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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Informatique

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Il y a 3 ans et 266 jours

L’ANRU et la FFB ensemble pour l’emploi et l’insertion dans les quartiers prioritaires de la ville

Les objectifs d’insertion du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) et la mobilisation de la FFB en faveur de l’emploi trouvent ici un écho concret. La mise en place de parcours qualitatifs vers l’emploi constitue une opportunité pour les bénéficiaires et facilite le recrutement pour les entreprises du bâtiment. Cette charte nationale vise trois objectifs principaux :sensibiliser les maîtres d’ouvrage, en lien avec la structure chargée du suivi de l’insertion, à la possibilité de compter des « Jeunes Talents Bâtisseurs » issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans le cadre des objectifs d’insertion du NPNRU ; donner de la visibilité aux entreprises locales sur les projets de renouvellement urbain soutenus par l’ANRU ; sensibiliser les acteurs de l’insertion et de l’emploi à la démarche de la FFB et les mettre en relation avec des entreprises accompagnant des publics pouvant intégrer l’opération « 15 000 Jeunes Talents Bâtisseurs ». Olivier Klein, président de l’ANRU, déclare « L’ANRU et la FFB sont des partenaires historiques dans le cadre des programmes nationaux de renouvellement urbain. A travers cette signature, nous agissons doublement : en renforçant notre engagement commun en faveur de l’emploi des habitants des QPV et en nous mobilisant pour que les besoins de main-d’œuvre, essentiels à la réalisation des nombreux chantiers du NPNRU, soit pourvus. L’engagement de la FFB est le signe de la volonté des entreprises d’aller vers les jeunes des quartiers et de leur proposer des parcours vers l’emploi » Olivier Salleron, président de la FFB, déclare « L’emploi constitue encore et toujours une priorité pour les entreprises du bâtiment. La tendance 2021 en témoigne, malgré une activité encore à la peine. La FFB se mobilise et souhaite que de nombreux talents rejoignent notre secteur d’activité car les opportunités et les évolutions de carrière sont multiples sur tous les territoires ».
Il y a 3 ans et 267 jours

L’Anru et la FFB s’engagent pour l’emploi dans les « quartiers »

La FFB et l’Anru ont signé, le 29 septembre, une charte d’engagement pour l’emploi et l’insertion dans les quartiers prioritaires de la ville. Objectif : sensibiliser les maîtres d’ouvrage et les entreprises locales à la possibilité de compter des « jeunes talents bâtisseurs » issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville, dans le cadre des objectifs d’insertion du Programme national de renouvellement urbain.
Il y a 3 ans et 267 jours

Nouvelle étude sur "Les Français et le risque climat" réalisée par OpinionWay pour le groupe Stelliant

Ces événements figurent ainsi sur le podium de l'évaluation des risques à horizon 2024 avec les cyber-attaques et les crises financières.[1] Pour toutes ces raisons, le groupe Stelliant, acteur majeur de la gestion des risques et des sinistres, a souhaité réaliser, en partenariat avec OpinionWay, une étude2 sur « Les Français et le risque climat ». Les résultats de cette étude ont été révélés à l'occasion d'une conférence de presse à Paris, à la lumière des éléments de contexte et d'analyse de Didier Richert, Directeur Risques des Particuliers chez Stelliant."L’augmentation du nombre d’événements climatiques, en fréquence et en intensité, dans un contexte d’évolution de la réglementation du régime d’indemnisation des CATNAT obligent tous les acteurs de l’écosystème assurantiel à s’adapter et à anticiper pour encore mieux accompagner les entreprises et les particuliers touchés par ces événements" indique Didier Richert, directeur des risques pour les particuliers et un des spécialistes de la gestion des risques climatiques chez Stelliant. Les événements climatiques extrêmes au cœur des préoccupations des Français Près de 9 Français sur 10 expriment leurs inquiétudes au sujet des aléas climatiques extrêmes. Les inondations sont leur principale préoccupation (49%), suivies de la sécheresse (39%), des feux de forêt (38%) et des tempêtes (33%). Le gel n’est une source d’inquiétude que pour 3% des personnes interrogées. "Cette perception est justifiée et confirmée par la réalité des dossiers CATNAT que nous prenons en charge chez Stelliant. Le nombre de communes reconnues en état de CATNAT sécheresse a triplé ces trois dernières années et cette tendance va perdurer, voire s’accentuer au regard du dérèglement climatique. Les inondations risquent également d’augmenter, comme en témoignent certains phénomènes récents et indédits : en France, Allemagne et Belgique cet été".Les experts du monde de l'assurance observent en effet une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques en France. L'augmentation de la population et de sa densité sur certaines zones touchées entraine également une augmentation du nombre de personnes impactées et de fait, une hausse du montant des enjeux financiers.Si le contexte sanitaire actuel explique la préoccupation de près de 42% des personnes interrogées pour des pandémies animales ou végétales, il convient de rappeler que près de 75% d’agents pathogènes des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Entre 1940 et 2020, 160 nouvelles maladies virales ont été découvertes, souvent issues des contacts entre l'homme et l'animal : paludisme, virus de la dengue et du chikungunya, Ébola, H1N1, Covid-19 et d’autres à venir…[2]Un Français sur 5 se dit préoccupé par le risque sismique. Les séismes sont aujourd'hui assez peu médiatisés en France métropolitaine car, si les réseaux sismologiques enregistrent une activité sismique quotidienne, la plupart du temps, ces événements sont trop faibles pour pouvoir être ressentis par la population. Le dernier événement de ce type ayant entraîné des dommages très importants est le séisme du Teil en novembre 2019. D'une magnitude de 5,2 sur l'échelle de Richter, cette secousse a causé à Teil, lieu de son épicentre, et alentours, l'effondrement de plus d'une centaine d'immeubles et des dégâts matériels considérables."Bien que s’agissant d’une zone à faible densité de population, nous avons chez Stelliant traité plus de 2500 dossiers ! La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) évalue dans les scénarios extrêmes que le coût d’un tremblement de terre à Nice pourrait engendrer des coûts de l’ordre de 10 à 13 milliards d’euros, sans évoquer les pertes humaines qui seraient dramatiques" confirme Didier Richert.Dans la base de données SisFrance [3], le séisme de Lambesc en 1909 reste le séisme le plus meurtrier survenu en France métropolitaine. D'une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter, son bilan s'élevait à 46 morts, 250 blessés et près de 1500 logements détruits ou endommagés. "Si un tel événement se reproduisait aujourd'hui au même endroit, la forte urbanisation de la zone concernée conduirait sans nul doute vers un bilan beaucoup plus lourd, de l'ordre de plusieurs milliers de morts et de plusieurs milliards d'euros de dommages" ajoute Didier Richert.Plus de la moitié des personnes interrogées (59%) expriment leur sentiment de vivre dans une zone à risques. Parmi ces risques, les événements climatiques (sécheresse, tempête, inondations, gel et feux de forêts) arrivent en tête et 24% des Français affirment vivre dans une zone menacée de sécheresse. La sécheresse est particulièrement perçue comme une menace par les habitants du sud-est et du bassin méditerranéen, où la manifestation la plus visible du phénomène est l'augmentation de la fréquence et de la violence des feux de forêt. La cartographie du risque sécheresse en France publiée chaque année avant l'été donne une réalité toute autre, avec près de 80% du territoire classé en risque "très probable" ou "probable" de sécheresse.[4] "On observe aujourd’hui une extension des zones géographiques concernées par la sécheresse à de nombreux départements n'étant plus uniquement situés dans la partie Sud du territoire. En 2020, les communes qui ont fait l’objet d’une reconnaissance d’état de CATNAT sécheresse sont d'ailleurs situés majoritairement en région parisienne et dans le centre est. Le nombre de communes reconnues est plus important chaque année, et la moyenne de moins de 1000 communes reconnues par an est comprise entre 3 et 4000 sur ces trois dernières années" précise Didier Richert. La sensibilité au sujet de la sécheresse est également liée à la forte médiatisation du sujet, notamment lorsqu'une zone est reconnue en état de catastrophe naturelle par le biais d'un arrêté, comme c'est le cas actuellement dans un grand nombre de communes du nord de la France. C'est toute l'importance du rôle de l'expert, véritable enquêteur, qui va rechercher les causes possibles des dommages apparents, depuis l'âge du bâtiment, la méthode et les matériaux de construction ou de fondation, jusqu'aux typologies de sols et de sous-sols, constructions et activités voisines...Tous les bâtis travaillent et comportent des microfissures, les matériaux vieillissent, la capacité de portance des sols évolue au gré des périodes de gel et de dégel. Souvent la sécheresse est un révélateur et non la cause des fissurations. Les catastrophes naturelles : enjeux d'actualité et d'avenir pour les Français77% des personnes interrogées estiment que ce risque de catastrophe naturelle est en hausse ces dernières années. L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles ainsi que l'ampleur de ces dernières est, en effet, une réalité. Si les phénomènes de sécheresses sont une des manifestations les plus visibles du réchauffement climatique, ainsi que le risque d'incendie qui se fait plus présent dans les zones touchées, les tempêtes[5] et les inondations sont également des conséquences de ce dérèglement global, en lien direct avec le réchauffement des océans et le bouleversement des courants maritimes qui régulent le climat. Les inondations récentes en Allemagne et en Belgique, ont en moins de 48 heures causé la mort de plus de 200 personnes et la destruction de plusieurs milliers d'habitations et d'infrastructures. L'Allemagne a annoncé consacrer 30 milliards d'Euros à la réparation des dommages causés. Il n'y avait pas eu d'orages aussi violents depuis 150 ans."Nous nous attendons chez Stelliant à une forte augmentation de cette typologie de sinistres. C'est pour cela que nous renforçons nos compétences grâce à des formations ciblées et que nous améliorons en permanence la performance de notre cellule EGA (Evénements de Grande Ampleur). Un système d'astreintes est en place au sein du Groupe. Plus de 40 experts peuvent être ainsi mobilisés dans un laps de temps très court, et ce, sans perturber le fonctionnement de l’entreprise" explique Didier Richert.En France, les inondations récentes dans les vallées de la Vésubie et de la Roya en octobre 2020 sont également une dramatique manifestation du réchauffement climatique. Des précipitations inédites y ont causé la crue centennale de plusieurs cours d'eau et des inondations dévastatrices et des dégâts considérables. Les experts de Stelliant mobilisés rapidement afin de trouver des solutions pour les victimes de cet événement historique ont dû faire preuve d'une grande agilité dans des conditions d'accès difficiles des zones touchées. « Plusieurs de nos experts ont dû parcourir des heures de marche pour rejoindre le lieu devenu inacessible en voiture et dormir dans un camp de base improvisé pour effectuer les reconnaissances de terrain car tous les bâtiments étaient détruits » complète Didier Richert.Parmi les Français estimant vivre dans une zone à risque de catastrophe naturelle, 89% ont le sentiment que cette menace pourrait s’accroître à l’avenir. Plus précisément, 14% anticipent que les risques de catastrophes naturelles pourraient augmenter d’ici un an dans leur zone d’habitation, 42% qu’ils pourraient augmenter d’ici 2 à 5 ans et 33% qu’ils risquent de s’accroître à plus long terme. 29% des Français déclarant vivre dans une zone actuellement préservée des risques de catastrophe naturelle pensent que cela pourrait changer à plus ou moins long terme. Un quart des personnes interrogées ont d'ailleurs déjà envisagé de déménager pour éviter d'être confronté aux risques de catastrophes naturelles. Parmi ces personnes, 40% ont déjà subi un sinistre de ce type. Prévention et réparation : insatisfaction ou méconnaissance ? L'inquiétude liée aux catastrophes naturelles n’est pas infondée puisque près d’un Français sur deux (46%) déclare avoir déjà subi au moins un sinistre lié à de tels évènements. La majorité d'entre eux évoque des sinistres liés aux événements climatiques : les tempêtes pour 26%, la sécheresse pour 20%, le gel pour 18% et les inondations pour 16% d'entre eux. A la suite d’une catastrophe naturelle : 74% des Français estiment que les pouvoirs publics ne sont pas à la hauteur pour proposer rapidement des solutions d’urgence aux victimes et 81% sont insatisfaits des actions prises pour réparer et indemniser efficacement les dégâts causés. Après avoir tablé début mai sur une inflation de 173% des primes liées au dispositif CATNAT à horizon 2050, la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a annoncé lors son bilan annuel que les catastrophes naturelles en France en 2020 ont coûté entre 1,35 et 1,65 milliards d'euros aux assureurs, appelant à cette occasion à un renforcement des moyens de prévention. En cas de sinistre, les Français attendraient principalement de leur assureur une prise en charge des travaux (70%), un relogement temporaire (58%) et une indemnisation des frais de nettoyage, déblayage ou désinfection des lieux sinistrés (49%). Dans une moindre mesure, ils comptent aussi sur une prise en charge de leur loyer ou du remboursement de leur prêt (32%), sur le prêt d’un véhicule (12%) et sur l’indemnisation d’autres frais liés au sinistre : déplacement du mobilier (12%), honoraires d’architecte ou de contrôle technique (11%), denrées alimentaires perdues (11%). "Les assureurs prennent en charge les travaux pour réparer les dégâts occasionnés. Cependant, la réglementation actuelle ne leur permet pas de prendre en charge certains frais comme la perte d'usage d'un bien et de relogement. Une modification du régime des catastrophes naturelles est en cours et permettrait de corriger certains manques. Il est important de retenir qu’au-delà de l’indemnisation, les Français attendent des services (nettoyage, déblayage etc.). Chez Stelliant, nous avons développé des services complémentaires à l’expertise (décontamination, assèchement, réparation en nature…) pour répondre encore mieux aux attentes des assureurs et de leurs clients," commente Didier Richert.Même si les Français sont conscients des risques que peuvent représenter les évènements climatiques extrêmes, leurs logements sont rarement équipés en conséquence. Ainsi, seulement 40% des Français estiment que leur logement est équipé pour résister au gel. La prévention est pourtant un élément non négligeable dans la gestion du risque de catastrophe naturelle, et selon les risques, si elle a une facette "collective" corrélée à l'action des pouvoirs publics (plans de prévention communaux des inondations par exemple), dans certains cas des mesures de bon sens, comme par exemple la vidange des radiateurs d'un logement inoccupé pendant l'hiver pour se prémunir de risques liés au gel. Le risque incendie, afférent au risque sécheresse est également en augmentation et l'évolution de la nature des feux, alimentés par une végétation et une terre plus sèche, est à l'origine d' incendies qui rendent parfois caduques les mesures de prévention en vigueur. Si le premier réflexe des Français serait de se tourner vers leur assurance en cas de sinistre, seules 24% des personnes interrogées estiment être suffisamment assurées contre les risques climatiques. 24% considèrent que leur couverture actuelle est insuffisante et 52% avouent ne pas savoir si leur assurance couvre ces risques. "L'insatisfaction peut avoir plusieurs explications. Certains assurés peuvent par exemple ne pas avoir été éligibles à la garantie sécheresse, ou bien leur relogement peut ne pas avoir été pris en charge du fait de la règlementation en vigueur actuellement. S’il est compréhensible qu’un assuré présuppose la prise en charge des fissures apparues sur un bien situé sur une commune reconnue par un arrêté CNS, l’examen de nos données montre que 60 à 70% des déclarations concernant ce phénomène ne sont pas imputables à la sécheresse mais au vieillissement du bâti" indique Didier Richert.Pour se protéger des risques liés à des catastrophes naturelles, 26% des Français seraient prêts à payer leur assurance habitation plus cher et accepteraient en moyenne une augmentation de 11% pour couvrir ces risques, tandis que 72% rejettent cette option. " Il est aujourd'hui difficile d’imaginer que le coût de la part CATNAT des primes des polices d’assurance n’augmentera pas alors que la fréquence, l’intensité des événements climatiques sont, elles, en pleine expansion. L’éventuelle modification du régime qui semble aller vers une couverture plus large des garanties, donc un coût plus important pour les compagnies d’assurance, ne manquera pas d’alimenter l’inflation des primes. La prime CATNAT découle également du régime d’indemnisation et son montant annuel est situé entre une vingtaine d’euros pour un particulier et une centaine d'euros pour une entreprise. En 2019, pour la cinquième année consécutive, le résultat du compte technique de la branche catastrophes naturelles de l’assurance est négatif. Cela n'est pas exorbitant à la lumière des sommes potentiellement engagées lorsqu’un sinistre se produit", précise Didier Richert.Dans son dernier rapport paru le 9 août dernier, le GIEC prévoit dans tous ses scénarii le dépassement du seuil de 1,5 °C dans les dix ou vingt prochaines années. Ce réchauffement entraînera indubitablement une augmentation de la fréquence des aléas climatiques, des zones épargnées pourraient également désormais être touchées par des phénomènes extrêmes. L’impact sera lourd pour la collectivité, mais aussi pour les assureurs : d’ici à 2050, le coût des sinistres liés aux aléas climatiques pourrait être multiplié par un facteur de deux à cinq, a estimé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Les évènements climatiques extrêmes comme les inondations et la sécheresse comptent parmi les catastrophes naturelles les plus redoutées par les Français. Plus d’une personne interrogée sur deux s’estime potentiellement menacée par ces évènements sur son lieu d’habitation. Les Français sont nombreux à partager le sentiment que le risque d’être confronté à une catastrophe naturelle augmente ces dernières années en France. Ils ont également à l’esprit que les zones aujourd’hui plutôt préservées pourraient être touchées à l’avenir. L'étude révèle également que les Français manquent d’information sur les aides existantes en cas de sinistre sur leur logement et sont nombreux à ignorer comment faire face à ces risques.« C’est une certitude, il existe un besoin d’information, en amont et en dehors de la survenance de ces événements qui permette à l’assuré de savoir ce qu’il est possible de faire par nature de risque. C’est la raison laquelle, lors d’une catastrophe naturelle, l’engagement des experts, tant technique que pédagogique, est total. Plus peut-être que sur d’autres sinistres, l’expert a un rôle profondément humain pour accompagner l’assuré, le rassurer et mettre en place des solutions adaptées pour un retour rapide à une situation normalisée et à plus de sérénité » conclut Didier Richert.[1] Source : Cartographie des risques émergents pour la profession de l'assurance et de la réassurance - FFA 2 Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 18 au 19 août 2021.[2] Source : Arnaud Fontanet, responsable de l'unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur[3] Base de données informatique harmonisée tenue à jour par un consortium intégrant le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), EDF (Électricité de France) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).[4] https://www.ecologie.gouv.fr/face-au-risque-secheresse-nouveaux-outils-preparer-lete[5] Les dommages causés par les tempêtes ne relèvent pas de la garantie Catastrophe Naturelle mais de la garantie tempête : Aux termes de la loi initiée en juillet 1982, sont considérés comme effets des catastrophes naturelles « les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).Notons que les dommages causés par le vent ont été définitivement écartés du champ d’application du régime des catastrophes naturelles par la loi du 25 juin 1990. En effet, cette loi a permis la généralisation de la garantie tempête en rendant obligatoire la couverture des dommages résultants des effets du vent dû aux tempêtes, ouragans et cyclones pour toute personne détentrice d’un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie.
Il y a 3 ans et 267 jours

