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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 2 ans et 348 jours

Décès de Clément Fayat, fondateur du groupe éponyme

Clément Fayat était le fondateur du groupe éponyme. [©Fayat] « C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons que Monsieur Clément Fayat, fondateur du groupe, nous a quittés, dans sa 90e année », pouvait-on lire dans un communiqué de presse. Corrézien de cœur, terrien dans l’âme, autodidacte assumé et inspiré, il fut toute sa vie durant un entrepreneur visionnaire. Travailleur infatigable, admiré tout autant que redouté, profondément respecté par ses collaborateurs et pairs pour sa juste rigueur, il a construit pierre après pierre l’empire que l’on connaît aujourd’hui. Ceci, avant d’en confier, il y a quelques années, la direction à ses deux fils, Jean-Claude et Laurent. Une vie entière dédiée à ses entreprises et à leurs équipes, qu’il a continué de suivre avec passion, après avoir transmis les rênes, depuis sa demeure située au cœur du Médoc. En plus d’un demi-siècle, Clément Fayat a hissé son entreprise au 4e rang des groupes français de BTP. Un empire qui pèse 4,55 Md€ de chiffre d’affaires (2021). Et emploie 21 000 personnes au sein de 231 filiales et sociétés présentes dans 170 pays. Nous nous associons à la peine de Jean-Claude et Laurent Fayat, ainsi qu’à celle de toute sa famille et de ses équipes.
Il y a 2 ans et 348 jours

Holcim en passe de racheter Cantillana

Holcim annonce le rachat de Cantillana. [©Cantillana] Holcim poursuit le développement de sa division “Solutions & Products” en Europe. Après plusieurs acquisitions dans ce sens (PRB, Izolbet, PTB-Compaktuna…), le géant industriel annonce le rachat du Belge Cantillana. Jusqu’alors propriété de la famille Stadsbader, ce dernier est spécialisé dans les produits de gros œuvre, dans les enduits de façade pour l’isolation thermique par l’extérieur et les granulats. L’industriel a vu le jour en 1875, à Saint-Nicolas, en Flandre-Orientale. Aujourd’hui, Cantillana compte plus de 200 collaborateurs en Belgique, en Allemagne, en France et aux Pays-Bas. En 2022, il devrait atteindre 80 M€ de chiffre d’affaires. Lire aussi : Holcim assoit sa conquête des marchés de la toiture et de l’isolation  « Cette acquisition nous permet de renforcer notre présence en Europe, surtout dans le domaine de la rénovation et de l’efficacité énergétique », conclut Miljan Gutovic, directeur des régions Afrique, Europe et Moyen-Orient.Pour rappel, Holcim veut atteindre 30 % de chiffre d’affaires généré par sa division “Solutions & Products”, d’ici 2025. Un objectif en accord avec sa “Stratégie 2025 – Accelerating Green Growth”. La gamme Solutions & Products est essentiellement tournée vers le bâtiment durable, l’isolation, la rénovation et les solutions de toitures.
Il y a 2 ans et 349 jours

“1 immeuble, 1 œuvre” : L’importance de l’art dans la ville

L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. [©Eva Jospin] L’art ne laisse pas indifférent. On aime ou on déteste, mais il stimule les émotions. L’art et l’architecture ont toujours été intimement liés dans l’histoire. « Il n’y a pas si longtemps qu’il existe une rupture entre l’architecture et les artistes, depuis que la construction s’est industrialisée et normalisée », insiste l’artiste Eva Jospin. C’est pourquoi en 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a lancé le programme “1 immeuble, 1 œuvre”, en lien avec la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Ceci, afin d’accompagner les promoteurs et sociétés foncières dans cette démarche de soutien à la création artistique et de diffusion des arts plastiques. 72 signataires actuellement « Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. [©Emerige] Ils étaient 13 signataires alors, s’engageant à commander ou à acquérir une œuvre d’art auprès d’un artiste pour tout immeuble à construire ou à rénover. En 2018, c’est l’envol du programme de commandes artistiques. Aujourd’hui, les acteurs de l’immobilier sont toujours plus nombreux à s’engager volontairement, en signant la charte ministérielle, à financer l’acquisition ou la production d’une œuvre. Ils sont désormais 72, du grand groupe immobilier comme Emerige, dirigé par Laurent Dumas, à l’initiative de la proposition ministérielle, Vinci Immobilier, Bouygues Immobilier ou de plus petits acteurs, citons Bâti-Nantes ou des bailleurs sociaux à l’instar de Toit et Joie – Poste Habitat. Tous s’engagent à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels. Et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre. 554 œuvres produites, partout en France Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction. [Interconstruction] Au final, depuis sa création, l’association a vu la commande de 554 œuvres, partout en France. A l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses, photographies ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture. Et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, des artistes, émergents ou confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion, mais aussi au débat. Parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier, Yann Lestrat ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers. « J’ai la conviction que l’art doit infuser dans la ville par l’architecture. Pour Linkcity, il est important de développer une vision artistique dans nos réalisations architecturales. C’est une vraie volonté de Linkcity. La majorité des opérations livrées comprennent une œuvre. Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. Un cheminement piéton « Quand je suis arrivé chez Linkcity il y a dix ans, cette volonté artistique était déjà présente », insiste Philippe Da Silva, directeur d’opération maîtrise d’ouvrage d’exécution chez Linkcity, filiale de développement immobilier de Bouygues Construction. [©Linkcity] « Je suis attaché à “L’empreinte du Mammouth”, réalisée par Stefan Shankland. Cette œuvre s’inscrit au cœur du lot O8 dans la Zac des Batignolles (Paris VIIe). L’artiste a utilisé le “Marbre d’ici”, qui est le nom donné à la nouvelle matière première produite à partir du recyclage des gravats et déchets de chantier. Réduits en poudre, mélangés à du ciment et coulés en strates, ces déchets inertes ont été transformés en une ressource : un matériau noble, un béton à haute valeur patrimoniale, esthétique et écologique, pour la réalisation d’un cheminement piéton sillonnant à travers le jardin au pied des immeubles du lot O8 », explique Philippe Da Silva. Et l’artiste Stefan Shankland, de poursuivre : « Cette œuvre produit un monument ordinaire à l’effigie de la transformation de la matière et crée une continuité entre l’avant, le pendant et l’après transformation urbaine. Le chantier est un métabolisme qui transforme les ressources naturelles au cours du temps et laisse, pour trace ultime de son activité, un immeuble. Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale ». Grâce à l’art contemporain « Cette sculpture horizontale nous parle de stratification, de géologie, de gisements venus du sous-sol avant d’être érigés en architecture verticale. » ©Stefan Shankland] En 2021, Intercontruction a signé la charte “1 immeuble, 1 œuvre”, mais depuis plus de 20 ans, ce promoteur associe une œuvre d’art par construction. L’artiste est choisi en fonction du lieu et des habitants. « Derrière chaque œuvre, il y a un artiste. Comme tout chercheur, il évolue dans un processus méthodique de réflexion et d’exploration souvent long et intuitif. Nous souhaitons mettre un supplément d’âme dans nos constructions grâce à l’art contemporain. Nos chantiers les plus emblématiques ? Nous avons posé avec les artistes de Duoduo une œuvre en céramique sur un pignon d’immeubles à Vanves. Je me souviens aussi des photos de Corinne Mercadier à Courbevoie ou encore les peintures abstraites de Patrice Pantin, à Guyancourt », souligne Agnès Pezeu, directrice du fonds de dotation d’Interconstruction.En finançant l’acquisition d’œuvres artistiques dans leurs programmes immobiliers, les promoteurs soutiennent la création contemporaine et valorisent l’architecture. Cet engagement inédit améliore la qualité de vie des habitants, en permettant au plus grand nombre d’accéder à la création artistique. Aujourd’hui, le programme “1 immeuble, 1 œuvre” continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux. De plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. « Depuis les années 1950, la commande artistique était l’apanage de la puissance publique notamment à travers le 1 % artistique. Des acteurs de l’immobilier commandaient des œuvres de manière individuelle. Notre objectif ? Rendre systémique et collective cette commande, d’où la charte signée le 16 décembre 2015 avec le ministère de la Culture et ses 13 premiers signataires. Ils sont désormais 72 », rappelle Artur Toscan du Plantier, président du Club “1 immeuble, 1 œuvre” et directeur de la stratégie d’Emerige. L’art et l’architecture ne font plus qu’un “Matera”, œuvre d’Eva Jospin. [©Cyrille Dubreuil] Et de poursuivre : « Les projets qui m’ont beaucoup touché ? La forêt d’Eva Jospin dans le VIIe arrondissement. Cette œuvre pour Beaupassage a été réalisée, en 2017, dans d’anciens entrepôts appartenant à Emerige, rue de Tolbiac à Paris, et qui servaient d’atelier d’artistes mis à disposition par le groupe. Telle une grande forêt immersive dans la longueur de la galerie d’accès au boulevard, “La Traversée” est apposée le long du mur, côté droit. Côté gauche, cette futaie est réfléchie par des poly-miroirs plans. La forêt de carton, matériau de prédilection de l’artiste, forme un immense haut-relief de 530 cm de long par 280 cm de haut. Bois, branches, rameaux, racines, frondaisons, cimes, troncs, ramifications, feuilles, fruits, bourgeons, greffons, buissons, arbres, arbustes, tiges, mousses… Tout ce qui forme l’enchevêtrement sylvestre, mystérieux, insondable, voire labyrinthique d’une forêt devient, dans les mains d’Eva Jospin, un paysage modelé, découpé, incisé et ciselé dans du carton ». Et Eva Jospin, de reprendre : « A Massy-Palaiseau, dernièrement je suis intervenue sur toute une façade pour le cabinet Brenac et Gonzales Associés. Et également à Bagneux pour le cabinet Lambert Lenack. Les deux étant des commandes d’Emerige. J’ai utilisé la technique du béton matricé avec des bas-reliefs en carton, moulés. Je travaille sur les façades, sur toute l’architecture. L’art crée une passerelle, un langage avec le bâtiment ». Une expo photos sur les palissades de chantier Sacha Goldberger a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. On peut être une entreprise assise sur des milliards d’euros de gestion d’actifs en Europe, en Asie et en Amérique, et faire une pause dans le temps. C’est ce qu’a fait Ardian, présidé par Dominique Sénéquier, qui a confié au photographe Sacha Goldberger, le soin de donner vie à un chantier de réhabilitation de l’ancien immeuble d’Europe 1, rue François 1er à Paris. Les noms de la rue et du chantier lui-même (“Renaissance“) l’ont inspiré pour mettre en scène les artisans intervenant sur place pour restaurer l’immeuble racheté en 2018 par Ardian Real Estate, la branche “Immobilier” du groupe. Il a habillé au sens propre six compagnons œuvrant sur le chantier avec des costumes renaissance en vue d’exposer leurs portraits sur la façade d’habillage urbain, comme s’il s’agissait d’une galerie renaissance. Chacun pose avec son outil de travail. Toutes ces réalisations témoignent du lien prégnant entre l’art et l’architecture, qui refait son apparition dans la construction et fait connaître à un plus grand nombre l’art contemporain. Muriel Carbonnet
Il y a 2 ans et 349 jours

Puls2, deux collections de vêtements de travail

Molinel lance la gamme Puls2, à la croisée du workwear et du lifestyle. [©Molinel] Aujourd’hui, vie professionnelle et personnelle s’entremêlent. L’envie que son vêtement de travail reflète sa personnalité correspond au souhait de le porter aussi dans la vie quotidienne. C’est à ce défi que répond la nouvelle gamme Puls2 de Molinel. A la croisée du workwear et du lifestyle, celle-ci est composée de deux lignes “Join the wave”1 et “Survival2. 39 références de vêtements et d’accessoires Puls², c’est un vestiaire complet de 39 références de vêtements et d’accessoires, allant du pantalon à la casquette, en passant par la doudoune ou le sweat. Il exprime un style de vie assumé et un look recherché. La gamme offre des tenues complètes à la fois décontractées et urbaines, pour les hommes et les femmes. Mais aussi modulables, adaptées à toutes les conditions climatiques et intégrant la connectivité. La première collection adopte les codes éco-responsables (matières recyclées et recyclables, matières biologiques pour les tee-shirts, tissus durables dans le temps…). Elle s’adresse aux professionnels qui souhaitent « rejoindre la vague » d’engagement envers la planète. La seconde collection propose des vêtements techniques dans des matières inédites (néoprène, mix Cordura/coton, bi-stretch…) et avec des détails esthétiques originaux (pression innovante, poches aimantées, détails 3D…). Elle est adaptée aux porteurs confrontés aux conditions difficiles et permet d’affronter les aléas d’une journée en toute sérénité. 1Rejoignez la vague.2Survie.
Il y a 2 ans et 350 jours

Isonat reçoit une subvention de l’Ademe

L’engagement d’Isonat en faveur de la décarbonation a été récompensé par l’Ademe, qui a décidé de financer à hauteur de 850 000 €. [©Isonat] Décarboner son industrie est une priorité pour Isonat, fabricant d’isolants biosourcés en fibre de bois, en droite ligne avec l’objectif Net Zero Carbon du groupe Saint-Gobain et d’Isover. Cet engagement a été récompensé par l’Ademe, qui a décidé de financer à hauteur de 850 000 €. L’entreprise, qui a lancé des travaux pour doubler les capacités de production de son usine de Mably (42), souhaite réduire de 20 % (1 100 t/an) ses émissions de CO₂. Isonat a ainsi investi plus de 10 M€ dans son unité de production. Une évolution qui fera passer la production de panneaux isolants à l’horizon 2023 de 19 000 t à 42 000 t. Et ce, en réalisant une économie d’énergie de 4 500 MWh/an. Les 850 000 € attribués par l’Ademe ont été calculés en fonction du nombre de tonnes de CO₂ économisées.
Il y a 2 ans et 353 jours

