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Il y a 3 ans et 83 jours

Présidentielle 2022 : en matière de logement, les Français plébiscitent le "quoi qu'il en coûte"

Important : les répondants ne connaissent pas le nom du candidat qui était l'auteur de chaque proposition, pour ne pas influencer leur vote. En synthèse : Ce sont les propositions les plus coûteuses pour les finances publiques (subventions, aides financières, baisse de la fiscalité) qui séduisent le plus, quel que soit le profil des répondants (locataires, propriétaires, investisseurs). Les mesures touchant à la ruralité font également l'objet d'un large consensus. Les clivages traditionnels propriétaires-bailleurs/locataires subsistent sur des thématiques comme l'encadrement des loyers, les expulsions locatives et la réquisition des logements.Les locataires n'entendent pas le rester et plébiscitent toutes les mesures favorables à l'acquisition de la résidence principale.Augmenter l'offre de logementTrois propositions visant à augmenter l'offre de logement ont été retenues parmi les mesures recensées dans les programmes de deux candidats à l'élection présidentielle : Philippe Poutou et Yannick Jadot.Proposition de Philippe Poutou : "Interdire les locations de type AirBnb sauf pour les résidences principales" Première proposition soumise aux votes des particuliers : "Interdire les locations de type AirBnB sauf pour les résidences principales" qui figure dans le programme du candidat Philippe Poutou et dont l'idée sous-jacente est de réinjecter des logements sur le marché locatif pour réduire la pénurie structurelle d'offres qui frappent certaines zones du territoire (Paris, Pays basque, etc…). Une proposition qui séduit 52,1 % des locataires et 45,3 % des propriétaires, hors investisseurs. Ces derniers sont les moins favorables à cette mesure qu'ils approuvent à 38,4 %.Proposition de Yannick Jadot : "Favoriser la transformation de bureaux en logements" Cette seconde proposition, dont les modalités pratiques et de financement ne sont pas connues, fait davantage consensus que la première puisqu'elle recueille, tous profils confondus, 88,1 % d'opinions favorables et une adhésion homogène quels que soient les profils : de 89,1 % d'opinions favorables chez les locataires à 86,1 % chez les investisseurs.Proposition de Philippe Poutou : "Réquisitionner tous les logements vides sur le territoire national" Cette autre proposition de Philippe Poutou qui entend lutter contre la pénurie de logements par la réquisition de tous les logements vides suscite des réactions très disparates selon les profils… En effet, si 77,2 % des locataires approuvent la mesure, le taux d'adhésion descend à 45 % chez les propriétaires de leur résidence principale pour dégringoler à 29,2 % chez les investisseurs, soit près de deux fois moins que les locataires. Pour autant, ce résultat étonne puisqu'il signifie que près de 30 % des investisseurs interrogés approuvent cette solution. Protéger les locatairesLes mesures visant à protéger les locataires se trouvent davantage dans les programmes des candidats étiquetés à gauche de l'échiquier politique. Six propositions piochées dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Philippe Poutou, Yannick Jadot et Jean Lassalle ainsi que - faute de programme connu le 16 mars, jour du lancement du sondage - celle d'un député LREM qui travaille sur le programme Logement du candidat Emmanuel Macron, selon La Lettre A du 1er mars 2022.Proposition d'Anne Hidalgo : "Généraliser l'encadrement des loyers dans toutes les zones tendues en France"Cette proposition de la Maire de Paris vise à étendre à l'ensemble des zones tendues (territoires où il existe une très forte demande locative) l'expérience mise en œuvre dans la capitale. Une proposition qui recueille l'adhésion de 58,5 % des personnes interrogées (quel que soit leur profil) et davantage encore chez ceux ayant un projet immobilier en cours (64,8 %). Mais ces chiffres cachent de fortes disparités selon le statut du répondant. Les locataires sont 90,3 % à approuver la mesure tandis qu'à l'opposé, seuls 38,7 % des investisseurs sont d'accord.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Encadrer les loyers partout sur le territoire et baisser les plafonds de loyers dans les grandes villes"Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon va plus loin que celle d'Anne Hidalgo puisque le candidat de La France Insoumise propose, tout à la fois, d'appliquer un dispositif d'encadrement des loyers sur l'ensemble du territoire (et non plus dans les seules zones tendues) mais également de revoir à la baisse les plafonds de loyers déjà en vigueur dans certaines grandes villes comme Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Montpellier, par exemple. Au global (tous types de profils confondus) cette mesure emporte le suffrage d'une personne interrogée sur deux : 49,6 % y sont favorables contre 50,4 % défavorables. Mais une nouvelle fois, le statut du répondant révèle des différences d'appréciation très notables. Les locataires approuvent la mesure dans la même proportion que celle d'Anne Hidalgo avec 88,9 % d'opinions favorables. Mais les investisseurs y sont nettement plus défavorables qu'à la mesure de la Maire de Paris : 73,4 % rejettent la mesure contre 61,3 % pour celle d'Anne Hidalgo. Rien d'étonnant à cela puisque dans l'hypothèse de Jean-Luc Mélenchon, plus aucun propriétaire n'échappe à la mesure : où que soit le logement loué, celui-ci sera soumis à encadrement des loyers. Sans compter que les loyers déjà encadrés seront revus à la baisse…Proposition de Philippe Poutou : "Arrêt des expulsions locatives, même en cas d'impayé"Cette proposition est celle qui entraîne le plus de rejet parmi toutes celles soumises aux votes des particuliers. Ce qui ne surprend guère compte tenu de l'émotion qu'avait suscité dans l'opinion publique plusieurs faits divers de squats, largement médiatisés à l'automne 2020, allant même jusqu'à réformer la loi. Dans l'ensemble, 83,3 % des personnes interrogées sont opposées à la mesure et ce taux monte même jusqu'à 94,5 % chez les investisseurs.Proposition de Yannick Jadot (et Marine Le Pen, Emmanuel Macron) : "Supprimer les cautions lors de la location qui seront remplacées par une Garantie Universelle des Loyers (garantie publique), financée conjointement et à parts égales par les propriétaires et l’État à travers une cotisation de 1 à 2 % du montant du loyer"Cette proposition de Yannick Jadot figure également dans le programme de Marine Le Pen mais de manière moins détaillée, puisque le candidat écologiste va jusqu'à en préciser les modalités pratiques. Emmanuel Macron semble également - depuis la divulgation de son programme le 17 mars - avoir une proposition en ce sens, même si elle est très floue : "Étendre la caution publique pour les locataires afin de faciliter l’accès au logement tout en sanctionnant les mauvais payeurs". Et ce sont certainement les modalités pratiques (cotisation de 1 à 2 % à charge des propriétaires, pour moitié avec l'Etat) qui expliquent le rejet de celle-ci par les Investisseurs : près d'un sur deux, 48,9 %, y est totalement opposé et 22,6 % plutôt opposé, soit au total 71,5 % qui n'en veulent pas. Les locataires, pour leur part, portent un regard bienveillant sur cette proposition - dans laquelle ils ne seraient pas mis à contribution financièrement - qu'ils approuvent à 77 %.Proposition de Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne en charge du logement pour le candidat Emmanuel Macron : "Pour toute location, rendre obligatoire l’intervention d’un professionnel de l’immobilier qui séquestrera le dépôt de garantie"Cette proposition de Mickaël Nogal, qui est en charge du volet logement du candidat Emmanuel Macron avait été déposée en février 2020 à l'Assemblée nationale avant d'être retirée de l'agenda parlementaire. Quoique mise de côté, elle constitue une des rares mesures phares sur la thématique du logement du quinquennat Macron et pourrait ressortir en cas de second mandat. Cette solution séduirait un peu moins d'un locataire sur deux (46,3 % y sont favorables contre 53,7 % qui y sont défavorables). Les investisseurs qui sont tout autant concernés rejettent largement cette mesure puisqu'ils sont 86 % à y être opposés dont 64,2 %, totalement opposés. NB : Depuis la réalisation de cette étude, Emmanuel Macron a dévoilé, jeudi 17 mars, ses mesures en matière de logement et ne semble pas retenir cette proposition de Mickaël Nogal.Proposition de Jean Lassalle et Jean-Luc Mélenchon : "Revenir sur la réforme 2020 des APL et augmenter l'allocation au logement"Cette mesure, qui se retrouve tout à la fois dans le programme de Jean Lassalle et de Jean-Luc Mélenchon, entend revenir sur la réforme des A.P.L. (la "contemporéanisation" pour reprendre l'expression de Jean-Luc Mélenchon) ainsi que sur leur baisse avec pour objectif, au contraire, de les augmenter. Et force est de constater qu'une telle mesure - dont le financement n'a pas été chiffré - emporte l'adhésion des locataires qui y sont favorables à 80,7 %. Mais cette mesure est accueillie favorablement par les propriétaires à 65,8 %, tandis que les investisseurs y sont également majoritairement favorables à 59,4 %. C'est du reste la proposition de Jean-Luc Mélenchon qui emporte le plus l'adhésion des investisseurs. Favoriser l'accès à la propriété Les mesures favorables à l'accession à la propriété, d'une manière générale, sont l'apanage des candidats situés sur la droite de l'échiquier politique. Trois propositions issues des programmes de Valérie Pécresse et Eric Zemmour ont été soumises au vote des particuliers.Proposition d’Éric Zemmour : "Exonérer de frais de notaires tous les primo-accédants qui achètent un bien immobilier de moins de 250.000 euros" Cette proposition non chiffrée du candidat-polémiste, est une des rares à séduire tous les profils de répondants et dans des proportions significatives : 89,7 % des locataires sont pour, de même que 81,8 % des propriétaires et 76,1 % des investisseurs. Le niveau élevé d'adhésion des locataires prouve, si besoin en était, que la location n'est pas une fin en soi et que l'acquisition d'une résidence principale est une aspiration naturelle.Proposition de Valérie Pécresse : "Créer une garantie immobilière solidaire pour annuler les surprimes d’assurance que subissent les personnes en risque de santé quand elles veulent emprunter et ainsi leur permettre d’accéder au logement" Cette proposition qui touche tout autant la santé que le logement est une de celles qui est la plus plébiscitée, toutes thématiques confondues. Elle emporte un niveau d'adhésion s'échelonnant de 86,8 % chez les Investisseurs à 91,9 % chez les propriétaires pour culminer à 94,1 % chez les locataires. Proposition de Valérie Pécresse : "Généraliser le prêt à taux zéro pour les primo-accédants sur tout le territoire français et pas seulement dans les zones tendues" L'esprit de cette proposition qui s'adresse aux primo-accédants est proche de celle d’Éric Zemmour mais agit sur un levier différent. Quand le candidat de Reconquête ! entend agir sur la fiscalité des frais de notaire (environ 8 % du prix d'achat d'un bien soit jusqu'à 20.000 € pour un bien à 250.000 €), Valérie Pécresse préfère élargir les conditions d'octroi du prêt à taux zéro, qui est actuellement limité aux zones tendues, en l'élargissant à toute la France. Une mesure dont l'intérêt est indexé sur les niveaux de taux de crédits : plus ceux-ci augmenteront plus le prêt à taux zéro se révèlera intéressant. La fiscalité immobilièreL'immobilier est fortement taxé en France et les mesures prises par le Président sortant, lors de son élection, ont creusé l'écart avec les valeurs mobilières (instauration de la Flat Tax, suppression de l'ISF mais création de l'IFI). Deux candidats ont formulé des propositions favorables à une baisse de la fiscalité : Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour. Quand un troisième candidat, Jean Luc Mélenchon, entend lui, créer de nouvelles taxes ciblées.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Supprimer les droits de succession sur la résidence principale" Si cette proposition non chiffrée relève davantage de celles ayant trait aux successions, elle souligne le caractère particulier de la résidence principale dans le patrimoine des Français. Ce que confirme la forte approbation à la mesure quel que soit le statut du répondant : de l'ordre de 90 % chez les propriétaires de leur résidence principale mais aussi des investisseurs et 78,1 % chez les locataires.Proposition d’Éric Zemmour : "Faire passer de 30 à 15 ans la durée de détention qui permet une exonération totale d’impôts et de prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière" Cette proposition non chiffrée touche sa cible : les investisseurs qui seraient les premiers à en bénéficier puisque ceux-ci y sont favorables à 91,7 %. Mais sans que cela ne choque les autres propriétaires qui sont 86,7 % à l'approuver également. De même, les locataires sont 82,3 % à voir cette mesure d'un bon œil.Proposition de Nicolas Dupont-Aignan : "Plafonner les impôts sur les revenus locatifs à 35 %"Cette proposition non chiffrée semble vouloir réaligner la fiscalité des revenus de l'immobilier sur celles des valeurs mobilières (Flat tax à 30 %). Une idée qui semble largement approuvée, au-delà des seuls investisseurs (les premiers concernés par cette mesure).Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Imposer les hautes transactions immobilières par une taxe progressive pour financer la lutte contre le logement indigne"Cette proposition non détaillée de Jean-Luc Mélenchon entend taxer les hautes transactions immobilières (seuil déclencheur non connu) afin de pouvoir financer la lutte contre le logement indigne. Et si le taux d'adhésion à cette mesure décroit selon que l'on est locataire, propriétaire ou investisseur, celle-ci est approuvée par une majorité de français : de 65,3 % chez les investisseurs à 77,4 % chez les propriétaires et 87,5 % chez les locataires.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Augmenter la taxe sur les logements vacants en zones tendues à 50 % la première année et à 100 % la seconde" Actuellement, la taxe sur les logements vacants est de 12.5 % de la valeur locative la 1ère année, et 25 % à compter de la 2ème année. Jean-Luc Mélenchon propose de passer ces taux respectifs à 50 % et 100 %. Une idée à laquelle les investisseurs sont majoritairement opposés : 52,7 % désapprouvent cette mesure tandis que les locataires y sont, pour leur part, favorables à 74 %. Rénovation énergétiqueLogement et environnement sont deux thématiques en parfaite convergence depuis quelques années. Il faut dire que le bâtiment est l'une des premières sources d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et logiquement la question de la rénovation des logements est intrinsèquement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce contexte, nombre de propositions sur la thématique du logement sont directement liées à la question de la rénovation énergétique. Parmi les nombreuses propositions des candidats, parfois redondantes, nous en avons soumises trois au vote des particuliers puisées dans les programmes d'Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.Proposition d'Anne Hidalgo : "Mettre en œuvre un grand plan pluriannuel de rénovation énergétique des bâtiments basé sur un nouveau dispositif : aucun frais à avancer au moment des travaux ; le remboursement se fera au moment de la revente ou de la succession" Cette proposition non chiffrée qui vise à accélérer sur le front de la rénovation énergétique des logements, se distingue par son mécanisme original qui repousse le financement des travaux à la charge des propriétaires, à la revente ou à la succession en prélevant sur celles-ci "en fonction des revenus" la part avancée par l'état. Et force est de constater que cette solution est accueillie favorablement par tous les profils y compris ceux qui sont les premiers concernés. Ainsi, 69,7 % des propriétaires de leur résidence principale se déclarent favorables à la mesure tandis que 61,5 % des investisseurs le sont également.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rendre la rénovation des logements "passoires thermiques" obligatoire avant toute mise en location via un "permis de louer" partout en France" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon ressemble à s'y méprendre à la loi Climat et Résilience adoptée en 2021. Mais elle semble vouloir faire fi du calendrier existant (2025 pour les logements classés G puis 2028 pour les logements classés F) en rendant le permis de louer obligatoire immédiatement. Toujours est-il que cette mesure est accueillie plutôt favorablement, y compris par les Investisseurs même s'ils ne sont qu'un sur deux (51,9 %) à approuver cette idée.Proposition de Marine Le Pen : "Subventionner le remplacement des chaudières au fuel" Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen que l'on retrouve également dans le programme de Fabien Roussel - qui s'est fait le chantre du "grand remplacement… des chaudières au fuel" emporte une large adhésion parmi tous les profils de répondants. L'habitat en zone ruraleA l'instar des villes moyennes, les zones rurales bénéficient depuis la crise sanitaire d'un véritable regain d'intérêt et constituent désormais un territoire presque fantasmé. Trois propositions issues des programmes de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Valérie Pécresse visant à y améliorer les conditions de vie ont été soumises au vote des particuliers.Proposition de Marine Le Pen : "Faciliter l'accueil des néoruraux avec la vente de logements à bas prix en échange d'un engagement d'installation d’au moins 10 ans"Cette proposition non chiffrée de Marine Le Pen entend permettre le repeuplement des zones rurales désertées en proposant à des ménages de s'y installer grâce à l'achat d'un logement en-dessous du prix du marché et en échange d'un engagement de l'occuper à titre de résidence principale pendant au moins 10 ans. Une idée que soutient majoritairement l'ensemble des profils interrogés : 79,7 % des locataires y sont favorables contre 74,9 % des propriétaires et 68,1 % des investisseurs.Proposition d’Éric Zemmour : "Réorienter les fonds affectés aux banlieues au profit des zones rurales"Cette proposition non détaillée d’Éric Zemmour vise à réaffecter les fonds de la politique de la ville à destination des banlieues au profit des zones rurales en y améliorant les infrastructures, les conditions de vie et d'équipement. Une proposition qui se distingue par son équilibre dans les réponses recueillies. Locataires, propriétaires et investisseurs partageant sur ce sujet le même point de vue avec une approbation de l'ordre de 62 à 64 % et un rejet de l'ordre de 36 à 38 %.Proposition de Valérie Pécresse : "Déploiement de l'accès à Internet à Très Haut Débit via fibre optique sur 100 % du territoire début 2024" Cette proposition non détaillée de Valérie Pécresse ne concerne pas directement le logement puisqu'il y est question d'infrastructure. Mais elle est révélatrice de l'intérêt porté aux zones rurales et au premier des équipements que l'on devrait pouvoir y trouver si l'on souhaite s'y installer : la fibre optique ! Et cette mesure est celle qui remporte le plus d'adhésion : pas moins de 92 % d'approbation quel que soit le profil des personnes interrogées… Le logement socialL'essentiel des propositions des candidats à l'élection présidentielle en matière de logement, concerne le logement social. Parmi les nombreuses propositions sur le sujet, nous en avons retenues deux qui ont la particularité d'impacter également les personnes qui ne sont pas éligibles au logement social : une d’Éric Zemmour et une autre, totalement inverse, de Jean-Luc Mélenchon. Proposition d’Éric Zemmour : "Abroger la loi SRU imposant un quota d’au moins 25 % de logements sociaux dans chaque commune de plus de 3.500 habitants (1.500 en Ile-de-France)" Cette proposition d’Éric Zemmour qui entend abroger la loi SRU fixant des seuils de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500 habitants reçoit un accueil partagé : 35 % des locataires seulement y sont favorables. Les propriétaires, en revanche, y sont majoritairement favorables : 55% des propriétaires de leur résidence principale et 58,8% des investisseurs sont d'accord avec cette proposition.Proposition de Jean-Luc Mélenchon : "Rehausser le quota de logements sociaux dans les villes à 30 % et aggraver les sanctions contre les communes hors-la-loi" Cette proposition de Jean-Luc Mélenchon est l'exact opposé de celle d’Éric Zemmour. Quand ce dernier entend abroger la loi SRU, Jean-Luc Mélenchon pour sa part souhaite l'étendre, en fixant le minimum de logements sociaux par commune à 30 % et en renforçant le dispositif de sanctions à l'égard des communes contrevenantes. Là encore, un clivage existe entre les locataires, les propriétaires et les investisseurs. Deux tiers des locataires (66,6 %) approuvent cette mesure contre 54,6 % des propriétaires. Les investisseurs y sont pour leur part majoritairement hostiles puisqu'ils ne sont que 31,5 % à l'approuver et 68,5 % à la rejeter. Méthodologie Enquête réalisée via un questionnaire en ligne, entre le 16 et le 18 mars 2022, auprès de 18.712 personnes dont :6.156 investisseurs disposant d'un ou plusieurs biens en location représentant 32,8 % des répondants.6.362 propriétaires de leur résidence principale n'étant pas investisseurs représentant 34 % des répondants.6.194 locataires de leur résidence principale représentant 33,1 % du total des répondants.Les propositions ont volontairement été anonymisées pour ne pas influencer les répondants en fonction de leurs orientations politiques.
Il y a 3 ans et 83 jours