Relance de la construction neuve : Jean Castex fait plusieurs annonces

Jean Castex, Premier ministre, a annoncé plusieurs mesures pour la relance de la construction neuve. [©DR] A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. En effet, ces derniers mois, les professionnels du bâtiment n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de ce segment. La FFB craignant une crise sociale d’ici deux à cinq ans… Les nouvelles mesures du gouvernement interviennent quelques jours après la remise du premier Tome de recommandations de la Commission Rebsamen. Et devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. Lire aussi :– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve– Construction neuve : 2021, péril en la demeure « Il faut engager une simplification des agréments des logements sociaux », a ajouté le Premier ministre. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions. « Elle sera remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets, détaille Jean Castex. Il sera pris en charge par le budget de l’Etat. » Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir assouplir les conditions, afin de favoriser ce type de constructions. Il indique aussi vouloir renforcer les relations avec les préfets pour développer le logement dans les zones tendues et mieux utiliser les 175 M€ d’aides prévues par France Relance pour les maires “densificateurs”. Libérer le foncier « L’aide n’a pas eu le succès escompté, nous voulons la redéployer immédiatement vers les maires-bâtisseurs. » Au niveau du foncier disponible, le gouvernement souhaite doubler l’enveloppe et pérenniser des “Fonds friches”. Il demande aux préfets de favoriser les projets de création de logements ambitieux. Par ailleurs, l’Etat compte mener une opération de “libération du foncier”. Notamment avec un inventaire actualisé en temps réel du foncier public disponible. Enfin, Jean Castex a aussi évoqué l’importance de la RE 2020 « désirable et écologique » pour accompagner la construction durable. « Tournée vers le bas carbone, elle représente un défi technique. » Et rappelle l’investissement de 70 M€ dans les Pia1, afin de développer les filières, à l’image du biosourcé et des solutions mixtes. Lire aussi : – Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Suite à ces annonces, la FFB accueille plutôt favorablement les mesures, même si la fédération espère que le gouvernement ira plus loin… « Je salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique. Et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le “Tome II” du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification, comme l’accélération des procédures d’urbanisme et de lever les freins locaux à la construction. » 1Programme d’investissements d’avenir.
Il y a 3 ans et 267 jours

Le réseau des CMA s'engage à accompagner plus de 20.000 entreprises artisanales dans leur transition écologique

En lien avec le Gouvernement et l'ADEME, le réseau accompagnera ainsi plus de 20.000 entreprises artisanales dans leurs démarches de transition écologique d'ici fin 2022. Celles-ci pourront bénéficier gratuitement de diagnostics et d'accompagnements personnalisés avec les experts des CMA. Au programme : gain de productivité, diminution des coûts et développement durable !Alors que la Semaine européenne du développement durable se termine, CMA France rappelle que le secteur de l'artisanat contribue chaque jour à promouvoir l'économie circulaire avec un réseau de plus de 100.000 artisans dans les métiers de la réparation, ambassadeurs de l'économie de proximité auprès des consommateurs. Aujourd'hui, le défi est d'accélérer le mouvement en incitant les artisans à prendre le virage de leur transition écologique.« Avec la transition numérique, c'est un des enjeux phares de la relance pour les entreprises artisanales. Aujourd'hui, la transition écologique bouleverse en profondeur l'organisation de notre société, on voit apparaitre de nouveaux modes de production et de consommation. Il faut s'adapter à ces enjeux et aux attentes des consommateurs qui exigent des engagements de la part des entreprises. Avec le « Fabriqué en France », l'économie éco-responsable fait partie de l'ADN de l'artisanat. Maintenant, c'est à nous de montrer qu'il est possible de concilier l'enjeu écologique avec les intérêts économiques des entreprises artisanales : c'est l'objectif du réseau des CMA avec le dispositif Performa Environnement », indique Joël Fourny.Pour relever ce défi, les CMA lancent le dispositif « Performa environnement » et s'engagent ainsi à :Communiquer et sensibiliser les artisansRéaliser plus de 17.500 diagnostics auprès d'entreprises artisanalesAccompagner entre 5.000 et 10.000 entreprises artisanales dans leur transition écologique Quels avantages pour les artisans ?Concrètement, les chambres de métiers et de l'artisanat disposent d'un réseau de plusieurs centaines de conseillers économiques dont une centaine d'experts en environnement. Avec les CMA, les artisans s'inscrivent ainsi dans la transition écologique, au bénéfice de leur territoire et d'une économie durable. Pour cela, CMA France et son réseau ont déjà mis en place de nombreuses initiatives : le dispositif « TPE gagnantes sur tous les coûts », les Eco-défis, le réseau « Répar'acteurs » dédié aux artisans des métiers de la réparation qui souhaitent se positionner en tant qu'acteur sur la réduction des déchets et de nombreuses autres initiatives locales sur tout le territoire.
Il y a 3 ans et 268 jours

SEREINE - Progresser dans la mesure de la performance énergétique intrinsèque

Le projet SEREINE est l'un des neuf projets du programme PROFEEL (Programme de la filière construction pour l'innovation en faveur des économies d'énergie dans le bâtiment). Lauréat de l'appel à programmes CEE 2018 de la direction générale de l'Énergie et du Climat, il est porté par l'Agence Qualité Construction, et sa coordination technique est assurée par le CSTB. Dans ce cadre, l'ambition est de mettre en place des solutions fiables qui doivent permettre, à terme, d'identifier et de comprendre les causes de non-performance, dans une démarche d'amélioration progressive de la qualité des rénovations et de montée en compétences de la filière. Lire la suite Rapport Responsabilité Sociétale des Entreprises Au travers de ce premier rapport RSE, articulé autour de trois enjeux majeurs, le CSTB souhaite partager ses actions RSE - qu'elles concernent ses missions ou son fonctionnement interne - et ses projets phares de l'année 2020.
Il y a 3 ans et 268 jours

L’œuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières

L’oeuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières. [©Cutback] Comme une ode à la nature, une grimace au conformisme, l’œuvre d’Antoni Gaudì marque les esprits d’une façon ou d’une autre. En Espagne, et plus particulièrement à Barcelone, impossible de passer à côté de ses réalisations. Dans la ville, son talent d’architecte s’est pleinement exprimé. Couleurs franches, formes organiques et profusion de détails s’entrelacent dans un mariage heureux. Après ses études d’architecture, Gaudì a vite abandonné les lignes classiques pour créer ses propres règles, plus fantasmagoriques… Lire aussi :L’intégrale d’Antoni Gaudí Pour la Casa Vinces, Gaudì allie la tradition bourgeoise espagnole et arabe. Et lorsqu’il réalise le Palais de Güell, du nom de son mécène et ami Eusebi Güell, il imagine une bâtisse massive (tellement imposante par rapport aux proportions de la rue qu’il est difficile de l’appréhender dans son ensemble) avec, sur son toit, des cheminées atypiques, dont seul Gaudì a le secret. De 1900 à 1914, l’architecte espagnol dessine le jardin de Güell, toujours à Barcelone. La cité-jardin est traversée par un monumental banc multicolore. On retrouve ici encore cet univers organique. Car Gaudì sait mettre en valeur la nature, mais aussi, les différents matériaux. Formes organiques et anticonformisme Dans ses œuvres, les pierres, les bétons et autres mosaïques mis en œuvre forment chacun des tableaux uniques et en même temps vivent de manière interdépendante. Gaudì s’est imposé avec un style très particulier, dont la Sagrada Familia en fut le point d’orgue, l’ultime héritage. Débutée en 1882 (en premier lieu par l’architecte Francisco de Paula del Villar y Lozano, puis par Gaudì), la cathédrale sera son obsession jusqu’à sa mort en 1926. Renversé par un tramway, en allant à l’église de Saint-Philippe Néri, proche du chantier… Si la monumentale reste encore inachevée à ce jour, elle s’est érigée comme le testament de son art, traversant toute la carrière de Gaudì. Là encore, les citations et les formes naturelles semblent avoir étaient extraites des rêveries de l’architecte. [©E.Spiller][©E.Spiller][©E.Spiller][©Cutback][©E.Spiller] Afin de célébrer son univers onirique et en résonnance à l’exposition “Dalí, l’énigme sans fin” pour qui Gaudì fut une source d’aspiration, l’Atelier des Lumières propose un programme court sur l’œuvre de l’architecte. Cadencés par les rythmes des compositions de Georges Gershwin, les visiteurs pourront retrouver “Gaudì, l’architecte de l’imaginaire”, une exposition immersive et haute en couleur. Celle-ci met bien en lumière la complexité et le génie artistique de l’architecte. A découvrir à l’Atelier des Lumières jusqu’au 2 janvier 2022. 38 rue Saint-Maur75011 Pariswww.atelier-lumieres.com
Il y a 3 ans et 268 jours

Frugale, soucieuse de bien-être, environnementale : les nouveaux visages de l'architecture

