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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35876 résultats)
Il y a 3 ans et 73 jours

Trophée Béton Pro : les inscriptions sont ouvertes !

Les inscriptions pour la 3e édition du Trophée Béton Pro sont ouvertes. [©DR] Organisée par les associations Bétocib et Cimbéton, le Trophée Béton Pro a pour objet de récompenser des réalisations exemplaires en béton, construites en France au cours des cinq dernières années. Il s’agit aussi de sensibiliser le grand public à l’architecture béton. Et de montrer comment ce matériau évolue, en répondant toujours aux nouveaux objectifs environnementaux. La 3e édition est lancée… Ainsi, les inscriptions pour la 3e édition du Trophée Béton Pro sont ouvertes ! Les candidats (architectes, bureaux d’études, entreprises, industriels) peuvent soumettre leur candidature en ligne, jusqu’au 30 juin. Tous types d’ouvrages en béton, livrés entre le 1er janvier 2017 et le 30 juin 2022, sont éligibles à cette distinction biennale. Du logement individuel au logement collectif, de l’équipement privé à l’équipement public, culturel ou sportif. Mais aussi de l’ouvrage d’art à l’aménagement urbain… en neuf comme en rénovation. En octobre 2022, le jury rendra sa décision, qui sera suivie par la remise de prix du Trophée à la Maison de l’Architecture Ile-de-France. Il sera composé de représentants du ministère de la Culture, d’architectes, d’ingénieurs, d’élus, d’entreprises, d’industriels. La sélection des lauréats se fera sur la qualité architecturale et constructive des ouvrages. Ceci, en s’appuyant sur des critères, tels que la pertinence de l’utilisation du béton et de la mise en œuvre du matériau, l’usage esthétique. Mais aussi, la qualité d’intégration dans le site, structurelle ou environnementale, la durabilité…
Il y a 3 ans et 73 jours

SO ACOUSTIC de CLIPSO relève le défi écologique à Nanterre ! « Origine » – Immeuble tertiaire bioclimatique

Situé à Nanterre, à deux pas de la Défense, Origine est l’ensemble tertiaire d’un projet mixte à l’architecture innovante, un immeuble connecté et écoresponsable qui s’inspire de la nature et de ses bienfaits. Né du concours porté par l’Icade, cet îlot urbain qui couvre près de 70.000 m2 a été remporté par les agences d’architecture Maud […]
Il y a 3 ans et 73 jours

Éclairage public autonome et biodiversité : Novéa Énergies équipe les villes de Wasquehal (59) et La Roche sur Yon (85) de solutions éco-conçues

Préserver la biodiversité en conciliant les besoins de tous les écosystèmes est un des axes majeurs du développement durable, et concerne aujourd’hui tous les secteurs d’activité. Novéa Énergies, leader et précurseur dans le développement, la conception et la fabrication de systèmes d’éclairage public autonome en énergie, intègre la préservation de la biodiversité dans sa politique globale […]
Il y a 3 ans et 73 jours

Xylorix Inspector, nouvelle application FCBA pour vérifier facilement et rapidement les essences de bois

Pour aider les acteurs de la construction sur un chantier, en négoces ou lors de litiges judiciaires par exemple, à s’assurer de la conformité des essences de bois par rapport aux informations dont ils disposent, l’Institut technologique FCBA a développé une application dédiée : Xylorix Inspector.Le principe est simple : il suffit de positionner un objectif macroscopique grossissant 24x sur son produit bois et l’application, installée sur son smartphone, indique si l’essence recherchée est la bonne.Retenue comme nouveauté 2021 sur le Salon de la Construction et des Travaux Publics Artibat, cette application saura très vite se rendre indispensable pour contrôler les approvisionnements, réaliser des expertises sur site, etc.Xylorix Inspector : une application innovante pour tous les acteurs du boisL’Institut technologique FCBA, en partenariat avec la société spécialisée dans l’intelligence artificielle Agritix et avec le soutien du CODIFAB, a développé Xylorix Inspector, une application, téléchargeable sur son smartphone, destinée à identifier rapidement et facilement les essences de bois. Utilisant l’intelligence artificielle, ce système d’identification des essences de bois innovant est aujourd’hui unique en France et a d’ailleurs été distingué sur le Salon de la Construction et des Travaux Publics Artibat 2021 parmi les nouveautés de l’année.Xylorix Inspector permettra ainsi à tous les acteurs du bois, mais aussi d’une façon plus générale, à l’ensemble des professionnels amenés à travailler autour du matériau (fabricants, importateurs, architectes, professionnels de la régulation des flux de marchandises bois, négoces, experts, etc.) de contrôler les approvisionnements, réaliser des expertises en direct sur le terrain ou simplement s’assurer que les livraisons de panneaux/produits bois sont les bonnes.9 essences de bois, les plus couramment utilisées en France en menuiserie et pour le gros œuvre, sont aujourd’hui identifiables via l’application : Bossé, Chêne, Sapelli, Sipo, Douglas, Epicéa, Mélèze, Pins et Sapin. D’ici 2025, 50 autres essences de bois seront intégrées dans l’application.Comment ça marche ?Xylorix Inspector est simple d’utilisation. Après avoir téléchargé l’application disponible depuis toutes les plateformes mobiles et s’être procuré l’objectif associé, il suffit de :Faire une coupe à l’aide d’une lame de rasoir sur l’échantillon bois ; Placer l’objectif macroscopique grossissant 24X sur le téléphone ;Indiquer l’essence du bois censée être celle du produit concerné ;Prendre une photo de l’essence de bois à l’endroit de la coupe ;En quelques secondes, l’application confirme ou infirme l’information indiquée.
Il y a 3 ans et 73 jours

Valdelia mobilise les acteurs du bâtiment en lançant une série d’expérimentations sur le terrain en vue de la mise en œuvre de la REP Bâtiment.

Toulouse, le 21 mars 2022 – Après avoir regroupé près de 600 metteurs sur le marché et professionnels du bâtiment lors de ses deux Tournées nationales, Valdelia lance à présent 4 thématiques d’expérimentations pour préparer la mise en œuvre de la REP Bâtiment. L’éco-organisme compte ainsi mobiliser les parties prenantes pour valider des schémas décollecte et traitement des déchets du bâtiment envisagés. Ce projet pilote pour l’organisation opérationnelle de la future filière, doit durer 4 mois mais pourrait être prolongé sur une plus longue période. Il a pour objectif de construirecollectivement des réponses opérationnelles, pérennes et à coûts maîtrisés pour la mise en œuvre d’une filière des déchetsde produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) vertueuse et résolument tournée vers l’économie circulaire.Les inscriptions à l’événement de lancement des expérimentations sur le terrain sont ouvertes, ici :https://bit.ly/experimentationsterrain Si tous les textes officiels encadrant la filière REP Bâtiment n’ont pas encore été publiés, la machine est lancée. Après un cycle de rencontres individuelles et collectives avec l’ensemble des acteurs du bâtiment,l’heure est à l’expérimentation. « Après une première phase de sensibilisation des acteurs du bâtiment sur la nouvelle réglementation liée aux produits et matériaux de la construction du bâtiment découlant de la loi AGEC, puis une seconde phase d’information qui consistait à présenter les savoir-faire de notre éco-organisme et à suggérer des solutions concrètes pour répondre aux obligations réglementaires, l’heure est à l’essai et à la préparation de toute une filière qui va devoir en quelque sorte se réinventer… C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui une série d’expérimentations qui seront conduites jusqu’en juillet prochain, voire au-delà, pour tester et valider les dispositifs qui seront déployés au lancement de la filière », précise Arnaud Humbert-Droz, Président Exécutif Valdelia. Une prospective de la future REP PMCB Les groupes de travail ont été constitués dès le début de l’année […]
Il y a 3 ans et 75 jours

URW va miser sur la publicité ciblée dans ses centres commerciaux

Le groupe va créer une division dédiée à l'analyse des données de fréquentation de ses plus de 50 centres commerciaux en Europe et à la commercialisation, auprès des enseignes qu'ils hébergent, de campagnes publicitaires ciblées, donc plus lucratives."Au travers de différents capteurs, que ce soit des beacons, le wi-fi, des caméras qui peuvent être dans nos écrans (...) on a développé une capacité à mieux comprendre qui visite nos centres et comment", a expliqué à l'AFP le président du directoire d'URW, Jean-Marie Tritant."Ce sont des données anonymisées mais qui permettent de mieux décomposer notre clientèle et son comportement. Ce qui permet d'avoir une communication beaucoup plus ciblée pour les enseignes (...) On va pouvoir dire combien de gens ont été exposés à une communication et combien cela a généré, par exemple, de trafic dans les boutiques", a-t-il ajouté.Le groupe prévoit de dégager 75 millions d'euros de chiffre d'affaires de cette activité d'ici 2024 et 200 millions en 2030.Il envisage par ailleurs de développer davantage de projets immobiliers mixtes, incluant également des logements, alors que son coeur de métier reste les centres commerciaux et les bureaux."C'est principalement de la densification, c'est-à-dire qu'on va densifier les sites, on va récupérer des zones de parking, des extensions sur les toits... ce sont des parcelles déjà artificialisées dont on peut mieux gérer la finalité et permettre cette mixité d'usage qui va devenir de plus en plus nécessaire et importante", a détaillé Jean-Marie Tritant.URW réitère son objectif de se séparer d'ici fin 2023 de la plupart de ses actifs aux États-Unis, une vingtaine de centres commerciaux valorisés à 12 milliards d'euros fin 2021. Mais le calendrier de ces cessions n'a pas été dévoilé.Ces actifs, issus de l'absorption en 2018 du groupe Westfield, ont lourdement endetté URW et causé un changement houleux de direction en 2020, quand les opposants à cette acquisition ont pris le pouvoir.En Europe, URW doit encore céder 1,5 milliard d'actifs d'ici à la fin 2022 pour poursuivre son désendettement. Il vise pour 2024 un ratio d'endettement de 40%, contre 43,3% fin 2021.
Il y a 3 ans et 75 jours

Face à la hausse des prix du carburant, près de 50% des français sont prêts à passer à un véhicule électrique