Découvrez les lauréats du palmarès du Paysage 2022

DIAPORAMA. Pour la deuxième année consécutive, la Fédération française du paysage récompense des professionnels porteurs d'idées inspirantes. Zoom sur quelques projets lauréats...
Il y a 3 ans et 83 jours

Notre-Dame : les métiers d'art du chantier de restauration de nouveau à l'honneur

ARTISANAT. À l'image de ce qui avait été organisé pour les Journées européennes du patrimoine en septembre 2021, l'Établissement public chargé du chantier de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris va de nouveau proposer un village des métiers d'art au Collège des Bernardins, dans le Ve arrondissement de la capitale. De nombreuses animations à destination du grand public et des scolaires sont attendues.
Il y a 3 ans et 84 jours

Pour faire accepter les éoliennes, le Cese prône de planifier et mieux consulter

L'instance avait été saisie en septembre par le Premier ministre Jean Castex, "en vue d'apaiser le débat pour relancer la dynamique" de la transition imposée par le réchauffement climatique."La nécessité de la transition écologique semble aujourd'hui consensuelle mais la mise en oeuvre des projets est lente et s'accompagne de contestations et d'exigences démocratiques", constate l'avis (adopté par 133 votes, un contre, 26 abstentions).Il s'attache particulièrement au cas des éoliennes terrestres, source de l'essentiel des blocages, mais note que cela vaut pour l'offshore, les parcs solaires ou sites de méthanisation."Car quand on voudra mettre cent parcs photovoltaïques de mille hectares dans les territoires, ou 50 parcs éoliens en mer, dès le 10e, on aura les mêmes problèmes, si on continue à faire comme aujourd'hui," prévient Nicolas Richard, co-rapporteur du texte, citant le cas du parc solaire Horizeo, dans les Landes, qui "a déjà du mal à passer".Le Cese exhorte l'Etat à mieux se coordonner avec les territoires, et à "planifier", de façon "démocratique", en "territorialisant" les objectifs énergétiques nationaux votés au parlement, via "un programme national d'aménagement du territoire".Aujourd'hui, "la gouvernance de la transition énergétique ne prévoit pas de réelle coordination entre État, régions et intercommunalités", et les projets se font "sans vision d'ensemble, au gré d'initiatives des développeurs", observe-t-il.Équité territoriale"Les infrastructures énergétiques, très visibles, modifient l'équilibre d'un territoire et son paysage. Il est logique qu'une partie de la population résidente se sente lésée", note le texte.Et "si le nombre de personnes réellement anti ou pro reste en général, sur le plan local, limité, il existe une inquiétude diffuse chez une partie de la population".Le Cese préconise "un grand débat public national sur la stratégie française énergie climat (SFEC)": "il y a un flou sur la compréhension des enjeux". Et ce "débat de société" devra aussi "présenter les évolutions possibles des modes de vie".Car aujourd'hui "on refait à chaque projet le débat qui n'a pas eu lieu nationalement", notent les rapporteurs: "la majorité des projets achoppe sur des questions nationales : pourquoi de l'éolien plutôt que du solaire ou du nucléaire ? pourquoi chez moi ? Quelle garantie que les autres font leur part?" Etc.En outre, alors que les espaces ruraux vont être très sollicités, il faudra "équilibrer les solidarités entre territoires".Les projets devraient être assortis d'un "contrat de service public" imposant qu'une part des investissements aille à un fonds dédié à la transition énergétique et aux services essentiels aux collectivités, préconise l'avis.Le gouvernement, soumis au devoir de réserve en période électorale, ne pourra répondre dans l'immédiat. Il a promis une concertation après les élections législatives, alors que le président a annoncé la relance du programme nucléaire et qu'EDF a déjà demandé la tenue d'un débat public pour construire deux nouveaux réacteurs EPR.La prochaine loi de programmation énergétique est attendue d'ici mi-2023, et le Cese dans son avis demande la reconnaissance du caractère de "plan/programme" de la SFEC, pour garantir une large concertation."La SFEC n'a pas de nature juridique, donc il n'y aura pas de débat public associé", dit M. Richard. "On est sur un moment charnière. Cela vaut le coup que la population française décide collectivement. Soit on s'en sert comme d'un tremplin pour un pays qui fonctionne mieux ensemble, soit on creuse les différences, et les choix imposés créeront en permanence des discussions, ou des ZAD !"Le timing compte : "la concertation avec le public doit avoir lieu à un moment où la négociation est encore possible et où les choses peuvent encore bouger", insiste la co-rapporteure, Claire Bordenave. "Il y aura des positions divergentes mais au moins tout le monde aura pu s'exprimer. Autant que les décisions prises, c'est la façon de les élaborer qui va gagner l'acceptabilité".
Il y a 3 ans et 84 jours

Découvrez le mélangeur à peinture à batterie R-BAT'20

Il dispose de deux réglages de vitesse, ce qui permet d’effectuer un démarrage progressif et éviter ainsi les projections. Sa double poignée ergonomique offre une excellente prise en main.Caractéristiques :Fixation de la tige M14x2Fourni avec une tige Ø 100 mm et 2 clésFonctionne avec une batterie R-BAT’20 compatible avec tous les autres outils de la gamme (brico & jardin).
Il y a 3 ans et 84 jours

Puy-de-Dôme : travaux sur deux terrains de foot dans le parc du Cerey à Riom

Au sein du parc du Cerey, dans le Puy-de-Dôme, un nouveau terrain synthétique est en passe de voir le jour, tandis qu’un terrain en gazon naturel va bénéficier d’une réhabilitation
Il y a 3 ans et 84 jours

