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Il y a 3 ans et 45 jours

Politique environnementale : Une approche globale pour des résultats probants

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine KP1 affiche ses ambitions à l’horizon 2031 : réduire de moitié son impact carbone. [©KP1] Lorsque l’on découvre la dernière unité de production de KP1, située à Vernouillet, à proximité de Dreux (28), on est d’abord frappé par la netteté, la lisibilité et la propreté des lieux. L’implantation des différentes zones : coffrage, armature, coulage, étuvage, stockage… est conçue pour optimiser les circulations, les approvisionnements et la maintenance. Le tout dans une suite logique d’enclenchement des diverses tâches. Sur ce site comme sur les autres unités du groupe, la question environnementale est au cœur des préoccupations. Un travail de fond engagé depuis plusieurs années et à différents niveaux. En toute logique, KP1 tient à communiquer sur ces sujets, à une époque où il est de bon ton de dénigrer le matériau “béton”. Le fait de proposer des systèmes préfabriqués en béton précontraint représente déjà, à la base, un argument fort : moins de béton et moins d’acier impliquent donc moins de carbone. L’ambition affichée par KP1 est de réduire de 50 % son impact CO2 à l’horizon 2031. Cet objectif répond aux évolutions sociétales en matière d’empreinte carbone. Et va au-delà des exigences fixées par le calendrier de la RE 2020. L’implantation géographique des différentes unités, qui assure des parcours de livraison réduits, va aussi dans le bon sens. Le site KP1 de Vernouillet (28) se distingue par sa netteté, sa lisibilité et sa propreté. [©ACPresse] « L’approche systèmes constructifs préfabriqués que nous prônons depuis des années prend aujourd’hui tout son sens avec la RE 2020 », annonce Florent Goumarre, directeur marketing de KP1. Pour anticiper les exigences de la RE 2020, qui se déploie par paliers réguliers depuis le 1er janvier 2022, les équipes de KP1 travaillent sur le développement de systèmes préfabriqués bas carbone. Leur ambition : accompagner les prescripteurs et les entreprises de gros œuvre, en proposant pour leurs chantiers des solutions à la fois concrètes, performantes, économiques et ne bousculant pas les habitudes de mises en œuvre. Quelques exemples, parmi une gamme très fournie, démontrent de manière concrète ce défi. L’atout du recyclage Le recyclage et la préservation des ressources est aujourd’hui au centre de chaque stratégie de développement. Ceci est très vrai chez KP1, comme le rappelle Florent Goumarre, commençant sa démonstration avec les aciers. « Aujourd’hui, 68 % des aciers que nous utilisons sont issus de matières recyclées. Notre objectif est d’atteindre les 100 %. Nous travaillons aussi à limiter et à réemployer nos rebuts, ainsi qu’à réduire les coûts environnementaux liés à notre process industriel, comme l’étuvage, l’éclairage, les sources d’énergie… » L’entrevous EMR est issu des travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’entreprise CPA Recyclage. [©KP1] Autre exemple, le plancher “Silence”, constitué de poutrelles, d’entrevous et de rupteurs, est 30 % moins impactant au niveau environnemental que son équivalent en dalle pleine. Dans la même veine, le nouvel entrevous EMR, constitué à 100 % de matière issue du recyclage et destiné aux planchers sur vide sanitaire, est le fruit de travaux de recherche et de développement entre KP1 et l’industriel CPA Recyclage. Cette solution affiche un poids carbone de 1,76 kgeqCO2/m2 de plancher, soit trois fois moins qu’un système traditionnel. Elle vient compléter la gamme EcoVS actuelle, qui intégré déjà une part de matière recyclée… Ainsi, entre l’EMR et l’EcoVS, ce sont 40 M de bouteilles plastiques qui sont recyclés chaque année. Pour diminuer au maximum son impact carbone, KP1 a fait aussi le choix du circuit court, car 30 km séparent le lieu de recyclage situé à Pont-d’Ain, dans l’Ain, du site de production des entrevous EMR. Enfin, la plupart des chutes peuvent être réutilisées. Ce qui aide à fortement limiter les déchets de chantier. Une démarche globale Toujours dans cette logique de réduction de l’empreinte carbone, la gamme baptisée “Impakt” est composée d’entrevous 100 % en matière recyclée, d’une prédalle à impact réduit et, prochainement, d’un prémur développé avec le ciment H-UKR (0 % clinker), fourni par Hoffmann Green Cement. « Nous allons plus loin aujourd’hui, en explorant de nouveaux ciments, qui permettront d’atteindre encore de meilleures performances structurelles et environnementales », reprend Florent Goumarre. La prédalle Impakt, un des produits phares de la gamme éponyme. Elle présente un poids carbone de 16 kgeqCO2/m2, soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard. [©KP1] Cette gamme présente comme atout premier de réduire l’empreinte environnementale de tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels collectifs, tertiaires, établissements scolaires et de santé, équipements publics… Les prédalles atteignent un poids carbone de 16 kgeqCO2/m², soit 31 % de moins qu’une prédalle en béton armé standard évaluée à 24 kgeqCO2/m². Ce résultat est obtenu par la technologie du béton précontraint, qui permet d’utiliser la juste quantité de matière (acier et béton), tout en garantissant des caractéristiques techniques performantes. De plus, ce résultat est lié à l’emploi du ciment CEM II à plus faible teneur en clinker (environ 80 %), comparativement au ciment CEM I (> 95 %) utilisé d’habitude en préfabrication.  Des sites en constante évolution Fort de plusieurs années de travaux, KP1 a des rejets neutres dans les sols, l’air et l’eau. Située en banlieue lyonnaise, l’usine de Grigny est l’une des illustrations concrètes de cette stratégie industrielle, déclinée sur l’ensemble des sites du groupe. Cette unité vient de se doter d’un nouveau silo, qui accueille le ciment bas carbone de la nouvelle prédalle. De plus, elle vient d’optimiser son système de traitement des eaux usées. Responsable sécurité/qualité/environnement du site de Grigny, Adeline Ravaux détaille cette installation nouvelle : « cet investissement d’environ 50 000 € est l’un des éléments de la démarche environnementale engagée à tous les niveaux ». Ce projet a permis de rénover en profondeur les équipements : filtres-presses, armoire de commande, station pH, canalisations souterraines. Station de traitement des eaux de process du site KP1 de Grigny (69). [©KP1] Après avoir nettoyé les machines qui ont servi à fabriquer les différents produits de la gamme, les eaux usées sont récupérées directement via un canal. Dans un premier temps, les eaux sont séparées des granulats grâce à une vis sans fin. Elles sont ensuite collectées dans une piscine sous agitation permanente, afin d’en améliorer le retraitement. Etape suivante, les eaux sont pompées vers un filtre-presse, qui a pour fonction d’éliminer les matières en suspension. Pouvant être chargées en hydrocarbure, les boues sont récupérées sous l’installation dans une benne étanche, qui est acheminée chez un sous-traitant à des fins de traitement. Les eaux enfin clarifiées sont dirigées vers une cuve à traitement pH, l’injection d’acide sulfurique permettant de ramener le pH 12 à un pH neutre (de l’ordre de 7). Et la responsable QSE de conclure : « les eaux ainsi neutralisées sont renvoyées dans le milieu naturel, en l’occurrence le Rhône situé à proximité de l’usine ». Gérard Guérit Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 45 jours

Achères-sur-Seine Aval : Minutieux pétales

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Capremib a été mandaté pour préfabriquer 638 pétales pour couvrir les 11 nouveaux digesteurs anaérobiques de la station d’épuration d’Achères-sur-Seine Aval. [©Capremib] La station d’épuration d’Achères-sur-Seine Aval, située à Saint-Germain-en-Laye (78), fait peau neuve. Installé sur 800 ha, le site gère les eaux usées de près de 6 M d’habitants, avec une capacité de traitement de 1,5 Mm3/j. Orchestrée par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), la station a été mise en service au début des années 1940. Afin de répondre à l’accroissement des besoins, mais aussi de rendre plus conforme le site d’un point de vue environnemental, un plan de modernisation est en cours sur une période d’une dizaine d’années. Ainsi, le projet couvre l’extension des ouvrages de biofiltration existants et la création de nouveaux équipements de traitement. Avec notamment deux unités de production de biogaz, sous la houlette du groupement de génie civil Demathieu-Bard, Chantiers Modernes et Sogea. Cette nouvelle production permettra de couvrir 60 % des besoins énergétiques de l’usine grâce au biogaz généré. A savoir, le chauffage des locaux, le conditionnement thermique des boues, la production d’air pour la file bio et le chauffage des digesteurs. Il se compose de l’unité Nord avec cinq digesteurs anaérobiques [Lire encadré] et l’unité Sud qui en compte six. Ces 11 réservoirs de 32 m de diamètre et 25 m de hauteur sont recouverts d’une coupole constituée de 58 pétales en béton armé. Pour une meilleure gestion du triptyque économique/stockage/mise en œuvre, le groupement a opté pour la préfabrication des 638 pétales et 11 vasques de trop-plein (soit 220 t d’acier et 1 850 m3de béton). Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 45 jours

Eqiom lance le premier CEM II/C-M marqué NF

Broyeur à clinker du centre de broyage Eqiom de La Rochelle. [©ACPresse] Eqiom met sur le marché son premier ciment CEM II/C. Un matériau qui s’inscrit dans la continuité directe de l’entrée en application de la norme ciment NF EN 197-5. A empreinte carbone réduite et marqué NF, il permet à l’industriel de poursuivre son engagement en faveur de la transition environnementale du secteur. Ce CEM II/C-M (S-L) 42,5 N NF résulte d’un mélange ternaire constitué de clinker. Mais aussi de filler calcaire et de laitier moulu de hauts fourneaux. Il est produit au sein du centre de broyage de La Rochelle. Il est surtout le premier ciment de cette famille présent sur le marché à être normalisé NF. Ceci, dans le cadre de la nouvelle norme NF EN 197-5. Cette dernière autorise la commercialisation de ciments moins riches en clinker en comparaison aux compositions admises par la NF EN 197-1. Un ciment produit à La Rochelle Le nouveau CEM II/C est issu du savoir-faire des laboratoires et des usines d’Eqiom. Il développe ainsi une formule à taux de clinker réduit. Ce qui permet de diminuer les émissions de CO2 issues de la fabrication du ciment. C’est-à-dire du résultat combiné de la combustion et de la décarbonation des matières premières que sont l’argile et le calcaire. Ce lancement est l’occasion pour Eqiom de compléter son offre de ciments à empreinte carbone réduite.« Nous sommes fiers de ce résultat, qui est le fruit d’une étroite collaboration entre les différentes équipes d’Eqiom, déclare Ahmed Mansouri, responsable d’exploitation du site de La Rochelle. Cet engagement permet d’apporter à nos clients une solution à faible émission de CO2, tout en garantissant des performances suffisantes pour ne pas impacter les pratiques sur les chantiers. »Dès la fin du premier semestre 2022, le CEM II/C d’Eqiom pourra être utilisé dans les bétons structurels. Ceci, grâce à la prise en compte de la norme NF EN 197-5 dans le cadre de la mise à jour la norme béton NF EN 206/CN.
Il y a 3 ans et 46 jours

