Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35876 résultats)
Il y a 3 ans et 77 jours

Gironde : Un projet bordelais en EcoPact de Lafarge

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine A Bordeaux, le projet Combo est signé du cabinet Leibar Segneurin Architectes. [©Lafarge] Le projet Combo, une résidence de 35 appartements sur cinq niveaux, a démarré en mai 2021 à Bordeaux. Le cabinet Leibar Segneurin Architectes souhaitait réaliser des voiles architecturaux légèrement colorés et surtout à faible impact carbone. « Dans un souci de responsabilité sociétale et par rapport au regard que nous portons vis-à-vis des enjeux environnementaux, le béton nous est apparu comme un matériau en cohérence avec le territoire dans lequel s’inscrit la résidence Combo, quai de Brazza, à Bordeaux, souligne le cabinet Leibar Segneurin Architectes. Sa production locale, dans les carrières aux alentours de Bordeaux, diminue son empreinte environnementale et permet à ce matériau de relever les enjeux de demain. La rencontre du béton avec la géométrie singulière du projet en fait une véritable réussite. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Nouvelle-Aquitaine C’est ainsi que l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine entre en jeu avec son offre de bétons bas carbone EcoPact. « Pour nous, ce chantier a été l’opportunité de tester cette gamme, en une application verticale, précise Charles Descatoire, chargé de développements de produits spéciaux de Lafarge France. Cela nous a permis, entre autres, de mesurer la qualité de notre béton, ainsi que les éventuelles différences sur sa mise en œuvre. » C’est ainsi que 1 600 m3 de bétons, dont 1000 m3 de bas carbone EcoPact ont été coulés pour le chantier Combo, permettant de réduire l’impact CO2 d’environ 100 t. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Procédure de travaux d’office pour l’ancien château du duc d’Epernon

L’ancien château du duc d’Epernon (Seine-et-Marne), joyau du XVIe siècle en péril depuis plusieurs années, va bénéficier prochainement d’une restauration complète, avec l’accompagnement de la Drac Île-de-France. Après avoir été converti en local agricole dans les années 1970, il a été progressivement laissé à l’abandon. En 1986, la Drac a fait poser des étaiements pour assurer la conservation du château. Au fil des années, les dégradations se sont accentuées : bâchage aléatoire des charpentes, fenêtres brisées, prolifération de la végétation. En 2014, le château a été partiellement incendié et occupé par des squatteurs. En 2008, comme en 2019, la Drac accompagne les propriétaires successifs dans des projets de restauration et des programmes de reconversion abandonnés en dépit des autorisations délivrées. Face à cette situation qui met en péril la conservation de l’édifice, la Drac active une procédure de travaux d’office en 2019, avec plusieurs objectifs : mettre l’édifice hors d’eau, en sécuriser la structure et empêcher les intrusions. Le code du patrimoine prévoit que, pour les édifices classés dont la conservation est menacée, l’État peut faire procéder d’office aux travaux indispensables et faire supporter au propriétaire négligent ou défaillant une part du financement. Le propriétaire est auparavant mis en demeure de réaliser les travaux lui-même, puis en cas d’inaction de sa part, un rapport sur l’état du monument accompagné d’un programme de travaux est réalisé par l’architecte en chef des monuments historiques territorialement compétent et présenté devant la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA). La procédure est lancée en 2019 et le projet de l’architecte en chef recueille un avis favorable de la CNPA le 24 septembre 2020. En l’absence de réponse de la part des propriétaires, l’architecte en chef est désigné comme maître d’œuvre de l’opération en février 2021. À la suite des alertes conjointes de la Drac, de la ville de Fontenay-Trésigny, d’Histoire & Patrimoine et d’associations de défense du patrimoine, un nouveau propriétaire potentiel s’est manifesté au cours de l’année 2021 et s’est finalement porté acquéreur du château. Histoire & Patrimoine a d’ores et déjà obtenu l’autorisation de travaux relative à la restauration de l’édifice et a déposé un permis de construire pour l’aménagement de quinze logements à l’intérieur. Aucune nouvelle construction de bâtiment contemporain ne viendra modifier son architecture. Le parti de restauration qui a été défini va rendre toutes ses qualités patrimoniales au monument : mis hors d’eau, consolidé, l’édifice sera restauré avec des matériaux traditionnels (grès, enduits à la chaux, ardoises), redonnant au château une esthétique conforme à son architecture du XVIe siècle et offrant la perspective d’une conservation durable. Photo : Projet de restauration du château, façade nord. © Image de synthèse Agence Captiv – Histoire & Patrimoine – Atelier Monchecourt & Co, 2021  
Il y a 3 ans et 77 jours

Savoie : Soframat, nouveau représentant de Sipe

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Soframat assure la représentation de Sipe sur trois régions… pour le moment. [©Sipe] La société Soframat, loueur depuis 1979, a été reprise, il y a un an, par le groupe Tam. « Nous louons les centrales à béton de la marque italienne Sipe depuis plus de 20 ans sur la Savoie et la Haute-Savoie, explique Adrien Fernandez, gérant. Nous sommes désormais les représentants exclusifs pour l’Auvergne – Rhône-Alpes, la Bourgogne – Franche-Comté et le Grand Est. » Le choix a été fait par Soframat de se limiter, pour le moment, à trois régions, afin de rester à porter rapide d’intervention, si besoin. « Nous allons devenir le représentant de Sipe pour l’ensemble du territoire français dans les douze mois qui viennent. Mais nous avons décidé de temporiser pour installer notre structure, valider nos process et prendre le temps de trouver des partenaires. Nous cherchons aujourd’hui des représentants locaux, pour développer notre réseau. Dans l’idéal, un autre loueur de grues comme nous, les passerelles étant très nombreuses avec les centrales à béton… » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Sipe réalise la conception et la fabrication des centrales, Soframat gère la distribution, l’installation, le SAV et l’éventuel démontage des unités. « Le modèle qui est le plus sollicité reste la centrale à béton Torre 1700 Fast, qui possède un pré-chargement des granulats, et ne demande qu’une implantation au sol de 4 m x 4 m, hors rayon raclant. Elle offre une capacité de production de 35 m3/h. Et surtout, un malaxeur planétaire qui permet de garantir la qualité du béton.  Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Show-room : Cemex hisse son Pavillon

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le Pavillon by Cemex n’est pas une matériauthèque, mais un véritable lieu d’échanges. [©Philippe Castano] Au 26 quai d’Issy-les-Moulineaux, dans le XVe arrondissement de Paris, en bord de Seine, s’élèvent plusieurs unités de production de bétons, dont celle de Cemex France. La plus importante de France. Avec son ballet incessant de camions-toupies, d’hommes munis d’EPI, de silos qui pointent vers le ciel, de marquages au sol, de barges qui acheminent leur chargement, de zones sécurisées… Et, dans les bureaux administratifs, Le Pavillon by Cemex, un tout nouvel espace dédié au matériau béton et à ses solutions constructives. Qu’est-ce qui se cache derrière cette appellation ? « Dans cet espace de découverte, d’échange et de créativité autour de la construction, installé au cœur de notre dispositif industriel et logistique francilien, nous proposons un parcours initiatique sur nos solutions et notre expertise », explique Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France. Un cadre propice à la discussion Le Pavillon by Cemex est un lieu moderne et convivial, situé à proximité immédiate de la Seine, axe stratégique et emblématique des activités franciliennes du groupe et de son origine en France. Son nom fait référence à un lieu d’accueil, au monde du bâtiment et à celui de la navigation. « Le Pavillon by Cemex a pour vocation d’accueillir décideurs, prescripteurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, afin de les soutenir dans leurs projets de construction et de rénovation. Mais aussi, les écoles qui veulent se documenter », indique Michel André, directeur général Cemex Matériaux Europe de l’Ouest. Et de préciser : « Nous avons créé un cadre propice à la discussion, à la réflexion et à la créativité. Les équipes prescription et promotion y conseilleront les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire sur les solutions les plus adaptées à leurs ambitions ». « Dans cet espace de découverte, d’échange et de créativité autour de la construction, installé au cœur de notre dispositif industriel et logistique francilien, nous proposons un parcours initiatique sur nos solutions et notre expertise », explique Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France. [©Philippe Castano]Le Pavillon by Cemex n’est pas une matériauthèque, mais un véritable lieu d’échanges. [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Une fois identifiés les besoins, on passe dans un autre espace, celui-ci est dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… [©Philippe Castano]Le Pavillon by Cemex est un show-room divisé en trois zones. Tout d’abord, l’espace “réflexion”. [©Philippe CastanoUn autre secteur reprend les chantiers marquants de la marque. [©Philippe Castano] Plusieurs espaces Le Pavillon by Cemex est un show-room divisé en trois zones. Tout d’abord, l’espace “réflexion”. « C’est ici que l’on identifie les besoins des acteurs du bâtiment. A l’aide d’un tableau digital, d’un tableau noir et d’un écran-vidéos qui abordent toutes les problématiques que l’on veut soulever. Nous les aidons de la conception à la réalisation d’un projet. Une fois les besoins identifiés, on passe dans un autre espace, celui-ci dédié aux palettes de technologies et aux références de chantiers innovants. Il y a 9 totems de couleurs avec des thèmes comme la fluidité, le temps de prise, le confort, la perméabilité, l’économie circulaire, le développement durable… Le tout, avec des échantillons de matériaux et des QR-codes qui permettent d’accéder à des documents, à des fiches de produits et à des vidéos. Tous ces éléments sont transmis aux participants à la fin de la visite. Enfin, la dernière partie du show-room est plus conviviale et permet un débriefing. Les visiteurs font le point sur ce que l’on leur a proposé », explique Dominique Sestillange. Et de poursuivre : « Ce pavillon n’est pas une matériauthèque, mais un véritable lieu d’échanges, qui apporte une vraie réflexion sur les matériaux et les services, et répond à un besoin précis ». Le Pavillon by Cemex a aussi vocation à évoluer. Au fur et à mesure de l’avancée de l’année, vont y être proposés des événements ponctuels autour de l’économie circulaire, de la RE 2020 ou encore du bas carbone. Et Dominique Sestillange, de conclure : « Nous avons de plus créé Le Pavillon Virtual Tour, permettant aux porteurs de projets de s’immerger à distance à 360° dans Le Pavillon by Cemex ». Pour prendre rendez-vous pour une visite en présentiel et pour accéder à une visite virtuelle Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Bang Hai Ja crée quatre nouveaux vitraux pour la cathédrale de Chartres

La Conservation régionale des monuments historiques Centre-Val de Loire a engagé en 2017 la restauration extérieure de la chapelle Saint-Piat de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, dans le but de livrer un monument apte à recevoir le futur Trésor. Elle a également mené un projet de réaménagement du lieu, en cours de finalisation, en utilisant les deux niveaux de la chapelle, reliés par une circulation aménagée dans la tourelle sud. Ce projet est placé sous la maîtrise d’oeuvre de Mme Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des monuments historiques. La salle capitulaire, sans aucune modification de l’accès au caveau des évêques, sera dévolue à la présentation du lapidaire avec, en particulier, les éléments sculptés du jubé du XIIIe siècle démonté à partir de 1763 et les statues colonnes déposées du Portail Royal. La chapelle Saint-Piat, accessible directement par un escalier droit depuis le déambulatoire du chœur de la cathédrale pour les visiteurs valides, recevra une série de vitrines principalement dédiées à l’orfèvrerie et aux textiles. Ses 7 verrières révisées dans les années 1950, ont été complètement restaurées avec suppression de la plupart des plombs de casse. Elles ont reçu des verrières de doublage extérieures pour assurer leur protection selon le principe de ce qui a été retenu depuis plusieurs années à la cathédrale. Pour les baies de la salle capitulaire qui disposaient de simples vitraux losangés modernes, le principe d’une création de verrières contemporaines a été retenu. En mars 2018, un jury dédié a retenu le projet artistique de Bang Ai Ja, calligraphe et peintre d’origine coréenne. Les vitraux ont été réalisés à l’atelier de maîtres-verriers Peters (Paderborn, Allemagne). Les quatre créations sont sous les thèmes de la lumière, de la vie, de l’amour et de la paix.
Il y a 3 ans et 77 jours