Nouveau siège social pour HeidelbergCement France

« Notre arrivée à la tour Alto est l’aboutissement d’un projet au long cours. Nous emménageons dans un espace résolument moderne qui devrait favoriser le travail collaboratif », s’enthousiasme Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement. [©HeidelbergCement] HeidelbergCement France vient d’inaugurer son nouveau siège social au cœur du quartier d’affaires de Paris La Défense. « Notre arrivée à la tour Alto est l’aboutissement d’un projet au long cours. Nous emménageons dans un espace résolument moderne qui devrait favoriser le travail collaboratif », s’enthousiasme Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement. Ce déménagement s’inscrit dans la continuité de la transformation que l’industriel a engagée et qu’il va poursuivre dans les prochains mois. « Ce changement doit nous aider à relever les nombreuses gageures auxquelles notre filière est confrontée : le défi climatique, la nécessité de préserver les ressources naturelles et de protéger la biodiversité. Et bien sûr, contribuer à l’aménagement des territoires avec les matériaux du futur. » Un nouveau siège social pour HeidelbergCement France Le siège d’HeidelbergCement France était auparavant installé à Guerville dans les Yvelines. S’implanter à Paris La Défense marque aussi une accélération de sa transition écologique. En effet, HeidelbergCement France a annoncé, fin 2020, un investissement massif de plus de 450 M€ pour décarboner quatre de ses cimenteries. Sises à Airvault dans les Deux-Sèvres, à Bussac-Forêt en Charente-Maritime. A Beaucaire dans le Gard et à Couvrot dans la Marne. De plus, ce nouveau siège vise à permettre à l’industriel de se rapprocher de ses parties prenantes institutionnelles et commerciales Le site de Guerville modernisé Par ailleurs, le site historique des Technodes à Guerville sera modernisé. Il continuera à accueillir plus de 200 collaborateurs des directions régionales de Ciments Calcia. Mais aussi, d’Unibeton, de GSM, des fonctions mutualisées et des laboratoires. « L’arrivée à la tour Alto marque une étape majeure de la vie de l’entreprise en France. Nous sommes très heureux de rejoindre La Défense. Et d’intégrer cette tour Alto, qui incarne parfaitement le génie de la construction française. Elément de fierté supplémentaire, cette infrastructure a en partie été construite avec nos matériaux. Nos collaborateurs du siège bénéficieront d’un espace de travail moderne propice au travail collaboratif. Et à la créativité pour mieux servir nos clients », conclut Bruno Pillon.
Il y a 3 ans et 84 jours

Oualalou+Choi - Portrait

Linna Choi est diplômée en architecture de Yale et de Harvard University Graduate School of Design ; Tarik Oualalou, de Paris Malaquais et de Rhode Island School of Design. Ils fondent en 2001 l'agence d'architecture et d'urbanisme Oualalou+Choi (O+C), dont le travail se veut prétexte à définir les limites de la pratique. Chez Oualalou+Choi (O+C), la […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 84 jours

Le plan des aménageurs pour relever le défi du ZAN

L’Union nationale des aménageurs (Unam) propose d'actionner « dès maintenant » trois leviers pour atteindre, selon ses calculs, un taux de renouvellement de 52,4% du bâti et un rythme annuel de 450 566 logements neufs, en ligne avec les besoins des communes ainsi que l'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols.
Il y a 3 ans et 84 jours

Lancement d'un module dédié aux entreprises sur le portail « les entreprises s’engagent » pour l'accueil des déplacés ukrainiens en France

En complément de la plateforme parrainage.refugies.info lancée à destination des citoyens, un portail dédié aux entreprises est mis en place à cette adresse.Il réunit les informations et liens utiles pour les entreprises et leurs collaborateurs, en vue d’actions de plusieurs types :Dons matériels ;Dons financiers, avec la possibilité de contribuer aux fonds de concours dédié mis en place par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères ;Propositions de logements aux personnes déplacées.Un module dédié est également développé pour l’accueil des personnes déplacées au sein des entreprises. Ces dernières peuvent ainsi préciser leurs intentions d’embauche et les types de postes sur lesquelles elles s’engagent à accueillir, afin d’être accompagnées par les services de Pôle emploi. Toutes les entités qui le souhaitent pourront, plus largement, bénéficier des services du mouvement « Les entreprises s’engagent », qui compte aujourd’hui près de 30 000 membres et 96 clubs partout sur le territoire. L’ensemble sera enrichi progressivement, dans le cadre d’un dialogue continu avec les partenaires privés.Pour Elisabeth Borne , ministre du Travail : « Dans le contexte de déplacements massifs des personnes fuyant la guerre en Ukraine, la mobilisation des entreprises est essentielle. Il importe ainsi de coordonner notre action dès maintenant pour garantir, s’il s’avère nécessaire, un accès au marché du travail dans les meilleures conditions. Les services de l’Etat accompagneront toutes les entreprises qui s’engagent à accueillir des personnes déplacées. »Pour Thibaut Guilluy, Haut-commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises : « Les entreprises de la communauté « Les entreprises s’engagent » sont déjà nombreuses à s’engager en faveur de l’accueil des personnes déplacées en France. Notre rôle est d’accompagner toutes les entreprises qui désirent s’engager : pour cela le portail sera nous l’espérons un outil utile, que nous modifierons et enrichirons par étape en fonction des retours de chacun. »
Il y a 3 ans et 84 jours

Le rapport des Français à leur immeuble d’habitation fortement marqué par la crise sanitaire et des aspirations environnementales

Les résultats révèlent ainsi que les habitants d’immeuble aspirent à un environnement « cocon », plus protecteur, plus serviciel, où les déplacements et les échanges sont fluides. Pour leur futur, les Français se projettent avant tout dans un immeuble plus éco-responsable et voient en la technologie un levier pour rendre leur lieu de vie plus économe en ressources, intelligent et coopératif. A l’aune de ces enseignements, KONE, leader de la mobilité dans les villes, exprime la nécessité d’accélérer les innovations et la coopération entre les acteurs de l’immobilier, au service du bâtiment durable et intelligent.Chiffres-clés de l’étude YouGov / KONE en un coup d’œil :Les trois priorités des Français habitant dans un immeuble 95% des répondants estiment que l’hygiène et la propreté est un élément important (dont 61% très important) : c’est la préoccupation n°1 des Français vivant dans un immeuble94% citent le bon fonctionnement des équipements comme un critère important, à égalité avec la sécurité (accès à l’immeuble et aux parties communes)87% des répondants estiment qu’une bonne information sur la vie de l'immeuble est importanteLes attentes en termes de services et de nouvelles technologies78% estiment que l'accessibilité pour tous (situation de handicap, personnes âgées) est importante : 43% des répondants habitant en immeuble ont un ascenseur et l’utilisent57% des habitants d’immeuble aimeraient disposer d’au moins un service ou espace partagé dans leur résidence, à l’instar de casiers pour les livraisons à domicile (30%), d’un jardin sur le toit (29%), d’une salle de sport (24%), ou encore d’une conciergerie (19%)Plus d’1 répondant sur 2 (55%) souhaite au moins une nouvelle technologie au sein de son immeuble : des matériaux antimicrobiens (31%), un écran d’information connecté (23%), un robot nettoyeur (20%)L’immeuble idéal de demain pour les FrançaisPour leur futur, les Français se projettent dans un immeuble éco-responsable à 41% (maîtrise des consommations d’eau et d’énergie, compost, projets d’agriculture urbaine, etc.)22% des répondants se projettent dans un immeuble proposant des services à la carte, à la fois plus connecté, plus éco-responsable et plus coopératifHygiène, sécurité et convivialité : des priorités qui portent la marque de deux années de crise sanitaireSelon l’étude YouGov / KONE sur les Français et leur immeuble, l'hygiène et la propreté sont les premières préoccupations des personnes vivant en logement collectif. Ménage effectué régulièrement, respect des mesures barrières sont choisis par 95% des répondants – parmi sept options de réponse – comme des critères importants au bien-vivre au sein de la copropriété. Parmi eux, 61% jugent même ce critère comme « très important ». Probablement exacerbée par la crise sanitaire, cette préoccupation existe plus particulièrement pour les plus de 55 ans qui déclarent à 98% prêter attention à l’hygiène et à la propreté.Les répondants placent la sécurité en 2e position de leurs préoccupations, s’agissant de l’accès à l’immeuble et aux parties communes : au total, 94% des répondants la considèrent comme importante, dont 64% très importante. Ce sont surtout chez les femmes et les plus de 55 ans que ce critère fait forte impression : dans ces deux catégories, 69% le qualifient de « très important ». Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France et spécialiste du segment résidentiel : « Confinements successifs, distanciation sociale, consignes sanitaires, semblent avoir marqué les Français dans leur rapport à leur immeuble : ils recherchent avant tout un environnement de vie sécurisé et protecteur. On peut parler d’immeuble « cocon », d’autant que bon nombre de répondants aspirent aussi à plus de convivialité. Au-delà de la conjoncture, ces attentes sont devenues structurelles et doivent être prises en compte dans la manière dont nous, professionnels du bâtiment, concevons et équipons les immeubles de logement. »Pour 79% des habitants d’immeuble, l’organisation d’animations et la bonne entente avec le voisinage au sein de l’immeuble sont importants. Ce besoin de convivialité s’exprime en priorité chez les plus de 55 ans (85%) par rapport aux 18-24 ans (61%).Accessibilité, bon fonctionnement des équipements et information : la fluidité, essentielle pour faciliter le bien-vivre ensemble ?Si l’hygiène et la sécurité constituent le socle des attentes des Français, d’autres critères apparaissent comme nécessaires pour faciliter le quotidien et le bien-vivre ensemble. C’est le cas du bon fonctionnement et de l’entretien des équipements, à l’instar des ascenseurs, du chauffage ou de l’interphonie. 94% des personnes habitant un immeuble considèrent ce critère comme « important » (dont 63% « très important »). Par ailleurs, la bonne information sur la vie de leur immeuble est au cœur des attentes des Français résidant en logement collectif. Ainsi, 87% des répondants estiment qu’être bien informé sur tout ce qui concerne leur immeuble est important : dates des travaux et des réunions, événements particuliers comme une coupure d’eau, etc.Enfin, l’accessibilité pour tous est plébiscitée par 78% des répondants. Cette préoccupation est d’autant plus grande pour les plus de 55 ans, qui la considèrent comme « très importante » à 89%. Sur cette question, l’ascenseur apparaît comme un équipement essentiel et nécessaire pour permettre la mobilité de tous au sein de l’immeuble. Ainsi, selon l’étude, 43% des répondants habitant en immeuble ont et utilisent un ascenseur, chiffre encore plus élevé pour les retraités (52%). A l’inverse, le nombre d’habitants ayant un ascenseur mais qui ne l’utilisent pas est faible en comparaison (10%), et concerne majoritairement les jeunes (17%).Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « L’étude montre que tout ce qui permet des déplacements et des échanges fluides au sein des immeubles est déterminant pour les habitants. Cet enseignement m’intéresse particulièrement, car les flux au sein des bâtiments, c’est notre cœur de métier chez KONE. Ceux-ci s’organisent en effet bien souvent autour de l’ascenseur, qui est la colonne vertébrale de la mobilité au sein de l’immeuble, permettant à toutes et tous de se déplacer. Il est essentiel qu’il fonctionne de manière optimale, c’est le but d’un entretien régulier, si possible prédictif, mais il est aussi un « passage obligé », propice à l’information des habitants. »Nouvelles technologies et nouveaux services dans les immeubles : plus d’1 Français sur 2 s’y intéresse, en particulier les jeunes générationsEn échos à ces priorités, plus d’un répondant sur deux (55%) souhaiterait que son immeuble bénéficie d’une innovation technologique. Parmi celles proposées, l’utilisation de matériaux antimicrobiens est souhaitée par près d’un répondant sur trois (31%), assez logiquement au vu des attentes liées à l’hygiène, tout comme la mise à disposition de robots nettoyeurs pour les parties communes, qui intéresse 20% d’entre eux. Cette innovation technologique a notamment été placée en première position par les 25-34 ans. « Un écran d’information en temps réel dans le hall ou l’ascenseur, avec notification sur mon smartphone » intéresse par ailleurs près d’un quart des habitants d’immeuble (23%) : périodes de travaux, réunions, animations, horaires des transports en commun autour de mon immeuble, etc. C’est l’innovation qui séduit le plus la génération Z : 35% des 18-24 ans la choisissent.Au-delà de l’amélioration du fonctionnel, un Français sur deux se déclare intéressé par le déploiement d’au moins un service ou nouvel espace partagé au sein de son immeuble. Choisis par 30% des répondants, ce sont les casiers pour la livraison des achats en ligne qui se positionnent en tête. Ils sont suivis par un jardin sur le toit (29%), une salle de sport (24%), une conciergerie (19%) ou encore la présence d’un magasin au sein de l’immeuble (16%).Quelques disparités dans les attentes en fonction des profils des répondants sont à noter. En moyenne, les plus de 55 ans se montrent moins intéressés que les autres tranches d’âge par les services et les nouvelles technologies. Autre exemple, si la mise à disposition d’un espace de coworking ne séduit que 7% des répondants, on remarque que ceux-ci sont majoritairement des jeunes (56% de 18-34 ans), urbains (52% d’habitants de grandes villes) et issus des catégories sociales supérieures (51% de CSP+).Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « L’immeuble connecté et serviciel a le vent en poupe, en particulier auprès des nouvelles générations. Avec le développement du télétravail, la plupart des Français ont passé beaucoup plus de temps chez eux depuis deux ans. Qu’ils aient plus d’attentes quant à leur résidence en termes de confort, de services de proximité et pourquoi pas de nouveaux espaces de type jardin partagé ou coworking, est finalement très logique. Et bonne nouvelle, beaucoup de choses sont déjà possibles aujourd’hui grâce à la connectivité des équipements. Le robot capable de se déplacer dans les étages pour livrer ou faire le ménage, ce n’est pas de la science-fiction ! Pour aller plus loin nous devons encore renforcer la coopération entre acteurs du bâtiment et travailler à l’ouverture des systèmes technologiques et des données. »Immeuble de demain : un logement connecté, éco-responsable et coopératifAu-delà des personnes résidant en logement collectif, l’étude YouGov / KONE s’est également penchée sur les attentes de tous les Français concernant l’immeuble du futur. Lorsqu’ils imaginent l’immeuble dans lequel ils aimeraient habiter, les Français privilégient un modèle d’immeuble éco-responsable (41%), devant l’immeuble intelligent et connecté (11%) et l’immeuble coopératif (10%). Cependant, 22% des répondants souhaitent un immeuble combinant les trois dimensions, avec la possibilité de choisir des services à la carte. A noter, les nouvelles générations montrent davantage d’appétence pour les nouvelles technologies : les 18-24 ans sont 18% à préférer ce modèle d’immeuble, soit 7 points de plus que la moyenne des répondants.Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation de KONE France : « Le modèle d’un immeuble éco-responsable est celui dans lequel se projette la majorité des Français, devant l’immeuble connecté et l’immeuble coopératif. L’écoresponsabilité et la coopération correspondent à des valeurs et à des modes de vie très en phase avec les préoccupations des Français et les nouveaux usages. Le numérique et la technologie sont quant à eux davantage des outils à notre disposition. Plus qu’une finalité, l’immeuble connecté est surtout considéré comme un moyen d’atteindre un mode de vie plus responsable et plus coopératif. »Cap sur le smart building résidentielPour KONE, les enseignements de l’étude plaident en faveur d’une accélération du smart building pour le marché du logement. Ceci implique notamment une meilleure coopération entre professionnels de l’immobilier pour parvenir à faire exister cet immeuble auxquels les Français aspirent : plus fonctionnel, plus serviciel, plus durable.Pour Cédric de la Chapelle, directeur modernisation KONE France : « C’est finalement un enjeu de maîtrise au sein des immeubles que souligne les résultats de l’étude YouGov / KONE : maîtrise des besoins, des équipements, des flux, des consommations… Pour y parvenir, les différents systèmes qui font fonctionner l’immeuble doivent être connectés entre eux, et les équipementiers doivent travailler ensemble pour y parvenir. A un autre niveau, c’est aussi par une meilleure coopération que l’on pourra améliorer le bilan carbone des chantiers de rénovation, en mettant en place des filières de réemploi des matériaux. »Depuis un an, la technologie DX de KONE permet de faire de n’importe quel ascenseur un objet connecté, et ainsi, de le faire communiquer avec les autres équipements du bâtiment dès lors que ceux-ci le permettent également. Cette ouverture permet de déployer une véritable plateforme de services, activables en fonction des besoins au sein de la copropriété. Par exemple, l’ascenseur peut être connecté à une intelligence artificielle et bénéficier d’un service de maintenance prédictive, qui permet d’anticiper les incidents et d’éviter jusqu’à une panne sur deux. Autre exemple, il est possible de connecter l’ascenseur à un robot afin qu’il puisse se déplacer dans l’immeuble. Il peut également être connecté à une application de gestion des portes et accès pour renforcer la sécurité, ou d’appel de l’ascenseur à distance, sans contact, pour lever certaines craintes en matière de propreté.
Il y a 3 ans et 84 jours