Mapei Le Lab’ : Premier laboratoire mobile adjuvantier en France

Mapei France lance Mapei Le Lab’, un laboratoire mobile dédié à la formulation du béton. [©Mapei] Mapei France lance Mapei Le Lab’, un laboratoire mobile dédié à la formulation du béton, destiné à accompagner les industriels du secteur. Ce laboratoire se déplace sur les usines de préfabrication, les centrales de BPE et sur les chantiers. Ceci, pour réaliser in situ, avec l’appui d’un technicien expérimenté, des essais en lien avec le matériau béton. Les industriels n’ont ainsi plus à prélever et à envoyer leurs équipements en laboratoire, Mapei les caractérise et formule les bétons directement sur le lieu de fabrication. Lire aussi : Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor » Les résultats des essais sont confirmés à l’échelle réelle. Les industriels bénéficient des résultats en temps réel et peuvent immédiatement choisir les orientations à donner. Equipé de plus de 30 appareils et outils de mesure, Mapei Le Lab’ permet de réaliser une très large gamme d’essais. De quoi compléter les deux laboratoires béton de Mapei, situés à Montgru-Saint-Hilaire (02) et Toulouse Saint-Alban (31). Ainsi que son équipe commerciale et technique dédiée.
Il y a 2 ans et 353 jours

Les 24H du Bâtiment

Les 24heures du bâtiment est un rendez-vous se tenant sur 1 journée et qui réuni les adhérents de la FFB. 6 séquences d'échanges se tiendront afin de discuter sur l'ensemble des préoccupations des acteurs de la filière. A la fin de la journée, la FFB fera des propositions concrètes pour un avenir pérenne.
Il y a 2 ans et 353 jours

Salon Internation du Patrimoine Culturel

Salon International du Patrimoine Culturel accueil pendant 3 jours des visiteurs du grand public et professionnels.L'ambition du salon est de valoriser le secteur en proposant aux acteurs de se rencontrer. Ainsi, les professionnels de la restauration, de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine bâti et non bâti, matériel ou immatériel auront l'occasion de partager et de discuter sur le futur du patrimoine.
Il y a 2 ans et 354 jours

Label RSE “Maturité” attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban

Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). [©Lafarge] Au terme d’une série d’audits externes, le label RSE “Maturité” a été attribué à la sablière Lafarge de Saint-Colomban (44). Reconnaissant ainsi son rôle d’acteur local engagé, appliquant les meilleures pratiques en matière d’exploitation, mais aussi de réaménagement. Ce dernier est mené de façon coordonnée avec les phases d’extraction. Et permet de recréer une variété d’habitats ayant un impact positif sur la biodiversité du site. Comme le démontre la présence du faucon crécerelle nichant dorénavant dans la sablière. Pour 2023, Lafarge vise le plus haut niveau : le label RSE “Exemplarité”. Un réaménagement, source de biodiversité Depuis l’origine, la gestion de la carrière s’inscrit dans une démarche de développement durable. Et fait l’objet d’une concertation continue avec toutes les parties prenantes locales. Le comité est composé de représentants de riverains, d’associations, d’élus de la commune et des communes limitrophes. Ainsi que d’autres instances locales. Ces comités sont l’occasion de faire des visites de la sablière. Ceci, afin d’échanger sur l’avancement de l’exploitation et du réaménagement coordonné. Et de présenter les résultats des suivis environnementaux. Eco-pâturage : Une méthode alternative C’est la 5e année consécutive que la sablière héberge des ovins et des caprins, pour assurer l’entretien du site en lieu et place d’une fauche mécanique. Les dizaines de moutons et de chèvres accueillies sont complémentaires, venant à bout des ronciers, chardons et autres espèces invasives… Issue de la concertation avec les parties prenantes, la remise en état du site, repose sur trois types d’aménagement qui prennent peu à peu corps au fil des années : la création de deux plans d’eau (2,5 ha et14 ha) ;un retour à l’usage agricole des terrains (18 ha) par comblement d’anciennes fosses d’extraction ;la création de terrains bocagers, avec un réseau de mares favorables au développement de la biodiversité. Dès à présent, les plans d’eau réaménagés sont favorables à l’hivernage de certains oiseaux aquatiques, tels la mouette rieuse et le goéland brun, ainsi qu’à des amphibiens.
Il y a 2 ans et 355 jours

Holcim produit le premier clinker recyclé au monde

Holcim annonce la production du premier clinker composé à 100 % de minéraux issus du recyclage. [©ACPresse] Le cimentier suisse Holcim vient d’annoncer avoir produit le premier clinker au monde composé à 100 % de minéraux issus du recyclage. L’opération s’est déroulée sur le site de la cimenterie d’Altkirch, dans le département du Haut-Rhin. « Quelque 2 000 t de clinker ont été fabriquées à partir de matériaux recyclés, indique le groupe Holcim. De quoi permettre de préserver les ressources naturelles de la carrière, en économisant l’équivalent de 3 000 t de matières premières extraites. Ce clinker n’a pas été intégré à la production du site. Mais il est en cours de transformation en ciment 100 % recyclé sur un autre site du groupe en France, avec des ajouts provenant aussi de matériaux recyclés… » Dix matériaux recyclés dans la composition L’essai s’est étalé sur 2 j sans arrêt, avec un monitoring permanent suivi par une équipe spéciale composée de 10 personnes. Parmi elles, des experts du centre de recherche de L’Isle-d’Abeau, les collaborateurs du site, la direction qualité de Lafarge et la direction industrielle. En effet, il existait plusieurs inconnues liées à cette grande première : quelle sera la réaction du mélange ? Quel sera son comportement à la cuisson ? Quel sera l’impact éventuel sur le four ? Dans le détail, Holcim a utilisé des matières premières alternatives toutes issues de l’économie circulaire et provenant, en grande partie, de sources locales. A savoir de la région Grand Est. « Dix produits recyclés différents ont été rassemblés, afin de disposer de tous les éléments nécessaires pour atteindre la composition chimique cible du clinker, reprend Holcim. Ceci, dans le but d’une conformité avec la norme ciment. Ainsi, chaque matériau a été caractérisé d’un point de vue chimique en laboratoire. » Le cimentier refuse de les citer tous, « pour des raisons évidentes de confidentialité. » Mais indique tout de même la présence de cendres de bois ou de déchets du traitement des minéraux… Une cuisson dans un four à 1 450 °C Côté fabrication, le processus est similaire à celui du clinker normal, une fois les constituants rassemblés sur le site. Pour commencer, les matériaux recyclés sont pré-mélangés dans la carrière où ils sont stockés, de façon à constituer une farine crue homogène. L’étape 2 est celle de la cuisson dans le four rotatif de la cimenterie, à la même température que les matériaux naturels habituels (calcaire et argile pour l’essentiel). C’est-à-dire à 1 450 °C. Viennent ensuite les classiques opérations de broyage et d’ajouts d’additions complémentaires qui permettront d’obtenir un ciment. Nous ne sommes donc pas ici en présence d’un véritable clinker bas carbone direct. Mais il permet une décarbonation indirecte du secteur cimentier à travers l’économie de matières premières vierges. Pour Holcim, cette première est un succès et le clinker obtenu est conforme aux objectifs de qualité fixés, ainsi qu’à la norme ciment. Il sera utilisé pour produire du ciment 100 % recyclé. En le mélangeant avec de l’eau recyclée, des armatures produites avec des aciers recyclés et d’autres composants valorisés, il deviendra possible de réaliser un béton 100 % recyclé. Holcim annonce la mise en œuvre d’un tel produit dès 3e trimestre 2022 ! Inscrit dans la trajectoire “net-zéro” « Cette percée montre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque vous combinez l’expertise d’Holcim en matière de recyclage avec sa position producteur de ciment, indique Edelio Bermejo, directeur du Holcim Innovation Center. Développer un clinker 100 % recyclé nous fait franchir une étape supplémentaire dans notre quête de la construction circulaire. » Le nouveau clinker s’inscrit dans la trajectoire “net-zéro” d’Holcim pour décarboner l’environnement bâti. Ainsi, en 2021, le cimentier a recyclé 54 Mt de matériaux dans l’ensemble de ses activités dans le monde. Et prévoit de doubler ce taux d’ici 2030. Pour construire du neuf à partir de l’ancien, il intensifie le recyclage des déchets de construction et de démolition en nouveaux matériaux de construction. L’objectif de la démarche est d’atteindre 10 Mt d’ici 2025. En 2021, Holcim en avait recyclé 6,6 Mt. Et, en Suisse, il a lancé le premier ciment vert au monde contenant 20 % de déchets de construction et de démolition recyclés. Ceci, dans sa gamme EcoPlanet.
Il y a 2 ans et 355 jours

Le Carburateur lance son nouvel appel à candidatures

Le dépôt des candidatures est ouvert jusqu’au 15 Juillet prochain. [©Le Carburateur] Le Carburateur, outil de création et d’accélération de croissance des entreprises de Marseille et de sa région, lance un deuxième appel à candidatures, le premier datant de 2019. Ceci, pour soutenir les jeunes start-up du territoire. Le Groupe CMA CGM, le Crédit Agricole Alpes-Provence, CI Média et NGE s’associent aussi pour supporter cette action. Le Carburateur pour stimuler l’entrepreneuriat à Marseille L’ensemble des partenaires souhaitent ainsi accompagner la nouvelle génération d’entreprises, porteuses de croissance économique et vecteurs du dynamisme économique du territoire. Le dépôt des candidatures est ouvert jusqu’au 15 Juillet prochain. Cet appel à candidatures porte sur 4 thèmes : Transport, logistique et économie bleue – catégorie parrainée par le Groupe CMLa ville connectée et solidaire – catégorie parrainée par CI MEDIAEnvironnement, constructions et infrastructures durables – catégorie parrainée par NGE, entreprise de BTPGestion de l’eau, de l’air et des déchets – catégorie parrainée par Crédit Agricole Alpes-Provence A l’issue d’une sélection effectuée par un jury composé d’experts mobilisés par chaque entreprise, les 4 start-up lauréates présenteront leur projet lors d’une cérémonie de remise des prix. Les entreprises récompensées bénéficieront chacune d’un soutien financier de 5 000 €. Ainsi que d’un accompagnement du Carburateur et des parrains du concours, qui se traduira par du mentorat et un café business avec le dirigeant.
Il y a 2 ans et 355 jours

Partenariat pour l’apprentissage entre la FBB et le CCCA-BTP

La FFB et le CCCA-BTP ont conclu un partenariat pour l’apprentissage. [©H. Gottschalk] La Fédération française du bâtiment (FFB) et le Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP) ont conclu un partenariat. Celui-ci vise à renforcer leur collaboration pour l’apprentissage et la formation professionnelle dans le secteur du bâtiment. Ce dernier restant l’un des premiers employeurs de France. Par cette convention, la FFB s’engage à apporter son expertise métier et sectorielle. Et pour le CCCA-BTP, à mettre son expertise au service de la qualité de la formation professionnelle, et en particulier de l’apprentissage. En effet, les changements actuels inhérents à la volonté de construire bas carbone, de réhabiliter durablement le patrimoine. Ou encore d’améliorer la performance énergétique du bâti et la promotion de la transition numérique des métiers du bâtiment font émerger de nouvelles compétences. Ces dernières nécessitant de former et de recruter de plus en plus de jeunes diplômés. En mobilisant leurs structures, la FFB et le CCCA-BTP contribuent à l’évolution de la formation et donc de l’adaptation des compétences, avec un plan d’actions dès 2022.
Il y a 2 ans et 355 jours

Lancement de SMA Transport dédié à l’assurance “transport et maritime”

Le groupe SMA a annoncé le lancement de SMA Transport, son département dédié à l’assurance “transport et maritime”. [©SMA] En tant que mutuelle professionnelle, le groupe SMA se devait de répondre aux besoins spécifiques de ses clients. C’est dans ce cadre qu’il propose une offre d’assurance transport et maritime, conformément aux orientations de son plan stratégique “Ambitions 2024”. Ainsi, le groupe a annoncé, ce 28 juin, le lancement de SMA Transport. Ceci, afin de couvrir les entreprises de la construction pour le transport de leurs matériaux, de leurs engins, des éléments destinés à leurs ouvrages ou des biens qui leur sont confiés. Plusieurs acquisitions pour le groupe SMA SMA avait déjà acquis, en novembre 2021, Cinabre, société spécialisée dans l’assurance transport créée en 1867. Le groupe mutualiste a aussi repris, par un transfert de portefeuille, toujours en 2021, la Compagnie nantaise d’assurances maritimes et terrestres (Cnamt). SMA Transport sera basé à Bordeaux et s’appuiera sur les équipes et le savoir-faire de Cinabre. « Le transport est une nécessité pour un grand nombre de secteurs d’activité, dont celui du BTP. Et les besoins vont croître du fait du renchérissement des prix. La protection du matériel, des marchandises et des activités maritime et transport est donc une réelle préoccupation pour laquelle le groupe SMA a la capacité de répondre. Cette offre est portée par notre filiale SMA SA, notée A+ par Fitch. Par notre parfaite connaissance sectorielle de l’assurance maritime transport, nous sommes en mesure d’accompagner. Mais aussi de protéger nos sociétaires et de répondre aux besoins du marché », a commenté Grégory Kron, directeur général adjoint assurances Iard du groupe SMA. Un double objectif pour SMA Transport SMA Transport vise un double objectif. A savoir, proposer aux assurés du groupe SMA une offre complète en assurance transport et maritime. Ceci, avec des solutions adaptées au secteur de la construction. Ces dernières étant créées par des spécialistes de leur secteur et répondant aux exigences du groupe SMA en matière de qualité de service. Mais aussi, devenir un acteur de référence dans l’assurance transport et maritime avec des experts dédiés et une offre d’assurance pour tous les industriels ayant des risques liés au transport. Ainsi que pour les entreprises spécialisées dans la chaîne de valeur du transport. La gamme des produits d’assurance de SMA SA proposée par SMA Transport répond aux besoins de toutes tailles d’entreprises, de l’artisan au groupe opérant dans le monde entier.  Elle comprend toutes les garanties couvrant les activités liées au transport avec des solutions standards et des offres sur mesure.
Il y a 2 ans et 355 jours

