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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Etats et collectivités

(41599 résultats)
Il y a 4 ans et 273 jours

Coronavirus : NGE généralise le port du masque obligatoire dans tous ses locaux

Anticipant l'annonce de nouvelles mesures de protection sanitaire en entreprise actuellement en discussion entre le ministère du Travail et les partenaires sociaux, le constructeur a demandé à ses équipes de porter le masque en intérieur.
Il y a 4 ans et 274 jours

Réalisation d'une crèche unique en son genre dans le 20e arrondissement de Paris

Après 22 mois de travaux (dont arrêt pendant le confinement), le numéro 21 rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris a accueilli une toute nouvelle crèche multi-accueil offrant 99 berceaux et une crèche familiale de 40 places sur près de 1.200 m² de surface de plancher. La réalisation est imposante et surprend par son architecture rassurante et lumineuse. Les enjeux relatifs à cette opération ont été nombreux pour l'ensemble des parties prenantes de cette opération, parmi lesquels le constructeur Spie batignolles boyer, et ont permis de véritables prouesses en matière d'économie circulaire, notamment au travers de la réutilisation de matériaux.Un modèle de construction durable Le manque de place en structures collectives pour la garde de jeunes enfants est criant et généralisé à toutes les communes françaises. Paris est forcément en première ligne en raison d'une forte densité de population et du peu d'espaces encore disponibles pour abriter une crèche. Devant ces problématiques reconnues, la Mairie de Paris s'est fixée pour ambition la création d'une nouvelle crèche à double vocation d'accueil dans un espace contraint qu'il convient d'optimiser pour offrir un maximum de places et de confort aux occupants. En ligne avec ses engagements environnementaux, la Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de Paris, en qualité de maître d'ouvrage, a eu à cœur de penser un projet novateur sur le plan durable. C'est dans ce cadre qu'en 2017 était lancé un appel d'offres concernant la création d'une crèche multiaccueil, implantée rue de la Justice dans le 20e arrondissement de Paris. Ce marché imposait à toutes les entreprises désireuses d'y répondre de proposer une construction à très haute qualité environnementale dans une enveloppe budgétaire ouverte aux économies et parfaitement maîtrisée.Compte-tenu du faible espace au sol vacant à l'angle de la rue de la Justice, le cabinet d'architecture a proposé l'édification d'un bâtiment tout en hauteur en R+4 d'environ 1.200 m², peu commun pour une crèche, recouvrant une partie de l'immeuble jouxtant la future crèche et un espace vert existant. Celui-ci a été complètement réintégré à l'intérieur même de la nouvelle construction. Cette proposition pragmatique permet de réaliser une réelle économie sur le foncier. En fonction de leurs âges, les enfants accueillis au sein de la crèche, seront répartis sur les différents étages par sections, les plus âgés occupant le dernier étage. Le sous-sol a été dévolu à l'implantation des équipements techniques et au stockage de produits employés au sein de la crèche. Les équipes de Spie batignolles boyer ont réalisé un bâtiment béton à l'aide d'éléments préfabriqués de type prémurs isolés (isolant intégré dans les prémurs pour une conformité thermique garantie) en façade, en conservant son effet brut d'origine via une lasure gris béton sur la façade extérieure et un bouche pore incolore en intérieur. Les dalles ont été coulées sur place. Ce sont ces prémurs qui assurent la portance de l'ensemble du bâti et permettent de s'affranchir de la pose de nombreux éléments porteurs dans les différentes pièces pour gagner en espace de vie.Application du principe de ParetoLa réflexion des différentes parties-prenantes engagées dans cette opération s'est appuyée sur la théorie de Pareto selon laquelle 80 % des conséquences sont le résultat de 20 % des causes, ou autrement dit « faire le plus avec le moins ». Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment témoignent de la pugnacité des différents acteurs à inscrire le projet dans un modèle d'économie circulaire locale notable et dans un cadre budgétaire réduit. Ainsi, la réutilisation de matériaux a été privilégiée, notamment pour la conception de la façade bois issue de la transformation de 600 portes palières en chêne massif, lesquelles étaient à l'origine installées dans les immeubles de logement de la RIVP en rénovation dans le même quartier et destinées à être détruites.Conçue telle une vêture en forme de V, celle-ci vient recouvrir la première enveloppe du bâtiment réalisée en béton donnant sur rue et sur la résidence Paris Habitat pour apporter une touche de chaleur et de nature à l'ensemble. Elle a également vocation à préserver l'intimité des enfants de l'extérieur et à apporter un confort l'été en servant de brise-soleil. Les panneaux bois viennent prendre appui sur une ossature en acier galvanisé constituée de montants verticaux et de traverses horizontales.Tous les étages disposent de balcons filants aménagés, les uns sous les autres, entre la structure même du bâtiment et la vêture en bois. Un filet en maille inox faisant office de garde-corps a été disposé derrière les balcons, pour garantir la sécurité des enfants. L'angle du bâtiment reçoit un grand escalier balancé desservant l'ensemble des étages, aménagé pour répondre aux normes de sécurité de l'immeuble. C'est un combo gagnant qui a été judicieusement adopté dans cette construction : optimisation des matériaux voués à la destruction = réduction des déchets = transformation + réutilisation de ces matériaux pour préserver les ressources et générer des économies. De surcroît, les attributs environnementaux de ce bâtiment lui confèrent des perspectives d'économie avantageuse sur les futures charges d'exploitation.Fiche d'identité du projetMaître d'ouvrage : Direction des Constructions Publiques et de l'Architecture de la Ville de ParisAssistant MOA : InddigoArchitecte : Jean Bocabeille - BFV Architectes Assistant MOE : Bellastock et AGI2D BET technique : Berim BET acoustique : Vivie & Associés Entreprise générale : Spie batignolles boyer
Il y a 4 ans et 276 jours

Emmanuelle Wargon promet de doubler le budget de maPrimeRénov

La principale aide à la rénovation des logements, MaPrimeRénov', verra son budget doublé l'an prochain, a annoncé le gouvernement, qui veut mettre ce sujet au coeur du grand plan de relance.
Il y a 4 ans et 277 jours

Après l'explosion au Liban, 60 bâtiments historiques risquent de s'effondrer

Ces chiffres proviennent d'une évaluation conduite par le directeur général des antiquités du ministère de la Culture du Liban, Sarkis Khoury, cité dans un communiqué de l'Unesco.Au total, "au moins 8.000 bâtiments" ont été endommagés, la plupart dans les vieux quartiers de Gemayzé et Mar-Mikhaël, note M. Khoury qui appelle à des travaux "de toute urgence" pour éviter que les dégâts ne s'aggravent avec les pluies de l'automne.L'explosion a également eu "un impact sur les grands musées, tels que le Musée national de Beyrouth, le Musée Sursock et le Musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth, ainsi que sur les espaces culturels, les galeries et les sites religieux", précise le communiqué.L'Unesco a par ailleurs annoncé qu'elle mènera la mobilisation internationale pour la récupération et la reconstruction de la culture et du patrimoine de Beyrouth.L'organisme onusien affirme avoir "mobilisé des organisations culturelles et des experts de premier plan au Liban et à l'étranger".L'explosion qui a ravagé des quartiers entiers de Beyrouth a fait 171 morts et plus de 6.500 blessés.
Il y a 4 ans et 277 jours

Les auto-entrepreneurs à fin décembre 2019

Cette forte hausse s'explique par l'augmentation des immatriculations (+576.000 sur un an), sur un rythme qui ne faiblit pas (+24,5% après +24,0% fin 2018), mais aussi par une baisse sensible des radiations (-23,7%). Celle-ci est liée à la non radiation, contrairement aux années précédentes, des comptes présentant au 31 décembre deux années consécutives sans chiffres d'affaire. La radiation de ces comptes aurait ramené à +19,5% la hausse annuelle du nombre d'inscrits fin 2019.952.0000 auto-entrepreneurs déclarent un chiffre d'affaires positif au quatrième trimestre 2019, soit 12,0% de plus sur un an. Ce rythme est en léger ralentissement (+15,0% fin 2018) compte tenu de la faible ancienneté dans le dispositif d'un nombre croissant d'AE. En conséquence, 55,6% des AE sont économiquement actifs fin 2019 (58,9% si l'on exclut les AE qui auraient dû être radiés en raison de l'absence de chiffre d'affaires durant deux ans). Cette part est en recul par rapport au taux observé fin 2018 (62,8%).Le dynamisme du chiffre d'affaires trimestriel global est très marqué (+22,3%). Le chiffre d'affaires trimestriel moyen progresse quant à lui de 9,2% cette année, pour atteindre 4.498 euros.Les secteurs du transport, des activités immobilières, des autres services personnels et des activités de nettoyage affichent les rythmes de croissance les plus soutenus parmi les comptes AE économiquement actifs.Les comptes auto-entrepreneurs générant un chiffre d'affaires sont en nette progression dans toutes les régions de France cette année encore.Depuis le doublement au 1er janvier 2018 du plafond de chiffre d'affaires ouvrant droit au dispositif auto-entrepreneur (AE, encadré), le nombre d'auto-entrepreneurs progresse sur un rythme soutenu. Fin décembre 2019, on dénombre 1.711.000 inscrits sous ce régime, qu'ils aient ou non déclaré un chiffre d'affaires (tableau 1). Sur un an, leur nombre augmente de 26,5%, après +15,1% à fin 2018. Cette accélération s'explique toutefois en partie par la baisse exceptionnelle des radiations (-23,7% sur un an) qui résulte de la non radiation, contrairement aux années précédentes, des AE n'ayant au 31 décembre déclaré aucun chiffre d'affaires durant deux années consécutives. Le nombre d'AE concernés est estimé à 94 000. Leur radiation aurait ramené à 19,5% la progression du nombre d'inscrits sur un an. Celle-ci reste portée par le dynamisme des immatriculations 2 (576.000 sur un an), en hausse de 24,5% (après +24,0% fin 2018).Le secteur des transports présente toujours le dynamisme le plus marqué, quoique plus mesuré : l'évolution annuelle du nombre de comptes inscrits y est de 61,1% (48,3% après correction des radiations) après +79,2% l'année précédente (tableau 2). Le secteur des autres services personnels, les activités de nettoyage et les activités immobilières restent aussi très attractifs, avec des taux supérieurs à 30%. Les secteurs des transports et du BTP concentrent à eux deux 300.000 AE inscrits fin 2019. Le secteurs des arts, spectacles et activités récréatives comme celui du conseil pour les affaires sont également très concernés par l'auto-entreprenariat.Alors que le nombre d'AE inscrits progresse toujours sur un rythme plus soutenu, celui des comptes déclarant un chiffre d'affaires marque légèrement le pas, en lien avec la faible ancienneté dans le dispositif d'un nombre plus important d'AE. Le nombre d'AE économiquement actifs progresse ainsi de 12,0% sur un an, après +15,0% fin décembre 2018. Leur poids dans le total des AE inscrits diminue en conséquence : il atteint 55,6% (58,9% après correction des radiations) après 62,8% un an auparavant. La progression du chiffre d'affaires global reste très dynamique (+22,3%) bien que légèrement plus mesurée que celle enregistrée un an plus tôt (+27,7%). Le chiffre d'affaires global atteint ainsi 4,282 milliards d'euros à fin décembre 2019. Les AE économiquement actifs déclarent un chiffre d'affaires trimestriel moyen de 4 498 euros, en hausse de 9,2% sur un an (après +11,1% l'année précédente, tableau 1 et graphique 2).Un dynamisme toujours soutenu dans les secteurs du transport et des activité immobilièresLe nombre d'AE actifs progresse cette année encore dans tous les secteurs, à l'exception du commerce de détail sur marchés (-4,4%). Cependant le rythme d'évolution est pour une majorité des secteurs plus modéré qu'en 2018.Ainsi, le dynamisme dans le secteur des transports est plus mesuré, même si la progression du nombre d'AE économiquement actifs y reste bien plus importante qu'ailleurs (+36,9%, après +79,6% en 2018). De même, les activités immobilières et celles de nettoyage enregistrent des progressions respectives de 26,9% et 21,2% fin 2019, après +35,8% et +20,1% un an auparavant.Le secteur des autres services personnels ‒ blanchisseries entre autres ‒ est l'un des rares pour lequel l'évolution du nombre de comptes économiquement actifs accélère (+24,6% après +20,5%).Le nombre d'AE économiquement actifs continue de progresser fortement dans les activités financières et d'assurance et celles de conseil pour les affaires mais, là encore, sur un rythme moins soutenu que l'année précédente (respectivement +18,2% après +22,5% et +15,1% après +25,3%).Dans les secteurs de la santé et de la coiffure, quatre auto-entrepreneurs sur cinq déclarent un chiffre d'affaires positif. A l'inverse, ils sont encore à peine un sur trois à le faire dans le secteur des transports, malgré leur progression importante cette année encore.Toujours très dynamique (+22,3%), le chiffre d'affaires trimestriel global progresse dans tous les secteurs. La hausse la plus prononcée s'observe dans le secteur des transports (+68,9%), portée à la fois par l'évolution des comptes et par l'augmentation du chiffre d'affaires moyen (+23,3%).Une croissance dans toutes les régionsL'auto-entreprenariat se développe dans toutes les régions ; les croissances les plus marquées s'observent dans les régions Hauts-de-France (+13,9%), Ile-de-France (+13,8%) et Pays de la Loire (+13,4%). Le chiffre d'affaires, quant à lui, progresse encore plus vite et partout également, avec des pics observés en Ile-de-France (+26,1%) et en région Auvergne-Rhône-Alpes (+24,0%).1 Le champ de cette publication porte sur les micro-entreprises soumises au régime micro-social sous-jacent au dispositif autoentrepreneur institué en 2009 ; elle exclut les micro-entreprises payant leurs cotisations sociales selon le droit commun (encadré).2 Une immatriculation peut correspondre à une ré immatriculation rattachée à un SIREN existant. Il s'agit donc d'une notion différente de celle de la création d'entreprise retenue par l'Insee.
Il y a 4 ans et 277 jours

Livraison du parking silo mutualisé par GaP Architectes et Un1on sur le Campus urbain de Paris-Saclay

Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble immobilier plus vaste totalisant 75 000 m² SDP de logements en accession, logements étudiants, logements sociaux et commerces pour lequel un concours a été lancé en 2015 par l'EPA Paris SACLAY. Le projet a été confié à un groupement d'opérateur immobilier composé de COGEDIM, DReAM, EIFFAGE IMMOBILIER et VINCI IMMOBILIER. DReAM, mandataire pilote et animateur du groupement, a su par sa connaissance du territoire et son implication, apporter des solutions novatrices pour contribuer à la réussite du projet.Le groupement a proposé, au stade du concours, un « objet d'avenir ». En plein débat sur la question du stationnement, il était important d'offrir au quartier, une solution durable et évolutive dans ses usages. L'enjeu étant de présenter une meilleure gestion du parc automobile au sein du quartier de Moulon, qui offre un stationnement intelligent (mutualisation et foisonnement).Véritable équipement mutualisé, le parking silo accueille des usages diversifiés. Ainsi, le rez-de-chaussée est consacré au stationnement public tandis que les places du 1er étage sont destinées au stationnement du personnel communal des équipements publics environnant (groupe scolaire de Moulon, crèche, mairie annexe, etc.), tandis que le 2ème étage sera réservé pour l'hôtel à proximité, qui sera livré fin 2022.Les 3ème, 4ème et 5ème étages sont réservés aux propriétaires et locataires des opérations de logements environnantes, aux logements étudiants et aux commerçants du quartier de Moulon.Le groupement a ainsi prévu une circulation verticale des véhicules par une rampe circulaire afin que les usagers puissent accéder directement à leur étage sans avoir à traverser d'autres volumes.Une architecture basée sur l'expression d'une structure forte et raffinéeChoisis à l'issue d'une consultation finalisée en 2017, GaP architectes mandataire associé à Un1on ont opté pour une mise en valeur de la structure du bâtiment et de son mode de construction.Ainsi, l'ouvrage ne présente pas d'habillages ou de traitements architecturaux appliqués sur une ossature. La structure elle-même constitue les façades qui sont constituées de colonnes en béton blanc coulé en place et de rives en béton blanc préfabriqué. Ces dernières sont marquées par un rainurage uniforme permettant d'atténuer la présence des joints de préfabrication.Les colonnes ont un diamètre variable suivant les étages allant progressivement de 40 cm au rez-de-chaussée à 20 cm au niveau du dernier étage.Les rampes sont en béton armé coulé en place. Elles apparaissent derrière la façade et sont l'occasion d'un traitement singulier de l'angle Nord-Est qui ouvre l'espace intérieur de l'ilot et éloigne la circulation des véhicules des bâtiments voisins.La rampe circulaire, à l'angle Nord-Est du bâtiment, permet de gérer efficacement le vis-à-vis entre le parking et la résidence étudiante qui lui fait face.Une solution architecturale qui traite les nuisances inhérentes à un parkingLa structure de la façade permet de « filtrer » la perception des véhicules stationnés dans le parking depuis l'espace public. Les colonnes, positionnées au premier plan, atténuent leurs présences. Le dispositif des garde-corps galvanisés et des tôles qui les supportent participent à cette mise en distance des véhicules sans masquer totalement leur présence.L'éclairage intérieur du parking, nécessaire à son fonctionnement, permet d'assurer la mise en lumière du bâtiment. Des lignes de luminaires LED de faible diamètre ont été installées perpendiculairement aux façades, le long des circulations horizontales des plateaux de stationnement.Au niveau des rampes la disposition des appareils d'éclairage rayonnants permet de mettre en valeur le mouvement ascendant des véhicules.De nuit, ce dispositif assez simple révèle la configuration de l'espace intérieur du parking. La lumière est diffusée à travers la trame des colonnes des façades et les grilles caillebottis des fermetures du rez-de-chaussée et des garde-corps.Maitre d'ouvrage : DReAM – COGEDIM – EIFFAGE IMMOBILIER – VINCI IMMOBILIERMaître d'œuvre : GaP architectes (mandataire) et Un1on (associé) en groupement avec EPDC (bureau d'étude généraliste), MEBI (économiste),Maitre d'exécution : Atelier Pascal ColinMaître d'œuvre urbaine paysagiste : Atelier de paysages Bruel DelmarEntreprise générale : CMEGCapacité : 317 places réparties sur 5 niveaux
Il y a 4 ans et 279 jours

Pose rapide de 19 poutres précontraintes très grandes portées sur le chantier du CREPS des Pays de la Loire

Convois exceptionnels et pose « commando »À l'été 2021, le CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive) pour la région des Pays De La Loire quittera ses locaux du parc de Broussais à Nantes pour s'installer, sur 5 hectares, sur le site de la Babinière à la Chapelle-sur-Erdre (44).Sur une surface de 11.700 m², le nouveau CREPS disposera de quatre pôles stratégiques : Administratif, Sportif, Formation et Innovation.En cours de construction par GCC Nantes, le bâtiment du pôle Sportif se composera d'un pas de tir à l'arc, d'une salle de tennis de table, une autre de musculation et deux salles multisports. Couvrant une surface au sol de plus de 5.700 m² (chaque salle représente 1.500 m²), il a nécessité 4.700 m3 de béton pour la réalisation des fondations, voiles verticaux, planchers et dallages.Une des particularités du chantier consiste en la réalisation du pas de tir à l'arc en surplomb de la salle de tennis de table. Pour concevoir la dalle qui accueillera cette discipline sportive, GCC Nantes a réalisé la pose de 19 poutres précontraintes de 14 tonnes et d'une portée de 21 mètres.Difficulté : la pose des poutres nécessite l'emploi temporaire d'une grue automotrice de 230 T placée dans le rayon d'action de l'une des deux grues fixes du site, entravant son utilisation et impactant de fait la productivité du chantier.Pour résoudre cette difficulté, GCC Nantes s'est associé à KP1, le leader français des systèmes constructifs préfabriqués en béton précontraint, pour à la fois assurer la production des 19 poutres de grandes dimensions et optimiser ensemble la logistique de leur livraison et leur pose.Grâce à des convois exceptionnels, les poutres précontraintes ont été ainsi délivrées sur le site et posées sans étaiement sur le bâtiment dans un temps record de 3 jours, entre le 15 juillet et le 17 juillet 2020. Pour permettre aux convois d'accéder au site sans difficulté et réduire au maximum les nuisances, une entrée sécurisée a été spécialement créée pour l'occasion.Une planification optimaleKP1 a relevé le défi de livrer l'ensemble des poutres XXL sous trois jours en réponse au cahier des charges de l'entreprise. Un flux tendu qui a nécessité la mobilisation de deux de ses usines, l'une à Limay (78) et la seconde à Camarsac (33). Au total dix convois* exceptionnels de 2ème catégorie, transportant chacun deux poutres d'un poids total de 28 tonnes, sont partis de ces sites.Lien essentiel entre le conducteur de travaux GCC et le service logistique KP1, le responsable de la planification et de l'ordonnancement KP1 s'est assuré du respect des délais avec, chaque jour, l'arrivée des camions à deux heures d'intervalle. Un timing nécessaire pour décharger et mettre en œuvre directement les poutres sur le chantier.* Le dernier camion transportait une seule poutre. Une conception et une fabrication sur-mesure« Choisir KP1 signifiait faire appel à un seul industriel à la fois pour ces poutres XXL mais également pour les prédalles dont certaines devaient être renforcées. Un réel avantage dans l'organisation du chantier car nous avions un unique interlocuteur pour l'ensemble du plancher. », souligne Chloé GUILLOU, conductrice de travaux de GCC Nantes.Le bureau d'études KP1 et l'entreprise GCC ont collaboré de concert en amont afin de valider tous les plans d'exécution de la structure en béton préfabriquée. Au-delà du dimensionnement des poutres en « I » (L. 21 m x l. 45 cm x h. 95 cm), un soin particulier a été apporté à la conception des prédalles positionnées en R+3 à près de 10 m de haut. Mises en œuvre sans étaiement, elles devaient supporter des charges plus importantes. Elles ont été renforcées avec des ferraillages et des épaisseurs plus importantes, variant entre 6 et 12 cm selon les portées (2,15 à 5,90 m). Un savoir-faire technique, maîtrisé par peu d'industriels, qui permet de supprimer les appuis supplémentaires et les échafaudages. Un véritable gain de temps et une économie pour l'agence GCC Nantes. Un gage de sécurité également pour les ouvriers. Ils n'ont plus besoin de monter à plus de 10 m de hauteur.Les poutres ont été fabriquées dans les usines KP1 possédant les outils de production adéquats pour ce type de structure hors-norme. Une fois les cadres de poutres mis en forme, assemblés et montés à l'aide d'une machine spécifique, ils étaient envoyés à l'atelier de fabrication. Une équipe réalisait la mise en place des aciers précontraints dans les cages d'armatures et les réservations si besoin avant de débuter le coulage du béton autoplaçant dans un moule de 90 m de long. Cette longueur de banc permettait ainsi de réaliser quatre poutres en simultané après l'opération d'étuvage. Prêtes en moyenne en 2 jours 1/2, les poutres ont été fabriquées seulement quelques jours avant la livraison.
Il y a 4 ans et 279 jours

[Mise à jour] Plan de relance : les PME auront "beaucoup plus que 3 Mds€"

Alors que le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance avait annoncé le 12 août que les petites et moyennes entreprises touchées par la crise bénéficieraient de 3 Mds€, Alain Griset, le ministre délégué aux PME a affirmé que la somme serait plus importante, sans préciser de chiffre.
Il y a 4 ans et 279 jours

Les revenus du constructeur de maisons Hexaom baissent au deuxième trimestre

Entre avril et juin, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 201,7 millions d'euros, en baisse de 7,1% par rapport au deuxième trimestre 2019. Il détaillera ses résultats plus complets fin septembre."Après un bon début d'exercice reflétant le niveau élevé des prises de commandes 2019, les mesures de confinement imposées par le gouvernement pour freiner la pandémie (du) Covid-19 ont pesé sur le reste du semestre", a résumé le groupe dans un communiqué. A cause du confinement, décrété entre mi-mars et début mai, les constructeurs ont dû mettre de nombreux chantiers à l'arrêt. Ils ont aussi fait face à un gel presque total de l'examen des permis de construire. Toutefois, plus encore que dans la construction de maisons (-5,3%), c'est dans ses activités de rénovation qu'Hexaom a subi une chute particulièrement marquée (-28%) de ses revenus. Ce recul s'explique entre autres par "des interventions difficilement réalisables en milieu habité" pendant le confinement, souligne Hexaom, qui a fait de la rénovation l'un de ses grands axes de développement même si elle garde une part nettement minoritaire dans ses revenus. Le repli général des revenus devrait persister car le groupe a subi un net recul de ses réservations de maisons, gage de revenus à venir. Sur le deuxième trimestre, elles représentent un montant - 204,7 millions d'euros - inférieur de près d'un quart à ce qu'il était un an plus tôt. Dans ce contexte, Hexaom assure aborder avec "confiance" le reste de l'année, mais ne donne pas encore de nouvelles prévisions.
Il y a 4 ans et 279 jours

Le Groupe Würth résiste à la crise sanitaire au premier semestre avec une baisse modérée des ventes

Les ventes ont baissé à la fois en Allemagne (-0,5%) et, dans une plus large mesure, à l'étranger (-4,9%). « Étant donné le contexte actuel de pandémie mondiale, nous sommes plus que satisfaits de cette évolution relativement stable », a déclaré, soulagé, Robert Friedmann, Président et porte-parole de la Direction du Groupe Würth. « Grâce à la prise en compte de l'artisanat comme un « commerce essentiel » et à la mise en place réussie de notre infrastructure digitale pour les processus de commande et d'approvisionnement ces dernières années, nous avons toujours été en mesure de livrer nos produits et nous n'avons pas subi de goulot d'étranglement dans l'approvisionnement ».« Nous avons bénéficié du fait que le secteur du bâtiment a continué d'afficher des ventes en hausse durant les premiers mois de l'année 2020 », a expliqué M. Friedmann. « D'un autre côté, en tant que fournisseur du secteur automobile, nous ressentons les effets consécutifs aux grandes difficultés de cette industrie ».E-business : un stabilisateur en temps de criseDans les pays durement touchés par la COVID-19, comme l'Italie, la France et l'Espagne, les filiales du Groupe Würth ont particulièrement ressenti les effets de la crise. Cependant, malgré la paralysie économique générale dans de nombreux pays, notamment en France, où le gouvernement a imposé un confinement total entre le 17 mars et le 11 mai, les entreprises ont tout de même pu connaître de belles réussites grâce à leurs canaux de commerce électronique. Le changement structurel stratégique vers les canaux digitaux, tels que les boutiques en ligne, l'application Würth et l'e-procurement, ont permis à Würth France d'enregistrer une hausse de l'e-business de 27,8% au cours du premier semestre. Les solutions d'approvisionnement « sans contact » se sont révélées être une solution idéale. La performance et l'efficacité du groupe restent dirigées par trois facteurs : la stratégie multicanale, la diversification des risques à travers l'implantation internationale du groupe et son modèle commercial. Par conséquent, le groupe a toujours été en mesure d'être un partenaire flexible pour ses clients de l'industrie et de l'artisanat tout au long de la crise du coronavirus.Forte croissance dans la division BâtimentAu premier semestre 2020, les ventes mondiales de la division Bâtiment, poussées par la demande toujours élevée dans ce secteur, ont augmenté de 9,2% par rapport à la même période de l'année dernière. La gestion de projet pour chantiers proposée par le groupe a représenté un moteur de croissance particulièrement important.Le commerce de gros en matériel électrique épargné par la criseLes sociétés de l'unité Commerce de gros en matériel électrique ont déclaré une forte hausse des ventes de 13,7%. Parmi les facteurs positifs qui ont influé sur l'évolution des ventes de l'unité figurent des capacités d'approvisionnement stables et une acquisition en Espagne, achevée en 2019. Résultat d'exploitationAvec 280 millions d'EUR à la fin du premier semestre 2020, le résultat d'exploitation du Groupe Würth est largement en dessous de celui de l'année précédente (340 millions d'EUR en 2019). « C'est une baisse que nous allons devoir gérer. Cependant, compte tenu des circonstances, nous sommes plutôt satisfaits de ces résultats. Pour l'heure, nous examinons toutes nos options en termes d'activités de vente et de gestion des coûts afin de nous assurer de notre capacité à convertir cette crise en opportunité », a conclu M. Friedmann.EffectifsLe nombre d'employés a diminué de 603 personnes, passant de 78 686 employés à la fin de l'année 2019 à 78 083 au premier semestre 2020. La force de vente du Groupe compte actuellement 33 467 conseillers commerciaux.Le Groupe Würth fête son 75e anniversaireL'année 2020 marque la célébration de deux anniversaires au sein du Groupe Würth : les 85 ans de Reinhold Würth et les 75 ans du Groupe. Le magasin de visserie Adolf Würth a été immatriculé au registre du commerce de Künzelsau le 16 juillet 1945. Cette date marque les débuts d'une entreprise d'envergure mondiale.La construction du Carmen Würth Forum à Künzelsau est achevéeL'annexe au centre culturel et de congrès Carmen Würth Forum à Künzelsau, dans le Bade-Wurtemberg, également conçue par le cabinet d'architecture David Chipperfield Architects, est terminée. D'une superficie totale de 5 500 mètres carrés, la nouvelle aile ajoute un espace de conférence polyvalent et un musée d'art, le musée Würth 2, ainsi qu'une cafétéria et un hall d'entrée pour la salle de musique de chambre et la Grande salle. Le musée met en vedette les principales œuvres d'art moderne et contemporain de la Collection Würth. La société Adolf Würth GmbH & Co. KG a investi près de 39 millions d'EUR pour cette annexe.
Il y a 4 ans et 280 jours

« Il va falloir retrouver de l'agilité contractuelle », Pierre-Emeric Chabanne, délégué général de l'IGD

Commande publique - Face à la crise, le pragmatisme doit plus que jamais guider les élus dans leur gestion des services publics, estime le délégué général de l'Institut de la gestion déléguée.
Il y a 4 ans et 280 jours

Qu’est-ce qu’une entreprise certifiée RGE ?