VISION. Deux architectes sont venus, lors d'EnerJ-meeting Nantes 2021, apporter leur vision de l'architecture de demain. Au programme : frugalité, réhabilitation de l'existant et souci du bien-être des occupants.
Il y a 3 ans et 268 jours

ELCIA signe un partenariat commercial et technologique avec Proginov

Grosse annonce révélée sur le salon Equipbaie 2021 ! Le Groupe ELCIA, leader des solutions numériques pour les professionnels du secteur de la Menuiserie, du Store et de la Fermeture a dévoilé son nouveau partenariat commercial et technologique avec la société Proginov, experte dans l’édition de logiciels de gestion (ERP) et d’hébergement. Une nouvelle alliance entre deux leaders français du logiciel qui va permettre au Groupe ELCIA de s’appuyer sur l’expertise d’hébergement de Proginov, afin de proposer Diapason, son ERP spécialisé Menuiserie, en mode SaaS, 100 % hébergé dans le Cloud privé de Proginov à tous les industriels de la Menuiserie. Pour en savoir plus et télécharger le communiqué de presse : https://bit.ly/3ks4jVr
Il y a 3 ans et 268 jours

Expoprotection Sécurité 2021 présente le Village Cyberprévention

Dix exposants expertsAvant de cliquerAvant de Cliquer développe une culture de cybersécurité avec un programme autonome, accessible à tous, immédiatement opérationnel et inter services. Cette solution Saas développe des algorithmes intelligents associant audit de vulnérabilité, plateforme de e-learning, envoi de mails d'apprentissage et process d'alerte cyber pour les SI.CaeirusCaeirus est un cabinet d'expertise spécialisé en cybersécurité accompagnant les entreprises face aux problématiques sécurité SI. L'équipe d'experts réalise des tests d'intrusion, propose un SOC managé et conseillent les directions SI sur les enjeux en cybersécurité.Cyber4uCyber4U est le 1er centre de cybersécurité dédié aux organismes et ETI. Ils proposent des offres de service packagées et managées ainsi qu'un accompagnement personnalisé avec des experts sécurité à temps partagé : RSSI, DPO, architectes, analystes SOC, etc. Tous les métiers de la sécurité sont réunis en une offre de confiance accessible à tous dans leur centre disponible 24/24 et 7/7.GatewatcherGateWatcher est un éditeur français spécialisé dans la détection des intrusions avancées. Son modèle de protection associe plusieurs technologies à l'IA pour offrir une approche multi-vecteurs couvrant toutes les techniques d'attaque et en mesure d'identifier les éléments propres à chaque type de menace pour une protection optimale.KeopassKeoPass est un dispositif autonome universel et ultra-sécurisé d'authentification biométrique destiné tant au contrôle d'accès physique (remplacement de clés et badges) qu'au contrôle d'accès logique (remplacement de mots de passe) sur tout type d'appareil fixe ou mobile sans modification logicielle.Upfront technologiesUpfront Technologies décèle les éventuelles failles de sécurité dans les SI en proposant différentes prestations : installation de réseau informatique Virtual Desktop Infrastructure, réalisation de tests d'intrusion, mise en place et configuration de pare-feu dans des réseaux d'entreprise, réalisation d'audits internes sécurité Wi-Fi, formations...CNPP CybersécuritéLes experts CNPP Cybersécurité sont au service de la sécurité des systèmes d'information.Audit & Conseil : évaluer le niveau de sécurité et de conformité des SI et accompagner les entreprises.Sensibilisations et formations certifiantes Forensic : analyser et expertiser ; recherches de causes, de preuves et récupération de données.Cybermalveillance.gouv.frCybermalveillance.gouv.fr est le dispositif national d'assistance aux victimes d'actes de cybermalveillance, de sensibilisation aux risques numériques et d'observation de la menace sur le territoire français. Ses publics sont les particuliers, les entreprise (hors OIV/OSE) et les collectivités territoriales.Direction centrale de la Police JudiciaireLa sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité, service de police judiciaire, développe une expertise en matière de prévention et de répression des infractions commises sur internet et dispose sur tout la France d'un réseau des référents cybermenaces au service du tissu économique local.Fédération française de la cybersécuritéLa Fédération Française de la Cybersécurité a pour objet de rassembler les acteurs directs ou indirects de la Cybersécurité en France pour leur apporter un soutien et des services utiles à leur fonctionnement et promouvoir la défense du tissu économique Français.Des conférences dédiées à la thématique CyberpréventionUn programme de 6 conférences est proposé aux visiteurs sur différentes thématiques : Les technologies de ruptures au service de la sécurité globale ; Sensibilisation et assistance aux victimes de Cybermalveillance : présentation du dispositif national ; Cyberattaques : comment lutter dans le respect du cadre règlementaire européen ? ; Panorama de la cybercriminalité : les bonnes pratiques pour appréhender la menace ; Sûreté - cybersécurité : une convergence indispensable à la sécurité globale des organisations (pour découvrir le programme de conférences : cliquez ici).
Il y a 3 ans et 269 jours

Colloque “Le Pont” : Le changement climatique et les ouvrages de génie civil

La 26e édition du colloque “Le Pont” sera consacrée aux effets du changement climatique sur les ouvrages d’art. [©Colloque “Le Pont”] La communauté d’ouvragistes en génie civil se mobilise fortement sur les conséquences du changement climatique. Elle ne porte pas son expertise sur les causes, mais sur le constat qu’elle en fait. Et alerte les gestionnaires d’ouvrages sur les conséquences que ces effets pourraient avoir à courts et moyens termes, si rien n’est fait pour les protéger. Cette année, le thème du colloque “Le Pont” est “Le changement climatique et les ouvrages de génie civil”. Ce colloque se déroulera du 28 au 29 septembre prochain, à Toulouse (31). Au côté du comité d’organisation, Christian Tridon, président de l’association “Le Pont”, propose encore un programme très riche. Un programme très riche La 26e édition de cet évènement sera donc consacrée aux effets du changement climatique sur les ouvrages d’art. Nous y retrouverons entre autres : Bojidar Yanev, qui nous fera part de la position américaine sur ce même sujet. Ou encore, Brice Lalonde, qui participera à la traditionnelle table ronde pour nous faire part, en tant qu’ancien ministre “vert”, de ses convictions d’écologiste sur ces phénomènes. Mais aussi, Pietro Teatini, professeur à l’université de Padoue (Italie), qui nous parlera d’un projet très original pour lutter contre l’enfoncement de Venise. En parallèle, l’entreprise Omini Demolizioni Industriali, qui a déconstruit le pont Morandi à Gênes, en juin 2019, viendra nous décrire l’originalité de la méthode utilisée… « La transition écologique doit être une règle et un objectif pour tous. Nous l’avons compris. Aidons-nous mutuellement à nous y préparer », conclut Christian Tridon. Pour en savoir plus :  Sur le siteProgramme du colloque « Le Pont 2021 »
Il y a 3 ans et 269 jours

Du rififi avec le nouveau DPE

Lancé le 1er juillet 2021, le nouveau diagnostic de performance énergétique devait être l’outil par excellence de la rénovation énergétique. Sa vocation était d’une part, livrer un état des lieux fiable de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers et d’autre part, porter des recommandations de travaux pour effectivement redresser la performance et améliorer le classement des logements. Les retours d’expérience laissent entrevoir une dégradation des classements énergétiques du parc de logements français. « Nous avions anticipé que 40 % des logements changeraient de classement avec le nouveau DPE. Mais les calculs théoriques prévoyaient qu’il n’y aurait pas plus de logements très énergivores. Ce n’est pas du tout ce que nous constatons sur le terrain. » s’alarme Jean-Marc TORROLLION, Président de la Fédération nationale de l’Immobilier. « Le nombre de logements F et G, impactés les premiers par les obligations issues de la loi Climat et résilience, est en train de doubler. ». L’UNPI, la FNAIM et l’association Plurience rappellent ensemble que leurs alertes n’aient pas été entendues lors de l’examen de la Loi Climat. Voter le calendrier sans connaitre la réalité du parc, c’était jouer avec le logement des Français. « La Loi a été votée : elle lance un compte à rebours inéluctable, qui impacte directement tous les Français locataires. Sans changement à très court terme, 1 ménage sur 4 verra son logement frappé d’une interdiction de location de son logement d’ici 2034 ! » observe Christophe DEMERSON, Président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. Du côté des diagnostiqueurs, la sonnette d’alarme avait, aussi, été tirée. Forts des nombreuses remontées de leurs adhérents depuis le 1er juillet, l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), et la Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI) ont dressé un constat identique d’insatisfaction. La FIDI a pu dénombrer et expliquer concrètement les éléments conduisant aux écarts très importants des résultats du nouveau DPE par rapport à la réalité terrain et à la version précédente. Ces éléments ont fait l’objet d’un échange récent avec la Direction de l’Habitat, de l’urbanisme et des Paysages, ministère de la Transition écologique et solidaire (DHUP). Deux causes sont probables. Le calcul du coût des consommations, par tranches, ne correspond pas à la réalité. En électricité, pour un nombre de kWh donné, l’erreur est de plus de 30 % par rapport au coût réel du kWh. Certains paramètres du moteur de calcul liés aux habitudes de vie des occupants ont été fortement modifiés par rapport à la version précédente. Ils ne correspondent peut-être pas à la réalité du terrain. Ces nouveaux paramètres dégradent substantiellement l’estimation des consommations mais aussi la note du DPE. En outre, des thermiciens ont relevé des problèmes concrets, qui dégradent significativement la note. En plus des changements sur la ventilation par ouverture de fenêtre, il semble qu’il y ait un problème sur le calcul des débits d’infiltration qui donne des déperditions quasi 10 fois plus importantes que la version précédente. Le calcul des consommations des auxiliaires de bouclage pour un appartement en immeuble collectif semble incohérent (les pompes consomment quasi autant que le total ECS). En faisant un comparatif entre la V2 et la V3 avec les mêmes déperditions (enveloppe identique), on obtient beaucoup plus de consommation. Pour l’estimation du confort d’été, si la fenêtre des toilettes ne comporte pas de volet, l’estimation est dégradée quels que soient les autres paramètres. Après avoir entendu l’ensemble des remarques, le ministère du Logement vint de demander aux diagnostiqueurs de suspendre la réalisation du DPE pour les biens construits avant 1975. Seuls les DPE règlementaires vont être produits pour ne pas stopper les ventes et mises en location urgentes de biens d’avant 1975. Cette consigne du ministère n’exonère pas le propriétaire / bailleur de son obligation de produire un DPE, qui doit être établi depuis le 1er juillet en V3. Mais il faudra vraisemblablement le rééditer après correction du logiciel. Les diagnostiqueurs peuvent continuer à aller collecter des données pour éviter un effet « bouchon » dans quelques semaines, mais ils doivent attendre une V3 corrigée pour effectuer les calculs et fournir le rapport. Il faut se préparer à rééditer les DPE V3 réalisés depuis le 1er juillet après correction des logiciels, dans l’esprit de service qui caractérise les diagnostiqueurs. Les modalités pratiques de cette réédition sont en cours de négociation avec le ministère.
Il y a 3 ans et 269 jours

Chantal Dagnaud, élue au conseil d’administration de la Fidic

Chantal Dagnaud vient d’être élue par ses pairs au conseil d’administration de la Fidic. [©Fidic] Représentée par le Cinov et Syntec-Ingénierie, l’ingénieure Chantal Dagnaud devient la porte-parole de l’ingénierie française au niveau international. En effet, elle a été élue au conseil d’administration de la Fédération internationale des ingénieurs conseils(Fidic). Et ceci, pour une durée de 4 ans. Cette fédération regroupe 104 pays à travers le monde. Chantal Dagnaud a été la première femme ingénieure française à recevoir le certificat du programme des “Futurs Leaders” en 2020. De plus, elle a activement participé au groupe de travail “Diversité et Inclusion” du Fidic. Ce groupe a permis de repérer les tendances mondiales, en termes de pratique de gestion de la diversité, de la réglementation, de réussites et de pièges à éviter.  Ses objectifs  « Les sujets liés à la gouvernance des entreprises, à l’inclusion et à la diversité me tiennent à cœur. Et je m’attacherai aussi à en faire des vecteurs de performance pour les entreprises », témoigne Chantal Dagnaud. Elle aura donc pour mission de trouver les solutions pour impliquer dans les procédés le développement durable. Les nouvelles technologies et les big data constituent aussi des enjeux que le secteur doit prendre en compte et s’y adapter. De plus, Chantal Dagnaud souhaite se pencher sur l’évolution de la médiation et de l’arbitrage. Mais aussi sur le Lean Engineering1et les techniques qui doivent permettre de réduire les coûts et augmenter la qualité. Chantal Dagnaud s’explique :« Durant mon mandat, je veillerai à développer des réglementations à même de faire émerger des modèles de croissances durables. Et à mettre au cœur de la gouvernance de la Fidic les enjeux de qualité, d’intégrité et de durabilité ». Son parcours Diplômée en droit public européen en 1998, Chantal Dagnaud intègre l’université de Kent pour un bachelor LLB2en droit civil anglais. Puis, en sciences politiques, avec une spécialisation géopolitique et relations diplomatiques internationales. Elle débute sa carrière dans un cabinet de lobbying et affaires publiques où elle reste 11 ans. Grâce à son expérience, elle acquiert de nombreuses compétences comme la gestion de projets internationaux, le montage de co-financements publics-privés, les subventions européennes et le lobbying. Aujourd’hui, Chantal Dagnaud dirige Institutions & Stratégies et D&A Partners, deux cabinets de conseils en affaires publiques et ingénierie.  Par ailleurs, elle a un pied dans le monde associatif. Puisqu’elle est présidente d’une association européenne des contrats offsets3 dans les marchés publics internationaux. Enfin, elle a de nombreuses autres casquettes, comme celle de conseillère du commerce extérieur, de responsable du groupe de travail offsets à l’ICC4. Ou encore, celle de présidente régionale de l’association OutreMer Network…  Charline David 1Capacité à créer de bons produits, faciles à fabriquer et mis rapidement sur le marché de manière à répondre aux problématiques. 2Licence en droit anglaise.3Forme de compensation industrielle.4Chambre de commerce international.
Il y a 3 ans et 269 jours

