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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

(29812 résultats)
Il y a 4 ans et 336 jours

Relance de la construction mondiale (5/5) : le Brésil croit aux investissements étrangers

Un plan de concessions d’infrastructures de transport aussi ambitieux qu’irréaliste au vu des conséquences de la crise du Covid-19 est promu à l’étranger par le gouvernement fédéral du Brésil dans le but de réactiver une économie tétanisée par la crise sanitaire.
Il y a 4 ans et 336 jours

Line Glass, le nouveau système de fermeture avec verre coulissant de Bat Group

LINE GLASS est la solution idéale pour transformer terrasse, arcade et pergola en véritable pièces extérieurs, protégées du vent, de la pluie et du bruit.Ces systèmes de fermeture tout en verre vous permettent de maintenir l’apport de lumière naturelle en préservant la vue sur le paysage et en créant un continuum avec l’environnement extérieur.En particulier, le système LINE GLASS se compose d’une structure en aluminium peint et de panneaux en verre trempé de 10 mm supportés par des guides contenant le système coulissant.Les composants de fermeture des fonds eux-mêmes son innovants : ils simplifient le montage, permettent une fermeture parfaitement linéaire des panneaux, avec un écoulement fluide et simplifient le nettoyage.Les dimensions permettent d’atteindre une largeur maximale de 7 mètres pour une hauteur maximale de 3 mètres pour créer des grandes surfaces vitrées. Les multiples configurations possibles, avec rails à 3,4 et 5 voies, permettent de choisir entre un verrouillage latéral ou central.Recherche stylistique, attention au détail et sécurité d'un produit entièrement fabriqué en Italie : cela unit les accessoires BAT, une réalité internationale qui conçoit et fabrique des composants de protection solaire depuis 40 ans dans son siège à Noventa di Piave, près de Venise.LINE GLASS - Détails Techniques :Lignes épurées et formes carréesFermeture avec verre alignéesBrosse pour garantir un mouvement fluide et silencieuxSystème qui permet un nettoyage rapideVoie inferieur de seulement 18 mm de hauteurRampe a 45° pour faciliter l’accès aux poussettes et aux fauteuils roulantsFermeture autobloquante et/ou verrouillable.
Il y a 4 ans et 336 jours

Eurotech Floor : Une rue-jardin à coloniser

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Le long des logements tout juste sortis de terre prend place une rue-jardin, qui dégage une vaste perspective incitant à la flânerie. [©Eurotech Floor] De plus en plus, les gares deviennent des pôles centraux des villes. Le nouveau quartier résidentiel de Montigny-lès-Cormeilles (95) s’inscrit dans cette règle. Sous maîtrise d’œuvre de Castro Denissoff et Associés, ses 5 ha jouxtent la gare, tout en cherchant à offrir à ses habitants un agréable cadre de vie. « Montigny-lès-Cormeilles est une commune très boisée. Nous nous devions de nous intégrer dans cette réalité », explique Catherine Tournoux, architecte-paysagiste à l’Atelier Mandagore. Ainsi, le long des logements tout juste sortis de terre prend place une Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 336 jours

L'A45 définitivement enterrée avec l'expiration de sa déclaration d'utilité publique

"Le sentiment qui domine, après l'abandon de ce projet, c'est celui d'un grand gâchis car on avait franchi toutes les étapes, y compris sur le financement, et qu'on touchait au but", a déclaré mercredi à l'AFP le président LR du conseil départemental de la Loire, Georges Ziegler.La région Auvergne Rhône-Alpes, le département de la Loire et la métropole de Saint-Etienne avaient provisionné près de 400 millions d'euros pour ce chantier d'une cinquantaine de kilomètres, dont le coût estimé à 1,2 milliard devait être partagé en trois avec l'État et le concessionnaire retenu, Vinci Autoroutes.Le projet d'autoroute qui n'attendait plus qu'une signature du gouvernement pour être lancé, visait à améliorer le trafic routier très dense entre les deux métropoles de Rhône-Alpes.Mais il n'avait pas été retenu dans le rapport Duron sur les infrastructures du pays au printemps 2018 et la ministre des Transports de l'époque, Élisabeth Borne, l'avait définitivement écarté à l'automne suivant."Cette décision revient à condamner des milliers d'automobilistes et d'entreprises à subir embouteillages, pollution et perte de compétitivité", a dénoncé une nouvelle fois, mercredi, le président de la Région Laurent Wauquiez. Le mois dernier, Gaël Perdriau, qui préside la métropole stéphanoise, avait déploré, lui, "l'inconstance" de la parole de l'État dans ce dossier.Après avoir boycotté des réunions de concertation destinées à faire émerger des "solutions alternatives" routières et ferroviaires, l'État s'engageant à maintenir son enveloppe de 400 millions d'euros, les trois collectivités pro-A45, qui refusent d'en faire autant, avaient vainement demandé au gouvernement de prolonger la DUP de dix ans.
Il y a 4 ans et 336 jours

Sols Loire Auvergne : Red by Saint-Etienne

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Au premier plan, le cheminement PMR serpente le long de la pente pour permettre d’accéder à la partie haute de la rue. [©Laurent Keller/Groupe Sols] Face à la gare de Châteaucreux, à Saint-Etienne (42), l’îlot Poste-Weiss concentre un ensemble immobilier mixant logements, bureaux, hôtels et commerces. La gare est le point bas de la ville. Datant de la fin du XIXe siècle, l’édifice s’articule autour d’une structure métallique rouge, garnie de briques polychromes, qui renvoie au passé industriel stéphanois. Ce code couleur très marqué imprègne le nouveau quartier dans sa totalité. Des façades des bâtiments jusqu’aux bétons décoratifs horizontaux. Ainsi, les sols impulsent un parcours privilégié vers le centre, vers la haute ville. Une route sur laquelle on souhaite s’engager. Dans “Le Magicien d’Oz”, film de 1939 réalisé par Victor Fleming, et qui a lancé la carrière de Judith Garland, le chemin à suivre était jaune. A Saint-Etienne, il est fait de cinq nuances de rouge. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 336 jours

Comment stimuler la construction de logements en Europe post-Covid

Build Europe, association professionnelle européenne représentant les acteurs de la construction, propose une feuille de route pour relancer le logement.
Il y a 4 ans et 336 jours

Vinci remporte un contrat de 183 millions d'euros pour boucler le périphérique de Calgary

"Cette infrastructure routière de cinq kilomètres comprend quatre échangeurs, sept ponts ainsi qu'un passage souterrain pour les piétons. Les travaux englobent le terrassement, le drainage, la pose des enrobés et l'installation de l'éclairage public", précise un communiqué.Le terme de ce chantier, remporté par des filiales de Vinci pesant pour 65% dans le groupement des entreprises retenues par le ministère des Transports de la province de l'Alberta, est prévu pour 2024.Cette dernière section doit permettre le contournement à l'ouest de Calgary via un réseau de plus de 100 km de voies continues autour de la ville.Vinci avait réalisé au Candana en octobre 2019 le contournement de Regina, capitale de la province de Saskatchewan, dans le cadre d'un partenariat public-privé.
Il y a 4 ans et 336 jours

LGV Montpellier-Perpignan: Castex veut la faire avancer

Le Premier ministre Jean Castex a assuré qu'il mettrait "toute (son) énergie" pour faire avancer plus rapidement le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan.
Il y a 4 ans et 339 jours

Ille-et-Vilaine : Son béton à portée de clics avec le groupe Pigeon

Le groupe Pigeon vient d’ouvrir sa plate-forme FirstBeton.com, permettant de commander en ligne du BPE et du mortier. [©ACPresse] Depuis 1929, le groupe Pigeon participe à l’aménagement du Grand Ouest. Pour se diversifier, l’industriel vient de lancer la plate-forme FirstBeton.com. Celle-ci permet la vente en ligne de BPE et de mortier pour les particuliers, les artisans, les professionnels et les agriculteurs. Pour les régions Bretagne et Normandie.  Présent sur les segments carrières, travaux publics, bétons et chaux, le groupe dispose de 21 centrales, pouvant produire plus de 600 000 m3/an de béton.  Avec FirstBeton.com, l’objectif est de proposer une solution digitale permettant aux clients de disposer d’une offre globale et intégrée. Allant du conseil en amont du projet, à l’identification de la formulation la plus adaptée, et au choix du mode de transport optimal.  Le process de fabrication du béton est internalisé à 100 %. Ce qui permet au client de disposer d’une traçabilité totale et d’une sécurisation du process qualité. De l’origine des granulats et autres constituants, à la robustesse des formules utilisées, validées par le laboratoire CBTP. Il en est de même pour la logistique, assuré via la filiale transport de BPE du groupe. Celle-ci dispose d’une flotte de plus de 100 toupies. Et des chauffeurs formés pour transporter et décharger le béton sur site dans les meilleures conditions.  Pour le planning des commandes et la livraison du béton, FirstBeton.com utilise les mêmes plates-formes que le BPE classique. Telles que l’assistance téléphonique immédiate ou la dématérialisation des bons de livraison. 
Il y a 4 ans et 339 jours

Aéroport de Roissy : la crise remet en cause le terminal 4

AÉROPORTS. Le terminal 4 de Roissy-Charles de Gaulle, projet d'extension doté d'une capacité de 40 millions de passagers, verra-t-il le jour? La crise sanitaire mondiale contraint Aéroports de Paris et l'Etat à revoir leur copie, sévèrement critiquée par l'Autorité environnementale.
Il y a 4 ans et 339 jours