Maine-et-Loire : Tracer sa route bas carbone

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Application du Ligexia de Ciments Calcia près de Monts-sur-Guesnes. [©Ciments Calcia] Courant mai 2021, Ciments Calcia lançait deux liants hydrauliques routiers bas carbone – les Ligexia M4 et M4+ -, pour le traitement des chaussées en place. De son côté, Travaux Publics des Pays de la Loire (TPPL) entend, dès 2022, « sortir des liants routiers traditionnels » pour favoriser les solutions décarbonés. Tout naturellement, Ciments Calcia et TPPL se sont unis pour développer de manière optimale l’usage des liants Ligexia sur les chantiers. « Au sein de notre agence de Saumur, nous avons réalisé un bilan carbone de nos activités et celui des liants routiers se place dans le top 5, indique Thomas Maudet, directeur chez TPPL. Mais nous avons, d’une part, demandé à nos fournisseurs d’optimiser le bilan carbone de leurs produits dédiés aux opérations de voirie et terrassement. Et, d’autre part, sensibilisé nos clients à cette démarche de substituer les liants routiers classiques par des solutions alternatives. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire D’où le rapprochement avec Ciments Calcia. « A partir du moment où Ciments Calcia a mis sur le marché ses deux liants Ligexia M4 et Ligexia M4+ – qui affichent respectivement une réduction de 20 à 30 % et de 10 à 20 % des émissions de CO2, par rapport au produit référant Ligex -, nous les avons préconisés sur nos chantiers. Deux réalisations intègrent déjà ces références, l’une à Monts-sur-Guesnes, dans la Vienne, l’autre à Saumur, dans le Maine-et-Loire. » Au total, ces deux chantiers ont requis l’utilisation d’environ 1 000 t de liants Ligexia. En effet, en septembre 2021, ce ne sont pas moins de 5 000 m2 de couches de forme traitées au Ligexia, qui ont été mises en œuvre sur le chantier de liaison des départementales RD 46, RD 24 et RD 14 et de la déviation de Monts-sur-Guesnes. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Maine-et-Loire : Néolithe crée son site industriel

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Néolithe transforme les déchets en granulats normés. [©Néolithe] Néolithe, qui a développé un procédé de fossilisation des déchets non recyclables, va créer son site industriel, à Beaulieu-sur-Layon, sur un premier terrain de 11 ha. Accompagnée par Alter Eco, l’entreprise va voir sortir de terre un atelier d’assemblage de 4 800 m2, à partir de septembre 2022. Suivront 1 700 m2 de laboratoire et 3 000 m2 de siège social. L’ensemble sera livré en juillet 2023. Sur un second terrain adjacent de 1 ha, une unité de production de liants de 1 000 m2 verra le jour. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Le procédé de Néolithe consiste à transformer les déchets non recyclables, non inertes et non dangereux, en granulats minéraux normés pour la construction. Outre la fabrication d’un liant bas carbone, élément indispensable permettant la transformation des déchets en minéral, l’entreprise conçoit et fabrique des fossilisateurs. Des unités de traitement des déchets, destinées aux opérateurs de traitement des déchets, aux industriels et aux collectivités territoriales. La vente de quatre fossilisateurs est déjà prévue, dès cette année.« Début 2022, nous avons passé le cap des 40 salariés et avons déjà de nouvelles perspectives de recrutement pour les mois à venir, explique Clément Bénassy, Dg de Néolithe. Nous espérons recruter 60 nouveaux collaborateurs cette année. Et dès 2023, nous allons avoir besoin d’améliorer nos capacités de production pour répondre à l’objectif que nous nous sommes fixés de produire quatre fossilisateurs par mois en 2024… » Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Loiret : Un duo pour l’économie circulaire

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le projet de La Fontaine, à Saran. [©Agyre] Agyre est un hub d’accélération national sur l’ensemble de piliers de l’économie circulaire dans la construction. Valor Promotion est un spécialiste de la vente en bloc d’immeubles entiers à bailleurs sociaux et investisseurs. Ces deux entités se sont rapprochées pour inscrire la démarche d’économie circulaire plus en amont dans les projets de construction de logements. La première opération commune se nomme La Fontaine et a démarré à Saran, dans la banlieue Nord d’Orléans, en début d’année 2022. Dans l’idée d’en faire un démonstrateur transposable à d’autres initiatives, dans d’autres communes, après exploitation des retours d’expérience. Pour cela, le duo vise la certification Prestaterre mention Label BEE+ (Bâtiment Energie Environnement+). Avec l’option “Economie de charges et démarche de chantier propre”. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Centre-Val de Loire Pour pallier diverses contraintes du site, en particulier en termes de logistique, de délais, de budget et de pollution, Agyre réalise un accompagnement méthodologique du chantier, depuis son démarrage en janvier dernier, avec le désamiantage et la déconstruction des pavillons résidentiels du site datant des années 1970… Au quotidien, une attention particulière sera apportée à la logistique, au stockage, au tri et à la traçabilité des ressources du site, dans l’objectif de réduire la production des déchets. Mais aussi d’optimiser la consommation des ressources et d’éviter les externalités carbone. Enfin, Agyre assurera la sensibilisation et la formation des différents acteurs du projet pour favoriser leur montée en compétences sur les questions d’économie circulaire. Et veillera au respect du planning des travaux et du budget pour une meilleure viabilité économique de l’offre. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Seine-Maritime : Deuxième centrale pour RévoBéton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine RévoBéton a ouvert une deuxième centrale à BPE à Saint-Etienne-du-Rouvray. [©Lhotellier] Un an après le lancement de sa première centrale à béton, à Alizay, dans l’Eure, RévoBéton poursuit son essor dans le bassin rouennais, en choisissant d’installer son deuxième unité de production à Saint-Etienne-du-Rouvray. En 2021, la centrale d’Alizay a produit 13 500 m3 de bétonn qui ont généré un chiffre d’affaires de 1,5 M€. En parallèle, la filiale du groupe Lhotellier, créée en 2020 [Lire article p. 20], a investi 100 000€ dans un laboratoire, qui permet aujourd’hui de bénéficier d’un panel de 160 formules différentes. Avec ces infrastructures, RévoBéton peut répondre à tous types d’ouvrages : travaux routiers, béton décoratifs, chapes fluides… Retrouvez l’actualité des entreprises en région Normandie « Pour cette seconde centrale, le choix de la localisation a été mûrement réfléchi, indique Guillaume David, directeur de RévoBeton. Nous avons de réels besoins sur la métropole rouennaise. Afin de poursuivre notre engagement de respect de l’environnement, il est évident pour nous d’installer nos centrales au plus proche de la demande et de poursuivre le recyclage des matériaux provenant des chantiers et des plates-formes de recyclage des filiales du groupe Lhotellier. » RévoBéton bénéficie ainsi de la synergie des autres métiers du groupe. L’entreprise intègre dans ses formulations des granulats valorisés issus de RDE, une autre filiale de Lhotellier, spécialisée dans le recyclage des matériaux de la déconstruction de chantiers, située à Oissel, toujours en Seine-Maritime. RévoBéton réutilise aussi des matériaux alternatifs provenant de Lhotellier Dépollution, encore une autre filiale qui traite des terres polluées grâce à une station de lavage spécialisée. En 2021, ce sont quelque 432 t de CO2 que RévoBéton a économisé grâce à l’utilisation de ces liants recomposés, sur la centrale d’Alizay. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 77 jours

Béton[s] le Magazine n° 99 explore le bas carbone

Chassez ce carbone que je ne saurais plus voir… Tel est un peu le leitmotiv de l’ensemble du secteur du bâtiment et, plus largement, de celui des travaux publics. Matériau ultra présent dans la construction, le béton surfe à fond sur cette vague, semblant quelque peu y jouer son avenir. D’autant que les solutions alternatives se développent à mesure que la réglementation se durcit. Paraissant dans notre numéro 99, la partie #1 du dossier “Béton et éco-construction” explore plusieurs facettes de cette tendance lourde, a priori irréversible, développée sur plus de 12 pages rédactionnelles. Ainsi, les travaux autour du captage du CO2 ouvrent le bal. Suivis par le recyclage et la valorisation des déchets et autres bétons de déconstruction. La préfabrication dévoile aussi son approche du sujet. Enfin, les “autres” bétons et les liants alternatifs ferment le ban. Ceci, en attendant que les cimentiers et bétonniers “traditionnels” prennent la parole et expliquent leurs démarches. Une suite à découvrir dans la partie #2, détaillée dans Béton[s] le Magazine n° 100. En dehors cette l’actualité “carbonique”, le béton n’en délaisse pas moins ses champs de compétences classiques : les chantiers. A l’image de la construction de sept ponts sur les routes de la Côte d’Ivoire, à explorer p. 42. Compléments indispensables pour formuler les bétons d’aujourd’hui et de demain, les adjuvants ne cessent de se réinventer et en dévoilent certains aspects dans l’article qui leur est consacré (p. 52). Côté matériels, ce sont les pompes à béton qui sont mises à l’honneur (p. 56), dont l’actualité est, elle aussi, assez riche… Enfin, pour achever sa lecture sur une touche de nostalgie, quoi de mieux que Le Corbusier et son projet – non réalisé – de Ferme radieuse. La réponse de l’architecte à la condition paysanne des années 1930.   Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 77 jours

Vendée : La matrice prend son envol

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Building Partner Coffrages produit désormais des matrices sur mesure. [©Building Partner Coffrages] Derrière Building Partner Coffrages se cachent plusieurs spécialistes du coffrage. Des entités telles qu’Arles Coffrages, Coffrages Gaillard ou SFMB Coffrages. De quoi couvrir l’ensemble du territoire, tout en assurant une proximité régionale. Aujourd’hui, ce groupe s’enrichit d’une activité inédite : la création, la fabrication et la pose de matrices. « Nous concevons et fabriquons des moules en silicone et des matrices polyuréthane, explique Corentin Boissinot, responsable développement commercial. Les clients nous communiquent les contraintes liées au calepinage. A nous d’y adapter notre produit. De même, sur une banche qui a des rehausses et des sous-hausses, notre solution ne compte aucun joint horizontal. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Ainsi, l’originalité de Building Partner Coffrages est de créer des matrices à la demande du client. « Nous pouvons partir d’un simple dessin ou d’une forme. Ainsi, pour le collège de Luçon, en Vendée, nous avons récupéré des pierres sur chantier que nous avons posées en fond de moule et que nous avons retaillées pour créer nos négatifs. » Enfin et surtout, la marque assure la pose de ses propres matrices. « Nous nous déplaçons sur site pour préparer les banches et y appliquer nos matrices, dans le respect du cahier des charges fourni par l’entreprise, reprend Corentin Boissinot. Ce service permet un gain de temps pour les clients, avec l’assurance d’une excellente qualité de mise en œuvre. » Comme pour le coffrage, la solution de matriçage est, dès aujourd’hui, disponible sur l’ensemble du territoire national. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 78 jours

A Tokyo, les appartements-capsules de la tour Nakagin vivent leurs dernières heures