« Les machines Cetec travaillent en papier comme en plastique »

Nouveau hall de l’usine Cetec de Périgueux, en Dordogne. [©Cetec] Cetec vient de fêter son 50e anniversaire. Quel bilan pouvez-vous tirer du chemin parcouru ? Mathias Elié : Cetec a réussi à traverser les époques en grandissant, et a su étendre ses gammes et ses technologies. Nous avons beaucoup travaillé sur l’innovation et sur nos positions de marché. A présent, Cetec arrive à maturité comme fournisseur français de chaînes d’ensachage complètes. Ceci, sur la gamme allant de 5 à 25 kg principalement. Au-delà, il reste quelques fournisseurs européens. Que des acteurs très professionnels de la chaîne d’ensachage… Au départ, Cetec était très centré sur les machines d’ensachage de nourritures pour animaux. Mais à une période, l’entreprise s’est retrouvée en difficulté. C’est toujours dangereux d’être mono-produit… Aussi, nous nous sommes diversifiés vers d’autres industries comme la semence, la minoterie, les matériaux pour le BTP ou les produits chimiques. Ces deux dernières activités génèrent chacune 15 % de notre chiffre d’affaires France. Cetec est très bien identifié sur ses marchés. Qui est Cetec aujourd’hui ? Comment envisagez-vous l’avenir ? Nous sommes une PME familiale de 90 personnes, basée en Dordogne. C’est-à-dire au cœur des territoires. Une entreprise fondée par Jean-Claude Labrue et reprise depuis par son fils Régis. Cetec possède un unique site de production, à Périgueux et réalise un chiffre d’affaires de 13 M€. Près de 40 % sont liés à l’export en direction de l’Afrique et des Amériques. Le gisement à l’international reste énorme. Mais, malgré tout, nous avons la volonté de rééquilibrer l’origine de nos revenus entre la France et le reste du monde. Notre plan de développement actuel court jusqu’en 2025 et prévoit un chiffre d’affaires de 15 M€ à parité entre la France et l’export. Parmi nos champs d’action, les sacs de 35 kg, qui s’intègrent tout à fait à notre scope. Tout comme les sacs de moins de 5 kg, parfaits pour la nourriture pour animaux. Toutefois, les sacs de 2 kg restent notre limite basse, car en deçà, il est nécessaire de changer de machines d’ensachage. De même, nous restons centrés sur les technologies de gaines ou de sacs formés. Pas de bobines donc en ligne de mire… Avez-vous mis en place des moyens particuliers pour atteindre vos objectifs ? Nous venons d’agrandir notre usine de près de 1 900 m2, ce qui nous a permis de retrouver plus d’aisance. Mais surtout des gains en productivité et la capacité de réaliser des tests d’ensembles complets avant livraison. Cetec assure l’essentiel de sa fabrication en interne, soit plus de 80 % des sous-ensembles. Qu’il s’agisse de la chaudronnerie, de la découpe, du pliage, de la peinture… Seuls, l’électronique ou les câbles sont sous-traités. Enfin, nous restons très réactifs, en termes de service après-vente et pour la refabrication de pièces pour nos machines. La disparition progressive du plastique dans les emballages impose une évolution des machines d’ensachage… Mais quels changements cela impose-t-il ? La véritable question devrait être : ce changement de matière pour les sacs est-il durable ? En effet, régulièrement, on passe d’une technologie à une autre, mais les cycles se raccourcissent. Jusqu’à peu, le marché était très déterminé à aller vers le plastique. Puis, le contexte législatif a changé et on est reparti vers le papier. Il y a une pression gouvernementale énorme, avec la mise en place d’une taxation non négligeable sur le plastique non recyclable. Mais les filières vont progresser sur le recyclage… Il faut savoir que le papier n’est recyclable que huit fois alors que le plastique l’est indéfiniment. D’autre part, il apparaît que le papier va permettre de plus en plus de choses. Mathias Elié, responsable commercial France de Cetec. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex en cours d’assemblage dans l’usine Cetec. [©Cetec] Le nouvel atelier de câblage est équipé d’écrans tactiles. [©Cetec] Détail de ligne de fermeture de sacs sur l’ensacheuse Polyflex. [©Cetec] Ensacheuse Polyflex complète, prête à entrer en fonctionnement. [©Cetec] Dans ce contexte, Cetec est en train de créer de nouvelles générations de machines ? Déjà, nous avons procédé à pas mal de remplacements de machines. En parallèle, nous avons développé des machines acceptant les deux technologies. Ces installations s’articulent autour de deux postes. Tout d’abord, un magasin à sacs fait office de station d’ouverture. Puis, la zone de remplissage et de fermeture. Ainsi, la ligne Polyflex existe depuis cinq ans au sein de notre offre. Régis Labrue, directeur général de Cetec, avait su anticiper cette tendance lourde du marché. Aujourd’hui, une quinzaine de Polyflex tournent en France, travaillant aussi bien en 5 kg qu’en 25 kg, en papier comme en plastique. Notre leitmotiv est simple : “Ne vous casser pas la tête à choisir entre telle ou telle technologie, nos machines savent tout faire. Soit dès le départ, soit en termes d’évolutivité”. Ainsi, nos clients n’ont plus besoin de s’inquiéter en cas de changements de législation et de tendance de marché. Mais que vont devenir les équipements plus anciens ? En premier lieu, la modification de machines existante nous intéresse, car nous cherchons toujours à proposer des solutions durables. La démarche débute par un audit pour définir ce qu’il est possible de réaliser : amélioration, transformation, modification de parties spécifiques. Nous procédons souvent ainsi, mais dans la limite de certains process et d’un risque calculé. Nous faisons du rétrofit mécanique tant que cette approche est intelligente. 
Il y a 2 ans et 355 jours

L’usine Lafarge La Malle passe à la biomasse

Dans la poursuite de sa stratégie de réduction de ses émissions de carbone, la cimenterie Lafarge de La Malle a investi près de 1 M€ supplémentaire dans ses équipements. [©Lafarge] Après avoir investi 10 M€ au cours des deux dernières années pour améliorer sa performance environnementale, l’usine de La Malle, implantée à Bouc-Bel-Air (13), poursuit sa stratégie de réduction de ses émissions de carbone. Pour cela, elle investit près de 1 M€ supplémentaire dans ses équipements. Objectif : accueillir la fine de bois, un nouveau combustible non soufré issu de l’économie circulaire. Ainsi que de baisser de 10 % les émissions de soufre grâce à l’utilisation de combustibles plus vertueux. L’exploitation des déchets de bois provenant du bâtiment – et en particulier la fine de bois, inutilisable pour d’autres usages – dans le processus cimentier a été lancée en 2018. Il y a encore quelques années, entre 3 et 4 Mt/an de déchets de bois étaient enfouis sans valorisation. En 2021, la cimenterie a utilisé 41 % de combustibles alternatifs. L’objectif, d’ici à 2030 est de parvenir à des processus de combustion intégrant 65 % de déchets. Une valorisation vertueuse Cette valorisation est vertueuse à plusieurs égards : réduction de l’élimination des déchets ou de leur mise en décharge ;limitation des quantités de bois enfouies et, en conséquence, des émissions de méthane liées à leur décomposition ;baisse du recours au coke de pétrole, énergie fossile non renouvelable ;renforcement de l’économie circulaire. Ces déchets abondants se situant souvent à proximité des cimenteries, ils n’entraînent pas de trafic et de transport importants Travaux en cours La cimenterie Lafarge de La Malle s’est engagée, le 29 avril dernier, à exploiter son site sans dérogation administrative “SO2” en 2023. Impliquant de facto une baisse de ses émissions de soufre venant des argiles transformées sur le site. Mais aussi des combustibles utilisés pour chauffer le four de la cimenterie. L’usine La Malle s’est entourée d’entreprises régionales pour la conception et la réalisation de l’ensemble du génie civil, afin de pouvoir transporter, doser, sécuriser et injecter ce produit dans le four n° 1. La charpente est déjà en cours de construction pour une mise en service des injections de bois dans le mix combustible fin août 2022. Le four n° 2 de l’usine étant, quant à lui, déjà passé en phase d’essai. Puis, de développement à un système permettant d’utiliser ce nouveau combustible. 20 000 t/an de fines bois Avec une consommation prévisionnelle de l’ordre de 20 000 t/an de fines bois, la cimenterie apporte une solution circulaire pour le traitement final de déchets qui étaient auparavant non valorisés. Pour Pascal Baudoin, directeur de la cimenterie : « La Malle s’affirme comme un maillon clef de l’économie circulaire industrielle du territoire. Dans le cadre de notre feuille de route environnementale et de notre objectif de neutralité carbone, nous avons investi dans ce levier d’avenir. Qu’est la valorisation des déchets de bois du bâtiment, dans leurs fractions les plus fines qui restaient jusqu’à aujourd’hui difficiles à valoriser ».
Il y a 2 ans et 355 jours

Cembureau, ravi de l’ajustement du carbone aux frontières de l’UE

[©Eurostat] L’Association européenne du ciment, Cembureau se félicite de l’adoption des rapports du Parlement européen sur le système européen d’échange de quotas d’émission (ETS). Ainsi que sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union européenne (CBAM). « Notre secteur a besoin d’un cadre réglementaire cohérent et prévisible pour concrétiser ses ambitions de neutralité carbone, rappelle Koen Coppenholle, président du Cembureau. Les textes qui viennent d’être adoptés offrent des améliorations significatives sur des questions clefs, que nous saluons. Celles-ci concernent aussi bien le renforcement du CBAM que l’inclusion des émissions indirectes. Ou encore la nécessité d’une solution d’exportation solide pour les secteurs CBAM et l’inclusion de l’incinération des déchets dans l’EU ETS. » Toutefois, Cembureauregrette que le compromis trouvé suggère de retarder d’un an la mise en œuvre de CBAM, à un moment où les importations de ciment de l’Union européenne augmentent de façon exponentielle… Financer l’innovation En effet, les données d’Eurostat montrent que ces importations ont grimpé de 300 % au cours des cinq dernières années (2016-2021). Ceci, avec des pics spécifiques lorsque le prix du carbone était au plus haut (+ 25 % en 2020 et + 54 % en 2021). Les données disponibles pour les trois premiers mois de 2022 révèlent une nouvelle augmentation de + 47 % par rapport à la même période en 2021. Dans ce contexte, Cembureau préconise la mise en place d’un CBAM “étanche”. Ainsi qu’une mise en œuvre réaliste en ce qui concerne la suppression progressive de l’allocation gratuite. Lire aussi : Shift Project – Réduire son empreinte carbone « Dans la perspective des discussions trilogues1, nous appelons les négociateurs à renforcer davantage le CBAM. Et à convenir de son introduction en temps opportun, reprend Koen Coppenholle. Nous pensons aussi que notre industrie a besoin d’un cadre réglementaire de soutien pour la capture du carbone et pour son utilisation. Par exemple, à travers le financement de l’innovation et des règles de comptabilisation équitables du CO2. En effet, les projets de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) du secteur cimentier européen sont essentiels dans la décarbonisation de notre industrie. » 1Réunions tripartites informelles sur des propositions législatives entre des représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission européenne.
Il y a 2 ans et 355 jours

Podcast #14 – Les Pavin de Lafarge : De la monarchie à l’industrie

Article initialement publié en 2008 Ils sont deux frères. Deux frères qui ont choisi d’exploiter la carrière familiale plutôt que de suivre les usages de leur milieu social, ceux des propriétaire fonciers gérant leur patrimoine tout en profitant du bon temps. Léon Pavin de Lafarge1 a 26 ans en 1833. Alors que sa formation de polytechnicien lui ouvre de nombreuses perspectives, il choisit de prendre la direction de la carrière familiale acquise quelques années plus tôt par son aïeul. L’usine comporte deux fours. Léon décide d’en construire trois nouveaux plus hauts et plus productifs. La petite affaire familiale prend rapidement de l’essor. Léon use de ses relations, des anciens camarades de polytechnique devenus ingénieurs du Génie Maritime et des Ponts et Chaussées. La chaux de Lafarge est utilisée à la construction de ponts de la vallée du Rhône, est livrée dans les ports de Méditerranée… Léon Pavin de Lafarge. [©Lafarge] Décembre 1839. L’affaire marche bien lorsque Léon décide d’arrêter et de passer la main à son frère cadet, Edouard, un jeune autodidacte au sens inné des affaires. Un abandon de courte durée puisque Edouard et Léon s’associent en 1848 pour créer la Société de Lafarge Frères. Acquisitions de carrières, création d’antennes, ouvertures d’agences en France… En 1864, la réputation de la chaux de Lafarge traverse le bassin méditerranéen et les frères Pavin fournissent 110 000 t de chaux pour le canal de Suez. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 2 ans et 355 jours