Laure Prouvost : Le bleu lui va si bien…

[©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Depuis le week-end du 13 juin, les visiteurs du musée toulousain des Abattoirs peuvent à nouveau découvrir l’exposition de Laure Prouvost “Deep See Blue Surrounding You”/“Vois ce bleu profond te fondre L’artiste conceptuelle Laure Prouvost, 42 ans. [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] En effet, jusqu’au 20 septembre prochain, première étape de la tournée de l’exposition de Laure Prouvost au Pavillon français, présentée à la 58e Biennale de Venise (printemps 2019). Qui est accueillie au Frac Occitanie – Les Abattoirs de Toulouse. Cette installation se veut une exposition immersive et onirique. Sous forme de film, c’est un voyage initiatique, une joyeuse épopée tournée lors d’un road-trip à travers la France. De la banlieue parisienne au Nord de la France, du Palais du Facteur Cheval à la mer Méditerranée, jusqu’à Venise. Les dialogues sont portés par l’interprétation d’une douzaine de comédiens d’horizons et d’âges divers. Chacun d’entre eux possède des talents bien à lui : magie, danse, musique… Pendant le tournage, cette troupe a constitué une sorte de cirque ambulant. Ce film est basé sur un script co-écrit par Laure Prouvost et divers contributeurs. En français et en anglais, avec des passages en italien, en arabe ou en néerlandais. Une installation sculpturale in situ en béton, adaptée aux espaces d’exposition des Abattoirs, vient enrichir et développer leurs propos. Ceci, avec des procédés propres à l’artiste comme des objets vestiges du film : du béton, de la résine, de la terre, du verre…  [©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua][©Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You/Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, Pavillon français à la 58e Biennale d’art de Venise, 2019.©Giacomo Cosua] Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice des Abattoirs. [©Boris Conte] « C’est un film qui raconte la vie d’aujourd’hui. L’identité, l’errance… L’installation qui le nourrit voit trois fauteuils en forme de sculpture se dresser face à la projection sur les murs des Abattoirs. Ce sont des œuvres qui vont avec le film. Ces sculptures maniérées ont été mises en œuvre en béton. Les spectateurs peuvent s’y asseoir. Dans ce même matériau, elle a écrit quelques mots comme sur des stèles romaines. Le béton fait partie de son univers, de sa vie, de ce qu’elle filme », indique Annabelle Ténèze, commissaire de l’exposition et directrice du musée. L’installation de Laure Prouvost étonne. L’artiste mêle technologies modernes, comme la vidéo, et savoir-faire traditionnels – béton, céramique, tapisserie… Tout en ayant un goût prononcé pour le loufoque. Une imagination débordante qui interpelle.  Deuxième étape de l’installation prévue au LaM de Villeneuve-d’Ascq, du 15 octobre 2020 au 17 janvier 2021.  Retrouvez l’univers de Laure Prouvost aux Abattoirs.
Il y a 4 ans et 339 jours

Colas Rail remporte son premier contrat à Singapour, d'un montant de 41 millions d'Euros

"Colas Rail réalisera la conception, la fourniture, l'installation, les essais et la mise en service des nouveaux systèmes d'alimentation électrique de la ligne de métro léger Bukit-Panjang", explique la filiale de Colas, groupe détenu par Bouygues.Il s'agit du premier contrat remporté par Colas Rail à Singapour.
Il y a 4 ans et 339 jours

Ingérop : La culture du partage

Retrouvez cet article dans le numéro 88 de Béton[s] le Magazine. Pierre-Alexandre Cot, directeur du département “Structure” au sein de l’activité “Bâtiment” du groupe Ingérop : « Nous avons un rôle de prescription, mais aussi d’éducation ». [©Ingérop] Im Dong-hyun est un archer Sud-coréen, dont la particularité est d’être malvoyant. Avec une capacité visuelle de 1/10e à l’œil gauche et 2/10e à l’œil droit, il est même considéré comme “légèrement aveugle”, selon les instances américaines. Pourtant, celui qu’on surnomme “l’Archer aveugle” (The Blind Archer) a été plusieurs fois champion olympique et champion du monde dans sa discipline. Et a établi plusieurs records.  Pour Pierre-Alexandre Cot, directeur du département “Structure” de l’activité “Bâtiment” du groupe Ingérop, Im Dong-hyun est un exemple à suivre. En particulier dans l’ingénierie de conception, un domaine où « il faut parfois savoir travailler dans le flou… » Cette phrase, quelque peu philosophique, illustre parfaitement les interventions de l’ingénieur. Et Pierre-Alexandre Cot, d’expliquer : « Les grands groupes de BTP savent faire leur propre ingénierie de conception, mais ils veulent maîtriser tous les détails dès le début du projet. C’est quelque chose de quasi-impossible. Surtout, cette approche les pousse à surchiffrer le montant des travaux pour éviter les mauvaises surprises. C’est là que nous pouvons leur apporter une véritable expertise. » Identifier et prévoir l’essentiel Pour l’aéroport de Genève, en Suisse, Ingérop a utilisé un procédé issu du génie civil, qui a permis de réaliser une aérogare de 500 m de longueur, en zone sismique, sans joint visible au niveau des façades. [©RSHP/J. Bugna] Cette force peut aussi être comparée à Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 4 ans et 340 jours

Un groupe scolaire au dessin architectural complexe

Le groupe scolaire Panorama implanté dans la nouvelle ZAC du même nom, sur la commune de Clamart, accueillera ses premiers écoliers début 2021. Imaginé par AUBE Conception Architectes pour le compte de la SPLA Panorama, la construction de ce nouvel établissement scolaire est pilotée par les équipes Spie batignolles outarex, entité du groupe spécialisée dans la construction de logements et de bâtiments tertiaires en Ile-de-France, en co-traitance avec Spie batignolles énergie. Débutés en mars 2019, les travaux vont bon train pour cette opération aux multiples enjeux avec l’installation de la charpente au cours de ce mois ainsi que la fin du gros œuvre. Un projet qui rassemble une kyrielle de techniques et de matériaux Le groupe scolaire proposera 21 classes à raison de 8 classes de maternelle aménagées en rez-de-chaussée et 13 en élémentaire au 1er étage, dans le but d’accueillir les nouvelles familles s’installant dans la ZAC du Panorama. Deux centres de loisirs et deux bibliothèques y seront également logés. L’architecture très originale de ce bâtiment en R+2 se compose de plusieurs modules pédagogiques de conception moderne, dissimulés derrière une façade patrimoniale imposante faisant la part belle à la pierre, matériau noble privilégié faisant écho à la globalité des bâtiments aménagés sur la ZAC. Ce contraste architectural, couplé à la pluralité des fonctions allouées à ce nouveau groupe scolaire et à la diversité des matériaux employés confèrent des enjeux techniques réels que les équipes Spie batignolles outarex ont souhaité relever dans le respect d’un délai serré. Pour ce faire, le Lean Management a été adopté pour optimiser les différentes tâches menées sur cette opération. L’ensemble de l’édifice compte de nombreux détails de menuiseries extérieures, intérieures, de serrureries ainsi que d’importants contrastes architecturaux. En façade nord, le bâtiment est bâti à l’aide de pierres, d’ardoise et comprend des éléments de moulures et de corniches. L’aménagement intérieur de l’école prévoit des techniques constructives complexes tels que la réalisation d’un mur rideaux, de gardes corps en maille, l’utilisation de béton lasuré, la création d’un patio d’envergure d’une casquette métallique. Pour s’assurer du respect des délais de construction, Spie batignolles outarex a eu recours à la préfabrication pour la fourniture des escaliers, de dalles alvéolaires de 17,90 mètres, des gradins, des prémurs, etc.
Il y a 4 ans et 340 jours

9 résidences d’architectes portées par les Maisons de l’architecture

En 2018, puis 2019, dix résidences d’architectes portées par les Maisons de l’architecture ont été menées simultanément en France, sous l’impulsion du Réseau des maisons de l’architecture. L’opération est renouvelée cette année dans neuf résidences d’architectes qui se répartissent sur le territoire en France dans des communes rurales ou quartiers urbains pour redynamiser les centres-bourgs et les villes moyennes, activer les espaces périurbains, et réfléchir aux enjeux liés au tourisme, au paysage, à l’économie circulaire ou encore à la citoyenneté. Un architecte mandataire et son binôme sont accueillis pendant six semaines dans un territoire où ils sont en immersion. La résidence d’architectes a pour vocation de contribuer à ouvrir le regard des habitants et des acteurs locaux sur les problématiques contemporaines liées à l’identité des villes et des territoires. Elle doit également susciter le débat sur la production architecturale, les usages et les modes de vie ainsi que sur les liens entre l’habitat et l’environnement local, qu’il soit urbain, naturel ou agricole. Avec l’appui de la Maison de l’architecture qui mobilise son propre réseau autour du projet, les résidents associent à la démarche, les populations, les élus, les acteurs locaux et plus largement l’ensemble des habitants. Durant leur temps de résidence, l’architecte et son binôme sont invités à rendre visible ce qui est là, à révéler des potentiels, des opportunités. Il ne s’agit pas de concevoir un projet, mais plutôt de produire une pensée, un récit, et de les partager avec ceux qui vivent dans le territoire d’accueil. A l’issue de la résidence, une restitution de la démarche est organisée. Donnant lieu à un temps fort convivial, elle constitue un moment de valorisation et de rencontre ouvert à tous.
Il y a 4 ans et 340 jours

Autoroutes : B. Le Maire évoque une "sur-rentabilité" pour les concessionnaires

INFRASTRUCTURES. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, plaide pour un renforcement de la régulation des concessions autoroutières.
Il y a 4 ans et 340 jours

Colas Rail décroche son premier contrat à Singapour

La filiale ferroviaire de Colas a remporté la conception, la fourniture, l’installation, les essais et la mise en service des nouveaux systèmes d’alimentation électrique sur la ligne de métro de Bukit-Panjang. Un projet à 41 M€.
Il y a 4 ans et 340 jours

L'aéroport d'Orly, emblème moderne des sixties

BONNES FEUILLES. Le 24 février 1961, le général De Gaulle inaugurait l'aérogare d'Orly. D'architecture moderne et emblématique, ses bâtiments, ses aménagements et son mobilier témoignaient de l'esprit de son époque. Le très bel ouvrage Orly, aéroport des sixties, paru aux éditions Lieux Dits, ce 3 juillet 2020, nous rappelle ce patrimoine extraordinaire.
Il y a 4 ans et 340 jours

Méthodes de traitement des sédiments

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. I – Quelles sont les problématiques relatives à la gestion des sédiments ? Schématisation des interactions dans le cadre du principe 3R : Réduire, Réutiliser, Recycler. [©Chaire EcoSed] Chaque année, les nécessités de ciments en France sont de 16,9 Mt (données 2017). Et les besoins de matériaux granulaires pour le secteur du BTP sont proches de 400 Mt, dont 96 % sont d’origine naturelle. Il est donc nécessaire de trouver des solutions alternatives dites “durables” ou “éco-responsables”. Ceci, par la valorisation de sous-produits industriels (SPI), tels que les sédiments de dragage.  Un sédiment est constitué d’une réunion de particules plus ou moins grosses ou de matières précipitées ayant séparément subi un certain transport. En France, environ 56 Mm3 de sédiments sont Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 340 jours

Doubs : Bétonnage très aérien

Retrouvez cet article dans le numéro 89 de Béton[s] le Magazine. Rusthul Béton et Reolon TP ont fait voler 40 m3 de béton grâce à Saf Hélico. [©Rusthul Béton] Au Crouzet, près de Mouthe, l’opérateur Free fait installer des relais téléphoniques. Mais dans cette vallée, surnommée “La Petite Sibérie”, impossible d’atteindre le lieu du chantier en camion. « Les champs alentours ne nous paraissaient pas assez stables pour faire des rotations de toupies,explique Jean-Etienne Rusthul, gérant l’entreprise de BPE éponyme. Il aurait fallu tracer des routes temporaires, puis remettre en état. C’était un non-sens économique et écologique. » En accord avec Reolon TP, Rusthul Béton a donc choisi d’acheminer le béton par la voie des airs… En utilisant un hélicoptère !  Basée à Albertville, la société Saf Hélico a affrété l’engin volant et deux assistants de vol pour l’opération. « Depuis notre centrale de Bulle, nous avons livré par toupie 40 m3, jusqu’à une aire d’atterrissage à quelque 10 km du site de coulage. Nous remplissions 2 bennes à béton de 330 l, que l’hélicoptère emportait à tour de rôle grâce à une élingue de 20 m. » En tout, le pilote a effectué 24 rotations.  D’un point de vue formulation béton, la problématique essentielle était de maintenir la consistance du béton dans une forme optimale. « De notre centrale au site décollage, il y avait environ 1 h de route. Ensuite, les toupies attendaient la disponibilité des bennes. Nous avons donc privilégié une consistance se rapprochant de S4 pour faciliter le coulage. Et le béton a été formulé  avec un retardateur de prise », conclut Jean-Etienne Rusthul. 
Il y a 4 ans et 340 jours