Eure : Une résidence d’autonomie plus responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le béton Vertua de Cemex a permis la construction d’une résidence d’autonomie, à Vernon. [©Cemex/Philippe Castaño] A Vernon, le besoin en logements pour les personnes âgées, a poussé Sécomile, Société d’économie mixte locale liée au département de l’Eure, à réaliser une résidence d’autonomie de 23 appartements. Ceci, dans des bâtiments à énergie positive. Cemex a contribué à la diminution de l’empreinte environnementale du programme immobilier. En fournissant des bétons bas carbone Vertua. Ces logements sont situés à l’emplacement d’une résidence ne répondant plus aux normes d’accessibilité et contenant de l’amiante. 750 m3 de béton Vertua Classic Très tôt, Cemex a entamé une démarche pro-active de conseils auprès de l’économiste de la construction Isabelle Desmares et de l’architecte en charge du projet, l’atelier Bellefontaine. Afin de définir les bétons les plus à même d’optimiser l’empreinte carbone du bâtiment. En effet, dans le bilan carbone de ses bétons Vertua, Cemex comptabilise l’ensemble des émissions depuis l’acheminement de ses matières premières jusqu’à la livraison des produits finis sur chantier.  Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, pour la réalisation des fondations et des dalles, Cemex a livré 750 m3 de béton Vertua Classic présentant un abaissement du bilan carbone entre 20 et 35 %. Le béton est produit à Saint-Marcel, unité située à moins de 3 kms du site, avec des granulats provenant de la carrière Cemex de Bouafles, limitant ainsi les émissions de CO2 dues au transport. Et les bâtiments sont construits par l’entreprise locale Bouquet, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre. Un projet incontestablement placé sous le signe du développement durable. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 269 jours

La Réunion : Un management de l’énergie récompensé

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de Teralta Ciment Réunion ont mené à bien, en interne, une campagne de réduction des énergies. [©Audemard] En juin dernier, le programme “ Assure” a récompensé Teralta Ciment Réunion (groupe Audemard) pour la mise en place d’un système de management de l’énergie sur son terminal cimentier basé au Port. “Assure” est un programme qui accompagne au niveau technique et financier les industries réunionnaises désireuses de s’engager dans une démarche de maîtrise de l’énergie. Ceci, en vue d’améliorer de manière continue leur performance énergétique.  Ainsi, Teralta Ciment Réunion a pris l’engagement de réduire de  10 %  sa consommation énergétique par tonne de ciment. Afin d’accélérer sa démarche,  l’industriel a rejoint le programme “Assure” en 2018.  Lire aussi les autres actualités en région Pour cela, il s’est focalisé sur l’analyse et la réparation des fuites d’air, l’étude et  le remplacement d’équipements hautement consommateurs d’énergie. Ou encore le remplacement des éclairages par des LED et des systèmes de détection de présence.   Grâce à ses actions,  Teralta Ciment Réunion a abaissé sa consommation énergétique totale de 15 MWh/an. Le projet de réduction énergétique est mené par les équipes production et maintenance du terminal cimentier. Pour encore plus de résultats, l’équipe a rassemblé l’ensemble des collaborateurs du terminal pour les sensibiliser aux usages responsables et les impliquer au quotidien. Pour les équipes, l’aventure continue. Cette première victoire implique de franchir une étape supplémentaire. L’industriel a déjà réduit de  4 % sa consommation énergétique et ambitionne  d’atteindre les 10 % en 2 ans. 
Il y a 3 ans et 269 jours

Gironde : Bas carbone pour murs anti-bruits

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les murs anti-bruits de Talence ont été conçus à base de ciment bas carbone. [©Capremib/Lycom] Dans le cadre du programme de résorption des “Points Noirs Bruits” sur l’agglomération bordelaise, la SNCF Réseau a choisi des écrans de protection phonique bas carbone sur la commune de Talence. Les travaux consistaient à créer un mur anti-bruits de 135 m de long sur 2,75 m de haut. Ceci, entre la voie ferrée et la rue Fernand Izer, au cœur de la ville de Talence. Une solution bas carbone mise en œuvre L’industriel du béton  Capremib, a proposé sa solution de béton de bois “décarboné”, réalisé à l’aide d’un ciment alternatif nouvelle génération, fourni par Hoffmann Cement. Qui permet de réduire de manière importante l’empreinte carbone de la matrice. Le ciment dit “décarboné” est fabriqué sans cuisson, à partir de matériaux de réutilisation de la sidérurgie (laitier, argile, gypse), ce qui divise par 5 au maximum son impact carbone. Lire aussi les autres actualités en région Les écrans acoustiques bois/béton décarboné offrent une réponse optimale au regard de la politique environnementale de la SNCF et de la recherche de solutions durables de l’entreprise BTPS Atlantique, en charge des travaux. Pour le chantier, cela a permis la réduction du CO² de – 71 % par rapport à un béton classique. Le gain CO²/m²  écran est de – 34,5 kg/m². L’économie globale de CO2 sur le projet est de – 11,69 t. Pour améliorer son insertion dans ce quartier urbanisé, la partie structurelle du mur, côté riverain, bénéficie d’un traitement décoratif bi-colore. Agrémenté par des plantations qui seront installées le long du trottoir, afin d’offrir un environnement végétalisé. Du côté voie ferrée, les panneaux sont constitués d’un béton de bois en rainuré.
Il y a 3 ans et 269 jours

Mecbo : Pompe des villes et pompe des champs

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Signée Mecbo, la nouvelle pompe automotrice compacte urbaine Aut Z-22 arrive sur le marché européen. [©Mecbo] Avec avoir lancé l’Aut 25 RZ au printemps dernier, Mecbo poursuit son programme de renouvellement de ses petites pompes à béton automotrices. Ainsi, l’industriel italien met aujourd’hui sur le marché son Aut Z-22. Cette machine vient remplacer une 20 m de caractéristique similaire. « C’est l’utilisation de nouveaux aciers qui nous a permet d’offrir une longueur de flèche plus importante de 2 m, tout en restant sur un porteur 4 x 2, d’un PTAC inférieur à 19 t », souligne Antonio Agostinho, président de Mecbo.  La nouvelle Aut Z-22 s’inscrit dans la gamme des City Pump de la marque. Ces machines sont reconnaissables au graphisme intégré sur l’arrière de leur carrosserie : le dessin stylisé de plusieurs villes d’Europe, en fonction du pays de destination des machines. Pour la France, la ville est Paris, pour l’Italie, Rome, ou Londres, pour le Royaume-Uni. « Ce choix graphique rappelle le côté urbain de cette gamme de pompes. » Le groupe de pompage Pulsar 6, type P6.80/22, d’une capacité de 80 m3/h, équipe en standard l’Aut Z-22. Il est associé à une tuyauterie de 125 mm de diamètre. « Mais le montage de tuyaux en 100 mm de diamètre est possible sur demande », reprend Antonio Agostinho. De même que l’intégration d’un groupe de pompage plus puissant, jusqu’à 120/150 m3/h.  L’allègement des flèches, grâce à l’emploi de nouveaux aciers à haute limite élastique, ne concerne pas seulement les pompes compactes urbaines. Mecbo annonce la mise en production de nouvelles versions de ses pompes à flèche de 38 m et de 51 m. Des machines à découvrir très prochainement en France… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 269 jours

Schöck : Rupteurs virtuels et réels

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le logiciel BIM de Schöck permet aux bureaux d’études de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets. [©Schöck] La rupture de ponts thermiques est le métier historique de l’industriel allemand Schöck. Et celui-ci profite du rendez-vous de Rennes pour dévoiler sa dernière innovation. A savoir, un tout nouveau logiciel développé en partenariat avec l’éditeur Cype. « Ce logiciel va permettre aux bureaux d’études structures et thermiques de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets, en fonction des performances recherchées », explique Rémy Wirth, chef de produits chez Schöck France. Il va autoriser le dimensionnement, l’implantation et l’optimisation du traitement des ponts thermiques. Ceci, dès la phase “conception du projet”.Intégrable dans le flux de travail OpenBIM, ce nouveau logiciel Schöck permet des modélisations aussi bien en 2D qu’en 3D. « Il est nécessaire de construire avec plus d’efficacité, d’acquérir de nouveaux réflexes de travail. » A n’en pas douter, ce nouveau logiciel est sur la bonne voie… En parallèle, Schöck présente sa nouvelle ligne de rupteurs Rutherma DFi. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la solution DF, qui reste au catalogue, mais se voit à présent réservée aux prédalles. Le DFi se caractérise en premier lieu par son nouveau corps isolant en Néopor (alliage de styrène et de graphite). Résultat : une conductivité thermique qui passe d’un λ de 0,035 à 0,031 W/m.K. L’innovation porte aussi sur la partie armatures. Celle-ci voit un positionnement inédit des aciers inox, qui a pour conséquence d’augmenter la reprise des efforts tranchants de 22 %, et des moments de 83 %. En même temps, le nombre d’aciers au ml diminue, ce qui réduit la conductivité thermique du rupteur. Et son empreinte carbone (car il y a moins d’aciers inox).  Courant juillet de cette année, cette nouvelle ligne DFi a obtenu son Avis technique définitif.« Nous avions anticipé la sortie de la RE 2020 »,conclut Daniel Costa, directeur commercial et markéting de Schöck France.  Sur Artibat : Hall 10A – Stand C47 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 269 jours

Finistère : Système constructif modulaire pour l’armée

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le “Bagdad” revisite les fondamentaux de l’immobilier tertiaire, pour les adapter aux contraintes de l’armée. [©Bouygues] En juin dernier, Bouygues Bâtiment Grand Ouest a signé un accord- cadre de 4 ans avec l’Etablissement du service d’infrastructure de la Défense de Brest. Ceci, dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025. Ce nouveau programme vise à construire plus vite les surfaces nécessaires. Nommé “Bagdad”, le projet revisite les fondamentaux de l’immobilier tertiaire, en les adaptant aux contraintes de l’armée. « Avec ce concept de bureaux agiles et adaptables, l’équipe de concepteurs- réalisateurs propose une démarche souple, permettant de faire évoluer la conception tout au long du développement des projets, explique Philippe Robinaud, président de Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Tout en industrialisant la construction des bâtiments pour répondre au plus près des attentes de notre client : le ministère des Armées. » Lire aussi les autres actualités en région “Bagdad” va être testé à Brest dès le début 2022, puis sera dupliqué sur la base de Lorient.  Le projet prend en compte la conception bioclimatique, ainsi qu’une isolation et une étanchéité renforcées. Mais aussi la mise en œuvre de panneaux photovoltaïques en toiture. Puis, la gestion optimale de l’eau grâce à des toitures végétalisées, le traitement de la perméabilité des sols extérieurs, la gestion des eaux pluviales et une réduction des consommations d’eau. De plus, le travail sur l’inertie et la ventilation nocturne pour garantir un confort d’été passif. Et enfin, la lumière naturelle privilégiée pour assurer une vue sur l’extérieur dans chaque local, afin d’offrir un confort optimal.
Il y a 3 ans et 272 jours

Elcia signe un partenariat avec Proginov pour proposer son ERP Diapason en mode SaaS