Convention de mécénat entre IMT Mines Alès et HeidelbergCement France

L’IMT Mines Alès annonce la signature officielle d’une convention de mécénat avec HeidelbergCement France. [©IMT Mines Alès] Courant mars, l’IMT Mines Alès annonçait la signature officielle d’une convention de mécénat avec HeidelbergCement France. L’école d’ingénieurs s’engage ainsi, avec la filiale de l’industriel allemand, pour une durée de 3 ans. Sur l’aspect financier, cette dernière va permettre à l’IMT Mines Alès de mieux déployer ses moyens pédagogiques sur l’ensemble des formations. Notamment dans les filières qui intéressent l’industriel, comme celles du département ingénierie du sous-sol et exploitation des ressources minérales. « Donner à ses élèves les meilleures chances de s’accomplir professionnellement pour être des acteurs responsables du développement de la nation, en préservant les richesses de la planète. » Telle est l’ambition de l’IMT Mines Alès, qui illustre l’intérêt de l’école envers HeidelbergCement France. HeidelbergCement France au service des étudiants Au-delà du soutien financier, le groupe cimentier organisera des échanges entre les étudiants, les chercheurs de l’école et ses représentants. Permettant ainsi de favoriser « un processus d’intelligence collective », souligne Romuald Bony, animateur du mécénat à l’IMT Mines Alès. Des thèmes comme la réduction de l’empreinte carbone et la préservation de la biodiversité dans l’exploitation minérale seront abordés. « L’école est concernée par une approche globale et sociétale de ces sujets majeurs Lire aussi : HeidelbergCement France, mécène des Arts et Métiers pour l’avenir de l’industrie cimentière et pour la formation de nos futurs ingénieurs », ajoute Romuald Bony. Et Bruno Pillon, président d’HeidelbergCement France, de conclure : « L’industrie cimentière est en première ligne face à l’urgence climatique. Et pour relever le défi de la transition écologique, nous avons besoin de forces vives et d’échanger avec de nouveaux talents. C’est le sens de ce mécénat. Nous sommes une industrie de proximité, très présente dans le Sud avec notamment une cimenterie à Beaucaire, dans le Gard, et cela fait sens de se rapprocher d’une école prestigieuse au cœur de ce territoire ».
Il y a 3 ans et 84 jours

Vendée : aménagement de l’esplanade du donjon d’Ardelay aux Herbiers

Aux Herbiers, les travaux de l’esplanade du donjon d’Ardelay vont pouvoir commencer. Ils se dérouleront en trois étapes.
Il y a 3 ans et 84 jours

Sylvania Lighting lance, dans le cadre d’une initiative européenne, une action d’aide humanitaire à destination des réfugiés femmes et enfants ukrainiens

« Les images vues ces jours-ci nous remplissent tous de stupeur et d’impuissance. Nous nous sommes tous reconnus dans le quotidien de ces citoyens qui, comme nous, avaient une vie installée auparavant. Vie familiale, travail, éducation sont dramatiquement impactés de jour comme de nuit. Cette initiative a pour but de les aider, en apportant en plus des moyens économiques, notre infrastructure et notre connaissance de la situation sur le terrain, atténuant ainsi les effets les plus inhumains de cette crise. Quiconque veut se joindre à cette initiative, aussi petite que soit cette aide, sera le bienvenu. Il y aura sûrement, de l’autre côté, une famille qui vous remerciera… en silence » – Simon Reed, PDG de Sylvania.   En tant qu’entreprise, Sylvania a pris la décision de venir en aide aux réfugiés ukrainiens. En impliquant tous ses employés et ses partenaires commerciaux, ainsi qu’en utilisant ses capacités logistiques, la société est déterminée à offrir de l’aide à ces personnes qui fuient leur pays et cherchent refuge en Hongrie. Après avoir contacté plusieurs organisations au cours des dernières semaines, Sylvania s’est associée à Hungarian Baptist Aid afin de soutenir les enfants et les femmes dans le besoin de la manière la plus efficace possible.   A propos de Hungarian Baptist Aid L’objectif de HBAid est d’aider les personnes en difficulté aussi bien en Hongrie qu’à l’international. Au cours des dernières décennies, HBAid est devenue l’une des plus grandes organisations d’aide en Hongrie. En tant qu’organisation d’intérêt public, dans laquelle travaillent 3000 employés à temps plein et des centaines de bénévoles, HBAid a apporté une aide de plusieurs millions d’euros.   L’objectif de Sylvania est de collecter les dons dans des boîtes à chaussures (ou cartons bien fermés) au sein de ses principaux bureaux de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Ensuite, ils seront acheminés vers le siège de l’entreprise à Budapest, où son équipe locale les traitera et les distribuera aux bons endroits avec l’aide de son partenaire HBAid. Sylvania ne récolte pas de dons en argent mais se concentre plutôt sur la collecte de biens dont les réfugiés ont le plus besoin.   Sur la base de l’expérience et des conseils de HBAid, il est possible d’aider en envoyant en priorité les produits suivants : – des denrées alimentaires non périssables (par exemple, des conserves), – des articles de soins pour bébés (couches, lait, lingettes…), – des produits de soins et d’hygiène (déodorant, savon, désinfectant, dentifrice, produits d’hygiène féminine et infantile), – des couvertures polaires et draps.   Pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens, les dons (produits listés ci-dessus) sont à envoyer à dans des boîtes à chaussures ou cartons bien fermés à : Feilo Sylvania France Opération UKRAINE 1 Avenue du Général de Gaulle 92635 Gennevilliers cedex Ils doivent impérativement parvenir au plus tard le 04 Avril 2022. Après cette date limite, Sylvania ne sera plus en mesure de transporter les produits vers la Hongrie.   Pour toute question : fr.info@sylvania-lighting.com Pour soutenir financièrement les réfugiés ukrainiens, consultez le lien de HBAid, partenaire de Sylvania : https://www.hbaid.org/ https://www.sylvania-lighting.com/fr-fr/
Il y a 3 ans et 84 jours

La filière des gaz liquides interpelle les pouvoirs publics français et européens

La filière des gaz liquides est convaincue qu’elle peut aussi contribuer à accélérer les objectifs d’indépendance énergétique et de diversification des sources d’énergie. Présents partout en France, notamment dans les territoires non desservis par le gaz naturel, elle propose à l’exécutif de compter sur ses capacités logistiques et de stockage sous utilisées. France Gaz Liquides considère que l’urgence climatique nécessite simultanément une accélération de la décarbonation des usages énergétiques à laquelle elle peut contribuer par la substitution des gaz liquides d’origine fossile par des biogaz liquides.Les gaz liquides consommés en France ne proviennent pas de RussieAdaptée à l’impératif d’une transition écologique et énergétique efficace et réaliste, l’énergie gaz butane propane alimente au quotidien 27 000 communes non raccordées au réseau de gaz naturel (méthane). Elle permet à 11 millions de consommateurs - soit autant que pour le gaz naturel - de cuisiner, se chauffer ou produire sans aucune dépendance aux importations de gaz russe. Cela inclut également 200.000 automobilistes qui roulent au GPL, carburant alternatif moins sensible aux hausses des prix des carburants conventionnels (0,90 €/l en moyenne le 9 mars). Les gaz liquides constituent donc une énergie utile à l’ensemble des Français, en ville, en zones rurales, montagneuses ou dans les îles, qu’ils soient particuliers ou professionnels.Le marché français des gaz liquides représente 1700 kt (22 TWh) par an de gaz propane, butane et carburant GPL. Dans un marché dont les ventes ont été divisées par deux en 20 ans - notamment grâce aux travaux d’efficacité énergétique réalisés par les clients - l’industrie a conservé la majorité de ses infrastructures et ses capacités de stockage et de distribution, dans la perspective de l’intégration des gaz renouvelables (biopropane).La transition vers ces gaz liquides renouvelables permettra de réduire la dépendance aux importations grâce à une production de biopropane française démarrée en 2019. La réduction des émissions atteindra alors 80% et ce sans changement d’infrastructure, ni pour les distributeurs, ni pour les consommateurs.La sortie de crise peut être facilitée par le rôle accru des gaz liquidesLe plan de résilience élaboré par le Gouvernement, tout comme le plan européen Re-Power doivent prendre en compte cette capacité offerte par les gaz butane propane et GPL en évitant de précipiter les consommateurs vers une seule technologie basée sur l’électricité. A cet égard, France Gaz Liquides soutient la position de Liquid Gas Europe, préoccupée par la recommandation simpliste de l’agence internationale de l’énergie d’accélérer le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur. A contrario d’une neutralité technologique souhaitable et d’un objectif de diversification du mix énergétique, elle omet en outre le fait que ces appareils de chauffage peuvent également être alimentés avec des gaz d’origine renouvelable, sans modification de l’installation de chauffage ni des infrastructures de distribution. Il s’agit ainsi non seulement de ne pas forcer les consommateurs des zones hors réseau de gaz naturel à se priver d’une source d’énergie souveraine et abordable, mais aussi de conserver la possibilité d’une transition vers un combustible plus propre et respectueux de la qualité de l’air que le fioul, le charbon ou même le bois. C’est aussi la perspective d’une transition vers les gaz liquides renouvelables à ne pas entraver. Une recommandation si spécifique peut avoir un impact négatif, tant au niveau de la situation économique des ménages, notamment les plus fragiles, que sur les investissements dans les moyens de production de gaz renouvelables.Face à l’envolée des prix de l’énergie, les pouvoirs publics élaborent des dispositifs de soutien. Notre proposition est de proportionner l’aide aux ménages défavorisés en fonction des zones climatiques et du critère de ruralité de leur domicile.En effet, il ne faudra pas laisser pour compte les ménages résidant dans les zones rurales, plus impactés par le coût de l’énergie, et ce même hors contexte de tension sur les marchés de l’énergie. L’Insee a ainsi mis en exergue la forte augmentation de la vulnérabilité énergétique des ménages à mesure de l’éloignement des centres urbains (cf. Insee, Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget, 2015). Ils subissent un surcoût tant en matière de chauffage (+20%) que de mobilité (+40%).La filière alerte donc sur la nécessité de prendre en compte ces consommateurs des zones les plus éloignées des réseaux de gaz ou de chaleur dans les aides qui vont découler du plan de résilience. Il s’agit également d’inclure les gaz liquides renouvelables dans le plan de relance « France 2030 » qui permettrait d’accroître leur mise sur le marché. Accélérer la transformation de la filière nécessite d’être appuyé par les pouvoirs publics : pour la reconversion des raffineries, pour augmenter les financements pour la R&D et donner des perspectives plus favorables aux gaz liquides d’origine renouvelable.L’énergie gaz propane – biopropane, butane et GPL, qui ne souffre pas d’intermittence et couvre tout le territoire, qu’il soit continental ou insulaire, souveraine et moins carbonée que le fioul ou le charbon, peut continuer à œuvrer au service du mix énergétique français de demain, et dans le cadre de la Stratégie Française Energie Climat (SFEC) à laquelle elle entend contribuer.Les capacités de distribution de propane, butane et carburant alternatif GPL peuvent être doublées partout sur le territoireLa filière tient à rassurer les 11 millions de consommateurs comme les pouvoirs publics français, tant il est peu probable que la crise actuelle affecte l’approvisionnement sûr et sécurisé en propane butane et GPL des consommateurs, grâce à une multitude de producteurs opérant dans le monde entier, à des chaînes d’approvisionnement mondiales solides et à une distribution fiable aux consommateurs finaux. Le secteur des gaz liquides investit également à l’échelle européenne dans la capacité de production locale de bioGPL, ce qui renforcera aussi la sécurité énergétique de l’UE.Ainsi, devant la nécessité urgente de réduire la dépendance énergétique à la Russie, et alignés avec la poursuite de la décarbonation de l’économie, les gaz butane propane et GPL offrent d’ores et déjà en France la capacité de multiplier par deux leur contribution à la fourniture d’énergie aux Français, tout en permettant immédiatement un gain effectif d’émissions de GES de près de 20%* dans le cadre d’une substitution au fioul.Pour Natacha Cambriels, Présidente de France Gaz Liquides : « La place de l’énergie butane-propane, qui deviendra 100% renouvelable au plus tard en 2050, est à valoriser au sein d’un mix énergétique diversifié, souverain et plus rapidement tourné vers les énergies renouvelables. Déjà acteur de la transition pour le chauffage, la mobilité, les industries et les PME, il est devenu impératif de lui permettre d’évoluer et de continuer à répondre à la sécurité énergétique de plus de onze millions de Français. »
Il y a 3 ans et 85 jours