Deux nouveaux membres au bureau du SNBPE

Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) vient de désigner deux nouveaux membres pour intégrer son bureau. Avec la nomination d’Ann Soucaret (Garandeau) et de Bruno Huvelin (Colas). Ann Soucaret rejoint le bureau du SNBPE. [©SNBPE] Diplômée de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) et de l’Ecole spéciale de mécanique et d’électricité (ESME-Sudria), Ann Soucaret est responsable de toute l’activité BPE du groupe Garandeau. Elle entend mettre à profit sa désignation au bureau du SNBPE pour échanger avec ses confrères. Et ainsi participer à la promotion de la filière béton. « Je suis attentive aux sujets de sécurité, mais aussi à la recherche et au développement des produits », précise Ann Soucaret. Avant de rejoindre le groupe Garandeau, elle a passé 4 années (1997 à 2001), chez TAG Electronics Systems Ltd, à Woking, au Royaume-Uni, comme ingénieure. En 2003, Ann Soucaret devient responsable de l’activité BPE du groupe. Bruno Huvelin intègre le bureau du SNBPE. [©SNBPE] Quant à Bruno Huvelin, il est diplômé de l’Insa Rennes en 1990. Il a démarré sa carrière dans le domaine des travaux publics, au sein de la Société chimique et routière d’entreprise générale (Screg) comme ingénieur travaux. Puis, comme chargé de l’assistance technique des régions au laboratoire central du groupe. En 1998, il rejoint Cemex, puis en 2019, Colas. Depuis avril 2020, Bruno Huvelin est le directeur matériaux Colas, pour la France. « Je suis très enthousiaste à l’idée de participer aux réflexions sur les enjeux clefs du secteur », indique l’intéressé. 
Il y a 4 ans et 341 jours

Le gouvernement condamné à réduire la pollution de l'air, sous astreinte de 10 millions d'euros par semestre de retard

Le 12 juillet 2017[1], le Conseil d'État a enjoint au Gouvernement d'élaborer et de mettre en œuvre des plans relatifs à la qualité de l'air permettant de ramener – dans 13 zones du territoire et dans le délai le plus court possible – les concentrations de dioxyde d'azote (NO2) et de particules fines (PM10) en dessous des valeurs limites fixées par la directive européenne du 21 mai 2008 transposée dans le code de l'environnement.Plusieurs associations de défense de l'environnement ont demandé au Conseil d'État de constater que le Gouvernement n'avait pas mis en œuvre les mesures nécessaires et de prononcer, en conséquence, une astreinte pour le contraindre à exécuter cette décision.Dans 8 zones en France, les mesures prises par l'État sont insuffisantesLe Conseil d'État, réuni en Assemblée du contentieux (sa formation la plus solennelle), constate d'abord que les valeurs limites de pollution restent dépassées dans 9 zones[2] en 2019 (dernière année pour laquelle le Gouvernement a fourni au Conseil d'État des chiffres complets) : Vallée de l'Arve, Grenoble, Lyon, Marseille-Aix, Reims, Strasbourg et Toulouse pour le dioxyde d'azote, Fort-de-France pour les particules fines, et Paris pour le dioxyde d'azote et les particules fines.Le Conseil d'État relève que le plan élaboré en 2019 pour la vallée de l'Arve (Haute-Savoie) comporte des mesures précises, détaillées et crédibles pour réduire la pollution de l'air et assure un respect des valeurs limites d'ici 2022. En revanche, les « feuilles de route » élaborées par le Gouvernement pour les autres zones ne comportent ni estimation de l'amélioration de la qualité de l'air attendue, ni précision sur les délais de réalisation de ces objectifs. Enfin, s'agissant de l'Ile-de-France, le Conseil d'État relève que si le plan élaboré en 2018 comporte un ensemble de mesures crédibles, la date de 2025 qu'il retient pour assurer le respect des valeurs limites est, eu égard aux justifications apportées par le Gouvernement, trop éloignée dans le temps pour pouvoir être regardée comme assurant une correcte exécution de la décision de 2017.Le Conseil d'État en déduit que, hormis pour la vallée de l'Arve, l'État n'a pas pris des mesures suffisantes dans les 8 zones encore en dépassement pour que sa décision de juillet 2017 puisse être regardée comme pleinement exécutée.En conséquence, la plus haute juridiction administrative décide d'infliger à l'État une astreinte de 10 M€ par semestre tant qu'il n'aura pas pris les mesures qui lui ont été ordonnéesAfin d'assurer sur l'État une contrainte suffisante, le Conseil d'État décide de lui infliger une astreinte si celui-ci ne justifie pas avoir pris d'ici six mois les mesures demandées.Le Conseil d'État fixe cette astreinte à 10 millions d'euros par semestre, soit plus de 54.000 euros par jour, compte tenu du délai écoulé depuis sa première décision, de l'importance du respect du droit de l'Union européenne, de la gravité des conséquences en matière de santé publique et de l'urgence particulière qui en résulte.Il juge pour la première fois que, si l'État ne prenait pas les mesures nécessaires dans le délai imparti, cette somme pourrait être versée non seulement aux associations requérantes mais aussi à des personnes publiques disposant d'une autonomie suffisante à l'égard de l'État et dont les missions sont en rapport avec la qualité de l'air ou à des personnes privées à but non lucratif menant des actions d'intérêt général dans ce domaine.Il précise enfin que ce montant, le plus élevé jamais retenu par une juridiction administrative française à l'encontre de l'État, pourra être révisé par la suite, y compris à la hausse, si la décision de 2017 n'a toujours pas été pleinement exécutée.[1] Décision n° 394254 (communiqué de presse)[2] Zones administratives de surveillance (ZAS)
Il y a 4 ans et 341 jours

Eqiom lance sa plate-forme Articimo.fr

Le site www.articimo.fr ambitionne d’accompagner les particuliers et les professionnels en recherche d’idées. [©DR] Eqiom Bétons lance sa nouvelle plate-forme d’inspiration Articimo dédiée aux bétons décoratifs. Et dévoile ainsi les grandes tendances pour la décoration intérieure et extérieure. Le site www.articimo.fr ambitionne d’accompagner les particuliers et les professionnels en recherche d’idées. Entièrement responsive, ce nouveau site Internet offre aux internautes une expérience fluide sur tous les écrans.  Un site de référence des bétons décoratifs Du choix de la solution, à son application et à son entretien, le site propose de découvrir les meilleures idées d’aménagements en béton décoratif. Et met à disposition toute son expertise pour répondre à chaque besoin et à chaque style. De plus, le nouveau site permet de mettre en relation des clients et des professionnels du réseau “Créateurs Sols Béton” à proximité de chez eux pour les accompagner. Il offre aussi, aux artisans intéressés, la possibilité de candidater pour intégrer le réseau. Créé par Eqiom Bétons, ce dernier regroupe des entreprises spécialisées dans la mise en œuvre des bétons décoratifs.  Enfin, pour aller plus loin et rendre leurs projets plus concrets, des showrooms Articimo ont été ouverts au public – uniquement sur rendez-vous – en France et au Luxembourg. 
Il y a 4 ans et 341 jours

La justice interdit le caducée de la Fnaim

JUSTICE. Le juge des référés a ordonné à la Fnaim de retirer le caducée Vesta dont le réseau professionnel avait décidé d'équiper ses enseignes. Le Conseil supérieur du notariat, à l'origine de la procédure, se dit satisfait. La Fnaim va faire appel de cette décision.
Il y a 4 ans et 341 jours

Lyon-Turin : le lot des puits d'Avrieux attribué

ATTRIBUTION. Telt, le maître d'ouvrage du Lyon-Turin, a fait connaître ce 10 juillet, le groupement désigné pour le lot 5A, la réalisation des travaux préparatoires des puits d'Avrieux pour la liaison Lyon-Turin.
Il y a 4 ans et 341 jours

Relance de la construction mondiale (2/5) : l'Italie simplifie à tout va

Le pays qui va être le plus durement frappé par la récession post pandémie de Covid-19 a adopté un décret visant à accélérer et simplifier les procédures liées aux chantiers d’infrastructures.
Il y a 4 ans et 342 jours