Vous avez un projet de rénovation énergétique pour cette année ? Vous pouvez compter sur diverses aides venant de l’Etat comme l’Eco-prêt à taux zéro, CITE, la réduction de la TVA ou encore les aides de l’ANAH. Seulement, ces subventions vous sont accordées si les travaux en question sont réalisés par une entreprise ou un artisan certifié RGE. Définition d’une entreprise certifiée RGE La certification RGE connue aussi sous le nom de norme RGE est l’acronyme de « Reconnu Garant de l’Environnement ». Ce label est remis à toutes les sociétés qui réalisent des travaux concernant l’amélioration énergétique d’un bâtiment. Jusqu’à présent, la France regroupe près de 60 000 professionnels qualifiés RGE. Cette amélioration énergétique est toutefois soumise à des conditions liées étroitement à l’efficacité énergétique définies en fonction de chaque domaine à savoir l’installation d’une chaudière gaz à condensation, la mise en place d’un insert à bois ou d’un poêle à bois, l’isolation des murs et même le changement des fenêtres. Cette certification est délivrée par les organismes de qualification comme Qualibat ou Qualit’EnR. Ce sont des sociétés reconnues officiellement par l’État. Pour quelles raisons choisir une entreprise RGE ? Une entreprise reconnue RGE est étroitement surveillée par l’organisme lui ayant contribué cette mention. En effet, le professionnel ou l’entreprise doit réaliser des travaux de qualité. Ils sont également soumis à des conditions administratives et techniques. D’une part pour la partie administrative, l’assurance décennale doit être à jour. Elle correspond à une bonne activité. Et d’autre part pour la partie technique, l’entreprise doit avoir un responsable technique qui a suivi une courte formation. Elle doit réaliser un certain nombre de chantiers ainsi qu’un audit au moins deux ans après avoir obtenu la qualification. Tous les appareils performants utilisés ne doivent pas émettre un seuil en termes d’émissions polluantes. Lors d’une isolation rge, l’entreprise choisie doit alors respecter les normes en installant des produits à haute performance énergétique pour satisfaire les attentes du client. Une entreprise RGE est donc un organisme sûr par rapport aux autres sociétés qui ne sont pas soumises à ces contraintes. Néanmoins, la certification RGE n’est pas éternellement valable. Elle est acceptable que pendant quatre ans et sont soumises à une évaluation tous les ans. Au terme de cette durée, les sociétés doivent réactualiser l’ensemble de leur dossier pour bénéficier de quatre années supplémentaires. Comment savoir si une entreprise est certifiée RGE ? Ce label a été créé pour inciter tous les particuliers ou entreprises manœuvrant dans le BTP à mettre en place des produits performants énergétiquement. De cette manière, les émissions polluantes au sein des habitations seront limitées au maximum. Cependant, pour savoir réellement si la société que vous avez choisie est conforme et bien détentrice de la certification RGE, demandez à celle-ci de vous présenter sa certification RGE. Ensuite, vérifiez en premier lieu la date de validité de la mention RGE. Elle doit être antérieure à la signature du devis et à la date de début des travaux pour le crédit d’impôt. Examinez aussi si la certification concerne le domaine des travaux à effectuer. En tout, il existe cinq principaux organismes d’attribution de la certification RGE. Ce sont : Qualibat : qui concerne les travaux reliés à l’efficacité énergétique ainsi qu’aux énergies renouvelables. Qualit’ENR : pour l’installation des équipements qui utilisent les énergies renouvelables. Certibat : délivre des certificats à des artisans afin de réaliser des offres globales de rénovation énergétique. Cequami : délivre aussi des certificats à des professionnels pour proposer ensuite des travaux de rénovation lourde. Qualifelec : destiné aux professionnels des travaux électriques. Enfin, il y a Eco-artisan destiné aux professionnels qui offrent des conseils pour améliorer la performance énergétique et les travaux d’efficacité énergétique. Pour être sûr et certain de la crédibilité de l’entreprise, vérifiez aussi sur le site internet FAIRE. Cette plateforme est mise en place par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire ainsi que le Ministère de la Cohésion des territoires de l’ADEME. Il regroupe la majorité des acteurs en matière de rénovation énergétique. Après avoir demandé la certification RGE, vous pouvez visiter ce site si l’entreprise que vous avez choisie possède bien une mention RGE. Si vous le voulez, téléchargez son certificat. Un nouveau label RGE appliqué en 2020 Le président de Qualibat, Alain Maugard, avait déclaré en juillet 2019 qu’une nouvelle version de certification RGE serait mise en place dès le 1er janvier 2020. Cette décision vise à lutter contre les arnaques à la rénovation. En effet, les arnaqueurs sont de plus en plus nombreux et courants. D’ailleurs, ils sont difficiles à déceler, notamment pour les particuliers. Il ajoute en même temps une distinction plus stricte entre « les écodélinquants que l’on devra sortir le plus rapidement possible, les artisans qui sont très bons et qu’il ne faut pas embêter davantage, et ceux qui ne méritent pas encore le label RGE, mais peuvent encore progresser ».
Il y a 4 ans et 280 jours

Canicule conjuguée au Covid: quelles obligations pour les entreprises ?

Que dit la loi ?Aux termes de l'article R 4121-1 du Code du travail, tout employeur doit prendre en considération les "ambiances thermiques" dans le cadre de sa démarche d'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs. Une obligation rappelée dans le plan canicule: les employeurs sont tenus d'assurer la sécurité et de protéger la santé de leurs salariés "en tenant compte notamment des conditions climatiques". Mais aucun seuil de température n'est fixé dans la loi. La caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) préconise d'évacuer les bureaux à partir d'une température intérieure de 34 degrés.Eau potableDans une note publiée début août, la Direction générale du travail (DGT) rappelle l'obligation pour l'employeur d'"assurer à ses salariés un approvisionnement régulier et facile d'accès en eau potable et fraîche".Le gouvernement recommande dans une affiche d'information de fournir l'eau potable "à proximité des postes de travail" sous forme de "bouteilles d'eau individuelles ou point d'eau avec gobelets, régulièrement désinfecté".Avec des salariés particulièrement exposés aux conditions climatiques extrêmes, le secteur du bâtiment et des travaux publics est soumis à des obligations particulières. Les entreprises du secteur doivent ainsi fournir "trois litres, au moins" d'eau par jour et par travailleur.VentilationL'employeur doit "renouveler l'air de façon à éviter les élévations exagérées de température dans les locaux de travail fermés tout en évitant les ventilateurs qui pourraient faciliter la dispersion du virus", indique la Direction générale du travail.Dans le BTP, l'employeur doit mettre à disposition des salariés un local frais, permettant de respecter la distance d'un mètre entre chacun, pandémie oblige. Si ce local n'est pas disponible, il doit aménager les horaires du chantier.Organisation du travailL'entreprise est tenue d'aménager les horaires de travail pour "limiter l'exposition des salariés aux températures les plus fortes de la journée, notamment lorsque les travaux sollicitent un effort physique soutenu et/ou exposant à de très fortes températures", selon la DGT. En cas de déclenchement par Météo France de la vigilance rouge dans un département, "si les précautions prises sont insuffisantes pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs", l'employeur doit suspendre l'activité."Il peut alors bénéficier du dispositif intempérie dans le bâtiment ou placer ses salariés en activité partielle", rappelle-t-elle. Dans le BTP, il est recommandé aux entreprises de prévoir des aides mécaniques à la manutention. Enfin, le télétravail, qui a prospéré pendant le confinement, n'est pas un droit mais une possibilité pour certains salariés, par exemple ceux qui ont des temps de transports longs en pleine canicule.Masques, vêtements et équipementsLe gouvernement invite les salariés à "respecter les gestes barrières afin d'éviter le port des masques en continu". Un appel repris par l'organisme de prévention dans le BTP (OPPBTP), qui recommande la distanciation physique d'un mètre entre les salariés pour "limiter le port du masque au strict nécessaire en cas de canicule ou de fortes chaleurs".Peut-on venir au travail au short ou en bermuda? Il n'existe pas d'interdiction générale, sauf dans les environnements dangereux, en particulier dans le secteur du bâtiment.L'OPPBTP recommande de porter des couleurs claires et rappelle que "même en cas de hausse du mercure, le casque et les chaussures de sécurité doivent être conservés".Recours des salariés"L'inspection du travail reste mobilisée pour vérifier que ces mesures de précaution sont bien appliquées notamment dans le secteur du BTP, l'agriculture, la restauration, la boulangerie, les pressings, les blanchisseries, les transports...", prévient la Direction générale du travail.Un salarié "qui constaterait qu'aucune disposition n'a été prise" par son employeur ou que les mesures mises en oeuvre apparaissent "insuffisantes au regard des conditions climatiques" est "fondé à saisir" l'inspection du travail, rappelle le plan canicule.Le Code du travail prévoit qu'un salarié peut exercer son droit de retrait s'il pense être en situation de "danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé" ou s'il constate un défaut "dans les systèmes de protection".
Il y a 4 ans et 280 jours

EN 197-1 : La norme ciment coincée à Bruxelles

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Laurent Izoret est directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). [©ACPresse] Le retard de publication de la norme ciment EN 197-1 se calcule en années, à présent… Ce blocage est la conséquence d’une décision de la Cour européenne de justice, comme le rappelle Raoul de Parisot, président de Cembureau : « Aujourd’hui, une norme harmonisée – c’est-à-dire une norme unique et identique pour l’ensemble des pays membres – fait pour ainsi dire force de loi. De ce fait, la Commission européenne a souhaité vérifier que chacune de ces normes couvre bien les éléments essentiels de leur objet. Ceci pour garantir, par exemple, la sureté de la construction pour les normes concernées. »  Le problème avec le blocage de l’EN 197-1 est qu’il empêche la mise sur le marché des nouveaux ciments “bas carbone”. Alors même que la Commission européenne milite pour faire baisser les émissions de carbone ! Le premier ciment concerné est le CEM II/C-M. Il est constitué d’une part de clinker compris entre 50 et 64 %, additionné d’une part de 36 à 50 % de calcaire et autres composants au choix (laitier de hauts fourneaux, fumée de silice, pouzzolane, cendres volantes ou schiste calciné). Vers une norme non harmonisée « Cela ouvre la voie aux ciments dits “LC3” ou “Limestone Calcinated Clay and Clinker Cement”, c’est-à-dire des ciments composés d’argile calcinée et de calcaire broyé », confirme Laurent Izoret, directeur délégué produits et applications à l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh). Ces ciments n’étaient pas programmés dans l’EN 197-1 révisée, mais compte tenu du retard pris par Bruxelles, il n’est finalement plus exclu que cette catégorie puisse y faire son entrée… La seconde famille de ciments est inédite dans la norme et se nomme CEM VI. Il s’agit de ciments ternaires : une part de 35 à 49 % de clinker, une part de 31 à 59 % de laitier de hauts fourneaux et une part de 6 à 20 % d’un 3e constituant au choix (pouzzolane naturelle, cendres volantes siliceuses ou calcaire). Afin de pallier cette problématique de retard de révision – et pour ne pas continuer à bloquer la sortie des nouveaux ciments -, le Comité européen de normalisation, qui a la responsabilité d’édicter les normes, vient d’autoriser la publication de la norme ciment. Mais d’une manière non harmonisée ! En d’autres termes, chaque organisme national de normalisation – l’Afnor pour la France – va publier cette norme dans son pays. Cette dernière sera identique d’un pays à l’autre… Réviser les documents d’application Comment s’appellera-t-elle exactement ? Le “197” sera présent, tout comme la marque “NF”. Pour le reste, comme la mention “EN” et le petit chiffre final, les choses sont encore dans le flou. Mais l’important n’est pas là. En effet, outre la norme, il est indispensable de travailler sur les différents documents d’application pour autoriser l’utilisation des nouveaux ciments. Cela va de la NF BPE aux normes produits auto-portants, en passant par le Fascicule 65, les NF DTU, le cahier EDF ou encore la NF Liants hydrauliques. « Concernant la norme ciment non harmonisée, nous espérons une publication pour la fin de cette année 2020, précise Laurent Izoret. Et durant le premier trimestre 2021 pour les divers documents d’application. » Cette approche va permettre de faire avancer les choses, en attendant que la situation se débloque à Bruxelles. D’autant plus qu’il est indispensable de garder le caractère technique de la normalisation. C’est même sa raison d’être. Si, après révision par la Commission européenne, les normes sont vidées de leur substance technique au seul bénéfice du cadre juridique, ce ne seront plus des normes. Ce sera autre chose… Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 280 jours