Cérib : Journées Expertise & Construction 100 % digitales

Les Journées Expertise & Construction, le rendez-vous de référence de l’innovation pour tous les acteurs de la construction [©Cérib] Du 4 au 7 juillet prochain, le Cérib organise ses Journées Expertise & Construction dans un format 100 % digital pour la 2e année consécutive. Ce rendez-vous de référence de l’innovation permet de partager avec l’ensemble des acteurs de la construction les connaissances techniques et scientifiques du Cérib. Et d’échanger autour des grandes thématiques qui font l’actualité du secteur. Au programme de cette 7e édition : 5 conférences thématiques. Mais aussi des temps de partage pour questionner, débattre et échanger en direct. Les conférences seront accessibles aux jours et horaires indiqués dans le programme, depuis la chaîne Youtube du Cérib. D’une durée de 20 à 30 mn, elles seront suivies de temps d’échanges en direct. A l’issue des Journées Expertise & Construction, les conférences seront disponibles en rediffusion. Lundi 4 juillet • De 10 h 00 à 11 h 30BBClic® 2020 : un démonstrateur pour positionner les solutions préfabriquées en béton pour la RE 2020Conférence animée par Nicolas Tinseau (Cérib) et Dominica Lizarazu (Perin & Cie) Mardi 5 juillet • De 10h 00 à 11 h 30Incendie en tunnel : justifier le niveau de sécurité de vos ouvragesConférence animée par Bérénice Moreau (Cérib) et Christophe Tessier (Cérib) • De 14 h 00 à 15 h 30 L’utilisation de l’approche performantielle de la durabilité en contexte opérationnelConférence animée par Blandine Albert (Lafarge France) et Jonathan Mai-Nhu (Cérib) Mercredi 6 juillet • De 10 h à 11 h 30Et si la formation était la solution pour une filière performante et innovante aujourd’hui et demain ?Conférence animée par Aline Gouhier (Cérib), Isabelle Filannino (Cérib) et Marc Dennery (C-Campus) Jeudi 7 juillet • De 10 h 00 à 11 h 30La métrologie 4.0 au service de l’industrie du bétonConférence animée par Kais Mehiri (Cérib) et Nicolas Tempête (Cérib).
Il y a 2 ans et 356 jours

Chatard réinvente le blouson

Le nouveau blouson de Chatard s’intègre dans la gamme Green Tech de la marque [©Chatard] Concepteur d’EPI, Chatard dévoile son nouveau blouson haute visibilité en polyester recyclé, qui complète sa gamme Green Tech. A la fois pour homme et pour femme (avec une coupe cintrée), ce vêtement est un réel “couteau suisse”, car il répond à de nombreuses problématiques des personnels de chantiers. En effet, il s’adapte aux différentes conditions climatiques. Avec ses manches amovibles et la possibilité d’avoir une capuche, ce blouson peut être porté par temps de pluie, chaud ou froid. De plus, il est compatible avec les parkas de la même gamme. Ses couleurs sont personnalisables. Ce blouson est fabriqué dans un tissu stretch, issu à 80 % de polyester recyclé. Il répond ainsi à la démarche de Chatard de réduire l’impact environnemental de ses produits. Pour aller dans ce sens, ce vêtement offre une importante durabilité dans le temps. Des solutions de réparation sont même proposées par la marque.
Il y a 2 ans et 356 jours

Réélection de Bertrand Bedel à la présidence de la Fib

Bertrand Bedel est réélu à la présidence de la Fib pour un mandant d’un an. [© FIB] La Fédération de l’industrie du béton (Fib) vient d’annoncer la réélection de Bertrand Bedel à sa présidence. Ceci, pour un mandat d’un an. En parallèle, celui-ci est aussi président du Cérib. Bertrand Bedel a établi sa nouvelle feuille de route dans la continuité des objectifs déjà mis en place. Ainsi, il apportera les réponses aux exigences en lien avec la RE 2020 avec des solutions préfabriquées. De plus, Bertrand Bedel mettra en avant la dynamique d’écologie territoriale de la filière béton et de ses usines partout en France. Par ailleurs, étant dans une démarche de création de valeurs locales et durables, la Fib veut pouvoir tracer les matériaux. Bertrand Bedel a donc comme ambition d’inscrire l’industrie du béton dans une approche d’économie circulaire. Enfin, la Fédération et Bertrand Bedel souhaitent participer aux travaux de l’éco-organisme Ecominéro (la Fib en est un des membres-fondateurs). Lire aussi : Bertrand Bedel, nouveau président de la Fédération de l’industrie du béton
Il y a 2 ans et 360 jours

“Les Coulisses du Bâtiment” font leur entrée en scène

“Les Coulisses du Bâtiment” auront lieu les 13 et 14 octobre prochains. [©FFB] “Les Coulisses du Bâtiment” auront lieu les 13 et 14 octobre prochains. A l’occasion de la 20e édition, près de 200 chantiers et ateliers seront exceptionnellement accessibles dans toute la France. Organisé par la FFB, l’évènement permettra aux jeunes de découvrir gratuitement la face cachée et tous les secrets du monde de la construction ou de la rénovation. Maisons individuelles, immeubles de bureaux ou encore monuments historiques ouvriront leurs portes pour dévoiler leurs “coulisses” à différentes étapes d’avancement des travaux. Lire aussi : Le CCCA-BTP lance sa plate-forme pour les jeunes L’objectif de cette opération est de faire connaître le monde du bâtiment d’une manière originale et interactive. C’est aussi l’occasion de permettre aux visiteurs d’être les témoins des réalisations de demain et de se forger leur propre opinion sur le secteur. Chaque année, “Les Coulisses du Bâtiment” attirent 75 000 visiteurs. L’évènement propose des visites sécurisées et animées par les professionnels eux-mêmes. Toutes les infos sont disponibles [ici].
Il y a 2 ans et 361 jours

Mercedes-Benz Trucks dévoile sa gamme de véhicules électriques

Mercedes-Benz Trucks propose une palette de véhicules pour ces secteurs. [©Mercedes-Benz Trucks] Les véhicules urbains sont utilisés de multiples façons. Ils peuvent servir pour le nettoyage des rues, le déneigement, la récupération des déchets ou les chantiers. De ce fait, les fabricants de matériels doivent adapter leurs produits pour assurer à la fois la performance, la sécurité et le respect de l’environnement. C’est pourquoi Mercedes-Benz Trucks propose une palette de véhicules pour ces secteurs. Et pour le prouver, la marque était présente à l’IFAT de Munich du 30 mai au 3 juin 2022. Ce salon mondial est dédié à la gestion de l’eau, des eaux usées, des déchets et des matières premières. Durant cette période, Mercedes-Benz Trucks a donnéun aperçu détaillé de sa gamme de véhicules. Parmi les produits majeurs de la marque figurent les camions eEconic, carrossés avec une benne de collecte de déchets Zöller, et eActros, ainsi que divers véhicules Unimog. Les véhicules de Mercedes-Benz Trucks « Nos produits entièrement électriques sont neutres, en termes de CO2, explique Ralf Forcher, responsable de Mercedes-Benz Trucks. Ils émettent peu de bruit et constituent donc la solution idéale, notamment pour une utilisation urbaine. » En ce qui concerne les caractéristiques des véhicules, les batteries de l’eEconic se composent de trois packs, chacun ayant une capacité de 112 kWh, dont environ 97 kWh, utilisable, tout comme l’eActros. Le cockpit multimédia interactif installé fournit un flux continu d’informations sur l’état de charge, l’autonomie restante et la consommation d’énergie actuelle. Lire aussi :Mercedes-Benz nomme un nouveau responsable de l’activité “occasion” Les camions sont équipés d’assistant au freinage d’urgence et aux virages. Et résistent aussi aux températures ambiantes comme les plus basses. Quant à l’eActros, Mercedes-Benz Trucks a installé la solution “tout-en-un” eWorX. Développée par ZF, cette dernière permet une grande variété de cas d’utilisation pour les véhicules utilitaires électriques. Le système se présente sous la forme d’une solution plug-and-work1 standard. Il permet de piloter une large gamme d’équipements de travail, tels que des élévateurs à crochet, des chargeurs multi-bennes ou des grues de chargement installées sur des véhicules commerciaux électriques. De plus, les deux moteurs génèrent une puissance continue de 330 kW et de pointe de 400 kW. Avec quatre batteries, l’autonomie de l’eActros peut aller jusqu’à 400 km. 1Installé et prêt à l’usage.
Il y a 2 ans et 362 jours

Rep : Le cahier des charges des éco-organismes au Journal Officiel

Près de 5 000 t/an de matières recyclées sont utilisées sur les sites de production d’Isover de laine de verre (la laine de verre est composée a minima de 40 % de verre recyclé) et 200 t de déchets récupérés sur les chantiers en 2019. [©Saint-Gobain] Après des reports, des sessions de discussions, de multiples consultations, la Rep pour les produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) devient plus claire. Ainsi, le 21 juin dernier, le cahier des charges des éco-organismes a été publié au Journal Officiel (arrêté du 10 juin 2022). Les différentes entités à l’image d’Ecominéro ou encore Valobat vont pouvoir constituer leur dossier pour être agréées et prendre part à la récupération et le recyclage des déchets du bâtiment. Lire aussi : Dossier : Recyclage et valorisation Selon l’arrêté, plusieurs éco-organismes peuvent s’inscrire dans le même secteur et des initiatives individuelles peuvent subsister. Cependant, ils doivent coopérer et œuvrer sous l’égide d’organismes coordonnateurs. Ces derniers sont chargés : – d’assurer la coordination des travaux entre les éco-organismes, – de créer un service de guichet unique proposant une mise en relation avec les services de la Rep pour les usagers. Mais aussi une interface administrative unique pour les collectivités territoriales en charge du service public de gestion des déchets (SPGD), – de répartir les obligations des éco-organismes relatives à la collecte des déchets issus de PMCB, notamment de ceux générés par des catastrophes naturelles ou accidentelles et de ceux abandonnés de manière sauvage. Toutes les spécificités du rôle et les devoirs des organismes coordonnateurs sont à retrouver dans l’annexe III de l’arrêté du 10 juin 2022. Des organismes coordonnateurs comme interlocuteurs uniques Le texte fixe aussi des taux de collecte, de recyclage et de réemploi. Pour les déchets inertes, l’objectif de collecte est de 82 % en 2024 et de 93 % en 2027. Pour les autres matériaux, le taux s’élève à 53 % en 2024 et 62 % en 2027. En termes de valorisation, il faudra atteindre 77 % en 2024 et 88 % en 2027 pour les déchets inertes et 48 % en 2024 et 57 % en 2027 pour les autres. Lire aussi :Valobat : La Rep en fer de lance pour le recyclage des déchets Les taux de recyclage devront s’élever à 35 % et 43 % (respectivement en 2024 et 2027 pour les déchets inertes) et 39 % et 45 % (respectivement en 2024 et 2027 pour les autres déchets hors métaux). Certains flux de matériaux disposent de taux de recyclages précis. Ainsi, pour les paliers 2024 et 2027, les chiffres sont de : 60 % pour le béton (pour les deux paliers),90 % pour le métal (pour les deux paliers),42 %, puis 45 % pour le bois,19 % et 37 % pour le plâtre,17 % et 24 % pour les plastiques,4 % et 18 % pour le verre. Le réemploi et la réutilisation font aussi l’objet d’objectifs. Ainsi, les éco-organismes des PMCB devront atteindre un pourcentage minimal de 2 % en 2024 et 4 % en 2027.Pour le moment, la mise en place de la Rep Bâtiment est toujours fixée au plus tard au 1er janvier 2023. D’ici là, la liste des éco-organismes agréés et des organismes coordonnateurs ne devrait pas tarder à se faire savoir…
Il y a 2 ans et 362 jours

Andreas Hactergal, nouveau Dg d’Ammann France

Andreas Hactergal est le nouveau directeur général d’Ammann France. [©Ammann] Ammann vient d’annoncer la nomination d’Andreas Hactergal au poste de directeur général de sa filiale française. Ce dernier succède à Patrick Degen, qui se lance dans de nouvelles aventures professionnelles. Andreas Hactergal assurera le pilotage de la société, en s’appuyant sur le comité́ de direction en place. Et poursuivra la stratégie commerciale de la filiale mise en place par Bernd Holz, vice-président du groupe. Andreas Hactergal possède une longue expérience sur le marché européen des machines de construction. Il a passé 7 ans en tant que directeur ventes et marketing Emea pour Yanmar Compact Equipment. Là, il a développé une bonne connaissance de la distribution de machines compactes. Cette expérience va permettre à Ammann de renforcer sa position sur le marché français pour les machines d’équipement et les installations. Pour mémoire, Ammann fabrique des postes d’enrobage et des centrales à béton, ainsi que des machines de compactage et des finisseurs. Ceci, sur neuf sites de production situés au Brésil, en Chine, en Europe et en Inde. Son cœur de compétence est la construction de routes et les infrastructures de transport.
Il y a 2 ans et 363 jours

