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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35876 résultats)
Il y a 3 ans et 69 jours

Trois départements s'unissent pour reprendre la route nationale 19

INFRASTRUCTURE. Les présidents des départements de Haute-Marne, Haute-Saône et du Territoire de Belfort se sont exprimés en faveur du transfert des routes nationales à leur échelon de collectivités. Et c'est à l'unisson qu'ils se positionnent notamment pour reprendre la gestion de la RN19, ce qui permettrait entre autres d'accélérer le grand projet d'aménagement en cours.
Il y a 3 ans et 69 jours

Le chantier Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPact à Bordeaux

Combo : une résidence en béton bas carbone ECOPactLe projet Combo, une résidence de 35 appartements sur 5 niveaux a démarré en mai 2021 à Bordeaux, avec à la manœuvre le maître d’ouvrage Aquitanis, le cabinet d’architectes Leibar&Segneurin, le constructeur Ramery Bâtiment et l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine.La volonté du cabinet d’architecture pour ce chantier était de réaliser des voiles architecturaux légèrement colorés et surtout à faible impact carbone.Pour le cabinet Leibar&Segneurin : « Dans un souci de responsabilité sociétale, et le regard que nous portons vis à vis des enjeux environnementaux à l’œuvre dans nos vies et dans la construction, le béton nous est apparu comme un matériau en cohérence avec le territoire dans lequel s’inscrit la résidence Combo, quai de Brazza à Bordeaux. Sa production locale, dans les carrières aux alentours de Bordeaux, diminue son empreinte environnementale et permet à ce matériau de relever les enjeux de demain. De plus, sa plasticité et sa grande pérennité, alliées à une mise en œuvre exigeante et soignée, en font « une véritable pierre coulée». La maîtrise de son économie ainsi que le recul dont on dispose sur son comportement dans le temps, sont également des facteurs qui plaident en sa faveur. La rencontre de ce matériau avec la géométrie singulière du projet en font une véritable réussite. »C’est ainsi que l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine entre en jeu avec son offre de bétons bas carbone ECOPact. L’expertise de l’Agence, la réactivité de l’équipe qualité et la disponibilité du responsable technique ont été mis à disposition pour que chantier deviennent une référence locale.Pour Charles Descatoire, Chargé de Développements de Produits Spéciaux : « Ce chantier a été pour nous l’opportunité de tester notre gamme de béton bas carbone ECOPact en une application verticale. Cela nous a permis entre autres de mesurer la qualité de notre béton ainsi que d’éventuelles différences sur sa mise en œuvre. Le retour d’expérience est très positif et cela nous donne bon espoir pour l’avenir. Nos équipes qualité et commerciales sont désormais formées à répondre aux demandes de nos clients, de façon pertinente et précise. Le challenge a été relevé et nous sommes fier de cela.»Accompagnement et collaboration, clés de la réussiteAvant de couler le premier M3 de bétons, il y a eu différents échanges avec le cabinet d’’architectes et l’entreprise Ramery Bâtiment et des tests techniques pour obtenir le meilleur résultat possible :Des tests sur échantillons pour valider la teinte ;Des tests pour valider la méthode de coulage du béton pour garantir un parement parfait ;L’intervention du service qualité pour ajuster les formules ;Le suivi commercial et technique tout au long du chantier.Pour Anthony Rodrigues, Directeur Travaux chez Ramery Bâtiment : « Les conseils, les tests et le suivi des équipes Lafarge ont été précieux, nous avons travaillé ensemble à la réussite esthétique du projet. Nous avons été rassurés par le fait que ces bétons bas carbone ne changent pas la qualité et la mise en œuvre. L’utilisation de ces produits sera adaptée à la RE2020. »C’est ainsi que 1600m3 de bétons dont 1000M3 de bétons bas carbone ECOPact ont été coulés pour le chantier Combo, permettant de réduire l’impact carbone d’environ 100 tonnes.Pour Denis Garant, Directeur du Développement des Bétons Responsables : « Nous poursuivons le développement des bétons ECOPact partout en France et c’est très motivant lorsqu’on le voit des chantiers sortir de terre, comme c’est le cas à Bordeaux. Il est évident qu’avec la RE2020, nous verrons de plus en plus le béton bas carbone s’imposer pour le bien de l’environnement. »
Il y a 3 ans et 69 jours

"L’impact de la certification MASE sur la performance d’entreprise " : un très haut niveau de satisfaction des entreprises du BTP

La certification MASE valide la mise en place et le bon fonctionnement d’un système d’amélioration continue des performances Sécurité, Santé et Environnement. Le plus souvent, la première motivation des entreprises pour engager une telle démarche est de répondre à la demande d’un donneur d’ordre, généralement industriel. Cependant, l’enquête réalisée par l’OPPBTP et Mase montre que les entreprises retirent un intérêt fort de la certification MASE et font état de bénéfices pour la performance de l’entreprise qui vont bien au-delà de leurs attentes premières, exprimant un très haut niveau de satisfaction.« Au regard des résultats de cette enquête, la certification MASE représente indéniablement un outil au service de la performance, dont les bénéfices collatéraux se font ressentir à la fois sur l’image que l’entreprise renvoie à ses clients et partenaires, sur sa performance en prévention des risques, sur sa santé économique et la performance de son organisation mais également sur les équipes et la qualité de leur travail. Les difficultés exprimées par certains chefs d’entreprise à faire adhérer l’ensemble de leur personnel à cette démarche confirment par ailleurs la nécessité, en matière de culture de prévention, d’encourager la participation et l’expression des collaborateurs à tous les niveaux de l’entreprise, dès le début de la démarche, pour favoriser l’adhésion de tous. » analyse Virginie Renard, Directrice Prévention et Performance et Culture de prévention au sein de l'OPPBTP.Un niveau de satisfaction très élevé de la part des entreprises du BTP L’étude met en lumière une appréciation très positive de la part des dirigeants certifiés MASE, puisque 96% des entreprises interrogées déclarent que les efforts engagés pour la mise en place de la certification MASE en valaient la peine. En effet, la certification MASE rend les dirigeants plus confiants en l’avenir de leur entreprise (88% des entreprises interrogées). Cette confiance s’exprime par un sentiment de maîtrise des risques professionnels (84% des répondants - près d’un répondant sur deux donne cette raison en premier) et des situations du quotidien en général (69% des répondants).De plus, alors que 80% des entreprises ont entrepris une démarche de certification MASE afin de travailler avec certains donneurs d’ordre (pour 43% des entreprises interrogées, il s’agissait de leur première motivation), les bénéfices observés par les entreprises sont multiples et dépassent largement cet aspect marché. Un outil de consolidation de l’entreprise sur son marchéPremièrement, il apparaît que la certification MASE a un impact très positif sur l’un des aspects majeurs de la performance de l’entreprise : sa consolidation sur ses marchés.61% des dirigeants ont vu leur chiffre d’affaires progresser ou se maintenir grâce à la certification, et ce en particulier au sein des entreprises de moins de 20 salariés.Par ailleurs, la quasi-totalité des dirigeants (97%) souligne que la certification améliore nettement l’image de l’entreprise auprès de ses clients et partenaires. 81 % estiment qu’elle participe à améliorer leurs relations avec leurs partenaires et prestataires, et 80 % pensent qu’elle permet de fidéliser davantage leur clientèle. Enfin, la certification est également une source d’opportunités commerciales pour plus de 7 dirigeants sur 10.Un impact positif sur le travailUne très large majorité des dirigeants affirme que la certification améliore la qualité du travail (83%), et permet d’innover dans la manière de travailler au quotidien (80%).En revanche, l’appréciation est plus nuancée quant au gain de productivité que la certification peut leur apporter : 4 dirigeants sur 10 (42%) estiment que la certification a un impact positif sur la productivité.Des perceptions positives mais plus modérées concernant l’impact de la certification MASE au sein des équipes et du managementL’étude souligne également des résultats satisfaisants, concernant l’impact de la certification MASE au sein des équipes.66% des dirigeants estiment que la certification a amélioré la performance de leurs salariés, et 65% pensent qu’elle permet de les rendre plus autonomes sur le terrain. De plus, 62% estiment que la certification a eu un impact positif sur l’ambiance générale au sein de l’entreprise. Néanmoins, les résultats sont moins tranchés que pour les autres indicateurs, avec une part de réponse « Oui, tout à fait » plus faible.L’adhésion de l’interne, principal enjeu pour les chefs d’entreprisePar ailleurs, parmi les entreprises ayant estimé que la mise en place de la certification MASE avait été difficile (48%), 50% ont répondu spontanément que le plus difficile a été de faire adhérer le personnel à la démarche en faisant comprendre son utilité, les bénéfices pour tous et en partageant une vision. Or, l’adhésion des équipes est un critère important de la satisfaction des entreprises vis-à-vis de la certification MASE : plus les dirigeants perçoivent des bénéfices sur l’interne, plus la satisfaction est élevée. Cela pose donc la question de la présentation de la démarche MASE au sein de l’entreprise, puis de sa « traduction » en éléments concrets, compris et acceptés pour une application au quotidien. Les systèmes de management révèlent en effet toute leur efficacité lorsque l’ensemble de l’entreprise est embarqué, et que la culture prévention évolue à tous les niveaux.« MASE compte plus de 25 ans de retour d’expérience sur la réduction des accidents du travail grâce à la mise en place de notre système. Pour arriver à ces résultats et rester en phase avec les besoins d’aujourd’hui et de demain de nos adhérents, nous avons dû faire évoluer notre référentiel à plusieurs reprises. Même si nous en étions convaincus, cette enquête a permis de confirmer factuellement que notre système a non seulement un impact positif au niveau SSE, mais aussi sur la performance globale des entreprises du BTP. Et pour ceux qui penseraient que la sécurité coûte cher, détrompez-vous : seuls 9% des chefs d’entreprises interrogés pointent le coût lié à la démarche comme une difficulté. » commente Didier Méné, Président de MASE.« Cette enquête démontre tous les bénéfices qu’il y a à déployer une organisation d’entreprise sur la base d’un référentiel qui a fait ses preuves, et ce par la voix des personnes les mieux placées pour en témoigner. Nous sommes persuadés que ces systèmes doivent être promus et généralisés car ils représentent des opportunités de progresser de façon pérenne en prévention, en brisant le plancher de verre que tous déplorent aujourd’hui dans la diminution de la sinistralité. En effet, lorsque ces systèmes sont mis en oeuvre avec conviction et en partageant une vision mutuelle, alors ils sont incontestablement efficaces, tant en prévention que pour la performance globale des entreprises et de la société. » conclut Paul Duphil, Secrétaire général de l’OPPBTP.Retrouvez les principaux résultats de l’enquête et des témoignages de chefs d’entreprise sur preventionbtp.fr.
Il y a 3 ans et 69 jours

Un cycle de conférences sur la stratégie neutralité carbone accessible en ligne

L'Ecole des Ponts ParisTech organise du 4 au 8 avril un cycle de conférences internationales sur le thème de la "Stratégie neutralité carbone dans l'immobilier et le bâtiment à travers le monde à horizon 2050".
Il y a 3 ans et 69 jours

Pyrénées-Atlantiques : la ville de Biarritz rénove ses équipements sportifs

La ville de Biarritz a mis en œuvre un programme de mise à niveau et de création de nouveaux équipements sportifs.
Il y a 3 ans et 69 jours

Vaucluse : les espaces publics et les écoles d’Apt sont en travaux

Plusieurs projets de végétalisation des espaces publics et des écoles sont attendus dans la commune d’Apt. Ces aménagements, portés par Véronique Arnaud-Deloy, passeront par la suppression de quelques places de parking.
Il y a 3 ans et 69 jours