Chryso dévoile son nouveau catalogue “Solutions bétons décoratifs”

Chryso dévoile son nouveau catalogue “Solutions bétons décoratifs”. [©Chryso] Chryso dévoile son nouveau catalogue “Solutions bétons décoratifs”aux formats print et digital. Elaboré à destination des applicateurs, le document présente toutes les qualités du matériau béton. A savoir, ses performances, son esthétisme ou encore sa robustesse. De la préparation à la finition des chantiers, le catalogue de 152 pages présente en quatre grandes catégories tous les éléments nécessaires pour la réalisation de projets en bétons décoratifs. Le catalogue de Chryso en quatre étapes Tout d’abord, “Solutions bétons décoratifs” se concentre sur les produits de préparation de chantier. Pour enchaîner ensuite sur les solutions de préparation des sols, de décoration, de protection et d’entretien. Puis, il dévoile les matrices, des panneaux de matière souple dotés de motifs décoratifs en creux ou en relief. Parmi eux figurent le bois, les dalles et carreaux, les pavés ou encore la pierre. Lire aussi : Saint-Gobain finalise l’acquisition de Chryso Pour la 3e catégorie, le catalogue met l’accent sur les outils utilisés pour le béton décoratif. Il indique alors des objets, tels que les taloches, les lisseuses, les rainureuses ou les joints. Enfin, pour clôturer, “Solutions bétons décoratifs” présente les machines nécessaires à la réalisation de projets de décoration. Ainsi, Chryso consacre une partie du livre sur chaque matériel comme les strikers, les talocheuses ou encore les mono-brosses. Télécharger gratuitement le document ici
Il y a 3 ans et 46 jours

Université de Paris-Saclay : Toute de blanc vêtue

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Plusieurs bâtiments, reliés par des passerelles et des cours intérieures composant le nouveau site “Métro” du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie de l’université de Paris-Saclay. [©ACPresse] Quelque 650 laboratoires différents composent le lieu. Rien d’étonnant, s’agissant d’un pôle universitaire… Celui de Saclay, en cours d’achèvement au Sud de Paris. Pour être précis, les travaux concernent la construction du Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie. Un ensemble de près de 88 000 m2, divisé en deux sites distincts. Le plus important est celui de “Métro”, qui réunit 85 % des surfaces de planchers. Sis juste en face de la future gare de métro de la ligne 18, il rassemble la Faculté de Pharmacie, l’Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay, ainsi que les Masters de biologie et de chimie. Des façades nervurées immaculées constituent la signature esthétique du Pôle, œuvre de l’architecte Bernard Tschumi et de Groupe-6, pleinement intégré au projet. « La conception, la réalisation et l’exploitation/maintenance de cet ensemble s’intègrent dans un contrat de partenariat public/privé signé avec Platon Saclay1, explique Daniel Barrier, directeur du projet. Les travaux sont menés par Bouygues Construction. » En réalité, par plusieurs entités régionales de l’entreprise de BTP2. C’est le matériau béton qui donne sa blancheur aux bâtiments. Un assemblage de 4 000 éléments préfabriqués décomposés en 930 allèges, 2 750 épines principales porteuses et secondaires non porteuses, ainsi qu’en 320 bandeaux. La production hors site de toutes ces pièces a été confiée à l’industriel du béton vendéen Soriba. Ce béton est formulé sur la base du ciment blanc photo-catalytique et auto-nettoyant i.Active de Ciments Calcia (HeidelbergCement Group). « La préfabrication extérieure a été l’un des critères, qui a décidé le client à nous choisir… », reprend Daniel Barrier. Elle a nécessité la mise en œuvre de 3 350 m3 de béton blanc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 46 jours

Durabilité des bétons : Avantages et inconvénients de l’utilisation de bétons bas carbone

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’adjonction d’additions de type “laitier de hauts fourneaux”, “cendres volantes” ou “métakaolin” permet de réduire la teneur en clinker des ciments. [©Ecocem] Les bétons bas carbone (BBC) sont sous les feux de la rampe. La substitution d’une partie du clinker les constituant par des additions hydrauliques ou pouzzolaniques est un moyen d’assurer leur durabilité. Toutefois, la notion de “bas carbone” ne se limite pas au seul choix des constituants. La proximité et la disponibilité des matériaux sont aussi des facteurs déterminants. I – Qu’est- ce qu’un béton bas carbone ? Le terme “bas carbone” est très utilisé dans le domaine de la construction, mais ne fait pas l’objet, pour le moment, d’une définition officielle s’appuyant sur un cadre normatif ou réglementaire. Le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) en donne une définition : « Les bétons bas carbone correspondent à des bétons qui, pour des propriétés, des performances, des qualités d’usage et une durabilité équivalente à celles d’un béton de référence, génèrent des émissions de gaz à effet de serre inférieures à celles de celui-ci ». Le syndicat propose aussi des seuils définissant des BBC pour des parties d’ouvrage représentatives, en fonction des classes d’exposition et de résistance. Ces bétons sont conformes à la norme NF EN 206/CN. En général, ils intègrent des additions permettant de réduire le taux de clinker. Donc l’empreinte carbone de ce dernier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 47 jours

SIPE, centrales à béton SELF pour la distribution en libre-service

En 2021 SIPE a lancé sur le marché sa toute dernière nouveauté : la centrale à béton en libre service SELF. Elle fonctionne exactement comme une station essence : le client positionne son camion-toupie ou sa camionnette, choisit la recette et la quantité du béton sur un écran tactile, paye et charge le béton en toute autonomie. La centrale SELF s’adresse à plusieurs protagonistes de la filière du béton : particuliers, carrières à agrégats et négoces de matériaux, fournisseurs de BPE, chantiers de grande taille, producteurs de blocs béton. Le service SELF est disponible sur plusieurs modèles de centrale à béton de la gamme SIPE: horizontale, verticale, fixe ou mobile. Cliquez le lien pour visionner la vidéo de présentation du SELF : https://www.youtube.com/watch?v=G3bW9GoUeUE SIPE, producteur de malaxeurs et de centrales à béton SIPE est un producteur italien de malaxeurs et centrales à béton, actif sur le marché depuis 1979. Dans son usine en Italie, près de Milan, SIPE produit des solutions pour toute l’industrie du béton : chantiers de toute taille, fournisseurs de BPE, préfabricants, laboratoires, producteurs de réfractaires et de pavés.  La gamme proposée par SIPE s’appuie sur la connaissance du béton et l’innovation technologique, qui mènent à l’objectif primaire – qui est aussi le slogan – de SIPE : permettre à ses clients de produire du béton de qualité.  Site internet : www.sipeitalia.com/fr/  
Il y a 3 ans et 47 jours

La bible des bétons de fibres par Pierre Rossi

Expert dans le domaine des bétons de fibres métalliques (BFM), Pierre Rossi revient avec un ouvrage de référence : “Les bétons de fibres”. [©DR] Responsable de division à l’université Gustave Eiffel, Pierre Rossi a plus d’une corde à son arc. Cet expert mondial des bétons de fibres métalliques (BFM) a créé, il y a deux ans, sa propre maison d’édition. A savoir, les éditions Martialis, spécialisées dans les titres scientifiques et les romans : « Mes deux casquettes ! » Ainsi, il vient de publier l’ouvrage “Les bétons de fibres” après un premier livre édité en 1998 par les Presses de l’Ecole nationale de ponts et chaussées. « Il fait suite, mais n’en est pas une suite. En effet, les objectifs et l’esprit, pour ne pas dire le style, qui sous-tendent ce deuxième opus sont très différents. Il est aussi beaucoup plus synthétique », explique Pierre Rossi. Et de poursuivre : « Il est le fruit de la connaissance, de l’analyse et de choix subjectifs d’un expert, qui a consacré plus de 30 ans de sa carrière professionnelle à vivre en toute intimité avec un matériau au doux nom de béton de fibres ». Une synthèse sur les BFM Ce guide se veut militant, « au sens où il milite avec conviction pour l’utilisation de ce matériau, plus que cinquantenaire, dans le domaine de la construction. Mais militant ne veut pas dire aveugle. J’ai toujours essayé de l’appliquer avec le maximum de rigueur, en traquant et en dénonçant les erreurs et les incompétences qui ont fait et font encore ce matériau plus beau qu’il ne l’est ». Ainsi, pour Pierre Rossi, « les bétons de fibres constituent la 3e révolution technique, après le béton armé et le béton précontraint, dans l’art de renforcer les constructions réalisées en matériaux composites à matrice cimentaire ». “Les bétons de fibres” comprend 3 grandes parties. La première est relative aux connaissances scientifiques actuelles sur le matériau. La deuxième explique les applications industrielles existantes et potentielles. C’est une partie essentielle du livre qui découle de la première. Enfin, la dernière partie traite des outils d’analyse et de dimensionnement, dont on dispose, aujourd’hui, pour concevoir et construire, en utilisant les bétons de fibres. Pierre Rossi énonce ici toute sa philosophie concernant ce matériau. Et de conclure : « Il est temps que le monde de la construction change de siècle ! » Cet ouvrage s’adresse aux professionnels (bureaux d’études, ingénieurs…) et aux chercheurs. Editeur : Editions Martialis Auteur : Pierre Rossi Prix : 60 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 3 ans et 48 jours

Agent de laboratoire : responsabilités, connaissances

et savoir-faire de base
Il y a 3 ans et 48 jours

Lafarge lance Rolac, des liants routiers bas carbone

Lafarge lance Rolac, une gamme de liants hydrauliques routiers. [©Lafarge] Estampillée EcoLabel et disponible partout en France, l’offre Rolac caractérise les liants hydrauliques Lafarge (filiale d’Holcim) présentant une empreinte carbone réduite d’au moins 30 %. Ceci, par rapport à un liant de référence évalué à 765 kg CO2/t. Rolac est une gamme de liants hydrauliques routiers performants pour le traitement des sols, le retraitement des chaussées en place et le traitement des graves et des sables en centrale de malaxage. Nouvelle codification pour chaque liant En agissant sur la composition et les caractéristiques physico-chimiques de ses liants, cette gamme s’inscrit tout à fait dans la stratégie du groupe Holcim. Cette dernière visant la réduction des émissions de CO2, en accord avec ses engagements Net Zero. De plus, l’ensemble de la gamme Rolac gagne en lisibilité, en proposant une nouvelle codification pour chaque liant. Reflétant la composition (additions) et les spécificités propres à chaque chantier (délai de maniabilité et cinétique de durcissement). Cette codification identifie de manière rapide le produit le mieux adapté aux besoins spécifiques de chaque projet. Y compris en termes de performance environnementale. A noter que l’offre bas carbone Rolac s’enrichira progressivement de nouveaux produits.
Il y a 3 ans et 51 jours

