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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

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Il y a 4 ans et 253 jours

Les travaux de rénovation des bâtiments engagés cet automne seront éligibles à la prime

"Le barème (du montant de l'aide, NDLR) sera connu au plus tard fin septembre et nous allons rendre éligibles les travaux engagés dès cet automne", a indiqué la ministre sur FranceInfo.Deux milliards d'euros sont prévus pour la prime Maprimerénov' destinée aux particuliers, dans l'enveloppe globale de près de 7 milliards d'euros mobilisée dans le plan de relance pour la rénovation énergétique des bâtiments.Telle qu'annoncée, la prime doit être accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021.Calculée en fonction des revenus et en fonction du type de travaux engagés, elle pourra "aller de 2-3.000 euros jusqu'à environ 20.000 euros", a précisé la ministre: "On aide plus ceux qui ont moins", a-t-elle dit.Le gouvernement veut surtout viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher."On isole les travaux simples comme changer de chaudière ou isoler les murs, des rénovations globales, qui changent tout d'un coup", a dit Mme Wargon.En matière de mode d'emploi, elle a conseillé de "se renseigner" auprès de quelque 1.000 conseillers répartis sur tout le territoire dans des plateformes / points d'info services pour connaître les montants de la prime."On la demande en ligne (...) puis on fait faire des devis auprès d'entreprises qualifiées qui ont un label RGE, le système vous dit à combien vous avez droit, vous payez (les travaux, NDLR) et vous touchez la prime quinze jours à trois semaines après", a-t-elle expliqué.
Il y a 4 ans et 254 jours

Les syndicats du rail sceptiques devant le plan du gouvernement pour la relance du ferroviaire

Si l'Unsa ferroviaire "se félicite" que le chemin de fer soit devenu un moyen de transport "apprécié et attendu", le syndicat "ne va pas se contenter d'un hochet médiatique", a souligné son secrétaire général adjoint, Florent Monteilhet.Inclus dans le plan national de relance de 100 milliards d'euros sur deux ans, dévoilé jeudi par le gouvernement, le plan de soutien au transport ferroviaire totalise pour lui seul 4,7 milliards d'euros."On est ravi de la prise en compte enfin du fret ferroviaire et des trains du quotidien mais ce plan reste assez flou, assez imprécis. On ne peut que regretter le manque de perspectives. Ça sent le réchauffé et ça nous inquiète", a ajouté M. Monteilhet.Pour Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail, avec "l'essentiel" de son plan de relance du rail, "le gouvernement ne fait que payer la facture des décisions prises en 2018 avec la réforme ferroviaire", quand il avait notamment "abandonné les petites lignes"."Aujourd'hui, on se rend compte de l'utilité du ferroviaire", qui nécessite un "vrai" plan, "sérieux, avec des moyens, sur le long terme", a-t-il souhaité.Qualifiant de "symbolique" le traitement du fret dans le plan gouvernemental, M. Meyer a estimé qu'"on n'arrivera jamais à développer le fret ferroviaire s'il n'y a pas un plan étatique pour contraindre les chargeurs à prendre le rail".La CFDT Cheminots a "pris acte des annonces" du gouvernement sur le fret, les petites lignes et les trains de nuit, qui "répondent en partie à ce qu'on demande depuis un moment", a indiqué son secrétaire général, Thomas Cavel."Mais on sera très vigilant sur la mise en oeuvre opérationnelle de ce plan et sur le maintien des emplois et des compétences", a-t-il averti, en notant que le secteur ferroviaire "a besoin d'investissements importants". Or "les 4,7 milliards d'euros annoncés ne couvrent pas l'intégralité des pertes subies par la SNCF pendant la crise", a-t-il noté.En outre, "la question de l'ouverture à la concurrence devrait être interrogée", a relevé M. Cavel. "Si on veut solidifier le système ferroviaire et sa partie sociale, l'ouverture à la concurrence n'est pas un dispositif qui le facilitera", a-t-il dit.Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, s'était demandé jeudi sur France 2 "avec qui" allait être relancé le transport ferroviaire. "Avec la SNCF, c'est-à-dire un service public, ou avec de la concurrence?", avait-il fait remarquer."Est-ce qu'on va embaucher des cheminots pour permettre que les trains puissent rouler dans de bonnes conditions?", avait aussi questionné M. Martinez, en estimant qu'"on devrait tous saluer les cheminots qui, en 2018, se sont battus pour le développement de leur entreprise".
Il y a 4 ans et 254 jours

L'exécutif envisage de ponctionner une nouvelle fois le budget d'Action Logement

BUDGET. Pour boucler les financements de son plan de relance, le Gouvernement souhaiterait de nouveau prélever 1 milliard d'euros dans les caisses d'Action Logement tout en amorçant une "réforme de fond" du fonctionnement de l'organisme.
Il y a 4 ans et 254 jours

Prêts garantis par l'Etat : les modalités de remboursement

Le ministère de l'Economie et la Fédération bancaire française ont convenu que les entreprises qui avaient souscrit un PGE, pourront librement en étaler le remboursement sur une période maximale de 6 ans, comme le prévoit la loi de finances rectificatives du 23 mars 2020.
Il y a 4 ans et 254 jours

Sur la Côte d'Opale, le combat des écologistes contre "la plus grande serre tropicale du monde"

"L'image de marque de ce littoral ne peut pas être un élevage d'animaux exotiques sous une serre en plastique !", soupire Marc Éverard, représentant du groupement de défense de l'environnement de l'arrondissement de Montreuil (GDEAM), scrutant le "Champ de Gretz" en compagnie de trois militants écologistes.Planté entre les communes de Verton et Rang-du-Fliers, près d'un hôpital et d'une clinique, ce terrain en friche balayé par le vent côtoie plusieurs sites classés, dont le "marais de Balançon", à 1 km, ou encore des bocages et prairies humides protégés.Longtemps utilisé comme terre agricole, il a été transformé en 2010 en "zone d'aménagement concerté" (ZAC) pour accueillir des logements et activités économiques.C'est ici que Cédric Guérin, vétérinaire et chef d'entreprise, a prévu d'ériger "Tropicalia" sur une parcelle de 9,3 hectares: un dôme transparent de 20.000 m2 et plus de 30 mètres de haut, abritant papillons, colibris, poissons, reptiles, ou encore "forêt d'arbres" exotiques...Le parcours pédestre "immersif", de plus d'un kilomètre, serpentera entre étendues d'eau, bassins, montagne et cascade, sous une verrière d'éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE).M. Guérin promet de créer une cinquantaine d'emplois directs, autant en sous-traitance, et espère attirer quelque 500.000 visiteurs annuels, régionaux mais aussi belges, britanniques, néerlandais... Estimé à 73 millions d'euros, le projet est en partie subventionné par la région (2 millions d'euros de prêt) la communauté d'agglomération (400.000 euros) et des fonds européens (10 millions). Investisseurs privés et prêts bancaires complètent le montage.Artificialisation des terresPour l'entrepreneur, cette serre "pédagogique" vise à "rendre accessible la biodiversité tropicale", et "sensibiliser au respect de la nature par l'émerveillement", s'adressant notamment aux personnes n'ayant pas les moyens de voyager.Maintenue à 26-28°C, elle "sera autonome en chauffage", grâce à une "technologie innovante" qui "capte et stocke l'énergie générée par l'effet de serre pour la réutiliser" lors des périodes froides. "Surproductrice" la moitié de l'année, la structure offrira de l'énergie à ses voisins, assure M. Guérin à l'AFP.Mais s'il espérait débuter les travaux en 2019, le terrain en pente douce est toujours vierge. Accordé fin 2019, le permis de construire est contesté par le GDEAM, qui a déposé en mars dernier un recours - non suspensif - devant le tribunal administratif de Lille. Le collectif "Non à Tropicalia" compte désormais 32 associations."A l'heure d'une crise écologique, où l'on demande aux gens de la sobriété par rapport à la nature, cette serre une aberration !", juge Hélène, militante d'Extinction Rebellion.Le collectif dénonce "la bétonisation d'une terre qui n'a reçu aucun produit chimique depuis des années et pourrait servir à l'agriculture bio", alors que les surfaces artificialisées du département "atteignent déjà 15%, contre 10% au niveau national", explique Jean-Michel Jedraszak (association AIVES).Et si les pouvoirs publics ont choisi d'en faire une ZAC, "elle pourrait au moins servir à relocaliser des industries essentielles", plaide Hélène. Tous pointent également le risque de "dispersion" d'espèces exotiques potentiellement invasives dans l'écosystème local."Projet vertueux" contre "greenwashing""Des serres, il y en a pléthore, jusqu'à présent il n'y a jamais eu d'évasion !", réplique M. Guérin. L'étude d'impact déposée par le promoteur précise que les "espèces envahissantes" seront "stérilisées", certains oiseaux "éjointés" (ailes partiellement coupées), et les issues équipées de sas et grillages.Les opposants craignent enfin "l'accroissement du trafic routier", l'impact paysager, et déplorent l'absence d'enquête publique, le projet ayant seulement fait l'objet d'une consultation en ligne.Dans un avis d'août 2019, l'autorité environnementale épinglait l'étude d'impact: "s'agissant du paysage, elle ne démontre pas l'absence d'impact sur les sites classés" alentours, regrettait-elle, la jugeant "incomplète" sur les "milieux naturels et la biodiversité" ou encore la pollution lumineuse.Le bureau d'études mandaté par le promoteur a depuis produit une "note complémentaire" de 80 pages, jugée "insuffisante" par les écologistes.Bruno Cousein, maire de Berck (DVD) et président de la communauté d'agglomération (CA2BM, 46 communes), dénonce "l'acharnement" d'un "groupuscule jusqu'auboutiste", contre un "projet particulièrement vertueux, innovant (...) qui s'inscrit dans le cadre du développement économique et touristique" de la Côte d'Opale."Ce projet prend place dans une ZAC arrêtée, à l'endroit où auraient du se trouver normalement une quinzaine de petites entreprises", souligne-t-il. Il espère que les travaux pourront "débuter bientôt", malgré la procédure judiciaire qui pourrait durer 18 mois."Ces terres ont été achetées à des agriculteurs et compensées largement", renchérit le maire de Rang-du-Fliers, Claude Coin (DVG). Il prête une "dimension écologique" au projet, qui prévoit d'intégrer un centre de recherches universitaires, et se dit "confiant" sur l'issue du contentieux."C'est un parc d'attraction, dans un bel emballage", tranche au contraire le secrétaire régional d'EELV Yannick Brohard, considérant "qu'aucune innovation ne rendra écolo-compatible ce type de structure"."La biodiversité se protège là où elle se trouve, pas à des milliers de kilomètres", juge Hélène depuis le Champ de Gretz. Et si une ZAD (zone à défendre) se crée, "il ne faudra pas s'étonner..."
Il y a 4 ans et 254 jours

Les loyers parisiens toujours en hausse l'an dernier, malgré le plafonnement

Les loyers privés parisiens ont augmenté en 2019 à un rythme semblable à l'année précédente, a annoncé l'observatoire des loyers de l'agglomération parisienne.
Il y a 4 ans et 254 jours

La nouvelle mouture de MaPrimeRénov entrera en vigueur dès le 1er octobre 2020

RELANCE. Le dispositif MaPrimeRénov vient d'être renforcé dans le plan de relance présenté la semaine dernière. Et la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, vient de préciser que les travaux de rénovation énergétique dont le devis aura été signé dès ce 1er octobre 2020 profiteraient de cette réforme.
Il y a 4 ans et 254 jours

La CAPEB et Téréva déploient une nouvelle offre dédiée à l’aménagement des salles de bains

Une aide à l'adaptation du logementLa subvention pour adapter le logement au vieillissement ou à la dépendance est accordée par l'organisme Action Logement sous réserve de respecter certaines conditions : âge de l'occupant ou niveau de handicap, être ou avoir été salarié d'une entreprise du secteur privé, niveau de ressources du ménage, logement situé dans le parc privé, etc.Après accord d'Action Logement, une aide pouvant aller jusqu'à 5000 € est octroyée pour réaliser des travaux portant sur au moins l'une des 3 opérations suivantes :la fourniture et la pose d'une douche avec un receveur extra-plat ou une solution carrelée, et sa robinetterie associée ;la fourniture et la pose d'un lavabo pour personne à mobilité réduite ;la fourniture et la pose d'une cuvette de WC rehaussée avec son réservoir et une barre d'appui ergonomique.Dans le cas d'une personne en situation de perte d'autonomie, l'intervention d'un opérateur d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (AMO) est obligatoire et les frais correspondants sont pris en charge par cette aide.Des professionnels reconnus pour réaliser ces travauxAfin de garantir tant la qualité que l'efficacité des travaux à réaliser, Action Logement exige de faire appel à des professionnels présentant des garanties suffisantes.Les entreprises du bâtiment adhérentes de la CAPEB et/ou détentrices des marques Handibat®, Silverbat® sont reconnues pour leur savoir-faire et permettent d'obtenir l'aide à l'adaptation du logement au vieillissement et à la dépendance.
Il y a 4 ans et 254 jours

Crypte de Notre-Dame – De Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc

La Crypte archéologique de l’île de la Cité, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, a rouvert ses portes au public le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage retraçant l’histoire de Notre-Dame de Paris au temps de Victor Hugo. Jusqu’au 30 juin 2021. Au début du XIXe siècle, la cathédrale, vieille de plus de […] L’article Crypte de Notre-Dame – De Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 4 ans et 254 jours