Ce passage à l’électrique dans les années à venir pourrait bouleverser de manière très palpable le marché automobile. Aujourd’hui encore, la majorité des Français possède un véhicule à essence ou diesel (85%, 53% essence et 46% diesel). Imaginer que 43% d’entre eux puissent envisager de franchir le cap de l’électrique revient à dire que 37% de l’ensemble des Français pourraient s’initier à l’électrique dans les prochaines années.Le constat est plus flagrant en zone urbaine.50% parmi les habitants d’agglomérations de 20 000 à 100 000 habitants et 45% des habitants des agglomérations d’au moins 100 000 habitants se disent prêts à passer le cap (versus 35% en zone rurale); et même 51% des répondants résidant en Ile-de-France.L’attrait pour l’électrique est important et se veut imminentPlus concrètement, près d’un possesseur de véhicules thermiques sur cinq déclare avoir pour objectif de le remplacer d’ici 2025 (18%). Dans le détail, parmi ceux disposant d’un véhicule diesel ou essence, 5% seraient prêts à changer d’ici la fin de l’année, 8% d’ici deux ans et 5% à partir de 2025. Un quart des conducteurs de véhicules thermiques exprime le souhait de le faire mais ne se prononce pas sur la date exacte de changement de véhicule (25%).Les moins de 50 ans sont plus enclins à passer vers des énergies plus vertes concernant leur véhicule d’ici 2025 (21% contre 14% des 50 ans et plus). Plus particulièrement, près d’un quart des moins de 35 ans souhaite le faire d’ici trois ans (24%). Les catégories socio-professionnelles aisées, ayant un pouvoir d’achat certainement plus important, sont, elles aussi plus réceptives au changement (24% contre 15% des catégories populaires).Certains freins persistent toutefois sur plus de la moitié des propriétaires de véhicules à essence ou à dieselLes craintes qui pouvaient être présentes à l’arrivée sur le marché des véhicules électriques ne sont désormais plus d’actualité. Seule une minorité discrédite le manque de choix dans les gammes pour l’électrique (9%) et redoute que les batteries ne prennent feu (5%).Les raisons pratiques et économiques sont les premiers freins évoqués. Le coût d’achat d’un véhicule électrique peut aller de 20 000 € à 90 000 € environ. Ce coût freine encore une majorité des répondants (69%). Les foyers ayant de faibles revenus (moins de 2000 euros par mois) craignent davantage d’investir dans des voitures électriques (78% contre 66% de foyers aux revenus supérieurs).La batterie est perçue comme un des inconvénients principaux de la voiture électrique. La moitié des possesseurs de véhicules thermiques ne souhaitant pas passer à l’électrique remet en cause son manque d’autonomie (51%).Le manque de points de charge est également un point de frustration pour plus d’un tiers des répondants (40%) et même 46% des sondés vivant en agglomération parisienne.Enfin, le temps de charge de la batterie apparaît également comme un frein pour un tiers des répondants également. Si le temps de charge est perçu comme une difficulté par un tiers des détenteurs de véhicules diesel ou essence ne souhaitant pas investir dans l’électrique, il apparaît néanmoins comme un futur levier pour adhérer à l’électrique. Les habitants de l’agglomération parisienne sont également les plus susceptibles d’être intéressés par un temps de charge accéléré (50% pointent la longueur de temps de charge contre 33% des ruraux). Pour Aurélien de Meaux, Fondateur d’Electra : “Le véhicule électrique va trouver sa place dans les foyers français, certainement plus rapidement que prévu. Nous avons conscience que pour accompagner cette transition énergétique, il est essentiel de multiplier les points de recharge et surtout les points de recharge rapides et fiables. Ce sondage vient également conforter notre volonté d’axer notre développement de stations de recharge rapide en priorité dans les zones urbaines.”
Il y a 3 ans et 75 jours

Bastide Niel, à Bordeaux : plus de verdure et plus de logements (en BRS)

PROJETS URBAINS. Sur "l'un des derniers grands sites" dont la collectivité maîtrise l'avancée, l'équipe municipale a demandé à l'architecte-urbaniste de la Zac, Winy Maas, d'augmenter massivement la part d'espaces végétalisés, d'aérer le bâti, et d'ajouter quelque 700 logements, sociaux ou en bail réel solidaire. L'adjoint au maire chargé de l'urbanisme explique pourquoi à Batiactu.
Il y a 3 ans et 76 jours

Certification et gestion forestière durable au cœur des enjeux de la construction bois

Dans le cadre de la Journée internationale des forêts, Fibois Île-de-France, l’ONF et PEFC France ont organisé une matinée en forêt de Villefermoy (77), dédiée à la gestion durable des forêts et à la certification forestière. Architectes, aménageurs, maîtres d’ouvrage et prescripteurs de la construction ont été conviés pour cette visite inédite. Ils ont ainsi pu être sensibilisés à la certification forestière PEFC, avec, en ligne de mire, le développement du secteur bois-construction en France. Les invités ont pu découvrir la réalité de la gestion durable grâce à une visite commentée par Benoît Bocquet, responsable du service commercial bois pour l’Île de France à l’ONF et Grégory Coué, chargé des activités forêts au sein de PEFC Ouest. La visite a notamment fait une étape sur une parcelle dont sont issus des bois sélectionnés pour la reconstruction de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Certifiée PEFC pour sa gestion durable, la forêt de Villefermoy, en Seine-et-Marne, produit principalement du chêne mais également du charme et du hêtre.
Il y a 3 ans et 76 jours

Conflit russo-ukrainien : quel impact sur les entreprises artisanales ?

A la suite d’une enquête réalisée auprès des chefs d’entreprise artisanale cette semaine, le réseau des CMA, partenaire de premier plan des artisans dans tous les territoires, se mobilise pour les 1,8 million d’entreprises artisanales qu’il accompagne et travaille à la mise en place rapide des aides prioritaires afin de préserver l’activité économique du secteur.Les artisans rencontrent des difficultés économiques en lien direct avec le conflitDans une précédente étude menée par le réseau des CMA en janvier 2022, 28,2% des chefs d’entreprise artisanale disaient ne pas avoir ménagé leurs efforts pour développer et gérer autrement leur activité sur les 6 derniers mois. Face à l’urgence de la situation, l’optimisme des artisans et la bonne dynamique du secteur se retrouvent impactés. Le réseau des CMA constate une inquiétude généralisée.Une nouvelle enquête, menée du 25 au 30 mars 2022 auprès des chefs d’entreprise artisanale, permet aux CMA de mesurer l’ampleur de l’impact. Le réseau des CMA relève ainsi que 3 difficultés représentatives de la tendance nationale se distinguent :La hausse du coût de l’énergieLes difficultés d’approvisionnementUne baisse du chiffre d’affaires11% des chefs d’entreprise interrogés estiment que leur activité est déjà fortement impactée par le conflit. Pour la moitié d’entre eux, ils estiment que leur activité est impactée à moins de 25%. Ces remontées du terrain ont alerté le réseau des CMA sur la nécessité de mettre en place des mesures rapides de soutien.Le réseau des CMA a également interrogé les artisans sur les aides prioritaires à mettre en place :30% ont répondu avoir besoin d’une aide pour maintenir leur chiffre d’affaires26% ont répondu avoir besoin d’une aide pour le carburantEn réponse à ces inquiétudes, le réseau des CMA redouble d’efforts pour maintenir le soutien à la filière artisanale et redonner confiance aux artisans. L’enquête confirme bien la nécessité de renforcer les mesures d’aides aux entreprises artisanales.Les priorités des CMA : rassurer et accompagner les entreprisesSi le plan de résilience économique et sociale, présenté par le Gouvernement le 16 mars 2022, affiche des ambitions importantes, il ne cible pas encore suffisamment les artisans qui sont au cœur de l’économie de proximité. Pour faire face à l’envolée des prix, à l’augmentation des charges, à la baisse des marges, aux tensions de trésorerie, et surtout au manque de visibilité, le réseau des CMA a fait remonter des propositions concrètes telles que :la mise en place à titre temporaire d’un chèque énergie (permettant de limiter la hausse des factures de gaz ou d’électricité)la réduction à la pompe de 35 centimes par litre de gazolela non-dégradation par les assureurs crédits de la cotation des entreprisesl’obligation faite aux fournisseurs de garantir leur prix pendant au moins 3 moisLe réseau des CMA répond présent pour accompagner les artisans dans ce contexte. Il se mobilise pour informer les 3,1 millions d’actifs et préserver l’activité de notre économie de proximité.Les artisans sont solidaires de leurs collègues ukrainiens et aspirent à un retour à la paix le plus rapidement possible. Les CMA se tiennent prêtes à accompagner les travailleurs ukrainiens qui seront en recherche d’emplois dès que le Gouvernement aura déterminé les conditions administratives de leur recrutement.Pour Joël Fourny, président de CMA France : « Le sentiment qui prédomine chez les artisans est celui de la solidarité à l’égard du peuple ukrainien. A ce sentiment de solidarité s’ajoute ensuite le sentiment d’inquiétude lié aux conséquences économiques de cette guerre. 59% des chefs d’entreprise artisanale estiment leur activité impactée à moins de 25%. Il est de notre devoir de les rassurer et de leur apporter notre soutien pour maintenir la bonne dynamique économique du secteur. »Pour informer et accompagner les artisans, des cellules de crise ont été réactivées dans les CMA dont les coordonnées sont accessibles en ligne sur www.artisanat.fr.* Enquête en ligne réalisée du 25 au 30 mars 2022 auprès des artisans.
Il y a 3 ans et 76 jours

Massification de façades isolantes en bois

Plurial Novilia, filiale d’Action Logement, expérimente actuellement l’industrialisation et la massification des façades isolantes en bois dans le cadre de la réhabilitation de 127 logements à Reims. Le procédé s’appuie sur la pose en extérieur de la solution Panobloc© de la société Techniwood, une solution de façade en bois de 200mm d’épaisseur isolée avec de la laine de roche, préfabriquée en usine puis assemblée sur site. Outre son excellente performance énergétique, ce treillis structurel en bois composé d’un empilage de plis croisés à 90%, décalés et collés entre eux, permet de réduire de manière drastique le temps de travaux, les délais et les nuisances pour les locataires lors de la mise en œuvre. Cette solution bas carbone s’appuie sur un matériau bois biosourcé de fabrication française, sa mise en œuvre ne nécessite que peu d’intervenants et peu d’équipements, limitant ainsi les nuisances et les déchets. Elle offrira un gain de 20 à 30% sur la performance thermique, tout en supprimant les ponts thermiques et améliorant l’acoustique et l’étanchéité aux éléments naturels (air, eau, vent). Au total, les logements qui présentent actuellement une étiquette énergétique de E ou F selon les lots passeront en moyenne à une étiquette C, pour une réduction des consommations estimée à environ 40% en moyenne. Visuel : Equateur Architecte
Il y a 3 ans et 76 jours