Podcast #12 – Arcosanti : Et au milieu du désert, une cité utopique

Raconté par Muriel Carbonnet – Production & réalisation : Sivagami Casimir Article original paru en juillet 2021 dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine C’est une ville en béton compacte et éco-responsable, conçue dans les années 1970 et édifiée depuis par plus de 8 000 personnes. Elle émerge du désert de la Sonora, à 110 km, au Nord de Phoenix, en Arizona, aux Etats-Unis. Ici l’architecture est travaillée. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. Vous êtes à Arcosanti, une cité écologique créée de toutes pièces par l’Italo-Américain Paolo Soleri (1919-2013). ACPresse · Podcast ACPresse Arcosanti Ecolos avant l’heure Adepte de l’Arcologie (contraction d’architecture et d’écologie), l’architecte voulait montrer qu’il était possible de développer un projet urbain unique. Tout en respectant l’environnement. Thème peu en vogue il y a 50 ans – en dehors peut-être du mouvement hippie -, mais qui trouve tout son sens à notre époque. Ses idées semblent aussi logiques qu’attrayantes… Il s’agit bien d’un “laboratoire urbain”, comme l’annonce le panneau de bienvenue aux portes d’Arcosanti. Dans cette ville idéale auto-suffisante, les habitants n’ont plus besoin de voitures, la notion même de route n’a plus aucun sens. Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Fini aussi les ampoules le jour, l’air conditionné l’été, même au beau milieu du désert ! L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte aurait semé çà et là. Un zeste loufoque.  Les espaces de vie et de travail sont indistincts. Ici, le Café, moments conviviaux en perspective. [©Elitemedia.network] Les principes de l’Arcologie Le projet s’appuie sur une structure communautaire dirigée par Paolo Soleri. Les réalisations d’Arcosanti ont toutes été construites avant 1990. Le “Crafts III” sert de centre d’accueil pour les visiteurs. Il comprend des magasins et des logements. Sa climatisation est passive organisée autour de systèmes de ventilation et de grandes baies. Le “Ceramics Apse” est une abside en béton coulé en place, en utilisant un moule en terre. Sa forme permet de capter le maximum de lumière en hiver et le minimum en été. On y fabrique des carillons éoliens (“Wind Bell”), l’une des sources de revenus de la communauté. Les formes sont cubiques, angulaires ou absidiales. Les infrastructures unissent le béton brut et le bois. Les fenêtres sont plus volontiers rondes que rectangulaires. [©Rosa Menkman]L’ensemble forme un drôle de hameau ramassé, couvert d’oliviers et de cyprès, comme un peu d’Italie que l’architecte Paolo Soleri aurait semé çà et là. [©Jan Pauw]Les toits sont construits en escaliers. Et les bâtiments individuels se fondent les uns dans les autres à travers un réseau de couloirs donnant sur le désert environnant. [©Ted Major] Le béton à l’honneur Le “East & West Housing” est un bâtiment d’habitation en béton coulé en place ou préfabriqué. Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau non jointives et ouvertes à leurs extrémités, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… Leur partie inférieure est réalisée en béton aussi, tandis que leur partie supérieure est formée de panneaux de béton préfabriqués. Des espaces sont accolées de part et d’autre sur le côté Est pour le stockage et l’atelier paysagiste. Et sur le côté Ouest pour les activités commerciales. Le sommet de la voûte sert de belvédère… Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. [©Cody from Phoenix]Les “Vaults” sont constitués de deux voûtes en berceau, utilisées pour l’organisation d’ateliers, de réunions… [©Graeme Maclean] Piscine au milieu du désert environnant. [©heather vescent] Une vie communautaire et assez drastique somme toute pour les quelque 80 personnes qui vivent encore là au quotidien. Défendant toujours les principes de Paolo Soleri, même après sa disparition… Et qui fera peut-être de nouveaux adeptes, l’écologie étant dans l’air du temps ! En savoir plus sur la cité d’Arcosanti Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 51 jours

Soclova et Tri’n’Collect renouvellent leur partenariat

Soclova et Tri’n’Collect renouvellent leur partenariat pour deux années supplémentaires. [©Tri’n’Collect] En septembre 2021, l’acteur du logement social angevin Soclova faisait appel à la start-up Tri’n’Collect, spécialisée dans le recyclage. Cela, afin de valoriser ses déchets issus des chantiers et de limiter les extractions de ressources naturelles. Mais aussi, pour apporter une sécurité et une propreté sur ses chantiers. Depuis, les deux entreprises ont travaillé sur sept projets. Quelques mois plus tard, ils ont ainsi économisé 15 899 kg de CO2, soit 16 allers-retours Paris/New York. Et 67 616 kWh, l’équivalent de 196 mois de consommation électrique d’un foyer moyen en France. Forts de cette amélioration, Soclova et Tri’n’Collect ont renouvelé leur engagement pour deux années supplémentaires. Ainsi, d’ici fin 2022, neuf nouveaux chantiers verront les déchets valorisés du bailleur social. Parmi eux figurent le chantier de la résidence Jean de Beauvau et les mairies de Soucelles (49) et Villevêque (49). Un engagement environnemental mutuel « Dans un contexte de transition écologique et à l’heure de pénurie des matériaux, il devient urgent de s’engager ensemble dans une économie plus locale et durable, déclare Quentin Charoy, dirigeant et co-fondateur de Tri’n’Collect. Plus respectueuse de l’environnement, cette économie circulaire permet aussi la création d’emplois non délocalisables dans nos territoires. » Lire aussi : Dossier : Recyclage et valorisation Et Thierry Lignier, directeur général de la Soclova, d’ajouter : « La Soclova inscrit ses projets de constructions dans une démarche de chantiers éco-responsables. Et c’est dans ce cadre qu’elle souhaite atteindre des niveaux élevés de recyclage de déchets issus de ses chantiers. Et réduire ainsi son impact carbone. Avec l’appui et le support de Tri’n’Collect, ces six premiers mois nous confortent dans notre orientation. Nous souhaitons passer à la vitesse supérieure ».
Il y a 3 ans et 52 jours

Nouvelle gamme de baskets de sécurité Heckel

Heckel dévoile sa nouvelle gamme de basket de sécurité inspirée du monde sportif. [©Heckel] Spécialiste de la chaussure de sécurité, Heckel dévoile Mascole Sport, sa nouvelle gamme de baskets de sécurité. Inspirée des modèles sportifs, Mascole Sport est composée de 5 baskets de sécurité. Pour la première fois, ces modèles associent une semelle extérieure en caoutchouc à une technologie inédite de semelles intermédiaires. Ces dernières ont été développées en phylon. Ce matériau dispose d’une structure inédite constituée d’air et de matière solide, ce qui rend les semelles plus légères. La semelle intermédiaire est présente sur l’ensemble de la surface de la chaussure et permet à la fois un meilleur amorti, une bonne absorption des chocs et une grande souplesse. Ainsi, à chaque moment de la journée, le pied est respecté dans son positionnement naturel. Cette gamme innovante procure une grande polyvalence d’utilisation dans les métiers de la logistique, du transport et de l’industrie. Des EPI novateurs Les chaussures de la gamme sont dotées d’un embout de protection non métallique léger. Il protège ainsi le porteur contre les chutes d’objets. Les modèles Mascole Sport sont aussi équipés d’une semelle anti-perforation . Les technologies, dont est munie cette gamme sont reconnues pour leurs propriétés en matière d’adhérence, d’élasticité, de résistance aux températures extrêmes et aux produits chimiques. De plus, les baskets sont conçues avec des matériaux favorisant la régulation thermique. La semelle de propreté et la doublure en polyester permettent d’évacuer la transpiration. Par ailleurs, cette gamme de baskets offre aux porteurs une sécurité accrue et un confort supérieur. Nous savons qu’aujourd’hui, les compagnons peuvent être réticents à porter des EPI toute la journée. Des spécialistes comme Heckel proposent donc des nouveautés, qui assurent sécurité et style. Un paramètre de plus en plus important pour les utilisateurs.
Il y a 3 ans et 53 jours

Cem’In’Eu s’engage dans la démarche Fret21

Pour réduire encore de près de 2 000 t ses émissions de CO2 liées au transport, Cem’In’Eu a identifié 5 actions concrètes à mettre en œuvre. [©Cem’In’Eu] Cem’In’Eu a ratifié un engagement avec Fret21 dans le cadre du programme Eve Transport et Logistique (Engagement volontaire pour l’environnement). L’industriel renforce ainsi son engagement en faveur de la protection du climat. Il souhaite ainsi réduire ses émissions de CO2 de 20 % supplémentaires en 3 ans. Ceci, en agissant sur l’optimisation des taux de chargement, sur la modulation des modes de transport. Et enfin, sur les achats responsables grâce au choix de partenaires. Réduire encore de près de 2 000 t ses émissions de CO2 Chaque implantation d’usines Cem’In’Eu a en effet été choisie pour respecter cet impératif. A savoir, disposer de connexions fluviales et/ou ferroviaires pour garantir une logistique amont bas carbone. Au total depuis sa création, cette organisation a permis d’éviter l’émission de 2 500 t de CO2. Pour réduire encore de près de 2 000 t ses émissions liées au transport, Cem’In’Eu a identifié 5 actions concrètes à mettre en œuvre : Action 1 : pour le fret maritime, augmentation du remplissage des vraquiers en provenance de Turquie de 20 % par voyage.Action 2 : pour le fret ferroviaire, renforcement du remplissage des trains de 18 % par voyage. Et ce, grâce à la hausse de la taille de la rame, de nouveaux conteneurs et wagons en cours de mise en service.Action 3 : toujours pour le fret ferroviaire, passage d’une locomotive diesel à une hybride électrique/diesel, afin d’atteindre 80 % du flux réalisé par traction électrique.Action 4 : augmentation de 25 % par usine du nombre de transporteurs engagés dans une démarche Eve Transport et Logistique et dédiés à la livraison des clients.Action 5 : pour chacune des deux usines, transformation d’un véhicule gasoil en véhicule B100 pour le transport du vrac à destination des clients.
Il y a 3 ans et 53 jours

Lilian Daurie devient directeur du développement du groupe Vega

Lilian Daurie, nouveau directeur du développement du groupe Vega. [©Groupe Vega] Spécialiste de la fabrication de mortiers et d’enduits, le groupe Vega annonce la nomination de Lilian Daurie au poste de directeur du développement. L’ancien directeur général opérationnel de l’industriel Saint-Astier sera chargé de stimuler la croissance de Vega autour de la thématique de la rénovation. Fort de 13 années d’expérience dans le secteur du bâtiment, Lilian Daurie participera à l’essor du groupe au travers d’actions et d’investissements organiques et externes. « C’est avec un grand plaisir que j’intègre le groupe Vega qui, en plus de son expérience prouvée dans le secteur du bâtiment, incarne des valeurs familiales et humaines dans lesquelles je me retrouve », témoigne Lilian Daurie.
Il y a 3 ans et 54 jours