Modernisation de la LGV Paris-Lyon : un chantier hors du commun

Le dernier TGV Paris-Lyon vient de passer et la nuit s'est abattue sur les immenses champs du tonnerrois, en pleine campagne bourguignonne, mais le silence sera de courte durée. Dans un vacarme assourdissant, un mastodonte des rails de plus de 700 mètres de long avance lentement, faisant trembler le sol de ses milliers de tonnes.Avec une facilité déconcertante, il soulève devant lui les rails comme des plumes, tout en les écartant. Tels des spaghettis, ils pendent dans le vide, tenus par des crochets, pendant qu'une "chaîne de dégarnissage", sorte de serpent formé de mini-pelles, passe sous les rails pour retirer des tonnes de ballast.Ainsi dégagées, les traverses de 320 kg chacune sont alors soulevées comme des jouets par d'immenses griffes, avant d'être hissées dans le ventre du "train-usine", tandis que, sur un autre tapis, de nouvelles traverses descendent et sont posées sur la voie. Ne reste alors plus qu'à remettre les rails, les fixer et recouvrir de ballast."On fait environ 500 mètres de rail par nuit", explique Richard Lopez, responsable de l'unité opérationnelle des travaux, qui ne cache pas sa fierté face au "P95", comme les cheminots l'appellent dans leur jargon. D'un coût de 18 millions d'euros, cette usine ambulante a été spécialement conçue pour le chantier par Colas, "une première en France et dans le monde", selon SNCF Réseau, gestionnaire des 30.000 km du réseau ferré national.C'est également "la première fois dans le monde ferroviaire à grande vitesse qu'on remplace autant de traverses", s'enorgueillit Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance de la ligne.Une marge de 15 minutesChaque nuit jusqu'en 2023, le P95 a pour mission de mener à bien un chantier pharaonique sans perturber le trafic et en respectant un coût supérieur à 300 millions d'euros."C'est la LGV plus circulée d'Europe", rappelle Alexandre Bertholet, directeur d'Infrapôle LGV Sud-Est, qui assure la maintenance. La ligne, qui représente un tiers du trafic national, transporte "52 millions de voyageurs en 2019" et fait circuler jusqu'à 300 TGV par jour, précise-t-il à l'AFP lors d'une visite de chantier.Pour éviter d'interrompre le trafic, les travaux ne démarrent qu'une fois le dernier TGV passé et doivent impérativement se terminer avant la circulation du premier train matinal. "Nous n'avons que huit heures, avec une marge de seulement 15 minutes", ajoute M. Bertholet.C'est une mauvaise surprise qui a rendu le chantier nécessaire. "En 2009, on a eu un incident de traverse qui nous a obligé à ralentir la ligne pendant plusieurs semaines. On a remplacé les traverses défectueuses mais le risque existe toujours, d'où ce chantier", explique le responsable.La modernisation de la LGV Paris-Lyon, qui a débuté en mai, vise ainsi à remplacer ballast et traverses sur 166 km de voie, sur les 790 de la ligne Paris-Marseille."Il s'agit de nos premiers travaux sur les LGV qui commencent à dater un petit peu", explique Jérôme Grand, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté, rappelant que la LGV Paris-Lyon a été inaugurée en 1981, voilà bientôt 40 ans."C'est une étape importante pour la garantie de la pérennisation de la LGV", souligne le préfet de l'Yonne, Henri Prévost.Mais, outre la maintenance, la modernisation s'inscrit dans le cadre de la construction du "réseau haute performance", un projet de 700 millions d'euros qui vise à accroître la circulation et la régularité sur les axes les plus empruntés, en passant en 2025 de 13 à 14 trains par heure puis en 2030 à 16 sur la LGV Paris-Lyon.
Il y a 4 ans et 254 jours

Plan de relance : 6,7 millards pour les rénovations énergétiques et déjà de la méfiance

Jeudi 3 septembre 2020, le premier Ministre Jean Castex a annoncé un plan de relance de 100 millards d’euros en faveur de l’offre. Une ambition qui se justifie par l’origine de la crise économique née de l’arrêt brutal de l’activité d’une grande partie des entreprises en raison du confinement. Ce plan fait suite au plan d’urgence de 460 milliards d’euros mis en œuvre lors du confinement pour soutenir les entreprises et les ménages. 6,7 millards vont être consacrés à la rénovation énergétique de tous les types de bâtiments. Nous vous détaillons les propositions et les réactions de plusieurs organismes qui soulignent déjà des manquements. Rénovation énergétique des bâtiments privés En complément de l’achèvement de la transformation du CITE en prime contemporaine aux travaux (MaPrimeRénov’), et du rehaussement substantiel du budget de MaPrimeRénov’ pour s’adapter à la dynamique constatée en 2020, de nouvelles mesures seront engagées dans le cadre du plan de relance : renforcement du soutien à la rénovation globale, renforcement du soutien à la rénovation énergétique des logements pour les propriétaires bailleurs, renforcement du soutien à la rénovation énergétique des logements pour les copropriétés, renforcement du volet « logement », financé par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), des plans d’action gouvernementaux de soutien aux copropriétés dégradées (PIC) et à la réhabilitation- restructuration de l’habitat en centre-ville (programmes « action cœur de ville » – ACV – et « petite ville de demain » – PVD). Une mobilisation et communication autour des métiers de la rénovation : événements territoriaux est prévue : « Assises territoriales des métiers de la rénovation énergétique », campagne de communication médias et événementiels. 2 Md€ seront mobilisés pour renforcer la rénovation énergétique des ménages, répartis sur 2021 et 2022. Toutes les mesures seront mises en œuvre dès le 1er janvier 2021 mais demandent à être précisées. Rénovation des bâtiments publics Les bâtiments publics de l’Etat qui représentent 100 millions de mètre carrés prendront une part substantielle à l’effort national de rénovation énergétique des bâtiments. 4 Md€ seront investis par l’Etat dont 300M€ seront délégués aux Régions. Une enveloppe sera dédiée aux projets de rénovation thermique des bâtiments des collectivités locales, via les préfets. Le reste de l’enveloppe sera consacrée à la rénovation des bâtiments de l’État. Les financements devraient permettre la rénovation d’environ 15 millions de m2. L’ensemble des artisans et des entreprises du secteur du BTP seront concernés, permettant de redynamiser le tissu des PME et TPE locales. De premiers appels à projets seront publiés d’ici mi-septembre. Ainsi, les premiers chantiers de rénovation commenceront, pour les moins importants et ceux déjà prêts à être engagés dès le début de l’année 2021. L’ensemble des marchés publics devront être notifiés avant le 31 décembre 2021. Rénovation énergétique et réhabilitation lourde des logements sociaux Un accompagnement de la restructuration lourde de logements sociaux et de leur rénovation énergétique est envisagé avec l’ambition de faire émerger des solutions « industrielles » françaises de rénovation énergétique très performante. Le soutien à la restructuration lourde a vocation à s’adresser à l’ensemble des territoires, notamment les zones détendues et les quartiers prioritaires de la politique de la ville. A court terme, s’agissant d’Energiesprong, 1 600 logements pourraient faire l’objet d’un engagement de travaux d’ici à l’été 2021, en région Pays-de-la-Loire. De l’ordre de 4 000 à 5 000 logements sont d’ores et déjà identifiés sur la fin d’année 2021 et l’année 2022 sur le territoire national (régions Hauts-de-France, Ile-de-France, Auvergne- Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie). L’enveloppe envisagée pour la mesure est de 500 M€ pour les années 2021 et 2022, dont 40 M€ qui seraient réservés à un appel à projet visant à massifier les solutions industrielles pour un objectif de 10 000 logements rénovés. A ce stade, le nombre de logements pouvant être aidés sur le volet « restructuration-réhabilitation lourde » peut être estimé à environ 40 000. Rénovation énergétique des TPE/PME Dans le cadre du plan de relance, il est également proposé l’instauration d’un dispositif incitatif pour les investissements de rénovation des bâtiments des TPE-PME du secteur tertiaire, leur permettant pour certaines d’anticiper l’atteinte des objectifs du « décret tertiaire ». Sont notamment concernés les investissements d’isolation thermique des parois opaques et vitrées, des ouvrants et d’équipements composant des systèmes de chauffage, de refroidissement, de climatisation, de ventilation des locaux et de traitement de l’air, y compris pour les équipements de pilotage et de régulation. Les dispositifs existants aujourd’hui (CEE) sont en effet insuffisants en terme d’incitations pour que les entreprises fassent des travaux de rénovation une priorité. Il est prévu l’accélération de la transition écologique de 45 000 artisans, commerçants et indépendants par les CMA et CCI, par le financement de diagnostics et d’un accompagnement. L’enveloppe prévue est de 200M€. Lancement des actions dès le 1er janvier 2021. Des réactions mitigées Pour Olivier Salleron, Président de la FFB « La FFB reste très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans « France relance ». Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » La Capeb via la voix de Jean-Christophe Repon, son président, demande de lever les freins existants pour une relance efficace : « Nous accueillons bien sûr favorablement la hausse de financement de 2 Mds d’euros de MaPrimeRénov’, qui s’ouvrira à davantage de bénéficiaires, prévue dans le Plan de relance. Toutefois nous rappelons que pour atteindre cet objectif ambitieux de logements rénovés, il faudra également réunir plusieurs conditions, notamment simplifier le dispositif RGE, fluidifier le dispositif des CEE, accompagner les entreprises et informer les clients. Ce que nous demandons au Gouvernement, c’est de fluidifier ces dispositifs, de les rendre plus lisibles et plus stables. » La Fédération CINOV, fédération patronale représentative des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l’ingénierie et du numérique, salue les initiatives en matière soutien au secteur du BTP, notamment les efforts portant sur la rénovation thermique, mais déplore que ce plan soit centré uniquement sur les moyens et non pas les résultats. Le risque est grand que cette politique conduise à ne pas prendre en considération la montée en compétences des acteurs et le contrôle des performances réelles qui sont cruciales pour l’avenir du secteur. Certivéa, qui développe et commercialise l’offre HQE en France, salue l’ampleur inédite de ce plan et la volonté d’imprimer un « verdissement » de l’économie tant au niveau national qu’européen. Pour Patrick Nossent, son président, cette enveloppe appelle à structurer en urgence les moyens pour attester de l’efficacité des actions de rénovations des bâtiments publics.
Il y a 4 ans et 254 jours

Les Freaks démythifient les grands maîtres du modernisme - Exposition

Nés au début des années 1980 à l'initiative de l'Etablissement public d'aménagement de Cergy-Pontoise, les Ateliers de Cergy regroupent chaque année une vingtaine d'étudiants et de jeunes professionnels de toutes les nationalités et disciplines (architecture, urbanisme, ingénierie, agronomie, paysage, économie, […] Lire l'article
Il y a 4 ans et 254 jours

Ville et Bâtiments : accompagner la sortie de crise et se préparer aux crises sanitaires futures

