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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Transport et infrastructure

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Il y a 4 ans et 348 jours

Quatre ans de retard pour le projet Rail Baltica ?

La Cour des comptes européenne alerte, dans un rapport, sur cette ligne de train à grande vitesse des pays baltes qui pourrait s'achever en 2030, au lieu de 2026. Sa viabilité économique est également remise en cause.
Il y a 4 ans et 348 jours

Le projet de transformation de la Gare du Nord, va-t-il devenir un "Notre-Dame-des-Landes" parisien ?

Le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot a officiellement annoncé mardi qu'il avait signé le permis de construire, avec un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024", selon un communiqué."Le lancement des travaux se fera sans attendre selon les principes d'un chantier exemplaire et en respectant les conditions sanitaires imposées par le Covid", a réagi par communiqué la SA Gare du Nord 2024, "confiante quant au respect du calendrier".Mais l'annonce n'a pas soulevé un grand enthousiasme du côté de la mairie de Paris. "L'Etat va à l'encontre des besoins des habitants comme des usagers des transports et méprise le choix des électeurs franciliens", a par exemple tonné sur Twitter la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, annonçant que la "mobilisation" de l'équipe municipale "(continuerait) contre ce projet démesuré"."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a aussi écrit sur le même réseau social Emmanuel Grégoire, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo."Contraire aux exigences écologiques"La Ville de Paris, qui doit détailler "les points qui constituent des lignes rouges dans le projet" lors d'une conférence de presse mercredi, avait soutenu dans un premier temps cette rénovation.Elle avait ensuite jugé trop commercial le projet, porté par une coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan.Il prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels au sein de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour --un chiffre appelé à augmenter.Le projet, évalué à 600 millions d'euros, a aussi été fustigé par une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, qui ont jugé le projet initial "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".Dans son communiqué, le préfet d'Ile-de-France Michel Cadot a plaidé que "SNCF Gares & Connexions et la société +Gare du Nord 2024+ ont pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", le "lancement d'études pour améliorer l'accès à la gare par le nord" ou encore "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain" pour "libérer le parvis de la gare des déposes-minute".En outre, est prévu un "renforcement de la qualité environnementale du projet en augmentant les surfaces végétalisées et par le réemploi des eaux de pluie", plaide encore Michel Cadot.Mais dans son communiqué, la ville de Paris a fustigé un projet "contraire aux exigences écologiques et urbaines portées par l'exécutif parisien nouvellement élu", et appelé à poursuivre des discussions "afin de reconsidérer ce projet en profondeur pour le rendre viable et acceptable".De son côté Serge Rémy, de l'association "Retrouvons le Nord de la Gare du Nord" qui mobilise contre le projet de SNCF et Ceetrus, a fait le parallèle avec les ambitions vertes du nouveau gouvernement: "Alors que la convention Climat défend un nouveau modèle économique plus sobre et moins commercial, l'Etat délivre un permis de construire qui donne les clés de la gare du Nord à Auchan pendant 46 ans pour installer une énorme zone de boutiques".Mairie de Paris et opposants lâchent leurs coups contre le gouvernementMots vigoureux, menaces de "recours" en justice voire d'occupation: la mairie de Paris et les opposants au projet de transformation de la Gare du Nord, ont tonné mercredi contre la décision de l'Etat de délivrer le permis de construire, un "déni de démocratie" selon eux.Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, avait tweeté mardi que le gouvernement venait "de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris" en délivrant le permis de construire au volet commercial de la transformation de la Gare du Nord. Mercredi, il a enfoncé le clou en conférence de presse, aux côtés de la maire du Xe arrondissement, Alexandra Cordebard.Le projet, évalué à 600 millions d'euros? "Totalement surdimensionné" et sur "un modèle usé", qui "représente une menace sur le tissu local" environnant. Délivrer le permis de construire un jour de remaniement? Un "déni de démocratie" parce que les Parisiens souhaitent "un projet mieux inséré dans son environnement". L'échéance prévue, à savoir les Jeux olympiques 2024? "Pas crédible et pas sérieux", tance encore Emmanuel Grégoire.La veille, la coentreprise créée par SNCF Gares & Connexions et Ceetrus, la foncière d'Auchan, avait pourtant promis que "le lancement des travaux se fera sans attendre" et s'était dite "confiante quant au respect du calendrier", le préfet de la région Ile-de-France Michel Cadot évoquant de son côté un "objectif de livraison des travaux nécessaires pour les jeux Olympiques et Paralympiques 2024"."Je mets au défi Ceetrus de me prouver (que les délais sont crédibles, NDLR) en produisant les plannings de chantier, auxquels nous n'avons pas accès", a répondu Emmanuel Grégoire, ménageant le préfet d'Ile-de-France - qu'il "pense aussi embarrassé que nous par cette décision" - pour mieux attaquer le gouvernement, accusé de "passé en force". "Un dossier de cette nature n'est pas décidé dans un petit bureau administratif secondaire", a-t-il aussi glissé.Occupation "possible"Sur le fond, et si elle ne conteste pas la nécessité de rénover la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par plus de 700.000 voyageurs chaque jour, la municipalité évoque plusieurs "lignes rouges", outre le calendrier.Elle demande d'abord une "dédensification" du projet, proposant de diviser la surface commerciale par quatre, de 20.000 à 5.000 m2; une "ouverture sur l'ensemble du quartier", en abandonnant "la séparation des flux d'entrée et de sortie" que la mairie juge "inadaptée pour une gare"; "l'amélioration de l'intermodalité avec les transports en commun, les vélos et les taxis".Mardi, Michel Cadot avait plaidé que les porteurs du projet avaient "pris 13 engagements visant à assurer une bonne intégration de la gare rénovée dans le quartier", via notamment "la création d'un important parking à vélos", ou "la prise en compte du réaménagement du parking souterrain".Insuffisant, estime Emmanuel Grégoire, qui brandit la menace de "recours judiciaires" pour faire pièce à ce projet.Les associations d'usagers et d'habitants, présentes mercredi dans la salle de la Mairie de Paris où se tenait la conférence de presse, sont sur la même longueur d'ondes.Sont-elles prêtes à aller jusqu'à une occupation de la gare? "Cela fait partie des choses possibles", estiment Chantal Henon et Jean-Pierre Leroux, du Comité des habitants Gare du Nord - La Chapelle. "Sur le jardin Villemin, quai de Valmy (Xe arrondissement, NDLR), on a occupé un chantier pendant six mois pour l'empêcher de fonctionner et on a gagné", explique le second, membre de la section PCF du Xe arrondissement."Il y a une demande de sens sur les projets, et un projet commercial en pleine gare du Nord, ça n'a pas de sens. La mobilisation est déjà forte dans nos associations, elle va grossir", abonde Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris. "Les Parisiens, les habitants, les citoyens sont de plus en plus inquiets concernant les réponses gouvernementales ou parfois municipales à des enjeux sociétaux et écologiques graves".
Il y a 4 ans et 348 jours

Mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril : 18 nouveaux sites emblématiques

Pour la troisième édition de la mission pour la sauvegarde du patrimoine en péril confiée par le Président de la République à Stéphane Bern, 18 sites emblématiques des régions de métropole et d’outre-mer ont été sélectionnés. Ils bénéficieront d’un soutien financier de la Mission Stéphane Bern via la Fondation du patrimoine, grâce aux jeux Mission Patrimoine 2020 de FDJ, qui viendra s’ajouter aux subventions du ministère de la Culture pour les édifices protégés au titre des monuments historiques, ainsi qu’aux dons et mécénats collectés. Les 18 sites emblématiques 2020 sont les suivants : Eglise Saint-Etienne de Mélas au Teil – Ardèche Temple protestant Saint-Martin à Montbéliard – Doubs Phare, Fort et Caserne de l’Ile aux Moines – Côtes d’Armor Grange pyramidale à Jars – Cher Couvent des Filles de Marie de l’Île Rousse – Haute-Corse Séchoir à tabac de Lipsheim, remonté à l’Ecomusée d’Alsace d’Ungersheim – Haut-Rhin Église Saint-Pierre de Dompierre-sur-Authie – Somme Fort de Cormeilles-en-Parisis – Val-d’Oise Théâtre romain de Lillebonne – Seine-Maritime Viaduc des Rochers Noirs – Corrèze Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse – Aude Ancien Tribunal à Baugé-en-Anjou – Maine-et-Loire Cathédrale Notre-Dame du Réal à Embrun – Hautes-Alpes Habitation Zévallos au Moule – Guadeloupe Eglise du Sacré-Cœur de Balata – Martinique Eglise Saint-Joseph d’Iracoubo – Guyane Pont suspendu de la rivière de l’Est – La Réunion Cathédrale de Saint-Pierre – Saint-Pierre et Miquelon Les dotations accordées à ces 18 sites emblématiques seront annoncées lors des prochaines Journées européennes du patrimoine. 103 nouveaux sites « de maillage » (un site par département et collectivité d’outre- mer), bénéficieront également des jeux Mission Patrimoine en 2020, ils seront annoncés au début du mois de septembre. Photo : Eglise Saint-Etienne de Mélas du Teil © OCUS-Fondation du patrimoine
Il y a 4 ans et 348 jours

À Lavau, des vestiges témoignent de multiples activités de la Préhistoire au XVIIIe

Actuellement, une équipe d’archéologues de l’Inrap mène une fouille sur quatre zones distinctes de la commune de Lavau (Aube) en amont de l’aménagement d’un centre pénitentiaire. La première zone de fouille, en cours de décapage révèle des fosses de chasse du Néolithique. Ces aménagements, qui longent certaines vallées et vallons de la plaine de Champagne, se présentent sous la forme de profondes fosses (parfois plus de 2 mètres), régulièrement alignées. Destinées à piéger les animaux sauvages de la fin de la préhistoire, elles témoignent sans doute des premiers aménagements du paysage séparant le domaine cultivé des espaces sauvages, au moment de l’apparition de l’agriculture. Dans une deuxième zone, les archéologues fouillent les vestiges d’un établissement agricole gallo-romain, actif des années 150 à 250 de notre ère. Cette ferme a été entièrement construite en matériaux d’origine locale. Avec une architecture en bois et torchis, cet établissement est délimité par une palissade dessinant un enclos de plan rectangulaire de 120 sur 50 mètres environ. Dans cet enclos, les archéologues retrouvent les traces de plusieurs bâtiments en terre et bois, au plan très allongé et clairement identifiable. Ces bâtiments, disposés selon une orientation similaire à l’enclos, ont une forme qui évoque des bergeries ou des étables et sont probablement en lien avec l’élevage de moutons. Des traces d’artisanat domestique sont également retrouvées : des pesons de métiers à tisser réemployés dans les fondations des bâtiments témoignent d’une activité textile sur le site. Dans l’angle nord-ouest de cette exploitation, de petits celliers signalent la présence d’une habitation datable des années 200-250 de notre ère. Une dernière zone de fouille concerne le « grand chemin de Troyes à Chalons », qui a précédé l’actuelle route reliant Troyes à Châlons construite à partir de 1750. La bande de roulement de ce « grand chemin » se matérialise par de nombreuses ornières réparties sur une vingtaine de mètres de large, qui incisent profondément le sous-sol. Il semble que la circulation s’effectuait directement sur le substrat crayeux, sans chaussée mise en forme par remblai. Malgré son importance, l’axe de circulation s’apparente plus à une piste qu’à une véritable route, ce que semble confirmer les plans du XVIIIe siècle des environs de Lavau. Du côté oriental de l’axe de circulation, de nombreuses fosses de plantation de vigne sont retrouvées par les archéologues. Mises en parallèle d’autres découvertes archéologiques réalisées dans des parcelles environnantes, elles indiquent l’importance de la viticulture sur le territoire de Lavau entre la fin du Moyen-Âge et la Révolution française. Photo : E Bénistant, Inrap
Il y a 4 ans et 348 jours

LGV Montpellier-Perpignan: Jean Castex redonne espoir à ses partisans

Le Premier ministre a assuré qu'il mettrait "toute (son) énergie" pour faire avancer plus rapidement le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse entre Montpellier (Hérault) et Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Il y a 4 ans et 348 jours

Bouygues remporte un contrat d'environ 264 millions d'euros à Londres

Le groupe, qui a déjà livré 528 logements et un hôtel de 196 chambres notamment lors des deux premières phases, prévoit une livraison en 2024 alors que les travaux viennent tout juste de démarrer en juin, a précisé l'entreprise dans un communiqué.Ce vaste programme prévoit la construction supplémentaire de 620 logements sous diverses formes, 1.125 m2 de bureaux, un parking souterrain de 143 places, un centre de santé, 1.545 m2 d'espaces de loisirs ainsi que des espaces publics et des aires de jeux.
Il y a 4 ans et 348 jours

Grand Paris Express : un nouveau marché pour Eiffage et Engie Solutions

CONTRAT. Un groupement à 50/50 entre Eiffage et Engie Solutions sera chargé de la réalisation du système de ventilation, désenfumage et décompression tunnel des lignes 16 et 17.
Il y a 4 ans et 348 jours