Le préfabricant Citygie fait le choix d’un béton bas carbone

Le groupe Citygie exploite une nouvelle recette de béton bas carbone dans son usine de préfabrication, à Chaleins (01). [©CapCross] Le groupe Citygie est la maison-mère de Bihr Environnement et Francioli. Depuis peu, il exploite une nouvelle recette de béton dans son usine de préfabrication, à Chaleins (01). Celle-ci est dédiée au mobilier urbain et aux sanitaires publics. Le matériau est formulé autour de ciments CEM III/A développés par Lafarge Ciment dans son usine au Teil (07). Ceci, afin de réduire l’impact carbone du matériau. Le CEM III/A remplace dans sa composition une certaine quantité de clinker par du laitier de hauts fourneaux. Lire aussi : La préfabrication à la mode du bas carbone 20 à 25 % d’émissions carbone en moins Le choix de ce béton n’impacte en rien la qualité des produits finaux, mais impose de nouvelles contraintes à l’outil industriel, comme un temps de séchage plus long. « Nous avons travaillé avec les fournisseurs pour adapter le produit à notre processus de fabrication », souligne Eric Piroud, directeur général de Citygie. L’intégration de ce nouveau matériau permet de réduire de 20 à 25 % l’impact carbone des produits finis, en fonction de la quantité de béton utilisée. Pour les sanitaires publics, la structure béton représente plus de 95 % de la masse du produit fini. « L’intégration du ciment CEM III/A à nos processus de fabrication constitue la première étape d’une démarche globale de réduction de notre empreinte environnementale. Pour ce volet matériaux, nous expérimentons, d’ores et déjà, avec nos fournisseurs les futures générations de ciments et bétons bas carbone, conclut Eric Piroud. Nous sommes par ailleurs engagés dans une fabrication 100 % française, grâce à des approvisionnements locaux. »
Il y a 3 ans et 59 jours

Béton[s] le Magazine 99

Daté mars-avril 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Bétons et éco-construction #1 TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international. Côte d’Ivoire. Sept ponts contre l’isolement ZOOM SUR. Les adjuvants pour bétons FONDAMENTAUX. Juridique. Cyber-malveillance – Partie I BETON D’ANTAN. La Ferme radieuse. La néo-ruralité imaginée par Le Corbusier. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 60 jours

Béton[s] le Magazine 98

Daté janvier-février 2022 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Les bétons en travaux souterrains TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international – Mauritanie – Sénégal. La digue protectrice de Grand Tortue – Partie#2 ZOOM SUR. Coffrages sur mesure. Adaptabilité et créativité FONDAMENTAUX. Jurique. Sécurité incendie et locaux professionnels BETON D’ANTAN. Constantin Brodzki. Le “style CBR”, moderne et brutaliste Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 61 jours

Béton[s] le Magazine 97

Daté novembre-décembre 2021 A LIRE DANS CETTE EDITION : EN COUVERTURE. Pour des ouvrages bien entretenus TECHNIQUES & ARCHITECTURE. Chantier à l’international. Mauritanie – Sénégal. La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1 ZOOM SUR. Voyage au coeur des centrales à béton FONDAMENTAUX. Juridique. Cyber-malveillance – Partie I BETON D’ANTAN. Château de Chazelet. Le premier pont en béton armé du monde
Il y a 3 ans et 66 jours

Un récif artificiel en impression 3D béton signé XtreeE

XtreeE a contribué à l’élaboration d’un récif artificiel fabriqué avec l’impression 3D en béton. [©Greg Lecoeur / DEEU] Octobre 2021, baie de Monaco. Un récif artificiel fabriqué en béton imprimé 3D vient d’être immergé. XtreeE est à l’origine de la fabrication de cet habitat pour la faune sous-marine. Mais revenons à la genèse du projet. Tout a commencé au printemps 2021. Le Prince Albert II de Monaco a fait appel à son ami Pierre Frolla, recordman du monde d’apnée et défenseur de la biodiversité. Il lui a demandé de réfléchir à la création d’un récif artificiel en hommage à l’océanaute Albert Falco, second du commandant Jacques-Yves Cousteau. Pierre Frolla a alors réalisé  des esquisses de récifs en forme pyramidale. Des éléments qui mesureraient environ 3 m de côté pour 3 m de haut. Puis, la Direction de l’environnement de la principauté, maître d’ouvrage de l’opération, s’est mise en quête d’une solution technique capable de respecter la date de mise à l’eau prévue pour octobre 2021. Le choix s’est alors tourné vers l’industriel spécialiste en impression 3D, XtreeE. XtreeE comme solution « Nous avons déjà partagé une expérience avec XtreeE, souligne Raphaël Simonet, chef de division du patrimoine naturel à la Direction de l’environnement de Monaco. En 2020, nous avions réalisé une vingtaine de panneaux de béton imprimé en 3D. » Avant de lancer la fabrication du récif, XtreeE et la Direction de l’environnement ont décidé de le séparer en sept modules indépendants. Lire aussi : L’incontournable XTreeE Cela, pour faciliter le transport et éviter la mobilisation d’un coûteux convoi exceptionnel. « Une fois les esquisses saisies, nous les avons retranscrites en modèles géométriques, indique Victor De Bono, ingénieur-architecte chez XtreeE. Après quelques allers-retours avec Pierre Frolla, nous avons traduit ces modules en parcours pour le robot d’impression. » La fabrication a été lancée en septembre 2021. Le système d’impression 3D a permis de concevoir jusqu’à deux modules par jour. Les avantages de l’impression 3D en béton La technologie XtreeE offre de nombreux avantages, en termes de rapidité de fabrication et de réduction des coûts. Mais elle assure aussi la protection de la faune sous-marine. En effet, le béton ne produit aucune interaction chimique ou physique avec son environnement. « Il s’agit d’un matériau spécialement formulé pour l’impression 3D par Lafarge France, » ajoute Victor De Bono. Non poreux, il reste aussi imperméable à l’eau, aucun échange n’intervient avec le milieu marin. L’utilisation de l’impression en béton revient ainsi à contrôler la rhéologie1 de la matière. C’est-à-dire sa capacité à couler, mais aussi à s’assembler de manière homogène avec la couche précédente. De plus, la rugosité du béton imprimé 3D permet aux micro-organismes et aux algues, entre autres, de s’installer. Déclenchant ainsi un cycle biologique. Enfin, grâce au procédé XtreeE, la liberté est totale pour créer des structures adaptées aux diverses espèces. Le récif offre alors un nombre important de cavités de tailles et de profondeurs différentes. Dont une petite grotte de 1,60 m de haut et 0,60 m de large pour accueillir des céphalopodes ou encore des crustacés. 1L’étude de l’écoulement de liquides ou de matériaux visqueux.
Il y a 3 ans et 66 jours

Claude Le Quéré, nouvelle présidente de l’AFGC

Claude Le Quéré, nouvelle présidente de l’AFGC. [©AFGC] Le 5 avril dernier, le conseil d’administration de l’AFGC a nommé Claude Le Quéré à la présidence de l’association. Ainsi, elle succède à Bruno Godart, en poste depuis 8 ans, qui a souhaité passer le relai. Avec ses nouvelles fonctions, Claude Le Quéré souhaite faire valoir les compétences des ingénieurs et des constructeurs français au niveau international. Ella a aussi pour ambition d’accroître la visibilité de l’AFGC auprès des jeunes. « Passionnée de génie civil et de belles structures, je regrette que le grand public et nos jeunes connaissent aussi peu la beauté de cet art et la variété des métiers qu’il permet d’exercer », témoigne Claude Le Quéré. Par ailleurs, l’AFGC a su traverser la crise et garder son ancrage territorial. Ainsi, rester proche des délégations régionales lui permet d’organiser chaque année de nombreuses manifestations. Cela contribue à créer une relation durable avec les membres et à nouer des contacts professionnels pérennes. Son parcours Ancienne élève de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole des ponts et chaussées, Claude Le Quéré a commencé sa carrière, en 2006, au Setra (aujourd’hui, le Cerema). Elle a ensuite rejoint Egis en 2010 où elle est actuellement directrice des ouvrages d’art. Membre de l’AFGC depuis le début de sa carrière, Claude Le Quéré a été tout d’abord élue au Conseil scientifique et technique. Puis, membre d’un groupe de travail, de la Délégation Ile-de-France. Et enfin, au conseil d’administration.
Il y a 3 ans et 66 jours

Le documentaire “Solving Zero” met à l’honneur Ecocem

Présentation du documentaire “Solving zero” à l’ambassade d’Irlande par Conor O’Riain, directeur général Europe et France d’Ecocem. [©Ecocem] En 2021, Ecocem, spécialiste européen des solutions liants bas carbone, avait annoncé la finalisation d’un investissement de 22,5 M€ réalisé par Breakthrough Energy Ventures (BEV) et Breakthrough Energy Ventures-Europe (BEV-E). Deux fonds créés par Bill Gates, qui ont ainsi rejoint le conseil d’administration du groupe industriel. « Ces fonds ont passé beaucoup de temps à vérifier notre travail. Des experts des industries cimentaires se sont déplacés pour nous “auditer” », se souvient Conor O’Riain, directeur général Europe et France d’Ecocem. Efforts de décarbonation Lorsque la plate-forme Wondrium a eu le projet de réaliser une série documentaire inspirée du best-seller de Bill Gates, “Solving Zero”, elle s’est rapporchée d’Ecocem comme représentant du secteur de la construction. « Une reconnaissance internationale pour nous ! Ecocem est très honoré d’être présent dans ce documentaire très pédagogique et engagé. Et de voir les solutions du groupe plébiscitées. Après l’eau, le ciment est la substance la plus utilisée dans le monde. Et cette série démontre le rôle dynamique mené par son industrie en vue de limiter son impact environnemental », déclareConor O’Riain. Dans ce contexte, Ecocem est le seul représentant de la construction pour illustrer les efforts de décarbonation, aux côtés d’acteurs de l’agro-alimentaire, de l’alimentaire, de l’énergie et du transport. « Cela prouve l’importance de notre entreprise pionnière et leader sur le marché des liants bas carbone à base de laitier moulu. » R&D : 15 % de l’effectif d’Ecocem Ecocem est le seul représentant de la construction pour illustrer les efforts de décarbonation, aux côtés d’acteurs de l’agro-alimentaire, de l’alimentaire, de l’énergie et du transport. [©Ecocem] « Nous avons passé 3 j avec l’équipe de Wondrium à Dunkerque et sur plusieurs chantiers du Grand Paris où sont utilisées nos solutions. Et une journée, au laboratoire “Matériaux cimentaires éco-efficaces” (MC²E), qui est commun à l’Ens Paris-Saclay, au CNRS et à notre groupe. Ce laboratoire apparaît dans le documentaire. Nous sommes aussi partenaires de l’Insa de Toulouse et du LMDC. Nous possédons un “Centre d’excellence”, un laboratoire 100 % Ecocem Group, basé à Champlan, au Sud de Paris. Sur ces 3 sites de Saclay, de Toulouse et de Champlan, 24 personnes sont dédiées à la R&D, dont 21 doctorants. Elles représentent 15 % de notre effectif groupe », détaille Conor O’Riain. Pour un large public La série prévoit un numéro pilote et dix épisodes, qui recueilleront les réflexions et les pistes possibles émises par des scientifiques. Ainsi que les propositions d’industriels pour atteindre ou s’approcher du zéro carbone. « Ces projets mettent en évidence des solutions intéressantes, qui, je l’espère, inciteront les gens à réfléchir à la question et à ce que chacun d’entre nous peut apporter pour lutter contre les changements climatiques », déclare Bill Gates. L’épisode pilote aborde les enjeux majeurs de la construction et explique les incidences des solutions Ecocem. Ceci, en termes de diminution d’empreinte carbone, au travers des exemples concrets. Tels que le Grand Paris ou le village olympique 2024. « Réinventer l’usage des matériaux traditionnels, tels que le ciment, est un des objectifs majeurs du groupe impliqué depuis une vingtaine d’années dans cette démarche, conclut Conor O’Riain. Ce documentaire s’adresse à tout le monde. Il va permettre à un plus large public de prendre conscience de la nécessité de la décarbonation du secteur. » Lien de la plate-forme de diffusion ici 
Il y a 3 ans et 66 jours