Photo : Bertrand Rieger / hemis.frLa crise sanitaire liée au Covid-19 a profondément modifié notre mode de vie pendant quatre mois. Nous avons passé pratiquement 100 % de ce temps dans notre logement ou à moins d'1 km de celui-ci. Cette situation inédite a souvent mis en évidence que les espaces où nous vivons peuvent autant être des refuges que des vecteurs de la pandémie. La pandémie associée au virus SARS-CoV-2, repose, du fait de son impact à l'échelle internationale, une question essentielle : quel rôle le bâtiment et l'environnement construit peuvent-ils jouer dans la gestion d'une crise en termes de qualification de l'aléa (qu'il soit sanitaire, écologique, associé aux évènements climatiques, sismique, etc.) ou de caractérisation de la vulnérabilité induite (qu'elle soit sanitaire, économique, écologique, structurelle) ? Le CSTB développe au travers de ses différentes approches disciplinaires, une méthodologie d'analyse structurée des phénomènes de crise, permettant ainsi d'apporter, avec ses partenaires scientifiques, des réponses systémiques et opérationnelles aux différents acteurs socio-économiques et décideurs politiques, et non une simple réponse disciplinaire. Les crises se déclinent [toujours] suivant une même temporalité pré-crise / crise / post-crise, avec deux modulations spécifiques par les échelles des temps long et court : l'anticipation et la prévention pour la pré-crise au temps long résultant de l'apprentissage de la post-crise à la même échelle. Ainsi la problématique initiale se déclinera-t-elle dans une analyse de la contribution du bâtiment et de l'urbain à une résilience multifactorielle face aux crises, quelle qu'en soit la nature. La césure du temps court quant à elle ouvre la voie aux crises résultantes qu'elles soient sanitaires, économiques, sociales ou environnementales, qui se surajoutent à la sortie de crise dans un processus d'amplification des effets. La crise de la maladie Covid-19 n'échappe pas à cette réalité. Si la pré-crise a été mondialement sous-estimée, malgré des foyers épidémiques récents (coronavirus : SRAS en 2003, MERS en 2012, grippe H5N1 en 1997-2003, H1N1 en 2009) et des réalités plus explicites de pandémies mondiales (grippe espagnole en 1918, grippe asiatique en 1957, grippe de Hong Kong en 1969), l'évolution en pandémie, exacerbée par les mobilités inter-régionales et l'absence de protection organisée, nous a conduits à la crise actuelle, sans que nous n'y soyons réellement préparés. Au vu des 80 % du temps quotidien passé par chacun d'entre nous dans un bâtiment, que ce soit logement, tertiaire, commerce, la mise en place d'un confinement place ainsi le bâtiment et l'espace urbain au cœur des questionnements, ici sanitaires, avec plus de 95 % de temps contraint, même si jusqu'à présent cela n'a pas été explicite. Au-delà des sujets « bâtiment » versus crise, le révélateur du confinement a été de remettre sur le devant de la scène la problématique sociale, du fait ici de la crise économique découlant de la crise sanitaire. Mais cela pourrait tout autant s'appliquer aux autres crises ou phénomènes d'ampleur comme par exemple la surmortalité à la suite des vagues de chaleur du fait de la « crise » environnementale (même si le terme crise ne s'applique pas précisément du fait de sa non-finitude), de la paupérisation des plus faibles à la suite de la « crise » environnementale encore, mais cette fois-ci liée aux extrêmes orages, tornades, inondations, etc. Ce point est très important car comme on l'a remarqué au niveau international (USA notamment) la fracture sociale est exacerbée par ce type de crise qui révèle des disfonctionnements majeurs, récurrents, mais sous évalués par le politique (exemple de la politique de la santé vs. hôpital notamment, mais aussi le déficit d'équipement de certains foyers en termes d'outil numérique (PC) pour l'éducation des enfants). La question que le CSTB aborde – quel est le rôle du bâtiment et de l'environnement construit dans la gestion d'une crise – s'inscrit dans chacune de ces phases, dans une logique scientifique, mais doit répondre aux attentes des différents acteurs dans des délais et des niveaux de complexité variables. Elle nécessite une réponse collective, tant au niveau du CSTB que de ses partenaires scientifiques et des acteurs socio-économiques du secteur. Dans la phase actuelle de la gestion de cette crise si particulière, l'expertise du CSTB, issue de travaux de recherche menés depuis de nombreuses années, permet d'ores et déjà de répondre à certaines problématiques de ses donneurs d'ordres : caractériser les sources du Covid-19, les facteurs déterminant son transport dans le bâtiment et l'exposition des occupants ; proposer des moyens de gestion, des conditions d'occupation et de fonctionnement du bâtiment et ses équipements (par exemple sur ventilation, la réduction du taux d'occupation des locaux) au regard de la contamination biologique ; comparer par simulation les solutions de circulation les unes aux autres, en évaluant l'influence sur le reste du bâtiment, et identifier les zones de congestion potentielle susceptibles de provoquer des lieux à risque ne permettant pas de garantir les distances sanitaires ; identifier si les solutions de gestion sont en adéquation avec les règles existantes, notamment en termes de sécurité incendie, de ventilation et traitement d'air, de sécurité de fonctionnement des appareils à combustion et d'accessibilité ; analyser l'impact de stratégies de ventilation (type de système, niveau de renouvellement d'air) vis à vis de l'efficacité du renouvellement d'air et du transfert de contaminant et du niveau de concentration intérieure ; déterminer des stratégies de nettoyage des surfaces et des réseaux et de mise en œuvre des équipements spécifiques de traitement d'air (par exemple épurateurs autonomes, dispositifs en CTA). Au-delà de ces expertises directement disponibles, le CSTB a décidé de mobiliser ses compétences scientifiques pour conduire des travaux de recherche, pour améliorer les connaissances et les réponses à apporter sur les enjeux de circulation et de traitement d'un virus à l'intérieur d'un bâtiment ou en milieu urbain. Plus précisément, le premier projet se penchera sur la circulation des virus dans les espaces bâtis, leur interaction avec les revêtements ou les meubles et l'élaboration de protocole d'évaluation des systèmes de traitement de surface et de leur impact tant sanitaire que physique. Le second projet étudiera la prise en compte des enjeux sanitaires dans la conception des espaces publics et dans leur réalisation, de leur géométrie jusqu'au choix des matériaux les plus adaptés en termes notamment de capacité à être nettoyés, et de résistance aux agressions chimiques. La crise sanitaire et le confinement ont par ailleurs profondément modifié notre rapport à notre lieu de vie et plus largement à notre environnement. L'espace public urbain, hier réservé aux fonctions de déplacements automobiles et alternatifs a parfois retrouvé pendant le confinement sa dimension de lieu de villégiature. Cette transformation est-elle durable ou sera-t-elle purement ponctuelle ? C'est un enjeu majeur pour les collectivités locales et les aménageurs pour l'exercice de leur responsabilité. Cela nécessitera de mobiliser une capacité de recherche sur ces modifications potentielles de nos comportements. Le CSTB souhaite se mobiliser et participer à des travaux de recherche de plus grande ampleur sur les évolutions sociologiques voire sociétales induites par la crise sanitaire. La Corée du Sud nous a montré l'exemple. Touchée par les précédentes pandémies du SRAS et du MERS, elle a su investir pour préparer les crises sanitaires futures et notamment développer leurs connaissances des facteurs qui permettent d'en limiter l'impact. Nous ne partons donc pas de rien. Le CSTB se mobilisera avec tous les partenaires scientifiques et économiques de bonne volonté sur ces domaines d'excellence pour participer à l'effort collectif indispensable pour préparer la prochaine crise, qu'elle soit sanitaire ou environnementale.
Il y a 4 ans et 254 jours

Assises nationales : « Transformer : interventions architecturales sur l’existant »

L’organisation des premières assises nationales des écoles nationales supérieures d’architecture et de l’école de Chaillot, se tiendront les 4 et 5 février 2021 à l’ENSA Normandie. La date limite de dépôt des candidatures des enseignants-chercheurs qui souhaitent participer à cette manifestation est fixée au 18 septembre 2020. L’objectif de l’appel à manifestation d’intérêt du Ministère de la Culture est de recueillir des exemples de pratiques innovantes autour de la thématique...
Il y a 4 ans et 256 jours

En Russie, le mal-logement ou la splendeur fanée du complexe "Proletarka"

Avec ses 50 bâtiments, comptant logements, magasins, bibliothèque, théâtre et hôpital, Proletarka, ou "Prolétaire" en français, était une ville dans la ville, comptant jusqu'à 15.000 habitants.Bâti entre 1858 et 1913, avant la Révolution bolchévique de 1917, il devait être un paradis ouvrier dans la Russie tsariste.En 2020, "on est des centaines vivant ici, souvent à cinq dans la même pièce aux murs moisis et aux tuyaux rouillés qui fuient", raconte à l'AFP Vladimir Moguilnikov, retraité de 62 ans, dont 40 passés dans cet ensemble situé à 200 km de Moscou.Ici, les toilettes sont communes, séparées de rideaux de douche et les plafonds sont noirs de moisissures. Les couloirs servent de terrain de jeux aux enfants qui slaloment dans le bric-à-brac n'ayant trouvé place dans les pièces de vie exiguës.Loin d'être un cas isolé, ce mal-logement est un tourment qui ronge la Russie depuis des décennies. Il touche des millions d'habitants vivant dans des appartements communautaires surpeuplés, des immeubles vétustes ou des bâtiments classés dangereux. Les statistiques officielles sont parcellaires, néanmoins selon le ministère du Bâtiment, cité par le quotidien Vedomosti, d'ici à 2045, un tiers des 3,8 milliards de m2 d'habitations en Russie nécessiteront une remise en état d'envergure.Vladimir Poutine a fait de cette crise du logement l'un de ses "grands projets nationaux", avec l'objectif de bâtir 120 million de m² en 2024, contre 86 en 2018.A Proletarka, les subsides de l'Etat ne sont cependant pas venus à la rescousse. "L'état est effrayant", constate Dmitri Grouzdkov, un guide et passionné de ce quartier.Certes, un plan ambitieux prévoyant une rénovation sur dix ans, élaboré par le prestigieux institut moscovite Strelka, a été validé, "mais il demande des investissements équivalent au double du budget annuel de la ville de Tver", soupire-t-il.Inscrit au patrimoine culturel russe, le complexe a vu quelques initiatives de rénovation privées, comprenant 200 appartements et l'ancienne caserne de pompiers transformée en bureaux en 2016. Une goutte d'eau pour cette véritable cité."Le temps s'est arrêté"A l'époque soviétique, Proletarka est encore entretenu même si la vie y était communautaire dans une URSS elle-même en proie à une crise du logement.Zinaïda Ibraguimova, 69 ans, se souvient de son arrivée ici, 50 ans plus tôt, jeune paysanne venue de l'Oural. Descendant du bus, elle avait été ébahie par les majestueuses façades en briques rouges.Assise sur le sofa étroit du cagibi encombré qui lui sert de logement, elle raconte avoir été heureuse alors de partager avec trois ouvrières une chambre de 12 m², d'attendre patiemment son tour pour aller aux toilettes ou pour utiliser la cuisine."Lors des fêtes, on dressait une table pour tous dans le couloir long de 100 mètres. A l'époque, il y avait une moquette et des miroirs sur les murs", se souvient-elle, affichant un sourire discret révélant une unique dent.Le soir, les fileuses se rendaient dans l'une des deux piscines, au théâtre ou à la bibliothèque.Après la chute de l'URSS, les conditions empirent. Zinaïda, avec son fils, survivait en vendant au marché voisin les tissus versés en guise de salaire aux ouvrières.A la fin de ces terribles années 1990, la fabrique disparaît, emportée par l'arrivée de l'économie de marché et des textiles chinois à bas prix. Et Proletarka sombre dans l'insalubrité.Aujourd'hui, les cinéastes y viennent, attirés par son architecture extravagante et décrépie."C'est devenu un décor tout prêt pour le cinéma", résume Vladimir Moguilnikov, qui se bat auprès des autorités locales pour obtenir le relogement des "oubliés de Proletarka".Le réalisateur Igor Zaïtsev confirme, entre deux prises d'une série sur le grand banditisme soviétique de la fin des années 1940. Il recrute même des habitants comme figurants, dont Zinaïda."Ces façades et entrées miteuses, ces fenêtres brisées: on dirait que le temps s'est arrêté aux années d'après-guerre", ajoute-t-il.
Il y a 4 ans et 256 jours

Les principales réactions patronales et syndicales au plan de relance

Mouvement des entreprises de France (Medef)Il "salue les choix du plan de relance, notamment celui de privilégier la transformation de l'économie et les secteurs d'avenir" mais estime qu'il "présente deux risques auxquels il faudra veiller".Il note que "la mobilisation de l'enveloppe doit être très rapide pour faire repartir la croissance", et que "certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance. Pour eux, il est indispensable de prolonger les mesures d'urgence adoptées au printemps".Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME)"Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a déclaré à l'AFP son président François Asselin.La baisse des impôts de production, représente une "avancée majeure" qui "contribuera au renforcement de la compétitivité des entreprises". "L'effort financier visant à soutenir la relocalisation de la production industrielle est également à saluer".Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI)Il salue l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production, tout en réclamant qu'il soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne".Union des entreprises de proximité (U2P)Si les PME et les TPE "ne sont pas oubliées dans l'équilibre général de ce plan", l'U2P considère "cependant" le plan "comme un point de départ et souhaite qu'un comité de suivi soit instauré afin de vérifier l'efficacité" des mesures.Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM)Le plan fait "du soutien à l'industrie un axe majeur de la relance". Cependant, "si ces annonces vont dans le bon sens, nous serons particulièrement vigilants sur la transcription de ces annonces en actes, suivis d'effets".Fédération française du Bâtiment (FFB)Elle "se réjouit d'y trouver le bâtiment à sa juste place, avec 7 milliards d'euros d'aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant", mais "déplore l'absence inquiétante de mesures fortes en soutien au logement neuf".Association nationale des industries alimentaires (Ania)Richard Girardot, son président, "salue le choix du gouvernement de mettre la souveraineté alimentaire au coeur des enjeux de l'économie et des emplois de demain". L'association voit dans le "soutien massif" reçu, un moyen de "restaurer la trésorerie" des TPE-PMI et ETI de l'alimentation et de "moderniser les process de fabrication".FNSEAAvec un milliard d'euros dédié à l'agriculture, le plan est une "première satisfaction" pour la FNSEA, qui estime que la crise a "mis en lumière l'enjeu de la souveraineté alimentaire". "Nous serons extrêmement vigilants à la traduction du plan de relance dans les faits", prévient toutefois la première organisation des agriculteurs.Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih)Pour l'Umih, le plan est "une déception": il "donne l'impression que le gouvernement ne prend toujours pas la vraie mesure de la crise que notre secteur traverse et qui, actuellement, n'est toujours pas derrière nous".L'organisation réclame des "mesures complémentaires", telles que la prolongation du dispositif d'activité partielle et des exonérations de charges.Confédération CGT"Toutes ces aides - ça fait beaucoup de milliards - ne sont pas associées à des contreparties, on donne des sous et on verra ce qui se passe", a regretté sur France 2 son numéro un Philippe Martinez, déplorant également l'absence d'annonces pour les salariés de "la deuxième ligne" comme les caissières et les aides à domicile.Confédération FOSon responsable Yves Veyrier a regretté sur RTL qu'en général les plans de relance ne sont "jamais conditionnés à l'emploi". "Jamais ce n'est mesuré, jamais ce n'est contrôlé, a fortiori pas sanctionné". Il a également estimé que "la question du salaire doit faire partie du plan de relance", appelant à ce qu'on "n'oublie pas les salariés de la +deuxième ligne+".Confédération CFDTElle pointe "les marges de manoeuvre importantes données aux entreprises (qui) engagent leur responsabilité en termes de préservation de l'emploi, de transition écologique, de partage des richesses et de dialogue social" et réclame en entreprise des avis du comité social et économique (CSE) "sur l'utilisation des aides publiques pour garantir qu'elles seront bien investies (...) dans la transition écologique et l'emploi de qualité".Confédération CFTCElle estime que le plan de relance est "sur la bonne voie, mais trop peu équilibré, ciblé et conditionné". Elle regrette notamment qu'il soit "quasi-exclusivement axé vers les entreprises" et qu'il n'impose pas d'obligations à celles qui bénéficieront d'aides. La CFTC demande "que la première condition pour obtenir des aides soit la création effective d'emplois, ou a minima le maintien de l'emploi".
Il y a 4 ans et 256 jours

France relance : comment seront fléchés les 40 milliards dédiés aux TPE-PME ?

