Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35876 résultats)
Il y a 3 ans et 92 jours

GROHE QUICKFIX : les rénovations de cuisine et de salle de bains facilitées et accessibles pour tous

Après avoir passé beaucoup de temps à la maison pendant ces deux dernières années, les consommateurs ont montré un intérêt accru pour le réaménagement de leur intérieur. L’amélioration de l’habitat peut être très simple, même dans des pièces comme la salle de bains et la cuisine qui peuvent sembler complexes pour un amateur. GROHE, marque […]
Il y a 3 ans et 92 jours

“Réinventons les villes” : Tarkett publie un livre blanc qui  éclaire sur les changements profonds survenus chez les propriétaires et locataires suite à la pandémie.

Février 2022 – Le livre blanc « Réinventons les villes » de Tarkett analyse en profondeur comment les acteurs de l’habitat collectif peuvent aider les propriétaires et résidents à réinventer la vie en ville, en matière de confort, de développement durable et d’investissements pour améliorer la vie en collectivité et le bien-être des personnes. « Il était très […]
Il y a 3 ans et 92 jours

Loire-Atlantique : un nouveau visage pour les quartiers Coulvé-Québrais et de la Trébale à Saint-Nazaire

À Saint-Nazaire, le secteur de Coulvé-Québrais et le quartier de la Trébale font l’objet d’un projet urbain et paysager.
Il y a 3 ans et 92 jours

RÉFÉRENCES 2021 : Aliaxis réalise la première prise en charge grand volume 100% PE en France Aliaxis équipe la ville de Cagnes-sur-Mer d’un nouveau poteau d’incendie

Aliaxis, leader mondial de solutions innovantes et durables pour la gestion des fluides dans la construction, les infrastructures et les applications industrielles, dévoile sa dernière réalisation : un poteau d’incendie à Cagnes-sur-Mer (06) pour la métropole de Nice et la Régie Eau d’Azur. La défense incendie est l’une des installations de sécurité les plus importantes. […]
Il y a 3 ans et 93 jours

Les lauréats du programme "Engagés pour la qualité du logement de demain" dévoilés

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements.Un comité de sélection composé de 24 membres, parmi lesquels 13 femmes et 11 hommes, a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises.Ces 97 projets marqués du sceau d’excellence « Engagés pour la qualité du logement de demain » bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi ces projets, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme.Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les 97 projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023.La liste complète des lauréats est à retrouver sur cette page.
Il y a 3 ans et 93 jours

Bas-Rhin : des aménagements pour équilibrer les différents modes de déplacements à Bischheim

La ville de Bischheim, dans le Bas-Rhin, poursuit ses efforts pour faire cohabiter les mobilités. Divers aménagements sont prévus cette année.
Il y a 3 ans et 93 jours

Une enquête de la DGCCRF relève une grande diversité de manquements au CCMI chez certains constructeurs de maisons individuelles

La DGCCRF a mené des enquêtes en 2019 afin de traquer les manquements et diverses infractions à la protection du consommateur dans le cadre du CCMI. Cette enquête a révélé, à la suite de précédents contrôles, la persistance chez certains professionnels de pratiques non conformes à la réglementation en vigueur.Pour rappel, il existe deux sortes de CCMI :le CCMI avec fourniture de plan (le plus répandu) : le consommateur fait appel à un opérateur unique pour la réalisation du plan et de la construction (articles L. 231-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation (CCH),le CCMI sans fourniture de plan : le consommateur fait réaliser les plans par un prestataire avant de se tourner vers le constructeur (art. L. 232-1 et suivants du CCH).L'enquête a été menée dans 15 régions incluant deux régions d'outre-mer. 285 établissements ont été contrôlés en 461 passages. Sur les 23,800 entreprises en France qui exerçaient dans le secteur de la construction de bâtiments, 9,500 TPE-PME proposaient la construction de maisons individuelles.Afin de cibler leurs contrôles, les enquêteurs de la DGCCRF ont pris en compte les plaintes recueillies, les résultats des précédents contrôles et les mentions valorisantes figurant sur des supports de communication ou sur les réseaux sociaux tels que « [maison] clé en main, « Construction de A à Z »…, afin de vérifier le bien-fondé des contrôles. En cas d'abandon de chantier ou de malfaçons, il est prévu dans le CCMI, afin de protéger le consommateur, que de nombreuses formalités soient accomplies par le professionnel comme souscrire à une garantie de livraison ou conclure par écrit les contrats de sous-traitance le commencement de l’exécution des travaux. Les maître d'ouvrage est également concerné par des formalités telles que souscrire à une garantie dommage-ouvrage, obtenir un prêt ou acquérir la propriété du terrain à bâtir. Le professionnel peut l'éclairer dans ces démarches (loi du 19 décembre 1990 qui définit le cadre du CCMI et la plupart de ses dispositions figurent au Code de la construction et l'habitation).Ce sont notamment ces formalités et démarches liées au CCMI que les enquêteurs ont contrôlé.Les principaux points de vérifications étaient les suivants :l’existence d’un contrat écrit (obligatoire en l’occurrence) ;l’absence de clauses illicites (article L. 231-3 du CCH) ;la garantie de livraison du constructeur (article L. 231-6 du CCH) ;le respect de l’échéancier des appels de fonds (article R. 231-7 du CCH) ;l’information lisible et compréhensible sur le droit de rétractation.Une grande diversité de manquements au CCMI ont été constatésLes résultats de cette enquête sont assez similaires aux précédentes enquêtes : un peu plus établissement sur deux ne respecte pas la réglementation (55%). Si certaines des infractions peuvent n'avoir qu'un impact négligeable sur le projet de construction comme l'envoi d'un contrat en un seul exemplaire aux deux contractants au lieu d'un exemplaire chacun, d'autres peuvent s'avérer bien plus dommageables comme l'absence de contrat écrit ou encore le début du chantier sans garantie de livraison.Au cours de cette enquête, ce sont les manquements aux règles propres au CCMI qui ont été les plus nombreux, notamment des manquements particulièrement graves concernant :la conformité du contrat,la garantie de livraison obligatoire,l'information sur le droit de rétractation,l'interdiction pour le professionnel de percevoir une somme d'argent avant la signature du contrat ou avant la date d'exigibilité de la créance.L'attention portée aux contrats a notamment permis d'identifier des clauses abusives, par exemple les clauses ayant pour objet ou pour effet d'interdire au maître de l'ouvrage de visiter le chantier, préalablement à chaque échéance de paiement et à la réception des travaux ou encore de subordonner la remise des clefs au paiement intégral du prix et faire ainsi obstacle au droit du maître d'ouvrage de consigner les sommes restantes dues lorsque des réserves sont faites à la réception des travaux.Les manquements observés par la DGCCRF ne concernent cependant pas que les contrats eux-mêmes. Le respect de la réglementation imposé dès la phase précédant la signature du contrat a lui aussi été contrôlé. Plusieurs manquements au Code de la consommation relatifs à l'information précontractuelle du consommateur ont ainsi été mis en avant. Les enquêteurs ont également recherché la présence de pratiques commerciales trompeuses ou déloyales. Des pratiques comme par exemple un constructeur qui mentionnait les références d'un assureur ayant fait faillite ou encore un agent commercial d'une société de maisons en bois ayant encaissé un acompte de 35% du prix global convenu mais n'ayant jamais démarré les travaux ensuite.Beaucoup de mauvaises pratiques qui persistent malgré toutCes enquêtes montrent une légère baisse du taux d'anomalies par établissement par rapport à l'année précédente (55% contre 57%) et une certaine régularité sur les quatre dernières enquêtes (de 2016 à 2018), cependant elles démontrent tout de même la persistance d'un niveau toujours très élevé de manquements à la réglementation.158 des 285 entreprises contrôlées ont fait l'objet de suites par les services de la DGCCRF. Les enquêteurs ont pris des mesures pédagogiques, correctives ou répressives en fonction de la gravité des résultats. Cela a donné lieu à 87 avertissements, 56 injonctions, 31 procès-verbaux pénaux, 1 procès-verbal administratif et 1 procédure au civil. Une suite sur deux est pédagogique avec 49% d’avertissements (contre 61% en 2018). Un tiers des suites a été de nature corrective, soit 32% d’injonctions (contre 21% en 2018) et un peu moins d’un contrôle litigieux sur 5 a donné lieu à la rédaction d’une suite répressive soit 18% de procès-verbaux pénaux (contre 17% en 2018). Lors de cette enquête, une attention particulière était portée sur la vérification de la prise en compte des précédentes suites par des opérateurs ayant fait l'objet d'un contrôle antérieur. Dans la majeure partie des cas, il a été constaté une remise en conformité satisfaisante des pratiques de ces professionnels. De même, plusieurs procédures pénales engagées suite à de précédents contrôles ont fait l'objet de transactions, acceptées et réglées par les professionnels concernés.Les enquêteurs soulignent aussi que cette persistance d’anomalies s’explique notamment par le manque de maîtrise de la réglementation de la part de certains constructeurs ce qui justifie une poursuite des contrôles sur ces professionnels lors de prochaines enquêtes.
Il y a 3 ans et 93 jours

Alpes-Maritimes : des travaux de gestion d’eaux pluviales avant la restauration intérieure du palais de Carnolès à Menton

La ville de Menton crée un bassin de rétention avec deux pompes de relevage avant de commencer les travaux de restauration du palais de Carnolès.
Il y a 3 ans et 93 jours

Mon plan pour voir Marseille en grand

Les Marseillais sont nombreux à se désoler, à juste titre, de l’image de leur ville. Foin d’atermoiements stériles, en ces temps de transition d’ère, les habitants et les édiles doivent se montrer à la hauteur de la grandeur de leur ville. Chronique du Philosophe. Faire de Marseille une carte de visite écologique Nous devons afficher […] L’article Mon plan pour voir Marseille en grand est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 93 jours

HQE Aménagement : l’Alliance HQE-GBC propose 19 indicateurs pour aider à la réalisation de quartiers durables

Issus du bilan du "Test HQE Performance Quartier", ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique.HQE Aménagement : 4 fondamentaux d’évaluationOuvrage de référence, mis à jour en 2020, le cadre de référence de HQE Aménagement est complété aujourd’hui par un outil pour aider de manière pratique tous les acteurs (élus locaux, opérateurs, maîtres d’oeuvres…) engagés dans des projets d’aménagements durables. Dans une première partie, le nouveau guide pratique rappelle que HQE Aménagement repose sur un système qualité et une méthode générique pouvant s’adapter à tout type d’opération et être appropriée par tout type d’acteur. Cette méthode propose un langage commun, une structure de conduite d’opération et une évaluation permanente. Sur cette base, le cadre de référence de HQE Aménagement a introduit 4 fondamentaux pour construire et faire vivre collectivement un dispositif d’évaluation d’une opération aménagement durable : 1. L’acquisition d’une culture commune grâce à un dispositif co-construit, contextualisé et dimensionné. 2. Une évaluation participative à travers un dispositif partagé et transparent. 3. Un pilotage et une organisation via un dispositif intégré et itératif. 4. Une formalisation portée par un dispositif d’évaluation inscrit dans la durée de l’opération. HQE Aménagement : 19 indicateurs d’évaluation Avec la volonté de passer de la théorie à la pratique, l’Alliance HQE-GBC lançait en 2018-2019, avec le soutien de l’ADEME, un "Test HQE Performance Quartier" sur une dizaine d’opérations d’aménagement volontaire. Objectif : constituer une base commune d’indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement. La deuxième partie du nouveau guide pratique HQE Aménagement de l’Alliance HQE-GBC, propose de découvrir les 19 indicateurs (sur les 30 testés), retenus pour leur pertinence, leur applicabilité et leurs réponses à des enjeux croisés du développement durable : le changement climatique, la raréfaction des ressources, la perte de la biodiversité, la santé et le bien-être, la cohésion sociale et l’économie.Véritable outil d’aide à la décision, le nouveau guide pratique HQE Aménagement présente les 19 indicateurs, répartis dans 3 grands piliers, sous forme de fiches pratiques détaillées. Elles permettent de retrouver facilement toutes les informations nécessaires à leur mise en pratique dans un projet de quartier durable : vocation, valeurs cibles, méthode de calcul, interprétation…Qualité de vie :1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé.2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement.3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés.4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier.5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement.6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons.Respect de l’environnement :7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie.8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale.9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS)10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée.11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu.12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur.13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais.14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier.15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement.Performance économique :16. Renouvellement urbain : rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes.17. Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers) : pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières.18. Emploi local ou en insertion : estimer les emplois générés par le projet d’aménagement.19. Matières premières issues de filières locales : identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme.Pour télécharger le guide : cliquez ici
Il y a 3 ans et 93 jours