Le bus rétrofité, la révolution verte des transports collectifs

Ces métropoles disposent de la compétence transport urbain et doivent dès à présent se préoccuper de la transformation de leur flotte.Un engagement fort mais qui peut s'avérer surtout très coûteux pour le contribuable, d'autant plus si ces véhicules étaient remplacés par des véhicules électriques neufs.C'est pour apporter une solution complémentaire, bien plus économique et vertueuse avec 87% de réduction des GES que l'entreprise à mission REV Mobilities et le groupe industriel allemand pepper motion ont conclu un accord pour transformer la motorisation des bus urbains et inter-urbains du thermique vers l'électrique. Le rétrofit électrique : la solution pour maintenir nos cars et bus en circulation dans nos agglomérations en les rendant non polluants et silencieuxAu sein de chaque agglomération, les mobilités sont devenues en quelques années des enjeux essentiels pour les décideurs publics en raison des pressions exercées par les habitants de plus en plus soucieux de solutions fiables, pratiques, économiques et vertueuses. Elles le sont également devenues en raison de l'urgence des réponses aux exigences des futures ZFE - zones à faibles émissions et aux nouvelles mesures en faveur de l'environnement en proposant aux Français une offre conjuguant disponibilité, accessibilité, confort et sécurité. Le bus est le moyen de transport collectif par excellence qui chaque jour transporte des centaines de milliers de personnes sur le territoire dont plus des 2/3 en dehors de l'Ile de France. Ces bus désengorgent la circulation dans les centres urbains et sont aussi une source non négligeable de mobilité active. La plupart des agglomérations et leurs délégataires disposent d'un parc d'un âge moyen à peine supérieur à 8 ans, bien inférieur au parc automobile qui est de 11 ans, mais avec des motorisations essentiellement thermiques (diesel et gaz). Pour accompagner les acteurs dans la transformation de leur offre de mobilité, Rev-Mobilities et le groupe industriel allemand pepper motion peuvent désormais convertir les flottes de cars et bus en électrique ce qui évite une mise au rebus ou des prix et délais d’acquisition forcément beaucoup plus importants. Une solution technique d'économie circulaire qui va permettre de conserver une grande partie du parc roulant, de le rendre totalement propre et silencieux, d'améliorer la qualité de l'air et surtout de faire des économies sur toute la ligne.Convertir les cars et bus en mode électrique, mais aussi les camions qui livrent dans les agglomérations En décembre 2021, REV Mobilities et pepper motion GmbH pionniers du rétrofit ont signé un accord de partenariat pour convertir des bus avec le même niveau de qualité que les constructeurs d’origine. Avec cette première coopération franco-allemande dans le domaine de la conversion électrique, les deux acteurs s’engagent sur l’un des plus solides marchés de bus et poids lourds d’Europe. Leur offre rétrofit répond aux enjeux environnementaux et économiques et ouvre un nouveau secteur économique à fort potentiel, s’appuyant sur l'utilisation d’une main d’œuvre locale qualifiée pour la transformation (plus de 600 heures par unité).Pour Arnaud Pigounides, fondateur et PDG de REV Mobilities : ''Pionnier et fondateur du secteur de la conversion électrique en France, REV Mobilities est spécialisé dans l’upcycling des mobilités. Face aux défis que représentent les zones de décarbonation/faibles émissions, la réduction des gaz à effet de serre des flottes publiques et privées, la réindustrialisation de la France et les économies budgétaires générales pour les particuliers et les entreprises, la conversion électrique est l’une des meilleures solutions possibles. Nous sommes ravis d’engager un partenariat avec le leader du marché pepper motion GmbH afin de fournir des solutions durables pour l’électrification des véhicules en France.''Pour Andreas Hager, PDG de pepper motion GmbH : ''Dans le cadre de notre stratégie de mondialisation, le marché français représente un potentiel similaire à celui de l’Allemagne pour pepper et constitue donc une priorité. La société pepper est déjà présente dans d’autres pays européens, comme la Pologne, l’Italie, l’Autriche et la Bulgarie. En tant que leader technologique, nous sommes convaincus que nos solutions novatrices, en étroite coopération avec notre nouveau partenaire REV Mobilities, nous permettront d’offrir aux décideurs politiques français, ainsi qu’à toutes les entreprises de transport et aux exploitants de flottes un moyen rapide et économique de respecter l’objectif zéro émission de la transformation de la mobilité."La société pepper motion GmbH, lauréate de plusieurs récompenses internationales pour ses technologies novatrices, propose des solutions d’électrification pour les véhicules commerciaux d’occasion par le biais de systèmes retrofit qui contribuent à leur donner une seconde vie à la pointe de la technologie.
Il y a 3 ans et 85 jours

Var : restauration du clos et du couvert de l’hôtel de ville de Melun

À Melun, une restauration du clos et du couvert de l’hôtel de ville de Melun va être lancée.
Il y a 3 ans et 85 jours

La citerne souple au cœur du cycle de l'eau

Stockage : Collecte et utilisation des eaux pluvialesLa simplicité et la rapidité de son installation est une force. Une fois raccordée à une (ou plusieurs) descente d'eau pluviale de toiture, la citerne souple CITERNEO se remplit jusqu'à sa capacité maximale de stockage. Les eaux collectées sont ainsi disponibles, sans traitement, pour des applications diverses et un public varié : les collectivités, les particuliers, les agriculteurs, les pépiniéristes, les industriels... Ainsi, nul besoin de se soucier du coût de l'eau potable ou des arrêtés préfectoraux qui limitent certains usages de l'eau en période de sécheresse.Tamponnement : Gestion des inondations et des sécheressesSelon l'intensité pluvieuse, la localisation des orages, l'état des sols et la capacité de réseaux de collecte des eaux pluviales, des inondations par ruissellement peuvent survenir. Les impacts sur le milieu naturel et les ouvrages peuvent être nombreux (dégradation, colmatage des équipements, pollution des eaux superficielles, lessivage des surfaces...). La mise en place de citernes souples judicieusement positionnées permet aisément de tamponner les ruissellements abondants et de désengorger les réseaux de collecte des eaux pluviales.L'objectif est de stocker les eaux de ruissellement en périodes de pluies intenses pour les rejeter, avec ou sans traitement spécifique, dans l'environnement lors des périodes moins pluvieuses. L'eau réintègre ensuite les réseaux d'eaux pluviales et les cours d'eau souvent asséchés.Solution éprouvée de stockage en amont ou en aval d'un traitementLa citerne souple peut être positionnée en amont ou en aval d'un traitement. Elle permet de stocker les eaux qui vont être traitées, mais aussi les eaux qui ont été traitées :En amont d'une station d'épuration, la citerne souple limite les surcharges hydrauliques en entrée des ouvrages et permet de réduire les pollutions déversées au milieu naturel.En aval d'un traitement, la citerne souple peut également stocker de l'eau traitée pour ensuite être utilisée et limiter ainsi la consommation d'eau.Les forces de la citerne souple CITERNEOLes citernes souples sont aujourd'hui nombreuses sur le marché et il est parfois difficile de s'y retrouver. Il y a cependant des arguments qui ne trompent pas. Les citernes souples CITERNEO, réunissent de nombreux avantages concurrentiels notamment sa fabrication 100% française. Fidèle à sa région d'origine, le Centre-Val-de-Loire, la société CITERNEO conçoit, développe et fabrique toutes ses citernes souples à Amboise (37), sans aucune exception, de 1 à 2 000 m³.Bien au-delà de cet ancrage territorial, les citernes souples CITERNEO ont de véritables forces :Certification ISO 9001Tissu technique avec la technologie exclusive EXOM+Excellent rapport qualité/prixProduit certifié Origine France GarantieProduit certifié QB (Réserves Incendie)Par son engagement sociétal, sa réactivité et sa force d'innovation, CITERNEO est donc le partenaire incontournable, apte à répondre à tous les besoins.
Il y a 3 ans et 85 jours

Jean-Pierre Lott réalisera la nouvelle École supérieure d'art et de design de Reims

En France, l’application dès le 1er janvier 2022 de la RE2020 - d'abord dans le logement neuf, puis dans les bureaux et les équipements d'enseignement - représente, pour les architectes, un changement de paradigme. Si les principes bioclimatiques renvoient des fondamentaux vertueux, ils ne sauraient suffire. Comment penser une production architecturale […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 85 jours

Intégrer les habitats légers dans un plan local d’urbanisme

Il existe différentes façons, qui peuvent être complémentaires, d’inscrire le sujet des habitats légers dans un plan local d’urbanisme – et plus précisément dans les différentes pièces qui le composent. Cette démarche, aussi bien administrative que politique, permet d’apporter un cadre plus clair pour les personnes désireuses d’implanter des habitats légers sur le territoire d’une […]
Il y a 3 ans et 85 jours

L'encyclopédie visuelle des Pays de France - Livre

Très remarquée, l'aventure photographique entamée depuis cinq ans par le duo Eric Tabuchi et Nelly Monnier (lire AMC n°293) consiste à capter de manière égale et sérielle les 450 régions naturelles ou pays du territoire français. A travers une approche mi-documentaire, mi-artistique, Eric Tabuchi et Nelly Monnier […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 85 jours

Crues des Alpes-Maritimes : la concertation a rassemblé 10% des habitants

"Ca montre qu'il y a une envie de la part des gens de rebondir après la crise qu'ils ont vécue", a insisté M. Fesneau samedi dans un entretien à l'AFP. Au total, 1.421 des quelque 15.000 habitants des vallées de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée, où les crues d'octobre 2020 ont fait 10 morts et huit disparus, ont participé à cette concertation. Un chiffre "très au-dessus de la moyenne pour des exercices similaires", selon la synthèse consultée par l'AFP.A partir de ces propositions, déjà partagées avec les maires, des discussions vont maintenant s'engager avec les collectivités territoriales, appelées à les financer. "Car l'idée est bien que ce soit l'Etat et les collectivités locales qui décident des projets à financer", a expliqué M. Fesneau.Sur les 572 millions d'euros consacrés à la reconstruction, l'Etat a réservé 50 millions d'euros à ces projets participatifs, financement qui pourra plus que doubler grâce aux collectivités et à l'Union européenne.Les projets retenus seront présentés à l'automne. "L'important c'est d'assumer nos choix et de les assumer publiquement", a plaidé M. Fesneau, selon qui le coût ne sera pas le seul critère : "La panoplie des projets choisis doit correspondre à l'envie du territoire, au-delà de la reconstruction stricte".Quatre axes principaux se sont dégagés, avec le souci de "vallées vivantes", notamment en redonnant vie aux centres historiques des villages par la réhabilitation des logements et l'accueil de nouveaux habitants.Deuxième axe, le besoin de "connexions adaptées" entre vallées. Ainsi faut-il "désenclaver le territoire, numériquement et physiquement", avec le développement d'un réseau haut débit ou la modernisation des lignes ferroviaires.Pour désenclaver Casterino, toujours isolé depuis les crues, à 1.550 m d'altitude dans la Roya, c'est un téléphérique qui a été suggéré, pour rejoindre les hôtels et le site de ski de fond du hameau.Dans le cadre d'un "autre équilibre avec la nature", les habitants appellent à une transition énergétique, notamment en développant les énergies renouvelables et en soutenant de nouveau la filière bois.Enfin, pour encourager une "nouvelle attractivité", une diversification de l'offre d'hébergement touristique semble nécessaire, toute comme la création de zones d'activités commerciales, d'une zone franche, ou la mise en valeur du patrimoine culturel.
Il y a 3 ans et 85 jours