Massification de façades isolantes en bois

Plurial Novilia, filiale d’Action Logement, expérimente actuellement l’industrialisation et la massification des façades isolantes en bois dans le cadre de la réhabilitation de 127 logements à Reims. Le procédé s’appuie sur la pose en extérieur de la solution Panobloc© de la société Techniwood, une solution de façade en bois de 200mm d’épaisseur isolée avec de la laine de roche, préfabriquée en usine puis assemblée sur site. Outre son excellente performance énergétique, ce treillis structurel en bois composé d’un empilage de plis croisés à 90%, décalés et collés entre eux, permet de réduire de manière drastique le temps de travaux, les délais et les nuisances pour les locataires lors de la mise en œuvre. Cette solution bas carbone s’appuie sur un matériau bois biosourcé de fabrication française, sa mise en œuvre ne nécessite que peu d’intervenants et peu d’équipements, limitant ainsi les nuisances et les déchets. Elle offrira un gain de 20 à 30% sur la performance thermique, tout en supprimant les ponts thermiques et améliorant l’acoustique et l’étanchéité aux éléments naturels (air, eau, vent). Au total, les logements qui présentent actuellement une étiquette énergétique de E ou F selon les lots passeront en moyenne à une étiquette C, pour une réduction des consommations estimée à environ 40% en moyenne. Visuel : Equateur Architecte Cet article Massification de façades isolantes en bois est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 76 jours

Présidentielle : Les géomètres-experts publient 10 propositions pour l’équité territoriale et environnementale

Paru dans l’après-guerre, l’ouvrage « Paris et le désert Français » de Jean-François GRAVIER témoignait d’une France déséquilibrée, dans laquelle les pouvoirs politiques, économiques et culturels étaient concentrés à la capitale. Aujourd’hui, le déséquilibre est également environnemental.Consciente de la nécessité de lutter contre la fracture territoriale et environnementale, l’Union Nationale des Géomètres- Experts souhaite être force de propositions dans le débat public et partager ses 10 propositions développées à la suite de Forums des Territoires réunissant politiques, experts et universitaires.« Notre ambition est de réconcilier France urbaine et France rurale, notamment en soutenant les élus dans leurs politiques environnementales et de dynamisation du territoire », précise Régis LAMBERT, président d’honneur de l’UNGE, qui pourra compter pour cela sur Cécile TAFFIN, la nouvelle présidente du syndicat.Parmi les mesures fortes, l’UNGE préconise notamment de mettre en place un chèque forfaitaire d’ingénierie territoriale et un « pacte de subsidiarité » sous l’égide de l’Etat, d’organiser des « Etats généraux du foncier » et de créer d’un guichet unique « maîtrise du foncier ». Pour ce faire, l’Union Nationale des Géomètres-Experts a développé une plateforme de propositions à destination du grand public, des spécialistes, mais également des candidats qui peuvent s’engager à soutenir ses propositions grâce à un outil dédié.
Il y a 3 ans et 76 jours

Alkern met en place sa stratégie de développement

Xavier Janin, président d’Alkern, dévoile sa stratégie de développement pour les années à venir. [©Alkern] Alkern voit l’avenir avec ambition. Le spécialiste de la préfabrication en béton souhaite mettre en place sa stratégie de développement pour les années à venir. Et son objectif est de renforcer son expertise sur le béton préfabriqué, « un matériau d’avenir ! », affirme Xavier Janin, président d’Alkern. En effet, le matériau offre des performances acoustiques et thermiques qui permettent de bénéficier d’un bon confort de vie. Il demeure aussi peu consommateur en énergie et 100 % recyclable. Enfin, de nouveaux liants bas carbone seront utilisés pour apporter des réponses aux enjeux liés à la baisse de l’utilisation de ciment de clinker et à la préservation des ressources naturelles. A l’horizon 2024, Alkern investira 10 M€ pour développer des solutions responsables sur ses trois secteurs d’activité. A savoir, le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Le but étant de décarboner ses systèmes constructifs et ses produits pour limiter leur impact à moins de 10 kgeqCO2/m2. De plus, l’industriel souhaite aussi diversifier ses matières premières. Cela, en favorisant l’utilisation de matériaux issus de la biomasse ou recyclés. Il est d’ailleurs un des membres fondateurs d’Ecominéro, l’éco-organisme de la filière minérale créé pour répondre à la mise en place de la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). Cette dernière vise à valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Et sur ce point-là, le groupe poursuit son engagement avec un objectif de 90 % de déchets recyclés en 2028. Les affaires d’Alkern se portent bien Les ambitions d’Alkern se caractérisent en majeure partie grâce à ses bons résultats. L’entreprise a dévoilé son bilan de 2021 et les perspectives pour 2022. En ce qui concerne les chiffres pour le bâtiment, plus particulièrement la maison individuelle et les aménagements extérieurs, les conséquences de la crise Covid semblent s’être dissipées. En effet, ces segments enregistrent une hausse de + 7 % en 2021, en comparaison à l’année 2020 et de + 2 % par rapport à 2019. Du côté des travaux publics, le secteur connaît aussi une nette augmentation avec + 10 %. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Cependant, « nous n’avons parcouru que la moitié du chemin », explique Xavier Janin. Le groupe reste à – 10 % d’activité en comparaison à 2019, qui reste « l’année de référence ». Malgré des résultats encourageants, le groupe doit faire face aux conséquences de la crise en Ukraine et à la reprise du Covid en Chine. « Nos secteurs seront forcément touchés, surtout sur le plan des coûts de construction », souligne Xavier Janin. Néanmoins, Alkern ne redoute pas le risque des pénuries de matériaux. Le groupe étant peu gourmand en énergies fossiles. « La seule matière première qui pourrait nous poser problème est le métal pour nos matériels, explique Xavier Jenin. Sinon, nous sommes prêts à surmonter  cette crise. » « Pas dans une RSE de bobo » Par ailleurs, Alkern renforce sa démarche RSE. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une RSE de bobo qui consiste à placer deux ou trois ruches pour rappeler la question de la biodiversité », ajoute Xavier Janin. En effet, le travail de l’industriel porte sur des produits éco-conçus bas carbone et sur une consommation réglementée des ressources comme l’eau ou le bois. En témoigne la mise en place, il y a 10 ans, d’un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77 % de retour palettes. Représentant environ près de 40 000 m3 de bois préservés chaque année. A cela s’ajoute son implication pour la ville durable, afin d’apporter des réponses aux enjeux de la perméabilité des sols et des îlots de chaleur. Notamment, avec ses pavés coquillages composés de coquilles Saint-Jacques broyées pour remplacer le granulat. Enfin, Alkern a signé, en février dernier, un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites français du groupe. Ce projet permettrait la production de 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants.
Il y a 3 ans et 76 jours

Référence Chantier : Le Porzo

Un peu d’histoire… Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit qui relie les villes de Nantes et de Brest et emprunte les vallées de l'Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet, du Doré, du Kergoat, de l’Hyères et de l’Aulne ; ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux. Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle et sa longueur totale est de 364 km. D’abord construit pour désenclaver le Centre-Bretagne et faciliter l’activité économique et industrielle, il a laissé aujourd’hui place aux pêcheurs, promeneurs et sportifs. Gabares et chalands disparus, le canal n’ouvre plus ses écluses qu’aux amateurs de canoës ou kayaks, aux plaisanciers sur voiliers, vedettes et autres bateaux motorisés, l'outil industriel et commercial s'étant mué en axe touristique. A partir de Pontivy pour se rendre à Nantes, les plaisanciers doivent utiliser un canal devenu artificiel. Le bief de partage n’étant plus alimenté par l’étang, en 1995 la Région Bretagne a dû construire une station de pompage au bord du blavet de la ville de Porzo pour récupérer l’eau du blavet et alimenter le bief de partage.Focus Cycle de l’eau – Approche « Preferred SOLUTION Partner »Être porteur de solution pour ses clients permet à Wilo France de se différencier, d’apporter une valeur ajoutée et une approche globale en tant que partenaire de transfert des fluides. Ainsi, l’approche globale « Preferred SOLUTION Partner » a permis aux équipes de Wilo France, avec le concours de leurs collègues de la Division Services pour toutes les prestations de services, de remporter un appel d’offre public pour le transfert d’eau du canal de Nantes à Brest avec une application de surpression dans un ouvrage en position horizontale et d’installer deux pompes de forage Wilo-EMU 24’’. La première pompe a été installée en 2020, la seconde en fin d’année 2021.Pour Ludovic Audic, Chargé de missions Génie Mécanique et Automatique Région Bretagne : « Les fournisseurs de pompes avec un tel débit aujourd’hui sont rares. Les pompes qui ont été fournies par la société Wilo, sont des pompes capables de pompés jusqu’à 750m3/h. »
Il y a 3 ans et 76 jours

La Fédération des SCOP du BTP et l’OPPBTP renouvellent leur partenariat pour la prévention des risques