Trace Software et BIM&CO – Les données fabricants au cœur de la conception électrique

Trace Software International et BIM&CO annoncent un partenariat pour le développement d’une passerelle entre la base de données des produits de la construction bimandco.com ainsi que la plateforme de gestion de contenus BIM Onfly, et le logiciel de calcul d’installations électriques elec calc.  Tout projet de conception d’installations électriques requiert l’intégration de matériel électrique. Pour répondre à cet enjeu, le logiciel elec calc met à disposition des professionnels un large choix de fabricants au travers d’un catalogue de références matériels. Grâce à la passerelle Onfly – elec calc,  il sera possible d’aller chercher des références de matériel électrique sur bimandco.com & Onfly et de les intégrer directement dans son projet elec calc. Cette approche complémentaire au catalogue standard permet à tous les concepteurs d’installations électriques d’aller encore plus loin dans la gestion du matériel fabricant. “La communication entre BIM&CO et elec calc va apporter une nouvelle dimension à l’utilisation des données fabricants. Nos utilisateurs auront à leur disposition une bibliothèque de matériel électrique, facilement accessible, qui leur permettra d’enrichir les bases de données déjà disponibles dans leur catalogue elec calc » , indique Martial Leroy, Product Manager Trace Software. Découvrez tous les détails de ce partenariat dans notre communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 93 jours

Isolation FOAMGLAS Enrobé – Des toitures accessibles solides et étanches

La forte résistance à la compression sans tassement du FOAMGLAS® offre une réponse innovante pour les toitures accessibles aux Piétons, et pour les parkings Véhicules Légers et Véhicules Lourds. Un nouveau cahier des charges visé par SOCOTEC vient valoriser cette solution (décembre 2021). Le parking de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif (94) est actuellement en rénovation, et la solution FOAMGLAS® Enrobé a été sélectionnée par la maîtrise d’œuvre, le bureau d’études techniques E-LEVEN. Deux couches d’enrobé, de 5 cm chacune, forment la couche de roulement et la protection du complexe isolant (FOAMGLAS® READY F) + étanchéité (Derbicoat Uni et Derbigum GC4). Les valeurs des résistances à la compression des isolants sont validées en sortie d’usine, et il n’est pas encore demandé aux fabricants de s’engager sur 10 ans in situ sur une valeur minimale pour ces caractéristiques physiques. L’un des secrets du verre cellulaire FOAMGLAS® Pour ce type de toiture, la force de l’isolation en verre cellulaire FOAMGLAS®, constituée de bulles étanches et rigides, 100 % en verre, sans résine ni liant, provient de sa résistance à la compression : elle est élevée et surtout, elle ne diminue pas dans le temps, comme le démontrent des analyses faites sur des réalisations datant de plus de 40 ans. Le FOAMGLAS® F, utilisé pour le parking de l’Institut Gustave Roussy, est doté d’une résistance à la compression de 1 600 kPa (160 T/m2). En utilisant cette propriété physique du verre cellulaire, Pittsburgh Corning France a développé un système « iso-étanche » pour toiture accessible protégé directement et seulement par de l’enrobé. Il économise la dalle traditionnelle en béton de protection au-dessus de l’étanchéité pour les parking VL et PL. Il diminue les épaisseurs des complexes destinés aux toitures accessibles aux Piétons. Il se distingue aussi par une rapidité de mise en œuvre très appréciée, la toiture devenant exploitable dès le lendemain du coulage des enrobés. C’est cette rapidité de mise en œuvre, en plus de la sécurité qu’elle apporte face aux risques de tassement et aux risques d’infiltration d’eau (toiture compacte FOAMGLAS®) qui a été décisive dans le choix de cette solution pour le parking de l’Institut Gustave Roussy.
Il y a 3 ans et 93 jours

GSE construit une nouvelle messagerie pour TSF Distribution

TSF Distribution, PME locale implantée dans l’Indre, est spécialisée dans les services de transports express et assure l’acheminement de tout type de colis en France. Elle est associée au réseau POLE (Palettes Organisation Logistique Européenne), et est en partenariat direct avec des transporteurs sur le territoire national.Cette PME souhaite développer son activité et s’appuiera pour cela sur l’expertise des Transports LECAMUS et ce nouvel outil de 2300 m².Une messagerie moderne et fonctionnelle Bâti sur un terrain de 22 000 m² et dessiné par le cabinet d’architecture SOHO ATLAS, ce nouvel ensemble immobilier offrira une surface totale de 2 300 m², intégrant des espaces de bureaux de 300 m², et 2 000 m² dédiés à la messagerie.La plateforme de tri, organisée en cross-docks (mode d'organisation des flux logistiques permettant d'articuler et de croiser des flux d'approvisionnement en provenance de fournisseurs avec des flux de livraison en direction de points de livraison), permettra un flux logistique optimal, desservant 20 quais de chargements.Pour Ruth Soufflet Responsable Développement chez GSE : « Cette solution d’organisation du flux en cross-docks correspond au métier de notre client, nous avons pu échanger et le conseiller sur le choix des équipements et le dimensionnement technique des aires de manœuvre. GSE est reconnu pour cette expertise logistique et c’est ce que Pascal Lecamus a apprécié et choisi en nous faisant confiance pour la construction de sa seconde plateforme. »Ce nouveau site répond au besoin de croissance de l’entreprise TSF Distribution, rachetée par Transports Lecamus et basée à Lisieux (14).Pour Alexandre Lecamus, Gérant TSF Express : « Nous souhaitions un partenaire fiable pour un projet d’envergure pour notre entreprise. TSF Distribution est une jeune entreprise dans le groupe Lecamus, et il n’était pas question d’envisager ce projet sans un spécialiste. GSE, grâce à son expertise pointue dans le domaine, a réussi à le mettre en œuvre avec un accompagnement au plus proche de nos attentes. »Une toiture en panneaux photovoltaïquesBénéficiant d’un design particulièrement soigné, les espaces bureaux répondront également aux normes de la RT 2012. Dans le même esprit, l’ensemble de la toiture sera équipé de panneaux photovoltaïques.Pour Ruth Soufflet Responsable Développement chez GSE : « Avec 100 % de la toiture équipée nous dépassons les minimums requis par la loi énergie climat, soit 30 %. Dans l’approche de développement durable que nous mettons en place pour l’ensemble de nos projets et par le souci de simplifier l’acte de construire, nous accompagnons nos clients, comme M.LECAMUS à anticiper l’avenir. Notre partenaire en photovoltaïque a également su proposer une formule adaptée aux besoins de l’entreprise, à la réglementation particulière due à la proximité d’un aéroport, tout en assurant une gestion longue durée. En tant que chef d’orchestre, il est important pour GSE d’être un contractant global. » Ce projet a été développé en étroite collaboration avec Châteauroux Métropole qui a accompagné GSE et M.LECAMUS dans l’ensemble des démarches administratives. La réactivité des équipes, la transparence et leur engagement ont été des facteurs clés de réussite.
Il y a 3 ans et 93 jours

Engie Green et Alkern signent un partenariat pour développer 30 MWc de projets solaires

Une surface globale d’environ 150.000 m2 sera ainsi valorisée en installations d’énergie renouvelable dont la production électrique est estimée à 35.000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 15.000 personnes.Ce projet est un nouveau challenge pour ENGIE Green qui a déjà à son actif la valorisation en centrales solaires de plus de 180 ha de sites industriels et logistiques, de parkings d’aéroport ou de parcs d’exposition. Pour la 1ère fois en France, des structures en ombrières solaires serviront d’abri pour les stocks de produits du bâtiment et seront spécialement dimensionnées.Pour ALKERN, il s’agit de mettre à disposition les surfaces de ses sites déjà artificialisés pour y produire de l’énergie solaire en complément de ses activités historiques. ALKERN affirme ainsi sa volonté de contribuer à un aménagement du territoire toujours plus respectueux de l’environnement. Ce projet d’envergure s’inscrit complètement dans sa démarche RSE et complète une stratégie tournée vers le développement de produits éco-conçus, de solutions bas carbone pour le bâtiment et de perméabilisation des voiries.La mise en service des installations solaires est prévue en 2024.
Il y a 3 ans et 93 jours

1992 - 2022, le Club de l’Amélioration de l’Habitat fête ses 30 ans

30 ans d’engagements et d’actions pour l’amélioration de l’habitat et le confort de l’habitantLe Club de l’Amélioration de l’Habitat, fondé il y a 30 ans à l’initiative conjointe de l’ANAH, du Ministère du Logement, de la Fédération du Bâtiment et de quelques grands industriels œuvre en permanence pour mesurer, comprendre et dynamiser le secteur d’activités de la rénovation-entretien des logements.Deux motivations majeures ont constamment guidé et stimulé ses actions :La nécessité de soutenir un marché économique important de l’ordre de 50 milliards d’€ chaque année mais au demeurant assez peu évolutif.Ainsi que la volonté d’apporter toute solution à l’amélioration du confort de vie des habitants dans leur logement comme au sein de leur quartier.Aujourd’hui encore et très probablement pour les 30 ans à venir, cette détermination soutient les ambitions du Club.Depuis sa création son tour de table s’est fortement étoffé : Services publics (Ministères et leurs agences), organisations professionnelles métiers et bon nombre de leurs adhérents (fabricant, distributeur, prescripteurs, installateurs), énergéticiens, banques, assurances, organismes sociaux… Le Club mène ses travaux autour de 3 axes majeurs : L’observation du marché sous les angles tant économiques que sociologiques.Les solutions expérimentales pour massifier et intensifier la rénovation du parc résidentiel.Les approches sociétales pour mieux comprendre les mécanismes comportementaux des habitants-consommateurs.Pour Jean-Pascal Chirat, Délégué Général du CAH : “ Nul doute que la décennie engagée, malgré un contexte sociétal singulier, ou peut-être justement grâce à celui-ci ? pourra consacrer une large part de sa dynamique économique “durable” à l’évolution de l’Habitat existant et à une meilleure intégration des Habitants dans la transformation de l’urbanisme en lien avec notre évolution sociétale. Le Club forme ainsi le voeu, en son trentième anniversaire, de pouvoir accompagner cette mutation profonde avec la raison et la passion qui inspirent ses membres et son encadrement. ”Les temps forts du Club en 2022Webinaire “Rénover les quartiers : quelles priorités ?”Une rencontre d’experts et de personnalités qualifiées autour des grands programmes de renouveau urbain et requalification architecturale des îlots de quartier.Lancement du Groupe de travail “Accessibilité, adaptation du logement pour les seniors” dans le cadre du Salon des seniors programmé à Paris-Expo Porte de Versailles.Assemblée Générale OrdinairePrésentation en avant-première des premiers résultats de l’enquête CAH-Qualitel/IPSOS 2022 réalisée auprès de propriétaires-occupants.Colloque “30 ans du Club” et restitution des résultats de l’enquête IPSOSPrésentation du livre “L’habitat d’Hier, d’Aujourd’hui et de Demain” dans le cadre sur Salon du Mondial du Bâtiment qui aura lieu du 3 au 6 octobre à Paris-Expo Porte de Versailles.Une chronique radio intitulée “Améliorer nos lieux de vie” chaque premier vendredi du moisDe janvier à septembre 2022, le Club de l’Amélioration de l’Habitat s’exprimera sur une nouvelle thématique dans l’émission de radio “Les Rendez-Vous du Mondial du Bâtiment”.
Il y a 3 ans et 94 jours