Après la crise, les géants des centres commerciaux restent dans le flou

"Il y a encore pas mal d'incertitudes", a résumé à l'AFP Christophe Cuvillier, patron du géant français des centres commerciaux URW qui, comme son grand concurrent Klépierre, présentait mercredi ses comptes semestriels.Tous deux ont dû fermer plusieurs semaines leurs centres dans de nombreux pays suite aux mesures de confinement face au coronavirus.Klépierre, notamment détenteur de Créteil Soleil, et URW, propriétaire du Forum des Halles à Paris ou de la Part-Dieu à Lyon, sont basés en France, mais leurs centres sont disséminés à travers l'Europe et, pour le second, les Etats-Unis.Les revenus semestriels d'URW ont chuté de 14,2% à 1,07 milliard d'euros et son bénéfice récurrent, indicateur de référence de l'immobilier, de 27,2% à 667 millions.Plus résistants, les revenus et le bénéfice de Klépierre ont respectivement baissé de 7,8% à 616 millions et de 4,3% à 392,1 millions.Et maintenant? Le secteur reste en pleine incertitude même si les deux géants français ne sont pas dans la situation de leur homologue britannique Intu, qui vient de déposer le bilan.Les deux groupes français avaient renoncé à leurs prévisions au début de la crise. Ils n'en donnent pas de nouvelles, quand bien même leurs centres ont tous (chez Klépierre) ou largement (chez URW) rouvert, avec un redémarrage qu'ils s'accordent à juger meilleur qu'attendu."Il est préférable d'attendre d'avoir un peu plus de visibilité", a admis M. Cuvillier. "On vient de sortir du confinement dans certains pays; pour l'Angleterre c'était le 15 juin. Et aux USA, on a un centre qui n'a toujours pas pu rouvrir (à New York)."L'ironie, c'est que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont justement les pays où l'ancien Unibail-Rodamco s'est implanté récemment avec l'acquisition massive du groupe Westfield, une opération d'une vingtaine de milliards d'euros qui peinait à séduire les investisseurs avant même la crise.Le spectre du moratoireKlépierre, essentiellement présent en Europe, n'a pas ce souci et signe donc de meilleurs résultats. Mais les deux groupes partagent un avenir d'autant plus flou qu'ils sont en pleine négociation avec leurs locataires, les enseignes elles-mêmes, dont beaucoup désirent annuler des semaines ou des mois de loyers.Les tensions étaient telles, en plein confinement, que le gouvernement français a forcé les deux secteurs à la discussion. Conclue début juin, celle-ci a plutôt tourné à l'avantage des propriétaires, aucune annulation générale n'étant décrétée.Désormais, "la plupart des négociations se passent de manière très cordiale et très efficace", a assuré M. Cuvillier, même si son groupe estime n'en avoir mené à bien qu'un quart.Un nouvel écueil menace le secteur avec les succès électoraux des écologistes aux municipales de juin. Plusieurs grandes villes, comme Lyon et Bordeaux, ont élu des maires verts sur un programme généralement défavorable au gigantisme commercial incarné par les grands centres.Plus largement, le discours écologiste, également mis en avant par l'écho donné début juillet aux conclusions de la Convention citoyenne pour le Climat, infuse dans le reste de la classe politique jusqu'au chef de l'Etat lui-même, Emmanuel Macron."Nos concitoyens ne veulent plus de nouvelles grandes surfaces en périphérie", proclamait-il début juillet. "Ils veulent retrouver des commerces de centre-ville."Au nom de la lutte contre l'"artificialisation des sols", le gouvernement promet en particulier un moratoire sur les nouvelles zones commerciales à la périphérie des villes, même si l'application de cette mesure reste floue dans l'attente d'une loi annoncée pour 2021."Il est important que la préservation du souci écologique ne se fasse pas au détriment de la modernisation du commerce et la création d'emplois", a prévenu M. Cuvillier, assurant pour autant d'une différence "entre ce que l'on peut entendre dans les discours et la réalité du terrain"."Quand vous parlez aux maires des villes dans lesquelles on est, ils ont tout à fait conscience de l'importance du commerce et de l'investissement dans ces centres", a-t-il rapporté.
Il y a 4 ans et 280 jours

GCC : Le fond environnemental avant la forme

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Amandine Debrand, ingénieure environnement de GCC. [©GCC] Amandine Debrand, ingénieure environnement, et Stéphane Loiseau, directeur technique de GCC, détaillent les grands principes de la politique environnementale du groupe : « Nous souhaitons d’abord rester pragmatiques. Nous avons toujours comme objectif de travailler les projets le plus en amont possible. Ce qui nous permet de proposer aux maîtrises d’ouvrage et d’œuvre des adaptations, des variantes, des solutions techniques… Allant dans le sens d’une limitation de l’impact environnemental, tant au niveau de la période de chantier que sur la durée. Néanmoins, nous devons toujours rester réalistes, ce qui ne nous empêche pas de tester en permanence des solutions innovantes, qui seront ou pas retenues pour les chantiers à venir. Comme nous disposons d’une quarantaine d’agences sur l’ensemble du territoire national, cela nous permet de pratiquer une remontée d’information systématique et d’en faire profiter l’ensemble des collaborateurs du groupe ». téphane Loiseau, directeur technique de GCC. [©GCC] « Les maîtres d’ouvrage sont de manière globale réceptifs à nos propositions, précise Stéphane Loiseau. Surtout lorsqu’ils constatent qu’une approche environnementale sérieuse n’implique pas toujours une augmentation des coûts. » Pour structurer ces démarches, la direction “Ingénierie et technique” dispose des capacités à développer des solutions innovantes, globales, mais aussi performantes dans la durée. Le tout en répondant aux labels en vigueur. « Nous avons lancé un plan “Environnement-énergie-climat”, ajoute Amandine Debrand. Nécessaire dans le cadre des accords de Paris, avec des maîtres d’ouvrage contraints de pousser les entreprises à intégrer de plus en plus de paramètres environnementaux dans leurs projets. » Gérard Guérit Travailler sur les systèmes et les matériaux GCC développe des partenariats dans l’application de nouveaux matériaux, comme les bétons décarbonés d’Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Les exemples de recherche appliquée sont nombreux. Comme ce partenariat engagé avec l’industriel vendéen Hoffmann Green Cement Technologies, qui a mis au point un béton décarboné. Les équipes de GCC ont réalisé de nombreux tests sur le liant U-HKR. Et les résultats sont prometteurs. GCC travaille aussi autour des applications bois/béton. Y compris sur des évolutions spécifiques, comme le bois utilisé en coffrage, dans une démarche proche de celle du prémur. « Nous étudions les solutions “tout bois”, sachant qu’elles sont souvent plus coûteuses que les techniques béton, explique Stéphane Loiseau. Les chantiers sont plus rapides et moins contraignants pour l’environnement immédiat. Tout dépend du contexte et du type de constructions. » Pour sa part, le développement du BIM aide à étudier des bâtiments. Pouvant être évolutifs dans le temps, sans avoir à déconstruire la structure en cas de changement d’affectation.  « Nous appliquons la devise “Le bon matériau au bon endroit”. Aucun matériau n’est donc écarté. Et le choix est fait à la lumière des contraintes techniques et économiques. Mais aussi de la volonté du maître d’ouvrage », détaille Stéphane Loiseau. Et de rajouter : « Nous privilégions la simplicité et la facilité de maintenance. Par exemple, nous préférons proposer un bâtiment naturellement peu énergivore. Plutôt que d’arriver au même résultat officiel, en “compensant” par une production d’électricité via des capteurs photovoltaïques ». De la production des bétons aux déchets de chantier GCC privilégie l’installation d’une centrale à béton sur site lorsque cela est possible. [©GCC] L’organisation, l’approvisionnement et la logistique des chantiers font partie des points importants de la politique environnementale de GCC. La première question qui se pose est le choix du moyen de production des bétons. « Lorsque c’est possible, nous privilégions l’installation d’une centrale sur site, », précise Stéphane Loiseau. Pour les approvisionnements, l’entreprise favorise les circuits courts. « A titre d’exemple, nous préférons parfois promouvoir un isolant classique, mais fabriqué dans la région du chantier, plutôt qu’un isolant biosourcé qui nécessite un transport de plusieurs centaines de kilomètres », indique Amandine Debrand. Les modes de conditionnement, les matériaux retenus… contribuent à l’optimisation de la gestion des déchets de chantiers et de leur recyclage. « L’économie circulaire commence à être une réalité, ajoute Amandine Debrand. Nous avons engagé plusieurs réflexions à ce sujet. Nous avons aussi initié des démarches avec des start-up spécialistes de ces sujets. » Dans le cas de déconstructions et/ou de rénovations lourdes, le concassage et la réutilisation des bétons de démolition sont privilégiés dans l’environnement immédiat du chantier. « Contrairement à ce que l’on imagine, le recyclage des bétons n’est pas toujours évident, surtout lorsque l’on souhaite utiliser ces bétons pour la réalisation de structures porteuses. D’où l’intérêt de pouvoir conserver le gros œuvre d’un ouvrage dans la durée et dans des affectations différentes », explique Stéphane Loiseau. Optimiser les installations, gérer les nuisances La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. [Gérard Guérit] Les installations de chantier font aussi l’objet de réflexions à des degrés divers. L’idée de cantonnements “verts” a permis d’imaginer des bungalows assez indépendants en énergie, grâce à la pose de capteurs photovoltaïques. La direction de GCC est ensuite allée plus loin, faisant appel à des fournisseurs de capteurs européens et non chinois. Mais aussi, en améliorant les performances thermiques des bungalows, par habillage de bois et isolation à l’aide de matériaux biosourcés. Les opérations en site urbain imposent de réduire au maximum les nuisances. Cela peut influer les modes opératoires. Par exemple, retenir des bétons auto-plaçants pour éviter les opérations de vibration. Adapter les horaires de travail pour les interventions les plus bruyantes (usage de marteaux-piqueurs ou travaux de concassage en phase de démolition). Ces adaptations, qui peuvent aller jusqu’à modifier une technique d’intervention, sont incontournables pour les travaux situés à proximité d’écoles, de crèches, d’établissements de santé… La gestion des nuisances passe aussi par une bonne communication avec les riverains. « Une nuisance expliquée est plus facilement admise. Nous organisons des visites de chantier pour les riverains. Ce qui leur permet de mieux comprendre nos contraintes, d’accepter des désagréments passagers, et qui sait, de donner des vocations aux plus jeunes. Le BTP peinant toujours à recruter du personnel qualifié », confirme Amandine Debrand. Réinventer les modes de déplacement GCC a fait le choix du véhicule électrique, même si les véhicules à motorisation thermique restent majoritaires. [©Nissan] La politique environnementale passe par l’optimisation des transports. Amandine Debrand en expose les grandes lignes. « Nous évitons que des personnes qui habitent dans le Sud de l’Ile-de-France soient envoyées sur des chantiers situés à l’autre extrémité de la région. Nous travaillons à optimiser les déplacements des commerciaux, des conducteurs de travaux et de tous les collaborateurs. » GCC prend en compte les évolutions des modes de déplacement. A moyen terme, l’entreprise vise le “tout électrique”, estimant que la solution de l’hybridation n’a pas vraiment de sens pour des véhicules surtout utilisés sur route. GCC s’appuie sur le fait que les derniers modèles de véhicules électriques disposent d’une autonomie suffisante pour pouvoir être utilisés comme un véhicule thermique, moyennant une organisation un peu adaptée. Ces hypothèses ont déjà pu déjà être vérifiées par des cadres de l’entreprise, amenés à se déplacer sur des distances relativement importantes. De plus, les salariés peuvent bénéficier d’un “pack mobilité GCC”, qui prend la forme d’un forfait permettant de retenir le moyen de transport le plus adapté à la situation du moment, de la trottinette électrique à la location de voiture, en passant par le Vélib et l’achat de billets de train… Cette démarche correspond à une vraie demande, surtout de la part des générations montantes, qui ne  considèrent plus la voiture de fonction comme un “plus”, mais pour certains comme une contrainte, en particulier dans les grandes zones urbaines. Juillet 2020
Il y a 4 ans et 281 jours

A Beyrouth, l'explosion a aussi ravagé des joyaux architecturaux

Célèbres pour leurs fenêtres à triple arches, typiques de Beyrouth, des centaines de joyaux architecturaux datant de l'empire ottoman ou du mandat français (1920-1943) subissaient déjà les ravages du temps. Après avoir été fragilisés durant la guerre civile (1975-1990), l'explosion de mardi, s'apparentant à un séisme de 3,3 sur l'échelle de Richter, aura été le coup de grâce.Certains des bâtiments les plus anciens se trouvent en effet près du port, où plusieurs tonnes de nitrates d'ammonium, stockées selon les autorités depuis six dans dans un entrepôt, ont explosé. Dans un palais du XVIIIe siècle, la déflagration a détruit des antiquités plus vieilles que le Liban, qui marque cette année le centenaire de sa création. Dans la demeure patricienne décorée de colonnades en marbre, des portes ont été arrachées et des panneaux en bois de l'époque ottomane rehaussés de calligraphie arabe endommagés. Des vitraux brisés, vieux de plus de 200 ans, ont été balayés dans un coin. "C'est comme un viol", confie Tania Ingea, l'héritière de cette demeure, autrefois connu sous le nom de "Palais de la Résidence". Construit par l'une des grandes fortunes beyroutines, la famille Sursock, le palais a survécu à la guerre civile et à la guerre destructrice de 2006 entre le Hezbollah et Israël. Avec l'explosion, "il y a maintenant une coupure entre le présent et le passé", déplore Mme Ingea. "C'est une interruption dans la transmission de la mémoire d'un lieu, d'une famille, d'une partie de l'histoire de la ville."Trous béantsSitué à proximité, le musée Sursock, haut lieu de la vie culturelle qui abrite une impressionnante collection d'art moderne et contemporain, n'a pas non plus été épargné. Il y a quelques mois à peine, il accueillait une exposition Picasso inédite. Les sacs de jute remplis de débris s'entassent dans la cour, au pied du monumental escalier d'honneur où les jeunes mariés venaient se prendre en photo, devant la façade ciselée d'un blanc immaculé et aux vitraux colorés. Ces fameux vitraux ont volé en éclats et les fenêtres ne sont plus que des trous béants. Le palais construit en 1912, écrin d'architecture vénitienne et ottomane, est devenu un musée près de 50 ans plus tard, comme le voulait son propriétaire Nicholas Sursock, avide collectionneur. Entre 20 et 30 œuvres ont été endommagées, principalement par des éclats de verre, selon une porte-parole. Parmi elles une pièce maîtresse de la collection: un portrait de M. Sursock peint par le Franco-Néerlandais Kees Van Dongen. L'explosion a fait chuter le tableau, entaillant la toile.Le musée avait rouvert en 2015 après huit années de rénovations. Jacques Aboukhaled, l'architecte qui a dirigé les travaux, assure que la structure est intacte, même si le reste a été soufflé."Je ne m'attendais pas à autant de dommages (...) Je suis très attaché à ce bâtiment. C'est comme notre maison", ajoute le sexagénaire.D'après lui, les réparations pourraient durer plus d'un an et coûter des "millions" de dollars.Avant l'hiverUn miracle cependant. Le musée national, qui abrite une vaste collection de statues et d'antiquités grecques, romaines et phéniciennes, a échappé au pire. Seule la façade extérieure est endommagée, selon le ministre de la Culture, Abbas Mortada. Situé sur l'ancienne ligne de démarcation durant la guerre civile, le bâtiment de style néo-hellénistique s'était retrouvé pris au piège des combats.Les principales pièces du musée avaient été sauvées du pillage grâce à la perspicacité de l'ancien conservateur, Maurice Chéhab, qui les avait coulées dans du béton.Aujourd'hui des "centaines" de bâtiments classés au patrimoine national sont endommagés, assure le ministre. "Cela va demander beaucoup de travail." Une équipe effectue un recensement des dégâts mais les réparations vont coûter des "centaines de millions" de dollars, estime M. Mortada, espérant une aide extérieure, notamment de Paris. "Nous avons besoins de mener des travaux de rénovation le plus rapidement possible", dit-il. "Si l'hiver arrive et que ce n'est pas fini, le danger sera grand."
Il y a 4 ans et 281 jours

Démolition en cours de l’ancienne Maison des Marais de Misery

Le département de l’Essonne a procédé à la démolition de l’ancienne Maison des Marais.
Il y a 4 ans et 281 jours