Les propriétaires des modules de ce bâtiment dessiné par l'architecte Kisho Kurokawa et inauguré en 1972 veulent cependant tenter d'en sauver quelques-uns avant la démolition qui doit commencer le 12 avril, a déclaré à l'AFP l'un d'entre eux, Tatsuyuki Maeda.L'ouvrage, fait de deux tours mitoyennes de 11 et 13 étages, est composé de 140 "capsules", de petites chambres à large hublot de 10 mètres carrés à peine, réparties autour d'un pilier central.A l'origine, ces modules avaient été conçus pour être enlevés indépendamment les uns des autres et remplacés tous les 25 ans, mais cela n'a jamais été fait et ces éléments sont peu à peu tombés dans la décrépitude. "Nous ne savons pas encore combien de capsules nous allons pouvoir sauver, mais nous prévoyons de réparer certaines parties détériorées pour les rénover et les envoyer dans des musées, par exemple", a précisé M. Maeda qui a acheté sa première capsule en 2010."Ce n'est pas complètement fini pour ce bâtiment et j'ai hâte de voir les capsules dans leur nouvelle vie", a-t-il ajouté, précisant que l'agence fondée par Kisho Kurokawa, décédé en 2007, participait au projet.M. Maeda et d'autres propriétaires ont fait campagne pendant des années pour sauver la tour, emblème du mouvement architectural métaboliste né au Japon dans l'après-guerre, qui imaginait la "ville du futur".Ces dernières années, à mesure que les dégâts des eaux endommageaient la Nakagin Capsule Tower, de plus en plus de propriétaires se montraient en faveur de la démolition de l'ouvrage, plutôt que d'en payer le coûteux entretien.Les amoureux de ce pan de patrimoine se désolaient sur les réseaux sociaux de sa démolition annoncée, tout en se montrant résignés."Elle est précieuse, mais la démolir était la bonne décision, car elle était très abîmée", a écrit l'un d'eux sur Twitter.
Il y a 3 ans et 78 jours

Lancement d’un appel à projets pour le développement du Pôle de Loisirs de Saint-Crépin à Soissons

Dans le cadre des projets de transformation visant à valoriser et dynamiser le territoire, la Ville de Soissons lance ce jour une consultation pour le développement du pôle de loisirs de Saint Crépin. Cet appel à projets a pour objectif de rénover et moderniser le site, de participer au rayonnement de l’offre touristique et de […]
Il y a 3 ans et 78 jours

JO-2024 : une dizaine de travailleurs sans-papiers sur le chantier du village des athlètes

Sur ce gigantesque chantier, situé dans la ville de Saint-Denis, travaillent plusieurs entreprises sous l'égide de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques, 4 milliards d'euros de budget dont 1,5 d'argent public), pour pouvoir livrer le village des athlètes censé abriter plus de 10.000 sportifs dans deux ans.Ce contrôle a été opéré dans la cadre d'une enquête de l'inspection du travail déclenchée suite à un signalement de la CGT, qui a prévenu également Bernard Thibault, ex-secrétaire général de ce syndicat, qui siège au conseil d'administration de la Solideo."Dès que nous avons appris qu'une entreprise sous-traitante employait possiblement des sans-papiers, nous avons saisi la Dijop (délégation interministérielle des JO de Paris), et les services de l’État ont pris le dossier en main", a assuré Bernard Thibault à l'AFP.Ces travailleurs sans-papiers, "près d'une douzaine", étaient employés par une société sous-traitante, "dont les ramifications et l'implication vont au-delà des chantiers des JO", a précisé une des sources à l'AFP."Nous n'avons pas un retour formel de l'inspection du travail, mais si les faits étaient avérés, la Solideo les condamnera fermement, de telles pratiques étant contraires au droit du travail", a réagi mercredi auprès de l'AFP la Solideo au lendemain d'un conseil d'administration où la situation a été évoquée."C'est également aussi contraire à l'esprit des JO. Nous allons saisir l'ensemble des maîtres d'ouvrage pour leur rappeler leurs obligations", a ajouté la société olympique."Il n'y avait aucune raison que les chantiers des JO échappent à la pression classique qui existe dans la construction et les travaux", a expliqué Bernard Thibault. "On sait que l'ensemble de la filière est en sous-effectif, et qu'inévitablement certains vont tenter d'employer de la main d’œuvre immigrée dans l'illégalité", a-t-il ajouté."Mais sur les chantiers des JO, le niveau de contrôle est assez exemplaire, et j'oserais dire sans équivalent", a assuré l'ex-secrétaire général de la CGT, à l'origine d'une charte sociale promue par le comité d'organisation des JO (Cojo) et la Solideo en vue de JO exemplaires socialement.Près d'une centaine de contrôles ont été opérés depuis le lancement des chantiers des JO, selon une des sources.La Solideo est chargée de construire ou de rénover des ouvrages pour les JO, qui vont du village des athlètes, en passant par la rénovation de gymnases ou des échangeurs ou ponts routiers, ce qui représente une soixantaine d'ouvrages.
Il y a 3 ans et 78 jours

Présidentielle : L’Institut Montaigne analyse les propositions des candidats pour le logement

À quelques semaines de l'élection présidentielle, la question du logement abordable, digne, et respectueux de l'environnement, figure dans les programmes des candidats à l'élection présidentielle. Dans le cadre de son opération Présidentielle 2022, l'Institut Montaigne a chiffré quelques mesures saillantes en la matière : construction de nouveaux logements sociaux, encadrement des loyers à l'ensemble du territoire, massification de la rénovation énergétique des bâtiments...Les propositions des candidats pour la constructionRendez-vous sur le site Présidentielle 2022 pour comparer les propositions des candidats, plonger au cœur des programmes et comprendre leur impact budgétaire.Pour aller plus loin, consultez à ce lien le décryptage de Iona Lefebvre, chargée d'études sur les dynamiques territoriales, ainsi que la note Logement : rebâtir nos ambitions publiée en février dernier.Candidat : Yannick JadotMesure : Construction de 700.000 logements sociaux et rénovation de 800.000, sous réserve que ces derniers restent dans le parc social au moins 20 ans.Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montaigne : Coût de 1 milliard d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Construire 100.000 logements sociaux par an, dont 20.000 en faveur des étudiants et jeunes travailleursChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 500 millions d'euros par anFaisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Marine Le PenMesure : Proposer un prêt de l'État de 100.000€ à taux zéro pour l'accès à la propriété des jeunes couplesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 12,6 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par adoption d'une loi, voire une modification des statuts de la Banque de FranceCandidat : Emmanuel MacronMesure : Rénovation de 700.000 logements par anChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,24 milliards d'euros par anFaisabilité : La proposition passera par décret réglementaire du gouvernementCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construction de 200.000 logements par an pendant cinq ans soumis aux normes écologiques les plus ambitieusesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,1 milliards d'euros par anFaisabilité : Immédiate, sous réserve de disposer des capacités de construction et de financement nécessairesCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Construire 15.000 logements étudiants chaque annéeChiffrage candidat : Coût de 470 millions d'euros par anChiffrage Institut Montagne : Coût de 80 millions d'euros par an (le chiffrage du candidat pourrait inclure de nouveaux dispositifs de subvention non pris en compte ici)Faisabilité : Faible faisabilité avec les seuls dispositifs en vigueur, faisable avec un soutien supplémentaire de l'État à définirCandidat : Valérie PécresseMesure : Abaisser de 10 % à 5,5 % la TVA sur la construction de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût entre 400 et 600 millions d'euros par anFaisabilité : Requiert l'adoption d'une loi de finances pour modifier le code général des impôts sur la TVACandidat : Valérie PécresseMesure : Construire 500.000 logements par an dont 125.000 logements sociaux et 375.000 logements dans le parc privéChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est limitée par l'absence de levier direct de l'État et sous réserve de disposer des capacités de constructionCandidat : Valérie PécresseMesure : Pérennisation et généralisation du prêt à taux zéro à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 224 millions d'euros par anFaisabilité : La faisabilité de la proposition est immédiate si appliquée par une loi de financesLes propositions des candidats pour la réglementationCandidat : Anne HidalgoMesure : Généraliser l'encadrement des loyers à l'ensemble du territoireChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Yannick JadotMesure : Renforcement des sanctions contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux prévus par la loi SRUChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 50 millions d'euros par anFaisabilité : Immédiate, pas de difficulté technique de mise en œuvreCandidat : Yannick JadotMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayés (prise en charge du financement par l'État et les propriétaires)Chiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Encadrer les loyers partout sur le territoire et à la baisse dans les grandes villesChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Cette mesure vise à réguler le marché de la location privée et n'implique aucune mesure fiscaleFaisabilité : Mise en œuvre conditionnée par le vote d'une loi afin de modifier la législation existante. Une fois la loi votée, l'application par les collectivités et le représentant de l'État dans le département peut être immédiateCandidat : Jean-Luc MélenchonMesure : Instauration d'une garantie universelle des loyers destinée à fournir une garantie contre les loyers impayésChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Coût de 2,3 milliards d'euros par anFaisabilité : Cette mesure peut être mise en œuvre par voie législativeCandidat : Éric ZemmourMesure : Abroger la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose aux villes un quart de logements sociauxChiffrage candidat : /Chiffrage Institut Montagne : Économie de 1,1 milliard d'euros par anFaisabilité : L'abrogation de la loi SRU ou, a minima, de ses articles relatifs aux quotas de logements sociaux nécessite l'adoption d'une nouvelle loiL'opération d'analyse et de chiffrage Présidentielle 2022 Europe, compétitivité et économie, pouvoir d'achat, santé, territoires, Europe et international... L'Institut Montaigne reconduit son opération de chiffrage et d'analyse des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle 2022, opération menée avec succès en 2012 et 2017. Avec l'appui d'une équipe de plus de 25 experts, près de 250 mesures seront progressivement passées au crible par l'Institut Montaigne. Elles seront sélectionnées selon l'importance de leur impact budgétaire, leur incidence environnementale mais aussi leur pertinence au regard du débat public. Un dialogue contradictoire avec les équipes de campagne est organisé pour chaque mesure chiffrée afin que celles-ci puissent faire valoir leur point de vue. En cas de désaccord sur l'analyse d'une mesure, celui-ci sera expliqué dans l'analyse et l'estimation du candidat affichée à côté de celle de l'Institut Montaigne.Pour Victor Poirier, directeur des publications de l'Institut Montaigne : « Avec ce travail, l'Institut Montaigne se propose d'apporter un éclairage étendu et approfondi sur les programmes et les propositions des candidats, dans le cadre de la présidentielle 2022. Nous souhaitons contribuer à la crédibilité de la parole et de l'action politique, nourrir le débat démocratique d'éléments objectifs ainsi que sensibiliser les citoyens comme les responsables politiques aux enjeux économiques, environnementaux et budgétaires induits par les propositions des candidats. »
Il y a 3 ans et 78 jours

Présidentielle : les architectes veulent placer l’intérêt public au cœur de la fabrication du cadre de vie des français