Un nouveau guide pour la démarche HQE Aménagement

Ouvrage de référence, édité en 2010 par l'Alliance HQE-GBC, pour aider à la gestion des projets d'aménagements durables, le guide de la démarche HQE Aménagement fait peau neuve. Si les fondamentaux du management de projet demeurent, cette nouvelle version prend en compte à la fois les quatre engagements du Bâtiment Durable pour tous (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique, management responsable) et les nouveaux enjeux auxquels souhaitent répondre les aménageurs : économie circulaire, agriculture urbaine, résilience, numérique...Asseoir les fondamentauxFruit d'une nouvelle collaboration entre les différents partenaires[1] à l'origine du premier guide HQE Aménagement, l'édition réactualisée réaffirme les fondamentaux sur lesquels s'appuie la démarche : une approche structurante et opérationnelle reposant sur des exigences de qualité dont le couple "aménageur + collectivité" est au cœur.Méthode générique pouvant s'adapter à tous types d'opérations d'aménagement et être portée par tous types d'acteurs, publics ou privés, la démarche HQE Aménagement est "une démarche de gestion de projets" et en aucun cas un cadre rigide.Elle propose un langage commun, une structure de conduite d'opérations et une évaluation permanente, de la phase de lancement à celle du bilan. L'enjeu étant de parvenir à concilier tous les impératifs du développement durable.Elle est composée de deux éléments indissociables :Un système de management de l'opération (SMO) qui prévoit notamment l'organisation du pilotage, de la participation et de l'évaluation tout au long du projet ;Une approche thématique pour analyser le site et définir les objectifs du projet d'aménagement durable.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC souligne : « Dans le secteur de la construction et de l'aménagement, la performance n'est pas un hasard et les solutions sont multiples. C'est pourquoi, le management de projet est clé ! La démarche HQE Aménagement répond à cet objectif. Il s'agit d'un outil pratique qui aide les collectivités et aménageurs à définir des projets d'aménagement durable. Le management de projet permet une réelle approche contextuelle quels que soient l'opération, son périmètre, sa taille ou sa procédure, favorisant ainsi la prise en compte de ses spécificités pour un développement durable. »Intégrer les nouveaux enjeuxCette nouvelle édition du guide, paru en 2010, met en avant l'évolution du cadre thématique de la démarche HQE Aménagement pour l'harmoniser avec celui du bâtiment durable pour tous, conçu en 2015.Afin de dessiner un projet cohérent dans sa globalité, cette nouvelle approche multicritères se structure autour de 4 grands engagements (qualité de vie, respect de l'environnement, performance économique et management responsable), porteurs de 19 nouvelles thématiques. Elles permettent notamment de prendre en compte les préoccupations croissantes des aménageurs telles l'économie circulaire, la résilience, l'agriculture urbaine ou le numérique.Cette adaptation vise à aider les acteurs à coordonner et mutualiser leurs interventions aux différentes échelles d'action, du bâtiment au territoire en passant par les infrastructures et l'aménagement opérationnel. Une synergie nécessaire pour favoriser les transitions, écologique, sociétale et numérique du cadre de vie du bâti.La version renouvelée du guide HQE Aménagement et de son approche thématique a été coordonnée avec l'évolution et l'harmonisation des certifications HQE Aménagement™ et HQE Infrastructures™ portées par Certivéa pour mieux répondre aux enjeux des territoires durables.Miser sur la complémentarité des outilsQuelles soient de management, d'aide à la décision et à la conception ou de labellisation, différentes démarches d'aménagements durables co-existent aujourd'hui sur le marché. Chacune avec ses spécificités accompagne les maîtres d'ouvrage et leurs opérateurs dans la réalisation de quartiers durables.Agissant dans l'intérêt général, l'Alliance HQE-GBC profite de la nouvelle édition de son guide pour rappeler les complémentarités, sur un même projet et pour différentes finalités, des 3 outils à associer pour une ville durable : le label EcoQuartier du Ministère de la Cohésion des territoires, l'Approche environnementale de l'urbanisme de l'ADEME (AEU2) et la certification HQE Aménagement délivrée par Certivéa.Un nouveau guide didactique pour une meilleure transmission de l'informationAu fil des 48 pages du guide, l'Alliance HQE-GBC s'est attachée à produire un nouvel outil clair, synthétique, graphique et didactique.Au chapitre du SMO –Système de Management de l'Opération- et pour chacune des 6 phases d'un projet, le guide propose des conseils, une liste de livrables et des outils accompagnant les préconisations sur le déroulement, le pilotage, la participation et l'évaluation.Dans la seconde partie, dédiée à l'approche thématique de la démarche HQE Aménagement, le guide illustre par des exemples concrets les actions d'aménagements durables possibles.Philippe VAN DE MAELE, Président de l'Alliance HQE-GBC précise : « Au-delà de la publication de son cadre de référence pour l'aménagement opérationnel, l'Alliance HQE-GBC poursuit ses travaux et réflexions sur l'évaluation pour accompagner les acteurs dans le nécessaire passage, des logiques de moyens à celles des résultats en adéquation avec les attentes mais aussi les réalités du terrain. C'est notamment le cas avec les premières expériences de Test HQE Performance quartier et d'autres initiatives partenariales dans lesquelles elle souhaite s'inscrire. »Télécharger le guide : cliquez ici[1]Le guide HQE Aménagement est le fruit d'une collaboration multi-acteurs associant des représentant de l'ADEME, du CINOV, du CSTB, de la Fédération des EPL, de l'OGE, de l'UNAM, de l'UNSFA et de l'USH.
Il y a 4 ans et 343 jours

67 finalistes pour la 7ème édition des Victoires du Paysage

Ce Jury a eu la délicate tâche de désigner les aménagements paysagers et les maîtres d'ouvrages nominés, dans les 3 catégories du concours (maitres d'ouvrages publics/bailleurs sociaux, entreprises et particuliers) pour la 2e phase du concours, à savoir les visites techniques sur le terrain par le jury. 67 dossiers ont été retenus au terme de cette journée.Pour Michel Audouy, président du jury, « Les Victoires du Paysage illustrent bien la nécessité de la mise en œuvre de la nature en ville et des bienfaits qu'elle apporte. Températures plus supportables, meilleure gestion de l'eau, attractivité, création de lien social, amélioration du bien-être et de la santé, protection de la biodiversité sont au cœur des enjeux des candidatures de cette 7ème édition. L'ensemble du jury a été très sensible à tous ces maitres d'ouvrage candidats- collectivités, entreprises ou particuliers - qui ont eu recours aux professionnels du végétal pour concevoir des espaces exemplaires. Avec des aménagements de quartier, infrastructures, espaces publics, sièges d'entreprises, ensembles immobiliers, jardins privés, l'ensemble des candidats donne la voie à suivre en aménageant nos espaces de vie avec le végétal. Nous sommes impatients de rencontrer les acteurs de ces projets lors des visites sur site. »Maîtres d'ouvrage publics et bailleurs sociaux : 44 nominésMaîtres d'ouvrage privés : 15 nominésParticuliers : 8 nominésTous ces aménagements feront l'objet d'une visite technique, étape cruciale du concours. En effet, le jury se déplace et visite chaque aménagement présélectionné, avec les maîtres d'ouvrage et les équipes professionnelles, ce qui fait des Victoires du Paysage un concours unique !Il échange avec l'équipe du projet sur les enjeux de l'aménagement, comprend in situ les bienfaits qu'il apporte aux publics qui le fréquentent. Il peut juger sur place de la pertinence de la conception et de la qualité de réalisation du chantier et de l'entretien du site.Les prochaines étapes du concours Après les visites, le Grand Jury délibèrera à l'automne pour désigner les lauréats. Les Prix seront remis le 10 décembre prochain à Paris.Prix du Public. Dès septembre, le public pourra soutenir son projet préféré parmi les nominés 2020 en se rendant sur le site www.lesvictoiresdupaysage.com pour découvrir les projets retenus et voter.Qui rejoindra les lauréats des précédentes éditions ? Réponse le 10 décembre prochain.
Il y a 4 ans et 343 jours

Emmanuel Macron attendu le 14 juillet sur son programme post-Covid

Vers 13H10, après une cérémonie militaire réduite pour cause de nouveau coronavirus, le chef de l'Etat sera interviewé en direct pendant 45 mn, par Léa Salamé et Gilles Bouleau, sur TF1, France 2 et France Inter. Comme le coup d'envoi de la dernière partie du quinquennat, à moins de deux ans de l'élection présidentielle.Selon son entourage, le Président souhaite exposer les défis à relever et les réponses prévues, notamment sur la situation sanitaire, la relance économique, la sécurité et l'emploi des jeunes.Il devrait aussi évoquer le Ségur de la santé, dont les accords sur les salaires seront signés lundi après-midi à Matignon, et également le plan européen de 500 milliards d'euros qu'il défendra au Conseil européen de jeudi et vendredi. Et enfin présenter son nouveau "gouvernement de combats et de résultats".Très inquiets de la dépression économique et de la remontée du chômage, les Français attendront surtout des précisions sur le plan de relance promis pour septembre et la manière de le financer, qui devrait comprendre des aides à l'emploi des jeunes, des incitations à relocaliser des industries, ou encore des aides à la rénovation des bâtiments.L'opposition critique déjà un manque de moyens, comme le président des Hauts-de-France Xavier Bertand qui, dans le Journal du dimanche, a demandé d'"aller beaucoup plus vite" et regretté que ne soit toujours pas annoncé le "plan massif pour les jeunes" promis par le Président.Une ministre a avancé dimanche que bâtiment et rénovation pourraient bénéficier de 4 à 5 milliards d'euros.M. Macron devra aussi expliquer comment il compte à la fois se "réinventer" et remettre sur les rails son programme bouleversé par l'épidémie. Dont la réforme des retraites, qu'il a suspendue au début du confinement mais depuis a annoncé vouloir finaliser, malgré l'opposition des syndicats comme du patronat, au risque de ressusciter une crise sociale.Lui qui a fait de l'égalité hommes-femmes la grande cause de son quinquennat devra aussi répondre aux critiques en France comme à l'international sur les nominations de Gérald Darmanin à l'Intérieur et d'Eric Dupond-Moretti à la Justice, l'un parce qu'il est sous le coup d'une plainte pour viol, l'autre pour avoir affirmé que des femmes "regrettent de ne plus être sifflées".Le chef de l'Etat pourra aussi faire connaître ses intentions sur les mesures écologiques qui pourraient être soumises à un référendum, une hypothèse qu'il a évoquée devant la Convention citoyenne pour le climat.Retour au classiqueCette interview intervient une semaine après la nomination d'un nouveau gouvernement, renouvelé pour un tiers, fruit de tractations politiques jusqu'au dernier moment et qui offre avec M. Castex une image bien plus traditionnelle qu'au début du quinquennat.Comme pour confirmer la fin d'audaces des débuts, les effectifs des cabinets ministériels, que M. Macron avait réduit drastiquement à dix maximum, sera autorisé à remonter à quinze.Il revient aussi à une posture très classique avec ce format de questions-réponses du 14 Juillet, inventé par Valéry Giscard d'Estaing et qu'il avait pourtant décidé de supprimer peu après son élection.Depuis la crise du nouveau coronavirus, M. Macron a privilégié les allocutions solennelles, d'abord pour annoncer le confinement, puis le déconfinement, puis la levée de la plupart des derniers interdits.Ce n'est qu'après cette prise de parole que M. Castex pourra présenter son programme aux parlementaires, mercredi à l'Assemblée nationale, jeudi au Sénat. Le nouveau Premier ministre avait en effet annoncé un peu vite qu'il ferait début juillet sa déclaration de politique générale, mais l'Elysée a fait savoir qu'il ne s'exprimerait qu'après le Président.Un report qui montre clairement que M. Castex ne fera que décliner la feuille de route du chef de l'Etat.Au préalable, le Président prononcera lundi soir son tout aussi traditionnel discours aux armées à l'hôtel de Brienne, siège du ministère des Armées, pour notamment remercier les militaires qui ont participé à la lutte contre l'épidémie.
Il y a 4 ans et 343 jours

Castex promet de mettre toute son énergie pour faire avancer la LGV Montpellier-Perpignan