Cemex contribue à la construction de la Toulouse School of Economics

Entre tradition et modernitéVisible depuis la place Saint-Pierre et l'écluse du canal de Brienne, l'architecture contemporaine caractérisée par les 300.000 briques roses de la nouvelle école d'économie s'intègre parfaitement au centre historique de la ville. A l'intérieur du bâtiment, les architectes ont fait le choix de laisser les bétons bruts apparents, pour un rendu particulièrement réussi.« C'est un des nombreux avantages du béton. Il s'harmonise parfaitement avec les autres matériaux de construction, voire il les magnifie » s'enthousiasme Thierry Seguela, commercial grands comptes pour CEMEX.A chaque étage, le bâtiment a été pensé pour favoriser rencontres et partage (bureaux, salles de cours, terrasses, promenade à l'air libre). Il comprend également plusieurs auditoriums, d'une capacité de 40 à 150 places, pour héberger conférences et séminaires scientifiques. Au 5ème et 6ème étages, le « cloître du ciel », passerelle extérieure longue d'environ 22 m, relie les deux ailes du bâtiment et offre une vue époustouflante sur la Garonne et la ville.Sous les briques... le béton.Entre 2015 et 2019, depuis son unité de production de Toulouse-Larrieu, CEMEX a livré à Eiffage Construction Midi-Pyrénées, en charge du gros-œuvre, plus de 7.200 m3 de bétons prêts à l'emploi, dont plus de 5.200 m3 de bétons architectoniques. A ces bétons s'ajoutent quelques centaines de m3 de béton léger pompé, d'une densité de 900 kg/m3, permettant d'alléger la structure du bâtiment.« Les équipes CEMEX ont excellé dans la livraison de volumes importants, et ont également apporté des solutions à plusieurs exigences particulières » indique Frédéric Joubert, responsable promotion et prescription. « En effet, nous avions besoin d'une résistance mécanique au jeune âge lié à la présence de planchers post-contraints, et aussi d'une qualité visuelle irréprochable des bétons en sous-face. Mais la contrainte la plus exigeante restait l'homogénéité de la teinte (un gris de niveau 2) de l'ensemble des bétons, verticaux et horizontaux pour des classes de résistance de C30/37 jusqu'à C50/60 » ajoute-t-il.Pour suivre et contrôler la colorimétrie des bétons mis en œuvre, Eiffage Construction Midi-Pyrénées a fait appel à l'entreprise LRVision spécialisée dans le domaine des parements des bétons architectoniques.« Le département produits et qualité de CEMEX a porté un soin tout particulier à l'ensemble des formules de bétons qu'il a fallu minutieusement élaborer à partir de plans d'expérience pour garantir une teinte proche et un rendu homogène, à partir de matières premières spécifiques afin de satisfaire le haut niveau d'exigence du chantier. » ajoute Thierry Seguela.Une réalisation architecturale récompenséeDébut mars, à Chicago, Etats-Unis, Yvonne Farrell et Shelley McNamara, deux des fondatrices de l'agence Grafton Architects, ont été sélectionnées comme lauréates du prix Pritzker 2020, internationalement reconnu comme la plus haute distinction dans le domaine de l'architecture. Ce prix récompense une partie de leur œuvre, et notamment la Toulouse School of Economics achevée en 2019. Les équipes CEMEX sont particulièrement fières d'avoir ainsi contribué à la construction d'un bâtiment prestigieux reconnu au niveau international.Maître d'ouvrage : Université Toulouse 1 CapitoleArchitecte : Grafton ArchitectsEntreprise : Eiffage Construction Midi-Pyrénées
Il y a 4 ans et 284 jours

Beepiz, le dispositif d'alarme pour travailleurs isolés (DATI) dépasse les 15.000 téléchargements

Ils permettent d'aviser les secours lorsqu'un salarié fait face à un danger (agression, chute, immobilité prolongée, perte de verticalité…). Ces derniers mois, le confinement et le chômage partiel ont vidé les locaux des entreprises et généré une forte hausse des sollicitations pour Beepiz. Son application a franchi le cap des 15 000 téléchargements.La protection des travailleurs isolés : une obligation légale pour les entreprises Selon l'article R 4543-19 du Code du travail, « un travailleur isolé doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais. »Cette disposition concerne, en France, plus de 3 millions d'employés qui travaillent hors de vue et de voix : ouvriers, techniciens, personnel d'entretien, agents de maintenance, de sécurité, chauffeurs routiers… Pourtant, ce ont seulement de 5% à 10% de ces collaborateurs qui sont équipés d'unDispositif d'Alarme pour les Travailleurs Isolés (DATI). En cause : le coût lié aux équipements et la difficile appropriation d'un appareil encombrant par les salariés.En 2017, Beepiz se positionne en précurseur avec la première application qui transforme le smartphone en dispositif d'alerteL'application comporte 5 modes d'alerte : 2 modes manuels (SOS & Agression) et 3 modes automatiques (détection de chute, d'immobilité prolongée ou de perte de verticalité). En cas de danger, une alerte enrichie comportant les informations nécessaires aux secours (identité, heure, date, type de danger, localisation extérieure, localisation intérieure…) est envoyée aux personnes préalablement définies. Les encadrants disposent quant à eux d'un portail web en ligne leur permettant de gérer et superviser les applications DATI. Ils peuvent ainsi paramétrer les alertes, la localisation intérieure ou vérifier que tous les collaborateurs se portent bien. Une nette croissance des sollicitations durant la crise sanitaireDisponible en version gratuite, standard ou premium, Beepiz a été développée pour répondre aux besoins de clients de taille et d'univers très différents (usines, services à la personne, entretien, sociétés de services, collectivités territoriales, BTP, Établissements de santé…)Cette flexibilité, inhérente à la solution, a été le mot d'ordre de son éditeur dans le contexte particulier de la crise sanitaire. Objectif : accompagner au mieux les entreprises durant cette période inédite.Julien Rousseau, dirigeant de Beepiz indique :« Pour faire face au Covid-19, les entreprises ont dû se réorganiser dans l'urgence. Nous avons ainsi connu une forte hausse des sollicitations. Beaucoup de structures devaient en effet sécuriser les collaborateurs qui continuaient de se rendre sur les sites parfois presque vides du fait du recours prioritaire au télétravail et du chômage partiel. Au regard du contexte et pour accompagner au mieux ces dernières ainsi que leurs salariés, nous nous sommes engagés sur un déploiement accéléré : activation de la licence sous 2h et formation à la prise en main sous 6h.Sur la période, nous avons enregistré 76 nouveaux clients, soit + 150 % par rapport à l'année précédente, (et même 850% d'augmentation de licences vendues sur les 6 premiers mois 2020 par rapport à la même période en 2019) et plus de 2300 téléchargements de l'application avec des pics à 100 téléchargements par jour. Notre leitmotiv est de gagner du temps pour sauver des vies et nous sommes particulièrement fiers d'avoir pu mettre notre savoir-faire au service de ceux qui n'avaient pas la possibilité de rester chez eux. »Forte de cette expérience et convaincue de sa capacité d'adaptation, Beepiz - qui a réalisé une progression de 90 % de ses ventes entre 2018 et 2019 - se projette désormais sur son déploiement en France mais aussi à l'international, en ciblant, dans un premier temps, la Belgique, la Suisse et l'Italie. L'entreprise compte ainsi se renforcer avec l'intégration d'un Business Developer International et l'ouverture de 13 postes de commerciaux, de techniciens et de développeurs à pourvoir sur la période fin août/début septembre.
Il y a 4 ans et 284 jours

Chiffres et tendances de la rénovation énergétique

Le Gouvernement souhaite encourager la transition énergétique en soutenant davantage les travaux d'isolation. Le but est de limiter les émissions de CO² et d'éliminer les 7 millions de foyers étiquetés F ou G, véritables passoires thermiques. Dans ce contexte, l'ensemble des aides de l'Etat -CITE, MaPrimeRenov- mais aussi celles des régions, incitent-t-elles réellement les Français à adopter un mode de consommation plus écologique ?Région par région, l'Observatoire de ProntoPro tente de répondre à cette question en analysant les requêtes enregistrées sur son portail et les tarifs pratiqués selon trois catégories : la rénovation énergétique, l'installation de systèmes de sécurité ainsi que les dispositifs domotiques de type « Smart Home ».Quels travaux ont prévu les Français cet été ?Entretien de la toiture, installation de panneaux photovoltaïques ou de panneaux solaires, double vitrage, isolation de la maison ou encore mise en place d'un système de vidéo surveillance, sont quelques exemples des travaux de rénovation les plus demandés.Combien coûte ces travaux de rénovation ?En France, le budget moyen dédié à la rénovation d'une habitation est de 24.202€.ll se décompose ainsi : 19.700€ sont consacrés à rénovation énergétique, 2.656€ à l'installation de systèmes de sécurité et 1.844€ à la domotique.La rénovation énergétique comprend l'installation de fenêtres double vitrage, l'isolation extérieure, l'entretien et l'isolation de la toiture, l'installation de panneaux solaires ainsi que la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique. Ces travaux étant généralement coûteux, les Français bénéficient d'aides de l'Etat et de leurs régions pour réaliser leurs transitions énergétiques.A titre indicatif : L'installation du double vitrage est le chantier le plus demandé, il représente 30% des demandes au niveau national et coûterait environ 982€. En effet il s'agit d'une installation moins coûteuse que l'isolation de la toiture ou des murs extérieurs, qui permet de ralentir la transmission de chaleur et d'augmenter la résistance thermique. Suivent ensuite l'isolation extérieure (27%) et l'installation de panneaux solaires (25%).En moyenne 11% du budget dédié à la rénovation est consacré à la sécurité, soit 2.656€. Sauf en Ile de France ou en Corse, où il atteint 6%. Cela comprend l'installation d'alarme ou de système de vidéosurveillance, l'installation de détecteur de fumée et monoxyde de carbone, la réalisation de balustrade et parapet ainsi que la conformité du circuit électrique. L'installation d'un détecteur de fumée est obligatoire depuis 2015, ce service reste d'ailleurs le plus demandé dans la catégorie des dispositifs de sécurité. Le coût moyen est de 40€ par détecteur. Notons que les aides financières pour l'installation d'alarme & système de vidéosurveillance bénéficient d'un taux de TVA réduite, de 19,6% à 5%. C'est en régions PACA, Corse, Bourgogne-Franche-Comté et Hauts-de-France que les demandes d'installation d'alarme de surveillance ou vidéosurveillance sont les plus élevées (+/- 40%).Enfin les dispositifs de maison intelligente ou “smart home” rencontrent un franc succès, les Français plébiscitent de plus en plus les services de domotique. 8% du budget alloué à la rénovation est dédié à l'automatisation de la maison avec l'installation de systèmes domotiques, tels que l'automatisation de portails, la motorisation de volets ou encore l'installation de thermostats connectés. Le coût moyen pour installer tous ces dispositifs serait de 1.850€. En apportant des solutions techniques qui répondent aux besoins de confort et de communication des habitations, la domotique diminue la facture énergétique de 10% en moyenne. Une aubaine !*Dispositif d'aides financières mis en place début 2020 pour inciter à la rénovation énergétique des logements privés. Cette prime permet de financer des travaux d'isolation, de ventilation ou de changement de mode de chauffage. En 2021, les propriétaires bailleurs (et plus seulement les propriétaires occupant leur logement) pourront en bénéficier.
Il y a 4 ans et 284 jours

Zoom sur : Lou Carter

La galeriste-commissaire Lou Carter promeut la création contemporaine à travers des accrochages envisagés comme des installations immersives où il est toujours question d’espace, d’expérience esthétique et de destination de l’œuvre. À l’occasion de l’ouverture de son espace d’exposition à Paris en juin dernier, Lou Carter nous a révélé les ambitions et les axes de recherche de sa galerie. Formée à l’École nationale supérieure d'art et de design de Nancy et à l’École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers, Lou Carter a été danseuse, puis chorégraphe, avant de fonder Lou Carter Gallery en 2019. Depuis la création de sa « galerie-commissaire », elle pose un regard affuté sur l'art contemporain, et organise des expositions collectives et individuelles qui sont des installations à part entière. Lou Carter a ouvert sa galerie avec un cycle d’expositions hors les murs. Conçues comme des décors vécus, les trois expositions de ce programme invitaient les spectateur·rice·s à vivre une expérience esthétique atypique dans des mises en scène de la vie quotidienne. Intitulée « The silencing dinner of : », l'exposition inaugurale rassemblait treize artistes dans une salle à manger scénographiée, où étaient visibles les traces du passage de dix hôtes imaginaires. Œuvre d’art totale, « Chamber of : » présentait des photographes de l’intime, notamment Lin Zhipeng, dans une chambre laissant deviner, subtilement, la mémoire et l’intimité de ses habitants fictifs. Le dernier accrochage proposait de découvrir des jeunes talents et des artistes confirmés dans une chambre pensée comme un espace vécu. Derrière chacune de ces mises en scène, la destination de l’œuvre se découvrait en filigrane.Au sortir du confinement, Lou Carter a choisi d’ouvrir son espace d’exposition dans le septième arrondissement, et a lancé un nouveau cycle d’expositions, mais cette fois-ci consacré à des artistes femmes émergentes qui repensent notre rapport à l’espace. La première exposition de cette programmation donnait à voir les métamorphoses de matières orchestrées par Alexia Chevrollier (née en 1989), et la deuxième proposait au public de découvrir les « micros architectures » créées par Paola Siri Renard (née en 1993). Ces deux expositions monographiques, présentées dans le black cube imaginé par Lou Carter, sont parvenues à happer le public tout en offrant une nouvelle perspective sur leur art. En septembre 2020, Lou Carter éditera les catalogues des expositions « Alexia Chevrollier : » et « Paola Siri Renard », participera à la Paris Design Week et exposera Sophie Pugnet. Pour en savoir plus, visitez le site de Lou Carter Gallery. Visuels : Courtesy Lou Carter GalleryLa Rédaction
Il y a 4 ans et 284 jours

Wilo au service de la reprise

Outil de production au service de la reprisePour anticiper, répondre aux besoins de ses clients et les accompagner dans leur reprise d'activité, Wilo France renforce ses engagements de services et met sa capacité de production au service des marchés de la construction, du bâtiment, de l'industrie et du cycle de l'eau. Ainsi les sites de Wilo France resteront ouverts tout cet été pour approvisionner la distribution professionnelle et fournir les solutions nécessaires aux opérations d'entretien et de maintenance des sites (accessoires, blocs moteurs, pièces de rechange).Le site de production d'Aubigny-sur-Nère (18), dédié aux solutions d'intégration (OEM), gardera une activité partielle continue. Le site de Laval (53) et le siège social à Chatou (78) fonctionneront, eux, à plein régime.Wilo poursuit aussi jusqu'à fin juillet la mise en stock d'une majeure partie de ses gammes eau froide domestique. Nos équipes logistiques en assurent les livraisons quotidiennes. Une production locale et un circuit court pour plus de proximité et réactivité à court terme !
Il y a 4 ans et 284 jours