Un nouveau bâtiment pour l’ENS Paris-Saclay signé Renzo Piano

L’ENS Paris-Saclay a inauguré le 9 novembre 2021 son bâtiment réalisé par Renzo Piano Building Workshop au sein du campus urbain de Paris-Saclay. Pour un budget total de l’opération de 267 M € (toutes dépenses confondues et TTC), l’ouvrage de 62 500 m² sdp compte, outre ENS Paris-Saclay, un restaurant et un grand amphithéâtre mutualisés. […] L’article Un nouveau bâtiment pour l’ENS Paris-Saclay signé Renzo Piano est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 94 jours

JO-2024 : environ 300 personnes manifestent contre "le bétonnage" de la Seine-Saint-Denis

"Stop au bétonnage des terres fertiles agricoles, on ne peut plus tergiverser", a martelé Dolorès Mijatovic, membre du collectif des jardins ouvriers des Vertus.Ces jardins centenaires situés à Aubervilliers sont menacés par un vaste projet d'aménagement urbain. Environ 4.000 m2 ont été détruits en vue de la construction des annexes d'une piscine olympique, censée servir de bassin d'entraînement pour les Jeux et faciliter ensuite l'apprentissage de la natation dans cette ville populaire en manque d'infrastructures.Les opposants ont obtenu une victoire significative mercredi 9 mars. La cour administrative d'appel de Paris a ordonné l'interruption immédiate des travaux démarrés fin 2021, estimant qu'ils pourraient causer "des conséquences difficilement réversibles" pour ce "noyau primaire de biodiversité".Elle a demandé aux pouvoirs publics de revoir le plan local d'urbanisme sur lequel repose ce projet à 33 millions d'euros.Dans un département populaire et carencé en verdure, les défenseurs des jardins demandent que les parcelles soient restituées et sanctuarisées. "Je défends l'histoire et le travail des jardiniers qui sont là depuis si longtemps, la terre dont on a hérité et qu'on travaille avec amour", a souligné, couronne de lierre sur la tête, Marie Chouk, jardinière de 74 ans. Des manifestants ont ouvert une brèche dans les palissades du chantier de la piscine, mais ont été aussitôt repoussés par les forces de l'ordre. Certains ont également répandu du terreau devant l'entrée de l'Hôtel de ville d'Aubervilliers et ont projeté de la peinture sur la façade.Dans le cortège se trouvaient aussi des parents opposés à la création d'un échangeur autoroutier lié aux JO près d'une école à Saint-Denis, et des élus écologistes, Insoumis et communistes, a constaté l'AFP.Samedi des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en France pour réclamer que l'urgence climatique soit au cœur des débats de l'élection présidentielle.Les collectifs franciliens présents à Aubervilliers avaient décidé de tenir leur événement un jour plus tard pour "visibiliser les luttes locales". A travers le Grand Paris, la région vit une métamorphose urbaine incarnée par de grands projets immobiliers ou de transports en commun.
Il y a 3 ans et 94 jours

Une mairie de Haute-Vienne porte plainte pour des éoliennes "co-visibles" avec un monument

JUSTICE. La commune du Dorat, dans le nord de la Haute-Vienne, a annoncé avoir porté plainte contre X pour escroquerie, complicité et recel le 1er mars dernier. En cause : une "co-visibilité" d'aérogénérateurs avec la collégiale de la ville, classée aux monuments historiques.
Il y a 3 ans et 94 jours

Lancement d'un plan gouvernemental pour la santé des étudiants architectes et paysagistes

SANTE. Le ministère de la Culture a élaboré des mesures applicables aux écoles nationales d'architecture et du paysage pour améliorer le bien-être de leurs étudiants. Lutter contre les discriminations et violences sexuelles, et renforcer le suivi médical font partie des priorités.
Il y a 3 ans et 94 jours

Vers une consommation plus responsable des Français pour l’équipement de leur logement ?

Tel est le principal enseignement de l’étude PROFIL 2022*, réalisée conjointement par Sofinco, marque commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance en France, et l’Institut de la Maison (IPEA), qui décrypte en profondeur les tendances de consommation dans l’équipement de la maison.Des consommateurs plus responsables43% des consommateurs se disent disposés à payer plus cher un produit qu’ils jugent plus écologique, sans pour autant augmenter leur investissement outre mesure. Ainsi, 40% d’entre eux ne seraient pas prêts à accepter une augmentation au-dessus de 5% du tarif initial, contre 55% qui accepteraient de payer un montant supplémentaire compris entre 5% et 10% du prix de base. La production française à prix égal est par ailleurs plébiscitée par 91% des ménages interrogés. L’indice de réparabilité des produits électroménagers est de plus en plus pris en compte : plus de la moitié des ménages déclarent le consulter avant de réaliser un achat, et 85% déclarent qu’un indice faible pourrait leur faire renoncer à l’achat d’un produit au profit d’un autre à l’indice plus élevé.Le marché de l’occasion se développe L’occasion séduit de plus en plus de consommateurs, tant à l’achat qu’à la revente. Le mobilier arrive en troisième position des produits achetés d’occasion, derrière la voiture et les vêtements. Ce sont ainsi près d’1 million de consommateurs qui ont acheté du mobilier d’occasion en 2021, et ils seront 1,5 million en 2022. Dans le même temps, les ménages n’hésitent pas à donner une seconde vie à leurs équipements : 21% d’entre eux ont donné ou revendu un produit en 2021, dont 37% pour favoriser la seconde main. Une tendance qui va s’accentuer avec la mise en place de la loi Agec en 2022 obligeant les enseignes de mobilier à reprendre les anciens meubles de leurs clients pour l’achat d’un produit neuf équivalent : 76% des ménages interrogés indiquent qu’ils y auront recours. Des systèmes de chauffage plus économiques et écologiques Le bilan énergétique des logements reste une préoccupation importante des Français : 21% des ménages se déclarent insatisfaits de leur système de chauffage, dont 64% qui le trouvent trop coûteux. La hausse constante des prix de l’énergie ces dernières années est en effet devenue une question centrale au moment du choix de son système de chauffage, qui doit être économe tout en étant écologique. La comparaison des déclarations des ménages sur leur équipement en chauffage entre 2020 et 2021 montre la percée des pompes à chaleur (16,8% en 2021 vs 13,2% en 2020). L’électricité, pour sa part, est en retrait (23,1% en 2020 vs 25,7% en 2021), alors que les équipements au gaz se maintiennent (29,4% en 2020 vs 29,6% en 2021). Le chauffage au bois progresse également (11,1% en 2020 vs 12,3% en 2021). Le photovoltaïque séduit de plus en plus : 8,5% des propriétaires de maison déclarent être équipés, et 4,3% souhaitent s’équiper en 2022. Enfin, 5,1% des propriétaires de maison prévoient des travaux d’isolation de leur logement cette année. Ces investissements importants nécessiteront une solution de financement pour près de la moitié des consommateurs. L’habitat continue son évolution Les projets d’aménagement et de réaménagement du logement auront encore été nombreux en 2021. 70% des ménages qui ne s’y sont pas encore attelés’ partiellement vont effectuer des achats en ce sens cette année. Les intentions d’achats se portent principalement sur les revêtements de mur et de sol (45,6%), la décoration (42,8%) et les meubles (29,8%). La cuisine reste au centre de l’attention (12% des ménages déclarent vouloir changer leur cuisine intégrée ou s’équiper en 2022), tout comme l’aménagement d’un espace de travail. En effet, même si le temps passé en télétravail a tendance à diminuer, 24% des Français en activité déclarent être en télétravail de manière ponctuelle au moins un jour par semaine (vs 23% en 2021). Devant cette situation qui dure, 30% des télétravailleurs comptent prochainement aménager ou réaménager leur espace de télétravail. Des comportements d’achat inchangés Le magasin reste le lieu privilégié par le consommateur pour ses achats d’équipement de la maison, même si plus du tiers des ménages interrogés déclarent que la crise sanitaire actuelle les a poussés à acheter plus régulièrement en ligne pour éviter d’aller en magasin. Comme l’an dernier, les Français sont nombreux à préparer leurs achats en ligne, mais moins à passer à l’acte.Pour Christian Fuchs, Directeur Partenariats Stratégiques et Prospection de Sofinco : « La crise sanitaire a accéléré les mutations des marchés et des attitudes des consommateurs vis-à-vis de la planète. Recyclable, éco-responsable, réutilisable, économe en énergie, sont les attentes des Français vis-à-vis de l’équipement de leur logement. La Responsabilité sociale et environnementale des entreprises est au cœur des enjeux des années à venir pour répondre à ces attentes. »
Il y a 3 ans et 94 jours

Nexity veut se concentrer sur la France en 2022

Nexity a réalisé 4,84 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2021, contre 4,86 milliards en 2020. Mais sans tenir compte des activités cédées au cours de l'année, du réseau d'agences Century 21 et du gestionnaire de résidences séniors Aegide-Domitys, il progresse de 5% à 4,63 milliards d'euros."On a le sentiment qu'on sort renforcés de cette période de crise", a affirmé Véronique Bédague, directrice générale du groupe, à l'AFP."On a décidé de recentrer nos moyens de développement sur le territoire français", a-t-elle expliqué. Pas de cessions ou d'acquisitions prévues en 2022, même si "on est en veille sur toute acquisition qui viendrait compléter ce qu'on a en main sur le territoire français", a-t-elle prévenu.Contrairement à plusieurs de ses concurrents, Nexity n'a pas connu de coup d'arrêt dans son activité avec la crise sanitaire. Les réservations de logements neufs ont peu diminué en 2020, et connaissent à nouveau un léger repli en 2021, avec 20.838 commandes (-1%).La baisse de commandes vient des investisseurs institutionnels, qui avaient maintenu les chiffres à flot en 2020 en se ruant sur les actifs résidentiels, sur fond de doutes sur l'avenir de l'immobilier de bureaux.En revanche, tous les autres clients de sa branche Immobilier résidentiel ont commandé plus qu'en 2020, en premier lieu les bailleurs sociaux et les investisseurs individuels.Les achats des accédants, soit les particuliers qui s'endettent pour acquérir leur propre résidence, remontent doucement mais restent en-deçà de leur niveau d'avant-crise.La branche Immobilier d'entreprise voit son chiffre d'affaires dégringoler de 45% à 492 millions d'euros, après la livraison en 2020 d'un grand projet d'éco-campus. Le chiffre devrait continuer à s'éroder en 2022, avec un objectif fixé à "au moins 400 millions". La branche Services, qui inclut la gestion de biens immobiliers, l'exploitation de résidences et espaces de coworking, et la distribution de logements aux investisseurs, voit son chiffre d'affaires progresser de 11% à 853 millions d'euros. Une "forte croissance" qui devrait se poursuivre selon les prévisions de Nexity, qui ne donne néanmoins pas d'objectif chiffré.Le promoteur proposera à ses actionnaires un dividende de 2,50 euros par action, contre 2 euros l'année précédente.
Il y a 3 ans et 94 jours