REPRISE. Au lendemain de la présentation du plan de relance gouvernemental, les artisans jugent que la réponse économique va dans le bon sens mais que tous les freins empêchant une relance pérenne du bâtiment ne sont pas encore levés. Les pouvoirs publics promettent quoi qu'il en soit que 40 milliards d'euros du plan seront fléchés vers les TPE-PME.
Il y a 4 ans et 256 jours

L'État sort le chéquier pour que les maires construisent des logements

Il faut construire des logements "là où on en a besoin", en premier lieu les grandes agglomérations où "il est impossible de trouver un logement à un loyer correct", résumait en août la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon.Et, comme ces villes ne regorgent pas de terrains disponibles, "il faut qu'on accepte de construire avec quelques étages", ajoutait-elle.C'est, en effet, l'une des principales causes de la hausse persistante des prix de l'immobilier dans ces zones dites "tendues", dont la plus emblématique est Paris - et son mètre carré à plus de 10.000 euros - ainsi que son agglomération.La construction de logements neufs, au premier chef les immeubles, n'y avance pas assez vite pour répondre à la demande des habitants.La tendance a été accentuée par la crise sanitaire, qui a mis à l'arrêt les chantiers comme l'examen des permis de construire pendant des semaines. Mais elle était là avant.Les promoteurs immobiliers français, secteur qui construit les immeubles, pointaient déjà depuis des mois la timidité des élus à octroyer des permis de construire.Seulement, que peut faire le gouvernement pour infléchir une situation largement dans la main des élus locaux? Après avoir tenté un "appel" aux maires cet été, le ministère du Logement tente une autre méthode, cette fois financière.A l'occasion du plan de relance présenté jeudi, et par ailleurs bien plus axé sur la rénovation des logements que leur construction, le ministère a présenté une aide financière destinée à récompenser les élus qui construisent au-dessus d'un certain seuil.Celui-ci reste encore à fixer et dépendra de la situation selon les villes, mais l'enveloppe est chiffrée: 350 millions d'euros, qui seront versés fin 2021 sur la base des permis octroyés pendant l'année écoulée.Vaincre les "réticences"C'est un tournant pour le gouvernement actuel. Même si le président Emmanuel Macron avait dès le début du quinquennat affiché son intention de faire construire plus de logements, l'exécutif avait surtout misé sur la simplification des normes de construction.Pour autant, "ce n'est pas révolutionnaire", note auprès de l'AFP l'urbaniste Jean-Claude Driant.Lors du précédent quinquennat, celui de François Hollande, l'Etat avait effectivement déjà conçu une aide aux "maires bâtisseurs" sur le même principe. Quelque 500 communes en avaient bénéficié.Mais, depuis, le contexte a changé et "on a l'impression que cette nouvelle aide vient à contre-temps", s'étonne M. Driant.Conclues fin juin, "les élections municipales ont vu beaucoup d'argumentaires sur +Arrêtez de bétonner+", détaille-t-il.Il évoque une "convergence" entre le discours des candidats écologistes, dont plusieurs ont été élus dans de grandes villes comme Lyon, et un phénomène aux racines différentes, le "not in my backyard" ("pas de ça chez moi") qui pousse les riverains d'un quartier à s'opposer à la construction de logements près de chez eux."C'est: Je suis bien dans le cadre de vie où j'habite, ce n'est pas souhaitable qu'il y ait plus de pression sur les écoles, les équipements publics, donc ne changeons rien et surtout pas mes voisins", détaille M. Driant.Les enjeux électoraux sont évidents. L'urbaniste avance par exemple que l'édile sortant de Champigny, au sud-est immédiat de Paris, le communiste Christian Fautré, a perdu son fauteuil à cause d'une "dynamique immobilière" trop rapide.Mais c'est tout le problème, assume-t-on au gouvernement. Puisque les maires font face à des blocages locaux, il faut bien leur trouver un intérêt, en l'occurrence financier, à laisser construire."Il y a besoin de vaincre cette réticence" des élus, explique le ministère, qui espère faire émerger à terme 50.000 logements neufs à l'aide de cette prime.
Il y a 4 ans et 256 jours

Hellio fait le point sur les chantiers politiques et réglementaires de la rentrée

« Le secteur de la rénovation énergétique était une priorité de l'acte 2 du quinquennat : il le sera davantage dans l'acte 3. Cette rentrée en est la preuve, nous serons aux côtés de nos publics artisans, particuliers, territoires pour intégrer ces changements et ces opportunités. C'est le moment pour réaliser des travaux d'économies d'énergie », commente Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques.1/ Projet de loi de finances 2021 : du nouveau dans les aides à la rénovation énergétique (rénovation globale, CITE et Ma Prime Rénov'…)Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée au logement, l'annonçait dans les lignes du Parisien le 30 août 2020 : la rénovation globale deviendra une priorité pour la rénovation énergétique de l'habitat. “Un ménage de la classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de 4 sa consommation (…) pourra prétendre à une aide d'environ 20.000 €”.De quoi donner des sueurs froides au futur projet de loi finances. En effet, comme chaque année, la rentrée de septembre rime avec loi de finances publiques. Elle a pour but de donner une ligne de conduite. Les promoteurs y seront attentifs car elle donnera des précisions quant au plan de relance de 100 milliards d'euros promis par le gouvernement, mais aussi les nouvelles modalités d'application du prêt à taux zéro.Dans une audition à l'Assemblée Nationale du 21 juillet 2020, Emmanuelle Wargon a annoncé que le dispositif Ma Prime Renov' sera accessible en 2021 à tous les ménages qui souhaitent financer leurs travaux de rénovation énergétique, et ce, sans conditions de revenus. Cela signifie que les ménages les plus aisés, qui étaient exclus du dispositif entré progressivement en vigueur le 1er janvier 2020, pourront y prétendre dès l'an prochain. Pour l'heure, seuls les ménages « très modestes » et « modestes » peuvent solliciter Ma Prime Renov'. Selon le calendrier initialement établi, les ménages aux revenus intermédiaires devaient pouvoir en bénéficier à leur tour à partir de 2021.Autre nouveauté annoncée par Emmanuelle Wargon : l'ouverture de Ma Prime Rénov' aux propriétaires bailleurs (et non plus seulement aux propriétaires occupant leur logement), ainsi qu'aux travaux en copropriété.2/ L'application de la loi sur l'encadrement du démarchage téléphoniqueCette loi,votée en juillet 2020, prévoit l'interdiction de la prospection téléphonique pour les travaux de rénovation énergétique et les travaux d'installation d'équipements produisant de l'énergie renouvelable, sauf pour les sollicitations intervenant dans le cadre de l'exécution d'un contrat en cours. Elle instaure également un identifiant d'appel obligatoire, sous forme d'un préfixe, pour toutes les démarches commerciales par téléphone. Objectif : permettre au consommateur d'identifier de façon claire, la nature de l'appel qu'il reçoit.Un décret est prévu après avis du Conseil national de la consommation. Il déterminera pour tous les autres secteurs d'activité les jours et horaires ainsi que la fréquence auxquels cette prospection est autorisée. De plus, les professionnels devront indiquer au consommateur qu'il peut s'inscrire gratuitement sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique pour ne plus recevoir d'appels de prospection.Les sanctions ont, elles, été durcies. En effet, des amendes administratives seront prononcées par la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et on comptera jusqu'à 75.000 € pour des personnes physiques, contre 3.000 € actuellement et 375.000 € pour les entreprises, contre 15.000 € aujourd'hui.3/ Une nouvelle charte « qualité » pour le dispositif Coup de Pouce IsolationDepuis le 1er septembre 2020, une nouvelle charte Coup de Pouce Isolation est entrée en vigueur. La prime pour l'isolation d'un plancher bas est désormais abaissée à 20 € par mètre carré d'isolant pour les ménages modestes et très modestes et 10 € par mètre carré d'isolant pour les autres ménages.Par ailleurs, un délai obligatoire de 7 jours est instauré entre la date de signature des devis et la pose de l'isolant et l'Attestation sur l'Honneur devra indiquer la date de la pose de l'isolant pour être valable. Pour que la facture soit conforme, elle devra contenir les dispositions nécessaires à la mise en place de l'isolation :Un coffrage ou un écran de protection autour des conduits de fumées et des dispositifs d'éclairage encastrés ;Une réhausse rigide au-dessus de la trappe d'accès ;Un pare-vapeur ou tout autre dispositif équivalent lorsqu'il est nécessaire de protéger les matériaux d'isolation thermique contre les transferts d'humidité pour garantir la performance de l'ouvrage.4/ Le renforcement des contrôles RGE pour les artisans du secteurLe label RGE est l'une des principales conditions pour le versement des aides à la rénovation énergétique (Eco PTZ, Ma Prime Rénov, Certificats d'Économies d'Énergie). La réforme du label RGE a été publiée le 6 juin 2020 par un arrêté et un décret.Elle vient donc renforcer les critères de qualification demandés pour obtenir le label afin de mieux lutter contre les fraudes. Les changements se feront en deux temps. Dès le 1er janvier 2021 la nouvelle nomenclature des travaux, et dès le 1er septembre, on notera un renforcement et une multiplication des contrôles par les organismes de qualification, une plus grande transparence sur des informations relatives aux chantiers ou encore une suspension systématique de la certification en cas de non-conformité aux règles établies.5/ La matérialisation des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le ClimatUn projet de loi spécifique sera présenté à la fin du mois de septembre pour donner corps aux mesures qui relèvent du législatif. À l'exception de trois « jokers », toutes les propositions seront détaillées dans le projet de loi. Celles relevant du réglementaire ont été traitées lors du Conseil de défense écologique de fin juillet, notamment l'entrée en vigueur du décret « décence » pour 2023, la fin des chaudières au fioul et au charbon, et le renforcement des aides à la rénovation.D'autres feront partie du plan de relance économique, notamment les 15 milliards d'euros supplémentaires destinés à la rénovation, la mobilité, l'industrie de demain, les énergies renouvelables, etc. Les mesures sur l'efficacité et la rénovation énergétique des bâtiments, l'urbanisme et l'artificialisation des sols ou encore les mobilités, relèvent des compétences des collectivités. Emmanuel Macron a souligné qu'elles nécessitent un dialogue avec les maires et élus locaux.
Il y a 4 ans et 257 jours