Un partenariat entre deux leaders français du logiciel Edouard CATRICE, comment ce partenariat est-il né ?« Comme on dit, le hasard fait bien les choses ! Diapason et Proginov sont basés sur la même technologie Progress et c'est à l'occasion d'un partage de bonnes pratiques sur Progress que nous nous sommes rencontrés pour la 1ère fois avec Philippe PLANTIVE l'année dernière. Le feeling a été immédiat ! Vous savez, les partenariats, c'est souvent une histoire d'hommes et il s'avère que nous partageons le même état d'esprit, nos sociétés se ressemblent beaucoup sur le plan des valeurs et sur sa relation avec ses collaborateurs. A ce moment-là, nous étions justement en train de réfléchir de notre côté à des solutions d'hébergement de Diapason dans le Cloud. En visitant l'infrastructure Cloud de Proginov située en région Nantaise, j'ai été bluffé par leur expertise et le niveau haut de gamme de leur proposition de service. C'est exactement le service Premium que nous souhaitions proposer à nos clients Diapason, pour qui la disponibilité de leur ERP est vitale, et nous sommes ravis de pouvoir nous appuyer sur Proginov, un autre leader français du logiciel, pour le concrétiser. »Philippe PLANTIVE, pourquoi ce partenariat entre le Groupe ELCIA et Proginov ?« L'aventure Proginov en tant qu'hébergeur a démarré en 2001. Imaginez, l'iPhone n'existait même pas à cette époque ! Depuis, on a réussi à construire une infrastructure et une expertise qui nous permettent d'être le leader français de l'ERP en mode hébergé. Je trouve donc ça palpitant de pouvoir créer un partenariat entre deux belles sociétés de la French Tech qui performent ! Prendre le meilleur du Groupe ELCIA pour l'associer au meilleur de Proginov, tout le monde sortira grandi de cette alliance à commencer par les clients. Cela va nous aider à performer davantage sur nos marchés respectifs avec de belles perspectives devant nous. Mais ce qui nous anime aussi, c'est que l'on partage bien plus qu'un partenariat. Avec Edouard CATRICE et Franck COUTURIEUX (Président-Fondateur du Groupe ELCIA), nous partageons un enracinement profond autour de convictions sociales et environnementales : partager la valeur avec ses équipes, piloter par la confiance, prendre soin de la planète…. Ces valeurs sont ancrées en nous, c'est viscéral. Pour toutes ces raisons, nous avons un terrain d'expression assez incroyable. »Diapason dans le Cloud : de nombreux avantages pour tous les Industriels de la Menuiserie, du Store et la FermetureGrâce à ce nouveau partenariat entre le Groupe ELCIA et Proginov, les clients Diapason pourront désormais disposer d'une solution ERP Cloud « clef en main » comprenant l'infrastructure, l'accès au service, la sécurité et les sauvegardes. Ils pourront ainsi déléguer toute la gestion de l'infrastructure nécessaire au bon fonctionnement de Diapason, et répondre aux enjeux de sécurité des données, de disponibilité et de maintenance évolutive. Autant de sujets qui deviennent de plus en plus complexes à gérer en interne d'autant plus qu'ils nécessitent une expertise pointue.Laurent HARISTOY, un mot sur l'adoption du Cloud dans le monde des ERP ?« Passer à l'ERP SaaS devient de plus en plus une évidence, ce qui n'était pas le cas il y a 10 ans. Les dirigeants et DSI de nos clients ont de plus en plus de mal à gérer leur propre infrastructure : multiplicité des technologies, besoin d'experts hautement qualifiés, (qui plus est très difficiles à recruter et fidéliser), investissements matériel coûteux, scalabilité. Autre enjeu incontournable, la sécurité des données face à la montée des cyberattaques qui se multiplient et notre secteur n'a pas été épargné. Toute l'usine repose sur le bon fonctionnement de l'ERP, sans cela tout est à l'arrêt et les conséquences peuvent être dramatiques. Aujourd'hui tout le monde prend conscience que c'est beaucoup plus sécurisé d'être hébergé dans un Cloud privé comme celui de Proginov que sur sa propre infrastructure. Proposer Diapason en mode SaaS était donc incontournable. »A ce propos, pouvez-vous nous en dire plus sur les points forts du Cloud privé de Proginov ?« Nous souhaitions proposer une solution d'hébergement Premium à nos clients à la hauteur de nos exigences. Proginov est un leader dans son domaine et je soulignerais 3 points clefs :- Comme je le disais précédemment la sécurité des données est cruciale. Proginov est certifié ISO 27001 et HDS, une norme internationale de référence. Cette certification (HDS) lui permet notamment de travailler sur l'hébergement de données ultrasensibles pour de nombreux clients dans le domaine du médical (hôpitaux, cliniques, …). De plus, Proginov, propriétaire de ses deux datacenters situés en France, propose des solutions de Cloud privé qui permettent des niveaux très supérieurs de contrôle et de confidentialité par rapport à un Cloud public.- Autre point très important, la fiabilité et l'hyperdisponibilité ! Proginov garantit un taux de disponibilité du service de 99,999 %. Leurs deux datacenters fonctionnent en PCA (Plan de Continuité d'Activité), les données sont répliquées en miroir croisé temps réel dans les deux datacenters. Proginov propose aussi des services comme le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) du SI, le monitoring et la supervision, la gestion des sauvegardes, l'administration et l'optimisation de Bases De Données.- Enfin, la qualité et la réactivité du service clients. Proginov en a fait un de ses atouts en assurant en interne, un service de hotline applicative et technique disponible 24h/24h 7j/7j, y compris les jours fériés ! Ils disposent d'une équipe d'experts de 40 personnes, capable d'opérer dans tous les domaines : système (Windows, Linux, Unix, Aix, AS 400), réseaux, sauvegarde et archivage, bases de données (Progress, SQL Server,Oracle, PostgreSQL …), Citrix, messagerie, etc. Assez rare pour le souligner aussi, le turnover chez Proginov est de moins de 1 %, grâce notamment à leur modèle social (85 % des salariés sont actionnaires), ce qui permet aux équipes de suivre un client dans la durée. »Pour terminer Laurent HARISTOY, un dernier mot ?« Ce nouveau partenariat est une excellente opportunité pour des fabricants qui souhaitent s'équiper de Diapason, mais qui n'ont pas encore de système d'information robuste installé chez eux, ni les compétences en interne. Le déploiement sera ainsi fortement accéléré car il n'y a aucun serveur à installer et les ressources informatiques vont s'adapter au fur et à mesure que l'entreprise évolue. En termes de “scalabilité” et de coûts, il n'y a pas mieux ! »
Il y a 3 ans et 273 jours

Vimar présente les nouveaux interphones Voxie

Disponibles dans les versions mains-libres et avec combiné, les interphones Voxie se programment rapidement et en toute simplicité grâce à trois modalités : par poussoirs, dip-switch ou sur ordinateur avec le logiciel Save Prog. Ils ne nécessitent aucun boîtier de dérivation et peuvent être installés en saillie à l’aide de goujons, en utilisant la boîte d'encastrement Vimar (ronde ou rectangulaire, pour cloisons légères ou murs en maçonnerie). Ils s’utilisent également sur base de table grâce à l'accessoire dédié en option, une solution idéale pour les bureaux et les cabinets professionnels.Voxie, une gamme complèteLes interphones Voxie naissent avec toutes les fonctions disponibles, faciles à activer à partir des poussoirs du dispositif. Du réglage des sonneries et du volume au poussoir ouvre-porte ; de l’indicateur d’alerte aux commandes programmables en fonction de vos exigences.Ils peuvent également disposer de fonctions auxiliaires, pour communiquer de manière claire et organisée.L’appel intercommunicant général fait sonner tous les postes intérieurs du groupe et le premier qui répond entre en communication ; l’appel sélectif ouvre une communication vers un poste intérieur précis dans le cadre d’un même groupe. La communication unidirectionnelle permet de faire sonner un groupe de postes intérieurs et de lancer une communication unidirectionnelle à travers le haut parleur de l’interphone Voxie mains-libres. Utile dans certaines situations professionnelles pour communiquer en toute simplicité au sein des structures du tertiaire, avec fonction cherche-personne, ou pour communiquer une annonce générale.Lorsque la fonction réponse automatique est validée, elle permet de dialoguer automatiquement avec la personne qui appelle, sans toucher l’interphone. Une aide utile lorsque les mains sont sales ou occupées, comme c’est souvent le cas dans certaines activités ou dans un cadre sanitaire ou pharmaceutique, où la propreté est primordiale.Les interphones Voxie représentent la solution idéale pour les nouvelles constructions ou les rénovations d’anciennes installations. Ils sont également disponibles en kit, associés à une platine de rue élégante, conçue pour les installations un et deux usagers.
Il y a 3 ans et 274 jours

Une nouvelle ère commence pour les ponts communaux

Un premier échantillon de communes issues de 20 départements entre cet automne dans la phase opérationnelle du programme national ponts. Issus du croisement de critères démographiques et fiscaux, ces pionniers reflètent la volonté de soutenir les territoires mal pourvus en ingénierie.
Il y a 3 ans et 274 jours

Oise : travaux de rénovation thermique dans les logements sociaux

Le ministère du Logement prévoit une aide de 445 M€ aux bailleurs qui s’engagent dans un programme de travaux pour les logements vétustes et inadaptés.
Il y a 3 ans et 275 jours

Prix du nouveau Bauhaus européen, la France aux abonnés absents

Vendredi 17 septembre 2021 ont été dévoilé les lauréats des premiers Prix du Bauhaus européen*. L’Espagne est la grande gagnante de cette première phase, la France, qui se classe moins bien que la Roumanie et la Pologne notamment, la grande perdante. Six mois après son lancement, ce programme européen « a pour ambition de faire du […] L’article Prix du nouveau Bauhaus européen, la France aux abonnés absents est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 275 jours

Les salaires du BTP devraient augmenter de 3,6% en 2022

Ce « retour à la normale » arrive après deux années marquées par l'empreinte de la crise COVID-19, et dans un contexte de taux d'inflation relativement bas, de tensions marquées sur le marché du recrutement et de difficultés significatives d'attraction et de rétention des meilleurs talents.Ce niveau d'augmentations salariales prévisionnelles pour l'année 2022 représente une augmentation de 0,7 point par rapport à 2020 (1,8% en moyenne) et de 0,4 point par rapport à 2021 (2,1% en moyenne). Prenant en considération le taux d'inflation, les augmentations salariales moyennes pour 2022 représenteront un gain de pouvoir d'achat de 1,4 point pour les salariés français, avec un taux d'inflation prévisionnel de 1,1% en 2022, tandis que ce gain de pouvoir d'achat ne représentait que 0,8 point en 2021, avec un taux d'inflation de 1,3% en 2021.Par ailleurs, il est important de noter que plus de 8% des entreprises interrogées déclarent avoir gelé les augmentations salariales en 2021 tandis que moins de 1% des entreprises prévoient un gel complet des augmentations salariales en 2022. La part d'entreprises qui avaient gelé leurs augmentations salariales en 2020 était de plus de 25% ; un effet direct de la crise COVID-19 ayant eu un impact significatif sur la santé financière des entreprises.La tendance vers la différenciation et la reconnaissance des plus performants est une réalité qui devrait encore s'accentuer en 2022 dans un double objectif d'attirer et de retenir les meilleurs talents. Le rapport met en lumière que les plus performants devraient bénéficier en 2022 d'augmentations salariales 2,5 fois supérieures à la moyenne. Ces talents se voient en moyenne attribuer 20% de l'enveloppe globale des augmentations salariales tandis qu'ils ne représentent que 10% des effectifs.Les augmentations salariales moyennes en 2022 devraient être plus significatives dans les secteurs des médias (3% en 2022 vs. 2,3% en 2021), des nouvelles technologies (2,6% en 2022 vs. 2,3% en 2021) et des fintech (2,6% en 2022 vs. 1,9% en 2021). Les salariés des secteurs de l'énergie et des ressources naturelles (2,1% en 2022 vs. 1,7% en 2021), de la banque et de l'assurance (2,2% en 2022 vs. 1,8% en 2021) et de la distribution (2,3% en 2022 vs. 2,1% en 2021) devraient, quant à eux, bénéficier d'augmentations moins significatives.« L'optimisme de ces derniers mois, couplé à une forte tension sur le marché de l'emploi, notamment pour les métiers de développement commercial et du digital, devraient encourager les entreprises à débloquer, en 2022, des budgets d'augmentations supérieurs à ceux observés en 2020 et 2021, tout en renouant avec les augmentations salariales, gelées depuis deux ans pour certaines. Néanmoins, une grande majorité d'entreprises devrait avancer prudemment sur ce sujet, sur la base des enseignements des multiples vagues et ralentissements économiques. La réalité des augmentations salariales effectivement attribuées en 2022 pourrait clairement différer selon l'évolution de la situation pandémique dans les prochains mois », observe Khalil Ait-Mouloud, Directeur de l'Activité Rewards Data & Software en France.L'étude met en lumière un certain optimisme sur l'évolution de la situation économique des entreprises. Plus de la moitié (55%) des entreprises françaises interrogées déclarent que leur situation est « meilleure » ou « bien meilleure » que leurs prévisions.Par ailleurs, près du tiers (32%) des entreprises prévoient un plan de recrutement renforcé dans les 12 prochains mois, tandis que seules 7% prévoient de réduire ces efforts. Les fonctions qui concentreront le plus de recrutements sont les fonctions commerciales et de développement (59%), d'ingénierie (40%), de techniciens (39%) et enfin du digital et de l'informatique (35%).« La reprise économique relative et progressive à la suite de la crise du COVID-19, et après plusieurs vagues de restructuration et de réduction ou de gel des recrutements, devrait pousser les entreprises françaises à se renforcer sur le court terme. Les fonctions commerciales, génératrices de croissance et de valeur ajoutée, devraient connaître une tension très particulière dans les prochains mois. Ceci sera également le cas pour les fonctions dont l'objectif est l'accompagnement de la transformation digitale des entreprises et le développement de stratégies de distribution multicanale », précise Khalil Ait-Mouloud.Notes1. Le rapport “Salary Budget Planning” est réalisé par Willis Towers Watson's Data Services. L'enquête correspondante a été menée en juin 2021. Environ 23 000 réponses ont été reçues d'entreprises de 130 pays à travers le monde. 540 organisations en France ont répondu.2. Le rapport résume les conclusions de l'enquête annuelle de Willis Towers Watson sur l'évolution des salaires et passe en revue les pratiques comme moyen d'aider les entreprises à planifier leur rémunération pour 2021 et au-delà.3. Les données d'inflation, datant de juin 2021, sont compilées par l'Economist Intelligence Unit (EIU).
Il y a 3 ans et 275 jours

L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE

A l’occasion de l’assemblée générale, Louis Natter, président de l’association UNICEM entreprises engagées, présente sa charte d’engagement pour la RSE. [©Unicem] L’Unicem Entreprises Engagées (UEE) se mobilise pour encourager et accompagner les entreprises à respecter les règles du développement durable dans leurs activités. L’union s’est focalisée en grande partie sur l’aide aux PME avec plusieurs méthodes. Aujourd’hui, plus de 350 entreprises et 1 600 sites y sont affiliés. Parmi lesquelles, une trentaine de sociétés en France propose des opérations de sensibilisation au Label RSE pour les non-adhérentes. Lire aussi : Le groupe Kingspan dévoile sa stratégie de développement durable De plus, l’UEE met en place une grille d’auto-diagnostics pour situer et identifier les axes de progression de l’entreprise. L’union organisent aussi des webinaires comme “La RSE, levier de performance et de rentabilité” et “Valoriser la RSE dans ses relations commerciales” pour les PME. En parallèle, les sociétés adhérentes bénéficient d’un programme de formation sur les mêmes thématiques. Un guide sur la valorisation de ces pratiques sera aussi disponible en fin d’année pour les aider dans la démarche. En route vers la reconnaissance  L’UEE a fait évoluer la dénomination des démarches pour faciliter l’appropriation des entreprises. Lire aussi : Formation : BMS Académie voit le jour La Charte environnement est donc devenue Cap Environnement et la Charte RSE se nomme Label RSE. De ce fait, l’objectif de l’union, dirigée par Louis Natter, est d’obtenir la reconnaissance du Label. Il explique, « L’Unicem Entreprises Engagées a participé à l’expérimentation nationale sur les labels sectoriels RSE lancée en mai 2018. Nous attendons maintenant une reconnaissance de l’Etat de ce label, qui participera à la reconnaissance de notre filière. »
Il y a 3 ans et 275 jours

Comment l'adaptation aux événements climatiques extrêmes peut changer la face de la ville