L’Alliance HQE-GBC : Un guide pour la réalisation de quartiers durables

L’alliance HQE-GBC complète son cadre de référence “HQE Aménagement” pour la réalisation de quartiers durables. [©Alliance HQE-GBC] L’Alliance HQE-GBC poursuit son engagement dans la construction durable. L’association complète son cadre de référence “HQE Aménagement” avec un nouveau guide pratique pour accompagner les professionnels du secteur dans la réalisation de quartiers durables. La première partie de l’ouvrage rappelle l’outil de gestion de projet “HQE Aménagement”. Ce dernier repose sur un système qualité et une méthode générique pouvant s’adapter à tout type d’opérations d’aménagement. Sur cette base, l’association a introduit 4 fondamentaux pour construire et faire vivre un dispositif d’évaluation dans le cadre d’un projet durable. Ces fondamentaux constituent un langage commun, une structure de conduite d’opération et une évaluation permanente. L’Alliance HQE-GBC propose 19 indicateurs En parallèle, HQE-GBC lançait, entre 2018 et 2019, un “test HQE performance quartier” sur une dizaine d’opérations d’aménagement. Cela, dans l’objectif de constituer une base commune de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multi-critères des projets. Ces grandes lignes constituent la seconde partie du guide pratique. Lire aussi : L’Alliance HQE-GBC livre les résultats du programme NZC Rénovation Présentés sous forme de fiches détaillées, ces indicateurs permettent de retrouver toutes les informations nécessaires pour un projet de quartier durable. Ils rassemblent les 3 grands engagements de l’alliance HQE-GBC. A savoir, la performance économique, la qualité de vie et le respect de l’environnement. Parmi les indicateurs figurent le renouvellement urbain, et les logements et espaces de travail sans nuisances. Ou encore la performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public. Pour télécharger le guide complet et découvrir tous les indicateurs, cliquez ici.
Il y a 3 ans et 94 jours

JO-2024 : noyée sous les recours en justice, la piscine d'Aubervilliers prend l'eau

Le futur centre aquatique de cette ville en lisière de Paris pourra-t-il être livré à temps pour permettre aux athlètes de s'y entraîner, quelques semaines avant les JO ?La cour administrative d'appel de Paris a mis mercredi un nouveau coup de frein à ce projet au calendrier ultra serré en ordonnant l'arrêt "sans délai" des travaux, près d'un mois après avoir jugé qu'il ne respectait pas certaines dispositions en matière d'urbanisme.Plaine commune, la structure qui regroupe neuf communes dont Aubervilliers, présidée par le maire (PS) de Saint-Denis Mathieu Hanotin, est sommée de revoir son plan local d'urbanisme, modifié pour bâtir l'infrastructure sur un parking et quelques parcelles de jardins centenaires attenantes.La municipalité d'Aubervilliers, maître d'oeuvre, a indiqué que cette décision de justice faisait l'objet d'une "analyse" et qu'elle ne communiquerait pas avant qu'une "position commune" soit trouvée entre les différentes parties.Les pelleteuses étaient à l'arrêt sur le chantier jeudi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.Une réunion entre les opposants et la municipalité, qui devait se tenir dans l'après-midi, a été reportée par la ville."Biodiversité"La disparition d'une partie de cette enclave de verdure au pied des tours a cristallisé les oppositions de certains jardiniers, militants et associations environnementales locales. Elle est devenue un symbole de la "bétonisation" qui asphyxie les zones urbaines, à rebours selon eux à l'urgence écologique.Pas opposés à la piscine en elle-même, ils fustigent ses annexes - solarium, plage minérale - qui doivent empiéter sur 4.000 m2 de parcelles vivrières - déjà détruites par les travaux - sur les 2,5 hectares (25.000 m2) du site. La justice administrative a validé d'autres projets liés aux JO comme le Village des médias à Dugny, aux confins d'un parc départemental, ou la création d'un échangeur autoroutier à proximité d'une école à Saint-Denis. Mais elle a cette fois-ci changé de ton."Ces travaux, par leur nature, sont susceptibles de causer des conséquences difficilement réversibles sur les parcelles de jardins des Vertus alors même qu'il s'agit d'un noyau primaire de biodiversité", estimait le juge des référés dans l'ordonnance rendue mercredi.C'est la seconde fois en six mois que le chantier est interrompu sur décision de justice.Il avait déjà été interrompu brièvement de septembre à novembre 2021 pour un litige autour du permis de construire, que la ville avait dû modifier. Ce volet doit encore être jugé au fond.Le projet est en réalité un serpent de mer qui fraie depuis longtemps dans les cartons de la mairie.Aubervilliers en rêve depuis 2005, alors que Paris, qui espérait décrocher les JO dès 2012, lui avait assuré qu'elle aurait son centre aquatique. Une aubaine pour cette ville populaire qui manque de bassins pour l'apprentissage de la natation.Sur la selletteLe projet, finalement calibré comme site d'entraînement ensuite rendu aux habitants, avait été enfin mis sur les rails en 2017, sous la houlette de Mériem Derkaoui la maire (PCF) de l'époque.Dès les premiers recours juridiques toutefois, le comité d'organisation de Paris-2024, piloté par Tony Estanguet, a expliqué que si la piscine ne voyait pas le jour, un autre site d'entraînement serait trouvé. Il a réaffirmé cette position jeudi.Mais alors quid des quelque 10 millions d'euros que la Solideo est censée investir dans le centre aquatique, soit un tiers du budget ? La société chargée des ouvrages olympiques "étudie les conséquences sur le calendrier" du jugement, a-t-elle fait savoir à l'AFP."La question du maintien du projet de centre aquatique en l'état, ainsi que son soutien financier par les Jeux olympiques est clairement posée", a déclaré le collectif de défense des jardins.Quant au conseil départemental, il soutient la création d'une piscine supplémentaire en Seine-Saint-Denis mais se garde de s'exprimer plus avant sur cet imbroglio.D'autant que d'autres nuages s'amoncellent sur le département, qui doit urgemment trouver une solution pour le Terrain des Essences, où les épreuves de tir olympique seraient trop à l'étroit.
Il y a 3 ans et 94 jours

97 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain

Faisant suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé en octobre 2021 auprès des maitres d’ouvrages, des architectes et des collectivités, Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Culture, et Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée chargée du Logement, ont dévoilé les 97 lauréats du programme Engagés pour la qualité du logement de demain à la Cité de l’Architecture et du patrimoine, en présence de représentants du New European Bauhaus et des directions de l’architecture des pays membres de l’Union européenne. Cette grande expérimentation nationale a pour objectif de porter des projets innovants, répartis sur l’ensemble du territoire national, en construction neuve et en réhabilitation, et portant une attention spécifique à la soutenabilité économique, à la sobriété écologique, au renouvellement de la chaîne de conception du logement, à l’utilité sociale et à la qualité d’usage, urbaine et architecturale des logements. Un comité de sélection composé de 24 membres a été réuni pour apprécier les projets dans leur ensemble et leur diversité, en croisant leurs différentes expertises. Ces 97 projets bénéficieront de la valorisation de leurs méthodes, process et outils, au plan national comme international, à travers différents supports et événements. Parmi eux, 20 ont été choisis pour bénéficier d’un accompagnement spécifique au sein d’un incubateur. Ils profiteront d’expertises complémentaires, d’un suivi, d’une évaluation et de l’appui de juristes afin de sécuriser le bon développement de leurs opérations et pourront bénéficier d’un appui financier en études et ingénierie par la Caisse des dépôts, partenaire du programme. Le programme Engagés pour la qualité du logement de demain lancera le 23 juin 2022 l’incubateur à projets à l’occasion d’un colloque organisé à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Une exposition, un catalogue et des documentaires audiovisuels valorisant les projets lauréats, leurs outils, méthodes et process, seront dévoilés courant 2023. https://www.engages-pour-la-qualite-du-logement-de-demain.archi.fr/actus/les-laureats-de-lami-engages-pour-la-qualite-du-logement-de-demain   Cet article 97 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 96 jours

Le Parlement britannique tombe en décrépitude

Après des années d'indécision, les parlementaires devront se prononcer en 2023 sur les colossaux travaux de rénovation du palais de Westminster, majestueux bâtiment néogothique au coeur de Londres dominé par Big Ben et déployé le long de la Tamise, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.Estimée à au moins 4 milliards de livres (près de 5 milliards d'euros), la rénovation est débattue de longue date sans jamais avoir été concrétisée, au vu de son coût faramineux et de son ampleur.Pour préparer le terrain, plus de 50 ingénieurs, architectes, géomètres, experts acoustiques ou encore éclairagistes ont récemment passé quelque 4.700 heures combinées à examiner à la loupe le bâtiment vieux de plus de 150 ans, ses plus de 1.100 pièces et ses cinq kilomètres de couloir, d'une superficie équivalant à 16 terrains de football.Ils ont ainsi commencé à établir la cartographie "la plus détaillée jamais créée" du complexe, ont indiqué vendredi les services du Parlement dans un communiqué vendredi.Le bilan de santé est mauvais et les problèmes se comptent par milliers: des murs qui s'effritent, des vitraux vieillissants de l'ère victorienne qui s'affaissent, des dégâts des eaux étendus, des entrelacs de conduites de gaz ou de câbles électriques vétustes en sous-sol, etc.Eclairage au gazLe palais de Westminster pourrait aussi receler le système d'éclairage au gaz le plus vieux au monde toujours en usage, selon le communiqué, tandis qu'ont également été examinés des lustres ayant survécu à l'incendie qui avait ravagé une grande partie du palais en 1834. "Le palais de Westminster est l'un des bâtiments les plus aimés et connus au monde, mais en dépit d'un programme de travaux de maintenance, il se délabre plus rapidement qu'il ne peut être réparé", ont indiqué les services du Parlement, insistant sur l'urgence d'une restauration en profondeur.En tout, plus de 40.000 défaillances ont été signalées depuis 2017 au sein du bâtiment de quatre étages en pierre de taille couleur sable. Sa maintenance et les projets en cours ont coûté 127 millions de livres (150 millions d'euros) en 2019, plus du double que trois ans auparavant."Ce bâtiment nécessite un niveau considérable de soins pour lui permettre de continuer à fonctionner ainsi qu'un programme de rénovation essentiel", a commenté Jacob Rees-Mogg, chargé au sein du gouvernement des relations avec la Chambre des Communes, la chambre basse du Parlement. "Nous devons pouvoir justifier ce projet auprès des contribuables", a-t-il ajouté. Sujet à un risque grave d'incendie, d'inondation ou de chute de pierre, le palais de Westminster n'a pas connu de rénovation de ses installations électriques comme de ses systèmes d'évacuation d'eau depuis sa reconstruction au milieu des années 1800 par l'architecte Charles Barry, après l'incendie. Il renferme aussi beaucoup d'amiante.L'état des lieux du complexe se poursuivra dans les mois à venir, et se concentrera notamment sur la structure du bâtiment.Si la rénovation du palais de Westminster se fait désirer, elle est en cours depuis 2017 pour la tour Elizabeth qui, recouverte d'échafaudages, abrite l'énorme cloche Big Ben, pour un coût qui a explosé à près de 80 millions de livres (95 millions d'euros).Les travaux devraient s'achever en 2022. En attendant, la cloche ne sort de son silence qu'à de rares occasions, comme pour marquer la rupture du Royaume-Uni avec l'Union européenne le 31 décembre 2020, au terme d'une période de transition post-Brexit.
Il y a 3 ans et 97 jours