Myral poursuit son développement et renforce son équipe prescription

Stéphane Cuzzaini : "Notre enjeu, proposer des choix pertinents tout en guidant vers nos solutions"Stéphane Cuzzaini, professionnel chevronné chargé du quart Sud-Est de la France croit fermement en la solution Myral. Fort d'une quinzaine d'années d'expérience dans le bâtiment, a su développer une véritable expertise technique dans le domaine de l'ITE. Quel parcours vous a mené jusqu’à Myral ?Stéphane Cuzzaini : Au départ j’ai fait mes armes au sein de l’entreprise Onduline, qui conçoit des panneaux de couverture et de bardage, essentiellement à destination du marché tertiaire (bâtiments industriels, agricoles). Cette première expérience, qui a duré 6 ans, m’a permis de développer mon expertise dans le marché de l’ITE, en visitant de nombreux bureaux d’études notamment.Les 8 années suivantes, j’ai travaillé pour Everlite Concept, société qui propose des bardages haut de gamme à l’aspect architectural marqué, dans un segment proche de celui de Myral. Durant cette période, j’ai participé à la rénovation énergétique de nombreux projets où l’apparence extérieure des bâtiments avait une grande importance : complexes sportifs, gymnases, écoles… Cela m’a permis d’effectuer un travail de prescription et de préconisation technique auprès des architectes souhaitant faire concorder leur vision avec des produits techniques. J’ai beaucoup apprécié ce travail de conseil et cette relation privilégiée que j’ai développée avec eux.Quelles compétences majeures comptez-vous apporter à Myral ?Stéphane Cuzzaini : D’abord, donc, ma capacité à accompagner la maîtrise d’œuvre sur les recommandations techniques. Mais aussi la relation avec les entreprises dans la mise en œuvre des produits. C’est une partie du travail que j’ai toujours réalisé. Chez Everlite, nous avions un bureau d’études, comme Myral, avec une personne qui pouvait se déplacer au cas-par-cas, pour autant, j’assistais moi-même beaucoup les poseurs. Je les accompagnais parfois en réunions de chantier quand il y avait des problématiques techniques, pour faire des démarrages de chantier, effectuer des diagnostics et apporter des conseils techniques… Pour moi, ce qui est important, c’est que la préconisation que j’apporte aux maîtres d’œuvre soit la plus pointue possible afin qu’elle puisse déboucher sur une réalisation pérenne et conforme à ce que j’ai proposé. L’assurance d’un rendu final de qualité, c’est participer à la renommée du produit et s’ouvrir à de nouvelles affaires.Qu’attendent les maîtres d’œuvre d’un prescripteur ?Stéphane Cuzzaini : Ils attendent des réponses à leurs différentes exigences et inspirations sans que l’on vienne remettre en cause leur vision. Après plusieurs années aux côtés des architectes, j’ai appris à faire preuve d’écoute et à m’adapter le plus fidèlement possible à leurs attentes, à « l’image architecturale » très particulière qu’ils ont de leur projet. Il faut être capable de la comprendre et de trouver des solutions adaptées à leurs désirs, et si ce n’est pas possible, trouver des alternatives efficaces qui ne trahissent pas leur signature. Leur proposer des choix qui fonctionnent tout en les guidant vers les solutions que l’on défend, c’est tout l’enjeu de notre métier !Comment avez-vous connu le groupe Myral ?Stéphane Cuzzaini : Je l’avais remarqué sur des salons professionnels. Ce qui m’avait plu c’était vraiment l’aspect visuel du produit et l’image architecturale qu’il proposait, avec de grands panneaux, une diversité d’aspects qui faisaient qu’on se demandait finalement ce que c’était ! Quand on voit l’effet aluminium brossé des panneaux « Alunatur » ou la surface parfaitement réfléchissante du « Poli Miroir », ça interpelle !Ensuite, j’ai croisé Myral sur des affaires. Pour l’anecdote, à l’époque où je travaillais pour une société concurrente, je m’étais occupé de la recommandation technique pour l’habillage des balcons des tours « Les Moulins » à Nice. Et il se trouve que Myral travaillait sur ce même projet. Nous étions en concurrence sur la partie habillage des façades en bardages ITE et c’est Myral qui a été retenu car j’étais presque deux fois plus cher ! En m’y intéressant, j’ai découvert une belle entreprise qui proposait des produits innovants.Justement, quel est le regard des clients et de la concurrence sur Myral et sa solution ?Stéphane Cuzzaini : Il y a un retour positif, aussi bien de la part des clients, que des installateurs, des maîtres d’ouvrage et des architectes… Les installateurs privilégient des produits simples et rapides à mettre en œuvre ; les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, quant à eux, vont vouloir des produits performants, pas trop épais, esthétiques, mais aussi économiques d’un point de vue budgétaire… Dans tous ces cas de figure, la solution Myral répond parfaitement à leurs besoins spécifiques.Le groupe est aussi reconnu comme un acteur avec une expertise technique de qualité. Sa façon d’accompagner les entreprises en amont et en aval des chantiers, sa capacité d’écoute, son rôle de conseil et la forte réactivité de ses équipes en cas de problème sont bien perçues. Toutefois, la notoriété du produit est encore jeune et il y a un important travail de communication à faire…Selon votre regard, quelle est l’évolution du marché de l’ITE en France ?Stéphane Cuzzaini : Je dirais que l’on est au début du développement. Sur le marché du résidentiel qui couvre les copropriétés et les bailleurs sociaux, il y a des besoins très importants. On sent d’ailleurs maintenant une réelle volonté de lutter contre les « passoires énergétiques ». Le gouvernement a depuis peu enclenché une dynamique pour développer massivement l’isolation thermique des façades par le biais d’aides financières. Il faut dire que l’ITE est la solution idéale pour obtenir des bâtiments les moins énergivores possibles et donc réduire les dépenses énergétiques des habitants, tout en apportant un confort thermique en hiver comme en été ! En plus, on préserve la surface habitable, les chantiers sont rapides et peuvent se faire en site occupé.Et qu’en est-il des bâtiments publics et tertiaires ?Stéphane Cuzzaini : Il y a encore beaucoup à faire aussi. Aujourd’hui, sur ce marché, la plupart des bâtiments neufs sont isolés par l’extérieur… Au-delà des considérations budgétaires et des capacités thermiques, pour faire la différence, il faut être en mesure d’apporter une réponse architecturale assez forte… C’est là que les revêtements Myral entrent en jeu : pose verticale, horizontale, oblique, aspect plan, joint creux ou joint debout, un riche catalogue de finitions et de coloris… La solution Myral se décline à travers toute une gamme de rendus capable de répondre aux différentes attentes en matière d’esthétique. Je suis persuadé que sur ce plan-là en particulier, notre produit a de grandes qualités et est promis à un bel avenir.Quelle est le potentiel de votre région pour Myral ?Stéphane Cuzzaini : J’ai la chance de couvrir le quart Sud-Est de la France, notamment la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est une belle région, très dynamique. On y trouve de gros projets et de gros acteurs du social, en particulier à Lyon… Mais je ne veux pas baser toute ma stratégie sur le social, car c’est ce que font tous nos concurrents. Je pense qu’il y a vraiment des opportunités intéressantes à saisir au niveau des marchés publics pour les écoles, les gymnases, les hôpitaux, les EHPAD… Il faut se diversifier et mener les deux de front : conserver notre position et notre part de marché sur le logement social, mais aussi aller sur le marché du tertiaire et des bâtiments publics, où l’image architecturale compte… Car je suis sincèrement convaincu qu’en terme d’esthétique, la solution Myral est capable d’apporter une vraie valeur ajoutée aux bâtiments.En outre, je vais avoir un important travail de prescription à mettre en place dans le Sud, car le recours à l’ITE y est encore peu développé pour les bâtiments résidentiels alors qu’elle permet de réduire massivement les besoins en climatisation d’un logement…Cela fait plus de deux mois que vous avez rejoint Myral. Comment avez-vous vécu votre arrivée ?Stéphane Cuzzaini : Même si elle a été perturbée par la situation sanitaire que nous subissons, je l’ai vécu de façon très positive ! Il y a vraiment un bel esprit d’équipe. J’ai pu l’observer lors d’une réunion en mars à Paris où tous les prescripteurs et les membres de l’équipe technique étaient rassemblés. Il y avait belle osmose et un esprit très participatif : les échanges entre nous ont été très féconds, que ce soit sur les supports de communication, les références chantiers… Ce qui nous a permis de déboucher collectivement sur des solutions et des améliorations. J’avais très peu d’appréhension en entrant chez Myral, mais j’ai tout de même été agréablement surpris par le professionnalisme et l’humanité de mes nouveaux collègues.Vous semblez confiant et enthousiaste de vous lancer dans cette aventure…Stéphane Cuzzaini : Je suis confiant oui, car je crois fort en notre solution d’ITE. Dans mon métier de chargé d’affaires, la réussite est vraiment liée au fait d’avoir un bon produit auquel on croit, une solution technique qui puisse répondre à toutes les réglementations aussi bien au niveau du feu, de la sismique, au niveau du type de support, que ce soit le bois, le béton… Mais aussi une solution qui entre dans des contraintes budgétaires, tout en ne lésinant pas sur la qualité des matériaux et des rendus. Le produit Myral coche toutes ces cases… Et les marchés à conquérir sont nombreux ! Alors même si la période actuelle a mis à l’arrêt le secteur, que la reprise sera progressive, et que cela nous impose de travailler différemment, je reste enthousiaste !Geoffrey Pointin : "Avec Myral j’ai tous les arguments pour répondre aux souhaits des architectes !"Geoffrey Pointin, fort de ses nombreuses années d'expérience dans le métier de la prescription d'ITE, passionné d'architecture et de design compte bien asseoir la présence de Myral dans une zone géographique jusque-là peu investie par le groupe : le quart Sud-Ouest de la France. Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre Myral ?Geoffrey Pointin : Je suis dans le métier de la prescription depuis près de 15 ans. Si mon parcours professionnel est essentiellement tourné vers l’univers des façades et de l’isolation thermique, ce n’était pas le cas au tout départ. En effet, lorsque j’ai débuté dans l’entreprise Carea, mon rôle était de gérer des centrales d’achats pour vendre des éléments sanitaires aux grandes surfaces et grossiste de bricolage. Je suis entré dans la prescription d’ITE en accompagnant une collègue de l’époque dont c’était le métier ! Lorsque nous nous rendions chez les maîtres d’ouvrage, elle parlait des façades et moi de la partie sanitaire… Au fur et à mesure, passer du temps à ses côtés m’a permis de découvrir le métier de la prescription, pour lequel je me suis peu à peu passionné ! J’ai alors demandé à changer de métier et à intégrer l’équipe prescription d’ITE, où j’ai fait mes armes durant plusieurs années au contact de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage, membres de bureaux d’étude et architectes. Pendant cette période, notamment entre 2005 et 2012, j’ai eu la chance d’être sur un secteur parisien très porteur. En effet, c’était la « grande époque » des programmes en R.U. (renouvellement urbain), dont ceux de Paris intra-muros qui étaient importants en termes de volume, mais aussi très intéressants d’un point de vue architectural, parce qu’il y avait des moyens financiers… C’est une période durant laquelle j’ai pu travailler sur de très beaux projets architecturaux !Justement, vous semblez avoir une sensibilité particulière pour l’architecture… D’où vous vient-elle et comment l’avez-vous développée ?Geoffrey Pointin : J’ai toujours adoré le design et l’architecture, et même l’art en général. Au-delà du cadre professionnel, ce sont de vraies passions dans ma vie. J’ai des amis qui travaillent dans le design avec qui je passe souvent du temps, je me rends à de nombreuses expositions et j’ai la chance de voyager régulièrement, de découvrir des architectures incroyables et des projets fous sur certaines parties du globe. Au fil du temps, j’ai développé un œil acéré pour l’architecture qui m’est très utile dans mon métier de prescripteur. Il me permet d’avoir une « vision » et de saisir avec davantage de précision ce que souhaitent les architectes avec qui je collabore. Cette capacité à me projeter, je dirais que c’est ce qui fait ma particularité.Comment parlez-vous à ces architectes et comment faites-vous en sorte de respecter leur signature architecturale ?Geoffrey Pointin : Les clés ce sont : le terrain, la connaissance des dossiers locaux, la préparation des rendez-vous, la rigueur technique et une certaine capacité à se projeter, à traduire les désirs de l’architecte en solutions techniquement viables et adaptées à son projet, tout en respectant un maximum sa signature architecturale sur le plan esthétique… C’est comme ça que je vois le métier de la prescription et la relation que j’entretiens avec mes clients. En outre, ma stratégie c’est d’être présent à chaque moment, de proposer un accompagnement sur-mesure, d’être dans le conseil, la préconisation… Sans pour autant « piquer son crayon » à l’architecte ! Je fais tout mon possible pour aider ces derniers à faire de leurs projets couchés sur le papier une réalité conforme à leurs attentes, mais quand les contraintes sont trop nombreuses, mon travail m’impose aussi de savoir leur dire non et leur proposer les meilleures alternatives.Comment avez-vous connu le groupe Myral et sa solution d’ITE ?Geoffrey Pointin : Il y a quelques années, je me suis installé sur Brive-la-Gaillarde afin de travailler sur la région Sud-Ouest, avant de revenir faire des allers-retours hebdomadaires sur Paris. Et dès 2016, dans la Capitale, c’est simple : Myral était sur toutes les lèvres ! Je me suis rendu compte que les architectes parlaient énormément de la solution M32, vantant notamment sa vitesse de mise en œuvre, le fait qu’elle entre beaucoup plus facilement dans les budgets des maîtres d’ouvrage car plus économique, l’efficacité de son pouvoir isolant mêlé à la minceur record de ses panneaux… Et autant dire que j’étais bien embêté ! La solution Myral alignait tous les bons arguments, tandis que moi, chez Carea, je me retrouvais à devoir vendre une solution aux caractéristiques similaires, certes, mais bien plus chère : 30 euros du m² de plus en moyenne par rapport à ce produit. Donc quand on est sur Paris et qu’on a des dossiers qui ont entre 5 000 et 6 000 m² de façades à revêtir, si on multiplie par 30, le calcul est vite fait !Qu’est-ce qui vous a conduit d’intégrer Myral ?Geoffrey Pointin : Après plusieurs années, en tant que chef des ventes à gérer de grands comptes, j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. L’échange avec Sylvain Bonnot (PDG du groupe Myral) a fait pencher la balance. J’étais déjà convaincu du produit et nous avons évoqué un poste où je pouvais avoir l’assurance de bénéficier d’un budget et du soutien de la hiérarchie pour développer la prescription dans ma zone géographique et une grande liberté d’action. En plus, j’étais très rassuré du fait que le patron affiche une vision et un cap, qu’il sache clairement où il veut mener l’entreprise. Le pôle R&D de Myral fournit aussi un travail remarquable, notamment autour du risque incendie et des démarches environnementales, qui sont impératives à prendre en compte aujourd’hui. Globalement le groupe nourrit de très belles ambitions et va, selon moi, dans le bon sens.Du coup, quand vous êtes entré dans la société il y a un peu plus d’un mois, avez-vous été conforté dans ce choix ?Geoffrey Pointin : Oui pas de surprise : c’est 100 % conforme à l’image humaine et professionnelle que je m’en faisais. Ce que je trouve génial avec Myral, c’est que c’est un groupe français avec un site de production basé en France, à Is-sur-Tille en Côte-d’Or. Nos lignes de production sont assez high-techs, avec une réflexion de fabrication qui est assez pertinente… Nous n’avons vraiment pas à rougir de notre solution et de nos infrastructures : je sais d’ores-et-déjà que je pourrais faire visiter une belle usine à des maîtres d’ouvrage français et leur présenter un produit innovant. Sans plébisciter Myral outre-mesure, il n’y a pas beaucoup de sociétés capables de proposer cela. En outre, bien que ce soit une « petite » entreprise, le groupe est bien structuré. Ses équipes, notamment celle chargée de la prescription, sont solidement mises en place et font preuve d’un grand professionnalisme : j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en allant tourner avec Pierre Guerrero (chargé de prescription dans le Grand-Est et l’Île-de-France). Au-delà de la très bonne entente qui est née entre nous lors de ce déplacement, sa connaissance impressionnante du métier m’a aussi marqué. Bref, même si je n’avais pas d’appréhension particulière avant mon entrée chez Myral, tout ça est très rassurant.Quel est le potentiel de développement dans votre secteur géographique : le Sud-Ouest de la France ?Geoffrey Pointin : Il y a encore tout à faire ! Dans le Sud-Ouest comme partout en France, le parc de réhabilitation de logements est énorme, le marché est donc très porteur pour le prescripteur d’ITE que je suis. Chez Myral nous avons un très bon positionnement pour ce qui est de la rénovation : nous proposons des bardages parmi les moins chers du marché et les plus rapides à mettre en œuvre. Au niveau du prix fourniture et pose, nos revêtements de façades se rapprochent de l’enduit mince sur isolant, notamment du fait de l’absence d’ossature, mais évidemment avec une pérennité, un rendu esthétique et une image architecturale sans commune mesure !Et en ce qui concerne la construction dans le neuf ?Geoffrey Pointin : Le potentiel-marché est tout aussi important. Bordeaux et Toulouse, les deux principaux centres urbains de mon secteur géographique, sont des villes réputées en France pour être attractives et attirer beaucoup de nouveaux habitants, par conséquent, un grand nombre de bâtiments neufs vont y être bâtis… Et je sais que grâce à la solution Myral, j’aurai tous les arguments pour me positionner sur ces nouveaux projets.Enfin, il y a des secteurs sur lesquels le groupe est encore très peu positionné, comme celui des bâtiments tertiaires. Je compte bien développer notre présence sur cette typologie de chantier, au même titre que les bâtiments publics et les logements individuels/collectifs, car là-aussi, le champ de développement est très important.À vous entendre, vous semblez assez confiant et déterminé !Geoffrey Pointin : Le métier de la prescription est exigeant certes, mais aussi très passionnant car nous avons la chance de rencontrer des gens différents tous les jours, de participer à de beaux projets auprès d’architectes talentueux. Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le marché de l’ITE a de beaux jours devant lui partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Étant le premier chargé de prescription Myral assigné à cette zone géographique, le « territoire » est donc tout entier à conquérir ! Les perspectives sont vraiment enthousiasmantes et je suis d’autant plus motivé que j’ai entre les mains un produit en lequel je crois. J’ai la certitude de posséder toute une panoplie de vrais arguments pour répondre aux besoins et aux exigences des architectes, sur les plans technique, esthétique, économique, avec en plus une production Made in France : un argument qui compte à l’heure où la reprise économique post-Covid19 viendra du soutien aux entreprises nationales. D’ailleurs, j’invite les acteurs de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre du Sud-Ouest à visiter notre usine !
Il y a 4 ans et 349 jours