Avec son "lac saisonnier" et la promesse d'un "meilleur écoulement de l'eau" entre les différents sites du campus universitaire de la ville Hyderabad, la réponse au risque d'inondation devient "un moteur du projet" encore en compétition, décrit Brice Piechaczyk, architecte au cabinet Enia.Vagues de chaleur, inondations, vent violent: impossible d'ignorer les conséquences du dérèglement climatique, qui s'expriment particulièrement en ville et demandent des aménagements pour en réduire la portée."Après la première vague de chaleur, en 2017, nous avons travaillé sur le réseau d'eau, afin de limiter le gaspillage qu'on avait identifié. Cette année [en raison notamment de l'anticyclone Lucifer], il y avait beaucoup d'incendies dans la région. Nous sommes en train de mettre en place un système de surveillance des forêts par drones et satellites", explique à l'AFP Virginia Raggi, la maire de Rome.Les épisodes caniculaires sont accentués en ville, où l'urbanisme et la concentration d'immeubles créé parfois des îlots de chaleur et augmente encore la température dans les hypercentres."Il faut dé-imperméabiliser la ville", explique l'architecte-urbaniste Ariella Masboungi, qui cite notamment la conception de "jardins de poche", pour remplacer le bitume afin de protéger de la chaleur et de faciliter l'écoulement de l'eau.Savoirs oubliésL'adaptation de la ville passe d'abord par des aménagements sur l'existant plutôt que par de nouvelles constructions."On peut régénérer les villes depuis les zones délaissées. Il y a des espaces à l'abandon comme d'anciennes usines, écoles, bureaux... Nous avons les moyens de redéfinir leurs usages", décrit Mme Raggi, qui vise notamment à relier les différents parcs et espaces verts de la capitale italienne pour créer un "Anello Verde" (bague verte).L'effort d'adaptation des bâtiments est notamment valable pour "ceux construits entre l'après seconde guerre mondiale" et "les premières règlementations thermiques", dans les années 1970 puis 2000 en France, estime Lois Moulas, directeur de l'Observatoire de l'immobilier durable.D'anciennes considérations ont été "oubliées", comme la "bio-conception" des villes, argumente également Mme Masboungi. "La ville de Gênes est construite avec des +couloirs de vent+, qui permet de ne pas avoir trop chaud, même par 40 degrés", illustre-t-elle."On savait faire, on doit retrouver" ces conceptions assure l'urbaniste.Ces changements amènent à mieux prendre en compte la région et les conditions locales des constructions. "Les Anciens construisaient différemment en Bretagne qu'en Côte d'Azur. Aujourd'hui on ne peut plus ignorer l'orientation des bâtiments, des ouvertures en fonction du soleil ou du vent", estime Abbès Tahir, directeur général délégué d'Arte Charpentier.Créatif et scientifiqueD'autant que les architectes peuvent désormais s'appuyer sur des données et des projections plus fines, afin de mieux identifier les risques et les impacts des solutions envisagées.L'observatoire de l'immobilier durable a par exemple lancé le programme Bat-Adapt, composé notamment d'une cartographie d'analyse des risques climatiques pour les bâtiments, comme les vagues de chaleur, les sécheresses, le retrait-gonflement des argiles ou encore les inondations. Cette cartographie est en libre accès.Limité pour l'instant au territoire français métropolitain, la carte sera à l'échelle européenne à terme, l'OID étant en phase de collecte des données."Les architectes doivent travailler beaucoup plus étroitement avec le monde scientifique et de l'ingénierie pour développer les analyses prédictives. Le coeur de notre métier est d'être créatif, mais nous devons mettre cette créativité à l'épreuve de la science", pense M. Piechaczyk."Mais nos bâtiments doivent aussi être plus agiles. Il faut garder en tête qu'ils doivent pouvoir être adaptés et rénovés plus facilement", pour mieux répondre aux conséquences climatiques pas encore anticipées et encourager leur reconversion, conclut-il.
Il y a 3 ans et 275 jours

LCA Construction Bois arbore de bois une nouvelle résidence à Nantes

L'entreprise vendéenne spécialisée dans le gros oeuvre bois et l'enveloppe extérieure s'est investie durant 11 mois dans la construction et la rénovation de 20 logements biosourcés en démarche participative. Au programme : charpente, bardage, menuiseries... et pour la première fois des murs ossatures bois isolés en paille.« Les champs libres », une résidence en accord avec son tempsLe Clos Toreau, quartier situé au sud de Nantes compte un nouvel ensemble de logements biosourcés : « Les Champs Libres ». Respectivement maître d’ouvrage et maître d’œuvre du projet, les travaux ont été dirigés par Atlantique Habitations et Tica architectes & urbanistes. La livraison a été réalisée en juin 2021.En RDC et R + 1, et d’une surface totale de 1.482 m² au sol, le projet propose différents types d’habitations. Il compte ainsi treize logements en accession abordable PSLA (Prêt Social de Location-Accession) : un T2, deux T2bis, six T3, trois T4 et un T5. Le complexe immobilier dispose également de six logements locatifs sociaux allant du T2 au T4 et d’une maison déjà existante, rénovée pendant les travaux, qui sera mise en vente par la suite.tout en préservant le site et ses espèces végétales. Dans cette logique de préservation de l’environnement, l’ensemble des logements est muni de panneaux photovoltaïques sur les toitures et est constitué de matériaux biosourcés. Les habitations sont ainsi isolées de paille et en grande partie composées de bois et ce, à l’aide du savoir-faire de LCA Construction Bois.LCA, l'atout bois pour un projet biosourcéLCA Construction Bois, spécialiste de la construction du gros œuvre bois, est intervenu pour la première fois dans le projet « Les Champs Libres » à l’été 2020 après avoir remporté un appel d’offre public. En juin 2021, soit 11 mois plus tard, l’entreprise, achevait l’ensemble des réalisations bois du chantier : la charpente, l’ossature bois, le bardage, les menuiseries extérieures mais également l’isolation en paille des habitations grâce à une matière première fournie par Profibres, entreprise spécialisée dans l’isolation en botte de paille.« Nous avons obtenu la formation pro-paille en mars 2019. Au programme, 5 jours d’apprentissage théorique et pratique avec un diplôme à la clé. C’est grâce à cette formation que nous avons pu concevoir et réaliser ce premier projet en MOB avec isolant paille. » précise Edouard Bonnin, directeur général et commercial de LCA Construction Bois.Pour LCA Construction Bois, le projet « Les Champs Libres » aura nécessité 600 heures de travail en bureau d’études, 900 heures de préfabrication dans les ateliers et 3.500 heures de mise en œuvre.En tout l’entreprise aura utilisé :40 m³ de pin / épicéa950 m² de bardage bois douglas800 m² de MOB en douglas avec isolant paille106 menuiseries extérieures bois/aluLes habitant au coeur du processus de constructionLes Champs Libres se veut être un projet participatif. Bien avant les premiers coups de pioches, les futurs habitants ont participé à l’élaboration de leur prochain lieu de vie et ce via une série d’ateliers, dès février 2017 avec le cabinet Wigwam et Tica architectes & urbanistes. Ces moments d’échanges ont permis aux propriétaires de se rencontrer et de prendre des décisions conjointes quant à leur nouveau chez eux. Esquissé par l’agence d’architectes Tica, le projet de départ a pu légèrement évoluer en fonction des besoins et attentes de chacun.
Il y a 3 ans et 276 jours

A Lyon, un chantier casse-tête dans le dédale des réserves de la bibliothèque

Ce chantier de 13,6 millions d'euros, entamé en 2018, doit s'achever à la mi-2023. Au programme, désamiantage, remise à neuf de l'isolation thermique, de la sécurité incendie, de l'éclairage et du système de traitement de l'air - pour contrôler température (entre 18 et 20 degrés) et hygrométrie (45 à 55% d'humidité).L'objectif est triple: protéger le personnel, faire des économies d'énergie et améliorer les conditions de conservation. L'endroit recèle de véritables trésors, parmi lesquels figurent quelque 500 manuscrits médiévaux remontant jusqu'au Ve siècle, un important fonds, ou une collection de plusieurs dizaines de milliers de disques vinyles.Les travaux ont commencé sous l'ancienne mandature, mais pour les derniers étages, la municipalité EELV, élue en 2020, a souhaité recourir à un isolant "plus compatible avec les limites planétaires", a expliqué le maire, Grégory Doucet, mardi lors d'une visite des lieux. Fini le polystyrène, place à de la laine de chanvre produite dans la Nièvre.Le bâtiment datant de 1972, il a fallu également remplacer, à chaque niveau de 700 mètres carrés, 320 néons fluorescents par 172 tubes à LED, d'autant plus économes en électricité qu'ils fonctionnent désormais avec des détecteurs de présence.Parce qu'il n'était pas question de fermer la bibliothèque pendant cinq ans, le chantier a été phasé de façon à maintenir l'accès aux documents. Certains ont quitté temporairement l'endroit, mais la plupart ont été déplacés d'un étage à l'autre, pour faire de la place le temps des travaux, et repérés à l'aide d'outils de traçage numérique.Les collections sont ainsi restées disponibles pour le public et les chercheurs : un colloque sur le premier imprimeur de Rabelais, le Lyonnais Claude Nourry, s'est tenu récemment.Dix millions d'euros supplémentaires doivent être engagés pour rénover le bâtiment d'accueil, fréquenté par un million de personnes chaque année. Un habitant sur cinq est abonné au réseau des 16 bibliothèques de la ville.Faisant de la lecture une priorité, la municipalité voudrait les dispenser de pass sanitaire : "nous défendons le libre accès à ce service-là", fait valoir l'adjointe à la Culture, Nathalie Perrin-Gilbert. La demande a été faite au préfet.
Il y a 3 ans et 276 jours

A Marseille, la résidence étudiante de Stéphane Fernandez fait Sens

Atelier Stéphane Fernandez a livré en septembre 2020, à Marseille (Bouches-du-Rhône), sur l’îlot Sens, un programme de 84 logements sociaux étudiants (2 500 m² – coût des travaux 3,5 M€ HT). Façade en pierre calcaire semi massive et béton blanc. Communiqué. L’ilot Sens est un lieu exceptionnel par sa position de porte d’entrée dans la […] L’article A Marseille, la résidence étudiante de Stéphane Fernandez fait Sens est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 278 jours

Aux journées du patrimoine, la Seine-Saint-Denis fait valoir son passé industriel

À l'occasion des journées du patrimoine, le département populaire de banlieue parisienne ouvre samedi et dimanche les portes de plusieurs sites emblématiques de son patrimoine industriel, inscrivant même pour la première fois cette année certains lieux méconnus au programme de cet événement.Avec ses allées pittoresques, ses façades carmin mangées de vigne vierge et ses anciens ateliers d'usine désormais occupés par des artistes, des bronziers ou des fabricants de décor de cinéma, l'Orfèvrerie de Saint-Denis fait partie de ces marqueurs de la forte industrialisation du territoire à compter du milieu du XIXe siècle, puis de sa désindustrialisation progressive depuis une cinquantaine d'années.Parisienne curieuse, Estelle Le Goasduff a saisi l'occasion d'une rare visite guidée pour découvrir ce complexe mis en service en 1877 par la maison d'orfèvrerie Christofle, qui l'a abandonné il y a une quinzaine d'années.Passant régulièrement devant à vélo, elle se sentait attirée par son atmosphère d'un autre temps.L'histoire du bassin parisien, "ce n'est pas que Versailles et des grands bâtiments avec des dorures. C'est aussi toute la vie qu'il y avait, la plupart des gens vivaient et travaillaient dans ces bâtiments (industriels), il faut avoir les deux penchants", estime cette trentenaire, administratrice dans le monde du spectacle.Avec la Coupe du monde 1998 de football et la construction du Stade de France en Seine-Saint-Denis, le département a commencé à développer une politique de promotion touristique. Mais il fallait à ce territoire défavorisé se frayer une place à l'ombre de la Ville Lumière.Or, si les bâtiments historiques majeurs n'y sont pas légion, le "93" est en revanche légataire d'une longue tradition ouvrière. Une spécificité qu'il a donc décidé de mettre en avant. "L'histoire industrielle, c'est celle qui a conditionné les mouvements de populations, l'arrivée de vagues migratoires, donc une identité cosmopolite qui fait la richesse de la Seine-Saint-Denis", explique à l'AFP Olivier Meïer, directeur de Seine-Saint-Denis Tourisme.Chambord brutalisteÀ La Courneuve, l'usine KDI ouvrira ses immenses halles-cathédrales pour la première et dernière fois aux journées du patrimoine.Désaffecté depuis trois ans, le site métallurgique de 5 hectares sera bientôt démoli pour laisser place à un nouveau centre-ville.Les rayons de soleil filtrant par les trouées du toit strient d'impressionnants ponts roulants laissés en place. Les clés sont insérées dans des tableaux de commande qu'on penserait prêts à être rallumés dans l'instant, si n'était l'épaisse couche de poussière.Donner accès à cette usine à la fois connue et méconnue des habitants du département, qui ne l'ont toujours vue que de l'extérieur, "c'est l'occasion de sensibiliser les gens à ce que c'est que la reconversion d'un site industriel", raconte Mikaël Petitjean, chargé du patrimoine à la municipalité.Ici, "on a une charge émotionnelle forte, on a l'impression de ressentir le travail des ouvriers, l'odeur du métal, de sentir le site vibrer", renchérit Vincent Chartier, responsable de la communication de Seine-Saint-Denis Tourisme.Plus au sud, la ville de Montreuil autorise, elle, la découverte de Mozinor, sa "zone industrielle verticale" à la double rampe hélicoïdale qui permet aux camions de monter et descendre sans se croiser, sorte d'"escalier de Chambord" version brutaliste."On a des demandes pour des tournages, et même pour des fêtes de mariage !", relate Gaylord Le Chequer, premier adjoint au maire, en arpentant l'improbable toit-jardin planté d'arbres et de cheminées de ce bâtiment des années 1970.Avec le renouvellement urbain et la montée du secteur tertiaire, les infrastructures industrielles refluent cependant peu à peu du paysage de la Seine-Saint-Denis, note Antoine Furio, spécialiste du sujet au conseil départemental. D'où une réflexion sur la valeur historique et la politique de préservation de ce patrimoine. Mais "l'idée n'est pas de tout garder, il faut faire le tri".
Il y a 3 ans et 278 jours

