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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3891 résultats)
Il y a 3 ans et 22 jours

Décarboner à tous les niveaux

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Perspective 3D de la future station hydrogène HYmpulsion, sur le site de Vicat, de Saint-Egrève (38). [©Vicat] En France, selon l’Agence internationale de l’énergie, le transport représentait 41 % des émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie en 2018. Si le béton prêt à l’emploi reste majoritairement local, qu’il soit bas carbone ou “classique”, il faut tout de même l’acheminer sur son lieu d’utilisation. Dès 2017, Vicat s’est équipé de la toupie Oxygène. Né d’un travail de près de 4 ans et de la collaboration entre Vicat, Cifa et Jacky Perrenot, le véhicule dispose d’un moteur à gaz naturel. Et d’une cuve à entraînement électrique Energya signée Cifa. Au programme : – 70 % de NOx, – 92 % de particules fines, – 96 % de rejet de CO2 et – 95 % de coûts sociaux des pollutions. Vicat s’engage aussi pour l’expansion de l’hydrogène. En effet, l’industriel français a pris part à la création de la société Genvia, propulsée par Shlumberger Energy, le CEA et plusieurs autres partenaires, tels que Vinci Construction. Située à Béziers, Genvia se concentrera sur le développement et le déploiement industriels d’une technologie de rupture de l’électrolyse pour la production d’hydrogène décarboné. Le groupe français accueillera aussi en septembre 2022, une station hydrogène sur son site de Saint-Egrève (38). « Nous sommes fiers de contribuer activement à l’émergence de la filière hydrogène et à l’indépendance énergétique, grâce à la production locale de nouveaux vecteurs décarbonés : les carburants de synthèse », explique Guy Sidos, Pdg de Vicat. Pour l’industriel, comme pour d’autres, cette énergie constitue un atout pour la décarbonation des transports et des process industriels. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Béton et éco-construction #2
Il y a 3 ans et 22 jours

RGD : « Nous faisons tout pour le béton, sauf le béton »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Richard Guérin, président-fondateur de la société Recherche Gestion Développement. [©RGD/Pierre Ardouin] Qui est RGD ? Richard Guérin : C’est l’acronyme de Recherche Gestion Développement, une entreprise œuvrant à augmenter la durabilité des bétons armés. Le point de départ de RGD est un brevet sur un système de protection : un mortier aux micro-billes de type “anodes sacrificielles”. Aujourd’hui, cette spécialité constitue une bonne part de notre chiffre d’affaires… Vingt ans : quel bilan ? Malgré tout ce que nous avons traversé, je pense que je le referai. Mais sans doute d’une manière un peu différente, compte tenu de l’expérience accumulée. RGD fait tout pour le béton, sauf le béton ! Ainsi, nous assurons la revente exclusive de mortiers industriels de marques Ruredil, filiale de Chryso Italie, et Drizoro, d’origine espagnole. Ces produits permettent d’intervenir sur des marchés spécifiques de la réparation, du calage/scellement. Ils sont proposés en vente directe, car nous ne passons pas par le négoce. Drizoro, ce sont aussi des plats et des toiles carbone sous ATE, destinés aux renforcements structurels. Mais nous distribuons aussi, et ce depuis 2006, le système PBO, fabriqué par l’Italien Laterlite. Il s’agit d’une grille en kevlar à noyer dans une matrice cimentaire. Sa particularité est de pouvoir être appliquée sur support humide et d’être résistante au feu. Bien entendu, le cœur de l’activité reste la protection contre la corrosion. RGD importe les systèmes d’anodes sacrificielles CPT et Corrpre, complémentaires l’un de l’autre. A quoi s’ajoutent des solutions par courant imposé. Par ailleurs, nous distribuons la marque suisse Rascor. Celle-ci propose un système d’injection derrière les ouvrages de génie civil en vue de (re)créer une étanchéité. Enfin, RGD propose quelques adjuvants de type “accélérateurs pour mortiers et enduits”. Ou encore des agents de cure non filmogène, en phase aqueuse et sans solvants. RGD est-il aussi un fabricant de produits ? Tout à fait ! Nous bénéficions d’une unité de production de 1 000 m2, basée à Sérézin-sur-Rhône. Nous y fabriquons des peintures et des lasures pour bétons verticaux comme horizontaux. Ce sont des produits en phase aqueuse sur une base silicate. Les peintures sont, elles, surtout destinées à une utilisation en toitures, sur tuiles béton par exemple. Voire même sur tuiles amiantées, car permettant d’encapsuler les matériaux les constituant. Il y a dix ans, nous avons racheté la marque MP2, dont nous avons repris la fabrication des produits. Ces peintures vont du transparent à l’opaque, dans toutes les nuances Ral, y compris métallisées. Et nous sommes en mesure de répondre aux demandes “sur mesure”. Les produits MP2 sont proposés via un réseau de revendeurs de peintures spéciales. Toujours côté production, nous fabriquons des hydrofuges, des inhibiteurs de corrosion, des agents anti-mousse, tous disponibles en marque blanche. Comment voyez-vous les vingt ans à venir ? Je fais le vœu que RGD soit toujours là et qu’il ait consolidé sa place de spécialiste de spécialités que les autres ne proposent pas ! Quels sont les axes stratégiques du moment ? Nous en avons trois, tous centrés sur le développement durable. A travers des peintures réfléchissantes anti-UV et anti-infrarouge. Leur objectif est de permettre de lutter contre les îlots de chaleur, en réduisant de plus de 10 °C les températures ambiantes. Le deuxième axe est de proposer de solutions bas carbone de réparation d’ouvrage, sans solvants à base hydraulique. Enfin, nous continuons à travailler au développement de notre offre d’anodes sacrificielles. Notamment, des produits encore plus faciles à mettre en œuvre, de faible épaisseur ou faible encombrement. Propos recueillis par Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 22 jours

Procédé GBE : Un monolithe bas carbone

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Tel un monolithe sculpté, le groupe scolaire François de Ruffi se caractérise par son esthétisme et ses performances environnementales. [©Luc Boegly] Le groupe scolaire François de Ruffi, à Marseille, s’ouvre comme une ode à la minéralité, contrastant ainsi avec les tours, toutes de verre vêtues, de Jean Nouvel et de Zaha Hadid qui lui font face. S’imposant comme un monolithe, ses différentes façades, pourvues ou non de colonnades, de lignes brisées par des inserts obliques ou des respirations façon claustra, donnent un effet sculptural. Chacune porte un message vers l’extérieur. Tantôt protectrices, tantôt poreuses, dynamiques, résolument urbaines… Ici, le béton est laissé brut. Sa couleur claire oscille entre le blanc nacré et le beige du sable de calcaire coquillé. Comme un clin d’œil à l’ancrage méditerranéen du bâtiment. Le projet est signé par l’agence Tautem (architectes mandataires), avec BM2C (architectes associés) pour le compte d’Euroméditerranée. En plus de sa délicatesse architecturale, le groupe scolaire devait, dès la phase conception, répondre à une ambition environnementale. Aujourd’hui, la réalisation atteint le niveau E3C1 et a obtenu le label Bâtiment Durable. Pour cela, l’optimisation de sa géométrie, l’utilisation de matériaux biosourcés ou encore les systèmes constructifs mis en œuvre contribuent à sa résilience. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 22 jours

Mapei : « Nous allons poursuivre l’essor »

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Christophe Jeauneau est le directeur général de Mapei France depuis 2015. [©ACPresse] L’année 2022 est celle du 85e anniversaire de la naissance de Mapei. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru par cette entreprise ? On pourrait dire que c’est vieux… Mais pour un groupe familial, c’est l’âge de la maturité, de l’engagement et de la pérennité. Rodolfo Squinzi a fondé Mapei, en 1937, à Milan et a développé le marché italien. Son fils Giorgio en a assuré l’internationalisation et la diversification. Au fil des ans sont apparues les gammes “Adjuvants”, “Chimie de la construction”, “Etanchéité” et “Sols industriels”. Aujourd’hui, la 3e génération à la tête de l’entreprise a pour objectif d’en poursuivre l’essor. Mapei reste une des rares entreprises familiales du secteur de la construction. Mais le véritable évènement ne sera-t-il pas le 40e anniversaire de la création de Mapei France, fêté en 2024 ? Depuis son arrivée sur le territoire français en 1984, puis en 1989, avec le siège et l’usine de Toulouse Saint-Alban, Mapei a connu un important développement. Pour moi, les 40 ans marqueront une étape où Mapei ne sera plus seulement vue comme un industriel de la colle et du carrelage. Mais comme un acteur légitime de l’ensemble des secteurs du gros œuvre et du second œuvre. Toutefois, il reste encore un peu de travail à accomplir… D’autant plus que nous devrions atteindre d’ici là les 150 M€ de chiffre d’affaires ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 22 jours

Joseph Bertrand Vicat : Capitaine d’industrie

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine En 1853, Joseph Vicat se lance dans la fabrication industrielle du ciment artificiel, avec la création de la cimenterie Vicat du Genevrey. [©Vicat] 1853, vallée de la Gresse près de Grenoble, en Isère. Sous la conduite du jeune ingénieur Joseph Vicat, âgé de 32 ans, des ouvriers construisent à flanc de montagne de petits fours d’essai, en forme de biberons. Ce jeune ingénieur entreprend de cuire dans ces fours les calcaires argileux qu’il a analysés. Ceci, pour lancer la fabrication industrielle du ciment artificiel. Invention de son illustre père, Louis Vicat. En 1857, les résultats sont concluants. L’histoire du groupe Vicat commence… Mais qui était Joseph Vicat ? De brillantes études Joseph Bertrand Vicat naît le 1er décembre 1821, à Souillac (46). Après de brillantes études, il réussit le concours d’entrée à Polytechnique en 1841. Sorti officier d’artillerie un an plus tard, il débute par une carrière juridique après avoir obtenu sa licence de droit en 1846. Mais rapidement, sur les conseils de son père Louis Vicat, il s’établit à Champoléon (05), dans le Haut Champsaur où il exploite des mines de cuivre gris argentifère. Il en cède ensuite la concession pour se consacrer à aider Louis Vicat dans ses recherches autour du ciment artificiel. Ceci le conduit en 1853 à se lancer dans la fabrication industrielle du matériau avec la création de l’usine de Genevrey-de-Vif (38). C’est dans cette unité qu’il met au point, en 1857, la méthode dite “de double cuisson”, dont il est l’inventeur. Ce process industriel par voie sèche consiste à cuire comme un ciment naturel le calcaire argileux, puis à le moudre. Et enfin, à mélanger ce produit cuit avec du calcaire à forte teneur en carbonate de chaux pour obtenir le dosage voulu. L’approche permet la fabrication d’un ciment très homogène et très régulier. Jusque-là, selon les régions, les filons des carrières exploitées ou les types de fours, les ciments présentaient souvent des variations notables d’un sac à l’autre. Variations qui étaient le cauchemar des maçons… Désormais, le ciment Vicat leur garantit une qualité et une homogénéité constantes. Un esprit entrepreneurial Joseph Vicat a construit à flanc de montagne des petits fours d’essai, en forme de biberons, toujours debout à ce jour. [©Etienne Leroux-Wikipedia] Joseph Vicat a l’âme d’un créateur d’entreprise. En 1867, avec Alphonse Rallet, Marcelin Brotte et Napoléon Nayral, ses nouveaux associés, il transforme son entreprise en société en nom collectif Joseph Vicat et Cie. En 1868, il obtient la concession de l’usine d’Uriage-les-Bains (38) qu’il développe pour produire du ciment artificiel et dont il augmente le capital en 1873. Petite anecdote : Alphonse Rallet était un jeune et brillant industriel qui, dans les années 1850, créa une société de fabrication de parfums. Le célèbre n° 5 de Chanel est issu d’une formule élaborée par sa société… En 1875, après de nombreuses recherches, Joseph Vicat découvre un banc de “pierre à prompt” dans le massif de la Chartreuse, ensemble montagneux des Préalpes, à la limite des départements de l’Isère et de la Savoie. Il construit alors l’usine de La Pérelle (38) destinée à la fabrication du ciment prompt. Joseph Vicat veut ainsi diversifier ses fabrications. La source importante de profits qu’est le ciment prompt à cette époque lui permet de résister à la crise économique de 1882. Et de poursuivre ses travaux sur la fabrication du ciment artificiel. Joseph Vicat fut reconnu de son vivant comme l’un des grands industriels du Dauphiné, avec la préoccupation toujours présente du développement économique de sa région. Il fut même président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Isère. Joseph Vicat a eu deux filles. A la fin de sa vie, il se consacre à aider son gendre Maurice Merceron-Vicat à assurer la continuité de son œuvre. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 23 jours