Dernière ligne droite du plan de relance pour Bruno Le Maire

Il défendait depuis des semaines l'idée d'un grand ministère pour piloter la relance et il l'a obtenu: Bruno Le Maire n'a pas caché sa satisfaction mardi lors de la passation de pouvoirs, marquée notamment par le départ de Gérald Darmanin de Bercy.Le rattachement direct des Comptes publics à son portefeuille "change absolument tout", a-t-il confié à des journalistes à l'issue des discours, défendant la nécessité d'avoir une "unité de commandement (...) en période de crise".Après avoir géré l'urgence au printemps durant le confinement, puis amorcé un soutien ciblé aux secteurs les plus en difficulté et à l'emploi des jeunes, le capitaine du "paquebot" Bercy doit finaliser le futur plan de relance plus global.La Banque de France a confirmé lundi sa prévision catastrophique d'une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 10% cette année, "la plus forte" depuis 1945, quand le gouvernement table sur -11%.C'est "une tâche écrasante" qui l'attend, a souligné Bruno Le Maire mardi, en brossant un portrait sombre des prochains mois, notamment pour les "plus petits" durement touchés par la crise."(Ils) ont pris cette crise de plein fouet et (ils) savent encore mieux que nous que le plus dur est devant nous, que les faillites sont devant nous, que les licenciements sont devant nous, que le risque d'appauvrissement des territoires est devant nous", a-t-il affirmé.Il a ainsi rappelé les priorités du futur plan: la compétitivité des entreprises et la transition écologique. Auxquelles il faut ajouter le soutien à l'emploi, via un nouveau mécanisme d'activité partielle de longue durée en cours de négociation.Ce plan reposera sur "des choix orientés qui permettent de reconstruire, de gagner en souveraineté économique, d'avoir une France plus économe du point de vue du respect de l'environnement", a ainsi assuré le nouveau Premier ministre Jean Castex lundi.Bruno Le Maire, déjà épaulé par Agnès Pannier-Runacher, ex-secrétaire d'Etat et désormais ministre déléguée à l'Industrie, sera aussi accompagné d'Alain Griset, ancien président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) nommé ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, et d'Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics.Sur le fond, le gouvernement mise sur un soutien à l'investissement dans des modes de production moins émetteurs de CO2, notamment via la robotisation des PME, mais aussi toujours sur une baisse des impôts de production qui pèsent sur les entreprises."difficile""C'est absolument essentiel", a plaidé M. Le Maire, penchant plutôt pour agir sur la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) en mettant en avant une question de "cohérence", quand beaucoup demandent la relocalisation de certaines productions en France.Le sujet est toutefois "difficile", a reconnu le ministre car cette contribution représente une importante ressource pour les régions. "On va trouver un accord. Certaines sont prêtes à prendre la baisse à leur charge", a-t-il assuré.Critiqué par les écologistes, entrés en force dans les conseils municipaux aux dernières élections, sur l'insuffisance des contreparties environnementales exigées des entreprises soutenues par l'Etat, il a rappelé que la priorité était que ces entreprises "ne mettent pas la clé sous la porte".Ces dernières semaines, il a toutefois avancé que le plan de relance pourrait contenir des mesures en faveur de la rénovation thermique des bâtiments et du transport ferroviaire, ou encore un soutien des filières énergétiques d'avenir comme l'hydrogène.Sur la forme, rien n'est encore bouclé. Un temps évoqué, le projet d'un quatrième budget rectifié n'est pas "complètement acté", a indiqué Bruno Le Maire.La présentation du projet de budget pour 2021, qui se tient traditionnellement le dernier mercredi de septembre, pourrait aussi être avancée, a évoqué le ministre.Il contiendra en tout cas un "plan de rebond", distinguant clairement les dépenses destinées à la relance, selon un document préparatoire publié la semaine dernière.Après plus de 460 milliards d'euros de moyens publics mobilisés jusqu'ici, le ministre a aussi promis "un calendrier (...) très clair" sur la diminution de la dette, qui devrait avoisiner les 121% cette année.
Il y a 4 ans et 349 jours

Feu vert du préfet de région à la rénovation de la Gare du Nord à Paris

La décision de délivrer le permis de construire, "valant autorisation d'exploitation commerciale", a été prise lundi "à la suite d'une instruction attentive et au regard de l'avis favorable émis par la commission (nationale) d'enquête (NDLR en octobre dernier) et de l'ensemble des concertations réalisées", a précisé la préfecture dans un communiqué."L'objectif de livraison des travaux nécessaires pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 demeure", souligne le communiqué.La Ville de Paris, qui avait d'abord soutenu ce projet controversé, s'y est ensuite opposée en le jugeant trop commercial."Avec le projet de rénovation actuel de la Gare du Nord, le gouvernement vient de s'inventer un Notre-Dame-des-Landes en plein Paris. Je lui souhaite beaucoup de courage sur le plan politique et juridique", a réagi mardi Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, dans un tweet retweeté par la maire Anne Hidalgo.Le gigantesque chantier prévoit un véritable lifting de la première gare d'Europe, vieille de 155 ans et fréquentée par 700.000 voyageurs chaque jour.Le projet, mené par SNCF Gares & Connexions et la foncière d'Auchan, Ceetrus, prévoit notamment la construction de commerces, bureaux et équipements culturels."Cette gare moderne est non seulement nécessaire, dans la perspective de la Coupe du monde de Rugby en 2023 et des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 à Paris, mais elle permettra aussi de faire de la Gare du Nord un nouveau lieu de vie urbain, associant commerce, sport, culture et travail", a justifié le préfet dans son communiqué.Moyennant 600 millions d'euros, le projet prévoit un toit terrasse végétalisé d'un hectare avec vue sur le Sacré Coeur, doté d'une piste de trail, un parking pour 2.000 vélos, une grande nef transversale.Avec 88.000 m2 supplémentaires, la Gare du Nord devrait atteindre une superficie totale de 124.000 m2, dont 46.000 m2 consacrés à une salle de spectacle, des équipements culturels, une salle de sport ou encore des commerces et bureaux.Une vingtaine d'architectes de renom, dont Jean Nouvel et Roland Castro, ont jugé ce projet "inacceptable" et "pharaonique", dans une tribune publiée dans Le Monde début septembre, demandant qu'il soit "repensé de fond en comble".
Il y a 4 ans et 349 jours

NGE chargé de la mise en sécurité d'un tunnel routier à Nice

CONTRAT. Le groupe de BTP réalisera, en groupement, d'importants travaux sur le tunnel André-Liautaud, axe routier principal de la métropole niçoise.
Il y a 4 ans et 349 jours

Des retards confirmés pour les lignes du Grand Paris Express

INFRASTRUCTURES. Lors du conseil de surveillance du 7 juillet, la Société du Grand Paris a confirmé que les délais connus jusque-là pour la mise en service des différentes lignes du Grand Paris Express ne pourront être tenus.
Il y a 4 ans et 349 jours

Réalisation d'une ligne ferroviaire pour desservir l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle

Il s'agit du 10e marché confié par la SNCF Réseau à l'activité ferroviaire IDF de Spie batignolles valérian, lancée au printemps 2017.Cette opération d'infrastructure ferroviaire neuve de 6.1 km sera menée par un groupement composé de Spie batignolles valérian (mandataire), Spie batignolles génie civil, Demathieu Bard, Colas Rail, Egis Rail, ASP et Fer Expert.Le groupement est responsable de la conception de ce projet et de son optimisation dans le respect du programme du client, des travaux de terrassement, d'assainissement, d'ouvrages d'art, de la pose des 2 voies ferrées, de l'installation des caténaires, de la signalisation et de l'ensemble de la sécurité ferroviaire.Les deux zones nommées G et H seront opérationnelles à compter de décembre 2023 et représentent un montant total de travaux de plus de 50 millions d'euros HT.Zone G : 4.4 kilomètres à créerLa zone G de ce projet représente 4.4 kilomètres de tronçon à créer et équiper sur la ville de Mitry-Mory et jusqu'à l'accès de l'aéroport de Roissy donnant sur la commune de Tremblay-en-France, passant ensuite sur la zone H.Les deux voies nouvellement créées seront entièrement aériennes (en remblai). Leur passage conduira à l'installation de 3 ponts rails et d'1 pont route, des ouvrages recouvrant les grands enjeux de ce projet en raison des délais très serrés à tenir :Le pont-rail qui surplombera la route nationale 2 et dont les travaux débuteront prochainement devra être opérationnel avant la mi-novembre. Ils requerront de travailler en rive puis en terre-plein central de la RN 2.Pour le pont-route qui rétablira la circulation sous la RD84, c'est une opération quasi-militaire qui s'organisera. L'ouvrage préfabriqué en usine sera installé sur 11 jours seulement, nécessitant la fermeture totale de la route entre le 3 et le 14 août. Pour ce faire, les équipes devront procéder au terrassement de 15 000 m3 de terres, au remblaiement d'un volume équivalent avant de pouvoir intervenir sur la réfection de la chaussée.Zone H : 1.7 kilomètre jusqu'à la gare CDG T2La zone H permettra de raccorder la zone G, entrée de l'aéroport de Roissy à Tremblay-en-France, jusqu'à la gare CDG T2. Elle se situe uniquement sur la commune de Tremblay-en-France et représente 1.7 kilomètre dont une partie à l'intérieur du tunnel emprunté par le RER B.Sur ce tronçon, compte-tenu des nombreux raccordements nécessaires dus à la présence de tunnel, croisement de routes, lignes ferroviaires et gares, le groupement réalisera de nombreux aménagements autour d'infrastructures déjà existantes. Une plateforme de maintenance et de secours sera créée pour être dédiée à cette nouvelle ligne.Priorité à la valorisation des matériauxLe dossier présenté par le groupement mené par Spie batignolles valérian comprend un large volet consacré à la valorisation des déchets de chantiers avoisinants. Il s'agit de valoriser le maximum de déblais issus des différents chantiers de la région parisienne, notamment provenant des opérations du Grand Paris.Chiffres clé :100 000 m3 de déblai.230 000 m3 de remblai dont 170 000 m3 provenant de valorisation de sites extérieurs
Il y a 4 ans et 349 jours

Iseo finalise l’acquisition de Locken

A travers ce rachat, ISEO apporte aux clients de LOCKEN l’assurance de la pérennité des solutions déployées. Il confirme aussi sa volonté de renforcer, au niveau mondial, l’offre du groupe dans le domaine des solutions de contrôle d’accès sur mesure à destination des grandes infrastructures où LOCKEN développe son expertise depuis 2003. Il s'agit d'une étape importante qui permettra à ISEO d'accélérer le processus d'intégration de LOCKEN dans le reste du groupe et de mieux bénéficier d'un savoir-faire et d'une culture, celle des projets, complémentaires de son cœur de métier historique.
Il y a 4 ans et 349 jours

Grèce : coup d'envoi des travaux sur l'ancien aéroport d'Athènes

Le chantier démarre enfin pour le site d'Hellinikon dans la capitale, "c'est l'un des plus grands projets de développement en Méditerranée".
Il y a 4 ans et 349 jours

Le PoE (Power over Ethernet) sera-t-il l’avenir de la GTB ?

Le PoE transporte l’énergie et les données pour sur un seul et même réseau en TCP/IP.
Il y a 4 ans et 349 jours

Innovation en architecture avec une solution d'hôpital de campagne

La pandémie a révélé des besoins importants d'équipements d'urgence et flexibles pour compléter les capacités d'accueil des établissements de santé existants. HOSPI-CAMP est un hôpital de campagne qui prend la forme d'une construction modulaire agile et évolutive, déployable en 6 semaines, mais conçue comme une installation hospitalière de haute performance, répondant à la rigueur imposée par son usage médical.Pour Olivier de la Barre, Président de AIA Life Designers : « Nos équipes défendent au quotidien une vision de l'architecture qui prend soin du vivant et de la terre. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes mobilisés pour répondre à l'appel à projet de solutions innovantes lancé par le ministère des Armées. Hospi-Camp est le résultat d'un travail d'intelligence collective et une réponse aux besoins d'équipements d'urgence révélés par la pandémie. »Une réponse pertinente à des besoins ponctuels ou saisonniers d'activité des établissements de santé HOSPI-CAMP apporte des surfaces complémentaires pour toutes les activités en lien avec la santé, y compris les plus techniques comme les unités de réanimation, d'urgence, des blocs opératoires ou des laboratoires.Pour atteindre le niveau ISO requis par une chambre de réanimation, AIA Life Designers et LECO Construction ont aussi conçu le PLUG-TECH-AIA qui permet de transformer un module classique en chambre de réanimation avec un minimum de travaux, et ainsi de répondre aux normes sanitaires élevées.Les modules permettent de répondre à une augmentation ponctuelle ou saisonnière d'activité, une implantation dans un désert médical en besoin de structure sanitaire abordable, ou encore pour le maintien d'une activité lors de travaux de rénovation.Des innovations pour répondre rapidement aux besoinsLa conception des modules est novatrice par le recours à la production hors site qui permet une préfabrication en amont du chantier et un assemblage plus rapide sur place. La simplicité de construction, la disponibilité des matières et la légèreté apportent la souplesse requise par l'urgence. Cette solution est démontable et remontable grâce à la transportabilité de ses modules (par voies aérienne, routière, maritime, fluviale et ferroviaire). Elle peut aussi évoluer au gré des besoins, par ajout ou suppression de modules.Le projet a aussi recours à la conception BIM (Building Information Modeling) qui permet un partage d'informations entre les intervenants du projet, tout au long du cycle de vie du bâtiment. Elle permet de maîtriser notamment la gestion des fluides médicaux, fonctionnalité essentielle pour répondre aux futurs usages du bâtiment.Un impact environnemental limité L'HOSPI CAMP a été conçu dans un souci de développement durable, en utilisant notamment une structure en bois. Ces efforts dans la conception permettent d'atteindre une réduction de 43%[1] des émissions de gaz à effet de serre par rapport à un bâtiment traditionnel pour les phases de construction et d'exploitation pendant 50 ans.[1]Selon l’analyse en cycle de vie ACV réalisée en partenariat avec l’école des Mines de St Etienne
Il y a 4 ans et 349 jours