A+Samuel Delmas, nouvelle agence de Lyon, sur jardins

L’agence A+Samuel Delmas a livré en janvier 2021 à Lyon (Rhône) une agence A+Samuel Delmas lyonnaise. Au programme de cette restructuration et extension d’un local commercial sur jardins : 1 open space ; 2 salles de réunion ; 1 patio zen ; 1 jardin avec terrasse au soleil. Communiqué. No limit Créer un grand espace traversant, étirer l’espace, ne […] L’article A+Samuel Delmas, nouvelle agence de Lyon, sur jardins est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 278 jours

38ème édition des Journées européennes du patrimoine

Les Journées européennes du patrimoine offrent à tous, ces 18 et 19 septembre, l’occasion de se rassembler autour de la richesse du patrimoine français avec un thème fédérateur : « Patrimoine pour tous, ensemble, faisons vivre le patrimoine ». En métropole comme dans les territoires d’Outre-Mer, les propriétaires publics et privés de monuments historiques, les associations de sauvegarde et de valorisation du patrimoine, les restaurateurs et conservateurs de biens patrimoniaux, guides conférenciers et architectes se mobilisent pour accueillir le public dans une multitude de lieux. Le programme complet est accessible en ligne dans le courant de l’été sur le site : https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr  
Il y a 3 ans et 278 jours

Notre-Dame de Paris modélisée

Ayant étudié Notre-Dame depuis plus de 25 ans, AGP, société spécialisée dans le relevé laser et la numérisation des monuments historiques, dispose d’une connaissance approfondie de l’édifice. En 1993, l’entreprise réalise les premières opérations de relevés numériques de la cathédrale pour produire de la documentation qui servira dans le cadre de travaux de maintenance. En 2010, AGP, équipée de scanners laser, collabore avec Andrew J. Tallon, historien de l’Art d’origine belge reconnu, pour effectuer des relevés complémentaires de l’édifice. La technologie BIM d’Autodesk est utilisée pour créer un modèle 3D de la cathédrale. Le processus implique des milliards de mesures, effectuées avec une précision millimétrique, qui alimentent un modèle de données en temps réel pouvant être utilisé aujourd’hui pour fournir des plans techniques, des quantités précises de matériaux et des évaluations des coûts de rénovation. Ce modèle joue un rôle essentiel dans le projet de restauration et continuera à contribuer à la préservation du patrimoine à l’avenir. Visuel : Autodesk  
Il y a 3 ans et 279 jours

Le nouveau Bauhaus européen se précise

Le nouveau Bauhaus européen confère une dimension culturelle et créative au pacte vert pour l'Europe, visant à démontrer que l'innovation durable se traduit par des expériences concrètes et positives dans notre vie quotidienne.En ce qui concerne le financement, quelque 85 millions d'euros seront consacrés à des projets de nouveau Bauhaus européen dans le cadre des programmes de l'UE pour la période 2021-2022. De nombreux autres programmes de l'UE intégreront le nouveau Bauhaus européen en tant qu'élément contextuel ou priorité, sans budget spécifique prédéfini.Le financement proviendra de différents programmes de l'UE tels que le programme Horizon Europe pour la recherche et l'innovation (notamment les missions d'Horizon Europe), le programme LIFE en faveur de l'environnement et de l'action pour le climat et le Fonds européen de développement régional. En outre, la Commission invitera les États membres à appliquer les valeurs fondamentales du nouveau Bauhaus européen dans leurs stratégies de développement territorial et socio-économique et à mobiliser les volets concernés de leurs plans pour la reprise et la résilience, ainsi que les programmes relevant de la politique de cohésion, afin de bâtir un avenir meilleur pour tous.La Commission mettra en place un Lab du nouveau Bauhaus européen, groupe de réflexion et d'action chargé des processus de co-création, de prototypage et de test des outils, solutions et recommandations stratégiques. Ce Lab s'inscrira dans la continuité de l'esprit collaboratif du mouvement, qui rapproche des horizons différents et s'adresse à la société, à l'industrie et aux décideurs politiques afin de mettre les acteurs en relation et de trouver de nouveaux moyens de créer ensemble.La communication s'inspire des contributions reçues dans le cadre de la phase de co-conception qui s'est déroulée de janvier à juillet et au cours de laquelle la Commission a reçu plus de 2 000 contributions de toute l'Europe et au-delà.Favoriser un mouvement croissantEn janvier 2021, la phase de co-conception du nouveau Bauhaus européen a été lancée en vue de recenser et d'examiner des solutions esthétiques, durables et inclusives pour nos espaces de vie et de contribuer à la mise en œuvre du pacte vert pour l'Europe. Lors de cette première étape du développement, tout un chacun a été invité à prendre part au débat visant à repenser la manière dont nous vivons ensemble. Ces échanges ont contribué à la communication adoptée aujourd'hui concernant le nouveau Bauhaus européen.La co-création demeurera essentielle et évoluera en fonction des premiers résultats concrets, au moyen d'évaluations et de réexamens. Aussi la Commission approfondira-t-elle encore les travaux menés avec la communauté du nouveau Bauhaus européen, qui compte toujours plus de citoyens, d'organisations et d'autorités soutenant l'initiative. Ce mouvement s'inspire également de lieux et projets esthétiques, durables et inclusifs, existant en Europe. La première édition du prix «nouveau Bauhaus européen» célébrera ces réalisations en décernant des prix dans dix catégories, allant des «produits et art de vivre» aux «lieux réinventés pour se rencontrer et partager». Le volet «étoiles montantes du nouveau Bauhaus européen», ouvert exclusivement aux moins de 30 ans, soutient la jeune génération et l'encourage à continuer de développer des idées et concepts novateurs. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 16 septembre.Plusieurs membres du Collège se sont exprimés à ce sujet:La présidente de la Commission, Mme Ursula von der Leyen, a fait la déclaration suivante: «Le nouveau Bauhaus européen associe la grande vision du pacte vert pour l'Europe à des changements concrets sur le terrain. Des changements qui améliorent notre vie quotidienne et que tout un chacun peut percevoir non seulement dans les bâtiments et les espaces publics, mais aussi dans la mode ou l'ameublement. Le nouveau Bauhaus européen vise à créer un nouvel art de vivre qui allie durabilité et bonne conception, qui nécessite moins de carbone et qui soit inclusif et abordable pour tous.»La commissaire chargée de l'innovation, de la recherche, de la culture, de l'éducation et de la jeunesse, Mme Mariya Gabriel, a ajouté pour sa part: «En jetant des ponts entre la science et l'innovation, d'une part, et l'art et la culture, d'autre part, et en adoptant une approche globale, le nouveau Bauhaus européen créera des solutions qui sont non seulement durables et innovantes, mais aussi accessibles, abordables et bénéfiques pour nous tous.»La commissaire à la cohésion et aux réformes, Mme Elisa Ferreira, s'est exprimée en ces termes: «Grâce à son approche transdisciplinaire et participative, le nouveau Bauhaus européen renforce le rôle des collectivités locales et régionales, des industries, des innovateurs et des esprits créatifs qui coopèrent pour améliorer notre qualité de vie. La politique de cohésion permettra de transformer les idées nouvelles en mesures concrètes au niveau local».
Il y a 3 ans et 279 jours

Wavin accompagne le chantier SO POP à Saint-Ouen avec plus de 4.000 raccords Tigris M5 et 5.000 m de tubes multicouches

Le programme SO POP, dont la fin du chantier est prévue pour le 1er semestre 2022, se trouve dans un quartier en plein essor économique. Ce nouvel immeuble de bureaux, à l’architecture emblématique tout en rondeur, est érigé sur l’ancien siège social de Citroën. La division Tertiaire de SPIE Industrie & Tertiaire a été sélectionnée par la foncière COVIVIO, opérateur immobilier européen, pour la réalisation des travaux de CVC (chauffage, ventilation, climatisation), plomberie, courants forts, courants faibles et gestion technique du bâtiment de ce chantier.« Plus de 4.000 raccords Wavin Tigris M5 et environ 5.000 m de tubes multicouches viennent alimenter les réseaux d’hydrodistribution de ces futurs bureaux. Avec autant de raccords à installer, la technologie ACOUSTIC LEAK ALERT des Tigris M5 nous fait gagner un temps considérable sur le chantier et nous évite les mauvaises surprises lors de la mise en eau. » explique Yvan Maurouard - CoordinateurChantier SPIE Industrie & Tertiaire.Sur le chantier SO POP, SPIE Industrie & Tertiaire apporte à COVIVIO une solution globale en génie climatique et génie électrique pour simplifier les décisions techniques et organisationnelles, et fluidifier les phases d’interventions des équipes. Yvan Maurouard - Coordinateur Chantier SPIE Industrie & Tertiaire Grand projet - organise et orchestre l’avancement de tous les corps d’état sur ce chantier (une centaine de personnes au total). Il explique pourquoi son choix s’est porté sur les solutions Wavin pour le réseau d’hydrodistribution de ce chantier.« J’ai connu les solutions Wavin au travers de différentes expériences sur d’autres chantiers. J’ai bien évidemment installé plein d’autres raccords mais Tigris M5 est vraiment différent. Sur le programme neuf SO POP de 7 étages et plus de 32.000 m², nous devons installer environ 5.000 m de tubes multicouches et plus 4.000 raccords. Le nombre de raccords à sertir est considérable et nous n’avons qu’un seul point d’eau dans les colonnes sur chantier. Les repères visuels et la détection sonore des fuites avec sifflement à l’air des nouveaux raccords Wavin Tigris M5 nous évitent de gros dégâts en cas d’oubli d’un sertissage lors de la mise en eau du réseau. C’est très pratique sur un gros chantier comme SO POP car il est difficile de vérifier un à un chaque sertissage. C’est un gain de temps très important. De plus, les tubes multicouches Wavin ue nous avons utilisé sont insensibles à la corrosion et ont des parois extrêmement lisses qui évitent le dépôt de calcaire. Ces solutions Wavin nous permettent d’offrir au client un réseau durable et performant grâce à une installation fiable et pérenne.Nous bénéficions également d’un très bon suivi de projet. Le commercial Wavin reste très disponible et nous apporte des solutions très rapidement. C’est important pour un chantier comme SO POP où nous avons énormément de raccords à installer. Nous avons également reçu une formation par les équipesWavin afin de nous expliquer toutes les bonnes pratiques pour une pose parfaite des raccords. Cette formation nous a permis de répondre aux questions des employés qui ne connaissaient pas forcément le produit et de leur montrer comment bien contrôler un raccord visuellement avant sertissage. »Tigris M5, une innovation mondialeLe raccord Tigris M5 de Wavin compte parmi les dernières innovations les plus marquantes en termes de sécurisation des installations sanitaires. Sa particularité : être le seul raccord au monde équipé d’un système intégré de détection acoustique des fuites.Développé pour répondre aux besoins des installateurs, le Tigris M5 offre une grande fiabilité des raccordements pour minimiser les risques de fuites. Pour cela, il est doté de la technologie ACOUSTIC LEAK ALERT qui, en cas de raccord non serti, émet un sifflement lors d’un test de pré-réception réalisé à l’air. Ce sifflement de 80 db facilite la localisation des fuites, assurant u ngain de temps précieux sur le chantier.Autre avantage, l’utilisation de l’air lors des essais permet de laisser l’installation hors d’eau, évitant tout dommage dû au gel sur les chantiers non chauffés pendant la période hivernale. Par ailleurs, l’absence d’eau dans les circuits permet d’éviter toute stagnation prolongée avant la réception de l’ouvrage, réduisant ainsi les risques de développement de légionelles.Et pour encore plus de sécurité lors de la mise en eau, le Tigris M5 bénéficie du système DEFINED LEAK. Ce dernier permet une identification d’éventuels raccords non sertis résiduels grâce à un filet d’eau visible dès 2,5 bars de pression.Le raccord Tigris M5 est un véritable concentré de technologies qui possède bien d’autres atouts destinés à faciliter les travaux des installateurs et à leur assurer des connexions de qualité. En témoigne la technologie IN4SURE qui rend visible le tube à 360° au bout de son emboîtement. Fenêtre astucieuse sur le tube parfaitement emboîté, elle permet son sertissage en toute confiance. La tête hexagonale brevetée EASYFIT facilite d’ailleurs l’emboîtement du raccord sur le tube afin de réduire la pénibilité des travaux.Conçu pour offrir des performances hydrauliques optimales, le raccord Tigris M5 de Wavin est équipé du système OPTI FLOW qui permet de bénéficier d’une grande section de passage pour un flux d’eau amélioré. Les pertes de charge sont réduites pour offrir au réseau toute sa performance.Enfin, avec les raccords Tigris M5, nul besoin d’acquérir de nouveaux outils. Avec le procédé MULTI JAW, les profils de pince à sertir U, Up, H, TH et B sont parfaitement compatibles et garantissent des connexions sûres.
Il y a 3 ans et 279 jours

La filière carrières et matériaux de construction ouvre exceptionnellement ses sites au public

