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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3891 résultats)
Il y a 3 ans et 74 jours

Mesures Solutions Expo 2022

Mesures Solutions Expo est un salon qui présente l'ensemble de l'offre du marché de la métrologie. Les produits innovants seront présents au même titre que les savoir-faire les plus pointus, tant sur les stands qu'au cours des ateliers exposants. Un espace “Start-up“ et un autre “Emploi-formation” ont aussi été créés au sein du salon.
Il y a 3 ans et 74 jours

Exposition Aqua Mater : l’eau, source de vie

L’exposition Aqua Mater prend place au milieu de l’esplanade de La Défense, près de Paris et s’y tient jusqu’au 22 septembre 2022. [©ACPresse] « On a l’impression que l’accès à l’eau est quelque chose de naturel. » Directeur de la division des Sciences de l’eau et secrétaire du programme hydrologique intergouvernemental de l’Unesco, Abou Amani plante le décor. Et de préciser : « Chaque jour, il faut éduquer les gens pour qu’ils respectent l’eau… » Installée pour une durée de six mois sur l’esplanade de La Défense, près de Paris, l’exposition Aqua Mater est un manifeste dédié à l’eau, par définition source de vie. « L’eau est un bien essentiel, pour toute espèce vivante. Le plus essentiel après l’oxygène », rappelle le photographe brésilien Sebastião Salgado. L’eau est ainsi un fil conducteur. Elle est omniprésente dans chacune des 50 images exposées. Elle y apparaît sous toutes ses formes. Dans sa pureté et son intensité. Dans son abondance et sa rareté. Elle est saisie dans sa solitude ou dans les interactions variées avec l’humain, la faune, la flore. « Représenter en images le besoin, la beauté, la force et les mystères de l’eau est une tâche difficile, au risque de tomber dans le lieu commun », rappelle Sebastião Salgado. Le photographe évite cet écueil. Toutes noir et blanc, ses images sont limpides, magnétiques, sans superflu. Elles vont à l’essentiel. Un léopard en train de boire. Des enfants qui sautent dans l’eau. Un orage au-dessus de l’Amazone. Une cascade au milieu de la jungle. Une fleur posée au milieu du béton « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie. Qu’il est nécessaire de la préserver », insiste Sebastião Salgado. Et de poursuivre : « Les Français ne vivent plus en France, ils vivent en ville ! L’eau leur arrive par un tube. Elle est d’excellente qualité. Elle est perçue comme un cadeau du ciel, mais elle n’est pas un cadeau du ciel ». Les photographies de l’exposition Aqua Mater prennent place au cœur d’un pavillon de 1 000 m2. « Il est comme une fleur posée au milieu du béton », souligne encore le photographe. Lançant même une pique à l’architecture contemporaine, occidentale : « On utilise beaucoup trop de matériaux d’origine minérale. Il faudrait prévoir une part végétale plus importante dans la construction… » Mais là est un autre débat. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. A savoir, de grandes structures réalisées autour de piliers en bois et recouvertes d’une toiture en feuilles de palmiers. A l’intérieur prennent place uniquement des hamacs, qui constituent le seul mobilier des populations autochtones. Un matériau aussi humble que le bambou Guadua Les architectes colombiens Simón Vélez et Stefana Simic en ont donc repris le principe, en utilisant le bambou Guadua d’Amazonie comme matériau de base. Il s’agit là de la ressource forestière renouvelable la plus abondante en Colombie. Le Guadua est plus résistant que l’acier et peut générer plus de biomasse que toute autre culture. « C’est réellement la première fois que nous concevons une telle installation, explique Simón Vélez. Cette approche nous a ouvert de nouvelles possibilités de construction et d’architecture. Pouvoir réaliser un tel projet grâce à un matériau aussi humble que le bambou Guadua, avec une telle rapidité de production et d’assemblage et pour un coût faible, est un exemple qui illustre à quel point il est extraordinaire de travailler avec la nature. » Les architectes rendent ainsi hommage aux constructions ancestrales au sein desquelles toute la communauté vit en harmonie avec son environnement. Sebastião Salgado : « Ce que je souhaite, c’est que les gens viennent à cette exposition. Qu’ils y découvrent que l’eau est source de vie ». [©Renato Amoroso]L’erg Ubari est une immensité de dunes de sable de 80 000 km2, où se trouvent des lacs salés dans une zone appelée en arabe Ramla d’El Daouda, signifiant la “dune des mangeurs de vers”. Libye 2009. [©Sebastião Salgado]Long de 30 km et épais de 700 m, le glacier Perito Moreno est l’un des quarante-huit alimentés par le champ de glace du Sud de Patagonie et troisième réserve mondiale d’eau douce. Argentine 2007. [©Sebastião Salgado]Un déambulatoire extérieur permet d’en savoir plus sur l’eau, avant de la découvrir en images. [©ACPresse]Toutes noir et blanc, les photographies de Sebastião Salgado sont limpides, magnétiques, sans superflu. [©ACPresse]Cinquante photographies de Sebastião Salgado composent l’exposition Aqua Mater. [©ACPresse] Assimiler de nouveaux savoirs S’il reprend les principes constructifs éprouvés, le Pavillon intègre aussi quelques technologies contemporaines. Des éléments nécessaires pour le rendre démontage, transportable et remontable, de manière simple et facile. En l’espèce, il s’agit de tubes en acier qui, une fois reliés les uns aux autres, forment comme des couronnes sur lesquelles s’appuient les bambous. Vinci Construction France n’est autre que le mécène d’honneur de l’exposition. En fait, le groupe de BTP apporte toute sa compétence technique et humaine au projet. « Pour l’entreprise, cette réalisation permet d’assimiler des nouveaux savoirs et d’élargir son expertise autour de techniques inédites et d’un matériau nouveau pour elle, résume Xavier Defaux, directeur de la communication de Vinci Construction France. La dimension humaine de ce mécénat de compétences a permis à nos collaborateurs de participer à la magie du lieu et à une autre forme de perfection architecturale. » Le lieu imposait beaucoup de contraintes L’aventure a débuté en 2018, avec un voyage en Colombie pour voir le montage d’un prototype grandeur réelle du pavillon. Et pour s’approprier le savoir-faire colombien aux côtés des architectes Simón Vélez et Stefana Simic. Puis, est venu du temps des études, afin d’adapter la construction à sa future itinérance. A savoir, l’intégration des méthodes de préfabrication et de montage/démontage rapides, optimisées par les équipes de Vinci Construction France. Après une première installation en Arles, dans le cadre des Rencontres de la Photographie, le Pavillon vient d’ouvrir ses portes sur l’esplanade de la Défense, à côté de Paris. Un peu plus de deux mois de travaux auront été nécessaires à sa construction. « Le lieu imposait beaucoup de contraintes », explique Grégory Nakache, responsable des travaux pour Vinci Construction France. Tout d’abord, le chantier se situait au cœur d’un environnement piéton, autorisant les livraisons à des horaires bien précis. Ensuite, la dalle en béton qui constitue l’esplanade, surmontée de petites dalles sur plots, ne permet qu’une surcharge de 450 kg/m2. « Nous ne pouvions utiliser que des petits moyens de transport et de levage », reprend Lucie Docimo, ingénieure travaux pour Vinci Construction France. Le Pavillon Aqua Mater s’inspire des malocas amérindiennes. [©Vinci]Pavillon Aqua Mater en cours de montage par les équipes de Vinci Construction France. [©Vinci]Les 184 poteaux en bambou sont posés sur autant de dalles-supports en béton. [©Vinci]Le Pavillon Aqua Mater est comme une fleur posée au milieu du béton. [©ACPresse]Le Pavillon Aqua Mater est implanté au cœur de l’esplanade de La Défense. [©Fonds de dotation Contemplation] Des dalles en béton comme autant de points d’appui Ainsi, l’entreprise a installé sa base logistique de 3 000 m2, à Nanterre, à 4 km de l’esplanade. De quoi accueillir les dix conteneurs de 40 pieds nécessaires au transport du Pavillon en kit… Chaque jour, un petit camion assurait la navette en direction de La Défense. Le Pavillon s’inscrit sur un “remblai” de 30 cm d’épaisseur, destiné à répartir les charges sur l’ensemble de la plate-forme. Pour éviter toute surcharge inutile, ce “remblai” est constitué de blocs de polystyrène expansé. Dessus sont posées des dalles préfabriquées en béton de 1,90 m x 1,90 m pour une épaisseur de 10 cm. C’est la seule concession faite au béton sur ce projet… « Au« Ces éléments servent de points d’appuis aux 184 socles du Pavillon. Mais aussi de points d’ancrage pour lester le bâtiment et ainsi maintenir la structure vis-à-vis des efforts du vent », conclut Lucie Docimo. A l’issue de l’exposition, qui doit s’achever le 22 septembre 2022, les dalles seront concassées pour être valorisées comme granulats. Quant au Pavillon, il repartira vers une nouvelle destination. Sans doute vers Milan ou Genève. En attendant l’aller encore plus loin… Lieu : Esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine)Dates : 1er avril – 22 septembre 2022Horaires : Du mardi au dimanche, de 10 h 00 à 19 h 00Durée de visite : 1 h 00 environEntrée adulte : 16 € En savoir plus. Aqua Mater, en pratique Photographies : Sebastião Salgado Scénographie : Lélia Wanick Salgado Création musicale : François-Bernard Mâche Architectes du Pavillon : Simon Vélez et Stefana Simic Bureau d’études architecte : Jean-Marc Weil (C&E Ingénierie) Patronage : Unesco Producteur : Fonds de dotation Contemplation Mécène d’honneur : Vinci Construction France Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 74 jours

BATIMAT 2022

Batimat est le salon multi-spécialiste et international de l’industrie et des métiers du bâtiment. Tous les décideurs et les professionnels de la mise en œuvre s’y rencontrent pour choisir les solutions innovantes matériels ou matériaux, qui construisent les bâtiments d’aujourd’hui et de demain.
Il y a 3 ans et 74 jours

Powtech

Powtech est le salon pour les experts du traitement et de l'analyse des poudres et des solides en vrac. Cet évènement offre une plate-forme de présentation des innovations et des avancées dans les processus de fabrication de produits fabriqués et traités à partir de poudres, de granulés, de solides en vrac et de liquides - également des processus du secteur de l'environnement et du recyclage.
Il y a 3 ans et 74 jours

Préventica Lyon 2022

Préventica est un rendez-vous incontournable de l'innovation pour la qualité de vie au travail et la performance globale de l'entreprise. C'est un événement professionnel de référence en matière de santé, sécurité…
Il y a 3 ans et 74 jours

Journées professionnelles de la Construction 2022

Les Journées professionnelles de la construction rassemblent, pendant 2 jours, les professionnels du secteur de la construction. Cet évènement, organisé par la Capeb, réunit quelque 5 000 visiteurs. Un salon professionnel ouvert aux artisans et entreprises du bâtiment.
Il y a 3 ans et 74 jours

Demathieu Bard : Un projet de plus pour le Grand Paris Express

Chantier de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94). [©Demathieu Bard] Demathieu Bard, via sa filiale Demathieu Bard Bâtiment Ile-de-France, a remporté le marché d’aménagement de la gare du Vert de Maisons à Maisons-Alfort (94) pour la société du Grand Paris. Construite à 35 m de profondeur, la gare est implantée sur le tronçon de la ligne 15. A une dizaine de km du Centre d’Exploitation (CE), elle se situe à Champigny-sur-Marne (94). Le périmètre de ce marché comprend ainsi la réalisation du gros œuvre. Le groupe assurera aussi les travaux de l’enveloppe et de l’aménagement intérieur. Le projet s’élève à un montant de 27,3 M€. Et débutera en fin d’année pour une mise en service fin 2025. L’implication de Demathieu Bard Conçue par le cabinet d’architecture Valode et Pistre, la gare du Vert de Maisons dispose d’un puits de lumière qui s’élargit au fur et à mesure de la descente pour évoquer les anciennes carrières de calcaire de Maisons-Alfort. Ce rappel se matérialise par un parement en béton blanc de 4 000 m². Par ailleurs, la présence de la Seine impacte le projet et exige la mise en œuvre d’une congélation des sols1. Lire aussi : Accord décarboné entre Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement Cette technique sera alors exécutée avant la réalisation des terrassements en taupe et avant la mise en place de mesures anti-crues en phase chantier et de barrières anti-inondations. Avec ce projet, Demathieu Bard Construction montre son implication dans le Grand Paris Express. En témoignent les équipes du groupe qui réalisent la future ligne 17, les gares d’Orly et du Bourget. De plus, ce nouveau projet remporté affirme l’intérêt de Demathieu Bard sur les marchés à forts enjeux pour les territoires et à fortes contraintes techniques. 1 La congélation des sols consiste à transformer l’eau du sol en glace. Assurant ainsi une étanchéité et une résistance de la zone à traiter.
Il y a 3 ans et 75 jours