Val-de-Marne : la région Ile-de-France soutient à hauteur de 1,5 million d’euros le projet de rénovation du centre-ville de L’Haÿ-les-Roses

La ville de L’Haÿ-les-Roses a été élue lauréate de l’appel à projets régional « Cent Quartiers innovants et écologiques ». Elle vient, à ce titre, de recevoir une subvention de plus de 1 million d’euros de la région Ile-de-France
Il y a 3 ans et 69 jours

Val-de-Marne : Fresnes se dotera d’un nouveau parc d’activités en 2023

Le nouveau parc d’activités de Fresnes, dans le Val-de-Marne, comptera trois bâtiments dédiés aux PME et aux TPE du territoire.
Il y a 3 ans et 69 jours

Stratégies forêt bois de la Grande Région – Forum Bois construction 2022

Personne ne s’attendait à cette crise majeure. Aujourd’hui nous avons compris que nous devons relocaliser. On a le défi climat avec la construction de logements qui ne consomment plus d’énergies fossiles… Le bois est un des attouts des économies zéro carbone… Avec Claude Turmes, Ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Luxembourg Jean Rottner, Président de la région Grand Est
Il y a 3 ans et 69 jours

Toutes les vidéos du plateau TV Bati-Journal au Forum Bois Construction

Découvrez dès maintenant toutes les vidéos plateau TV du Forum Bois Construction 2022. Une animation organisée par Wood Surfer et le Forum Bois Construction, avec le soutien de l’interprofessionnel Nationale France Bois Forêt. >> Découvrez toutes les vidéos sur notre chaîne Youtube   Au programme du jeudi 7 avril sur le plateau TV : Stratégies forêt bois de la Grande Région avec Claude Turmes, Ministre de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire du Luxembourg et Jean Rottner, Président de la région Grand Est Atteindre zéro émission net avec Cécile Thévenin, directrice de la transition environnementale à Bouygues Bâtiment France Europe Les métiers du bois : attractivité et formation, avec Mélanie Collin, chargée de projet forêt-bois à la Maison de l’emploi Grand Nancy et Pascal Triboulot, professeur à l’université de Lorraine, directeur honoraire de l’ENSTIB et Vice-Président de Fibois Grand Est La neutralité carbone avec Thomas Martal, président de Stock CO2 et David Bruchon, directeur technique National et RSE de Icade Promotion Mise en œuvre de la RE 2020 avec Yves Hustache, co-gérant de Karibati et Rodrigue Leclech, responsable Pôle Construction de Pouget Consultants Densification biosourcée avec Adrien Henocq, architecte chez Belus et Henocq Architectes Construire en feuillus, avec Johann Maître, ingénieur bosi chez Timbatec et Simon Hippens, architecte chez Simon&Capucine Architectes Réhabilitation – Siège RTL avec Axel Schoenert, architecte chez Axel Schoenert Architectes Réhabilitation avec Sébastien Eymard, architecte associé chez Encore Heureux    
Il y a 3 ans et 69 jours

Ecominero : Une marque pour valoriser les déchets inertes du bâtiment

Ecominéro est un éco-organisme, dont la mission est de valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. [©Unicem] Ecominéro dévoile ses 30 premiers actionnaires, sélectionnés et contrôlés selon un cahier des charges rigoureux. L’éco-organisme a vérifié s’ils disposaient des assurances et des autorisations nécessaires pour la collecte et le traitement des déchets inertes. Parmi eux figurent des entreprises comme Alkern, Cemex, Eiffage, Eqiom ou encore Vicat. « Je suis très heureux de l’engagement fort des industriels de la filière minérale pour créer Ecominéro, se félicite Michel André, président d’Ecominéro. Notre éco-organisme est porté par 30 associés : 5 syndicats professionnels et 25 entreprises. Plus de 600 sociétés nous ont déjà adressé leur pré-adhésion. En vue de transférer leur responsabilité élargie du producteur à Ecominéro, dès l’attribution de son agrément par les pouvoirs publics. » Les valeurs d’Ecominéro Pour rappel, la Fib, Routes de France, le Sfic, le SNBPE, le SNRoc et l’UNPG ont lancé officiellement Ecominéro le 17 mars 2022. Et ce, dans l’optique de l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) au 1er janvier 2022. Ecominéro est un éco-organisme pour valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Il a été créé, par et pour les fabricants de produits ou de matériaux de construction d’origine minérale. Ceci, dans le but de simplifier la vie des entreprises, afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la responsabilité élargie du producteur (Rep) Lire aussi : Recyclage : La réponse des industriels Ecominéro fournira des solutions optimisées et adaptées pour la reprise des déchets inertes, sur l’ensemble de la France, y compris les territoires d’Outre-mer. Cet organisme mobilisera l’ensemble de l’éco-système industriel et territorial existant. A savoir, les déchèteries privées, les plates-formes de tri et de recyclage, les usines d’enrobés qui recyclent des matériaux récupérés et les publiques qui réceptionnent les déchets inertes des particuliers. Et ce, pour atteindre un taux de valorisation de 90 % en 2028.
Il y a 3 ans et 70 jours

Compacte, verte et sans voiture, la ville idéale pour le climat

Les zones urbaines représentent déjà environ 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, note le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi.Et avec l'urbanisation galopante dans ce XXIe siècle qui "sera le siècle urbain", avec près de 7 milliards de citadins en 2050, ces émissions pourraient exploser si rien n'est fait pour décarboner les villes existantes et organiser différemment celles qui sortiront de terre."Bien que l'urbanisation soit une tendance mondiale souvent associée à l'augmentation des revenus et de la consommation", et donc potentiellement des émissions, "la concentration des gens et des activités est une opportunité pour améliorer l'efficacité des ressources et décarboner à grande échelle", insiste le Giec.Parce qu'à niveau de consommation égal, un habitant des villes requiert moins d'énergie que son voisin des campagnes, "grâce à la plus grande densité qui permet le partage des infrastructures et des services, et des économies d'échelle".Partant de ce principe, le Giec dessine le portrait d'une ville future bas-carbone qui serait d'abord "compacte", c'est-à-dire avec une densité relativement élevée sans s'étaler à l'infini, limitant les trajets entre domicile, travail et services."Des grandes villes organisées autour de plus petites communautés", commente Diana Reckien, de l'université néerlandaise de Twente, qui a participé à un rapport précédent du Giec. "Quatre pâtés de maison, avec seulement des petites rues, un marché ou un parc au milieu, et tous les services, alimentation, médecin, coiffeur...", explique-t-elle à l'AFP.Et ensuite, de quartier en quartier "un système de transport efficace" et abordable, plaide-t-elle, prenant Berlin en exemple ces dernières années. Le but ultime: "limiter au maximum les voitures et réduire la nécessité pour tous les foyers de posséder une voiture".Autres couleurs primordiales de cette palette urbaine bas-carbone: le vert et le bleu.Forêts urbaines, arbres dans les rues, toitures et façades végétalisées, surfaces perméables, points d'eau... Ces "infrastructures vertes et bleues" peuvent non seulement aider les villes à absorber du carbone, mais aussi à l'adaptation aux impacts du réchauffement.Plus de végétation permet par exemple de réduire les effets des îlots de chaleur urbains qui rendent les villes bétonnées encore plus suffocantes lors des canicules, qui se multiplient.Pour des générations"Les villes doivent combiner des efforts d'atténuation et les efforts d'adaptation qui peuvent créer des bénéfices locaux visibles", plaide Tadashi Matsumoto, expert à l'OCDE, pas impliqué dans le rapport."Si vous parlez aux citoyens seulement de mesures pour réduire les émissions, ils pourraient ne pas voir ça comme une priorité, mais si vous leur parlez inondations ou îlot de chaleur urbain, ça peut devenir leur problème", dit-il à l'AFP. Et ainsi les convaincre plus facilement.Il est important que les gens "sachent pourquoi les choses sont faites, et comment cela peut améliorer leur vie. D'autant que c'est souvent payé par leurs impôts", poursuit Diana Reckien, qui voit les villes comme un "lieu idéal d'expérimentation".Mais pour devenir réelles, ces futures villes bas-carbone n'ont pas toutes les mêmes défis à relever, note le rapport du Giec qui distingue trois catégories de zones urbaines.Les "villes établies" devront remplacer ou moderniser le bâti existant, tout en encourageant l'évolution des modes de transports et l'électrification du système énergétique urbain.Les "villes à croissance rapide" devront planifier pour maintenir de courtes distances entre domicile et travail. Et enfin les villes nouvelles ou émergentes, en partant de zéro, ont "un potentiel sans égal de devenir bas-carbone ou neutre"."Une part importante des infrastructures urbaines qui seront en place en 2050 ne sont pas encore construites", insiste le Giec, évoquant le potentiel des zones d'habitations informelles où vivent plus de 880 millions de personnes.Alors il faut le faire bien du premier coup pour éviter d'avoir à tout réaménager plus tard. "La façon dont ces nouvelles villes de demain seront conçues et construites verrouillera les comportements énergétiques urbains pour des décennies, voire des générations".
Il y a 3 ans et 70 jours

1910-1939 : Architectures Art déco, 100 bâtiments parisiens

L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco” revient sur ce style, ce moment, cette tendance à la française, à travers 100 bâtiments emblématiques à Paris et ses environs. [©DR] Accusé de diverger des canons épurés promus par les avant-gardistes de l’entre-deux-guerres, le style Art déco a été stigmatisé comme un art peu innovant et bourgeois. Ceci, au contraire du Modernisme, porteur de progrès social et artistique. On retient pourtant l’Art déco comme spontanément associé aux “temps modernes”. Et ce, au travers du déploiement à l’échelle de tout le territoire de son répertoire. Ce mouvement est à la fois un style, un moment, une tendance française, puis internationale, qui n’a pourtant été porté par aucun manifeste. L’Art déco dans tous ses états L’appellation même est tardive. En effet, l’Art déco émerge en 1966, à l’occasion d’une exposition au musée parisien des Arts décoratifs. Il porte sur son heure de gloire en 1925, mais s’avère être un phénomène durable des années 1910 au milieu des années 1950. Tenant de l’art et de l’industrie, ce mouvement est l’expression d’une modernité, qui embrasse toutes les formes de création, du mobilier au bijou, en passant par le vêtement et l’architecture. L’Art déco est le digne héritier de l’éclectisme, qui a contribué à fabriquer la ville de la fin du XIXe siècle. Il se caractérise par la hiérarchisation des volumes, le retour à la symétrie, la simplification de l’ornement au moyen de motifs stylisés, le plus souvent issus d’une production industrielle. Il prospère en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas. Et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d’architectes au premier rang desquels se distinguent Pierre Patout, Henri Sauvage ou Louis Süe. L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco”, revient sur 100 réalisations parmi les plus remarquables du style – immeubles d’habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas… Dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l’aspect de la rue parisienne. Editeur : Editions Parigramme Auteur : Simon Texier Prix : 14 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 3 ans et 70 jours

« Nous ferons du train le pilier de nos mobilités », Yannick Jadot (EELV)

Logement, énergie, urbanisme... Le candidat écologiste à l'élection présidentielle a répondu aux questions du Moniteur.
Il y a 3 ans et 70 jours

Une boîte à outils pour planter en ville sans se planter

La planification du végétal dans la ville franchit une étape, trois ans-et-demi après le démarrage de l’étude conduite par Plante & Cité. Le centre de ressources en a présenté le contenu et les recommandations qui en résultent, le 6 avril à l’issue de son assemblée générale.
Il y a 3 ans et 70 jours