Les résultats obtenus soulignent tout l’intérêt de leur démarche conjointe menée sur l’ensemble du territoire. Les deux partenaires ont donc décidé de poursuivre leurs actions communes en renouvelant leur accord national de partenariat. Leur objectif partagé est de mobiliser encore davantage les entreprises afin de faire progresser la prévention et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance.Des actions menées sur le plan national et régional pour faire avancer la préventionDepuis 2015, la Fédération SCOP BTP et l’OPPBTP se sont engagés dans une démarche commune visant à faire progresser la prévention au sein de l’ensemble des entreprises adhérentes de la Fédération des SCOP BTP. Ainsi, de nombreuses actions ont pu être menées ces dernières années :Au niveau national, le partenariat a notamment permis de promouvoir des outils et solutions de l’OPPBTP, dont monDocUnique et l’agence en ligne PréventionBTP En Direct, de créer les pages prévention du site internet de la Fédération des SCOP BTP ou encore d’organiser chaque année un séminaire des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP.Des conventions régionales ont également été signées dans toutes les régions, permettant notamment d’accompagner de nouvelles SCOP BTP dans la réalisation de leur DU, dans le cadre d’ateliers dédiés. Les actions ont régulièrement été ajustées en fonction des besoins identifiés et priorités fixées, notamment dans le but de faire face à la situation exceptionnelle engendrée par la crise sanitaire de la Covid-19.Dans le même temps, ces actions ont permis de renforcer les relations entre les partenaires, pour une présence renforcée aux côtés des SCOP BTP.Une mobilisation continueAinsi et afin de renouveler cette dynamique opérationnelle et partenariale, la Fédération des SCOP BTP et l’OPPBTP souhaitent continuer à faire évoluer les comportements et permettre aux SCOP BTP de gagner en performance économique, technique et humaine. Les partenaires se sont ainsi fixés de nouveaux objectifs :Poursuivre l’accompagnement des SCOP BTP dans l’évaluation des risques professionnels afin d’atteindre 100% des SCOP BTP avec un DUER et un plan d’action opérationnelL’évaluation des risques professionnels reste la pierre angulaire de toute démarche de prévention. Il s’agit donc de renforcer l’accompagnement des SCOP BTP, notamment les plus petites ou les plus éloignées du sujet prévention, afin que toutes disposent d’un Document unique et d’un plan d’action à jour.Pour cela, une nouvelle enquête relative au DU sera réalisée auprès de l’ensemble des adhérents de la Fédération des SCOP BTP afin d’identifier et pouvoir accompagner les SCOP BTP sans DU. La promotion des outils et solutions conçus par l’OPPBTP (MonDocUnique Prem’s, Mon DocUnique...) sera poursuivie de manière soutenue, avec un relai d’information dans les Fédérations SCOP régionales et les agences régionales de l’OPPBTP.Promouvoir et développer la culture prévention de tous les acteurs au sein de la Fédération des SCOP BTPPlusieurs enjeux seront poursuivis afin de promouvoir la prévention des risques professionnels :Identifier et prévenir les risques liés au métier, grâce à la poursuite d’études métiers déjà engagées (couvreur, électricien) et la mise en œuvre de nouvelles études afin de développer des solutions qui répondent aux besoins exprimés par les professionnels. Les résultats de ces études et travaux techniques feront l’objet de communications de la part des partenaires.Informer et proposer des solutions adaptées, selon des risques, des métiers ou des populations ciblés, en lien avec les priorités stratégiques du plan @Horizon 2025 de l’OPPBTP. Ainsi, ces actions porteront prioritairement sur les TMS, chutes de hauteur, l’hygiène, l’intérim, le risque routier professionnel, le risque chimique et le risque heurt engin-piéton. Les Fédérations régionales des SCOP BTP assureront un large relais d’information en contribuant à faire connaître les outils de l’OPPBTP pouvant aider les professionnels sur ces thèmes.Faire gagner en performance les SCOP BTP et les opérations sur lesquelles elles interviennent, en menant des études de cas Prévention & Performance.Mobiliser et davantage impliquer dans la promotion de la prévention les permanents et mandataires des Fédérations des SCOP BTPLa connaissance des enjeux liés à la prévention, des mandataires et permanents des Fédérations des SCOP BTP et leur implication dans la mise en œuvre effective de chaque action, sont des leviers essentiels pour développer la culture prévention des SCOP BTP.Pour y parvenir, les partenaires animeront conjointement des rencontres annuelles. Des formations issues de l’offre de l’OPPBTP ou spécifiquement adaptées leur seront également proposées pour les aider à s’approprier les messages de prévention, à s’engager dans les actions de l’OPPBTP ou à utiliser les ressources mises à leur disposition.
Il y a 3 ans et 76 jours

TP 35 signe la Charte de l'Arbre avec la ville de Rennes

Quelques éléments de contexte… Le conseil municipal de Rennes a adopté, le 6 décembre 2021, une "Charte de l'Arbre" avec 33 engagements, visant à préserver et renforcer la place de l'arbre en ville. Les partenaires (groupements d’entreprises, aménageurs, propriétaires fonciers, associations, promoteurs et bailleurs sociaux) ont été invités à signer cette charte afin de s’engager ensemble dans la démarche. La charte de l’arbre entend répondre à trois objectifs principaux : Promouvoir l'arbre en ville et accroître sa présence Prendre des engagements quantifiables (par exemple la volonté de planter 30.000 arbres en six ans) Apaiser le débat lors des interventions nécessaires sur les arbres Actrice de la transition écologique, la profession a décidé de s’engager en faveur de la préservation des arbresCes engagements concernent le périmètre de la ville de RennesEngagement n°1 : Sensibiliser les entreprises de Travaux Publics sur le thème de l’arbre en ville et de sa préservation en phase de chantierEngagement n°2 : Concevoir un mode de faire conciliant la présence de l’arbre avec les travaux VRD en commençant par un état des lieux du patrimoineEngagement n°3 : Préserver les arbres lors des interventions à proximité en respectant le protocole
Il y a 3 ans et 76 jours

Une magnifique maison flottante contemporaine en bois à Seattle

Cette maison flottante dénommée « Water Cabin » a été conçue par Olson Kundig en 2020. Elle est située dans une communauté de maisons flottantes à Seattle dans l’État de Washington. [De l’architecte] Située sur la baie Portage, juste au sud de l’université de Washington, la « Water Cabin » se présente comme une cabane dans un environnement urbain. Basse […]
Il y a 3 ans et 76 jours

Montpellier : une nouvelle usine d'eau potable jaillira en 2024

La régie des eaux de Montpellier Méditerranée Métropole va lancer, courant mai, la construction d'une usine de production d'eau potable sur le site de Valédeau, à l'est de Montpellier (Hérault).
Il y a 3 ans et 76 jours

« Soutenir – Ville, architecture et soin », selon SCAU et Cynthia Fleury

L’agence d’architecture et d’urbanisme SCAU et la philosophe Cynthia Fleury sont co-commissaires de l’exposition « Soutenir – Ville, architecture et soin ». Au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Jusqu’au 28 août 2022. Début 2020, l’épidémie de Covid fige soudainement l’humanité et vide les villes. En Île-de-France, plus d’un million de personnes choisissent de quitter la métropole pour […] L’article « Soutenir – Ville, architecture et soin », selon SCAU et Cynthia Fleury est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 77 jours

Impacté par des crises successives depuis 2 ans, le Bâtiment demande un soutien renforcé du secteur

Dans un contexte de crise des matériaux et de guerre en Ukraine, l’élection présidentielle à venir doit permettre de traiter la question de l’aménagement des territoires et de la construction en général en intégrant les questions du cadre de vie, du logement et des mobilités.La FFB relève notamment que les ventes de maisons individuelles abandonnent 15 % en glissement annuel sur le cumul décembre 2021-février 2022. Un fléchissement de l'activité bâtiment s'en suivra dans les prochains mois. Ce constat résulte très certainement du contrecoup de l’anticipation de la RE2020, entrée en vigueur le 1er janvier 2022, peut-être aussi de la réglementation du Haut Conseil de stabilité financière sur le crédit immobilier.S’y ajoutent également les premiers effets du « Zéro artificialisation nette » (ZAN), certaines collectivités traduisant l’objectif en arrêt immédiat de toute construction. Il faut bien dire que l’hyper-technicité des échanges autour de la définition même de l’artificialisation incite aux raccourcis, certes parfois abusifs, mais au moins compréhensibles. De fait, comment expliquer que le potager attenant à la maison de monsieur tout le monde est une surface artificialisée alors que le champ de pleine culture de l’autre côté du chemin ne l’est pas ? On peut d'ailleurs craindre que le législateur ne s’y retrouve pas non plus, lui qui avait mis en avant son intention claire d’exclure des espaces artificialisés les parcs, jardins de maisons individuelles ou espaces végétalisés à proximité des bâtiments d’habitation, parce qu’ils se révèlent souvent source d’une grande biodiversité. Alors que la mise en œuvre du ZAN appuyée sur la nouvelle définition claire de l’artificialisation des sols interviendra en 2031, la FFB demande à ce qu’on prenne le temps d’un débat serein pour déboucher sur un mécanisme opérationnel parce que compréhensible par tous. A contrario, la précipitation conduit irrémédiablement vers un système inapplicable et contestable, ce qu’il faut à tout prix éviter.La conjoncture à fin mars 2022En 2021, sur deux ans, les mises en chantier de logements se stabilisent quasiment, à 390.000 unités. Plus récemment, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, la situation se dégrade côté mises en chantier (-3,9 %) mais reste bien orientée côté autorisations (+6,8 %) grâce à l’individuel (+28,9 %), conséquence de l’afflux des dépôts de permis avant l’entrée en vigueur de la RE2020 au 1er janvier 2022. Toutefois, la contrepartie de ce mouvement s’observe d’ores et déjà dans l’effondrement des ventes de près de 15 % en cumul de décembre 2021 à février 2022 par rapport à la même période deux ans auparavant.Les surfaces commencées de bâtiments non résidentiels neufs chutent, quant à elles, de 11,8 % entre 2019 et 2021, pour tomber à 25,1 millions de m², un niveau inférieur de près de 7 millions à la moyenne de long terme. Sur la période récente, en glissement bisannuel sur trois mois à fin février 2022, les surfaces commencées et autorisées abandonnent encore 3,8 % et 11,9 %. Seuls les bâtiments industriels et assimilés, ainsi que les commerces tirent leur épingle du jeu, avec des niveaux en hausse.Quant à l’activité en amélioration-entretien, elle recule de 2,5 % entre 2019 et 2021. La rénovation énergétique continue toutefois de porter ce marché, à +1,0 %, et plus particulièrement dans le logement, à +3,9 %.Au global, l’activité bâtiment abandonne 4,9 % en volume entre 2019 et 2021, soit une évolution très proche de notre prévision de décembre 2020 (-5,6 %).Paradoxalement, sur la même période, l’emploi progresse de 55.700 unités, malgré la destruction de 6.500 équivalent-emplois à temps plein dans l’intérim. Le décalage entre évolutions de l’activité et de l’emploi reste donc de pleine actualité et s’explique pour une bonne part au moins par des carnets de commandes toujours pleins.Par ailleurs, les marges opérationnelles continuent de se dégrader dans la construction entre les troisième et quatrième trimestres 2021. Il en va de même des trésoreries des artisans, alors qu’elles se sont maintenues chez les plus de dix salariés, après la baisse de l’automne. Or, les problèmes d’approvisionnement se renforcent et les prix des matériaux s’envolent à nouveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, alors même que le bâtiment doit faire face à une progression substantielle du poste salaires, du fait d’une accélération de l’inflation et de difficultés de recrutement toujours prégnantes. Sans solidarité de filière renforcée, la situation financière des entreprises risque donc de se fragiliser rapidement.Un durcissement récent lié à la guerre en Ukraine Le rebond qui avait suivi les premiers confinements peinait à se transformer en véritable reprise, le déclenchement de la guerre en Ukraine a bouleversé le paysage et sans doute cassé la dynamique. Aux premières annonces de pénuries chez les fournisseurs, pas véritablement confirmées depuis, ont rapidement succédé des hausses de prix vertigineuses et parfois répétées. En un mois, les membres de la FBB collectent régulièrement des progressions annoncées à deux chiffres. Et la quasi-totalité des matériaux se trouve concernée, soit parce que leur production nécessite beaucoup d’énergie, facteur dont les prix connaissent des variations erratiques autour d’une tendance nettement haussière, soit parce qu’ils dépendent eux-mêmes de matières premières ou de demi-produits pénalisés par la guerre.La FFB appelle à la solidarité de la filière depuis plus d’un an pour qu’un véritable partage des surcoûts se mette en place. Le mouvement s’est révélé trop timide l’année dernière et se solde sur une hausse de coûts bâtiment de 5,4 % sur un an à fin décembre 2021 tous marchés et toutes tailles d’entreprises confondues, selon l’index BT01. C’est deux fois plus que l’inflation générale. Ce partage devient totalement indispensable aujourd’hui. À défaut, l’envolée se révèle telle que nombre des acteurs du secteur de l'immobilier et de la construction ne pourront plus honorer les contrats signés ou aller chercher de nouveaux marchés dont ils savent qu’ils finiront à perte. Les artisans et entreprises du bâtiment ont impérativement besoin de fournisseurs qui donnent un peu de visibilité et prennent leur part de l’effort, d’une part. D’autre part, dans un monde qui redevient inflationniste, ils ont aussi besoin de clients qui, jusqu’au bout de la chaîne, réintègrent des clauses de variations de prix sur tous les marchés. Enfin, la FFB demande aussi au gouvernement un soutien renforcé au secteur. Le BTP a été intégré au « Plan résilience », ce qui donne un cadre d’action ; en revanche, la case bâtiment reste largement à compléter. Dans l’immédiat, cela passe par deux mesures fortes, mais transitoires : le gel des pénalités de retard jusqu’en bout de chaîne sur tous les marchés et la prise en charge intégrale de l’activité partielle. Il s’agit de mesures indispensables pour permettre le retour à un peu de sérénité. En complément, pour soutenir les artisans et entreprises dans la tempête, la FFB réitère sa demande relative au versement immédiat des créances de carry back ou de toute autre aide à la trésorerie qui ne passe pas par du crédit, déjà largement mobilisé avec le PGE.Un ministère pour la filière Ce contexte rebat les cartes de la campagne présidentielle.C’est la raison pour laquelle les acteurs clés de la filière souhaitent appeler l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur la nécessité de faire de la politique du logement, de la rénovation et de la construction neuve une priorité d’action stratégique pour les années à venir.En effet, les constats sont aujourd’hui posés et les enjeux sont clairs pour :permettre à nos concitoyens, en particulier les plus démunis d’entre eux, de se loger dans les meilleures conditions, de confort, de sécurité et de santé. Le logement, premier poste de dépenses des ménages, doit être un outil en faveur du pouvoir d’achat ;répondre positivement aux enjeux prioritaires de la transition écologique qui ne pourra pas être réalisée sans une stratégie forte en partenariat avec tous les acteurs de la filière. La construction et la rénovation, en particulier énergétique et environnementale, doivent être des outils centraux de lutte contre le réchauffement climatique ;reconnaître et accompagner la dynamique d’une filière stratégique qui contribue au bien commun de la nation, sur le plan économique, industriel et social avec la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois non délocalisables sur tous les territoires ;veiller à la cohérence et la lisibilité des règlementations, promouvoir l’emploi durable et lutter contre la fraudeCes enjeux imposent une mesure forte pour inscrire dans la durée une véritable stratégie sur la construction, la rénovation, la lutte contre la fracture territoriale, la mise en œuvre concrète des projets de renouvellement urbain comme de revitalisation des centres villes et bourgs, ainsi que l’aménagement des territoires. Cette approche doit se développer en concertation étroite avec tous les acteurs de la filière, pour répondre à l’ensemble des besoins et aux mutations en cours, tel que le lien emploi-logement, par exemple.C’est la raison pour laquelle les acteurs de la filière construction-immobilier demandent aux candidats à l’élection présidentielle de créer, pour le prochain quinquennat, un ministère, de plein exercice, dédié à « la construction durable et à l'aménagement du territoire ».Un tel ministère permettrait de regrouper l'actuel ministère du Logement, de la Ville et de la Cohésion des territoires pour dégager une vision d'ensemble et une stratégie dans le domaine de la construction, de l’habitat, des mobilités, des infrastructures et de l'aménagement des territoires.Les acteurs de la filière construction-immobilier, signataires de cet engagement, représentent une :force de frappe économique de premier ordre avec plusieurs centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel sur l’ensemble du territoire national, réalisés par des centaines de milliers d’entreprises de toutes tailles ;filière d’excellence avec un nombre d’emplois en France de l’ordre de 4 millions, gage de la cohésion sociale de la nation.C’est en effet ensemble que l’activité et les emplois pourront être maintenus et développés par la filière, qui œuvre au quotidien pour le maintien de l’activité économique, la préservation de la biodiversité, le développement de l’économie circulaire, des compétences, la cohésion sociale et l’attractivité des territoires en France.
Il y a 3 ans et 77 jours