Bas-Rhin : Schwing Stetter, acteur au cœur de son territoire

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. [©Schwing Stetter] Début avril, Schwing Stetter a livré à la société Kroely, installée en Alsace, un malaxeur-pompe de 24 m, assemblé dans les ateliers de Souffelweyersheim. « Notre atelier d’assemblage fournit l’ensemble des commandes pour les pays francophones, explique Pierre Bach, directeur général de Schwing Stetter. L’ensemble des pièces sont produites dans nos usines allemandes. Nous réalisons, dans nos murs, le carrossage et la mise aux normes pour les différentes réglementations françaises. Nous nous occupons de créer une machine sur mesure pour nos clients, en installant les options spécifiques à leur cahier des charges, ainsi que la peinture. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Grand-Est Dans l’atelier de 3 500 m2, une vingtaine de personnes œuvrent chaque année pour carrosser environ 350 à 400 machines sur les différentes lignes d’assemblage. « Bien entendu, nous avons les monteurs et les soudeurs. Ainsi que les équipes de soutien logistique et technique. Dans le même espace, il y a aussi celles du SAV, ce qui nous permet d’avoir une synergie et des échanges de compétence. Ce site constitue aussi notre siège social pour la France. Sur place, il y a donc les équipes de direction et commerciales. » Dans le Bas-Rhin, Schwing Stetter est au cœur de l’un de ses principaux marchés. « Ce n’est sans doute pas le bassin le plus actif, puisque nous travaillons beaucoup en Ile-de-France, mais le Grand Est, et l’Alsace en particulier, reste l’un de nos bassins d’activité privilégié. C’est aussi un laboratoire, car nous avons des liens étroits avec des clients historiques de la région, avec qui nous développons et testons des solutions. » Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 23 jours

Il était une fois… le béton artistique

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Francesco Passaniti : La passion du béton Entrepreneur, architecte, peintre et sculpteur, Francesco Passaniti a eu envie d’utiliser le ciment et le sable comme matières premières de ses œuvres. Si le béton continue de sublimer l’espace de la cuisine et de la salle de bain, Francesco Passaniti l’invite aussi dans toutes les pièces de la maison. [©Concept Concrete] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 1. Milène Guermont : Rêves de béton « Avec sa présence, sa force, ses différentes formes et ses aspects, le béton m’apparaît comme le matériau le plus apte à concrétiser la nature dans la matière. […] Au contact du béton, j’ai ressenti une certaine fluidité, confie Milène Guermont, ingénieure-artiste-designer. Une fluidité que l’on retrouve dans la mer, l’océan ou la marée, dans l’élément “eau” qui m’a inspiré. » [©Milène Guermont] Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 16. Patrice Fabre : Le joaillier du béton Patrice Fabre tient une place à part dans la joaillerie contemporaine. Sa ligne en or ou argent et béton se décline en bagues, boutons de manchettes et bracelets sertis de diamants. [©Patrice Fabre] Retrouvez l’intégralité de l’article Ora Ito : L’art en plein ciel C’est au sommet de La Cité radieuse de Le Corbusier, à Marseille que s’est installé le Mamo créé par le designer Ora Ito. Quand la passion pour l’architecte iconique devient tremplin de la création artistique contemporaine. [©Sébastien Véronèse] Retrouvez l’intégralité de l’article Caroline Leite : Madeleine de Proust Caroline Leite a passé son enfance à Saint-Quentin-en-Yvelines, ville nouvelle, ville champignon, ville bétonnée, mais berceau des origines d’une sensibilité d’enfant jouant dans un univers sans limites. Et le béton, peu à peu comme une racine, s’est imposé dans sa vie et dans son œuvre. [©Caroline Leite] Retrouvez la présentation vidéo de Caroline Leite Jace : Une histoire de Gouzou Le graffeur Jace a accepté de rendre plus doux le monde brut de Soreco-Sigemat. Résultat, une histoire de Gouzou, personnage fétiche de l’artiste, présent sur les murs et la centrale à béton du site de Saint-Pierre, à La Réunion. [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Jason deCaires Taylor : Pirate des Canaries Le Museo Atlántico, situé à Lanzarote (île des Canaries), est le premier musée d’art contemporain sous-marin, en Europe. Il est dédié aux sculptures de l’artiste écologiste Jason deCaires Taylor. Un hymne artistique… en béton à la protection de notre si fragile éco-système. [©Jason deCaires Taylor/Cact Lanzarote] Retrouvez l’intégralité de l’article Béton Solutions Mobiles : Jardin Minéral Afin de valoriser son offre de bétons esthétiques, Béton Solutions Mobiles a inauguré, en 2019, son Jardin Minéral. Le lieu s’étend sur 800 m2, au cœur de son unité de production de Lognes (77). [©ACPresse] Retrouvez l’intégralité de l’article Alphi – Lisa Ricciotti : Un autre regard sur l’étaiement Le monde du coffrage et de l’étaiement fait-il rêver ? Est-il judicieux de dévoiler les coulisses de la construction ? Par le truchement de son Pdg Alexandre Souvignet, Alphi en est convaincu. La photographe Lisa Ricciotti s’est prêtée au jeu du beau et a donné un sens à ces matériels. [©Lisa Ricciotti] Retrouvez l’intégralité de l’article Ben Young : L’homme qui sculptait les vagues L’océan, les vagues, les îles, le bleu azur, le sable blanc… La Nouvelle-Zélande dans tous ses états. Représentée par l’artiste Ben Young, qui réalise d’exceptionnelles sculptures de verre et de béton. [©Robert Gray Photography] Retrouvez l’intégralité de l’article Il faut sauver les sculptures de Joséphine Chevry Il y a le ciel, le soleil et la dune… Au début des années 1970, Joséphine Chevry a réalisé le Jardin Minéral de La Grande Motte, qui dépérit depuis sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver. Le coffreur Alphi a répondu présent. Le groupe RGB France vient de le rejoindre. [©Magali Derrien] Retrouvez l’intégralité de l’article
Il y a 3 ans et 23 jours

Hérault : Cemex choisit du béton bas carbone pour un pôle médico-social

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Cemex a fourni 5 000 m3 de béton bas carbone Vertua Classic pour le nouveau centre médico-social d’APF France Handicap, à Béziers. [©Cemex] L’association APF France Handicap construit un nouveau pôle médico-social au cœur de la Zac de Mazeran, à Béziers. Destiné aux adultes en situation de handicap, atteints d’une déficience motrice importante, ce nouveau pôle se nomme la résidence “Belles Terres”. Cet établissement de 4 500 m2 remplacera l’actuelle maison d’accueil spécialisée “Château Saint-Pierre”, située à Montblanc, à 12 km de Béziers. La durabilité a été l’enjeu prégnant du projet. Et l’aspect social a été soutenu dès le début, puisque les résidents et le personnel ont été consultés durant les phases de programmation et de conception, aux côtés d’APF France Handicap. La phase de construction a aussi été le cadre de nombreux enjeux comme l’intégration à proximité d’un domaine viticole, et donc la forte attente d’un environnement paysager de qualité. Mais aussi la volonté de favoriser des matériaux de construction locaux et recyclés, d’optimiser la performance énergétique et de réduire les nuisances vis-à-vis des entreprises riveraines durant le chantier. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Occitanie Pour ce chantier, Cemex a fourni à l’entreprise Olacia, en charge du gros œuvre, 5 000 m3 de béton bas carbone Vertua Classic. Mais aussi 200 m3 de béton architectonique matricé effet pierre. Ces livraisons se sont effectuées depuis les unités de production voisines de Béziers et de Lignan-sur-Orb. Les bétons Vertua Classic permettent de diminuer le bilan carbone du béton au-delà de 60 %. Et, en option, de compenser les émissions restantes. A signaler enfin que ce projet a été reconnu “Bâtiment durable Occitanie”, niveau argent pour sa phase conception. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 23 jours

SNPB : Les collèges Ile-de-France et Normandie ont choisi leur président

De gauche à droite : Dimitri Ficheux et Hugo Morgado. [©SNPB] Le 18 mai dernier, les collèges Ile-de-France et Normandie du Syndicat national du pompage de béton (SNPB) ont procédé à l’élection de leur président respectif. Les adhérents ont ainsi renouvelé le mandat d’Hugo Morgado pour la région IDF. Gérant de la société Multipompage depuis 2012, ce dernier entend poursuivre ses démarches quant au déploiement de la certification Afaq, auprès des entreprises de pompage du béton. Lire aussi : Le portrait du pompage du béton en France Ses travaux se concentreront aussi sur les mesures d’accès au chantier à appliquer dans le cadre du dispositif Crit’Air1. En ce qui concerne le collège Normandie, Dimitri Ficheux prend la fonction de président. Ce dernier est spécialiste des transports, notamment dans la gestion des véhicules et engins dédiés au pompage du béton. Il s’attachera ainsi à la sécurité appliquée à la profession. Et développera un programme pédagogique auprès des écoles. 1 Certificat de qualité de l’air, qui permet de classer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution.
Il y a 3 ans et 23 jours

Chantier à l’international – Djibouti : L’immaculé et soigné centre de formation

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Le bâtiment Transform constitue le cœur du projet du Centre de ressources et de compétences dédié aux métiers portuaires de Djibouti. [©Richard + Schoeller Architectures] C’est à l’entrée de la mer Rouge, face au golfe d’Aden, qu’est implantée la ville de Djibouti, capitale de la république du même nom. Durant plus de 70 ans, cette zone a fait partie de la Somalie française, avant de devenir le Territoire français des Afars et des Issacs, en 1967. C’est seulement en 1977 que cette colonie accède à l’indépendance. Port maritime, Djibouti est la plus grande ville du pays et concentre un peu plus de 500 000 habitants. Soit environ 58 % de la population. Aujourd’hui, avec l’arabe, le français constitue une des langues officielles du pays. Bien qu’indépendante, la République de Djibouti reçoit une aide économique de la France, qui a participé à la construction de nombreuses infrastructures, dont le lycée français Joseph-Kessel, en 1991. Cet établissement fait actuellement l’objet d’une extension-reconstruction, sous la maîtrise d’œuvre de l’agence parisienne Richard + Schoeller Architectures. « Les travaux démarrent tout juste, explique l’architecte Frédéric Schoeller. Et de poursuivre : « Mais c’est une autre opération qui nous occupe aujourd’hui. Celle du Centre de ressources et de compétences dédié aux métiers portuaires de Djibouti. Le bâtiment Transform en est la composante principale. » Le projet est financé par l’Union européenne, dont la gestion des fonds a été déléguée à l’Agence française de développement. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 23 jours

Nord : Peri équipe les lycées

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine A travers son partenariat, Peri fournit du matériel de coffrage au lycée Louis Blériot de Cambrai. [©Peri] En début d’année 2022, Peri a signé un partenariat avec le Lycée professionnel Louis Blériot de Cambrai. « Nous avions déjà mis en place ce type de partenariats avec Ludovic Poirrier, lorsqu’il était responsable matériel du lycée professionnel de Marly, explique Cédric Delcourt, commercial pour les régions Hauts-de-France et Ardennes pour Peri. Lorsqu’il a obtenu un nouveau poste à Cambrai, nous avons décidé de renouveler l’expérience dans son nouveau lycée. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Hauts-de-France Ainsi, dès la rentrée prochaine, Peri va livrer environ 30 m2 de coffrage vertical manuportable Duo et de coffrage horizontal en aluminium Gridflex. « Ces deux produits permettent une bonne polyvalence dans les projets à mener : poutres, poteaux, longrines… Pour le lycée, l’intérêt est de mettre les élèves en situation sur des matériels qu’ils utiliseront dans leur carrière professionnelle. Pour nous, les élèves qui ont appris leur métier sur nos produits sont susceptibles de devenir des clients… » L’équipement peut aussi servir lors d’organisation d’étapes des Olympiades des métiers. De plus, Peri profite des ateliers pour présenter les solutions à des clients dans des conditions d’utilisation. « Nous avons une dizaine de partenariats de ce type dans mon secteur. Ce sont des relations gagnant-gagnant. J’aimerais d’ailleurs, à terme, mettre en place un package, déjà dimensionné, spécifique à l’éducation nationale », conclut Cédric Delcourt. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 24 jours

Loire : Rapid’Béton inaugure sa première centrale en libre-service

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine La première unité de distribution automatisée signée Rapid’Béton est en service à Saint-Etienne. [©Rapid’Béton] C’est à la sortie Nord de Saint-Etienne, dans le quartier Michon, que Rapid’Béton a installé la première concrétisation de son concept de site de distribution de béton automatisé. « Notre station de distribution permet de produire de 1 500 à 3 000 m3 de béton a l’année, en étant ouvert 24 h/7 j, explique Stéphane Thomas, fondateur de l’entreprise. Nous pouvons servir des clients ayant besoin de 87 l à 7 m3. » Les matériaux proposés sont de six types. Un béton C25/30 XF1 NF, un mortier, un béton à bordures et un mélange sec pour béton. Ainsi que des granulats et des sables. « Nous vendons des bétons avec une assurance décennale et nous proposons le Rapid’Bag, un big bag avec serrage, pour le transport. Au total, l’installation idéale s’étend sur au minimum 700 m2. Même si notre propre concept occupe 100 m2 au sol avec les stockages». Pour le stockage et l’approvisionnement, justement, deux solutions : soit une chargeuse pour les entreprises productrices de matériaux. Soit des bennes de type Ampliroll, qui viennent se plugger directement sur le système. « Pour la fourniture de ciment, nous avons mis en place un partenariat avec Vicat. En moyenne, il faut recharger en ciment une fois par mois, et trois à quatre fois par semaine pour les granulats. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Rapid’Béton, qui vend l’installation complète à ses clients, accompagne les futurs distributeurs dans l’élaboration de leur projet. « Nous sommes à leurs côtés à toutes les étapes. Que ce soit dans la recherche du terrain, dans la prise de contact et les explications auprès des mairies, ou dans les démarches avec les banques. » Une vingtaine de centrales automatiques devraient être installées d’ici la fin d’année. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 24 jours