Tubesca-Comabi engagé dans la restauration de l'église des Réformés à Marseille

Dans le cadre de ce chantier d'envergure au sein de cette église emblématique, perchée en haut de la Canebière, les travaux qui se dérouleront en 3 étapes ont pour objectif le changement de pierres, le nettoyage et la consolidation de l'édifice, ainsi que la création d'ornements (décors, crochets, fleurons et gargouilles) identiques à ceux qui avaient été enlevés en 1930.Classée aujourd'hui Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH), avec tout son intérieur classé également Monument Historique (MH), cette église est l'un des plus beaux monuments de Marseille. Construite en 1611, elle provient de l'ancienne chapelle des Augustins Réformés. Elle a été ensuite détruite pour être remplacée par l'église Saint-Vincent-de-Paul, bâtie entre 1852 et 1890. D'ailleurs, certaines sculptures n'ont jamais été terminées, notamment sur les porches où l'on distingue de nombreux épannelages.Un ambitieux projet de restaurationAfin de prendre en charge ce chantier prestigieux, TUBESCA-COMABI a été retenu dans le cadre de l'appel d'offres lancé en 2018 et a démarré le montage des échafaudages le 23 septembre 2019. D'une durée de 6 semaines, le montage s'est déroulé en trois étapes (une première entre le sol et 20 m, une deuxième entre 20 m et 40 m et une troisième entre 40 m et 72 m) et a requis la mobilisation de 12 monteurs.Près de 250 tonnes de matériel ont dû être fixées entre l'intérieur et l'extérieur et sur les deux flèches, avec une hauteur totale de 72 m. Un échafaudage de classe 6 (600kg/m2) multidirectionnel M368 de marque COMABI et des plateformes (23x12 m, soit environ 300 m2) situées entre 4 et 6 mètres du sol au-dessus du parvis ont été mises en place pour stocker le matériel.Pour desservir les niveaux d'échafaudages et l'approvisionnement du matériel, deux ascenseurs de chantier ont été également installés à chaque tour, par la société partenaire SGB. Ils peuvent supporter jusqu'à deux tonnes. Le sol ne devra être en aucun cas encombré pour éviter tout danger.« Nous avons conçu un échafaudage circulaire de 43 m à 70 m afin de réduire les efforts du vent et donc de minimiser les efforts sur les flèches. L'échafaudage est renforcé dans les 3 plans (longueur, largeur & hauteur) par des poutres treillis et de contreventement afin qu'il puisse faire face aux contraintes climatiques et logistiques (au vu de sa position face à la mer). L'échafaudage a été également conçu techniquement afin d'accueillir les futures créations de sculpture de l‘atelier BOUVIER (membre du groupement).Nous sommes intervenus sur le site occupé pendant toutes les phases d'installation du chantier et des travaux. Des chemins de circulation et de signalisation ont été mis en place pour respecter le site et garantir la sécurité du public. Par ailleurs, compte-tenu de la situation inédite due au COVID-19, le chantier a été arrêté du 17 mars au 2 juin » précise Jean-Baptiste SPINICCI, Directeur Technique et Commercial de Tubesca-Comabi.
Il y a 4 ans et 285 jours

Territoires : « Les villes moyennes ont une carte à jouer au lendemain de la crise » Caroline Cayeux

Interview de Caroline Cayeux, présidente de l'Agence natio.nale de la cohésion des territoires (ANCT), de l'association Villes de France, de la communauté d'agglomération du Beauvaisis, et maire de Beauvais (Oise). L'Agence nationale de la cohésion des territoires multiplie les actions destinées aux communes hors des centres urbains.
Il y a 4 ans et 285 jours

«La relance du logement social doit être verte et adaptée aux besoins», Sorcha Edwards, Housing Europe

La secrétaire générale de Housing Europe, la fédération européenne du logement social, décrit l'impact de la Covid-19. Elle estime que l'importance de ce secteur est plus reconnue depuis la pandémie et pousse les bailleurs sociaux à saisir cette opportunité pour favoriser une relance plus verte, et respectueuse des normes de construction.
Il y a 4 ans et 285 jours

La Halle gourmande, un nouveau lieu Ajaccien dédié à la gastronomie

L'inauguration a eu lieu à 10h en présence de Laurent Marcangeli, maire d'Ajaccio et président de la CAPA, de Stéphane Sbraggia, 1er adjoint en charge de la redynamisation commerciale du centre-ville qui a suivi le projet, accompagnés de nombreux élus. Dans une ambiance conviviale mais sous contrainte sanitaire stricte des animations commerciales et musicales sont proposées au public pour l'occasion sur l'ensemble de la journée.Cette journée particulière marque la phase finale du grand projet d'aménagement urbain de la place Campinchi. Il a été conduit pour la maîtrise d'ouvrage par la SPL Ametarra. Lors de son allocution, le Maire a souhaité rendre hommage à sa Directrice, Sophie Boyer de la Giroday. Il n'a pas manqué également de souligner le travail de la Direction du Commerce et de l'Artisanat et de l'ensemble des commerçants qui vont faire vivre ce bel outil : « Ce projet est l'agrégation de synergies multiples. Il a demandé du temps, du travail et de la réflexion. Et je suis très heureux avec l'ensemble du conseil municipal d'y mettre un point final» dit-il. Puis d'ajouter, non sans fierté : « C'est maintenant aux ajacciens de fidéliser ce marché, à eux de le faire fonctionner, d'aller à la rencontre de ceux et de celles qui exposent. On a privilégié la qualité et la convivialité, avec la volonté de dynamiser notre cœur de ville et de s'inscrire dans une politique d'embellissement d'Ajaccio, cette Ville, que nous aimons tant ».Un projet innovant pour la redynamisation du cœur de VilleAprès, l'ouverture de l'espace dédié aux Maraîchers le 29 février dernier, les Ajacciens et les visiteurs peuvent désormais découvrir cette Halle Gourmande tant attendue dédiée aux produits frais et régionaux. Pour le plaisir des sens, ils retrouveront leurs commerçants ajacciens dans une configuration moderne et avec tout à portée de main. « Poissonnerie du Golfe, épicerie fine, caviste, boucherie, traiteur, boulangerie, crémerie », la Ville d'Ajaccio à travers la Direction du Commerce et de l'Artisanat de la Ville a innové pour mettre en avant ce concept commercial au service des commerçants et des producteurs locaux.Il s'agit d'un projet stratégique et concerté intégré à la redynamisation du cœur de Ville, cher au 1er adjoint Stéphane Sbraggia. : « Ce nouveau pôle d'attractivité et d'animation a été pensé comme un espace global, avec une offre complète. L'objectif a été de mettre en valeur des produits commerciaux de qualité, et les filières de circuits-courts ».Un nouvel équipement au service de l'attractivité commercialCe nouvel écrin dédié à la gastronomie locale proposera une vingtaine d'exposants. Il s'intègre dans l'offre globale commerciale de 2400 m² aménagés pour proposer un confort supplémentaire en alternative au marché de la place des Palmiers. Elle se compose de trois espaces : un marché plein air sur le parvis de la Halle, un marché couvert et la Halle Gourmande.Les commerçants ont à leur disposition une zone technique, une chambre froide, un laboratoire pour la découpe, une machine à glace et des viviers de stockage. Les stands qui accueillent les commerçants, construits avec des matériaux de qualité et modernes proposent chacun leur univers avec une identité visuelle bien lisible pour le public.Les exposants :Epicerie Bio Bocca Fina, Laurent QuiliciCharles Joseph Casalonga et ses sandwichs au poissonLa Botteghina, Brigitte BessiLa Crémerie Impériale, Siegfried GaurinL'artisan Dessert, Antoine CecchiLe Boucher Khalid AzhourConfiserie de la Cité Impériale, Régis EstebanLe Chemin des vignobles, Nicolas StromboniLa boulangerie A Grotta, Olivier BastieraEpicerie Casa Napoléon, Charles Antona
Il y a 4 ans et 286 jours

Le siège de Ragoucy en images

C’est à la faveur d’une proposition du maire de La Saulce (Hautes-Alpes) de s’installer sur la nouvelle zone d’activités de Gandière que l’entreprise quitte son site historique gapençais où elle était à l’étroit. Devinant une opportunité stratégique, Nicolas Chabrand, président de puis 2004, achète le foncier sur fonds propres et contracte à titre personnel un prêt de quinze ans pour financer la construction. Le cahier des charges est la synthèse des besoins exprimés par le dirigeant et ses salariés. Ludovic Coulet, architecte à Gap, dessine le monolithe en béton matricé noir habillé de poteaux blancs, nouvelle vitrine de Ragoucy où « chacun profite de la vue sur les montagnes alentour ».
Il y a 4 ans et 286 jours

Le monde du fioul veut sauver ses chaudières d'une mort annoncée

"L'information est partie un peu dans tous les sens: il faut la rectifier parce que les gens paniquent, voire s'énervent", regrette auprès de l'AFP Frederic Plan, délégué général de la FF3C, fédération des vendeurs de fioul.La période n'est pas facile pour le secteur. Le gouvernement vient d'annoncer qu'à partir de 2022, les Français ne pourraient plus installer chez eux de chaudière à fioul ou charbon.Avec l'interdiction programmée des terrasses chauffées, c'est l'une des mesures les plus emblématiques prises par l'Etat au nom de la défense de l'environnement, dans le sillage des conclusions rendues voici quelques semaines par la Convention citoyenne pour le climat.Les propositions de ce groupe de Français tirés au sort, ont obtenu un vif écho médiatique et politique. Le président de la République, Emmanuel Macron, a promis d'en reprendre l'essentiel.Mais, selon les vendeurs de fioul, cet emballement a abouti à caricaturer les intentions du gouvernement, qui ne prévoit en fait pas d'interdiction radicale des chaudières au fioul.Seules "les chaudières de type fioul 100% fossile d'aujourd'hui ne seront plus autorisées en installation neuve", a rapporté M. Plan.En effet, ce n'est pas l'interdiction même des chaudières à fioul ou charbon qui doit être inscrite dans la loi. Ce que le gouvernement compte empêcher explicitement, c'est d'installer des chaudières qui dépassent un certain seuil de consommation d'énergie.Or, le monde du fioul travaille depuis plusieurs années à une variante plus écologique de ce carburant: un "biofioul", qui intègre environ un tiers de colza, une énergie renouvelable.Selon le secteur, il sera donc toujours possible d'installer des chaudières à "biofioul" après l'entrée en vigueur des restrictions gouvernementales dans deux ans."Les installations de chaudières utilisant un biocombustible, qui répond aux exigences de la limitation des gaz à effet de serre, seront autorisées", souligne M. Plan.Il ajoute qu'il est aussi possible de transformer en ce sens les actuelles chaudières à fioul, en changeant leur brûleur.Les réparations restent autoriséesCes chaudières vont-elles donc survivre à leur extinction programmée, au prix d'une évolution vers des appareils plus respectueux de l'environnement ?Le gouvernement ne l'exclut pas franchement, mais est bien moins enthousiaste que le secteur.Contacté par l'AFP, le ministère du Logement confirme qu'il est bien question de fixer des seuils de consommation maximaux d'énergie et non d'interdire les chaudières à fioul en tant que telles."On ne se concentre pas sur l'appareil, ce qui compte pour nous ce sont les émissions de CO2", a expliqué le ministère, précisant que ces seuils n'étaient pas encore fixés."La filière fioul dit: Je suis capable de faire du carburant en dessous de ces seuils", rapporte-t-il."Mais on n'a aucune certitude", minimise le ministère. "Pour l'instant, ce n'est pas développé du tout. Nous, on considère que cette possibilité restera plutôt marginale."Il prévient en tout cas qu'il ne faudra pas pouvoir revenir en arrière. Une éventuelle chaudière à biofioul ne devra pas laisser à son propriétaire la possibilité de l'utiliser avec du fioul classique.Parallèlement à cette fermeté affichée, le ministère insiste toutefois sur l'aspect progressif de cette interdiction, qui doit toucher à terme de très nombreux Français. Plus de quatre millions se chauffent au fioul, selon l'Insee.La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, dont dépend le Logement, a ainsi insisté la semaine dernière sur le fait qu'il serait toujours possible de faire réparer sa chaudière à fioul déjà existante, contrairement à ce qu'avait affirmé l'opposante Marine Le Pen."Nous ne souhaitons pas interdire les réparations, quelles qu'elles soient", a insisté le ministère du Logement auprès de l'AFP.
Il y a 4 ans et 286 jours

Le point sur les travaux de voirie qui s’enchaînent dans les Yvelines

Quelques travaux de voirie animent actuellement le département des Yvelines.
Il y a 4 ans et 286 jours

Les grands investisseurs sauvent le logement neuf de la crise

"L'effet (de la crise) dans le temps sera assez limité", résumait fin juillet à l'AFP Olivier Wigniolle, patron d'Icade, l'un des principaux groupes immobiliers français.Cet avis est largement partagé par ses principaux concurrents qui ont presque tous publié leurs résultats pour le premier semestre, une période marquée par le pic de la crise sanitaire du coronavirus et l'instauration d'un strict confinement pendant presque deux mois.Le bilan est assez clément chez tous ces géants du logement neuf: Nexity, Icade, Kaufman & Broad. Tous ont subi une chute de leurs bénéfices, mais sont restés dans le vert et comptent s'y maintenir à l'issue de l'année.Cela contraste avec le paysage catastrophique d'autres secteurs comme l'automobile ou l'aéronautique, dont les vedettes - Airbus, Renault... - viennent d'annoncer des pertes massives.Signe que les promoteurs se portent mieux qu'espéré, leurs titres ont bondi en Bourse après l'annonce de leurs résultats, en particulier Kaufman & Broad et Nexity.Comment expliquer cette résistance ? D'abord, les chantiers, dont beaucoup avaient dû s'interrompre pendant le confinement, sont vite repartis avant l'été.Surtout, pour jauger la santé réelle du secteur, il faut regarder les chiffres des réservations de logements, plutôt que les revenus qui ne traduisent qu'une performance passée.Or, chez tous les grands promoteurs, ces réservations se sont maintenues, voire ont progressé, lors de la première moitié de 2020, une performance inespérée alors que l'économie est restée bloquée pendant des semaines.Pourtant, les ventes aux particuliers ont bien chuté, que ce soit auprès de ceux qui achètent leur propre logement ou ceux qui comptent louer leur nouveau bien.C'est un autre type d'acteur qui est venu à la rescousse: les grands investisseurs, par exemple des fonds ou des assureurs, qui achètent "en bloc" des dizaines voire des centaines de logements à la fois."On est allés les chercher""Il n'y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande", résumait mardi Alain Dinin, PDG de Nexity, dans un communiqué.Un nom revient chez presque tous les grands promoteurs, celui de CDC Habitat. Ce groupe est la filiale dédiée au logement chez la Caisse des dépôts, elle-même bras financier de l'Etat, et a annoncé l'achat de dizaines de milliers de logements pour faciliter la sortie de crise.L'autre géant du logement français, Action Logement, un organisme géré par le patronat et le syndicat, a aussi promis de fortement s'impliquer. Il vient de s'associer à l'assureur Axa pour investir dans la construction de milliers de logements à Paris et ses environs.Ces investisseurs ont-ils sauvé la mise des promoteurs en pleine crise économique ? Le secteur n'aime pas trop ce type de langage, soulignant qu'il ne s'agit pas d'un acte de charité."On est allés les chercher", assurait début juillet Nordine Hachemi, PDG de Kaufman & Broad, à l'AFP. "Ça fait plusieurs années qu'on oriente les ventes vers les institutionnels".De fait, les grands investisseurs, massivement sortis du logement dans les années 1990, y entament depuis plusieurs années un retour, même si leur part est infime par rapport à celle des petits propriétaires.Pour les promoteurs, l'intérêt est évident. C'est le gage de grandes opérations qui leur permettent d'écouler d'un coup de nombreux logements.Pour les investisseurs, c'est un placement plutôt sûr - le besoin de se loger ne va pas disparaître - même s'il ne leur fait pas rentabiliser leur mise de façon mirobolante.Et pour les locataires ? Les détracteurs de ces investisseurs évoquent une "financiarisation" du logement, agitant l'image de grands propriétaires mus par l'appât du gain.Voici un an, le monde du logement social avait notamment fait voter à son congrès annuel une résolution pour marquer une opposition générale à ce concept de financiarisation.Mais, pour leurs partisans, les grands investisseurs peuvent largement bénéficier au marché du logement, par exemple en étant mieux à même de gérer leurs biens à long terme que de petits propriétaires, et donc d'éviter leur dégradation.
Il y a 4 ans et 287 jours

