pour les primo-accédants. Dervallière-Zola Un quartier convivial et calme, Dervallière-Zola est davantage adapté à un investissement locatif. En effet, selon les sondages, plus de la moitié de ceux qui y vivent, et notamment des professionnels ainsi que des familles françaises, sont des locataires. Le quartier est confortable et profite d’une ambiance unique en son genre. Ici, quelques commerces de proximité, un grand marché par semaine et des parcs ainsi que des espaces verts sont à la portée des résidents. À Dervaillière-Zola, pour 2 000 à 4 000 euros par m2, vous pouvez trouver de jolis biens à acheter. Vous pouvez ensuite le mettre en location pour 1 700 à 3 200 euros le m2 par mois. Hauts Pavé- Saint Félix Les Hauts Pavé- Saint Felix sont le quartier résidentiel où vous devez absolument investir à Nantes. C’est un endroit où il fait bon vivre et qui séduit à la fois les professionnels que les simples particuliers. Le prix du m2 y est un peu plus cher que dans les autres quartiers de Nantes, en moyenne, il faudra dans les 5 000 euros par m2 pour acheter à Hauts Pavé- Saint Félix. C’est un quartier à en devenir à Nantes. Ici, le cadre est exceptionnel. Les résidents vivent entre modernité et verdure. Les risques de vacances locatives y sont moindres. Les demandes de location grandissent d’année en année. Actuellement, on compte dans les 58% de locataire dans cette partie de Nantes. C’est un quartier idéal pour les investissements dans l’immobilier résidentiel. Le marché peut vous proposer un large panel de bien et s’adapter à vos goûts. Malakoff- Saint Donatien Enfin, quitte à investir dans l’immobilier nantais, autant ne pas oublier Malakoff Saint Donatien. À côté du centre-ville, c’est une bonne alternative pour ceux et celles qui ne souhaitent pas vivre dans un monde complètement bétonné. Entre la rive qui se trouve à côté et les parcs, ainsi que les verdures, c’est un quartier confortable et idéal justement pour une belle vie de famille. Malakoff-Saint Donation est en outre un quartier pratique. Il est notamment desservi par quelques moyens de transports en commun. Ce qui vous permettra de mieux séduire vos locataires. 65% des personnes qui vivent dans cette partie de la ville sont en effet des locataires. La valeur du marché reste tout de même assez intéressante, et ce, malgré l’emplacement stratégique et presque idyllique de ce quartier. Pour 2 400 à 3 700 euros en moyenne le m2, vous pouvez y accéder à la propriété. Les courtiers peuvent vous proposer aussi bien des appartements que des maisons, de nouvelles constructions que d’anciens biens. Tout dépend de vos goûts.
Il y a 4 ans et 262 jours

A Belley (Ain), 40 logements signés Mégard Architectes

En juillet 2019, à Belley (Ain), Dynacité, un bailleur social « engagé », a inauguré la 2ème tranche de 20 logements de l’opération Les Noisetiers, une résidence de 40 logements (répartis en 28 PLUS et 12 PLAI) conçue par Mégard Architectes (Isabelle et Christophe Mégard). Communiqué du maître d’ouvrage. L’ouvrage, situé dans un environnement naturel de prairies […] L’article A Belley (Ain), 40 logements signés Mégard Architectes est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 262 jours

Comment améliorer mon activité en tant qu’artisan RGE ?