Les street-artistes Lek et Sowat s’exposent à Rueil-Malmaison

Lek et Sowat investissent l’atelier Grognard, à Rueil-Malmaison. [©Maya Angelse] Jusqu’au 3 juillet prochain, l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison (92) accueille l’exposition “Duography”. Une rétrospective dédiée au Street–Art du duo de graffeurs Lek (né en 1971) et Sowat (né en 1978). Ces derniers sont disciples de l’Urbex, ou exploration urbaine, qui consiste à sillonner la ville à la recherche de ruines contemporaines. Tout l’art est de trouver et de créer dans des lieux vierges et abandonnés. Des ruines modernes… Lek et Sowat, un duo depuis 2010 Lek et Sowat travaillent en binôme depuis 2010. Ils repoussent les limites du graffiti traditionnel vers des expérimentations in situ, qui réunissent vidéos, abstractions architecturales et installations éphémères. Créant ainsi une forme moderne de land art urbain. En collaboration avec la galerie photographique parisienne Polka, Lek et Sowat proposent dans l’exposition “Duography” un parcours immersif au cœur de leur travail. Ceci, à travers des photos, des esquisses et des croquis préparatoires, des films en stop motion. Mais aussi à travers des polaroids et des souvenirs ramenés du terrain, des fragments d’expositions et d’installations passées, des artefacts de murs, de toiles et de sculptures. Le tout patiemment collecté au fil des années et mis en scène sur les 650 m2 de l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison, de façon colorée, ludique et rythmée. Dans “Duography”, le public est ainsi invité à déambuler depuis les méandres du Mausolée aux sous-sols du Palais de Tokyo. En passant par le ciel éternellement bleu de la villa Médicis, à Rome. Ou encore, le chantier souterrain du futur Grand Paris de la ligne 14 et le parvis du Centre Pompidou. Toujours plus de lieux inédits Lek et Sowat sont à l’origine du projet “Mausolée”, résidence artistique clandestine et sauvage réalisée dans un supermarché abandonné de 40 000 m2 à Aubervilliers (93). « Lek connaissait très bien ce lieu, où il allait jeune avec ses parents. On y a vécu presque un an en secret. Nous y avons mené en quelque sorte une résidence artistique », se souvient Sowat. Là, ils invitent pendant près d’un an plus de 40 artistes. De ce projet, tenu secret jusqu’en 2012, découlera un livre, un film et une exposition collective. Répondant à l’invitation de Jean de Loisy, l’ancien président du Palais de Tokyo et l’actuel directeur des Beaux-Arts, Lek et Sowat investissent ensuite les sous-sols durant plus d’un an du Palais de Tokyo. Ceci, avec une cinquantaine d’artistes, initiant aux côtés du commissaire d’exposition Hugo Vitrani ce qui deviendra le “Lasco Project”. Fin 2013, à nouveau entourés d’une vingtaine d’artistes, dont Jacques Villeglé, ils réalisent le film “Tracés directs”. Grâce à ce projet, leur œuvre a été la première à rentrer dans la collection permanente du Centre Pompidou provenant d’artistes issus du graffiti. Ils ont également participé à la Tour Paris 13 et au projet des Bains Douches. Lek et Sowat ont été de plus les premiers graffeurs à pouvoir faire l’expérience de la villa Médicis, à Rome de septembre 2015 à août 2016. « Notre projet romain s’articulait autour du tunnelier de la nouvelle ligne 3 du métro. De plus, le mot graffiti vient du latin et on en retrouve déjà à Pompéi. Donc, tout concordait avec notre univers. Pour des raisons politiques, cette rencontre n’a pas eu lieu, mais nous gardions cela dans un coin de notre tête », explique Sowat. Lek & Sowat avec Dem189 et Seth – Mausolée, Paris 2011 [©Chrixcel]Mausolée by Lek & Sowat. [©Yann Skyronka]Underground doesn’t exist anymore par Lek & Sowat & Futura & Mode 2. [©Nicolas Gzeley Le tunnelier : Une expérience grâce à NGE De tous les projets que Lek et Sowat avaient à cœur de réaliser pendant leur année à la villa Médicis, le seul qu’ils n’aient pas pu mener à bien est la peinture d’un tunnelier. Ce n’est qu’en 2018, à la faveur de plusieurs rencontres avec le groupe NGE, et surtout avec Jérôme Jeanjean, directeur administratif et financier des grands projets, que le duo parvient à partir à l’assaut d’un monstre d’acier de 10 m de diamètre pour 100 m de long. « Je suis moi-même collectionneur d’art contemporain urbain. J’ai rencontré Lek et Sowat lors de vernissages par hasard et nous avons sympathisés. Nous nous sommes croisés plusieurs fois. Début 2018, le projet de peinture d’un tunnelier est venu dans la conversation. Et j’ai donc proposé à la direction de NGE un partenariat. J’en ai parlé à Orso Vesperini, notre directeur délégué à l’international et aux grands projets et Olivier Coly et Christophe Denat, alors directeurs des équipes de travaux souterrains », se souvient Jérôme Jeanjean. Et tout ce petit monde a dit « oui » à ce projet qui tenait très à cœur au duo. L’idée était d’offrir une carte blanche aux deux artistes. Seule contrainte : répondre à la charte couleur de la RATP. Ainsi, a débuté l’aventure qui s’est réalisée en plusieurs étapes. « Cela faisait sens pour nous, on retourne à la matrice. Et ce, dans un univers XXL. Et nous aimons tellement le béton », insiste Sowat. Direction l’Allemagne Dans un premier temps, ce projet les a amenés en Allemagne, à Schwanau, dans les hangars du constructeur Herrenknecht où ils ont peint le bouclier et divers éléments du tunnelier S1174 acquis par le groupe NGE. Aidés pour la logistique de l’association Xpo F.M.R. et sa présidente, Olivia Martinetti. Complétée par un lettrage “Subway Art” dessiné par leurs soins, cette première réalisation était à la fois un clin d’œil au livre éponyme de Martha Cooper et Henry Chalfant. Dont la publication dans les années 1980 a favorisé la diffusion de cet art à travers le monde. Mais aussi un hommage aux architectes, ingénieurs et ouvriers qui construisent ces innovations techniques gargantuesques. « Ils ont peint pendant 4 j d’affilée. Quinze j après, tout était prêt pour la livraison sur le site de la ligne 14. Et ça plaisait déjà beaucoup », reprend Jérôme Jeanjean. Koumba par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R. – Puits de Morangis, Paris 2019. [©Nicolas Gzeley]Subway Art Breakthrough par Lek & Sowat en collaboration avec NGE & XPO F.M.R., Paris 2020 [©NGE Stéphane Bouquet] Direction la ligne 14 du métro parisien L’aventure s’est poursuivie ensuite en France, sur le chantier du prolongement de la ligne 14, où le tunnelier a été baptisé du prénom de Koumba Larroque, la vice-championne du monde de lutte. Par la réalisation de deux fresques peintes par Lek et Sowat sur les tympans d’entrée et de sortie du tunnelier. A 30 m de profondeur, les deux peintures se sont détruites à mesure que la machine poursuit son chemin dans les entrailles du Grand Paris. « C’est aussi ça le Street-Art, ça peut être éphémère. » Réalisée le 20 juillet 2020, l’ultime étape de ce projet pharaonique, appelé “Breakthrough”, a permis aux deux artistes d’assister en direct à la destruction et l’effondrement de leur travail. « Il y a eu une vraie alchimie, un véritable lien entre Lek, Sowat et NGE. Pour ma part, je pense que notre groupe a permis une réelle liberté d’exécution aux deux artistes. Une fois, la direction convaincue que c’était une bonne idée, elle a foncé », conclut Jérôme Jeanjean. Muriel Carbonnet Exposition présentée jusqu’au 3 juillet 2022Atelier Grognard6 avenue du Château de Malmaison92500 Rueil-MalmaisonTél : 01 47 14 11 63
Il y a 3 ans et 75 jours

Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil

Début mars dernier, l’Association française du génie civil (AFGC) a créé la commission Patrimoine et Histoire du génie civil. Ici, le pont de Chazelet. [©François Houssin] « La commission Patrimoine et Histoire du génie civil de l’AFGC a été créée pour valoriser les hommes, les techniques et les matériaux. Mais aussi les ouvrages de génie civil, ainsi que leur histoire. Sans oublier la sauvegarde des ouvrages présentant un intérêt patrimonial », indique Patrick Guiraud, directeur des travaux publics chez Cimbéton, à l’initiative du projet. Et de poursuivre : « Il y avait un vrai besoin. Par le passé, nous avons déjà mené des actions pour sauver notamment de la destruction pure et simple la halle Freyssinet, dans le XIIIe arrondissement de Paris ». A destination des acteurs du patrimoine Bernard Quénée, directeur scientifique de Setec-Lerm, est le président de cette nouvelle commission. Celle-ci est composée d’une vingtaine de membres de l’AFGC et d’experts du patrimoine. C’est une association de conseils et d’expertise, qui met mettre au service des acteurs du patrimoine la richesse et le savoir-faire des adhérents de l’AFGC. Et ce, à destination des acteurs des services du patrimoine. « Nous allons couvrir tous les matériaux, toutes les époques et tout type d’ouvrages, ponts, barrages…. A court terme, le site de l’AFGC va être enrichi de données sur le patrimoine, de nouveaux articles et photos. Puis, dans un second temps, nous allons mettre en avant, lors des prochaines Journées du Patrimoine, en septembre prochain, la sauvegarde du pont de Chazelet, le premier pont en béton armé au monde. Enfin, nous allons organiser une journée technique, début octobre prochain, pour faire connaître le pont Albert Louppe. Aussi appelé pont de Plougastel signé Eugène Freyssinet. »
Il y a 3 ans et 76 jours

La certification RSE “Exemplarité” pour Eqiom Bétons

Eqiom Bétons reçoit le plus haut niveau du label RSE pour ses agences situées en Alsace, en Bourgogne, en Ile-de-France et au Nord-Pas-de-Calais. [Eqiom Bétons] L’Unicem récompense les bons élèves. Eqiom Bétons reçoit le plus haut niveau du label RSE pour ses agences situées en Alsace, en Bourgogne, en Ile-de-France et au Nord-Pas-de-Calais. L’union leur a ainsi délivré la certification “Exemplarité”, le plus haut niveau d’exigence du label. Cette distinction reconnaît la performance des initiatives sociales et environnementales du groupe. Quant aux agences de la Franche-Comté et de la Lorraine, elles conservent le même niveau d’excellence obtenu auparavant. L’attribution du label RSE s’est faite suite à une série d’audits externes dirigée par le Cérib sur chaque thématique de la charte du label (gouvernance, environnement, capital humain…). L’exemplarité RSE d’Eqiom Bétons Et il semble qu’Eqiom Bétons se distingue en tant que contributeur majeur de la transition environnementale du secteur. « L’obtention de cette certification est une fierté pour Eqiom Bétons, déclare Anne-Lise Mignot, coordinatrice RSE et environnement Eqiom Bétons. Elle reconnaît notre engagement sociétal, l’implication de nos équipes. Mais aussi, la mutualisation de nos bonnes pratiques et la performance de notre politique RSE, appliquée depuis plusieurs années par l’ensemble de nos agences. Lire aussi : Christophe Bignolas, à la tête d’Eqiom Bétons Tous nos efforts portent leurs fruits et se voient aujourd’hui récompensés. Ce résultat motive et stimule tous nos collaborateurs qui s’investissent davantage chaque année pour le bien commun. » De plus, l’engagement RSE de l’agence Normandie vient d’être salué par le niveau “Maturité”. La prise en compte des remarques des évaluateurs, le partage des valeurs entre les agences et la mobilisation de tous les collaborateurs ont ainsi permis à Eqiom Bétons de remplir les conditions requises.
Il y a 3 ans et 76 jours