600 000 emplois mobilisés dans la filière électrique pour contribuer à la relance économique

Dans un contexte où l’emploi est plus que jamais un enjeu dans le cadre de la relance économique, les fédérations et associations professionnelles de la filière électrique communiquent les premiers résultats de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC). Mené sous l’égide du Ministère du Travail avec le soutien du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec l’appui du cabinet PwC, ce contrat d’étude prospective au périmètre inédit a pour objectif d’appréhender de manière concrète les évolutions à venir des emplois et des compétences de la filière électrique. Au coeur des transitions énergétique et numérique, la filière électrique sera soumise à de fortes transformations d’ici 2030 : évolution du mix énergétique avec davantage de production renouvelable, développement du bâtiment durable et connecté, de la mobilité électrique et de la ville intelligente. Le respect des objectifs fixés dans le cadre de la PPE constitue un potentiel de création de plus de 200 000 emplois directs et indirects supplémentaires dans les territoires d’ici 2030, dont 80 000 consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments et 60 000 dédiés aux énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque et hydroélectricité). 600 000 emplois qualifiés et pérennes maillent le territoire national dont 300 000 interviennent sur le système électrique (production, transport, distribution et fourniture d’électricité), 220 000 dans le bâtiment, 40 000 dans l’industrie et 40 000 dans les infrastructures de la ville et de la mobilité. La filière électrique compte 30 000 entreprises de toutes tailles, réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’entreprise unipersonnelle à la multinationale dont plus de 40% des PME-TPE, Ces transformations génèreront en outre d’importantes retombées économiques réparties sur l’ensemble du territoire ou d’effets induits sur l’ensemble de l’économie, qu’il s’agisse d’activités liées à la production et l’acheminement de l’électricité, à la conception et la fourniture d’équipements, aux chantiers du bâtiment et de travaux publics. La transition énergétique s’inscrit dans une dynamique de transformation des métiers et des compétences qui nécessitera un investissement commun pour adapter l’offre de formation professionnelle continue en associant les différentes branches professionnelles concernées. Sécuriser des parcours professionnels dans la durée impliquera également un travail sur les passerelles de mobilité professionnelle, entre métiers du secteur de l’énergie, au niveau national et régional.
Il y a 4 ans et 350 jours

Macron veut relancer la réforme des retraites, Castex souhaite la régler "à court terme"

Suspendue "sine die" par le chef de l'État mi-mars, la réforme des retraites reste un sujet hautement inflammable.Dans un entretien à la presse quotidienne régionale publié jeudi soir, M. Macron a affirmé qu'"il n'y (aurait) pas d'abandon" de son projet de système universel, qu'il juge toujours "juste", même s'il se dit "ouvert" à ce que sa réforme "soit transformée".Il souhaite aussi "réengager rapidement une concertation en profondeur (...) dès l'été sur (le) volet des équilibres financiers" et considère que "la question du nombre d'années pendant lesquelles nous cotisons demeure posée".En réalité, le problème financier devient brûlant: le déficit du système de retraites devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise provoquée par le coronavirus.Selon les estimations dévoilées mi-juin par le Conseil d'orientation des retraites, cette dégradation se concentrerait sur les caisses des salariés du privé à hauteur de 27 milliards d'euros, à cause du recours massif au chômage partiel, tandis que les régimes spéciaux et la fonction publique seraient épargnés.La branche retraite de la "Sécu", l'assurance vieillesse, devrait à elle seule enregistrer une perte de 15 milliards.Le régime complémentaire du privé, l'Agirc-Arrco, qui a sollicité une avance de Bercy avant de recourir aux banques pour verser les pensions de juin, n'aura sans doute d'autres choix que de puiser à nouveau dans ses réserves.Raisons de plus pour reprendre la "conférence de financement" lancée en début d'année et interrompue par l'épidémie. Sauf qu'à cette époque, syndicats et patronat avaient déjà du mal à s'accorder pour résorber un "déséquilibre annuel de l'ordre de 12 milliards d'euros en 2027"."L'huile sur le feu"Aujourd'hui, alors que le feu couve, les intéressés ne sont pas pressés d'y retourner. "On est dans une situation très compliquée économiquement et socialement", a souligné le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, pour qui "la priorité des priorités, ça doit être l'emploi"."Des milliers de gens vont arriver malheureusement au chômage, 800.000 jeunes vont arriver sur le marché du travail (...) On ne va pas se remettre à se foutre sur la gueule sur la question des retraites dans cette période", a-t-il ajouté.S'il "continue à être pour un système universel des retraites", le leader du premier syndicat français a prévenu que "le débat sur l'augmentation de la durée du travail serait une ligne rouge"."Ce n'est vraiment pas le moment de remettre ce dossier sur la table", a également affirmé le numéro un de Force ouvrière, Yves Veyrier, qui entend prendre attache avec les autres dirigeants syndicaux et patronaux pour envoyer un message commun au président de la République: "Il faut qu'on lui dise non".Après les longues grèves de décembre et janvier, puis le recours au 49-3 à l'Assemblée nationale début mars, "on risque de rouvrir de la tension, un conflit social", a-t-il mis en garde."Il faut être très prudent pour ne pas remettre de l'huile sur le feu", pense aussi Dominique Corona, secrétaire national de l'Unsa.En plein remaniement de l'exécutif, il attend "d'avoir le gouvernement, les arbitrages et la feuille de route" de la nouvelle équipe qui sera chargée de mettre en œuvre l'emblématique mais controversée promesse de campagne du candidat Macron.Castex veut régler "à court terme" le dossier des retraitesLe Premier ministre Jean Castex affirme souhaiter conclure le Ségur de la Santé "la semaine prochaine" et régler "à court terme" le dossier des retraites, dans un entretien publié dimanche dans le JDD où il prévient ne pas croire "au consensus mou"."Des décisions essentielles sont sur la table. L'emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine", a-t-il déclaré.Faute d'accord avec les syndicats avant un remaniement imminent, le gouvernement de son prédécesseur Edouard Philippe avait décidé jeudi de prolonger de quelques jours le "Ségur de la santé", alors qu'une enveloppe de sept milliards d'euros se trouve sur la table pour les salaires des soignants."Le plan de relance doit être finalisé. À quoi s'ajoutent les réformes qui étaient dans les tuyaux sur les retraites et l'assurance chômage. Et celle de la dépendance qui devra venir ensuite et correspond à une nécessité. Tous ces sujets sont directement impactés par la crise, ce qui nécessite de les reprendre dans un cadre concerté et avec une cohérence d'ensemble", a-t-il ajouté.Interrogé sur les inquiétudes des syndicats concernant les retraites, il a affirmé que "dire qu'on va réexaminer un sujet, ce n'est pas se renier. C'est montrer notre capacité d'adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses"."Nouvel agenda social""Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c'est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme? C'est mon souhait", a-t-il dit."A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social", a-t-il poursuivi, affirmant espérer un "compromis, qui n'est pas une compromission" pour sauver les régimes de protection sociale.Il a défini sa méthode comme "un mélange de volontarisme et d'expérience, avec le souci de rassembler". "Mais attention, je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l'action", a-t-il averti.Il a dit mettre "les bouchées doubles" avec Emmanuel Macron pour annoncer au plus vite son gouvernement. Répondant aux rumeurs sur une équipe resserrée autour de grands pôles principaux, il a affirmé ne "pas être sûr que des périmètres trop étendus soient forcément la garantie d'une plus grande efficacité".Après la forte percée verte aux municipales, il a répété que l'écologie n'était "pas une option". "C'est une obligation", a-t-il ajouté. Il entend "accélérer" les décisions en listant "avec les acteurs locaux tout ce que l'on peut faire immédiatement" comme la lutte contre les fuites dans les réseaux d'eau, contre l'artificialisation des terres, pour l'isolement thermique, les toitures photovoltaïques, ou le bien-être animal.L'ex-secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy qui vient de rendre sa carte chez Les Républicains, s'est dit "peu attaché aux affaires des partis" mais a estimé "naturel" de s'inscrire "sans ambiguïté" dans la majorité présidentielle, car "celui qui accepte de devenir Premier ministre est, par vocation, le chef de la majorité : c'est son devoir de l'animer et de l'associer".Face à ses détracteurs qui le voit comme un simple exécutant de la volonté présidentielle, il a souligné qu'il n'entrait "pas dans les intentions du chef de l'État de faire de (lui) un subordonné voué aux tâches secondaires".Et de poursuivre: "Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n'est pas soluble dans le terme de +collaborateur +".
Il y a 4 ans et 350 jours

La FFR condamnée à verser 3,36 millions d'euros après l'abandon du Grand Stade de rugby

Le projet de Grand Stade, sur le territoire des communes de Ris-Orangis et Bondoufle (Essonne), avait été abandonné par Bernard Laporte dès son élection à la présidence de la FFR en décembre 2016.Selon Le Monde, le tribunal administratif de Versailles a condamné la FFR à verser 3,36 M EUR à la communauté d'agglomération Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, jugeant que la FFR ne pouvait pas résilier unilatéralement le contrat. La commune de Ris-Orangis doit percevoir une indemnité complémentaire de 18 300 euros, alors que celle de Bondoufle a été déboutée.La FFR a confirmé la décision à l'AFP, sans la commenter sur le fond. "Dès que nous aurons connaissance des attendus, nous nous positionnerons sur un éventuel appel", a précisé un porte-parole de la Fédération.D'une capacité prévue de 82.000 places, le Grand Stade, appelé à devenir le phare du rugby français, avait un coût estimé à 581 millions d'euros.Bernard Laporte, opposé à la construction du stade qui risquait selon lui de mettre à mal les finances de la FFR, avait abandonné le projet dès son arrivée à la tête de la FFR en décembre 2016, à la place de l'ex-président Pierre Camou, initiateur de la démarche.Les villes de Ris-Orangis, Bondoufle et la communauté d'agglomération Grand Paris Sud avaient saisi la justice administrative, réclamant "plus de 54 millions d'euros" au titre du manque à gagner provoqué par l'abandon du projet.
Il y a 4 ans et 350 jours

Immobilier ancien : le marché repart sur les chapeaux de roues (Century 21)

CONJONCTURE. Les envies d'ailleurs et d'autrement exprimées par les Français pendant le confinement ne se sont pas vraiment concrétisées, si l'on en croit le bilan semestriel du réseau Century 21. Certains indicateurs immobiliers ont même atteint des nouveaux records, comme si rien ne s'était passé.
Il y a 4 ans et 350 jours

La prime Macron 2019 a généré quelques effets d'aubaines pour les entreprises, selon l'Insee

"Bien qu'ils y soient plus élevés, les salaires (hors prime exceptionnelle) ont plus faiblement progressé entre le premier trimestre 2018 et le premier trimestre 2019 dans les établissements ayant versé la prime que dans les autres (écart de dynamisme de 0,4 point)", relève l'Insee."Des établissements auraient sans doute versé, sous une forme différente, au moins une partie du montant de cette prime en l'absence de cette mesure", poursuit l'Insee, qui s'est penché sur cette prime dans le cadre de son dossier 2020 "étude, emploi, chômage, revenus du travail".Cette prime, exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, pouvait aller jusque 1.000 euros.Au 1er trimestre 2019, "plus de 400.000 établissements ont versé près de 2,2 milliards d'euros à 4,8 millions de salariés, soit en moyenne 401 euros par salarié bénéficiaire"."39% des salariés de l'ensemble des établissements de 1.000 salariés ou plus (que ceux-ci recourent ou non au dispositif) ont réellement bénéficié de la prime, contre 15% dans les établissements de moins de 10 salariés", détaille l'Institut national de la statistique.Les secteurs de la finance ou de l'assurance ont plus versé cette prime que le commerce, le transport, certaines activités de services ainsi que l'industrie agroalimentaire, ou encore l'hébergement-restauration.Au premier trimestre 2019, "le salaire moyen par tête (SMPT) a augmenté de 2,7% sur un an, soit la plus forte augmentation depuis 9 ans. En excluant de la masse salariale les 2,2 milliards d'euros perçus par les salariés au titre de la prime, le SMPT n'aurait progressé que de 1,3% sur un an", détaille l'Insee, soit une "progression inférieure à celles des trimestres précédents ou suivants (supérieures à 1,5%), ce qui renforce l'hypothèse d'effets d'aubaine".
Il y a 4 ans et 350 jours

Panasonic équipe le premier quartier intelligent de Berlin d'un chauffage presque sans CO² pour 90 foyers

À Berlin, l'installation concerne des logements à la fois écologiques et durables, numériques et connectés. Pour ce faire, des solutions énergétiques intelligentes sont utilisées, notamment les pompes à chaleur air-eau, les panneaux photovoltaïques (PV) et les batteries de stockage haute efficacité de Panasonic, le tout intégré à un système de gestion de l'énergie efficace et intelligent.Junichi Suzuki, PDG de Panasonic Europe B.V explique : « Forts de plus de 60 ans d'expertise en matière de chauffage et de climatisation, et de plusieurs décennies d'expérience dans les solutions PV et de batterie, nous apportons au projet toute notre passion de l'innovation afin de façonner l'avenir des générations futures. »Panasonic a connu une forte croissance des ventes dans les secteurs de l'énergie en Europe, notamment une croissance à deux chiffres des ventes de pompes à chaleur air-eau ces 10 dernières années. En 2019, l'entreprise s'est en outre engagée à développer le secteur des équipements résidentiels d'économie d'énergie d'ici 2025.Gestion efficace de l'énergiePour Panasonic, Future Living® Berlin constitue une expérience déterminante dans la mise au point de solutions énergétiques de pointe. Ce projet marque une étape vers l'atteinte des objectifs définis dans sa stratégie.Les experts de l'énergie et les ingénieurs logiciels du centre de R&D de Panasonic en Europe ont développé une solution intelligente de gestion de l'énergie afin d'optimiser l'utilisation de l'énergie générée en local et d'associer le secteur de l'énergie renouvelable à celui du chauffage. Le contrôle intelligent associe les pompes à chaleur à d'autres technologies vertes et efficaces de Panasonic, parmi lesquelles les panneaux PV et des systèmes de stockage de l'énergie optionnels. Ces technologies ont été intégrées à une solution efficace d'économie d'énergie qui est non seulement contrôlée, mais aussi constamment optimisée par la solution intelligente de gestion de l'énergie de Panasonic.Ralf Becker, Responsable de projet du groupe Énergie au sein du centre européen de R&D de Panasonic, précise : « Cette solution est une première mondiale. Il s'agit d'un projet commun avec de grandes institutions de recherche, l'objectif étant de parvenir à une gestion décentralisée de l'énergie. Des laboratoires de test universitaires ont procédé à des simulations, qui ont montré que nous obtenions une amélioration de la consommation d'énergie allant jusqu'à 15 %. »Une solution phare pour des habitats durablesLe composant énergétique central de l'objectif d'écologie et de développement durable du projet Future Living® Berlin n'est autre que la gamme de pompes à chaleur air-eau Aquarea de Panasonic. Dotées d'une technologie à fort rendement énergétique, ces pompes fonctionnent presque sans carbone lorsqu'elles sont alimentées par l'énergie renouvelable fournie par les 600 panneaux HIT de Panasonic, dont la puissance s'élève à 195 kWc.Grâce à la technologie silicium brevetée, le système photovoltaïque de Panasonic offre une efficacité 10 % plus élevée que les modules traditionnels. De plus, en raison de son coefficient de température exceptionnel, la technologie HIT de Panasonic garantit des performances nettement supérieures dans les environnements chauds, un avantage essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.En s'appuyant sur une énergie renouvelable, le système air-eau assure le chauffage des locaux et fournit de l'eau chaude. Pour des performances et une fiabilité accrues, les pompes à chaleur incluent une fonction de connectivité via le cloud pour les installateurs : Aquarea Service Cloud. Cette fonction contribue à la réduction des émissions de CO2, dans la mesure où les visites de maintenance peuvent être organisées de manière bien plus efficace, voire effectuées en partie à distance.Ces solutions énergétiques sont associées avec le système Aquarea Smart Cloud, qui permet aux utilisateurs finaux de suivre leur consommation et de gérer les paramètres de température en conséquence. Le rendement et le confort s'en trouvent accrus, tandis que la consommation gagne en transparence.Pour atteindre des objectifs plus ambitieux en matière d'écologie et de développement durable, les résidents s'intègrent à un environnement écologique plus large : partage de véhicules verts, partage de machines à laver et solutions énergétiques Panasonic.Confort connectéL'objectif numérique et connecté du projet Future Living® Berlin débute avec les appartements résidentiels. Leur équipement doit être intelligent et connecté, avec notamment des téléviseurs et des haut-parleurs intelligents Panasonic intégrés à une infrastructure IoT globale, qui inclut un gestionnaire d'appartement comme hub central.Les solutions numériques et connectées sont encore étendues afin d'inclure davantage de solutions de sécurité et de construction intelligente, dans le but d'améliorer le confort général des résidents.M. Suzuki continue : « Future Living® Berlin incarne le mode de vie du futur : comment vivre demain en nous concentrant sur des logements sociaux, numériques et connectés, mais aussi écologiques et durables. »Dans le cadre du projet de ville intelligente, Panasonic est associé à GSW Sigmaringen, le propriétaire des bâtiments concernés par Future Living® Berlin.
Il y a 4 ans et 350 jours