Face à la triple crise structurelle qui menace notre société - crise environnementale, crise sociale et crise des ressources -, l’Ordre des architectes plaide pour des stratégies publiques fortes et révèle le rôle de l’architecture comme levier d’une transition socio-environnementale de notre pays.Dès 2050, la hausse du niveau de la mer sur le littoral impactera au moins 1,4 million de Français ; en 2100, nous compterons a minima 20 jours de canicule mortelle par an ; 2 communes françaises sur 3 sont concernées par un risque naturel : autant de réalités qui montrent la vulnérabilité de nos territoires. Sans attendre jusqu’à 2050, le mal-logement mine déjà notre société : 12 millions de personnes en souffrent, alors même que les logements collectifs produits ces 20 dernières années ont grandement perdu en qualité (-15% de surface en moyenne). Nos cadres de vie sont fragilisés comme jamais par les effets combinés d’une double crise environnementale et sociale à laquelle vient s’ajouter une crise profonde des ressources, accélérée par le conflit russo-ukrainien.Nous sommes tous concernés.Face à ces urgences, l’Ordre des architectes entend défendre un nouveau modèle, et avance des réponses concrètes permettant de garantir une meilleure qualité de vie à nos concitoyens.Pour Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes : « la création architecturale apporte des solutions au service des habitants et de la planète, qui ont été jusqu’ici trop peu exploitées par les décideurs publics. En concevant des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques, en renaturant les sols, en rénovant dans le respect du patrimoine, en pensant systématiquement l’aménagement en lien avec la société, l’architecture devient un levier économique majeur et territorialisé. Ces solutions doivent désormais être entendues et appliquées car l’heure est à l’action. »Un plaidoyer structuré autour de 5 enjeux forts et 16 mesuresEn dévoilant le plaidoyer « Habitats, Villes, Territoires. L’architecture comme solution » à quelques semaines des échéances présidentielle et législatives, l’Ordre des architectes propose un programme structuré autour de 5 grands axes et 16 mesures :Renforcer les territoires, pour permettre un développement mieux équilibré, notamment par le renforcement du service public de l’architecture et le dispositif « 1 maire, 1 architecte », et via la sanctuarisation des terres agricoles et espaces naturels ;Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat, en relevant notamment les critères de qualité minimale des habitations et en créant un Ministère d’État chargé de l’Habitat, du Cadre de vie et de l’Aménagement du territoire ;Réparer la ville en donnant la priorité à la réhabilitation, via par exemple une intensification des aides publiques à la rénovation, notamment pour les études ;Changer nos pratiques face au changement climatique, en arrêtant notamment l’urbanisation des zones à risques majeurs et en visant la sobriété énergétique pour atténuer notre impact sur ce changement ;Décarboner la construction en développant de nouvelles filières de matériaux et le réemploi, pour mettre en place une architecture en circuits courts et encourager une agro-industrie locale au service d’un cadre de vie plus sain et plus écologique.Ce plaidoyer est pensé comme un outil au service des élus pour leur révéler les savoir-faire des 30 000 architectes qui exercent sur l’ensemble du territoire, et pour leur montrer la richesse des ressources disponibles pour agir dès maintenant : 3 millions de logements vacants, des friches à convertir, des gisements de matières premières renouvelables, moins énergivores et peu polluantes à exploiter, etc. L’Ordre des architectes, via notamment ses conseils régionaux, présentera aux décideurs locaux ce plaidoyer dans lequel ils pourront puiser des solutions pratiques à l’appui de stratégies locales ambitieuses.
Il y a 3 ans et 78 jours

Les règles du bien vivre avec le bois : « Étape 2 : La Protection »

Saturateur AquadecksPréambule : protéger ou pas ?Constat : un bois non protégé soumis aux agressions climatiques et à l’abrasion de la vie, vieillit, se salit, grise, s’écaille et peut aller jusqu’à se fendiller. Les variations hygrométriques, la pluie, les UV, les passages répétés, dans le cas d‘une terrasse, en sont les responsables. L’exposition, la situation géographique vont aussi fortement influencer sur un vieillissement prématuré ou pas.La réponse est donc sans appel : il faut protéger pour assurer une bonne durabilité au support.Avant de penser à protéger il a fallu agir pour préparer, c’est-à-dire : laisser déglacer si le bois était neuf/le nettoyer s’il était sale, encrassé/le décaper le cas échéant. Une fois déglacés, propres et exempts de tous résidus de revêtements, les supports peuvent passer au chapitre protection. Dépendant de la nature du bois, le choix de la finition varie : bois tendres, durs, exotiques, à chacun ses spécificités et besoins.Point info : à propos de l'essence boisLes bois tendres type pin, douglas, mélèze ou épicéa : ils sont moins durs, moins denses et plus poreux que les autres essences type feuillus ou exotiques. Ils requièrent un soin particulièrement riche et nourrissant qui se combine bien à la structure du bois pour assurer une protection optimale et durable.Les bois durs et les exotiques : ils laissent à penser qu’ils sont durs et donc résistants et faits pour durer toujours mais comme toutes les autres essences, sans protection ils vont griser, ternir, se tacher, se déformer et parfois même se fendiller. Avec leurs pores très fins ou fermés ces bois denses ne laissent pas les produits pénétrer. Il faut donc un produit avec d’excellentes qualités de pénétration pour contrer cette densité.Action protection – les options : huile, lasure ou saturateur, quels bénéfices ?Huiles : destinées aux bardages elles apportent un beau rendu mais qui va souvent noircir dans le bois sous l’effet des UV et risquer de l’encrasser. L’entretien est alors plus compliqué.Lasures : plébiscitées en montagne pour leur résistance aux conditions climatiques, elles apportent néanmoins une finition filmogène qui risque de s’écailler dans le temps, nécessitant de décaper pour la maintenance.À savoir : on ne met pas une lasure sur une terrasse, elle se dégraderait trop rapidement.Saturateurs : ils conviennent à toutes les situations (bardages et terrasses) et nourrissent le bois en profondeur par imprégnation, avec l’application de couches successives qui saturent le bois sans laisser de film en extérieur. L’entretien est simple.Achetez ce produit sur la boutique Owatrol : cliquez iciFocus Owatrol : suite du chantier terrasse + escalier en pin de Caroline du NordSur cette terrasse en pin de Caroline préalablement déshuilée et stabilisée*, il fallait un produit suffisamment nourrissant pour imprégner et protéger correctement en profondeur le bois relativement poreux. De plus, il fallait lui permettre de résister à l’utilisation intensive de la terrasse et des escaliers.Durieu a donc conseillé un saturateur de sa gamme bois pour : ses qualités d’imprégnation, ne pas laisser de film en surface et limiter les risques d’abrasion. Le choix s’est fait sur AQUADECKS un des saturateurs phase aqueuse de la gamme Owatrol aux qualités de pénétration exceptionnelles.*Déshuileur AQUANETT et dégriseur/stabilisateur NET-TROL.AQUADECKS : un concentré d’efficacité dans un saturateur universel compatible avec tous les bois.Des résines de haute qualité et une résistance accrue aux UV qui empêchent le bois de grisailler dans le temps.Des huiles combinées aux résines qui imprègnent en profondeur et protègent durablement de l’intérieur sans laisser de film en surface limitant ainsi fortement les risques d’écaillement.Le plus : des particules hydrophobes qui réduisent nettement les effets néfastes de l’eau sur le bois évitant ainsi aux lames de craquer sous les effets de variations hygrométriques et des agents oléophobes qui empêchent les particules de gras de s’accrocher et permettent au support de mieux résister aux taches et celles de gras en particulier.Last but not least : l’effet vaccin « saturateur Owatrol ». Une fois dans le support, le bois garde dans la masse la carte mémoire du saturateur permettant une maintenance simple et facilitée avec une seule passe.
Il y a 3 ans et 78 jours

Podcast #08 – La nature en ville, dimension compensatoire ?

La demande de nature en ville n’a jamais été aussi prégnante, ce dont témoigne l’oxymore ‘forêt urbaine’. Ne serait-ce là que la dimension compensatoire d’une inquiétude provoquée par toutes les nouvelles technologies envahissantes ? La ville minérale, est-ce encore audible aujourd’hui ? L’architecte et urbaniste Alain Sarfati répond aux questions de Parole d’archi, le podcast de Chroniques. Lire […] L’article Podcast #08 – La nature en ville, dimension compensatoire ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 78 jours

Nouvelle cheville DUOXPAND : L’ancrage ultra-performant en matériaux pleins et creux de la gamme de chevilles bi-matières DUOLINE

La gamme DUOLINE regroupe toutes les meilleures caractéristiques techniques en matière de fixation. Parfaitement identifiables avec leurs couleurs rouges et grises, les chevilles DuoPower, DuoTec et DuoBlade de cette gamme novatrice sont fabriquées à partir d’une combinaison de 2 matières qui assurent un ancrage optimal avec des performances élevées en termes de valeur de charges et de sécurité. Fischer, qui ne cesse d’enrichir cette gamme, lance une nouvelle cheville bi-matière pour tous les matériaux de construction, la DuoXpand. Universelle, cette cheville rallongée est  conçue pour la fixation d’éléments d’ossatures, de menuiseries… et assure une transmission douce des forces dans les matériaux. En outre, elle bénéficie du nouvel agrément ETA-21/034 (Evaluation Technique Européenne) qui garantit une tenue sûre dans tous les matériaux. Fischer DUOLINE : La gamme bi-matière Haute qualité, les chevilles de la gamme DUOLINE sont fabriquées à partir d’une combinaison de matériaux souples et rigides. Les principes de fonctionnement fréquemment éprouvés, associés à la combinaison de 2 matières, élargissent le champ d’applications avec une capacité de charges nettement supérieure à celles des chevilles nylon traditionnelles et une plus grande sécurité. Une cheville tout terrain La nouvelle cheville rallongée bi-matière DuoXpand fischer est conçue pour la fixation d’ossatures de façade en bois ou en métal, de carports, de menuiseries (portes, fenêtres…), de construction bois, de meubles de cuisine, d’installation électrique… Universelle, elle s’adapte à tous les matériaux : béton, béton cellulaire, brique pleine, brique creuse, parpaing… Une expansion douce qui n’endommage pas les matériaux La cheville DuoXpand se compose d’un corps bi-matière et d’une vis (tête fraisée ou hexagonale). Le corps principal gris en nylon (1) de haute qualité garantit la résistance de la fixation, tandis que l’expansion des lamelles rouge apporte une sécurité supplémentaire. Sa géométrie brevetée (2) assure une expansion douce dans le matériau de construction évitant ainsi d’endommager les parois des matériaux creux et permettant un ancrage près du bord. Pour une installation sûre, des ergots anti-rotation empêchent la cheville de tourner dans le trou lors de l’installation. La cheville est facile à mettre en œuvre. Une fois le trou foré, elle s’insère à l’aide d’un marteau. Le vissage de la vis dans la cheville va provoquer l’expansion des lamelles de blocage. Dans les matériaux de construction pleins, la conception de la cheville garantit une répartition égale de la charge dans le support. Dans les briques perforées, les lamelles s’expansent au niveau des parois et créent un verrouillage de forme dans les cavités. 2 versions pour répondre à toutes les applications La DuoXpand avec la vis à tête fraisée est particulièrement adaptée à la fixation d’éléments en bois. Pour les structures métalliques, la DuoXpand avec vis hexagonale et rondelle intégré convient mieux car cela évite la corrosion de contact entre l’élément fixé et la vis. La zone d’expansion, avec 2 profondeurs d’ancrage, permet une utilisation flexible dans tous les matériaux de construction selon l’ETE : • 50 mm dans le béton, les briques pleines et creuses, • 70 mm dans tous les autres matériaux de construction du béton au béton cellulaire. Deux profondeurs d’ancrage supplémentaires de 140 et 160 mm assurent un ancrage sûr dans le parpaing.
Il y a 3 ans et 78 jours