Ma Prime Rénov’ : Faciliter la rénovation énergétique dans le secteur résidentiel

Prime réunifiée : qui peut en bénéficier ?La mise en place de la prime unifiée lancée par l’État est réservée aux ménages les plus modestes répondant aux critères de ressources définis par l’Anah. Seuls les propriétaires du logement concerné par les travaux, qui l'occupent au titre de résidence principale, sont éligibles.Quels sont les travaux de rénovation éligibles ?Cette aide de l’État pour accélérer la transition écologique permet de financer les travaux d’audit énergétique, d’isolation, de chauffage ou encore de ventilation pour les maisons individuelles et immeubles d’habitations collectives.Comment bénéficier de cette aide de l’État ?Pour bénéficier de la prime unifiée :demandez votre prime en ligne avant signature du devis,faites appel à une entreprise labellisée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)transférez votre facture à la fin des travaux,l’Anah vous versera la prime, dans la limite d’un plafond de 20.000 €.La prime unifiée est cumulable avec d’autres aides comme les Certificats Économie d’Énergie (CEE), l’éco-PTZ, ou les aides des collectivités locales.Alliance Française de l’Énergie, votre partenaire pour faire des économies d’énergieL’entreprise Alliance Française de l’Énergie est spécialiste des solutions d’économies d’énergie pour les particuliers comme pour les professionnels afin de leur apporter des réponses claires et des solutions concrètes. Elle bénéficie d’une notoriété nationale grâce à ses antennes réparties à travers toute la France et à ses milliers d’installations réalisées durant ces dernières années.Elle propose des équipements performants en matière de chauffage et isolation pour vos travaux, équipements répondant à des normes très strictes de sécurité. Labellisée RGE et soumise aux CEE, L’Alliance Française de l’Énergie est reconnu Garant de l’Environnement et sera votre meilleur partenaire pour des travaux de performance énergétique efficaces, adaptés à vos besoins et éligibles à la prime unifiée.
Il y a 4 ans et 287 jours

Face à une crise profonde, New York appelée à se réinventer

"Nous traversons peut-être l'un des moments les plus douloureux, les plus exceptionnels de notre histoire, (...) un moment de profond bouleversement social", déclarait vendredi son maire, Bill de Blasio.Avec plus de 23.000 morts, la capitale économique américaine est, à ce jour, la métropole occidentale la plus durement éprouvée par le coronavirus.Malgré une chute spectaculaire du nombre de cas depuis mai, le déconfinement reste limité, par peur d'une reprise de l'épidémie qui flambe toujours aux Etats-Unis.Tourisme à l'arrêt, tours de bureaux pratiquement désertes, nombreux magasins fermés, chômage à 20% de la population active: quatre mois de Covid-19 ont métamorphosé cette métropole de 8,5 millions d'habitants, synonyme de foules et de consumérisme.Si les écoles espèrent rouvrir en septembre, la mairie ne prévoit que trois jours de classe par semaine maximum, empêchant de nombreux parents de retravailler normalement.Et la criminalité, en baisse constante depuis le milieu des années 90, vient de repartir à la hausse: les dernières statistiques policières recensent 634 fusillades et 203 meurtres depuis janvier, en hausse de respectivement 60% et 23% comparé à la même période de 2019.Certains New-Yorkais sont partis, laissant des milliers d'appartements vides: pour la première fois depuis 10 ans, les loyers à Manhattan ont légèrement baissé au 2e trimestre (-0,9%), selon le site immobilier StreetEasy."On a connu pire"C'est "la combinaison parfaite de mauvaises nouvelles", dit Kenneth Jackson, historien spécialiste de New York à l'université Columbia.Pour ce professeur qui a quitté Manhattan pour la campagne avec la pandémie, la situation évoque la période noire des années 70-80, lorsque New York, en faillite financière, était minée par une criminalité endémique et un exode massif pour des banlieues plus sûres.Mais comme beaucoup de New-Yorkais, il refuse de dramatiser.New York "a connu des épidémies pires que celle-là", dit-il, rappelant les épidémies annuelles de choléra du XIXe siècle, ou les attentats du 11 septembre 2001, lorsque certains "prédisaient que les gens ne voudraient plus travailler dans des tours".Mais l'époque n'est plus à l'abandon des centre-villes comme dans les années 70: la fuite des classes moyennes, essentiellement blanches, se nourrissait alors d'un racisme désormais déclinant, au moins chez les jeunes, comme l'ont montré les récentes manifestations #BlackLivesMatter, dit-il.La tendance lourde est à "la renaissance des villes", à la qualité de vie améliorée. Elles seules satisfont nos besoins d'"animal social", en quête de rencontres, de divertissement et d'opportunités professionnelles, selon lui.Kyle Scott, 30 ans, qui travaille dans l'immobilier en ligne, confirme. Lui et sa femme pédiatre avaient quitté New York il y a deux ans pour une jolie banlieue, avant de déchanter. "On a plus d'espace, une meilleure vie de famille", mais la vie est "trop tranquille", dit-il.Aujourd'hui parents d'un bébé de sept mois, ils entendent rester dans une ville qui "se réinvente toujours". Et espèrent qu'une prochaine baisse des prix immobiliers leur permettra d'acheter leur premier appartement."Guérison"Eva Kassen-Noor, urbaniste à l'université d'Etat du Michigan, pense que New York saura "s'adapter aux réalités de l'épidémie". Elle espère que cette métropole, qui se veut pionnière en matière d'environnement, profitera de cette crise pour redistribuer une partie de l'espace urbain au profit des piétons et des cyclistes.Quelques changements, que les militants de l'environnement croyaient irréalisables jusqu'ici, sont déjà visibles: le nombre de cyclistes a explosé avec la pandémie. Plus de 160 kilomètres de chaussées ont été, ou seront prochainement, fermés aux voitures.Andrew, cadre commercial quadragénaire, voit dans la multiplication des terrasses de restaurants "une image d'optimisme": près de 9.000 terrasses ont ouvert en quelques semaines, depuis que la mairie a simplifié les formalités pour compenser la fermeture des salles.Et Scott Ellard, propriétaire d'un club de jazz réputé de Greenwich Village, travaille actuellement à rendre sa rue piétonne, avec l'espoir de rouvrir en extérieur après quatre mois d'arrêt."On fait tout notre possible, personne n'a envie de fermer", dit-il. "Je détesterais perdre ce club chargé d'histoire juste à cause d'un foutu virus".Kenneth Jackson se dit convaincu que la ville rebondira et qu'il retournera bientôt dans son appartement de l'Upper East Side. "Pas plus tard qu'à l'été 2021", prédit-il, "il y aura des signes clairs que la ville est en voie de guérison".
Il y a 4 ans et 287 jours

Les taux des crédits immobiliers repartent à la baisse en juillet

Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel se sont en moyenne établis à 1,25%, détaille dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d'études de marché.C'est un repli par rapport à juin et, plus globalement, une pause dans la tendance à la hausse des taux des crédits immobiliers français depuis le début de la crise du virus au printemps.En effet, les banques ont d'abord "augmenté les taux des nouveaux crédits accordés afin de limiter les conséquences de la crise sur leurs équilibres financiers", rappelle l'observatoire.Mais, ces dernières semaines, elles ont "révisé à la baisse leurs barèmes (...) afin de soutenir la demande de crédits immobiliers", poursuit-il.Même si les taux se replient et restent ainsi proches de leurs plus bas niveaux historiques, cela ne signifie pas pour autant que les banques allègent tous leurs critères pour octroyer des prêts immobiliers.Ainsi, la durée moyenne des prêts octroyés a fortement baissé en juillet pour s'établir à 224 mois - un peu moins de 19 ans -, soit six mois de moins qu'en juin."Le déplacement de la production vers des prêts de plus courte durée répond à la transformation des clientèles", commente l'observatoire.Depuis le début d'année, les banques ont en effet tendance à réduire la part des emprunteurs immobiliers les plus jeunes et les moins fortunés, soit ceux qui tendent à emprunter sur les plus longues durées.Selon l'observatoire et d'autres acteurs du marchés, c'est non seulement la conséquence de la crise mais aussi de recommandations formulées fin 2019 par les autorités financières pour restreindre légèrement les critères d'emprunt.
Il y a 4 ans et 287 jours

Bruno Le Maire estime qu'il faut "discuter" concernant les projets d'entrepôts de commerce en ligne

"L'artificialisation des sols est un sujet majeur", "il faut qu'on préserve les terres agricoles", a jugé le ministre de l'Économie à l'issue d'une réunion avec des représentants de la Convention citoyenne pour le climat, les ministres de la Transition écologique Barbara Pompili, du Travail Elisabeth Borne et des représentants d'organisations patronales et syndicales.Barbara Pompili a annoncé lundi un moratoire sur les zones commerciales en périphérie, qui se traduit par une circulaire envoyée aux préfets pour leur demander de veiller à la question d'artificialisation dans les dossiers d'autorisation commerciale, avec la saisie au besoin de la commission nationale d'aménagement commercial.Concernant les centres commerciaux, "la France est allée trop loin", avec une multiplication de ses surfaces en périphérie des villes, "il faut qu'on arrête", a jugé Bruno Le Maire. Il a aussi rappelé que l'artificialisation des sols résulte également du développement de zones pavillonnaires.Ce moratoire n'inclut pas l'implantation de nouveaux entrepôts de commerce en ligne, une idée portée par Barbara Pompili. L'e-commerce fera l'objet d'une "concertation de quelques mois", avait indiqué lundi la ministre, qui a précisé ne pas concevoir "que la France continue à se couvrir d'entrepôts logistiques" pendant ce délai."Il faut en discuter avant de prendre une décision", a confirmé le ministre de l'Économie.Des projets d'entrepôts logistiques d'Amazon suscitent des oppositions, comme en Alsace.
Il y a 4 ans et 288 jours

Rénovation des logements : MaPrimeRénov accessible à tous les revenus

La prime à la rénovation énergétique des logements sera à partir de 2021 accessible sans conditions de revenus, ainsi qu'aux propriétaires bailleurs, a indiqué la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon.
Il y a 4 ans et 288 jours

Déviation de la RD 619 à Guignes : début des procédures règlementaires

Après les études techniques et environnementales actées en 2019, le projet de déviation de la RD 619 à Guignes poursuit son cours avec le lancement des procédures règlementaires et de l’enquête publique.
Il y a 4 ans et 289 jours

Dominique Coulon & Associés : Marché couvert et espace d'exposition à Schiltigheim

Dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain initié par la municipalité de Schiltigheim (67), l’agence Dominique Coulon & Associés a réhabilité un lieu emblématique de la ville. Par la transformation de ce site historique en un marché couvert et un espace d'exposition, les architectes ont préservé l’intégrité patrimoniale de l’architecture tout en lui offrant une seconde vie. Retour sur ce projet de réhabilitation lourde menée avec brio. À Schiltigheim, Dominique Coulon & Associés conjugue patrimoine bâti – quatre édifices caractéristiques de l’architecture traditionnelle alsacienne – et éléments contemporains. Les maîtres d’œuvre ont en effet réhabilité l’ancienne distillerie de la ville, transformée en coopérative des bouchers, puis acquise par la municipalité pour en faire un lieu culturel destiné à exposer des jeunes artistes et organiser des représentions théâtrales. Pendant dix ans, cet espace fut fermé car il ne répondait plus aux normes de sécurité des établissements recevant du public (ERP). Depuis la rénovation orchestrée par l’agence, ce lieu chargé d’histoire est devenu un espace public à usages multiples qui abrite un marché, des commerçants sédentaires, des espaces d’exposition, un atelier de création et un bar d'été. Conscients à la fois de l’importance du patrimoine bâti et de la nécessité d’un nouvel équipement culturel dans le centre-ville, les architectes ont cherché à inscrire le centre d’art et le marché couvert dans un contexte urbain constitué à la fois de parcelles en lanières et de différents édifices exemplaires de l'architecture vernaculaire alsacienne, mais en mettant l’accent sur la dimension contemporaine du nouveau lieu pour le faire subtilement dialoguer avec les bâtiments alentour. L’intérieur, quant à lui, se démarque par sa polyvalence spatiale, sa lumière modulable et son espace rythmé d’ouvertures travaillées, ainsi que par la grande diversité de ses usages. Dominique Coulon & Associés a réussi à métamorphoser ce site historique en un lieu de partage accessible à toutes et à tous. Pour en savoir plus, visitez le site de l’agence Dominique Coulon & Associés. Photographies : © Eugeni Pons
Il y a 4 ans et 290 jours