"Je mettrai toute mon énergie à le faire avancer à une vitesse supérieure à celle qui est la sienne jusqu'à présent", a déclaré sur BFMTV le Premier ministre, réélu avant sa nomination à la mairie de Prades, dans les PO."Un signal important du redémarrage vient d'être donné", s'est félicitée la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga."Après trois années perdues, malgré les engagements pris par Emmanuel Macron lorsqu'il était candidat, je considère que la parole de Jean Castex est le signal attendu par nos territoires en Occitanie", a-t-elle souligné dans un communiqué, rappelant s'être "engagée à ne rien lâcher sur ce dossier, comme sur celui de la LGV Bordeaux-Toulouse"."Je ne doute pas que l'engagement de Jean Castex sera le même pour la liaison toulousaine", a-t-elle affirmé, appelant à ce que les chantiers soient "'enfin" lancés. "C'est urgent pour le désenclavement de Toulouse et Perpignan, ainsi que pour redonner une dynamique à l'emploi dans notre région", a-t-elle insisté.Des élus de la région Languedoc-Roussillon militent avec ardeur depuis plusieurs années pour que la réalisation d'une ligne à grande vitesse (LGV) entre Montpellier et Perpignan ne soit pas abandonnée, tandis que Mme Delga se bat notamment auprès du maire LR de Toulouse, Jean-Luc Moudenc pour une LGV Bordeaux-Toulouse.Montpellier et Perpignan se trouvent notamment sur la ligne Paris-Barcelone, qui bénéficie d'une offre commune depuis six ans entre les compagnies française SNCF et espagnole Renfe.Le maire RN de Perpignan Louis Aliot avait demandé quelques minutes avant l'interview de M. Castex un engagement du Premier ministre sur le TGV à Perpignan."Ce que j'attends de lui, en tant que maire de Perpignan, c'est qu'il s'engage sur le désenclavement de notre ville, le TGV" sur "le tronçon Montpellier-Perpignan", avait-il dit sur la même chaîne.
Il y a 4 ans et 343 jours

Lyon-Turin : le contrat de travaux préparatoires des puits d'Avrieux pour Vinci Construction

Le contrat de 220 M€ attribué par TELT, le maître d'ouvrage, porte sur le lot 5A du projet de liaison Lyon -Turin : la réalisation de 4 puits de ventilation de 500 m de profondeur chacun, de galeries et de 7 cavernes.
Il y a 4 ans et 343 jours

Loxam renouvelle son offre de formation en faveur de la sécurité

Le Groupe LOXAM est engagé de longue date dans la formation en faveur de la sécurité, il propose aujourd’hui aux entreprises une nouvelle offre de formation avec des infrastructures adaptées à la réforme du CACES® (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) et un catalogue élargi de formations. Cette offre renouvelée répond aux besoins de formation aux risques professionnels pour les travaux en hauteur, pour la conduite d’engins suivie d’une évaluation CACES®, et plus globalement pour la prévention des risques. 35 agences LOXAM dans toute la France sont habilitées à accueillir la nouvelle offre globale de formation couvrant ainsi l’ensemble du territoire national. Peuvent y être dispensées notamment ces nouvelles catégories suite à la réforme du CACES® : R482 – engins de chantier, R 484 – Ponts roulants et portiques, R 486 – PEMP2 (nacelles), R 489 – chariots de manutention, R 490 – Grues auxiliaires de chargement de véhicules, R 485 – Transpalettes gerbeurs à conducteur.
Il y a 4 ans et 343 jours

Comment les organisations professionnelles de la filière bois ont-elles géré la crise sanitaire ?

Batijournal TV vous invite à découvrir une série d’interviews de 3 minutes : « Les entretiens Batijournal » présentées par Stéphane Miget avec le soutien de France Bois Forêt. Série d’interviews dans laquelle les représentants des organisations professionnelles membres de FBF expliquent comment leurs secteurs ont géré la crise sanitaire de la COVID 19 et les enseignements qu’ils en ont tiré. Série 1 : Comment les organisations professionnelles de la filière ont-elles géré la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Les organisations professionnelles sont toujours plus proches des adhérents, à leur écoute et prêtes à mettre en place de mesures indispensables, notamment le décalage du paiement de la CVO à fin juillet 2020 afin de tenir compte des difficultés de trésorerie des entreprises. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « L’ensemble des acteurs se sont bien organisés pour assurer la continuité de la livraison d’énergie aux différents utilisateurs, ce qui a nécessité des ajustements. Il y a eu une grande écoute, nous avons eu une réunion avec le ministère pour faire le point. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Nous avons décidé de continuer notre activité le mieux possible. Nos principaux problèmes pendant la crise concernaient les livraisons et les reports de chantiers. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Après un coup d’arrêt de nos activités, elles ont repris à partir d’avril et en mai au rythme de la reprise de nos clients. On a réussi à avoir un mode de fonctionnement efficace, tout en respectant la santé de nos salariés. Réouverture progressive selon les adhérents. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Il était très important de maintenir nos activités pour ne pas « louper » le printemps. Notre devoir est d’assurer l’approvisionnement de la filière. Pour les inductions florales, on a pu faire preuve de souplesse et d’adaptation. » Interview Anne-Laure Soleilhavoup (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) « Le CNPF s’est organisé très rapidement pour protéger ses partenaires de travail, tout en maintenant ses activités. » Interview de Frédéric Naudet (UNEP) « Le métier de reboiseur est extrêmement saisonnier, donc il y avait une urgence à trouver des solutions rapidement. La deuxième quinzaine de mars, nous avons mis en place les mesures sanitaires, diminué le nombre de personnes par véhicule et fourni masques et gel aux personnels de terrain. » Interview de Thierry Touzet (IGN) « L’activité a totalement été stoppée pendant 8 semaines. Le travail de terrain a repris doucement à partir du 11 mai en fournissant des kits sanitaires personnels et en organisant les déplacements avec un agent par véhicule. Il y a eu plusieurs phases d’assouplissement et l’activité est désormais quasi-normale, tout en appliquant les mesures barrières. Par exemple, tout le matériel a été doublé pour les équipes en binômes. » Interview Christophe MATHIEU (FCBA) « Il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires dès le 18 mars au soir. Le télétravail a été favorisé et le chômage partiel a aussi été instauré. Nous étions scrupuleux par rapport à la sécurité sanitaire, ce qui a permis de rouvrir les laboratoires assez vite. À ce jour, aucun cas de COVID-19 n’a été recensé parmi les collaborateurs. » Série 2 : Quels enseignements les organisations professionnelles de la filière ont-elles tirés de la crise sanitaire ? Interview de Michel Druilhe, Président de France Bois Forêt « Nous devons continuer à travailler pour préparer l’avenir. Le bois reste un atout pour la France, surtout en cette période. » Interview de Gilles Bauchery, Président du Syndicat National des Pépiniéristes Forestiers « Pendant la crise, on a surtout travaillé sur le transport du personnel. Nous allons également travailler sur un socle de personnel saisonnier. » Interview de Mathieu Fleury, Président du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie « La filière est bien organisée pour s’adapter à la crise. Nous avons fait des ajustements pour pouvoir travailler dans des conditions sanitaires correctes. » Interview de Richard Hébras, Président GIE – Semences forestières améliorées « Le principal, c’est de préserver la santé de tous nos travailleurs. On va sûrement maintenir l’usage des hangars comme réfectoires. » Interview de Jean-Louis Camici : Président Le Commerce du Bois « Nous allons réfléchir sur comment rendre nos industries beaucoup moins dépendantes de phénomènes extérieurs. Par ailleurs, l’état providence a pleinement joué son rôle, notamment avec le chômage partiel et les prêts octroyés aux entreprises. Cette crise montre que le matériau bois aura toute sa place dans cette nouvelle société où la protection de notre milieu est de plus en plus importante. » Interview d’Anne-Laure SOLEILHAVOUP (CNPF Auvergne-Rhône-Alpes) «Cette crise sanitaire confirme la capacité d’adaptation de nos équipes et de nos outils informatiques. Nous devons maintenir nos investissements pour rendre les outils informatiques accessibles sur le terrain et pour développer les formations en webinaire.» Interview de Frédéric NAUDET (UNEP) «Il a fallu trouver des solutions à des problèmes aussi simples que les déplacements, le logement ou la restauration des équipes.» Interview de Thierry Touzet (IGN) «L’arrêt complet de nos activités nous oblige à revoir nos dispositifs organisationnels et statistiques pour qu’ils soient plus agiles. Nous allons aussi voir comment mieux gérer les renforts, en améliorant la formation et les moyens de recrutement.» Interview de Christophe Mathieu (FCBA) « Nos enseignements reposent sur l’agilité des collaborateurs et la solidarité entre eux. Nous espérons que la relance de l’économie passera par la relocalisation en France de l’activité industrielle, y compris pour la filière forestière. Il faut que le citoyen comprenne que le bois est un atout dans une société décarbonée. Nous avons bien vu ses avantages pour les emballages et palettes. »
Il y a 4 ans et 344 jours