Doubs : Un béton désactivé pour illuminer la Saline royale

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Quelque 2 500 m2 de béton désactivé permettent de matérialiser les nouvelles allées de la Saline royale d’Arc-et-Senans. [©FCE] En son cœur, le Doubs porte un lieu légendaire, qui se transforme aujourd’hui, comme aucun autre site classé Patrimoine mondial de l’Unesco ne l’a fait avant. La Saline royale d’Arc-et-Senans a été imaginée par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux et validée par Louis XV. Ceci, pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains. Et ce, jusqu’en 1895. Basé sur un demi-cercle parfait, associant alignement et symétrie, le site reflète en partie la cité idéale rêvée par son auteur. Cette utopie est en train de prendre forme, puisque depuis 2019, le demi-cercle est complété pour former le cercle immense. Et par un aménagement paysager conçu par l’agence Mayot & Toussaint et par Gilles Clément. Le site se transforme en un îlot de biodiversité et en un laboratoire du paysagisme, du potager et de l’économie circulaire. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne – Franche-Comté Part essentielle de chantier, les allées définissent l’espace et tracent le second demi-cercle. Elles ont été construites en béton désactivé, à l’aide du Pieri VBA 2012 dans sa teinte bleue, de GCP Applied Technologies. Pas moins de 2 500 m2 de béton désactivé ont été fournis par la centrale BBCI du groupe Bonnefoy et appliqués par le paysagiste FCE. Ces allées délimitent les nouveaux espaces et dessinent le chemin des découvertes. Elles mettent en lumière les jardins pédagogiques chargés de transmettre les savoirs en matière de culture écologique. Tout en expérimentant les techniques. Onze jardins éphémères seront aussi installés, cadre du Festival des jardins et lieu d’apprentissage des jeunes paysagistes de la région. Labyrinthe, prairie sauvage et promenade comestible viendront compléter l’ensemble, qui ouvrira ses portes début juin prochain. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 24 jours

Bouches-du-Rhône : L’enseigne Bernard Philibert désormais aux couleurs de Point.P

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine Passage de Bernard Philibert aux couleurs de Point.P. [©Point.P] Fortement implantée dans le Sud-Est de la France, l’enseigne Bernard Philibert est intégrée à Saint-Gobain Distribution Bâtiment France depuis 1998. Rattachés désormais à Point.P, les 21 points de vente présents dans les départements de la Drôme, du Vaucluse, du Gard et des Bouches du Rhône comptent 170 collaborateurs. Négoce généraliste, Bernard Philibert apporte une réelle complémentarité à l’offre de multi-spécialiste de Point.P sur la région. Une offre plus large « Depuis quelque temps, nous avons engagé un travail de fond pour faire converger l’offre des enseignes et établir un management commun. Par ailleurs, les équipes de Bernard Philibert ont intégré peu à peul’ensemble des outils et services déployés par Point.P : Génération Artisans, Solu+, Tolteck, le site Internet… Ce qui leur permet aujourd’hui de les utiliser au quotidien et de les proposer aux clients, professionnels et particuliers », indique Christophe Rey, directeur général Point.P région Paca. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Provence-Alpes-Côte d’Azur Le passage de Bernard Philibert aux couleurs de Point.P est ainsi l’occasion d’étoffer l’offre de produits, d’uniformiser la gamme des services dans tous les points de vente. Mais aussi de développer des agences expertes grâce à un réseau étendu. Cela permet de plus de disposer d’une offre large à destination non seulement des professionnels, mais aussi des particuliers. Pour les clients, ce passage est donc la garantie de trouver les meilleurs solutions et services pour tous les projets en neuf comme en rénovation. Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 25 jours

Batimat 2022 prévoit un espace “Low Carbon Construction”

Pour l’édition 2022, Batimat met l’accent sur la construction bas carbone. [©Batimat] A l’occasion de l’édition 2022 de Batimat prévu en octobre prochain, le salon mettra en vedette les solutions émergentes pour la décarbonation des bâtiments. Un espace “Low Carbon Construction” de 600 m2 sera installé en plein cœur du pavillon 1. Il a été conçu en partenariat avec Construction 211 et vise à faire découvrir les offres de ce marché en fort développement. Sur le thème de la décarbonation, cinq thématiques ont été retenues. A savoir, les matériaux de construction bio et géosourcés, en rénovation et dans le neuf et les matériaux de construction issus du recyclage. Le salon mettra aussi en valeur la biodiversité du bâtiment, le réemploi et la construction frugale. Ces solutions seront présentées à travers des conférences, un parcours thématique ainsi que des démonstrations de produits. Batimat : La mode de la construction bas carbone Les exposants de l’espace “Low Carbon Construction” s’engagent ainsi dans des démarches de développement durable. Ils sont notamment mobilisés dans la gestion des déchets, dans l’éco-conception ou encore dans des productions locales. Certains d’entre eux sont d’ailleurs déjà inscrits. Alegina, Parexgroup, Sika France ou encore Cycle Up seront de la partie. Lire aussi : Les isolants biosourcés en pleine croissance En attendant l’ouverture du salon, Batimat propose des articles sur Batiadvisor pour faire connaître l’ensemble des solutions disponibles pour la décarbonation des bâtiments. Une étude sur le bâtiment et le carbone et un guide sur les matériaux biosourcés sont aussi disponibles. Enfin, Batiradio diffuse des podcasts sur les mêmes thèmes. 1Média social du bâtiment et de la ville durable.
Il y a 3 ans et 26 jours

Label “Centre agréé de Recherche et Développement” pour Capremib

Capremib vient de recevoir le label “Centre agréé de Recherche et Développement” par le ministère de l’Enseignement et de la Recherche dans le domaine du béton préfabriqué.[©Hervé Vadon] Reconnue des professionnels du BTP et des maîtres d’ouvrage pour la qualité de ses bétons préfabriqués sur mesure, et désormais décarbonés, Capremib franchit une nouvelle étape dans son positionnement sur le marché du béton préfabriqué. En effet, l’entreprise vient de recevoir le label “Centre agréé de Recherche et Développement” par le ministère de l’Enseignement et de la Recherche dans ce domaine. Cela permettra aux partenaires, clients et fournisseurs de Capremib d’utiliser ses services, son personnel et ses infrastructures pour y développer toutes les formulations de béton. Et ainsi bénéficier de crédit d’impôt recherche. A cela s’ajoute l’obtention de la marque NF-BPE pour sa centrale à béton, qui permet d’assurer une traçabilité et une qualité des bétons produits en propre sur le site de Cormicy (51).
Il y a 3 ans et 26 jours

Louis-Emile Durandelle, photographe au service de l’architecture

Son premier chantier est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. [©Wikimedia Commons] Grâce à la thèse de Charlotte Leblanc réalisée à l’Ecole pratique des hautes études, l’immense corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle (1839-1917) est enfin remis à l’honneur. La docteure en histoire de l’art est par ailleurs chargée de la protection des Monuments historiques au ministère de la Culture. « C’est la conservatrice de la BnF, Sylvie Aubenas, qui m’a parlé de ce photographe. Il y avait beaucoup de fonds, de collections, mais son œuvre était peu étudiée », confie Charlotte Leblanc. On découvre ainsi dans son étude que, durant la seconde moitié du XIXe siècle, l’amélioration des techniques photographiques offre de nouveaux outils aux architectes. Ainsi qu’au monde de la construction ou de la restauration d’édifices. Demande des architectes de l’époque La thèse de Charlotte Leblanc met en lumière le corpus de photographies de Louis-Emile Durandelle. [©Kévin Bevelacqua] Dans ce contexte, Louis Emile Durandelle, actif à Paris entre 1860 et 1890, illustre cette adaptation de certains photographes à la demande des architectes de l’époque. « Son premier chantier important est celui de l’opéra Garnier, en 1864. Cela lui a permis d’avoir de nombreuses autres commandes. Au XIXe siècle, la photographie était considérée comme une preuve irréfutable de la réalité. Je pense ainsi que les prescripteurs l’utilisaient pour régler des problèmes sur chantier. Ce fut peut-être le cas pour la tour Eiffel. Gustave Eiffel devait prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides en béton. Ainsi, le constructeur lui a commandé quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Hors de prix ! C’était de vrais documents de travail, pas destinés au grand public, qui sécurisaient, en quelque sorte, la pratique de Gustave Eiffel. Pour montrer tout le dispositif de chantier. Il y avait un véritable enjeu autour de ces photos. » Une photographie documentaire avant tout Né à Verdun en 1839, « on ne sait rien de sa formation. Probablement, un autodidacte ». Louis-Emile Durandelle commence sa carrière de photographe à Paris vers 1860. Et ce, en se spécialisant dans la « reproduction artistique industrielle et commerciale ». Il ne réalise pas seulement des portraits, mais utilise aussi la photographie pour mettre en valeur des objets d’art, des tableaux, des usines, des maisons ou des édifices publics. En se déplaçant sur les divers chantiers de construction grâce à une « voiture laboratoire », il enregistre les différentes étapes des constructions parisiennes du Second Empire et du début de la Troisième République. On lui doit ainsi de célèbres photographies de la construction du Sacré-Cœur de Montmartre, de la gare Saint-Lazare, du Comptoir d’Escompte, de l’Hôtel-Dieu ou encore des restaurations du Mont Saint-Michel. En effet, dans la thèse de Charlotte Leblanc, on découvre que la représentation architecturale de l’époque connaît alors elle-même une transition importante. Bouleversée notamment par la rapidité d’exécution des photographies. Plus de 10 00 photos « Louis-Emile Durandelle a réalisé plus de 10 000 photographies de reproductions d’objets d’art et d’architecture et un nombre difficile à évaluer de portraits-cartes. Il joue, par l’abondance de sa production et sa présence sur des chantiers parisiens majeurs, un rôle important dans l’évolution des usages de la photographie par le monde de la construction. » La docteure en histoire de l’art a ainsi mis en avant sa biographie, son activité de photographe de chantier, d’édifices achevés et de décors monumentaux. Ceci, depuis sa réalisation des clichés jusqu’à leurs usages variés faits par ses commanditaires. Sa thèse replace l’activité du photographe parmi celles de ses pairs, à une époque où le métier de photographe d’architecture nécessite une importante maîtrise technique. Notamment pour lutter contre la parallaxe1 et les distorsions de la perspective. Louis-Emile Durandelle effectuait presque toujours ses prises de vue en grand format, sur des plaques au collodion. Frappante de modernité Ce qui donne à ses photographies « une frappante modernité ». Ses épreuves étaient tirées sur papier albuminé qui fait ressortir « une beauté particulière ». Charlotte Leblanc analyse aussi la manière, dont certains architectes, certaines administrations ou certains entrepreneurs du bâtiment ont fait usage des clichés de Louis-Emile Durandelle pour servir leurs intérêts économiques et professionnels. Et ce, aussi bien lors de la conception architecturale qu’au cours du chantier de construction ou pour promouvoir leur réalisation, une fois l’édifice achevé. Gustave Eiffel a dû prouver qu’il était capable de construire un édifice qui tienne sur des bases solides. Ainsi, le constructeur a commandé à Louis-Emile Durancelle quelque 55 photos, dont 22 des fondations. Etat des travaux en 1888. [©Wikimedia Commons]Construction de l’opéra Garnier. [©Wikimedia Commons] Photo de l’opéra Garnier en cours d’achèvement en 1866. [©Wikimedia Commons] 1La parallaxe est l’effet du changement de position de l’observateur sur ce qu’il perçoit. M. C.
Il y a 3 ans et 30 jours

Double nomination chez Ecominéro

A gauche, François Demeure dit Latte, directeur général, et à droite, Mathieu Hiblot, directeur technique. [©Ecominero] Président de l’éco-organisme Ecominéro, Michel André annonce les nominations de François Demeure dit Latte et de Mathieu Hiblot. Avec cette double prise de postes, Ecominéro confirme sa volonté de se développer. Ainsi, François Demeure dit Latte devient le premier directeur général. Il aura pour mission de développer les solutions les plus efficaces, afin d’augmenter le recyclage des déchets inertes. Par ailleurs, l’objectif de la nouvelle équipe dirigeante sera d’agir pour permettre d’atteindre collectivement les objectifs nationaux de valorisation et de recyclage. Quant à Mathieu Hiblot, il prend le poste de directeur technique innovations et relations institutionnelles. Il accompagnera les acteurs de la filière dans l’atteinte des objectifs nationaux bas carbone. Rappelons qu’Ecominéro a pour objectif de valoriser 90 % des déchets inertes du bâtiment d’ici 2028, en France. Une démarche qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire et d’éco-conception. Parcours de François Demeure dit Latte Diplômé de l’ESTP et titulaire d’un Executive MBA obtenu à HEC Paris, François Demeure dit Latte débute sa carrière, en 1999, comme auditeur financier dans le cabinet Arthur Andersen. En 2004, il devient contrôleur des finances, puis directeur financier au sein du groupe Suez. Il prend ensuite la direction financière de Citeo, premier éco-organisme français. En 2014, il est nommé directeur général d’Adelphe, filiale spécialisée, de Citeo dans le recyclage des emballages des vins et spiritueux, et des médicaments. En 2018, il réintègre le groupe Suez en tant que directeur administratif et financier de la Business Unit “Recyclage”. C’est à partir de juillet 2022 qu’il prendra ses nouvelles fonctions au sein d’Ecominéro. Parcours de Mathieu Hiblot Mathieu Hiblot est diplômé d’un master en management des associations professionnelles obtenu à la Sorbonne. Il est aussi spécialiste de l’évaluation environnementale et de la sûreté des systèmes industriels. Il débute sa carrière, en 2005, en tant que chargé de mission pour l’Unicem Champagne-Ardenne. Pendant 5 ans, il y évoluera à différents postes. En 2015, Mathieu Hiblot est nommé secrétaire général de l’UNPG, poste qu’il a occupé jusqu’en avril 2022.
Il y a 3 ans et 31 jours