Udirev dévoile les tendances 2019 des sols décoratifs

Une couverture nationale, un historique avéré et une forte expertise permettent aujourd'hui à UDIREV de restituer un panel représentatif des catégories de revêtements de sols plébiscités sur le marché français.Une progression à deux chiffres pour 3 familles de produitsLVT, sols stratifiés et parquets bois sur le devant de la scèneEn 2019, ce sont les segments LVT, dalles et lames vinyles (+11,93%) et stratifiés (+11,53%) qui ont enregistré les plus fortes progressions en volume (m²). Un vrai succès pour ces solutions modernes portées par des innovations technologiques (durabilité, qualités phoniques, Avis Techniques…) et par des systèmes de pose séduisants et sécurisants. Ils sont suivis de près par les parquets bois (+11%) qui opèrent un beau retour et s'affichent de nouveau comme une tendance forte et pérenne du cadre de vie. Une répartition des ventes dominée par les solutions pvcLes solutions vinyles sur le haut du podiumEn 2019, les sols vinyles confirment leur succès et constituent plus de 60% des ventes chez UDIREV. Même si le vinyle en rouleau perd du terrain et progresse moins que les solutions en dalles et lames, il garde une belle part de marché (28%). Les tendances en détailLVT, en constante progressionLe succès se confirme pour le segment des dalles et lames vinyles. Avec une progression de +11,93% ce type de revêtement aisé à mettre en œuvre, créatif et à haut pouvoir décoratif remporte les suffrages. La lame PVC clipsable est appréciée pour les projets de rénovation où sa simplicité de pose est un atout. Anticipant l'engouement pour ces sols nouvelle génération, UDIREV crée depuis 10 ans des collections de LVT sous la marque LIBERTY. Aujourd'hui le groupe positionne clairement LIBERTY comme sa marque d'édition. Les associés témoignent de ventes boostées par les lancements des gammes LIBERTY de LVT rigides. Outre les nombreux avantages liés aux lames PVC, ces produits se caractérisent par un cœur rigide qui augmente encore la résistance à l'usure et la stabilité dimensionnelle. Stratifiés, l'alternative éléganteLes ventes de sols stratifiés progressent de 11,53% en 2019. Traitements hydrofuges, simplicité de pose, grand choix de décors en font des sols faciles à vivre et à entretenir. À noter que sur ces gammes, ce sont les imitant bois clairs, voire blanchis, qui ont la faveur des professionnels, répondant ainsi à la tendance « esprit scandinave » qui perdure en 2019.Un beau retour du parquet boisAvec une progression des ventes de 11%, le parquet bois retrouve une belle place dans le cœur des décorateurs et architectes d'intérieur. Chaleureux et robustes, les nouveaux parquets ont su évoluer en termes de système de pose, de finitions et de formats. Le parquet en chêne massif séduit par son aspect chaleureux et authentique évoquant les planchers d'autrefois. Ses nombreuses qualités (résistance à l'usure, stabilité dimensionnelle, grande variété des finitions et des teintes…) en font une valeur sûre qui s'adapte à tous les styles d'intérieur, ancien ou contemporain. Déjà bien présent sur ce segment avec sa marque UDIWOOD, UDIREV acte ce retour en grâce du parquet et lance de nouvelles collections UDIWOOD de parquets chêne en 2020, déclinées en quatre qualités de bois et en de multiples teintes de finition.Moquette, place à la douceurLa moquette fait l'objet d'un regain d'intérêt avec une progression de plus de 4% des ventes. Elle semble enfin sortir des (fausses) rumeurs qui courent à son sujet et les projets s'en ressentent ! Ce revêtement particulièrement doux et confortable fait son come-back dans les chambres et salons mais également dans le secteur tertiaire où la moquette en dalles équipe de nombreux bureaux et lobbys.UDIREV en 2019C'est une belle progression des ventes qu'annonce le premier réseau de distribution professionnel dédié aux revêtements de sol. Le chiffre d'affaires consolidé 2019 est de 223 millions d'euros contre 216 millions en 2018. UDIREV est fort d'un réseau national de plus de 80 points de vente animés par près de 720 collaborateurs. Chaque année, de nombreuses missions d'aide à la vente, de communication et de lancement de nouvelles gammes sont menées dans l'intérêt de ses associés et de la filière professionnelle. UDIREV est le représentant français de HOMEDECOR INTERNATIONAL GROUP (association qui compte, parmi ses 12 adhérents de 9 pays, les plus importantes entreprises nationales spécialisées dans les revêtements de sols). UDIREV est également membre de l'UFTM (Union Française des Tapis et Moquettes) et de la FND (Fédération Nationale de la Décoration).
Il y a 4 ans et 352 jours

L'Espagne tourne le dos au charbon

Aujourd'hui, "il est moins cher de produire avec des énergies renouvelables qu'avec du charbon", explique à l'AFP l'avocate environnementaliste Ana Barreira, directrice de l'Institut international de droit et environnement.Elle estime que l'ensemble des centrales espagnoles pourraient être fermées en 2025.Une échéance due uniquement aux décisions des entreprises propriétaires car en Espagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, le gouvernement n'a jamais fixé de date de fermeture contraignante.Ces huit usines, sur quinze encore en activité, représentaient une puissance cumulée de 5,16 gigawatts, selon la plateforme d'ONG "Un futuro sin carbon" (Un avenir sans charbon).Leur fermeture permettra de diviser par deux la capacité de production d'énergie au charbon de l'Espagne, à 4,7 gigawatts selon ces ONG.Situées majoritairement dans le nord-ouest de l'Espagne (provinces de Galice, Asturies, Leon), ainsi qu'à Teruel (nord-est) et dans la province de Cordoue (sud), elles appartiennent aux groupes espagnols Naturgy, Iberdrola et Viesgo, à l'hispano-italien Endesa (propriété de Enel), qui ont tous confirmé à l'AFP l'arrêt de leurs opérations.L'une des centrales d'Iberdrola n'a pas encore reçu l'autorisation gouvernementale de démantèlement mais cessera d'opérer, conservant seulement un stock de charbon de secours.Le sort des centrales à charbon était décidé depuis longtemps par leurs propriétaires: l'arrêt des opérations au 30 juin correspond à la fin de la période de transition accordée à ces usines pour se mettre en conformité avec la directive européenne sur les émissions industrielles.InévitableOr, ces groupes énergétiques "n'ont pas fait les investissements nécessaires" pour continuer à les exploiter, un choix délibéré, a expliqué à l'AFP Tatiana Nuño de Greenpeace."Ces décisions répondent à des logiques de marché des entreprises électriques", pour lesquelles ces centrales "n'étaient plus rentables", détaille-t-elle, soulignant que "la majorité" de ces usines ne produisaient déjà quasiment plus d'électricité depuis de nombreux mois pour cette raison.Ces centrales "ne participaient plus au marché des prix de l'énergie car elles sont bien plus chères" que d'autres sources d'énergie, confirme un porte-parole d'Endesa.La fin de ces usines semblait inévitable depuis la fermeture des dernières mines de charbon fin 2018. Elle a été accélérée par l'évolution des prix de l'énergie.En 2019, le charbon ne représentait plus que 5% du total de l'électricité consommée contre 25% en 2007, selon l'opérateur du réseau électrique Red Electrica.Mais l'Espagne est encore loin de remplir ses engagements en matière d'énergies renouvelables: seuls 17,4% du total de l'énergie produite provenaient de sources renouvelables en 2018 (dernières données disponibles Eurostat), alors que l'objectif fixé avec Bruxelles est de 20% en 2020.L'Espagne avait pourtant été l'un des pionniers des énergies vertes dans les années 2000, mais leur développement fulgurant a été freiné net par la crise de 2008.Après plusieurs années de marasme, où le pays du soleil s'est notamment retrouvé distancé par l'Allemagne en matière de puissance photovoltaïque, l'appétit des investisseurs a repris depuis 2018, grâce à la rentabilité accrue des renouvelables, avec de gigantesques projets de parcs photovoltaïques.Même chose dans l'éolien, point fort du royaume, cinquième pays au monde en termes de capacité installées d'éoliennes. En 2019 selon le lobby européen WindEurope, le quart des financements de nouvelles installations en Europe concernait l'Espagne.Les multinationales énergétiques espagnoles s'y mettent aussi, comme Iberdrola, qui investit fortement dans les renouvelables même si la production à base d'énergie fossile représente encore les deux-tiers de son chiffre d'affaires.Reste à mesurer l'impact social de l'adieu au charbon. Le syndicat Commissions Ouvrières estime que 4.000 emplois (sous-traitants compris) pourraient être perdus lorsque toutes les centrales seront fermées.Les entreprises assurent, elles, travailler sur des solutions concertées, notamment des réaffectations sur d'autres sites et mettent en avant les emplois nécessaires aux futurs démantèlements.
Il y a 4 ans et 352 jours

A Dakar, le front de mer cède du terrain sous les assauts des promoteurs

Fin mai, un homme s'est présenté avec un permis et a entrepris de terrasser au pied de la colline pour construire un hôtel, causant la stupéfaction des habitants et des élus locaux, raconte Mamadou Mignane Diouf, de l'ONG Forum social.Pourtant, "ici, personne ne doit construire", dit-il, car la colline, surmontée d'un phare emblématique depuis 1864, est une zone verte protégée.La capitale sénégalaise, métropole de trois millions d'habitants en rapide expansion sous la pression de l'exode rural, se sent de plus en plus à l'étroit sur sa péninsule qui s'enfonce dans l'Atlantique.Depuis des années, les promoteurs ont pris pour cible son rivage de carte postale, érigeant hôtels et résidences de luxe et défigurant petit à petit le paysage en se jouant d'une législation complexe et peu appliquée.Les Dakarois ordinaires se plaignent de cette privatisation du littoral, qui réduit l'accès à la mer et aux plages dans une ville manquant cruellement d'espaces de loisirs collectifs.ElectrochocLa destruction d'une partie de la colline des Mamelles, bien que loin d'être un fait sans précédent, a constitué un électrochoc et soulevé de nombreuses protestations.Avec la colline voisine, surmontée de l'imposant monument de la Renaissance africaine, bâti par la Corée du Nord, les deux monticules volcaniques d'une centaine de mètres de haut portent le nom évocateur de "Mamelles". Elles sont un élément reconnaissables entre tous du paysage, auxquels les Dakarois sont attachés. Leurs abords sont déjà largement urbanisés.Après des protestations dans la presse et sur les réseaux sociaux, la police a interrompu le terrassement, qui laisse un trou béant au ton ocre."Ils ont déjà causé beaucoup de dégâts", regrette M. Diouf en parcourant un amas de gravats et en se demandant "pourquoi quelques privilégiés pensent qu'eux seuls ont droit d'accéder au littoral, de le privatiser, de le fermer et de permettre uniquement à eux et à leur famille d'y accéder au détriment des autres Sénégalais". Le ministre de l'Urbanisme, Abdou Karim Fofana, assure à l'AFP que le gouvernement du président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, travaille à une nouvelle loi de protection du littoral.Mais l'attribution sous les précédents régimes de titres de propriété et de permis de bâtir signifie que de nombreux projets immobiliers vont probablement se poursuivre, explique-t-il avec une dose de fatalisme."Il faut sauvegarder les parties non occupées, faire en sorte que les Sénégalais et la population dakaroise y aient accès", dit-il."La loi des plus forts"Pays pauvre de 16 millions d'habitants, le Sénégal s'est engagé dans un programme de développement et de modernisation. La construction d'autoroutes, le développement de carrières de calcaire et la construction à tout-va de logements pèsent sur l'environnement, déjà mis à mal par le changement climatique et la déforestation sauvage.Pour Marianne Alice Gomis, une élue dakaroise spécialiste d'urbanisme, "le problème principal vient des titres liés à la propriété foncière", le cadastre étant très lacunaire.La majorité des constructions à Dakar sont illégales, dit-elle, en soulignant que de nombreux responsables méconnaissent les codes urbanistiques.Mme Gomis cite en exemple un conflit qui oppose sa commune (subdivision de Dakar), Mermoz-Sacré-Coeur, au promoteur d'un projet d'appartements qui verrait le jours aux abords d'une des plus grandes plages. La commune de Mermoz affirme que le terrain litigieux se situe sur son territoire. Le promoteur détient un permis de bâtir, mais il a été délivré par une commune voisine.Le maire de Mermoz, Barthélémy Diaz, a qualifié l'opération "d'agression flagrante sur le domaine public maritime" et estimé qu'il "s'agit d'une contribution significative de ce promoteur à l'érosion côtière". "Et c'est cela qui est inadmissible", a-t-il ajouté. Balla Magassa, 43 ans, est propriétaire d'un petit bar sur ce qui reste de la plage des Mamelles, au pied de la colline. Déjà entouré de bâtiments, il craint d'être définitivement chassé par de nouveaux projets. "C'est simplement la loi des plus forts", dit-il.Texte
Il y a 4 ans et 353 jours

Budget : l'Assemblée aide les transports en IDF, les chambres de commerce et la rénovation énergétique