Rencontre avec : Paola Siri Renard

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2017, Paola Siri Renard (née en 1993) crée des œuvres qui s’apparentent à des « micro architectures ». Pour obtenir des formes spécifiques, la jeune artiste travaille différents matériaux en s’appuyant sur des « données abstraites », et s’impose ainsi des contraintes artistiques volontaires. Jusqu’au 17 juillet, elle expose ses sculptures à la galerie Lou Carter à Paris. À l’occasion de cette exposition personnelle, nous avons rencontrée Paola Siri Renard pour discuter avec elle de sa pratique si particulière de la sculpture. Muuuz : Quel a été votre parcours ? Paola Siri Renard : Après le baccalauréat, j’ai étudié à l’Atelier de Sèvres à Paris. L’année suivante, je suis entrée aux Beaux-Arts de Paris, et j’ai immédiatement intégré les ateliers de la plasticienne belge Ann Veronica Janssens. En 2017, dans le cadre d’un programme d’échange, je suis partie à Tokyo, où j’ai eu accès à des ateliers techniques incroyables. Je suis revenue à Paris pour passer mon DNSAP, puis je suis partie travailler à la Kunstakademie de Düsseldorf sur invitation de l’artiste et sculptrice américaine Rita McBride. Les deux années qui suivent le diplôme sont une période important durant laquelle j’ai développé de manière intensive ma pratique. Aujourd’hui, je vis et travaille entre Paris et Düsseldorf. Que vous a apporté votre année à Tokyo ? Mon séjour à Tokyo m’a confortée dans ma volonté de travailler à partir de données non visibles, abstraites. Grâce à cette résidence au Japon, j’ai en effet décidé de poursuivre le cheminement artistique que j’avais commencé à emprunter depuis mon entrée aux Beaux-Arts. Faites-vous uniquement de la sculpture ? Aux Beaux-Arts, j’ai fait surtout de la sculpture, et un tout petit peu de vidéo. J’ai eu la chance d’étudier la sculpture au sein des ateliers des artistes Ann Veronica Janssens et Emmanuel Saulnier, et d’apprendre différentes techniques. En 2016, juste avant mon départ au Japon, j’ai résidé au Cirva, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques, où j’ai appris à travailler le verre.Quel rapport vos pièces entretiennent-elles avec l’espace ? Mes pièces résonnent toujours avec l’espace. Aujourd’hui, je fais moins de pièces in situ mais je crée des œuvres autonomes, qui impliquent toujours des rapports entre espace, architecture, objet et corps. Ma pièce en résine Untitled Récamier fait référence à la chaise longue LC4 de Le Corbusier par sa forme et au Modulor par ses dimensions. Ici, je réinjecte les différentes proportions du système architectural établi par Le Corbusier, et j’évoque aussi les poses des femmes alanguies sur des banquettes inconfortables dans certaines peintures. La matière et la forme rendent ma pièce très incommode, même si elle est visuellement attrayante. Les « données abstraites » sont au fondement de vos créations. Qu'entendez-vous par « données abstraites » ?Je collecte des données abstraites, des systèmes de mesures, et je les réinjecte dans certaines de mes pièces. Au Japon, j’ai réalisé un ensemble de cinq sculptures à partir des données du premier séisme que j’ai ressenti là-bas. Selon l'échelle de Richter, si la magnitude du séisme est supérieure à cinq, on ne peut plus se déplacer normalement dans l’espace. Dans Profundity 37 kilometers, la plaque de marbre se surélève de 3,7 centimètres car l’épicentre de ce tremblement se situait à 37 kilomètres de profondeur en-dessous de la surface de la terre. Dans ma sculpture 60 cm < 2 h + g < 64 cm (STEPS), je me réfère à la formule de Blondel. Cette formule, calculée sur la dimension d’un pas humain, permet de définir les dimensions des marches et des contremarches d’un escalier. J’ai collecté toutes les dimensions possibles de cette formule, j'ai travaillé un pattern antidérapant et j'ai déformé l’escalier traditionnel pour construire une croix. J'extrais ainsi des données de leur contexte habituel pour les mettre en lumière. Votre travail met en jeu un système de rapports entre forme, matière, architecture et espace, où le corps devient le sujet même de l'œuvre. Quelle est la place du corps dans vos créations ? En exposant mon travail, j’ai rapidement saisi leur dimension corporelle évidente, et j’ai eu envie de faire des pièces avec lesquelles le corps peut interagir. Ma sculpture récente Love to details est un support de performance. J’ai collecté des ornementations de colonnes corinthiennes, je les ais agrandies et j’ai créé une sculpture modulable composée de plusieurs éléments modulables sur lesquels on peut s'asseoir. Les ornementations des colonnes corinthiennes sont calculées sur les proportions d’un corps féminin et inspirées de formes organiques comme les feuilles d’acanthe. Dans ma pièce, ces ornementations sont agrandies à l'échelle du corps et dialoguent ainsi avec leur histoire. Je trouve cela très intéressant.&nbsp;Love to details est donc une sculpture fonctionnelle envisagée comme un support de performance. La pratique de la performance vous intéresse-t-elle ?&nbsp;Je commence à associer des performances à mes sculptures, et j'explore encore les possibilités de la performance. À terme, j'aimerais vraiment chorégraphier des performances pour mettre en scène, autour de mes pièces, différentes expériences telles que des dîners, des débats, des lectures, des rituels. Dans votre exposition personnelle à la galerie Lou Carter, cinq sculptures sont présentées. Pourquoi avez-vous choisi ces œuvres ? La sélection des pièces a été faite par Lou Carter et moi. Les deux pièces en verre ont été réalisées à Marseille en 2016 et les trois autres sculptures ont été créées à Tokyo en 2017. Les pièces exposées à la galerie sont très différentes et n’ont pas le même point de départ, mais elles fonctionnent bien ensemble. Ces cinq pièces relativement anciennes représentent également différents axes de mon travail. Je suis très attachée à elles. Aujourd’hui, vers quoi souhaitez-vous faire évoluer votre pratique artistique ? J’aimerais évoluer vers la performance, et donc collaborer avec des performeurs, des danseurs ou des chorégraphes. Je souhaiterais faire sortir la sculpture de son état statique pour que les visiteurs puissent entretenir une relation sensible avec mes oeuvres. Quelles sont vos prochaines expositions ?Je présenterai plusieurs de mes pièces dans une exposition collective qui se tiendra à ART Biesenthal, en Allemagne, du 15 août au 5 septembre. Et vos futurs projets ? Je suis en train de monter différents projets avec mon ami, l’artiste Max Blotas, qui crée des installations connectées. Son travail est complètement différent du mien mais nos oeuvres dialoguent bien les unes avec les autres.&nbsp; Pour en savoir plus, visitez le site de Paola Siri Renard, et celui de la galerie Lou Carter. Paola Siri Renard, du 2 au 18 juillet 2020, à la galerie Lou Carter (75007).Visuels des œuvres : © LouCarterGalleryLéa Pagnier
Il y a 4 ans et 345 jours

Après le virus, les constructeurs britanniques veulent bétonner leur reprise

Avec la levée progressive du confinement instauré fin mars au Royaume-Uni, le chantier d'un complexe de logements étudiants a repris à Guildford après cinq semaines d'arrêt, un projet de 38 millions de livres (42 millions d'euros) qui, une fois achevé, comptera 533 chambres réparties sur quatre immeubles.Si certains travaux ont été autorisés à rester ouverts au plus fort du "lockdown", sous réserve de respecter les règles sanitaires, ce chantier s'était interrompu le temps de mettre en place des mesures de sécurité pour ses 75 employés."Tout le monde s'est rendu compte qu'il ne s'agissait pas seulement de notre santé et sécurité - il s'agissait aussi de la famille de chacun", explique à l'AFP le responsable du projet, Barry Kerr, 34 ans.Salle d'isolementDes mesures préventives ont été introduites sur le site de construction opéré par l'entreprise McAleer & Rushe, comme un système de déplacement unidirectionnel, un nombre d'employés réduit, et des cantines, vestiaires, toilettes et lavabos plus nombreux.Les heures de début et de fin ont été étalées, le système d'entrée par empreinte digitale a été retiré, et les employés doivent déclarer leur état de santé tous les jours. Une "salle d'isolement" a été créée au cas où l'un d'eux présenterait des symptômes - elle n'a pas encore été utilisée.L'entreprise et ses sous-traitants ont également recouru au mécanisme de prise en charge partielle des salaires par l'Etat, mis en place par le gouvernement du conservateur Boris Johnson pour éviter des licenciements durant la crise sanitaire."Je crois que l'entreprise a pris la bonne décision (...) en fermant temporairement ses chantiers jusqu'à ce que nous puissions assurer que nous respectons bien les directives" officielles, souligne Barry Kerr.Il précise toutefois que les annonces ont parfois été confuses: les chantiers pouvaient rester ouverts en Angleterre et en Irlande du Nord, mais pas en Ecosse.L'incertitude du BrexitLa confinement a provoqué l'effondrement de l'activité de la construction au Royaume-Uni en avril et en mai, avant un rebond en juin. L'indice PMI pour le secteur est remonté à 55,3 points le mois dernier, contre 28,9 en mai, selon le cabinet IHS Markit. Un indice en dessous de 50 points signale une contraction économique. Avec le confinement, "au moins 50% des chantiers ont fermé", explique Gareth Belsham, directeur du cabinet de conseil en immobilier Naismiths. "Seuls quelques petits promoteurs, principalement des promoteurs résidentiels, ont pu poursuivre au milieu de tout ça".Le choc a été d'autant plus rude que le secteur venait à peine de se remettre des incertitudes économiques liées au Brexit, qui s'est réalisé le 31 janvier avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne."Construire, construire, construire"Fin juin, le Premier ministre Boris Johnson a appelé le Royaume-Uni à "construire, construire, construire" pour relancer l'économie frappée de plein fouet par la pandémie, promettant une "révolution par les infrastructures" inspirée du "New Deal" américain.Mercredi, son gouvernement a annoncé qu'il allait injecter 30 milliards de livres dans des mesures de relance, dont des subventions pour la rénovation énergétique et des aides à l'emploi des jeunes."En général, en ce moment, je pense que les perspectives pour la construction sont très bonnes", juge Andrew Southern, fondateur de Southern Grove, qui finance le projet de Guildford ainsi que deux projets similaires dans le centre de l'Angleterre.Gareth Belsham se montre plus sceptique quant à la réalisation de projets d'infrastructures par l'Etat, notamment en raison de l'impact du Brexit sur la disponibilité de la main-d'oeuvre étrangère.
Il y a 4 ans et 346 jours

La Cour des comptes vigilante sur d'éventuels nouveaux EPR

La Cour a publié un rapport critique sur la filière EPR, qui fait notamment le constat des "dérives de coûts et de délais considérables" sur le chantier du réacteur de Flamanville (Manche), dont la mise en service n'interviendra que "mi-2023" au plus tôt.EDF table pour sa part sur un chargement du combustible nucléaire fin 2022, un calendrier qui avait été confirmé en mai par son PDG Jean-Bernard Lévy, malgré le ralentissement occasionné par le confinement à la suite de la pandémie de covid-19."Il faut selon EDF une période de tests et de montée en puissance de six à huit mois après chargement du combustible pour que le réacteur puisse être mis en service commercial", a souligné le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lors d'une conférence de presse.Au final, les coûts auront multipliés par 3,3 (à 12,4 milliards d'euros selon EDF) et les délais par au moins 3,5. Les magistrats estiment que s'ajouteraient pour 6,7 milliards de "coûts complémentaires" en plus de la construction à proprement parler, dont une bonne part de frais financiers.A l'étranger, les auteurs du rapport pointent du doigt des projets "peu rentables" même lorsqu'ils ont été menés à bien, comme les deux réacteurs chinois de Taishan qui fonctionnent et restent à ce jour les seuls EPR en fonctionnement dans le monde.Le chantier d'Olkiluoto 3 en Finlande, lancé dès 2005 par Areva, n'est pour sa part toujours pas achevé et a connu de nouveaux problèmes récemment. Quant aux deux réacteurs en construction à Hinkley Point au Royaume-Uni, leur financement "pèse considérablement" sur la situation financière d'EDF, déjà lourdement endetté, juge le rapport."Horizon 2050""Le retour d'expérience des chantiers menés et la planification du mix (bouquet, NDLR) énergétique à horizon 2050 sont nécessaires avant de décider de construire ou non de nouveaux réacteurs électronucléaires", a estimé Pierre Moscovici en évoquant l'avenir.En raison des retards de Flamanville, le gouvernement a déjà prévenu que la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs en France serait renvoyée au prochain quinquennat.Avant cette décision, les magistrats suggèrent "un exercice de retour d'expérience complet sur tous les EPR construits ou en construction en France et à l'étranger".Ils demandent aussi "une analyse complète du mix électrique à l'horizon 2050" préalable à toute décision. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui sert de feuille de route au gouvernement, a aujourd'hui pour horizon 2028 seulement.Or, la décision de construire ou non de nouveaux réacteurs engagera la France "jusqu'au XXIIe siècle", souligne la Cour des comptes. Les enjeux financiers sont énormes: construire trois paires de réacteurs EPR2 (la version améliorée sur laquelle travaille EDF) coûterait 46 milliards d'euros. C'est sur ce scénario de six nouveaux réacteurs que l'électricien travaille actuellement à la demande du gouvernement.Pour pouvoir pendre une décision, la Cour prône également de "calculer la rentabilité prévisionnelle du réacteur de Flamanville 3 et de l'EPR2". Pour ce dernier, censé être moins cher, les estimations de coût reposent encore sur des "données partielles" et "des hypothèses à préciser", s'inquiètent les magistrats.Ils alertent également sur la question du financement, qu'EDF ne pourra plus assurer seul à l'avenir et qui nécessitera donc une forme de soutien public.Les difficultés "ne doivent pas conduire à disqualifier cette technologie", mais "il faut constater des difficultés passées considérables qui peuvent orienter les choix futurs", a conclu Pierre Moscovici.
Il y a 4 ans et 346 jours