Pour encourager les travaux entrant dans le cadre des économies d’énergies, les autorités gouvernementales ont instauré depuis 2013 une certification dénommée label RGE : « Reconnu garant de l’environnement ». Cette qualification est délivrée aux artisans comme gage de reconnaissance et de qualité par rapport au sérieux et à la rigueur qu’ils mettent dans l’exercice de leur fonction. Découvrez comment cette mention peut vous tailler une bonne réputation, élargir votre panel de clientèle et faire prospérer vos activités. Qu’est-ce qu’un artisan certifié RGE ? Le sigle RGE se définit par « Reconnu garant de l’environnement ». Il s’agit d’un label créé par les pouvoirs publics de l’ADEME pour distinguer les artisans intervenant dans le domaine de l’énergie renouvelable et du bâtiment. Il est généralement attribué aux professionnels reconnus pour la qualité, l’expertise et la rigueur qui font l’objet de leurs prestations. Mise en application à partir de l’année 2013, cette certification est un véritable gage de qualité pour le client qui sollicite l’intervention d’un artisan pour réaliser des travaux d’économie d’énergie sur Auchan. D’un autre côté, elle permet ainsi aux professionnels d’être reconnus comme artisan compétent et de bénéficier de nombreux avantages pour ses activités. Améliorer vos activités grâce à la certification RGE La certification RGE a indéniablement un impact positif sur les activités de l’artisan qui en bénéficie. Le particulier qui désire rénover son logement sait éventuellement que la qualité des travaux à effectuer dépend en grande partie des compétences de l’artisan qui s’en occupera. Il est évident qu’il n’hésitera pas à faire appel à un professionnel certifié RGE, ce label étant un indicateur d’expertise qui revient essentiellement au professionnel qualifié. En bref, si vous êtes un travailleur intervenant dans le bâtiment et dans l’installation des équipements faisant référence aux énergies renouvelables, vous avez tout intérêt à exercer votre fonction à titre d’artisan RGE. C’est un élément fondamental qui vous distingue parmi la masse de professionnels intervenant dans votre secteur et atteste de la bonne qualité de votre prestation. Ce qui aura l’avantage de soigner votre image et d’inciter les clients à faire appel à vos services ou prestations sans crainte. Vous élargirez votre clientèle et gagnerez plus de chantiers chaque jour, gage de l’amélioration de votre chiffre d’affaires. Des éco-primes très intéressantes Dans le souci permanent de réaliser des économies d’énergie afin de remédier à la précarité énergétique, l’État français a instauré des réformes qui encouragent tous travaux entrant dans le cadre de l’efficacité énergétique. Pour cela, plusieurs subventions financières ont été établies, notamment des éco-primes très intéressantes. Ainsi, lorsque vous décidez de renforcer l’isolation de votre habitation, vous pouvez solliciter l’apport d’un professionnel pour vous installer des chaudières bois, des chauffe-eau solaires, des chaudières à condensation ou à micro-cogénération gaz, des pompes à chaleur, des échangeurs de chaleur géothermiques… Mais cette prime ne vous sera accordée que si l’artisan ayant effectué les travaux jouit d’une certification RGE, lequel permet à l’état de s’assurer qu’il délivre un travail respectant les normes environnementales et les critères de performances énergétiques. Cette aide peut faire bénéficier plusieurs centaines d’euros au client. Il pourra s’en servir pour financer une bonne partie des travaux. Cela représente indiscutablement un élément important dans le développement de vos activités en tant qu’artisan RGE, d’autant plus que le client sait qu’il a tant de choses à gagner en vous sollicitant en lieu et place d’un professionnel ordinaire. En gros, la mention RGE est non seulement une garantie de sérieux pour le particulier qui désire réaliser des travaux, mais aussi une manière de profiter des avantages économiques. Les démarches à suivre pour devenir artisan RGE Plusieurs démarches sont à mener pour devenir un artisan Reconnu garant de l’environnement. En prime, vous devez choisir la certification qui correspond à votre domaine de prédilection parmi la qualification QualiBat (spécialiste du bâtiment), la qualification Qualifelec (expert en électricité), la qualification Qualisol (spécialiste en installations des solaires thermiques), QualiPV (expert en installation des systèmes solaires photovoltaïques), et la certification QualiPAC (installateur de pompes à chaleur). L’étape suivante consiste à établir un dossier pertinent pour accéder à la formation donnant droit à la qualification RGE. Cette formation vous permettra de vous perfectionner dans la réalisation des travaux de rénovation et d’amélioration énergétique. Cependant, elle doit être administrée par un organisme compétent, et surtout agréé par l’État.
Il y a 4 ans et 263 jours