De la droite à la gauche, en passant par le groupe Agir ensemble, allié à la majorité, des députés de différents camps portaient la mesure pour les chambres de commerce, afin de revenir temporairement sur une baisse de leurs ressources, via la diminution d'une taxe affectée.Cette baisse de ressources devait accompagner la restructuration des chambres de commerce et la redéfinition de leurs missions.Contre ces amendements, le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a regretté à "titre personnel" une tentative "de détricotage d'un projet de transformation publique". Ce "marcheur" a estimé que la mesure votée n'aurait pas l'effet escompté car elle modifie "des trajectoires et des ressources" des chambres de commerce, seulement "à partir de 2022".Le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt a indiqué "qu'aujourd'hui" les éventuels problèmes de trésorerie des chambres de commerce "n'apparaissaient pas dans les prévisions" et qu'il n'y avait "pas urgence à intervenir".Certaines voix dans la majorité ont soutenu la mesure, comme la LREM Stella Dupont, critiquant les "suppressions d'emplois" dans les chambres de commerce et d'industrie (CCI)."Nous sommes en pleine gestion de crise, on est juste en train de demander un moratoire de quelques mois" sur la baisse des ressources, a aussi plaidé Olivier Becht (Agir Ensemble)."Il faut arrêter de penser qu'on peut faire plus avec moins", a complété Eric Coquerel (LFI), tandis que Marc Le Fur (LR) jugeait qu'il fallait "soutenir les CCI", même si "elles doivent évoluer".Les députés ont par ailleurs prévu, avec l'aval du gouvernement, d'étendre l'accompagnement financier des collectivités et de leurs autorités de transports à Ile-de-France Mobilités, via un amendement du rapporteur, déjà adopté en commission. Laurent Saint-Martin a précisé qu'un acompte de 425 millions euros était prévu dès promulgation du projet de loi, soulignant que ce n'est "pas à l'usager de payer".Des élus LR se sont émus qu'Ile-de-France Mobilités ait été "oublié" initialement, une "sacré bizzarerie" pour Eric Woerth, Gilles Carrez jugeant l'accompte de 425 millions "probablement insuffisant".Olivier Dussopt a souscrit "au montant" proposé et à la logique de l'amendement, défendant un traitement "ad hoc" pour Ile-de-France Mobilités.Jean-René Cazeneuve (LREM) a défendu un "effort tout à fait exceptionnel", jugeant que vouloir compenser l'intégralité des pertes des collectivités serait une manière de les "infantiliser".La présidente du conseil régional d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, tire le signal d'alarme depuis plusieurs jours sur les pertes de recettes "abyssales" subies par les transports publics dans sa région en raison de la crise du coronavirus.Elle a réitéré mardi sa menace d'arrêter de payer la SNCF et la RATP le 8 juillet si l'Etat ne compensait pas les pertes subies.Selon elle, les quelque 425 millions promis par l'Etat représentent "15% des 2,6 milliards de pertes (...) que le Covid a générées pour Ile-de-France mobilités".Dans la soirée, les députés ont également débloqué 100 millions d'euros pour financer le dispositif "Ma Prime Rénov", qui est en train de remplacer pour les particuliers le crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE).Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a vanté un amendement "important" sur une prime "beaucoup plus efficace que le crédit d'impôt, plus sociale" et "plus écologiste", et qui "fonctionne très bien", avec quelque 47.000 dossiers déposés mi-juin.
Il y a 4 ans et 354 jours

Palmarès Concours Acier 2020 : des projets d'architecture répondant aux turbulences du monde

Authentique laboratoire d'idées et de création, présidé cette année par l'architecte Thomas Corbasson, le concours Acier est désormais un événement majeur et valorisant dans le cursus des étudiants inscrits en école française d'architecture et d'ingénieurs. Cette 11e édition invitait les candidats à plancher sur un sujet d'actualité, de société intitulé « Turbulences - L'architecture face aux mutations climatiques et aux risques naturels ».Sur quelles solutions l'architecte peut-il s'appuyer pour influer sur l'autonomie de la société de demain et relever le défi du bien-être de la population dans un environnement de proximité ? Les projets réfléchis des quatre équipes récompensées apportent des éclairages stimulants. Outre le besoin impérieux d'usage et sa réponse « acier », ils font la part belle à la stimulation intellectuelle et émotionnelle.Pour Thomas Thomas Corbasson, architecte, président du jury 2020, « Dans l'ensemble, les candidatures témoignent d'une très bonne qualité de travail. La partie technique des projets présentés n'a jamais éclipsé la place de l‘imagination et de la respiration. C'était là tout le défi de ce sujet. Bâtir pour se protéger des risques climatiques exige une réflexion constructive qu'il s'agisse d'implantation, de forme, de matérialité et de mise en œuvre. Mais aussi une part de rêve et une ouverture vers l'espace imaginaire. Les quatre lauréats que nous avons distingués ont non seulement tous apporté une réponse cohérente à la problématique mais ont fait preuve d'une réelle justesse du propos à la réponse écologique et d'un vrai beau geste architectural ».Pour Charlotte Flores, Déléguée générale et directrice de la communication de ConstruirAcier, « Le concours acier offre aux candidat-étudiants l'opportunité de découvrir et explorer les possibilités architecturales et techniques de l'acier en concevant un ouvrage avec ce matériau. Nous avons choisi le thème de la résilience pour cette édition 2020 parce qu'il constitue un enjeu majeur pour relever les défis de demain dont celui du « bien habiter », du bien-être de la population dans un environnement de proximité. En tant que président du jury, Thomas Corbasson y a ajouté une dimension poétique et onirique dont les projets récompensés sont le reflet. Les lauréats du concours sont récompensés par une somme de 10 000 euros à se répartir. Les projets seront notamment publiés dans le book des prix de l'architecture acier et la revue Matières ».Le Jury 2020 du Concours Acier était composé de :Président : Thomas Corbasson, architecte, fondateur de l'agence Chartier-Corbasson.Anne Pezzoni, architecte, archi5- Fabienne Ponsolle, architecte, représentante de la Maison de l'architecture Ile-de-France - Loïc da Silva, ingénieur, président d'Inexom - Simon Durand, ingénieur, schlaich bergermann partner - Jacques Franck Degioanni représenté par Amélie Luquain, journaliste Le Moniteur - Alice Bialestowski, journaliste AMC- David Abittan, rédacteur en chef, TEMA.Premier prix ex aequoMachine à paysage (réécriture d’un site abandonné à Montpellier)Caroline Desplan, ENSA Paris-BellevilleLa côte méditerranéenne autour de Montpellier se caractérise par une forte densité littorale d’activités humaines, notamment touristiques. Dans ce territoire, on compte plusieurs pôles d’attraction : celui de la métropole montpelliéraine, auquel s’ajoute une multitude de pôles secondaires de villes balnéaires, sur la langue de terre entre étangs et mer. Dessinée par de larges vides séparant ces zones d’attractivité, cette frange de paysages lagunaires camarguais construit l’identité de ce territoire.Le projet propose une lecture sensible d’un territoire littoral abandonné comme espace potentiel de valorisation paysagère et intègre le projet architectural à une réflexion écologique à plus grande échelle. Il cherche à valoriser un site déchu aux problématiques diverses : l’ancienne décharge de Montpellier, qui a longtemps pollué ce paysage si singulier.La Machine à paysage est une usine à double effet. En tirant parti de la décharge pour la dépolluer et en extraire du méthane, qui deviendra une source d’énergie pour la seconde partie de l’usine, elle profite de son implantation entre rivière et étang et installe une centrale osmotique, nécessitant de l’eau douce et salée, pour produire de l’électricité. L’ensemble du processus permet ainsi d’alimenter en électricité la ville voisine (16 300 hab), d’améliorer l’écosystème des étangs fragilisés, mais surtout de réinvestir ce paysage oublié.Cette ligne dessine un témoignage, une réécriture de ce passé toxique en une opportunité durable et vertueuse pour renouer avec un territoire meurtri. Poutre treillis en acier de 240 m, l’usine se soulève sur des cuves porteuses, sans toucher au sol naturel. Encadré de larges escaliers, c’est la structure qui exprime la fonction de l’architecture. Le toit terrasse projette le regard vers l’horizon marin. Scandée par les cuves, la perspective entraine le visiteur à marcher sur toute la longueur du bâtiment pour voir se déployer devant lui le paysage, sujet de toute l’intervention.Premier prix ex aequoBio River CityMalo Botani, Valentin Lepley-SchulmanENSA NantesLa Gironde, plus grand estuaire d’Europe occidentale, entité paysagère opérant l’interface entre le continent et l’Atlantique est un territoire pouvant se lire à plusieurs échelles. D’une part, le fleuve apparaît comme la colonne vertébrale support de zones naturelles sensibles accueillant une riche biodiversité. D’autre part, quelques points singuliers structurent l’embouchure fluviale dont la citadelle de Blaye fait partie. Ce monument de défense militaire, érigé par l’ingénieur Sebastien Le Prestre de Vauban au XVIIème siècle, est une infrastructure qui fût conçue en partie en s’appuyant sur les qualités intrinsèques du site afin d’en conforter la fonction. Aujourd’hui, sa sauvegarde patrimoniale est menacée. De fait, l’érosion liée aux variations du niveau de la Gironde fragilise la roche sur laquelle repose la citadelle et un risque d’effondrement persiste. À terme, ce phénomène tendra à s’intensifier du fait de l’influence de la montée des eaux sur le marnage du fleuve. Enfin, les écosystèmes d’estuaires constituent des territoires permettant d’observer en premier lieu les effets liés au dérèglement climatique et d’anticiper ses effets néfastes futurs.Le projet propose de s’appuyer sur ce contexte d’urgence (celui de la sauvegarde de la ruine) afin de se saisir d’une problématique liée au dérèglement climatique. Le projet s’accroche donc sur une digue en béton qui aurait été érigée à la hâte en proposant d’y installer un laboratoire à ciel ouvert de la biodiversité estuarienne, espace expérimental où divers acteurs (chercheurs, institutions, étudiants, etc.) sont amenés à travailler ensemble face à cet enjeu sociétal. De plus, la proposition est pensée comme étant un lieu de vie ouvert sur son environnement accessible depuis les remparts. Cet équipement installé en encorbellement et développé sur 700 mètres de long tend à révéler un site par son architecture, mettant en résonance une approche de sauvegarde patrimoniale et de protection environnementale. Troisième prixFenêtre sur SaôneAnais Ducret, Alice BarthelemyENSA Paris-La VilletteC’est au Port Nord de Chalon-sur-Saône, sur le bord de sa rivière que le projet prend place. Doté d’un caractère patrimonial fort, le site doit faire face à un risque majeur régulier, la montée des eaux. Quel devenir peut-on imaginer pour le Port Nord submersible, ses machines industrielles désuètes, ses collectifs d’artistes et ses industries d’acier en perte d’activité?Face à la crise planétaire que nous traversons, la nécessité pour nos disciplines de se renouveler et de penser le monde de demain apparaît plus que jamais indispensable.Le Port Nord pourrait devenir le lieu des possibles pour l’écriture d’un nouveau récit, terre d’expérimentions autour de la gestion des crues et autres aléas naturels.Le Centre Technique de Création, Recherches et Formations en architecture, design et ingénierie fonctionnerait en partenariat avec les industries de matériaux in situ. Les machines à l’abandon retrouveraient un usage dans la création de projet à échelle 1, mais aussi dans la construction du centre pensé selon les gabarits du pont roulant.Reposant sur les concepts de circuit-court et de faible impact, l’édifice fait le choix d’une construction acier inoxydable qui met en action les industries et machines présentes sur place, offrant des possibilités d’adaptation dans le temps, de flexibilité dans l’usage.Les portiques acier constituent la structure principale, une « échelle » qui permet à des modules autoportants de s’y greffer et s’élever selon les variations de l’eau. L’assemblage des modules de contreventement se fait sur place jouant avec une penderie de parois, filtres et mobiliers pour proposer des combinaisons variées et adaptables. Pour accueillir les crues des brèches de rétention émergent sous l’édifice qui devient alors une presqu’île, un paysage changeant qui ne cesse de se réinventer pour s’adapter à son milieu et faire du risque un atout.Mention spécialeVelum 93, structure sanitaire d’urgenceLouis Gibault, ENSA Paris BellevilleNotre société a récemment connu un bouleversement historique. La crise sanitaire du Covid-19 a bousculé toute certitude contemporaine. Comment doit se positionner l’architecte face à ces événements majeurs ? En référence à cette situation, en partie due aux mutations liées aux changements climatiques et environnementaux, l’intention du travail est de mener une réflexion constructive afin de surmonter de futurs chocs traumatiques naturels.Le projet Vélum93 est né d’un échange avec le Dr Thierry Gibault. L’installation d’urgence proposée est envisagée comme une solution à la surpopulation dans les hôpitaux lors de situations pandémiques mais elle peut s’adapter à d’autres contextes d’hébergements d’urgence (inondation, incendie ou crise migratoire). La structure métallique mis en œuvre, assurant rapidité d’exécution et confort sanitaire, s’inspire d’un objet connu de tous, l’ombrelle occidentale. Il s’agit d’un dispositif pliable et transportable permettant de se protéger d’éléments naturels. La structure métallique est développable et permet d’ériger verticalement l’espace. Ce principe assure un gain de temps considérable et s’adapte à des terrains difficiles. Quatre poutres en acier coulissent autour d’un point structurant vertical qui assure les descentes de charges. Le programme a été établi avec le Dr Gibault afin de proposer les meilleures solutions. L’étanchéité et l’apport en lumière est assuré par une double peau composée d’une maille métallique rattachée à une toile tendue (reprenant le principe des surfaces minimales). La flexibilité d’adaptation aux catastrophes naturelles permet au projet de proposer une variété de solutions. La crise sanitaire actuelle est le support de cette recherche d’expérimentation. Le choix des matériaux permet de faciliter les opérations de transport avec un poids et un volume réduits. Le projet s’implante dans un territoire aux enjeux sanitaires et sociaux forts, celui de la Seine Saint Denis, plus précisément sur l’Ile Saint Denis.
Il y a 4 ans et 354 jours

Jean-Christophe Repon à la tête de la Capeb

Jean-Christophe Repon, nouveau président de la Capeb. [©Capeb] Jean-Christophe Repon vient d’être élu président de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Il en était premier vice-président depuis 2019. Il succède à Patrick Liébus dans cette fonction, devenu membre d’honneur. « Je suis fier de l’honneur qui m’est fait et de la confiance accordée par mes pairs pour présider la Capeb. C’est une belle maison qui représente tous les métiers de l’artisanat du bâtiment. Soit environ 558 000 artisans pour 60 % du chiffre d’affaires du secteur. Créateur d’emplois et de richesse, l’artisanat du bâtiment est l’un des fers de lance de l’économie française. Notamment dans les territoires. Le modèle de la petite entreprise a de nouveau fait ses preuves pendant la crise de la Covid-19. Montrant qu’elle est par nature agile, dynamique et donc intelligente. C’est pourquoi je suis profondément convaincu que ce modèle de l’entreprise de proximité est un modèle plus que jamais d’avenir. Et même vital pour le tissu économique français et pour l’emploi. J’en ferai l’un de mes objectifs premiers de mon mandat », déclare t-il. De plus, en raison des postes venant à échéance, le Bureau confédéral a été en partie renouvelé. Et se compose de Corine Postel, première vice-présidente en charge des affaires sociales, Sabine Basili, vice-présidente en charge des affaires économiques. Egalement de Gilles Chatras, vice-président en charge de la formation et du réseau, Michel Dumon, trésorier. Et enfin, de Francis Mathieu, trésorier adjoint, Christophe Bellanger, secrétaire et David Morales, secrétaire adjoint. Le parcours de Jean-Christophe Repon A 53 ans, Jean-Christophe Repon est maître artisan électricien. Il est à la tête d’une entreprise employant deux salariés à Toulon, dans le Var. Concernant sa carrière, au niveau régional, il adhère à la Capeb du Var en 1995. Et en assura la présidence de 2010 à 2016. Ensuite, il se fait élire administrateur de la Capeb régionale de Provence – Alpes – Côte-d’Azur. En parallèle, il occupe le poste de vice-président de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Var. Ceci, de 2005 à 2016. Au niveau national, Jean-Christophe Repon est administrateur en 2006 de la Capeb. Puis, membre du Bureau confédéral au poste de trésorier adjoint. En avril 2019, il est élu premier vice-président, en charge des affaires sociales et de la formation. A ce titre, il préside la Commission nationale des affaires sociales.
Il y a 4 ans et 354 jours