KP1 dévoile son plancher Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant

Nouveau plancher Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant de KP1, un système “3-en-1”. [©KP1] KP1 poursuit le développement de son offre préfabriquée Milliwatt, en lançant son plancher Milliwatt Chauffant/Rafraîchissant. Cette nouvelle génération de solutions planchers en toute saison s’inscrit en adéquation avec les exigences de la RE 2020. Ce plancher peut être installé sur tous les niveaux (bas sur vide sanitaire, intermédiaire et haut de garage ou haut de sous-sol). Ceci, en logements individuels comme collectifs. La rapidité comme maître-mot Son atout premier ? Traiter trois fonctions en un unique système : la structure avec la dalle de compression la plus fine du marché (56 mm),l’isolation performante du plancher assurée par la large gamme d’entrevous et de rupteurs thermiques,le chauffage et le rafraîchissement des pièces à vivre, grâce à un kit composé de trames de tubes hydrauliques préformés, d’un grillage, d’accessoires et d’un plan d’installation spécifique au chantier. Ce système préfabriqué complet offre une mise en œuvre rapide. En une demi-journée, une équipe de deux professionnels réalise en moyenne la pose de 120 m2 de planchers. Pas d’étape de séchage de chape ! Un gain de temps entre 5 à 8 semaines pour les constructeurs de maisons individuelles et les particuliers. Ceci, en comparaison d’un système sans chape ou d’un plancher chauffant/rafraîchissant basse température traditionnel.
Il y a 3 ans et 76 jours

Trophée Béton Pro : les inscriptions sont ouvertes !

Les inscriptions pour la 3e édition du Trophée Béton Pro sont ouvertes. [©DR] Organisée par les associations Bétocib et Cimbéton, le Trophée Béton Pro a pour objet de récompenser des réalisations exemplaires en béton, construites en France au cours des cinq dernières années. Il s’agit aussi de sensibiliser le grand public à l’architecture béton. Et de montrer comment ce matériau évolue, en répondant toujours aux nouveaux objectifs environnementaux. La 3e édition est lancée… Ainsi, les inscriptions pour la 3e édition du Trophée Béton Pro sont ouvertes ! Les candidats (architectes, bureaux d’études, entreprises, industriels) peuvent soumettre leur candidature en ligne, jusqu’au 30 juin. Tous types d’ouvrages en béton, livrés entre le 1er janvier 2017 et le 30 juin 2022, sont éligibles à cette distinction biennale. Du logement individuel au logement collectif, de l’équipement privé à l’équipement public, culturel ou sportif. Mais aussi de l’ouvrage d’art à l’aménagement urbain… en neuf comme en rénovation. En octobre 2022, le jury rendra sa décision, qui sera suivie par la remise de prix du Trophée à la Maison de l’Architecture Ile-de-France. Il sera composé de représentants du ministère de la Culture, d’architectes, d’ingénieurs, d’élus, d’entreprises, d’industriels. La sélection des lauréats se fera sur la qualité architecturale et constructive des ouvrages. Ceci, en s’appuyant sur des critères, tels que la pertinence de l’utilisation du béton et de la mise en œuvre du matériau, l’usage esthétique. Mais aussi, la qualité d’intégration dans le site, structurelle ou environnementale, la durabilité…
Il y a 3 ans et 76 jours

Nouvelle plate-forme “Bâtiment & Prescription” de l’Untec Services

Logo de l’Untec Services qui vient de lancer sa plate-forme “Bâtiment & Prescription”, à destination des maîtres d’œuvre. [©Untec Services] L’Untec Services a conçu et pensé la plate-forme “Bâtiment & Prescription”, afin de créer plus de proximité entre la maîtrise d’œuvre et les entreprises du BTP. Cette plate-forme propose aux premiers, sous format interactif, la mise en lumière technique des matériaux. Et, pour les secondes, des solutions constructives. Elle diffuse de l’information qualifiée à forte valeur ajoutée à travers des “Capsules techniques” en libre accès. Ces capsules qui comptent jusqu’à 6 modules donnent toutes les clefs et les bonnes pratiques sur les solutions et produits des marques référencées sur la plate-forme. Un module intègre aussi une vidéo d’une durée de 2 à 6 mn, un quiz et des fiches techniques et des documents complémentaires.
Il y a 3 ans et 76 jours

Doka, gamme ErgonomiX pour alléger votre charge de travail

Doka Ergonomix Pour préserver la santé et le bien-être des compagnons sur le long terme, les conditions de travail sur les chantiers doivent être améliorées. Afin d’alléger votre charge de travail et réduire les TMS, Doka France vous propose la gamme ErgonomiX, une offre de solutions de coffrage et d’étaiement pour contribuer à la réussite de votre projet. Ergonomix – gamme de 6 produits Associant légèreté, robustesse et ergonomie, cette gamme vous permet d’améliorer la productivité ainsi que la sécurité sur vos chantiers ! La gamme ErgonomiX comprend déjà 6 produits :  Le nouveau coffrage manuportable DokaXlight – Ultra-léger : 22,6 kg par panneau 0,75 x 1,50 m ;La tour d’étaiement intuitive Tour Excellence – Niveau sécurité MDS1 et moins de 15 kg/pièce ;L’étai poids plume Eurex 20 LW – 20% de poids en moins qu’un étai standard ;La poutrelle Alu 20 – seulement 6,4 kg/ml ;L’étai Eurex 60 – Tirant poussant en aluminium avec 8.55 kg/m pour 5.50 m ;Et le bracon de stabilisation DokaRex – Jusqu’à 30% plus léger qu’un bracon concurrent. Doka – spécialiste du coffrage et de l’étaiement s’investit chaque jour dans le secteur de la construction pour apporter conseils, solutions et expertises en terme de coffrage et d’étaiement. Avec plus de 160 sites de vente et de logistique dans plus de 60 pays, Doka dispose d’un réseau de distribution performant pour apporter conseils avec un service client et une assistance technique sur place. Doka emploie 7 300 personnes dans le monde et est une société du groupe Umdasch, qui est synonyme de fiabilité et d’expérience depuis plus de 150 ans.  En France, c’est plus de 140 collaborateurs répartis dans 4 agences avec chacune un entrepôt à Paris, Nantes, Lyon et Marseille. Plus d’infos sur Doka.fr
Il y a 3 ans et 78 jours

Alkern met en place sa stratégie de développement

Xavier Janin, président d’Alkern, dévoile sa stratégie de développement pour les années à venir. [©Alkern] Alkern voit l’avenir avec ambition. Le spécialiste de la préfabrication en béton souhaite mettre en place sa stratégie de développement pour les années à venir. Et son objectif est de renforcer son expertise sur le béton préfabriqué, « un matériau d’avenir ! », affirme Xavier Janin, président d’Alkern. En effet, le matériau offre des performances acoustiques et thermiques qui permettent de bénéficier d’un bon confort de vie. Il demeure aussi peu consommateur en énergie et 100 % recyclable. Enfin, de nouveaux liants bas carbone seront utilisés pour apporter des réponses aux enjeux liés à la baisse de l’utilisation de ciment de clinker et à la préservation des ressources naturelles. A l’horizon 2024, Alkern investira 10 M€ pour développer des solutions responsables sur ses trois secteurs d’activité. A savoir, le bâtiment, l’aménagement extérieur et les travaux publics. Le but étant de décarboner ses systèmes constructifs et ses produits pour limiter leur impact à moins de 10 kgeqCO2/m2. De plus, l’industriel souhaite aussi diversifier ses matières premières. Cela, en favorisant l’utilisation de matériaux issus de la biomasse ou recyclés. Il est d’ailleurs un des membres fondateurs d’Ecominéro, l’éco-organisme de la filière minérale créé pour répondre à la mise en place de la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). Cette dernière vise à valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Et sur ce point-là, le groupe poursuit son engagement avec un objectif de 90 % de déchets recyclés en 2028. Les affaires d’Alkern se portent bien Les ambitions d’Alkern se caractérisent en majeure partie grâce à ses bons résultats. L’entreprise a dévoilé son bilan de 2021 et les perspectives pour 2022. En ce qui concerne les chiffres pour le bâtiment, plus particulièrement la maison individuelle et les aménagements extérieurs, les conséquences de la crise Covid semblent s’être dissipées. En effet, ces segments enregistrent une hausse de + 7 % en 2021, en comparaison à l’année 2020 et de + 2 % par rapport à 2019. Du côté des travaux publics, le secteur connaît aussi une nette augmentation avec + 10 %. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Cependant, « nous n’avons parcouru que la moitié du chemin », explique Xavier Janin. Le groupe reste à – 10 % d’activité en comparaison à 2019, qui reste « l’année de référence ». Malgré des résultats encourageants, le groupe doit faire face aux conséquences de la crise en Ukraine et à la reprise du Covid en Chine. « Nos secteurs seront forcément touchés, surtout sur le plan des coûts de construction », souligne Xavier Janin. Néanmoins, Alkern ne redoute pas le risque des pénuries de matériaux. Le groupe étant peu gourmand en énergies fossiles. « La seule matière première qui pourrait nous poser problème est le métal pour nos matériels, explique Xavier Jenin. Sinon, nous sommes prêts à surmonter  cette crise. » « Pas dans une RSE de bobo » Par ailleurs, Alkern renforce sa démarche RSE. « Nous ne nous sommes pas lancés dans une RSE de bobo qui consiste à placer deux ou trois ruches pour rappeler la question de la biodiversité », ajoute Xavier Janin. En effet, le travail de l’industriel porte sur des produits éco-conçus bas carbone et sur une consommation réglementée des ressources comme l’eau ou le bois. En témoigne la mise en place, il y a 10 ans, d’un système de consignation pour ses palettes bois qui atteint déjà 77 % de retour palettes. Représentant environ près de 40 000 m3 de bois préservés chaque année. A cela s’ajoute son implication pour la ville durable, afin d’apporter des réponses aux enjeux de la perméabilité des sols et des îlots de chaleur. Notamment, avec ses pavés coquillages composés de coquilles Saint-Jacques broyées pour remplacer le granulat. Enfin, Alkern a signé, en février dernier, un partenariat avec Engie Green pour l’intégration de centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites français du groupe. Ce projet permettrait la production de 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants.
Il y a 3 ans et 80 jours

Peri lance ses premiers escaliers de chantier

Peri lance ses premiers escaliers de chantier. [©Peri] Peri diversifie son offre. En plus de la fabrication et de la distribution de coffrages, d’échafaudages et d’étaiements, l’industriel souhaitait apporter encore plus de sécurité sur les chantiers. Ceci, à travers une ligne inédite d’équipements durables et qualitatifs. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ses nouveaux escaliers de chantiers, intégrés à la gamme Sécurité. Cette dernière comprend déjà les barrières Prokit ou encore les tapis de circulation, lancés fin 2021. Les escaliers Peri permettent une circulation sécurisée entre les différents étages d’un bâtiment en construction. Ou encore le franchissement simple des talus. Avec leur largeur de 1 m, ils offrent beaucoup d’aisance dans les déplacements, sans aucune contrainte d’espace. Ceci, contrairement aux solutions standards qui affichent une largeur de 70 cm… Ici, c’est un vrai confort qui est offert au quotidien à l’utilisateur. L’ensemble des pièces constitutives est galvanisé à chaud pour assurer une protection anti-corrosion et donc assurer une plus grande durabilité. Ces escaliers sont repliables pour faciliter le transport et la manutention. Ils existent en différents modèles, déclinés en 3, 6, 9, 12, 15 et 18 marches. Petit plus : ces escaliers peuvent se connecter entre eux pour répondre à toutes des configurations de chantiers.
Il y a 3 ans et 80 jours