Les producteurs de matériaux minéraux présentent leurs propositions pour maintenir une industrie locale et durable

1er axe : favoriser les filières localesLes sites de l’UNICEM (carrières, usines de transformation, unités de production de béton prêt à l’emploi, ateliers de taille de pierres…), répartis sur l’ensemble du territoire, au plus proche de leurs clients, permettent une grande réactivité, favorisent les circuits courts et contribuent de façon positive à diminuer l’empreinte carbone liée au transport. Ce maillage de proximité participe également à la création et au maintien de l’emploi dans de nombreux territoires ruraux. La crise sanitaire a mis en évidence les limites de la mondialisation et le conflit actuel en Europe montre, tragiquement, la nécessité d’assurer un approvisionnement en matières premières locales, y compris en matériaux.Afin de maintenir la capacité de la France à s’approvisionner localement et durablement, la filière demande que des mesures soient prises pour :Valoriser davantage, dans les appels d’offres, les productions en boucles courtes et nationales ainsi que les entreprises fortement engagées dans une démarche RSE ;Utiliser le levier de la commande publique qui représente 10% du PIB, soit environ 200 milliards d’euros, pour atteindre ces objectifs.2ème axe : soutenir une industrie mobilisée et engagée pour la transition écologiqueLa lutte contre le changement climatique nécessite de favoriser l’emploi du bon matériau au bon endroit et à la juste quantité en ayant notamment recours à la mixité des matériaux.L’UNICEM souhaite que soit reconsidérée la méthode de l’ACV dynamique simplifiée qui sert de base aux calculs du poids carbone des ouvrages. Cette méthode, imposée contre l’avis du secteur du bâtiment, de la société et des experts scientifiques, minore les émissions prévues dans 50 ans, et donne ainsi un avantage aux produits biosourcés et au bois en particulier.Pour répondre aux objectifs fixés par la RE2020, la filière développe le béton « bas carbone » qui offre des performances de qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique, tout en émettant moins de gaz à effet de serre, avec pour objectif de concourir avec les autres matériaux de construction, et l’ensemble des acteurs de la construction, à l’offre d’ouvrages décarbonés.Par ailleurs, la filière poursuivra les efforts engagés depuis de nombreuses années en matière de recyclage des déchets inertes issus de la déconstruction. L’objectif est d’atteindre 90% des déchets inertes recyclés en 2028 (contre 76% aujourd’hui). Néanmoins, ni le recours à des matériaux alternatifs, ni le recours aux matériaux recyclés ne permettra de couvrir la totalité des besoins de la construction et des travaux publics dans les années à venir. Il sera toujours nécessaire d’avoir dans l’ensemble des territoires des carrières pour assurer leurs approvisionnements en matériaux. Les carrières sont des installations classées pour la protection de l’environnement, soumis à un régime particulier puisque la durée de leurs autorisations d’activités est limitée à 30 ans par le code de l’environnement et, concrètement dans la majorité des cas, à 15 ans par les DREAL. Afin d’apporter aux entreprises davantage de sécurité juridique, de permettre une optimisation des investissements et un allègement des contraintes administratives, la filière demande que les autorisations de carrières soient accordées pour la durée nécessaire à la complète exploitation des gisements, sans préjudice pour les autorités préfectorales d’adapter les prescriptions.3ème axe : accompagner la modernisation de l'industrie de la pierre de constructionLa France est riche d’un sous-sol très varié qui permet à près de 500 carrières d’extraire des roches ornementales et de construction sur l’ensemble du territoire : pierres calcaires, granits, schistes, marbres, grès, laves, gneiss… La filière extractive et de transformation de la pierre, constituée essentiellement de TPE de PME, alimente tous les secteurs du bâtiment, de la voirie, de l’aménagement urbain, du funéraire et aussi du patrimoine. Elle a permis, à travers le temps, la construction d’un patrimoine architectural riche et propre à chaque région, un patrimoine qui contribue à l’attrait touristique de la France. Tout ceci avec un impact climatique et environnemental très réduit : peu de consommations énergétiques, des qualités environnementales intrinsèques, la possibilité d’un recyclage ou d’une réutilisation quasi infinie.Or, pour de nombreux chantiers, ce sont des produits d’importation qui sont choisis pour des raisons de coûts et de délais. Les importations ont entraîné entre 2010 et 2018, la disparition de 20 % des entreprises de la profession de la pierre.Pour la survie de l’industrie française, l’UNICEM demande la mise en place d’un grand plan d’investissement au niveau national, qui permettra aux PME et TPE de la filière, de se doter d’usines de transformation au meilleur état de l’art. Pour Alain Boisselon, Président de l’UNICEM : « A l’occasion des élections présidentielles, l’UNICEM interpelle les candidates et candidats sur la nécessité de maintenir une industrie française des matériaux minéraux forte, dans une double perspective économique et écologique. Notre objectif est de sensibiliser les futurs exécutifs. Le soutien à l’industrie des matériaux minéraux est déterminant pour maintenir la capacité de la France à s’approvisionner en matériaux locaux et durables. »
Il y a 3 ans et 77 jours

Le Groupe Duval prend une participation au capital de Maison Demeurance et acquiert le constructeur de maisons individuelles Bessin

Maison Demeurance s'est ainsi récemment illustrée dans la construction de maisons passives innovantes.Ces acquisitions permettront, par ailleurs, de continuer à répondre aux besoins des bailleurs sociaux tout en développant une nouvelle offre de rénovation énergétique des maisons individuelles.Cette alliance illustre par ailleurs la volonté du Groupe Duval de renforcer sa position d’acteur-clé de l'immobilier au cœur des territoires au service des collectivités.Pour Eric Duval, Président-Directeur Général du Groupe Duval : « Ce rapprochement entrepreneurial crée une alliance stratégique pour notre Groupe qui affirme ainsi son ambition d’associer à la puissance de ses métiers liés à la promotion immobilière la pertinence du modèle des maisons individuelles responsables ».Pour Louis-Victor Duval, Directeur Général Adjoint : « Cette nouvelle étape stratégique va offrir une puissance supplémentaire à nos ambitions de développement territorial. Nous sommes heureux d'entretenir la dynamique d'impact de notre Groupe familial avec des entrepreneurs régionaux incontournables et responsables dont nous partageons les valeurs ».Chiffres clés :Forts de 30 ans d’expériencePlus de 5000 maisons déjà construites, soit 500.000 m² avec des maisons allant jusqu’à 300 m²Une quinzaine d’agences réparties en Normandie, en Bretagne et en Loire-AtlantiqueUn réseau de 200 artisansUn carnet de commandes de 50 M€ de chiffre d’affaires (contrat de maisons individuelles) cette annéeL'objectif : 200 M€ annuel de chiffres d’affaires grâce à une extension des zones géographiques d'intervention, le développement du logement social et de la rénovation énergétique dont la demande ne cesse de croître.
Il y a 3 ans et 77 jours