Stephan Helmbacher, vice-président de l’Unicem Grand Est

Pdg des Sociétés Ballastières et Sablières Helmbacher implantées dans le Bas-Rhin, Stephan Helmbacher devient vice-président de l’Unicem Grand Est. [©Unicem] Pour les représenter, les producteurs de granulats de la région Grand Est ont élu Stephan Helmbacher, président du collège “Granulat” de l’Unicem Grand Est. Il devient aussi vice-président de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) régionale. Succédant à Philippe Huchon, appelé à exercer ses fonctions dans l’Ouest de la France. Son parcours Pdg des Sociétés Ballastières et Sablières Helmbacher implantées dans le Bas-Rhin, Stephan Helmbacher représente la 4e génération à la tête de l’entreprise. « Avec plus de 300 carrières réparties sur la région, nous mobilisons des ressources locales et garantissons à la collectivité un approvisionnement de proximité, continu, sûr et durable. Afin de répondre aux besoins d’entretien, de construction et d’aménagement de notre cadre de vie », explique Stephan Helmbacher. Jusqu’ici président du collège “Alsace”, Stephan Helmbacher porte désormais la voix de 85 entreprises adhérentes. Œuvrant dans l’extraction, la production et le recyclage de granulats. « La parution récente du “Guide Eviter, Réduire, Compenser les impacts sur les milieux naturels” a été élaboré avec le ministère de la Transition écologique et solidaire. Il illustre la robustesse de notre savoir-faire et la richesse de nos expériences en matière de préservation de la biodiversité. » L’union rassemble dans la région 150 entreprises représentant près de 650 sites.
Il y a 4 ans et 291 jours

La réforme de l'assurance chômage officiellement reportée au 1er janvier

Annoncé par le Premier ministre Jean Castex le 17 juillet, ce report porte notamment sur le calcul de l'indemnisation, qui aurait dû entrer en vigueur le 1er septembre.Selon l'Unédic, il aurait eu "un effet sensible sur l'indemnisation des personnes privées d'emploi dans la période de crise sanitaire et n'ayant pas travaillé de manière continue sur les deux ou trois années précédentes".L'indemnité est actuellement plus favorable, pour la même quantité de travail, aux personnes alternant contrats courts et inactivité qu'à celles travaillant en continu, car elle est calculée en divisant les revenus par les seuls jours travaillés pendant la période de référence.Le décret confirme aussi le report de la dégressivité au bout de six mois pour les plus hauts revenus, également au 1er janvier.Surtout, il revient sur le durcissement de l'ouverture des droits. Depuis le 1er novembre, il fallait avoir travaillé au moins six mois sur les 24 derniers pour ouvrir des droits, au lieu de quatre mois sur les 28 derniers.Si les syndicats avaient salué cette décision, ils ont néanmoins regretté que ce retour aux règles antérieures ne soit pas total, comme le Premier ministre le leur avait laissé entendre.Le seuil permettant un rechargement des droits, lorsqu'on travaille pendant sa période de chômage, restera en effet aligné sur les conditions d'affiliation et sera donc de quatre mois (au lieux de six) alors qu'il n'était que d'un mois avant le 1er novembre.Pour FO, "cela va impacter de l'ordre de 8 à 10.000 demandeurs d'emplois, saisonniers ou les plus précaires, chaque mois".Le retour aux règles antérieures ne s'appliquera aussi que pour les travailleurs privés d'emploi dont la fin du contrat de travail intervient entre le 1er août et le 31 décembre 2020. Il ne concernera donc pas les personnes ayant perdu leur emploi entre novembre et août, qui resteront soumises à la règle des six mois.La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a justifié cette non-rétroactivité pour des raisons techniques, voulant éviter "des acrobaties sur le système d'information de Pôle emploi" qui risqueraient de perturber l'indemnisation des demandeurs d'emploi.A la rentrée, une concertation doit s'ouvrir pour examiner d'éventuels correctifs à la réforme et la gouvernance de l'assurance chômage.
Il y a 4 ans et 291 jours

Wargon constate "l'ampleur du chemin à parcourir" pour lutter contre l'habitat indigne à Marseille

Rencontre avec les représentants de plusieurs collectifs engagés dans la lutte contre l'habitat insalubre, à la Préfecture, puis visite sur place, rue d'Aubagne, la où huit personnes avaient perdu la vie dans l'effondrement de deux immeubles le 5 novembre 2018, et enfin longue visite d'une copropriété privée dégradée: "Je suis venue réaliser ce qui a déjà été fait et l'ampleur du chemin encore à parcourir", a expliqué la ministre.Sans dissiper totalement le flou autour des montants engagés par l'Etat à Marseille dans la lutte contre l'habitat indigne, Mme Wargon a affirmé qu'"au total, on est au-dessus des 240 à 250 millions d'euros" avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah) et l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru).Une polémique était née en novembre 2019 quand une source au ministère du Logement avait expliqué à l'AFP que sur les 240 millions d'euros de l'Anah annoncés un an plus tôt par l'ancien ministre du Logement, Julien Denormandie, seuls 17 millions avaient été effectivement "payés ou engagés pour la rénovation de Marseille", le solde devant être versé "sur dix ans".Reconnaissant que "le problème majeur n'est pas l'accès au financement mais la capacité à déclencher vite les projets" qui peuvent en bénéficier, la nouvelle ministre du Logement a estimé qu'il fallait "retravailler sur ce processus" décisionnel et mieux faire travailler ensemble les différents acteurs impliqués.Mais pas question pour l'Etat de forcer la main aux partenaires locaux, et notamment à la ville de Marseille, passée à gauche lors des dernières municipales, ou à la métropole, restée elle à droite, Mme Wargon estimant ne pas être là pour "faire pression".C'est sur ce point que les collectifs citoyens, désireux que l'Etat "pèse fortement et tape du poing sur la table", ont exprimé leur regret: "Le seul bémol, ce sont ces réponses de l'Etat conditionnées aux futurs échanges avec la ville et la métropole", a expliqué Emmanuel Patris, de l'association "Un centre ville pour tous", à l'AFP.En visite à la Maurelette, une copropriété privée dégradée de 740 logements, dans le 15e arrondissement, la ministre a souligné l'engagement concret de l'Etat à Marseille, via notamment un Plan initiative copropriétés qui va permettre de réhabiliter 14 copropriétés privées à travers la ville."On ne peut pas dire qu'il ne se passe rien", a-t-elle plaidé, évoquant aussi le "très gros" programme partenarial d'aménagement (PPA) avec la ville et la métropole "qui va permettre de réhabiliter jusqu'à 10.000 logements dans quatre îlots prioritaires", ou soulignant cette copropriété privée du 74 rue d'Aubagne "rénovée à 100% par l'Etat et qui sera livrée d'ici six mois".Quant à la Société publique locale d'aménagement d'intérêt national (SPLA-IN) entre l'Etat, la ville et la métropole promise par M. Denormandie pour juin 2019, puis la fin 2019, elle a enfin vu le jour, en juin, a confirmé l'entourage de la ministre à l'AFP. Cette structure, base du PPA, est dotée de 217 millions d'euros sur quinze ans, comme l'avait annoncé l'ancien ministre du Logement.Mme Wargon a enfin fait le point sur les délogés, ces 4.500 personnes évacuées de leurs logements suite à la vague d'arrêtés de péril pris par la ville après le drame de la rue d'Aubagne: si 3.000 sont relogés de façon définitive, 1.000 le sont encore de façon temporaire, et 500 sont encore à l'hôtel.Mais cette question va se poser durablement, de nouveaux arrêtés de péril concernant une centaine de nouvelles personnes étant pris chaque mois, a précisé la ministre.
Il y a 4 ans et 291 jours

Les artisans du BTP refusent de supporter tous les coûts et dangers de la coloration du gazole

S'est tenue le 22 juillet au Ministère de la Transition Écologique une première réunion sur le devenir de la coloration rouge contenue dans le gazole non routier après sa disparition au 1er juillet 2021 pour le secteur du bâtiment et des travaux publics, ayant obtenu de ce fait l'engagement du Gouvernement de mettre en place un marqueur coloré alternatif pour le BTP. Cela fait suite à la très forte mobilisation du secteur pour défendre ses entreprises contre les risques accrus de vols, de vandalisme et de concurrence déloyale avec le secteur agricole.Il en ressort que les propositions de mise en œuvre dévoilées par le Gouvernement sont inacceptables. Elles soulèvent aujourd'hui l'indignation du côté des entreprises du secteur. En écartant totalement l'intervention des distributeurs et des groupes pétroliers, le Gouvernement souhaite en effet faire peser sur les entreprises tous les coûts et tous les dangers, considérant que la coloration du carburant par les utilisateurs finaux et/ou les distributeurs ou loueurs d'engins serait « la solution ». C'est tout simplement méconnaître la vie des chantiers du BTP !Les Professionnels coloristes ont démontré pourtant, lors de cette réunion, la dangerosité (atteinte à l'homme et à l'environnement) de la coloration in situ sur les chantiers (par nature très hétérogènes tant dans les moyens matériels et humains) du carburant par les utilisateurs, ainsi que le caractère inopérant d'un tel processus qui, dans des conditions normales d'exécution, est très encadré (éléments extérieurs incontrôlables, personnel non formé à l'exercice, acquisition d'EPI spécifiques, dosage d'un colorant incertain, dangerosité des colorants et des solvants, volume de carburant à colorer pas toujours quantifiable, risques accrus de casse moteur avec des menaces de non prise en charge au titre de la garantie et de déréglage des dispositifs de traitement des fumées de combustion des moteurs).De plus, de nombreux chantiers, notamment dans les territoires, ne peuvent en effet être sécurisés et font donc l'objet de bien des délits. Seule la coloration du gazole permet alors de détecter les vols (et ce à l'œil nu) par les services des Douanes. Il est totalement utopique d'imaginer que la dissuasion puisse opérer grâce à l'intégration de traceurs invisibles, qui nécessiterait d'équiper en appareils de détection l'ensemble des officiers en charge des contrôles dont le coût serait là encore pour l'Etat faramineux.Par ailleurs, la disparition de la couleur rouge pour la Profession est de nature, et ce malgré la mise en place de recueils spécifiques tels que prévus dans la Loi de Finances 2020, à créer encore davantage de concurrence déloyale de la part de la profession agricole qui, ayant conservé l'accès au GNR, pourrait être amenée à exécuter des chantiers de travaux publics à moindre coût.A cela, s'ajoute le coût, dont il est évident du point de vue des pouvoirs publics qu'il reviendrait de fait à l'utilisateur final donc aux entreprises du BTP. Alors même que le coût de la suppression du GNR représente pour la Profession un coût par an estimé à 700 M€, les entreprises du BTP se verraient donc devoir subir les coûts associés à la coloration : il s'agit là définitivement d'une double peine, dans un contexte de crise particulièrement désastreux pour la Profession.Dans de telles conditions, hors l'annulation pure et simple de la suppression du GNR pour le BTP, l'option d'une coloration au niveau des utilisateurs et/ou des distributeurs ou loueurs d'engins étant exclue, seules deux options restent envisageables :Au niveau des pétroliers, la mise en place généralisée d'un gazole coloré BTP dans le prolongement de ce qui a été fait lors de la création du GNR rouge,Au niveau des distributeurs, l'adjonction du colorant (dans les conditions de sécurité habituelles) dans les cuves des dépôts ou via un additiveur sur les camions de livraison.Ces options sont seules à même de :Garantir la sécurité du personnel et les risques d'atteinte à l'environnement,Minimiser les risques de panne des moteurs et des refus de garantie des constructeurs qui en résulteraient,Ne pas faire porter le coût associé à la coloration aux entreprises du BTP, alors qu'elles supporteront déjà un coût presque multiplié par deux du prix du gazole. La prise en charge financière des coûts induits par la mise en place de solutions au niveau des pétroliers et distributeurs pourrait naturellement être compensée par l'économie d'échelle réalisée par l'Etat avec la disparition du GNR pour le BTP.Pour l'ensemble des signataires, unanimement opposé à la proposition qui a été formulée par les pouvoirs publics d'une coloration par les utilisateurs, il est impératif que les deux autres scenarii ci-avant soient analysés concrètement et donnent lieu à présentation et discussion avec l'ensemble des participants lors d'une nouvelle réunion à tenir dès le mois de septembre.Si une telle réunion ne pouvait se tenir, ils appelleront à une mobilisation du secteur du BTP d'ici la fin de l'année.
Il y a 4 ans et 291 jours

Côte-d’Or : Dijon accueille une nouvelle école d’ingénieurs en construction durable

Retrouvez cet article dans le numéro 86 de Béton[s] le Magazine. Les étudiants de l’ESTP Dijon s’installeront sur le campus universitaire en 2021. [©Graamarchitecture] Début novembre dernier, l’école d’ingénieurs ESTP Paris a inauguré à Dijon son deuxième campus régional. Après son implantation à Troyes, il y a deux ans, c’est dans les anciens locaux de la CPAM que l’ESTP Paris a accueilli plus de 200 personnes pour l’inauguration de son nouveau campus accrédité par la Commission des titres ingénieurs (CTI). « Cette nouvelle étape dans la vie de notre école est la concrétisation de notre projet de développement ESTP 2030, explique François-Xavier Clédat, président du conseil d’administration de l’école. Projet qui vise à répondre à l’évolution des métiers de la construction au sens large. Ainsi qu’au besoin de recrutement de cadres. Et à donner l’opportunité à des étudiants, qui n’ont pas forcément la possibilité ou la volonté de se déplacer en région parisienne de bénéficier de nos formations en région. » Dès septembre 2021, l’ESTP Paris s’installera sur le campus universitaire dans un nouveau bâtiment construit par la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad). D’une surface plancher de 10 309 m2, le bâtiment s’élèvera sur 4 étages et regroupera de nombreux espaces. Tout d’abord, 8 laboratoires de recherche et d’enseignement, un amphithéâtre de 400 places, des espaces mutualisés (de détente et associatifs, salles de réunion). Puis, quelque 44 salles d’enseignement, des espaces administratifs. Enfin, le show-room On Dijon – qui se transformera en Fab Lab pour les étudiants en fin de cursus d’ici 5 ans -, des grandes terrasses accessibles et un parking souterrain de 90 places.
Il y a 4 ans et 291 jours

L'aide à l'embauche élargie aux jeunes âgés de 25 ans

Lors de la présentation du plan jeunes le 23 juillet, le gouvernement avait pourtant précisé que cette mesure ne s'appliquerait qu'aux moins de 25 ans alors que les autres dispositifs d'insertion et de formation concernent les moins de 26 ans.Interrogé sur cette rectification, le ministère du Travail reconnaît "un ajustement".Selon une source syndicale, cela "représente 10% de jeunes en plus", d'après les données communiquées pendant la concertation.Comme annoncé, l'aide s'appliquera aux embauches, en CDI ou CDD d'au moins trois mois, réalisées par une entreprise ou une association du 1er août au 31 janvier pour une rémunération inférieure ou égale à deux Smic.Ce montant sera "proratisé en fonction de la quotité de temps de travail du salarié et de la durée effective du contrat de travail", selon le texte.Le projet de décret précise aussi que l'employeur ne devra pas avoir procédé, à compter du 1er janvier 2020, à un licenciement pour motif économique sur le poste concerné par l'aide.En cas de contrats successifs, l'employeur continuera à bénéficier de l'aide si le salarié a 26 ans pendant cette période.Le gouvernement table sur 450.000 contrats signés grâce à ce coup de pouce.