Matériels : 2021 reste l’année du rebond post-épidémie

En 2021, les ventes de toupies ont progressé de plus de 29 % en France. [©ACPresse] A ne pas en douter, l’année 2021 fut celle de la reprise pour les constructeurs de matériels. Il est vrai qu’après le passage à vide de 2020 – pour cause de pandémie mondiale -, il ne pouvait pas en être autrement. Après tout, nous n’étions pas dans une crise conjoncturelle, mais plutôt dans une mise entre parenthèses forcée de l’activité. Ainsi, les ventes d’équipements pour la construction ont augmenté de 24 % sur la période, selon les données du Cece (Comité européen des équipements de construction). Dans le détail, ce sont les machines routières qui ont le plus progressé, avec une hausse de 30,3 % en comparaison à 2020. Elles sont suivies de très près par les équipements pour bétons, qui plafonnent à + 29,5 %. Le Cece distingue aussi les outils de vibration du béton, qui affichent une augmentation de leur vente de 21,5 %. A titre indicatif, la plus faible croissance a été celle des machines de terrassements compactes, avec un “modeste” + 18,4 %. L’Allemagne : n° 1 européen Côté perspectives dans le domaine plus particulier des équipements pour bétons, les industriels tablent sur une année 2022 stable en matière de ventes. Du moins sur le premier semestre. Seulement 24 % des intéressés attendent une hausse, mais limitée à 10 %. Tandis que 4 % des industriels pensent qu’un recul, de l’ordre 10 % est à prévoir… Pour l’année 2021, toujours selon les données du Cece, l’Allemagne s’octroie la première place, avec 23 % de parts de marché, toutes ventes de matériels confondues. Avec 13 %, le Royaume-Uni monte sur la deuxième marche, suivi de très près par la France et ses 12 % de parts de marché. Toutefois, la guerre en Ukraine devrait largement modifier ce classement et, sans doute, les perspectives de vente. Ainsi, les 8 % de parts de marché russes seront très certainement corrigés à la baisse ! Au niveau de la France, l’évolution du marché sur les douze mois de l’année 2021 a été de 11 %. Les industriels y ont écoulé quelque 54 000 machines, pour un chiffre d’affaires d’environ 2,7 Md€. Soit une hausse de 12,5 %, estime le Seimat. Un joli rebond par rapport à 2020, même si la comparaison devrait se faire vis-à-vis de 2019. Année qui avait vu s’écouler pas moins de 60 000 unités… Les toupies ont le mieux progressé Durant 2021, ce sont les toupies qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, avec une progression de plus de 29 %. Et presque 900 toupies de vendues, mais moins bien que les 1 150 unités qui ont trouvé preneur en 2019 ! Les centrales à béton ont connu une hausse tout aussi belle, bien que moindre, car limitée à “seulement” 20 %. Sur l’année 2021, quelque 42 unités de production de béton ont été vendues, contre 35 en 2020 et 43 en 2019. Enfin, les pompes à béton ont connu une embellie de + 10,1 %, pour 76 équipements livrés chez les utilisateurs. En 2020, les ventes ont été à peine plus mauvaises, stabilisées à 76 unités. L’année 2019 reste plus l’heure, la référence, avec 84 pompes vendues en France. Et l’avenir ? Concernant 2022, le Seimat reste souriant, estimant la progression du marché à environ 5 %. Mais ça, c’était une conclusion qui date d’avant le début de la guerre de Poutine. Là aussi, la donne pourrait changer, mais pas forcément en bien.
Il y a 3 ans et 80 jours

Présidentielles : L’Ordre des architectes publie son plaidoyer

L’Ordre des architectes dévoile son plaidoyer “Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution”. [©DR] L’Ordre des architectes a rendu public un plaidoyer “Habitats, Villes, Territoires, l’architecture comme solution”, en faveur de la création architecturale. L’objectif est de replacer l’intérêt public au cœur de la fabrication de la ville. Le syndicat professionnel entend défendre un nouveau modèle. Il propose un programme structuré autour de cinq grands axes : renforcer les territoires pour permettre un développement mieux équilibré ;passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat ;réparer la ville, en donnant la priorité à la réhabilitation ;faire évoluer les pratiques face au changement climatique. Lire aussi : Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 30 000 architectes Ainsi, pour Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes, « la création architecturale apporte des solutions au service des habitants et de la planète, qui ont été jusqu’ici trop peu exploitées par les décideurs publics. Elle permet de concevoir des bâtiments qui répondent aux nouvelles contraintes climatiques, en “renaturant” les sols. Mais aussi de rénover le bâti dans le respect du patrimoine. En pensant l’aménagement en lien avec la société, l’architecture devient un levier économique majeur et territorialisé. Ces solutions doivent désormais être entendues et appliquées, car l’heure est à l’action ». Lire aussi : Les propositions de la Filière Béton aux candidats à la présidentielle Ainsi, à travers ses conseils régionaux, l’Ordre des architectes présentera aux décideurs locaux ce plaidoyer dans lequel ces acteurs pourront puiser des solutions pratiques à l’appui de stratégies locales ambitieuses. Retrouvez ici le plaidoyer : https://www.architectes.org/actualites/habitats-villes-territoires-l-architecture-comme-solution-l-ordre-publie-son-plaidoyer
Il y a 3 ans et 80 jours

Reckli et Keim invitent les maîtres d’œuvre au “Concrete Show”

Les responsables d’opérations Reckli France et les chargés d’affaires Keim France, dont (au centre face) Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France, et (centre, gauche) Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France. [©Photocall] « Reckli fabrique des matrices de coffrages et Keim, des peintures et des lasures minérales. Nous avons uni nos savoir-faire pour lancer un procédé appelé Reckli Color by Keim », explique Cécile Moura, chargée du marketing et de la communication chez Reckli France. Et Virginie Grelot, responsable marketing et communication chez Keim France, de poursuivre : « C’est assez naturellement que ce partenariat entre Reckli et Keim s’est noué. Deux PME allemandes, qui se retrouvaient souvent sur des chantiers. Un accord entre un fabricant de couleurs et un industriel des textures. Nous avons formulé un produit adapté à leur matrice et au béton matricé, qui est très texturé. C’est un procédé global, pour accompagner la maîtrise d’œuvre dans la sélection de sa matrice de coffrage et dans l’application d’une lasure pour embellir le béton. Mais aussi le protéger ». Un afterwork convivial Ainsi, courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. « Nous avons décidé de faire trois évènements dans l’année : un à Paris en mars, un à Nantes en juin et un dernier à Marseille en octobre. Des rendez-vous à destination des maîtres d’œuvre. Le but est de promouvoir un nouveau produit pensé par rapport aux besoins des architectes », reprend Cécile Moura. A la galerie Sakura, se mêlaient exposition du moment, échantillons de matrices et de bétons, photos de projets. Très conviviale, la soirée a privilégié le contact entre les responsables d’opérations Reckli France, les chargés d’affaires Keim France et les prescripteurs. A suivre en juin… pour les maîtres d’œuvre qui ont manqué la session parisienne. Courant mars, s’est déroulée à la galerie Sakura, dans le IVe arrondissement de Paris, une soirée de démonstration avec les équipes Reckli et Keim. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]Les démonstrations des spécialistes Reckli France et Keim France se sont déroulées dans l’exposition de la galerie Sakura. [©Reckli]
Il y a 3 ans et 81 jours

La préfabrication à la mode du bas carbone

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine La gamme RSoft Bas Carbone de Rector s’adapte bien à l’éco-construction. [©Rector] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. Dans les pays d’Europe du Nord, en Asie ou en Amérique du Nord, la construction hors site peut connaître une croissance à deux chiffres. Pourtant, c’est bien en France, en 1919, à l’occasion de la Foire de Paris, que Charles-Henri Besnard de Quelen a monté en 11 j la première habitation préfabriquée au monde : une maison en ciment armé. Depuis, plusieurs entreprises se sont lancées dans le domaine, à l’image des start-up Muance [Voir encadré ci-dessous] ou encore Vestack. Côté préfabrication d’éléments en béton, les industriels sont nombreux et ils innovent. En effet, la technique offre de nombreux avantages. Tels, la réduction de la durée de chantier, le côté sur mesure, la libération des contraintes météorologiques, tout comme l’économie de matière (30 à 70 % en fonction des projets) et de déchets. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Les adjuvants pour bétons

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Plus que jamais, la réduction de l’empreinte carbone est la tendance lourde dans le secteur de la construction. Premier visé : le béton, qui recourt de plus en plus aux ciments à plus faible teneur en clinker et aux substitutions de matières. Une démarche qui peut conduire à des pertes de performances. Mais les adjuvantiers veillent au grain. Entre services d’accompagnement, aide à la formulation et lancement de nouvelles chimies, la réponse est complète pour continuer de garantir aux bétons durabilité et résistance attendues. Cemex : Une pour le BPE et l’autre pour la préfa Cemex met sur le marché deux nouvelles familles de superplastifiants. [©Cemex] BPE, d’un côté. Préfabrication, de l’autre. Et au centre, la réduction de l’empreinte carbone du béton. Cemex vient de mettre sur le marché deux nouvelles gammes de superplastifants développées de manière spécifique pour cet usage. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Remettre le béton dans le béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine SBM Mineral Processing a monté une centrale à béton stationnaire à haute performance pour Béton Granulats Ouest Lausannois (BGO). L’outil industriel s’ancre dans une démarche d’économie circulaire, notamment avec l’utilisation de granulats recyclés. [©SBM] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. Les thématiques du recyclage et de la valorisation des matériaux sont intimement liées à l’économie circulaire. Ainsi, de 2012 à 2018, le Projet national Recybéton a rassemblé quelque 47 partenaires autour du sujet “Recycler le béton dans le béton”. Car, la très grande majorité des granulats issus des bétons de démolition est utilisée dans le secteur de la route. « Recybéton a permis d’évaluer à 38 Mt le gisement potentiel de granulats valorisés dans la fabrication des bétons, détaille Florent Dubois, responsable construction durable chez Lafarge France. Soit environ le tiers des besoins actuels. » Si le gain carbone n’est pas probant, leur utilisation répond à la préservation des ressources naturelles, mais aussi à la limitation des transports. Les bétons de démolition étant pour l’essentiel urbains et proches des chantiers de construction. Dans ses recherches, Recybéton a mis en exergue les possibilités, les conditions, mais aussi les limites de l’utilisation des bétons de démolition pour la fabrication des granulats recyclés. Ces derniers matériaux présenteraient une plus grande porosité, une absorption d’eau et une petite baisse des performances mécaniques. Partant de cette observation, un nouveau projet est né pour corriger cette problématique et augmenter l’utilisation de recyclés dans la formulation des bétons. Baptisé FastCarb, le projet s’intéresse au stockage du carbone dans ces granulats de manière accélérée. Comme expliqué plus tôt, la capture, la séquestration (CCS) et l’utilisation (CCU) de carbone font partie de la feuille de route bas carbone de l’industrie du ciment… Hydrostop : Une gestion performante des eaux « Nous ne pouvons pas puiser l’eau et les ressources naturelles de façon indéfinie ! », déclare Thomas Gaborieau, directeur général d’Hydrostop. Spécialisé dans la mesure et dans la gestion des eaux, Hydrostop conçoit des solutions complètes pour les industriels du béton. « Nous proposons un système global de traitements des eaux adapté à tous les outils. Le but ? Réinjecter un maximum d’éléments vertueux dans la production. » Hydrostop propose des solutions permettant la gestion des eaux en centrales à béton. [©Hydrostop] Hydrostop veut garantir un rejet conforme. « Avant, il y avait beaucoup de solutions hétérogènes qui ne réglaient qu’un problème. Aujourd’hui, nous regardons du début à la fin du process. Nous nous positionnons comme des apporteurs de solutions. L’objectif est de qualifier l’eau pour la production, tout en simplifiant l’exploitation. » Pour Thomas Gaborieau, il y a une vraie prise de conscience autour de cette thématique. Et il n’y a plus d’usines de préfabrication ou de centrales à béton qui n’utilisent pas de système de traitement des eaux. « Il y a eu une nette évolution autour de l’économie circulaire et du recyclage. C’est devenu une évidence avant tout. Pour y répondre, nous avons conçu des machines plus simples, favorisant l’autonomisation et la maintenance. » Les granulats recyclés comme condition Par ailleurs, de plus en plus de maîtres d’ouvrage prennent part au débat. « Nous voyons bien l’évolution dans les CCTP, explique Guillaume Chauche, responsable secteur Eqiom Granulats Ile-de-France. Nous sommes aux prémices de la demande, avec l’impulsion des maîtres d’ouvrage, d’œuvre et des collectivités. » Aujourd’hui, la norme béton limite l’utilisation des matériaux recyclés en fonction des classes d’exposition. « La NF EN 206/CN concède un maximum de 30 % de gravillons et 0 % de sable, souligne Stéphane Poullard, gérant de l’entreprise Granudem. L’évolution pourrait aller jusqu’à 60 % de gravillons et 20 % de sable. Nous sommes déjà capables de faire beaucoup mieux ! » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? 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Il y a 3 ans et 81 jours