Pyrénées-Atlantiques : la mairie de Bayonne poursuit le développement de son réseau cyclable

À Bayonne, plusieurs opérations seront réalisées par la Mairie afin de renforcer le réseau de voies cyclables de la ville.
Il y a 3 ans et 77 jours

Oise : un projet de crématorium à Nogent-sur-Oise

La Ville de Nogent-sur-Oise (Oise) souhaite diversifier l’offre funéraire par la création d’un crématorium et d’un jardin du souvenir.
Il y a 3 ans et 77 jours

Présidentielles : L’Ordre des architectes publie son plaidoyer

L’Ordre des architectes dévoile son plaidoyer “Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution”. [©DR] L’Ordre des architectes a rendu public un plaidoyer “Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution”, en faveur de la création architecturale. L’objectif est de replacer l’intérêt public au cœur de la fabrication de la ville. Le syndicat professionnel entend défendre un nouveau modèle. Il propose un programme structuré autour de cinq grands axes : renforcer les territoires pour permettre un développement mieux équilibré ;passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat ;réparer la ville, en donnant la priorité à la réhabilitation ;faire évoluer les pratiques face au changement climatique. Lire aussi : Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 30 000 architectes Ainsi, pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, « la création architecturale apporte des solutions au service des habitants et de la planète, qui ont été jusqu’ici trop peu exploitées par les décideurs publics. Elle permet de concevoir des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques, en “renaturant” les sols. Mais aussi de rénover le bâti dans le respect du patrimoine. En pensant l’aménagement en lien avec la société, l’architecture devient un levier économique majeur et territorialisé. Ces solutions doivent désormais être entendues et appliquées, car l’heure est à l’action ». Lire aussi : Les propositions de la Filière Béton aux candidats à la présidentielle Ainsi, à travers ses conseils régionaux, l’Ordre des architectes présentera aux décideurs locaux ce plaidoyer dans lequel ces acteurs pourront puiser des solutions pratiques à l’appui de stratégies locales ambitieuses. Retrouvez ici le plaidoyer : https://www.architectes.org/actualites/habitats-villes-territoires-l-architecture-comme-solution-l-ordre-publie-son-plaidoyer
Il y a 3 ans et 77 jours

Procore annonce son arrivée en France pour soutenir la transformation numérique du secteur de la construction

De l’avant-projet à la clôture et au-delà, les maîtres d'ouvrages et maîtres d'œuvres, ainsi que les entreprises générales et spécialisées, ont accès à une source de données unifiée et unique pour obtenir des informations précises et en temps réel tout au long du cycle de vie du projet.Un besoin de visibilité et de contrôle renforcé sur les projets de constructionLes professionnels de la construction en France accélèrent leur transformation digitale et recherchent de nouvelles solutions pour optimiser leur gestion des projets, qu’il s’agisse de gérer les délais ou leurs performances, tout en permettant une collaboration simplifiée entre toutes les parties prenantes. Pour soutenir cette transformation et l'ensemble des acteurs de l'industrie de la construction en Europe, Procore lance désormais sa plateforme en France.Pour Laurence Caron, Directrice Principale, Responsable Ventes en Europe du Sud chez Procore : “Procore a été conçu par des professionnels de la construction pour les professionnels de la construction afin d’améliorer leur quotidien. Nous sommes ravis de pouvoir aujourd’hui contribuer à soutenir le secteur français de la construction. Procore est une plateforme de gestion de projets de construction qui permet à tous les acteurs du secteur d’unifier leurs données tout au long de leurs projets. Procore propose une expérience simple et unique depuis la conceptualisation jusqu’à la livraison, permettant aux professionnels d’avoir une vue d’ensemble en temps réel sur leurs projets.” Procore rassemble les équipes de projets et les données en une seule plateformeAujourd’hui, Procore est le logiciel de gestion de construction le plus utilisé du monde, avec plus de 12.000 clients impliqués dans plus d’un million de projets, à travers 150 pays. Depuis sa création en 2002, Procore a été développé autour d’une seule philosophie : c’est en connectant toutes les personnes, tous les systèmes et toutes les données sur une seule plateforme que nous pouvons réaliser le plein potentiel des technologies de construction. Procore est une plateforme de gestion de construction tout-en-un qui connecte les équipes et les données en offrant une expérience utilisateur simple et unique du début à la fin d’un projet (de l’appel d’offre jusqu’à la livraison).Chaque professionnel du secteur de la construction a besoin de visibilité, de traçabilité, de simplicité d’utilisation et d’interopérabilité avec ses outils habituels pour favoriser la collaboration et avancer plus sûrement et plus efficacement.Pour Tooey Courtemanche, fondateur et PDG de Procore : "Depuis ces 20 dernières années, nous avons œuvré à relier tous les acteurs de la construction sur une plateforme mondiale. Procore est aujourd'hui utilisé dans plus de 150 pays, et nombreux sont nos clients qui ont des projets en cours en France. S'étendre officiellement en France permettra à Procore d'être le meilleur partenaire des leaders de la construction dans cette région et dans le monde entier."Première participation officielle à un grand salon professionnel français : BIM WorldLa première rencontre officielle de Procore avec l'industrie française aura lieu au BIM World (5 & 6 avril, Paris), grand salon des professionnels et des collectivités utilisant le Building Information Modeling et les technologies numériques au service de la construction, de l'immobilier et de l'aménagement urbain. A cette occasion, Laurence Caron tiendra une conférence axée sur l'approche de la plateforme tout-en-un de Procore pour soutenir les projets de construction français le 5 avril à 12h00. Les participants pourront également assister à des démonstrations en direct des solutions.
Il y a 3 ans et 77 jours

Zan : "On est en train de créer une crise pour préserver 1% du territoire" (Unam)

URBANISATION. Pour l'Union nationale des aménageurs, le déficit de construction provoqué par la règle de zéro artificialisation "comptable" telle qu'imaginée par le Gouvernement serait encore plus important qu'aujourd'hui. Or le rythme de consommation foncière, qui a largement ralenti, permettrait de la souplesse.
Il y a 3 ans et 78 jours

Bâtir durable : nouveau catalogue matériaux naturels ISOLATION de France Matériaux

Alliant confort d’hiver, confort d’été et faible empreinte carbone, les isolants biosourcés sont portés par la RE 2020 et sont de plus en plus utilisés dans la construction et la rénovation durable des bâtiments. Pour présenter son offre sur cette famille de produits, France Matériaux, groupement national de négoces en matériaux indépendants, lance son premier catalogue dédié aux isolants biosourcés. Véritable guide de choix, le nouveau catalogue consacré aux isolants biosourcés de France Matériaux a pour objectif d’aider les professionnels à bâtir durablement. Conçu pour une recherche facilitée en fonction des besoins du chantier, il décline l’offre produits en 6 thématiques : • la fibre de bois en panneaux semi-rigides, rigides ou en vrac pour le doublage de mur par l’intérieur, l’isolation thermique par l’extérieur, la toiture, le plancher et les combles ; • la ouate de cellulose en panneaux semi-rigides ou en vrac pour l’isolation des murs et des combles perdus ; • le chanvre, en vrac ou en panneaux rigides, pour conjuguer isolation thermique et perspirance du bâtiment ; • la chaux, qui associée au chanvre, offre des qualités d’isolation thermique pour les maisons en pierre ou aux murs maçonnés ; • le liège, doté de performances thermiques et acoustiques, présenté en panneaux ou en vrac, pour le remplissage des murs et des combles, par exemple ; • les accessoires associés aux différents isolants biosourcés pour une pose dans les règles de l’art : pare-vapeurs, ruban adhésif, … Pour simplifier la sélection, chaque descriptif est accompagné de pictogrammes représentant la destination du produit : combles aménagés, combles perdus, mur intérieur, mur extérieur, plancher, ITE. A la fin du catalogue, une carte de France et le nouveau site internet https://www.france-materiaux.fr/ permettent au client de retrouver le point de vente le plus proche de chez lui parmi les 242 négoces indépendants du groupement. LE BUREAU DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE : UN SERVICE FRANCE MATÉRIAUX ASSOCIÉ Toujours dans un souci d’accompagnement de ses clients disposant du label RGE, rappelons que France Matériaux met à leur disposition un service, le Bureau de la Performance Energétique, pour les conseiller, les former et les accompagner à constituer leurs dossiers d’aide à la rénovation énergétique (MaPrime Rénov, dispositif CEE). Pour en bénéficier, il suffit de le contacter par mail – contact@bpe-france-materiaux.fr ou par téléphone au 04 79 62 75 57
Il y a 3 ans et 78 jours

Reckli et Keim invitent les maîtres d’œuvre au “Concrete Show”

Les responsables d’opérations Reckli France et les chargés d’affaires Keim France, dont (au centre face) Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France, et (centre, gauche) Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France. [©Photocall] « Reckli fabrique des matrices de coffrages et Keim, des peintures et des lasures minérales. Nous avons uni nos savoir-faire pour lancer un procédé appelé Reckli Color by Keim », explique Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France. Et Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France, de poursuivre : « C’est assez naturellement que ce partenariat entre Reckli et Keim s’est noué. Deux PME allemandes, qui se retrouvaient souvent sur des chantiers. Un accord entre un fabricant de couleurs et un industriel des textures. Nous avons formulé un produit adapté à leur matrice et au béton matricé, qui est très texturé. C’est un procédé global, pour accompagner la maîtrise d’œuvre dans la sélection de sa matrice de coffrage et dans l’application d’une lasure pour embellir le béton. Mais aussi le protéger ». Un afterwork convivial Ainsi, courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. « Nous avons décidé de faire trois évènements dans l’année : un à Paris en mars, un à Nantes en juin et un dernier à Marseille en octobre. Des rendez-vous à destination des maîtres d’œuvre. Le but est de promouvoir un nouveau produit pensé par rapport aux besoins des architectes », reprend Cécile Moura. A la galerie Sakura, se mêlaient exposition du moment, échantillons de matrices et de bétons, photos de projets. Très conviviale, la soirée a privilégié le contact entre les responsables d’opérations Reckli France, les chargés d’affaires Keim France et les prescripteurs. A suivre en juin… pour les maîtres d’œuvre qui ont manqué la session parisienne. Courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]
Il y a 3 ans et 78 jours