Le projet “K6” d’Eqiom et Air Liquide reçoit 150 M€

K6 vise à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation de la cimenterie Eqiom de Lumbres, “nouvelle version”, grâce à la mise en œuvre de technologies innovantes. [©Eqiom] Eqiom et Air Liquide se sont associés dans le cadre du projet baptisé “K6”. Son objectif : transformer la cimenterie Eqiom de Lumbres, en l’une des premières unités d’Europe neutres en carbone. Ce projet a été sélectionné par le Fonds européen d’innovation, qui finance les plus grands programmes mondiaux de promotion des technologies innovantes bas carbone. K6 est l’un des sept projets de dimension industrielle à avoir été sélectionné pour un financement par la Commission européenne dans le cadre de l’édition 2021 de son fonds. Et ce, parmi plus de 300 candidatures à subventions. L’obtention d’un financement de 150 M€ marque une étape essentielle pour la mise en œuvre de ce projet. K6 doit aussi faire l’objet de fonds publics additionnels, d’approbations réglementaires et d’évaluations de faisabilité internes avant son lancement. Qu’est-ce que K6 ? K6 vise à capter près de 8 Mt de CO2 sur les dix premières années d’exploitation de la cimenterie Eqiom de Lumbres, “nouvelle version”, grâce à la mise en œuvre de technologies innovantes. Il doit voir la mise en place d’un four à oxy-combustion, le premier de son genre, en grande partie alimenté par des combustibles alternatifs. Air Liquide fournit pour sa part de l’oxygène pour alimenter le processus de production. Par ailleurs, le spécialiste français des gaz industriels s’appuie sur sa technologie propriétaire Cryocap Oxy pour capter, puis liquéfier les émissions de CO2. Une fois purifié et liquéfié, le CO2 capté à la cimenterie de Lumbres pourrait être transporté par bateau vers des sites de stockage permanent actuellement en cours de développement en mer du Nord. Ou serait utilisé dans des matériaux de construction. La réalisation de ce projet à proximité immédiate du port de Dunkerque pourrait aussi contribuer au développement d’un nouvel éco-système de captage et de stockage du CO2 (CCS) en Europe. En effet, le projet K6 constitue une étape clef dans le développement du PCI (Projet d’intérêt commun) D’Artagnan de Dunkerque. Ce dernier va permettre de créer une plate-forme multimodale d’exportation de CO2 à partir du bassin industriel de Dunkerque et de sa zone élargie.
Il y a 3 ans et 67 jours

Double nomination chez Demathieu Bard

De gauche à droite, François Barthélemy, nouveau directeur délégué des ressources humaines, et, Vincent Monnot, directeur financier. [©Demathieu Bard] Le groupe Demathieu Bard annonce la nomination de François Barthélemy au poste de directeur délégué des ressources humaines. Et de Vincent Monnot à celui de directeur financier. François Barthélemy remplace Jacques Perrin, qui se consacre désormais à sa fonction de secrétaire général du fonds de donation Demathieu Bard Initiatives. Grâce à son expertise dans le domaine des ressources humaines, François Barthélemy sera en charge de mobiliser l’ensemble des collaborateurs autour des valeurs de l’entreprise : l’engagement, l’énergie et l’enthousiasme. « Je suis honoré de la confiance qui m’est témoignée à travers cette nomination. Je souhaite accompagner la croissance du groupe, en m’appuyant sur ses valeurs humaines et authentiques ». De plus, François Barthélemy favorisera la prévention, la diversité et l’inclusion sous toutes ses formes. Il souhaite respecter les engagements sociétaux et de développement durable engager par l’entreprise et ses collaborateurs. Les missions de Vincet Monnot Quant à Vincent Monnot, il devient directeur financier. Il va ainsi poursuivre le développement mené par le groupe. Il aura pour mission de renforcer la fonction finance, qui est “partenaire” de la réussite et de la performance du groupe. Vincent Monnot rejoint ainsi le directoire aux côtés de René Simon, président, Franck Becherel, directeur général secteur construction, et Philippe Jung, directeur général secteur immobilier. « Je prends à cœur la mission qui m’est confiée d’accompagner la croissance de l’entreprise, en poursuivant le travail effectué jusqu’ici dans la gestion financière du groupe. Cette gestion devrait ainsi accompagner les ambitions futures de l’entreprise et s’ancrer dans les valeurs qui animent Demathieu Bard depuis plus de 160 ans », témoigne Vincent Monnot. Les parcours de François Barthélemy et Vincent Monnot Diplômé d’un master RH du Ciffop et d’un magistère en droit social à l’université de Paris-Nanterre, François Barthélemy possède une expérience de plus de 25 ans. Il a travaillé dans différents groupes dont Lapeyre, L’Oréal et Saint-Gobain … Il a notamment occupé des postes de DRH réseau, de pôle… au sein du groupe Saint-Gobain (Placo, Securite et Glassolution). Ingénieur de formation, Vincent Monnot est aussi diplômé d’un mastère économie et gestion à l’Essec. Il compte 30 années d’expérience en finance, dont 10 ans en cabinet d’audit. Il a occupé des postes au sein de directions financières et directions fusion-acquisition. Depuis 2014, Vincent Monnot était directeur général finance chez Idverde (service pour l’environnement).
Il y a 3 ans et 67 jours

L’Europe interdit les importations de ciment russe

Fini les importations de ciment russe en Europe… [©ACPresse] L’Union européenne vient d’adopter un nouveau train de sanctions économiques et individuelles contre la Russie. Ceci, toujours en réaction à l’agression militaire opérée par le Kremlin contre son voisin ukrainien. L’objectif recherché reste inchangé : faire pression sur le gouvernement et l’économie russes, et limiter les ressources nécessaires à financer cette guerre. « L’objectif de nos sanctions est de mettre un terme au comportement irresponsable, inhumain et agressif des troupes russes. Et de montrer aux décideurs du Kremlin que leur agression illégale a un coût élevé », souligne Josep Borrell, haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Si l’une des sanctions marquantes est l’interdiction d’acheter, d’importer ou de transférer du charbon et d’autres combustibles fossiles solides depuis la Russie vers l’Union européenne, elle est loin d’être la seule. Fini le ciment russe Ainsi, certaines matières premières liées à la construction sont aujourd’hui concernées et interdites d’importation. La liste est certes courte, mais iconique : fini l’acier, le fer, le bois et le ciment d’origine russe ! Au niveau de la France, le taux d’importation de ciment en provenance de Russie reste négligeable, pour ne pas dire nul. Mais d’autres pays, d’Europe centrale en particulier, devront sans doute se tourner vers de nouveaux fournisseurs très rapidement… De quoi présager une hausse des prix.   Une autre interdiction concerne le transport routier et maritime. Plus de camions russes ou biélorusses sur les routes européennes, y compris en simple transit. Idem pour les navires marchands battant pavillon russe, qui ne peuvent plus accéder aux ports de toute l’Union européenne. Néanmoins, quelques dérogations subsistent pour des marchandises, tels les produits pharmaceutiques, médicaux, agricoles et alimentaires. Et pour le transport routier à des fins humanitaires. Par cette nouvelle série de sanctions et les précédentes, le Conseil européen exige, encore une fois, que la Russie cesse sans délai son agression militaire sur le territoire ukrainien.
Il y a 3 ans et 68 jours