Paris : Freyssinet au secours de Freyssinet

Une des contraintes imposées par l’architecte des Monuments historiques est de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations pour en mesurer toute la dimension. Au premier plan, la zone “Sud” des restaurants. [©ACPresse] Une mini-Silicon Valley au cœur de Paris : telle est l’ambition de Xavier Niel, le patron de Free, à travers le projet “French Tech”. Le complexe est implanté au sein de la Halle Freyssinet, une ancienne gare de marchandises située dans le XIIIe arrondissement de la capitale, construite à la fin des années 1920 et inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 2012. Réalisée par l’entreprise Mercier, Limousin & Compagnie, dont Eugène Freyssinet était associé et directeur technique, la Halle a été réalisée en béton armé et précontraint. Elle se développe sur 310 m de long pour 59,20 m de large, et est divisée en trois nefs : une centrale de 25 m de large et deux latérales de 18 m et 16,20 m. A cela s’ajoutent deux auvents de 8,30 m et 4,50 m de part et d’autre du bâtiment. Quelque 13 000 m2 de voûtes, en partie ajourées, constituent la couverture. Confiée au cabinet Wilmotte & Associés Architectes, l’opération vise à transformer cette ancienne gare en un vaste incubateur d’entreprises. En fait, Xavier Niel veut en faire la plus grande pépinière numérique du monde. Dans le détail, le projet, d’une surface de 34 034 m2, se divise en trois parties distinctes. Au Nord, en prolongement d’un vaste parvis minéral, le forum de rencontre et de partage numérique comprendra un “Fab lab” (atelier de prototypage avec imprimantes 3D en accès libre), un auditorium de 370 places et des salles de réunion. Une construction classée Décapage de la peau du béton par cryogénisation. [©ACPresse] Le cœur de la Halle sera dédié aux espaces de travail des start-up, organisés en 24 villages (8 par niveau) intégrés sous les nefs latérales. Le cabinet d’architecture a voulu un lieu en réminiscence avec son histoire ferroviaire, l’imaginant sous la forme de conteneurs occupant une bonne partie de cet espace intérieur central. Enfin, le dernier tronçon, le plus au Sud, hébergera un restaurant multifonctionnel, ouvert 24 h/24. Deux passages publics transversaux et traversants permettront l’intégration totale de la nouvelle Halle dans son environnement urbain. Construction classée, plusieurs contraintes ont été imposées par l’architecte des Monuments historiques. Le premier était de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations, ceci pour permettre d’en mesurer visuellement toute la dimension sur ses 310 m de long. Le second point touchait la structure même du bâtiment : il était indispensable de conserver la lecture du béton… Lire aussi : Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil La rénovation et le réaménagement de la Halle Freyssinet sont traités en lots séparés. Le lot 5, celui dédié à la réparation des bétons, a ainsi été confié à l’entreprise… Freyssinet, dont le nom originel était “Société technique pour l’utilisation de la précontrainte (Stup)”, créée par Eugène Freyssinet et Edmé Campenon. D’un point de vue structurel, la Halle présente une conception répétitive : quatre poteaux à section variable (plus fine en tête) support deux poutres-chenaux de 10 m de portée. Cette longueur donne sa trame au bâtiment. Diagnostiquer avant de commencer Peu de carbonatation et un taux de chlorure quasi nul, des fissures présentes avec des dépôts de calcite, des épaufrures et des armatures apparentes, et des réparations antérieures assez visibles : tel est l’état général des bétons de la Halle. [©ACPresse] Minimalistes, comme Eugène Freyssinet savait le faire, les voûtes, très fines, entre 5 cm et 10 cm d’épaisseur, sont posées sur les poutres-chenaux. Ce système est repris en pied par des tirants noyés dans du béton. Les trois travées respectent le même schéma constructif. « La totalité des éléments constitutifs ont été coulés en place, précise Vincent Deniel, ingénieur travaux principal Freyssinet. Cela se voit du fait de la présence de veines de bois à la surface des bétons, empreintes des coffrages d’antan et d’anciennes réparations de béton d’origine. » La première mission de l’entreprise de réparation a été de diagnostiquer l’état général des bétons. Une mission menée en partenariat avec Studiolo, un spécialiste de la conservation du patrimoine. S’ils ne souffraient de pathologies gênantes ou de nature à affecter la pérennité du bâtiment, ces bétons n’en étaient pas moins affectés par la marque du temps. « D’une manière globale, il y a peu de carbonatation et le taux de chlorure est quasi nul. Des fissures sont présentes avec des dépôts de calcite, tout comme des épaufrures et des armatures apparentes. Des enduits ciments sont cloqués et les réparations additionnelles antérieures restent assez visibles », détaille Vincent Deniel. Et de poursuivre : « En revanche, l’intégralité des meneaux des fenêtres étaient très abîmés et ne permettaient pas leur remise en état. Nous en avons reconstruit 312 ». Techniquement parlant, les bétons ont une résistance oscillant entre 15 et 25 MPa, avec une porosité comprise entre 12 et 18 %. Trois mortiers à l’essai L’intégralité des 312 meneaux abîmés a été reconstruit à l’identique. [©ACPresse] Avant de lancer les travaux proprement dit, l’entreprise Freyssinet a dû se caler sur les obligations émises par l’architecte des Monuments historiques. A savoir, réparer le béton tout en préservant au maximum l’original, respecter les teintes initiales, refaire des liserés des planches de coffrage sur les bétons réparés, ne pas percer (sauf percement pour fixations définitives). Quelques prélèvements ont servi à définir la nature des mortiers de réparation. Ceux-ci devaient aussi présenter quelques caractéristiques particulière : ciment PMES, projetable, à la teinte, matriçage et posséder un module d’élasticité proche du béton d’origine. Un vrai casse-tête… « Nous avons testé trois solutions : le 734 Lankorep Patrimoine, le Sika Monotop 412 N et un mortier sur mesure développé par ECP. » Seul, le produit ECP était proposé au marché. Le premier ne convenait pas au mode opératoire choisi. Le second présentait une teinte trop foncée. Quant au troisième, malgré plusieurs tentatives, le bon compromis n’a pas été trouvé, notamment pour ce qui concerne le module d’élasticité. In fine, Freyssinet s’est rabattu sur le Foreva M110, un mortier labellisé par l’entreprise, qui autorise différents niveaux de teintes. Au total, quatre ont été choisies : une “extérieure”, deux “intérieures” et un “meneau”, toutes déclinées au fur et à mesure du chantier suivant les besoins. Décapage à – 80 °C De part et d’autre du bâtiment prennent place des auvents, dont les bétons ont quelque peu souffert… [©ACPresse] Les réparations ont débuté par un décapage des parois. En tout, il y avait près de 30 000 m2 de faces visibles sur le site. L’opération a été sous-traitée à l’entreprise Cryologie qui, comme son nom le laisse deviner, emploie la technique du froid extrême pour ses interventions. Le process consiste à projeter sur la peau du béton, à une pression de 3 bar, de pelées (petits cylindres de 3 mm de diamètre) de glace et du gaz carbonique à – 80 °C, le tout additionnée d’un peu de sable fin. A l’air libre, la glace va se sublimer (passer de l’état solide à l’état gazeux), créant ainsi une surpression local. Ceci provoque un décapage de la surface du béton sur une épaisseur de l’ordre de 500 µm. De quoi éliminer la sorte de badigeon (mélange de plâtre et de chaux) présent depuis l’origine à la surface du béton. En tant que tel, les réparations ont suivi un cheminement classique : purge des bétons malades (opérée avant même le décapage), traitement des armatures (les aciers ont aussi été cryogénisés), puis passivation à l’aide du 760 Lankopassiv. Suit alors la reconstitution du béton, en prenant soin de laisser libre une épaisseur de 2 cm pour assurer la finition et garantir l’uniformité de la teinte. Pour finir, le dernier volet de la remise en état voit l’application d’un hydrofuge sur les bétons extérieurs et le nez des auvents. « Nous avons pris le produit testé avec le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, conclut Vincent Deniel. A savoir, le Sikagard 700 S. » Repères Maîtrise d’ouvrage : Xavier Niel/SEDCN Maître d’ouvrage délégué : Redman Maîtrise d’œuvre : Wilmotte & Associés Architectes Architecte des Monuments historiques : 2BDM Architectes Lot “Réparation des bétons” : Freyssinet Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 70 jours

Matterport Axis, le support motorisé mains-libres qui facilite la capture 3D depuis un smartphone est disponible à l'achat

Matterport, Inc. (Nasdaq : MTTR), l’entreprise de données spatiales qui mène la transformation numérique du monde bâti, a annoncé aujourd'hui l’arrivée sur le marché de son tout nouveau produit, Matterport Axis™, un support motorisé pour smartphones. Matterport Axis, fonctionnant aussi bien sous iOS que sous Android, s’utilise avec l'application Matterport Capture pour créer le jumeau numérique en 3D de n'importe quel espace physique avec une vitesse, une précision et une cohérence accrues. Cette solution pratique et télécommandée produit des résultats fiables en toute simplicité.Disponible à partir de 79 euros, Matterport Axis peut être acheté dès aujourd'hui auprès de Matterport, Adorama, B&H et Amazon.« Nous sommes ravis de présenter Matterport Axis, qui, combiné à notre application Capture, permet à quiconque de créer un jumeau numérique 3D avec son smartphone », a déclaré Japjit Tulsi, Chief Technology Officer de Matterport. « Qu'il s'agisse de créer un jumeau numérique pour faciliter la vente de votre maison, de capturer votre environnement de travail pour collaborer avec les membres de votre équipe, ou de capturer et partager les locaux de votre entreprise pour attirer de nouveaux clients, les utilisations de Matterport par les particuliers et les entreprises sont innombrables. Notre application Capture, associée à Matterport Axis, rend désormais ce processus plus facile et plus rapide pour quiconque souhaite numériser ses espaces avec toujours plus de précision. »Les entreprises adoptent la capture sur smartphone avec Matterport AxisLes clients professionnels de tous les secteurs utilisent Matterport pour promouvoir, exploiter, documenter, gérer et mesurer virtuellement leurs propriétés en ligne. Désormais, avec Matterport Axis, les entreprises peuvent intensifier leurs efforts pour créer, à un coût abordable, des jumeaux numériques fidèles au réel, sur plusieurs sites simultanément, grâce aux employés et à leurs smartphones.Matterport a travaillé avec plusieurs organisations dont le personnel de terrain est parti sur plusieurs sites pour tester Matterport Axis en complément de l'application Capture. L'un de ces clients, Eberl, l'un des quatre plus grands cabinets d'experts en assurance aux États-Unis, a utilisé Matterport Axis pour créer des jumeaux numériques afin de documenter les sinistres. En utilisant Matterport Axis combiné à l'application Capture et d'autres solutions Matterport, les experts d'Eberl ont réduit leur temps passé sur le terrain, améliorant ainsi la durée totale de traitement des sinistres de 15%, et ont augmenté l'acquisition de nouveaux clients de 200% grâce à l’utilisation via leur smartphone.« Grâce à Matterport, les experts d'Eberl peuvent facilement accéder à des données visuelles riches et à des mesures précises qui réduisent la nécessité de faire des allers-retours, des demandes de réinspection, de passer des appels téléphoniques et d’envoyer des courriels de suivi », a déclaré Chris Cowan, Vice President, Operational Strategy chez Eberl. « Les jumeaux numériques ont aidé nos experts à travailler plus intelligemment, et leur agilité améliore l'expérience de nos clients et des assurés. Lorsque nous exposons la valeur ajoutée des jumeaux numériques aux nouveaux assureurs et aux assureurs déjà en exercice, ils sont désireux de s'engager et de l'adopter, ce qui a eu un impact considérable sur la croissance de notre activité. »Le spécialiste de l’immobilier et partenaire de Matterport, Avail, considère que Matterport Axis peut transformer la vie de ses clients propriétairesAvail, partenaire de Matterport et membre du réseau Realtor.com, est une plateforme de gestion locative de bout en bout destinée aux propriétaires indépendants. Elle fournit des outils de pointe et du contenu pour aider les propriétaires à optimiser leur marketing et à rationaliser leurs opérations. Car Avail comprend totalement le large éventail de défis auxquels les propriétaires sont confrontés, notamment la recherche de moyens abordables pour mettre en valeur leurs annonces et se faire connaître auprès de tous les locataires.Voyant l'intérêt de s'associer à Matterport pour proposer Matterport Axis et l'application Matterport Capture à ses utilisateurs, Avail a participé à la phase de pré-lancement et d’essai, durant laquelle les propriétaires d'Avail ont pu utiliser Matterport Axis pour créer, avec succès, des jumeaux numériques de leurs propriétés.« Nous sommes ravis de donner à nos propriétaires un moyen facile et accessible de créer des expériences virtuelles 3D de qualité professionnelle en utilisant Matterport Axis et leur application Matterport Capture », a déclaré Ryan Coon, PDG / cofondateur d'Avail. « La possibilité de visualiser les propriétés virtuellement est de plus en plus importante sur le marché de la location et peut conduire à plus de vues sur les annonces, moins de temps d'inoccupation, et même plus de maisons louées virtuellement, sans même une visite. Nous étions impatients de participer à la phase de pré-lancement et de test de Matterport Axis, en donnant à nos propriétaires les ressources nécessaires pour créer leurs propres expériences virtuelles 3D, et nous sommes ravis de constater une adoption aussi positive. »
Il y a 3 ans et 70 jours