Les écologistes parisiens veulent "rehausser" l'ambition du PLU

URBANISME. Plus une tour, plus un mètre carré de bureau : le groupe écologiste au Conseil de Paris demande que le futur PLU de la capitale, dont le PADD (document programmatique), est mis à la consultation du public, ait des ambitions environnementales "largement réhaussées" par rapport à la version proposée.
Il y a 3 ans et 78 jours

Hauts-de-Seine : signature de la convention de renouvellement urbain du quartier de la Pierre-Plate à Bagneux

Les travaux dédiés à la rénovation urbaine du quartier de la Pierre-Plate, à Bagneux, vont se poursuivre jusqu’en 2029-2030.
Il y a 3 ans et 78 jours

Var : la police de La Seyne-sur-Mer disposera d’ici peu d’un nouveau centre de supervision urbain

Un centre de supervision urbain est en cours d’aménagement à l’hôtel de police de La Seyne-sur-Mer. Il devrait entrer en service en avril 2022.
Il y a 3 ans et 78 jours

GSE engage la construction d'une usine de 2.875m² pour Biotech Dental

Avec 300 salariés, elle produira des gouttières orthodontiques SMILERS pour le leader français dans le domaine des implants dentaires, des prothèses dentaires et des dispositifs médicaux dédiés à l'orthodontie.Un bâtiment mixte au design soignéD’une surface totale de 2.875 m², sur un terrain de 10.000 m², ce nouvel ensemble immobilier de trois étages intégrera un atelier de 1.000 m², dédié à la production, ainsi que 1.875 m² d’espaces de bureaux.Bénéficiant d’un design soigné signé par le cabinet EMH ARCHITECTES, le bâtiment verra son atelier et une partie des bureaux équipés de bardages translucides pour permettre un apport lumineux optimal. Une verrière de 60 m² assurera également un apport de lumière naturelle au centre de l’atelier, créant un espace ouvert et lumineux, propice au bien-être. Pour compléter l’ensemble, cette usine sera dotée d’une vaste terrasse en bois de 300 m², d’un aménagement paysager au niveau de l’accueil, deux cafétérias dédiées aux salariés et une salle de formation. L’atelier devra maintenir une température constante afin de conserver le calibrage des imprimantes 3D, avec une distribution uniforme par gaines textiles.« C’est une grande fierté pour GSE d’accompagner dans son développement une pépite provençale qui rayonne à l’international » déclare Patrice Tachouaft, directeur de région PACA chez GSE.La plus grande usine d’aligneurs d’Europe Le nouveau site de BIOTECH DENTAL accueillera 4 lignes de production composées d’imprimantes 3D et d’outils de thermoformage et de finitions : il s’agira de la plus grande usine de production d’aligneurs en Europe, par une entreprise européenne. Cet investissement, de l’ordre de 15 millions d’euros, permettra de produire sur ce site jusqu’à 10.000 aligneurs de dents transparents par jour et de multiplier par 7 la production d’aligneurs de la marque SMILERS, pour répondre au développement national et international du groupe, désormais présent aux Etats-Unis. Cette implantation permettra de créer 300 emplois à terme et fera preuve de la plus grande exigence en matière de respect des enjeux environnementaux. Ainsi, la consommation d’encre, de packaging et de plastique sera scrutée et le système d’impression utilisé permettra de récupérer une grande partie de la résine qui aurait été jetée, permettant un gain de consommation de l’ordre de 10 à 20%. Un système d’auto-régulation thermique et un usage d’imprimantes 3D dix fois plus économiques en énergie complètent le volet écologique.Pour Philippe Véran, Président Fondateur de BIOTECH DENTAL : « Nous sommes très heureux de compter une troisième usine de production pour Biotech Dental. La construction de ce nouvel outil de production s’inscrit dans la stratégie de notre groupe de continuer à servir l’excellence française ; ce nouveau site vient par ailleurs renforcer le développement de notre filiale Smilers qui existe depuis 2014 et réaffirme notre position de leader chez les dentistes omnipraticiens en France ». Il ajoute « Biotech Dental est le seul fabricant proposant une offre globale dans le dentaire à bénéficier d’une certification officielle pour l’ensemble de ses produits : le label Origine France Garantie. »
Il y a 3 ans et 78 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 78 jours

Seine-Saint-Denis : Saint-Denis entamera sa métamorphose à l’été 2022

Le projet de rénovation du centre-ville de Saint-Denis devrait commencer cet été.
Il y a 3 ans et 78 jours

Pyrénées-Atlantiques : mise en service de plusieurs pistes cyclables en 2022

La Ville de Bayonne engage un plan de développement du vélo. Plusieurs pistes cyclables seront aménagées cette année 2022.
Il y a 3 ans et 78 jours

Chantiers à l’international – Côte d’Ivoire : Sept ponts contre l’isolement

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine NGE doit réaliser sept ponts mixtes routiers sur le territoire ivoirien, dans le cadre d’un contrat de sous-traitance (illustration issue d’un projet précédent). [©NGE] Ce n’est pas un, ni deux, mais bien la construction de sept ponts qui vient d’être lancée en Côte d’Ivoire. En soi, les ouvrages ne sont pas spectaculaires, ni d’une technicité exceptionnelle. Ils sont juste indispensables aux populations locales. « Le but est de relier des villages entre eux, d’en désenclaver d’autres, isolés durant la saison des pluies. Ou simplement d’assurer un franchissement de rivière en toute sécurité », explique Ranime El Nabouch, référente technique béton pour NGE en Côte d’Ivoire. Rien d’anormal dans la démarche. La zone de travaux reste vaste, car, pour ainsi dire, s’étalant entre Abidjan, principal centre économique du pays, et Korhogo, dans le Nord. Il faut compter entre 8 et 9 h de voiture pour relier les deux points, distants de 560 km ! Même si les ouvrages présentent des lignes similaires – piles en béton et tablier mixte -, ils s’inscrivent à chaque fois dans un contexte qui leur est propre. « On peut considérer chaque projet comme individuel et unique, d’autant qu’ils vont être réalisés les uns à la suite des autres. » Même si, à l’heure actuelle, deux ouvrages sont construits en parallèle. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 78 jours

Ecocem travaille déjà sur les liants bas carbone de demain

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Rory McNeill est le directeur commercial et développement de marché d’Ecocem France. [©Ecocem] Ecocem France est né en 2007. Mais qui se cache derrière cette filiale ? Rory McNeill : Ecocem France est une filiale d’Ecocem Materials, qui détient 51 % des parts et d’ArcelorMittal. Ceci, dans le cadre d’un joint-venture. L’entité produit chaque année 1,5 Mt de liants à destination du marché français, à partir de ses deux usines de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. En tant que tel, outre la France, le groupe est présent en Irlande, avec son usine historique de Dublin, et aux Pays-Bas où il a inauguré un site de production dès 2002. Enfin, en 2013, ce sont deux silos de stockage qui ont vu le jour au Royaume-Uni, un premier sur la côte Ouest près de Manchester et un second sur la côte Est, à proximité de Londres. A l’origine, Ecocem était seulement fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux. Mais l’offre s’est bien étoffée depuis… Dès le départ, Ecocem proposait des laitiers de classe A, caractérisés par une finesse Blaine de 4 500. Depuis l’offre s’est élargie, en particulier vers les ciments bas carbone, car s’inscrivant dans le sens de notre stratégie. En 2018, nous avons mis sur le marché un CEM III/C, marqué NF et CE. Ce produit est le fruit des travaux de notre R&D centrale, mise en service à partir de 2013, et caractérisé par l’ouverture, en 2021, de notre laboratoire à Champlan, en Essonne. Aujourd’hui, cette cellule travaille sur les liants bas carbone de demain… Des offres qui devraient arriver peu à peu sur le marché à partir de 2022/23. A ce propos, Breakthrough Energy Venture, un fonds d’investissement fondé par Bill Gates, est entré au capital d’Ecocem Materials, à hauteur de 10 %. Son objectif est de lutter contre le réchauffement climatique et d’apporter un aide à la recherche de solutions bas carbone. En effet, il est temps d’aller au-delà des techniques du clinker. Mais aussi de faire bouger les ciments vis-à-vis de la normalisation et aussi de faire évoluer les normes… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr gform.initializeOnLoaded( function() {gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.svg' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;wp.a11y.speak(jQuery('#gform_confirmation_message_3').text());}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} );
Il y a 3 ans et 78 jours

Les bétons se mettent au vert

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine La start-up Materrup a conçu un process de valorisation des ciments et des bétons à base d’argile crue non calcinée. [©Materrup] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. De bois, de terre, de coquillage ou encore de chanvre, le béton se décline de mille manières. Ces matières utilisant des bases issues du végétal et/ou du recyclage intéressent de plus en plus, surtout au regard des nouvelles réglementations dans la construction. Une tendance qui s’observe jusque chez les majors du béton comme Vicat qui a annoncé, il y a deux ans, l’arrivée de son premier BPE biosourcé à base de granulats de bois. « L’inclusion du bois comme une charge minérale donne naissance à un nouveau matériau qu’il est possible de produire sur tout le territoire, disait alors Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat. Ce béton complète notre offre de matériaux biosourcés initialement destinés à la préfabrication. Ce développement est une réponse aux exigences de la RE 2020. Et accompagne les filières de la construction vers la neutralité carbone. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 78 jours

Yvelines : Houdan s’offre un parking de 130 places

Les travaux du nouveau parking de Houdan prendront fin en octobre 2022.
Il y a 3 ans et 78 jours

Incroyable système de toiture enterrée à l’abbaye de Sorde

C’est dans le cadre d’un projet de restauration du cryptoportique de l’abbaye de Sorde dans les Landes, porté par la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans et réalisé sous le contrôle de la Conservation régionale des Monuments historiques que le Service régional de l’archéologie a prescrit une fouille archéologique préventive réalisée par la société Eveha. L’objectif, en amont des travaux, était d’acquérir de nouvelles connaissances sur l’architecture du cryptoportique construit au XVIIIe siècle, en surplomb du Gave d’Oloron, ainsi que sur les bâtiments antérieurs. L’équipe d’archéologues a mis au jour un insoupçonnable système de toitures complexe en tuiles. A priori enterré dès l’origine, le dispositif est installé directement sur l’ensemble des voûtes de la galerie du cryptoportique afin d’assurer l’étanchéité de ce dernier via un système de drains chargé d’évacuer les eaux pluviales vers le Gave. La rareté même de ces vestiges, dont on ne connaît pas d’autre exemple sur le territoire national, leur confère un caractère exceptionnel. La fouille, encore partielle, doit être poursuivie dans les prochains mois. Les observations futures permettront d’apporter des informations complémentaires et éventuellement d’affiner les premières conclusions des archéologues. Au terme des travaux, la terrasse sera à nouveau recouverte de terre afin d’assurer la conservation des vestiges. Une exposition prolongée de ces derniers aux aléas climatiques risquerait en effet de menacer leur pérennité ainsi que la structure du cryptoportique. Si des modélisations 3D permettront de conserver et de présenter l’aspect et le fonctionnement des toitures, des visites proposées le 1er avril 2022 conjointement par la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans et la société Eveha constituent l’unique occasion de découvrir ces vestiges. Photo : Drac Nouvelle Aquitaine
Il y a 3 ans et 78 jours