Le marché de l’immobilier dans le Tarn

Après un coup d’arrêt brutal dû au confinement, le marché de l’immobilier semble reparti d’un bon pied en Occitanie, et plus particulièrement dans le Tarn. C’est ce qu’indique un sondage réalisé auprès des études notariales dans les départements occitans qui dépendent du conseil régional des notaires. Plus de 98 % des notaires interrogés affirment avoir constaté une reprise significative. Et pour près de 30 % d’entre eux, l’activité par rapport à l’an passé à la même période est même supérieure. Cette reprise concerne en premier lieu le cœur du marché de l’immobilier en Occitanie, à savoir les maisons individuelles. La crise sanitaire n’a pas porté un coup fatal aux projets d’acquisition, bien au contraire. Le plus fréquemment, ils portent sur une résidence principale en seconde accession. Autrement dit, les acquéreurs disposent déjà d’un capital et ont un emploi stable. Un besoin d’espace En revanche, les primo-accédants, c’est-à-dire avant tout les jeunes ménages, semblent plus frileux. On peut y voir un effet de la crise sanitaire. Ces primo-accédants manquent de visibilité sur l’avenir. Selon la présidence du conseil régional des notaires, il ne faut pas désespérer de les voir revenir sur le marché. « L’attentisme des primo-accédants pourrait être assez vite balayé », estime l’organisme en relevant que l’agroalimentaire, un secteur économique qui pèse lourd en Occitanie, a plutôt été épargné par la crise sanitaire. Les notaires observent aussi une évolution sensible de la demande sur ce marché post-Covid. Avec, de manière générale, un besoin de davantage d’espace, notamment extérieur. Le confinement a souvent fait ressortir les défauts des logements, comme l’absence de jardin, de bureau ou de terrasse. On constate une hausse des requêtes pour les maisons avec jardin et pour les appartements avec balcon, ce besoin d’espace est désormais le premier critère de choix, devant l’accès aux services de proximité et au transport en commun. » Avec la crise sanitaire, les comportements évoluent. Selon 67% des experts en financement, courtiers et notaires, les candidats à l’achat se décident plus rapidement. Le Covid a été un accélérateur de prise de décision, estime un expert. Corollaire, la demande pour des prêts-relais, qui avait quasiment disparu, émerge à nouveau. Pénurie de l’offre Majoritairement, les agents commerciaux de l’immobilier ne constatent pas pour l’instant une hausse des taux bancaires qui freinerait l’achat. Il reste possible d’emprunter sur vingt ans avec un taux d’intérêt qui ne dépasse pas les 1,5 %, souligne Charles Goncalves Baptista . En revanche, les experts en financement, les courtiers et la plupart des notaires (81 %) estiment que les banques sont plus exigeantes en matière d’apport. Et les prix ? Le marché immobilier souffrait, avant le confinement, d’une pénurie de l’offre qui alimentait la hausse des prix, notamment dans la métropole toulousaine et agglomération. Le prix au mètre carré des appartements neufs apparait en augmentation. Les deux mois d’arrêt d’activité n’ont pas permis de reconstituer les stocks et l’offre demeure faible, indiquent Charles Goncalves Baptista agent commercial en immobilier sur Albi. Autrement dit, les fondamentaux du marché demeurent les mêmes. Rien n’indique que les candidats à l’achat doivent spéculer sur une baisse des prix après l’épisode du Covid.
Il y a 4 ans et 263 jours

Spie batignolles descend dans les Arènes d'Evry

Depuis début février, les équipes de Spie batignolles Boyer, entité francilienne du groupe Spie Batignolles, a investi les allées des Arènes, une salle de spectacle de 2 800 places implantée au cœur du centre commercial Agora d'Evry.
Il y a 4 ans et 263 jours

Travail détaché : l'appel du Gouvernement aux entreprises du BTP

PLAN DE RELANCE. Le Gouvernement a prévu, dans son plan de relance, de soutenir massivement le secteur de la construction. Mais, en échange, il attend des entreprises d'avoir le moins recours possible au travail détaché.