Boris Johnson mise sur les infrastructures pour relancer l'économie britannique

Le Premier ministre conservateur a annoncé une "révolution pour les infrastructures" avec un plan de 5,5 Mds€ d'investissements dans la construction et la rénovation d'écoles, d'hôpitaux et de routes.
Il y a 4 ans et 354 jours

9 régions s'engagent à accompagner les français qui le souhaitent pour la rénovation énergétique de leur logement

Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement, Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et Renaud Muselier, président de Régions de France, ont coprésidé le mardi 30 juin 2020 le comité d’orientation du programme national du « Service d’Accompagnement pour la Rénovation Energétique » (SARE), en présence d’Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, pilote du programme.La mise en place du programme SARE, lancé en septembre 2019, vise à apporter une réponse efficace et durable à travers le déploiement de guichets locaux d’information et d’accompagnement.Le comité d’orientation du programme, qui réunit l’État et les principales associations de collectivités (Régions de France, ADCF, ADF, AMF et France Urbaine), a dressé un premier bilan du déploiement du programme, neuf mois après son lancement par le Gouvernement et la signature d’un protocole d’alliance entre Régions de France et l’Etat le 18 décembre 2019.Le comité a salué l’engagement de nombreux territoires dans le dispositif. À ce jour, 11 conventions territoriales, couvrant 9 régions, ont été votées ou seront soumises au vote d’ici fin juillet 2020 : les Régions Bretagne, Centre Val-de-Loire, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est, La Réunion, Nouvelle-Aquitaine, ainsi que la Métropole du Grand Paris et les Départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne en Ile-de-France. Au total, ces conventions prévoient de mobiliser 100 millions d’euros de Certificats d’économie d’énergie en complément de 150 millions d’euros des collectivités territoriales pour les trois prochaines années. Très concrètement, il s’agit d’informer et de conseillers plus de 1.7 millions de ménages, d’accompagner 90 000 particuliers ou copropriétés dans leurs projets de travaux ou encore de mener plus de 70 000 audits énergétiques.« Accélérer la rénovation énergétique est une priorité. Or nous savons que faire des travaux dans son logement est souvent difficile sans information sur les aides ou sans conseils sur les travaux. Les citoyens de la convention pour le climat nous l’ont aussi dit avec force. Je me réjouis donc que l’action engagée il y a un an porte ses premiers fruits et que les collectivités se mobilisent très nombreuses aux côtés de l’Etat pour ce service public. Avec les engagements actuels, nous pourrons offrir un service performant d’accompagnement pour les Français, les copropriétés et les petites entreprises pour la rénovation énergétique sur plus des 3/4 du territoire national. » - Emmanuelle WARGONL’objectif est désormais d’aboutir à une couverture par une convention de 100 % du territoire métropolitain d’ici la fin de l’année 2020, grâce à l’engagement à venir des régions Hauts-de-France, Normandie, Occitanie et Provence Alpes Côte d’Azur, ainsi que des départements franciliens du Val d’Oise et des Yvelines. Le déploiement en Outre-Mer se finalisera au 1er semestre 2021.« Le Président de la République l’a dit clairement : le plan de relance sera économique, écologique et social. La rénovation énergétique des logements est à la croisée des chemins. Parce que nous devons aller plus vite et plus fort, nous ne devons laisser personne dans l’impasse. Pour cela, l’information et l’orientation des ménages dans leur projet de travaux est une première pierre essentielle. C’est la garantie de l’accès réel aux aides de l’Etat et des collectivités territoriales, auxquelles ils ont droit. L’engagement des régions et de l’ensemble des collectivités territoriales est une condition essentielle de succès. Le défi de la massification de la rénovation ne peut être relevé avec succès qu’ensemble. C’est tout l’enjeu du programme SARE qui se déploie très largement aujourd’hui et vient compléter les dispositifs que nous mettons en place, avec les collectivités et l’ANAH, auprès des ménages précaires » - Julien DENORMANDIELe programme SARE vient compléter les dispositifs déjà mis en place par les collectivités et par l’Etat pour accélérer et amplifier la rénovation énergétique des bâtiments. Depuis 2017, le Gouvernement a placé la rénovation au cœur de ses priorités : plus de 3,5 milliards d’€ par an d’aides publiques pour financer les travaux (MaPrimeRénov’, aides de l’Anah, Eco-PTZ, TVA à taux réduit à 5,5%), un renforcement des dispositifs portés par l’Anah en faveur des ménages modestes et des copropriétés fragiles , une bannière commune pour renforcer la communication auprès des ménages et des professionnels avec FAIRE (Faciliter, Accompagner, Informer pour la Rénovation Energétique), un nouveau DPE opposable d’ici l’été 2021 pour mieux informer propriétaires et locataires, …Dans le contexte particulier lié à la relance post-crise sanitaire, le comité a validé une feuille de route comprenant quatre chantiers pour la réussite du déploiement opérationnel du programme, sous la conduite de l’ADEME :renforcer l’articulation des dispositifs nationaux et territoriaux ;faciliter l’investissement local dans la rénovation énergétique, en cohérence avec l’ambition portée ;garantir un cadre juridique et technique sécurisé pour l’Etat, les collectivités et les opérateurs, permettant de s’adapter aux spécificités locales ;inscrire le programme SARE dans la durée pour pérenniser la dynamique, tout en mobilisant l’ensemble des parties prenantes.« La crise a révélé l’importance cruciale d’une bonne coordination entre l’Etat et les Régions, dont la coopération efficace a permis d’apporter des solutions immédiates pour faire face à cette situation exceptionnelle. Dans le cadre des plans de relance et de cette feuille de route partagée, les Régions volontaires pourront aller plus loin dans les politiques essentielles pour nos concitoyens en étant associées très en amont dans les choix nationaux et dans leurs évolutions. Les Régions entendent jouer pleinement leur rôle d’orientation stratégique, de planification, de coordination et d’animation pour soutenir, favoriser et faciliter la mobilisation des différents échelons de collectivités dans la réussite opérationnelle du programme SARE et plus largement dans la politique publique de rénovation énergétique. » - Renaud MUSELIERLes premiers résultats partagés à l’occasion de ce comité sont prometteurs et contribueront à accélérer le déploiement du service public d’accompagnement des ménages pour la rénovation énergétique, en particulier dans le contexte de reprise économique où le Gouvernement souhaite renforcer la dynamique de rénovation énergétique des bâtiments.Le programme « Service d’accompagnement pour la rénovation énergétique » (SARE) :Lancé en septembre 2019 par les Ministres Julien DENORMANDIE et Emmanuelle WARGON et doté d’une enveloppe financière pluriannuelle de 200 M€, le programme SARE vise à renforcer la dynamique territoriale de la rénovation énergétique existante, en partenariat avec les collectivités territoriales et les réseaux professionnels. En apportant un cofinancement jusqu’à 50% des montants engagés par les collectivités territoriales grâce à des certificats d’économie d’énergie, le programme cible non seulement l’information et l’accompagnement des ménages dans leur parcours de rénovation de leur logement, mais aussi l’animation de la filière professionnelle pour encourager le développement d’une offre de qualité et la montée en compétence. Le programme s’adresse aussi au segment du « petit tertiaire privé », dont les acteurs éprouvent par bien des aspects les mêmes difficultés que les particuliers dans leur démarche de performance énergétique. Ce programme a pour objectif de consolider et d’augmenter un service qui existe déjà : les espaces FAIRE, en complémentarité avec l’accompagnement proposé par l’Anah pour les publics les plus modestes.
Il y a 4 ans et 354 jours

CDG Express : Spie Batignolles réalise une partie des voies nouvelles

CHANTIER. Depuis fin avril, Spie Batignolles valérian est à pied d'oeuvre pour construire un tronçon du CDG Express. Trois ans après le lancement de son activité ferroviaire en Ile-de-France, c'est le 10e marché que Spie Batignolles valérian se voit confier par SNCF réseau.
Il y a 4 ans et 354 jours

Xavier Barth, nouveau président SNBPE Ile-de-France

Xavier Barth (Eqiom) est le nouveau président du Collège SNBPE Ile-de-France. [©ACPresse] Xavier Barth (Eqiom) a été élu à la présidence du Collège SNBPE de la région Ile-de-France. Il succède à Jean-Paul Lucas (Unibéton), dont le mandat est arrivé à son terme. Au cours de sa nouvelle mission, Xavier Barth souhaite maintenir une dynamique de concertation avec les adhérents au sein du Collège francilien. Et aussi aller à la rencontre des entreprises non adhérentes pour mieux connaître leurs besoins. L’objectif est de leur proposer des services de proximité́, afin de les inviter à rejoindre le Syndicat national du béton prêt à l’emploi. « Les enjeux du Grand Paris et des Jeux olympiques 2024 sont des défis pour nos entreprises, souligne Xavier Barth. Nous avons les moyens technologiques, industriels et humains pour les relever. Sachant que l’ampleur de ces projets nécessite un dialogue permanent avec les professionnels. Mais aussi avec les collectivités territoriales. Ceci, en matière de règlementation, de sécurité́, de transport et de développement durable. Il est indispensable de travailler sur l’acceptabilité́ sociétale de nos activités mal connues et parfois caricaturées. Nous devons aussi retrouver un niveau d’activité́ normal en cette sortie de pandémie de Covid-19. » Par ailleurs, Xavier Barth entend revenir sur la nécessité de poursuivre les engagements de la profession. Aussi bien au niveau de la réduction toujours plus importante de son empreinte environnementale, que pour favoriser l’économie circulaire. Dans le béton depuis 1999 Après une prépa HEC et un diplôme d’école de commerce à l’Institut commercial de Nancy, Xavier Barth débute sa carrière chez Arthur Andersen. Qu’il poursuit chez PriceWaterHouseCoopers. C’est en 1999 qu’il intègre le secteur des matériaux de construction, en rejoignant le groupe cimentier Holcim. En France, ce dernier est depuis devenu Eqiom, en intégrant le groupe irlandais CRH. Comme chef de projet, Xavier Barth y exerce des missions d’expertise en France et en Europe, en particulier dans le ciment. En 2003, il prend la responsabilité́ du secteur granulats en territoires Nièvre-Val de Loire. Puis, est nommé, en 2005, directeur de la région Est Granulats d’Eqiom. Depuis août 2013, il est le directeur Ile-de-France – Normandie – Ouest de l’activité́ bétons d’Eqiom.
Il y a 4 ans et 354 jours

L'EPA Paris-Saclay sélectionne Seqens pour 181 logements sociaux et une maison médicale au sein du Campus urbain

Situé à Gif-sur-Yvette au sein du quartier de Moulon, le programme prévu sur les lots NE3.1, NE3.2 et NF2a comprendra 181 logements sociaux et une maison médicale de 450 m² en rez-de-chaussée du lot NF2a pour un total d’environ 12 300 m² QDP, livré en 2023.Seqens a proposé une offre conforme aux ambitions portées par l’EPA Paris-Saclay, à savoir :Une offre de logements proposant des dispositifs de flexibilité et de modularité innovants avec notamment :La pièce à la demande, située entre deux logements, pouvant être temporairement utilisée pour des usages privatifs ou de manière partagée (chambre d’amis, bureau de télétravail, salle de jeux commune…).Le jumelage d’appartements permettant, grâce à la souplesse du cloisonnement, de faire basculer une pièce d’un appartement à un autre au gré de l’évolution des besoins des ménages.Une offre en espaces partagés variée répondant aux évolutions des modes de vie et de travail avec : une pièce commune multi-activités accueillant les activités pouvant difficilement trouver place dans les appartements (coworking ou télétravail, réunions, salle de jeux, atelier de musique…), une chambre d’hôte à destination des résidents couvrant leurs besoins ponctuels d’accueil de famille ou d’amis, un espace de laverie mutualisé et des espaces de travail partagés dans les étages.Un programme exemplaire en matière environnementale avec, entre autres :Un objectif de construction bas carbone et de sobriété énergétique pour atteindre le label énergie carbone niveau E3C1-20% tendant vers le E3C2.Un mode constructif avec un minimum de 50% de structure bois.Une production d’électricité photovoltaïque renouvelable à hauteur de 30% de la surface de toiture et valorisée en autoconsommation.Un raccordement au réseau de chaleur et de froid de Paris-Saclay.Trois concours de maîtrise d’œuvre sont en cours sur ces trois lots, avec les équipes d’architectes suivantes :NE3.1. :Seyler & Lucan / Plan ComunAtelier Stéphane FernandezBadia Berger ArchitectesNE3.2. :Jean & Aline Harari ArchitectesAtelier Vera & Associés Architectes / jbmn architectesBourbouze et Graindorge ArchitectesNF2a :Atelier Kempe ThillBruno Rollet ArchitecteMGAULes architectes retenus en esquisse ont été sélectionnés par Seqens, l’EPA Paris-Saclay et les collectivités concernées sur la base d’une procédure d’AAPC (Avis d'Appel Public à la Concurrence), lancée le 29 juillet 2019. Les noms des lauréats de ces trois concours de maîtrise d’œuvre seront annoncés au cours de l’été 2020.Des logements situés au cœur d’un quartier en plein développementCes logements seront situés au sein d’une vie de campus animée autour notamment des bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche existants (CentraleSupélec, l’ENS Paris-Saclay (rentrée prévue en 2020), du Learning Center (bibliothèque mutualisée - ouverture prévue fin 2021) mais également d’O’rizon, premier programme de 600 logements familiaux du quartier de Moulon).Des équipements et espaces publics sont également présents et prévus à proximité : le Parc de Moulon et la place du Carré des Sciences, le groupe scolaire de Moulon (école maternelle et primaire de vingt classes), une crèche de 55 berceaux, une Mairie annexe, la Plaine des sports, une gendarmerie, un collège...De nombreux commerces arrivent prochainement dans le quartier : boulangerie, supérette, restaurants, pharmacie, banque, coiffeur, cabinet médical temporaire, agence immobilière, laverie…Le quartier sera également desservi par un arrêt de la ligne 18 du Grand Paris Express à l’horizon 2026.
Il y a 4 ans et 354 jours

Tout Le Monde sur le pont

Les multiples contraintes du site, liées aux voies ferroviaires de la gare d'Austerlitz, ont modelé la forme de cet édifice de franchissement dont la structure mixte et complexe l'apparente à un ouvrage d'art.
Il y a 4 ans et 355 jours