Grohe réduit drastiquement l'utilisation de plastique avec 10 millions d'emballages en moins

Le passage à des emballages sans plastique est un processus qui implique tous les sites de production. Outre l'identification des emballages plastiques les plus couramment utilisés, il faut rechercher, tester, puis mettre en œuvre de nouveaux matériaux de substitution plus durables."Offrir des emballages sans plastique fait partie de notre approche globale de durabilité à 360 degrés, qui inclut également les employés, les fournisseurs, les clients, les différents processus de production, les produits et notre contribution à la société. En tant que marque, il est important de revoir constamment les processus existants du point de vue de la durabilité", déclare Thomas Fuhr, Directeur Général de LIXIL International et PDG de Grohe AG. "Parvenir à un emballage produit entièrement sans plastique d'ici 2021 est une étape importante dans notre contribution à la lutte contre le problème mondial des déchets plastiques".Pacific Garbage Screening et GROHE, unis contre les déchets plastiquesL'objectif de réduction des déchets plastiques est également renforcé par la collaboration avec l'architecte Marcella Hansch, fondatrice de Pacific Garbage Screening. Les deux partenaires partagent la vision d'une eau propre, en réduisant les déchets plastiques dans les océans et les rivières.Marcella Hansch développe une plateforme aquatique qui collecte les déchets plastiques dans les rivières avant qu'ils ne soient rejetés dans les océans. Outre le soutien financier de GROHE, les deux partenaires veulent sensibiliser le public au problème du plastique et l'amener à adopter un mode de vie plus durable.En plus de l'initiative contre les déchets plastiques, GROHE déploie une importante stratégie environnementale : depuis juillet 2019, la marque a converti toutes les usines de production de LIXIL EMENA à l'électricité verte, et depuis le 1er avril 2020, GROHE a une production neutre en carbone. GROHE compense ses émissions de CO2 par des projets de compensation et soutient des activités comme le Gold Standard, développé sous la direction du WWF.Grâce à son engagement continu envers la durabilité et le respect des ressources, GROHE a obtenu à plusieurs reprises, des Prix allemands avec les meilleurs classements en développement durable. En 2017, la marque a reçu le Prix RSE du Gouvernement Fédéral Allemand. L'année dernière, le PDG de GROHE, Thomas Fuhr, a reçu le prix B.A.U.M. (trophée sur l'environnement et la durabilité, décerné par le réseau d'entreprises B.A.U.M.) pour son engagement en faveur de la durabilité.
Il y a 4 ans et 346 jours

Crise sanitaire: l'avenir incertain du projet d'extension de l'aéroport de Roissy

Le terminal 4 de Roissy-Charles de Gaulle, méga-projet d'extension doté d'une capacité de 40 millions de passagers, verra-t-il le jour? La crise sanitaire mondiale contraint Aéroports de Paris et l'Etat à revoir leur copie sévèrement critiquée par l'Autorité environnementale.
Il y a 4 ans et 346 jours

Contrat autoroutier de 500 millions d'euros au Pays de Galles pour le français Meridiam et l'espagnol FCC

"Meridiam remporte le contrat pour construire le dernier tronçon de l'A465 au Pays de Galles", a indiqué le Français dans un communiqué, précisant qu'il est associé à FCC.Le montant n'est pas donné, mais une source proche de l'opération a révélé que le marché, octroyé par le gouvernement gallois, dépassait les 500 millions d'euros."Le projet vise à rénover la dernière section de 18 kilomètres de la route A465 qui traverse la bordure nord du Sud industriel du Pays de Galles", a expliqué Meridiam dans son communiqué.La construction commencera en fin d'année et doit durer jusqu'en 2024. Au-delà, FCC et Meridiam continueront à assurer la maintenance de ce tronçon dans le cadre d'une concession de 30 ans.
Il y a 4 ans et 346 jours

« MAISONS DE LUMIÈRE BY TECHNAL » DEVIENT UN RÉSEAU DE CONCESSIONNAIRES DÉDIÉ AUX MENUISERIES ALUMINIUM DE LA MARQUE

Jusqu’à présent réservée aux adhérents Aluminiers agréés Technal, l’ouverture des points de vente et showrooms est accessible à... Cet article « MAISONS DE LUMIÈRE BY TECHNAL » DEVIENT UN RÉSEAU DE CONCESSIONNAIRES DÉDIÉ AUX MENUISERIES ALUMINIUM DE LA MARQUE est apparu en premier sur Archicree - Créations et Recherches Esthétiques Européennes.
Il y a 4 ans et 347 jours

Les grands groupes européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ?

En France, le confinement a été mis en place le 17 mars 2020 et tous les groupes ont communiqué sur l’arrêt d’une partie de leurs chantiers. L’activité a repris progressivement au cours du deuxième trimestre dans la plupart des pays au rythme des directives gouvernementales des pays où chaque groupe opère. Mazars s’est interrogé sur la capacité des majors européens du BTP à traverser la crise du Covid 19, à travers l’étude des performances, de la solidité financière et du positionnement (diversification géographique / sectorielle) des 17 grands groupes européen, pure players ou acteurs diversifiés autour des métiers de la construction, dont le chiffre d’affaires consolidé est supérieur à 5 Mds€, L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » compare les performances financières des majors européens du BTP sur 2019 et début 2020. Par rapport aux précédentes études, les axes de comparaison ont été complétés d’un focus sur l’endettement, la trésorerie et la liquidité des majors à fin 2019. Les groupes ressortent renforcés de l’année 2019 avec une belle croissance de +4,5% (dont +7,9% pour les majors français) et un taux de marge opérationnelle légèrement supérieur (+0,2 point pour atteindre 4,9%). L’internationalisation des majors s’est à nouveau accentuée en 2019 : la part de l’activité réalisée à l’étranger progresse de 2 points, pour représenter 56% de leur activité.Le carnet de commandes à fin 2019 est au plus haut historique, en hausse de 3,5% vs. fin 2018.La solidité financière s’est fortement améliorée sur 5 ans, avec une hausse de la trésorerie de 40% pour l’ensemble des groupes, atteignant ainsi 45 Mds€. En complément l’endettement net a reculé sur cette période de 38%, hors groupes ayant une activité de concession.L’activité des groupes ayant publié au 1er trimestre 2020 est encore faiblement marquée par l’impact du Covid 19 (+2,2% vs. 1er trimestre 2019), mais devrait être fortement impactée au 2nd trimestre 2020, à l’image de la dégradation des capitalisations boursières sur le 1er semestre 2020.Les publications du chiffre d’affaires des majors européens du BTP au 31 mars 2020 montrent seulement les premiers effets de la crise du Covid-19. Les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Cette crise s’est également traduite par une forte dégradation des capitalisations boursières de l’ensemble des majors européens. Cette dégradation s’est cependant atténuée au fur et à mesure de la reprise des chantiers.2019, Une nouvelle année de croissance pour les majorsL’activité des majors s’inscrit en hausse pour la troisième année consécutive, à +4,5% par rapport à 2018. Les groupes français se distinguent, pour la seconde année consécutive, par une hausse de leur chiffre d’affaires (+ 7,9%) supérieure à la moyenne des groupes du Panel.En 2019, les majors ont poursuivi leur stratégie de croissance externe avec de nombreuses acquisitions sur les divers secteurs d’activité, notamment deux principales acquisitions sur la partie Concessions : l’acquisition en mai de 50,01% des parts de l’aéroport de Londres-Gatwick par Vinci et le rachat en décembre de 49,9% des parts de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le groupe Eiffage.Le taux de marge opérationnelle des groupes du Panel s’est maintenu par rapport à 2018 (+0,2 point hors Atlantia). Cette légère hausse est toutefois à nuancer. Avec la prise en compte d’Atlantia, le taux de marge opérationnelle des majors européens sur 2019 recule de 0,9 point par rapport à 2018. La dégradation de 18 points du taux de marge opérationnelle du major italien, notamment impacté par l’effondrement du Pont de Gênes, pénalise la moyenne du Panel.Développement à l’internationalDans la continuité des années précédentes, le poids de l’activité des majors réalisé à l’étranger poursuit sa montée en puissance. En 2019, 55,7% de leur chiffre d’affaires est réalisé hors marché domestique, soit +1,6 point par rapport à 2018, évolution principalement portée par le marché européen (hors domestique), dont la part progresse de +1,5 point.La hausse du poids de l’activité des majors en Europe hors domestique par rapport à 2018 est notamment portée par Atlantia (+20 pts, principalement en lien avec l’acquisition d’Abertis), NCC AB (+3,5 pts) et Acciona (+1,7 pt).La part du chiffre d’affaires des majors sur leur marché domestique représente 44,3% de l’activité des groupes en 2019. Ce recul de -1,6 point par rapport à 2018 est notamment impacté par Atlantia (-28 pts), NCC AB (-3,5 pts) et Vinci (-2,2 pts). Une troisième année de forte croissance pour les majorsL’accroissement du chiffre d’affaires de VolkerWessels de 12,1% par rapport à 2018 est lié à un effet volume sur l’ensemble des segments, notamment sur sa branche Infrastructure en Allemagne et son département Energy & Telecom Infrastructure au Pays-Bas, à l’exception de l’Amérique du Nord qui a subi des intempéries.Eiffage voit son activité croitre de +10,7% par rapport à 2018. Cette hausse est principalement en lien avec les bonnes performances de ses pôles « Construction » et « Infrastructures ». Le major français a bénéficié de la dynamique des projets du Grand Paris ainsi que de la livraison de nombreux chantiers, notamment dans le secteur des transports en commun en site propre.La croissance de l’activité de Vinci (10,4%) est liée à la croissance organique et à la croissance externe, notamment des branches Concessions (aéroport de Londres Gatwick) et Énergie.La croissance du chiffre d’affaires de Balfour Beatty (+10,3 % par rapport à 2018) s’explique par le développement de la partie infrastructures, ainsi que par sa politique de croissance externe avec l’acquisition en 2019 d’une vingtaine d’entreprises de tailles diverses. Une hausse continue du carnet de commandesEn 2019, les majors enregistrent pour la quatrième année consécutive une hausse de leur carnet de commandes pour les secteurs liés aux métiers de la construction, de +3,5 % en 2019, et ce malgré des niveaux déjà historiquement élevés (+3,1% en 2018 ; +2,7% en 2017 ; +5,9% en 2016).Des situations contrastées en termes d’endettement netSur ces cinq dernières années, les majors ont très fortement réduit leur endettement net (-38% en 5 ans), à l’exception des groupes ayant une activité de concession qui ont poursuivi leurs investissements (+58% en 5 ans).La hausse marquée de l’endettement net des groupes ayant une activité de concession porte sur les deux dernières années et sur deux majors : Altantia et Vinci. Ils contribuent fortement à l’endettement global du Panel (respectivement 44,1% et 26,0% de l’endettement net total chiffré à 83 Mds€).Cette forte progression est en lien avec l’acquisition d’Abertis, venue tripler l’endettement net d’Atlantia en 2018, et l’acquisition de l’aéroport de Londres Gatwick en 2019 pour Vinci.La trésorerie des groupes du Panel repart à la hausse en 2019, après une légère baisse liée à l’effet taux de change sur l’exercice 2018, pour atteindre 45 Mds€ en 2019, représentant une hausse de 40% en 5 ans.Analyse des disponibilités nettes par rapport à l’activité à fin 2019Ferrovial et Atlantia se démarquent respectivement avec des ratios disponibilités nettes / chiffre d’affaires de 78,2% et 44,7% en 2019, alors que le ratio moyen des groupes du Panel s’élève à 19,4%.Le ratio moyen des groupes français ressort à 14,9%, soit 4,5 points en-deçà de la moyenne des groupes du Panel.Endettement brut, trésorerie et lignes de crédit non tiréesSur les 17 groupes du Panel, 4 présentent un excédent net à fin d’année 2019 : Balfour Beatty (0,2 Md€), Royal BAM Group (0,6 Md€), VolkerWessels (0,6 Md€) et Strabag (1,1 Md€).Par ailleurs, 3 groupes se démarquent particulièrement avec un endettement net supérieur à celui des autres majors (Atlantia : -36,7 Mds€, Vinci : -21,7 Mds€ et Eiffage : -10,2 Mds€), notamment en lien avec des opérations de croissance externe dans le secteur des concessions. Pour la majorité des majors européens du BTP, l’analyse des agrégats financiers présentés ci-dessus fait ressortir une santé financière certaine des groupes à fin 2019, au regard notamment de leur niveau de liquidité et de la diminution de leur endettement net ces dernières années.Rentabilité des majors par secteurPour mener des comparaisons sectorielles compte tenu des informations disponibles, l’activité des majors européens du Panel est ventilée selon 6 secteurs d’activité, dont 5 sont liés aux métiers de la construction.L’impact de la crise COVID19La crise sanitaire liée à la Covid-19 vient néanmoins menacer ces bons résultats et les objectifs des majors pour les prochains mois, puisque la plupart des pays ont imposé un confinement, engendrant irrémédiablement un ralentissement de l’activité. Au cours du premier trimestre 2020, les majors européens ont généré une activité trimestrielle, supérieure à la moyenne de ces 5 dernières années de 9,6%, et en hausse de 2,2% par rapport au 1er trimestre 2019, malgré les premiers impacts de la crise du Covid-19.Bien que le premier trimestre 2020 ne traduit pas, pour l’ensemble des majors, l’impact de cette crise inédite, les groupes français présentent déjà un recul moyen de 2,7% de leur activité par rapport au premier trimestre 2019. Les majors français sont en effet impactés plus particulièrement sur les métiers du BTP (-6,3% par rapport au T1 2019), de la Route (-8,9%) et de l’Immobilier (-14,8%), suite aux mesures de confinement en France appliquées dès mi-mars 2020. « Les majors européens, pour leur grande majorité, affichent une année 2019 satisfaisante en termes d’activité et présentent une santé financière certaine à travers une forte baisse de leur endettement net et un niveau de liquidité élevé. La diversité géographique de leur activité, qui permet de compenser les impacts de la crise dans les différents pays, ainsi que la diversité des métiers, l’industrialisation de leurs méthodes de travail et leur niveau de digitalisation constituent de réels atouts pour permettre aux majors de traverser cette période. Le deuxième trimestre 2020 devrait néanmoins être plus impacté, mais devra être analysé au regard de mesures prises par les Etats pour soutenir les entreprises du secteur au travers de plans de relance dans le BTP ou la poursuite des grands travaux », conclut Olivier Thireau, Associé responsable Immobilier & BTP chez Mazars France.L’étude « Les majors européens du BTP sont-ils armés pour affronter la crise ? » est disponible sur ici.
Il y a 4 ans et 347 jours