Airbnb: Saint-Malo expérimente la réglementation la "plus stricte" de France

"La majorité silencieuse est satisfaite. Mais les gens touchés par cette mesure sont très mécontents: je me fais engueuler", reconnaît sans ambages Gilles Lurton, maire LR de Saint-Malo.Depuis juin 2021, cette destination touristique très prisée expérimente une nouvelle réglementation des "locations de courte durée" du type Airbnb, Abritel, Expedia ou Booking. "On était arrivé à un point où on ne pouvait plus se loger intra-muros", affirme M. Lurton, qui souligne que la question avait été un sujet central des municipales de 2020.Désertification du centre ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien.... Le développement des plateformes de réservation en ligne est vu par beaucoup d'habitants comme la cause de la dégradation de leur qualité de vie.Car avec 636 nuitées pour 100 habitants, Saint-Malo était en 2019 la championne de France des locations courte durée devant Bordeaux (239), d'après une étude commandée par la mairie.En juin dernier, la municipalité a donc voté une nouvelle réglementation imposant de nouvelles règles drastiques, avec notamment l'instauration de quotas par quartiers. Dans la vieille ville fortifiée, seuls 12,5% des logements peuvent ainsi être loués en meublés touristiques pour des courtes durées, et 7,5% dans le secteur littoral. Les quotas sont de 1% et 3% dans les deux autres secteurs de la ville."A notre connaissance, c'est la réglementation la plus restrictive" de France, estime l'avocat Simon Guirriec. "Il faut être une personne physique, avoir un seul logement à louer et avoir été là avant les quotas", énumère-t-il.Avec son confrère Antoine Vaz, Me Guirriec a attaqué la réglementation malouine devant le tribunal administratif de Rennes, au nom d'une dizaine de propriétaires. "Les requérants ne sont pas des va-t-en guerre, ils sont conscients qu'une réglementation est nécessaire. Ils ne souhaitent qu'une chose, c'est être entendus", assure-t-il."C'est à qui va réglementer le plus"Lors du dernier conseil municipal, fin février, le maire a précisé que 1.604 logements avaient été autorisés à la location à courte durée et 343 recalés, les quotas étant dépassés dans la plupart des quartiers de Saint-Malo. "L'objectif, c'est de remettre des logements sur le marché", explique le maire.Une avancée saluée par le collectif "Saint Malo, j'y vis, j'y reste", en pointe sur le sujet."La bulle Airbnb est en train d'éclater", se réjouit Franck Rolland, porte-parole du collectif. "Quand on a commencé à se mobiliser sur le sujet, on nous disait qu'on ne pouvait rien faire contre une multinationale basée en Californie. Des outils existent: c'est une bonne nouvelle".A tel point que d'autres communes lorgnent vers Saint-Malo avec intérêt. Ainsi, à l'autre bout de la baie du Mont-Saint-Michel, Granville (Manche) aimerait suivre l'exemple malouin."On a une situation alarmante avec un marché immobilier extrêmement tendu et des prix qui s'envolent", explique Gilles Ménard, maire (divers gauche) de Granville. "Les locaux n'arrivent plus à se loger. On perd des habitants à cause de l'immobilier et les effectifs des écoles baissent car il y a moins de jeunes".La municipalité est en train de constituer un dossier pour être reconnue "en zone tendue" par la préfecture, ce qui lui permettrait d'imposer des quotas dans certains quartiers.Colmar, Bayonne, Biarritz, Honfleur... Après les grandes métropoles, de plus en plus de villes petites ou moyennes ont adopté de nouvelles règles pour contenir la vague Airbnb."C'est à qui va réglementer le plus", se désole Dominique Debuire, président de l'Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances (UNPLV), qui défend les plateformes."L'erreur, c'est de penser que tout va être remis à la location à l'année. C'est faux", affirme-t-il, en assurant que les propriétaires se contenteront de garder leur logement comme résidence secondaire."On sent un frémissement", rétorque M. Lurton, qui juge que d'autres communes imiteront Saint-Malo si la justice donne raison à la cité corsaire.
Il y a 3 ans et 97 jours

Transition énergétique à Fukushima pour exorciser la catastrophe nucléaire

A Namie, à quelques kilomètres au nord de la centrale nucléaire dévastée, une mer scintillante de panneaux photovoltaïques s'étend face à l'océan Pacifique d'où le tsunami ravageur du 11 mars 2011 avait déferlé.Le site est d'autant plus symbolique qu'il était autrefois destiné à accueillir la troisième centrale nucléaire de Fukushima, un projet abandonné après 2011.Le parc solaire de 18 hectares - l'équivalent de 25 terrains de football - sert à produire sur place de l'hydrogène, une énergie propre si elle est générée à partir d'électricité verte, et sur laquelle le Japon compte beaucoup à terme.Inauguré en 2020, ce "Fukushima Hydrogen Energy Research Field" (FH2R) pourra aussi absorber l'excédent d'électricité du réseau lors des pics de l'offre liés aux fluctuations des énergies renouvelables.De cette façon il servira à "équilibrer" le réseau électrique et à éviter tout gaspillage, explique à l'AFP Eiji Ohira, un responsable de l'Organisation pour le développement des énergies nouvelles (NEDO), l'organisme public japonais de recherche exploitant ce site expérimental.Depuis 2012, le département de Fukushima vise à produire suffisamment d'électricité d'origine renouvelable sur son territoire pour couvrir l'équivalent de 100% de sa consommation d'ici 2040."La volonté forte d'empêcher un tel accident (nucléaire, NDLR) de se reproduire a été le point de départ le plus important" de cette politique, rappelle à l'AFP Noriaki Saito, responsable de la planification et coordination énergétiques du département.C'est aussi une manière "de se réapproprier notre terre" et de "se reconstruire", souligne-t-il.Aides "à double tranchant"Grâce à un soutien financier massif du gouvernement japonais, l'objectif est pour l'instant en bonne voie: un taux de 43,4% d'énergies renouvelables a été atteint sur l'année fiscale 2020/21, contre 23,7% en 2011/12, selon le département.Des fermes solaires ont poussé comme des champignons sur son littoral, sur des terrains en friche à cause du tsunami ou des évacuations liées aux radiations.Fukushima, qui comptait déjà des installations hydroélectriques, est aussi devenu une terre d'accueil de centrales à biomasse, et d'éoliennes dans ses montagnes.Mais le chemin restant à parcourir est encore long, surtout dans les têtes, prévient M. Saito.Un avis partagé par Motoaki Sagara, le patron d'Apollo Group, un petit fournisseur local d'énergie qui a considérablement étoffé son offre dans les énergies renouvelables ces dernières années."Nous générons de l'électricité avec des parcs photovoltaïques et nous la vendons à des particuliers. Le prix est juste un peu plus élevé (que l'électricité venant d'énergies conventionnelles, NDLR). Mais souvent nos clients nous disent qu'ils préfèrent l'électricité la moins chère", dit M. Sagara à l'AFP.Les subventions "nous aident et nous motivent" pour développer les énergies vertes. Mais elles sont "à double tranchant", juge-t-il, car si cette manne s'arrêtait des entreprises comme la sienne se retrouveraient en difficulté.Circuits courtsPour sensibiliser davantage sa population, Fukushima encourage la création de circuits courts énergétiques, où de l'électricité est produite et consommée sur place.C'est le cas à Katsurao, un petit village niché dans une vallée boisée à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire dévastée.La commune avait été évacuée entre 2011 et 2016 à cause des radiations et compte seulement 450 habitants aujourd'hui, moins d'un tiers de sa population d'avant.Sur une ancienne rizière ayant servi à stocker des dépôts radioactifs lors des travaux de décontamination se tient désormais un parc solaire, dont l'électricité est directement consommée dans le village."C'est la première communauté autonome du pays dotée d'un micro-réseau" électrique, s'enorgueillit Seiichi Suzuki, le vice-président de Katsuden, la mini-compagnie d'électricité locale. A leur retour, "les habitants avaient exprimé leur forte envie de vivre avec des sources d'énergie naturelles", et les aides publiques ont suivi."Quand on utilise de l'électricité produite dans la communauté, c'est plus facile de voir comment elle est générée. Cela me rassure (...) et c'est bon pour l'environnement" commente Hideaki Ishii, épicier-restaurateur à Katsurao.Cependant le parc solaire ne couvre que 40% des besoins en électricité du village en moyenne par an, précise M. Suzuki.Une centrale à biomasse est en projet. Mais certains habitants sont contre, craignant qu'elle ne dégage des émissions radioactives si elle employait par mégarde des matières organiques contaminées, confie M. Suzuki. A Fukushima, même quand il s'agit d'énergies renouvelables, les démons de l'accident nucléaire ne sont jamais loin.
Il y a 3 ans et 97 jours

Paris : consultation pour 5.000 m² de logements ultra bas-carbone sur Evangile

RENOUVELLEMENT URBAIN. Sur la Zac Chapelle Charbon, sur une friche ferroviaire de la gare du Nord, la Ville de Paris Paris & Métropole Aménagement, organisent une consultation pour la construction d'un ensemble répondant aux niveaux les plus élevés du label BBCA.
Il y a 3 ans et 97 jours

"Le ferroviaire offre de nouvelles perspectives dans les concessions" Thierry Bodard (NGE)

INTERVIEW. Autoroutes, route, fibre, aménagement urbain, et désormais équipements publics. Depuis une dizaine d'années, le groupe NGE a développé une activité dans les concessions qui ne cesse de s'étendre. En France comme à l'international, de nouveaux marchés sont en ligne de mire, comme l'explique à Batiactu le président de NGE Concessions, Thierry Bodard.
Il y a 3 ans et 97 jours

OLGGA Architectes – Territoire, paysage, architecture

Chez OLGGA, les notions de paysage, d’urbanisme et d’architecture sont intimement liées. A la galerie d’architecture à Paris. Jusqu’au 23 avril 2022 Très sensible aux problématiques de paysage, d’urbanisme et d’architecture, OLGGA développe des projets dont la genèse découle invariablement de la synthèse entre justesse d’intégration au territoire et évidence de fonctionnement et d’usage. Cet […] L’article OLGGA Architectes – Territoire, paysage, architecture est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 97 jours

De Saint-Gobain PAM Bâtiment à PAM Building, nouveau nom pour une ambition internationale

Aux côtés de Saint-Gobain PAM Canalisation, qui se consacre aux marchés de l’eau potable, de l’assainissement, de l’irrigation et des travaux publics, PAM Building veut être un acteur international de référence dans la conception, la fabrication et la commercialisation de canalisations en fonte pour l’évacuation des eaux usées et pluviales.
Il y a 3 ans et 97 jours

Decayeux conforte sa stratégie de croissance externe avec l'acquisition de Visorex

Après la création de trois filiales à l’étranger et la reprise des actifs de ses concurrents FANA (Pologne) en 2009 et JU (Allemagne) en 2011, Decayeux renforce sa position de leader sur le marché de la boite aux lettres.Visorex :Depuis plusieurs années, Visorex s’était fait une place dans le paysage du résidentiel en apportant sur le marché une offre globale alliant savoir-faire du bois et pose.Rappelons aussi que l’histoire de la société Visorex est marquée par son expérience de «menuiserie générale et d’agencement», l’entreprise s’est spécialisée dans la boîte aux lettres collective 20 ans après sa création.Decayeux poursuit sa conquête :C’est une nouvelle étape que franchit le groupe familial crée en 1872. Decayeux poursuit avec succès ses ambitions de croissance et confirme sa position de leader sur le marché de la boîte aux lettres en Europe.Avec cette reprise, le marché se consolide autour de deux acteurs experts dans leur domaine. «Cette acquisition nous permet de consolider notre place de leader. Cependant Visorex poursuivra son chemin en gardant son activité et ses spécificités sur le marché» insiste Stéphane Decayeux, directeur général. Visorex bénéficiera de l’expertise digitale de Decayeux qui lui permettra d’avoir accès à la technologie MY : étiquettes connectées ainsi que les boîtes à colis intelligentes MyColisBox.Il n’y a pas de fusion entre les marques, Decayeux va poursuivre sa montée en gamme et sa quête de l’excellence grâce à ses produits connectés et Visorex continuera sa progression sur le marché de l’agencement des halls d’entrée dans le neuf et la réhabilitation.
Il y a 3 ans et 97 jours

Comment fonctionne la brumisation haute pression ?