Certifications RSE chez EQIOM

Les agences EQIOM Bétons d’Alsace, de Dijon, d’Île-de-France et du Nord Pas de Calais reçoivent la certification « Exemplarité », le niveau le plus élevé du label RSE décerné par l’UNICEM, tandis que les sites de Franche-Comté et de Lorraine conservent le même niveau d’excellence obtenu précédemment. Suite à une série d’audits externes, réalisée sur certains sites et dirigée par le CERIB sur chaque thématique de la charte (gouvernance, environnement, capital humain, ancrage territorial, relations avec les fournisseurs, clients et parties prenantes), EQIOM Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. L’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être également salué par le niveau « Maturité ».
Il y a 3 ans et 85 jours

Certifications RSE chez EQIOM

Les agences EQIOM Bétons d’Alsace, de Dijon, d’Île-de-France et du Nord Pas de Calais reçoivent la certification « Exemplarité », le niveau le plus élevé du label RSE décerné par l’UNICEM, tandis que les sites de Franche-Comté et de Lorraine conservent le même niveau d’excellence obtenu précédemment. Suite à une série d’audits externes, réalisée sur certains sites et dirigée par le CERIB sur chaque thématique de la charte (gouvernance, environnement, capital humain, ancrage territorial, relations avec les fournisseurs, clients et parties prenantes), EQIOM Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. L’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être également salué par le niveau « Maturité ». Cet article Certifications RSE chez EQIOM est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 85 jours

Macron radioactif : la carte de ses EPR ou le prix de l’indépendance énergétique

Le président Emmanuel Macron réélu, il sera temps pour lui de résoudre la question de l’indépendance énergétique du pays avec, comme il l’a promis, l’édification de 14 EPR. Ce n’est pas tant la construction elle-même qui pose problème, Bouygues montrant à Flamanville (Manche) un savoir-faire qui fait l’envie de ses concurrents mondiaux. Non, la vraie […] L’article Macron radioactif : la carte de ses EPR ou le prix de l’indépendance énergétique est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 85 jours

Les étrangers investissent de moins en moins dans l'immobilier en France

En France métropolitaine, la part des acquéreurs étrangers non-résidents continue de diminuer pour tomber à son niveau le plus bas depuis ces dix dernières années : 1,3% en 2020 (contre 1,7% en 2010). À titre d’exemple, 3,1% des achats en Provence/Côte-d’Azur/Corse étaient réalisés par des étrangers non-résidents en 2020, contre 3,8% en 2019.Dans les Alpes et en Île-de-France, les baisses annuelles sont équivalentes à celle enregistrée sur l’ensemble de la France, à -0,2 point, avec respectivement 1,6% et 0,7% des achats en 2020. Parmi les étrangers non-résidents acquéreurs de logements en France métropolitaine, les Britanniques restent les plus représentés en 2020 et totalisent 22% des achats. Cependant, une forte baisse a été enregistrée depuis le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne en 2016.En 2020, les Belges n’ont jamais été aussi proches avec 20% des achats. Les Allemands, troisième nationalité la plus représentée, rassemblent quant à eux 9% des transactions intervenues en 2020, soit +1 point par rapport à 2019.La surface médiane des biens achetés par des étrangers non-résidents en province a très fortement augmenté sur dix ans : elle est passée de 77 à 95 m², soit près de 20 m² supplémentaires.Mais cette hausse est à rapprocher de l’évolution de la localisation des biens achetés. En effet, si en province, 48% des achats des étrangers non-résidents étaient effectués dans les « pôles urbains » en 2010, la proportion est descendue à 38% en 2019 et 36% en 2020.Entre 2019 et 2020, les prix médians des logements anciens achetés en France par des Français qui résident sur le territoire métropolitain ont connu des hausses plutôt homogènes : de +3% dans le Sud-Ouest à +7% sur le Littoral-Ouest. À l’inverse, celle des biens achetés par des étrangers non-résidents est très hétérogène : de +2% en Île-de-France et dans le Massif central à +30% dans le Centre-Ouest.Le profil des acquéreurs étrangers non-résidents en France métropolitaine est resté quasiment stable entre 2019 et 2020 : ils sont majoritairement âgés de 50 à 59 ans (32%), « cadres supérieurs » (33%) et conservent leurs biens au moins 15 ans (44%).
Il y a 3 ans et 85 jours

Huit nouvelles start-up intègrent le CSTB'Lab

Le CSTB'Lab annonce l'accueil de huit nouvelles start-up développant des solutions innovantes au service du bâtiment et de la ville, autant de réponses en devenir aux défis que sont notamment la massification de la rénovation et le bas carbone, la transition numérique et le bim ou encore, le recyclage de déchets de chantier.
Il y a 3 ans et 85 jours

La CNATP lance une nouvelle alerte sur la hausse du coût des carburants

EXIGENCE. La Chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP) alerte une nouvelle fois les pouvoirs publics au sujet de l'augmentation des coûts du carburant. Et "exige" des mesures de compensation.
Il y a 3 ans et 86 jours

Le Sénat prône une réduction de la dépendance de l'Europe aux énergies fossiles

Par cette résolution, le Sénat tient à faire valoir sa position sur ce dossier essentiel pour la transition écologique et la souveraineté énergétique de l’Union européenne, à un moment opportun pour qu’elle puisse être prise en compte par le gouvernement dans le cadre des négociations en cours au Conseil, mais aussi par le Parlement européen, dans un contexte où la guerre en Ukraine renforce l’urgence de diminuer la dépendance européenne aux énergies fossiles. Fruit d’un travail de concertation inédit et transpartisan, conduit par de nombreux rapporteurs, la position du Sénat est une voie d’équilibre par rapport aux propositions de la Commission européenne qui met l’accent sur l’acceptabilité sociale, économique et territoriale du « paquet 55 ». Pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes : « c’est une démarche ambitieuse, mais réaliste, qui fait clairement ressortir l’enjeu de l’acceptabilité sociale de la transition climatique et du besoin d’accompagnement de celle-ci ».Il s’agit aussi de rappeler certaines exigences qui conditionnent la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs climatiques de l’Union européenne. Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques, a indiqué que l’Europe devait relever trois défis : l’indépendance énergétique, l’autonomie minière et la relocalisation industrielle, trois conditions indispensables pour que « la transition énergétique puisse être considérée non comme une contrainte juridique, mais comme une opportunité économique, à même de placer l’Europe aux avant-postes de la décarbonation, ce qui suppose une complète neutralité technologique, accordant toute sa place à l’énergie nucléaire et demandant davantage aux États membres dont le mix électrique est le moins décarboné ».La résolution marque aussi l’appui du Sénat à l’ambition européenne dans la lutte contre les effets du changement climatique, dans la continuité de l’Accord de Paris. Jean-François Longeot, président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, a souhaité que « cette résolution soit à la hauteur de nos engagements climatiques. Nos rapporteurs ont donc été particulièrement vigilants au maintien de la cohérence climatique de la résolution : l’ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % en 2030 par rapport à 1990 devait être maintenue en pratique – et non seulement en théorie – sur l’ensemble du texte ».Dans ce souci d’équilibre, le Sénat préconise de concilier ambition climatique et pragmatisme et, à ce titre, souligne dans sa résolution :le caractère particulièrement ambitieux des différents objectifs, en termes de trajectoire de décarbonation assignée à chaque État membre et de neutralité climatique des terres ;les risques liés à l’inclusion des secteurs du bâtiment et des transports routiers au mécanisme du marché carbone, d’où la proposition de garde-fous minimaux, tels un prix plafond sur ce nouveau marché, la limitation du dispositif aux professionnels et des moyens accrus pour accompagner les ménages les plus précaires ;l’importance du financement du Fonds social pour le climat pour atténuer les effets sociaux de la transition écologique, malgré des doutes sur sa capacité à répondre aux besoins d’accompagnement faute d’étude d’impact suffisante par la Commission européenne ;la contribution du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières à l’effort de décarbonation malgré ses failles, le mécanisme risquant en l’état de provoquer une perte de compétitivité des entreprises exportatrices européennes ;les enjeux financiers et technologiques de cette transition, laquelle nécessite des investissements considérables à organiser dans une stratégie globale impliquant la création de nouvelles ressources propres ;la nécessité de garantir la compétence des États membres dans la définition de leur bouquet énergétique et dans leurs choix technologiques, le principe de neutralité technologique devant notamment bénéficier à l’énergie nucléaire, à l’hydrogène, nucléaire comme renouvelable, à l’ensemble des solutions décarbonées et au développement des biocarburants, du biogaz et du bois-énergie ;la nécessité de maîtriser les coûts induits par le paquet pour les ménages, les entreprises et les collectivités territoriales, dans l’approvisionnement en combustibles ou en carburants et l’application des normes de performance énergétique aux bâtiments ;la nécessité d’entreprendre une réforme d’ensemble du marché européen de l’électricité dans un contexte de flambée sans précédent des prix des énergies.Enfin, le Sénat estime que le paquet « Ajustement à l’objectif 55 » doit constituer le pilier de la diplomatie climatique de l’Union européenne : l’exemplarité du continent européen doit lui permettre de jouer un rôle d’entraînement à l’échelle mondiale.
Il y a 3 ans et 86 jours

Les espaces-temps de Iannis Xenakis - Exposition

C'est une encyclopédie virtuelle composée d'une myriade d'édifices indissociables des petites routes de campagne. Châteaux d'eau, églises, pavillons individuels, corps de ferme, commerces… constituent l'essence de l'Atlas des régions naturelles* d'Eric Tabuchi et Nelly Monnier. Commencé en 2017 et en ligne depuis […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 86 jours

Vinci : concession étendue pour une autoroute en Grèce

Olympia Odos, filiale à 29,9 % de Vinci Concessions, concessionnaire de l’autoroute reliant Athènes à Corinthe et Patras, mise en service en 2017, a signé avec les autorités grecques une extension de la concession. Celle-ci porte sur le prolongement de l’autoroute sur une distance de 75 km jusqu’à la ville de Pyrgos, située à l’Ouest de la péninsule du Péloponnèse. Elle représente un investissement de 331 millions d’euros.
Il y a 3 ans et 86 jours

Comment Otis contribue à la transformation urbaine ?

Présent au MIPIM, Otis Worldwide Corp. (NYSE:OTIS), le leader mondial en matière de fabrication, d’installation et de maintenance d’ascenseurs et d’escalators, a présenté trois études de cas qui illustrent sa contribution aux enjeux de la ville de demain :En tirant parti de l’internet des objets (IoT), Otis répond aux besoins de connectivité des villes intelligentes. Grâce à Otis ONE™, son offre de solutions IoT, Otis rend la maintenance prédictive possible pour tous les ascenseurs. L’exploitation permanente des données permet de réduire les arrêts non planifiés et d’optimiser les performances des ascenseurs sur le long terme, pour une expérience passager améliorée.La durabilité est intégrée par Otis dès la conception des équipements. Ainsi pour le nouvel écosystème digital Gen360™ : sa conception éco-efficiente et son architecture électronique lui permettent de s’adapter à l’évolution des besoins et des usages, tout en offrant une excellente performante énergétique. Ces ascenseurs équiperont le Centre Aquatique et le Village des Athlètes à Paris, des infrastructures qui ont vocation à s’intégrer dans de nouveaux quartiers urbains après l’été 2024.Dans des environnements urbains toujours plus denses, Otis apporte des solutions de mobilité essentielles pour des villes plus inclusives. Ainsi à Karlsruhe en Allemagne, l’extension du tramway s’accompagne de l’installation de 58 escalators qui rendront accessible les nouvelles infrastructures.Pour Bernardo Calleja, président d’Otis pour la région EMEA : « L’innovation est dans l’ADN d’Otis et nous contribuons depuis plus de 165 ans à façonner les espaces urbains. Les développements des villes intelligentes fait naître de nouvelles opportunités et de nouveaux défis sociaux, environnementaux et technologiques auxquels nous sommes fiers d’apporter des solutions. En tant qu’expert de la mobilité verticale, nous sommes là pour accompagner tous les bâtiments, qu’ils soient neufs ou existants, dans leur transition vers la smart city. »Dans la ville intelligente, la connectivité est au service d'une mobilité plus performante La technologie peut être un atout majeur lorsqu’il s’agit d’augmenter les performances. Lancée en 2020, la solution Otis ONE™ est le résultat de près de 40 ans d’innovation. Grâce à des capteurs, Otis ONE™ connecte directement les ascenseurs au cloud et analyse en continu les données collectées afin d’anticiper les pannes et optimiser la maintenance. Poussé par la volonté d’offrir la meilleure qualité de service au quotidien, Otis a conduit une opération de digitalisation sur l’ensemble du parc d’ascenseurs de Vilogia, depuis 2021. Vilogia est un acteur français dans l’immobilier social qui gère environ 75.000 logements pour plus de 150.000 locataires. À ce jour, plus de 1.000 ascenseurs sur le parc Vilogia profitent des améliorations apportées par Otis ONE™. En anticipant et en améliorant les interventions, tant en termes de temps que d’efficacité, les ascenseurs du parc équipés de la technologie Otis ONE™ ont enregistré sur les 12 derniers mois jusqu’à 35 % de pannes en moins que des ascenseurs similaires non connectés. Des équipements et des bâtiments capables d'évoluer avec les transformations urbainesAprès 2024, le Centre Aquatique de Saint-Denis et le Village des Athlètes de Saint-Ouen (actuellement en constructions) ont vocation à s’intégrer au sein de nouveaux quartiers urbains durables. Les nombreuses innovations apportées par l’écosystème digital Gen360™ ont su répondre aux enjeux de ces projets, tout en embarquant des technologies connectées au service d’une expérience passager améliorée. Au Village des athlètes (lot E), 38 ascenseurs Gen360TM permettront d’adapter l’offre de mobilité aux nouveaux usages et flux lors de sa transformation en un quartier résidentiel mixte offrant logements, commerces, bureaux et services. Au Centre Aquatique, Otis installera 5 ascenseurs, dont un Gen360™ qui permettra d’accéder au niveau supérieur du centre. Grâce à sa conception exclusive qui élimine les édicules en toiture, l’écosystème Gen360™ apporte une solution de mobilité qui respecte les lignes architecturales du bâtiment.Accompagner les enjeux de déplacement urbain dans les villes toujours plus denses : le "projet du siècle" à Karlsruhe (Allemagne) Face à la croissance de leurs populations, les villes doivent gérer des enjeux de trafic toujours plus importants. Gérer les flux tout en veillant à ce que la ville reste accessible est l’un des plus grands défis à relever. Dans la ville de Karlsruhe, ce sont les habitants qui ont voté en faveur de l’extension du réseau de tramway en 2002. Un milliard d’euros a été investi pour libérer le centre-ville des embouteillages et concevoir de nouvelles zones piétonnes. Le projet reposait pour une large part sur la création d’un réseau sous-terrain de tunnels et de sept nouvelles stations de tramway, inaugurées en décembre 2021. Le « projet du siècle », comme l’appellent les habitants de Karlsruhe, nécessitait pour une accessibilité optimale des nouvelles infrastructures des solutions de mobilité adaptées aux forts trafics. Otis a fourni et installé 58 escalators conçus spécifiquement pour supporter des flux intenses en intérieur comme en extérieur, afin d’accompagner les déplacements de tous les usagers.
Il y a 3 ans et 86 jours