Legrand dévoile son social wall

RESEAUX SOCIAUX. Le spécialiste des infrastructures électriques du Bâtiment, Legrand, a décidé de se doter d'un social wall. De quoi s'agit-il ? Comment cela fonctionne-t-il ? Réponses.
Il y a 4 ans et 355 jours

Coronavirus: un gros manque à gagner pour les sociétés autoroutières

Le manque à gagner dû au coronavirus devrait atteindre cette année environ 2 milliards d'euros pour les sociétés autoroutières, selon l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa).
Il y a 4 ans et 355 jours

L'industrie de la construction prête à la transformation numérique, selon une étude mondiale

Autodesk dévoile les résultats d'une étude: « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », réalisée par International Data Corporation (IDC). Parrainée par Autodesk, l'étude IDC - menée auprès de 835 professionnels de la construction de grandes entreprises en Europe, aux États-Unis et en Asie Pacifique - évalue la maturité et les défis de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction.Selon l'étude, 58% des entreprises interrogées dans le monde indiquent que leurs entreprises en sont aux premières étapes de leur parcours numérique, tandis que 28% en sont à mi-chemin et 13% en sont aux stades les plus avancés (v. ci-dessous, extraits de l'étude, les différents stages de la transformation numérique (DX) du secteur de la construction).Le Japon, l'Allemagne et les États-Unis représentent le top 3 des pays les plus avancés. A l'inverse, le Brésil est le pays le moins avancé. En effet, la majorité des initiatives business et digitales/IT sont souvent déconnectées et non alignées avec la stratégie de l'entreprise. Globalement, l'Europe et les États-Unis obtiennent des résultats plus élevés que la région d'Asie Pacifique.Déverrouiller 5 points de « blocages numériques » peut aider à acquérir un avantage concurrentielL'étude a identifié cinq points de « blocages numériques » des entreprises dans le monde afin de les aider à atteindre le stade avancé de leur transformation numérique.Pour beaucoup d'entreprises qui s'attèlent à avancer dans leur digitalisation (46%), la plus grande difficulté est de créer une seule feuille de route stratégique à l'échelle de toute l'entreprise, afin d'aider à prioriser des cas d'usage et des investissements technologiques. Viennent ensuite la construction d'un modèle technologique déclinable (42%), la mise en place d'indicateurs numériques de mesure du succès (ou KPIs) (37%), la capacité à puiser dans l'expertise technologique (36%) et, enfin, l'intégration des meilleurs processus numériques à travers l'entreprise (29%).Déverrouiller les 5 points de « blocages numériques » peut aider les organisations à progresser dans leur transformation numérique en évoluant des étapes primaires et secondaires vers les étapes les plus avancées ; celles où la digitalisation devient centrale dans le processus de travail des entreprises et leur permet d'avoir un avantage compétitif sur leur marché.La voie à suivre« Alors que de nombreuses entreprises mondiales ont engagé leur transformation numérique et introduisent des innovations dans leur approche, le secteur de la construction n'a pas encore pleinement tiré profit des bénéfices de la digitalisation en raison des nombreux défis auxquels elle doit faire face », déclare Daniel-Zoe Jimenez, AVP et APAC Head Digital Transformation chez IDC.Daniel-Zoe Jimenez ajoute que, « cependant,l'étude démontre que les outils numériques pour le secteur de la construction (comme le BIM, la gestion des offres, la gestion des projets et les études) peuvent améliorer les projets, et que les entreprises étudient de nouvelles technologies innovantes afin d'accélérer leur transformation numérique ».L'utilisation du BIM est essentielle à la transformation digitale du secteur du BTP. Néanmoins, l'adoption du BIM est inégale dans le monde. L'étude menée par IDC démontre qu'il semble exister une corrélation entre les entreprises les plus matures (étape 3 et plus) et leur utilisation du BIM.« Dans le monde entier, le secteur de la construction réalise qu'il doit bâtir toujours plus avec moins », déclare Dustin DeVan - Stratège et évangéliste Construction, représentant d'Autodesk Construction Solutions. « Nous avons besoin de davantage d'infrastructures, mais il existe une pénurie de main d’œuvre et une baisse des marges. Pour augmenter la productivité et acquérir un avantage compétitif dans ce contexte, les entreprises doivent engager une digitalisation et connecter leurs équipes, leurs processus de travail et leurs données ».Zoom : La transformation numérique des entreprises du secteur de la construction en France (*)Les 3 principaux défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées sont :La sécurité des données (18,6%)La gestion des risques (11,1%)Les processus manuels et les doublons chronophages (9,8%)Les 3 premiers investissements actuels en matière de logiciels sont :La gestion de projet (43,1%)Les logiciels BIM (41,2%)La planification des ressources de l'entreprise / Les estimations / La gestion de la relation client (CRM) / La gestion de projet / La pré-construction (37,3%)Selon les entreprises françaises interrogées, les 3 phases d'un projet de construction qui méritent le plus d'améliorations sont :La phase de conception (19,6%)L'étape de pré-construction (17,6%)L'exécution sur le chantier (15,7%)Les outils numériques exploités dans le cadre de projets de construction aident à améliorer en priorité :Le management et la performance du projet (16,7%)La rapidité et précision des projets (15%)La sécurité et la santé des équipes (12,4%)D'après 33.3% des entreprises françaises interrogées, seulement 5% à 10% du chiffre d'affaires est utilisé pour les investissements technologiques.Enfin, en France, pour 41% des entreprises du secteur de la construction, les investissements BIM sont courants. Mais pour 29%, ils sont encore seulement planifiés.(*) Source : « Transformation numérique : l'avenir de la construction connectée », IDC). Pour en savoir plus :Découvrez le webinar dédié : cliquez iciConsultez l'étude IDC dans son intégralité : cliquez ici
Il y a 4 ans et 355 jours

Les entreprises des quartiers défavorisés sont aussi pérennes que la moyenne selon une étude

"Les entrepreneurs des quartiers n'ont ni plus ni moins de chance que les autres de faire faillite dans les trois années qui suivent la création de l'entreprise", selon cette étude qui relève que les chances de maintenir son activité sont mêmes plus fortes dans le cas des microentreprises.Ainsi le taux de pérennité à trois ans des entreprises classiques créées dans les QPV est de 77%, contre 74% hors QPV, une différence peu significative.Pour les microentrepreneurs, l'écart est en revanche important avec un taux de pérennité de 48% dans les QPV contre 36% en dehors. Ce qui pourrait s'expliquer en partie par une population en moyenne plus jeune dans les quartiers défavorisés.Les auteurs de l'étude ont analysé une base de données de l'Insee permettant de suivre deux cohortes de 40.000 entreprises classiques et de 40.000 microentrepreneurs, en 2014 et 2017.Ils ont par ailleurs interrogé par téléphone 700 entrepreneurs issus pour moitié des QPV et mené des entretiens approfondis."Une entreprise en quartier prioritaire de la ville n'est pas plus fragile qu'une entreprise" située en dehors, a déclaré, lors d'une visioconférence sur Youtube, Elise Tissier, directrice de Bpifrance Le Lab, boîte à idées de la banque publique d'investissement.Les entreprises de ces quartiers socialement défavorisés souffrent pourtant d'un "déficit d'accompagnement étant donné les conditions de départ plus difficiles", d'une "relation trop distante avec les banques" ainsi que d'un "isolement géographique, économique et culturel", relève l'étude.Mais "financer ou accompagner une entreprise en QPV n'est pas plus risqué que d'accompagner une entreprise partout sur le territoire", souligne Mme Tissier.Dans leur entourage, ces entrepreneurs "ont moins de patrons autour d'eux", constate encore la directrice de Bpifrance Le Lab qui évoque un besoin d'extension de leur "réseau", trop souvent limité à leur quartier d'origine.Le nombre de créations d'entreprises rapporté à la population active dans les QPV est de 1,7%, contre 2,1% pour l'ensemble de la France et faute de moyens, les entreprises y ont souvent de plus petite taille, selon l'étude qui rappelle que le taux de pauvreté dans ces quartiers est de 42,6%, contre 14,5% de moyenne nationale.
Il y a 4 ans et 355 jours

En Allemagne, Vinci remporte un PPP pour un centre culturel

CONTRAT. Vinci Energies sera en charge de la modernisation et de l'exploitation du Bürgerforum Niederberg, lieu culturel phare de la ville de Velbert, en Rhénanie du Nord-Westphalie.
Il y a 4 ans et 355 jours

Nouvelle ligne Provence-Côte d'Azur: le gouvernement confirme la poursuite du projet

Le secrétaire d’État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari a confirmé la poursuite des grandes étapes des phases 1 et 2 et la continuité des études pour les phases 3 et 4 de ce projet présenté comme le "chantier ferroviaire le plus important du XXIe siècle" pour la région PACA.
Il y a 4 ans et 355 jours

Covid-19 : Un mini-site de l'Urssaf pour informer les entreprises sur les nouvelles mesures d'exonération

Pour donner davantage de visibilité aux entreprises en difficulté, l’Urssaf met en place un mini-site dédié. Ce site a pour objectif d’accompagner les publics concernés en leur apportant un premier niveau d’information sur ces mesures, qui feront l’objet d’un débat au Parlement et seront précisées par la troisième loi de finances rectificative pour 2020 et par décrets.Les entreprises concernées :Entreprises de moins de 250 salariés des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien et des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (pêche, blanchisserie, etc.) Entreprises de moins de 50 salariés des secteurs d’activité qui ont bénéficié d’un report de paiement des cotisations et qui justifient d’une baisse d’au moins 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à la même période en 2019.Entreprises de moins de 10 salariés des autres secteurs d’activité qui ont fait l’objet d’une fermeture administrativeTravailleurs indépendants hors auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Auto-entrepreneurs : des secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport, de la culture, du transport aérien ou des secteurs dont l’activité est étroitement liée à celle des secteurs précités (viticulture, pêche, blanchisserie, etc.)Artistes-auteurs en BNC et ou traitement et salairesCe site internet sera accessible à l’adresse suivante : sur www.mesures-covid19.urssaf.fr et sera enrichi et mis à jour dans les prochaines semaines.
Il y a 4 ans et 355 jours

MND remporte la construction de la 2ème ligne du téléphérique urbain de Saint-Denis à La Réunion

D'une longueur de 1,3 km, ce téléphérique urbain reliera le quartier de La Montagne à celui de Bellepierre dans le centre de Saint-Denis. Il permettra de sécuriser et de désengorger la route de La Montagne empruntée quotidiennement par un flux de plus de 12.000 véhicules. En dehors de ses qualités d'écomobilité et de franchissement d'obstacles, ce mode de déplacement sûr, rapide, silencieux et accessible à tous, réduira les temps de parcours grâce à une alternative pérenne et performante à la route départementale 41. Il facilitera la mobilité des 13.000 habitants du quartier de La Montagne, tout en offrant au secteur de nouvelles opportunités de développement urbain, économique et touristique. Le téléphérique sera interconnecté aux réseaux de transports publics. Le montant de l'investissement pour sa construction s'élève à 39,8 millions d'euros, dont 13,9 millions d'euros pour MND.Un téléphérique urbain moderne, silencieux et novateurLe téléphérique urbain de La Montagne intègre les technologies les plus récentes et les plus avancées, alliées à un design des cabines aux formes fluides et arrondies. Le système retenu est un va-et-vient bi-câble avec une voie élargie à 16 mètres pour une forte résistance au vent (jusqu'à 120 km/h). Grâce à cette technologie, la vitesse des cabines est élevée et peut atteindre 45 km/h. Les deux cabines de 50 places au design unique seront composées de structures entièrement vitrées à protection anti-UV haute performance. Elles offriront ainsi un grand confort aux usagers et un panorama époustouflant à 360° sur Saint-Denis et son fabuleux environnement. Un téléphérique urbain qui produit 92% de ses besoins énergétiques annuels grâce au soleilInstallés sur le bâtiment de la station Vigie, les 600 m² de panneaux photovoltaïques produiront l'équivalent de 92% de la consommation électrique annuelle de l'installation.Un téléphérique urbain conçu pour s'intégrer parfaitement dans son environnement naturel et réduire l'impact environnemental et les émissions de CO²Le téléphérique urbain de La Montagne a été pensé pour respecter la biodiversité de la faune et de la flore de la zone protégée qu'il survole. Outre les gares de départ et d'arrivée, un seul pylône sera installé à proximité de la station Hôpital, réduisant ainsi au minimum l'impact du projet sur l'environnement. La hauteur du câble a été spécifiquement étudiée pour ne pas gêner le vol des oiseaux. Ce nouveau mode de transport contribuera à réduire considérablement les émissions de CO².« La CINOR, avec un premier chantier en cours à l'est de Saint-Denis, adopte une deuxième ligne du réseau de téléphériques pour améliorer la mobilité de ses habitants et aménager son territoire. Nous sommes en effet persuadés que le transport par câble est une solution d'avenir qui répond aux besoins des usagers du réseau de transport public CITALIS et correspond à la configuration de notre agglomération pour en assurer son développement urbain pérenne et durable. Pour le téléphérique de La Montagne, nous voulons sécuriser et fluidifier la route de La Montagne qui est un point dur de la circulation à Saint-Denis. La ligne aura également une orientation touristique marquée et les usagers pourront profiter d'une vue incomparable sur la baie de Saint-Denis. Le groupement Payenke[1] s'est démarqué avantageusement de la concurrence dans le cadre de la consultation pour ce marché de performance en valorisant les atouts du territoire. » - Mikaël Nacivet, Directeur des Projets de téléphérique à la CINOR.« En raison de l'urbanisation du secteur de La Montagne et de la nécessité de mieux raccorder ses habitants avec le reste de la ville, la CINOR a jugé primordial d'installer un moyen de transport collectif urbain sûr, innovant et adapté aux contraintes environnementales. Le transport par câble, avec un coût d'infrastructure nettement inférieur à celui des autres modes de transports collectifs, présente également l'avantage de consommer peu d'énergie. Notre groupement d'entreprises a su concevoir un téléphérique avec des technologies novatrices qui respecte et valorise ce territoire et son environnement » - Nicolas Chapuis, Directeur du pôle transport par câble du groupe MND. Caractéristiques techniques :Longueur : 1,3 kmDénivellation : 305 mètresVitesse initiale : 27 km/hVitesse maximale : 45 km/hDurée du parcours : moins de 4 minutesNombre de cabines : 2Capacité d'une cabine : 50 personnesCapacité initiale maximale annuelle de transport : 7,5 millions de passagersMontant total des travaux : 39,8 millions d'euros[1] Le groupement Payenke rassemble six entreprises complémentaires dont quatre d'entre elles sont basées à La Réunion : MND-LST, BARTHOLET, SOGEA Océan Indien-VINCI, SBTPC-VINCI, T&T, et Suez Consulting. Ce groupement aura pour mission la conception, la construction, et les opérations de maintenance du téléphérique de La Montagne. L'entreprise réunionnaise TTS interviendra quant à elle sur la partie maintenance en qualité de sous-traitant du groupement. Le Payenke (Paille-En-Queue) est un oiseau marin à la couleur blanche et aux longues lignes noires, c'est une espèce protégée qui se niche principalement dans les falaises notamment sur la route du littoral entre Saint-Denis et la Possession, dans le sud sauvage. Par son allure élancée, il est le symbole choisi pour ce nouveau téléphérique au tracé élégant et aérien.