France Relance, un plan en trois volets

Jean Castex présente France Relance, le plan de relance économique. [DR] Après avoir mis la « considération sanitaire au-dessus de l’économie », selon les mots du Premier ministre Jean Castex, le gouvernement présente son plan de relance pour le pays. Baptisé France Relance, ce plan dispose d’une enveloppe de 100 Md€. « Nous passons à une consolidation offensive de l’économie », poursuit le Premier ministre. L’objectif ici est de retrouver d’ici 2022 le niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. France Relance repose sur 3 leviers : atténuer les effets de la récession pour les entreprises et les salariés, combattre et réduire les morsures de la crise dans le pacte social et territorial. Et enfin, accélérer la transformation “verte” de l’économie. Concernant le 1er volet de ce plan, le gouvernement prévoit, d’une part, pour un budget de 34 Md€, de soutenir les entreprises « pour 74 % des TPE, PME et ETI », précise Jean Castex. Via des baisses d’impôts de production ou encore, en renforçant les fonds propres. Et d’autre part, en engageant une politique de relocalisation industrielle. Une transformation verte La recherche sera encouragée avec un renforcement des moyens de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Et des aides à l’innovation Projets d’innovation des filières stratégiques (PIA). L’objectif “cohésion” sociale et territoriale disposerait d’une enveloppe de 36 Md€. Maintien de l’activité partielle de longue durée pour les secteurs en difficulté, formation des jeunes, développement du numérique sur le territoire… Le plan s’intéresse à plusieurs thématiques. Le gouvernement attribue aussi 3 Md€ dans un plan de relance de la Banque des territoires pour la construction de logement social et de fonciers pour les petits commerces. L’écologie se verra octroyer 30 Md€. « C’est un pas de géant pour la transition écologique, explique Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Nous avons fait le choix de la relance “verte”. » Comme Emmanuelle Wargon l’avait dévoilé [Lire notre article], 6,7 Md€ seront départis à la rénovation énergétique. Dont 4 Md€ pour la rénovation des bâtiments publics, 500 M€ pour les logements sociaux et 200 M€ pour les TPE et PME. Enfin, 2 Md€ seront prévus pour le dispositif MaPrimeRénov’. Une aide qui sera désormais accessible à tous. A travers la rénovation, le gouvernement entend accélérer le développement des filières matériaux locaux et biosourcés. Booster la rénovation énergétique des bâtiments Avec la Stratégie bas carbone et l’objectif de neutralité carbone, l’Etat prend des mesures pour « une économie décarbonée », selon les mots de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie. Ainsi, France Relance prévoit de renforcer l’industrie ferroviaire et notamment, le fret. Le développement des technologies vertes a aussi sa place. « Nous comptons investir 2 Md€ dans l’hydrogène vert », complète Barbara Pompili. Pour développer et être indépendant dans cette technologie. Le gouvernement compte opérer une « décarbonation de notre industrie », reprend Bruno Le Maire. Ainsi, l’Etat pourrait prendre en charge les coûts de transformation industrielle pour les sites, qui émettraient le plus de CO2 sur le territoire. Par ailleurs, 2 Md€ seront impartis au développement de l’économie circulaire. Sont concernés le traitement des déchets, le renforcement et la modernisation des centres de tri, le recyclage et la valorisation des déchets… Enfin, 650 M€ seront attribués pour la densification et le renouvellement urbain. Avec notamment la réhabilitation des friches et une aide aux maires pour la densification de l’habitat. Des annonces accueillies de façon nuancée Dans le monde du bâtiment, les réactions ne se sont pas faites attendre. Pour la FFB, ces annonces sont à nuancer. « L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué, déclare Olivier Salleron, président de la fédération. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées. Ainsi que de leur entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort. Et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans France Relance. Cela passe notamment par un retour au Prêt à taux zéro à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur, qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. » Quid de la construction neuve ? Même son de cloche pour la LCA-FFB, qui s’étonne du manque de soutien pour le logement neuf. « La crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut conseil de stabilité financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, explique Grégory Monod, président de la LCA-FFB. [Une situation], dont le gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des solutions immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour “solvabiliser” les ménages. Mais aussi, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur. A l’image du Prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, du rétablissement de l’APL Accession, du renforcement et de la prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé. Et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion. » En attente du projet de loi Finance 2021 De son côté, la FNTP félicite « une grande ambition pour les infrastructures vertes ». Mais reste « suspendu à son [le plan] exécution rapide ». Pour la fédération, deux conditions doivent être nécessaires pour l’application de ce plan pour les travaux publics. D’une part, que la majorité des crédits soient dédiés à l’investissement. D’autre part, que les crédits affichés soient consommés dans les deux années à venir. Enfin, la FNTP attend la présentation du projet de loi de finances pour 2021 pour s’assurer de la juste retranscription de l’ensemble des postes budgétaires supplémentaires annoncés hier. « Nos entreprises sont prêtes à relever le défi », affirme Bruno Cavagné, président de la FNTP. Le Cinov déplore un plan insuffisant pour les TPE/PME et regrette le déséquilibre qui semble s’instaurer entre les aides fiscales accordées aux grands groupes et la timidité des mesures en leur faveur. Dont « la valeur ajoutée induite par leur ancrage territorial constitue un atout majeur pour l’économie ». La fédération Cinov met en garde sur les mesures fiscales. Si la baisse des impôts de production est une bonne chose, il ne faut pas qu’elle impacte les collectivités, principales bénéficiaires. Comment et quand ? Ni qu’elle ne joue en défaveur des dépenses d’investissements. « Nous appelons à revoir en profondeur la méthode avec laquelle seront appliquées les différentes mesures, déclare Frédéric Lafage, président du Cinov. On ne saurait obtenir des résultats différents, en appliquant les recettes du passé ! Il faudra s’assurer de la pérennité des investissements engagés. De la viabilité des contreparties exigées. Et réclamer une garantie de résultats. Notamment, en ce qui concerne la rénovation énergétique. Via des indicateurs de performance pour lesquels Cinov s’engage à être force de proposition. » Enfin, pendant son allocution, le Premier ministre a insisté sur le caractère exceptionnel du montant de France Relance. Reste à savoir comment ce plan va se traduire dans les faits et surtout à quel moment ? Sivagami Casimir
Il y a 4 ans et 257 jours

France relance : le ministère des Transports détaille la répartition des enveloppes

INFRASTRUCTURES. A la suite de la présentation générale du plan de relance, le 3 septembre, le ministère a communiqué sur les priorités que serviront les 11,5Mds€ du volet dédié aux transports.
Il y a 4 ans et 257 jours

Relance : « La confiance n’y est pas », réagit Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des maires de France

La territorialisation cache une régression de la décentralisation : après l’annonce du plan de relance, Philippe Laurent, secrétaire général de l’Association des maires de France, relève une attitude de défiance de l’Etat vis-à-vis du bloc local.
Il y a 4 ans et 257 jours

1,5 milliard d'euros pour la déclinaison Outre-mer du plan de relance

"Ce 1,5 milliard, c'est le socle de ce qu'on peut identifier pour les Outre-mer", précise le ministère des Outre-mer, mais les territoires ultramarins pourront également "émarger à l'ensemble des mesures nationales du plan de relance".Pas de chiffrage par territoire, mais plusieurs axes identifiés comme prioritaires pour les Départements et régions d'Outre-mer (DROM), pour des résultats qui doivent être "rapidement visibles".Environ 600 millions sont ciblés pour des mesures sociales (soutien à l'emploi et à la formation, augmentation -non chiffrée pour l'instant- du nombre de "Parcours emploi compétence", ces contrats aidés dont les Outre-mer sont déjà les plus grands consommateurs).Le deuxième axe concerne la rénovation des réseaux d'eau et d'assainissement, particulièrement défaillants aux Antilles, à Mayotte et en Guyane. 50 millions y sont affectés.50 millions d'euros sont aussi ciblés sur la mise aux normes des bâtiments publics (établissements scolaires, hôpitaux), dans le cadre du "Plan séismes Antilles", qui sera accéléré.Le 4e axe concerne la transformation de l'agriculture, avec 80 millions destinés à la diversification des cultures, la modernisation des abattoirs, le renouvellement des équipements, avec pour objectif d'atteindre d'ici 2030 la souveraineté alimentaire des Outre-mer.Une enveloppe encore non chiffrée est destinée à l'accélération des infrastructures routières en Outre-mer, et concernera notamment la Guyane et la Nouvelle route du littoral à La Réunion, un chantier gigantesque d'une route en mer devant relier le Nord à l'Ouest quasiment à l'arrêt depuis plusieurs mois.50 millions sont aussi prévus pour soutenir le développement local (accélération des programmes "Coeur de ville", par exemple).Les collectivités ultramarines bénéficient également de la garantie des recettes fiscales qui ont fondu avec la crise Covid, pour 200 millions d'euros.Enfin, les Collectivités d'Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna), compétentes en matière économique, bénéficient elles du volet de rénovation des bâtiments public de l'Etat, (45 millions ciblés pour l'hôpital de Wallis et Futuna), et de l'accompagnement aux collectivités locales, via des prêts de l'Agence française de développement.Le gouvernement a déjà accordé 3,8 Mds d'euros aux Outre-mer, dans le cadre des mesures d'urgence liées à la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 257 jours

Plan de relance : Routes de France entre satisfaction et interrogation

L’organisation professionnelle se réjouit de l’importance du plan présenté par le gouvernement, mais se questionne sur la part attribuée aux projets de travaux publics, hors ferroviaire.
Il y a 4 ans et 257 jours

Le SNBPE renouvelle sa participation à la journée de prévention à destination des piétons, cyclistes et mobilités douces

Cinq ateliers pédagogiques se dérouleront sur le parvis de l'IMA, 1 rue des Fossés Saint-Bernard (75005), de 9h00 à 17h00, dans le but de sensibiliser le grand public et le personnel de l'IMA aux bonnes pratiques du déplacement sur la voie publique, pour un partage harmonieux de la route en toute sécurité, par l'ensemble des usagers.Le SNBPE mobilisé avec le PSR 75 suivant les principes portés par la Délégation interministérielle à la sécurité routière "Sécurité routière Vivre, Ensemble"Le SNBPE a été sollicité par les services du PSR 75 afin que celui-ci se joigne à un « Village mobilités douces » et anime un atelier de sensibilisation aux angles morts des camions.Une approche pédagogique du déplacement en sécurité autour des nouvelles mobilités 5 ateliers seront proposés au public à partir de 9h00 :Un atelier EDPM (trottinettes électriques) portant sur les mobilités douces et leurs bonnes pratiques sera animé par des policiers préventeurs ;un autre atelier EDPM (Vélo à Assistance Electrique) animé par l'association Wimoov ;un atelier aura pour thème : l'équipement des vélos, co-animé par des policiers préventeurs et l'association « Mieux se Déplacer à Bicyclette » ;un atelier parcours "fauteuil" et des témoignages sur les conséquences des accidents de la route animé par l'association ODAAS (Objectif Diversification Autour d'Actions de Sensibilisation) ;enfin, le dispositif animé par le SNBPE sera composé d'un camion de dernière génération roulant au gaz naturel, positionné en stationnaire avec un marquage au sol matérialisant les angles morts, mais également d'un camion Mercedes ECONIC, modèle développé pour limiter les angles morts et offrir une meilleure visibilité au conducteur par une cabine surbaissée et dotée d'une importante surface de vitrage. Un formateur invitera le public à reconnaître ces zones et informera des bonnes pratiques à adopter sur la voie publique en présence d'un poids lourd. Le participant pourra, également, prendre la place du conducteur dans la cabine de pilotage tout en respectant les consignes sanitaires et gestes barrières, afin d'appréhender la vision du conducteur.Par ailleurs des IDSR (Intervenants Départementaux de Sécurité Routière) se relaieront dans la journée en renforçant les différents ateliers "police" et/ou associatifs.Un concours sous forme de quizz permettra, aussi, à la fin de l'atelier, de récapituler les bonnes pratiques du partage de la route, et de gagner un sac à dos lumineux à LED pour être bien visible lors de vos déplacements à vélo. De nombreux goodies et flyers de sensibilisation seront remis par le PSR 75 et le SNBPE.
Il y a 4 ans et 257 jours

Le réseau Glastetik s'offre une cure de jouvence sur le web

Simplicité et efficacitéDès la rentrée prochaine, les internautes pourront s'informer facilement sur les produits proposés par les partenaires du réseau, les avantages du verre, l'actualité du réseau, mais aussi obtenir des conseils d'installation en images et même un blog. Le site offre en outre la possibilité de se faire rappeler par un professionnel du verre ainsi que de recevoir des échantillons. Plus ergonomique et didactique que sa précédente version, il séduira aussi le grand public à la recherche de matériaux originaux et durables.Mise en avant des membres du réseauLe nouveau site internet renseigne bien-entendu les coordonnées des transformateurs verriers partenaires. Ces derniers guident les maîtres d’œuvre et les maîtres d'ouvrage vers le choix du verre le mieux approprié à leur projet et répondent aux demandent de devis. Les particuliers y trouvent un large éventail de solutions tendances et peuvent compter sur l'expertise d'un professionnel pour la transformation et l'installation des verres. Les installateurs et maîtres d'œuvre qui le souhaitent peuvent également figurer sur la carte du site à condition de signer une charte avec AGC.Glastetik est une initiative d'AGC, producteur verrier.Lancé en 2012, le réseau Glastetik réunit les meilleurs professionnels qualifiés en matière de transformation et d'installation de verres décoratifs. Ils proposent la Glastetik Glass Collection produite par AGC. Son site internet www.glastetik.fr les met en relation avec les différents acteurs de l'aménagement intérieur jusqu'au particulier.
Il y a 4 ans et 257 jours

De la paille pour l'isolation par l’extérieur d'un immeuble existant en plein Paris

Paris Habitat, un bailleur social de la Ville de Paris, isole par l’extérieur le pignon d’un immeuble existant rue de la Convention, à l’aide de bottes de paille sous enduit.
Il y a 4 ans et 257 jours

Les Compagnons du Devoir font de la veille sur le web

Les Compagnons du Devoir et du Tour de France forment 4500 jeunes chaque année dans 3 métiers du bois : charpentier, menuisier et ébéniste. L’organisme de formation a décidé d’étendre son action dans la filière bois avec la création de la plateforme collaborative DuMétier. Actualités, avis d’experts, articles, tests produits, causeries sont au programme de ce site à destination des professionnels et des passionnés. Il est indispensable pour les professionnels de se tenir au fait des pratiques et des innovations mais aussi de la réglementation de leur filière pour maintenir leur niveau de compétences. La plateforme veut répondre à ce besoin d’échange et d’informations pour permettre aux professionnels du bois de faire évoluer leur pratique et d’être performants dans leur activité. https://dumetier.org  
Il y a 4 ans et 257 jours