Cinq nouvelles mises en examen dans l'affaire de corruption au sein du bailleur social de Martigues

Une information judiciaire avait été ouverte en octobre pour "corruption active et passive, trafic d'influence actif et passif, favoritisme et recel de ce délit ainsi que prise illégale d'intérêts et recel de ce délit" pour des faits qui auraient été commis à la SEMIVIM depuis janvier 2019, faits révélés par le média en ligne Blast.Elle avait conduit à la mise en examen le 9 décembre de cinq personnes, dont la directrice du patrimoine de la SEMIVIM, son compagnon qui était également employé par le bailleur social ainsi que des entrepreneurs suspectés d'avoir rémunéré ces derniers par divers moyens en contrepartie de l'octroi de marchés publics.La SEMIVIM est le bailleur social de la ville de Martigues, dont le maire communiste Gaby Charroux est également le président. La municipalité s'est constituée partie civile dans ce dossier.L'information judiciaire a été "étendue depuis à la qualification de blanchiment en bande organisée", a souligné le parquet de Marseille dans un communiqué mardi.Après une nouvelle série de perquisitions et d'interpellations menée la semaine passée, neuf personnes ont été placées en garde à vue."A l'issue de ces mesures, le juge d'instruction a décidé du déferrement devant lui de 6 personnes, parmi lesquelles la directrice générale de la SEMIVIM ainsi qu'un élu municipal de la ville de Martigues et adjoint de quartier", a ajouté le parquet, précisant qu'ils ont tous deux été "mis en examen du chef de favoritisme et placés sous contrôle judiciaire"."Une autre élue municipale, également adjointe au maire, placée en garde à vue, n'a pas été déférée pour des raisons médicales mais s'est vu remettre une convocation devant le juge d'instruction aux fins d'éventuelle mise en examen", a poursuivi la même source.Dans un communiqué, la SEMIVIM rappelle mardi soir avoir mis en place en décembre 2021 "une série de formations concernant les bonnes pratiques en termes de passation des marchés publics auprès des personnels concernés afin de renforcer les connaissances des salariés".
Il y a 3 ans et 71 jours

A Belfort, Métal déployé conducteur pour General Electric selon RR&A

Depuis 2009, sur le Territoire de Belfort, la restructuration du bâtiment industriel N° 66 et la création de bureaux pour le centre d’études de G.E.E.P.E. (General Electric Energy Products Europe) réalisées par Reichen et Robert & Associés (RR&A) certifie d’une intervention réussie sur le patrimoine industriel, fut-il « mineur ». Métal déployé en fil conducteur ? […] L’article A Belfort, Métal déployé conducteur pour General Electric selon RR&A est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 71 jours

« Je veux responsabiliser les élus locaux en matière de logement », Emmanuel Macron (LREM)

Logement, énergie, urbanisme... Le candidat de La République en marche à l'élection présidentielle a répondu aux questions du Moniteur.
Il y a 3 ans et 71 jours

Rhône : poursuite de la concertation pour le réaménagement de l’avenue des Frères-Lumière à Lyon

À Lyon (Rhône), l’avenue des Frères-Lumière et la rue du Premier-Film feront l’objet d’un plan de réaménagement pour améliorer le cadre de vie.
Il y a 3 ans et 71 jours

Pompadour

La Faïencerie de Gien, une manufacturedu 21e siecle, entre tradition et modernité La Faïencerie de Gien, fondée en 1821 à Gien dans le Val de Loire, est un fleuron des arts décoratifs français ancré dans son territoire, et reconnu dans le monde entier. Elle a fait sa renommée au 19e siècle, en créant des services […]
Il y a 3 ans et 71 jours

Entreprises de TP... Vos textes officiels du mercredi 6 avril 2022

La rédaction du "Moniteur" vous propose une sélection quotidienne des textes officiels intéressant le secteur. Au menu : droit de la construction, urbanisme, commande publique et privée, réglementation technique, logement, social…
Il y a 3 ans et 71 jours

Hauts-de-Seine : le quartier Petit-Colombes entamera sa métamorphose en 2023

Le projet de rénovation du quartier Petit-Colombes portera sur différents travaux, dont l’aménagement de plusieurs espaces verts et la construction de nouveaux logements.
Il y a 3 ans et 71 jours

Exposition Aqua Mater : l’eau, source de vie

L’exposition Aqua Mater prend place au milieu de l’esplanade de La Défense, près de Paris et s’y tient jusqu’au 22 septembre 2022. [©ACPresse] « On a l’impression que l’accès à l’eau est quelque chose de naturel. » Directeur de la division des Sciences de l’eau et secrétaire du programme hydrologique intergouvernemental de l’Unesco, Abou Amani plante le décor. Et de préciser : « Chaque jour, il faut éduquer les gens pour qu’ils respectent l’eau… » Installée pour une durée de six mois sur l’esplanade de La Défense, près de Paris, l’exposition Aqua Mater est un manifeste dédié à l’eau, par définition source de vie. « L’eau est un bien essentiel, pour toute espèce vivante. Le plus essentiel après l’oxygène », rappelle le photographe brésilien Sebastião Salgado. L’eau est ainsi un fil conducteur. Elle est omniprésente dans chacune des 50 images exposées. Elle y apparaît sous toutes ses formes. Dans sa pureté et son intensité. Dans son abondance et sa rareté. Elle est saisie dans sa solitude ou dans les interactions variées avec l’humain, la faune, la flore. « Représenter en images le besoin, la beauté, la force et les mystères de l’eau est une tâche difficile, au risque de tomber dans le lieu commun », rappelle Sebastião Salgado. Le photographe évite cet écueil. Toutes noir et blanc, ses images sont limpides, magnétiques, sans superflu. Elles vont à l’essentiel. Un léopard en train de boire. Des enfants qui sautent dans l’eau. Un orage au-dessus de l’Amazone. Une cascade au milieu de la jungle. Une fleur posée au milieu du béton « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie. Qu’il est nécessaire de la préserver », insiste Sebastião Salgado. Et de poursuivre : « Les Français ne vivent plus en France, ils vivent en ville ! L’eau leur arrive par un tube. Elle est d’excellente qualité. Elle est perçue comme un cadeau du ciel, mais elle n’est pas un cadeau du ciel ». Les photographies de l’exposition Aqua Mater prennent place au cœur d’un pavillon de 1 000 m2. « Il est comme une fleur posée au milieu du béton », souligne encore le photographe. Lançant même une pique à l’architecture contemporaine, occidentale : « On utilise beaucoup trop de matériaux d’origine minérale. Il faudrait prévoir une part végétale plus importante dans la construction… » Mais là est un autre débat. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. A savoir, de grandes structures réalisées autour de piliers en bois et recouvertes d’une toiture en feuilles de palmiers. A l’intérieur prennent place uniquement des hamacs, qui constituent le seul mobilier des populations autochtones. Un matériau aussi humble que le bambou Guadua Les architectes colombiens Simón Vélez et Stefana Simic en ont donc repris le principe, en utilisant le bambou Guadua d’Amazonie comme matériau de base. Il s’agit là de la ressource forestière renouvelable la plus abondante en Colombie. Le Guadua est plus résistant que l’acier et peut générer plus de biomasse que toute autre culture. « C’est réellement la première fois que nous concevons une telle installation, explique Simón Vélez. Cette approche nous a ouvert de nouvelles possibilités de construction et d’architecture. Pouvoir réaliser un tel projet grâce à un matériau aussi humble que le bambou Guadua, avec une telle rapidité de production et d’assemblage et pour un coût faible, est un exemple qui illustre à quel point il est extraordinaire de travailler avec la nature. » Les architectes rendent ainsi hommage aux constructions ancestrales au sein desquelles toute la communauté vit en harmonie avec son environnement. Sebastião Salgado : « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie ». [©Renato Amoroso]L’erg Ubari est une immensité de dunes de sable de 80 000 km2, où se trouvent des lacs salés dans une zone appelée en arabe Ramla d’El Daouda, signifiant la “dune des mangeurs de vers”. Libye 2009. [©Sebastião Salgado]Long de 30 km et épais de 700 m, le glacier Perito Moreno est l’un des quarante-huit alimentés par le champ de glace du Sud de Patagonie et troisième réserve mondiale d’eau douce. Argentine 2007. [©Sebastião Salgado]Un déambulatoire extérieur permet d’en savoir plus sur l’eau, avant de la découvrir en images. [©ACPresse]Toutes noir et blanc, les photographies de Sebastião Salgado sont limpides, magnétiques, sans superflu. [©ACPresse]Cinquante photographies de Sebastião Salgado composent l’exposition Aqua Mater. [©ACPresse] Assimiler de nouveaux savoirs S’il reprend les principes constructifs éprouvés, le Pavillon intègre aussi quelques technologies contemporaines. Des éléments nécessaires pour le rendre démontage, transportable et remontable, de manière simple et facile. En l’espèce, il s’agit de tubes en acier qui, une fois reliés les uns aux autres, forment comme des couronnes sur lesquelles s’appuient les bambous. Vinci Construction France n’est autre que le mécène d’honneur de l’exposition. En fait, le groupe de BTP apporte toute sa compétence technique et humaine au projet. « Pour l’entreprise, cette réalisation permet d’assimiler des nouveaux savoirs et d’élargir son expertise autour de techniques inédites et d’un matériau nouveau pour elle, résume Xavier Defaux, directeur de la communication de Vinci Construction France. La dimension humaine de ce mécénat de compétences a permis à nos collaborateurs de participer à la magie du lieu et à une autre forme de perfection architecturale. » Le lieu imposait beaucoup de contraintes L’aventure a débuté en 2018, avec un voyage en Colombie pour voir le montage d’un prototype grandeur réelle du pavillon. Et pour s’approprier le savoir-faire colombien aux côtés des architectes Simón Vélez et Stefana Simic. Puis, est venu du temps des études, afin d’adapter la construction à sa future itinérance. A savoir, l’intégration des méthodes de préfabrication et de montage/démontage rapides, optimisées par les équipes de Vinci Construction France. Après une première installation en Arles, dans le cadre des Rencontres de la Photographie, le Pavillon vient d’ouvrir ses portes sur l’esplanade de la Défense, à côté de Paris. Un peu plus de deux mois de travaux auront été nécessaires à sa construction. « Le lieu imposait beaucoup de contraintes », explique Grégory Nakache, responsable des travaux pour Vinci Construction France. Tout d’abord, le chantier se situait au cœur d’un environnement piéton, autorisant les livraisons à des horaires bien précis. Ensuite, la dalle en béton qui constitue l’esplanade, surmontée de petites dalles sur plots, ne permet qu’une surcharge de 450 kg/m2. « Nous ne pouvions utiliser que des petits moyens de transport et de levage », reprend Lucie Docimo, ingénieure travaux pour Vinci Construction France. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. [©Vinci]Pavillon Aqua Mater en cours de montage par les équipes de Vinci Construction France. [©Vinci]Les 184 poteaux en bambou sont posés sur autant de dalles-supports en béton. [©Vinci]Le Pavillon Aqua Mater est comme une fleur posée au milieu du béton. [©ACPresse]Le Pavillon Aqua Mater est implanté au cœur de l’esplanade de La Défense. [©Fonds de dotation Contemplation] Des dalles en béton comme autant de points d’appui Ainsi, l’entreprise a installé sa base logistique de 3 000 m2, à Nanterre, à 4 km de l’esplanade. De quoi accueillir les dix conteneurs de 40 pieds nécessaires au transport du Pavillon en kit… Chaque jour, un petit camion assurait la navette en direction de La Défense. Le Pavillon s’inscrit sur un “remblai” de 30 cm d’épaisseur, destiné à répartir les charges sur l’ensemble de la plate-forme. Pour éviter toute surcharge inutile, ce “remblai” est constitué de blocs de polystyrène expansé. Dessus sont posées des dalles préfabriquées en béton de 1,90 m x 1,90 m pour une épaisseur de 10 cm. C’est la seule concession faite au béton sur ce projet… « Au« Ces éléments servent de points d’appuis aux 184 socles du Pavillon. Mais aussi de points d’ancrage pour lester le bâtiment et ainsi maintenir la structure vis-à-vis des efforts du vent », conclut Lucie Docimo. A l’issue de l’exposition, qui doit s’achever le 22 septembre 2022, les dalles seront concassées pour être valorisées comme granulats. Quant au Pavillon, il repartira vers une nouvelle destination. Sans doute vers Milan ou Genève. En attendant l’aller encore plus loin… Lieu : Esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine)Dates : 1er avril – 22 septembre 2022Horaires : Du mardi au dimanche, de 10 h 00 à 19 h 00Durée de visite : 1 h 00 environEntrée adulte : 16 € En savoir plus. Aqua Mater, en pratique Photographies : Sebastião Salgado Scénographie : Lélia Wanick Salgado Création musicale : François-Bernard Mâche Architectes du Pavillon : Simon Vélez et Stefana Simic Bureau d’études architecte : Jean-Marc Weil (C&E Ingénierie) Patronage : Unesco Producteur : Fonds de dotation Contemplation Mécène d’honneur : Vinci Construction France Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 71 jours