Groupe ADP finalise l'acquisition de 49% du groupe indien GMR Airports

Le montant de l'opération a été révisé afin de "prendre en compte l'impact de la pandémie" de Covid-19 qui a entraîné le plongeon du trafic aérien mondial, affirme-t-il dans un communiqué.Lors de l'accord initial en février, le montant de la participation était fixé à 1,36 milliard d'euros, acheté en deux temps: 24,99% puis 24,01% quelques mois plus tard une fois obtenues les autorisations administratives nécessaires.ADP et GMR ont signé mardi un amendement au contrat de vente sur le prix de ces 24,01%. Au lieu de régler les 658 millions d'euros initialement prévus, ADP en paie "immédiatement" 532 millions, dont 119 millions en augmentation de capital de GMR Airports.Le paiement des 126 millions restants sera "conditionné par l'atteinte de certaines cibles de performance des activités de GMR Airports d'ici à 2024", précise Groupe ADP.Le groupe GMR exploite les aéroports internationaux de Delhi et Hyderabad en Inde et l'aéroport de Mactan Cebu aux Philippines. Ils ont accueilli en tout 102 millions de passagers en 2019, selon Groupe ADP.Il possède également quatre autres aéroports qui ont accueilli 22 millions de passagers en 2019 et sont soit en cours de développement (Goa en Inde et Héraklion en Grèce) soit ont été gagnés aux enchères (Nagpur et Boghapuram en Inde).Avant cette prise de participation, Groupe ADP gérait directement ou indirectement à travers des participations 24 aéroports dans le monde, dont les aéroports parisiens d'Orly et Charles-de-Gaulle.
Il y a 4 ans et 348 jours

Réduire immédiatement son budget énergie avec Zéro Wattheure

30 millions de compteurs, Linky, Gaspar, et autres, ont été déployés sur le territoire national en quelques années. 30 millions de « data loggers » pour mesurer la consommation d&rsquo;énergie du bâtiment 24/7 et vous aider à réduire vos consommations. Vous payez ces « smart meters » chaque mois : quel bénéfice en tirez-vous  ? Zéro Wattheure exploite ces « big data » pour vous, les collecte, les met en forme et vous les restitue sous forme digeste pour agir, vite, efficacement. Pas de travaux : les compteurs ont été posés par votre distributeur pour chacun de vos bâtiments Pas d&rsquo;investissement : vous remboursez cette infrastructure de réseau sur votre abonnement (le TURPE) Pas de délai : pour chaque action, une fiche économie vous est remise, avec un résultat chiffré Zéro Wattheure a développé une méthode qui a fait ses preuves dans de nombreux territoires pour rendre le patrimoine public plus performant, plus sobre, plus économe. Nous sommes à votre écoute pour vous la présenter. N&rsquo;attendez pas pour nous contacter par courriel contact@zerowattheure.com ou par téléphone 0800 300 337 (appel et service gratuits) Et toutes nos actualités sur le site du Zéro Wattheure
Il y a 4 ans et 348 jours

La récession en France devrait être limitée à 9% en 2020, selon l'Insee

Le gouvernement anticipe de son côté un recul du produit intérieur brut de 11% et la Banque de France de 10%."En juin, l'activité économique aurait comblé les trois cinquièmes de l'écart qui la séparait, au creux du confinement, de son niveau d'avant crise", se réjouit l'Institut national des statistiques dans sa septième note de conjoncture depuis la fin mars.Il constate aussi que "la consommation des ménages ne serait, quant à elle, plus qu'à 3 points de pourcentage de son niveau normal", alors que les ménages ont constitué une très importante épargne supplémentaire durant les huit semaines de confinement et qu'une question de la reprise est de savoir s'ils vont la dépenser ou la garder en réserve.Après s'être contracté de 5,3% au premier trimestre puis de 17% au deuxième en raison de la pandémie de coronavirus, le PIB rebondirait de 19% au troisième trimestre puis de 3% au quatrième, précise l'Insee, qui fait ses premières prévisions au-delà du mois de juin."Fin 2020, l'activité économique demeurerait légèrement en deçà de son niveau d'avant crise", estime l'Insee, dans une fourchette comprise entre -6% et -1%, selon les scénarios, avec une moyenne à -4%."Les perspectives de production se redressent très nettement : la vigueur de ce rebond tient beaucoup à la faiblesse du point de départ, c'est-à-dire de l'activité économique en période de confinement", selon la note."Cependant les carnets de commandes, en particulier à l'international, demeurent jugés peu garnis par les entreprises industrielles, ce qui n'augure pas d'un retour immédiat à la normale", tempère l'institut.Aussi, avec des exportations en recul de 36% sur un an pour le mois de mai, les échanges extérieurs de la France "demeurent plus dégradés en mai que la production nationale en phase de redémarrage"."Pas indemne"La consommation bénéficie d'un effet de rattrapage après le confinement sur les produits manufacturés, mais cet effet ne s'étend pas à tous les produits, l'habillement par exemple souffrant fin juin d'une base de comparaison élevée alors que les soldes avaient déjà commencé en 2019 et sont décalées cette année.Quant aux services, certains continuent à souffrir comme le transport aérien.Grâce aux mesures prises pendant les huit semaines de confinement pour préserver le tissu économique et l'emploi, "les premières marches de la reprise ont pu être gravies assez rapidement, peut-être plus que prévu. Ce sont les dernières qui risquent d'être les plus difficiles, concernant surtout les secteurs les plus touchés par la crise", met en garde l'Insee.Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a brossé lundi un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits", prévenant que c'est "une tâche écrasante" qui l'attend.Et même si elle n'atteint finalement que 9%, il s'agira de "la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948", indique la note de l'Insee.Mais pour son directeur général Jean-Luc Tavernier, si on "peut déjà anticiper que l'ordre de grandeur de la baisse du PIB en 2020 pourrait être d'une dizaine de points, voire un peu moins", "il est absurde de dire que l'on serait de ce fait revenu dix ans en arrière"."Car cette baisse en moyenne annuelle est bien entendu liée principalement à la chute connue pendant les mois de confinement. Si l'économie n'en sort pas indemne, il est probable qu'elle reviendra dans les mois à venir à un niveau plus proche de celui qui prévalait avant le confinement", estime M. Tavernier.