L’occasion pour le grand public de découvrir une filière industrielle française qui participe à l’aménagement et à la vie économique des territoires et promeut les circuits courts et l’économie circulaire. De nombreux sites ouvriront leurs portes dans toute la France !La filière minérale au rendez-vous des Journées Européennes du PatrimoinePonts, monuments, ou encore maisons, appartements, écoles et commerces font partie de notre environnement au quotidien. Il s’agit de notre patrimoine bâti et nombreux sont ceux qui les utilisent chaque jour sans connaître l’histoire des matériaux minéraux et des savoir-faire qui ont permis leur création. Ces matériaux du terroir, inscrits dans nos traditions et cultures locales, sont à l’origine des constructions les plus innovantes, performantes et durables.Les journées portes ouvertes organisées par l’UNICEM sont une véritable opportunité pour les particuliers de rencontrer les professionnels de la filière et de découvrir le monde peu connu et pourtant passionnant des carrières et des matériaux minéraux.Au programme : 3 jours de découverte au cœur de sites industrielsDurant 3 jours, les collaborateurs des entreprises guideront petits et grands à travers les visites des sites de la filière minérale. En fonction des sites ouverts à proximité de chez vous, vous pourrez :Découvrir l’activité industrielle : en visitant une carrière, une usine de transformation des matériaux, un atelier de façonnage de la pierre, une unité de production de béton prêt à l’emploi, une installation de recyclage des matériaux, etc. Découvrir l’apport de la filière aux territoires : en visitant des sites réhabilités et réaménagés, en suivant des parcours « biodiversité », en comprenant les usages des matériaux produits sur les sites de la filière. En complément des visites guidées, de nombreux ateliers seront proposés par les entreprises au public : des ateliers adaptés aux enfants, des initiations à la conduite d’engins, des démonstrations de taille de pierre, etc. Durant ces Journées Portes Ouvertes, c’est tout un pan du savoir-faire et du patrimoine français, qui sera mis en lumière par les entreprises adhérentes à l’UNICEM. La liste des sites participants sera prochainement disponible sur www.unicem.fr et sur les réseaux sociaux #JPOUNICEM2021
Il y a 3 ans et 280 jours

Dalles de moquette Northward Bound : Le Luxe dématérialisé

La série D/LUX est nommée en référence à ses dalles luxueuses à haute performance, qui utilisent moins de matières premières (réduisant ainsi l’empreinte carbone), sans compromis sur l’esthétique. Pour ce faire, Milliken a attentivement examiné les matériaux, innové avec les fournisseurs de fibres, et a été une marque pionnière dans l’utilisation des fils et des technologies de tufting. Faire plus avec moins est en harmonie avec la philosophie de Milliken, qui consiste à avoir un impact positif global et à suivre une approche éthique ferme en matière de responsabilité sociale et de durabilité.La collection de dalles de moquette se décompose en trois designs : Snow, Glacier et Ice – inspirés par une esthétique scandinave décontractée et discrète (un style ayant inspiré plusieurs collections Milliken ces dernières années). Une palette de couleurs neutres chaudes et froides, des échelles différentes pour les trois motifs, des motifs minimalistes et des formes organiques douces et fluides contribuent à générer une sensation de mouvement calme sur le sol. Northward Bound a été conçu pour être utilisé seul ou combiné avec les collections classiques de Milliken, désormais des best-sellers : c’est le cas de la collection Nordic Stories ou, pour les espaces plus haut de gamme, la collection Arctic Survey.Malgré son style sophistiqué, Northward Bound est proposé à un prix compétitif permettant de répondre aux besoins des conditions actuelles du marché. Il est apprécié pour les espaces à fort trafic, tandis que la technologie acoustique intégrée utilisant le dossier Milliken, proposé en version standard qui réduit considérablement les distractions sonores, prouve que l’aspect pratique et le luxe peuvent aller de pair.Grâce à l’outil en ligne Milliken, Northward Bound peut être visualisé dans plus de 40 décors intérieurs, seul ou associé à d’autres collections de moquette ou de LVT Milliken. Trois couleurs de chaque motif Northward Bound sont disponibles pour une livraison immédiate dans le cadre du programme « From Stock » de Milliken, disponible 24 heures sur 24.Northward Bound est fabriqué à 100% en nylon teinté dans la masse. Il est équipé par défaut d’un dossier Comfort Lite (90% de matière recyclée) et disponible sur demande avec l’adhésif sensible à la pression TractionBack®, qui améliore la qualité de l’air intérieur et offre un processus de pose plus souple. Les dalles de moquette Northward Bound sont fabriquées au Royaume-Uni, dans un site certifié ISO14001, à partir de sources renouvelables. La collection est certifiée CRI Green Label Plus pour la qualité de l’air intérieur, vérifiée EPD et certifiée TUV. Northward Bound bénéficie d’une garantie d’usure de 12 ans et d’une garantie antistatique à vie.
Il y a 3 ans et 280 jours

Collecte de déchets : des travaux sont réalisés à Méribel-les-Allues et à Courchevel

Dans le but d’harmoniser la collecte de déchets à Méribel-les-Allues et à Courchevel, un programme de travaux a été établi.
Il y a 3 ans et 280 jours

Façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 1960

La résidence de la Saussaie, à Thiais (Val-de-Marne), vient de connaître une rénovation énergétique. Propriété du bailleur social francilien Immobilière du Moulin Vert (SAIMV), cet immeuble R+4 abrite soixante logements…Cet article Façades plus contemporaines et performantes pour une résidence des années 1960 est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 281 jours

A Genève, un nouveau quartier pour "désenclaver" une maison de retraite bâti par Bouygues

CONTRAT. Le groupe Bouygues Construction, via sa filiale suisse, a été désigné pour réaliser un programme immobilier à Genève, autour d'une maison de retraite, pour la pérenniser et mieux l'intégrer à la vie du quartier.
Il y a 3 ans et 281 jours

Artibat : nouvelle édition du plateau TV Bati-Journal !

En direct du salon Artibat ! Découvrez le prochain plateau TV de Bati-Journal. Plateau TV Bati-Journal, présenté par Stéphane Miget – Novembre 2019 Du 13 au 15 octobre 2021, à l’occasion d’ARTIBAT, les équipes de Bati-Journal TV donnent la parole aux professionnels en présentant une nouvelle édition du plateau TV installé dans le Parc Expo de Rennes Au programme, 5 rendez-vous quotidiens autour de 5 thématiques : Construction avec le bois et les matériaux biosourcés Bien rénover Débats Vie des entreprises Répondre aux grands enjeux Une occasion unique de porter un regard original sur les évolutions du secteur du bâtiment. Dès le 13 octobre, retrouvez toutes les émissions sur artibat.com, bati-journal.com, franceboisforet.fr ainsi que sur les sites de nos partenaires médias. Un événement organisé par Éditions des Halles et Artibat, avec le soutien de l’Interprofession nationale France Bois Forêt et en partenariat avec les magazines 5façades, Wood Surfer, Planète Bâtiment et Atrium.
Il y a 3 ans et 281 jours

« To build or not to build » : 9ème Congrès du Bâtiment Durable

Le 9ème Congrès interNational du Bâtiment Durable, dont Planète Bâtiment est partenaire, se tiendra du 6 au 8 octobre 2021 en ligne et en semi-présentiel dans le Grand Est, en Allemagne et en Belgique. Il est organisé cette année par le Réseau National du Bâtiment Durable, Envirobat Grand Est, Cluster Eco-construction, Architektenkammer des Saarlandes.   Il est encore possible de s’inscrire en suivant ce lien https://www.congresbatimentdurable.com/ S’ouvrir pour monter en compétence Lors de cette 9ème édition les participants échangeront trois jours durant, sur l’actualité du bâtiment et l’aménagement durable. Avec une nouveauté cette année, puisque le congrès franchit physiquement les frontières pour la première fois. Katharina Brockstedt : Coordinatrice du Centre de ressources Envirobat Grand Est energivie.pro., nous en dit plus. Par Lucien Brenet.  Photo : Klaus Stöber ©INSA de Strasbourg Quelles seront les grandes thématiques du congrès cette année ? Le premier jour se concentrera sur la thématique du bilan carbone, le deuxième, sur celle de la rénovation, et le troisième, sur l’adaptation au changement climatique. Seront évoquées lors de conférences et tables rondes, des thèmes annexes, dans chacune de ces grandes thématiques, citons :  les Réglementations environnementales, les matériaux biosourcés, la frugalité, la qualité de l’air le réemploi des matériaux de construction, ou encore la réhabilitation des friches, la rénovation à l’échelle urbaine et rurale, la résilience, le confort d’été, l’adaptation au changement climatique, la biodiversité…  Pourquoi ces grands thèmes en particulier ?  La question de l’impact carbone et de l’amélioration du bilan carbone est une évidence en soi (le secteur du bâtiment représente 123 millions de tonnes de CO2 soit le quart des émissions du pays ndlr). L’idée consiste à aborder toutes les notions permettant d’améliorer ce bilan carbone. Concernant la rénovation, étant donné qu’elle représente la majeure partie de l’activité du secteur du bâtiment, son importance est vitale dans l’optique de réduire l’impact environnemental. Nous avons durement besoin de rénover si la France souhaite arriver à la hauteur des ambitions de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC ndlr) qui vise la neutralité carbone à horizon 2050…  Quant à l’adaptation au changement climatique, nous avons une fois encore pris brutalement conscience de sa nécessité avec un été marqué par les inondations et les incendies. Nous ne pouvons donc pas passer à côté de ce sujet. En Alsace par exemple, où se tient en partie le congrès, nous connaîtrons des pics de températures à 55° en 2050 ! Il faut donc se projeter à cet horizon et réfléchir à comment nous vivrons en ville, et à la campagne d’ici plusieurs décennies. Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons plus construire comme nous le faisons maintenant.  Cette année, le congrès est élargi aux régions frontalières. Quel est l’objectif de cette démarche ?  La raison est toute simple, cette ouverture consiste à ce que chacun puisse voir comment les autres procèdent afin de monter en compétence. Nous avons les grandes thématiques, et devons trouver des solutions ensemble. Ces solutions dépendent de la législation en vigueur, des mœurs, de l’expérience et de la réflexion. Toutes ces notions sont traitées de façon très diverses au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique ou en France. Par exemple, les Allemands, Belges et Luxembourgeois apprendront beaucoup sur tout ce qui a trait à la question du carbone, puisqu’ils leur réglementation environnementale n’inclut pas le poids carbone dans les matériaux par exemple. La France elle, tirera des enseignements de ses voisins sur le réemploi des matériaux de construction, les modes de l’habitat différent et les opportunités de la ville diffuse par exemple, qui sont des notions bien plus développées chez-eux.  Pour découvrir le programme du congrès : https://www.congresbatimentdurable.com/lecongres/programme-cnbd9/
Il y a 3 ans et 281 jours

La "nationalisation" des autoroutes se réinvite dans le débat de la présidentielle

Dénonçant "une véritable spoliation des Français", Marine Le Pen (RN) estime qu'une telle "nationalisation" permettrait de faire baisser de 10 à 15% le prix des péages et de livrer un milliard et demi d'euros supplémentaires par an au budget de l'État.Cela "permettrait de mettre fin au vol organisé que constituent les péages", abonde le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon.La mesure serait même la "première décision" du candidat Arnaud Montebourg, qui veut rediriger les recettes vers des investissements écologiques. Tout comme le candidat à la primaire des écologistes Eric Piolle, pour qui "les infrastructures de réseau doivent être publiques".Une proposition "bien populiste et bien démagogique", a répondu mardi le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari sur Franceinfo."Les concessions autoroutières (...) arrivent à échéance dans dix ans. Les plus grosses en 2031 et la majorité en 2036, a ajouté le ministre. Il y aura un sujet effectivement de savoir ce qu'on fait après. Mais si on nationalise maintenant, par le droit des contrats, par l'État de droit, on devrait indemniser les sociétés d'autoroute à hauteur de 45 à 50 milliards."En 2014, un rapport d'information de l'Assemblée nationale évoquait le chiffre de 44 milliards."Alors que si on attend dix ou quinze ans, (...) on peut récupérer ces autoroutes pour zéro euro", a affirmé lundi Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, en réponse à la proposition de Marine Le Pen, dénonçant au passage le "désert des idées" de l'opposition.Pouvoir d'achatLes 18 sociétés concessionnaires d'autoroutes en France (APRR, Cofiroute...), chargées de les gérer, les entretenir et les moderniser via des contrats à durée déterminée, sont régulièrement accusées d'engranger des profits massifs depuis la "privatisation" du réseau, tout en augmentant chaque année les tarifs aux péages.Ces derniers avaient été des lieux de revendication sociale autour du pouvoir d'achat en 2018, lors du mouvement des "gilets jaunes".Leur "privatisation" avait été réalisée en 2006 pour dégager des fonds et éponger de la dette par le gouvernement de Dominique de Villepin. Celui-ci a toujours défendu "une bonne affaire", pourtant très décriée par la suite pour avoir privé l'État de recettes.En 2019, les sociétés avaient versé 3,1 milliards d'euros de dividendes à leurs actionnaires et réalisé un chiffre d'affaires de 10,6 milliards, selon un rapport de l'Autorité des transports.Elles ont aussi versé 50 milliards d'euros d'impôts et investi 20 milliards dans le réseau entre 2006 et 2018, rappelle le ministère des Transports.En 2014, un rapport de l'Autorité de la concurrence faisait état de la "rente" des sociétés autoroutières depuis la privatisation.La ministre Ségolène Royal avait tenté, sans succès, de geler les tarifs aux péages, et 152 députés socialistes avaient demandé au gouvernement Valls le rachat des concessions d'autoroutes. "Il s'agirait là d'un puissant acte de gauche, dont votre gouvernement pourrait être crédité", écrivaient-ils dans un courrier.Un symboleEn effet, à gauche, "le mot +nationalisation+ a une charge symbolique très forte, car il y a eu 1981", explique l'économiste François Morin, ancien conseiller à Matignon cette année-là pour nationaliser le secteur bancaire, promesse phare du programme de François Mitterrand, nouvellement élu.A l'époque, il s'agissait de rendre au pays la maîtrise de l'émission monétaire et du crédit. Paribas, Suez, CIC, seront entre autres nationalisées.Mais l'échec fut rapide, rappelle l'économiste: cinq ans plus tard, les entreprises sont massivement reprivatisées.En cause, selon François Morin, une gouvernance déséquilibrée qui n'a pas poussé au bout la démocratisation de l'entreprise. "Très vite, les entreprises publiques sont devenues un peu comme les autres."Tirant les leçons de 1981, l'ancien conseiller à Matignon préconise la codétermination, y compris pour les autoroutes: un partage paritaire de la gouvernance de l'entreprise entre citoyens et actionnaires. Un principe par ailleurs défendu par Arnaud Montebourg dans son discours de candidature.