Oser se lancer en son nom propre, avec l'incubateur Échelle 1

En créant l'incubateur Échelle Un en 2016, l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est s’est engagée à permettre, à ceux qui furent un jour des étudiants en architecture, de devenir des chefs d’entreprises responsables et accomplis. Au total, 110 jeunes entreprises aux profils divers, […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 86 jours

A Bordeaux, signé COSA, registre monumental pour Amédée

Dans le quartier Amédée Saint-Germain de Bordeaux (Gironde), l’agence parisienne COSA (Benjamin Colboc et Arnaud Sachet) construit un îlot de 214 logements (174 locatifs sociaux, 40 en accession sociale) avec parking en superstructure de 193 places et aménagement d’un jardin central. Livraison 2023. Communiqué. Le quartier Amédée Saint-Germain se construit sur les franges du domaine […] L’article A Bordeaux, signé COSA, registre monumental pour Amédée est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 86 jours

Plus de 24.000 Jeunes Talents Bâtisseurs recrutés dans les quartiers

L’opération « 15.000 Jeunes Talents Bâtisseurs » a permis de renforcer les partenariats nationaux et locaux avec les acteurs de l’emploi et de l’insertion (Pôle emploi, l’Union nationale des missions locales, le réseau des écoles de la deuxième chance en France, l’EPIDE ainsi que l’ANRU, Habitat et Humanisme, l’Outil en main, …).Pour réussir cette initiative, le ministère du Travail, le ministère du Logement et le ministère de la Ville, en lien avec les services de l’État, les Conseils Régionaux et les Conseils Départementaux ont mobilisé les acteurs du service public de l’emploi ainsi que les réseaux associatifs. Ils ont ainsi identifié les jeunes et demandeurs d’emplois désireux d’intégrer le secteur du bâtiment, actuellement en forte demande de main d’œuvre.La FFB a quant à elle renforcé ses actions d’information sur les métiers du bâtiment, mobilisé les dispositifs de la profession, notamment en matière de formation et d’insertion.Pour Emmanuelle Wargon, Ministre chargée du Logement : « Le bâtiment est un secteur d’avenir, qui recrute pour répondre aux défis actuels : rénover les bâtiments, construire de nouveaux logements, transformer la ville pour la rendre plus agréable à vivre, plus pratique et plus belle. Je félicite la fédération française du bâtiment pour son action vers les jeunes des quartiers de la politique de la ville. »Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Nous sommes fiers d’avoir contribué à faciliter, dans le cadre de cette opération exemplaire, le recrutement de plus de 24.000 Jeunes Talents Bâtisseurs au sein des entreprises adhérentes de la FFB. Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. L’engagement de la Fédération est le signe de la volonté des artisans et entrepreneurs d’aller vers les jeunes des quartiers et de leur proposer des parcours vers l’emploi ».
Il y a 3 ans et 86 jours

Dans la capitale, Saemes s'attaque à la rénovation du grand parking Saint-Augustin

CHANTIER. L'opérateur de stationnement en Ile-de-France gère la rénovation du parking Saint-Augustin–Bergson, à Paris, qui continue d'être exploité malgré les travaux. Ce chantier offrira des possibilités multiples pour la mobilité des usagers.
Il y a 3 ans et 87 jours

Colas Rail retourne sous le tunnel sous la Manche

CONTRAT. Eurotunnel a attribué deux contrats de maintenance des voies ferrées des deux tunnels reliant la France et le Royaume-Uni à Colas Rail. Un terrain que la filiale ferroviaire du groupe Colas connaît bien.
Il y a 3 ans et 87 jours

Plus de 24.000 jeunes se sont tournés vers le bâtiment en 2021

INSERTION. Quelque 24.100 jeunes issus des quartiers de la politique de la ville ont été recrutés par des entreprises de la construction l'année dernière, selon la Fédération française du bâtiment. L'objectif initial, fixé à 15.000 embauches, a donc été largement dépassé.
Il y a 3 ans et 87 jours

Découvrez l'agrafeuse cloueuse à batterie 20V R'BAT20

La puissance réglable permet de contrôler la pénétration du projectile. Son revêtement soft-grip permet une excellente prise en main. Le double interrupteur de sécurité augmente la protection de l’utilisateur.Le mode agrafeuse requiert l’utilisation d’agrafes T55 U de 15 à 25 mm. Quant au mode cloueuse, il fonctionne avec des clous T47 en T (de 15-20-30-32 mm) pouvant être utilisés dans le bois plus dur et le bois plus doux (chêne, contreplaqué, MDF et pin, sapin Douglas, etc.)Accessoires inclus : 1000 pcs (500 agrafes de 20 mm, 500 clous de 20 mm) Fonctionne avec une batterie R-BAT’20 (disponible en option) compatible avec tous les autres outils de la gamme (brico & jardin).
Il y a 3 ans et 87 jours

Sika affiche un chiffre d'affaires record pour 2021 avec une croissance de 17,1%

Malgré la persistance de la pandémie de COVID-19 et les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en matières premières, le chiffre d'affaires a augmenté de manière significative pour atteindre le chiffre record de 9,24 milliards CHF, ce qui correspond à une croissance de 17,1% en monnaies locales.L'effet de change s'est élevé à 0,2%. L'effet d'acquisition a été de 2,0 % et la croissance organique s'est élevée à 15,1 %. Par rapport à la même période en 2019, le gain organique a été de 11,9%.Pour Thomas Hasler, Président-Directeur Général : "On s'attendait à ce que 2021 soit une année difficile et elle s'est avérée très réussie pour Sika. Nous bénéficions d'un certain nombre de plateformes de croissance et sommes dans une position idéale pour parvenir à un succès à long terme. Grâce à nos technologies innovantes, nous sommes le partenaire de choix de nombreux clients dans les secteurs de la construction et de l'industrie. Nous disposons de solutions pour toutes les étapes de développement des marchés de la construction, et les programmes d'investissement soutenus par les gouvernements, qui se chiffrent en milliards, donneront un nouvel élan à nos activités. En outre, nous utilisons de manière ciblée les mégatendances qui animent nos marchés clés. La demande de solutions durables est énorme. Nos produits et services permettent à nos clients d'atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de développement durable."Mise à jour relative à l'acquisition de MBCCEn novembre 2021, Sika a signé un accord ferme pour acquérir MBCC Group (ex BASF Construction Chemicals). Avec un chiffre d'affaires de 2,9 milliards de francs suisses, MBCC Group est l'un des principaux fournisseurs de produits chimiques de construction dans le monde. Cette acquisition permettra de compléter et d'élargir l'offre de produits et de solutions de Sika dans quatre des cinq technologies de base et sept des huit marchés cibles de Sika, tout en renforçant l’implantation géographique de la société. Cette transaction donnera naissance à un acteur majeur favorisant un plus fort engagement dans le développement durable.Le marché des produits et solutions chimiques de construction devrait atteindre environ 80 milliards de francs suisses d'ici 2023 et, étant fortement fragmenté, il continuera d'offrir des opportunités de croissance substantielles même après l'acquisition de MBCC par Sika. MBCC réalise environ 53% de ses ventes dans le secteur des systèmes de construction et les 47% restants dans le segment des adjuvants pour béton. L'acquisition est soumise à l'approbation des autorités réglementaires. Sika est convaincu que toutes les approbations requises seront obtenues en temps voulu et travaillera en étroite collaboration avec les autorités. La clôture de l'acquisition est prévue pour le deuxième semestre de 2022.Gains de parts de marché dans toutes les régions en 2021Dans un environnement caractérisé par un certain nombre de confinements temporaires, Sika a connu une croissance plus forte que le marché dans toutes les régions en 2021. Les activités de distribution ont également enregistré des gains significatifs dans toutes les régions.La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a enregistré une augmentation des ventes en monnaies locales de 16,1 % (année précédente : 4,4 %). Comme en 2020, la croissance des activités de distribution et de réparation a dépassé celle des autres secteurs d'activité. Presque tous les pays de la région ont atteint des taux de croissance à deux chiffres. Les pays du Moyen-Orient, ainsi que l'Europe de l'Est, y compris la Russie, le Royaume-Uni, et les pays d'Afrique ont bénéficié d'un regain de croissance. En général, les achats de solutions de produits Sika via des plateformes de commerce électronique ont connu une augmentation supérieure à la moyenne.Au cours de la période considérée, Sika a fait l'acquisition de Kreps LLC, un fabricant leader de produits de mortier en Russie, élargissant ainsi davantage son portefeuille de produits existants et sa présence géographique.La région Amériques a enregistré une croissance en monnaies locales de 21,0% (année précédente : 1,0%). Aux États-Unis, Sika a pris un élan considérable. La croissance a été tirée principalement par des projets de rénovation à grande échelle et des nouveaux projets de construction dans le domaine de la distribution et des centres de bases de données. De forts taux de croissance ont été atteints en particulier au Mexique, en Colombie, au Brésil, au Pérou et au Chili. Dans la région Amériques, l'orientation stratégique des activités commerciales sur les grandes villes et les zones métropolitaines a de nouveau porté ses fruits, tout comme la concentration sur les grands projets d'infrastructure et la réalisation ciblée du potentiel de vente croisée.Au cours de la période sous revue, Sika a fait l'acquisition de DriTac, une société américaine occupant une position forte sur le marché du collage de parquets. En outre, un fabricant de produits de mortier au Brésil a été intégré au groupe Sika sous le nom de BR Massa. Grâce à cette acquisition, Sika a amélioré sa position dans l'une des principales régions économiques du Brésil, tout en augmentant sa capacité de production.En juillet, la société a acquis American Hydrotech Inc. aux Etats-Unis et sa filiale canadienne Hydrotech Membrane Corporation. Hydrotech est un fabricant établi de membranes liquides et offre des solutions complètes pour la toiture et l'étanchéité. Elle est le leader incontesté du marché nord-américain dans le segment en pleine expansion des systèmes de toitures vertes.De plus, Sika a acquis l'entreprise familiale Bexel Internacional S.A. de C.V., un important fabricant de colles à carrelage et de stucs au Mexique. Grâce à cette acquisition, Sika renforce sa position sur le marché mexicain des produits de mortier, qui connaît une croissance rapide, et augmente considérablement sa capacité de production avec cinq installations de production stratégiquement situées.Le chiffre d'affaires en monnaies locales dans la région Asie/Pacifique a augmenté de 19,4 % (année précédente : 12,6 %). L'année dernière, la Chine en particulier a profité de la forte dynamique de croissance en cours avec des taux de croissance organique à deux chiffres et a développé avec succès ses activités d'infrastructure et de distribution. L'Inde a continué à connaître un développement dynamique, tandis que les pays d'Asie du Sud-Est se sont lentement remis des importants confinements du dernier trimestre de l'année. Au Japon, la tendance reste difficile. L'activité d'investissement sur le marché de la construction du pays est toujours modérée.Au cours de la période considérée, Sika a acquis Hamatite, la division des adhésifs de Yokohama Rubber Co., Ltd. Hamatite est un leader du marché au Japon, offrant des adhésifs et des mastics pour les industries de l'automobile et de la construction. Cette acquisition améliore considérablement la position de Sika sur le marché japonais, lui donnant un accès plus complet à tous les grands constructeurs automobiles japonais et une gamme plus large de mastics et d'adhésifs pour le secteur de la construction japonais.En Chine, Sika a acquis Shenzhen Landun Holding Co. Ltd, un fabricant d'une gamme complète de produits et de technologies d'étanchéité. La société exploite deux installations de production à la fine pointe de la technologie qui fabriquent une gamme complète de membranes et de revêtements pour diverses applications d'étanchéité, fournissant principalement des projets d'infrastructure et les projets commerciaux.Dans le segment Global Business, Sika a enregistré une croissance en monnaies locales de 4,3 % (année précédente : -11,4 %). Au cours de l'exercice écoulé, l'industrie automobile a connu d'importants goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement des composants électroniques. Alors que les prévisions du début de l'année annonçaient une forte reprise du volume de véhicules neufs construits par rapport à l'année précédente, il y a eu en fait une forte baisse au second semestre en raison du manque de disponibilité des semi-conducteurs.Néanmoins, Sika prévoit que les mégatendances de la production automobile moderne, à savoir l'électromobilité et la construction légère, continueront à stimuler la croissance. En particulier, la transition des systèmes de transport traditionnels vers l'électromobilité s'est accélérée pendant la pandémie et bénéficie de divers programmes de soutien gouvernementaux dans un certain nombre de pays.PerspectivesSika confirme ses objectifs stratégiques pour 2023. L'entreprise reste axée sur le succès à long terme et la croissance rentable. En se concentrant sur les six piliers stratégiques - pénétration du marché, innovation, efficacité opérationnelle, acquisitions, valeurs d'entreprise fortes et durabilité - Sika cherche à croître de 6 à 8 % par an en monnaies locales jusqu'en 2023. À partir de 2021, l'entreprise vise une marge EBIT plus élevée de 15 à 18 %. Des projets dans les domaines des opérations, de la logistique, de l'approvisionnement et de la formulation des produits devraient permettre une amélioration annuelle des coûts d'exploitation équivalente à 0,5 % du Chiffre d’affaires.Pour l'année fiscale 2021, Sika prévoit une augmentation sur-proportionnelle de l'EBIT et une marge EBIT de 15%.
Il y a 3 ans et 87 jours