La brumisation peut être utilisée dans de nombreux domaines de la société. La brumisation est une pratique courante dans de nombreux domaines de notre vie, notamment l’industrie, l’agriculture et l’hygiène, l’assainissement, la construction, l’éclairage et la sécurité, et d’autres secteurs. La brumisation désigne l’action de projeter une matière liquide, principalement de l’eau, en petites gouttelettes. Le plus souvent, cela crée un brouillard d’eau. Ce système innovant est mis en œuvre dans le dispositif de brumisation. Il s’adapte à tous les environnements et peut être utilisé dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne. Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte des nombreuses applications de la brumisation. Le brumisateur est un matériel qui reproduit le principe de la brumisation. Vous pouvez l’utiliser à l’intérieur ou à l’extérieur. Le brumisateur d’intérieur se raccorde à un réservoir d’eau, tandis que le brumisateur d’extérieur se raccorde à un tuyau d’arrosage. Pour de multiples usages, il est adopté par les professionnels et les particuliers. En raison de leurs nombreux avantages, les brumisateurs sont particulièrement appréciés en été. Le brumisateur haute pression fait désormais partie de la catégorie des équipements de confort. Il existe de nombreux types de brumisateurs en fonction de l’application. Le brumisateur haute pression Les brumisateurs haute pression font partie des nombreux brumisateurs qui peuvent être utilisés dans des domaines variés. Le brumisateur haute pression est similaire au brumisateur standard, mais possède de nouvelles capacités de diffusion à haute pression. Grâce à ses nombreuses fonctions, le brumisateur est idéal pour arroser le jardin ou rafraîchir l’air d’un lieu de vie. Il peut être utilisé à l’extérieur ou à l’intérieur. Il s’adapte à tous les types d’environnement. La pression de diffusion élevée du brumisateur permet de propulser des micro-gouttelettes d’eau dans l’air pour produire plus de fraîcheur sans mouiller les surfaces. Les jets d’eau fonctionnent sous haute pression pour évaporer l’eau dans l’air et l’humidifier. La brumisation haute pression peut réduire la température de votre pièce de 6 à 12 degrés Celsius. La brumisation haute pression peut également être utilisée à l’extérieur, sur votre terrasse ou dans votre jardin, pour rafraîchir immédiatement l’air et éliminer la chaleur de l’été. Vous pouvez réduire les pollens, les allergènes et autres polluants dans votre jardin ou votre espace intérieur en les plaçant sur le sol. Le fogger ne permet pas aux insectes, tels que les guêpes et les moustiques, de s’échapper. Le fogger haute pression peut diffuser une fine brume à l’intérieur et à l’extérieur. Il consomme très peu d’électricité et d’eau. Cela vous permettra d’économiser des sommes importantes sur vos coûts énergétiques. Caractéristiques du brumisateur haute pression L’appareil de brumisation haute pression contient un système de brumisation à haute pression. Ce système existe en deux versions. Il existe deux versions de ce système : le système de brumisation haute pression à 12 buses et le système de brumisation haute pression à 20 buses. La capacité de rafraîchissement du système à 12 buses est de 1L, tandis que le système à 20 buses a une capacité de 1,5L. Ce système permet au brumisateur de rafraîchir instantanément l’air ambiant et de réduire la température jusqu’à 12degC. L’unité de brumisation est connectée à un système d’eau et filtre les sédiments à travers un filtre à cartouche. Cela garantit que le fonctionnement de la pompe haute pression n’est pas affecté par les particules présentes dans l’eau. La pompe haute pression axiale fournit une pression de travail de 60 bars. Le régulateur de pression permet un refroidissement plus rapide et un fonctionnement plus efficace. Le nombre de buses détermine la capacité de refroidissement. Un tube en polyéthylène de 25 m et des raccords haute pression en acier inoxydable sont fournis par le brumisateur. Ces connexions peuvent être ajustées en fonction du nombre de buses. Une vanne anti-goutte avec électrovanne est montée sur le brumisateur. Elle active le dispositif anti-goutte s’il y a un arrêt de la diffusion. Ces éléments sont spécifiquement destinés à la nébulisation. Les buses sont le facteur principal de la diffusion. Elles ont un plus grand rendement grâce à leur nombre.
Il y a 3 ans et 97 jours

Contrat de maison individuelle (CCMI) : "trop de mauvaises pratiques", pour la DGCCRF

ANALYSE. Le gendarme de la concurrence a publié les résultats d'une enquête qu'il a réalisé au sujet des contrat de construction de maison individuelle (CCMI). Verdict : trop de mauvaises pratiques ont encore cours sur le terrain.
Il y a 3 ans et 97 jours

Pendant la pandémie, l'écrin du philharmonique de New York se refait une beauté

A l'intérieur du Lincoln Center, sur l'île de Manhattan, les entrailles de la prestigieuse salle de concert David Geffen Hall, où se produit le "Phil" depuis 1962, étaient bien visibles, lors d'une visite de l'AFP.Plus de 600 ouvriers et techniciens travaillent en permanence sur le chantier, selon un système de roulement d'équipes, six jours par semaine et avec des heures supplémentaires, pour transformer l'enceinte en un espace ultramoderne, plus accessible et doté d'une meilleure acoustique.Objectif: faire revenir l'une des plus anciennes et réputées institutions musicales des Etats-Unis dans son écrin dès l'été pour de premiers essais, avant une réouverture officielle en octobre.Les toutes premières discussions sur la nécessité de rénover la salle remontent à 1995, mais le projet a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant le David Geffen Hall à fermer au public, a accéléré le processus."C'était une occasion unique en son genre. Nous pouvions faire quelque chose de positif de ce désastre", explique à l'AFP la directrice générale du "Phil", Deborah Borda.La nouvelle enceinte comprendra un hall d'entrée deux fois plus grand, un studio donnant sur le trottoir pour des spectacles visibles depuis la rue, et une meilleure acoustique rendue possible par la refonte des surfaces des murs et un plafond de scène surélevé.La rénovation réduit la capacité de 2.738 à 2.200 places, mais la visibilité sera améliorée pour presque tous les sièges de la salle, et certains membres du public seront placés derrière l'orchestre, offrant une vue unique.Coût de l'opération: 550 millions de dollars, financés par des levées de fonds, notamment auprès de celui dont la salle porte le nom, le magnat de l'industrie musicale David Geffen.Depuis l'automne, l'orchestre, qui a repris ses concerts après la pandémie, a dû trouver de nouveaux espaces au sein du Lincoln Center.Pour le président du centre culturel Henry Timms, la pandémie a offert une opportunité: "plutôt que de prendre quatre ans, (le chantier) pourrait prendre deux ans".Et dans une ville durement touchée par le Covid, avec un printemps 2020 où tout s'est mis à l'arrêt avec des centaines de morts chaque jour au plus fort de la crise, "ce serait un symbole puissant de notre confiance" dans New York, ajoute-t-il.
Il y a 3 ans et 97 jours

Puy-de-Dôme : la réhabilitation de la déchetterie de Saint-Rémy-sur-Durolle débutera en avril 2022

Les travaux de réaménagement de la déchetterie de Saint-Rémy-sur-Durolle, dans le Puy-de-Dôme, nécessiteront un million d’euros.
Il y a 3 ans et 98 jours

Extension bois sur terrain enclavé

Une extension en bois de 50m2 magnifie cette maison rochelaise des années 1950. L'acier, le verre et le bois définissent le projet architectural. L'autre prouesse technique réside dans sa construction : le nouveau bâtiment s'est glissé sur un terrain de ville très enclavé... Visite.
Il y a 3 ans et 98 jours

Quelles sont les énergies de chauffage les plus utilisées en maison neuve ?

Mené en partenariat avec le cabinet d’études spécialisé sur le marché de la maison individuelle, Caron Marketing, cette nouvelle édition confirme à nouveau la prédominance de la PAC – Pompe à Chaleur, utilisée dans plus d’1 maison sur 2, en France et en Île-de-France. Elle est suivie du gaz pour la région francilienne et de l’électricité associée à des panneaux rayonnants sur le territoire national. Focus sur les résultats.Lorsqu’un particulier lance un projet de construction de maison neuve, il est accompagné, tout au long du projet, par le constructeur qu’il a choisi au préalable. Celui-ci le conseille et le guide notamment sur le choix des matériaux, le type de toiture, mais aussi sur le type d’énergie de chauffage le plus adapté à son projet. C’est d’ailleurs cette thématique que Domexpo, en partenariat avec Caron Marketing, a choisi d’analyser pour son nouveau Baromètre dédié aux énergies de chauffage les plus utilisées dans les maisons livrées en 2020. 107.000 autorisations ont été délivrées pour la construction d’une maison individuelle en 2020 (dont près de 5.000 en Île-de-France). Globalement, les tendances restent les mêmes que l’année dernière dans la répartition des énergies de chauffage, avec notamment : La PAC – Pompe à chaleur, qui confirme son leadership : il s’agit aujourd’hui de l’équipement pour le chauffage le plus plébiscité en France et Île-de-France, avec respectivement 59% et 67% des maisons individuelles neuves qui en sont équipées (vs 49% et 56% l’année dernière). Le gaz, avec 17% de part de marché, baisse en Île-de-France mais conserve toujours sa deuxième position, alors que l’électricité associée à des panneaux rayonnants devient l’outsider en France.Pour Daniel Lair-Lachapelle, Président de Domexpo : « La PAC reste la solution de chauffage la plus plébiscitée en maison neuve. Il faut dire qu’elle présente de nombreux avantages : elle est facile d’utilisation et d’entretien (elle ne nécessite par exemple qu’un seul abonnement électrique et un seul raccordement) mais elle est aussi plus respectueuse de l’environnement et moins chère en consommation immédiate. En Île-de-France, c’est principalement la PAC Air/Air qui est privilégiée. Dans cette région, le prix du terrain dans le budget global est important : les particuliers privilégient donc plutôt des équipements peu onéreux. Faisons aussi un focus sur le gaz qui reste toujours une énergie très appréciée des particuliers mais on remarque que sa part tend à reculer, en France et en Île-de-France : les moteurs de calcul de la RE2020 ont depuis 2 ans, privilégié l’utilisation de la PAC, au détriment du gaz, afin d’anticiper les futures réglementations liées à la RE2020. On pourrait donc s’attendre à une nouvelle baisse dans les prochains mois, mais tout peut encore changer : la Commission européenne de Bruxelles vient en effet d’accorder un label « vert » au gaz notamment… A suivre donc pour que nous puissions, à l’avenir orienter et conseiller au mieux les clients Domexpo… »
Il y a 3 ans et 98 jours