Un nouveau sommet dédié à l’innovation béton s’ouvre à Berlin

Luxatia International organise sur deux jours un nouveau sommet dédié au béton, aux matériaux à base cimentaire et à leurs évolutions. [©Luxatia International] Sur deux jours, les 9 et 10 juin prochains, Luxatia International organise un nouveau sommet dédié au béton, aux matériaux à base cimentaire et à leurs évolutions. Baptisé Innovative Concrete Design & Application, ce sommet se concentre sur les dernières innovations du secteur. En particulier, sur l’impression 3D, la préfabrication, la durabilité, le bas carbone, le digital ou encore sur le recyclage du béton. Le nouveau rendez-vous sera présidé par Frédéric Ljung, président d’Australe Concrete et Nova Crete. Et sera rythmé par de nombreuses conférences et tables rondes. « L’évènement se veut le plus interactif possible pour favoriser l’échange, détaille Frédéric Ljung. Il rassemblera un large spectre de profils : architectes, ingénieurs, fabricants… » Empreinte béton bas carbone à l’honneur Parmi les intervenants, Thorsten Hahn, président d’Holcim Allemagne, animera la conférence “Comment peut-on construire plus avec moins ?” Troels Dam Madsen, directeur associé chez Henning Larsen Architects, interviendra sur la prochaine génération d’imprimantes 3D béton. Ou encore, Riccardo Stoppa, Dg marketing, et Helen Frape, business analyste innovation et changement chez GCP Applied Technologies, échangeront sur la place des solutions digitales et chimiques pour Lire aussi : Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ? réduire l’empreinte carbone du béton. Au total, une quinzaine de conférences sont prévues. Toutes ces interventions seront ponctuées par des espaces de rencontre et de discussion. Pour ceux qui ne pourraient pas faire le déplacement jusqu’à la capitale allemande, une retransmission en distanciel des rendez-vous est prévue. Infos pratiques : Du 9 au 10 juinHôtel Riu PlazaMartin-Luther-Strasse 110777 Berlin, Allemagne Le programme et plus : ici
Il y a 3 ans et 31 jours

La construction hors site en plein essor

Prémur préfabriqué en usine et prêt à l’emploi. [©AC Presse] La construction hors site permet de fabriquer et de pré-assembler des composants de bâtiments, en usine, pour une installation sur l’emplacement final. C’est ce que l’on appelle “préfabrication” dans le secteur du béton. Et ce, depuis les années 1920. La société BTP Consultants1 a observé l’évolution et l’impact du hors site dans le secteur de la construction. En effet, ce dernier représenterait 20 % des bâtiments construits dans le monde d’ici 2030, selon le cabinet McKinsey. L’essor de cette technique s’explique notamment par les avantages économiques ou écologiques qu’offrirait la construction hors site par rapport à la construction traditionnelle sur chantier. En effet, l’association UFC-Que Choisir démontre que cette dernière est soumise à des retards de livraisons d’en moyenne 5 mois sur près de 30 % des programmes immobiliers. D’après l’institut Xerfi, elle subit aussi la baisse de 19,3 % de la productivité des ouvriers sur les chantiers depuis 2001. De plus, elle jette l’équivalent de 1,5 Md€ de produits et matériaux non utilisés. De son côté, la construction hors site propose des avantages au niveau de la gestion des ressources. Elle facilite l’emploi de matériaux recyclés ou réutilisés, limitant ainsi le gaspillage de matières premières. L’impact de la construction hors site D’après une étude de l’université d’Aalto, en Finlande, cette technique permet aussi une productivité quatre fois supérieure à un chantier classique. En outre, les coûts des transports sont divisés par cinq, car les matériaux sont stockés en usine. Par ailleurs, le développement de « la construction hors site révolutionne le secteur et impacte tous les acteurs impliqués dans l’acte de construire », déclare Elia Abou Chaaya, directeur de l’activité hors site de BTP Consultants. Les bureaux de contrôle, qui contribuent à la prévention des aléas techniques dans la réalisation des ouvrages sont en particulier touchés. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone « Le rythme classique d’un contrôleur technique n’est pas adapté à l’industrialisation, ajoute Elia Abou Chaaya. C’est tout un état d’esprit qui évolue. » Leur mission est de vérifier la faisabilité de la conception et la conformité des solutions industrielles. Tout en détectant les techniques non traditionnelles ou innovantes nécessitant des certifications spéciales de type Atex2. Les coordonnateurs SPS, qui évaluent les risques sur le chantier, sont aussi concernés par ce changement. Ils doivent adapter leur vision pour prendre en compte le risque d’accident en usine, la réduction de la phase chantier, le traitement des livraisons et du mode de montage des modules. 1 BTP Consultants est un bureau de contrôle technique de construction et de coordination SPS. Il est le premier à être certifié Iso 9001 et Iso 14001.2Procédure d’évaluation technique formulée par un groupe d’experts sur un produit ou un procédé innovant. 
Il y a 3 ans et 31 jours

Les effets de la guerre en Ukraine impactent l’activité des matériaux

Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. [©ACPresse] Selon le dernier baromètre conjoncturel de l’Unicem, l’activité des matériaux accuse les premiers effets du conflit ukrainien. Si le secteur s’était montré résilient début 2022, il enregistre un recul ce mois de mars. Ainsi, selon les premières enquêtes provisoires, la production de granulats aurait régressé de 2,6 % par rapport au mois de février et de 2,1 % par rapport à mars 2021. Au premier trimestre et grâce à un bon début d’année, les volumes demeurent en hausse de 5,1 % comparé au quatrième trimestre 2021 et progressent de 1,5 % sur un an. L’activité est donc restée dynamique au cours des trois premiers mois de l’année 2022 et surpasse sensiblement la moyenne constatée sur cette période depuis 2010. En cumul sur les douze derniers mois, la production de granulats s’affiche en hausse de 5,7 % aux douze précédents. Du côté du BPE, les livraisons ont aussi baissé de 1,9 % comparé à février et de 3,8 % en glissement annuel. Même si le trimestre s’inscrit en hausse de 2,2 % en comparaison avec le trimestre précédent et de 1,2 % comparé à 2021. Une période mi-figue mi-raisin « Les volumes de BPE surplombent largement le niveau moyen constaté sur une longue période pour un premier trimestre, détaille l’Unicem. Ce qui traduit une activité encore soutenue en ce début d’année. En cumul sur douze mois, l’activité BPE s’inscrit en hausse de 5,2 % en comparaison des douze mois précédents. » Si la dernière étude de l’Insee, menée en avril dernier, enregistrait un climat très favorable pour l’industrie du bâtiment, les chefs d’entreprise restent prudents pour les prochains mois. En effet, les difficultés d’approvisionnement s’intensifient. Lire aussi : Pénurie de matériaux : “La grande débrouille” Près de 39 % des entreprises interrogées y sont confrontées. A cela s’ajoutent la flambée des coûts énergétiques, et la fragilisation des chaînes de valeur et de la logistique. « L’opinion des chefs d’entreprise sur leurs carnets de commandes se dégrade un peu. Ce qui constitue sans doute d’ailleurs un premier signal d’affaiblissement de nouvelles entrées de commandes. Cependant, le volume des chantiers, en cours et à réaliser, reste élevé : environ 9,4 mois de travaux dans le gros œuvre. » Par contre, cette demande se confronte à une tension sur les intrants et la main-d’œuvre. Une conséquence directe sur les délais de réalisation des chantiers et les coûts de production. Des chefs d’entreprises sur la réserve « De fait, les chefs d’entreprise sont de plus en nombreux à annoncer qu’ils augmenteront leurs prix dans les prochains mois. Tandis que, dans le même temps, les trésoreries commencent à se dégrader, notamment dans le gros œuvre. » De son côté, la demande montre des signaux de fragilisation. L’inflation impacte, y compris immobilière, impacte directement le pouvoir d’achat et la solvabilité des ménages. Toujours selon l’Insee, la demande en logements neufs se dégrade fortement en avril. Même constat dans le secteur de la maison individuelle. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste « Le baromètre Markémétron, qui signalait déjà un début d’année très ralenti, confirme un net repli des ventes au premier trimestre, de – 25,7 % en glissement annuel. » Pour ce qui est des travaux publics, les entrepreneurs du secteur se montrent moins optimistes qu’en janvier pour les prochains mois à venir. Si le manque de demande ne semble pas constituer un frein majeur à l’activité, les incertitudes économiques sont prégnantes. « Confrontés comme le reste de la filière à l’inflation des coûts produite par le double choc sanitaire et sécuritaire, les travaux publics peinent à résoudre la difficile équation. Laquelle consiste à pouvoir honorer les commandes et à réaliser les chantiers sans mettre en péril les trésoreries. » A suivre…
Il y a 3 ans et 31 jours

Herige monte en puissance pour l’année 2022

Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige. [©Charles Marion/Herige] En 2020, le groupe Herige annonçait les grandes lignes de son projet de transformation articulé autour de trois piliers : “l’humain”, “l’environnement”, “l’innovation et le digital”. Il a pour ambition d’être un acteur majeur pour tous ses clients et tous ses territoires. Tout en contribuant à l’évolution et à la décarbonation des secteurs de la construction et de l’industrie. Cet objectif se caractérise par une montée en puissance du groupe. En effet, le chiffre d’affaires d’Herige a atteint 720 M€ en 2021. Un record ! Les trois corps de métiers du groupe, que sont la menuiserie industrielle (Atlantem), le béton (Edycem) et le négoce (VM), ont contribué à cette croissance. Tout comme les récentes acquisitions d’Activence (Paca) et d’Audoin & Fils Béton (Aquitaine). Ces filiales s’adaptent aux nouvelles normes du secteur et proposent des solutions capables de répondre aux enjeux actuels. Ainsi, Herige place l’environnement au cœur de ses activités. Il a mis en place une politique RSE qui touche tous les métiers. En témoigne la filiale de négoce VM qui développe ses offres biosourcées pour contribuer à la rénovation énergétique des bâtiments. Herige engagé dans la RSE Mais aussi, le groupe lutte contre la surexploitation de matières premières. Il veut privilégier l’économie circulaire et mieux valoriser les déchets. « La priorité est d’être dans le “faire”, en encourageant la prise d’initiative, déclare Caroline Lutinier, directrice RSE et communication d’Herige. Cela, afin de favoriser au mieux l’appropriation de ces enjeux par toutes nos parties prenantes. Nous voulons aussi nous inscrire dans une démarche de dialogue à la fois à l’interne et à l’externe. La communication sera donc essentielle, afin de fédérer et d’encourager l’engagement de chacun. » Lire aussi : Capeb et Herige : Un partenariat environnemental Par ailleurs, Herige a signé un partenariat avec WWF, en 2021, pour une durée de trois ans. Cette collaboration porte sur plusieurs thématiques comme le climat ou encore la biodiversité. Elle a pour objectif de réduire l’empreinte carbone du groupe et de préserver les forêts françaises, en soutenant le projet “Cœur Forestier de la France”. En ce qui concerne le pilier “innovation et digital”, la data est au cœur des priorités d’Herige. Le groupe s’ancre pleinement dans la transition numérique. Il compte bien enrichir les données BIM de VM, moderniser les outils d’Edycem ou encore accompagner Atlantem dans la transformation digitale, avec la solution Digit’Am. Les services d’Herige Au niveau des datas, Herige a pour ambition d’exploiter au mieux ces données. Une réflexion a été engagée en interne, afin de mieux valoriser la donnée au service du pilotage de la performance interne (économique, RH, et environnementale), des clients, des fournisseurs et des parties prenantes. Après avoir déjà analysé les pratiques et dégagé une trentaine d’usages identifiés, Herige prépare une stratégie de budgétisation et de déploiement de nouveaux procédés dans les mois à venir. La RSE d’Herige place aussi l’humain au cœur de sa politique RH. Le groupe propose des opportunités de formation et de développement de carrière. Lire aussi : Herige entre au capital de Valobat Il souhaite mettre en œuvre des dispositifs comme la digitalisation du système d’information RH. Cela, afin d’assurer le suivi des entretiens annuels. Ainsi, il adapte ses moyens pour répondre aux attentes des équipes et attirer de nouveaux talents. Il a notamment lancé la Herige Académie, qui propose des parcours de formation “leaders” et “sprint managers”. Cette dernière place la RSE au cœur de l’enseignement. Enfin, Herige a créé “Graines d’impact”. Ce collectif a pour objectif de partager, en interne, la feuille de route de la société pour renforcer l’engagement RSE. Pour cela, une newsletter est diffusée chaque mois. Elle permet d’informer les collaborateurs sur les actions en cours.
Il y a 3 ans et 31 jours