Fresque de Diane Benoit du Rey : Impressions lumineuses à Vitry-sur-Seine

L’artiste peintre Diane Benoit du Rey dans son atelier du Prés-Saint-Gervais, au Nord de Paris. [©DR] Habituée depuis quelques années à déplacer sa pratique dans l’espace public, l’artiste peintre Diane Benoit du Rey (née en 1989) s’est lancée, l’automne dernier, à la conquête d’un impressionnant mur d’immeuble de 9 étages, à Vitry-sur-Seine (94). Quelque 30 m de haut et 11 m de large pour 13 étages d’échafaudages ! Là 160 l de peinture acrylique lui auront permis d’investir les 330 m2 de surface. Gigantesque réalisation mise en œuvre avec deux assistants : Victor Brun et Marius Buet. « Il m’arrive de plus en plus de mener des projets ailleurs que dans mon atelier, hors salle, sur des façades, du mobilier urbain, au sol… Une façon pour moi de déplacer ma pratique, de la questionner, en interagissant avec l’environnement extérieur. L’occasion aussi de conquérir d’autres espaces, d’aller au-devant des gens et d’insérer l’art dans leur quotidien, en offrant les possibilités d’une interaction privilégiée avec la peinture. » La fresque de Diane Benoit du Rey  Et Diane Benoit du Rey, de poursuivre : « J’utilise l’huile sur toile dans ma pratique picturale habituelle. Travail abstrait et minimal du geste et du pinceau… plus sensuel… Je joue avec des phénomènes lumineux, des variations chromatiques. La peinture devient ainsi source de lumière. Mais pour la fresque de Vitry, j’ai utilisé l’acrylique, plus propice à ce genre de grandes surfaces. J’ai créé des ondulations de couleurs ou de lumière, telles des balades musicales. Véritable travail chromatique… Le spectateur suivant sa position se situe dans l’ombre ou la lumière ». Ainsi, le 31 mars prochain sera inaugurée cette fresque murale monumentale dans le quartier Balzac Touraine-Marronniers. « Mais comment sortir la toile de son cadre ? Après un voyage, à Pompéi en Italie, j’ai pris toute la mesure entre la peinture et l’architecture. J’ai eu besoin de remettre de la fiction dans le réel. Pour la fresque de Vitry, j’ai saturé et désaturé les couleurs. J’ai utilisé des dégradés, j’ai joué avec l’obscurité, le flou, la mouvance de la lumière… Cela engendre quelque chose d’hypnotique. J’aime provoquer une sensation d’un temps suspendu. Il est ainsi question de lignes, de couleurs, de mouvements, de perceptions… » Une fresque pour tous les habitants de la résidence Touraine Diane Benoit du Rey a investi le mur d’un immeuble de la résidence Touraine, à Vitry-sur-Seine. Quelque 30 m de haut et 11 m de large pour 13 étages d’échafaudage ! Là, 160 l de peinture acrylique lui auront permis d’investir les 330 m2 de surface. [©Diane Benoit du Rey]« Il y a eu tout de suite une adhésion forte des habitants du quartier à mon travail. Ils venaient voir l’avancée de l’œuvre. Ils la regardaient d’en bas ou d’une fenêtre ou d’un toit d’un immeuble en face. Une fois terminée, la fresque a suscité des réactions enjouées. Je suis ravie… » [©Diane Benoit du Rey]Le 31 mars prochain sera inaugurée, à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, une fresque murale monumentale, intitulée “Architecture en lumière”. Une œuvre de la jeune artiste peintre Diane Benoit du Rey. [©Diane Benoit du Rey] [©Diane Benoit du Rey] [©Diane Benoit du Rey] Intitulée “Architecture en lumière”, cette réalisation est née d’un appel à projets lancé auprès des artistes sélectionnés en 2020 pour le Prix annuel de peinture de la Galerie municipale Jean-Collet, à Vitry-sur-Seine. Ainsi que du financement de La Semise, bailleur social de la ville. Ceci, dans le cadre d’une réhabilitation thermique de la résidence Touraine. Dédié au pignon Est de l’immeuble en béton, le projet de l’artiste a été choisi par les habitants du quartier à l’occasion d’une consultation citoyenne. « Il y a eu tout de suite une adhésion forte des habitants du quartier à mon travail. Ils venaient voir l’avancée de l’œuvre. Ils la regardaient d’en bas ou d’une fenêtre ou d’un toit d’un immeuble en face. Une fois terminée, la fresque a suscité des réactions enjouées. Je suis ravie… » Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 87 jours

La FFB lance une campagne de communication "Le bâtiment, des métiers qui vous construisent"

Cette campagne originale et décalée se compose de deux parties :Pour la cible grand public, une publicité sera diffusée sur TF1, BFM, CNews et LCI du 18 mars au 14 avril. Ainsi, ce spot retrace une journée d'Alice qui déambule à vélo dans une ville sans bâtiment. Une porte s'ouvre devant elle pour laisser place à une vraie ville, pleine de vie, de chantiers et de constructions.Pour les jeunes, des vidéos seront postées sur les réseaux sociaux. Plusieurs influenceurs (Denis Brogniart, Christophe Beaugrand, Loup, Lalou, Cyril Schr, Kelly Cruz, Forgetmath, Mademoiselle Gloria, Vaimalama Chaves) rencontrent des chefs d’entreprise pour illustrer des thématiques comme les nouvelles technologies, la parité, la RSE, la cohésion d'équipe, la splendeur des constructions... Ainsi, 12 vidéos seront diffusées sur Instagram et TikTok du 19 mars jusqu’au 30 avril. Un kit de communication (vidéo personnalisée, affiches, flyer, roll up, signature de mail, vignette pour les réseaux sociaux) est mis à disposition du réseau de la FFB pour permettre à tous de relayer et d'être acteur de la campagne sur le territoire.Le site Internet www.lebatiment.fr a été également entièrement relooké aux couleurs de la campagne pour mieux faire connaître les métiers du bâtiment et promouvoir ses opportunités grâce à un partenariat avec Pôle emploi notamment. Le bâtiment ce sont :1.155.000 salariés répartis dans des entreprises de toutes tailles sur l’ensemble du territoire ;plus de 35 métiers répartis sur l’ensemble du territoire, des emplois de tous les niveaux, compagnons, techniciens ou ingénieurs qui travaillent à l’atelier, sur chantier ou au bureau ;plus de 75.000 personnes, hommes, femmes, jeunes, personnes en reconversion, recrutées chaque année,des métiers diversifiés, du référent Bim au responsable environnement, au solier, en passant par le maçon, le cordiste, le tailleur de pierre, le charpentier, le climaticien….Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Le bâtiment est un des premiers secteurs économiques en France et son image mérite d'être valorisée aux yeux du plus grand nombre. Avec cette campagne, la FFB a l'ambition d'aider les artisans et entrepreneurs à relever le défi de construire et de rénover les bâtiments. Nous devons nous donner tous les moyens pour continuer à recruter chaque année plus de 65.000 personnes dont nous allons avoir besoin pour les années à venir. »
Il y a 3 ans et 87 jours

A Corbeil, réhabilitation et extension des Grands Moulins par VLAU

Les Grands Moulins de Corbeil (Essonnes) reprennent forme avec un ambitieux projet de transformation dirigé par l’agence Vincent Lavergne Architecture Urbanisme (VLAU) pour Cogedim et Histoire & Patrimoine. Date de livraison non indiquée. Communiqué. Fleuron du patrimoine industriel de la Ville de Corbeil-Essonnes, l’ancienne fabrique de farine dite des Grands Moulins (propriété du groupe Soufflet, […] L’article A Corbeil, réhabilitation et extension des Grands Moulins par VLAU est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 87 jours

L'étonnant "village-opéra" de l'architecte Francis Kéré à Laongo au Burkina Faso

Pensé par le metteur en scène allemand Christoph Schligensief, aujourd'hui décédé, le village, dissimulé dans le paysage, a été construit au début des années 2010 par Francis Kéré devenu mardi le premier architecte africain à obtenir la plus haute distinction de la profession.Erigé sur une vingtaine d'hectares, au milieu d'un champ de granit, ce projet d'éducation culturelle et artistique est construit sous forme de spirale, tel un colimaçon, avec vingt-six bâtiments abritant des ateliers, un centre de santé, des maisons d'hôtes et une école.A terme, "l'opéra", une salle de spectacle et d'exposition couverte de 700 places doit voir le jour, au centre des bâtiments.Installés au sommet d'une colline, les bâtiments mêlant végétaux et roches granitiques sont en parfaite harmonie.Des matériaux locaux tels que l'argile, la latérite, le granit, et le bois ont été utilisés pour la construction, pour permettre au site de résister à l'épreuve des conditions climatiques, comme les chaleurs extrêmes fréquentes dans la région, explique Motandi Ouoba, administrateur du "village-opéra"."Ce sont des matériaux locaux que l'architecte a trouvés sur place : des blocs de briques de terre compressée prise sur le site, des pavés faits à base de granit", énumère t-il.Francis Kéré "part du matériau le plus simple, qu'on a couramment (...) que nos parents ont utilisé et il en fait quelque chose de noble. C'est la terre, c'est tout ce qu'il y a autour de nous, quand il les rassemble, il fait vivre quelque chose qui est magnifique", ajoute-t-il. Sur le village-opéra, les immenses toits surplombent les murs tandis que l'aération des salles permet d'avoir des températures basses, même lorsque le thermomètre affiche plus de 40 degrés."Bâtiments bioclimatiques""En construisant sur l'existant, il est arrivé à faire en sorte que nos bâtiments soient bioclimatiques avec un double plafond et des ouvertures pour dissiper l'air chaud" explique M. Ouoba.Au centre de santé, les salles de consultation et d'hospitalisation disposent, comme les autres bâtiments, de dizaines de longues fenêtres qui coulissent vers le haut."Avec autant d'ouvertures, les patients se sentent moins isolés par l'hospitalisation. Ils ont une vue sur le paysage", assure Issa Ouédraogo, un médecin.Et du côté des salles de classes spacieuses, leur style épuré et illuminé par la lumière du jour, tranche avec le décor habituel des autres écoles du pays."On est fier de notre école qui a une belle architecture avec toutes les conditions pour bien travailler et étudier", se réjouit Edwige Compaoré, institutrice de la classe de CM1."Ici, l'architecture des bâtiments change tout. Nous sommes dans des classes parfaites parce qu'il fait très chaud ici et tout le monde n'a pas les moyens pour des ventilateurs ou l'air conditionné", renchérit le directeur de l'école Abdoulaye Ouédraogo, également comédien et dramaturge.Outre les six salles de classe régulières qui regroupent 181 élèves, une pièce spécifique est destinée pour les cours d'éveil à la musique, la danse, le théâtre, les arts plastiques, photos et audiovisuel."Beau, durable et fonctionnel"Le "village-opéra" sert également de site de résidence de création pour des artistes, selon Motandi Ouoba."C'est confortable comme cadre d'habitation ou de travail. C'est également beau et impressionnant. Cela nous rappelle que nous pouvons obtenir quelque chose de beau, de durable et fonctionnel à partir des matériaux locaux", estime l'administrateur.Avec son style architectural singulier, le village attire environ 2.500 visiteurs chaque année. Et Motandi Ouoba espère que la reconnaissance internationale de Francis Kéré contribuera à entretenir la curiosité des visiteurs."Ce prix très prestigieux fait la fierté de tous, surtout en ces moments où l'actualité burkinabè est marquée par des attaques terroristes. Nous sommes heureux pour M. Kéré mais aussi pour nous qui sommes parmi les premiers bénéficiaires de son travail", se félicite t-il.