LCA Construction Bois en plein essor

Un résultat qui témoigne de la croissance du marché avec une demande forte en matériaux bois et une augmentation des chantiers de rénovations énergétiques auxquels LCA a su répondre. Un bilan engageant pour l’entreprise vendéenne qui amorce 2022 avec de nombreux projets. La montée en puissance de la construction bois En 2021, le spécialiste de la construction gros œuvre bois et de l’enveloppe extérieur comptabilise une hausse de presque 6 millions d’euros, passant ainsi de 9,6 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une progression conséquente, accompagnée d’une demande très forte du matériau bois en structure sur des chantiers très techniques. Cette croissance, l’entreprise a su y répondre en faisant preuve d’avant-gardisme notamment sur la rénovation énergétique hors-site. En effet, le premier chantier LCA sur le sujet remonte en 2014, l’entreprise entame aujourd’hui sa 5ème opération d’envergure aux côtés d’ALTEREA, qui vise le déploiement à grande échelle de rénovations énergétiques de logements sociaux à énergie zéro (Energie Sprong). Une belle année qui se clôture avec une distinction confirmant son potentiel, celle du Prix National de la Construction (catégorie clos-couvert) décernée par Le Moniteur.Un secteur bousculéEntre difficultés à s’approvisionner, hausse des prix, problématiques de recrutement, ralentissement des prises de décision de la commande publique lié à la COVID-19 et activité extrêmement forte, 2021 a été une année paradoxale pour le secteur bois. Cependant, LCA, approvisionnée en bois français à 75%, a su maintenir le rythme, s’adapter et anticiper pour éviter la pénurie.Une organisation interne renforcéeDébuté il y a 2 ans avec la Bpifrance, l’accélérateur de croissance a permis la création d’un management intermédiaire de pilotage des équipes.Un projet nécessaire puisque malgré un recrutement ralenti pour les acteurs de la filière bois, LCA a recruté 21 personnes dont 6 apprentis et termine l’année avec 74 salariés au total, soit 48% de plus qu’en 2020. Cette nouvelle organisation s’articule en quatre grandes activités : Grands travaux, travaux de proximité, production et fonctions supports.Pour Christophe Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « les perspectives de marché sont bonnes, malgré la pénurie d'emplois sur le secteur, nous recrutons de bons profils. Il nous faut être vigilant en 2022 à nouveau afin d'absorber les potentiels coups durs comme l'augmentation des prix des matériaux que nous avons vécu cette année. » Des chantiers engagés En 2022, LCA poursuit la digitalisation de ses services et des méthodes de travail afin de simplifier la communication interne et réduire la pénibilité de certaines tâches. Dans le cadre de la création de cette structure de management intermédiaire, la direction organise un transfert de savoir-faire afin de poursuivre la montée en compétences des collaborateurs. Côté recrutements, l’entreprise en attend 20 cette année et pour accueillir ces effectifs, des travaux d’agrandissement des locaux sociaux (bureaux, réfectoire et vestiaires) sont en cours. Côté innovation, LCA déploiera son atelier de fabrication d’ossature bois hors-site « WALL-E » (fabrication de mur wall.0). L’entreprise termine de livrer son 4ème chantier de rénovation énergétique d’un collège, un R+8 en région parisienne et un Lycée à Aizenay. Côté développement, LCA se positionne sur les conceptions-réalisations en renforçant l’activité entreprise générale. Un secteur bois solide, un avenir prometteur Le bois s’impose dans un milieu où il faut décarboner et va devenir un vrai choix de conception et de structure. De nombreux projets émergent, notamment grâce à la RE2020 qui met en avant les matériaux bio-sourcés dont le bois. Cette réglementation accélère le nombre de chantiers en rénovation énergétique. LCA, qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 50 %, en est témoin, un changement de mode de vie et de consommation s’opère. Selon la direction de LCA Construction Bois, l’avenir est à la construction intelligente qui met en avant la mixité des matériaux et qui intègre une réelle réflexion sur la mise en œuvre du chantier.Pour Edouard Bonnin, co-dirigeant de LCA Bois Construction : « Il est primordial de concevoir des projets en tenant compte de la durabilité des matériaux et en respectant les normes associées à la structure et à l’enveloppe du bâtiment. »Pour Karine Bouhier, co-dirigeante LCA : « La filière bois Pays de Loire se porte bien en termes d’activité ; les projets fleurissent sur le territoire et l’attrait du bois en tant que matériau biosourcé est favorisé par la RE2020 ; l’approvisionnement s’est détendu, mais la récente fluctuation des prix peut engendrer des inquiétudes des maitres d’ouvrage. Plusieurs projets d’extension de capacité sont en cours. Reste le nerf de la guerre : le recrutement, toujours extrêmement tendu. »
Il y a 3 ans et 78 jours

Atmosphère atemporelle pour un collège, par Nunc à Saint-Brieuc

L'agence Nunc profite de la restructuration d'un collège de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) pour créer un peu de transparence entre les points névralgiques du centre-ville. La parcelle est située entre la grande place et le parc de Saint-Brieuc. La restructuration des trois entités composant le collège est l'occasion d'ouvrir son […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 78 jours

Alpes-Maritimes : des opérations de modernisation de boulevards à Antibes-Juan-les-Pins

La mairie d’Antibes-Juan-les-Pins réaménage différents boulevards de la ville. Plusieurs travaux seront effectués durant cette année 2022.
Il y a 3 ans et 78 jours

Bloc local pour refonder la politique de la ville

Les élus des quartiers prioritaires de la politique de la ville veulent plus de stabilité et de visibilité. Six associations représentatives du bloc local l’ont dit d’une seule voix, dans une contribution commune à l’attention des candidats à l’élection présidentielle. A travers ce document de 12 pages présenté le 28 mars, elles entendent poser les fondations d’un « pacte de confiance entre l’Etat et nos collectivités ».
Il y a 3 ans et 79 jours

A Montpellier, d’une ancienne caserne, l’ESMA de Josep Lluís Mateo

En 2021, mateoarquitectura (Josep Lluís Mateo) a livré à Montpellier (Hérault) l’École Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA), un ouvrage de 7 300 m², ainsi que des logements pour étudiants (8 300 m²) et un parking (6 600 m²). Communiqué. L’ESMA (Ecole Supérieure des Métiers Artistiques) est située dans l’enceinte d’une ancienne caserne de l’armée, sur la […] L’article A Montpellier, d’une ancienne caserne, l’ESMA de Josep Lluís Mateo est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 79 jours

Les abords de Notre-Dame peuvent-ils être traités comme un jardin ?

L’appel à projet lancé à l’automne 2021 par la mairie de Paris sur le réaménagement des abords de la cathédrale suscite un débat dans la profession. Quatre équipes - 3 paysagistes et 1 agence d’architecture - ont été sélectionnées pour concevoir l’intégration du monument dans son environnement. Le programme de cette consultation est-il à la hauteur des enjeux de ce site d’exception ? L’opération est-elle assimilable à une intervention d’ordre paysager ? Par l’examen...
Il y a 3 ans et 79 jours

La ville de Rochefort en Charente-Maritime met un prix sur ses arbres

"Dernièrement, un riverain a estimé que trois frênes le gênaient devant chez lui, alors il les a coupés", raconte à un correspondant de l'AFP Christèle Morin, adjointe au maire LR de Rochefort Hervé Blanché, en charge des Espaces verts."Dans un parc, des jeunes se sont amusés à arracher l'écorce. Parfois ce sont des travaux de terrassement qui détruisent le système racinaire. Mais les arbres c'est la vie, ça nous fait respirer ! Les gens ont oublié ce phénomène et les traitent comme du mobilier urbain", déplore-t-elle.Pour lutter contre ces dégradations, le service municipal qu'elle dirige calcule en ce moment leur valeur financière. Ainsi le majestueux hêtre qui surplombe le port de plaisance de la ville berceau du navire L'Hermione vient d'être estimé à 26.000 euros. La trentaine de platanes qui bordent le boulevard de la Résistance valent désormais entre 6 et 10.000 euros chacun. Les 11.000 arbres que compte la ville vont tous être estimés."Nous appliquons le 'barème de l'arbre' élaboré par le Centre technique national sur les espaces verts et la nature en ville Plante et Cité, le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Seine-et-Marne et Copalme" (association d'arboristes élagueurs grimpeurs), explique Christèle Morin."La loi ignore l'arbre"Ce barème s'articule autour de deux notions. La "Valeur intégrale évaluée" de l'arbre, exprimée en euros, intègre l'âge, les dimensions, l'espèce, le caractère remarquable ou non de l'arbre et son environnement paysager.Ensuite un second calcul est effectué pour définir le "Barème d'évaluation des dégâts" causés à l'arbre, qui permet d'estimer le préjudice en cas de dommages. Un montant auquel s'additionnent "le coût des heures d'intervention des agents et la location du matériel", souligne Eric Bourdajaud, directeur des Espaces verts rochefortais.Ce double barème de l'arbre est disponible sur le site internet éponyme depuis deux ans mais de tels modes de calcul existaient bien avant. "Les premiers sont le fait d'associations ou de collectivités. Ils remontent aux années 1960, détaille François Freytet, membre de Copalme et co-créateur de cet "outil modernisé, plus accessible et qui entre dans un ensemble de dispositions de protection de l'arbre déjà existantes".Outre Rochefort, port de quelque 25.000 habitants, plus de 640 villes ont adopté le barème de l'arbre pour protéger une végétation urbaine régulièrement malmenée. Le site baremedelarbre.fr recense des utilisateurs comme les municipalités de Lyon, Grenoble, Nancy, Orléans ou encore l'Office national des forêts (ONF).Les compagnies d'assurances ne le reconnaissent pas officiellement mais "on n'a pas de retour d'une assurance qui le refuse", indique François Freytet. "En revanche, ajoute-t-il, la loi ignore l'arbre, notamment au profit de la propriété privée. Des réflexions sont en cours pour une prise en compte".
Il y a 3 ans et 79 jours

BHS-Sonthofen : Une centrale à béton, 1 000 m sous terre

BHS-Sonthofen a installé une centrale à béton au fond de la mine de Schachtbau Nordhausen, en Allemagne. [©BHS-Sonthofen] Que faire lorsqu’il n’existe pas de données empiriques pour des conditions de production spécifiques ? Que faire encore lorsque le chantier n’est pas simple d’accès pour un malaxeur ? Tels étaient les postulats de départ pour BHS-Sonthofen dans le cadre du projet du groupe ETS Schachtanlage Konrad, à Salzgitter-Bleckenstedt, en Allemagne. Celui-ci prévoyait la conception d’un malaxeur discontinu à doubles arbres horizontaux et la livraison d’une centrale à béton spéciale… Cette dernière devait permettre d’obtenir un produit final optimal. A savoir, un béton projeté par voie mouillée, d’une granulométrie 0/4 mm, obtenu à partir d’un prémix sec. Le tout, au fond d’une mine, à 1 000 m sous terre ! « Lorsque nous ne disposons pas d’exemples concrets pour certaines exigences, nous commençons par utiliser notre malaxeur de laboratoire de type DKX 0,06 S », explique Eckhard Rössner, responsable du service extérieur “Machines pour matériaux de construction” de BHS-Sonthofen. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr gform.initializeOnLoaded( function() {gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;wp.a11y.speak(jQuery('#gform_confirmation_message_3').text());}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} );
Il y a 3 ans et 79 jours

Quelles solutions pour sauver la filière française de la rénovation énergétique du naufrage ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 79 jours

Quelles solutions pour sauver la filière de la rénovation énergétique du naufrage en France ?