Prévention : EPI et EPC, l’innovation aide à réduire le risque

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine L’évolution constante des EPC et des EPI contribue à la réduction régulière des chutes de hauteur, première cause d’accidents et de décès dans le BTP. [©ACPresse] Il suffit de regarder des photos de chantiers prises il y a 30 ou 40 ans pour constater le fossé qui sépare ces périodes de l’époque actuelle, en termes de sécurité et de protection des personnes. Qu’il s’agisse d’équipements de protection individuelle (EPI) ou de protection collective (EPC), on est peu à peu passé du “bricolage” à un environnement très réglementé et sécurisé. Une évolution est liée à l’acceptabilité du port régulier des équipements de sécurité. Tous les corps de métiers en ont bénéficié. Et, dans une concurrence accrue, les entreprises de toutes tailles ont intégré l’intérêt de moyens de prévention optimisés et définis dès l’amont des travaux. Le temps où l’achat d’EPC/EPI était perçu comme une dépense s’éloigne. Ces équipements participent même à la rentabilité d’une opération : réduction des risques et aussi de la fatigue pour le personnel. Soit, au final, de meilleures conditions de travail et, avantage côté entreprises, plus de productivité. EPC : Lutter contre les chutes de hauteur Pour les petits chantiers sont proposés des “kits” d’échafaudages sur remorque, permettant d’assurer de façon simple la sécurité des interventions. [©Beta Diffusion] Une règle fondamentale : les EPC doivent toujours être privilégiés lorsque la situation le permet. Les EPI les remplacent, lorsqu’une solution collective s’avère impossible à mette en œuvre. Ils sont aussi des compléments indispensables, quels que soient les cas de figure. Face au risque majeur que sont les chutes de hauteur – première cause d’accidents graves et de décès dans le BTP -, les échafaudages de pied se sont progressivement imposés. Et ont beaucoup évolué avec les années. La mise en œuvre d’échafaudages à montage/démontage en sécurité s’est banalisée, rendant impossible les situations à risques. Pour les petits chantiers, les fabricants proposent des kits transportables sur une remorque, qui permettent d’échafauder la façade d’une maison courante. Par ailleurs, des avancées sont constatées pour assurer la continuité du maintien des protections collectives tout au long de la réalisation d’un chantier. Autre exemple allant dans le même sens, un coffrage développé par Hussor supprime l’usage d’une échelle ou d’une passerelle d’accès. Malgré toutes les initiatives et innovations concernant les EPC, les préventeurs estiment qu’il est possible d’aller plus loin. Ceci, via une réflexion globale associant conception des matériels, organisation des chantiers, modes opératoires et formation du personnel. Ils poussent à mieux développer des solutions de bon sens, toutes basées sur le principe de limitation du temps de travail en hauteur. La préfabrication répond à cette démarche, le développement spectaculaire des murs à coffrage intégré (MCI) aussi. Tout comme l’intégration de potelets de garde-corps dans les prédalles, les assemblages au sol, l’usage de drones en phase d’études… EPI : Une réponse pour tous les cas de figure La réalité augmentée s’immisce au niveau des lunettes de sécurité, intégrées au casque de chantier ou non. [©Daqri] Le confort et l’ergonomie sont les points sur lesquels les EPI ont le plus progressé. Les systèmes d’arrêt des chutes sont plus simples d’usage. Ils ont gagné en légèreté comme en performances. Les casques combinés avec des lunettes ou des masques rétractables sont devenus la norme. Et la plupart d’entre eux intègrent des “logements”, permettant de fixer des équipements, tels qu’écran facial, masque de soudeur ou coquilles anti-bruits. Dans le BTP, les blessures aux mains représentent 25 % des accidents avec arrêt et 25 % des accidents graves. Le port de gants adaptés est donc prioritaire. Les fabricants s’évertuent à proposer des gammes destinées à chaque métier, même si les modèles les plus spécifiques ne sont pas toujours disponibles chez les fournisseurs et négociants spécialisés… Sans nul doute, la chaussure de sécurité est l’EPI le plus universelle. Depuis une dizaine d’années, des progrès importants sont constatés en matière de confort et d’esthétique, tout en conservant les qualités de base qu’on doit en attendre : protection contre l’écrasement, la perforation, les brûlures et les contusions. En 2022, les verres des lunettes de sécurité sont devenus transparents, indéformables, ininflammables, résistants aux chocs et à l’abrasion. Ils ne forment pas d’éclats coupants en cas de rupture. Ils sont insensibles à la buée et ne déforment plus la vision. Mieux encore, un concept innovant de réalité augmentée intègre sur les lunettes une technologie holographique, permettant de projeter sur l’écran de protection des informations pertinentes, sans interférer avec le champ visuel du porteur. Et les EPI passent au 2.0 Plusieurs fabricants commercialisent des semelles connectées, visant surtout à prévenir les risques de chutes. [©Traxxs] Les objets connectés s’imposent aussi dans le monde du BTP. Très loin de l’image de “gadget” à laquelle ils sont parfois rattachés, ils ouvrent au contraire de nouvelles perspectives pour la prévention des risques. Ils présentent l’atout d’être assez peu onéreux et donc économiquement gérables sur des chantiers courants. Quelques exemples parmi plusieurs applications… La start-up française Rcup propose une solution de semelles connectées. Installées dans les chaussures, les semelles vibrent pour prévenir leur propriétaire en cas de port de charges trop lourdes ou d’approche d’un danger, tel qu’un engin de chantier. Les semelles sont aussi géolocalisées. Elles permettent de mieux identifier les zones de sécurité. Enfin, elles sont capables de détecter les chutes de plain-pied, en envoyant une alerte pour une intervention rapide. Autre approche, la société Parade a développé une gamme de chaussures équipées d’une fonction Dati (dispositif d’aide au travailleur isolé). Un capteur installé dans le talon permet une détection du risque de chute. Cad 42 commercialise des gilets intelligents et des capteurs, liés à une application, pour sécuriser les chantiers, définir des zones de danger ou détecter la présence d’un travailleur sous un cône de grue…  Le Japonais Biodata teste, à l’heure actuelle, une montre thermique, qui calcule la température corporelle et anticipe les “coups de chaleur”. Enfin, T2S intègre dans un EPI un système d’alerte pour travailleur isolé. En cas d’accident, l’EPI se connecte au réseau GSM et envoie une alerte à un service dédié. Le produit est en phase de test. Les grands espoirs de l’assistance physique Plusieurs fabricants travaillent à la mise au point d’exosquelettes, qui peuvent se décliner pour des applications diverses. [©Foc Innovation] On a beaucoup écrit sur les exosquelettes, développés à l’origine pour des raisons médicales, mais qui ont vite suscité l’intérêt du BTP. Le principe est simple : assister la contrainte physique lors du port de charges lourdes. Cette aide concernant les bras, les jambes, le bassin… Un moyen supplémentaire de réduire la fatigue et, à terme, les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un exosquelette peut se décliner sous plusieurs formes. La plus sophistiquée est souvent constituée d’une structure en carbone (donc assez légère), portée par un opérateur appelé à soulever des charges lourdes. L’appareil est équipé d’une batterie et de servo-moteurs. On trouve ensuite des modèles conçus pour les travaux “bras en hauteur”. C’est un système mécanique passif qui ne nécessite pas de batterie et de servo-moteurs. Porté par l’opérateur, il est adapté à toutes les interventions qui nécessitent de travailler mains et bras en hauteur. Dernière forme de l’exosquelette, le bras “zéro gravité”. Dans ce cas, l’appareil n’est plus porté par le compagnon, il compense le poids de l’outil, par exemple, un marteau perforateur, utilisé par l’opérateur. Néanmoins, les préventeurs estiment que les exosquelettes présentent certaines limites, du moins dans leur définition actuelle. Ils ont l’inconvénient de reporter la contrainte physique sur d’autres parties du corps. Ces solutions restent pour l’instant assez coûteuses et doivent encore être considérées comme des prototypes avancés. Leur banalisation sur les chantiers devrait encore prendre quelques années. Gérard Guérit Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

3B Bétons se positionne sur le bas carbone, sans surcoût

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Emmanuel Garcia, directeur technique de 3B Bétons. [©ACPresse] L’Isère. La Savoie. La Haute-Savoie. Trois départements couvrant ce que l’on peut définir comme l’arc alpin. Le béton prêt à l’emploi comme spécialité. Le décor est planté, expliquant le nom de la start-up industrielle 3B Bétons. On peut y voir aussi un clin d’œil aux trois fondateurs : Eric Garcia, Laurent Morniroli et Patrick Sallemand. Des hommes du sérail, car, respectivement des ex-Lafarge, ex-Vicat et Ex-Cemex. Le premier est directeur technique, le second, directeur administratif et financier, et le dernier, directeur commercial et président aussi. Ses deux associés occupant aussi les fonctions de directeurs généraux. L’aventure a commencé mi-2020 et la première unité inaugurée moins d’un an plus tard. Depuis, elles sont au nombre de quatre, pour un total de dix visées. « Dix, c’est le bon nombre, car nous pouvons encore les gérer en direct », explique Laurent Morniroli. Et puis dix, ça répond bien au besoin local, dans un esprit de service et de proximité. « Nous sommes sur un modèle de start-up, poursuit Emmanuel Garcia. Nous n’avons ni la volonté ni la vocation à devenir une grosse compagnie industrielle. Ce qui nous motive est de bien faire notre travail sur notre zone de chalandise. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Capter, stocker ou utiliser le carbone

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Démonstrateur FastCarb installé sur le site de Vicat de Créchy (03). [©Vicat] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. Plusieurs entreprises et projets se sont emparés de la problématique du captage, du stockage et du réemploi du carbone pour l’appliquer au monde du ciment et du béton. « Le stockage de CO2 est un volet sur lequel le monde de la construction se penche », explique Jonathan Mai-Nhu, responsable du département durabilité des ouvrages au Cérib. D’autant plus, qu’économiquement parlant, il n’est pas bon d’être soumis aux quotas d’émissions de nos jours, le prix du carbone ne faisant qu’augmenter. En comparaison, le 4 février 2022 dernier, il a frôlé les 100 €/t (96,43 €/t), alors qu’il était à 23,75 €/t le 5 février 2020. Dans le cadre du Projet national FastCarb, le CO2 est piégé dans les granulats issus des bétons de démolition par des procédés de carbonatation accélérée. Le Cérib a co-piloté la modélisation de la carbonatation et contribué aux travaux visant à évaluer les performances des bétons formulés avec ces granulats, dont la porosité est réduite (réalisations d’éléments à échelle 1). Plusieurs démonstrateurs ont été mis en place. Au sein des cimenteries Lafarge France de Val d’Azergues (69) et Vicat de Créchy (03), des systèmes semi-industriels captent les fumées dégagées par les cheminées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Des liants nouvelles générations