Progression du solaire en 2019, mais aussi du charbon, selon un rapport

L'an dernier, le photovoltaïque a représenté 45% des capacités nouvelles et le choix premier pour des dizaines de pays comme l'Inde, l'Italie, l'Australie, la Namibie, les Etats-Unis, le Chili.Quelque 25% d'entre elles sont, en revanche, alimentées par des énergies fossiles, selon ce rapport "Power Transition Trends 2020", qui couvre 138 pays.Porté par la chute des coûts, le solaire atteint désormais 651 GW disponibles (contre 43,7 GW il y a dix ans), avec un record de +118 GW en 2019. BNEF s'attend à ce que sa progression continue, avec 140-178 GW supplémentaires raccordés en 2022.En termes de capacités, le solaire est désormais la quatrième source d'électricité au monde, juste devant l'éolien (644 GW). Il reste cependant loin derrière le charbon (2.089 GW), le gaz (1.812 GW) et les barrages (1.160 GW).Cet écart est plus clair encore si ce classement est établi par énergie effectivement produite: du fait d'une moindre productivité que les fossiles, le solaire a généré en 2019 2,7% de l'électricité mondiale, souligne BNEF. C'était 0,16% il y a dix ans.Face à cela, le charbon a encore gagné 39 GW de capacités nettes l'an dernier, contre +19 GW en 2018.Sur 10 ans, les capacités de production du charbon ont ainsi crû de 32%."Plus de 113 GW de recul net des capacités en charbon dans les années 2010 dans les pays développés n'ont pu compenser le flot de 691 GW nouvellement installés dans les marchés émergents", constate BNEF dans son bilan."Les pays plus riches se débarrassent rapidement de centrales à charbon vieilles et inefficientes, parce que celles-ci ne peuvent rivaliser avec de nouveaux projets renouvelables ou gaziers", souligne Ethan Zindler, responsable Amériques pour BNEF."Mais dans des nations moins développées, en particulier en Asie du sud et du sud-est, des centrales à charbon nouvelles, plus efficaces, entrent en fonction,souvent avec le soutien financier de créanciers japonais et chinois", relève-t-il.
Il y a 4 ans et 257 jours

Plan de relance : la FNTP attend maintenant les actes

Séduite par l’ambition du plan dévoilé ce 3 septembre par le gouvernement, la fédération nationale des travaux publics espère une mise en œuvre rapide par les collectivités.
Il y a 4 ans et 257 jours

Barbara Pompili annonce le contrôle des sites Lafarge sur la Seine en IDF

"Ces actes sont intolérables. J'attends des explications du groupe Lafarge et j'ai d'ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l'ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Ile-de-France", a indiqué la ministre dans un tweet.Un peu moins d'une dizaine de sites est concernée, a précisé le ministère.Europe 1 a révélé mardi qu'une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".Contacté par l'AFP, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics".Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.Toujours selon Europe 1, un deuxième site situé à Paris serait concerné et "du béton pourrait avoir été déversé depuis plusieurs années au pied du pont Mirabeau", affirme mercredi la radio, qui cite une association de riverains.
Il y a 4 ans et 257 jours

Plan France relance : les travaux publics sont aussi servis

DÉCRYPTAGE. Parmi les 100 milliards d'euros du plan France relance, annoncé ce 3 septembre par le Gouvernement, plusieurs enveloppes concernent directement les infrastructures. Transports, eau, numérique... Batiactu fait le point avec les fédérations du secteur et leurs présidents.
Il y a 4 ans et 257 jours

Rapprochement Veolia-Suez : le gouvernement soutient, Suez réfute

OFFRE DE RACHAT. Le rapprochement entre Veolia et Suez est un sujet qui divise. Assurément, pour l'instant, il n'y a pas de consensus. Si le Premier ministre Jean Castex a affiché un certain soutien, le directeur général de Suez a clairement montré son hostilité.
Il y a 4 ans et 257 jours

Plan de relance : les acteurs satisfaits pour la rénovation, inquiets pour le neuf

ANNONCES. Le secteur de la construction est en première ligne pour bénéficier du plan de relance que vient de présenter le Gouvernement (rénovation, logement, énergie...). Les acteurs ont salué l'effort, même s'ils pointent quelques incertitudes ici ou là. Explications.
Il y a 4 ans et 257 jours

Le gouvernement présente les mesures de son plan de relance de 100 milliards d'euros, le bâtiment est prêt !

Les principales mesures en détailCompétitivité - 35 milliards d'eurosBaisse pérenne de 10 milliards d'euros des impôts de production (soit 20 milliards sur les deux ans du plan de relance), via notamment une réduction de moitié de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (soit 7 milliards) et la baisse de moitié des impôts fonciers pesant sur les sites industriels.Cette baisse des impôts de production bénéficiera à 42% aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 32% aux PME et à 26% aux grandes entreprises selon le gouvernement.3 milliards d'euros de soutien aux fonds propres des entreprises, via une garantie publique associée aux prêts participatifs accordés par les banques ou à des fonds qui seraient labellisés par l'Etat. Le gouvernement espère ainsi créer un effet de levier et mobiliser le secteur bancaire entre 10 et 15 milliards d'euros.L'État subventionnera à hauteur d'1 milliard d'euros le développement industriel sur les territoires, soit 400 millions d'euros pour le dispositif existant des territoires d'industrie et 600 millions pour un appel à projet sur la relocalisation de productions en France.11 milliards d'euros prévus dans le prochain Programme d'investissements d'avenir (PIA) seront fléchés vers le plan de relance et concerneront notamment des aides à l'innovation de Bpifrance.385 millions d'euros seront alloués à la transition numérique des TPE et PME.Le gouvernement a également évoqué ces dernières semaines des aides à l'export et des simplifications administratives pour accélérer la reprise de l'activité.Transition écologique - 30 milliardsLes transports bénéficieront de 11 milliards d'euros, dont 4,7 milliards d'euros affectés à la SNCF afin de redévelopper le fret ferroviaire, en particulier la ligne Perpignan-Rungis, les petites lignes et deux lignes de trains de nuit. Le reste ira à un plan vélo et aux transports publics.Près de 7 milliards d'euros sont mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments: 4 milliards pour les bâtiments publics (écoles, université, etc.) et 2 milliards pour les ménages via la prime Maprimerénov' qui sera accessible à tous les ménages, sans plafond de revenus, à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement veut notamment viser les rénovations globales, plus efficaces en terme d'économie d'énergie, ainsi que les bailleurs et les copropriétés, là où les travaux sont les plus difficiles à déclencher.9 milliards seront affectés à l'accompagnement des entreprises dans leur transition énergétique, notamment via la recherche et l'innovation, dont 2 milliards pour développer l'hydrogène +vert+, c'est-à-dire non issu des hydrocarbures.Le développement d'une agriculture plus durable et d'une alimentation plus saine bénéficiera d'aides de 1,2 milliard d'euros.300 millions d'euros iront à l'accélération de la rénovation des réseaux d'eau, en particulier outremer.Cohésion sociale et territoriale - 35 milliardsUn plan pour l'emploi des jeunes, doté de 6,5 milliards d'euros déjà votés cet été, comprend notamment l'aide de 4.000 euros pour toute embauche d'un jeune de moins de 26 ans pour un contrat de trois mois minimum, les primes pour l'embauche de jeunes en alternance, les contrats d'insertion ou le service civique étendu.Un "bouclier anti-chômage" sera déployé via l'activité partielle de longue durée (6,6 milliards) et un renforcement des moyens du dispositif FNE-Formation, axé notamment sur les secteurs d'avenir (1 milliard).5,2 milliards d'euros iront soutenir l'investissement des collectivités.Environ 6 milliards d'euros pour le soutien à l'investissement des hôpitaux.L'augmentation de 100 euros de l'allocation de rentrée scolaire représente environ 500 millions d'euros.Le plan pauvreté et anti-exclusion sera doté de 200 millions d'euros supplémentaires.350 millions iront financer la rénovation de ponts en danger sur les territoires.Le bâtiment est prêt pour le plan de relance, selon la FFBLa FFB se réjouit de trouver le bâtiment à sa juste place dans le plan « France relance » du gouvernement, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant.Sous réserve des barèmes à préciser dans la loi de finances pour 2021, la FFB se félicite d’y retrouver plusieurs de ses demandes. C’est notamment le cas de l’ouverture confirmée de MaPrimeRénov’ à l’ensemble des ménages, aux bailleurs privés et aux copropriétés. C’est aussi le cas du soutien massif aux bâtiments publics, notamment d’enseignement, hospitaliers et les EHPAD. Ou encore celui des aides à la rénovation énergétique des bâtiments des PME, TPE et indépendants, bien que pour un montant assez faible (200 millions d’euros sur deux ans).En revanche, la FFB déplore l’absence inquiétantes de mesures fortes en soutien au logement neuf. Sur ce segment, le décrochage, amorcé dès le début 2020 sous l’effet des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, ne cesse de s’accélérer. L’accompagnement à la réhabilitation des friches, pour important qu’il soit (650 millions d’euros sur deux ans), ne permettra pas la relance à court terme de l’accession sociale et de l’investissement locatif. Il y a là de nombreux emplois en jeu.« L’engagement résolu du gouvernement en faveur de la rénovation énergétique doit être salué. La profession est prête à y répondre et à mobiliser son appareil de formation. Reste à s’assurer du détail des mesures annoncées, ainsi que de leur rapide entrée en vigueur. Mais surtout, la FFB, très inquiète du décrochage du neuf, réitère sa demande d’un soutien fort et immédiat à la construction de logements, qui manque encore dans "France relance". Cela passe notamment par un retour au PTZ à 40 % pour toutes les zones et par une prolongation du Pinel au-delà de 2021. Construire des logements pour tous permet aussi de préserver l’emploi dans un secteur qui a toujours accueilli et formé les bâtisseurs du quotidien. »- Olivier Salleron, Président de la FFBLCA-FFB déplore que le logement neuf soit aux abonnées absents du plan de relanceEn dépit de la place accordée au Bâtiment et à la rénovation énergétique dans le plan « France relance » de 100 milliards d’euros annoncé aujourd’hui par le Gouvernement, LCA-FFB déplore l’absence étonnante de mesures de soutien à court terme pour le logement neuf. Depuis le début de l’année 2020, la chute du logement neuf s’accélère : -22,4 % sur six mois pour les ventes de maisons et -31 % pour les logements collectifs. Sur un an à fin juillet, la production de crédits immobiliers pour le neuf a reculé de 16 %. Et plus de 100 000 logements neufs autorisés sont d’ores et déjà menacés pour 2020. Si rien n’est fait, si aucune mesure ne vient rapidement stimuler la demande, soutenir l’offre et booster la reprise du secteur, le scénario du pire est à craindre.Pour Grégory Monod, Président de LCA-FFB, « la crise de la Covid-19, conjuguée aux effets concrets des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, a provoqué un sérieux décrochage des ventes de logements neufs, dont le Gouvernement n’a pas pris la pleine mesure. Des mesures immédiates et à prise rapide s’avèrent indispensables pour solvabiliser les ménages, séduire les investisseurs pour mobiliser l’importante épargne privée disponible, restaurer nos marchés et préserver l’emploi du secteur : prêt à taux zéro à 40 % sur tout le territoire, rétablissement de l’APL Accession, renforcement et prolongation du dispositif Pinel. Des outils peu coûteux qui ont fait leurs preuves par le passé et qui participent aux grands objectifs de France relance : écologie, compétitivité et cohésion.»La CPME vigilante sur l'exécution et le soutien aux plus petites entreprisesLe succès du plan de relance tiendra beaucoup à sa bonne "exécution", a jugé jeudi François Asselin, le président de la CPME, qui sera "vigilant" sur le fléchage effectif des aides aux petites et moyennes entreprises (PME)."Tout l'enjeu du plan ce sera sa méthode d'exécution. Les moyens sont là, c'est dans la mise en oeuvre qu'on verra si les résultats sont là", a indiqué le président de la CPME à l'AFP.De son côté, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui considère que les mesures du plan "vont dans la bonne direction", souhaite qu'un "comité de suivi" soit instauré afin de vérifier leur "efficacité" et de "s'assurer que l'ensemble des catégories d'entreprises, notamment les 3 millions d'entreprises de proximité, soient bien associées à la relance".Alors que le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'"au moins un quart" des 100 milliards d'euros du plan de relance seront destinés aux PME et aux très petites entreprises (TPE), François Asselin rappelle que les PME "représentent près de 50% de l'emploi salarié en France et plus de 90% des entreprises"."Cela remet en perspective les annonces par rapport au poids réel des PME dans l'économie", a-t-il ajouté.La CPME est globalement satisfaite des moyens débloqués dans le plan de relance. Elle se réjouit en particulier de la baisse pérenne des impôts de production, qui va améliorer la compétitivité des entreprises.Le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a également salué dans un communiqué l'"effort frontal" que représente la baisse des impôts de production. Mais elle demande que cet effort soit "pérennisé et amplifié afin de remettre les entreprises de taille intermédiaire françaises dans un environnement de compétitivité aligné sur la moyenne européenne"."Ce dont ont besoin les entreprises, c'est de l'activité, de la compétitivité, de l'efficacité et de la simplicité", a prévenu le président de la CPME."La baisse des impôts de production, c'est important. Mais si les entreprises n'ont pas de boulot, ce ne va servir à rien", a-t-il insisté. Il a notamment cité le cas des traiteurs, qui à l'image de nombreux professionnels de l'évènementiel n'ont pas pu reprendre une activité normale du fait de la persistance de l'épidémie de Covid-19.Par ailleurs, si le plan de relance vise à préparer la France de 2030, le président de la CPME estime qu"on ne pourra pas relancer (l'économie) avec des entreprises moribondes".Et il demande au gouvernement de poursuivre le soutien aux entreprises mis en place durant le confinement, par exemple via un étalement sur 7 ou 10 ans du remboursement des dettes contractées depuis le début de la crise.
Il y a 4 ans et 257 jours

FEEBAT accompagne les professionnels de la filière bâtiment dans la reprise économique