Eau et changement climatique : entre urgence et résilience

Décliné simultanément dans 16 régions de France par les délégations territoriales de l’organisation professionnelle, cet évènement national était placé sur le thème « Eau et changement climatique : entre urgence et résilience ».Interviewée en duplex par le Président des Canalisateurs Alain GRIZAUD, la célèbre hydrologue Emma HAZIZA a rappelé les impacts du changement climatique sur les ressources en eau douce française qui ont vu apparaitre en 2020 les premiers conflits d’usages. Dans cet inquiétant contexte, syndicats et régies des eaux, représentants locaux de la maitrise d’œuvre et de la maitrise d’ouvrage ont témoigné de leur engagement, pour préserver une ressource en eau de plus en plus rare, et pour maintenir impérativement la qualité des infrastructures de réseaux d’eau potable et leur pérennité.« Avec le changement climatique, l’équilibre du cycle de l’eau douce est en danger dans notre département ! Les nappes phréatiques sont fragiles, elles accusent une diminution de 20% en moyenne chaque année » alerte Régis RIQUE délégué départemental Allier des Canalisateurs Auvergne. Ce constat a été illustré par l'hydrologue Emma HAZIZA.Un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour ! « Il y a toujours eu des épisodes climatiques extrêmes dans l'histoire » rappelle en préambule la scientifique. Mais au-delà de la variabilité naturelle, Emma HAZIZA note des phénomènes nouveaux : « On est maintenant face à des paramètres qui sont de l'impensable, de l'impossible. » Des signes sont apparus à partir de 2014 jusqu'à la « cassure » de 2017 où la sécheresse a duré jusqu'à fin décembre avant de basculer en 2018, sur trois semaines de pluies provoquant une crue de la Seine, pour se prolonger en 2019 par des chaleurs historiques de 42 ºC à Paris et 46ºC dans le Gard puis par des feux de champs en Picardie en 2020 avec des premiers conflits… d’usage de l’eau ! Et 2021, marquée par des dômes de chaleur ayant provoqué épisodes pluvieux et crues dévastatrices en Allemagne et en Belgique ! Pourquoi de telles variations ? « Parce que l'eau est instable. Plus les sécheresses sont intenses, plus l'eau s'accumule dans l'atmosphère alors qu'elle n'est pas capable d'y rester », répond la scientifique. Or un Européen consomme en moyenne 5.000 litres d’eau par jour (nourriture, hygiène, déplacements, etc.) : les besoins sont colossaux. « Derrière tout ce qu’on achète se cache de l’eau, de l’eau « indirecte ». Et quand l’eau « indirecte » commence à manquer, cela influe sur les prix ». Blé, énergie… tout dépend de l’eau. Car une calorie nécessite un litre d’eau pour être produite ! Sécuriser et renouveler les réseaux d’eauAvec les Assises de l’eau sur le petit et le grand cycle de l’eau d’août 2019, une véritable prise de conscience a été actée. Depuis la crise sanitaire, le plan de relance national de 2021 a réactivé la nécessité de la sécurisation des réseaux. Au niveau régional, c’est entre 20% et 25% de l’eau traitée qui repart dans la nature faute de renouvellement des réseaux ! » s’alarme Stéphane GRAUPNER, délégué régional Rhône-Alpes Canalisateurs du Sud-Est, en soulignant avec Jean-Luc GARCIA, président de Canalisateurs Auvergne le besoin de sécuriser la ressource en eau et ses financements.Gestion de l’eau sur les territoiresSavoir se réorganiserAvec la loi NOTRe, la gestion de l’eau est devenue compétence communautaire au 1er janvier 2020. Loire Forez Agglomération (87 communes) par exemple hérite ainsi de 1 890 km de réseau, 140 réservoirs, 22 sites de forage et 40 stations de pompage sur un territoire où cohabitaient 47 gestionnaires de l’eau, avant le transfert de compétence… « Nous avons travaillé sur les dynamiques locales, ce qui a permis de réorganiser un modèle plus collaboratif entre les territoires » souligne Patrice COUCHAUD, Vice-Président de Loire-Forez Agglomération. Avec cette nouvelle organisation, la collectivité va harmoniser le prix de l’eau d’ici 2026. « Dans cinq ans, tous les abonnés paieront légèrement plus cher leur mètre cube d’eau. Cette légère hausse financera un plan d'investissement pluriannuel pour mettre à niveau nos infrastructures ! » souligne l’élu qui prévoit d'investir 5,7 millions € pour refaire ses canalisations les plus âgées.Jouer collectif et investir« Il y a urgence ! » alerte Denis DELHOMME, administrateur de CINOV Ingénierie. « Il est nécessaire d’investir dans le renouvellement des réseaux ! Seulement 0,6%* des réseaux sont renouvelés par an en France ! Ce n’est pas suffisant. A ce rythme, il faut 150 ans pour renouveler la totalité des réseaux ! » (*sources SISPEA 2019) ajoute le représentant des maitres d’œuvre qui encourage les collectivités à signer des accords-cadres, à faire appel aux cabinets d’ingénierie pour continuer à innover, trouver de nouveaux outils, rechercher les fuites… et investir dans le renouvellement des infrastructures en eau en encourageant les élus à faire de l’eau un pilier de leur politique.Avec un taux de rendement du réseau d'eau de 84%, le département de l’Allier est au-dessus de la moyenne nationale (80%). Selon François LIPONNE, Directeur général délégué au Cycle de l'Eau à Vichy Communauté, ce « bon résultat » s’explique par la structuration très ancienne de la maîtrise d'ouvrage, surtout en secteur rural. Dès les années 50-60, les communes rurales se sont regroupées en syndicats de plusieurs dizaines de communes, ce qui leur a permis d’avoir la capacité technique de pouvoir gérer ses équipements et les maintenir en bon état.« Grâce à cette force de frappe collective, une dynamique forte de renouvellement des réseaux s’est engagée et le mouvement est bien en marche ! Le département a un rôle majeur dans l’aménagement technique » ajoute-il. Le Conseil Départemental de l’Allier prévoit en effet d’investir entre 200 à 250 millions d'€ pour les réseaux d’eau sur les 25 ans à venir : sécurisation, capacités de production supplémentaires, création de nouveaux réseaux avec gros diamètres pour amener l'eau à tout point du département avec groupes de pompage et réservoirs de secours. Du Val de Loire au Val d'Allier, du Val d'Allier au Val de Cher, le département sera interconnecté… en eau.Vichy Communauté fera des investissements marqués sur le cycle de l’eau avec 6 millions € au total pour la rive gauche de l’Allier, le Sichon et l’aménagement des bases de loisirs/tourisme de Saint-Yorre, Abrest et Saint-Germain-Billy, soit près de 15% de son budget d’investissement 2022.Plusieurs autres organisations ont lancé leur schéma directeur d'alimentation en eau potable qui a permis de bâtir un programme pluriannuel d'investissement, suite à l’étude patrimoniale de leur réseau, comme le témoigne Guillaume DAUPHANT, Vice-Président du Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable Basse Limagne, dans le Puy de Dôme.Innover et formerAméliorer la performance des réseaux et mieux gérer la ressource en eau est possible grâce à l’apport de l’innovation. « La généralisation des détecteurs de fuite avec puces RFID et l’utilisation accentuée de logiciels de gestion prédictive viennent renforcer efficacement les outils actuels de surveillance (télégestion) et de comptages sectoriels » souligne François LIPONNE qui met l’accent sur la formation des agents qui permet de les impliquer sur des « métiers passion » en les faisant monter en compétence. L’agglomération de Vichy travaille également sur des nouveaux aménagements pour réduire la pollution des sols d’origine agricole, qui passe par des procédés innovants de filtration d’eau.Faire de la pédagogie pour « rendre visible l’invisible » et agir sur les territoiresPrix de l’eau et communicationSelon le Vice-Président du SIAEP Basse Limagne, le prix de l’eau et la communication qui en découle sont au cœur des problématiques : le prix de l’eau est un indicateur important pour les collectivités locales et son impact psychologique est fort. « Mais parler de prix de gestion de l’eau plutôt que du prix de l’eau serait plus juste ! Car cela permettrait de mettre de la valeur sur l’ensemble des acteurs de l’eau, entreprises, maitrise d’œuvre, maitrise d’ouvrage, élus locaux, régies et syndicats dont le travail de qualité demeure capital et encore trop inconnu, voire… invisible ! ».Les territoires Eau-Responsables en Auvergne-Rhône-AlpesEchanger, communiquer et partager. C’est l’enjeu des nécessaires échanges d’expériences à encourager entre collectivités au niveau national qui permettent de mutualiser les pratiques. C’est aussi l’enjeu de stratégies « Eau » récemment mises en place au niveau régional par plusieurs collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes engagées pour des territoires "Eau-Responsables" dossier téléchargeable ICI coordonnés par le Groupe de Recherche, Animation technique et Information sur l'Eau (GRAIE) et l’Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (ASTEE).La maitrise d’œuvre et l’action pédagogique constituent des fondamentaux dans la connaissance du réseau d’eau par les collectivités. « La généralisation de territoires "Eau-Responsables" à l’échelle régionale permettrait par exemple de retrouver une eau durable et saine, de recharger les nappes souterraines, d’améliorer la qualité de vie en zone urbaine et de mieux gérer le risque inondation, comme c’est le cas dans la vingtaine de territoires Eau Responsables actuels » souligne Patrice COUCHAUD. Ce sont des bonnes réponses à l’urgence climatique !En cette Journée Mondiale de l’Eau et pour clôturer ces échanges, Pierre BERGER, Président de la FRTP Auvergne Rhône-Alpes rappelle que la profession est particulièrement engagée dans la décarbonation et travaille, au niveau national, sur les projets de réutilisation des eaux usées (re-use) afin de faciliter leur mise en œuvre.En remerciant l’ensemble des intervenants pour la qualité des échanges, Michel REGUILLON , président des Canalisateurs du Sud-Est, souligne l’importance de préserver ces rendez-vous professionnels qui permettent « de dialoguer, de rester solidaire face aux problématiques que nous rencontrons, et aussi de renforcer le partenariat entre nos entreprises, les maitres d’ouvrage et les maitres d’œuvre pour une gestion de l’eau à la hauteur des enjeux climatique actuels. »
Il y a 3 ans et 71 jours