Les métiers du bâtiment en Ile-de-France en pleine évolution

Le bâtiment est un secteur majeur pour la formation et l’emploi en Ile-de-France. [©FFB] Le secteur du bâtiment est le premier employeur de France. D’après une étude de la Cellule économique régionale de la construction Ile-de-France et de l’Observatoire des métiers du BTP, il compte, 137 772 salariés dans la région IDF en 2020. Parmi eux, 65,4 % ont un statut d’ouvrier, 12,4 % sont cadres. Tandis que 22,3 % sont employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam). En parallèle, le bâtiment est en constante évolution. Il propose des métiers ouverts à tous les profils et accessibles à tous les niveaux d’études. La filière propose aussi, en majeure partie, des emplois stables. En effet, 84 % des salariés sont en CDI. L’importance de la formation Par ailleurs, pour faire face aux enjeux et aux évolutions du bâtiment, de nouvelles compétences sont recherchées par les entreprises du secteur. Ces dernières investissent dans la formation, notamment sur les thèmes de l’environnement (rénovation énergétique, recyclage des déchets…) et du numérique (BIM, intelligence artificielle, maquettes 3D…). En 2020, quelque 28 850 salariés des entreprises de la région francilienne ont suivi des formations continues. Du côté des plus jeunes, le secteur a formé 15 Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation 822 Franciliens, dont 41 % en apprentissage. L’alternance est plébiscitée par les chefs d’entreprise pour assurer la transmission du savoir-faire de leur métier. C’est pourquoi la FFB Grand Paris Ile-de-France, Ile-de-France Est et Région IDF travaillent en partenariat avec les centres de formation d’apprentis. Pour la période 2020-2026, le besoin annuel de nouveaux collaborateurs pour le secteur du bâtiment francilien s’élève à 10 750 équivalents temps plein. Et pourtant, 51,9 % des recrutements sur tous les métiers sont jugés difficiles par les entrepreneurs.
Il y a 3 ans et 32 jours

Les PIR et PIRL Duarib font peau neuve

« Depuis quelques mois, nous travaillons sur une toute nouvelle version des iconiques Tandempro, Gazelle et Wheelys. Aujourd’hui, nous sommes ravis de vous annoncer la commercialisation de ces produits. » [©Duarib] Depuis 1995, Duarib innove sur le marché de la plate-forme individuelle pour conjuguer sécurité et facilité d’utilisation. « Depuis quelques mois, nous travaillons sur une toute nouvelle version des iconiques Tandempro, Gazelle et Wheelys. Aujourd’hui, nous sommes ravis de vous annoncer la commercialisation de ces produits », indique le constructeur. Ainsi, les plates-formes individuelles roulantes (PIR) et les plates-formes individuelles roulantes légères (PIRL) Duarib ont été totalement repensées. Elles s’enrichissent de nombreux atouts qui simplifient l’utilisation des produits : transport des plates-formes facilité, rapidité de mise en œuvre… Refonte de gamme Côté sécurité, rien n’est laissé au hasard : cette nouvelle gamme de PIR et PIRL est dotée de dispositifs de sécurisation performants. Pour cette refonte de gamme, Duarib apporte son savoir-faire historique et optimise les points clefs de ces équipements. La gamme TandemPro offre désormais deux niveaux de finition à ses plates-formes F (hauteur fixe) et XT (télescopiques). Baptisées “Perform” et “Ultim”, ces finitions arborent de nouvelles fonctionnalités au service du confort et de la sécurité. De leurs côtés, Gazelle, Gazelle Mini et Gazelle RS s’enrichissent d’améliorations qui facilitent leur utilisation : mobilité accrue, manutention simplifiée, réglages plus intuitifs… Quant aux Wheelys, elles sont, à présent, disponibles en trois hauteurs. De plus, sur mobile ou tablette, les utilisateurs peuvent visualiser la plate-forme directement dans son environnement de destination grâce à l’application AR Duarib. Cet outil est disponible gratuitement sur l’App Store  et Google Play.
Il y a 3 ans et 32 jours

Putzmeister dévoile sa toupie électrique eMixer

Future toupie électrique eMixer iOntron de Putzmeister. [©Putzmeister] C’est sous la forme d’un teasing – pour utiliser une terminologie bien française – que Putzmeister a annoncé sur son site Internet et sur les réseaux sa toute dernière innovation… A savoir, sa future toupie électrique eMixer iOntron. Cet équipement s’inscrit déjà dans la continuité directe de la pompe à béton automotrice iOntron Hybrid, annoncée il y a tout juste un an. Avec ce nouvel opus, Putzmeister semble vouloir aller plus loin, puisque l’ensemble du véhicule semble être entraîné à 100 % par un moteur électrique. Et pas uniquement la toupie, comme c’est le cas avec d’autres matériels similaires déjà présents sur le marché. Sans doute dévoilé à la Bauma « Ainsi, son fonctionnement ne génère aucune émission de CO2, que ce soit lors du trajet ou du travail sur place », indique le teaser. Et de poursuivre : « Le niveau sonore est aussi nettement plus faible, grâce à l’entraînement électrique : idéal partout où des conditions strictes de protection contre le bruit sont en vigueur ». Reste à préciser le calendrier. Pour l’heure, le constructeur allemand indique que « Dans la phase de test actuelle, nos prototypes montrent déjà ce qu’ils peuvent réaliser sur place… » Et que la première toupie électrique eMixer iOntron arrive bientôt ! En regard des évènements de l’année en cours, il est logique de penser que cet équipement constituera le clou du stand Putzmeister lors de la prochaine Bauma, fin octobre prochain. Les paris sont ouverts.
Il y a 3 ans et 32 jours

L’Alliance HQE-GBC publie le “Guide sur la richesse de l’ACV”

Le “Guide sur la richesse de l’ACV” se veut avant tout accessible et didactique. [©Alliance HQE-GBC] L’Alliance HQE-GBC présente le “Guide sur la richesse de l’ACV”. Ce derniervise à accompagner les maîtres d’ouvrage et d’œuvre dans leur adaptation aux nouvelles exigences règlementaires liées à l’entrée en vigueur de la RE 2020. Le guide a été rédigé en collaboration avec de nombreux acteurs du secteur du bâtiment. Son objectif ? Rendre intelligible par tous l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée, nouvel outil majeur dans l’évaluation de la performance environnementale des bâtiments. L’ouvrage présente d’abord les grands principes de l’outil, afin d’en expliquer le fonctionnement général. Il aborde ensuite la variété des problématiques environnementales que l’ACV permet de traiter. Loin de se cantonner aux émissions de gaz à effet de serre, dont l’étude est primordiale, mais pas suffisante, l’ACV dynamique permet de s’intéresser à des indicateurs divers et variés. Et de traiter les enjeux énergétiques, ceux sur l’eau, les matières premières, ainsi que la biodiversité. De plus, le guide fournit des conseils pour intégrer l’ACV dynamique dans un appel d’offres. Il se veut avant tout accessible et didactique. Guide consultable ici
Il y a 3 ans et 33 jours

La 3e édition des Bétons de A à Z est disponible

Outil sans équivalence, “Les bétons de A à Z” constitue le premier et seul dictionnaire encyclopédique dédié à l’univers des bétons. Publié pour la première fois en 2011, il est disponible dans une 3e édition mise à jour et, une nouvelle fois, enrichie de presque 140 occurrences supplémentaires. Les définitions recensées sont le reflet de ce qui est le plus couramment utilisé. Le fil conducteur qui a guidé la rédaction des “Bétons de A à Z” a été la volonté de créer un outil, qui se veut avant tout pratique et simple d’accès. Hors-série Béton[s] le Magazine n°25 – Troisième édition Les bétons de A à Z en vente sur la Boutique ACPresse.fr au prix de 59 € Les 21 figures-clefs du béton Pour aider à la compréhension de certains sujets, des “Comment ça marche ?” expliquent le fonctionnement d’une centrale à béton, d’un carrousel de préfabrication ou la manière de poser un mur à coffrage intégré, pour ne citer que ces trois exemples. Suivant la même approche, les portraits complets de 21 personnalités-clefs ayant fait l’histoire du béton viennent ponctuer certaines pages, complétant l’historique consacré à l’invention du ciment artificiel et à l’évolution du béton, du XIXe siècle à nos jours. Enfin, aujourd’hui l’ouvrage « Les bétons de A à Z » est labellisé « Ecole française du béton ». Preuve s’il en est de la qualité de notre hors-série. Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 33 jours

Dernière œuvre posthume d’Oscar Niemeyer inaugurée en France

On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. [©Château La Coste] Le Château La Coste vient d’inaugurer un nouveau pavillon dessiné par le grand architecte brésilien Oscar Niemeyer (1907-2012). Petit plus : c’est son dernier projet architectural. Le Brésilien considérait ce pavillon comme son ultime cadeau à la France, un pays qui lui était cher. En effet, il s’était exilé à Paris pour échapper à la dictature militaire avant de rentrer à Rio de Janeiro. Le projet de pavillon pour Château La Coste remonte à 2010. Déjà âgé de 103 ans, Oscar Niemeyer est alors approché pour dessiner un bâtiment pour cet écrin provençal. L’idée de créer un projet au cœur d’un champ de vignes lui plaisait beaucoup. Il faut plus d’un an à l’architecte pour achever les dessins et trouver l’emplacement idéal. En 2011, son équipe entame les visites de terrain. Terroir viticole et gastronomie de haut vol Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. [©Château La Coste] « J’ai pris énormément de plaisir à travailler sur ce projet. Le lieu est magnifique. C’est un environnement sain et paisible », confiait l’architecte avant son décès. « Pour lui le vin était un symbole fort de la présence de l’homme sur terre », indique-t-on au Château. Situé entre le Parc naturel régional du Luberon et Aix-en-Provence, ce domaine provençal de 200 ha a ouvert les portes de ses galeries d’art au public en 2011. « Je voulais y créer une construction légère, en harmonie avec le paysage et la végétation. Se promener autour de ce bâtiment, parfaitement adapté à l’endroit, sera une joie pour les visiteurs », promettait Oscar Niemeyer. Les projets architecturaux et la beauté du parc ont aussi inspiré de nombreux artistes, qui exposent leurs œuvres. Ce vignoble biologique associe à la fois terroir viticole et gastronomie de haut vol. Un édifice tout en courbes Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. [©Château La Coste] Construit au cœur du vignoble, le pavillon Oscar Niemeyer est un édifice en béton blanc tout en courbes, qui épouse le relief du coteau provençal où il est implanté. On retrouve le style emblématique de Niemeyer : organique et sensuel. Dans le point d’eau, devant la structure, se reflète la façade, créant ainsi un jeu de lumière poétique et apaisant. Cette bâtisse accueille un espace d’expositions de 380 m² et un auditorium de 80 places au sein d’une structure cylindrique de 140 m². On y accède par une passerelle donnant sur une grande façade incurvée en verre. Château La Coste2750 route de La Cride13610 Le Puy-Sainte-Réparade
Il y a 3 ans et 33 jours

101 épopées de la construction française

Découvrez les “101 épopées de la construction française”. [©DR] A travers l’ouvrage “101 épopées de la construction française”, Xavier Bezançon, Daniel Devillebichot, Laurence Francqueville et Max Roche apportent leur contribution au grand récit de la construction dans l’Hexagone. Les auteurs ont souhaité communiquer leur passion à tous leurs lecteurs, y compris, et surtout, aux plus jeunes. Et, qui sait, leur donner envie de participer à leur tour aux prochaines épopées. De mémoire d’homme, on a toujours bâti. Là où les habitations étaient encore fragiles et que les chemins se sont effacés, d’innombrables vestiges témoignent encore de la longue histoire de la construction. De grands édifices collectifs : palais, temples, églises… nous viennent d’un passé parfois très lointain. Avec l’époque moderne, ce sont des ouvrages en général fonctionnels qui ont jalonné le paysage et continuent chaque jour de le transformer… Les inventions françaises Encore méconnue, cette histoire nous est racontée, ici, par des professionnels du secteur qui en ont été les acteurs et les témoins. Dans ces pages très illustrées, les auteurs nous montrent que les bâtisseurs ont toujours manifesté, en France, un génie particulier. On sait, par exemple, que c’est en France que le système ogival a vu le jour, permettant d’élever des cathédrales gothiques. Mais c’est encore là que Pierre-Paul Riquet a su recourir aux écluses pour concevoir un canal géant. Et qu’en 1670, il a réalisé le premier barrage d’Europe. C’est toujours dans l’Hexagone qu’en 1817, Louis Vicat a inventé la composition définitive du ciment. Et qu’en 1848, auteur de la première construction en béton armé, François Coignet a fait prendre un tournant décisif à la construction mondiale. Au début du XXe siècle, Eugène Freyssinet mettait au point le fameux béton précontraint et post-contraint. Permettant, partout dans le monde, de construire des ouvrages publics de très grandes dimensions. Des constructions collectives Pour dresser un panorama des épopées de la construction qui se sont succédé, les auteurs n’en ont volontairement retenu qu’une centaine parmi les plus marquantes. Sans omettre celles qui, plus près de nous, ont engendré le réseau autoroutier, ses ponts et ses tunnels ou encore de grands barrages et des aéroports internationaux. En sciences, le nom d’un inventeur demeure souvent attaché à sa création. Mais les œuvres que nous ont laissées ces bâtisseurs sont pour la plupart le résultat de prouesses collectives. D’où ces épopées. Elles nous révèleront aussi des trajectoires individuelles, montrant à quel point l’acte de construire est enthousiasmant. Editeur : Editions EyrollesAuteur : Xavier Bezançon, Daniel Devillebichot, Laurence Francqueville et Max RochePrix : 20 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici
Il y a 3 ans et 34 jours

Partie I : Céder un fonds de commerce

Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine L’inventaire des éléments du fonds permet de les déterminer et de procéder à une évaluation financière appropriée. [©ACPresse] La cession d’un fonds de commerce consiste à vendre l’ensemble des éléments une activité. Il s’agit d’une alternative à la cession de la société toute entière, permettant une fiscalité à optimiser et l’absence de transmission des dettes antérieures à l’acquéreur. Céder son fonds de commerce est une opération délicate, souvent longue et parsemée d’embûches. Il existe des recueils entiers sur le sujet. Le présent article scindé en deux parties n’a pas vocation à être exhaustif, mais simplement à en surligner les grandes lignes et écueils principaux. Chaque étape de la cession sera ainsi exposée avec les règles nécessaires, afin d’éviter les pièges les plus fréquents. Etape 1 : Lister les éléments à céder Afin de prévenir tout différend potentiel, il est tout d’abord essentiel de définir et lister avec précision les éléments transmis. L’inventaire des éléments du fondspermet de les déterminer et de procéder à une évaluation financière appropriée. Combiné à un audit technique, juridique et comptable, il va par ailleurs permettre à l’acquéreur de savoir à quoi il s’engage. Et aux parties, de négocier de façon appropriée leur clause de garantie d’actif-passif (GAP). Les éléments inclus sont les éléments incorporels : enseigne, nom commercial, nom de domaine, brevets, logiciels, marques, autorisations administratives, droit au bail, clientèle. Ainsi que corporels : matériel, outillage, marchandises. La clientèle est l’élément essentiel du fonds de commerce. Sans son existence, le fonds n’existe pas. En application de l’article L.1224-1 du Code du travail, l’acquéreur doit reprendre les salariés du vendeur (sauf à ce que ce dernier rompe leurs contrats de travail). En cas de manque de précision, les juges ont un large pouvoir d’appréciation des éléments inclus et celui de modifier l’inventaire en cas de désaccord ou d’imprécision. Etape 2 : Les obligations d’information préalables Avant toute cession, le cédant doit obligatoirement informer du projet de vente : – ses salariés, au moins 2 mois avant la vente, pour qu’ils puissent formuler une offre de reprise ; – la commune du lieu de situation du fonds, en précisant le prix et les conditions de ladite cession, afin de savoir si elle entend appliquer son droit de préemption. Les sanctions respectives des manquements à ces obligations sont une amende civile de 2 % du montant de la vente et la potentielle nullité de la cession. Etape 3 : Promesse de cession de fonds et prix provisoire La promesse de cession de fonds permet aux parties d’accomplir les démarches nécessaires en amont de la cession (comme la sollicitation d’un financement). En fonction des circonstances, il conviendra d’opter pour une promesse unilatérale ou synallagmatique de cession. Pour une promesse unilatérale, il faut prévoir une indemnité d’immobilisation, un délai d’option et l’enregistrer auprès de l’administration fiscale (sous peine de nullité). La promesse synallagmatique, elle, vaut vente et devra ainsi prévoir toutes les informations à déposer dans l’acte de cession lui-même. Il est néanmoins utile d’y faire figurer aussi une indemnité d’immobilisation. Dans les deux cas, il faudra informer le bailleur de la signature de cet avant-contrat (sous peine de nullité). Enfin, il est en général prévu à ce stade un prix provisoire, à partir de l’audit réalisé. Ce prix est révisé lors de la cession, notamment en fonction de l’évolution de l’activité entre ces deux évènements. Retrouvez la partie II de cet article dans notre prochain numéro. Pierre Lacoin Avocat à la Cour Cabinet 1792 Avocats Article paru dans le n° 100 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 37 jours

Le projet “Empreinte” impressionne la 3D

A Beaucouzé (49), dans le quartier des Echats, l’impression 3D a permis la construction d’une maison atypique. [©Empreinte] A Beaucouzé (49), dans le quartier des Echats, l’impression 3D a permis la construction d’une maison atypique. Livré le 28 avril dernier, le logement offre un espace de 130 m2 répartis en 2 étages. Il est un témoin de l’évolution du secteur vers les nouvelles technologies. Et c’est le projet “Empreinte”, piloté par l’Entreprise Générale du Bâtiment (EGB), qui en est à l’origine. Il regroupe une vingtaine d’acteurs du milieu (TPE, PME…) réunis pour bâtir une maison plus écologique et respectueuse de l’humain. Une façon de laisser une “empreinte” positive dans l’histoire de la construction. Ainsi, ce projet constitue le premier test du projet permettant de s’interroger sur les trajectoires possibles de l’impression 3D. L’impression 3D pour décarboner En ce qui concerne la réalisation, Batiprint3D a imprimé les murs de toutes les pièces en mousse de polymère. Le matériau a d’ailleurs été conçu à partir de 13 000 bouteilles de plastique recyclées. Et permet de réduire de 25 % la consommation énergétique de la maison. Anjou Béton a ensuite fourni un béton bas carbone, issu de granulats recyclés (fournis par Néolithe) à partir de 20 t de déchets de chantier, coulé dans cette ossature. Au niveau de la toiture, les artisans de ACB Constructions ont livré un toit entièrement préfabriqué en atelier. Lire aussi : Impression 3D béton : “Home sweet home” Ce dernier, s’articulant autour d’un bac acier, permet de recueillir l’eau de pluie qui servira pour alimenter une partie de la maison et l’arrosage du jardin. Il est aussi isolé avec de la fibre de bois, connue pour ses propriétés thermiques et acoustiques. Enfin, l’entreprise Terra Innova a apporté ses compétences pour permettre de réutiliser les terres extraites du chantier sur des terrains agricoles voisins. Par ailleurs, les acteurs du projet “Empreinte” avaient prévu un espace de visite directement sur le chantier, aménagé en hauteur pour ne pas gêner le travail. Les plus curieux pouvaient découvrir la technologie de l’impression 3D en action. Mais cette visite visait avant tout à montrer qu’une nouvelle façon de construire plus respectueusement et plus durablement est possible.
Il y a 3 ans et 37 jours

L’Unicem Entreprises Engagées souhaite renforcer ses démarches

L’Unicem célèbre ses 30 années de démarches en faveur du développement durable. [©Unicem] A l’occasion de ses 30 ans, l’Unicem revient sur trois décennies d’actions en matière de développement durable. Dès 1992, les producteurs de granulats se souciaient déjà de l’impact environnemental de leurs activités d’exploitations. Pour cela, ils ont créé la “Charte professionnelle des producteurs de granulats”. Cette dernière engageait les acteurs du secteur dans des actions responsables, portant notamment sur la préservation de l’eau et le respect de la biodiversité. Les adhérents se mobilisaient aussi pour la maîtrise de l’énergie et la réduction des émissions de poussière. Dans le prolongement, les industriels de la filière ont élaboré, en 2004, la “Charte environnement des industries de carrières”. Puis, c’est en 2017 que naît l’Unicem Entreprises Engagées. L’association a vu le jour pour faciliter et favoriser l’intégration de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans la stratégie et les pratiques de la filière. Elle lance ainsi la “Charte RSE”. Les ambitions de l’Unicem Entreprises Engagées A partir de 2021, le nom des démarches évolue. La “Charte environnement des industries de carrières” devient “Cap environnement”. Tandis que la “Charte RSE” se transforme en “Label RSE”. A ce jour, près de la moitié des sites de production du béton prêt à l’emploi adhérents au SNBPE sont engagés dans cette démarche de responsabilité sociétale. Idem pour “Cap environnement” qui regroupe 50 % de la production de l’UNPG. « L’avenir nous invite à poursuivre nos efforts et à renforcer nos ambitions, Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE souligne Louis Natter, président de l’Unicem Entreprises Engagées. Nous porterons une attention toute particulière à l’accompagnement des entreprises de toutes tailles, en particulier des PME et des TPE. Et surtout, nous nous mobiliserons pour que ce label, qui valide toutes les conditions requises, obtienne la reconnaissance qu’il mérite auprès des pouvoirs publics. » En complément, l’association souhaite que les entreprises labellisées puissent bénéficier d’aides relatives à la transition écologique et la décarbonation.
Il y a 3 ans et 38 jours

Jason deCaires Taylor : Pirates des Canaries

L’ensemble “Traverser le Rubicon” se compose d’un groupe de 35 personnages, qui marchent vers une entrée et un mur sous-marins. Ce dernier, qui est à la fois industriel et organique, s’étend de 30 m de long et 4 m de haut, et contient une seule porte en son centre. Il est la métaphore de l’absurdité, des notions de territoires, dans le monde naturel, qui plus est, sous-marin. [©Jason deCaires Taylor/CACT Lanzarote] Ouvert en 2016, le Museo Atlántico est le premier musée 100 % aquatique, en Europe. Dans la baie de Las Coloradas, à Yaiza, à la pointe Sud de Lanzarote, une île de l’archipel espagnol des Canaries, les plongeurs peuvent admirer les sculptures de l’artiste britannique Jason deCaires Taylor (né en 1974), organisées en douze groupes, créant un véritable dialogue visuel entre art et océan. Sur quelque 2 500 m2 sous la mer et à environ 15 m de profondeur, le sculpteur a immergé, parmi la faune et la flore marines endémiques, quelque 300 statues de béton, à taille et aux allures humaines. Tour à tour, ses sculptures évoquent la crise migratoire (“Le Radeau de Lampedusa”, un bateau transportant 13 réfugiés sculptés, version moderne du “Radeau de la Méduse” du peintre Théodore Géricault, datant de 1818), l’environnement ou la vie quotidienne. Elaborées en béton au pH neutre et en matériaux non-polluants, compatibles avec l’environnement, elles créent des mini-éco-systèmes. La vocation du Museo Atlántico est à la fois « la préservation, la conservation et l’éducation sur le milieu marin et la nature » et « un appel à la défense des océans ». En harmonie avec la faune et la flore Une évidence pour cette île volcanique, qui, depuis les années 1970, a su préserver son identité, grâce notamment à l’éco-tourisme. Et ce, sous l’action de l’artiste du pays César Manrique (1919-1992), à travers des sculptures monumentales, dont il a parsemé l’île, et à son engagement environnemental. Les sculptures de Jason deCaires Taylor s’inscrivent dans une démarche similaire, une vraie dynamique écologique. Ce pionnier du land art sous-marin reconnu depuis 2006 a très tôt été sensibilisé à la protection des fonds marins. C’est en 2006 que Jason deCaires Taylor, après avoir touché à la photographie, à la plongée et réalisé des sculptures de pierre, a fondé le premier parc de sculptures subaquatique au monde, sur la côte Ouest de la Grenade aux Antilles. Un succès qui le conduira à renouveler l’expérience, cette fois au large de Cancún (Mexique), en 2009, avec le Musa (dit “Underwater Art Museum”), puis à Lanzarote en 2016. [©Jason deCaires Taylor]Les sculptures de l’artiste britannique se font coloniser par la faune et la flore marines. Elles accueillent toutes sortes de poissons. En prenant les profondeurs comme “murs” d’une galerie géante, Jason deCaires Taylor donne à voir un spectacle inouï. [©Jason deCaires Taylor/CACT Lanzarote]Installées courant 2016 au Museo Atlántico de Lanzarote, les premières œuvres du sculpteur ont été “envahies” par les coquillages, les algues et les coraux. Et aussi “visitées” par les poissons. Elles sont même parfois méconnaissables : des objets inertes qui sont absorbés par l’océan. En quelque sorte des « natures mortes, qui est un thème récurrent de mon œuvre, car il démontre assez simplement la beauté de l’évolution ». [©Jason deCaires Taylor/CACT Lanzarote] Installées courant 2016 au Museo Atlántico de Lanzarote, les premières œuvres du sculpteur ont été “envahies” par les coquillages, les algues et les coraux. Et aussi “visitées” par les poissons. Elles sont même parfois méconnaissables : des objets inertes qui sont absorbés par l’océan. En quelque sorte des « natures mortes, qui est un thème récurrent de mon œuvre, car il démontre assez simplement la beauté de l’évolution ». [©Jason deCaires Taylor/CACT Lanzarote] La composition “The Human Gyre” met en scène plus de 200 figures, qui crée une vaste formation circulaire ou giratoire. « Cette installation incarne notre vulnérabilité face aux cycles de l’océan, qui fournit l’oxygène que nous respirons, régule notre climat et est une source vitale de nutrition pour des millions de personnes. » [©Jason deCaires Taylor/CACT Lanzarote] D’ailleurs, ses œuvres aident à reconstituer les récifs coralliens, très souvent menacés, transformant ainsi le Museo Atlántico en récif artificiel à grande échelle. La progressive disparition des sculptures est dans la logique même du projet de Jason deCaires Taylor. Elles sont vouées à se fondre dans leur milieu. L’éco-sculpteur présente des statues, qui « représentent un point d’entrée vers un monde différent et favorisent une meilleure compréhension de notre précieux environnement marin et de combien nous dépendons de lui ». Les habitants de Lanzarote, eux-mêmes, ont servi de modèles pour la plupart des œuvres, créant un paysage sous-marin peuplé de gens ordinaires. Un clin d’œil pour un archéologue du futur…
Il y a 3 ans et 38 jours