Avec sa nouvelle offre, le Programme de formations FEEBAT, entièrement dédiées à la rénovation énergétique performante des bâtiments, s’inscrit pleinement dans la politique de relance économique portée par le gouvernement en l’alliant aux objectifs de transition écologique. Se former avec FEEBAT, c’est l’assurance pour les artisans, les entreprises du bâtiment, les architectes et professionnels de la maîtrise d’œuvre de développer leurs offres de services en répondant aux nouvelles exigences des pouvoirs publics et des maîtres d’ouvrage, soucieux de travaux de qualité apportant confort et économies d’énergie. Les formations FEEBAT portent aussi bien sur la conception (audit énergétique, rénovation globale, etc.) que sur la mise en œuvre (isolation, menuiseries, chauffage, ventilation, énergies renouvelables thermiques, etc.). Des formations au plus près des entreprises, des artisans et des architectes, avec plus de 250 organismes de formation sur tout le territoire Pour une offre de proximité, FEEBAT travaille avec plus de 250 organismes de formation, sélectionnés pour leurs compétences techniques et pédagogiques, répartis sur l’ensemble du territoire national (métropole et Outre-Mer). Les formations s’adressent aux professionnels du bâtiment (artisans, compagnons, entrepreneurs, etc.) et aux professionnels de la maîtrise d’œuvre (architectes, Bureaux d’Étude, maîtres d’œuvre, économistes, etc.). Des formations en développement pour les enseignants et formateurs Le Programme FEEBAT a connu une évolution majeure en 2018 en décidant d’élargir son offre aux enseignants et formateurs des lycées et CFA de la filière bâtiment ainsi qu’aux enseignants des écoles d’architecture. Son objectif : accompagner les enseignants et formateurs sur les sujets de la rénovation énergétique pour former les futurs professionnels au plus près des besoins du marché. Ceci répond ainsi à la nécessité de former une main d’œuvre qualifiée, partout sur le territoire. Cette évolution est soutenue par le ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse, le CCCA-BTP ainsi que le ministère de la Culture (tutelle des écoles d’architecture), membres actifs du Programme. Des formations innovantes et attractives Nouveaux modules, nouveaux contenus, nouvelle pédagogie… FEEBAT présente la formation nouvelle génération ! Face aux fortes contraintes d’agenda et aux risques sanitaires actuels, FEEBAT a permis le développement de formations au format multimodal associant du distanciel (classe virtuelle ou en autonomie) à des parties en présentiel. L’atout de ces formations ? Une adaptation de la formation au regard des connaissances de chacun et une gestion du temps optimisée (avec la possibilité d’échanger entre pairs et avec le formateur, par exemple dans la réalisation d’études de cas concrètes). Ces formations proposent des activités pédagogiques innovantes qui s’appuient sur le digital (telles la réalité virtuelle, les vidéos interactives, etc.). FEEBAT accompagne le développement des audits énergétiques pour les maisons individuelles Alors que la qualification d’auditeur énergétique de maisons individuelles répond à un marché à fort potentiel (arrêté du 30 décembre 2017 et décret du 30 mai 2018), FEEBAT accompagne les professionnels en activité, leur offrant ainsi une montée en compétences. Les modules suivants s’inscrivent dans le contexte de cette politique publique Focus sur le parcours DynaMOE Il vise à une maîtrise d’œuvre dynamique au service de la rénovation énergétique. Opérationnel depuis mai 2020, ce nouveau parcours de formation multimodal (associant pédagogie distancielle et présentielle) est destiné aux architectes et aux professionnels de la maîtrise d’œuvre. DynaMOE s’articule autour d’un premier parcours dédié à la maison individuelle. Il peut être complété avec un parcours spécifique au bâtiment tertiaire et au logement collectif. Ses objectifs ? Acquérir les connaissances nécessaires pour accompagner des travaux de rénovation énergétique performants, confronter ses connaissances avec un formateur expert et ses pairs sur des études de cas concrètes et des échanges à travers des jeux de rôle, etc. DynaMOE permet : – d’accéder à la qualification d’auditeur énergétique de maison individuelle au sens du décret du 30 mai 2018 – qualification rendant l’audit éligible au CITE et à MaPrimeRénov’ – d’engager ses clients vers un projet de rénovation globale de qualité. Focus sur le module AUDIT Reno Opérationnel en juillet 2020 et destiné aux artisans et aux entreprises du bâtiment, ce nouveau parcours de formation individualisé et multimodal (en présentiel et distanciel), porte sur la réalisation d’un audit énergétique en maison individuelle. Ses objectifs ? Répondre aux nouvelles opportunités de marché et permettre aux professionnels, pour des maisons individuelles, d’établir un audit énergétique en le rendant éligible au CITE et à MaPrimeRénov’. Un vrai plus pour les clients qui ont besoin d’être rassurés sur les gains d’économies d’énergie avant de s’engager dans des travaux de chauffage, d’isolation ou de ventilation. AUDIT Reno permet : – de construire et de chiffrer une rénovation énergétique – de réaliser une simulation énergétique et financière – de définir sa posture d’auditeur – de vendre un audit, le restituer et le transformer en programme de travaux – et d’accéder à la qualification d’auditeur énergétique de maison individuelle (au sens du décret du 30 mai 2018). Focus sur le module RENOVE en distanciel Adapté aux contraintes sanitaires, il est proposé en distanciel sous forme de classes virtuelles avec des formateurs formés à cette pratique. Ce parcours de formation est destiné aux chefs d’entreprises, artisans, économistes, conducteurs de travaux, personnels de chantier, etc. Son objectif ? RENOVE distanciel, tout comme RENOVE présentiel maintenu pour les personnes qui le souhaitent, vise à la compréhension du fonctionnement énergétique d’un bâtiment, des principales technologies clés, des différentes solutions d’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment, de l’appréhension du projet de rénovation énergétique, etc. Le module RENOVE s’adresse au responsable technique de l’entreprise et lui permet de valider ses compétences dans le cadre de la qualification RGE en efficacité énergétique de l’entreprise. Cette qualification est exigée pour le CITE et MaPrimeRenov’, dans le cadre de travaux de rénovation énergétique. FEEBAT, un programme soutenu par les représentants de la Filière Bâtiment avec plus de 180 000 personnes formées FEEBAT est développé et soutenu par les pouvoirs publics (ministère de la Transition écologique, ministère de la Cohésion des Territoires, ministère de la Culture, ministère de l’Éducation nationale, Jeunesse et Sports, l’ADEME), les représentants de la Filière Bâtiment, la CAPEB, le FFB, l’ATEE, le CNOA, les SCOP du BTP, et le CCCA-BTP. Initié en 2007, porté et financé par EDF dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et des fonds de la formation continue issus de la collecte des entreprises, le Programme FEEBAT (Formation des professionnels aux économies d’énergie dans le bâtiment) est devenu incontournable en matière de transition et d’efficacité énergétique. Depuis plus de 12 ans, c’est LA référence de la formation des professionnels. Formations FEEBAT
Il y a 4 ans et 258 jours

Les taux des crédits immobiliers se replient un peu en août

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel français se sont en moyenne établis à 1,24%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.Il s'agit d'un léger recul par rapport à juillet, qui avait déjà marqué un déclin. Cela confirme donc une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps.Pendant l'été, les banques ont à nouveau rendu leurs barèmes plus avantageux "afin de soutenir la demande de crédits immobiliers, sur des marchés toujours à la peine, en dépit du rebond +technique+ constaté avec la sortie du confinement", explique l'observatoire.Le mois d'août a également enregistré des conditions de crédits moins strictes au niveau de la durée moyenne. Celle-ci s'était nettement raccourcie le mois précédent, semblant témoigner d'une attitude moins ouverte des banques.Mais cette évolution n'aura été que ponctuelle. En août, la durée moyenne s'est à nouveau allongée de six mois à 230 mois - un peu plus de 19 ans -, retrouvant un niveau proche de ses records."Après le recul constaté en juillet (...), la durée moyenne retrouve les valeurs élevées constatées durant le confinement", résume l'observatoire.
Il y a 4 ans et 258 jours

Port du masque dans les bureaux : on s'adapte et on avait souvent anticipé

Comme une vingtaine d'autres salariés, Mariame Diomande, consultante en recrutement chez Silkhom à Lyon, passe plusieurs heures par jour au téléphone avec ses clients et doit désormais s'habituer à garder le masque sur la bouche. "On doit répéter, parler plus fort et faire l'effort d'articuler", soupire-t-elle.Salles de réunions, couloirs, vestiaires et maintenant open spaces: les règles sanitaires entrées en vigueur mardi généralisent le port systématique du masque dans les bureaux pour éviter la propagation du Covid-19. Le protocole de "déconfinement" du 24 juin ne l'imposait que lorsque la distance d'un mètre n'était pas respectée entre les postes de travail.S'il affirme que la protection de ses salariés reste la "priorité", le PDG de ce cabinet de recrutement lyonnais spécialisé en informatique Thomas Baverel espère que ce protocole sera assoupli dans les prochaines semaines, "pour pouvoir au moins enlever le masque aux postes de travail".La mesure ne semble pas vraiment chambouler les employés et cadres du quartier d'affaires parisien de la Défense. "On portait déjà les masques dans l'entreprise, la direction avait pris les devants", résume Marguerite, salariée du groupe Suez, masquée à sa sortie du bureau pour sa pause de déjeuner.De fait, nombre de grands groupes avaient anticipé la mesure. "Pour éviter qu'une tour où travaillent 15.000 personnes ne se transforme en cluster géant, le port du masque avait été imposé pour tous les déplacements lors du retour au bureau au mois de juin", explique à l'AFP une porte-parole de la Société Générale."Quelques jours de bienveillance""Dès le protocole de déconfinement, nous étions déjà allés au-delà de ce qu'exigeait la loi à l'époque. Depuis le mois de juin nous avons acquis de la pratique et il n'y a pas de grand changement aujourd'hui pour nos salariés", ajoute Karima Silvent, directrice des ressources humaines du groupe AXA.Le port du masque systématique à son poste de travail constitue donc la principale nouveauté. "On s'y est habitué la semaine dernière avec une présence limitée des salariés. On pouvait parfois le retirer, ce qui a permis une transition plus progressive", détaille Tessy Piveteau, assistante administrative de la PME Terre et Lac à Lyon, spécialisée dans les énergies renouvelables.Avec ce nouveau protocole, le gouvernement répond à l'appel de plusieurs infectiologues pour réduire les risques de propagation du coronavirus par aérosols et suit les recommandations formulées par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).Comme l'a indiqué auprès de l'AFP Laurent Pietraszewski, secrétaire d'État chargé de la Santé au travail, des dérogations au port du masque ont été prévues mais restent "relativement limitées": elles concernent surtout les personnes seules dans un bureau et les salariés travaillant dans des ateliers si certains critères de ventilation et de distanciation physique, entre autres, sont bien respectés."Quelques jours de bienveillance" seront accordés aux entreprises, le temps de leur permettre de mettre en place les nouvelles règles, a assuré le secrétaire d'État."Pour l'instant je n'ai pas noté de changement significatif", constate Ludovic Martin, salarié au siège d'une banque située à la Défense. "On porte le masque pour se déplacer, mais derrière l'écran il y a encore une tolérance: on verra si ça perdure".
Il y a 4 ans et 258 jours

La solution coupe-feu Ytong Compact 20 au cœur du spectaculaire projet Steel à Saint-Etienne