La transition écologique nécessite une action politique forte, immédiate et pérenne puisque les enjeux sont de long terme. Les instruments de planification nationale ne sont malheureusement que de simples vœux, or, ils devraient constituer le cadre pour toutes actions des décideurs politiques. Les décisions prises au niveau national comme au niveau concernant les politiques et leurs mesures ou l’orientation des investissements ont donc l’obligation d’être ambitieuses à court terme au regard des objectifs de moyen et long terme.Pour rappel, au niveau international (Accord de Paris) l’objectif est de contenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de + 2°C, si possible à 1,5°C. En Europe, cet objectif international se traduit par -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030, et une augmentation sensible de l’usage des énergies renouvelables.Ces objectifs imposent donc de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin grâce à l’efficacité énergétique. L’isolation des bâtiments (notamment du secteur résidentiel qui représente plus de 57% des consommations du secteur) est la priorité car c’est l’action la plus efficace sur le court et le long terme. Le recours aux énergies renouvelables pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère inépuisable doit être favorisé car ce sont des énergies de flux, contrairement aux énergies de stock qui sont des réserves finies (charbon, pétrole, gaz fossile et uranium).En France, la neutralité carbone détermine l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre et la division par deux de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 en réduisant la part du nucléaire et augmentant significativement le recours aux énergies renouvelables.La formation des professionnels du bâtiment est indispensable et le financement pérenne d’un grand programme de rénovation complète et performante des logements est un chantier prioritaire.Générateur de centaines de milliers d’emplois. Les mesures actuelles comme les CEE, MaPrime Rénov, … ne sont pas à la mesure des enjeux et leur instabilité permanente ont pour effet une grande déstabilisation de la filière qui se solde par plusieurs milliers d’emplois supprimés en quelques mois et des particuliers qui sont extrêmement inquiets ne pouvant pas financer les travaux tout en subissant une perte de pouvoir d’achat et de leur qualité de vie du fait de l’augmentation du coût des énergies.2022 doit être l’année de la remise à plat de ce système pour orienter une politique financière et une ambition pour la rénovation. En agissant ainsi l’Etat garantira à tous les Français un habitat sain, confortable, et peu coûteux en énergie. Il permettra enfin d’éradiquer la précarité énergétique.Pour arriver à une rénovation énergétique performante de la quasi-totalité du parc immobilier existant d’ici 2050, les logements classés F ou G sont rénovés en priorité, il faut selon le SYMBIOTE (SYndicat Multi Branches des Industries et des Opérateurs de la Transition Energétique) :Réorienter l’ensemble des financements dédiés à la rénovation vers le niveau BBC avec des dispositifs stables de financement permettant à chaque ménage quel que soit son revenu de financer ses travaux, notamment grâce aux économies d’énergie réalisées. L’isolation étant prioritaire pour toute rénovation. Les aides doivent impérativement être stables pour permettre aux filières et aux particuliers de s’engager ;Revoir le dispositif des CEE et Ma Prim Rénov pour que le reste à charge soit supportable pour les ménages aux revenus moyens et faibles et que le signal soit positif pour un engagement fort des professions et des particuliers ;Augmenter l’objectif de la 5° période des Certificats d’Économies d’Énergie pour le rendre compatible avec les objectifs nationaux et européens en portant à 3500 TWh le montant de la période dont 450 TWh chez les ménages aux revenus moyens et modestes ;Rendre progressivement obligatoire et systématique la rénovation des maisons individuelles à l’occasion du changement de propriétaire ou de locataire et la rénovation énergétiques des copropriétés lors des ravalements ;Assujettir à un contrôle tous les travaux du fait qu’ils font l’objet d’aide de l’État ;Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment à la rénovation complète et performante, en promouvant une filière de formation initiale ou continue dédiée à la rénovation ( BTS,…). Cette formation regrouperait trois volets (les financements, la gestion administrative des dossiers de financement, la technique) ;Lancer un plan d’implantation des énergies renouvelables pendant 10 ans (20 Milliards d’euros) afin de permettre l’autonomie et l’autoconsommation de plus de 3 millions de maisons individuelles. La filière avale de la rénovation a lourdement investi pendant 5 ans pour satisfaire les objectifs fixés dans le cadre des CEE. Cette filière s’effondre car les objectifs et le dispositif ne cessent d’être modifiés dégradant tout le système.Pour plus d'information sur la situation chaotique de la filière vous trouverez la dernière tribune rédigé par symbiote sur ce sujet ICI.
Il y a 3 ans et 79 jours

Ouverture du nouveau siège social d’HeidelbergCement France Tour Alto à Paris La Défense

HeidelbergCement France annonce l’ouverture ce 21 mars 2022 de son nouveau siège social au sein de la Tour Alto au coeur du quartier d’affaires de Paris La Défense. Auparavant installée à Guerville dans les Yvelines, la nouvelle localisation du siège à Paris La Défense, dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe, s’inscrit dans la transformation […]
Il y a 3 ans et 79 jours

Les UVpro Abiotec comme alternative au tout air neuf

Grâce à l’intégration des lampes UV (UVpro FM 40) germicides en sortie des Centrales de Traitement d’Air (CTA), différents bactéries et virus (y compris le SARS-Cov-2) peuvent être éliminés dans les gaines de ventilation. La solution idéale pour tout type d’établissement (bureaux, hôtels, universités, théâtres etc.) afin d’améliorer la qualité d’air, continuer à utiliser l’air recyclé et garantir un environnement sain et purifié pour les salariés et les visiteurs.La désinfection de l’air recyclé par UVQue ce soit en entreprise ou dans un bâtiment destiné à recevoir du public, l’interaction avec les autres, ainsi que l’utilisation d’appareils communs, sont propices à la prolifération des bactéries ou autres éléments nocifs pour la santé. Afin d’apporter une solution efficace et rassurante, notamment en cette période de crise sanitaire, Abiotec commercialise un système de traitement d’air pour purifier l’air dans un bâtiment entier via le conduit de ventilation.Les lampes de la gamme UVpro sont installées dans les gaines de ventilation. Ainsi, le système réussit à éliminer 99,99% des agents pathogènes en suspension dans l’air. Moisissures, bactéries, virus, y compris le virus Covid, sont inactivés instantanément.Comment cela fonctionne ? Les lampes à haut rendement Abiotec UVpro traitent les agents pathogènes en suspension dans l’air distribués par les systèmes de climatisation et de ventilation. Lorsque l’air passe devant les lampes à très haute intensité, les agents nocifs aéroportés sont inactivés, ce qui réduit la transmission. Grâce à un dimensionnement précis par logiciel CFD, l‘installation délivre une dose UV qui assure l’inactivation des virus, garantissant l’efficacité du dispositif.L’installation est simple et rapide : avec des modules de 1 ou 2 lampes, elle s’adapte à toute Centrale de Traitement d’Air. Il est possible par conséquence de traiter en continu un flux d’air complet et minimiser le risque de transmission des éléments nocifs. Le système est complètement étanche (IP68) et à haute fiabilité, ce qui permet une installation sur la toiture ou dans un local technique.Système UV, une alternative sans chimie pour un air sainL’air sain est primordial pour le bien être des personnes qui fréquentent un établissement au quotidien et limiter l’absentéisme. Que ce soit dans un bureau, une salle de réunion, ou un cinéma, une bonne qualité d’air garantit un environnement pur et confortable.La désinfection de l’air par le système UV d’Abiotec permet de recycler l’air en toute sécurité et ainsi d’éviter le « tout air neuf » pour réaliser des économies d’énergie. Autre avantage, la désinfection UV ne créer pas de perte de charge contrairement au filtre HEPA. La maintenance se limite au simple remplacement des lampes UV toutes les 12 000 heures.La solution écologique de désinfection d’air Abiotec (traitement non chimique) garantit un flux d’air purifié en continu.Il s’agit d’un système sécurisé, qui est asservi à la CTA et peut être installé dans tous les établissements équipés d’un système de ventilation générale qui cherchent à détruire les agents pathogènes présents dans les conduits d'aération (établissement de santé, bureaux, cinémas, salles de spectacles, grande distribution, hôtel, restaurant, centres commerciaux...).L’estimation du prix se fait sur devis et l’installation doit être réalisée par un professionnel de la ventilation.
Il y a 3 ans et 79 jours

Disneyland Paris annonce un plan de transformation pluriannuel pour Disney Village

Disneyland Paris partage aujourd’hui un premier aperçu de ce que les visiteurs pourront découvrir à l’avenir au sein de ce complexe, qui s’étend sur près de 40 000 mètres carrés.Un plan de transformation pluriannuel pour une expérience enrichie à Disney VillageSitué en plein cœur de Disneyland Paris - entre les parcs à thèmes et les hôtels Disney - Disney Village est un complexe qui réunit boutiques, restaurants et lieux de divertissement. Célébrant ses trente ans en 2022, cet espace a plus que doublé de taille depuis son ouverture, en ajoutant continuellement de nouveaux éléments permettant de réinventer l’expérience visiteurs. Les travaux débuteront d’ici la fin de l’année afin de transformer progressivement la zone et de lui donner une toute nouvelle identité visuelle, tout en proposant de nouvelles expériences attractives.En associant le savoir-faire exceptionnel de Disney et une sélection de concepts de marques aux univers complémentaires, la version ré-imaginée de Disney Village proposera un cadre intemporel et familial, propre à l’univers Disney. Alors que de somptueuses boutiques et des restaurants au concept innovant accueilleront les visiteurs en journée, des milliers de lumières transformeront les lieux en un endroit enchanteur et animé à la tombée de la nuit.À l’issue de cette transformation, Disney Village comportera de luxuriants espaces verts ainsi qu’une promenade en bord du lac, des allées embellies, de toutes nouvelles façades, et des terrasses invitant à la relaxation. Ses divers restaurants et boutiques permettront d’offrir davantage d’options en termes de restauration et de shopping pour les visiteurs grâce à des concepts novateurs proposés par des marques figurant parmi les plus attractives au monde, proposant ainsi une expérience optimale complémentaire à celle proposée dans les parcs à thèmes.Pour Natacha Rafalski, présidente de Disneyland Paris : « Notre projet de transformation de Disney Village illustre une fois de plus la manière dont nous continuons à réinventer notre destination, dans la lignée du plan d’extension pluriannuel d’envergure que nous avons entrepris au Parc Walt Disney Studios. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’enrichir Disney Village avec de nouveaux concepts emblématiques et intemporels, qui plairont à une nouvelle génération de visiteurs provenant des hôtels de notre destination ou des villes environnantes. Nous avons hâte de surprendre et ravir nos visiteurs avec toutes ces nouveautés. »Rosalie, une nouvelle brasserie française au bord du lac, qui ouvrira en 2023La première étape de ce projet de transformation consistera à remplacer l’actuel Café Mickey par une brasserie française contemporaine. Le Groupe Bertrand, déjà propriétaire de plusieurs brasseries parisiennes réputées, a été choisi pour prendre la gestion du restaurant et y introduire un tout nouveau concept, qui permettra d’optimiser l’expérience culinaire et élargir l’offre en matière de restauration pour les visiteurs en quête de cuisine française à Disney Village.Rosalie, le nouveau restaurant qui s’étendra sur deux étages, proposera 500 places dans des intérieurs contemporains inspirés par les brasseries parisiennes. Il célèbrera l’art de vivre à la française avec sa cuisine traditionnelle, et ce, dans un cadre moderne mais élégant, disposant de vastes terrasses offrant une vue sur le Lac Disney. Mettant à l’honneur à la fois la diversité régionale et les produits de saison, le restaurant ravira toutes les envies. Proposant un service à table, il comportera également un comptoir offrant des produits de boulangerie française (viennoiseries, pâtisseries, sandwichs et salades) pour une consommation à emporter, ainsi qu’une sélection de produits visant à répondre à toutes les envies. Lors des beaux jours, une terrasse aménagée accueillera les visiteurs en bord de lac.Pour Laure Albouy, vice-présidente Stratégie Commerciale et Intégration de Disneyland Paris : « Dans le cadre de nos collaborations continues avec des entreprises exceptionnelles, avec lesquelles nous partageons des valeurs fortes, nous sommes ravis d’ouvrir un nouveau restaurant géré par le Groupe Bertrand pour marquer la première étape du projet de transformation de Disney Village. Nous sommes convaincus que ce restaurant, au positionnement unique et familial, permettra d’enrichir l’expérience des visiteurs au sein de notre destination, en proposant des spécialités françaises dans un cadre unique. Nous avons hâte de concrétiser ce partenariat ! »
Il y a 3 ans et 80 jours

Halle des Saveurs de L’Haÿ-les-Roses : Baltard réinventé par Greig & Stephenson ?