Le Guide de préconisations de sécurité sanitaire de l’OPPBTP ne s’appliquera plus à partir du 14 mars prochain

Par conséquent, le guide de préconisations pour assurer la sécurité sanitaire sur les chantiers du BTP ne s’appliquera plus. L’OPPBTP appelle néanmoins les entreprises à la prudence et publiera un document de recommandations post-Covid.La fin du protocole sanitaire en entrepriseLe 8 mars dernier, la ministre du Travail Elisabeth Borne a annoncé que le protocole sanitaire en entreprise cessera de s’appliquer à partir du 14 mars prochain. Cette mesure fait suite à la décision gouvernementale de suspendre le passe vaccinal ce même et la fin du port obligatoire du masque dans les lieux fermés, à l’exception des transports publics et établissements de soins. Cette décision intervient dans un cadre de décrue importante et rapide des contaminations. En conséquence de ces mesures gouvernementales, l’application du guide de préconisations pour assurer la sécurité sanitaire sur les chantiers du BTP sera suspendue à cette date.Les règles d’hygiène toujours de miseL’OPPBTP invite toutefois les entreprises du secteur à rester prudentes et à continuer à appliquer des règles d’hygiène, comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l’aération des locaux. En effet, malgré le contexte favorable, le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 demeure relativement élevé, avec une moyenne hebdomadaire d’environ 50.000 cas quotidiens au mardi 8 mars 2022.Un guide de recommandations post-Covid publié par l’OPPBTPL’OPPBTP publiera d’ici peu un document de recommandations post-covid. Il ciblera les entreprises, maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrages et salariés avec des messages axés sur les enseignements bénéfiques du Covid sur l’hygiène. Ce document insistera sur la poursuite des gestes développés par les acteurs du secteur pendant la pandémie : accès aux points d’eau, nettoyage des base-vie, port du masque en cas de risque de contagion, maintien d’un stock de matériel de protection sanitaire en cas de reprise de l’épidémie…En outre, les conseillers en prévention et les formateurs de l’OPPBTP restent disponibles sur le terrain ainsi qu’à distance grâce au service PréventionBTP En Direct. La base de Questions/Réponses spécifiques sur la Covid-19 est toujours à disposition sur le site PréventionBTP.« C’est avec un plaisir non dissimulé que l’OPPBTP annonce la suspension de l’application du guide Covid, en lieu et place d’une énième version ! Ceci est pour partie le fruit de la mobilisation des entreprises et des salariés du BTP pour faire obstacle à l’épidémie, réunis autour du guide de l’OPPBTP qui a posé un cadre d’action commun. Tout en savourant notre joie, restons prudents et prévoyants, gardons les bonnes habitudes d’hygiène acquises durant la crise, soyons attentifs à toujours conjuguer prévention et performance ! », se félicite Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP.
Il y a 3 ans et 98 jours

Immobilier Européen : quelles stratégies pour les investisseurs ?

L’immobilier européen va-t-il changer de visage en ce premier trimestre 2022 ? Le succès des campagnes de vaccination et les mesures de soutien à l’économie ont amorti les effets de la crise sanitaire et même permis au marché immobilier d’afficher jusqu’ici une certaine résilience. Mais si les mesures gouvernementales européennes (chômage partiel, soutien aux secteurs les plus exposés, etc.) ont favorisé un retour rapide aux niveaux de PIB d’avant crise tout en limitant les destructions d’emplois, les politiques monétaires accommodantes, les ruptures dans la chaîne d’approvisionnement mondiale (notamment s'agissant des matières premières, de l’énergie et des semi-conducteurs) et une pénurie de main d'œuvre dans certains secteurs ont eu pour conséquence une résurgence de l’inflation. Dans ce contexte, certaines banques centrales sont tentées d’ajuster leurs politiques monétaires, ce qui pourrait impacter les taux à long-terme et avoir des conséquences sur les rendements immobiliers. À cela s’ajoute la situation internationale avec le conflit russo-ukrainien, source additionnelle d’incertitudes.Certains investisseurs adaptent leurs stratégies d’investissement en immobilier. En particulier, une partie des capitaux réorientée vers les actifs logistiques et résidentiels. Ce phénomène s’explique à la fois par des facteurs conjoncturels mais surtout par des tendances structurelles. Si l’on s’intéresse au secteur de la logistique, les ruptures de certaines chaînes d’approvisionnement ont conduit les acteurs à modifier leur gestion autrefois en flux tendus et donc à revoir leurs capacités de stockage. En parallèle, la progression du E-commerce génère des besoins additionnels importants, tant en logistique classique qu’en logistique urbaine dite du dernier kilomètre. Ceci explique que les 8 principaux marchés en Europe devraient connaître un nouveau record de demande placée en 2022 après deux années déjà très robustes. Une telle dynamique induit des perspectives de croissance des loyers, attirant les investisseurs à la recherche de rendements futurs.Côté résidentiel, c’est avant tout la croissance régulière des revenus alliée à des rendements désormais proches de l’immobilier tertiaire qui séduisent nombre d’acteurs. En effet, les loyers européens devraient croître de 2,6% par an en moyenne, jusqu’en 2026, soit plus rapidement que l’inflation. Ces prévisions visent essentiellement les actifs neufs, non concernés par l'encadrement des loyers. Il est toutefois à noter que la croissance locative dans les métropoles d’Europe du sud devrait être plus faible du fait d’une démographie moins dynamique.Concernant l’immobilier de bureau, la généralisation et l’intensification du recours au télétravail a réduit la visibilité des entreprises quant à leurs besoins futurs et a été un facteur d’attentisme depuis 24 mois. Pour autant, l’allègement des contraintes liées à la pandémie a confirmé le souhait des salariés d’un retour à une activité en présentiel à raison de 3 jours par semaine en moyenne. Conjugués à une dé-densification prévisible des espaces, les besoins en surfaces de bureaux ne devraient se réduire que d’environ 5% à 10% sur les 6 prochaines années alors que dans le même temps, le parc de bureaux devrait connaître une croissance modérée de l’ordre de 1% par an sur 5 ans. La conjonction de ces facteurs devrait limiter l’impact sur les vacances futures et ne pas induire une baisse généralisée des loyers. Par ailleurs, un certain rééquilibrage concernant les commerces pourrait se faire jour. Les confinements successifs, qui ont touché de plein fouet les enseignes, les poussant à rationaliser leurs implantations, ont entraîné une baisse significative des loyers prime tant pour les pieds d’immeuble (-16%) que pour les centres commerciaux (-20%). Cette adaptation structurelle du secteur rend les taux d’efforts plus soutenables et permet donc d’envisager à terme une stabilisation voire une progression de certaines valeurs locatives, une fois les contraintes sanitaires levées et la santé financière des locataires restaurée.Si on prend également en compte le réajustement des taux de rendement des actifs commerce intervenu ces dernières années, on comprend alors que les centres commerciaux prime affichent les meilleures perspectives de rendement global (7,4% par an) sur les cinq prochaines années grâce à la compression attendue des taux prime.On ne saurait évidemment conclure sans mentionner l’élément qui va transformer en profondeur notre industrie, toutes classes d’actifs confondues, à savoir la nécessité d’adapter notre parc immobilier aux exigences environnementales. Intégrer les risques climatiques dans nos stratégies d’investissement et de gestion afin de préserver durablement la valeur des actifs nécessitera des investissements importants qui devront être inclus dans les performances attendues et/ou exigées par les investisseurs. Cet ajustement des rendements aux risques climatiques, s’il paraît incontournable, ne semble pas pour autant réduire l’attractivité des marchés immobiliers. Comme en témoignent les volumes investis en 2021, l’appétit des investisseurs pour l’immobilier, qui offre résilience et protection contre l’inflation, ne semble pas encore sur le point de se tarir. Par Rob Wilkinson, CEO Europe de AEW
Il y a 3 ans et 98 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une mobilisation internationale sans précédent sur le thème de la construction bas carbone

Parallèlement, le Mondial du Bâtiment déploie un programme spécial pour faire venir le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAINDepuis quelques années, le secteur de la construction innove pour proposer de nouveaux modes de construction en vue d’une décarbonation des bâtiments, un pré-requis pour atteindre la neutralité carbone dans de nombreux pays.Observatoire du secteur et de ses évolutions, les salons du Mondial du Bâtiment entendent être les porte-parole engagés dans les enjeux de la construction bas carbone. Objectif : valoriser des solutions, mettre en avant des exemples de projets portés par différents pays et croiser les bonnes pratiques.Première étape : aller à la rencontre des acteurs locaux grâce à l’organisation du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN. Celui-ci prévoit d’organiser, dans 12 pays (voir programme ci-après), une série de conférences et de moments d’échanges avec des experts locaux pour partager leurs visions globales et locales, et valoriser les solutions qui seront présentes sur les salons BATIMAT, IDÉOBAIN et INTERCLIMA, du 3 au 6 octobre prochain à Paris.Deuxième étape : accueillir les visiteurs internationaux en les accompagnant à la découverte des solutions contribuant à la neutralité carbone des bâtiments qui seront présentées dans les différents salons. Un espace d’échange sera également proposé en présence des experts rencontrés lors du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDÉOBAIN,Autres temps forts proposés exclusivement sur BATIMAT :une conférence internationale sera organisée sur le thème de la construction bas carbone,un colloque international de la construction hors-site sur le thème « Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone »,un programme de conférences organisé par l’École des Ponts, prévoyant 27 sessions en présence de 27 conférenciers internationaux et retransmises en digitale.Le programme de tournée du Low Carbon Construction Tour by BATIMAT, INTERCLIMA, IDEOBAIN (sous réserve de modifications)DateVille – Pays26/04 au 28/04Madrid – Espagne05/05Milan – Italie11/05 au 12/05Abidjan – Côte d’Ivoire17/05Tunis – Tunisie19/05Lisbonne – Portugal24/05 au 25/05Yaoundé – Cameroun31/05Dakar – Sénégal07/06Casablanca – Maroc14/06 Munich – Allemagne21/06 Londres – UK28/06 Bruxelles - Belgique18/07 Istanbul – TurquieQuelques noms des experts identifiés : Elaine Toogood, Head of Architecture at the Concrete Center (Royaume-Uni), Alberto Boriani, CEO Isnova (Italie), Ignasi Pérez Arnal, Directeur Rebuild (Espagne), Ibtissem Bouattay, Membre de l’alliance Global ABC-UNEP (Tunisie).Le top 100 des cabinets d’architecture internationaux engagés dans le bas carbone présent à Paris du 3 au 6 octobre 2022Les salons du Mondial du Bâtiment ont pour objectif d’attirer du 3 au 6 octobre 2022, à Paris au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, le top 100 des cabinets d’architecture européens et africains spécialistes de la construction bas carbone.Un programme privilégié de plusieurs jours sera proposé pour leur permettre de participer au programme de conférences, rencontrer les grands décideurs, visiter des chantiers et des bâtiments exemplaires. Ce dispositif sera déployé dans plusieurs pays et sera financé par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, dans le cadre du plan Destination France, de PROMOSALONS et de RX France. Ils seront accueillis dans le cadre du Club International dédié aux délégations internationales situé dans le Pavillon 6.
Il y a 3 ans et 98 jours

Traxxeo lève 3 millions d’euros et propulse sa plateforme de gestion des ressources