La seconde vie du métro SK de Noisy-le-Grand

On pénètre ici comme dans un monde post-apocalyptique… Le règne d’un milieu interlope et underground. [©ACPresse] Saviez-vous qu’il existe un mini-métro dans le ventre du quartier du Mont d’Est, à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis ? De cette ville nouvelle, on connaît surtout les programmes d’habitations des années 1970-1980. Des architectures telles que les Espaces d’Abraxas, de Ricardo Bofill, les Arènes de Picasso, de Manuel Nunez, ou encore La Noiseraie et le George Sand, d’Henri Ciriani. Alors qu’est-ce que cette curiosité ? D’une longueur de 518 m et doté de deux terminaux, ce mini-métro avait été conçu en 1993, pour un montant de plusieurs millions de francs. « Un immense gâchis pour un métro qui n’a jamais été mis en service », souligne Brigitte Marsigny, maire de Noisy-le-Grand. Le but de cette réalisation était de relier la gare RER du Mont d’Est au futur quartier d’affaires Maille Horizon, à l’Ouest. Mais le projet n’a jamais vu le jour, avalé par la crise immobilière du début des années 1990. Le métro SK en deux mots… Le SK était une ligne de transport de type “navette hectométrique”. Son principe : actionner des cabines-capsules au moyen de câbles, sur le modèle des téléphériques. Le nom “SK” rendait hommage à la fois au nom de son constructeur – l’entreprise Soulé – et de son concepteur – Yann de Kermadec. Durant quelques années, la RATP a fait fonctionner ce mini-métro, à raison d’une mise en marche mensuelle, avant de jeter définitivement l’éponge en 1999 ! Le mini-métro SK est à l’abandon depuis 1999, laissant le champ libre aux taggeurs. [©ACPresse]Le terminus du mini-métro SK est divisé en plusieurs espaces distincts. [©ACPresse]Conçue en 1993, la ligne SK n’a jamais été mise en service. [©ACPresse]Au bout du tunnel long de 518 m, la station Maille a été détruite. [©ACPresse]Les murs en béton sont aujourd’hui recouverts de taggs et autres graffitis. [©ACPresse]La ligne SK et ses cabines « qui ressemblent à des téléphériques » ont été laissés à l’abandon, faisant le bonheur des amoureux de l’urbex et de graffitis. [©ACPresse]Là était le quai du terminus de la ligne SK. Béante, la porte conduit au centre de commandes. [©ACPresse] Au fil du temps, les différents espaces composant la ligne SK, à l’écart de toute habitation, sont devenus le paradis des graffeurs et autres adeptes de l’urbex (exploration de lieux à l’abandon). Murs en béton, bruts ou recouverts de granite rose, et cabines-capsules couverts de graffitis, de tags, de fresques y côtoient, aujourd’hui, les armoires électriques éventrées et les escalators plus ou moins vandalisés… On pénètre comme dans un monde post-apocalyptique… Le règne d’un milieu interlope et underground. « Quand je suis arrivée aux affaires, en 2015, j’ai découvert ce lieu singulier, un peu hors du temps, reprend Brigitte Marsigny. Il est tout de suite devenu évident qu’il fallait en faire quelque chose. » Le projet K, symbole de la transformation de Noisy-Le-Grand Plus question de (re)mettre en service cette mini-métro fantôme. Les temps ont changé. Marcher 500 m n’est plus un concept abstrait, mais tout à fait dans les mœurs urbaines actuelles. D’autant plus que la promenade se passe dans un environnement dédié, aménagé… L’idée est donc de lui redonner vie, autrement. C’est le pari de la ville de Noisy-le-Grand, qui a lancé le 8 avril dernier, l’appel à projets baptisé “Station K”. Un hommage au nom d’origine – SK – et un clin d’œil à la Station F, à Paris, qui a vu la transformation de l’ancienne Halle Freyssinet en mini-Silicon Valley, sous la houlette de Xavier Niel, le patron de Free.   L’ancienne salle des commandes ou ce qu’il en reste… [©ACPresse]Tagguées à l’infini, les cabines du métro SK sont devenues des œuvres de Street-art. [©ACPresse]Bob l’Eponge s’est même invité sur une capsule laissée à l’abandon. [©ACPresse]Derrière les graffitis, on distingue encore les couleurs et le logo de la RATP. [©ACPresse]Le parking des cabines du mini-métro SK. [©ACPresse]On passe d’un espace à l’autre par des passerelles provisoires enjambant des plans d’eau souterrains apparus au fil du temps. [©ACPresse]Dans cet espace, sorte de cathédrale en béton, il est prévu de créer des murs d’escalades dans le cadre de nouveaux réaménagements. [©ACPresse]Une fresque fantasmagorique marque l’entrée – condamnée – de la ligne SK, juste à côté des accès à la station de RER Noisy-Mont d’Est à Noisy-le-Grand. [©ACPresse] Le projet vise à « créer différents lieux de vie hybrides et animés, regroupant sur un même site. Une brasserie conviviale, des cafés troglodytes, une salle de spectacles, un mur d’escalade. Mais aussi un espace d’expositions organisées dans le cadre d’une programmation culturelle et sportive », explique Téo Garcia, chargé d’opération à la Socaren, maîtrise d’ouvrage. Et, Brigitte Marsigny, de conclure : « Certains lieux, plus que d’autres, sont porteurs d’un imaginaire et d’un potentiel infini. A Noisy-le-Grand, nous avons la chance de disposer d’un tel endroit, magique et incomparable. Si l’ancien métro SK reste perçu comme un échec industriel, je suis restée ébahie par cette cathédrale souterraine où des artistes passionnés ont pu exprimer une forme d’art underground. Aujourd’hui, le SK est amené à devenir un lieu emblématique d’animation du Mont d’Est ».
Il y a 3 ans et 69 jours

Etanco passe sous pavillon Simpson Strong-Tie

Etanco intègre le groupe Simpson Strong-Tie. [©Simpson Strogn-Tie] « Etanco est une entreprise très prospère et rentable, qui a 70 ans d’histoire et dont la marque et la position sur le marché sont bien établies ». Ainsi Karen Colonias, présidente de Simpson Strong-Tie, a-t-elle annoncé l’intégration d’Etanco. Ceci, avant de poursuivre : « Nous pensons que son offre de produits étendue et complémentaire renforcera notre offre globale en Europe. Ce qui nous permettra d’apporter encore plus de valeur à nos clients. » Tout comme Etanco, le groupe Simpson Strong-Tie peut s’enorgueillir d’une longue expérience de fourniture de produits et de services d’exception. Les deux entreprises ont été fondées dans les années 1950 et sont ancrées dans des valeurs fortes. « Etanco et Simpson ont un ADN très similaire, car toutes deux s’appuient sur des produits de grande qualité et un service clients inégalé, souligne Ronan Lebraut, président du groupe Etanco. Ensemble, nous pouvons étendre et optimiser notre présence en Europe. Tout en proposant de nouveaux produits auprès de notre clientèle combinée. » Grâce à la forte position du groupe Etanco sur le marché, l’acquisition permettra à Simpson Strong-Tie d’accroître le portefeuille de ses produits et d’étendre sa présence sur les marchés existants. Elle assurera aussi l’essor des circuits de distribution en Europe, tout en renforçant l’offre de solutions dédiées à l’enveloppe du bâtiment pour le marché des professionnels comme des particuliers. Pas de changement organisationnel à court terme Côté organisation, dans l’immédiat, il n’y aura aucun changement dans les activités, dans les gammes de produits, dans la production. Ni, non plus dans les marques ou les collaborateurs d’Etanco et de Simpson Strong-Tie Europe. Les équipes de direction de Simpson Strong-Tie et d’Etanco travaillent déjà ensemble à la définition d’une stratégie commune pour l’avenir. Et assurent un fonctionnement sans faille pour les clients. « Notre objectif est de combiner les entreprises de manière à tirer parti de nos forces respectives sur le marché, au service de nos clients. Les clients d’Etanco et de Simpson Strong-Tie peuvent s’attendre au même niveau de qualité de produits et de services qu’ils ont reçu par le passé », déclare Michael Andersen, vice-président des opérations européennes de Simpson Strong-Tie. Et Karen Colonias, de conclure : « Nous sommes ravis d’accueillir les collaborateurs du groupe Etanco au sein de Simpson Strong-Tie. Nous sommes impatients de faire grandir l’entreprise ensemble ».
Il y a 3 ans et 69 jours

Haemmerlin dévoile Ergo-Compact, la brouette à bras rabattables

Haemmerlin présente la première brouette à bras rabattables. [©Haemmerlin] Haemmerlin innove en créant Ergo-Compact. Le spécialiste en matériels de chantier a développé cette brouette, dont les bras peuvent se replier sous la caisse pour faciliter son transport et son stockage. Ce concept a été imaginé pour rendre l’objet plus compact, mais aussi plus ergonomique, avec ses poignées bi-matières. Grâceà ce système, les bras ont pu être rallongés de 27 cm en comparaison à une brouette traditionnelle. Réduisant ainsi la charge de matériaux transportés de 25 % et évitant aussi les troubles musculo-squelettiques (TMS). De plus, la brouette permet un gain de place, car elle peut être suspendue à un crochet par son brancard. La résistance de l’Ergo-Compact En parallèle, des tests ont été réalisés pour déterminer la robustesse de l’Ergo-Compact d’Haemmerlin. La brouette peut aller jusqu’à 380 kg de charge. Elle est équipée d’une nervurée, ce qui explique sa solidité et sa rigidité. De plus, son châssis breveté CP2i est supposé être indéformable. Lire aussi : Trimble dévoile la version 2022 de ses solutions logicielles Tekla Il est doté de supports de caisse galvanisés et d’un butoir de déversement. Avec sa capacité de 100 l, l’Ergo-Compact offre aussi une grande contenance. Enfin, elle peut être équipée, soit d’une roue de 400 mm de diamètre à jante de métal flasque et roulement à billes (PF 128). Soit d’une roue increvable à jante polypropylène (PF 200).
Il y a 3 ans et 69 jours

Triptyque remporte le prix ArchDaily “Building of The Year 2022”

Le cabinet d’architecture Triptyque a remporté le prix ArchDaily “Building of The Year 2022” pour le projet de la Villa M à Paris. [©Grégoire Gardette] Amener l’Amazonie à Paris avec un bâtiment tropical, véritable manifeste de la création d’un pacte entre la ville, la nature et la santé, voilà le défi que s’est lancé l’agence franco-brésilienne Triptyque avec la Villa M. Et pour ce projet, le cabinet d’architecture a remporté le prix ArchDaily “Building of The Year 2022”. « Nous voulions partager ce succès et la reconnaissance de notre travail avec nos principaux partenaires qui ont uni leurs efforts pour que la Villa Mvoit le jour », indique Triptyque Architecture. La Villa M plébiscitée Amener l’Amazonie à Paris avec un bâtiment tropical, véritable manifeste de la création d’un pacte entre la ville, la nature et la santé, voilà le défi que s’est lancé l’agence franco-brésilienne Triptyque avec la Villa M. [©Grégoire Gardette] « Nous avons conçu la Villa M comme un manifeste architectural naturaliste. Un bâtiment d’une époque nouvelle où l’homme ne s’oppose plus à la nature et au vivant. Hors normes, le projet actualise le mode haussmannien, figure du style parisien, tout en intégrant la santé en cœur de ville », expliquent Guillaume Sibaud et Olivier Raffaëlli, co-fondateurs de Triptyque Architecture. La Villa M se veut “la villa Médicis des médecins et des soignants” sur quelque 8 000 m2. Qu’est-ce qu’Arch Daily ? Créé en 2008, ArchDaily est le plus important site Internet dédié à l’architecture, avec plus de 13 M de visiteurs chaque mois. Chaque année, il propose son palmarès des lecteurs sur des milliers de projets candidats. Cette année, plus de 100 000 votes ont été exprimés au cours des trois dernières semaines avec 4 500 projets en lice.
Il y a 3 ans et 72 jours