D’une architecture spectaculaire avec un design contemporain et graphique, Steel veut devenir référent en matière d’urbanisme, en réinventant l’entrée de ville. Le chantier a pris du retard avec la crise de la COVID-19 et sa livraison est prévue pour septembre 2020.Le maître d’ouvrage Apsys, lauréat du concours organisé par l’EPASE (Etablissement Public d’aménagement de Saint-Etienne) est à l’origine de cet audacieux projet qui associe 52.000 m² de surfaces commerciales - avec près de 70 enseignes, restaurants et loisirs - et 37.000 m² d’espaces verts. Visible depuis la rocade d’autoroute, grâce à son unique et gigantesque toiture résille en aluminium recyclé qui épouse le paysage urbain stéphanois, le futur centre commercial Steel veut offrir un lieu de vie inédit.Conçu dans une démarche paysagère et environnementale, ce projet se veut responsable en termes de consommation d’énergie, avec un objectif d’isolation des espaces commerciaux supérieur de 20% à la Réglementation Thermique en vigueur, et vise les certifications environnementales telles que BREEAM* Very Good (en conception), BREEAM* In use (en exploitation) et le label Biodiverticity.Sur ce type d’ERP, la réglementation relative à la protection incendie est très exigeante. Elle prévoit notamment des dispositions constructives particulières pour limiter la propagation du feu et des fumées.Parmi les matériaux et solutions techniques choisis dans ce chantier d’exception, les solutions coupe-feu Xella ont été retenues pour le cloisonnement des cellules commerciales et des locaux techniques. Les entreprises partenaires du chantier - Civez, Sopreco et Chenaud Bâtiment - qui ont l’habitude de poser du béton cellulaire, ont privilégié le bloc Ytong Compact 20. Ses hautes performances au feu, ses propriétés physiques et thermiques, sa légèreté et sa facilité de pose ont été des atouts décisifs. Ce ne sont pas moins de 550 m3 soit près de 2800 m2 de murs séparatifs coupe-feu Ytong qui ont été posés dans les différentes zones commerciales du Steel.*(Building Research Establishment Environnment Assessment Method)Murs coupe-feu YtongLe choix de la haute performance au feuSelon le cahier des charges très strict du chantier Steel en matière de sécurité, et pour respecter la réglementation incendie il fallait, pour le cloisonnement des différents commerces, des murs séparatifs coupe-feu de 2H sur des hauteurs allant jusqu’à 8 m. Sous les conseils du service technique Xella, les maîtres d'œuvre ont opté pour le bloc Ytong Compact 20 de résistance au feu EI240.Grâce à ses propriétés thermiques, ses excellents résultats en termes de résistance au feu jusqu’à 16 m de hauteur, il a parfaitement répondu aux contraintes du chantier.La meilleure réaction au feuLe bloc Ytong Compact 20 est classé A1 « matériaux non combustible ». Il n’alimentera pas le feu et limitera la propagation des flammes. De plus, il ne dégage ni fumée toxique, ni gaz, et ne se déforme pas sous la chaleur.La meilleure résistance au feuLe béton cellulaire Ytong Compact 20 limite l’élévation de la température dans les locaux adjacents à :30°C au bout de 1h3070°C au bout de 4hLes atouts légèreté et facilité de poseSur des chantiers d’envergure comme le Steel, où les surfaces à cloisonner sont très importantes, le choix du matériau a toute son importance pour le montage des murs. Faciles à mettre en œuvre, à manipuler et à découper, les murs séparatifs coupe-feu Ytong en béton cellulaire sont une véritable solution gain de temps. Avec 6,4 blocs au m², ils assurent une pose plus rapide.Les blocs Ytong comptent parmi les plus légers du marché. Et la légèreté du matériau est cruciale comme le souligne Eric Chenaud de l’entreprise Chenaud Bâtiment « Nous sommes intervenus sur l’une des enseignes du centre commercial Steel pour laquelle nous avons posé 250 m² d’Ytong Compact 20. Son faible poids (93,5 kg/m²) a permis de répondre à la contrainte de surcharge linéique des murs séparatifs sur les dalles. »Une réponse environnementaleLe Steel est un projet qui vise de nombreuses certifications comme le BREEAM et le label Biodivercity. Le mur séparatif coupe-feu Ytong Compact 20 s’inscrit parfaitement dans cette logique puisque c’est un matériau sain. Ytong Compact 20, dont la fiche FDES est disponible sur la base INIES, est fabriqué en partie à base de matières recyclées (à hauteur de 25 %) au sein d’unités de production certifiées ISO 14001.Une présence soutenue du service technique XellaPrésent à chaque phase, de la prescription auprès du bureau d’études au suivi de chantier pour la mise en œuvre, le service technique Xella a accompagné et guidé les différents intervenants de ce chantier hors-norme.En témoigne Julie Correia Ingénieure commerciale Xella « Nous sommes intervenus auprès du maître d'œuvre avec notre bureau d’études pour définir et valider avec lui les meilleures solutions techniques en termes de performances coupe-feu, thermiques et mécaniques en fonction du cahier des charges. Nous avons également soutenu les entreprises partenaires Civez, Sopreco, Chenaud Bâtiment… sur l’offre technique et tarifaire afin qu’ils puissent élaborer le DCE (Dossier de consultation des entreprises) et répondent au mieux à l’appel d’offre. Nous étions là aussi pour assurer avec eux le suivi de chantier dans les étapes de pose, afin que le produit soit mis en œuvre selon les règles de l’art. Enfin, nous avons été présents pour nos partenaires distributeurs, afin de répondre à leurs questions. »Les solutions coupe-feu Xella présentent dans de nombreuses références prestigieusesLes hautes performances techniques, mécaniques et environnementales des solutions constructives coupe-feu Xella ont été décisives dans de nombreux chantiers références, aussi étonnants que prestigieux.Ainsi, ce sont près de 4.000 m² d’Ytong Compact 20 qui ont cloisonné les boutiques et restaurants du centre commercial Lillenium à Lille, 8.500 m² de murs séparatifs Ytong Compact 15 et Ytong Compact 20 qui ont été posés dans le centre commercial Muse à Metz, 11.200 m² d’Ytong Compact 20 dans le centre commercial Open Sky de Plaisirs…Autant de projets où la résistance au feu, la facilité de pose, la légèreté du matériau et l’accompagnement technique ont fait la différence.Une large gamme de solutions de protection incendie coupe-feuPour la protection incendie, Xella propose une gamme de cloisons et murs séparatifs coupe-feu hautes performances avec de nombreux PV de 1h30 à 4h et d’une hauteur de stabilité au feu jusqu’à 16 m.Des cloisons Carreau 7 et Carreau 10De la maçonnerie chaînée avec : Ytong Compact 15/20Modulbloc 20De la maçonnerie armée avec : Ytong Compact 15/20 avec armature YtoforMaxibloc/Gigabloc 15/20 avec armature acier HA10
Il y a 4 ans et 258 jours

Système d’ITE à base combustible classé coupe-feu 30 minutes

Myral est le premier industriel de la façade en France à obtenir un classement EI30 pour sa solution d’ITE à base d’isolant combustible. L’obtention de ce classement EI30 montre que, même intégrant un isolant polyuréthane, un système protégé par un parement en aluminium peut tenir 30 minutes face à un incendie dans des conditions défavorables… Et donc protéger le bâtiment et ses habitants. Ce qui correspond aux règles pour entrer dans la catégorie des écrans thermiques. Au moment, où les réglementations imposent de plus en plus de résistance thermique, proposer des produits performants, de faibles épaisseurs et économiques, est un enjeu, notamment sur les marchés de la Construction sur ossature bois (COB) et des IMH, qui sont donc tous les deux soumis à la mise en oeuvre d’un écran thermique assurant la sécurité incendie… Le revêtement de façades de Myral intégrant un isolant de type P.I.R, conçu, allie esthétique, rapidité de pose et efficacité énergétique (lambda de 23 mW/m.K.). Réalisé à la dimension du calepinage, la longueur des pans est variable, de 1,5 ml à 14 ml (contre 1,5 à 2 ml pour les panneaux de bardage traditionnels). Ces revêtements peuvent être posés en vêture ou en vêtage sur tous les types de construction. Deux épaisseurs sont disponibles, le M32 et le M62. La solution est un investissement pérenne avec une durée de vie estimée dans l’analyse du cycle de vie à plus de 50 ans.
Il y a 4 ans et 258 jours

Jeux de pleins et de vides

Pour le Groupe scolaire et le Pôle petite enfance du nouvel écoquartier de la ZAC Cartoucherie à Toulouse, Véronique Joffre Architecture a imaginé un volume horizontal en R+1 de 6 000 m2 SHON, en contraste avec le contexte surplombé d’immeubles de grande hauteur. Premier équipement public du quartier Cartoucherie, il occupe tout l’îlot en s’alignant sur la voirie. Les menuiseries TECHNAL permettent de profiter de points de vu vers les aménagements paysagers du quartier, et les cours et jardins en cœur d’îlot. L’enjeu était de créer un lieu à la fois stimulant, calme et apaisé pour les enfants. Le choix des solutions aluminium TECHNAL, mises en œuvre par l’aluminier agréé Realco, participe à cette ambiance particulière : acoustique, thermique et luminosité renforcées pour optimiser leur confort, variations de pleins et de vides qui dynamisent le programme… L’enveloppe définit une limite sur laquelle se jouent toutes les possibilités d’ouvertures et de fermetures avec 510 m2 de murs-rideaux GEODE dans les halls du Pôle petite enfance, du Groupe scolaire et de la bibliothèque et 1094 m2 d’ensembles menuisés SOLEAL 65, à soufflet pour ventiler les salles maternelles, et en projection vers l’extérieur pour les salles élémentaires à l’étage. La vêture en bardeaux de terre cuite, expérimentation en référence à la culture de la région, alterne des teintes naturelles mates et des émaillés colorés. Les profilés aluminium TECHNAL couleur « Fossile », comme les finitions de la vêture, s’effacent discrètement au profit de la perception de l’enveloppe polychrome. L’ensemble joue avec les variations de la lumière naturelle. Crédit photos : Technal – photographe Kevin Dolmaire Architecte : Véronique Joffre Architecture
Il y a 4 ans et 258 jours

Du tourisme au logement, premier état des lieux post-catastrophe au Liban

LogementL'explosion a affecté 351.000 habitants de Beyrouth. Sur les 171.887 logements passés en revue par l'étude, 8% ont été complètement détruits, 15% en partie mais 49% ont été épargnés.Les pertes sont estimées entre 1 et 1,2 milliard de dollars, "ce qui reflète la forte proportion de locataires dans la population et les loyers élevés de la ville", selon la Banque mondiale. Les besoins liés à l'hébergement d'urgence et à la reconstruction sont, eux, chiffrés entre 220 et 265 millions.ÉducationDix établissements scolaires ont été entièrement détruits, et 10 millions de dollars sont nécessaires pour rouvrir au plus tôt les écoles, mais le principal défi réside dans l'accélération du transfert, déjà massif avant l'explosion, d'élèves de l'enseignement privé vers l'enseignement public, sans parler des risques de décrochage.Culture et patrimoineL'explosion a dévasté le centre historique de Beyrouth, endommageant 240 édifices religieux, 11 monuments nationaux, 9 théâtres et cinémas, 6 musées, 24 des 25 bibliothèques et archives, 64 galeries d'art... Au total, 652 des 755 immeubles classés ("heritage building") ont été endommagés.En outre, 713 entreprises (sur les 850 évaluées) liées au secteur de la culture ont été affectées à des degrés divers, au risque d'un "exode permanent". En effet, "chaque entreprise, galerie et lieu culturel (...) fournissait en moyenne cinq emplois à temps plein, principalement à des jeunes", note le rapport.Les dégâts matériels sont évalués entre 1 et 1,2 milliard, et les pertes économiques entre 250 et 310 millions de dollars. A très court terme, la Banque mondiale chiffre les besoins de reconstruction à 250-310 millions, mais ce montant devrait être "multiplié par cinq" au bout du compte.Port et transportsL'explosion au port de Beyrouth a provoqué "sept naufrages" et d'importants dommages, dont la destruction d'un "silo de 120.000 tonnes qui contenait 15.000 tonnes de grains au moment de l'explosion", 157.000 m2 d'entrepôts, 373 conteneurs pleins. La destruction des silos, "utilisés pour stocker les réserves de céréales", met en danger la "sécurité alimentaire", note le rapport.Cependant, "alors que le terminal cargo a été fortement endommagé, le terminal à conteneurs (...) est déjà de nouveau en service, et deux navires ont pu accoster à peine une semaine après l'accident".Enfin, 40 bus du réseau de transport public ont été détruits, ainsi que 430 voitures et 1,5 km de routes.Si les dommages et pertes sont estimées à 1,55 milliard, la Banque mondiale chiffre à 520 millions de dollars les sommes nécessaires à la remise en état de l'infrastructure portuaire, tout en appelant à un "changement profond" afin de bâtir un "secteur portuaire moderne, efficace et transparent, susceptible d'être un moteur" de la future croissance libanaise.Énergie, eauL'explosion a mis à mal le réseau électrique et détruit de nombreux bâtiments de la compagnie Électricité du Liban, ainsi que le siège du ministère de l'Énergie. En revanche, le réseau d'eau et d'assainissement a été "touché, mais les installations fonctionnent encore dans une certaine mesure".Commerce et industriePlus de la moitié (56%) des commerces et industries ont été endommagés, pour moitié des magasins de vêtements ou d'ameublement, pour un montant évalué à 125 millions de dollars, auxquels s'ajoutent jusqu'à 345 millions d'euros de pertes d'exploitation.La déflagration s'est produite "à un moment où les conditions financières des entreprises étaient déjà très tendues, et les moyens de subsistance des employés menacés".En revanche, seules 12% des agences bancaires de la ville ont été détruites, et le service bancaire n'a pas été très perturbé.TourismeLe secteur accuse 440 millions de dommages et pertes, selon l'estimation haute. Près de la moitié (49%) des entreprises touristiques ont été affectées, soit 2.540 établissements, dont des bars, hôtels, restaurants, agences de voyage, locations meublées. Sur ce total, 15% ont été anéantis.Les restaurants paient le prix le plus élevé en valeur mais 80% des bars, des pâtisseries et des boîtes de nuit ont été pulvérisés. "On estime qu'un employé sur cinq a perdu son travail", note la Banque mondiale, pour qui "relancer le tourisme est une priorité pour la relance de l'économie locale".
Il y a 4 ans et 258 jours

Jacqueline Osty est lauréate du Grand Prix de l'urbanisme

RÉCOMPENSE. La paysagiste Jacqueline Osty a été désignée Grand Prix de l'urbanisme 2020 par un jury réuni autour du ministère chargé du logement en juillet. Son prix lui sera remis lors d'une cérémonie organisée à la fin de l'année.
Il y a 4 ans et 258 jours

Protocole sanitaire sur les chantiers : l'OPPBTP fait le point

ENTRETIEN. Au lendemain de la publication du protocole sanitaire actualisé prenant en compte une légère reprise de l'épidémie de Covid-19, le directeur général de l'OPPBTP, Paul Duphil, détaille à Batiactu les changements notables de la dernière mise à jour. Si certains points doivent encore être tranchés, l'organisme appelle à faire preuve de responsabilité collective.