La Ville de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a confié CITALLIOS la mission de construire une halle de marché « moderne, attractive, innovante et à l’architecture de qualité » afin de réinventer le marché historique. L’agence britannique Greig & Stephenson a donc ‘’réinventé’’ Baltard. Communiqué de l’aménageur. La Halle des Saveurs, qui a ouvert ses portes le 13 mars à […] L’article Halle des Saveurs de L’Haÿ-les-Roses : Baltard réinventé par Greig & Stephenson ? est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 81 jours

A Saclay, un centre aquatique signé VenhoevenCS + Patriarche

Le Centre aquatique du Campus urbain Paris-Saclay sera conçu par VenhoevenCS* + Patriarche. Coûts de l’investissement : 22,6 M€, entièrement subventionnés par le ministère de tutelle de l’Université Paris-Saclay et l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay. Surface totale : 4 132 m² SDP. Début des travaux : été 2022. Livraison : rentrée 2024. Communiqué de l’EPA Paris-Saclay. […] L’article A Saclay, un centre aquatique signé VenhoevenCS + Patriarche est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 82 jours

#SaccageParis, de paria à interlocuteur de la mairie de Paris

Mardi 22 mars, Quentin Divernois, l'un des animateurs de ce qui est désormais communément qualifié de "mouvement", publie sur Twitter la photo d'un banc historique réduit en pièces sur un trottoir, victime apparente de travaux de voirie.La réponse d'Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, ne traîne pas. "C'est évidemment totalement inacceptable", répond-il, et "le prestataire va être rappelé à l'ordre".Le poids des 140 caractères, le choc des photos : la tendance #saccageparis, qui avait embrasé le réseau social début avril 2021, ne s'est jamais éteinte, régulièrement ravivée par les polémiques.Tout commence par le tronçonnage par les services municipaux, mi-mars 2021, de la glycine centenaire qui magnifiait la terrasse d'un restaurant de Montmartre.La mairie a eu beau réaffirmer que la plante grimpante était déjà morte, pour l'association FNE (France Nature Environnement) Paris, les services ont confondu mort et repos végétatif.Le 21 mars, le profil PanamePropre, tenu par un cinquantenaire qui tient depuis à rester anonyme, lance le hashtag #saccageparis. Le succès d'un contre-questionnaire sur l'esthétique parisienne, qui réunit quatre fois plus de participants que la consultation officielle de la mairie, et les photos d'une vague de déchets flottant dans le bassin de La Villette servent d'élément fédérateur, et de détonateur, aux opposants d'Anne Hidalgo : le 2 avril, le mot-clé surgit sur la twittosphère."Une campagne de dénigrement de la droite et de l'extrême-droite revancharde", commente un adjoint d'Anne Hidalgo qui accuse elle Pierre Liscia, proche de Valérie Pécresse, d'être derrière une "campagne très orchestrée"."Toutes les semaines, 10.000 signalements sont traités" via l'application Dans Ma Rue, se défend alors la mairie.En vain : selon le cabinet de conseil en relations publiques Saper Vedere, avec 2,3 millions de tweets, #SaccageParis a été la plus grosse crise numérique de 2021 en France.Si la mairie a d'abord parlé "d'astroturfing", une technique de marketing donnant l'impression d'un mouvement spontané et populaire, elle s'est ensuite "rétractée", dit ce cabinet belge qui observe autour du hashtag "une vraie diversité des bords politiques, une actualité renouvelée, de vraies images et surtout une volumétrie qui ne faiblit pas", avec plus de 100.000 tweets en janvier."Utile dans le repérage"Si les manifestations organisées par le mouvement informel, qui s'est structuré avec un site internet et une fédération de collectifs, l'Union Parisienne, ont peu mobilisé, l'Hôtel de Ville a donc dû changer de ton, reconnaissant une "prise de conscience" vis-à-vis de "lanceurs d'alerte"."Le mouvement a été utile dans le repérage" de certains dysfonctionnements, dit désormais Emmanuel Grégoire pour qui "SaccageParis a donné un écho plus large au manifeste sur l'esthétique".Restauration et protection des bancs historiques Davioud, fin des bancs modernes dits "Mikado" et des pieds d'arbre dits "parcs à cochons", des glissières en béton armé et des plots jaunes sur les pistes cyclables provisoires : toutes les mesures annoncées dans le cadre de ce manifeste par le premier adjoint correspondent à des revendications des "saccagistes".Mais pour l'adjoint à l'urbanisme, si le mouvement comprend des "gens de bonne foi", il subit aussi une "part d'instrumentalisation politique". "Dire que nous sacrifions le mobilier urbain historique, ce n'est pas vrai", assure l'élu socialiste, selon qui la moitié des bancs Mikado a déjà été retirée.Pour le conseiller LR Rudolph Granier, le succès de SaccageParis "met à mal tous les mécanismes de démocratie participative de la ville, tous les comités Théodule". L'exécutif n'a "rien vu venir", dit l'élu d'opposition."Parfois (les "saccagistes") sont excessifs et outranciers, parfois ils ont raison", pèse Ariel Weil, le maire PS de Paris Centre qui encourage les protestataires "à faire de la politique".Auteur du livre "La disparition de Paris", Didier Rykner, fondateur du magazine La Tribune de l'art, qui a rejoint la tendance en marche, rêve lui "d'une liste apolitique qui dise: +on va restaurer, entretenir, gérer Paris+".
Il y a 3 ans et 82 jours

À Paris, l'architecte Shigeru Ban redonne un peu d'intimité aux réfugiés ukrainiens en transit

Les femmes et enfants défilant dans le gymnase Marie-Paradis situé près de la gare de l'Est, réquisitionné par la mairie de Paris début mars, peuvent désormais se reposer à l'abri des regards sur les 80 lits de camp: mercredi en seulement une heure et demie, une poignée d'élèves d'une école d'architecture de Versailles ont dressé 42 espaces privatifs à l'aide de tubes de cartons imbriqués et de tissus offerts par les fabricants.L'opération se répète jeudi dans le gymnase situé près de la gare de Lyon d'où les réfugiés ukrainiens quittent la capitale française pour le sud de l'Europe, afin de dresser une vingtaine de cellules."L'intimité est un droit humain fondamental", estime Shigeru Ban, 64 ans, inventeur de ces structures temporaires qu'il déploie dans le monde entier depuis le milieu des années 1990, au gré des catastrophes naturelles et des crises humanitaires.Conseiller du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), il a ainsi œuvré à l'hébergement d'urgence des victimes du génocide de 1994 au Rwanda, du séisme de 1995 à Kobe et des suivants qui ont eu lieu au Japon, celui de 1999 en Turquie, 2001 en Inde, 2016 en Italie...A Chelm, ville polonaise à la frontière de l'Ukraine qui accueille de nombreux réfugiés, il a fait construire 1.200 structures de ce genre, dont 880 pour être envoyées dans le pays en proie à l'invasion de l'armée russe.Certains déplacés lui ont témoigné "vraiment apprécier avoir de l'intimité", dit-il. "Une femme a arrêté de pleurer une fois qu'elle a intégré cet espace personnel."A Paris, où l'architecte de la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt et du centre Pompidou de Metz possède un bureau, il a proposé cet aménagement à la mairie.Ces chambres permettent aux réfugiés venus d'Ukraine de passer "deux-trois jours dans des conditions acceptables", sachant qu'"en général, ils restent entre 24 et 48 heures", estime Léa Filoche, adjointe (Générations) en charge des solidarités.Mercredi soir à Marie-Paradis, quasiment tous les lits étaient occupés, selon l'association Aurore qui gère l'accueil. La mairie "se prépare à ouvrir d'autres" gymnases en fonction des besoins formulés par l'Etat, a aussi indiqué Léa Filoche.
Il y a 3 ans et 82 jours

Le CESE formule des préconisations pour une transition énergétique choisie et non pas subie

Face à l’urgence climatique à nouveau soulignée par le dernier rapport du GIEC, la nécessité d’accélérer la transition énergétique en renforçant les investissements dans les énergies renouvelables semble partagée par le plus grand nombre. Et ce, à plus forte raison alors que la guerre en Ukraine met en évidence le problème de la dépendance aux énergies fossiles de l’Europe et de la France.Il apparaît néanmoins que la mise en œuvre de la transition énergétique s’accompagne de contestations locales. Plusieurs facteurs les sous-tendent : tout d’abord, un manque de coordination et de territorialisation de ces infrastructures qui sont pourtant très visibles et qui modifient l’équilibre d’un territoire et son paysage, notamment dans les espaces ruraux du fait de leur faible densité. Ensuite, un sentiment d’injustice entre des centres urbains qui consomment davantage d’énergie et des zones rurales dont la population peut avoir le sentiment de subir les inconvénients de la transition énergétique, sans y voir de bénéfices directs. Apparaît aussi un flou sur la compréhension des enjeux de la transition énergétique, sur la légitimité des projets d’EnR et la répartition équitable des efforts et des retombées.C’est pourquoi le Premier ministre a saisi le CESE de la question de l’acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique. Dans son avis, le CESE formule 23 préconisations pour favoriser l’expression éclairée de tous les publics sur l’acceptabilité locale des projets, permettre leur appropriation éventuelle et engager une réflexion collective sur les choix nationaux et territoriaux de la transition énergétique, parmi lesquelles :Se doter d’une trajectoire lisible et partagée Le CESE recommande de planifier davantage le développement des EnR en amplifiant le rôle de stratège et planificateur de l’Etat sur les EnR via un programme national d’aménagement du territoire, garantissant l’intérêt général et la dimension de service public des EnR.Pointant un manque préjudiciable de concertation avec le public sur les orientations majeures de la transition énergétique et de lisibilité sur les évolutions du quotidien en 2030 puis 2050, le CESE préconise d’organiser un grand débat public national sur le sujet, en abordant concrètement le récit global de la transition énergétique et les évolutions possibles des modes de vie.Le CESE préconise de développer les filières industrielles et l’emploi, via des clauses d’appels d’offres par exemple, et de mesurer l’emploi correspondant.Favoriser une dynamique territorialeLe CESE recommande d’organiser à l’échelle des départements, de parcs naturels régionaux ou d’intercommunalités, des concertations volontaires énergie-climat-paysage, permettant aux parties prenantes du territoire d’orienter leurs choix entre les possibilités d’EnR et les efforts de sobriété.Le CESE préconise de systématiser une concertation préalable aux projets d’EnR quand aucun processus n’est imposé par le code de l’environnement. Une fois que celle-ci a trouvé un consensus, le CESE recommande de mettre en œuvre une procédure accélérée d’autorisation des projets.Le CESE demande la mise en place effective d’un médiateur de l’éolien et plus largement des EnR, s’inspirant des médiateurs de la consommation.Le CESE réitère sa recommandation aux pouvoirs publics de renforcer les moyens humains et financiers des services centraux et déconcentrés du ministère de la Transition écologique avec des délais suffisants pour exercer leur mission d’expertise, d’instruction et de contrôle.Définir un nouveau contrat social territorialLe CESE préconise de clarifier, dans les PPE régionalisées et la PPE nationale, la contribution des territoires aux objectifs de la stratégie nationale bas carbone. Les nouveaux déséquilibres entre territoires induits par le développement des EnR dans des zones peu denses au bénéfice de la consommation nationale devraient faire l’objet de contrat de réciprocité.Le CESE recommande de consacrer une part du coût des chantiers des projets d’EnR à des entreprises et emplois locaux, de rééquilibrer les retombées fiscales par rapport aux impacts, de diversifier les modes de financement des projets et d’inciter à des cobénéfices environnementauxLe CESE préconise enfin de renforcer l’éducation à la transition écologique pour sensibiliser le plus grand nombre.
Il y a 3 ans et 82 jours