Plurial Novilia expérimente l'industrialisation de façades isolantes en bois à Reims

INNOVATION. L'acteur de l'habitat social réhabilite une partie de son parc immobilier dans cette ville de Champagne-Ardenne. Il espère faire une économie d'énergie de 40%.
Il y a 3 ans et 72 jours

L’importance sémantique du mot foncier, ou la promotion pour les nuls

Qu’est-ce qu’un foncier ? Pourquoi utiliser ce terme qui fleure bon le vingtième siècle, au temps où le promoteur joufflu s’est enrichi à coups de dérèglement de PLU et autres turpitudes urbaines lui permettant d’acquérir une maîtrise parfaite du territoire national à des fins de réalisation de profits gigantesques ? Attention, mon propos ne doit pas être […] L’article L’importance sémantique du mot foncier, ou la promotion pour les nuls est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 72 jours

Bas-Rhin : poursuite des travaux de réaménagement du centre-ville d’Erstein

La Ville d’Erstein (Bas-Rhin) continue ses actions pour améliorer le cadre de vie en centre-ville. Les rues du Capitaine-Da et du Général-de-Gaulle sont en travaux.
Il y a 3 ans et 72 jours

« Une gestion de l’eau 100 % publique rendra aux élus et aux citoyens leur liberté », Jean-Luc Mélenchon (LFI)

Logement, énergie, urbanisme... Le candidat insoumis à l'élection présidentielle a répondu aux questions du Moniteur.
Il y a 3 ans et 72 jours

ECOVEGETAL végétalise le boulevard périphérique et deux stations Total en vis-à-vis porte d’Aubervilliers

ECOVEGETAL (1), coleader des toitures végétalisées et leader des parking perméables, vient de réaliser la toiture végétalisée des deux stations d’essence Total, situées en vis-à-vis, porte d’Aubervilliers, pour un total de 1240 m2. La première station Total, située sur le boulevard périphérique extérieur, représente 600 m² de toiture végétalisée, y compris les zones stériles sur plancher […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Campus bois ENSTIB – ÉPINAL 14 – 21 mai 2022

DANS LA FORÊT… Les Défis du Bois 3.0 bénéficient du soutien de la Ville d’Épinal, la Communauté d’Agglomération d’Épinal, du Conseil Départemental des Vosges, de la Région Grand Est et de nombreux partenaires publics et privés.  LES DÉFIS DU BOIS 3.0 7E ÉDITION DE LA VERSION 3.0 DES DÉFIS C’est sur le Campus Bois de […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Sommet de la Transformation Durable : Issy-les-Moulineaux lauréat du Trophée d’Or pour la meilleure transformation durable

A l’occasion de la première édition du Sommet de la Transformation Durable le 10 mars 2022, la ville d’Issy-les-Moulineaux s’est vue décerner le Trophée d’Or de la catégorie  » Acteurs Publics : Meilleure transformation durable « . Récompensant ses actions en faveur d’une ville et d’une administration exemplaire face aux enjeux climatiques, la ville d’Issy-les-Moulineaux s’est […]
Il y a 3 ans et 72 jours

Les street-artistes Lek et Sowat s’exposent à Rueil-Malmaison

Lek et Sowat investissent l’atelier Grognard, à Rueil-Malmaison. [©Maya Angelse] Jusqu’au 3 juillet prochain, l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison (92) accueille l’exposition “Duography”. Une rétrospective dédiée au Street–Art du duo de graffeurs Lek (né en 1971) et Sowat (né en 1978). Ces derniers sont disciples de l’Urbex, ou exploration urbaine, qui consiste à sillonner la ville à la recherche de ruines contemporaines. Tout l’art est de trouver et de créer dans des lieux vierges et abandonnés. Des ruines modernes… Lek et Sowat, un duo depuis 2010 Lek et Sowat travaillent en binôme depuis 2010. Ils repoussent les limites du graffiti traditionnel vers des expérimentations in situ, qui réunissent vidéos, abstractions architecturales et installations éphémères. Créant ainsi une forme moderne de land art urbain. En collaboration avec la galerie photographique parisienne Polka, Lek et Sowat proposent dans l’exposition “Duography” un parcours immersif au cœur de leur travail. Ceci, à travers des photos, des esquisses et des croquis préparatoires, des films en stop motion. Mais aussi à travers des polaroids et des souvenirs ramenés du terrain, des fragments d’expositions et d’installations passées, des artefacts de murs, de toiles et de sculptures. Le tout patiemment collecté au fil des années et mis en scène sur les 650 m2 de l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison, de façon colorée, ludique et rythmée. Dans “Duography”, le public est ainsi invité à déambuler depuis les méandres du Mausolée aux sous-sols du Palais de Tokyo. En passant par le ciel éternellement bleu de la villa Médicis, à Rome. Ou encore, le chantier souterrain du futur Grand Paris de la ligne 14 et le parvis du Centre Pompidou. Toujours plus de lieux inédits Lek et Sowat sont à l’origine du projet “Mausolée”, résidence artistique clandestine et sauvage réalisée dans un supermarché abandonné de 40 000 m2 à Aubervilliers (93). « Lek connaissait très bien ce lieu, où il allait jeune avec ses parents. On y a vécu presque un an en secret. Nous y avons mené en quelque sorte une résidence artistique », se souvient Sowat. Là, ils invitent pendant près d’un an plus de 40 artistes. De ce projet, tenu secret jusqu’en 2012, découlera un livre, un film et une exposition collective. Répondant à l’invitation de Jean de Loisy, l’ancien président du Palais de Tokyo et l’actuel directeur des Beaux-Arts, Lek et Sowat investissent ensuite les sous-sols durant plus d’un an du Palais de Tokyo. Ceci, avec une cinquantaine d’artistes, initiant aux côtés du commissaire d’exposition Hugo Vitrani ce qui deviendra le “Lasco Project”. Fin 2013, à nouveau entourés d’une vingtaine d’artistes, dont Jacques Villeglé, ils réalisent le film “Tracés directs”. Grâce à ce projet, leur œuvre a été la première à rentrer dans la collection permanente du Centre Pompidou provenant d’artistes issus du graffiti. Ils ont également participé à la Tour Paris 13 et au projet des Bains Douches. Lek et Sowat ont été de plus les premiers graffeurs à pouvoir faire l’expérience de la villa Médicis, à Rome de septembre 2015 à août 2016. « Notre projet romain s’articulait autour du tunnelier de la nouvelle ligne 3 du métro. De plus, le mot graffiti vient du latin et on en retrouve déjà à Pompéi. Donc, tout concordait avec notre univers. Pour des raisons politiques, cette rencontre n’a pas eu lieu, mais nous gardions cela dans un coin de notre tête », explique Sowat. Lek & Sowat avec Dem189 et Seth – Mausolée, Paris 2011 [©Chrixcel]Mausolée by Lek & Sowat. [©Yann Skyronka]Underground doesn’t exist anymore par Lek & Sowat & Futura & Mode 2. [©Nicolas Gzeley Le tunnelier : Une expérience grâce à NGE De tous les projets que Lek et Sowat avaient à cœur de réaliser pendant leur année à la villa Médicis, le seul qu’ils n’aient pas pu mener à bien est la peinture d’un tunnelier. Ce n’est qu’en 2018, à la faveur de plusieurs rencontres avec le groupe NGE, et surtout avec Jérôme Jeanjean, directeur administratif et financier des grands projets, que le duo parvient à partir à l’assaut d’un monstre d’acier de 10 m de diamètre pour 100 m de long. « Je suis moi-même collectionneur d’art contemporain urbain. J’ai rencontré Lek et Sowat lors de vernissages par hasard et nous avons sympathisés. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. Début 2018, le projet de peinture d’un tunnelier est venu dans la conversation. Et j’ai donc proposé à la direction de NGE un partenariat. J’en ai parlé à Orso Vesperini, notre directeur délégué à l’international et aux grands projets et Olivier Coly et Christophe Denat, alors directeurs des équipes de travaux souterrains », se souvient Jérôme Jeanjean. Et tout ce petit monde a dit « oui » à ce projet qui tenait très à cœur au duo. L’idée était d’offrir une carte blanche aux deux artistes. Seule contrainte : répondre à la charte couleur de la RATP. Ainsi, a débuté l’aventure qui s’est réalisée en plusieurs étapes. « Cela faisait sens pour nous, on retourne à la matrice. Et ce, dans un univers XXL. Et nous aimons tellement le béton », insiste Sowat. Direction l’Allemagne Dans un premier temps, ce projet les a amenés en Allemagne, à Schwanau, dans les hangars du constructeur Herrenknecht où ils ont peint le bouclier et divers éléments du tunnelier S1174 acquis par le groupe NGE. Aidés pour la logistique de l’association Xpo F.M.R. et sa présidente, Olivia Martinetti. Complétée par un lettrage “Subway Art” dessiné par leurs soins, cette première réalisation était à la fois un clin d’œil au livre éponyme de Martha Cooper et Henry Chalfant. Dont la publication dans les années 1980 a favorisé la diffusion de cet art à travers le monde. Mais aussi un hommage aux architectes, ingénieurs et ouvriers qui construisent ces innovations techniques gargantuesques. « Ils ont peint pendant 4 j d’affilée. Quinze j après, tout était prêt pour la livraison sur le site de la ligne 14. Et ça plaisait déjà beaucoup », reprend Jérôme Jeanjean. Koumba par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R. – Puits de Morangis, Paris 2019. [©Nicolas Gzeley]Subway Art Breakthrough par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R., Paris 2020 [©NGE Stéphane Bouquet] Direction la ligne 14 du métro parisien L’aventure s’est poursuivie ensuite en France, sur le chantier du prolongement de la ligne 14, où le tunnelier a été baptisé du prénom de Koumba Larroque, la vice-championne du monde de lutte. Par la réalisation de deux fresques peintes par Lek et Sowat sur les tympans d’entrée et de sortie du tunnelier. A 30 m de profondeur, les deux peintures se sont détruites à mesure que la machine poursuit son chemin dans les entrailles du Grand Paris. « C’est aussi ça le Street-Art, ça peut être éphémère. » Réalisée le 20 juillet 2020, l’ultime étape de ce projet pharaonique, appelé “Breakthrough”, a permis aux deux artistes d’assister en direct à la destruction et l’effondrement de leur travail. « Il y a eu une vraie alchimie, un véritable lien entre Lek, Sowat et NGE. Pour ma part, je pense que notre groupe a permis une réelle liberté d’exécution aux deux artistes. Une fois, la direction convaincue que c’était une bonne idée, elle a foncé », conclut Jérôme Jeanjean. Muriel Carbonnet Exposition présentée jusqu’au 3 juillet 2022Atelier Grognard6 avenue du Château de Malmaison92500 Rueil-MalmaisonTél : 01 47 14 11 63
Il y a 3 ans et 72 jours

Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil

Début mars dernier, l’Association française du génie civil (AFGC) a créé la commission Patrimoine et Histoire du génie civil. Ici, le pont de Chazelet. [©François Houssin] « La commission Patrimoine et Histoire du génie civil de l’AFGC a été créée pour valoriser les hommes, les techniques et les matériaux. Mais aussi les ouvrages de génie civil, ainsi que leur histoire. Sans oublier la sauvegarde des ouvrages présentant un intérêt patrimonial », indique Patrick Guiraud, directeur des travaux publics chez Cimbéton, à l’initiative du projet. Et de poursuivre : « Il y avait un vrai besoin. Par le passé, nous avons déjà mené des actions pour sauver notamment de la destruction pure et simple la halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissement de Paris ». A destination des acteurs du patrimoine Bernard Quénée, directeur scientifique de Setec-Lerm, est le président de cette nouvelle commission. Celle-ci est composée d’une vingtaine de membres de l’AFGC et d’experts du patrimoine. C’est une association de conseils et d’expertise, qui met mettre au service des acteurs du patrimoine la richesse et le savoir-faire des adhérents de l’AFGC. Et ce, à destination des acteurs des services du patrimoine. « Nous allons couvrir tous les matériaux, toutes les époques et tout type d’ouvrages, ponts, barrages…. A court terme, le site de l’AFGC va être enrichi de données sur le patrimoine, de nouveaux articles et photos. Puis, dans un second temps, nous allons mettre en avant, lors des prochaines Journées du Patrimoine, en septembre prochain, la sauvegarde du pont de Chazelet, le premier pont en béton armé au monde. Enfin, nous allons organiser une journée technique, début octobre prochain, pour faire connaître le pont Albert Louppe. Aussi appelé pont de Plougastel signé Eugène Freyssinet. »
Il y a 3 ans et 72 jours

Au Val-Fourré, la foudre perdue de la tour Jupiter, coulée par les impayés

"Ça se dégrade mais malgré tout, on est bien ici, on a vécu ici, on y restera", ne démord pas Madeleine Lino, 51 ans, jogging gris et bras croisés.La concierge a "sacrifié" le poste qu'elle partageait avec son mari. Elle espérait soulager Jupiter gangrénée par les charges impayées et rester dans "sa tour", "la seule du Val-Fourré avec des fleurs" à ses pieds. Quelques tulipes orangées, jacinthes et rosiers jouxtant des poubelles pleines.Malgré ces ornements, Jupiter ne peut tenir la concurrence imposée par Neptune.Tout juste ravalée, celle-ci domine, en face, la froide dalle de béton qui tient lieu de forum public. Sa façade d'un blanc éclatant détonne dans la palette de gris de l'immense cité: 6.000 logements dont 5.000 sociaux, tassés sur les bord de Seine.A elle deux, les tours quasi-jumelles illustrent ces rêves urbains des années 1960 rattrapés par la pauvreté, ces copropriétés torpillées par des copropriétaires mauvais payeurs et des marchands de sommeil.Charges impayéesElles sont aujourd'hui au coeur de l'une des quatre opérations franciliennes de requalification des copropriétés dégradées d'intérêt national (Orcod-In): un plan de sauvetage exceptionnel, piloté par l'Etablissement public foncier d'Ile-de-France (Epfif). Plus largement, 400 millions d'euros sont prévus pour "ouvrir sur la ville" ce quartier prioritaire d'ici 2030.Neptune, majoritairement occupée par des propriétaires, sera maintenue à flot. Jupiter, de plus petites surfaces habitées à 80% par des locataires, doit disparaître."Quand j'ai acheté en 1982, on m'a vendu qu'ici c'était le XVIe arrondissement de Paris mais à Mantes-la-Jolie", assure Mohamed Hzeg. Le quartier est "calme" et le F4, acquis pour l'équivalent de 35.000 euros actuels, parfait pour ses enfants, songe alors l'ingénieur géomètre. "Il y avait une bijouterie, des marchands de costumes, c'était un bon standing", abonde Jean Bégué, président du syndic et fondateur en 1975, au rez-de-chaussée, d'un laboratoire d'analyses médicales encore en activité."On n'était pas au courant des comptes de la copropriété en achetant. A un moment, on se réveille et on comprend qu'il y a autant d'impayés, et là, on a commencé à tirer la langue", explique M. Hzeg, 80 ans, toujours dans son confortable F4.La situation s'est dégradée "petit à petit". Les procédures en justice, chronophages, n'y font rien, pas plus que les relances. Certains débiteurs renflouent, une dizaine non. Les charges s'alourdissent, 1.000 euros par trimestre pour un 82 m2. Les impayés dépassent les 200.000 euros fin 2020."Délabré, ça ?Alors que le quartier entame sa mue dans les années 1990 en faisant tomber les tours HLM pour dédensifier la zone, des bouées financières publiques sont lancées à Jupiter et Neptune."On a réalisé les travaux. Regardez les peintures, les boîtes aux lettres, c'est délabré ça ?", désignent les propriétaires dans des étages globalement propres.Il y a des cafards, des habitats indignes, rétorque l'Epfif, sans compter "les cas de suroccupation assez importants" et les "installations électriques insalubres". "Il n'y a plus d'autres options" que la destruction annoncée à l'automne pour 2026, assure Guillaume Idier, directeur de la communication de l'Epfif.Déjà quatorze propriétaires ont vendu leurs biens, sur la base "des prix du marché et de la valeur d'usage".Vendre à l'Epfif un 90 m2 pour, au mieux, 75.000 euros ? Lahcen Tioual s'y oppose. "Je ne vendrai pas pour des miettes", martèle l'ex-ouvrier de l'usine Simca de Poissy qui dit s'être "serré la ceinture" pour acheter neuf des 105 appartements de la résidence.Il s'affirme d'autant plus spolié que les propriétaires de Neptune n'ont déboursé en moyenne que 700 euros chacun, à comparer aux 3,3 millions injectés pour rénover cette passoire thermique.Dans Neptune aujourd'hui, "c'est beaucoup mieux", confirme sous le couvert de l'anonymat une de ses locataires. Même si l'un des deux ascenseurs est "hors service depuis trois ans" et que "ceux qui ne payaient pas leurs charges hier ne paieront pas demain".
Il y a 3 ans et 72 jours

Appel à candidatures pour le Prix Architecture espaces Bretagne 2022

Le Prix Architecture espaces Bretagne (PAeB) se déroule tous les deux ans et revient cette année pour une 18ème édition. Candidatures ouvertes jusqu’au jeudi 28 avril 2022. Depuis 1992, la Maison de l’Architecture et des espaces en Bretagne œuvre à la diffusion de la culture architecturale sur le territoire breton. Pour cela elle organise notamment […] L’article Appel à candidatures pour le Prix Architecture espaces Bretagne 2022 est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 72 jours

Quatre mois de prison pour les propriétaires d'un immeuble marseillais menaçant de s'effondrer

Les deux prévenus, condamnés par le tribunal correctionnel de Marseille pour mise en danger de la vie d'autrui, devront en outre s'acquitter d'une amende de 15.000 euros, soit le maximum possible, qui a été retenu "au regard de leurs motivations financières et de leur patrimoine conséquent", selon le jugement.Leur société civile immobilière (SCI) a été condamnée à une amende de 75.000 euros.Situé en plein centre de Marseille, l'immeuble de trois étages dont ils étaient propriétaires, très dégradé et rongé par l'humidité, présentait, selon le tribunal, "un risque avéré et immédiat d'effondrement, à l'image d'un château de cartes".L'alerte avait été donnée par un locataire en novembre 2018, quelques jours après le drame de la rue d'Aubagne --qui a fait huit morts dans l'effondrement de deux immeubles en plein centre-ville de Marseille--, précipitant l'évacuation des occupants et la fermeture de la pizzeria installée au rez-de-chaussée.Depuis des années, des fissures étaient apparues sur les façades et dans les appartements, trahissant un basculement de l'immeuble vers l'avant.L'expert désigné par le tribunal administratif, dans le cadre d'une procédure de péril grave et imminent, avait estimé que l'immeuble avait vocation à être démoli. Mais les propriétaires, sur la base de diagnostics moins alarmistes, avaient finalement obtenu des subventions publiques à hauteur de 400.000 euros pour des travaux structurels d'importance.Observant que la loi impose aux propriétaires de remettre à leurs locataires un logement décent, le tribunal a pointé du doigt leur "incurie", soulignant qu'ils n'avaient "pas réalisé les travaux d'envergure nécessaires à la sécurité de l'immeuble, et ce dans une démarche de maximisation de la rentabilité de leur bien". Les travaux et l'entretien n'étaient réalisés qu'a minima, ont noté les juges.La propriétaire occupant le dernier étage de l'immeuble a été relaxée, le tribunal considérant que les obligations de sécurité ne s'imposaient pas à elle. Elle avait alerté la SCI propriétaire du reste de l'immeuble.Outre le pizzaiolo, trois locataires évacués de l'immeuble ont été reçus comme parties civiles, leur indemnisation étant renvoyée à une audience le 9 décembre. Leurs avocats avaient plaidé que, sans les mesures de sécurité immédiate prises, notamment l'installation d'une "véritable cage métallique pour maintenir l'immeuble, il se serait effondré comme à la rue d'Aubagne".
Il y a 3 ans et 72 jours

Des propriétaires d'un immeuble marseillais prêt à s'effondrer condamnés à de la prison

JUSTICE. Nouvelle condamnation dans l'affaire d'un immeuble qui menaçait de s'effondrer dans la deuxième plus grande ville de France. De lourdes amendes ont été requises.
Il y a 3 ans et 72 jours

Renforcer les solidarités : 4ème appel à projets de la fondation Paris Habitat

La Fondation d’entreprise du groupe Paris Habitat a lancé un appel à projets pour soutenir des projets de recherche-action ou des expérimentations visant à renforcer les solidarités de proximité sur le territoire de la métropole du Grand Paris. Jusqu’au 30 avril 2022. A l’échelle des quartiers, des rues ou des résidences, des initiatives de solidarités […] L’article Renforcer les solidarités : 4ème appel à projets de la fondation Paris Habitat est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 73 jours