Ora Ito : L’art en plein ciel

Ora Ito (né en 1977) est “l’enfant terrible du design”. Passionné par Le Corbusier qu’il a découvert très jeune et qu’il a collectionné, une fois adulte, Ora Ito a choisi l’architecte comme totem. [©Mathieu Colin] En 2010, le designer Ora Ito apprend par un ami avocat que le gymnase, édifié sur la terrasse de La Cité radieuse construite par Le Corbusier entre 1945 et 1952, est à vendre. Cette salle n’a jamais été restaurée. Le site est à couper le souffle avec son toit-terrasse, véritable pont de navire en plein ciel (à 56 m d’altitude). Le regard y embrase le paysage à 360°. Mais des constructions parasites en dénaturent le point de vue. Ces dernières ont été classées aux Monuments historiques avec l’ensemble du bâtiment en 1984, donc impossible de les détruire. Avec l’appui de la Fondation Le Corbusier, qui veut redonner au lieu son aspect d’origine, puis avec le soutien de l’ensemble de la copropriété de la Cité, les obstacles sont levés. Ainsi, un espace d’art contemporain voit le jour. L’enfant terrible du design L’idée du projet d’Ora Ito se base sur le fait que ce lieu était à l’origine dédié au festival d’art d’Avant-garde avec Tinguely, Klein, Béjart… Il faut dire que la passion pour Le Corbusier a débuté très tôt chez le designer, vers 7 ans. « Le Corbusier, architecte intelligent, se réinvente au fil du temps », explique Ora Ito. En installant ce centre d’art sur la terrasse, il reprend à son compte la philosophie corbuséenne de l’accueil et du partage. Ora Ito a décidé de nommer cette nouvelle galerie le Mamo pour “Marseille Modulor”. Paquebot de béton entre terre et ciel, La Cité Radieuse s’orne d’un toit-terrasse qui est devenu un lieu d’exposition. [©Sébastien Véronèse]Le Sika ComfortFloor Pro, système de revêtement de sol à usage piétonnier à base de résine polyuréthane coulée sur sous-couche manufacturée collée, a été mis en œuvre dans le gymnase. [©Sika][©Sébastien Véronèse]La Cité radieuse du Corbusier retrouve sa splendeur et sa jeunesse d’antan. [©Sébastien Véronèse]« Aujourd’hui, je pousse la collectionnite jusqu’à acquérir toutes les cuisines que Le Corbusier avait dessinées pour La Cité radieuse et que je stocke à l’abri. Sa pluridisciplinarité – il était designer, peintre, poète et architecte -, son travail des couleurs, sa rigueur m’inspirent […] Il a livré une œuvre intemporelle, qui caractérise l’essence même du design et de l’architecture. » [©Fondation Le Corbusier] Le terme de “Modulor” faisant référence à la réflexion sur le comportement de l’homme, sur l’équilibre des volumes, de leurs dimensions et proportions qui amène Le Corbusier à établir une grille de mesures s’appuyant sur le “Nombre d’Or”. Il construit sa grille par rapport aux différentes parties du corps humain et l’appelle “le Modulor”. « Nous avons baptisé notre galerie Mamo, pour faire la nique au Moma de New York », sourit Ora Ito. Rénovation et mise en œuvre Ora Ito vend sa collection d’art contemporain et les travaux commencent, dont le montant s’élèvera à plusieurs millions d’euros. Un long travail de recherche effectué par des experts de la Fondation Le Corbusier débute pour rendre au site sa coque de béton originelle. Voilà chose faite depuis 2013. « Le béton est pour moi une matière extraordinaire, qui me plaît par sa minéralité, son intégration, sa brutalité… », conclut Ora Ito. La problématique autour des façades en béton de La Cité radieuse a duré 10 ans. La façade Ouest à été rénovée, puis sont venus les travaux d’étanchéité de la terrasse et la reconstruction des 12 appartements. La façade Sud a, elle aussi, eu le droit à un  coup de jeune. Mais en gardant l’esprit corbuséen. De ce fait, les murs ont été refaits à l’identique. Le coffrage des bétons a été réalisé avec le même type de bois qu’à l’origine. Dans le gymnase, c’est le système ComfortFloor Pro de Sika qui a été mis en œuvre pour rénover l’espace. Le Mamo au sommet de la Cité radieuse est un lieu de création en plein ciel. Le chef d’œuvre de Le Corbusier s’offre ainsi un nouveau territoire en devenant l’écrin et le tremplin de la création à venir.
Il y a 3 ans et 39 jours

Cermix présente la brochure “Solutions expertes du gros œuvre”

Cermix dévoile une nouvelle brochure intitulée “Solutions expertes gros œuvre”. [©Cermix] Cermix dévoile une nouvelle brochure qui structure son offre dédiée aux solutions de gros œuvre. L’ouvrage est un outil qui permet, en 28 p. , de découvrir la gamme de Cermix. Il s’adresse aux entreprises du bâtiment, mais aussi aux négoces généralistes et spécialistes du secteur. L’industriel propose de découvrir des solutions complètes qui répondent à des problématiques spécifiques liées à la construction ou à la rénovation des bâtiments. Et qui contribuent à l’allongement de la durée de vie des constructions. Les problématiques du gros œuvre Ainsi, la brochure aborde 8 cas concrets représentant l’essentiel des problématiques rencontrées dans le gros œuvre. Et pour chacun d’entre eux, Cermix propose la solution adéquate avec une iconographie détaillée. Le document mentionne largement la protection du bâtiment, en particulier pour les fondations, les dalles de parking, les balcons classiques et carrelés. Lire aussi : Cermix : Le challenger De plus, Cermix met l’accent sur les travaux d’imperméabilisation et le traitement des fissures. Enfin, le ragréage des bétons, le scellement et le calage constituent les derniers cas soulevés. Le petit plus ? Un encadré “Le conseil du pro” accompagne chacun des cas.
Il y a 3 ans et 40 jours

Estelle Breillat devient déléguée du SNBPE et du SNPB Grand Ouest

Portrait d’Estelle Breillat, nouvelle déléguée régionale Grand Ouest du SNBPE et du SNPB. [©SNBPE] Le SNBPE et le SNPB nomment Estelle Breillat, au poste de déléguée régionale Grand Ouest. Ainsi, elle sera en charge de l’animation syndicale pour les régions Bretagne, Centre – Val de Loire et Pays de la Loire. Avec 20 ans d’expérience dans le domaine du BTP, et particulièrement dans le béton acquise chez Edycem, Estelle Breillat aura pour mission de garantir les intérêts de la profession et de valoriser les engagements du secteur. Tout en continuant de renforcer les relations entre adhérents et syndicat. « Outre l’animation du réseau des adhérents, mes motivations vont se concentrer sur les enjeux, notamment environnementaux, qui concernent notre secteur d’activité. Et, dans cette optique, apporter conseils, prescriptions et outils d’accompagnement à nos professionnels, afin de relever et gérer ces défis », témoigne Estelle Breillat. Par ailleurs, elle a déjà participé à divers commissions techniques et groupes de travail pour le SNBPE. Son parcours Diplômée de l’Institut universitaire scientifique et technique, ainsi que d’un BTS Travaux publics, Estelle Breillat a terminé son parcours par une formation en management chez Audencia. En 2007, elle intègre le groupe Herige au poste de chef marché béton. Après 6 ans, elle rejoint Edycem en tant que directrice qualité développements produits. Elle y a coordonné les travaux d’une chaire de Recherche et Développement avec l’école d’ingénieurs Centrale Nantes. Depuis 2010, Estelle Breillat est membre d’un groupe d’experts au sein du CSTB, dont les travaux portent sur les procédés de mise en œuvre des revêtements.
Il y a 3 ans et 40 jours

Cyrkl : Le “Vinted” tchèque des déchets débarque en France

Cyrkl propose une plate-forme de revente des déchets pour mieux les valoriser. [©Cyrkl] Dans son dernier rapport, le Giec rappelle la nécessaire lutte contre le gaspillage à tous les niveaux, notamment ceux des déchets. En effet, ces derniers représentent 4 % des émissions de CO2 en France. « Il faut en finir avec le gaspillage de tous les produits qu’on achète et entrer dans une économie circulaire », déclare Bertrand Piccard, fondateur de Solar Impulse C’est pour aider les entreprises à réduire leur impact environnemental que la start-up tchèque Cyrkl a été créée il y a 3 ans. Cette plate-forme, basée sur l’économie circulaire, mixe marketplace et expertise. Cela, afin de trouver des solutions de valorisation des déchets et faciliter les synergies entre les acteurs industriels. Mais aussi d’augmenter l’utilisation de matières recyclées dans les processus de production. Solide d’une communauté de plus de 12 000 clients (Siemens, Saint-Gobain…), Cyrkl débarque en France. Cyrkl aide à la valorisation des déchets La start-up aide les industriels à transformer tous leurs déchets en ressources. Elle peut se comparer à la plate-forme de revente “Vinted”, qui permet de publier des annonces gratuitement. Et dans ce cas de figure, il s’agit de vendre des déchets. Ces derniers sont achetés par d’autres entreprises, à la recherche de matières secondaires, afin de les réutiliser ou de les recycler. L’idée est de bénéficier des meilleurs tarifs de vente et d’achat, en circuit court, le plus local possible. Actuellement, 12 catégories sont disponibles, avec notamment le bois, les matériaux de construction, les métaux, le plastique ou encore le verre. Lire aussi : Tri’n’Collect : La simplicité au service du recyclage des déchets De plus, Cyrkl propose plusieurs filtres de recherche dans lesquels se retrouvent le type et la localisation du déchet, la distance, le volume et la solution de transport. L’inscription est gratuite et donne accès au forfait “Cyrkl Free”, afin de pouvoir répondre à 5 offres et publier des annonces en illimité. Une offre premium (24€/mois) est également disponible. Elle permet d’accéder à un support d’experts. Elle garantit aussi un accès au numéro du vendeur, aux identités des partenaires commerciaux ou des clients possédant le badge “client vérifié”. La direction française de Cyrkl Par ailleurs, Cyrkl aide les entreprises à vérifier leur conformité réglementaire et les prix du marché pour mieux monétiser leurs déchets. Cet accompagnement permettrait des économies d’argent, allant de 15 à 45 % par an et une baisse de 200 à 700 t de CO2 à l’année. En ce qui concerne la direction, Alexandre Fembach a été désigné directeur de Cyrkl France. Après 7 ans dans le secteur du retail, il souhaite aider les entreprises à construire de nouveaux modèles d’affaires, plus en phase avec les enjeux environnementaux actuels. « La raréfaction des matières premières couplée à l’impact environnemental de leur extraction nous oblige à révolutionner notre modèle économique, déclare Alexandre Fembach. La force de notre start-up réside en notre capacité à trouver la valeur et l’usage qui se cachent derrière chaque déchet industriel pour nous préserver au maximum de l’extraction de ressources nouvelles. »
Il y a 3 ans et 41 jours

Bilan positif pour le salon GIC/Italian Concrete Days

Les GIC/Italian Concrete Days ont réuni plus de 5 000 visiteurs sur 3 j. [©GIC/Italian Concrete Days] La 4eédition des GIC/Italian Concrete Days vient de s’achever sur une note très positive. Avec 5 000 visiteurs confirmés, 234 exposants présents sur 15 000 m2de foire, 8 conférences organisées et 27 prix décernés, le plus grand salon européen du béton a tenu toutes ses promesses.  Organisés tous les deux ans, les GIC/Italian Concrete Days se sont déroulés du 28 au 30 avril dernier, à Piacenza, ville située dans le Nord de l’Italie sur l’axe Milan – Bologne. La sécurité au travail, l’éco-durabilité et l’innovation en ont été les thèmes fédérateurs. « Cette 4eédition peut être considérée comme celle du redémarrage d’un salon important, dans lequel les acteurs du secteur ont retrouvé l’enthousiasme, dont ils avaient manqué durant la pandémie du Covid. Chacun d’entre nous a pu constater la grande passion qui a uni exposants et visiteurs pendant toute la durée de ce salon »,constate Fabio Potestà, directeur de Mediapoint & Exhibitions, organisateur des GIC/Italian Concrete Days. Et de poursuivre : « C’est le même enthousiasme que j’ai vu lors de la cérémonie des Italian Concrete Technology Awards. Ces prix qui récompensent les entreprises et professionnels italiens du secteur du béton qui se sont distingués au cours des 36 derniers mois. » Rendez-vous en 2024 La présence de visiteurs et d’acteurs du béton étrangers a été particulièrement importante pour l’organisateur, confirmant le rôle croissant des GIC/Italian Concrete Days dans le panorama européen des salons. Un grand succès a aussi été remporté par la formule inédite “GIC by Night”. Il s’agissait d’un programme spécial de soirées dédié aux exposants et à leurs invités… « Cette édition se clôt sur un bilan très positif quant à la qualité des visiteurs, en majorité des acteurs de la “supply chain” du béton, reprend Fabio Potestà. Une satisfaction croissante, si l’on considère le moment économique très particulier pour l’ensemble de la filière. Je ne peux donc que remercier tous les exposants et, en même temps, promettre que nous continuerons à faire plus et mieux pour améliorer notre événement. »D’autant que la 5eédition est déjà annoncée pour 2024, toujours au Piacenza Expo. Mais avec des dates qui restent encore à préciser, pour éviter les chevauchements avec d’autres événements reportés à cause du Covid et/ou à la suite du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.
Il y a 3 ans et 41 jours