Le secteur du BTP mis à rude épreuve

L’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. [©ACPresse] Le BTP s’accroche. Malgré les difficultés d’approvisionnement et de recrutement, l’activité du secteur garde une bonne dynamique sur le début 2022, selon la FFB. En témoigne le niveau élevé des carnets de commandes de plus de sept mois à la fin mars. Les entreprises résistent, notamment grâce au lancement des remboursements des prêts garantis par l’Etat (PGE). Ainsi, le nombre de défaillances sur les quatre premiers mois de 2022 s’avère 40 % inférieur à celui de 2019. Lire aussi :L’Ecima fait part de son inquiétude au nouveau gouvernement En parallèle, l’emploi continue de progresser avec plus de 8 000 postes créés sur le premier trimestre. Depuis le printemps 2020, le BTP affiche 86 600 postes supplémentaires, soit une hausse de 7 %. Cependant, le secteur peine à trouver de nouvelles recrues. A cela s’ajoute une crise des matériaux qui reste toujours d’actualité. La hausse des prix des matériaux Selon l’Insee, entre novembre 2021 et avril 2022, les prix de l’acier et de l’aluminium ont augmenté de 27 %. Les tuiles enregistrent aussi une hausse de 20 %, tout comme les produits en PVC (16 %), en céramique (12 %), en cuivre ou encore en plastique (10 %). De manière générale, l’index BT01 calculé par l’Insee résume l’ensemble des coûts d’une entreprise moyenne du bâtiment. Il affiche une hausse de + 3 % sur les trois premiers mois de 2022. En comparaison, sur l’ensemble de l’année 2021, les chiffres montraient une hausse de + 5 %. Lire aussi :Bourgogne – Franche-Comté : Bonne tenue de la construction dans l’Est Par ailleurs, des craintes sur l’activité en 2023 se font ressentir. En effet, l’inquiétude se renforce sur le logement neuf à moyen terme. La FFB et d’autres acteurs de la construction ont déjà signalé sa probable chute à l’horizon de la fin 2022. En témoigne la baisse de 8 % des permis de construire pour les maisons individuelles en avril 2022 par rapport à avril 2021. Quant au logement collectif, les ventes continuent de plonger et la situation des permis progresse lentement sous l’effet de l’anticipation de la RE 2020. Les Assises du BTP très attendues Pour redresser la barre, la FFB compte sur les Assises du BTP. Annoncées par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ces dernières permettront d’aborder tous les sujets de préoccupations que le secteur subit. « Il faudra revenir sur la solidarité de la filière et réfléchir sur l’indexation des prix des marchés et des aides comme les CEE et MaPrimeRénov’ », déclare Olivier Salleron, président de la FFB. Les Assises du BTP seront aussi l’occasion d’aborder la transition écologique et numérique. Un point crucial pour la transformation du secteur, en termes de marchés, d’emplois ou de formations. Ce regroupement devrait ainsi permettre de réguler tout un secteur qui maintient le cap, mais qui fait face à de nombreuses menaces qui le fragilisent…
Il y a 2 ans et 363 jours

Cemex décarbone le transport de ses matériaux de construction

Cemex s’est ainsi engagé à réduire ses émissions de carbone liées aux transports routier, ferroviaire et fluvial de 12 % d’ici à 2024. [©Photothèque Cemex] Conscient de l’enjeu majeur que représente la décarbonation de ses activités, y compris dans le transport des matériaux. Cemex incite ses transporteurs réguliers à investir dans des véhicules utilisant des carburants alternatifs. Ainsi, plusieurs des camions transportant les matériaux du groupe roulent au gaz naturel, au biogaz ou encore au biocarburant. Déjà engagé depuis de nombreuses années dans la décarbonation de ses activités, le bétonnier s’oriente davantage dans celle de ses transports. En effet, depuis le printemps 2022, les véhicules du groupe utilisant des carburants alternatifs ou de l’énergie électrique sont signalés d’un marquage spécifique. « L’un de nos transporteurs en Ile-de-France utilise un semi-remorque roulant au gaz naturel et équipée d’une toupie indépendante de 12 m3 100 % électrique. Ce camion figure parmi les premiers semi-remorques avec cuve électrique en France. Le tracteur a été construit par Volvo et la remorque par le Belge Debuf. Il présente l’avantage d’être moins polluant que les véhicules conventionnels, pour lesquels jusqu’à 40 % de l’énergie est dédiée à faire tourner la cuve », indique Emanuel Mendes, directeur logistique BPE. Un marquage pour valoriser l’action climatique de Cemex Le groupe a ainsi imaginé le logo “Future In Action” pour ses véhicules roulant aux énergies moins polluantes et spécifiant l’énergie alternative utilisée. Entre mars et juin, les premiers marquages ont été réalisés sur un camion-benne, un deux toupies, dont une sur un semi-remorque électrique. Dans les mois à venir et partout en France, tous les nouveaux véhicules utilisant des carburants alternatifs seront logotés. « Cemex est engagé de longue date en faveur de la réduction de son empreinte carbone. A travers “Future In Action”, notre stratégie d’action climatique, nous nous sommes fixés pour objectif de réduire de 55 % d’ici à 2030 les émissions de carbone de nos activités en Europe. Ceci, afin d’atteindre les objectifs des accords de Paris », conclut Louis Natter, directeur développement durable. Cemex s’est engagé à réduire ses émissions de carbone liées aux transports routier, ferroviaire et fluvial de 12 % d’ici à 2024.
Il y a 2 ans et 364 jours

Trois nouveaux directeurs au sein du Sfic

Pôle “Application” du Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), Cimbéton vient de nommer trois nouveaux directeurs. En charge respectivement des questions de bâtiment, de génie civil, et des routes et terrassements. « Ce renforcement des équipes s’inscrit pleinement dans les ambitions et les objectifs de l’industrie cimentière en faveur de la décarbonation et du développement d’une construction durable », indique le Sfic. Le parcours de Stéphane Herbin Stéphane Herbin est nommé directeur bâtiment. Il succède à Laurent Truchon. « Incontournable dans la construction, le béton est destiné à toutes formes d’ouvrages et doit, à ce titre, répondre aux enjeux majeurs du développement durable. Et accompagner les nécessaires mutations du secteur du bâtiment dans les prochaines années. RE 2020, économie circulaire, flexibilité et mixité, gestion de ressources et des déchets, sont les principales thématiques. Sur lesquelles l’industrie cimentière œuvre, met au point et diffuse des solutions », rappelle Stéphane Herbin, définissant ainsi les orientations qu’il entend porter en tant que directeur bâtiment. Architecte DPLG, Stéphane Herbin débute sa carrière, en exerçant pendant une dizaine d’années au sein de diverses agences d’architecture. En 2000, il rejoint le Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), qui lui confie une mission de développement et de promotion des systèmes constructifs à base d’acier pour le logement collectif. Par la suite, il dirige des projets de recherche et d’innovation sur les différents aspects du développement durable. Mais aussi sur la problématique de la corrosion des bâtiments et ouvrages, ainsi que de l’application du BIM dans la modélisation des données. Ces travaux se sont traduits par l’élaboration de Fdes collectives, la création du configurateur save-construction.com, et la participation active aux normes NF EN 15804 et NF EN 15978 aux niveaux français et européen. Après une vingtaine d’années au service du CTICM, il apporte ses compétences auprès d’UPFactor, spécialisé dans la surélévation de bâtiments existants. Puis, rejoint en mai 2022 Cimbéton, le pôle application du Sfic. Le parcours de Benjamin Daubilly Benjamin Daubilly rejoint le Sfic en mars 2022 en tant que directeur génie civil. Il succède à Patrick Guiraud, qui a fait valoir ses droits à la retraite. « Les solutions en béton offrent une large palette d’utilisations en génie civil, dont la pérennité n’est plus à démontrer. Les constituants du béton, le dimensionnement des ouvrages… font l’objet de nombreuses avancées techniques qui sont compatibles avec les enjeux de la société. A savoir, le respect de la biodiversité, l’économie circulaire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre… Il convient de promouvoir ces avancées, en particulier auprès des maîtres d’ouvrage, comme des solutions efficaces et durables », rappelle Benjamin Daubilly. Et de conclure : « Si les attentes sont grandes, les possibilités du béton sont, elles, infinies ». Ingénieur, diplômé des Mines d’Alès en 1999, option génie civil, ressources et aménagement, Benjamin Daubilly débute sa carrière en Nouvelle Calédonie en tant que responsable d’exploitation sur une mine de nickel. Avant de revenir en métropole, intervenant sur des sites d’exploitation de granulats, de roches massives et de sablières. En 2006, il rejoint la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), prenant en charge les sujets de normalisation et de réglementation technique. Dans ce cadre, il participe à la révision de la norme béton EN 206 et de son complément national. Ainsi qu’à l’élaboration des fascicules du CCTG portant sur le référentiel “Génie civil 2010”. En 2015, il est nommé délégué général de l’Union des métiers de la terre et de la mer (UMTM), organisme affilié à la FNTP, qui regroupe quatre syndicats professionnels dans le domaine des fondations spéciales, des terrassements, des travaux maritimes et fluviaux et des travaux souterrains. Le parcours de Cédric Le Gouil Cédric Le Gouil rejoint le Sfic, en mai 2022, en tant que directeur routes et terrassements. Il succède à Joseph Abdo. « Les performances structurelles et de durabilité des infrastructures mises en œuvre à base de matériaux aux liants hydrauliques ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui et demain, les produits cimentiers vont continuer d’apporter des solutions pérennes et innovantes, tant pour la construction que pour l’entretien des infrastructures routières », explique Cédric Le Gouil. HerbinEt de poursuivre : « Historiquement engagée dans les évolutions de l’aménagement territorial, la profession va poursuivre ses efforts et accélérer sa transformation des process industriels pour les rendre encore plus vertueux. Le développement de nouvelles formulations de liants et de matériaux, l’optimisation des méthodes de construction, ainsi que l’apport de nouvelles fonctionnalités au travers de produits innovants contribueront pleinement à cette démarche de développement responsable. En phase avec les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux. Je m’attacherai, dans mes nouvelles fonctions, à promouvoir toutes ces nouvelles solutions développées par l’industrie cimentière ». De formation universitaire scientifique et diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris, option matériaux avancés et management en 2002, Cédric Le Gouil travaille pendant 20 ans au sein de la Direction technique, R&D du groupe Colas, à Magny-Les Hameaux (78). Il y fait ses premières armes au service “Enrobés bitumeux”, avant de rejoindre celui des matériaux et liants hydrauliques. Poursuivant sa carrière chez Colas, Cédric Le Gouil intègre, en 2021, la direction développement en tant que responsable technique et développement.
Il y a 3 ans et 2 jours

Zéro artificialisation nette : Le Sénat consulte les élus locaux

Le “Zéro artificialisation nette” (Zan) consiste à réduire au maximum l’extension des villes pour lutter contre le déréglement climatique. Promulguée en 2021, la loi Climat-Résilience a intégré l’objectif “Zéro artificialisation nette” (Zan) dans sa lutte contre le dérèglement climatique. Ce projet consiste à réduire au maximum l’extension des villes. Il a pour but de limiter les constructions sur les espaces naturels ou agricoles. Et d’accorder plus de place à la nature dans le milieu urbain. Le Zan est un objectif prévu pour 2050. D’ici 2030, il devrait permettre une diminution de 50 % du rythme d’artificialisation. Neuf mois après l’adoption de la loi Climat-Résilience, de nombreuses ambitions de réduction de l’artificialisation des sols ont été fixées. Cela, afin d’accroître la résilience économique et environnementale des territoires. Ainsi, les collectivités s’engagent dans la protection des milieux naturels. Résoudre les problématiques du Zan Cependant, le gouvernement est soumis à plusieurs interrogations de la part des élus locaux sur la mise en œuvre concrète du “Zéro artificialisation nette”. En effet, certains points de ce projet de loi sont contradictoires et empêchent sa bonne application. C’est pourquoi le Sénat a organisé, à partir du 19 mai dernier, une consultation en ligne des élus locaux pour identifier et résoudre les difficultés de mise Lire aussi : SNBPE : Vingt mille lieux sous la terre  en place du projet de loi. Ouverte jusqu’au lundi 27 juin, cette démarche vise à recueillir des témoignages. Ainsi, le Sénat propose un questionnaire qui permet à l’ensemble des collectivités de l’informer sur les problèmes rencontrés et de lui transmettre des suggestions. A l’issue de la consultation, une proposition de loi visant à mieux articuler une politique de sobriété foncière sur l’ensemble du territoire français pourrait être rédigée. Lien de la consultation en ligne ici.
Il y a 3 ans et 3 jours

Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de la gamme Rutherma

Schöck France obtient une Fdes pour l’ensemble de sa gamme Rutherma. [©Schöck France] Il y trois ans, Schöck France obtenait une Fiche de déclaration environnementale et sanitaire (Fdes) pour ses rupteurs Rutherma type DF, DF-VM, valable jusqu’au 1er janvier 2024. Ces derniers permettent de réduire jusqu’à 85 % des déperditions énergétiques générées par les ponts thermiques. Désormais, une seconde Fdes s’étend sur l’ensemble de la gamme Rutherma. Ainsi, les rupteurs de types DFi, DFi VM, Ki, DB, D et RF sont couverts jusqu’en avril 2027. Schöck France en mode bas carbone Les rupteurs de ponts thermiques Rutherma affichent d’ailleurs une valeur de 12,2 kgeqCO2. Le dernier-né de Schöck France, le DFi, suit la même dynamique que la gamme, avec une conductivité thermique de λ = 0,031 w/m.K. De plus, l’industriel s’engage à faciliter le travail des professionnels du bâtiment. Lire aussi : Le Rutherma type DFi de Schöck fait peau neuve Avec le logiciel Open Bim Schöck, ces derniers peuvent dimensionner, implanter et optimiser le traitement des ponts thermiques avec les rupteurs Rutherma dès la phase de conception des projets. Cela permet de répondre aux exigences de la RE 2020. Et de bénéficier d’une maîtrise de l’enveloppe budgétaire en amont des réalisations.
Il y a 3 ans et 3 jours

Dalmec : Un manipulateur pour les coffrages bois

Le Partner Equo de Dalmec. [©Dalmec] Le nouveau manipulateur Dalmec, type Partner Equo sur colonne est destiné à la prise, au levage, au déplacement et à la dépose d’éléments en bois aux dimensions, formes et poids variables. Il est pourvu d’un outil de préhension à ventouse conçu sur mesure. Ceci, pour favoriser la prise de charge des pièces à manœuvrer, comme les coffrages en bois. Cet outil de préhension est relié au bras terminal du manipulateur et est adapté aux matériaux à transporter. Sans aucun effort Combiné avec un système de maintien à fourche, il permet de prélever en toute sécurité les éléments en bois depuis un convoyeur à rouleaux. Mais aussi de les basculer à 45° et de les positionner sans aucun effort. Lire aussi : Dalmec repense son manipulateur à câble De plus, ce nouveau manipulateur a la particularité d’être doté d’un très grand rayon d’action, pouvant atteindre 6,20 m. Cette envergure est obtenue grâce au bras terminal, dont la longueur a été adaptée et allongée. Elle permet à l’opérateur de saisir et de déplacer avec aisance les pièces en bois dans tout l’espace opérationnel, en profitant d’une ergonomie optimale. A l’air comprimé N’utilisant que l’air comprimé comme énergie, le manipulateur Partner Equo offre une grande maniabilité des mouvements pour les utilisateurs. Les efforts physiques et les risques de TMS sont annihilés avec des conditions de travail améliorées. Par ailleurs, ce manipulateur s’intègre tout à fait dans les environnements de travail exigus grâce à sa structure évolutive et aux infinies possibilités de faire varier les formes et les dimensions du bras terminal.
Il y a 3 ans et 3 jours

Vicat lance la marque Lithosys dédiée à l’impression 3D béton

La technologie d’impression 3D permet de réaliser des structures avec des formes complexes. [©AC Presse] Vicat confirme son entrée dans le marché de l’impression 3D béton. Le groupe cimentier a dévoilé sa marque Lithosys. L’objectif ? Devenir un acteur majeur de la construction additive en France et à l’international. « Lithosys est une création 100 % Vicat, » explique Olivier Martinage, responsable impression 3D chez Vicat. L’industriel travaille sur cette offre depuis 2017. Et a investi plusieurs millions d’euros pour sa conception, notamment pour son unité de production basée à Chambéry (73). Cette nouvelle offre propose ainsi sa propre solution de fabrication. A savoir, un bras robotisé équipé d’un extrudeur capable de déposer le béton couche par couche et de réaliser des structures avec des formes complexes. Elle comprend aussi le développement “d’encres” cimentière sur mesure conçues pour l’impression 3D. « C’est comme de la pâte à modeler avec l’option “sable mouvant” ! », poursuit Olivier Martinage. Entre terre et mer Lithosys sera consacrée aux marchés de la construction, du milieu sous-marin ou encore du mobilier urbain. D’ailleurs le groupe a travaillé sur des projets liés à ces trois secteurs. Tout d’abord, Vicat a fourni “l’encre” pour l’élaboration de “Viliaprint”, un projet de cinq maisons construites avec le procédé d’impression 3D. Il a aussi collaboré avec la marque Bathyreef. Dans le cadre de ce partenariat, un récif artificiel a été imprimé et immergé à 2 400 m de profondeur au large de Toulon (83). Enfin, le groupe participe au Cirmap pour fabriquer du mobilier urbain. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE « Grâce à ce procédé, nous proposons, avec Lithosys, un accompagnement sur mesure pour donner vie aux projets les plus audacieux, reprend Olivier Martinage. L’impression 3D béton est une technologie au croisement des transitions numériques et écologiques. » En effet, elle propose de nombreux avantages. Elle diminue le volume de matières utilisées de 50 à 70 %. « Ce procédé permet de mettre le bon béton au bon endroit. Cela nous donne ainsi la possibilité d’éviter au maximum les déchets, qui constituent un problème majeur, notamment dans le secteur de la construction. » De plus, le pôle R&D de Vicat travaille sur des encres à base de produits biosourcés et 100 % recyclés. Les avantages de l’impression 3D Par ailleurs, le procédé d’impression 3D augmente la capacité de production de près de 30 % en comparaison à une construction traditionnelle. Enfin, il garantit de meilleures conditions de travail pour les salariés. Il évite les tâches pénibles pour les compagnons et assure leur sécurité. « En ce qui concerne le prix, un surcoût de 25 % est à prévoir, conclut Olivier Martinage. Mais nous sommes convaincus que cette technologie permettra de repenser les méthodes de construction d’aujourd’hui et de demain. Cela permettra, à long terme, de réguler les prix. »
Il y a 3 ans et 4 jours

Edmond Souvignet, le fondateur d’Alphi, s’en est allé

Edmond Souvignet, fondateur de la société de coffrages Alphi. C’est par le biais des réseaux sociaux que la société Alphi a annoncé le décès d’Edmond Souvignet, fondateur de l’entreprise, le 14 juin 2022. « A la fois technicien et visionnaire de l’avenir du coffrage, Edmond Souvignet avait fondé son entreprise en 1995, lui donnant les prénoms de ses fils Alexandre et Philippe, pour créer Alphi. Une preuve d’amour et de confiance. Preuve renouvelée quelques années plus tard lors de la transmission d’Alphi aux deux frères », rappelle le communiqué. Dès l’origine d’Alphi, Edmond Souvignet s’était engagé vers une conception novatrice et humaine du coffrage, dans une démarche du “prendre soin” tant des collaborateurs que des opérateurs sur les chantiers. Cette vision et ces valeurs continuent aujourd’hui à être portées par ses fils. Le prendre soin d’Alphi Alexandre Souvignet l’a très bien expliqué dans un entretien exclusif accordé à Béton[s] le Magazine, paru dans le n° 97 en novembre 2021 (à découvrir ici). C’est cette même approche qui permet à Alphi de poursuivre son développement aussi bien à l’international que sur le territoire français. A un titre plus personnel, en qualité de journaliste de la presse technique, j’ai croisé Edmond Souvignet à de nombreuses reprises durant sa carrière professionnelle. Je me rappelle d’une personne passionnée, exigeante, explicite, attentive, à l’image de son entreprise et toujours très professionnelle. Une personnalité forte et attachante à la fois. L’équipe de Béton[s] le Magazine se joint à moi pour apporter notre soutien à la famille Souvignet et aux “Alphengers”, c’est-à-dire aux collaborateurs d’Alphi, comme ils se sont baptisés eux-mêmes. Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 4 jours

Fisher lance une nouvelle génération de systèmes de rails insert

Disposant d’une ETE-18/0862 dans le béton fissuré, ce système de fixations complet est composé de rails et de tiges d’ancrage pré-montés en usine. [©Fischer] Fischer s’attache à développer des solutions d’ancrage innovantes, assurant une grande sécurité aux ouvrages. Pour les applications dans le domaine de la construction d’immeubles, de bâtiments industriels, de centrales électriques, de tunnels…, le spécialiste des fixations a conçu une nouvelle génération de rails insert, qui intègrent le processus BIM. Disposant d’une ETE-18/0862 dans le béton fissuré, ce système de fixations complet est composé de rails et de tiges d’ancrage pré-montés en usine. A savoir, des rails en forme de “C” matricés à froid ou laminés à chaud avec des tiges d’ancrage en forme de “I” ou cylindriques soudées au rail. De multiples avantages Les angles du rail sont renforcés, ce qui permet une tenue stable des ouvrages. Ce système offre une grande souplesse d’utilisation et un gain de temps de pose. Il évite d’endommager la structure existante et garantit des installations sûres. Les tiges d’ancrage solidaires du rail sont ancrées en profondeur dans la structure en béton pour supporter les charges. Le nouveau système de rails insert permet la fixation d’éléments de façade, d’autres de structures préfabriqués… Des trous sur le rail permettent sa mise en place sur le coffrage. Le rail est rempli par une mousse et dispose de capuchons à ses extrémités. Ceci, afin d’éviter que le béton frais n’obture le rail. La mousse se retire facilement lors du décoffrage grâce à une languette. Enfin, des boulons d’ancrage se glissent dans le rail pour connecter divers éléments et permettre le transfert des charges.
Il y a 3 ans et 4 jours

Yanis Ourabah : Alors on danse…

Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine « J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » [©Yanis Ourabah] Photographe professionnel à Lyon, Yanis Ourabah officie surtout dans la construction, l’architecture et l’industrie. Et plus précisément sur le chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis 3 ans, pour le compte de Demathieu Bard. Il participe à immortaliser les suivis des chantiers à destination des architectes et des promoteurs immobiliers. « Je suis l’évolution du chantier depuis ses débuts et ça tombe bien, j’ai grandi dans le coin et je suis fasciné par ce chantier ! » A côté de cela, « en 2012, j’ai créé un projet qui s’appelle “Dance in Lyon”. Et qui a pour but de sortir la danse classique et contemporaine des studios et de faire découvrir la ville de Lyon grâce à cet art. Demathieu Bard a été enchanté par l’idée de réaliser une séance dans le tunnel du prolongement du métro B ! » Pleins-feux sur le chantier Ouverte en 1978, la ligne B dessert l’agglomération lyonnaise sur 8 km entre Villeurbanne et Oullins. Jusqu’alors doté de dix stations, le parcours a été prolongé de presque 2,5 km avec la construction en sous-sol de deux nouvelles stations : Oullins Centre et le terminus Saint-Genis-Laval – Hôpitaux Sud. Les travaux de génie civil ont comporté la réalisation d’un tunnel de 2,4 km et la construction de deux gares. Mais aussi, la création d’un puits d’attaque au niveau des hôpitaux Lyon Sud, un rameau de raccordement au puits du Grand Revoyet. Et enfin, l’adaptation du puits Orsel existant, situé derrière l’ancien terminus d’Oullins, pour évacuer le tunnelier et, en phase d’exploitation, ventiler les espaces souterrains. De la danse en sous-sol… Yanis Ourabah sublime le prolongement de la ligne B du métro de Lyon. [©Yanis Ourabah]Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. [©Yanis Ourabah]Le photographe Yanis Ourabah suit l’évolution du chantier du prolongement du métro B de Lyon depuis ses débuts. [©Yanis Ourabah]« J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. » [©Yanis Ourabah]« J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. » [©Yanis Ourabah] « J’aime le contraste saisissant entre la dureté du béton, son graphisme épuré et la grâce de la danse. Ce tunnel était parfait pour cela… Mon objectif est d’amener de la légèreté et de l’élégance dans un environnement dur, froid, industriel et bétonné ! Montrer qu’un chantier peut être photogénique. Avec les deux danseuses et le danseur professionnels, nous sommes restés dans cet environnement poussiéreux et bruyant pendant 3 h. J’ai pris quelque 700 photos pour 80 retenues. Le lieu était sombre, il fallait bien cela pour bien rendre parfaitement le mouvement de la danse. » Yanis Ourabah sublime ainsi ce prolongement de la ligne B du métro de Lyon. Une démarche artistique double Ses différentes séries ont aussi pour ambition de dévoiler la ville de Lyon à travers un œil unique, celui d’un amoureux du mouvement et de la grâce. « J’aime rechercher des lieux insolites à Lyon. Je me balade souvent seul en vélo. J’arpente les rues, je repère des monuments…Si j’amène la danse hors de studios, je la mets en scène dans des hôtels 5* comme l’Intercontinental, dans des rooftop d’une clinique par exemple, dans des musées, ceux de Confluence ou le musée gallo-romain… Je fais à la fois découvrir la danse, mais aussi d’autres visages architecturaux de Lyon aux Lyonnais et aux touristes. Je me promène tel un globetrotter d’endroits en endroits toujours plus étonnants, comme les petites ruelles du quartier de La Guillotière, dans les IIIe et VIIe arrondissements… Je m’intéresse aux quartiers qui ont bougé ces dernières années comme La Confluence ou La Guillotière. » Yanis Ourabah vient de la photographie des sports extrêmes. En 2012, il a un déclic avec une série de photos sur une jeune danseuse. L’aventure avec ce médium commence : « Cette photographie est un substitut à celle de sports extrêmes. C’est une photo d’action. Il faut composer avec la lumière naturelle et l’environnement. Et surtout transmettre et retranscrire le style des artistes qui posent ». Une belle réussite… Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 101 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 4 jours

Big Bag’n Go consolide ses services avec l’acquisition de SOS Bennes

Big Bag’n Go collecte les déchets du bâtiment à l’aide de big bags. [©Big Bag’n Go] A l’approche de la mise en application de la Rep PMCB1, le secteur du bâtiment doit s’engager concrètement vers le réemploi et le recyclage. C’est pourquoi Big Bag’n Go renforce ses ambitions de basculer vers une économie circulaire. Spécialisé dans la reprise des déchets en big bags, le groupe intègre l’entreprise SOS Bennes dans ses actions. Cette dernière assure la collecte de produits inertes et dangereux du bâtiment dans des bennes. Ainsi, la fusion des deux entités positionnent Big Bag’n Go comme un acteur engagé dans l’évacuation des PMCB. « Cette acquisition entre dans le cadre de notre stratégie de croissance, déclare Arnaud Rongier, président de Big Bag’n Go. Big Bag’n Go élargit son offre pour le tri des déchets Et Thibaut D’Hau Décuypère, directeur général de Big Bag’n Go, d’ajouter : « Nous avons tout mis en œuvre pour une intégration la plus naturelle et respectueuse de l’entreprise SOS Bennes. Tout en restant fidèle à ses valeurs. Notre groupe s’est structuré pour dupliquer cette acquisition et répondre à de nouveaux enjeux d’industrialisation ». Cette fusion se caractérise notamment par l’élargissement de l’offre de services à la collecte de Big Bag’n Go. Le groupe combine ses propres centres de tri et ses sites partenaires comme SOS Bennes pour optimiser la logistique et mieux valoriser les matériaux. Lire aussi : Ecominero : Une marque pour valoriser les déchets inertes du bâtiment Il propose trois big bags refermables adaptés à chaque typologie de besoins. A savoir, le Small (L 50 x l 50 x H 110 cm pour 500 kg), le Medium (L 90 x l 90 x H 110 cm pour 1,5 t) et le Large (L 230 x l 125 x H 70 cm pour 1,5 t). Les bennes sont ensuite utilisées pour évacuer tous les déchets du chantier. Elles aussi comptent trois tailles différentes, allant de 8 m3, en passant par 15 m3 et jusqu’à 30 m3. Enfin, pour compléter son offre, Big Bag’n Go propose la collecte des déchets dangereux, en big bags ou en bennes. 1Produits et matériaux de construction du bâtiment.
Il y a 3 ans et 5 jours