Francis Kéré récompensé par le prix Pritzker 2022

Francis Kéré a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso. [©Kéré Architecture] Le prix Pritzker 2022 connaît son vainqueur. L’architecte germano-burkinabé Francis Kéré reçoit ainsi la précieuse distinction. Et c’est Tom Pritzker, le président de la Fondation Hyatt, qui a annoncé le lauréat de ce prix considéré, comme le plus prestigieux en matière d’architecture. Né au Gando au Burkina Faso, Francis Kéré transforme les sociétés à travers l’architecture. Ses méthodes de travail se connectent aux régions dans lesquelles il exerce grâce à l’utilisation de matériaux locaux, respectueux de l’environnement. Francis Kéré est à l’origine d’institutions scolaires contemporaines, d’établissements de santé ou encore de logements professionnels au Burkina Faso. Il s’intéresse aux territoires où les ressources sont fragiles. « Tout le monde mérite la qualité, tout le monde mérite le luxe et le confort, souligne Francis Kéré. Et les préoccupations liées au climat et à la rareté nous touchent tous. » Et Tom Pritzker d’ajouter : « Francis Kéré est un pionnier de l’architecture durable pour les habitants des terres d’extrêmes raretés. Il est à la fois architecte et serviteur. Améliorant la vie et les expériences d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée ». L’impact de Francis Kéré Tout a commencé en 2001, où la rénovation d’une école primaire du Gando, au Burkina Faso, a dévoilé les bases de la philosophie de Francis Kéré. En effet, l’architecte voulait bâtir un établissement pour répondre à un besoin essentiel de la communauté. Mais aussi, pour remédier aux inégalités sociales. Il voulait concevoir une infrastructure capable de lutter contre la chaleur extrême et les mauvaises conditions d’éclairages liées aux ressources limitées. Pour cela, il a collecté des fonds à l’échelle internationale. Tout en créant des opportunités pour les citoyens d’accéder à une formation professionnelle artisanale. Lire aussi : Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal reçoivent le prix Pritzker 2021 Pour la réalisation de l’école, Francis Kéré a utilisé une argile locale renforcée par du ciment pour former des briques aux propriétés thermiques bioclimatiques. Retenant ainsi l’air frais à l’intérieur, tout en permettant à la chaleur de s’échapper à travers le plafond. Cela a permis une ventilation sans interventions mécaniques. Le succès de ce projet a fait passer le nombre d’élèves de l’école de 120 à 700 élèves. S’en est suivi ensuite la construction de logements pour les enseignants en 2004, une extension de l’école, en 2008 et d’une bibliothèque, en 2019. L’impact de Francis Kéré sur l’architecture du Burkina Faso a suscité l’intérêt du gouvernement burkinabé. En effet, il a été appelé pour la rénovation de l’Assemblée nationale du pays. Après un soulèvement en 2014 qui a détruit l’ancienne structure, l’architecte a conçu un bâtiment pyramidal en gradins et en treillis. Le projet constitue l’un des plus ambitieux de Francis Kéré. Enfin, de nombreuses œuvres construites par Kéré se situent sur le continent africain. Certaines se situent dans des pays comme le Kenya, le Mali, le Mozambique, la République du Bénin ou le Soudan. Des pavillons ont aussi été imaginés en Allemagne, au Danemark, aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Parmi les réalisations importantes figurent Xylem au Tippet Rise Art Center (2019, Montana, Etats-Unis), le Parc national du Mali (2010, Bamako, Mali) et l’Opéra Village (Phase I, 2010, Laongo, Burkina Faso).
Il y a 3 ans et 73 jours

Ecominero : Une marque pour valoriser les déchets inertes du bâtiment

Ecominéro est un éco-organisme, dont la mission est de valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. [©Unicem] Ecominéro dévoile ses 30 premiers actionnaires, sélectionnés et contrôlés selon un cahier des charges rigoureux. L’éco-organisme a vérifié s’ils disposaient des assurances et des autorisations nécessaires pour la collecte et le traitement des déchets inertes. Parmi eux figurent des entreprises comme Alkern, Cemex, Eiffage, Eqiom ou encore Vicat. « Je suis très heureux de l’engagement fort des industriels de la filière minérale pour créer Ecominéro, se félicite Michel André, président d’Ecominéro. Notre éco-organisme est porté par 30 associés : 5 syndicats professionnels et 25 entreprises. Plus de 600 sociétés nous ont déjà adressé leur pré-adhésion. En vue de transférer leur responsabilité élargie du producteur à Ecominéro, dès l’attribution de son agrément par les pouvoirs publics. » Les valeurs d’Ecominéro Pour rappel, la Fib, Routes de France, le Sfic, le SNBPE, le SNRoc et l’UNPG ont lancé officiellement Ecominéro le 17 mars 2022. Et ce, dans l’optique de l’entrée en vigueur de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) au 1er janvier 2022. Ecominéro est un éco-organisme pour valoriser les déchets inertes du secteur du bâtiment. Il a été créé, par et pour les fabricants de produits ou de matériaux de construction d’origine minérale. Ceci, dans le but de simplifier la vie des entreprises, afin qu’elles remplissent leurs obligations découlant de la mise en place de la responsabilité élargie du producteur (Rep) Lire aussi : Recyclage : La réponse des industriels Ecominéro fournira des solutions optimisées et adaptées pour la reprise des déchets inertes, sur l’ensemble de la France, y compris les territoires d’Outre-mer. Cet organisme mobilisera l’ensemble de l’éco-système industriel et territorial existant. A savoir, les déchèteries privées, les plates-formes de tri et de recyclage, les usines d’enrobés qui recyclent des matériaux récupérés et les publiques qui réceptionnent les déchets inertes des particuliers. Et ce, pour atteindre un taux de valorisation de 90 % en 2028.
Il y a 3 ans et 73 jours

1910-1939 : Architectures Art déco, 100 bâtiments parisiens

L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco” revient sur ce style, ce moment, cette tendance à la française, à travers 100 bâtiments emblématiques à Paris et ses environs. [©DR] Accusé de diverger des canons épurés promus par les avant-gardistes de l’entre-deux-guerres, le style Art déco a été stigmatisé comme un art peu innovant et bourgeois. Ceci, au contraire du Modernisme, porteur de progrès social et artistique. On retient pourtant l’Art déco comme spontanément associé aux “temps modernes”. Et ce, au travers du déploiement à l’échelle de tout le territoire de son répertoire. Ce mouvement est à la fois un style, un moment, une tendance française, puis internationale, qui n’a pourtant été porté par aucun manifeste. L’Art déco dans tous ses états L’appellation même est tardive. En effet, l’Art déco émerge en 1966, à l’occasion d’une exposition au musée parisien des Arts décoratifs. Il porte sur son heure de gloire en 1925, mais s’avère être un phénomène durable des années 1910 au milieu des années 1950. Tenant de l’art et de l’industrie, ce mouvement est l’expression d’une modernité, qui embrasse toutes les formes de création, du mobilier au bijou, en passant par le vêtement et l’architecture. L’Art déco est le digne héritier de l’éclectisme, qui a contribué à fabriquer la ville de la fin du XIXe siècle. Il se caractérise par la hiérarchisation des volumes, le retour à la symétrie, la simplification de l’ornement au moyen de motifs stylisés, le plus souvent issus d’une production industrielle. Il prospère en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas. Et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d’architectes au premier rang desquels se distinguent Pierre Patout, Henri Sauvage ou Louis Süe. L’ouvrage “1910-1939 : Architectures Art déco”, revient sur 100 réalisations parmi les plus remarquables du style – immeubles d’habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas… Dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l’aspect de la rue parisienne. Editeur : Editions Parigramme Auteur : Simon Texier Prix : 14 €TTC Retrouvez l’ouvrage ici 
Il y a 3 ans et 73 jours

Trimble dévoile la version 2022 de ses solutions logicielles Tekla

Trimble vient de présenter les toutes dernières versions de ses solutions logicielles Tekla. [©Trimble] Trimble vient de présenter les toutes dernières versions de ses solutions logicielles Tekla dédiées au BIM, à l’ingénierie structurelle et à la gestion de la fabrication acier. A savoir, Tekla Structures 2022, Tekla Structural Designer 2022, Tekla Tedds 2022 et Tekla PowerFab 2022. Avec ces nouvelles versions, Trimble continue de faire progresser le processus de construction. Grâce à ces logiciels mis à jour, il offre des méthodes de travail plus automatisées et connectées, pour tous les intervenants et à toutes les phases du projet. Le logiciel BIM Tekla Structures version 2022 • Le logiciel BIM Tekla Structures version 2022 améliore les processus de la conception à la fabrication, grâce à la nouvelle fonction “Création intelligente” intégrée au produit. Ceci, pour créer facilement des plans de fabrication. Pour l’exécution “béton”, le nouveau Tekla Structures inclut les assemblages d’armatures. Autre nouveauté de la version 2022, l’intégration du Calculateur carbone, qui permet aux utilisateurs de visualiser l’impact en CO2. Le logiciel Tekla Structural Designer 2022 • Avec Tekla Structural Designer 2022, les ingénieurs en calcul de structures peuvent calculer en phase d’avant-projet l’empreinte carbone des différentes propositions. Optimisant ainsi la conception et le choix des matériaux pour produire une conception bas carbone. Les informations associées sont faciles à communiquer à partir du logiciel grâce à des listes, des graphiques et l’exportation de données. Le logiciel Tekla Tedds 2022 • Pour améliorer les processus de travail, de la conception à l’exécution, le logiciel Tekla Tedds permet désormais un partage simple des informations de conception structurelle. Ainsi que la documentation via la plate-forme collaborative Trimble Connect. La dernière version comprend aussi de nouveaux calculs et des mises à jour des calculs existants. Ceci, pour une conception plus fiable des éléments structurels. Le logiciel Tekla PowerFab 2022 • La suite logicielle de gestion de la fabrication de l’armature Tekla PowerFab 2022 résout un problème d’ingénierie commun. Avec l’imbrication et la gestion des matériaux améliorées pour la coupe et le perçage.Grâce à une mise en œuvre rationalisée du système, les nouveaux clients peuvent bénéficier d’une migration plus aisée de leur solution d’information de gestion (MIS) de fabrication précédemment utilisée. Cela évite les tâches manuelles fastidieuses. Le logiciel fournit aussi une visibilité et un contrôle améliorés,. Ceci, grâce au nouveau planning d’expédition dans Tekla PowerFab Go basé sur le web.
Il y a 3 ans et 73 jours