Bétocib publie son glossaire des bétons apparents

Signé Bétocib, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. [©DR] Sous la direction de Claire Barbou, architecte et secrétaire générale de Bétocib, et Roland Merling, ingénieur et président de la commission technique Ciments Calcia, “Le glossaire des bétons apparents” vient de sortir. Il est issu d’une première version figurant dans le livre “Peaux de béton”, édité aux éditions Dunod en 2013, auquel avait participé Bernard Delabrèche, fidèle adhèrent de Bétocib, aujourd’hui disparu. Cette nouvelle version, toujours élaborée par les adhérents de Bétocib, complète et actualise la précédente. Plus de 300 définitions techniques et pratiques y sont recensées. Ce document a pour but d’aider les architectes, économistes et bureaux d’études devant rédiger un CCTP relatif aux bétons apparents. Il vient compléter les publications de Bétocib existantes et consultables gratuitement sur le site betocib.net. A savoir : le “Guide pour la protection des bétons apparents, coulés en place et préfabriquées”, le “Guide CCTP pour bétons apparents coulés en place” et les “Prescriptions techniques”. Téléchargeable gratuitement ici
Il y a 3 ans et 43 jours

L’OPPBTP rejoint le think tank Cinov’action

L’OPPBTP intègre le think tank Cinov’action pour prévenir les risques sur les chantiers du BTP. [©OPPBTP] Les métiers des travaux publics sont soumis à d’importantes transformations en cours et à venir. En effet, les changements environnementaux, technologiques ou sociétaux font évoluer les façons de travailler. C’est pourquoi l’OPPBTP s’est rapproché de la fédération Cinov pour intégrer le think tank Cinov’action. Créé en 2016, ce dernier propose un cadre pérenne de travaux collectifs entre les différents acteurs de la construction. Il vise à anticiper les évolutions nécessaires de leurs métiers. Mais aussi à construire des collaborations porteuses d’innovations et à concevoir des solutions qui les fassent progresser. Ainsi, ce partenariat a pour objectif de favoriser le déploiement d’une culture de prévention chez les maîtres d’ouvrage, d’œuvre dans la sécurité et la protection de la santé. OPPBTP, la sécurité sur chantier avant tout Pour l’organisme de prévention, cette collaboration constitue un enjeu majeur pour prévenir les risques sur les chantiers du BTP. A ce titre, l’OPPBTP contribuera aux réflexions et aux travaux collectifs menés par tous les acteurs. Cela, dans le but d’améliorer les conditions de travail. A savoir, la participation à un outil d’auto-diagnostics des compétences à destination de la maîtrise d’œuvre. Lire aussi : L’OPPBTP agit contre le bruit Tout en intégrant un volet dédié à la santé/sécurité au travail. L’organisme participera aussi à l’élaboration d’une étude dédiée à l’évolution des métiers de la construction. En effet, les maîtres d’ouvrage et d’œuvre doivent être en mesure d’appliquer les principes généraux de prévention. Mais aussi de fournir les moyens nécessaires aux entreprises et aux salariés du BTP pour travailler en sécurité.
Il y a 3 ans et 44 jours

Husqvarna fait l’acquisition de Heger

L’acquisition de Heger par Husqvarna renforcera et complètera son activité principale de forage et de sciage de béton en Europe centrale. [©Husqvarna] La division “Construction” du groupe Husqvarna vient d’annoncer avoir convenu d’acquérir Heger, une entreprise allemande spécialisée dans les outils diamantés pour les professionnels du carottage/sciage. « Cette acquisition renforcera et complètera notre activité principale de forage et de sciage du béton en Europe centrale », affirme Henric Andersson, Pdg du groupe Husqvarna. 9 M€/an de chiffre d’affaires pour Heger Fondée en 1908, Heger possède une longue tradition d’assistance aux clients dans son secteur. Son siège social et son site de production sont situés à Heitersheim, au Sud-Est de l’Allemagne. La société possède aussi des bureaux de vente aux Pays-Bas. Elle compte environ 45 collaborateurs et totalise environ 9 M€/an de chiffres d’affaires. « Grâce à sa production flexible, ses délais de livraison courts et ses produits hautes performances et de qualité, Heger ajoutera une valeur significative à notre offre destinée à nos clients sur le marché des outils diamantés en Europe centrale. Et s’intègrera dans notre stratégie de croissance. En combinant nos forces, nous créons une plate-forme idéale pour poursuivre notre croissance sur le marché des outils diamantés pour les professionnels », déclare Karin Falk, présidente de la division “Construction” d’Husqvarna. La clôture de la transaction devrait avoir lieu au deuxième trimestre 2022 et reste soumise aux conditions de clôture habituelles.
Il y a 3 ans et 44 jours

Uvex présente i-range, sa nouvelle gamme de lunettes de protection

Nouvelle gamme de lunettes de protection avec 3 modèles d’Uvex. [©Uvex] Uvex est un spécialiste européen des EPI. Aujourd’hui, il dévoile i-range, sa nouvelle gamme de lunettes de protection. Celle-ci a été conçue pour répondre à tous les risques encourus dans n’importe quel environnement de travail. Composé de 3 modèles, ces lunettes sont modulables et durables. Dotées de la technologie “supravision excellence”, elles sont conçues pour être portées dans des milieux divers. De plus, elles sont dotées d’une protection UV qui permet d’avoir une vision optimale dans toutes les situations. Ces lunettes se déclinent en version solaire et en version “planet ”. Cette dernière prend ainsi en compte les attentes écologiques du moment. En effet, les modèles sont fabriqués à partir de matériaux recyclés et/ou  biosourcés. Les caractéristiques techniques ne sont pas non plus mises de côté. Ces lunettes offrent une bonne résistance mécanique, un design moderne et un excellent confort.
Il y a 3 ans et 45 jours

Edycem acquiert trois nouvelles centrales à béton

Avec l’acquisition d’Audoin et Fils Béton, Edycem élargit sa zone d’influence en matière de production du béton et augmente le nombre de ses centrales de BPE. [©Herige] Déjà à la tête de 33 centrales de béton prêt à l’emploi, Edycem conforte aujourd’hui sa place de n° 1 des acteurs régionaux du BPE. Ceci, avec l’intégration de l’entité industrielle Audoin et Fils Béton et ses trois unités de production. A quoi s’ajoutent une plate-forme regroupant du négoce de granulats, du traitement d’inertes et une installation de lavage de granulats. « Avec cette acquisition, nous intégrons au sein d’Edycem trois nouvelles centrales qui compléteront la dynamique de croissance engagée, souligne Olivier Collin, Dg d’Edycem. En effet, nous sommes résolument impliqués dans la transition bas carbone du secteur de la construction et dans l’économie circulaire. Nous renforçons ainsi nos compétences et notre offre auprès de nos clients. » Créé en 1951, le groupe Audoin et Fils exploite des carrières de sable et de granulats calcaire. Ceci, sans interruption depuis trois générations. Fort de 100 personnes, il est devenu un acteur majeur sur le marché des granulats des anciennes régions Poitou-Charentes et Aquitaine, avec une production annuelle de 1,1 Mt. De 33 à 36 centrales de BPE C’est en 2013 qu’il s’est diversifié dans le béton prêt à l’emploi sur l’agglomération bordelaise. Ceci, à travers le rachat de Socem, à Mérignac, suivi mi-2017 par celui de Bétons de Gironde, à Reignac-de-Blaye. Enfin, en avril 2019, c’est Bétons Girondins, basé à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay, qui est venu compléter le dispositif qui a donné naissance à Audoin et Fils Bétons, le 1er janvier 2018. Aujourd’hui, cette entité assurant une production de 100 000 m3/an de béton rejoint Edycem, sa nouvelle maison-mère. Elle emploie 31 collaborateurs pour un chiffre d’affaires réalisé de l’ordre de 12 M€ en année pleine. Lire aussi : Enquête exclusive autour du béton prêt à l’emploi en France Consolidant les positions de son activité béton Edycem, le groupe Herige complète son réseau, en créant une place forte sur le Bassin aquitain. Un marché qualifié de dynamique et de porteur. Edycem voit ainsi le nombre de ses centrales passer de 33 à 36, pour une production globale de béton estimée à 1,1 Mm3/an. Cette activité complémentaire sera intégrée dans les comptes consolidés du groupe au 1er mai 2022. « En ligne avec les mutations induites par la RE 2020 et la Rep, cette acquisition s’inscrit dans notre objectif de renforcement dans les métiers du béton. Elle est aussi le reflet de notre ambition sur le plan environnemental et de la trajectoire déjà engagée en matière de préservation des ressources naturelles », conclut Benoît Hennaut, président du directoire d’Herige.
Il y a 3 ans et 45 jours

Le Conseil d’Etat rejette le recours de la Filière Béton contre la RE 2020

Avec le rejet par le Conseil d’Etat de son recours contre la RE 2020, la Filière Béton ne peut qu’accélérer sa décarbonation pour répondre aux enjeux de la construction de demain. [©ACPresse] Il n’y aura pas de recours au Conseil constitutionnel contre les dispositions de la RE 2020. C’était pourtant l’espoir de plusieurs acteurs de la construction. En effet, la Filière Béton, la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) et le syndicat national des industries de roches ornementales et de construction (SN Roc) estimaient être lésés. En cause, un excès de pouvoir de la RE 2020 et de la méthode de calcul de l’Analyse de cycle de vie dynamique qui y est rattaché… Par ce recours, ces acteurs de la construction souhaitaient souligner que la RE 2020 n’était pas conforme aux droits et libertés garantis par la Constitution. Mais aussi qu’elle méconnaissait la liberté d’entreprendre et le principe d’égalité garantie par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Tout comme le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, comme le précise la Charte de l’environnement. Une appréciation sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments Sur ce dernier point, le Conseil d’Etat rappelle que l’objet même de la RE 2020 est de limiter la quantité de gaz à effet de serre émise lors de la construction et de la rénovation de bâtiments. Et que les résultats minimaux, en termes de limitation de l’impact sur le changement climatique, sont fixés par décret. Ceci, sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment et en prenant en compte le stockage du carbone de l’atmosphère durant la vie du bâtiment. De fait, les exigences de la RE 2020 ne s’opposent pas à la Charte de l’environnement. Ces acteurs de la construction estimaient aussi que les dispositions de la RE 2020 favoriseraient le recours au bois pour la construction de bâtiment. Une obligation qui diminuerait de manière artificielle l’appréciation des émissions de gaz à effet de serre de ces bâtiments, du fait d’une libération massive de gaz à effet de serre lors de leur démolition. Sans compter les effets négatifs sur les forêts liées à une sur-consommation de bois. Là encore, le Conseil d’Etat rappelle que l’appréciation des émissions de gaz à effet de serre se fait sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments. En déterminant des résultats minimaux sur la totalité du cycle de vie, le législateur (l’auteur de la RE 2020) n’a donc pas une parfaite connaissance de son sujet… Déroger pour des raisons d’intérêt général Selon le Conseil d’Etat, les dispositifs de la RE 2020 ne privilégient aucun matériau. Mais qu’en est-il dans la pratique ? [©ACPresse] Par ailleurs, en vertu de l’article 2 de la Charte de l’environnement, “Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement”. De fait, le législateur a une obligation de vigilance à l’égard des atteintes à l’environnement, ce qui est l’objet même de la RE 2020. Et, en l’état des connaissances scientifiques, il apparaît que l’activité humaine a un effet négatif, à long terme, sur les émissions de gaz à effet de serre. Dans la même idée, le principe d’égalité ne s’oppose pas à ce que le législateur déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général. Ceci, à la condition que la différence de traitement soit en rapport avec l’objet de la loi. C’est-à-dire la volonté de réduire l’impact carbone de la construction. Là encore, le Conseil d’Etat rappelle que les dispositions de la RE 2020 s’appliquent indifféremment à tous les constructeurs et se bornent à introduire une exigence de résultats minimaux, sans identifier aucun matériau donné. Pas d’obligation de choix de matériaux Enfin, au niveau de la liberté d’entreprendre, il est loisible au législateur d’apporter des limitations liées à l’intérêt général. Toujours à la condition qu’il n’en résulte pas d’atteintes disproportionnées par rapport à l’objectif poursuivi. En imposant aux constructeurs l’atteinte de résultats minimaux, en termes d’impact sur le changement climatique, le législateur a entendu favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci, dans un but de protection de l’environnement. Cette obligation n’impose toutefois pas aux acteurs de la construction un choix particulier de matériaux. Dans ce contexte, le Conseil d’Etat indique qu’il n’y a pas lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel la question de la conformité aux droits et libertés de le RE 2020. Frédéric Gluzicki