Iveco renforce son offre de formations

Iveco Academy propose des modules sur l’offre produits et services de la marque. [©Iveco] Iveco renforce son offre de formations et crée l’Iveco Academy. Cette nouvelle entité regroupe des formateurs et les concepteurs de formation de la marque. Cela, afin de développer les futurs programmes d’apprentissage en phase avec leur technologie. « Cette nouvelle organisation nous permet de créer des synergies, de gagner en productivité et en réactivité, précise Natacha Rostomov, directrice d’Iveco Academy France. Ceci, en vue de préparer l’arrivée de notre offre électrique et hydrogène avec une approche globale vente et après-vente. » Iveco engagé dans la formation Ainsi, les formations proposeront des modules internationaux sur l’offre produits et services. Elles seront complétées par des modules propres au marché français pour intégrer les spécificités réglementaires nationales. De plus, l’Iveco Academy consolide les partenariats de l’industriel avec les CFA techniques pour soutenir les jeunes. Lire aussi : Bruno Solo dans la peau d’un chauffeur poids lourds d’Iveco Dans ce cadre, une formation “Sales-Export” a donc été mise en place. Elle renforce les techniques commerciales sans négliger la formation aux produits et services du groupe. Tout au long des 6 semaines d’apprentissage, l’Academy accompagnera les étudiants pour faciliter leur entrée dans son réseau. D’ailleurs, le développement de l’électro-mobilité de la marque démarrera dès le mois de septembre prochain. Il sera marqué par l’arrivée du véhicule Daily électrique.
Il y a 3 ans et 6 jours

Eqiom lance Ressourceo, une marque en faveur de l’économie circulaire

Eqiom lance Ressourceo, pour contribuer à préserver les ressources naturelles. [©Eqiom] Eqiom lance Ressourceo, une nouvelle offre de produits et de services conçue dans un modèle d’optimisation des ressources. L’industriel renforce ainsi son engagement en faveur de l’économie circulaire, en contribuant à préserver les ressources naturelles. Et à proposer des matériaux alternatifs au service de l’éco-construction. L’offre Ressourceo s’adresse à l’ensemble des acteurs de la construction, des travaux publics, de la déconstruction, ainsi qu’aux collectivités, aux architectes, aux maîtres d’ouvrage… Elle vise à préserver les ressources naturelles, en valorisant les déchets et leur réemploi. Ceci, autour 5 priorités : l’accueil et la valorisation de déblais inertes dans le cadre du réaménagement des carrières en activité. Cela permet de créer de nouveaux espaces post-industriels : boisements, remise en terres agricoles, zones humides ;la production de granulats recyclés destinés aux applications routières et béton ;l’incorporation de gravillons recyclés dans la production de bétons prêts à l’emploi et de préfabrication ;la valorisation de terres polluées ;la valorisation des déchets non inertes (hors terres polluées).
Il y a 3 ans et 6 jours

Mondial du bâtiment : Le programme des conférences révélé

Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… [©Mondial du bâtiment] Pour son retour à la Porte de Versailles en octobre prochain, le Mondial du bâtiment voit les choses en grand avec un programme inédit de conférences. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition : “Préserver le climat et l’environnement”, “Bien vivre dans la ville en 2050”, “Transformer les méthodes”, “Valoriser les métiers”. Un programme ambitieux qui va représenter 14 scènes ouvertes sur les 3 salons : Batimat, Idéobain et Interclima. Près de 1 000 intervenants sont attendus avec plus de 450 conférences et animations durant 4 j… « Ces conférences permettront à tous les professionnels et aux acteurs des transitions d’avoir une vue d’ensemble des grands défis du secteur grâce aux analyses et aux décryptages de grands témoins venant de tous horizons », indique l’organisateur. De nouveaux formats d’échanges font leur apparition, afin d’aborder les grandes thématiques qui portent cette édition. Un “Davos” du bâtiment « Les hommes et les femmes du bâtiment sont à la tête d’un formidable défi. Ils auront la responsabilité de permettre à la France de réussir ses transitions et notamment la décarbonation de l’acte de construire, souligne Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment. Face à cette urgence et cette responsabilité immense, nous avons souhaité donner une dimension inédite au programme de conférences, en associant tous les acteurs du bâtiment. Mais aussi des personnalités diverses et inspirantes venant d’autres univers. C’est en quelque sorte un “Davos” du bâtiment que nous préparons. Le programme des interventions de cette édition du Mondial du bâtiment sera exceptionnel par son ampleur, la qualité et la diversité des intervenants, le nombre de thématiques abordées qui couvriront l’intégralité du spectre des problématiques du secteur en les mettant en perspective dans un contexte plus large : économique, politique, environnemental, sociétal et solidaire… ». Quatre grands thèmes Le programme des conférences est porté par 4 grands thèmes. En voici un aperçu non exhaustif : • Préserver l’environnement : l’urgence de la lutte contre le réchauffement de la planète nous est rappelée chaque jour. Les alertes des experts et la multiplication des épisodes climatiques extrêmes nous obligent à prendre nos responsabilités. Toute la chaîne de valeur du bâtiment doit se transformer pour freiner son impact sur l’environnement et préserver le vivant. Le lundi 3 octobre  11 h 00 – 12 h 30 : Est-il vraiment urgent d’industrialiser la construction ?14 h 00 – 15 h 30 : Réhabiliter plutôt que de construire. Quels leviers pour atteindre la neutralité carbone ?16 h 00 – 16 h 45 : Les territoires, acteurs de la décarbonation. Le mardi 4 octobre  9 h 00 – 10 h 30 : Economie circulaire, par et pour les acteurs du bâtiment11 h 00 – 12 h 30 : Economiser les ressources et valoriser les matériaux16 h 00 – 19 h 00 : Retrouver de la productivité et améliorer le bilan carbone Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Nouvelles filières des matériaux bio- et géosourcés11 h 00 – 12 h 30 : Accélérer l’efficacité et la sobriété énergétique des bâtiments Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : La formation et les compétences au centre de la transformation du secteur • Bien vivre dans la ville en 2050 : en 2050, près de 70 % de la population mondiale vivra en ville. A quoi ressembleront les villes et nos modes de vie à cet horizon ? Penser la ville de 2050, c’est répondre aux nombreux défis auxquels les urbains sont déjà soumis. Le mercredi 5 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Panorama européen des architectes engagés dans la décarbonation11 h 00 – 12 h 30 : Le futur en cours de construction14 h 00 – 15 h 30 : Repenser notre habitat pour mieux vivre ensemble16 h 00 – 17 h 30 : Retour sur l’opération Low Carbon Construction Tour. Décarbonation du secteur de la construction Le jeudi 6 octobre  9 h 30 – 10 h 30 : Architecture durable, réhabiliter plus que construire16 h 00 – 16 h 45 : Le bois et le biosourcé pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2030 • Valoriser les métiers : à l’ère digitale, tous les métiers de la construction et du bâtiment sont en profonde mutation. Les nouveaux outils de collaboration, la data et l’intelligence artificielle font émerger de nouvelles compétences, voire de nouveaux métiers. Le lundi 3 octobre  10 h 00 – 10 h 45 : RE 2020 et études ACV. Enjeux et défis pour engager le bâtiment et les acteurs de la construction dans la démarche bas carbone11 h 00 – 11h 45 : Renouveau urbain pour la requalification architectu-rale des cœurs de ville Le mardi 4 octobre  9 h 30 – 10 h 15 : Quel coût de construction en RE 2020 ?11 h 30– 12 h 15 : Les spécificités de la RE 2020 en logements collectifs14 h 00 – 14 h 45 : Anticiper le changement d’usage d’un bâtiment dans le temps16 h 00 – 16 h 45 : La construction bas carbone : points cruciaux et recommandations Le mercredi 5 octobre  11 h 00 – 12 h 15 : Décarbonation des matériaux de construction • Transformer les méthodes : assurer la transition écologique du secteur, réussir sa digitalisation, garantir son modèle économique et améliorer sa productivité : la filière du bâtiment est sous pression. Moderniser nos méthodes s’impose. Organisation du travail, outils de production, gestion des équipes, commercialisation et relation clients : tous les chantiers sont ouverts. Ces interventions seront portées et organisées par l’Ecole des ponts Paris Tech. Le lundi 3 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech autour de l’architecture décarbonée et solidaire Les mardi et mercredi 4 et 5 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech, de Marjolaine Meynier-Millefert, présidente Alliance HQE – GBC France, et de Romain Duballet, co-fondateur d’XtreeE, autour de la politique environnementale Le jeudi 6 octobre  A partir de 9 h 00 et toute la journée, interventions de l’Ecole des Ponts Paris Tech et de Guy Sidos, Pdg de Vicat, autour de l’industrie de la construction. En savoir plus ici 
Il y a 3 ans et 6 jours

Volvo Trucks veut protéger les cyclistes

Les camions Volvo Trucks sont équipés d’un double radar qui détecte les cyclistes situés dans l’angle mort du véhicule. [©Volvo Trucks] Volvo Trucks lance un nouveau système de sécurité pour détecter les autres usagers de la route dans les angles morts des camions. En effet, même les conducteurs les plus expérimentés ont du mal à tout percevoir autour de leur véhicule. C’est pourquoi la marque propose “l’aide à l’évitement des collisions latérales”. Ce dernier est un outil muni d’un double radar de chaque côté du camion. Il détecte notamment les cyclistes sur la route et assure la sécurité des usagers. « Un accident peut se produire en une fraction de seconde, déclare Anna Wrige Berling, directrice de la sécurité des produits et de la circulation chez Volvo Trucks. Nos recherches en accidentologie reposent sur des décennies d’étude des situations réelles. Ce nouveau système de sécurité aide le conducteur à prévenir les collisions potentielles. » Le fonctionnement du système de Volvo Trucks Le fonctionnement est simple. Lorsque quelqu’un se situe dans un angle mort, l’outil informe le conducteur avec un voyant rouge sur le rétroviseur du côté concerné. Si le routier indique un changement de file, le voyant commence à clignoter et une alarme sonore retentit pour éviter une potentielle collision. Le conducteur peut donc freiner ou laisser passer l’usager. Lire aussi : Onze toupies électriques Volvo Trucks livrées au Danemark « Volvo Trucks vise le zéro accident à long terme et la sécurité est au cœur de toutes nos actions, reprend Anne Wrige Berling. Ce nouveau système est un autre exemple de nos efforts pour atteindre cet objectif. » Les camions Volvo FH, FM et FMX bénéficieront du système dans le monde entier dès le mois de septembre prochain. Tandis que les modèles FL et FE en seront équipés en 2023.
Il y a 3 ans et 9 jours

BHS-Sonthofen rachète Eurostar Concrete Technology

BHS-Sonthofen rachète l’Italien Eurostar Concrete Technology. [©BHS-Sonthofen] Le spécialiste allemand du malaxeur à doubles arbres horizontaux BHS-Sonthofen vient d’annoncer le rachat de l’industriel italien Eurostar Concrete Technology. Effective depuis le 18 mars dernier, l’opération fait suite au choix de Mario Zaccaron, Pdg d’Eurostar, de céder son entreprise… Ceci, à un constructeur de machines renommé, afin de garantir son développement dans le futur. Pour BHS-Sonthofen, cette acquisition constitue une formidable opportunité d’élargir son propre portefeuille d’équipements, en y ajoutant des malaxeurs planétaires. Pouvant traiter des gâchées jusqu’à 6 m3. A partir de maintenant, ces technologies de malaxage complémentaires offrent aux clients des deux entreprises une plus grande flexibilité, en termes d’équipements et de services. Une nouvelle offre de malaxeurs planétaires Les malaxeurs planétaires sont souvent utilisés pour la production de bétons pour la préfabrication et de bétons spéciaux en BPE. L’acquisition d’Eurostar Concrete Technology correspond à la volonté de BHS-Sonthofen de consolider, à long terme, sa position de partenaire compétent dans le domaine des malaxeurs de haute qualité. « La combinaison de malaxeurs discontinus à doubles arbres horizontaux et de malaxeurs planétaires va nous permettre de réagir d’une manière plus spécifique aux exigences de nos clients », souligne Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. Ces attentes comprennent, d’une part, des options flexibles pour les applications les plus diverses et, d’autre part, un réseau de services après-vente vaste et fiable. Grâce à cette fusion, les clients d’Eurostar bénéficient de sites supplémentaires de SAV, à savoir ceux de BHS-Sonthofen. Mais aussi d’une gestion globale et complète des pièces de rechange, dans le monde entier. « Pour les constructeurs d’unités de production du béton et les partenaires commerciaux, cette extension signifie un portefeuille de produits encore plus attractif, d’un niveau technique élevé et doté d’une technique d’entraînement robuste », poursuit Dennis Kemmann. Comme les malaxeurs à doubles arbres horizontaux de BHS-Sonthofen, ceux d’Eurostar Concrete Technology disposent d’entraînements conçus sur mesure. La marque Eurostar est maintenue Par ailleurs, les modèles commerciaux des deux industriels se complètent, tous deux étant fabricants d’équipements destinés à des clients finaux, à des constructeurs d’installations et à des revendeurs. « Ce n’est qu’une des nombreuses raisons qui font que BHS-Sonthofen est notre partenaire idéal, confie Mario Zaccaron. Eurostar Concrete Technology et BHS-Sonthofen profiteront toutes les deux de cette acquisition. Grâce à l’expérience et au vaste réseau de BHS-Sonthofen, nous pourrons encore améliorer l’efficacité de notre production et aussi conquérir de nouveaux marchés. » A l’issue de cette fusion, la marque Eurostar Concrete Technology est conservée et Mario Zaccaron, confirmé à son poste de président. De même, la continuité des activités commerciales est assurée sur le site d’Eurostar, près d’Udine, en Italie. L’objectif final est de pérenniser la position de l’industriel sur ces marchés, tout en poursuivant le développement de l’offre de malaxeurs. BHS-Sonthfen confirme vouloir continuer à travailler avec le réseau habituel existant mis en place par Eurostar. Ainsi qu’avec les personnes déjà en charge du développement technique et commercial.
Il y a 3 ans et 9 jours