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Hoffmann Green Cement a obtenu un Avis technique de type A pour son liant H-UKR. La start-up industrielle poursuit son développement avec plusieurs usines à venir… [©ACPresse] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Depuis plusieurs années, des start-up industrielles ou des acteurs spécialisés explorent les alternatives aux ciments intégrant du clinker. Sans s’opposer aux cimentiers “classiques” qui, eux aussi, développent des liants sans ou avec moins de clinker, ils proposent une nouvelle vision. Ecocem France est né en 2007. Si à l’origine l’industriel se consacrait aux laitiers moulus de hauts fourneaux, aujourd’hui, il ne se considère plus comme spécialiste du mono-matériau, mais plutôt comme un apporteur de solutions. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Matthieu Degioannini, nouveau président de l’Unicem La Réunion

Portrait de Matthieu Degioannini, nouveau président de l’Unicem La Réunion [©Unicem] Le 4 mars dernier, le conseil d’administration de l’Unicem La Réunion a élu son nouveau président. Succédant à Xavier Legrand, Matthieu Degioannini s’est vu nommé ce titre. Sa fonction première sera de continuer les missions mises en place par son prédécesseur. « Je souhaite promouvoir la filière béton et ses engagements, en termes de sécurité et d’environnement. Ceci, dans le cadre, notamment, de la gestion de l’eau et des déchets, et de la mise en œuvre des réglementations Rep et RE 2020. Je m’attacherais aussi à fédérer les acteurs régionaux sur les sujets du pompage et de la production de béton sur chantier », témoigne Matthieu Degioannini. Son parcours Matthieu Degioannini est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en physique-chimie obtenue à l’ENSCBP Bordeaux INP. Il entrera ensuite Suivi d’une formation en management des achats internationaux à Kedge Business School. Il débute sa carrière, en intégrant Lafarge en tant qu’acheteur industriel de la branche plâtres au Royaume-Uni. Evoluant au sein du groupe, il se voit vu confier, en 2008, la fonction d’acheteur France. En 2012, il déménage à La Réunion et prend le poste de chef de projet de la Nouvelle route du littoral pour Lafarge, et en 2014, il devient directeur performance, achats et chaîne d’approvisionnement, toujours sur l’île. En 2015, Matthieu Degioannini intègre le groupe CRH et devient rapidement directeur des activités BPE. Depuis 2018, il est directeur des activités BPE chez Teralta, aujourd’hui filière de Audemard.
Il y a 3 ans et 81 jours

Station d’épuration de Gazeran-Rambouillet : Face aux agressions, rien ne vaut un bon béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine La nouvelle station d’épuration de Gazeran-Rambouillet va permettre de traiter les eaux usées de 45 000 habitants. [©ACPresse] La “petite” station d’épuration de Gazeran-Rambouillet fait aujourd’hui peau neuve, dans le cadre d’un projet de reconstruction. La qualification de “petite” n’a rien de péjoratif, ici, mais si on la compare aux installations d’Achères, il est vrai qu’elle présente une taille bien modeste. En effet, la station traite les eaux usées produites par les 45 000 habitants des communes de Gazeran, Rambouillet et Vieille-Eglise, dans les Yvelines. A quoi s’ajoutent les eaux de pluie du secteur. « Sa capacité est de 750 m3/h, précise Julien Girard, conducteur de travaux pour Eiffage. Au-delà, les eaux usées et eaux de pluie peuvent être stockées dans un vaste bassin d’orage d’un volume de 7 500 m3, enterré sous les installations techniques de la station. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Pompes à béton : Pour que le béton coule à flots

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Malgré les nombreuses complications induites par la pénurie des matières premières, le marché des pompes à béton se porte plutôt bien en France. Grâce en particulier aux constructeurs qui rivalisent d’innovations. Détails marque après marque… Quoi de neuf ? Liebherr propose sa 36 XXT, alimentée par un bloc pompage développé en interne. Mecbo s’appuie désormais sur les Aut 25-RZ et Aut Z-22. Putzmeister a fait évoluer ses modèles M24 et M28. Connexe au monde du pompage, SoPump propose de digitaliser la profession. Cifa : Une 36 m polyvalente La K 36L-5 fait partie des fers de lance de la marque Cifa. [©Cifa] Pour l’Italien Cifa, les modèles de pompes à béton les plus vendus sont les K42L, K47H et K36L-5. Ce dernier modèle, aussi appelé K36 Agility, est le plus récent au niveau technologique. « Cette nouvelle pompe a remplacé dans notre gamme la pompe à béton de 35 m, précise Xavier Jean, Dg de Cifa France. Il s’agit d’une machine à cinq bras, avec rotation totale sur la dernière section. La première de ses qualités est sa construction compacte. Rien ne dépasse devant et derrière lors de la phase de déploiement. Surtout, avec l’ultime section en rotation totale, nous pouvons venir délivrer le béton à travers une fenêtre classique ou même une fenêtre de toit. Ce qui offre à nos clients un gain de temps et une facilité de mise en œuvre. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Chantiers à l’international – Côte d’Ivoire : Sept ponts contre l’isolement

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine NGE doit réaliser sept ponts mixtes routiers sur le territoire ivoirien, dans le cadre d’un contrat de sous-traitance (illustration issue d’un projet précédent). [©NGE] Ce n’est pas un, ni deux, mais bien la construction de sept ponts qui vient d’être lancée en Côte d’Ivoire. En soi, les ouvrages ne sont pas spectaculaires, ni d’une technicité exceptionnelle. Ils sont juste indispensables aux populations locales. « Le but est de relier des villages entre eux, d’en désenclaver d’autres, isolés durant la saison des pluies. Ou simplement d’assurer un franchissement de rivière en toute sécurité », explique Ranime El Nabouch, référente technique béton pour NGE en Côte d’Ivoire. Rien d’anormal dans la démarche. La zone de travaux reste vaste, car, pour ainsi dire, s’étalant entre Abidjan, principal centre économique du pays, et Korhogo, dans le Nord. Il faut compter entre 8 et 9 h de voiture pour relier les deux points, distants de 560 km ! Même si les ouvrages présentent des lignes similaires – piles en béton et tablier mixte -, ils s’inscrivent à chaque fois dans un contexte qui leur est propre. « On peut considérer chaque projet comme individuel et unique, d’autant qu’ils vont être réalisés les uns à la suite des autres. » Même si, à l’heure actuelle, deux ouvrages sont construits en parallèle. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Little Island : Un bouquet de 132 tulipes en béton

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] Little Island est un parc créé sur une île artificielle baignant dans le fleuve Hudson, à New York. Il se situe à proximité de l’intersection entre la 12e Avenue (West Street) et de la 13 e Rue dans les quartiers de Meatpacking District et de Chelsea, à Manhattan. Conçu par le cabinet d’architecture Heatherwick Studio (Thomas Heatherwick), ce parc aérien de près de 1 ha est constitué de 132 tulipes de béton comme suspendues au-dessus de l’eau. Qui, elles-mêmes, reposent sur 280 pilotis en béton ancrés dans le lit du fleuve. Les structures culminent à des hauteurs différentes (de 4,60 à 18,90 m) au-dessus de la ligne de flottaison moyenne, afin d’apporter du relief au parc. De 68 t chacune, les tulipes ont été remplies de terre, telles des jardinières géantes. Plus de 350 espèces différentes de fleurs, d’arbustes et d’arbres ont été installés sur le site. Ce lieu flottant comporte aussi divers sentiers, qui ont été aménagés par l’architecte-paysagiste Signe Nielsen. Les plantations et le sol ont été conçus pour réduire l’érosion et ont été agencés de manière esthétique. De plus, Little Island possède une petite scène et trois petits commerces, ainsi qu’un amphithéâtre de 687 places. Pour la petite histoire : accessible par deux passerelles piétonnes, Little Island a été construite là où se trouvait jadis le quai de la compagnie maritime White Star, où débarquèrent, en avril 1912, les 705 survivants du naufrage du Titanic… Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

Ecocem travaille déjà sur les liants bas carbone de demain

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Rory McNeill est le directeur commercial et développement de marché d’Ecocem France. [©Ecocem] Ecocem France est né en 2007. Mais qui se cache derrière cette filiale ? Rory McNeill : Ecocem France est une filiale d’Ecocem Materials, qui détient 51 % des parts et d’ArcelorMittal. Ceci, dans le cadre d’un joint-venture. L’entité produit chaque année 1,5 Mt de liants à destination du marché français, à partir de ses deux usines de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. En tant que tel, outre la France, le groupe est présent en Irlande, avec son usine historique de Dublin, et aux Pays-Bas où il a inauguré un site de production dès 2002. Enfin, en 2013, ce sont deux silos de stockage qui ont vu le jour au Royaume-Uni, un premier sur la côte Ouest près de Manchester et un second sur la côte Est, à proximité de Londres. A l’origine, Ecocem était seulement fournisseur de laitiers moulus de hauts fourneaux. Mais l’offre s’est bien étoffée depuis… Dès le départ, Ecocem proposait des laitiers de classe A, caractérisés par une finesse Blaine de 4 500. Depuis l’offre s’est élargie, en particulier vers les ciments bas carbone, car s’inscrivant dans le sens de notre stratégie. En 2018, nous avons mis sur le marché un CEM III/C, marqué NF et CE. Ce produit est le fruit des travaux de notre R&D centrale, mise en service à partir de 2013, et caractérisé par l’ouverture, en 2021, de notre laboratoire à Champlan, en Essonne. Aujourd’hui, cette cellule travaille sur les liants bas carbone de demain… Des offres qui devraient arriver peu à peu sur le marché à partir de 2022/23. A ce propos, Breakthrough Energy Venture, un fonds d’investissement fondé par Bill Gates, est entré au capital d’Ecocem Materials, à hauteur de 10 %. Son objectif est de lutter contre le réchauffement climatique et d’apporter un aide à la recherche de solutions bas carbone. En effet, il est temps d’aller au-delà des techniques du clinker. Mais aussi de faire bouger les ciments vis-à-vis de la normalisation et aussi de faire évoluer les normes… Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? var gform;gform||(document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",function(){gform.scriptsLoaded=!0}),window.addEventListener("DOMContentLoaded",function(){gform.domLoaded=!0}),gform={domLoaded:!1,scriptsLoaded:!1,initializeOnLoaded:function(o){gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?o():!gform.domLoaded&&gform.scriptsLoaded?window.addEventListener("DOMContentLoaded",o):document.addEventListener("gform_main_scripts_loaded",o)},hooks:{action:{},filter:{}},addAction:function(o,n,r,t){gform.addHook("action",o,n,r,t)},addFilter:function(o,n,r,t){gform.addHook("filter",o,n,r,t)},doAction:function(o){gform.doHook("action",o,arguments)},applyFilters:function(o){return gform.doHook("filter",o,arguments)},removeAction:function(o,n){gform.removeHook("action",o,n)},removeFilter:function(o,n,r){gform.removeHook("filter",o,n,r)},addHook:function(o,n,r,t,i){null==gform.hooks[o][n]&&(gform.hooks[o][n]=[]);var e=gform.hooks[o][n];null==i&&(i=n+"_"+e.length),gform.hooks[o][n].push({tag:i,callable:r,priority:t=null==t?10:t})},doHook:function(n,o,r){var t;if(r=Array.prototype.slice.call(r,1),null!=gform.hooks[n][o]&&((o=gform.hooks[n][o]).sort(function(o,n){return o.priority-n.priority}),o.forEach(function(o){"function"!=typeof(t=o.callable)&&(t=window[t]),"action"==n?t.apply(null,r):r[0]=t.apply(null,r)})),"filter"==n)return r[0]},removeHook:function(o,n,t,i){var r;null!=gform.hooks[o][n]&&(r=(r=gform.hooks[o][n]).filter(function(o,n,r){return!!(null!=i&&i!=o.tag||null!=t&&t!=o.priority)}),gform.hooks[o][n]=r)}}); M.MmeNom** Prénom** Société Particulier Nom société* Secteur** Fonction** Adresse email** Adresse* Code postal* Ville* Pays* Code promo Je m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. 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Il y a 3 ans et 81 jours

Morgan Malecotte, directeur “Construction & Grand Public” de Bostik France

Portrait de Morgan Malecotte, nouveau directeur de l’unité “Construction & Grand Public” de Bostik. [©Bostik] Spécialiste dans les solutions adhésives, Bostik France annonce la nomination de Morgan Malecotte au poste de directeur de l’unité “Construction & Grand Public”. Grâce à 20 ans d’expérience à l’international dans le secteur des adhésifs, Morgan Malecotte saura répondre aux demandes des clients. Dans le cadre de cette nouvelle fonction, il souhaite développer la position de Bostik sur le marché. « Je suis très heureux de relever ce nouveau challenge au service de nos clients. Ceux-ci pourront compter sur des solutions et des services. Répondant aux enjeux de performance environnementale et de formation », souligne Morgane Malecotte. Le parcours de Morgan Malecotte Après l’obtention d’un MBA à l’Insead, Morgan Malecotte intègre, en 2002, la division “Adhésive Technologies” de l’Allemand Henkel (détergents et produits d’entretien domestique). Il y réalisera une grande partie de sa carrière, dans des fonctions commerciales et marketing, en France et en Afrique. En 2014, il rejoint Den Braven, spécialisé dans la production de mastics d’étanchéité, d’adhésifs, de mousses expansives et d’aérosols. Et y occupe le poste de directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique. En 2016, Den Braven est racheté par Arkema, dont Bostik deviendra, en 2017, une filiale. Ainsi, Morgan Malecotte prend la direction de l’activité Moyen-Orient et Afrique de Bostik.
Il y a 3 ans et 81 jours

Materials & Light 2022

Materials & Light est une exposition qui rassemble architectes, urbanistes, paysagistes, architectes d'intérieur, décorateurs ou designers. Elle permet de découvrir une sélection de nouveaux produits et matériaux.
Il y a 3 ans et 81 jours

Big 5 Construct Western Cape

Big 5 Construct Western Cape est un salon consacré exclusivement à l'industrie du bâtiment et de la construction d'Afrique du Sud. Cet évènement offre une occasion aux fabricants et distributeurs de produits, ainsi qu'aux prestataires de service de nouer des contacts avec les principaux acheteurs du secteur.
Il y a 3 ans et 81 jours

Les bétons se mettent au vert

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine La start-up Materrup a conçu un process de valorisation des ciments et des bétons à base d’argile crue non calcinée. [©Materrup] Mini Sommaire : Dossier : Bétons et éco-construction #1 Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Des liants nouvelles générations La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Le monde du béton ne déroge pas à la règle et s’active sur tous les fronts. Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone. Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. De bois, de terre, de coquillage ou encore de chanvre, le béton se décline de mille manières. Ces matières utilisant des bases issues du végétal et/ou du recyclage intéressent de plus en plus, surtout au regard des nouvelles réglementations dans la construction. Une tendance qui s’observe jusque chez les majors du béton comme Vicat qui a annoncé, il y a deux ans, l’arrivée de son premier BPE biosourcé à base de granulats de bois. « L’inclusion du bois comme une charge minérale donne naissance à un nouveau matériau qu’il est possible de produire sur tout le territoire, disait alors Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat. Ce béton complète notre offre de matériaux biosourcés initialement destinés à la préfabrication. Ce développement est une réponse aux exigences de la RE 2020. Et accompagne les filières de la construction vers la neutralité carbone. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

Viva Technology 2022

Viva Technology est un évènement qui rassemble l'ensemble de la scène technologique internationale. Le salon permet aux différentes start-up de faire découvrir leurs projets et de rencontrer de potentiels investisseurs. Par ailleurs, plusieurs conférences seront organisées avec des intervenants connus mondialement (Mark Zuckerberg, Tim Cook ou encore JustinTrudeau).
Il y a 3 ans et 81 jours

Dossier : Bétons et éco-construction #1

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Tour de production de l’unité H2, en cours de construction à l’aide du ciment H-UKR, sur le site Hoffmann Green Cement de Bournezeau, en Vendée. [©HGCT] Mini Sommaire : Capter, stocker ou utiliser le carbone Remettre le béton dans le béton La préfabrication à la mode du bas carbone Les bétons se mettent au vert Des liants nouvelles générations Le captage, le stockage et l’utilisation du carbone font partie de la feuille de route de décarbonation de l’industrie du ciment. Et de façon générale, ces technologies sont considérées comme un levier majeur dans l’objectif de neutralité carbone.   Le recyclage ne date pas d’hier dans le domaine du béton. Mais aujourd’hui, de nouveaux acteurs et de nouvelles pratiques font évoluer les choses. Qu’il s’agisse d’incorporer des granulats recyclés dans la formulation des matériaux ou de valoriser des bétons de démolition. De manière générale, l’industrialisation du bâtiment via la construction et la production hors site est vue comme une réponse crédible face à la transition environnementale du secteur. Les bétons “organiques” ont le vent en poupe. Que ce soit chez les majors du béton ou à travers de nouveaux acteurs. Chanvre, bois, manioc ou riz, les bétons se mettent au vert… Industriels et start-up se mettent en ordre de marche pour proposer des solutions disruptives dans le domaine des liants. L’objectif ? Réduire l’impact carbone des ciments. N’en déplaise aux climato-septiques, les dégâts du réchauffement climatique sont déjà visibles. Dans son dernier rapport diffusé le 28 février dernier, le Giec1 estime qu’il y aurait déjà entre 3,3 et 3,6 Md d’humains impactés par ce dérèglement. Près de la moitié de la population mondiale… Si les différentes COP et politiques d’Etats s’activent sur le sujet, l’objectif est surtout de sauver les meubles (et, par la même occasion, les humains, la faune et la flore…). Et ainsi, de rester en dessous des + 4 °C en 2100. Parmi les secteurs les plus émetteurs, la construction (bâtiment et industrie) figure parmi les mauvais élèves. Dans la quête de la neutralité carbone et de la ville frugale, l’éco-construction prend donc tout son sens. Dans ce contexte, comment l’industrie du béton s’adapte-t-elle ? Quelles sont les nouvelles technologies ? Les nouvelles pratiques sur le chantier ? Et les acteurs moteurs ? Dans ce dossier, traité en deux parties, nous avons essayé de cartographier des éléments de réponses, en interrogeant un secteur engagé dans une mutation plus que nécessaire. Vers des technologies d’avenir Depuis quelques années, un bon nombre de Français consomment davantage, voire même de manière exclusive, des produits issus de l’agriculture biologique. Un mode de vie qui répond à des revendications environnementales et sanitaires. Cependant, dans les enseignes spécialisées, nous pouvons trouver des produits estampillés avec la fameuse certification “bio”, mais cultivés à plus de 7 000 km du consommateur. Ou encore des fruits ou légumes “bio” d’été vendus en plein hiver… D’un point de vue environnemental, on peut se poser la question, de manière légitime, de la pertinence de cette situation. L’appellation “bio” efface-t-elle les émissions de gaz à effet de serre des kilomètres parcourus ? En décembre dernier, l’Ademe a diffusé quatre scenarii pour atteindre la neutralité carbone. Si chacun aborde le sujet de façon plus ou moins ambitieuse, ces trajectoires démontrent bien l’interconnexion des problématiques et des activités : l’agro-alimentaire, la mobilité, l’industrie ou encore le bâtiment… La transition écologique rapportée à tous les domaines demande une vision globale. Dans le bâtiment, est-ce qu’il serait vraiment réaliste de dire que seule, la suppression du béton dans l’acte de construire résoudrait la transition écologique du secteur ? Une vision globale de la transition écologique Eqiom a fourni les bétons du chantier de l’îlot Fertile, à Paris. L’utilisation de CEM III/A 42,5 N (en lieu et place d’un CEM II/A 42,5) a permis d’économiser 40 % de CO2, soit près de 1 300 t. [©Eqiom] En discutant avec les professionnels du domaine, il devient assez évident que de nombreux paramètres entrent en jeu. La façon de concevoir, l’interprétation de la ville et la place des citoyens ont leur importance. Il ne faut pas oublier que l’acceptabilité de la transition par la société doit être prise en compte. Les changements de paradigme opérés par la réglementation, mais aussi par les maîtres d’ouvrage, les constructeurs et les industriels poussent à repenser le bâtiment. De plus, la notion de circularité de l’économie commence à se greffer à la réflexion collective. Où et comment est extraite et exploitée la matière première ? Quel type de process de production est utilisé ? Quel moyen constructif est mis en œuvre ? Pour quelle performance et pour combien de temps ? Quel est le taux de recyclabilité ou de réutilisation d’un produit ? L’ensemble de ces questions est cruciale dans l’éco-construction. Mettant ainsi en place une logique plus responsable et économe en émissions de CO2. Car il est bon de rappeler que le carbone a tout de même une durée de vie bien supérieure aux 100 ans réglementaires dans l’atmosphère. Et que les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles et vouées à s’intensifier. Au-delà de l’addition d’indicateurs carbone. Mais tout ne devrait pas se résumer à une simple addition d’indicateurs carbone. D’autant plus qu’ils peuvent être différents d’un fabricant de matériaux à un autre, selon le calcul, la temporalité, l’interprétation, comme nous avons pu le constater, par exemple, pour les laitiers de hauts fourneaux [Lire BLM 96 p.34]. On peut même trouver des matériaux émetteurs dotés d’un impact carbone négatif après une compensation d’impact environnemental. A l’image de certaines enseignes BtoC vous proposant de planter un arbre pour contrebalancer l’achat d’un T-shirt venu d’Asie. Lire aussi : Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales D’autres notions d’économie circulaire, mais aussi de durabilité, de confort, de réglementation feu, d’acoustique ou encore de thermique, ne sauraient être lésées. L’heure devrait être à la recherche de sens. Dans cette quête, l’innovation constitue un levier majeur. Chacun explore, teste, met en œuvre dans la limite imposée par la réglementation, ou en prévision de l’évolution des normes, de nouvelles techniques et solutions. Le monde du béton n’est pas en reste. Et ce, à toutes les étapes de sa vie. Dossier réalisé par Sivagami Casimir 1Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

Groupe Lhotellier : « Notre objectif est de nous adapter aux besoins de nos clients. »

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Depuis 2003, Paul Lhotellier est à la tête du groupe éponyme. [©Lhotellier] Lhotellier est un groupe familial centenaire aujourd’hui. Quels sont les métiers sur lesquels vous êtes présent et comment se répartit le chiffre d’affaires ? Paul Lhotellier : En effet, le groupe Lhotellier est un opérateur global en construction, patrimonial et très implanté sur ses territoires, avec 55 sites locaux. Nous sommes présents en Normandie, dans les Hauts-de-France et sur le Nord de l’Ile-de-France. Mais aussi au Canada, depuis quelques années… Lhotellier réalise un chiffre d’affaires de 300 M€, dont 50 % sont issus de son activité de travaux publics. Quelque 50 M€ proviennent du bâtiment, 15 M€, de l’activité “eau” et 10 M€ sont issus des métiers de la démolition et du désamiantage. A cela s’ajoutent 50 M€ générés par la vente de matériaux, tels les bétons, les granulats de carrière ou valorisés ou encore les produits de préfabrication. Chaque année, Lhotellier annonce intégrer de nouveaux métiers et de nouvelles prestations de service. Le BPE est le dernier en date ? Tout à fait, le BPE constitue l’une de nos dernières cartouches, mais ce n’est pas la seule. Nous avons aussi choisi de revaloriser des métiers-supports, comme ceux du commerce, du marketing, du contrôle de gestion, de l’administration ou de l’informatique. Des services utilisés en interne, tout en étant proposés en direction de l’externe. Pourquoi avoir voulu créer une activité BPE ? La seconde unité de production de BPE Révobéton vient d’être inaugurée à à Saint-Etienne-du-Rouvray (76). [©Lhotellier] A travers notre activité des travaux publics, nous sommes des utilisateurs de liants hydrauliques de longue date. Ceux-ci interviennent dans les opérations de stabilisation et de traitement de sols à la chaux ou au ciment. Nous avions donc une certaine expertise en ce qui concerne la formulation. Nos clients étaient aussi très demandeurs de solutions alternatives en matière de bétons. Des produits à base de granulats locaux, issus de recyclage, de la valorisation de terres polluées, à base de composants biosourcés. Des produits moins disponibles dans les centrales de réseau. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 81 jours

EDA Annual Convention

EDA Annual Convention est un évènement de référence pour le secteur de la démolition, de la décontamination et du recyclage, où se rencontreront à la fois les fournisseurs et les entrepreneurs. La convention est organisée en collaboration avec le Syndicat français de la démolition (SEDDRe), et l'Institut européen de la décontamination (EDI).
Il y a 3 ans et 81 jours

La Ferme radieuse : La néo-ruralité imaginée par Le Corbusier

Paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine Le Corbusier imagine une “Ferme radieuse” et un village coopératif à Piacé, dont Norbert Bézard est natif. Sur 20 ha : une ferme modèle, avec une cours fermée bétonnée, les silos qui remplacent l’église du village… : « Très radical pour l’époque, rappelle Nicolas Hérisson. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier] A l’heure de la néo-ruralité, il est intéressant de se (re)plonger dans l’histoire du village de Piacé, dans la Sarthe. Dans les années 1930, le lieu a fait l’objet d’un projet architectural de Le Corbusier (1887 – 1965) et de Norbert Bézard (1896 – 1956). « Vous avez le devoir de mettre debout la “Ferme radieuse”, juste et nécessaire pendant de la “Ville radieuse”. […] Les campagnes doivent changer. Il faut les réaménager », lance l’ouvrier agricole Norbert Bézard à Le Corbusier. L’architecte, dont la réflexion s’appuie sur la question sociale, est sensible au sujet. « Il avait déjà cette idée dans ses cartons », insiste Nicolas Hérisson, directeur de l’Espace Bézard – Le Corbusier, à Piacé. « Nous, paysans, nous disons : Non ! Nous réclamons des “fermes-outils-de-civilisations”, sorties du romantisme… et du fumier. C’est clair, c’est net », affirme Norbert Bézard. Et de poursuivre : « Si vous rencontrez encore des paysans qui s’extasient devant le romantisme, c’est que personne encore ne leur a montré ou expliqué les bienfaits de la ferme-outil, de la ferme radieuse, fonctionnelle – qu’ils sont incapables de réclamer faute de connaître les possibilités apportées par les techniques modernes ». L’association Piacé-le-Radieux, Bézard – Le Corbusier Ainsi, Le Corbusier imagine une “Ferme radieuse” et un village coopératif à Piacé, dont Norbert Bézard est natif. Sur 20 ha : une ferme modèle, avec une cour fermée bétonnée, les silos qui remplacent l’église du village… : « Très radical pour l’époque, rappelle Nicolas Hérisson. Le Corbusier, ne restez pas qu’en ville ». Et l’architecte, de promettre : « La campagne se réveillera », faisant naître un logis du paysan moderne, construit sur pilotis pour éviter l’humidité, disposant d’une toiture végétalisée et de cloisons coulissantes… Malgré la belle amitié nouée entre les deux hommes et la fécondité de leurs échanges, ce projet ne verra pas le jour. Mais il en reste des centaines de plans et de croquis, des correspondances et quelques textes théoriques. Autant d’archives que Nicolas Hérisson, directeur de l’Espace Bézard – Le Corbusier, remet en lumière. Installé à Piacé, ce dernier a fondé, en 2008, l’association Piacé-le-Radieux, Bézard – Le Corbusier. « Mon objectif est de faire revivre cette mémoire. Nous invitons des architectes, des designers pour travailler autour de la ruralité. » L’Espace Bézard – Le Corbusier est dédié à ce projet utopique. Plans, maquettes, archives… en retracent l’histoire. L’espace présente aussi des céramiques, des dessins et des peintures signés Norbert Bézard. Oubliée par le Modernisme architectural Par ailleurs, “La ferme radieuse et le centre coopératif” est un livre écrit à l’époque à deux mains provenant d’une déclaration commune de faire quelque chose pour la campagne. Qui semblait, pour Nobert Bézard, oubliée par le Modernisme architectural. Resté dans les cartons, le manuscrit décrit le projet d’aménagement des campagnes imaginé par les deux hommes. Le Corbusier explique, sur un ton autobiographique, comment il est venu à s’intéresser aux campagnes. Puis, décrit la construction de la Ferme Radieuse et du Centre coopératif. Norbert Bézard expose, quant à lui, une synthèse de son projet de « reconstruction de la campagne française ». Sur la couverture, un dessin de Le Corbusier montre un ouvrier agricole en sabots serrant la main d’un ouvrier. Ces mains jointes en disent très long sur la réalité de la pensée de Le Corbusier. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier]Sur la couverture, un dessin de Le Corbusier montre un ouvrier agricole en sabots serrant la main d’un ouvrier. Ces mains jointes en disent très long sur la réalité de la pensée de Le Corbusier. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier]L’Espace Bézard – Le Corbusier est dédié au projet utopique de la “Ferme radieuse”. Plans, maquettes, archives… en retracent l’histoire. [©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier][©Piacé le radieux, Bézard – le Corbusier] Association Piacé le Radieux, Bézard – Le Corbusier Moulin de Blaireau 72170 Piacé Tél : + 33 2 43 33 47 97 / + 33 6 81 30 45 48 Mail : contact@piaceleradieux.com Site : www.piaceleradieux.com Paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

Partie I – Cyber-malveillance : Les clefs de la sécurité numérique pour les TPE et PME

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine [©cybermalveillance.gouv.fr] A l’heure du tout numérique, smartphones, ordinateurs et autres tablettes font partie de notre quotidien. De plus, conséquence du Covid, le travail s’est transformé, en s’installant à domicile. Un changement de culture qui semble vouloir s’inscrire dans la durée, mais qui oblige les entreprises à adapter leurs outils de travail. Si les avantages en sont nombreux, les attaques de TPE et PME par ce que le gouvernement nomme la “cyber-malveillance” se sont multipliées. Pour se protéger, les entrepreneurs doivent prendre conscience de la menace et connaître les bonnes pratiques pour éviter une mauvaise expérience. La cyber-malveillance désigne l’ensemble des infractions liées au numérique. On y retrouve l’usage de moyens de paiements frauduleux, le piratage de compte, l’escroquerie, l’extorsion de fonds, l’usurpation d’identité ou la collecte illégale de données personnelles. Le site cybermalveillance.gouv.fr relève trois principales techniques utilisées par les cyber-criminels. La première est l’hameçonnage, qui consiste à récupérer des données personnelles et bancaires, en prenant l’apparence d’un tiers de confiance. Pour cela, faux mails bancaires, de réseaux sociaux, d’opérateurs de téléphonie, d’administration… Mais aussi SMS et appels téléphoniques. Et l’époque des logos douteux, des fautes d’orthographe et des traductions aléatoires est passée. Les mails sont de mieux en mieux élaborés et de plus en plus précis. Offrir un accès aux hackers Autre technique, le rançongiciel qui bloque l’accès à l’ordinateur ou à des fichiers, en les chiffrant. La victime se voit ensuite réclamer une somme d’argent, en général en monnaie numérique, afin d’avoir à nouveau accès à ses données. Une navigation sur des sites compromis ou un simple clic sur une pièce jointe malveillante peut offrir un accès aux hackers. Enfin, l’arnaque aux faux supports techniques est une solution en plein boom. Elle consiste à effrayer la future victime par SMS, téléphone, courriel ou par un message apparaissant sur un ordinateur prétextant un problème technique. La victime est incitée à se rendre sur un support technique qui paraît officiel, sur lequel le pseudo-dépannage est payant. Ces trois techniques peuvent être utilisées indépendamment ou l’une renforçant l’autre. Les données d’une personne sont récupérées par un premier criminel, puis revendues sur le marché noir (darknet), avant d’être utilisées pour construire une attaque plus complexe. Choyer ses mots de passe Dès lors, comment les TPE et PME peuvent-elles lutter ? Avec quelques bonnes pratiques, il est possible de réduire les risques… Premier élément de vigilance, les mots de passe (login). Le conseil principal est d’utiliser un mot de passe différent pour chaque service. Ainsi, si l’un d’eux est corrompu (piraté), il ne rendra vulnérable qu’un seul service. Le choix du mot de passe est aussi important. Il doit comprendre au moins douze signes, avec des majuscules, des minuscules, des chiffres et des caractères spéciaux. Il ne doit pas non plus être devinable : il faut oublier les prénoms des enfants, des animaux de compagnie, de l’équipe de sport préférée… Bien entendu, il n’est pas possible à une personne normalement constituée de retenir tous ses mots de passe. C’est pourquoi le site cybermalveillance.gouv.fr propose le gestionnaire de mots de passe Keepass. En parallèle, il ne faut pas communiquer les mots de passe à une tierce personne ni les écrire. Il faut éviter aussi de les utiliser sur des ordinateurs partagés. Et, au moindre doute, il faut les changer. Enfin, le mot de passe de la messagerie, logiciel le plus fertile en données, doit être particulièrement choyé ! Retrouvez la partie II de cet article dans notre prochain numéro. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

Gironde : Un projet bordelais en EcoPact de Lafarge

Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine A Bordeaux, le projet Combo est signé du cabinet Leibar Segneurin Architectes. [©Lafarge] Le projet Combo, une résidence de 35 appartements sur cinq niveaux, a démarré en mai 2021 à Bordeaux. Le cabinet Leibar Segneurin Architectes souhaitait réaliser des voiles architecturaux légèrement colorés et surtout à faible impact carbone. « Dans un souci de responsabilité sociétale et par rapport au regard que nous portons vis-à-vis des enjeux environnementaux, le béton nous est apparu comme un matériau en cohérence avec le territoire dans lequel s’inscrit la résidence Combo, quai de Brazza, à Bordeaux, souligne le cabinet Leibar Segneurin Architectes. Sa production locale, dans les carrières aux alentours de Bordeaux, diminue son empreinte environnementale et permet à ce matériau de relever les enjeux de demain. La rencontre du béton avec la géométrie singulière du projet en fait une véritable réussite. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Nouvelle-Aquitaine C’est ainsi que l’Agence Lafarge Bétons Aquitaine entre en jeu avec son offre de bétons bas carbone EcoPact. « Pour nous, ce chantier a été l’opportunité de tester cette gamme, en une application verticale, précise Charles Descatoire, chargé de développements de produits spéciaux de Lafarge France. Cela nous a permis, entre autres, de mesurer la qualité de notre béton, ainsi que les éventuelles différences sur sa mise en œuvre. » C’est ainsi que 1 600 m3 de bétons, dont 1000 m3 de bas carbone EcoPact ont été coulés pour le chantier Combo, permettant de réduire l’impact CO2 d’environ 100 t. Article paru dans le n° 99 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 81 jours

Sydney Build Expo

Sydney Build est le seul événement en Australie à offrir une plate-forme de rencontre pour tous les professionnels australiens de la construction, de l'architecture, de l'ingénierie, du transport, des infrastructures et de la conception. Les dernières nouveautés y seront présentées.