L’objectif de Traxxeo est d’aider les gestionnaires dans le suivi de leurs ressources en permettant une visibilité en temps réel de l’activité et en optimisant les plannings grâce aux meilleures technologies (apps mobiles, objets connectés et intelligence artificielle).Après une année 2021 placée sous le signe de l’accélération, Traxxeo a de l’ambition pour 2022. L’éditeur belge compte aujourd’hui parmi ses références des acteurs majeurs tels que Sendin, Fontanel, Cougnaud, Eiffage, Veolia et Equans mais également de nombreuses entreprises de taille moyenne (à partir de 50 salariés) et ambitionne de se développer fortement sur ce segment.La digitalisation, enjeu majeur de productivitéLa digitalisation fait le lien entre le chantier et les bureaux, et connecte les ressources humaines et matérielles afin d’en optimiser les performances, avec des gains de productivité de 5 à 10% sur le terrain et de 10 à 20% pour le siège central. Un des premiers freins à cette productivité dans le BTP est la fiabilité des données en provenance du terrain, encore trop souvent collectées à l'aide des supports dépassés (papier, Excel...) qui imposent des ressaisies chronophages et prônes aux erreurs.Structurer et enrichir la collecte des données permet en outre des analyses plus fines, tout en fournissant à tous une source unique d’information.Au final, c’est toute l’entreprise qui gagne en réactivité, grâce au raccourcissement des délais entre la collecte, le reporting et l’analyse des données :Les directions et équipes financières disposent d’une remontée des indicateurs clés de productivité, ainsi que des dépenses en temps réel.Les gestionnaires de projets gagnent du temps grâce à des outils ergonomiques et à une visibilité en temps réel sur les présences, les coûts engendrés et les exigences administratives du chantier.Les équipes de terrain gagnent en productivité et en réactivité, les outils digitaux leur permettant de communiquer rapidement les événements et anomalies rencontrées et de recevoir des réponses adaptées en temps voulu.Les sous-traitants et clients peuvent bénéficier de canaux de collaboration structurés afin d’accélérer le partage de données entre entreprises.Les départements ressources humaines gagnent en temps et en précision sur les données de présences, d’absences et de pointage et bénéficient d’une automatisation de nombreux traitements de données.Les responsables admin, QSE ou légaux bénéficient de la simplification de la gestion documentaire, du contrôle d’accès et le contrôle de présence pour obtenir une visibilité maximale et un monitoring en temps réel de la conformité des chantiers.Les gestionnaires matériels peuvent bénéficier d’une meilleure traçabilité de l’emplacement et de l’utilisation de ressources matérielles (équipement, engins, véhicules et outils), pour une gestion automatisée et une planification améliorée.Les responsables planning peuvent bénéficier d’une vue holistique sur les ressources nécessaires et disponibles permettant une allocation optimale.Une plateforme collaborativePour répondre à ce besoin de données fiables et partagées, Traxxeo a développé une suite de solutions digitales autour d’une plateforme unique, véritable outil de pilotage de l’ensemble des ressources de l’entreprise :Gestion des équipesGestion des temps et des activitésGestion des absencesPlanification des équipesGestion et partage des documents administratifs Gestion de chantierSuivi de productivité de chantierContrôle d’accèsGestion des présencesPlateforme en ligne de formation & certificationGestion de flotte et matérielGestion et suivi de matériel, avec assignation de responsabilitésGestion de flotte de véhiculesPlan d’affectationUn investissement croissant dans le collaboratifLes solutions connectées et collaboratives ont connu un engouement sans précédent ces 2 dernières années. Traxxeo a ainsi enregistré une croissance à 3 chiffres sur ses solutions collaboratives basées sur l’intelligence artificielle et les applications mobiles.Pour soutenir sa vision à long terme, son développement commercial et assurer son excellence technologique, Traxxeo annonce un renforcement de ses capacités financières de 3 millions d’euros grâce au soutien de ses partenaires historiques.
Il y a 3 ans et 98 jours

Une optimisation énergétique guidée par le digital à Sochaux

Engie Solutions a été choisi par la ville de Sochaux pour optimiser la consommation énergétique de 18 bâtiments communaux en août 2020.
Il y a 3 ans et 98 jours

Un manifeste commun pour le patrimoine

Le G7 Patrimoine réunit les 7 grandes associations du patrimoine, reconnues d’utilité publique et agréées au titre de l’environnement. Poursuivant chacune un objet large, elles sont unies par une même vision du développement durable et de la valeur éducative du patrimoine. À l’occasion des élections présidentielles de 2022, elles publient un manifeste commun dont les revendications précises pourraient permettre aux différents candidats d’appréhender les principaux enjeux patrimoniaux des cinq prochaines années. Renouveler la gouvernance du patrimoine Engagement n° 1 : Une protection renforcée La protection du patrimoine recevra une reconnaissance constitutionnelle, comme en Italie. La Charte de l’Environnement, déclinée dans une loi organique du patrimoine, en sera le modèle. La priorité attachée à la protection du patrimoine sera garantie par une loi-programme. Les architectes des bâtiments de France retrouveront le pouvoir d’autorisation qui était le leur avant l’intervention de la loi ELAN. Engagement n° 2 : Une société civile mieux associée Redonner vie aux consultations de la société civile d’une manière générale, ratifier sans délai la Convention de Faro, renforcer l’indépendance des commissions départementales de la nature, des paysages et des sites prouveront la volonté réelle d’associer la société civile. Engagement n° 3 : Des droits de recours pleinement restaurés Quelle que soit la date de leur création, les associations doivent pouvoir agir en justice pour défendre le patrimoine. Ecorné par des restrictions récentes, ce droit fondamental sera restauré et renforcé par l’institution d’un référé protection du patrimoine, sur le modèle du référé-liberté. Assurer la protection effective du patrimoine Engagement n° 4 : Un moratoire national de l’éolien pendant 2 ans La transition écologique qui s’impose à tous ne peut se faire contre les populations. Répondant aux votes de nombreuses collectivités, un moratoire national de l’éolien d’une durée de deux ans sera décrété. Il permettra de refonder la transition écologique sur des bases transparentes. Nulle installation ne pourra être décidée en passant outre l’avis majoritaire des populations et de leurs élus. Sur terre, la distance minimale des installations aux habitations sera égale à 10 fois leur hauteur ; l’avis des ABF et des inspecteurs des sites s’imposera pour toute installation projetée dans un rayon de 10 kms autour d’un monument ou d’un site protégé. En mer, l’avis rendu en juin 2021 par la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages servira de guide aux futures installations1 : ainsi, l’éolien flottant à grande distance sera privilégié. Le bilan économique des installations en projet intégrera tous les coûts ainsi que l’impact sur le bien- être des populations. Les subventions au prix d’achat du kWh éolien seront supprimées pour toutes les installations. Le contentieux éolien sera désormais soumis aux règles de droit commun. Engagement n° 5 : La reconnaissance de la valeur du patrimoine de proximité Insuffisamment reconnu en dépit de sa richesse, le patrimoine de proximité sera inventorié, en vue d’être labellisé puis protégé autant que de besoin. Les communes et les intercommunalités auront l’obligation de le répertorier dans les documents d’urbanisme (PLU et PLUI). En matière de logement, le réemploi et la restauration de ce patrimoine seront privilégiés. Engagement n° 6 : Priorité à l’éducation et à la formation L’éducation au patrimoine bâti et paysager dans chaque école donnera une leçon d’histoire concrète et favorisera l’insertion de la jeunesse ainsi que la citoyenneté. Dans les programmes scolaires, les actions d’éducation au patrimoine seront systématisées. Dans les classes primaires, une demi-journée par mois sera consacrée à découvrir le patrimoine de proximité. Les collaborations entre culture et éducation seront renforcées. 10 % des lycées professionnels, à comparer à 3 % actuellement, proposeront une formation à la restauration du bâti ancien. Protéger le patrimoine dans la durée Engagement n° 7 : Stabiliser les moyens budgétaires sur le temps long Entretenir régulièrement le patrimoine est la meilleure manière de le préserver : les bonnes dépenses d’entretien éviteront demain de coûteux sauvetages. L’entretien sera une priorité durable au sein d’une enveloppe budgétaire globale, consolidée au niveau actuel. La part du patrimoine monumental privé dans les crédits de restauration sera portée à 20 %. Pérennisé, le Loto du Patrimoine privilégiera le patrimoine rural. L’assistance à maîtrise d’ouvrage sera généralisée. Engagement n° 8 : Accompagner la transition énergétique du patrimoine ancien Plus vite encore que les ravages du temps, une rénovation thermique inadaptée peut saper le patrimoine ancien. Respecter les matériaux anciens, former les accompagnateurs rénovation au bâti ancien, doter les DRAC de référents transition énergétique, mobiliser des moyens dédiés éviteront cette erreur en servant pleinement la cause du développement durable. Engagement n°9 : Conforter le modèle économique du patrimoine protégé Une révision des valeurs locatives, aux effets mal évalués, pourrait ruiner les efforts d’une fiscalité des monuments historiques qui a fait ses preuves par sa pérennité : les taux esquissés pour 2026, déconnectés de la réalité économique, devront être abaissés. La protection du patrimoine mobilier sera mieux assurée tandis que la notion d’ouverture au public s’adaptera aux pratiques actuelles. De nouvelles incitations faciliteront la transmission et la sauvegarde des monuments historiques.     Les associations qui composent le G7 Patrimoine : La Demeure Historique. Association nationale fondée en 1924, reconnue d’utilité publique en 1965. Comptant 3 000 adhérents, propriétaires gestionnaires, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine historique privé. Les 3 000 monuments et jardins protégés qu’elle accompagne et conseille accueillent chaque année 9 millions de visiteurs. Maisons paysannes de France. Association nationale créée en 1965, reconnue d’utilité publique en 1985. Comptant 7 000 adhérents, elle œuvre à la préservation du patrimoine culturel rural et des paysages ruraux en accompagnant, par le partage de son savoir-faire, la restauration du bâti ancien13 non protégé. Son centre de formation au bâti ancien, certifié qualiopi, propose un programme adaptable à la demande des acteurs du patrimoine. Patrimoine-Environnement. Fédération nationale née en 2013 de la fusion de la Ligue urbaine et rurale (1928) et de la FNASSEM (1967). Reconnue d’utilité publique en 201314 et agréée pour la protection de l’environnement. Regroupant 200 associations et 600 membres, elle représente 40 000 adhérents indirects (hors membres du G7). Elle se consacre à la défense juridique du patrimoine et à la sauvegarde du patrimoine de proximité. Sauvegarde de l’Art français. Née en 1921 sous forme d’association nationale, reconnue d’utilité publique en 1925 et transformée en fondation en 2019, elle se consacre à la sauvegarde du patrimoine religieux (églises et chapelles rurales notamment) ainsi qu’à la restauration des œuvres d’art du patrimoine français. Sites & Monuments (SPPEF). Association nationale créée en 1901, reconnue d’utilité publique en 1936 et agréée pour la protection de l’environnement. Elle mène devant les tribunaux, les enceintes politiques et médiatiques le combat pour la préservation du patrimoine naturel, bâti et mobilier. Union Rempart. Union nationale d’associations locales et régionales. Créée en 1966, reconnue d’utilité publique en 1982. Réunissant près de 200 associations, 10 000 citoyens engagés, 4 000 bénévoles et 20 000 jeunes scolaires, elle promeut la sauvegarde et la transmission du patrimoine par l’éducation populaire. VMF Patrimoine (Vieilles Maisons Françaises). Association nationale fondée en 1958, reconnue d’utilité publique en 1961. Comptant 17 000 adhérents propriétaires ou passionnés, elle se mobilise pour faire connaître, sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine bâti et paysager.