A Saclay, résidence sociale pour étudiants signée Dietrich-Untertrifaller

En mars 2022 ont été lancés les travaux d’une résidence sociale pour étudiants de 9 974 m² dessinée Dietrich-Untertrifaller. Le projet, situé au sein du quartier de l’Ecole polytechnique du Campus urbain de Paris-Saclay, compte 312 logements répartis en six bâtiments. Maître d’ouvrage : CDC Habitat. Livraison prévue : 2024. Communiqué de l’aménageur. L’EPA Paris-Saclay signe […] L’article A Saclay, résidence sociale pour étudiants signée Dietrich-Untertrifaller est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 82 jours

BATP 44 rejoint Spie batignolles vallia

Dans ce cadre, elle est devenue en décembre dernier le nouvel actionnaire majoritaire de BATP 44, aux côtés de Laurent Blanloeil, associé et directeur d’exploitation de la société.BATP 44, basée à Carquefou, est une entreprise de travaux publics qui intervient dans les domaines du terrassement, de l’assainissement et des aménagements de voirie. En 2021, BATP 44 a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 4.5 M€ et emploie 29 collaboratrices et collaborateurs.Cette opération vient confirmer la stratégie du groupe Spie batignolles, qui mise sur une alliance innovante des métiers du paysage et des travaux publics pour répondre au mieux aux évolutions des besoins et des marchés liés à l’aménagement durable des territoires.Pour Julien Chappaz, directeur général délégué de Spie batignolles vallia et directeur général de BATP 44 : « Spie batignolles vallia était déjà présente à Nantes en tant qu’entreprise du paysage au travers de sa filiale Vallois. Les savoir-faire complémentaires de BATP 44 vont nous permettre d’élargir localement notre offre de travaux, en matière d’aménagements urbains, paysagers et environnementaux. »
Il y a 3 ans et 82 jours

Podcast #11 – Comment bien gérer les ponts thermiques ?

Sujet réalisé le 30 mars 2020 – Mis à jour le 25 mars 2022 1 – Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Les ponts thermiques sont des zones ponctuelles ou linéaires, qui présentent une variation de résistance thermique. Ils sont créés lorsqu’il y a une différence de températures entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un cas plus que courant. Le pont thermique se forme, lorsque la barrière isolante est rompue, en général à la jonction d’un voile de béton et d’une dalle. La conséquence est une mauvaise isolation vis-à-vis du froid, en hiver, et de la chaleur, en été. Le rupteur de pont thermique est l’élément principal pour lutter contre les problèmes d’humidité, en limitant la condensation.  ACPresse · Béton Pratique – Comment bien gérer les ponts thermiques ? De façon classique, la sensation de froid était traitée, en ajoutant des surépaisseurs d’isolant sur les parois coupables. Mais au milieu des années 2000, on a commencé à développer les rupteurs de ponts thermiques, qui traitent le problème en amont lors de l’édification du bâtiment. Avec la RT 2012, plus exigeante en termes de performances énergétiques, l’utilisation de rupteurs s’est imposée par l’introduction de normes et s’est, de ce fait, généralisée. L’Isotec RT+, modèle VI de Plaka, permet de traiter les ponts thermiques dans un cas classique de voile associé à un plancher. [©Plaka] 2 – Comment se structure un rupteur de ponts thermiques ? Un rupteur de ponts thermiques est un élément de liaison mécanique entre deux parties d’un bâtiment. Grâce à son principe isolant, souvent en laine de roche ou en polystyrène, il limite les ponts thermiques à travers la structure. C’est un élément structurel, puisqu’il est composé par des armatures de liaison, dimensionnées en fonction des éléments transmis par le bureau d’études. Chez certains fabricants, notamment Plaka, ces armatures sont à 100 % en acier inoxydable. A noter que le rupteur de ponts thermiques doit aussi être coupe-feu et doit répondre aux normes acoustiques en vigueur.  L’Isotec RT+ VIP, utilisé en cas de prédalles. [©Plaka] 3 – Mise en œuvre de ponts thermiques Elément qui peut être structurel, le rupteur de ponts thermiques débute sa liaison avec la construction d’un bâtiment au moment des études. Les rupteurs sont dimensionnés pour reprendre des charges différentes, en fonction des besoins du chantier. La première étape consiste à les étudier, notamment grâce aux plans DWG, et de préconiser des rupteurs “porteurs” ou “non porteurs”. Les industriels se chargent ensuite du calepinage, afin de choisir le bon modèle. Ni surdimensionné en armatures et encore moins sous-dimensionné !  Arrive après cela la phase d’exécution, qui débute par le coulage des voiles verticaux. Il conviendra de coffrer la rive de plancher. Il existe des solutions, permettant de couler la rive de plancher au moment du coulage du voile (voir les caissons de réservation Modula de Plaka). Cette opération permet ainsi d’éviter la fastidieuse étape du coffrage de rive. Les rupteurs pour balcon – ici l’Isotec RT+, modèle MVI – n’ont pas de boucles à l’arrière, mais des aciers (100 % Inox) des deux côtés, permettant de reprendre les efforts tranchants et fléchissants. [©Plaka] Enfin, c’est la pose à proprement parler du rupteur. Une étiquette présente sur le haut du produit permet de le placer dans le bon sens. Le rupteur est posé directement sur le coffrage. Des aciers filants sont incorporés dans la boucle arrière du rupteur, comme défini par le bureau d’études. Il faut ensuite réaliser l’armature du plancher, de façon classique. Lors de la phase suivante – à savoir le coulage -, il est conseillé de débuter par les abords du rupteur, afin d’en assurer le positionnement.  4 – Les particularités des prédalles et des balcons  Dans le cas d’une prédalle, la pose d’un rupteur ne varie pas beaucoup de la mise en œuvre classique. A ceci près, que la prédalle doit être située à 80 mm du voile béton vertical, afin d’y insérer le rupteur. Après la mise en place des armatures filantes, il suffit de passer au coulage, en débutant à nouveau par les bords du rupteur.  En utilisant le caisson de réservation Modula de Plaka, les rives et réservations en tête de voile sont réalisées aisément, afin d’y placer les rupteurs. [©Plaka] Traiter les ponts thermiques au niveau des balcons nécessite d’utiliser un modèle de rupteur adapté, reprenant les efforts tranchants et fléchissants. Il faut se référer à ses étiquettes pour que le sens de pose soit le bon. Ensuite, a lieu la mise en place d’un coffrage de balcon standard. Une fois encore, le coulage devra débuter par les abords du rupteur.  5 – Sciage, mise à dimension  Utilisation du caisson de réservation Modula de Plaka. [©Plaka] Eléments produits dans une longueur standard de 1 m, les rupteurs se doivent d’être continus sur l’ensemble du bâtiment pour être efficaces. Ainsi, ils doivent, tout simplement, être coupés pour correspondre aux linéaires des façades. Pour ceci, les compagnons utilisent une disqueuse classique pour mettre le rupteur à la taille souhaitée. Mars 2020 Sujet réalisé en collaboration technique avec Guerric Becquart, directeur commercial de Plaka France.www.plakagroup.fr Plaka France en quelques mots Depuis ses usines situées en France et en Belgique, Plaka France conçoit, produit et distribue une large gamme d’accessoires pour la construction. Grâce à son réseau commercial et logistique, la marque intervient sur des chantiers sur l’ensemble du territoire tricolore. Pour toute demande d’études : info@plakagroup.fr
Il y a 3 ans et 82 jours

Extension bois : cuisine et séjour pour cette maison de ville anglaise

SE24 est un projet conçu par Turner Architects en Angleterre pour une famille qui s’agrandissait et avait besoin d’une cuisine plus grande et une salle familiale qui s’ouvrait sur le jardin. Il y avait cependant, un grand arbre qui se trouvait directement à côté de la cuisine existante. La famille l’aimait beaucoup, elle aimait s’asseoir […]
Il y a 3 ans et 83 jours

Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme

Après 3 ans de recherche, Arcora présente Héméra, un nouveau système silencieux, compact et autonome, développé avec les chercheurs du laboratoire Navier de l’Ecole des Ponts ParisTech. Il s’agit du premier système de protection solaire actionné par un fil en alliage à mémoire de forme. Composés d’un alliage nickel-titane (NiTi), les Alliages à Mémoire de Forme sont fréquemment utilisés dans l’industrie biomédicale ou l’horlogerie. Ils possèdent deux propriétés exceptionnelles : la super-élasticité, qui peut atteindre dix fois celle de l’acier, et la mémoire de forme, car ils présentent la capacité de retrouver leur forme initiale, c’est-à-dire de se souvenir des traitements thermomécaniques qu’ils ont subis. Leurs propriétés exceptionnelles ont été le sujet d’étude de la thèse menée depuis 2015 par Philippe Hannequart, docteur et chargé de R&D chez Arcora, qui a abouti à Héméra, un système de protection solaire mobile avec des ventelles actionnées à la seule force du fil en alliage à mémoire de forme, stimulé par les températures extérieures. Le système est autonome en énergie grâce aux ventelles équipées de films photovoltaïques ASCA® composés de polymères organiques. Emmanuel Viglino précise : « Nous sommes convaincus que la mise en place de systèmes de protection solaire vertueux est une condition essentielle pour limiter l’empreinte carbone, tout en garantissantun confort aux utilisateurs. L’ajout de ventelles photovoltaïques est un atout considérable pour l’autonomie énergétique du système. ». Cet article Système inédit de protection solaire actionné par un alliage à mémoire de forme est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 83 jours

Sika au chevet de la corniche Kennedy

La corniche Kennedy, qui longe le littoral de la rade de Marseille retrouvera en mai prochain, sa célèbre promenade, et notamment son banc long de 4 km, après 4 années de travaux de rénovation menés par le groupement d’entreprises conduit par GTM et Eiffage Génie Civil, mandaté par la métropole Aix-Marseille-Provence. Sur une longueur totale d’environ 1,7 km, l’opération a consisté à réhabiliter les dalles, les bancs, les parapets et les trottoirs de la corniche Kennedy. Les travaux de réparation et de renforcement permettront à la promenade de retrouver son aspect initial. Seul le profil du parapet, désormais en BFUHP (béton fibré à ultra hautes performances), a été légèrement modifié. L’un des enjeux était de sceller le parapet et les dalles, et de réaliser le jointement des éléments préfabriqués (banc, parapet…) de la corniche, offrant une vue imprenable sur la mer mais exposée à un environnement marin agressif. Pour garantir la longévité de l’ouvrage, le choix s’est porté sur deux solutions Sika, dont les volumes nécessaires affichent des chiffres records : 4 660 sacs, soit 116 tonnes, soit 2 km, de Sikagrout®, 234 ont été nécessaires pour sceller les parapets préfabriqués et le clavetage de dalles et 3 000 cartouches, soit 2 km, de SikaHyflex® , 160, de couleur beige, ont été utilisées à ce jour pour réaliser les joints d’étanchéité de tous les éléments préfabriqués. En outre, l’ouvrage en béton armé construit, dans les années 60, en encorbellement au-dessus de la mer avait fini par être particulièrement dégradé. Pour mener à bien certaines réparations des bétons, deux solutions Sika ont également été utilisées : le système Sikadur Combiflex®, et le Sika MonoTop® -410 R.
Il y a 3 ans et 83 jours

Résultat "exceptionnel" pour la Caisse des dépôts en 2021

CHIFFRES. La Caisse des dépôts enregistre une très bonne année 2021, ce qui n'est pas le cas de la Banque des territoires, qui a été très active dans le plan de relance du groupe, à la fois pour la construction et la rénovation de logements sociaux, qu'en direction des territoires Action coeur de ville.