Dossier : Bétons et éco-construction #1

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Tour de production de l’unité H2, en cours de construction à l’aide du ciment H-UKR, sur le site Hoffmann Green Cement de Bournezeau, en Vendée. [©HGCT] Mini Sommaire : Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone.   Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. N’en déplaise aux climato-septiques, les dégâts du réchauffement climatique sont déjà visibles. Dans son dernier rapport diffusé le 28 février dernier, le Giec1 estime qu’il y aurait déjà entre 3,3 et 3,6 Md d’humains impactés par ce dérèglement. Près de la moitié de la population mondiale… Si les différentes COP et politiques d’Etats s’activent sur le sujet, l’objectif est surtout de sauver les meubles (et, par la même occasion, les humains, la faune et la flore…). Et ainsi, de rester en dessous des + 4 °C en 2100. Parmi les secteurs les plus émetteurs, la construction (bâtiment et industrie) figure parmi les mauvais élèves. Dans la quête de la neutralité carbone et de la ville frugale, l’éco-construction prend donc tout son sens. Dans ce contexte, comment l’industrie du béton s’adapte-t-elle ? Quelles sont les nouvelles technologies ? Les nouvelles pratiques sur le chantier ? Et les acteurs moteurs ? Dans ce dossier, traité en deux parties, nous avons essayé de cartographier des éléments de réponses, en interrogeant un secteur engagé dans une mutation plus que nécessaire. Vers des technologies d’avenir Depuis quelques années, un bon nombre de Français consomment davantage, voire même de manière exclusive, des produits issus de l’agriculture biologique. Un mode de vie qui répond à des revendications environnementales et sanitaires. Cependant, dans les enseignes spécialisées, nous pouvons trouver des produits estampillés avec la fameuse certification “bio”, mais cultivés à plus de 7 000 km du consommateur. Ou encore des fruits ou légumes “bio” d’été vendus en plein hiver… D’un point de vue environnemental, on peut se poser la question, de manière légitime, de la pertinence de cette situation. L’appellation “bio” efface-t-elle les émissions de gaz à effet de serre des kilomètres parcourus ? En décembre dernier, l’Ademe a diffusé quatre scenarii pour atteindre la neutralité carbone. Si chacun aborde le sujet de façon plus ou moins ambitieuse, ces trajectoires démontrent bien l’interconnexion des problématiques et des activités : l’agro-alimentaire, la mobilité, l’industrie ou encore le bâtiment… La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Dans le bâtiment, est-ce qu’il serait vraiment réaliste de dire que seule, la suppression du béton dans l’acte de construire résoudrait la transition écologique du secteur ? Une vision globale de la transition écologique Eqiom a fourni les bétons du chantier de l’îlot Fertile, à Paris. L’utilisation de CEM III/A 42,5 N (en lieu et place d’un CEM II/A 42,5) a permis d’économiser 40 % de CO2, soit près de 1 300 t. [©Eqiom] En discutant avec les professionnels du domaine, il devient assez évident que de nombreux paramètres entrent en jeu. La façon de concevoir, l’interprétation de la ville et la place des citoyens ont leur importance. Il ne faut pas oublier que l’acceptabilité de la transition par la société doit être prise en compte. Les changements de paradigme opérés par la réglementation, mais aussi par les maîtres d’ouvrage, les constructeurs et les industriels poussent à repenser le bâtiment. De plus, la notion de circularité de l’économie commence à se greffer à la réflexion collective. Où et comment est extraite et exploitée la matière première ? Quel type de process de production est utilisé ? Quel moyen constructif est mis en œuvre ? Pour quelle performance et pour combien de temps ? Quel est le taux de recyclabilité ou de réutilisation d’un produit ? L’ensemble de ces questions est cruciale dans l’éco-construction. Mettant ainsi en place une logique plus responsable et économe en émissions de CO2. Car il est bon de rappeler que le carbone a tout de même une durée de vie bien supérieure aux 100 ans réglementaires dans l’atmosphère. Et que les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles et vouées à s’intensifier. Au-delà de l’addition d’indicateurs carbone. Mais tout ne devrait pas se résumer à une simple addition d’indicateurs carbone. D’autant plus qu’ils peuvent être différents d’un fabricant de matériaux à un autre, selon le calcul, la temporalité, l’interprétation, comme nous avons pu le constater, par exemple, pour les laitiers de hauts fourneaux [Lire BLM 96 p.34]. On peut même trouver des matériaux émetteurs dotés d’un impact carbone négatif après une compensation d’impact environnemental. A l’image de certaines enseignes BtoC vous proposant de planter un arbre pour contrebalancer l’achat d’un T-shirt venu d’Asie. Lire aussi : Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales D’autres notions d’économie circulaire, mais aussi de durabilité, de confort, de réglementation feu, d’acoustique ou encore de thermique, ne sauraient être lésées. L’heure devrait être à la recherche de sens. Dans cette quête, l’innovation constitue un levier majeur. Chacun explore, teste, met en œuvre dans la limite imposée par la réglementation, ou en prévision de l’évolution des normes, de nouvelles techniques et solutions. Le monde du béton n’est pas en reste. Et ce, à toutes les étapes de sa vie. Dossier réalisé par Sivagami Casimir 1Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 78 jours

La Ferme radieuse : La néo-ruralité imaginée par Le Corbusier

Paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le Corbusier imagine une “Ferme radieuse” et un village coopératif à Piacé, dont Norbert Bézard est natif. Sur 20 ha : une ferme modèle, avec une cours fermée bétonnée, les silos qui remplacent l’église du village… : « Très radical pour l’époque, rappelle Nicolas Hérisson. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier] A l’heure de la néo-ruralité, il est intéressant de se (re)plonger dans l’histoire du village de Piacé, dans la Sarthe. Dans les années 1930, le lieu a fait l’objet d’un projet architectural de Le Corbusier (1887 – 1965) et de Norbert Bézard (1896 – 1956). « Vous avez le devoir de mettre debout la “Ferme radieuse”, juste et nécessaire pendant de la “Ville radieuse”. […] Les campagnes doivent changer. Il faut les réaménager », lance l’ouvrier agricole Norbert Bézard à Le Corbusier. L’architecte, dont la réflexion s’appuie sur la question sociale, est sensible au sujet. « Il avait déjà cette idée dans ses cartons », insiste Nicolas Hérisson, directeur de l’Espace Bézard – Le Corbusier, à Piacé. « Nous, paysans, nous disons : Non ! Nous réclamons des “fermes-outils-de-civilisations”, sorties du romantisme… et du fumier. C’est clair, c’est net », affirme Norbert Bézard. Et de poursuivre : « Si vous rencontrez encore des paysans qui s’extasient devant le romantisme, c’est que personne encore ne leur a montré ou expliqué les bienfaits de la ferme-outil, de la ferme radieuse, fonctionnelle – qu’ils sont incapables de réclamer faute de connaître les possibilités apportées par les techniques modernes ». L’association Piacé-le-Radieux, Bézard – Le Corbusier Ainsi, Le Corbusier imagine une “Ferme radieuse” et un village coopératif à Piacé, dont Norbert Bézard est natif. Sur 20 ha : une ferme modèle, avec une cour fermée bétonnée, les silos qui remplacent l’église du village… : « Très radical pour l’époque, rappelle Nicolas Hérisson. Le Corbusier, ne restez pas qu’en ville ». Et l’architecte, de promettre : « La campagne se réveillera », faisant naître un logis du paysan moderne, construit sur pilotis pour éviter l’humidité, disposant d’une toiture végétalisée et de cloisons coulissantes… Malgré la belle amitié nouée entre les deux hommes et la fécondité de leurs échanges, ce projet ne verra pas le jour. Mais il en reste des centaines de plans et de croquis, des correspondances et quelques textes théoriques. Autant d’archives que Nicolas Hérisson, directeur de l’Espace Bézard – Le Corbusier, remet en lumière. Installé à Piacé, ce dernier a fondé, en 2008, l’association Piacé-le-Radieux, Bézard – Le Corbusier. « Mon objectif est de faire revivre cette mémoire. Nous invitons des architectes, des designers pour travailler autour de la ruralité. » L’Espace Bézard – Le Corbusier est dédié à ce projet utopique. Plans, maquettes, archives… en retracent l’histoire. L’espace présente aussi des céramiques, des dessins et des peintures signés Norbert Bézard. Oubliée par le Modernisme architectural Par ailleurs, “La ferme radieuse et le centre coopératif” est un livre écrit à l’époque à deux mains provenant d’une déclaration commune de faire quelque chose pour la campagne. Qui semblait, pour Nobert Bézard, oubliée par le Modernisme architectural. Resté dans les cartons, le manuscrit décrit le projet d’aménagement des campagnes imaginé par les deux hommes. Le Corbusier explique, sur un ton autobiographique, comment il est venu à s’intéresser aux campagnes. Puis, décrit la construction de la Ferme Radieuse et du Centre coopératif. Norbert Bézard expose, quant à lui, une synthèse de son projet de « reconstruction de la campagne française ». Sur la couverture, un dessin de Le Corbusier montre un ouvrier agricole en sabots serrant la main d’un ouvrier. Ces mains jointes en disent très long sur la réalité de la pensée de Le Corbusier. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier]Sur la couverture, un dessin de Le Corbusier montre un ouvrier agricole en sabots serrant la main d’un ouvrier. Ces mains jointes en disent très long sur la réalité de la pensée de Le Corbusier. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier]L’Espace Bézard – Le Corbusier est dédié au projet utopique de la “Ferme radieuse”. Plans, maquettes, archives… en retracent l’histoire. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier][©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier] Association Piacé le Radieux, Bézard – Le Corbusier Moulin de Blaireau 72170 Piacé Tél : + 33 2 43 33 47 97 / + 33 6 81 30 45 48 Mail : contact@piaceleradieux.com Site : www.piaceleradieux.com Paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine