Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Urbanisme - Aménagement

(35876 résultats)
Il y a 3 ans et 98 jours

En Charente, incroyable découverte d’une vaste grotte sépulcrale

La découverte fortuite d’un réseau souterrain menant à une impressionnante cavité occupée à l’âge du Bronze (2 200/800 av. J.C.), révèle l’existence d’une des plus vastes grottes sépulcrales connues à ce jour en France. Cumulant plus d’un kilomètre linéaire de galeries sous presque vingt mètres de profondeur, cette découverte baptisée « Réseau de la Licorne » par ses inventeurs revêt un caractère exceptionnel tant par sa richesse archéologique que par son état de conservation (traces de pas ; nombreuses céramiques dont plusieurs dizaines intactes : bols, vases, pots, assiettes… ; restes humains et animaux…). Il présente un potentiel scientifique remarquable, encore à déterminer mais probablement sous-estimé à ce jour, pour la documentation et la connaissance des traditions funéraires de l’âge du Bronze. La très grande dimension du site de la Licorne et sa fréquentation durant plus d’un millénaire suggèrent un contexte archéologique complexe dont l’étude représente, pour les années à venir, un défi scientifique. Découverte en février 2021 par des spéléologues, lors de travaux de voirie sur la commune déléguée de Saint-Projet-Saint-Constant (La Rochefoucauld-en-Angoumois) en Charente, une première expertise est diligentée début avril 2021 par le Service régional de l’Archéologie (SRA) de la Drac de Nouvelle-Aquitaine. Une fois authentifiée, cette découverte est baptisée « Réseau de la Licorne » par les membres de l’Association de recherches spéléologiques de La Rochefoucauld (ARS-LR), ses découvreurs. Les premières constatations confirment l’importance de la découverte et sa très probable datation à l’âge du Bronze. Une seconde expertise réunissant des protohistoriens s’est déroulée en juin 2021 pour documenter l’impressionnant contenu archéologique découvert et confirmer sa datation. L’implication et l’expertise des services de l’Etat dans la conservation de ce patrimoine archéologique, en lien avec les acteurs concernés, ont joué un rôle primordial. La priorité pour le ministère de la Culture est de préserver ce site exceptionnel, d’une très grande fragilité. Cela suppose de comprendre les conditions environnementales qui ont permis la conservation de ce site vieux de 3 à 4 millénaires, afin d’être capables de les maintenir. Photo : J. Primault – Drac Nouvelle-Aquitaine  
Il y a 3 ans et 98 jours

En moins de 5 mois, Oxand donne un nouveau souffle à la gestion des infrastructures grâce à sa solution Infrasim

Oxand, leader européen de la gestion préventive du patrimoine, est l’éditeur du logiciel Infrasim, qui permet à ses clients de gagner en efficacité dans la gestion de leurs infrastructures, qu’il s’agisse d’ouvrages d’art ou de chaussées. Propriétaires, gestionnaires et concessionnaires peuvent ainsi bénéficier d’une solution logicielle de pilotage de leurs décisions. Ainsi, conseils départementaux entreprises publiques […]
Il y a 3 ans et 98 jours

Du 30 Mars au 1er Avril 2022 , LORILLARD ENTREPRISE et LOREBAT représenteront le groupe LORILLARD sur le salon NORDBAT de Lille

Acteurs majeurs des marchés de la construction et de la rénovation des Hauts-de-France, les équipes de Lorillard Entreprise et Lorebat travaillent au quotidien aux côtés des professionnels régionaux.  Entités B to B du Groupe Lorillard, ces 2 marques sont également des acteurs de terrain qui ont tissé leurs relations grâce à un service de proximité […]
Il y a 3 ans et 99 jours

Fabemi Terrasse & Jardin

L'univers Terrasse & Jardin du groupe Fabemi propose de généreuses collections pour décors extérieurs. Ainsi, les marques BRADSTONE et CARRÉ D'ARC déclinent une belle diversité de dallages, pavés et accessoires capables de donner forme à des projets aussi bien classiques qu'inattendus. Cette année, la célèbre collection Manoir de la ligne Béton BRADSTONE confirme ses talents créatifs, tandis que CARRÉ D'ARC expose, dans les lignes Béton et Céramique, la sélection bienvenue des dalles Jouques et Astoria. Mention spéciale au choix de pavés CARRÉ D'ARC des collections Québec, Médiéval, Dalpré, Durance et Stratus, ligne Béton qui étalent au sol leur charme inimitable. Ces pavés, qui ont assis durablement leur popularité auprès des paysagistes et des particuliers, revêtent toutes sortes de textures, formes et teintes, et présentent de nombreuses qualités techniques, notamment comme produits drainants. Les dallages, pavages et accessoires BRADSTONE et CARRÉ D'ARC ont l'art de magnifier les extérieurs. Pour permettre aux particuliers comme aux professionnels d'avoir un véritable aperçu des produits et faire le bon choix, Fabemi leur propose de commander gratuitement des échantillons en ligne sur www.fabemi.fr.
Il y a 3 ans et 99 jours

20 lauréats engagés pour la qualité du logement de demain

Un an après le rapport sur la Qualité des logements sociaux (janvier 2021), l’alliance du ministère de la Culture et du Logement a porté ses fruits ! L’appel à manifestation d’intérêt national était lancé en octobre 2022. Plus de 200 candidatures ont été reçues à travers le territoire métropolitain et ultra-marin. Hier, les 97 lauréats ont été annoncés. Pour rappel, les enjeux étaient de proposer sous forme de programme d’expérimentation, des solutions innovantes combinant...
Il y a 3 ans et 99 jours

Rhône Ciments décroche la marque NF pour son CEM II/A-LL

L’usine de production de Rhône Ciments est basée à Portes-lès-Valence, dans la Drôme. [©Cem’In’Eu] Tout juste un an après sa mise en service à Portes-lès-Valence (26), l’unité de production de Rhône Ciments a obtenu la marque de qualité NF pour son ciment CEM II/A-LL 42,5 R. Un label qui complète la certification CE, en place depuis mai 2021. Pour la filiale de Cem’In’Eu, il s’agit là d’un jalon important dans son développement, au moment même où l’usine franchit le cap des 60 000 t de ciment vendu. Ceci, en seulement 7 mois d’activité et alors qu’elle vise le doublement de ce volume dès cette année. La marque NF obtenue préfigure déjà celle attendue, au printemps, pour les autres références de Rhône Ciments. A savoir, le CEM I 52,5 R et le CEM II/B-LL 32,5 R, proposés aussi bien en vrac et qu’en sac. De quoi garantir l’essor commercial de la marque sur son territoire, avec une production globale, à terme, de 240 000 t. Entre investissement et recrutements Pour accompagner le développement de Rhône Ciments et lui permettre d’atteindre ses objectifs de production, Cem’In’Eu a mis en place plusieurs actions stratégiques. La plus importante est un investissement de 4 M€, en cours de réalisation, en vue de doubler les capacités de stockage de la base logistique Cem’In’Log de Sète (34). Enfin, côté forces vives, Rhône Ciments tourne aujourd’hui en 3 x 8 et compte 21 collaborateurs. Un effectif amené à être augmenté de manière significative… L’objectif est à de pouvoir produire en continu, y compris le week-end, avec la mise en place d’une quatrième puis, d’une cinquième équipe, composées chacune de trois personnes au minimum. Des emplois de production proposés en CDI. A bon entendeur…
Il y a 3 ans et 99 jours

Le cabinet d'architecture Weston Williamson + Partners rejoint Egis

Egis a annoncé le 9 mars l'acquisition d'une participation majoritaire dans le cabinet d'architecture britannique qui lui ouvre de nouvelles perspectives internationales et élargit ses compétences en design et architecture, notamment dans les secteurs du transport et du développement urbain.
Il y a 3 ans et 99 jours

Seine-et-Marne : restauration du parking du centre commercial de l’Abreuvoir à Combs-la-Ville

À Combs-la-Ville, la réfection du parking de l’Abreuvoir est essentielle pour le centre commercial du quartier.
Il y a 3 ans et 99 jours

Rhône : les travaux de réaménagement se poursuivent sur les espaces publics de Bron

À Bron (Rhône), le square République et le cimetière communautaire font l’objet de travaux de réaménagement depuis 2021.
Il y a 3 ans et 99 jours

Podcast #10 – Les vies des Magasins généraux de Pantin

Retrouvez l’article dans Béton[s] le Magazine n° 89. Tel deux énormes paquebots posés sur le canal de l’Ourcq, au Nord-Est de la Paris, les Magasins généraux de Pantin (93) émergent de l’espace urbain d’une façon presque “onirique”. Ils sont l’un des derniers vestiges du fastueux commerce des industries agro-alimentaires de la capitale. En 1832, Paris acquiert le statut de port maritime. Ceci, avec l’autorisation de stocker des produits agricoles de toutes natures, ainsi que diffuser des marchandises. En 1899, la Chambre de commerce de Paris, consciente du rôle majeur du canal de l’Ourcq, exprime le souhait d’établir à Pantin des magasins.  ACPresse · Béton d’Antan – Les vies des Magasins généraux de Pantin « Des magasins appropriés à chaque nature de marchandises. La situation permettrait de faire arriver bateaux et trains sans remplir aucune formalité d’octroi. Et d’effectuer de même les réexpéditions pour le dehors sans que la Ville de Paris puisse craindre aucune fraude. Ce serait, si l’on admet cette expression, un grand bassin de triage. » Mais il faudra attendre 30 ans pour que la mise en eau du bassin ait lieu. « A ce moment, le bassin de Pantin est devenu le port le plus important du canal de l’Ourcq, recevant les plus gros bateaux de la navigation intérieure en provenance de Rouen, via la Seine et le canal Saint-Denis. » En 1950, on recense 489 camions sortant des entrepôts de Pantin. En 1957, on en compte 2 710. Puis 14 969 en 1964, soit 41 véhicules par jour en moyenne. Quinze ans plus tard, on en comptera plus de 20 000 ! [©Ville de Pantin] L’ingénieur- architecte Louis Suquet à l’œuvre Dessinés par l’ingénieur-architecte Louis Suquet, alors inspecteur général des Ponts et Chaussés, adjoint du chef des services techniques du métropolitain et du port de Paris, les deux bâtiments sont construits par Alfred Chouard. Ces entrepôts combinent alors une efficace structure en béton armé et une touche de l’élégance Art déco de l’époque.Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 99 jours

Le nouveau Center Parcs Les Landes de Gascogne va bénéficier d’une chaleur décarbonée à 90% grâce à la biomasse

Un engagement fort pour la transition énergétique Grâce au recours au bois énergie, une source d’énergie renouvelable et locale, l’Aqua Mundo de Center Parcs bénéficiera d’un mix énergétique décarboné à 90%. Cela représente une économie de 2.500 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 13.630 allers/retours entre Agen et Paris en avion. Sur le plan économique, le recours à la biomasse permet de garantir un prix stable de la chaleur car il est déconnecté du prix des énergies fossiles. Une contribution au dynamisme économique du territoire La chaufferie biomasse de Center Parcs sera doté d’une chaudière bois d’une puissance de 2,3 MW ainsi que d’une chaudière gaz d’une puissance de 4 MW. La chaudière gaz intervient en appoint du bois énergie pour 10% des besoins de chaleur lors des pics hivernaux. Par ailleurs, sa puissance est prévue pour sécuriser la production de chaleur en cas de défaillance de la chaudière biomasse ou lors des phases de maintenance en été. La chaufferie biomasse sera mise en service pour ses premiers essais en janvier 2022 pour une mise en service industrielle prévue au printemps 2022. Les investissements s’élèvent à 3,1 millions d’euros avec le soutien financier de l’ADEME à hauteur de 1,1 million d’euros.
Il y a 3 ans et 99 jours

Carburants : les artisans des TP et du paysage demandent des mesures d'urgence

SOUTIEN AUX ENTREPRISES. Les artisans des travaux publics et du paysage tirent la sonnette d'alarme, au vu de la hausse des coûts du carburant ces derniers mois, renforcée par la guerre en Ukraine.
Il y a 3 ans et 99 jours

Essonne : l’ancien centre de formation de Brétigny-sur-Orge sera transformé en un espace socioculturel

La municipalité de Brétigny-sur-Orge veut créer un pôle multi-activités à la place de l’ancien centre de formation de la ville.
Il y a 3 ans et 99 jours

France Matériaux récompense la fidélité de ses clients avec Prim’o Pro

Afin d’augmenter et dynamiser le trafic en magasin et récompenser la fidélité de ses clients professionnels, France MATÉRIAUX, groupement national de négoces indépendants, propose à ses adhérents la mise en place de l’opération commerciale PRIM’O PRO du 21 mars au 16 Avril 2022. Ouverte à tous les professionnels clients des négoces France MATERIAUX participant à l’opération, PRIM’O PRO récompense leur fidélité, du 21 mars au 16 Avril 2022, grâce à une mécanique simple. Les entreprises et les artisans souhaitant prendre part et tenter de gagner un des nombreux cadeaux, doivent faire parvenir leurs coordonnées accompagnées d’une preuve d’achat (copie de leur bon d’enlèvement ou de livraison) correspondant à un montant minimum de 500 euros HT par email, sms ou courrier au siège de l’enseigne. Ils peuvent aussi, simplement, se connecter sur le site internet www.france-materiaux.fr, rubrique « Le blog France Matériaux / Actualités » pour accéder au formulaire PRIM’O PRO. Plus le professionnel achète, plus il a de chance de gagner, par tirage au sort, un des nombreux lots mis en jeu, dont le premier est un week-end pour deux personnes dans une ville européenne d’une valeur de 1000 euros. https://www.france-materiaux.fr/
Il y a 3 ans et 99 jours

19 indicateurs pour les quartiers durables

L’Alliance HQE-GBC complète son cadre de référence HQE Aménagement de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement de quartiers durables. Ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique. Qualité de vie : 1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé. 2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement. 3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés. 4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier. 5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement. 6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons. Respect de l’environnement : 7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie. 8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale. 9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS) 10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée. 11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu. 12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur. 13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais. 14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier. 15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement. Performance économique : 16.Renouvellement urbain: rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes. 17.Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers): pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières. 18.Emploi local ou en insertion: estimer les emplois générés par le projet d’aménagement. 19.Matières premières issues de filières locales: identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme. http://www.hqegbc.org/guide-pratique-pour-la-realisation-de-quartiers-durables/
Il y a 3 ans et 99 jours

19 indicateurs pour les quartiers durables

L’Alliance HQE-GBC complète son cadre de référence HQE Aménagement de 19 indicateurs pour une évaluation globale et multicritère des opérations d’aménagement de quartiers durables. Ils sont réunis, sous forme de fiches pratiques, dans un guide d’aide à la décision adressant les engagements de la HQE, notamment : qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique. Qualité de vie : 1. Logements et espaces de travail sans nuisances : aide au calcul des surfaces sans nuisance, ces dernières étant néfastes sur la santé. 2. Mixité fonctionnelle : permet de localiser les services de proximité à moins de 500m des logements ou bureaux de l’opération d’aménagement. 3. Accessibilité des transports collectifs : 6 minutes à pied ou 500m de distance maximale des logements ou activités sont recommandés. 4. Accessibilité des espaces de nature : ils favorisent notamment une bonne santé physique et mentale et les interactions sociales entre habitants d’un quartier. 5. Praticabilité des modes actifs : détermine des modes de circulation apaisés et la qualité des liens entre un quartier et son environnement. 6. Orientation des logements et activités : un indicateur déterminant pour la luminosité et la température intérieure en toutes saisons. Respect de l’environnement : 7. Performance énergétique des bâtiments et de l’éclairage public : via la mesure et la simulation de la part prévisionnelle des surfaces sur-performantes en matière de consommation d’énergie. 8. Production énergétique locale : permet d’estimer l’effort local en matière d’énergies renouvelables et de mesurer la facture énergétique locale. 9. Espaces végétalisés favorables à la biodiversité : un indicateur qui fait le focus sur le taux de végétalisation des surfaces caractérisé par le Coefficient de Biotopes par Surface (CBS) 10. Coefficient d’imperméabilisation : il indique le rapport entre la surface imperméabilisée et la surface totale considérée. 11. Albedo : constitue la fraction de la lumière qui est réfléchie ou diffusée par un corps, une surface ou un milieu. 12. Indice de confort d’été : permet d’assurer le confort climatique à l’intérieur comme à l’extérieur via notamment des îlots de fraîcheur. 13. Terres excavées réutilisées : réemploi et évacuation hors site d’origine sont les deux approches prises en compte dans le cadre d’un focus spécifique sur les excédents de déblais. 14. Valorisation des déchets de chantier : aide à la mesure de l’efficacité de la gestion des déchets sur le chantier. 15. Réutilisation potentielle des eaux pluviales : permet de mesurer la quantité d’eau de pluie réutilisable sur le périmètre de l’aménagement. Performance économique : 16.Renouvellement urbain: rénover, quand cela est possible, les infrastructures existantes. 17.Optimisation et mutualisation des VRD (Voiries et Réseaux Divers): pour valoriser les initiatives en faveur d’une optimisation ou d’une mutualisation pour l’économie de matières. 18.Emploi local ou en insertion: estimer les emplois générés par le projet d’aménagement. 19.Matières premières issues de filières locales: identifier les fournisseurs et ressources locales pour favoriser des économies à long terme. http://www.hqegbc.org/guide-pratique-pour-la-realisation-de-quartiers-durables/ Cet article 19 indicateurs pour les quartiers durables est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 99 jours

L’ambition d’Eco-mobilier pour le recyclage des produits et matériaux du Bâtiment

« La première raison de la candidature d’Eco-mobilier, ce sont ses adhérents. Les enseignes de bricolage, du négoce matériaux et les industriels des panneaux de process, notamment, sont concernés par ces nouvelles obligations de recyclage des produits et matériaux de construction. Nous souhaitons fidéliser ces clients et compléter nos services actuels en offrant une solution complète, simple et multi-produits. Nous nous adressons plus largement aux clients de ces distributeurs, les particuliers et les artisans. Élargir notre périmètre va nous permettre de massifier les collectes et proposer ainsi un coût économique et écologique maitrisé pour le consommateur qui paie le recyclage de ses produits au travers de l’éco-participation. Eco-mobilier est le premier fournisseur de bois de recyclage, de mousses recyclées et fournit aussi des résines et textiles recyclés. Notre objectif est de capitaliser au maximum sur nos forces.Pour les artisans, la clé c’est la proximité du point de collecte. Nous nous appuyons sur le plus gros réseau existant en France : 5500 points de collecte et 3600 déchèteries publiques. Les déchèteries publiques ouvertes aux artisans ne devront plus être les seuls points de collecte pour les artisans. Nous devons équiper les points de vente du négoce et les déchèteries privées pour étendre ce maillage afin de proposer à chaque artisan un point de collecte gratuit à moins de 10 km de son chantier dès le 1er janvier 2023. L’artisan disposera d’une carte et d’une application de géolocalisation simple et informative.Pour le bois, la massification de la collecte, déjà volumineuse chez Eco-mobilier (750.000 tonnes en 2021), permettra d’optimiser le schéma opérationnel avec un tri à la source. Les acteurs de la filière Bois ont un intérêt à se rassembler autour du projet présenté par Eco-mobilier dans le climat actuel tendu sur les matières premières. Se rassembler permet de maîtriser l’éco-participation et permet aussi de prendre possession de ces matières recyclées pour en maitriser les débouchés et renforcer la stratégie industrielle de recyclage sur le territoire national. Eco-mobilier possède déjà le réseau d’opérateurs nécessaire, puisque nous avons 600 partenaires industriels.L’investissement d’Eco-mobilier est fort en innovation et R&D dans le domaine de l’éco-conception à partir du bois et des mousses. Nous poursuivons cet engagement. C’est important dans la filière bâtiment car l’innovation matériaux est très forte et nous devons être à la hauteur des exigences des entreprises et de leurs clients. Notre ambition est d’être autonome en France en termes de capacité de recyclage et que les déchets soient recyclés le plus près possible de leur lieu de production. Ce sont des économies logistique et d’impact carbone. C’est une sorte de patriotisme écologique que j’assume totalement ».
Il y a 3 ans et 100 jours

Etat-collectivités : les grandes villes prennent date

« Plutôt qu’un nouveau transfert de compétences, les propositions de France Urbaine visent un changement de pratiques issues d’un constat : l’esprit de la décentralisation n’est pas encore ancré dans la culture de l’Etat ». Premier vice-président de l’association qui regroupe les maires des grandes villes et métropoles, Jean-Luc Moudenc résume en ces termes l’esprit des 322 propositions regroupées dans 32 thèmes et neuf axes prioritaires. L’association les envoie le 9 mars aux 12 candidats à la présidence de la République.
Il y a 3 ans et 100 jours

Zéro artificialisation nette : les trois décrets sont en consultation

RÉGLEMENTATION. Trois décrets relatifs à la limitation de l'artificialisation des sols, en application de la loi Climat et résilience, ont été mis en consultation jusqu'au 25 mars. Parmi ceux-ci figure celui définissant les types de sols considérés comme artificialisés ou non, pour leur calcul dans les documents d'urbanisme.
Il y a 3 ans et 100 jours

Build Europe exhorte les ministres européens à agir pour éviter une crise majeure du logement

Un accès au logement des classes modestes et moyennes européennes entravé par la pénurie et la flambée des prixLes prix de vente des logements neufs explosent dans l’Union Européenne et affichent une hausse en 2021 de près de 10%, signe d’une tension considérable entre une offre de plus en plus rare et une demande toujours aussi soutenue.« Les ménages modestes et les classes moyennes sont progressivement exclus de l’accession à la propriété et de la location, les logements abordables deviennent… inabordables » a commenté Marc Pigeon, Président de Build Europe. « Sans décision politique puissante et rapide, la situation actuelle ne peut qu’empirer compte tenu des évolutions récentes » a-t-il poursuivi.Pour Build Europe, le diagnostic est clair :Encore marginal il y a quelques années, le malthusianisme des élus locaux, alimenté par l’opposition toujours plus vive des populations les mieux logées à la construction de nouveaux logements, tend à devenir la règle.Même si l’objectif de sobriété foncière est partagé par l’ensemble des opérateurs, une mise en œuvre trop radicale du zéro artificialisation nette (ZAN) entrainera inévitablement une réduction de l’offre et une inflation du prix des terrains, donc des logements.Enfin, la volonté des pouvoirs publics de lutter vigoureusement contre les passoires thermiques se heurte à la capacité de faire des propriétaires et aboutira, sans plan massif, au retrait de la location et de la vente des millions de logements en Europe.Quatre leviers doivent être actionnés en urgence pour prévenir la crisePour éviter une crise brutale et généralisée du logement, les promoteurs immobiliers, aménageurs et constructeurs européens, proposent aux ministres des États-membres d’agir sur quatre leviers essentiels afin de redonner du souffle à la production et la rénovation de logements.La programmation et la planification : il est naturel d’exiger des responsables politiques de programmer et de planifier l’offre de terrains pour faire face aux besoins actuels et futurs. Ainsi, en complément de l’ouverture maîtrisée à l’urbanisation de nouvelles zones, les friches urbaines sont des espaces dont la reconquête devrait être accélérée par des dispositifs exceptionnels. Comme tout nouveau logement coûte aux collectivités locales en équipements publics, les élus locaux doivent être soutenus pour lever les freins à la délivrance de nouveaux permis de construire.La politique fiscale : la fiscalité appliquée à l’immobilier, de sa conception jusqu'à sa transmission, est écrasante et renchérit lourdement le coût du logement. Il faut réduire le poids de la fiscalité pour ce service de première nécessité et, par exemple, développer des taux réduits de TVA ou des aides ciblées pour aider au développement d’une offre de logements abordables tant en accession qu’à la location.Les réglementations : les membres de Build Europe partagent l’ambition environnementale, à condition qu’elle ne se fasse pas au détriment de la satisfaction des besoins de nos concitoyens. Ces dernières années ont été particulièrement productives en normes toujours plus restrictives (zéro artificialisation nette), coûteuses (nouvelles règlementations thermiques, taxonomie. .) et parfois inutiles. Il est indispensable de prévoir une pause normative pour les cinq années à venir pour permettre à l’ensemble de la filière construction de s’adapter aux évolutions récentes.L’écoute et le partenariat : d’un côté, l’écoute des citoyens qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader inlassablement et qui aspirent à être logés dignement. De l’autre, le partenariat avec des professionnels publics ou privés responsables et engagés pour accélérer la transition vers une économie décarbonée. La présidence française de l’Union européenne doit devenir un moment clé pour relancer la construction neuve et la réhabilitation à prix abordable partout en Europe.« Ensemble, faisons du logement une grande cause Européenne ! » conclut Marc Pigeon, Président de Build Europe.
Il y a 3 ans et 100 jours

Présidentielle : Hellio présente 40 propositions pour un nouveau modèle de l'efficacité énergétique

La conjoncture politique est également marquée par une volatilité du coût de l’énergie, qui vient percuter deux préoccupations majeures des Français : la préservation de leur pouvoir d’achat et la protection de leur environnement. A cette problématique, l’efficacité énergétique, soit l’ensemble des solutions et travaux permettant de réduire la consommation d’énergie, fait consensus en tant que solution prioritaire. Hellio, acteur expert, innovant et de terrain du secteur de l’efficacité énergétique depuis 2008 prend sa part au débat public, en partageant ses propositions concrètes autour de son métier, de son expérience et de ses échanges au quotidien avec tous les acteurs de la filière. Une feuille de route pour défendre un modèle français de l’efficacité énergétiqueOutre refléter l’ADN de Hellio, ces 40 propositions constituent une feuille de route 2022 diffusée auprès des futurs décideurs à l’amorce d’une séquence électorale nationale majeure. Cette démarche vise à défendre un nouveau modèle français de l’efficacité énergétique autour de trois axes :Favoriser les économies d’énergie “réelles”. Le triptyque “rénovation énergétique globale des bâtiments, pilotage de la consommation d’énergie et garantie de performance des travaux” doit permettre d’avoir un réel impact sur la facture d’énergie, au contraire des rénovations isolées par “geste” sans sobriété, tout en préservant prioritairement les ménages en situation de précarité énergétique. Participer à la “décarbonation” de notre économie par l’intégration de l’économie circulaire dans les dispositifs d’aides financières incitatives. Lever les freins opérationnels et réglementaires à l’innovation et aux projets énergétiques d’envergure portés par les PME et les territoires. La dynamique du secteur est forte, mais limitée par des pénuries de main d’œuvre, de matériaux et plus structurellement par des procédures administratives trop lourdes.40 propositions scindées en 6 thèmes autour de l’efficacité énergétiquePour Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques Hellio : « Cette initiative récapitule les solutions du groupe, recensées aux cours de nos réflexions sur notre métier des économies d’énergie exercé au quotidien depuis 2008, de nos retours terrain, des difficultés avec la réglementation, les administrations et les axes d’amélioration identifiés tout au long de la 4ème période des Certificats d’Économies d’Énergie. Elle est la preuve que notre expertise n’est pas qu’au service de notre seul intérêt commercial, mais de celui d’une amélioration de la politique publique des économies d’énergie qui s’applique à notre secteur, nos partenaires et à nos clients. Nos équipes sont passionnées ! »Les 40 propositions sont réparties autour de 6 thèmes : 1. Favoriser les économies d’énergie réelles, 2. Intégrer l’efficacité énergétique à la dynamique économique dans tous les secteurs d’activité,3. Lutter contre la précarité énergétique avec le scénario “1 million“ du collectif STOP Exclusion Énergétique,4. Conforter la filière de la rénovation énergétique,5. Structurer la filière des travaux d’efficacité énergétique,6. Construire une Europe de l’efficacité énergétique plus ambitieuse.Hellio préconise pour massifier l’offre de rénovation énergétique le déploiement progressif d’opérateurs ensembliers tiers de confiance agréés et labellisés “MonAccompagnateurRénov’” par l’État. Hellio plaide en faveur d’une meilleure structuration de la filière de l’efficacité énergétique via le levier de la formation et des dispositifs de contrôle plus efficients. Hellio propose enfin de faire davantage bénéficier au secteur des transports le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie, qui reste aujourd’hui le parent pauvre d’une politique qui a par ailleurs fait largement ses preuves.
Il y a 3 ans et 100 jours

Paris La Défense attribue à ILEX la mission de maîtrise d’œuvre urbaine au sein de la ZAC Seine Arche à Nanterre

Le projet d’aménagement de la ZAC Seine Arche a été initié avec la volonté de réparer les coupures urbaines générées par les infrastructures de transports (voies ferrées, autoroutes), permettant d’ouvrir les quartiers, de créer de nouvelles liaisons, d’accentuer le caractère paysager et de prolonger l’axe historique en direction de la Seine. Aujourd’hui, avec la désignation du maître d’œuvre qui interviendra sur le secteur, le projet entre dans sa phase de réalisation. L’agence lyonnaise de paysagistes et d’urbanistes ILEX, qui pilote la conception et la mise en œuvre du projet, accompagnée par l’agence Sathy, va concrétiser la vision d’un urbanisme visant à développer la place de la nature et le confort urbain.Trois secteurs sont concernés par ces travaux d’aménagementAvenue de la République, une nouvelle façade urbaine sera composée. Une place compatible avec l’arrivée future du tramway T1, fonctionnera comme une porte d’entrée du campus de l’Université Paris Nanterre. Les futurs aménagements prévoient une mixité des usages, avec des logements, dont une résidence universitaire gérée par le Crous, des locaux d’activités et des commerces. Tout cela sera compatible avec la possibilité pour l’Université de Paris Nanterre de réaliser de nouveaux bâtiments. Les espaces publics seront repensés de manière à améliorer la liaison vers le Petit Nanterre, développer la végétalisation et les circulations douces. Dans le quartier Anatole France, Paris La Défense va réaménager les espaces publics et reconfigurer le cœur d’îlot.Du côté des Terrasses, les aménagements répondent à trois objectifs : renforcer la biodiversité au moyen d’une coulée verte, améliorer l’accessibilité grâce à une liaison piétonne et cyclable qui traversera le quartier vers la Seine (voie verte, passerelle, rampe piétonne), et, enfin, devenir un lieu d’accueil pour les activités associatives, qu’il s’agisse de cirque, d’agriculture urbaine ou d’événements culturels.Enfin, aux abords de l’échangeur, des connexions vont être créées pour une meilleure intégration urbaine aux quartiers environnants et à l’axe Seine. Le parc du Chemin de l’Ile sera étendu et la réalisation de nouveaux logements sera étudiée.
Il y a 3 ans et 100 jours

Le groupe RGB rejoint Alphi dans la sauvegarde du Jardin Minéral

L’équipe autour de Joséphine Chevry et son Jardin Minéral. [©Sous la dune, le béton] En novembre 2020, Béton[s] le Magazine lançait un appel à mécénat pour sauver les œuvres en péril de Joséphine Chevry, à La Grande Motte. Et le coffreur Alphi avait répondu présent pour la moitié du projet. Le groupe RGB , spécialiste du béton, vient de le rejoindre. « Nous avons souhaité davantage participer à des évènements artistiques et culturels. Tout à commencer avec la photographe Lisa Ricciotti en janvier 2020. Avec la crise sanitaire, les choses ont été ralenties. Mais grâce à Béton[s] le Magazine, nous avons découvert le travail de Joséphine à La Grande Motte. Et nous avons adoré, s’enthousiasmait Alexandre Souvignet, le Pdg d’Alphi. Je connais d’autant plus cette ville balnéaire que j’ai effectué mes études d’ingénieur à Montpellier. J’ai toujours trouvé remarquable la réalisation architecturale de Jean Balladur, qui a pensé un mode de vie et un vivre ensemble de toutes pièces. Les sculptures de Joséphine sont liées à ce contexte. Elles font partie du visage de La Grande Motte et nous ne pouvions pas les laisser dépérir. Nous avons de plus avec elle un amour commun du béton. » Le groupe RGB France se joint au sauvetage Depuis, Alexandre Souvignet et l’artiste se sont rencontrés plusieurs fois et ont échangé sur le travail à réaliser. « Alphi est ainsi devenu force d’entraînement, figure de proue du projet. Nous avons trouvé Joséphine tellement sensible, tellement attachante et son œuvre si forte que nous avons décidé de promouvoir son appel à mécénat. D’autant plus que le dossier avançait au niveau de la mairie de La Grande Motte, les autorisations se précisaient, les contraintes administratives et environnementales se levaient. J’ai donc décroché notre téléphone et appelé des entreprises du bâtiment du Sud, susceptibles d’être intéressées. Nous avons lancé des bouteilles à la mer. Le 24 janvier dernier à 17 h 00, j’ai contacté  RGB France BTP sur LinkedIn. A 17 h 27, première réponse et à 22 h 31, un véritable message d’intérêt avec un appel téléphonique prévu le lendemain. Puis, une prise de décision extrêmement rapide, faisant suite à un comité de direction, deux jours après. Et là “banco” ! J’ai tout de suite appelé Joséphine qui n’en dormait plus pour lui annoncer la bonne nouvelle. » Et voici, tout ce petit monde rapatrié à La Grande Motte, au Jardin Minéral, le 9 février dernier, avec le soutien amical, indéfectible et énergique de l’entourage de Joséphine Chevry, notamment l’association “Sous le vent, le béton” et sa présidente Elisabeth Grimon-Massol. Ainsi que le maître d’œuvre du projet et ami, l’architecte Laurent Pascal. [©Sous la dune, le béton]Joséphine Chevry au centre, entouré à gauche de Laurent Pascal, architecte, ami et maître d’ouvrage du projet, Alexandre Souvignet, Pdg, et à droite, Olivier Crombé, directeur général adjoint du groupe RGB France. [©Sous la dune, le béton]De gauche à droite : Stéphan Rossignol, maire de La Grande Motte, Joséphine Chevry, Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi, et Olivier Crombé, directeur général adjoint du groupe RGB France. [©Sous la dune, le béton]Et voici, tout ce petit monde rapatrié à La Grande Motte, au Jardin Minéral, le 9 février dernier, avec le soutien amical, indéfectible et énergique de l’entourage de Joséphine Chevry, notamment l’association “Sous le vent, le béton” et sa présidente Elisabeth Grimon-Massol. Ainsi que le maître d’ouvrage du projet et ami, l’architecte Laurent Pascal. [©Sous la dune, le béton]De gauche à droite : Rogerio Ribeiro, président de RGB France BTP, et Olivier Crombé, directeur général adjoint de RGB France BTP. [©RGB France BTP] Une rencontre touchante Et voici, tout ce petit monde rapatrié à La Grande Motte, au Jardin Minéral, le 9 février dernier, avec le soutien amical, indéfectible et énergique de l’entourage de Joséphine Chevry, notamment l’association “Sous le vent, le béton” et sa présidente Elisabeth Grimon-Massol. Ainsi que le maître d’œuvre du projet et ami, l’architecte Laurent Pascal. Et le tout, en présence de Stéphan Rossignol, maire de la ville, qui soutient avec force le projet. « Pour des raisons d’agenda, je me suis retrouvé à ce rendez-vous à la place de notre président Rogerio Ribeiro, se souvient Olivier Crombé, directeur général adjoint de RGB France BTP. Arrivé en avance, je déambulais sur les dunes du Point Zéro. Au loin, une silhouette s’en détachait. Je me suis rapproché et ai demandé : “Vous êtes Joséphine ?”… C’était bien elle. Nous avons commencé à converser. Et là, j’ai été positivement ému par elle et son œuvre. » Et Rogerio Ribeiro, de rajouter : « Nous sommes très motivés par la préservation du patrimoine culturel local. Nous avons donc répondu présents. Et le béton armé, c’est notre créneau… Nous allons réparer les œuvres les plus abîmées et en refaire d’autres, en les préfabriquant sur un de nos chantiers». Les plannings sont en cours d’élaboration, dans le respect du calendrier de la saison estivale. Des travaux préparatoires de désherbage et de nettoyage sont déjà prévus d’ici mai et ceux, définitifs, devraient commencer en octobre prochain. Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 100 jours

Ille-et-Vilaine : travaux sur l’avenue de Moka à Saint-Malo

La municipalité de Saint-Malo remet à neuf les réseaux d’eau potable et l’éclairage public de l’avenue de Moka.
Il y a 3 ans et 100 jours

Apave poursuit son développement en ligne avec les ambitions de son plan stratégique

En février 2021, Apave annonçait son nouveau plan stratégique et son ambition d’entrer dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels d’ici 2025 dans les Biens Industriels / Manufacturing, les Energies, les Transports et les Infrastructures & Construction.Dans la droite ligne de son plan stratégique, le Groupe a continué de croitre en 2021, année durant laquelle de nombreuses étapes ont été franchies.Accélérer la croissance en France et à l’international notamment par croissance externeAvec sept acquisitions en 2021, Apave a confirmé sa dynamique de croissance externe dans des géographies et métiers ciblés. Ces opérations lui ont permis d’élargir son portefeuille d’offre, avec l’acquisition de Rhexis et Camas dans la formation, et ses implantations géographiques, avec TecnoPiemonte en Italie.Apave s’est également doté de nouvelles compétences dans le domaine des risques numériques avec l’acquisition des sociétés Oppida et LSTI dans la cybersécurité, AxesSim dans les jumeaux numériques et SixFoisSept dans la smart-data et l’intelligence artificielle.En complément des risques techniques, humains, environnementaux, Apave ambitionne de se positionner comme un acteur de référence de la gestion des risques numériques et de la confiance digitale.Accueillir un partenaire de croissance pour soutenir les ambitions du GroupeEn juillet 2021, le Groupe a ouvert son capital à PAI Partners pour soutenir sa dynamique de croissance externe et son objectif d’atteindre un chiffre d'affaires de près de 1,5 milliard et une entrée dans le Top 5 mondial des leaders sectoriels d’ici 2025.Véritable partenaire de croissance pour Apave, PAI Partners soutient ses ambitions, l’accompagne dans l’identification des opportunités de croissance externe et lui apporte son expertise dans de nombreux domaines comme les systèmes d’information, le digital ou la RSE.Poursuivre la transformation d’Apave vers un Groupe plus intégréEn décembre 2021, Apave a annoncé le succès de sa première offre d'actionnariat salarié, sous la forme d’un Fonds Commun de Placement Entreprise (FCPE), avec plus de 70% de ses collaborateurs en France ayant souscrit à l’offre.La création de ce dispositif permet ainsi d’associer plus fortement les salariés au développement et à la performance du Groupe à long terme, et s’inscrit ainsi dans la transformation d’Apave vers un Groupe plus intégré.Apave accélère également en termes de recrutement, avec plus de 1 400 nouveaux talents intégrés en 2021, en ligne avec ses objectifs de développement, en plus des 250 collaborateurs qui ont rejoint le Groupe dans le cadre des opérations de croissance externe. Une dynamique qui va se poursuivre avec 1500 recrutements prévus en 2022.Améliorer de façon durable la performance commerciale, opérationnelle et financière du GroupeL’année 2021 a également été marquée par un net rebond des activités et de la performance du Groupe en France et à l’international, soutenu par un bon dynamisme commercial. Apave a accéléré l’optimisation de ses processus, tout en maintenant un haut niveau d’expertise et de compétences. Des nouvelles offres alliant expertises humaines et nouvelles technologies ont déjà séduit plusieurs clients, à l’instar de Ap’Structure qui se déploie sur le territoire européen et très prochainement africain. Pour Philippe Maillard, Directeur Général du groupe Apave : « L’année 2021 a été une année importante pour Apave. Au-delà de la crise sanitaire que nous avons su gérer positivement, le visage de notre groupe a substantiellement évolué et de nouvelles dynamiques ont été mises en place. Je suis confiant dans l’avenir de notre groupe et dans notre capacité à pouvoir accompagner encore plus activement nos clients dans l’accélération de leurs enjeux de transition énergétique, de gestion de crise, de responsabilité sociétale des entreprises ou de risques numériques. Il n’y aura pas de progrès sans sécurité. »
Il y a 3 ans et 100 jours

Portalp souffle ses 60 bougies en organisant dix journées d’anniversaire en région

Fondée en 1962 à Grenoble, Portalp, contraction de la « Porte des Alpes », célèbre cette année ses 60 ans d’existence. À cette occasion, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes organise dans toute la France « les Printemps Portalp », du 5 avril au 7 juin 2022. Un tour de France placé sous le signe de la convivialité Dès le 5 avril, Portalp donne le coup d’envoi des festivités. Pendant deux mois, dix événements sont prévus afin de fêter cet anniversaire et d’y associer tous les collaborateurs de l’entreprise et leur famille, mais aussi ses clients et partenaires les plus fidèles. Les « Printemps Portalp » attendent ainsi leurs invités dans chaque zone d’implantation des vingt-six agences régionales : • 5 avril à Nantes pour Portalp Centre-Ouest, • 12 avril à Bordeaux pour Portalp Sud-Ouest, • 26 avril à Strasbourg pour Portalp Nord-Est, • 3 mai à Lille pour Nord-Champagne Ardennes, • 10 mai à Caen pour Portalp Nord-Ouest, • 17 et 18 mai à Grenoble, site historique de production de l’ETI familiale, pour Portalp Rhône-Alpes-Auvergne, • 24 et 31 mai à Paris pour Portalp Ile-de-France, • 7 juin à Marseille pour Portalp Méditerranée. Dans chaque ville, Portalp prévoit un après-midi d’exception rythmé par un moment de partage autour d’activités spécifiques selon les régions. À l’issue de cette journée placée sous le signe de la convivialité, les participants assisteront alors à un dîner spectacle, fil rouge de cet anniversaire. Sous un magnifique chapiteau de cirque, des artistes de renommée internationale présenteront des numéros époustouflants. Pour annoncer et symboliser l’événement, Portalp a imaginé un logo mêlant l’infini aux étoiles scintillantes. Une image qui reflètera sans nul doute la magie de cette soirée. 60 ans d’une histoire familiale Cet anniversaire est l’occasion de retracer les grandes étapes de Portalp fondée en 1962 sous le nom de Réolon-Automation par Attilio Réolon, issu d’une famille d’origine italienne de Grenoble. Au cœur du village de Fontaine, dans la zone des Vouillants, il débute son activité alors essentiellement tournée vers l’électrotechnique et la mécanique pour les alarmes et l’interphonie. Petit à petit, le succès est au rendez-vous, soutenu par l’émergence de l’automatisation des portails, puis des portes. La société ne cesse alors d’innover pour lancer, dès 1967, la première porte automatique hydraulique, le premier modèle pneumatique en 1969 puis le premier opérateur de porte électrique en 1976. En 1977, l’entreprise prend alors le nom de Portalp SA, contraction de la Porte des Alpes, et se consacre à la conception, la fabrication et la vente de portes automatiques via un réseau de partenaires indépendants français, né en 1979, parmi lesquels Devos Automation dirigé par Daniel Duponchel. En 1987, Attilio Réolon transmet l’activité à son fils Philippe qui poursuit le développement de l’entreprise avec la création de Portalp International SA en 1989 puis, en 1992, de Portalp Agences, son propre réseau national de distribution et de pose des portes. Afin de le consolider, il fonde en 1999 Portalp France avec Daniel Duponchel, le distributeur exclusif de la marque, qui en prend la présidence. En 2017, il est temps pour Philippe Réolon de partir à la retraite. Daniel Duponchel devient alors l’unique actionnaire et le président du groupe Portalp. Tout au long de son histoire, Portalp n’a jamais cessé de se développer : • en France, par le biais de ses vingt-six agences régionales, • à l’étranger au travers de ses filiales présentes dans le monde (USA, Luxembourg, Belgique, Italie, Espagne, Autriche) ou de son réseau de distributeurs partenaires couvrant de nombreux pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Amérique du Nord et Amérique Latine, • mais aussi par l’acquisition d’entreprises complémentaires à son activité, dont la dernière en date la société Deveugle, qui lui permet de disposer d’une offre globale de produits et de services (installation, maintenance…) pour l’ouverture et la mise en sécurité des bâtiments. De huit employés au temps de son fondateur Attilio Réolon à 1035 collaborateurs en 2022, le premier fabricant français de portes automatiques piétonnes doit sa réussite à son savoir-faire « Made In France » ainsi qu’à sa stratégie tournée depuis toujours vers l’innovation et la satisfaction de ses clients. Aujourd’hui, le flambeau de l’entreprise familiale indépendante, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros en 2020, est repris progressivement par Maxime Duponchel, son vice-président, le fils de Daniel Duponchel. http://www.portalp.com/
Il y a 3 ans et 100 jours

Courbevoie vient de recevoir une dotation de 11 millions d’euros du département des Hauts-de-Seine

Les financements octroyés par le département des Hauts-de-Seine permettront à la Ville de Courbevoie de prendre en charge une partie de ses travaux de rénovation et de construction.
Il y a 3 ans et 100 jours

Aménagement extérieurs : TILE OF SPAIN propose des tendances « coups de cœur » en céramique espagnole

Quel carrelage choisir pour ses allées de jardin, les abords de la piscine, pour le revêtement de la terrasse ou tout simplement pour le balcon ? Cette étape de l’aménagement extérieur figure parmi les plus importantes. Il doit correspondre aux envies décoratives, s’harmoniser avec l’environnement existant, être résistant au climat de la région, et répondre […]
Il y a 3 ans et 100 jours

Var : opération d’aménagement pour le jardin Tourville à Toulon

La Ville de Toulon réaménage le jardin Tourville, situé dans le quartier Claret.
Il y a 3 ans et 100 jours

Fabemi Terrasse & Jardin -Des dallages et pavés qui libèrent l’imagination

L’univers Terrasse & Jardin du groupe Fabemi propose de généreuses collections pour décors extérieurs. Ainsi, les marques BRADSTONE et CARRÉ D’ARC déclinent une belle diversité de dallages, pavés et accessoires capables de donner forme à des projets aussi bien classiques qu’inattendus. Cette année, la célèbre collection Manoir de la ligne Béton BRADSTONE confirme ses talents […]
Il y a 3 ans et 100 jours

Bas-Rhin : poursuite des aménagements de pistes cyclables à Haguenau en 2022

À Haguenau, divers projets vont être réalisés dans le cadre du développement du réseau cyclable dans le territoire.
Il y a 3 ans et 100 jours

Genre et architecture : 10 podcasts à découvrir

À l’occasion, ce mardi 8 mars 2022, de la journée internationale des droits des femmes, AMC propose de découvrir dix podcasts sur l’architecture et la ville vues au prisme du genre. De France Culture à la Cité de l’architecture, en passant par Présente.s ou Baleine sous caillou, ces quelques heures d’écoute permettent de […] Lire l'article
Il y a 3 ans et 101 jours

Qualifelec adresse ses propositions aux candidats à l'élection présidentielle 2022

Dans ce contexte de transition, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité sont, plus que jamais, des activités stratégiques.La prochaine élection présidentielle doit marquer une étape supplémentaire, dans la mise en œuvre de politiques publiques favorables à la transition énergétique et écologique.Dans ce contexte, Qualifelec, leader français de la qualification des entreprises du génie électrique, écologique et numérique, représentant plus de 7.000 entreprises qualifiées, a souhaité adresser aux candidats quatre propositions concrètes : la montée en compétences des professionnels ; l’électromobilité ; la production et le stockage d’énergies renouvelables ; la seconde vie de nos appareils électriques et électroniques. Ces propositions d’actions sont le fruit d’une réelle expérience de terrain, ainsi que d’un dialogue constant avec les pouvoirs publics, que Qualifelec interpelle aujourd’hui.4 propositions de Qualifelec pour l’élection présidentielle 2022La flambée des prix du carburant, loin d’être un phénomène conjoncturel lié à la sortie de crise sanitaire, résulte d’un changement profond qui va marquer durablement nos sociétés de consommation. Nous entrons dans une nouvelle ère, qui est celle de l’après-énergie fossile.Dans ce contexte, la production, la distribution, l’utilisation et le stockage d’électricité deviendront plus que jamais des activités stratégiques. Notre pays, dont les savoir-faire technologiques et les compétences professionnelles ne sont plus à démontrer en la matière, doit s’engager résolument dans la voie de la transition écologique.C’est pourquoi Qualifelec, principal organisme de qualification des entreprises françaises du génie électrique depuis 1955, est un partenaire privilégié des acteurs publics et privés en matière d’amélioration de la performance énergétique.Comme à l’époque de la création de Qualifelec en pleine reconstruction de notre pays, la qualification apporte aujourd’hui, dans une période de profondes transformations technologiques, un gage de sécurité, de fiabilité et de confiance pour les Français.En ayant recours à des professionnels qualifiés, le consommateur a l’assurance d’une installation électrique et d’une maintenance de qualité dans le respect des normes en vigueur. Il soutient également des femmes et des hommes de terrain qui contribuent à la richesse du tissu économique et à l’emploi au niveau local.Grâce à son maillage territorial en métropole et en Outre-Mer, Qualifelec possède une vision fine et précise des enjeux de la filière électrique, et, plus généralement, de la transition énergétique et écologique.Face aux défis qui nous attendent dans les prochaines années, c’est en effet au niveau régional que des solutions pertinentes pourront émerger.Fort d’une meilleure connaissance des besoins locaux, l’échelon territorial peut flécher plus efficacement les financements nécessaires aux changements structurels à venir et aux besoins des filières professionnelles.À l’heure des choix importants que le pays a à faire pour les cinq années à venir et après deux années au cours desquelles la crise sanitaire a remis en cause bien des certitudes, les professionnels qualifiés du génie électrique expriment les convictions suivantes :L’enjeu des compétencesCe qui nourrit le travail d’un professionnel, c’est la confiance que l’usager place en ses compétences et son savoir-faire.La compétence technique est au cœur du marché de la qualification, elle est liée à l’autorisation de réaliser certaines installations sous réserve d’avoir suivi les formations requises. L’entretien et le développement de ces compétences techniques est constant. C’est la garantie de gagner et entretenir la confiance des usagers et d’assurer la pérennité et l’attractivité de secteurs économiques, aujourd’hui en forte croissance (BTP, génie électrique, etc.)Avec l’avènement du numérique et des bâtiments connectés, les professionnels du génie électrique et du bâtiment au sens large doivent être, plus que jamais, des acteurs complémentaires, les premiers apportant une vision globale et stratégique des nouveaux usages du bâti.Avec la reprise économique, il va falloir recruter massivement, notamment dans le BTP. Le CREDOC estime que le secteur devrait recruter jusqu’à 30.000 personnes en 2022, alors que les besoins sont trois fois plus importants.Il est donc nécessaire d’entreprendre une action à deux volets : accompagner, en continu, la montée en compétences des professionnels du génie électrique, énergétique et numérique, et rendre plus attractif un corps de métier qui peine à trouver les professionnels de demain.Il faut améliorer la promotion de ces métiers, en valorisant les compétences de haut niveau qui sont indispensables à l’intégration des nouveaux usages, la maintenance des installations tout au long de leur cycle de vie, et la nécessité de pouvoir adapter, en permanence, nos infrastructures à l’ère du numérique.Selon l’Étude prospective emplois et compétences de la filière électrique1 de l’Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC), la filière fait face à trois problèmes principaux :« L’offre de formation professionnelle continue ne correspond pas pleinement aux besoins des entreprises ;La filière électrique est créatrice de nombreux emplois qualifiés et pérennes, qu’elle peine à pourvoir ;La filière électrique fait face à des enjeux nationaux communs, mais aussi à des défis spécifiques à chaque territoire. »Compte tenu du maillage territorial dont dispose Qualifelec, et de l’importance de la formation qui est au coeur de notre activité et de notre rôle dans l’écosystème, nous proposons de prendre en compte cette fracture territoriale spécifique dans l’approche appliquée aux politiques publiques du secteur.Proposition n°1 : Nous proposons de créer, au niveau régional, des observatoires de l’emploi dans la filière électrique et numérique. Ces outils, élaborés conjointement par les représentants sectoriels (FFIE, UNA3E, FFB, CAPEB), les pouvoirs publics (conseils régionaux, départements, agglomérations) et les organismes consulaires (CCI, Chambre des Métiers), auront vocation à promouvoir les offres de formation ainsi que l’image et les possibilités offertes par la filière.Les promesses de l’électromobilitéEn complément de la recharge à domicile, la France compte désormais environ 53.000 points de recharge ouverts au public (chiffre février 2022 - source Mobility Total Energies2) et enregistre, ces derniers mois, une très nette accélération du déploiement de ces Infrastructures de Recharge des Véhicules Électriques (IRVE).Côté filière, cette dynamique est soutenue par le nombre croissant d’installateurs électriciens qui s’investissent dans cette activité. Qualifelec compte déjà 3.000 entreprises qualifiées en IRVE, soit une croissance de 50% en 12 mois.La qualification est un gage de confiance pour les consommateurs qui garantit que les installateurs électriciens qualifiés maîtrisent le savoir-faire indispensable pour répondre aux normes de sécurité en vigueur.Qualifelec a été le premier organisme de qualification à proposer la reconnaissance de la compétence en IRVE, deux ans avant que le législateur ne rende la qualification obligatoire dans cette activité, dans le cadre du décret du 12 janvier 2017.L’arrêté du 27 octobre 2021 a renforcé les conditions et l’obligation du recours à un professionnel qualifié pour l’installation des IRVE, mais aussi leur maintenance.Pour tenir compte de ces évolutions réglementaires, le conseil d’administration de Qualifelec a adopté, dès le 17 novembre dernier, une nouvelle qualification dédiée qui tient compte des évolutions réglementaires et des attentes spécifiques de la maîtrise d’ouvrage.Avec l’aide de ses instances collégiales, Qualifelec observe en permanence les évolutions des marchés du génie électrique, énergétique et numérique et développe un outil de cartographie3 qui permet de localiser, sur l’ensemble du territoire national, les entreprises qualifiées en matière d’IRVE.Toutefois, à son article 22, le décret du 4 mai 2021 a exempté les infrastructures d’une puissance totale inférieure ou égale à 3,7 kW installées dans un bâtiment privé ou dont la fonction principale n’est pas de recharger des véhicules électriques et qui ne sont pas accessibles au public, de l’obligation de maintenance.Cela nous semble préjudiciable au regard de l’accélération du déploiement des installations privées et du développement des usages en matière d’IRVE. Par ailleurs, la maintenance et le pilotage des installations électriques font appel à une main d’oeuvre non-délocalisable et soutiennent l’économie locale.Proposition n°2 : Étendre l’obligation de maintenance à toutes les installations électriques utilisées pour la recharge des véhicules électriques, quelle que soit leur puissance. Cette maintenance devrait être réalisée par un professionnel qualifié.Il est important d’introduire la nécessité d’un contrôle périodique des installations électriques, pour sortir du contrôle curatif et éviter les déperditions d’énergie et les contraintes dont pâtissent, en premier lieu, les usagers.Le défi du tout électrique produit localementLe développement des énergies renouvelables, et particulièrement du solaire photovoltaïque, rend possible de nouvelles synergies entre le bâtiment et la mobilité électrique, en plein essor.De nouvelles synergies se créent entre production énergétique locale, autoconsommation et stockage.Le Gouvernement, conscient de ces opportunités, a lancé le « Plan 100.000 bornes », et le président de la République vient d’annoncer sa volonté de "multiplier par dix les capacités du solaire d'ici 2050".Cependant, le rapport 2021 du Ministère de la Transition Écologique relatif à « la part de la consommation finale brute d’énergie produite à partir de sources renouvelables » place la France à la 17ème place sur 27 pays européen.Il apparaît donc nécessaire d’augmenter la proportion d’énergies renouvelables produites dans notre pays, si nous souhaitons tenir nos engagements climatiques à l’horizon 2050.Un des freins identifiés est l’intermittence de la production d’énergie électrique. Celle-ci peut être palliée par des solutions de stockage, en attendant sa consommation, au moins au niveau journalier.Le stockage sur batterie de l’électricité produite renforce les interactions entre le bâtiment et la voiture électrique et dessine une nouvelle organisation du réseau électrique à l’échelle locale.Le bâtiment est amené à produire sa propre énergie, à l’autoconsommer (à titre individuel ou collectif), à la réguler, via des systèmes de pilotage, et à fournir des services de stockage.A chacune de ces étapes, la qualité des travaux d’installations est cruciale. Les entreprises qualifiées ont fait la preuve de leur maîtrise des compétences d’électricien, indispensables au fonctionnement optimum et sécurisé de tout équipement électrique. S’y ajoute la justification de formations spécifiques en fonction de l’activité exercée.Dans l’activité solaire photovoltaïque, nous vérifions régulièrement le savoir-faire technique des équipes et la couverture assurantielle des entreprises. Nous effectuons les contrôles réglementaires et délivrons les certificats de qualification requis. Qualifelec assure également la reconnaissance des compétences en mesure de répondre au déploiement prévisionnel de technologies nouvelles, comme le stockage.Proposition n°3 : Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics français soutiennent les efforts de recherche et développement (R&D) en matière de stockage, ainsi que l’organisation d’une filière décentralisée, au plus proche des besoins des territoires, en s’appuyant sur le réseau des professionnels qualifiés du génie électrique, énergétique et numérique.L’espérance d’une seconde vieNos appareils électriques ont le droit à une seconde vie et pour cela à l’intervention de professionnels qualifiés.La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), en vigueur depuis le 10 février 2020, a prévu, à son article 62, la création d’un fonds de financement de la réparation dont la mise en oeuvre a été confiée à deux éco-organismes, Ecosystem et Ecologic.Pendant deux ans, Qualifelec s’est particulièrement impliqué dans la mise en oeuvre du fonds de réparation en engageant, dès le vote de la loi, le dialogue avec les deux éco-organismes chargés de sa mise en oeuvre.Malheureusement, deux problèmes se posent :De nombreux acteurs de l’écosystème ont publiquement déploré le manque criant de dotation du fonds5 (Directrice Générale de l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) France Nature Environnement, Spareka, Amorce, Fedelec, Consommation Logement et Cadre de vie, Zero Waste France, les Amis de la terre, la Compagnie du SAV, Back Market) ;Le risque est grand de voir le marché de la réparation préempté par les grands acteurs nationaux de la vente des équipements électriques et électroniques (EEE).En effet, tel qu’il a été rédigé, le cahier des charges du marché néglige complètement les professionnels de proximité, les artisans et les électriciens qualifiés (qui sont aussi et souvent des réparateurs) au profit d’un processus de certification lourd administrativement et coûteux financièrement, qu’aucun artisan ou indépendant ne pourra traverser pour accéder aux financements.Le recours aux réparateurs qualifiés, présents partout sur le territoire national, au plus près des besoins des consommateurs, serait, selon nous, un gage de confiance pour les bénéficiaires du fonds qui disposeraient ainsi d’une réelle offre locale, alternative aux grandes enseignes.Enfin, cela constituerait un puissant outil de soutien en faveur de l’activité dans les territoires et les zones moins couvertes par les géants du secteur, en plus de favoriser l’artisanat local et les TPE présentes partout sur le territoire.Les récentes annonces des éco-organismes n’ont pas entamées notre inquiétude sur l’ensemble des points.Proposition n°4 : La mise en oeuvre du fonds de réparation destiné aux équipements électriques et électroniques (EEE), prévu dans la loi AGEC, doit, dans son cahier des charges, permettre l’accès au marché ainsi créé au plus grand nombre, notamment aux artisans et indépendants.Pour ce faire, nous proposons la mise en place d’un pourcentage de marché réservé aux structures de moins de 50 salariés et placé sous le contrôle des observatoires régionaux proposés plus haut.
Il y a 3 ans et 101 jours

Inventons la métropole du Grand Paris 3 : les 27 sites révélés

PROJETS. Les vingt-sept sites de la troisième édition du concours "Inventons la métropole du Grand paris" viennent d'être dévoilés, lors d'une soirée qui s'est tenue le 2 mars 2022, à Paris.
Il y a 3 ans et 101 jours

A Bagneux, 190 logements par triangulation signés CoBe

L’agence CoBe Architecture et Paysage (architecte urbaniste coordonnateur), avec Fresh (architecte co-traitant), a livré en 2019 à Bagneux (Hauts-de-Seine) une résidence pour étudiants de 190 logements répartis en studios et appartements en coliving. SDP : 5 993 m². Montant : 9.6 M€ HT. Communiqué. Triangle résidentiel Au cœur de la ville de Bagneux, l’ancienne parcelle […] L’article A Bagneux, 190 logements par triangulation signés CoBe est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 101 jours

Le marché des paysagistes en croissance en 2021, porté par les particuliers

Les entreprises du paysage ont connu une croissance soutenue en 2021, portée par une demande en hausse des particuliers, selon les chiffres dévoilés par la principale fédération du secteur.
Il y a 3 ans et 101 jours

Rénovation énergétique : recherche et formation grâce à deux programmes CEE

Deux programmes de certificats d’économies d’énergie (CEE) pour la formation des artisans et des entreprises aux aides à la rénovation énergétique et pour l’innovation dans le bâtiment viennent d’être lancés par Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement. Le programme « OSCAR » porté par l’Association Technique Energie Environnement (ATEE) répond à la demande de formation des artisans et des entreprises du bâtiment sur les aides à la rénovation énergétique. Le programme formera environ 6 000 référents sur les aides à la rénovation, interlocuteurs directs des artisans et entreprises. Il créera plusieurs outils afin de faciliter l’intégration des aides dans l’ensemble de la gestion de leurs chantiers (du devis à la clôture du chantier). Ce programme bénéficie d’un financement de 16 M€. La Ministre a également signé la convention du programme PROFEEL 2, porté par l’AQC et le CSTB qui bénéficie d’un financement de 35 M€. Le programme s’appuie sur des outils déjà produits dans PROFEEL, bénéficiant d’un financement de 24,5 M€, de 2019 à 2021, et apporte des réponses innovantes adaptées aux besoins des professionnels de terrain par l’intermédiaire de 8 projets permettant de répondre à deux enjeux majeurs : favoriser des décisions de rénovation performante et ainsi augmenter le volume de travaux de rénovation et sécuriser l’atteinte des performances recherchées et améliorer la qualité des travaux de rénovation engagés Cet article Rénovation énergétique : recherche et formation grâce à deux programmes CEE est apparu en premier sur Planète Bâtiment.
Il y a 3 ans et 101 jours

"Horizon 2024" pour le nouveau projet d’aménagement de la Gare du Nord à Paris

Baptisé "Horizon 2024" --un nom plus convenable que le "plan B" un temps évoqué--, il doit permettre d'améliorer l'existant, après l'abandon, en septembre, d'un vaste projet qui devait être mené par la foncière d'Auchan.L'idée est d'avoir "une gare plus verte, plus lisible, plus fluide, et aussi une gare plus ouverte sur la ville", un projet issu d'une intense concertation avec la Ville de Paris, Ile-de-France Mobilités et les transporteurs, explique-t-on chez SNCF Gares & Connexions.Le gestionnaire des gares françaises va d'abord s'attacher à revoir toute la signalétique, au sol et en hauteur, en suivant un schéma global des circulations.Il s'agira aussi de mieux identifier et différencier les zones d'attente et de circulation des voyageurs, de façon à ce qu'ils ne se bousculent pas.SNCF Gares & Connexions compte aussi travailler sur l'éclairage de la Gare du Nord, ne serait-ce que pour faire diminuer le sentiment d'insécurité, réel dans une partie des bâtiments. Des espaces commerciaux qui avaient dû fermer dans la perspectives des grands travaux annoncés vont d'ailleurs rouvrir d'ici 2023.Le chantier va aussi concerner l'agrandissement du terminal transmanche et de l'espace des trains de banlieue. Des escaliers mécaniques seront parallèlement changés ou ajoutés, permettant notamment d'améliorer les échanges avec les quais souterrains du RER --qui eux-mêmes doivent être rénovés.La SNCF veut aussi "ouvrir la gare vers la ville", avec un réaménagement du parvis --porté par la mairie de Paris-- où ne circuleraient plus que des bus et des deux-roues, et un déménagement des taxis.Un autre parvis doit être aménagé sur le flanc droit, à côté de la gare des bus réaménagée et d'une station vélos.Le terminal transmanche doit être achevé pour la coupe du monde de rugby en septembre 2023 et le reste en juin 2024, avant les JO, selon Gares & Connexions.Le coût est estimé par la branche de la SNCF à 30 millions d'euros, auxquels il faut ajouter une vingtaine de millions d'opérations déjà programmées. La rénovation du parvis n'est pas comprise.La SNCF avait dénoncé en septembre le contrat la liant à Ceetrus –la foncière d'Auchan-- pour réaliser un projet beaucoup plus massif, et controversé, de rénovation de la Gare du Nord, invoquant un manque de maîtrise du projet, une envolée des coûts et des retards très importants.Au-delà de l'échéance des JO, SNCF Gares & Connexions dit envisager un nouveau projet susceptible de répondre à la croissance attendue du trafic ferroviaire.
Il y a 3 ans et 102 jours

Station avec services à Nouméa, Victoire pour Karine Demortier

La station Shell Victoire de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), réhabilitée et agrandie, a été livrée début 2022 par l’architecte Karine Demortier. Parmi les solutions d’habillages décoratifs de Gantois Architecture, la femme de l’art a opté pour la gamme Rythmic Exau. Sur un terrain de 2 600 m², l’objectif du programme était d’augmenter le nombre de pompes et […] L’article Station avec services à Nouméa, Victoire pour Karine Demortier est apparu en premier sur Chroniques d‘architecture.
Il y a 3 ans et 103 jours

Londres veut étendre sa taxe de circulation pour les véhicules polluants

Restreinte au centre de Londres à son introduction en 2019, la zone ULEZ (ultra low emission zone) avait déjà été considérablement élargie en octobre pour recouvrir un périmètre 18 fois plus large, revenant selon le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, à "retirer 60.000 véhicules" de la circulation dans la capitale.M. Khan a annoncé vendredi son intention d'aller plus loin et vouloir étendre d'ici 2023 cette taxe à tout le Grand Londres, où vivent neuf millions d'habitants."Le triple défi qui est de combattre la pollution de l'air, l'urgence climatique et les embouteillages signifie que nous devons réduire encore plus les émissions de nos véhicules à Londres", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Nous n'avons tout simplement pas de temps à perdre."Selon lui, l'extension de la zone ULEZ à toute la ville permettra d'avoir "le plus gros effet sur les émissions et les embouteillages relativement au coût économique pour les Londoniens".Actuellement, les conducteurs de voitures à essence généralement fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel généralement fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent débourser 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans la zone ULEZ. Pour les camions et cars, il faut payer 100 livres (116 euros) par jour. Les taxis sont eux exemptés.Outre cette taxe, une "congestion charge", péage urbain de 15 livres par jour (17,70 euros) s'applique dans l'ultra-centre à tous les véhicules, afin de réduire le trafic.L'annonce de la mairie a été saluée par l'association "Mums for Lungs" (Des mamans pour les poumons) qui milite depuis une telle mesure depuis 2018. Fin 2020, la justice a reconnu que la pollution de l'air avait "contribué" à la mort d'une fillette de neuf ans à Londres.
Il y a 3 ans et 104 jours

Gel des avoirs russes sous sanctions : une traque complexe pour Bercy

Quatre services majeurs de Bercy sont à la manœuvre : l'administration fiscale (DGFiP), le service de renseignement financier Tracfin, les douanes et la direction générale du Trésor.Chacun dans leur domaine, ils mobilisent dans les services centraux plusieurs dizaines de personnes et jusqu'à plusieurs centaines en incluant les agents mobilisés ponctuellement sur tout le territoire, par exemple pour effectuer une saisie, indique-t-on à Bercy.L'objectif : mettre en commun leurs forces pour repérer les avoirs financiers (comptes bancaires, placements, etc.) et les biens (immobilier, bateaux, etc.) appartenant aux plus de 500 personnes et entités sous le coup des sanctions européennes et qu'il faut geler avant qu'ils ne soient vendus ou quittent le territoire français.Par exemple la DGFiP, qui tient un fichier des biens immobiliers, peut y signaler un bien ayant vocation à être gelé, "pour faire en sorte que tous les acteurs immobiliers, et notamment les notaires, puissent lorsqu'ils le consulteront, arrêter une transaction sur ce bien", détaille-t-on à Bercy. De même pour les comptes bancaires : une fois identifiés, les comptes appartenant à des personnes ciblées sont signalés aux établissements bancaires pour qu'ils bloquent tout usage des fonds.Ces établissements peuvent d'ailleurs eux aussi faire remonter l'existence de certains comptes suspects aux autorités.L'efficacité du dispositif repose donc sur les établissements bancaires et sur certains professionnels (avocats, notaires, agents immobiliers, etc.) obligés de se renseigner précisément sur les propriétaires réels des biens ou parts de sociétés et de signaler à Tracfin d'éventuels soupçons.Parfois, l'identification des biens et de leurs propriétaires est complexe, du fait de l'usage de prête-noms (conjoint, enfants, etc.), ou de montages."Sur les patrimoines les plus importants, on peut se retrouver dans la situation où il y a des sociétés civiles, voire plusieurs étages de sociétés et des montages y compris un peu opacifiants", avec parfois des structures qui ont des sièges à l'étranger, voire dans des paradis fiscaux, nécessitant un recours à la coopération internationale pour remonter jusqu'au bénéficiaire effectif.A ce stade, Bercy ne souhaite pas communiquer précisément les résultats de sa traque. Le gouvernement a seulement rendu public la saisie ou le gel de cinq bateaux par les douanes, et le gel "d'un tiers" des avoirs de la banque centrale russe en Europe.Un appel à la vigilance émis par Tracfin juste avant l'entrée en vigueur du gel des avoirs de la Banque de Russie a notamment permis d'empêcher le départ de France de 4,8 milliards d'euros lui appartenant, souligne-t-on au ministère.
Il y a 3 ans et 104 jours

Le Pays basque cherche à freiner les meublés de tourisme

Une mesure de "compensation" obligera les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année pour compenser un logement transformé en meublé touristique, mesure déjà en place à Paris, Bordeaux, Lyon ou Nice.Pour cela, il faudra transformer des locaux déjà existants (garage, local commercial, etc.) et non en construire un nouveau. "Pour nous, il y a un danger considérable à ce qu'on laisse cette situation (de marché tendu, ndlr) perdurer", a indiqué à une correspondante de l'AFP le président de l'agglomération basque Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et moteur de la mesure.La règle, soumise au vote samedi, sera appliquée à partir du 1er juin sur 24 communes de "zone tendue" de la Côte basque, dont Bayonne, Biarritz, Anglet, Guéthary, Saint-Jean-de-Luz ou Hendaye.Elle ne sera pas rétroactive. Les meublés touristiques actuels sont soumis à une autorisation de changement d'usage délivrée par les communes, valable trois ans. À terme, la règle de compensation s'appliquera à tous, au moment du renouvellement.Elle n'interdit, en revanche, ni de louer sa résidence principale pendant 120 jours dans l'année, ni de proposer un logement en saison, si loué à des étudiants le reste de l'année.Pour l'association Alda, en pointe de ce combat, cette mesure "volontariste", même si elle pouvait aller encore plus loin, est "à la hauteur des enjeux" car "si on ne met pas un frein au phénomène, la situation va devenir incontrôlable", selon son co-président Xebax Christy.Selon l'Agence d'urbanisme Atlantique et Pyrénées (Audap), les hébergements de courte durée ont augmenté de 130% entre 2016 et 2020. Plus de 16.000 meublés touristiques sont recensés dans les 24 communes concernées.L'Union nationale pour la promotion des locations de vacances (UNPLV), qui réunit plateformes, agents de voyage et autres professionnels, a dans la semaine déploré une "erreur de cible", qui "risque de mettre à mal une économie locale depuis longtemps tournée vers le tourisme", selon son président, Dominique Debuire.Une pétition contre ce "projet restrictif", signée vendredi matin par 1.600 personnes, pointe le manque de concertation des professionnels et propriétaires.En novembre 2021, de 6.500 à 8.000 personnes avaient manifesté à Bayonne pour réclamer des logements accessibles au Pays basque.
Il y a 3 ans et 104 jours

Les représentants de 5 candidats à l’élection présidentielle se positionnent sur les grands enjeux en matière de dérèglement climatique et de logement

Les représentants suivants étaient présents lors de la table-ronde : David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l'espace public et des transports, représentant de Yannick Jadot (EELV) ; Geoffroy Didier, député européen et secrétaire général délégué des Républicains, représentant de Valérie Pécresse (LR) ; Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, ancienne secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville, représentante d'Anne Hidalgo (PS) ; Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois, président de l'ANRU, relais pour la Majorité présidentielle et Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, représentante de Jean-Luc Mélenchon (LFI). Les représentants de ces équipes de campagne ont échangé pendant deux heures de débat animées par Thomas Legrand. Cette rencontre exceptionnelle, enregistrée en direct et suivie en ligne par plusieurs milliers de personnes, était centrée sur deux enjeux essentiels autour desquels les architectes, qui portent une mission « d’intérêt public », s’engagent au quotidien et portent des solutions concrètes :Faire face au changement climatique : à l’heure où la planète connaît une phase de réchauffement climatique sans précédent, comment adapter les villes, les méthodes de construction et de rénovation à cette nouvelle donne ? Comment limiter l’impact de la construction sur l’environnement, pour éviter de subir davantage ce réchauffement ?Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat : 12 millions de personnes sont fragilisées par le logement, qui reste le premier poste de dépenses des ménages. Comment répondre à la demande de logements autrement qu’en proposant de « construire toujours plus et plus vite », au détriment de la qualité ? Au cours de ce débat, Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, a pu montrer le rôle de l’architecte en tant que partenaire-expert « transversal » au service de la transition écologique et sociale, garant d’une meilleure qualité d’habitat et de vie.Pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes : « Nous avons souhaité entendre les candidats autour de ces enjeux clés pour les français en matière de cadres de vie car nous sommes convaincus que les politiques publiques des dernières décennies ont été trop souvent contreproductives. Il ne faut pas que les erreurs du passé se répètent en la matière, c’est la demande que nous avons formulée aux équipes des candidats. Nous devons par exemple avancer pour avoir une meilleure maîtrise des coûts du logement, à l’heure où les coûts du portage vont jusqu’à 30% sur le neuf ».
Il y a 3 ans et 104 jours

Loi SRU, Zan, prêt à taux zéro... les représentants des candidats face aux architectes

PRÉSIDENTIELLE 2022. Le Conseil national de l'ordre des architectes (Cnoa) a invité plusieurs représentants des candidats à l'élection présidentielle à présenter leur programme sur le logement et l'urbanisme, face aux enjeux du changement climatique. Tour d'horizon de leurs propositions...