Paris : Freyssinet au secours de Freyssinet

Une des contraintes imposées par l’architecte des Monuments historiques est de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations pour en mesurer toute la dimension. Au premier plan, la zone “Sud” des restaurants. [©ACPresse] Une mini-Silicon Valley au cœur de Paris : telle est l’ambition de Xavier Niel, le patron de Free, à travers le projet “French Tech”. Le complexe est implanté au sein de la Halle Freyssinet, une ancienne gare de marchandises située dans le XIIIe arrondissement de la capitale, construite à la fin des années 1920 et inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 2012. Réalisée par l’entreprise Mercier, Limousin & Compagnie, dont Eugène Freyssinet était associé et directeur technique, la Halle a été réalisée en béton armé et précontraint. Elle se développe sur 310 m de long pour 59,20 m de large, et est divisée en trois nefs : une centrale de 25 m de large et deux latérales de 18 m et 16,20 m. A cela s’ajoutent deux auvents de 8,30 m et 4,50 m de part et d’autre du bâtiment. Quelque 13 000 m2 de voûtes, en partie ajourées, constituent la couverture. Confiée au cabinet Wilmotte & Associés Architectes, l’opération vise à transformer cette ancienne gare en un vaste incubateur d’entreprises. En fait, Xavier Niel veut en faire la plus grande pépinière numérique du monde. Dans le détail, le projet, d’une surface de 34 034 m2, se divise en trois parties distinctes. Au Nord, en prolongement d’un vaste parvis minéral, le forum de rencontre et de partage numérique comprendra un “Fab lab” (atelier de prototypage avec imprimantes 3D en accès libre), un auditorium de 370 places et des salles de réunion. Une construction classée Décapage de la peau du béton par cryogénisation. [©ACPresse] Le cœur de la Halle sera dédié aux espaces de travail des start-up, organisés en 24 villages (8 par niveau) intégrés sous les nefs latérales. Le cabinet d’architecture a voulu un lieu en réminiscence avec son histoire ferroviaire, l’imaginant sous la forme de conteneurs occupant une bonne partie de cet espace intérieur central. Enfin, le dernier tronçon, le plus au Sud, hébergera un restaurant multifonctionnel, ouvert 24 h/24. Deux passages publics transversaux et traversants permettront l’intégration totale de la nouvelle Halle dans son environnement urbain. Construction classée, plusieurs contraintes ont été imposées par l’architecte des Monuments historiques. Le premier était de laisser la nef centrale libre de toutes réalisations, ceci pour permettre d’en mesurer visuellement toute la dimension sur ses 310 m de long. Le second point touchait la structure même du bâtiment : il était indispensable de conserver la lecture du béton… Lire aussi : Naissance de la commission Patrimoine et Histoire du génie civil La rénovation et le réaménagement de la Halle Freyssinet sont traités en lots séparés. Le lot 5, celui dédié à la réparation des bétons, a ainsi été confié à l’entreprise… Freyssinet, dont le nom originel était “Société technique pour l’utilisation de la précontrainte (Stup)”, créée par Eugène Freyssinet et Edmé Campenon. D’un point de vue structurel, la Halle présente une conception répétitive : quatre poteaux à section variable (plus fine en tête) support deux poutres-chenaux de 10 m de portée. Cette longueur donne sa trame au bâtiment. Diagnostiquer avant de commencer Peu de carbonatation et un taux de chlorure quasi nul, des fissures présentes avec des dépôts de calcite, des épaufrures et des armatures apparentes, et des réparations antérieures assez visibles : tel est l’état général des bétons de la Halle. [©ACPresse] Minimalistes, comme Eugène Freyssinet savait le faire, les voûtes, très fines, entre 5 cm et 10 cm d’épaisseur, sont posées sur les poutres-chenaux. Ce système est repris en pied par des tirants noyés dans du béton. Les trois travées respectent le même schéma constructif. « La totalité des éléments constitutifs ont été coulés en place, précise Vincent Deniel, ingénieur travaux principal Freyssinet. Cela se voit du fait de la présence de veines de bois à la surface des bétons, empreintes des coffrages d’antan et d’anciennes réparations de béton d’origine. » La première mission de l’entreprise de réparation a été de diagnostiquer l’état général des bétons. Une mission menée en partenariat avec Studiolo, un spécialiste de la conservation du patrimoine. S’ils ne souffraient de pathologies gênantes ou de nature à affecter la pérennité du bâtiment, ces bétons n’en étaient pas moins affectés par la marque du temps. « D’une manière globale, il y a peu de carbonatation et le taux de chlorure est quasi nul. Des fissures sont présentes avec des dépôts de calcite, tout comme des épaufrures et des armatures apparentes. Des enduits ciments sont cloqués et les réparations additionnelles antérieures restent assez visibles », détaille Vincent Deniel. Et de poursuivre : « En revanche, l’intégralité des meneaux des fenêtres étaient très abîmés et ne permettaient pas leur remise en état. Nous en avons reconstruit 312 ». Techniquement parlant, les bétons ont une résistance oscillant entre 15 et 25 MPa, avec une porosité comprise entre 12 et 18 %. Trois mortiers à l’essai L’intégralité des 312 meneaux abîmés a été reconstruit à l’identique. [©ACPresse] Avant de lancer les travaux proprement dit, l’entreprise Freyssinet a dû se caler sur les obligations émises par l’architecte des Monuments historiques. A savoir, réparer le béton tout en préservant au maximum l’original, respecter les teintes initiales, refaire des liserés des planches de coffrage sur les bétons réparés, ne pas percer (sauf percement pour fixations définitives). Quelques prélèvements ont servi à définir la nature des mortiers de réparation. Ceux-ci devaient aussi présenter quelques caractéristiques particulière : ciment PMES, projetable, à la teinte, matriçage et posséder un module d’élasticité proche du béton d’origine. Un vrai casse-tête… « Nous avons testé trois solutions : le 734 Lankorep Patrimoine, le Sika Monotop 412 N et un mortier sur mesure développé par ECP. » Seul, le produit ECP était proposé au marché. Le premier ne convenait pas au mode opératoire choisi. Le second présentait une teinte trop foncée. Quant au troisième, malgré plusieurs tentatives, le bon compromis n’a pas été trouvé, notamment pour ce qui concerne le module d’élasticité. In fine, Freyssinet s’est rabattu sur le Foreva M110, un mortier labellisé par l’entreprise, qui autorise différents niveaux de teintes. Au total, quatre ont été choisies : une “extérieure”, deux “intérieures” et un “meneau”, toutes déclinées au fur et à mesure du chantier suivant les besoins. Décapage à – 80 °C De part et d’autre du bâtiment prennent place des auvents, dont les bétons ont quelque peu souffert… [©ACPresse] Les réparations ont débuté par un décapage des parois. En tout, il y avait près de 30 000 m2 de faces visibles sur le site. L’opération a été sous-traitée à l’entreprise Cryologie qui, comme son nom le laisse deviner, emploie la technique du froid extrême pour ses interventions. Le process consiste à projeter sur la peau du béton, à une pression de 3 bar, de pelées (petits cylindres de 3 mm de diamètre) de glace et du gaz carbonique à – 80 °C, le tout additionnée d’un peu de sable fin. A l’air libre, la glace va se sublimer (passer de l’état solide à l’état gazeux), créant ainsi une surpression local. Ceci provoque un décapage de la surface du béton sur une épaisseur de l’ordre de 500 µm. De quoi éliminer la sorte de badigeon (mélange de plâtre et de chaux) présent depuis l’origine à la surface du béton. En tant que tel, les réparations ont suivi un cheminement classique : purge des bétons malades (opérée avant même le décapage), traitement des armatures (les aciers ont aussi été cryogénisés), puis passivation à l’aide du 760 Lankopassiv. Suit alors la reconstitution du béton, en prenant soin de laisser libre une épaisseur de 2 cm pour assurer la finition et garantir l’uniformité de la teinte. Pour finir, le dernier volet de la remise en état voit l’application d’un hydrofuge sur les bétons extérieurs et le nez des auvents. « Nous avons pris le produit testé avec le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, conclut Vincent Deniel. A savoir, le Sikagard 700 S. » Repères Maîtrise d’ouvrage : Xavier Niel/SEDCN Maître d’ouvrage délégué : Redman Maîtrise d’œuvre : Wilmotte & Associés Architectes Architecte des Monuments historiques : 2BDM Architectes Lot “Réparation des bétons” : Freyssinet Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 73 jours

Ann Soucaret élue à la présidence du collège BPE Nouvelle Aquitaine

Ann Soucaret, nouvelle présidente élue au collège BPE Nouvelle Aquitaine. [©SNBPE] Lors de son dernier conseil d’administration qui s’est tenu le 17 mars dernier, le SNBPE a nommé Ann Soucaret à la présidence du collège BPE Nouvelle Aquitaine. Au cours de son mandat, celle-ci focalisera son attention sur la sécurité, ainsi que sur la recherche et le développement des solutions de bétons bas carbone. En 2020, Ann Soucaret avait intégré le bureau national du SNBPE. Son parcours Diplômée de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) et de l’Ecole spéciale de mécanique et d’électricité (ESME-Sudria), Ann Soucaret a passé 4 années (1997 à 2001) chez Tag Electronics Systems Ltd, à Woking, au Royaume-Uni, comme ingénieure. Elle est aujourd’hui responsable de l’ensemble de l’activité BPE du groupe Garandeau. Et cela, depuis 2003. Par ailleurs, Ann Soucaret s’est engagée, en 2005, auprès du Centre des jeunes dirigeants (CJD) de Cognac (16), dont elle a assuré la présidence de 2007 à 2009. Puis toujours pour le CJD, mais à l’échelon de la région Poitou-Charentes, la mission de trésorière en 2015 et 2016.
Il y a 3 ans et 74 jours

The BIG 5 Dubai

Middle East Concrete et The Big 5 se regroupent pour former un seul et même évènement. Il permet aux industriels du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie du Sud de présenter leurs nouveautés dans le secteur de la construction et particulièrement dans l'industrie du béton et de la construction lourde.
Il y a 3 ans et 74 jours

Mondial des métiers Auvergne-Rhône Alpes 2022

Le Mondial des métiers regroupe des professionnels de différents secteurs, notamment de la construction et du génie civil. Il permet aux jeunes de découvrir des métiers "inconnus" ou "rares", mais aussi de les orienter sur leur avenir. Des présentations par domaines professionnels sont aussi réalisées, permettant de répondre aux questions des visiteurs.
Il y a 3 ans et 74 jours

Architect@Work Nantes

Salon de l'architecture et de l'architecture d'intérieur. Architect@Work est un évènement présentant des innovations pour les architectes et architectes d'intérieur, bureaux d'études, ingénieurs, designers et maîtres d'ouvrage.
Il y a 3 ans et 74 jours

Expo Protection 2022

Expo Protection est un salon qui regroupe tous les marchés de la gestion des risques. Protéger les hommes et les organisations est la mission des offreurs et des donneurs d’ordres qui se donnent rendez-vous sur ce salon. Grâce aux Trophées de l'innovation, aux Villages Start-up et aux Villages experts, Expo Protection propose un tour d'horizon des tendances et innovations du marché.
Il y a 3 ans et 74 jours

CONSTRUTEC 2022

Construtec est un évènement européen dédié au secteur des matériaux, techniques et solutions de construction. Lors de cette édition, il y aura deux nouveaux secteurs : ConstruTIC et Construtec Zero. Axé sur les technologies numériques, l'informatique, l'automatisation et le contrôle, la 3D et la réalité virtuelle, ConstruTic est un point de référence pour la transformation numérique du secteur de la construction. Quant à Construtec Zero, l'efficacité énergétique et la construction durable sont mis à l'honneur.
Il y a 3 ans et 74 jours

Formnext 2022

Formnext est un salon qui rassemble les industriels de l'impression 3D. C'est le point de rencontre pour les entreprises de production industrielle intelligente.
Il y a 3 ans et 74 jours

IBS

IBS est le salon de la performance énergétique des bâtiments. Dans un contexte de transition énergétique et écologique, le salon prend en compte l'ensemble des problématique d'aujourd'hui. Cette édition sera orientée sur ces promesses d’un monde du bâtiment décarboné.
Il y a 3 ans et 74 jours

BAUMA Allemagne 2022

Bauma est le rendez-vous incontournable pour l'ensemble des industriels de la construction. Avec un rayonnement international, ce salon est l'occasion pour chacun de rencontrer des potentiels clients et partenaires. Le salon est divise en quatre zones : chantier, production de matériaux de construction, industrie minière avec extraction et traitement de matières premières, fournisseurs et services.