Le solaire pourrait fournir rapidement l'équivalent d'un à deux EPR, selon la filière

La prise de conscience de nos besoins en énergie, sur fond de flambée des prix du gaz et du pétrole, de centrales nucléaires vieillissantes puis de guerre en Ukraine, est l'occasion d'accélérer le développement des ressources renouvelables, souligne Daniel Bour, président d'Enerplan, le syndicat des professionnels du solaire."La France détient le record d'Europe de la lenteur", relève-t-il.De fait, malgré une année 2021 record avec plus de 2 gigawatts (GW) d'installations nouvelles, elle accuse un retard criant dans la réalisation de ses objectifs solaires, fixés par l'État.Le pays, qui prévoit 20 GW de capacités installées en 2023, n'en est qu'à 13 GW - mélange de résidentiel, de toitures et d'ombrières grandes et moyennes et de centrales au sol (pour 60%).Le président Emmanuel Macron a proposé en février à Belfort de décupler les projets pour atteindre 100 GW en 2050.Mais pour Daniel Bour, Belfort "c'était avant l'Ukraine et la prise de conscience de la dépendance au gaz. Le solaire peut faire plus": 200 GW au moins.Et pour l'immédiat, il a un plan: réaliser 25 GW supplémentaires d'ici 2025, l'équivalent d'un à deux réacteurs EPR - quand la France ne prévoit pas d'inaugurer de nouveau réacteur avant 2037 (hors EPR de Flamanville en chantier depuis 2012).Pour le secteur du solaire, l'objectif n'a rien d'extraordinaire: "L'Allemagne, l'Italie... ont déjà fait 10 GW en un an"."Car les gouvernements avaient une volonté claire de les pousser", souligne Daniel Bour. "En France, l'enjeu n'était pas le même: le pays était plus décarboné", via le nucléaire. "Sauf qu'aujourd'hui, ça a évolué".Usines en EuropePour montrer son efficacité, la profession propose de se concentrer d'abord sur les terrains dégradés, avec une simplification de la procédure d'instruction pour ces sites aujourd'hui soumis aux mêmes contraintes administratives que les sites naturels sensibles.Anciennes carrières, anciennes mines, zones de déchets enfouis, terrains délaissés d'autoroutes, autour d'aéroports ou de voies de chemin de fer... "l'armée en a aussi", souligne-t-ilEnerplan appelle à "des mesures dérogatoires, pour un temps limité", par directive ou par la loi, pour accélérer le processus d'attribution des permis."Le solaire est soumis à trois codes - de l'environnement, de l'énergie, de l'urbanisme - qui peuvent se contredire entre eux et il y a de telles couches d'obligations que cela aboutit à des blocages", décrit Daniel Bour."Fonçons là où on peut foncer!", dit le responsable, qui veut aussi rassurer: "quand des terrains posent problème, pas question de dérogation. Mais il y a des terrains dégradés ou pollués pour lesquels on en fait trop; pour ceux-là, il y aurait toujours une étude environnementale, mais abrégée", suggère-t-il.Le solaire "est facilement mobilisable, et c'est un investissement quasi exclusivement privé", plaide-t-il encore. L'État en a longtemps garanti les prix, mais au niveau actuel du marché de l'électricité, il est désormais bénéficiaire net.Au fur et à mesure que les panneaux photovoltaïques s'étendent, le secteur ne craint-il pas une montée des réticences, comme pour l'éolien?"On a besoin d'ici 2025 d'environ 13.000 hectares, 120 ha par département, c'est raisonnable", répond Daniel Bour. "Mais oui, il faut faire attention, ne pas concurrencer l'agriculture, discuter avec la population, s'insérer dans le paysage. Et puis, à quelques exceptions près, on ne favorise pas le modèle des très grandes centrales".Enfin, le solaire a un autre argument, un autre impératif en fait: l'installation en Europe d'usines de panneaux solaires, insiste-t-il.Mais le continent n'a-t-il pas déjà perdu la bataille face aux Chinois?"Pas du tout!" répond Daniel Bour: "La technologie bouge sans cesse, on la trouve partout. Et la crise a surenchéri le coût du transport, s'installer en Europe devient rentable"."La Chine a inondé le marché car elle disposait d'un grand marché intérieur. Si ici il y a plus de volume, tout naturellement les industriels viendront".
Il y a 3 ans et 73 jours

Région par région : où les Français aimeraient-ils investir dans l’immobilier locatif ?

TOP des régions françaises privilégiées En fonction de leur position géographique, les Français ont des envies d’investissement immobilier bien différentes, mais 6 régions se distinguent clairement comme étant des destinations préférées : Auvergne Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Ile-de-France et Nouvelle Aquitaine. Ainsi, la région PACA est choisie par trois régions : Bourgogne Franche-Comté, Corse et Occitanie/Pyrénées-Méditerranée. Les Français qui habitent en Auvergne Rhône-Alpes, Centre - Val de Loire et Nouvelle Aquitaine sont davantage attirés par l’Auvergne Rhône-Alpes. L’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée est la région privilégiée par les habitants du Grand Est et de la Normandie. Les Franciliens et les habitants du Pays-de-Loire choisissent plutôt la région Nouvelle Aquitaine. De leur côté, la région PACA et les Hauts-de-France investissent d’abord en Ile-de-France. Enfin, la Bretagne préfère opter pour des projets immobiliers dans sa propre région. Les Français toujours en recherche… même en vacances ! D’où qu’ils viennent, les Français adorent l’immobilier. En effet, plus de 79 % déclarent qu’ils profitent de leurs congés pour se renseigner sur les investissements immobiliers locaux. Dans le détail, 56 % le font systématiquement et 23 % de façon ponctuelle. Web firstParmi tous les moyens possibles pour effectuer leurs recherches, 68 % des Français utilisent prioritairement le web. En deuxième choix, 21 % préfèrent leur entourage et le bouche-à-oreille et enfin 11 % font appel à une agence immobilière. Encore peu d’investisseurs Même si l’intérêt des Français pour l’investissement immobilier locatif n’est plus à démontrer, seulement 29 % avouent en avoir déjà réalisé un. Un contexte compliqué… mais pas pour l’immobilier !Malgré la crise sanitaire mondiale qui bouleverse énormément l’économie et la vie de tous les jours, 59 % des Français considèrent que la période est tout de même propice pour réaliser des investissements immobiliers. Pourquoi les Français veulent-ils investir dans l’immobilier locatif ? A la question « Pour quel motif principal désirez-vous investir dans l’immobilier locatif ? », la retraite arrive en tête des réponses de 33 % des Français. Elle est suivie par la volonté de générer un complément de revenus à 27 % puis d’utiliser judicieusement des fonds disponibles à 21 %. Enfin, pour 18 % des répondants, il s’agit de protéger leurs finances avec un investissement dans la pierre. * Méthodologie : enquête réalisée auprès 9 458 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 17 au 23 février 2022. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.
Il y a 3 ans et 73 jours

Vivre ailleurs que chez soi malgré l'âge ? Le dilemme des logements inadaptés

"Je n'ai pas envie de changer, je me débrouille comme ça", s'obstine l'ancienne comptable très attachée à la luminosité de son appartement. Elle y est locataire depuis 1987, et "ne se voit pas" ailleurs.Pourtant, son cercle d'amis, malades, diminue. La moindre marche est devenue un obstacle pour cette ex-randonneuse, rendant inatteignables les commerces ou la bibliothèque. Même le médecin ne se déplace plus chez elle.Le logement même devient "vraiment compliqué". Depuis deux ans, la retraitée réclame à son bailleur une barre de maintien dans sa douche. Elle avait également déposé un dossier pour obtenir un logement en rez-de-chaussée, "j'ai renouvelé une fois et puis j'ai oublié de refaire la demande", dit-elle préférant rester là, et seule comme 2,4 millions des plus de 75 ans en France.Le cas de Maribel est loin d'être isolé. "On n'a pas forcément l'offre pour répondre aux besoins", explique Thierry Asselin de l'Union sociale pour l'Habitat. Cette fédération de HLM préconise toutefois à ses membres d'"anticiper au maximum" la perte d'autonomie, alors que plus de 30% des locataires du parc social ont plus de 60 ans.La problématique de l'adaptation du logement aux seniors est d'autant plus brûlante en Seine-Saint-Denis que "l'accélération du vieillissement sera particulièrement forte dans le département le plus pauvre de la métropole, un territoire très dense, avec beaucoup de tours, où la précarité fait que les gens vont connaître la perte d'autonomie plus tôt", souligne Théo Petton, chargé de projets au Conseil départemental.Habitat inclusifPour relever les défis du grand âge, cette collectivité suit deux grands axes.Le premier, le "quartier inclusif", consiste à profiter des opérations de rénovation urbaine pour intégrer la problématique de la perte d'autonomie. Le département a sélectionné une douzaine de quartiers prioritaires et y fait dialoguer bailleurs, sociologues, designers et riverains afin de repenser les quartiers, entre trottoirs plus larges, bancs publics ou espaces de verdure accessibles.L'autre piste est l'habitat partagé, décliné sous diverses formes, de la collocation au béguinage, ces regroupements d'entraide de femmes créés au XIIe siècle. La Seine-Saint-Denis est l'un des 70 départements -le premier département francilien-, à s'être emparé de l'aide à la vie partagée (AVP) prévue dans la la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021. Pour 2022, la Caisse nationale de la Solidarité pour l'autonomie a réservé plus de 20 millions d'euros en 2022 pour son déploiement."On en est aux prémices. Mais si on veut s'adresser à des seniors potentiellement précaires et isolés, il faut être porteur de projets", explique M. Petton. Car "quand on a passé toute sa vie dans un logement privatif, ce n'est pas facile de passer à la collocation à 70 ans".Le Conseil départemental doit sélectionner d'ici mai 30 porteurs de projets. Parmi les candidats, l'association des Petits Frères des Pauvres souhaite installer dans un immeuble social une douzaine de logements et une salle collective. Les habitants mutualiseraient les services d'une personne à mi-temps chargée d'entretenir cette pièce et de la faire vivre, avec des activités ou les services d'acteurs médicosociaux.L'idée est de bâtir des "anti-maison de retraite", avec pour l'instant un objectif assez faible: 103 seniors bénéficiaires des 10.000 euros annuels de l'APV d'ici 2024."Si l'on veut vieillir chez soi, il faut peut-être accepter de changer de chez-soi", estime Laurent Nowik, responsable de l'unité de recherche sur le vieillissement à la Caisse nationale d'assurance vieillesse. Mais cette mobilité est parfois "très contrainte" pour des retraités aux revenus faibles qui ne peuvent pas non plus se payer les résidences services privées qui se multiplient, surtout sur le littoral.Dans cette mosaïque d'alternatives naissantes, il faut selon M. Nowik, "une politique des pouvoirs publics pour encourager l'adaptation de l'habitat au vieillissement. Dans le fond, si c'est pour toucher six à huit personnes à chaque fois qu'on fait un habitat inclusif, c'est beaucoup d'argent pour qu'au final, dans 15 ans, ça ne concerne que très peu de monde".
Il y a 3 ans et 73 jours

« Accélérer, intensifier et simplifier la politique de rénovation urbaine », Valérie Pécresse (LR)

Logement, énergie, urbanisme... La candidate Les Républicains à l'élection présidentielle a répondu aux questions du Moniteur.