Viliaprint, un projet d’impression 3D en béton

Le projet Viliaprint présente cinq habitations fabriquées grâce au procédé de l’impression 3D. [©AC Presse] Il y a quatre ans, Plurial Novilia dévoilait “Viliaprint”. Un projet comptant un ensemble de cinq maisons avec des murs en béton imprimé en 3D et des éléments préfabriqués hors site. Il est situé au cœur de l’éco-quartier Réma’vert à Reims (51). En janvier 2020, le bailleur social obtient le permis de construire et se lance dans la fabrication en avril 2021. Et puis, le 2 juin 2022, “Viliaprint” est livré et prêt à vivre. « Nous sommes très heureux du rendu final de notre projet, déclare Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia. En un peu plus d’un an, nous avons réussi à concevoir, avec la technologie de l’impression 3D, cinq maisons familiales de plain-pied, du T3 au T5. Ces dernières sont à la fois une première en France, une prouesse technologique, mais aussi un modèle environnemental. » L’équipe derrière Viliaprint Pour la réalisation, Plurial Novilia a travaillé en partenariat avec plusieurs acteurs du bâtiment. Parmi eux, le cimentier Vicat a fourni un mortier formulé spécialement pour ce procédé d’impression. « Nous avons conçu une encre cimentière très particulière, explique Olivier Martinage, ingénieur R&D pour l’impression 3D chez Vicat. Une fois appliquée, elle durcit presque instantanément pour accueillir une autre couche par-dessus. » Par ailleurs, XtreeE, industriel spécialisé dans l’impression 3D, a joué un rôle majeur dans l’élaboration de “Viliaprint”. Lire aussi : Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE En effet, ce dernier a imprimé les murs en béton dans son usine située à Rungis (94). Leur procédé a d’ailleurs reçu la certification Appréciation technique d’expérimentation (Atex) de la part du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). « L’avantage de notre technologie, c’est de construire des éléments rapidement, et de qualité », souligne Alain Guillen, directeur général de XtreeE. Enfin, l’entreprise Demathieu Bard a procédé à l’assemblage sur le chantier des pièces fabriquées hors site. En tout, “Viliaprint” regroupe 470 m2 d’espaces habitables, dont la plus grande maison se développe sur 117 m2. En ce qui concerne la structure, 35 murs ont été imprimés en 3D béton. L’impression 3D au service de l’environnement La particularité des maisons de “Viliaprint” se remarque visuellement avec ses formes arrondies qui sortent de l’ordinaire. Mais ces habitations se distinguent aussi par leur faible impact environnemental. En effet, grâce au procédé d’impression 3D, l’empreinte carbone des maisons est fortement diminuée. « Cette technologie permet d’économiser entre 50 et 60 % de béton utilisé pour réaliser une structure, reprend Olivier Martinage. Cela évite donc le surplus de déchet et la surexploitation de matières premières. De plus, les murs sont composés à plus de 50 % de vide. La consommation de béton est ainsi réduite de moitié en comparaison à une construction traditionnelle. L’impact environnemental du matériau en lui-même se voit donc diminuer considérablement. » Du côté de l’isolation intérieure, elle a été traitée avec de la laine de roche. En outre, les membres du projet “Viliaprint” ont privilégié des matériaux bas carbone comme le bois, qui constitue la charpente et le bardage. Pour le moment, le surcoût est de l’ordre de 25 % en comparaison à une maison classique équivalente. Mais dans les années à venir, « nous voulons que ce projet soit le précurseur d’une nouvelle ère dans le bâtiment. Une ère où l’on construit vite, de qualité, avec un bon bilan environnemental et moins cher », conclut Jérôme Florentin.
Il y a 3 ans et 10 jours

Trois pré-commandes de fossilisateurs pour Néolithe

Les fossilisateurs de Néolithe sont des unités de traitement de déchets non-recyclables, d’une capacité de 20 t/j jour pour une emprise au sol de 400 m2. [© Fabien Tijou] Néolithe annonce la signature de trois pré-commandes de fossilisateurs, avec des acteurs français majeurs que sont Corudo, Eurovia et le groupe Cheval. Ces fossilisateurs constituent des unités de traitement de déchets non-recyclables mises au point par Néolithe. Cœur du process, d’une capacité de 20 t/j jour, ils nécessitent une emprise de seulement 400 m2 au sol. Ces unités transforment les déchets en granulats, une alternative immédiate à l’enfouissement et à l’incinération. L’objectif ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux méthodes traditionnelles de traitement des déchets. Lire aussi : Maine-et-Loire : Néolithe crée son site industriel « Néolithe est en pleine transition, d’une phase de recherche et développement intensive à une phase de déploiements, sur le terrain, de son procédé de fossilisation des déchets. La signature de ces trois pré-commandes témoigne de la volonté des entreprises françaises de divers secteurs, d’agir pour répondre aux problématiques environnementales. Ce résultat nous encourage à poursuivre nos démarches pour atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif que nous nous sommes fixés de huit pré-commandes de fossilisateurs », déclarent Nicolas Cruaud, Clément Bénassy et William Cruaud, co-fondateurs de Néolithe.
Il y a 3 ans et 10 jours

Premiers Trophées de l’innovation du WinLab’

Palmarès des premiers Trophées de l’innovation du WinLab’, l’incubateur du CCCA-BTP, avec tous les lauréats (apprentis et formateurs). [©Vincent Bourdon / CCCA-BTP] Créé en 2017 par le CCCA-BTP pour relever le défi de la transformation du secteur de la construction, l’incubateur WinLab’ aide les organismes de formation à concevoir les formations aux métiers du BTP de demain. Véritable éclaireur de tendances, WinLab’ porte l’engagement du CCCA-BTP sur l’innovation et multiplie les passerelles entre formation et acteurs de la construction. En cinq ans, il a permis d’initier de nombreuses solutions portées par les organismes de formation aux métiers du BTP et entreprises formatrices d’apprentis. Première édition des Trophées de l’innovation Au mois de novembre dernier, le CCCA-BTP a lancé la première édition des Trophées de l’innovation, organisés dans le cadre du WinLab’. Six prix ont été remis et neuf lauréats (équipe ou individu), récompensés lors de la soirée dédiée à l’innovation dans le secteur du BTP, le 24 mai dernier, à Paris. Ce concours se consacre à la formation professionnelle par l’apprentissage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics. Il était ouvert à l’ensemble des apprentis et des formateurs au sein des organismes de formation aux métiers du BTP, ainsi qu’aux entreprises formatrices. Ceci, afin de mettre en lumière et de diffuser leurs expériences et leurs pratiques les plus abouties, développées en 2020 et 2021. Les projets devaient s’inscrire dans le cadre d’une initiative structurante, à même de transformer une organisation, un comportement ou un usage, par la mise en œuvre concrète d’une idée originale, utile et réplicable. Plus d’une centaine de projets ont été présentés, issus de toutes les régions françaises. Quelque 24 projets ont été présélectionnés, puis présentés au jury national qui a désigné les neuf lauréats finaux. Le Grand Prix du Jury : Projet lauréat “L@bConnect” Le Grand Prix du jury va au porteur du projet, Mikael Tassin (BTP CFA Centre-Val de Loire), qui a réuni une équipe de quatre formateurs : Sophie Grand, Florence Mousseau, Sandra Bisson, Emmanuel Romanet de BTP Centre-Val de Loire. Tous ont organisé le projet L@bConnect. Son objectif : transformer les Craf (centres de ressources et d’aide à la formation) en L@b, des tiers lieux dédiés à l’innovation numérique, technologique, technique et pédagogique. Le L@bConnect est un projet systémique, dans lequel le CFA, son environnement et ses partenaires extérieurs peuvent interagir, apprendre et inventer. Facilement reproductible, ce projet collaboratif et régional vise à mutualiser les connaissances et les expériences. Des équipements (imprimante 3D, tablette tactile interactive, mobilier modulable…) ont été acquis pour favoriser l’interconnexion entre tous les apprenants, formateurs et partenaires. Vecteur de transmission, L@bConnect place l’innovation pédagogique au cœur de son dispositif, notamment par l’intégration de parcours de formation multimodaux au plus proche des besoins des usages. Les autres lauréats sont… Catégorie “Le CFA de demain” : “Artisans & Artistes, le CFA fait son bouillon de culture” (Emilie Hébrard du BTP CFA Gard). Catégorie “Attractivité de mon CFA” : “Les rencontres de Julien” (Pascale Duhen du BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes). Catégorie “Evolution des métiers” : “Le QR-code, une nouvelle pratique de chantier” (Guillaume Mary du BTP CFA Ocquerre). Catégorie “Décloisonner pour innover” : “Les déchets bois : Une source d’économie et d’attractivité” (Jean-Louis Pouly du BTP CFA Aube). Prix Vision d’avenir : – Projet « Elles Go » avec Elvanie Kagwiza, apprentie en formation à l’Esitc Paris. – Projet « Box Office  » avec Camille Callens, apprentie en formation au CFA Compagnons du Devoir et du Tour de France Hauts-de-France. – Projet « Reconversion 2.0 » avec Pierre Thorel, apprenti en formation à BTP CFA Lille Métropole.– Projet « Du Bâtiment au terrain » avec Matthias Meurant, apprenti en formation à BTP CFA Arles.
Il y a 3 ans et 10 jours

SNBPE : Vingt mille lieux sous la terre 

Pour le SNBPE, les sous-sols peuvent devenir une alternative à la construction en surface. [©SNBPE] Le sous-sol peut devenir un espace durable pour la construction de demain. Il propose des caractéristiques idéales pour abriter des humains. En effet, les souterrains protègent des intempéries et offrent une isolation thermique naturelle optimale. L’Homme exploitait déjà les sous-sols, notamment pour ses ressources comme le pétrole, ou des minéraux, tels que le fer, le cuivre ou l’or. Mais les souterrains intéressaient aussi pour sa disponibilité. Sous la surface, se cachent des étendues illimitées qui pourraient se transformer en autant d’espaces de vie. C’est pourquoi le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) s’est intéressé au développement urbain en milieu souterrain. Il considère les souterrains comme un “partenaire” pour l’homme. La question de l’aménagement des sous-sols est une chose. Utiliser des méthodes de décarbonation en veillant à respecter les objectifs de Zéro artificialisation nette (ZAN1) en est une autre. Et pour cela, le SNBPE propose le projet national (PN) “Ville 10D – Ville d’idées”. Le projet “Ville 10D” du SNBPE Monique Labbé (directrice du projet) et Jean-François David, architectes acteurs du PN ont fait part de leurs ambitions pour développer la recherche sur la contribution du sous-sol au développement urbain. Ils publieront d’ailleurs leurs solutions sous la forme d’un guide, dont la sortie est prévue pour septembre prochain. Cet ouvrage sera élaboré à partir des résultats de 34 rapports de recherches sur le sous-sol. Lire aussi : Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents « C’est un guide très pratique qui sera un outil pour utiliser les souterrains, » déclare Monique Labbé. “Ville 10D” veut prouver qu’il existe une alternative crédible à la construction en surface. Il sera à destination des acteurs de l’aménagement, en particulier pour les professionnels du bâtiment. Les rapports de recherche ont été simplifiés pour toucher le plus grand nombre d’acteurs dans ce projet. « Nous ne voulons pas nous adresser qu’aux chercheurs, explique Jean-François David. Notre solution se doit d’être accessible à tous. » Les limites de la construction en sous-sol En revanche, l’extension vers les sous-sols pour respecter les objectifs de la ZAN pose question. Est-ce une bonne solution que de construire dans les souterrains pour lutter contre l’étalement urbain ?En effet, l’urbanisme prend une place importante à la surface. Mais creuser dans le sol pour créer de nouvelles civilisations revient à s’étendre davantage. Au final, l’expansion des territoires se fera à la fois de façon horizontale et verticale.De plus, certaines terres dans les régions du monde sont dangereuses pour l’Homme. Elles peuvent être soumises à des risques d’inondations ou de séismes. Une étude sur les zones non exploitables devrait être effectuée pour ensuite repérer les endroits idéaux pour s’installer. 1Démarche qui consiste à réduire au maximum l’extension des villes en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles.