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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3891 résultats)
Il y a 3 ans et 103 jours

Weber à la conquête de la France

Weber se lance à la rencontre de centaines de négoces partout en France. [©Weber] Weber se lance dans un tour de France. La filiale du groupe Saint-Gobain a annoncé son Weberexpert Tour 2022, prévu entre mars et novembre. Cet événement permet de faire découvrir à des négoces situés partout en France les solutions Weber, via des démonstrations et des conseils. Qu’il s’agisse d’une rénovation de façade ou de la pose d’un carrelage, les clients bénéficieront aussi de vidéos ou de bornes digitales pour accéder à un ensemble de tutoriels. Ainsi, plus d’une centaine de rencontres vont être organisées cette année. Pour sa première étape, l’industriel a déjà rejoint les Alpes-Maritimes, et plus précisément à Cagnes-sur-Mer. Weber au service de ses clients Lors de cette opération, Weber propose des espaces de rencontres, d’échanges, d’expositions et d’expérimentations. Parmi ses installations, “l’atelier des experts” devrait être le stand le plus convoité. Il accueille une sélection de produits phares, d’innovations et la gamme “éco-conçue”. Très sollicitée par les professionnels de la construction, cette dernière présente diverses solutions biosourcées ou à empreinte carbone réduite. Lire aussi : Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical Permettant ainsi de répondre aux nouveaux enjeux environnementaux. En parallèle, la caravane du tour fait office de “café”, où sont servis petits-déjeuners, déjeuners et collations. Un “jeu des experts” est enfin organisé. Il permettra aux participants de gagner de nombreux lots. De quoi renforcer les relations entre les artisans et l’industriel.
Il y a 3 ans et 106 jours

Le SNBPE et l’Unicem proposent un plan d’action environnemental pour ses adhérents

Le SNBPE et l’Unicem organisent, le lundi 7 mars prochain, une nouvelle “matinale environnement”. [©SNBPE/Unicem] En septembre 2021, l’Unicem Ile-de-France, Haropa Port et la Ville de Paris signaient une nouvelle édition de la charte d’amélioration des ports. L’Unicem et le SNBPE ont alors acté un plan d’action concret pour poursuivre la sensibilisation de leurs adhérents. Cela, afin d’améliorer l’exploitation des activités portuaires et industrielles en Ile-de-France. Après une première session, le 22 novembre dernier, les deux entités poursuivent les “matinales environnement”, dont la prochaine est prévue pour le lundi 7 mars 2022. Celle-ci s’adresse aux agents techniques et aux responsables de centrales à béton de la région, pour les sensibiliser aux bonnes pratiques environnementales. Le programme des “matinales environnement” Les matinales reviennent ainsi sur différentes thématiques. A l’image du régime règlementaire “installations classées pour la protection de l’environnement”. L’Unicem et le SNBPE décryptent aussi la pratique sur le terrain pour déterminer les bonnes pratiques à mettre en place. Lire aussi : Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées Les conférences sont d’ailleurs organisées autour de plusieurs sujets. A savoir la gestion du stockage des matériaux, des eaux et le tri des déchets. Les participants peuvent ensuite partager leurs expériences en matière d’actions environnementales au sein de leur activité. Plusieurs autres sessions sont déjà programmées tout au long de l’année 2022.
Il y a 3 ans et 106 jours

Alkern a choisi Engie Green pour la conception de projets solaires

Environ 150 000 m2 de panneaux solaires seront installés par Engie sur les sites de production d’Alkern. [©Engie] Le spécialiste des produits préfabriqués en béton, Alkern a choisi Engie Green pour concevoir des centrales solaires en ombrières. Ces dernières serviront d’abris pour les zones de stockage dans une sélection des sites de production français d’Alkern. Ainsi, environ 150 000 m2 de surfaces au sol seront valorisés en installations d’énergie renouvelable. La production électrique est d’ailleurs estimée à 35 000 MWh/an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15 000 habitants. Ce projet n’est pas le premier engagé par Engie Green. En effet, le groupe a déjà à son actif la valorisation en centrales solaires de plus de 180 ha de sites industriels et logistiques, de parkings d’aéroport ou de parcs d’exposition. La démarche RSE d’Alkern En ce qui concerne Alkern, le groupe affirme sa volonté de contribuer à un aménagement du territoire plus respectueux de l’environnement. Le projet s’inscrit donc dans sa démarche RSE et complète ainsi une stratégie tournée vers le développement de produits éco-conçus. Lire aussi : Alkern : Entre performance et durabilité Le groupe s’oriente aussi vers des solutions bas carbone pour le bâtiment et de perméabilisation des voiries. La mise en service des installations solaires est prévue pour l’année 2024.
Il y a 3 ans et 107 jours

Cifa décline sa gamme de centrales FiveTech en trois variantes “précieuses”

Nouvelle centrale à béton Cifa FiveTech Diamond, munie d’un malaxeur à doubles arbres horizontaux de 2,5 m3. [©Cifa] Cifa vient de revoir son offre de centrales à béton FiveTech. Celle-ci est déclinée en trois variantes “précieuses” : Diamond, Sapphire et Zircon. Cifa fait évoluer sa gamme de centrales à béton FiveTech, en la déclinant en trois variantes, dont les noms sont issus de pierres précieuses. Diamond, Sapphire et Zircon se veulent les symboles d’une offre à haute valeur ajoutée, comme l’explique Marco Polastri, directeur des ventes, du SAV et du marketing : « Nous voulons offrir à nos clients une gamme à la fois complète et bien organisée. Ceci, pour fournir un produit avec des performances supérieures. Et un haut niveau de contrôle des processus, confirmant notre vision “Driven by Innovation” ». La valeur des unités de production FiveTech peut ainsi être résumée en cinq points : Toutes les centrales sont pré-assemblées pour assurer leur mise en service dans les plus brefs délais, à l’aide des moyens standards.Les centrales bénéficient d’une conception flexible et modulaire pour s’adapter au mieux aux différents besoins des clients.Tous les matériaux nécessaires à la fabrication des bétons sont dosés avec précision pour garantir le respect des critères normatifs.L’outil de malaxage assure une performance de mélange de haute qualité, tout en permettant un entretien facile.Le contrôle opérationnel complet peut être intégré au système de surveillance Cifa Vista : une interface intuitive permet de surveiller toute l’activité de la centrale et de générer des rapports précis. Des centrales à béton très “précieuses” • Haut de gamme de l’offre, la centrale Diamond se caractérise par un transport et un montage simples. Elle est conçue pour optimiser les coûts de production des bétons prêt à l’emploi. La série se compose de cinq modèles, pour des capacités de production de 50, 70, 100, 130 et 180 m3/h. Les groupes de stockage des granulats sont modulaires et configurables. Et se divisent en quatre à six compartiments, avec des systèmes de chargements automatiques. Quant aux malaxeurs, ils sont de type “doubles arbres horizontaux”. • La ligne Sapphire bénéficie de toutes les fonctionnalités avancées, comme la Diamond. Mais elle a été conçue pour faciliter la manipulation lors du transport par mer en direction des sites les plus reculés du monde. Cette centrale est donc plus légère et plus optimisée, en comparaison à sa grande sœur. Toutefois, elle profite des mêmes capacités de production et d’une même configuration modulaire. La ligne est livrée avec des composants moins sophistiqués pour une plus grande simplicité d’utilisation et d’entretien. • La série Zircon, elle, constitue la solution plus simple et permet une production de 70 à 130 m3/h de béton. Destinée au chargement exclusif de toupies chargement, elle possède un nombre limité de fonctionnalités. Sa structure simple correspond aux configurations les plus courantes du marché : trémies à granulats divisées en quatre ou cinq compartiments, jusqu’à quatre silos pour les liants et trois malaxeurs à doubles arbres au choix : 1,7 m3, 2,5 m3 et 3,33 m3.
Il y a 3 ans et 107 jours

BPE : Vicat et Béton Direct s’associent

Vicat “a rejoint” Béton Direct, la plate-forme numérique de vente en ligne de BPE destinée aux particuliers. [©Béton Direct] Depuis janvier 2022, Vicat “a rejoint” Béton Direct, la plate-forme numérique de vente en ligne de BPE destinée aux particuliers dans le cadre d’un partenariat. Ce dernier permet à ces deux entreprises de renforcer leurs positions sur ce marché en plein développement. « Notre ambition est de poursuivre et de développer la collaboration avec nos producteurs-partenaires actuels, explique Julien Lebourgeois, président de Béton Direct. Tout en renforçant le référencement de la marque de e-commerce sur l’ensemble du territoire national. Avec une couverture géographique plus importante, Béton Direct pourra accompagner la croissance de la demande des particuliers. » La complémentarité entre Vicat et Béton Direct « Le rapprochement avec Béton Direct, proche de nos valeurs, est une opportunité de renforcer notre ancrage territorial, précise Didier Petetin,  directeur général Lire aussi : Premier liant zéro carbone signé Vicat délégué du groupe Vicat et directeur opérationnel de ses activités en France. Mais aussi de développer les activités de Vicat et de ses partenaires auprès des particuliers, en s’appuyant sur la force et l’expertise de nos réseaux historiques. »
Il y a 3 ans et 109 jours

Adjuvantation : “Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille”

Guillaume Francqueville, président de Master Builders Solutions France, alerte sur la pénurie des matières premières et l’importante hausse de leurs prix. [©MBCC Group] Pénurie, quand tu nous tiens… Comme bien des secteurs, le monde de la chimie est impacté d’une manière très importante par un manque de disponibilité des matières premières. Ceci, lié à un contexte mondial particulier consécutif à la crise du Covid et au ralentissement économique généralisé qui l’a accompagnée.  En effet, après deux années de pandémie, la reprise a été fulgurante, avec un redémarrage massif des marchés asiatiques et nord-américains. A elles seules, ces deux zones ont commencé à absorber une partie importante des ressources de matières premières, saturant au passage le transport maritime mondial. Ainsi, on a pu voir les prix des conteneurs de 40’’ multipliés par cinq, par huit. Et comme une plaie n’arrive jamais seule, le coût des énergies ne cesse de grimper. Entre avril 2020 et janvier 2022, le prix du baril de pétrole a presque quintuplé, passant de 18,50 $ à 86,50 $ (16,50 € à 77,10 €). Une situation qui ne va pas s’améliorer avec le contexte géopolitique actuel, dont l’évolution est des plus incertaine… Une reprise non anticipée et sous-estimée De longue dates, les adjuvantiers ont axé leur développement sur les chimies nouvelles. « Pour une grande partie de nos productions, nous utilisons des polymères, issus de monomères souches », rappelle Guillaume Francqueville, président de Master Builders Solutions France (MBCC Group). Souci, le secteur des plastiques fait appel aux mêmes matières premières (monomères) que les adjuvantiers.  Quant aux sources d’approvisionnement, elles sont limitées à une petite poignée de producteurs fournisseurs mondiaux, dont les outils industriels sont à saturation. « Avec le Covid, ils ont mis un gros coup de frein sur les développements, investissements et capacités de production. » A vrai dire, ces industriels, comme bien d’autres, n’ont pas anticipé un niveau de reprise aussi fort et rapide. En même temps, la crise du Covid était “seulement” sanitaire et non économique et certains l’ont peut-être oublié.  Les chimies “anciennes” touchées à leur tour Aujourd’hui, la situation est telle qu’elle est : il n’y a pas assez de matières premières pour contenter tout le monde. De fait, ceux qui acceptent de payer le prix fort sont servis en premier. « A ce niveau, la filière construction n’est pas toujours la mieux placée », analyse Guillaume Francqueville.  Cette pénurie de monomères/polymères existait déjà dans le passé (avant la crise du Covid), mais restait limitée, même si elle gênait les adjuvantiers. Aujourd’hui, la “nouveauté” vient d’une brusque évolution tarifaire à la hausse des chimies que l’on pourrait qualifier “d’anciennes”. « Il s’agit de dérivés du sucre, de l’azote, d’acides de base. Toutes ces chimies qui ont permis l’essor de l’adjuvantation pour bétons avant l’arrivée des polymères. » Les huiles végétales et autres matières biosourcées sont impactées de la même manière. « Les hausses oscillent entre + 15 % et + 150 %, confirme Guillaume Francqueville. Elles sont arrivées très tard, en fin d’année dernière, sans signes annonciateurs… » Ces chimies sont aussi captées par l’Asie. Et par de nouveaux entrants, qui ont identifié des débouchés inédits pour ces produits. Des utilisations à plus forte valeur ajoutée que celles de la construction ! Une hausse qui n’épargne aucun adjuvantier Même s’ils représentent une part minoritaire du chiffre d’affaires des adjuvantiers, les produits basés sur ces “anciennes” chimies n’en restent pas moins demandés et utilisés par les acteurs du béton. « On parle là de solutions éprouvées, qui répondent parfaitement à certains besoins pour lesquels les nouvelles réponses d’adjuvantation restent surdimensionnées. » Mais cette hausse substantielle, qui n’épargne aucun adjuvantier, pourrait rapidement rendre ces chimies beaucoup moins attractives dans les semaines ou mois qui viennent. Car – il ne faut pas se voiler la face -, il y aura une répercussion sur les prix finaux. « En 2021, nous avons déjà absorbé une bonne partie des hausses, mais cette nouvelle salve affiche des niveaux jamais atteints, auxquels nous ne pouvons plus faire face », insiste Guillaume Francqueville. En effet, comme toutes entreprises, celles du secteur de l’adjuvantation n’échappent pas aux règles de rentabilité dictées par l’économie de marché.  L’élégante formule de Jacques Chirac Dans ce contexte, les adjuvantiers ne vont pas rester les bras ballants. Ils travaillent déjà à plusieurs scénarii. Le premier consiste à revoir les formulations de leurs adjuvants de base, en continuant à utiliser les chimies “anciennes”. Le second – plus plausible – est de procéder à une montée en gamme, en remplaçant les gluconates et autres lignosulfonates par les polymères de dernière génération. Mais à des concentrations bien moindres que celles nécessaires pour les adjuvants les plus récents et performants. Autrement dit, de faire profiter des progrès les plus récents de la chimie à des adjuvants éprouvés. Une substitution rendue possible par un delta de prix de moins en moins important entre “anciennes” et “nouvelles” chimies.  Aujourd’hui, l’industrie de l’adjuvantation pour bétons semble être à la croisée des chemins, entre hausses de prix permanentes, pénuries de matières premières et difficultés pour identifier de nouveaux sourcings. De quoi lui permettre de reprendre à son compte l’élégante formule de Jacques Chirac : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 3 ans et 109 jours

Accord décarboné entre Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement

De droite à gauche : Jonathan Chemouil, directeur de l’innovation technique chez Demathieu Bard, Franck Becherel, directeur général en charge de la construction chez Demathieu Bard, Julien Blanchard, président du directoire d’Hoffmann Green Cement, et François Simon, prescripteur région Ile-de-France chez Hoffmann Green Cement. [©Yann Bresson] Demathieu Bard et Hoffmann Green Cement ont signé un contrat de partenariat de 3 ans pour la fourniture de ciments décarbonés. Ainsi, le groupe de construction mosellan va utiliser des ciments décarbonés sans clinker issu des technologies H-UKR et H-Iona fournis par l’industriel vendéen. « Parce que le développement d’une activité pérenne passe par le respect des hommes et de leur environnement, ce partenariat avec engagements de volume matérialise la volonté de la part des deux entreprises de promouvoir la construction de bâtiments éco-responsables performants », commente le groupe. Et Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement, de déclarer : « Nous sommes ravis de signer ce contrat de fourniture avec Demathieu Bard, acteur à la fois historique dans l’environnement de la construction et de l’immobilier et innovant par ses actions en faveur d’une construction responsable et durable. Ce nouveau partenariat avec l’un des principaux acteurs du secteur démontre, une nouvelle fois, l’attractivité de nos technologies, dont notamment celle de la dernière en date, H-Iona. Et constitue aussi une formidable opportunité de participer à des chantiers d’envergure dès 2022 ».
Il y a 3 ans et 110 jours

Construction française : Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle

Les associations Eugène Freyssinet, AFGC, AUGC, IMGC et UAFGC adressent une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 2022. [©DR] Quel avenir pour la construction française ? C’est cette question que soulève la lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle 2022, co-signée par les associations Eugène Freyssinet, AFGC1, AUGC2, IMGC3 et UAFGC4. Ces associations s’indignent : pourquoi tant de critiques envers la construction française, et plus particulièrement, contre celle en béton ? Dénigrement du métier, environnement “bétonné”, épuisement des ressources… C’est oublier que cette construction a fait rayonner la France durant dix siècles dans le monde entier. Et qu’elle continue à le faire aujourd’hui. Une histoire de la construction française très riche Cette lettre ouverte reprend l’histoire de la construction : depuis les Gaulois jusqu’à nos jours. Et rappelle notamment qu’au XIXe siècle, c’est Louis Vicat qui a inventé le ciment artificiel, Joseph Monier, le béton armé, que François Hennebique a développé. Oui, nous avons des raisons d’être fiers de notre filière construction. Le béton restera le matériau du XXIe siècle. Une argumentation fallacieuse critique ce matériau au lieu de critiquer un mauvais usage, qui en est fait, et un manque d’entretien, dont il est parfois victime. Cette lettre ouverte revient aussi sur le rayonnement de la construction française, qui doit beaucoup à ses entrepreneurs, à ses ingénieurs et à ses architectes, et qui s’exporte partout dans le monde. « Avec ce document, nous voulons faire savoir que la construction française est un enjeu d’excellence pour les candidats à l’élection présidentielle et qu’il faut l’aider. Il faut valoriser auprès des jeunes l’image du génie civil, pour les motiver à venir construire l’avenir avec nous. Et combattre les clichés véhiculés par certains candidats ! », insiste Patrick Guiraud, directeur travaux publics chez Cimbéton. 1Association française de génie civil. 2Association universitaire de génie civil. 3Ingénierie de maintenance du génie civil. 4Union des associations françaises de génie civil.
Il y a 3 ans et 113 jours

Top départ pour le Start-up Accelerator

La 3e édition du programme Start-up Accelerator est lancée. [©Holcim] Holcim lance la 3e édition de son programme Start-up Accelerator, avec le concours de Bertrand Piccard, explorateur et environnementaliste suisse. Ainsi, l’industriel appelle les start-up du monde entier à candidater, jusqu’au 27 mars aux “défis” de l’accélérateur. En effet, Holcim a identifié neuf thématiques en lien avec la construction de demain. Parmi lesquelles figurent, l’économie circulaire, les solutions de ciments biosourcés. Ou encore, la réutilisation des matériaux de démolition ou encore la maison intelligente… Différents pays et plusieurs industriels du secteur, comme Sika, portent un défi. Le Start-up Accelerator compte aussi de nouveaux partenaires. A l’image de Bouygues Construction et le cabinet de conseil en ingénierie britannique Mott MacDonald. Lire aussi : LafargeHolcim : Douze start-up en accélération Les start-up sélectionnées intégreront le programme d’accélération, qui se déroulera de mai à novembre 2022. Elles seront ensuite suivies par un expert qui aidera à la mise en place d’un plan d’action stratégique, en définissant des objectifs de développement. Pour les candidats et les partenaires, c’est aussi une façon de tisser des liens durables. « Chez Holcim, nous travaillons avec des centaines de start-up dans le monde entier pour accélérer l’innovation et la construction durable, explique Jan Jenisch, Pdg du groupe. Start-up Accelerator nous permet d’entrer en contact avec les esprits les plus brillants du monde, afin de favoriser des percées révolutionnaires. » Pour conclure l’édition, une journée de démonstration se déroulera, en décembre 2022, avec l’ensemble des lauréats.
Il y a 3 ans et 114 jours

Exposition : Faites “Le Grand Tour” à la Maison de l’architecture Ile-de-France

L’œuvre du Docteur Paper sur les architectures des villes du monde sont à retrouver à la Maison de l’architecture Ile-de-France, jusqu’au 15 avril. [©Alban Lecuyer] Jusqu’au 15 avril prochain, la Maison de l’architecture Ile-de-France (Paris Xe) présente l’exposition “Le Grand Tour”. A travers une sélection des œuvres de l’illustrateur nantais Jérôme Baillet, allias Docteur Paper, l’évènement porte un regard patrimonial sur la série de dessins “Travel With Me”, dont l’artiste célèbre les 10 ans cette année. Un tour de l’architecture de 24 villes du monde capturées au cours de ses voyages, que l’exposition accompagne du récit qui a façonné l’évolution de ces villes. Discussions et ateliers rythment l’exposition d’une durée de deux mois. En son cœur, le visiteur découvre un vaste module, en pliage papier, permettant de passer de la 2e à la 3e dimension. Une ville recomposée et fantasmée… Des espaces sont aussi laissés libres et seront complétés par les créations d’enfants réalisées pendant des ateliers animés par “Les P’tits archis”, fondés par Aude de Kerangué pour initier les jeunes à l’architecture et à la ville. Une invitation aux voyages A l’origine de l’exposition, une réflexion : “Et si les œuvres de Docteur Paper devenaient le support d’une histoire patrimoniale et architecturale des villes qu’il représente ?” Par un travail complexe sur les perspectives et les juxtapositions, l’illustrateur révèle les différentes strates historiques des villes qu’il visite. De la bourgade à la métropole, de l’art roman au style international : quels sont les grands objets architecturaux qui composent nos villes ? Comment l’histoire nous les a-t-elle légués ? Que retient-on de nos voyages ? Qu’est-ce qui fonde l’imaginaire d’une ville ? Autant de questions qui peuvent trouver un début de réponse dans les créations de Docteur Paper. [©Alban Lecuyer][©Alban Lecuyer][©Alban Lecuyer] Un panel d’architectures Infatigable voyageur, l’illustrateur dessine au feutre, d’un trait précis, les items des villes qu’il découvre. Architecture, trame urbaine, véhicules, ouvrages d’art ou encore enseignes publicitaires marquent la mémoire de ses pérégrinations. Et participent à livrer une vision patrimoniale de la ville. Au-delà de l’œuvre, c’est un instantané qu’il nous fait découvrir, une histoire qu’il nous raconte. Des gratte-ciels iconiques de New York au dôme géodésique de la Biosphère, à Montréal. Mais aussi, des rues étroites du vieux Paris à la célèbre “Chaussure de ski” de l’architecte Christian de Portzamparc, à Lille. En passant par le calme des bords de la Garonne, à Bordeaux à la vie trépidante du centre d’Osaka… Plus qu’une invitation aux voyages, les dessins en noir et blanc et le sens du détail de l’artiste plaident pour une pédagogie architecturale. Jusqu’au 15 avril 2022 Exposition à la Maison de l’architecture Ile-de-France, 148 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris
Il y a 3 ans et 115 jours

Valérie Gourvès, nouvelle directrice opérationnelle du CSTB

Portrait de Valérie Gourvès, nouvelle directrice opérationnelle sécurité, structures et feu du CSTB [© Raphaël Dautigny] Le CSTB annonce la nomination de Valérie Gourvès au poste de directrice opérationnelle sécurité, structures et feu. Ingénieure chimiste de formation, Valérie Gourvès intègre une équipe qui regroupe une centaine de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens. Forte de son expérience, elle souhaite contribuer aux enjeux clefs pour la filière. Et plus largement, à l’intérêt général. La direction opérationnelle sécurité, structures et feu a pour mission d’évaluer les risques liés à la sécurité incendie, des personnes et des structures. De plus, le CSTB doit faire face aux défis environnementaux et démographiques. Le service se mobilise, afin d’accompagner et de répondre à ces problématiques. « La direction opérationnelle sécurité, structures et feu travaille sur des enjeux fondamentaux de la construction, notamment la maîtrise des risques. Et contribue à faire progresser les connaissances au service de la filière », témoigne Valérie Gourvès. De ce fait, l’évaluation d’un matériau pour son aptitude en structure ne peut plus se faire sans penser aux défis environnementaux. Son parcours Diplômée de l’Ecole nationale supérieure de chimie de Montpellier et de l’Institut d’administration des entreprises de Paris, Valérie Gourvès débute sa carrière, en 1990, en tant qu’assistante chimiste pour Kodak. Elle devient ensuite ingénieure recherche et développement chez Colart, grand fournisseur de matériaux d’art. En 1996, Valérie Gourvès intègre le Centre technique du bois et ameublement (CTBA) au poste d’ingénieure conseil en veille technologique. Le centre devenu FCBA, Valérie Gourvès est nommée, en 2003, responsable laboratoire. Elle évoluera sur plusieurs activités. Elle a, entre autres, piloté le laboratoire d’essais de réaction au feu. Valérie Gourvès a ensuite pris la direction de l’unité certification. Et enfin, la direction du pôle multi-activités “Ameublement et aménagement des espaces de vie”. Arrivée au CSTB en novembre 2021, Valérie Gourvès se dit « ravie de prendre la direction d’une très belle équipe, qui rassemble des compétences riches et témoigne d’un engagement fort au service de nos clients et partenaires ».
Il y a 3 ans et 116 jours

Saint-Gobain Weber et Lhoist, partenaires autour de l’offre Tradical

Pour Saint-Gobain Weber, l’offre Tradicall va permettre d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. [©Saint-Gobain] A compter du 1er mai 2022, Saint-Gobain Weber France va commercialiser, en exclusivité sur le territoire français, les produits de la gamme Tradical. A savoir, des liants à base de chaux aérienne et de bétons de chanvre. En effet, l’industriel a signé avec le groupe belge Lhoist un accord de partenariat concernant l’offre Tradical de sa filiale BCB. Un partenariat gagnant/gagnant Côté Saint-Gobain Weber, il s’agit d’asseoir son expertise en restauration du patrimoine. La gamme Georges Weber, avec sa large palette de solutions au service du bâti ancien, va ainsi s’enrichir des produits à base de chaux aérienne Tradical. Ces derniers conserveront leur patronyme, mais aussi leur formulation. Par ailleurs, la branche “Bétons de chanvre” de BCC va permettre à Weber de continuer à renforcer sa gamme stratégique des produits et services “éco-engagés”, portée par l’hashtag “VertEtFier”, en faveur d’un habitat et de systèmes constructifs respectueux de l’environnement. Côté Lhoist, tout d’abord, c’est l’assurance de la continuité de la commercialisation des références Tradical aux côtés d’un industriel reconnu. Comme le souligne Jacques Chanteclair, vice-président et directeur général de Lhoist Europe du Sud, « la notoriété de la marque Tradical associée à l’expertise de Saint-Gobain Weber France sur ce secteur formeront une association bénéfique aux deux parties ainsi qu’aux clients professionnels du bâtiment ». Ensuite, cet accord s’inscrit en pleine cohérence avec l’engagement du groupe Lhoist à contribuer à la performance environnementale de ses activités et de celles de ses clients.
Il y a 3 ans et 116 jours

Mapei souffle ses 85 bougies

Entreprise italienne spécialisée dans la fabrication d’éléments de construction, Mapei fête cette année ses 85 ans d’existence. [©Mapei] Materiali Ausiliari per l’Edilizia e l’Industria, développé de l’acronyme Mapei, a été créée, en 1937. Ceci, par Rodolfo Squinzi dans la banlieue de Milan, en Italie. Avec seulement 7 employés, l’entreprise est devenue en peu de temps une multinationale, modèle de l’excellence italienne. Trois générations plus tard, Mapei est présente dans 57 pays à la tête de 84 usines de production. Et proposant 20 gammes de produits pour répondre aux différentes demandes. Avec son frère Giorgio, Laura Squinzi, l’actuelle présidente du conseil d’administration, a posé les pierres des piliers de Mapei. A savoir, internationalisation, recherche et développement, expertise et durabilité. Le conseil d’administration est aussi constitué par les enfants de Giorgio Squinzi : Veronica et Marco Squinzi. Tous les deux co-directeurs généraux du groupe. Par ailleurs, le soutien à la culture et au sport a permis d’établir des relations étroites entre Mapei, ses activités et les communautés. Ces liens constituent l’une des forces du groupe dans le monde entier. « Nous sommes prêts à relever de nouveaux défis, en sachant que nous pouvons compter sur une équipe expérimentée et engagée. Mapei est une entreprise, qui a le cœur en Italie et les yeux tournés vers le monde entier », déclare Veronica Squinzi. Tourné vers l’avenir Photo d’époque du premier siège social de Mapei, dans la banlieue de Milan, employant seulement 7 salariés. [©Mapei] La devise de Giorgio Squinzi : “Ne jamais s’arrêter de pédaler” est ancrée chez Mapei. Montrant ainsi le chemin à suivre dans les moments difficiles. En effet, dans le contexte lié à la pandémie de Covid-19, Mapei a prouvé qu’elle était une entreprise solide et agile, capable de s’adapter au changement, tout en restant fidèle à sa stratégie. « Notre engagement profond en faveur de l’innovation et de la recherche reste un élément majeur de la stratégie de Mapei. L’objectif de nos 32 laboratoires de recherche est de fournir des produits d’avant-garde pour rendre le bâtiment de plus en plus durable », indique Marco Squinzi. Dans cette démarche, le groupe s’engage à utiliser de plus en plus de matières premières à faible impact environnemental. De nombreux projets sont en cours de réalisation, comme la construction de 6 nouvelles usines dans le monde, de la Chine aux Etats-Unis. En fêtant ses 85 années d’existence, Mapei retrace sa propre histoire et se tourne vers l’avenir, choisissant de relever de nouveaux défis. « Toujours en assurant le professionnalisme de ses équipes, l’engagement et la passion », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 116 jours

La poussière de silice dans tous ses états…

Le “Guide des actions de prévention pour les poussières de silice chez les maçons-finisseurs” [©OPPBTP] Le “Guide des actions de prévention pour les poussières de silice chez les maçons-finisseurs” a été rédigé par des membres du service de Santé au travail du BTP, des représentants d’entreprises et de partenaires institutionnels. Avant la rédaction de ce guide, une étude d’évaluation, a été réalisée à l’occasion des 35e journées nationales “Santé au travail dans le BTP”, en 2019. Résultant de cette analyse, le guide répond aux différentes problématiques soulevées, en termes de prévention et de sécurité. Ce document constitue une aide aux encadrants pour sensibiliser les maçons-finisseurs. Qu’est-ce que la poussière de silice ? On appelle silice la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2). La silice entre dans la composition de nombreux minéraux et se trouve en abondance à l’état naturel dans les roches et les minéraux. A l’état libre, la silice existe sous deux formes : cristalline : quartz, cristobalite, tridymite…amorphe : terre diatomée (naturelle), gel de silice (artificiel), silice colloïdale (artificielle)… La forme cristalline est présente dans de nombreuses roches, telles que le granit, le sable… Ainsi, elle se retrouve dans les produits dérivés comme les bétons, les mortiers… Elle est essentiellement absorbée par voie respiratoire. Les particules de silice cristalline contenues dans les poussières inhalées se déposent dans la trachée, les bronches et les poumons. A forte dose, la poussière respirée peut provoquer des maladies respiratoires, comme des bronchites chroniques, une insuffisance respiratoire, voire un cancer, ou d’une tuberculose. Une étude en amont… L’étude d’évaluation des expositions aux poussières de silice cristalline chez les maçons-finisseurs réalisée, en 2019, a permis d’estimer les risques. Et cela afin, d’optimiser les moyens de prévention et de protection des travailleurs. Les résultats révèlent que 55 % des poussières de silice cristalline sont constituées uniquement de quartz. Pour 7 %, les poussières sont composées de quartz et de cristobalite. On constate aussi que 63 % des employés ne bénéficient d’aucune protection collective. Cependant, 88 % des salariés portent un appareil de protection respiratoire individuel. Preuve de la prise de conscience sur la problématique des poussières. Les maçons-finisseurs effectuent toutes les reprises sur les ouvrages existants, après bétonnage. Ils effectuent, entre autres, les premiers travaux de finition après gros œuvre, ainsi que les finitions les plus abouties. … Un guide en aval Dans les métiers du BTP, l’exposition à la silice concerne surtout les chantiers de rénovation ou de démolition. Les poussières de silice cristalline sont émises lors d’opérations courantes comme la découpe, le percement ou le décapage, sur des matériaux aussi répandus que le béton, les pierres siliceuses ou les céramiques. Il est possible d’anticiper ce risque, en adoptant des moyens de prévention adaptés aux chantiers : utiliser des dispositifs de brumisation, installer des systèmes d’aspiration sur vos outils, porter des EPI… Après évaluation des risques, le guide préconise des actions de prévention pour différentes situations de travail. Les mesures sont adaptées en fonction des chantiers et de la faisabilité technique. Pour une dizaine de situations, le guide dévoile des mesures d’ordres techniques, organisationnelles et humaines. Par ailleurs, il rappelle que le port d’EPI et l’utilisation de matériels permettent de limiter les risques. Le document met enfin en avant les obligations pour les travailleurs et pour les entreprises. Le dossier complet est à retrouver par ici 
Il y a 3 ans et 121 jours

Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées

Le concours d’idées organisé par le SNBPE et le Cimbéton a cette année pour thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées”. [©SNBPE] Le SNBPE et Cimbéton lancent la 8e édition du concours d’idées. Organisée chaque année, la compétition est réservée aux élèves en écoles d’ingénieurs et en IUT génie civil. Pour cette édition, les étudiants sont invités à réfléchir sur le thème “Le futur des infrastructures de transport décarbonées : la réduction des distances dans un monde post-TGV”. Par équipes de 2 à 6 élèves, les candidats peuvent déposer, dès maintenant, leur dossier et jusqu’au 5 septembre 2022. Composé de professionnels adhérents au SNBPE et au Cimbéton, le jury désignera deux lauréats. Un groupe sera choisi parmi les dossiers des écoles d’ingénieurs et un autre parmi ceux des IUT. Innover pour le futur A travers ce thème, les groupes devront concevoir un projet autour de deux réflexions au choix. A savoir, dresser un panorama d’innovations exploitant la logique de futur des infrastructures de transport. Cela, afin de concevoir des projets architecturaux et urbanistiques à base de béton. Ou imaginer des méthodes de construction et des solutions innovantes, vertueuses et réalistes en béton, pouvant être développées au cours des prochaines décennies pour créer les transports post-TGV. Dans les deux cas, les dossiers devront mettre en lumière les dimensions environnementales et sociétales des apports du béton dans une logique d’économie circulaire et d’innovation. Par ailleurs, les étudiants pourront s’inspirer de certains projets déjà en cours. De quoi laisser parler l’imagination de la future génération d’ingénieurs. En effet, la question du transport et des infrastructures sont des enjeux majeurs de ces prochaines décennies. Aujourd’hui ,plusieurs sociétés travaillent sur des programmes novateurs. Tel, l’Hyperloop imaginé par Elon Musk en 2013 ou le SpaceTrain, inspiré par le projet d’aérotrain sur monorail de l’ingénieur Jean Bertin (1970). Le premier est un train “subsonique”, propulsé à une vitesse avoisinant les 1 220 km/h. Il pourrait relier Paris à Marseille en 40 mn. Il fonctionnera, d’une part, à l’énergie solaire et, d’autre part, avec des systèmes de sustentation électromagnétique. De son côté, le SpaceTrain, développé par une start-up française, circulera en lévitant sur des coussins d’air, grâce à des moteurs électriques. Il pourra se déplacer jusqu’à 700 km/h et permettrait d’aller de Paris à Orléans en 13 mn. Fonctionnant avec des turbines à hydrogène, il n’émettra pas de CO2.
Il y a 3 ans et 121 jours

Liebherr enrichit sa gamme de chargeuses Compact

La nouvelle chargeuse Compact L 504 de Liebherr. [©Liebherr] Depuis son lancement en 2013, la gamme de chargeuses Compact, signée Liebherr, sert dans de nombreux secteurs d’activité. Aujourd’hui, l’industriel renforce son offre avec un nouveau modèle complémentaire : la Compact L 504. Parmi les principales évolutions, figure le nouvel aménagement de la cabine. Offrant de grandes surfaces vitrées, qui garantissent une meilleure visibilité pour le conducteur. De plus, le côté arrière dispose d’une vitre arrondie. De quoi améliorer davantage la clarté de la zone de recul pour l’usager. Liebherr a aussi optimisé le guidage parallèle du bras de levage pour un fonctionnement précis avec les outils. Liebherr renouvelle sa gamme Compact De plus, la société allemande a dévoilé les nouvelles innovations des anciens modèles de la gamme Compact. A la demande des clients, les chargeuses L 506 et L 508 sont désormais disponibles dans une version “Speeder”. Elles sont ainsi capables d’atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h. Liebherr propose aussi, sur demande, le bras de levage “High Lift” réservé uniquement pour ces deux modèles. Ce dernier est plus long et offre une meilleure portée, permettant d’utiliser les chargeuses pour le chargement de plus grands véhicules de transport. Enfin, l’industriel propose, pour ses 3 chargeuses, son système d’attache Likufix. Le procédé permet au conducteur de permuter, par simple pression d’un bouton, entre outils de travail mécaniques et hydrauliques. Et ce, sans quitter sa cabine. Cela réduit le risque d’accident et offre un gain de temps.
Il y a 3 ans et 121 jours

Deux pompes Schwing Stetter S 65 SXF pour ISP

ISP attend la livraison de deux pompes à béton automotrices Schwing Stetter S 65 SXF pour la rentrée 2022. [©Schwing Stetter] Ce n’est pas une, mais deux pompes automotrices Schwing Stetter S 65 SXF qu’attend Inter Service Pompe (ISP). Des équipements installés sur des porteurs Mercedes Benz pourvus de 6 essieux pour un PTAC de 64 t ! « Ce seront les deux plus imposantes pompes à béton disponibles sur le marché français », indique Antonio Agostinho, président d’ISP. Les clefs de la première machine devraient lui être remises sur la Bauma, fin octobre prochain. Et la livraison de la seconde suivra rapidement… Les pompes les plus pointues La S 65 SXF se caractérise par sa flèche à 5 bras d’un développé de 64,25 m à la verticale, d’une portée horizontale de 59,90 m depuis la tourelle et d’une longueur en négatif de 47,85 m. De quoi répondre aux besoins des chantiers les plus spectaculaires. « ISP se doit d’offrir à ses clients les machines les plus en pointe, en termes de performances et de capacités de travail », reprend Antonio Agostinho. Telle a toujours été la politique de la maison. A l’image des S 61 SX, dont sept exemplaires sont à présent disponibles pour répondre aux sollicitations des chantiers du Grand Paris, en particulier.  
Il y a 3 ans et 121 jours

Onze toupies électriques Volvo Trucks livrées au Danemark

Le Danois Unicon a passé commande de 11 toupies 100 % électriques Volvo Trucks. [©Volvo Trucks] Le 100 % électrique Volvo Trucks fait son entrée dans le monde du béton… au Danemark. C’est le producteur et fournisseur de BPE Unicon qui vient de franchir de pas. Ceci, en passant la plus grosse commande privée pour des camions électriques circulant sur les routes danoises. « Avec cette commande et notre accord de collaboration ambitieux, nous traduisons en actions concrètes nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 concernant la livraison de béton, explique Christian Elleby, directeur de la chaîne d’approvisionnement et des acquisitions chez Unicon. Cette démarche souligne notre rôle de précurseur dans le secteur de la construction, tant au Danemark que dans le monde. » Faisant partie d’Aalborg Portland Group (filiale de l’Italien Cementir Holding), Unicon attend la livraison à partir de la fin de cette année de 11 porteurs Volvo Trucks FM Electric. Ces véhicules doivent recevoir des toupies Liebherr de type HTM. La commande record l’Unicon est d’autant plus remarquable que les poids lourds de l’industrie du béton comptent parmi les plus difficiles à électrifier ! Vers la distribution de BPE sans carbone « Il s’agit d’une collaboration importante et tournée vers l’avenir, commente Peter Ericson, directeur général de Volvo Trucks au Danemark. Elle nous fait faire un grand pas vers le développement de solutions de distribution sans carburant fossile dans le secteur du béton. Secteur où l’électrification des véhicules de fort tonnage est un défi énorme, à cause du poids élevé du béton à transporter et des exigences de malaxage en continu. » Pour sa part, Unicon estime que les camions-malaxeurs électriques constituent la technologie la plus évidente pour réaliser des objectifs ambitieux de développement durable. Qu’il s’agisse de soutenir la distribution sans émission de béton prêt à l’emploi ou de créer un environnement de travail plus sûr sur les chantiers. Et Christian Elleby, de conclure : « Avec ces nouvelles toupies électriques, nous sommes prêts à faire face aux exigences de la ville de Copenhague et d’un certain nombre d’entrepreneurs et de constructeurs, qui nous demandent de ne pas émettre de CO2 sur les chantiers… » D’autant plus que d’autres villes dans le monde commencent à s’engager sur la même voie, à commencer par Paris !
Il y a 3 ans et 121 jours

Frédéric Guimbal, nouveau vice-président exécutif de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé vice-président exécutif de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé vice-président exécutif de Chryso (groupe Saint-Gobain) [lien article], en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et le développement de nouvelles solutions pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable. Nos technologies additives offrent de hautes performances et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions », a déclaré Frédéric Guimbal. Celui-ci apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 121 jours

Frédéric Guimbal, nouveau directeur général adjoint de Chryso

Frédéric Guimbal vient d’être nommé directeur général adjoint de Chryso, en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. [©Chryso] Frédéric Guimbal a été nommé directeur général adjoint de Chryso (groupe Saint-Gobain), en charge des marchés, de l’innovation, des achats et de la communication. Depuis 2021, il dirigeait la BU Béton de Chryso et rejoint maintenant l’équipe du comité exécutif du groupe. « Nous allons poursuivre nos efforts de recherche et de développement de nouvelles solutions. Ceci, pour aider nos clients à relever les défis de la construction durable», explique Frédéric Guimbal. Et de poursuivre : « Nos technologies additives offrent de hautes performances. Mais aussi et des propriétés durables nécessaires à la conception de ciments et de bétons plus écologiques. Saint-Gobain dispose d’une vaste plate-forme industrielle et d’un large réseau de centres de R&D sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour déployer nos nouvelles offres dans de nombreuses régions ». Frédéric Guimbal apportera ainsi au groupe quelque 17 ans d’expérience dans l’industrie du ciment et du béton. Etant proche du terrain et ayant géré ces activités dans diverses régions du monde, tant dans les pays matures qu’émergents. Il a notamment été directeur Lafarge Inde, en 2012 et directeur général d’Holcim Azerbaijan, en 2017.
Il y a 3 ans et 121 jours

Alphi dévoile son coffrage pour dalles HorizontAL

L’HorizontAL, le futur coffrage pour dalles signé Alphi. [©ACPresse] Pour l’industriel du coffrage Alphi, la Suisse constitue l’un de ses levers de croissance. D’autant plus que la frontière est très proche, située à moins de 70 km de son siège social, ce qui facilite les échanges. D’ailleurs, Alphi réalise déjà 15 % de son chiffre d’affaires dans ce pays. C’est donc pour aller plus loin qu’il développe depuis quelques mois déjà un nouvel outil coffrant, qui devrait arriver sur le marché dans les mois qui viennent. Son nom est déjà connu : l’HorizontAL. Lire aussi : Alphi : La maison du “prendre soin” Il s’agit d’un coffrage pour dalles inédit, dont la première particularité est d’être pré-équipé d’une peau coffrante. Alphi avait profité du salon Construction Days, organisé en septembre dernier, à Lyon, pour le dévoiler en avant-première. La seconde particularité de l’HorizontAL est d’intégrer une tête de décintrement. « Le produit est en phase de test, en particulier sur le chantier de l’opération To-Lyon, sous la conduite du groupe Vinci », détaille Alexandre Souvignet, Pdg d’Alphi. Destiné à remplacer le MaxiDalle L’élément centrale de l’HorizontAL est un panneau coffrant prêt à l’emploi de 150 cm x 100 cm, dont le poids est proche de 24 kg. Celui-ci est en mesure de reprendre une dalle de béton de 30 cm d’épaisseur. Et si l’entreprise veut aller au-delà et jusqu’à 50 cm, elle aura à sa disposition un panneau plus petit, de 100 cm x 75 cm. Destiné à une utilisation en bâtiment, l’HorizontAL pourra travailler jusqu’à une hauteur de 3,80 m. Et Alexandre Souvignet, de conclure : « Ce nouveau coffrage sera officiellement lancé à l’occasion du salon Batimat, tout début octobre prochain. A ce moment-là, nous aurons aussi un beau retour d’expérience… A terme, l’HorizontAl est destiné à remplacer le MaxiDalle. »
Il y a 3 ans et 121 jours

Premier liant zéro carbone signé Vicat

Le nouveau liant carbo-négatif de Vicat devrait être disponible dans le courant de l’année pour les premiers chantiers. [©Vicat] L’offre bas carbone Deca de Vicat s’enrichit aujourd’hui du premier liant carbo-négatif destiné à la formulation de bétons très bas carbone. Cette innovation renforce les engagements du groupe pour atteindre la neutralité carbone sur la chaîne de valeur d’ici 2050. Tout en répondant, dès à présent, aux enjeux de la RE 2020, tout juste entrée en application. Dans ce cadre, Vicat a développé un liant permettant de conserver l’ensemble des propriétés d’un ciment traditionnel et de ses usages. Ceci, tout en bénéficiant d’un bilan carbone correspondant à un niveau d’émissions nettes inférieur à 0 kgeqCO2/t ! Composé d’une matière biosourcée, ce liant “puits de carbone” s’inscrit pleinement dans la stratégie du groupe Vicat pour répondre aux réglementations, en termes d’abaissement de l’empreinte carbone de la construction. Un liant carbo-négatif en deux versions Disposant de modules d’informations environnementales vérifiés, ce nouveau liant atteint deux niveaux d’émissions nettes de CO2, selon sa composition. Ainsi, le liant “0133H” présente une valeur de – 15 kg CO2/t et affiche des performances techniques se rapprochant d’un ciment 42,5 R. Quant au liant “2402”, sa valeur est de – 310 kg CO2/t, pour des performances techniques comparables à un ciment 32,5 R. Vicat annonce que plusieurs démonstrateurs seront présentés au cours du printemps 2022, lors de la mise à disposition du produit. Les premiers chantiers pourront débuter aussi en cours d’année, après l’obtention de l’appréciation technique d’expérimentation (Atex). « Vicat confirme sa volonté d’être un acteur engagé, en innovant pour la construction du monde d’aujourd’hui et de demain. Le développement de ce liant est une réponse aux besoins de la RE 2020 et accompagne les filières du secteur vers la neutralité carbone », conclut Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat.
Il y a 3 ans et 122 jours

Colloque Européen Bruxelles

Colloque Européen est un événement qui met en avant la problématique de la maintenance des ouvrages d'arts, dans le respect de l'environnement et de la nécessité de diminuer l'empreinte carbone. Grâce aux tables rondes, les visiteurs pourront échanger avec les intervenants sur les différentes thématiques abordées.
Il y a 3 ans et 122 jours

Forum des Travaux Publics

Forum des Travaux Publics s'organise autour d'un espace exposants, ainsi que de conférences. Les entreprises de travaux publics présentent leurs dernières innovations sur la thématique de la transition écologique. En fin de journée, une remise de prix est prévue pour récompenser les entreprises sur 6 catégories : Organisation et logistique des chantiers Economie circulaire Biodiversité Sobriété et décarbonation des engins Matériaux bas-carbone Eclaireurs."
Il y a 3 ans et 123 jours

HeidelbergCement France, nouveau mécène des Arts et Métiers

Signature de la convention de mécénat par Bruno Pillon, président des activités France d’HeidelbergCement, et Laurent Champaney, directeur général des Arts et Métiers (tous les deux au centre de la photo). [©HeidelbergCement France] Le 8 février dernier, HeidelbergCement France et l’Ecole des arts et métiers ont signé une convention de mécénat, pour une durée de 3 ans. Des actions spécifiques seront organisées pour les étudiants, comme des visites des différentes installations d’HeidelbergCement France. Aujourd’hui, le groupe compte 300 sites de production répartis sur le territoire. Ainsi, les étudiants des différents campus seront directement en contact avec les professionnels. Par ailleurs, HeidelbergCement France prévoit un recrutement de 25 à 30 ingénieurs en 2022/2023, ainsi qu’une intégration de jeunes talents dans ses rangs. « Le partenariat s’appuiera sur le programme “Engineers in training”, qui permet un accompagnement au poste pendant 18 mois, constituant ainsi un excellent parcours d’intégration. Ouvert à tout jeune diplômé, ce dispositif prévoit une formation globale, alliant théorie et pratique, en France au sein de nos filiales », témoigne Jérémie Pieri, directeur des ressources humaines d’HeidelbergCement France. Et Aurore Friedlander, directrice marketing et communication des Arts et Métiers, d’ajouter : « Faire participer les professionnels et industriels aux orientations de recherche et de formation permet aux étudiants d’être préparés aux réalités qui les attendent sur le terrain ». Un mécénat en faveur de la transition écologique Les Arts et Métiers ont affirmé leur volonté d’intégrer la notion de transition écologique au sein de ses programmes d’enseignement. Quant à HeidelbergCement France, l’entreprise souhaite devenir une référence en matière de décarbonation de l’industrie cimentière. Pour cela, le groupe souhaite miser plus de 400 M€ en France. Les Arts et Métiers et HeidelbergeCement France partagent tous deux des valeurs communes et s’engagent pour une industrie plus durable. « Ce partenariat avec les Arts et Métiers s’inscrit dans la transformation en cours de l’entreprise. Les écoles sont essentielles. Puisqu’elles forment nos futurs collaborateurs et portent ainsi en elles une part de l’avenir de notre entreprise. C’est une aventure passionnante pour construire ensemble le monde de demain », conclut Bruno Pillon, président des activités d’HeidelbergCement France. Charline David
Il y a 3 ans et 124 jours

“Un jour dans la nuit”, un roman graphique à l’initiative de NGE

[©NGE] A l’initiative de groupe de BTPNGE, l’illustrateur rouennais Virgile Dureuil et les éditions “Autrement” publient un roman graphique retraçant la reprise d’un chantier de nuit à Marseille, au sortir du premier confinement de 2020. Il s’agit d’un chantier sur la Côte bleue commandité par la SNCF. La Côte bleue est la façade maritime qui se situe au Nord de Marseille, après le quartier de l’Estaque. Et se termine à Martigues, en passant par Carry-le-Rouet. Une superbe luminosité s’en dégage… « Le cadre était tellement exceptionnel qu’un film contemplatif a été réalisé. Et NGE a voulu compléter tout l’univers visuel qu’il y avait autour de ce chantier, avec un roman graphique », raconte Virgile Dureuil. Une association inédite entre le 9e art et le 1er, c’est-à-dire l’architecture. Cette démarche s’inscrit dans la série des nombreuses initiatives prises par NGE pour recruter. Et aller au-devant de ses publics cibles. Et qui donne le ton de l’année pour l’entreprise… En effet, le groupe fête ses 20 ans en 2022. Une journée type de chantier Bruno Pavie, le “tintinophile” DRH du groupe NGE, devant une planche géante extraite du roman graphique “Un jour dans la nuit”, présentée en grands formats à la gare Saint-Charles, à Marseille. [©NGE]  « A la base, je suis fan de BD. J’avais déjà lu des ouvrages de Virgile, dont “Dans les forêts de Sibérie”. En plus, Virgile est Haut-Normand comme moi ! Ca rapproche !  Les choses se sont donc faites naturellement… », explique Bruno Pavie, le “tintinophile” DRH du groupe NGE. Le résultat est l’ouvrage “Un Jour dans la nuit”, qui raconte l’histoire de ce site, avec deux personnages : Cémal, le chef de chantier et Lucille, la conductrice de travaux. « On a travaillé pendant 4-5 mois et NGE nous a donné carte blanche », poursuit Virgile Dureuil, qui a collaboré avec Foucauld Duchange pour les textes et les dialogues. Ce livre qui retrace la journée type d’un chantier s’adresse à tous ceux qui sont intéressés par le milieu du BTP. Et à ceux qui s’intéressent aux profils qui travaillent sur ce type de chantiers. Mais aussi à ceux qui sont passionnés de la Côte bleue… Son objectif : toucher le grand public, en offrant un nouvel éclairage sur les métiers du BTP par une narration sensible, un dessin précis et très chaleureux. « Accessible à tous, de 5 à 95 ans ! », insiste Bruno Pavie. Comment raconter l’expérience vécue par les équipes de la “deuxième ligne” lors de la reprise des chantiers après plus de 50 j d’arrêt ? Intensité de la vie de chantier Virgile Dureuil, l’illustrateur, qui a collaboré avec Foucauld Duchange pour les textes et les dialogues du roman graphique “Un jour dans la nuit”. [©Virgile Dureuil] Comment faire découvrir et ressentir par la même occasion, ce qu’est l’engagement quotidien des invisibles du BTP ? Quelque 64 pages où Lucille et Cémal nous font vivre leur quotidien et leurs métiers… Juste la réalité, sans pudeur… « Ce roman aux dessins expressifs porte une attention particulière sur l’illustration du terrain. On vit avec Lucille et Cémal les différentes parties de ce chantier de nuit», reprend Bruno Pavie. Ainsi, ce roman graphique reprend sur le papier l’intensité de la vie de chantier dans ce qu’elle a de foncièrement humaine. Celle que l’on ne soupçonne jamais une fois que l’ouvrage est fini et qu’il s’inscrit dans le quotidien. L’occasion pour les jeunes lecteurs de découvrir des métiers d’excellence… Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 128 jours

Les propositions de la Filière Béton aux candidats à la présidentielle

La Filière Béton se mobilise pour proposer des solutions sociétales et politiques auprès des candidats aux élections présidentielles 2022. La Filière Béton se mobilise pour la construction décarbonée. Dans le cadre de l’élection présidentielle 2022, elle souhaite faire connaître des solutions sociétales et politiques auprès des candidats. Plus particulièrement, elle évoquera des solutions de dynamisation de l’activité dans les territoires. Favorable à la RE 2020, la filière s’est engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, suivant la même trajectoire que la Stratégie nationale Bas Carbone. Notamment au niveau de l’industrie du ciment qui a diminué de 39 % son impact carbone entre 1990 et 2018. De nombreux investissements sont en cours pour permettre à la profession d’atteindre – 80 % d’ici 2050. Ainsi, les propositions de la Filière Béton, pour les candidats à la présidentielle, s’articulent autour de plusieurs axes. La ville de demain en ligne de mire Tout d’abord, la Filière Béton s’est focalisée sur le logement. Cela, dans l’optique de construire plus, mieux et à coût maîtrisé. Parmi ses recommandations, elle demande aux pouvoirs publics d’investir au-delà des 650 M€ prévus pour le recyclage des friches, afin de faciliter la construction d’habitations. En parallèle, la Filière souhaite engager une réflexion collective autour de la sécurité pour élaborer de nouveaux outils permettant de simuler de façon optimale la prévention des incendies. Elle insiste aussi sur la nécessaire tenue d’un sommet pour la relance de la construction. Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Ensuite, la Filière a voulu mettre l’accent sur la question de l’urbanisme. En effet, la ville de demain devra faire face à différentes problématiques comme la limitation de l’étalement urbain, les catastrophes naturelles. Ou encore, la hausse démographique et le besoin d’un retour à la nature dans les villes. La Filière Béton incite pour privilégier les solutions béton qui permettent de concevoir de manière durable et résiliente. Et ainsi, favoriser le confort des citoyens, tout en évitant la création d’îlots de chaleur. Les axes stratégiques de la Filière Béton Le troisième axe centré sur l’économie circulaire ouvre la discussion sur la dynamisation du territoire, ou encore l’approvisionnement durable et le maillage des sites de production et d’extraction de matières premières. Pour la Filière Béton, la commande publique, la valorisation du caractère local des produits et des emplois ou l’économie de la fonctionnalité sont autant de leviers à actionner. L’objectif est de limiter l’empreinte carbone des constructions de leur début à leur fin de vie. Lire aussi : Cerema : Un label pour accompagner l’économie circulaire Favoriser l’économie circulaire nécessite aussi la rénovation et le développement de nombreux axes de circulation. Cela, afin de garantir la croissance économique, commerciale et la sécurité. Dans son quatrième axe, consacré aux réseaux, la Filière demande la création de galeries multi-réseaux, d’intégrer des réseaux en sous-sols, de développer de nouvelles mobilités. Mais aussi, de rénover les ponts/infrastructures et de favoriser les axes ferroviaires et maritimes. Enfin, la gestion de l’eau constitue le dernier axe. L’urbanisation croissante a réduit l’infiltration naturelle et a augmenté le ruissellement. C’est pourquoi, pour protéger les zones urbanisées, approvisionner et retraiter l’eau destinée aux citoyens, la Filière rappelle la pertinence technique de ses solutions.
Il y a 3 ans et 128 jours

Les EPI : histoire d’innovation

Les employeurs ont une obligation de fournir des EPI à leurs salariés, pour prévenir des accidents. [©Uvex] En 2020, nous avons expérimenté, pour la première fois de notre vie, un confinement général, en raison de la pandémie du Covid. Un souvenir pas très agréable. Cependant, un point positif s’en est démarqué : avec l’arrêt du travail pour de nombreux secteurs d’activité, le nombre d’accidents du travail a diminué de 17,7 % par rapport à 2019, avec moins de 540 000 accidents. Dans le secteur du BTP, qui a été le moins longtemps touché par cet arrêt, la diminution est de 12,8 %*. En règle générale, le BTP est l’une des activités les plus touchés par des accidents. C’est pour diminuer les risques que le Code du travail impose aux employeurs de fournir des équipements de protection individuelle aux salariés. Rappelons ce qu’est un EPI : c’est un dispositif ou un moyen destiné à être porté ou être tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé, ainsi que sa sécurité. Depuis 1991, les EPI font partie du quotidien des salariés. Rendus  obligatoires, ils ont mis un certain temps pour s’imposer réellement. Toujours plus de nouveautés… Avec l’évolution des réglementations, des technologies et des demandes, les EPI font l’objet de nombreuses innovations. [©Cepovett] Avec l’évolution des réglementations et des technologies, les EPI font l’objet de nombreuses innovations. Notamment, avec l’usage de nouveaux matériaux plus légers et plus résistants. Certains vêtements sont renforcés, ce qui permet de mieux absorber les chocs. Pour certains utilisateurs, le port d’un EPI peut représenter une gêne dans leur travail quotidien : trop lourd, trop chaud, contraignant…. Ainsi, nombre d’équipements sont réalisés avec de nouveaux matériaux qui améliorent leur confort. Par exemple, les casques, gants et chaussures de sécurité sont fabriqués à partir de “matériaux respirants”. De même, les coutures des chaussures ou des casques sont étudiées de manière à éviter les frottements. Bien que les EPI préviennent des risques, parfois un accident est si vite arrivé qu’il ne peut être évité. Pour cela, les marques peuvent proposer des équipements connectés, qui permettent de prévenir les secours en cas d’incident grave.   Grâce à de constantes innovations, les EPI sont toujours plus performants, confortables et esthétiques. Il faut noter, notamment, l’arrivée de produits pour femmes, adaptés à leur morphologie. Par ailleurs, avec le port obligatoire du masque et les nouvelles obligations dû au Covid, les marques répondent aux nouvelles attentes des usagers Aujourd’hui, les géants du secteur rivalisent d’ingéniosité et de créativité pour proposer des EPI plus innovants que jamais, mais en n’oubliant pas le plus important : la sécurité des usagers. *Source : Assurance Maladie. Retrouvez nos articles déjà publiés sur le sujet : Des lunettes de protection anti-buée pour une super vision Des EPI dédiés aux femmes Parade : La chaussure de sécurité Connect Milwaukee dévoile 4 nouveautés Spécialiste des EPI, Uvex dévoile sa nouvelle technologie Supravision, qui garantit une performance anti-buée maximale. Enfin une gamme d’EPI dédiés entièrement aux femmes. C’est une petite révolution dans le secteur du BTP. Mais ça change, preuve en est… La gamme Parade Connect propose 8 modèles de chaussures de sécurité connectées. Une première sur le marché français. Milwaukee est un acteur incontournable du secteur des EPI. Avec une gamme composée de 145 articles, la marque vient de dévoiler 4 nouveaux équipements pour protéger les professionnels de la construction.
Il y a 3 ans et 129 jours

Des lunettes de protection anti-buée pour une super vision

La technologie Supravion sera intégrée à l’ensemble des lunettes de la gamme d’Uvex. [©Uvex] Spécialiste européen des équipements de protection individuelle, Uvex dévoile sa nouvelle technologie Supravision. Celle-ci garantit une performance anti-buée 4 fois supérieure à celle exigée par les normes. Sur la face interne des lunettes, l’œil est protégé contre la formation de buée créée par la respiration ou la chaleur corporelle. Afin d’être certifiées et marquées N (norme anti-buée), les lunettes sont soumises à un test au cours duquel elles doivent résister à la formation de buée pendant 8 s sous une eau chauffée à 50 °C. Résultat : ces lunettes résistent pendant 32 s. La face externe des lunettes est, quant à elle, résistante aux rayures, aux éclaboussures et aux produits chimiques. Elle est très facile à nettoyer grâce à son effet Easy-to-clean, qui empêche l’adhérence des liquides et des poussières. Même après plusieurs lavages, la technologie anti-buée ne s’estompe pas. Par ailleurs, les lunettes filtrent aussi les rayons UVA et réduisent de 15 % les lumières bleues nocives pour la rétine. Idéale pour une utilisation en extérieur, la sécurité du porteur est garantie tout au long de la journée, même dans les conditions les plus difficiles et dans les environnements de travail les plus poussiéreux. Cette nouvelle technologie sera intégrée aux différents modèles déjà commercialisés par Uvex.
Il y a 3 ans et 129 jours

Olivier Guise rejoint Ecocem pour une mission inédite

Olivier Guise devient le premier directeur exécutif stratégie, technologie et nouvelles activités d’Ecocem. [©Ecocem] Depuis de nombreuses années, Ecocem propose des solutions cimentaires à faible émission de carbone. Afin d’encadrer son développement et ses ambitions, Ecocem a créé un nouveau poste, celui de directeur exécutif stratégie, technologie et nouvelles activités. Et c’est Olivier Guise qui se voit confier cette mission. Avec, à ses côtés, l’ensemble de l’équipe de direction du groupe, Olivier Guise aura pour objectif d’accroître le développement d’Ecocem et de mettre en œuvre la stratégie du groupe, en accélérant le déploiement de sa technologie. A son arrivée, Olivier Guise déclare : « Après avoir observé la croissance d’Ecocem, c’est passionnant de rejoindre l’entreprise pour contribuer à l’élaboration et à la réalisation de sa stratégie ». Et Donal O’Riain, Pd, de poursuivre : « Nous continuons à croître et à évoluer. L’arrivée d’Oliver à bord nous apportera un soutien et un leadership précieux pour atteindre notre plein potentiel ». Le parcours d’Olivier Guise Cette nomination fait suite à d’autres recrutements, tels que ceux de Pat Cox en tant que président du conseil d’administration, de Paul Ross en qualité de directeur général d’Ecocem pour le Benelux. Et enfin, de Joris Schoon, au poste de développeur technique de la région Benelux. Diplômé de Polytechnique en 2005, Olivier Guise débute sa carrière au sein du groupe LafargeHolcim en tant que responsable des ventes. Il occupe successivement différents postes alliant innovation, technologie et management. D’abord en tant que directeur du développement et directeur de l’innovation et de la distribution de Lafarge Algérie. Puis, directeur général de l’activité granulats dans le Sud de la France. En 2015, il est nommé directeur général de l’activité ciment pour la France. Et intègre le comité exécutif de LafargeHolcim France jusqu’en 2021.
Il y a 3 ans et 130 jours

PASSI’BAT 2022

Passi'Bat est une plate-forme d'échanges réservée aux professionnels et aux maîtres d'ouvrage de la construction à basse consommation énergétique. Avec l'entrée en vigueur de la RE 2020, les professionnels se rassemblent pour échanger et partager leurs solutions à faible consommation.
Il y a 3 ans et 130 jours

“Compagnons”, un film à voir absolument

D’un côté, une jeune femme de la cité Bellevue, à Nantes, forte tête indisciplinée qui galère. De l’autre, une confrérie basée sur des valeurs intangibles et une certaine idée du (beau) travail et de la transmission depuis des siècles. A 19 ans, passionnée de Street art, Naëlle est contrainte de suivre avec d’autres jeunes un chantier de réinsertion. Ceci est sa dernière chance pour éviter d’être séparée de ses proches. Touchée par la jeune fille, Hélène, la responsable du chantier, lui présente la Maison des Compagnons de Nantes. Un monde de traditions qui prône l’excellence artisanale et la transmission entre générations. Aux côtés de Paul, compagnon vitrailliste qui accepte de la prendre en formation dans son atelier, Naëlle découvre un univers aux codes bien différents des siens… Qui, malgré les difficultés, pourrait donner un nouveau sens à sa vie. Proche de la réalité Deux mondes que tout oppose, a priori. Mais le talent du dernier film “Compagnons” de François Favrat réussit à les rassembler. Les bons sentiments, eh bien oui (cela change !), ne tuent pas la qualité du film, bien au contraire…. On marche bien dans cette intrigue qui mêle habilement le portrait de la jeune rebelle Naëlle et la description de la communauté des Compagnons du devoir, très rarement montrée à l’écran. Et qui là, revêt un vrai souci documentaire. Le tout avec beaucoup d’espoir. « Nous avons voulu en savoir le plus possible sur les Compagnons du devoir. A l’origine du projet, la co-scénariste Johanne Bernard s’est rendue à la maison des Compagnons de Nantes pour se nourrir de l’intérieur. Elle a parlé avec le prévôt Kevin Boudout, qui joue son propre rôle dans le film, celui de Paul. Puis, j’ai pris le relai. Je voulais montrer de manière réaliste et crédible cette confrérie avec ses valeurs, ses engagements, son “folklore” aussi », indique François Favrat. Et souvient Elsa Fontanille, directrice de la communication aux Compagnons du devoir, de poursuivre : « Lorsque le réalisateur nous a présenté son projet, nous avons été ravis. Sur les 10 000 jeunes que nous formons chaque année, il y a des parcours de vie tout autant difficiles que dans le film. Le scénario était crédible. “Compagnons” est très réussi, il met bien en avant nos valeurs. Il envoie un message très positif aux jeunes. Il remet à sa juste place le travail manuel, qui est loin d’être une voie de garage. On parle ici d’excellence, de fraternité, d’entre-aide » Et ça prend… Le compagnonnage au cœur du film D’autant plus que la jeune comédienne Najaa Bensaid, Naëlle dans le film, est une véritable bombe à retardement. C’est une boule d’énergie, qui enrage contre les injustices, contre la vie, contre tout… Sa violence est crédible, la violence de la cité est peut-être un peu caricaturée, mais bon… « Les jeunes de quartier dans le film viennent de Bellevue pour de vrai. Pareil pour les Compagnons dans l’atelier de vitraux. Je voulais les bons gestes, les bonnes attitudes, que cela soit crédible », reprend François Favrat. « Les jeunes de quartier dans le film viennent de Bellevue pour de vrai. Pareil pour les Compagnons dans l’atelier de vitraux. Je voulais les bons gestes, les bonnes attitudes, que cela soit crédible », indique François Favrat. [©Film “Compagnons”]La jeune actrice donne parfaitement la réplique à Pio Marmaï, le compagnon vitrailliste, un zeste bourru, grand gaillard sensible et débonnaire. [©Film “Compagnons”]Naëlle découvrant le métier de vitrailliste. [©Film “Compagnons”]La jeune actrice donne parfaitement la réplique à Pio Marmaï, le compagnon vitrailliste, un zeste bourru, grand gaillard sensible et débonnaire. Et à Agnès Jaoui, la “Mère”, très protectrice des Compagnons du devoir, qui se dévoue aux dépends de sa famille. [©Film “Compagnons”]Naëlle découvrant le métier de vitrailliste. [©Film “Compagnons”]François Favrat, réalisateur de “Compagnons” : « Nous avons voulu en savoir le plus possible sur les Compagnons du devoir ». [©Film “Compagnons”] Enfin, la jeune actrice donne parfaitement la réplique à Pio Marmaï, le compagnon vitrailliste, un zeste bourru, grand gaillard sensible et débonnaire. Et à Agnès Jaoui, la “Mère”, très protectrice des Compagnons du devoir, qui se dévoue aux dépends de sa famille. Nous sommes à la fois dans un registre de fable sociale aux allures de conte de fées. On y croit. Pour tous ceux qui trouveront ça facile, je leur rétorquerai qu’on passe deux bonnes heures à suivre les errances de Naëlle et qu’une happy end, même si l’on s’en doute bien, vient à point nommé dans ces temps bien perturbés. Visionnez la bande annonce Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 134 jours

Béton Pratique : Comment identifier une armature de qualité ?

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les usines doivent utiliser des aciers certificiés NF Afcab. [©Snaam] Essentielles au béton armé, noyées donc invisibles, les armatures n’en restent pas moins une partie structurante et technique du processus de construction. De leur qualité de production et de pose dépend aussi la réussite d’un chantier. 1 – Qu’est-ce qu’une armature ? Une armature est un élément en acier incorporé dans le béton. Elle est obtenue à partir d’aciers pour béton armé (barres, couronnes, treillis soudés) utilisés en l’état ou après diverses opérations, telles que le dressage, le façonnage ou le soudage. Intimement intégrées dans le béton qui résiste bien à la compression, mais mal à la traction et au cisaillement, les armatures reprennent ces derniers efforts, conférant au matériau ses caractéristiques si particulières. Avant de devenir armatures, les aciers peuvent subir à la fois un dressage, lorsqu’ils proviennent de couronnes, des coupes à longueur, du façonnage, afin de leur donner la forme prévue au plan. Ces opérations peuvent être complétées par un assemblage ou un formage, et par l’ajout de dispositifs spéciaux, tels que ceux de raboutage ou d’ancrage (coupleurs). Le marché de la construction définit trois grandes familles d’armatures : les armatures sur catalogue, qui sont fabriquées par les armaturiers pour assurer une fonction déterminée (chaînage, poteau, semelle, linteau…). Elles doivent être validées par un bureau de contrôles techniques. Elles sont présentées dans un catalogue, vendues sur stock et destinées surtout à la maison individuelle ;les armatures sur plans ou “traditionnelles”, qui peuvent être : – “coupées-façonnées” à partir d’éléments fabriqués suivant les plans du client et posées sur chantier (surtout en travaux publics) ; – “coupées-façonnées-assemblées”. Dans ce cas, l’armaturier livre sur chantier des produits tridimensionnels prêts à poser. Ce qui permet, en particulier dans le bâtiment, de gagner en productivité et en qualité de réalisation. les armatures spéciales comprenant des dispositifs spéciaux (en général, des coupleurs) ou encore constituées d’aciers particuliers (galvanisés ou inoxydables). 2 – Comment reconnaître une armature de qualité ? Quels sont les critères déterminants ? Les armatures peuvent être “coupées-façonnées” ou “coupées-façonnées-assemblées”. [©Snaam] Dans les faits, une armature de qualité répond aux exigences implicites et explicites d’un client. Pour rappel, la production d’une armature passe d’abord par les calculs du bureau d’études béton qui fournit un plan établi par logiciel. Le calcul de sections d’acier se faisant en respectant les Eurocodes. Dès réception des plans par l’armaturier, les “décortiqueurs” se chargent de les traduire en éléments fabricables, transportables et permettant une mise en œuvre simple et rapide. Lors de cette étape, il est fondamental pour le bureau d’études béton et le client final de pouvoir s’appuyer sur l’expérience et la technicité de l’armaturier. Ceci, afin de définir ensemble une armature optimisée, conforme et répondant parfaitement aux besoins du chantier. Dans ce cadre, les décortiqueurs peuvent proposer de décomposer les armatures en sous-éléments pour simplifier leur mise en place ou d’ajouter des accessoires de type “boîtes d’attente”, “coupleurs” et “goujons”, afin de faciliter leur utilisation. Dans tous les cas, la décision finale revient au bureau d’études béton. Une armature de qualité doit avant tout être fabriquée avec un acier de qualité. Pour cela, les armaturiers doivent choisir un acier certifié NF Afcab2. Mais de façon volontaire, ils peuvent pousser l’exigence plus loin, en choisissant de manière systématique un acier B 500 B (obligatoire pour les zones soumises à réglementation sismique) et de préférence laminé à chaud, qui offre plus de ductilité qu’un acier laminé à froid. De son côté, la RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. Pour assurer une empreinte carbone la plus basse possible, les armatures doivent être fabriquées à partir d’un acier français et local issu de la filière électrique. De plus, pour participer à la baisse de l’impact carbone, il est préférable de se fournir auprès d’une usine de production d’armatures à proximité du chantier. Ceci, pour optimiser le transport et bénéficier d’une plus grande réactivité de l’armaturier. Dans le même ordre d’idées, la pratique qui consiste à remplacer le diamètre 6 mm par un diamètre 8 mm est à proscrire, puisqu’elle augmente le tonnage d’armatures (jusqu’à + 10 %) et les coûts en proportion. En plus, elle pénalise, de fait, le bilan carbone. 3 – Existe-t-il d’autres agréments ou certifications ? Qu’apportent-ils en plus par rapport à la normalisation ? La RE 2020 est venue apporter une nouvelle exigence, celle des productions bas carbone détaillées par les Fdes. [©Snaam] En France, nous disposons de la certification NF Afcab, qui s’appuie sur un référentiel précis et deux audits par an et par usines. Cette certification permet aux clients de s’assurer du scrupuleux respect de la norme NF A 35-027. Il s’agit d’une certification volontaire, mais qui est exigée dans la plupart des chantiers de génie civil (Fascicule 65). Toutefois, elle reste encore trop peu exigée dans les cahiers des charges des chantiers de bâtiment. Depuis près de 30 ans, une norme européenne pour les aciers pour béton armé est en discussion… En 2005, la norme NF EN 10080 a été publiée, mais n’étant plus harmonisée, elle ne permet pas encore le passage au marquage CE, demandé par le Règlement des produits de la construction. Pour l’heure, les travaux de la Commission européenne de normalisation continuent… 4 – Quelles sont les normes qui régissent les armatures ? Sont-elles d’application obligatoire ? Les armatures sont surtout chapeautées par la norme NF A 35-027 – Armatures, qui regroupe les armatures sur catalogue, les armatures sur plans (dressage, coupe, façonnage, assemblage par soudage) et les armatures spéciales (armatures mettant en œuvre des dispositifs de raboutage ou d’ancrage, des boîtes d’attente, des aciers inoxydables). Les aciers pour la fabrication des armatures sont, eux, définis par différentes normes :   La plus importante est la NF A 35-080–1 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 1 – Barres et couronnes), qui couvre la très grande majorité des aciers utilisés type B 500 A et B 500 B ;Cette norme est complétée par la NF A 35-080-2 – Aciers pour béton armé – Aciers soudables (Partie 2 – Treillis soudés). Il faut optimiser les distances de transport entre le chantier et l’usine pour réduire l’empreinte carbone. [©Snaam] Ces deux normes décrivent notamment les classes techniques des aciers utilisables pour fabriquer des armatures : – B 500 A : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt (allongement sous charge maximale) de 2,5 % mini ; – B 500 B : acier de limite d’élasticité Re ≥ 500 MPa et d’Agt de 5 % mini. Pour d’autres types de produits ou applications particulières, on peut citer les normes : NF A 35-014 – Aciers pour béton armé – Aciers inoxydables soudables – Barres et couronnes ;NF A 35-025 – Aciers pour béton armé – Barres et couronnes pour béton armé galvanisées à chaud ;NF A 35 020 – Dispositifs de raboutage et dispositifs d’ancrage d’aciers pour béton armé à verrous ou à empreintes; Sujet réalisé en collaboration avec le groupe Snaam : Jean-Michel Sohm, conseiller technique de la direction générale, et Marc Abadias, vice-président de l’APA1 et directeur de site. 1Association professionnelle des armaturiers. 2Association française de certification des armatures du béton. A propos de la Snaam Fort de 90 ans d'expérience, le groupe Snaam est le leader français des solutions pour le béton armé. Basé à Lyon, il compte 30 sites de production répartis dans toute la France. Et animés par plus de 1 000 collaborateurs partageant les mêmes valeurs : technicité, proximité, convivialité. Le groupe Snaam s’est donné pour mission d’optimiser la performance de tous les chantiers, du génie civil à la maison individuelle. Ceci, grâce à ses solutions innovantes et son expertise dans la production d’armatures sur mesure ou sur catalogue. Et enfin, grâce à la mise à disposition d’une gamme complète de produits techniques pour les chantiers (boîtes d’attente, de réservation, coupleurs, distanciers, goujons…). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Diagnostic, réparations et prévention

[©CSTB] Edité par le CSTB et l’AQC, “La pathologie des fondations superficielles. Diagnostic, réparations et prévention” fournit les clefs pour identifier, réparer et prévenir les désordres liés aux mouvements des sols. Ces derniers affectant les fondations superficielles. Illustré de plus de 200 schémas et de 400 photos, ce guide très complet propose de revoir les notions fondamentales, telles que le cycle de l’eau, la constitution des sols, les interactions sols-structure… Il permet d’étudier 43 cas réels de désordres survenus à différentes étapes de la construction. Et d’acquérir une méthode de diagnostic pour identifier les facteurs de prédisposition et ceux déclenchant les mouvements des sols. Enfin, il aide à choisir les travaux de reprises graduelles en fonction de l’origine des dommages… A travers de multiples exemples, Alain-Franck Béchade, l’auteur, partage son expérience issue de plus de 250 expertises menées surtout sur des maisons individuelles. En plus des connaissances techniques sur la structure et la géotechnique, il vous sensibilisera à l’impact des facteurs environnementaux (venues d’eaux accidentelles et végétation) sur les constructions. Cet ouvrage est destiné aux constructeurs, aux architectes, aux maîtres d’œuvre, aux maçons, aux experts, aux géotechniciens, aux formateurs. Mais aussi aux propriétaires et futurs propriétaires. Edition : CSTB et AQCAuteur : Alain-Franck BéchadePrix : 70 €TTC Retrouvez le cahier technique ici
Il y a 3 ans et 134 jours

Dossier : Les bétons en travaux souterrains

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©ACPresse] A l’image des autres secteurs de la construction, les travaux souterrains n’échappent pas à l’engouement du bas carbone, de la préservation des ressources et de la recherche d’innovations. La Société du Grand Paris œuvre dans ces directions, incitant même les entreprises à être pro-actives dans ces domaines. Les premiers retours d’expérience sont déjà là, alors même que les travaux se poursuivent sur les autres chantiers. Enfin, la formation n’est pas oubliée, car elle va bien au-delà des chantiers franciliens actuels. Quelques spécialistes se sont mis en ordre de bataille pour apporter les bonnes réponses aux attentes des professionnels. Dossier préparé par Frédéric Gluzicki Mini-sommaire : Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carboneVinci : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris ExpressBekaert : Retour d’expérience du lot 16-1Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétonsAsquapro : Quelques mots sur les bétons projetésPoces : Entre formation académique et expérience terrainGroupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Côte-d’Or : Des résultats qui se fêtent

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Remise d’un diplôme symbolique de Ciments 2170 à BNP Paribas. [©JPS Granulats] Il est des étapes qui se fêtent. Filiale du groupe JPS Granulats, Ciments 2170 a ainsi remis symboliquement un diplôme à BNP Paribas, après avoir économisé 2,7 Mkg de CO2 sur l’année 2021. Fares Hasnaoui, représentant de la banque, a reçu des mains d’Olivier Stocker, gérant de Ciments 2170, le cadeau symbolique du bonus carbone du ciment CEM II 42,5 N CE, en présence de Gilles du Manoir (Vicat) et de Gwendoline Stocker (JPS Granulats). Pour obtenir ce résultat, Olivier Stocker s’est appuyé sur un principe simple. « Dans le béton, c’est le clinker qui est émetteur de CO2, pas l’eau ni les granulats. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bourgogne-Franche-Comté Partant de là, le groupe JPS Granulats a travaillé à faire baisser le taux de clinker dans la formulation globale de ses bétons. L’industriel est donc passé par un mélange, intégrant des fillers calcaires micronisés Adca, pour un taux de substitution de 25 %. Rappelons que JPS Granulats est d’ailleurs à l’origine de la modification du référentiel de certification NF Liants Hydrauliques, ouvrant la voie des usines de mélange en France. « Jusque-là, le concept de béton bas carbone n’était pas facile à vendre aux clients. Mais avec l’arrivée de la RE 2020, les solutions économisant du CO2 deviennent essentielles à la construction. De toutes les manières, notre objectif est à la fois d’augmenter nos volumes de vente, ainsi que le taux de substitution du clinker. » Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Béton Solutions Mobiles : Une table de réunion au top !

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine [©La Fermeture Moderne] « Elle est juste incroyable cette table de réunion. Elle est tellement belle, s’exclame Philippe Tibère-Inglesse, président de Béton Solutions Mobiles. C’est la seconde réalisation de la menuiserie bois S2B et de la métallerie La Fermeture Moderne pour nous. La première table était tout en béton. Mais là, ils se sont surpassés et m’ont fait la surprise de la rendre entièrement connectée grâce à des chargeurs USB. Et le must se trouve sous la table, les pieds en acier reprennent la forme de nos silos à ciment. En plus, à nos couleurs ! » Voilà un chef d’entreprise ravi. Et il n’est pas le seul : « Nous n’avons que des retours super positifs de nos collaborateurs ».  Une table de réunion hors normes Cette table de réunion de 3,60 m de long pour 2,00 m de large a nécessité 420 kg de chêne et 162 kg d’acier. Elle est équipée de 8 chargeurs à induction invisibles, de 20 prises USB et de 4 prises 220 V. « Le cahier des charges était clair. Je voulais un beau chêne pour une belle table avec des pieds métalliques. Et correcte en termes de tarif », précise Philippe Tibère-Inglesse. « Nous connaissons Béton Solutions Mobiles depuis des années, raconte Alexis Brachet, directeur général de La Fermeture Moderne et président de S2B, les deux sociétés faisant partie du groupe Verre Bois Métal. Nous travaillons sur leurs centrales, notamment celles de Gennevilliers. Nous avons bien cerné son président. Il est très corporate, et aime ce qui est de qualité et insolite à la fois. Il aime se démarquer des autres. Pour répondre à son cahier des charges et aller au-delà de ses espérances, nous avons optimiser le budget. Afin de limiter les coûts, nous avons appliqué des processus de Lean Management1 dans cette opération, de la conception à nos ateliers. Ainsi, nous avons pu connecter la table et customiser les pieds qui, en plus d’être esthétiques et surprenants, contiennent des trappes d’accès pour tous les éléments électriques de la table. » 1Chasse au gaspillage par les acteurs d’une organisation dans leurs process. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Coffrages sur mesure : adaptabilité et créativité

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Malgré les tourments créés par les difficultés d’approvisionnement, les fabricants de coffrages sur mesure rivalisent d’adaptabilité et de créativité pour modeler le béton. Aidés en cela par les idées toujours plus originales des architectes et par la technicité sans cesse accrue des bétons. Tour d’horizon des acteurs de ce secteur spécialisé. Agilbois : Entre chantiers et transition douce Agilbois, qui va changer de gérant dans l’année, intervient sur tout le territoire français. [©Agilbois] Dix-sept ans après sa création, Agilbois poursuit sa route et continue d’élargir son horizon. Elle est installée dans le Puy-de-Dôme, à proximité d’une sortie autoroute. Cette situation géographique « nous permet une intervention facile au niveau national, précise Pascal Gilbertas, gérant d’Agilbois. Présents sur les chantiers où la technique, la maîtrise et le savoir-faire prévalent, nous avons au fil du temps créé avec nos clients un réel partenariat de confiance. En 2021, nous avons réalisé une de nos meilleures années avec des chantiers allant de Bordeaux à Genève, de Paris à Porto-Vecchio, en passant par Marseille. » Pour Porto-Vecchio, en Corse, il s’agissait de la construction d’une luxueuse villa à la géométrie complexe. « Nous avons fourni des coffrages et des moules pour la fabrication de tous les voiles, corniches, acrotères et porte-à-faux. Sur ce chantier, la complexité résidait d’abord dans la forme des pièces, mais aussi dans le fait qu’il s’agissait de préfabrication foraine. Nos moules devaient résister dans le temps, en offrant toujours les mêmes qualités mécaniques, géométriques et de finition. » Progressivement, au cours de cette année 2022, Pascal Gilbertas, créateur d’Agilbois, laissera la main à son neveu, Romain Gilbertas. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Essonne : Ecocem ouvre son centre d’innovation

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’équipe “Innovation” d’Ecocem compte 24 personnes dédiées à la R&D et effectue des essais à l’échelle industrielle en collaboration avec des partenaires et des universités. [©Ecocem] Fournisseur européen de solutions cimentaires à faible teneur en carbone, Ecocem vient d’ouvrir son Centre pour l’innovation, à Champlan, dans le Sud de Paris. Baptisé “Centre d’excellence”, le lieu a pour objectifs d’accélérer le développement de nouvelles technologies et de nouveaux produits. Ceux-ci aideront les industries du ciment et de la construction à décarboniser plus rapidement leurs productions. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Le Centre d’excellence permettra à l’équipe “Innovation” du groupe Ecocem de se concentrer sur le test, l’évaluation et l’amélioration de ses nouvelles solutions. Composée de 24 personnes dédiées à la R&D, cette équipe effectuera des essais en grandeur réelle, en collaboration avec des partenaires industriels et des universités, dont celles de Paris-Saclay et de Toulouse. « Ecocem s’engage en faveur d’une décarbonatation profonde et rapide de l’industrie mondiale du ciment. C’est essentiel pour la planète et les générations futures. Et cela peut être réalisé par l’innovation et la technologie », déclare Laurent Frouin, directeur de l’innovation d’Ecocem. Et de conclure : « Les industries du ciment et de la construction développent et déploient une série de technologies visant à réduire les émissions de carbone. Ecocem et son nouveau Centre d’excellence ajouteront une dimension supplémentaire à leurs efforts ». Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Constantin Brodzki : Le “style CBR”, moderne et brutaliste

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Constantin Brodzki (1924-2021) devant l’immeuble CBR, en Belgique. [©Merlin Meurisse] Au début des années 1970, l’architecte polono-belge Constantin Brodzki (1924-2021) dessine et conçoit le siège social du cimentier, CBR, sis au 185 de la chaussée de la Hulpe, à Watermael-Boitsfort, en Belgique. « Je voulais exprimer la liberté du béton. Et la courbe m’apparut être idéale pour cela », indiquait l’architecte à l’époque. Constantin Brodzki est surtout connu pour avoir marqué Bruxelles de son “style CBR”, du nom de cette réalisation moderne emblématique. Avec ce bâtiment, il a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge, et même internationale. En effet, en 1980, le siège social de CBR a été inclus par le Museum of Modern Art (MoMa) de New York comme ouvrage de référence. Ceci, dans l’exposition “Transformation in Modern Architecture” (Transformations dans l’architecture moderne). 
Le catalogue le qualifie alors « d’étape significative dans le développement du Modernisme dans le monde ». Son parcours De père polonais et de mère belge, Constantin Brodzki s’est installé en Belgique peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Jeune diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’architecture et des arts de La Cambre, il s’inspire de son stage qu’il a effectué à New-York chez Harrison & Abramovitz pour la construction du siège social de l’ONU. Ainsi, il a conçu quelques perles architecturales modernistes, fonctionnalistes et brutalistes en Belgique. Et particulièrement, à Bruxelles et sa banlieue : les bâtiments Swift, le deuxième en association avec l’architecte Ricardo Bofill, ou l’immeuble Generali. Le siège social du cimentier, CBR. Ce bâtiment a sans doute écrit une page de l’histoire de l’architecture belge. [©Merlin Meurisse]Vue de l’extérieur du CBR. [©Generali]Façade du CBR aux connotations très années 1970. [©Archive Alec Brodzki] Il admirait l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959), l’un des fondateurs de l’architecture moderne. Mais aussi Ludwig Mies van der Rohe (1886-1959), maître du Bauhaus. « A la fin de sa carrière, étant rattrapé par la vague post-moderniste, ses références vont à Paul Bonatz (1877 – 1956), qui a construit le Kunstmuseum de Bâle, en Suisse ou la gare de Stuttgart, en Allemagne, dévoile Alexandre Brodzki, fils de Constantin et architecte lui aussi. Cet architecte allemand prônait une architecture un peu néoclassique, avec un mélange d’éléments modernistes et historiques. Par la suite, c’est devenu Philip Johnson (1906-2005), surtout pour l’architecture qu’il a pu faire à la fin de sa vie. Il est alors rentré dans une période “d’Heroic Fantasy”, comme la décrivait lui-même mon père. » La courbe apprivoise le béton Dans les années 1970, Constantin Brodzki a fait évoluer la réflexion sur le béton. C’est ce qu’il expliquait encore récemment lors d’un entretien avec la Fédération du béton belge : « On oublie trop vite que le béton n’est pas un matériau dur, il est d’abord liquide. En mettant l’accent sur cette fluidité, j’ai changé la façon, dont nous regardons le béton. A travers cette vision, j’ai fait comprendre que les éléments en béton ne doivent pas nécessairement avoir une forme droite ». Constantin Brodzki à l’intérieur du CBR, réalisation moderniste et brutaliste de cet architecte polono-belge. [©Archive Alec Brodzki]A l’origine siège du cimentier CBR, les locaux furent vendus et transformés plusieurs fois[. ©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki]Intérieur du CBR. [©Archive Alec Brodzki] Par ailleurs, Constantin Brodzki est très tôt fasciné par l’industrialisation. Lorsqu’il conçoit le siège social de CBR, il est à la recherche d’une méthodologie pour construire un bâtiment qui pourrait être préfabriqué sur une base industrielle. Pendant sept ans, il travaille avec le cimentier sur une technique permettant de réaliser des panneaux de béton préfabriqués aux formes fluides. L’ensemble de l’usine CBR (le site actuel de l’industriel du béton Ergon, à Lier) est mis à sa disposition pour la mise en place de son concept. Il réalise d’abord deux petits “bâtiments tests” en béton avant de commencer la grande structure. Et cela donnera le bâtiment que l’on connaît avec ses fenêtres arrondies, de type alvéoles. Une première à l’époque. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Groupe BMS : « Nous restons centrés sur les travaux souterrains et les fondations »

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Depuis quatre ans, Jean de Saint-Julien est le président de l’entreprise BMS. [©ACPresse] Pourquoi avoir voulu reprendre l’entreprise BMS ? Jean de Saint-Julien : J’ai toujours eu un côté entrepreneurial. Aussi, reprendre une entreprise était dans la logique des choses, mais à condition de continuer à évoluer dans le secteur des travaux souterrains et des fondations. Ce sont des métiers que je connais bien, héritage de ma vie professionnelle passée et dans lesquels je reste crédible. J’ai rencontré Christian Mallet, l’ancien dirigeant de BMS, à l’occasion d’une Bauma, à Munich. Les choses sont allées assez vite après… Où en est BMS depuis sa reprise en 2017 ? L’entreprise a poursuivi l’essor de ses activités historiques de forage, d’injection, de pompage des bétons et de travaux souterrains. Ainsi, le chiffre d’affaires de 12,5 M€, envisagé pour l’année 2021, a été atteint, porté par la croissance de la location, de la maintenance et des pièces de rechange. Lancée en 2019, l’agence de Toulouse a atteint son rythme de croisière. Quant à la nouvelle filiale NFM Engineering, elle a été créée en 2020 à partir du bureau d’études du constructeur de tunneliers NFM. Elle ne constitue, pour l’heure, qu’une activité de type start-up. Mais le potentiel est important, car nous avons aussi repris le catalogue des 120 tunneliers construits par la marque. Ainsi, nous sommes tout à fait prêts à relancer une production, sous réserve d’être soutenus par un partenaire financier et industriel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Eqiom : Les Ardoines se parent de beaux bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La gare des Ardoines, à Vitry-sur-Seine fait la part belle au béton architectonique. [©Gérard Rollando/Eqiom] Bien que les lots T2A et T2B de la ligne 15 du Grand Paris Express soient réalisés par des groupements d’entreprises distincts, ils ont un point en commun. Tous deux profitent du même fournisseur de bétons. En l’occurrence Eqiom. Mais l’industriel n’est pas seul dans cette aventure, s’étant associé à Lafarge et à la Société Francilienne de Béton (SFB, groupe Nivet). Toutefois, il est le mandataire de l’opération. « Ces deux lots nécessitent un total de 760 000 m3 de bétons, à livrer sur des chantiers répartis sur près de 14 km entre Villejuif et Champigny-sur-Marne, au Sud-Ouest de Paris », résume Fateh Kichah, responsable coordination grands chantiers d’Eqiom. Et de poursuivre : « Au total, nous avons mobilisé neuf unités de production ». Dans le détail, Eqiom a dédié ses centrales d’Alfortville et de Lagny-sur-Marne. Lafarge a mis à disposition son installation de Bercy et une unité mobile à Villiers-sur-Marne. Quant à SFB, il a réservé ses deux unités de Valenton et celle de Bonneuil. A quoi s’est ajoutée une centrale mobile installée sur le site des Ardoines, à Vitry-sur-Seine et une autre, à Villiers-sur-Marne.  Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Delorenzo BTP : Entre ingénierie, préfabrication et BPE

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Michel Caubet, directeur général du groupe Delorenzo BTP. [©Delorenzo BTP] A la base, Delorenzo BTP s’est spécialisée dans la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. D’année en année, la société implantée en Nouvelle-Aquitaine évolue pour devenir un groupe et se diversifie avec de nouvelles activités complémentaires. Sous la houlette de Michel Caubet, le directeur général, trois entités viennent de voir le jour. Le groupe s’attaque aussi à d’autres secteurs d’activité, et réalise des lotissements ou encore des centres commerciaux. Et ce, principalement auprès de promoteurs privés. Leur point de convergence : le béton. « Nous faisions beaucoup de plans ou de contrôles pour nos confrères. Nous avons donc décidé d’intégrer un bureau d’études structure béton qui s’appelle IMC1. » Cette création n’est qu’une première étape. « Il y a quatre ans, nous nous sommes retrouvés orphelins de préfabricant, lorsque notre sous-traitant s’est fait racheter… Après un appel d’offres réalisé dans la région, qui s’est avéré peu concluant, nous avons décidé de nous lancer directement dans l’industrie du béton. » Ainsi, avec l’arrivée de son fils Florian Caubet, le projet “préfa” a pu prendre forme. « Le 26 mars 2019, nous avons obtenu le permis de construction à Samazan, entre Bordeaux et Agen, pour l’érection de deux halls d’usine de 6600 m2 et des bureaux. » Mais, à ce moment-là, les banques n’ont pas suivi. C’est finalement début 2021, que le budget définitif sera validé et les halls de production comptent désormais 4 030 m2. Au total, 7,35 M€ d’investissements sont nécessaires pour la création de deux nouvelles activités : Préfa 2 Gascogne et Bétons 2 l’Avance. Cette dernière sera consacrée au BPE. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Asquapro : Quelques mots sur les bétons projetés

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La plupart des ouvrages annexes des chantiers du Grand Paris Express font appel aux bétons projetés pour assurer la mise en sécurité initiale. [©ACPresse] Sur les quelque 200 km de lignes nouvelles que représentent les travaux du Grand Paris Express, près de 95 % sont construites en souterrain. Seules, quelques sections (en particulier le lot 18-2, entre Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin, au Sud de Paris) sont réalisées en aérien… La totalité des tunnels est percée aux tunneliers et habillée de voussoirs en béton armé ou fibré. Toutefois, les techniques plus classiques restent d’actualité sur les “ouvrages annexes”. « On parle des rameaux secondaires, des galeries de connexions entre les tunnels et les puits de ventilation… », indique Christian Lafond, membre d’Asquapro1 et chargé de projets souterrains France de Sika. En général, ces ouvrages sont creusés en méthode traditionnelle et immédiatement renforcés par projection de béton. Complété par la pose de cintres de soutènement, ce traitement permet une mise en sécurité de la zone, ce qui autorise les compagnons à continuer d’y travailler. Les chantiers du Grand Paris Express ne révolutionnent pas la projection du béton. Encore une fois, on reste dans le classique. Ainsi, 90 % des opérations se font par voie mouillée. D’autant plus que les recommandations de la Caisse régionale de l’assurance maladie préconisent d’éviter la voie sèche en milieux confinés. A vrai dire, cette technique est réservée pour les cycles nécessitant 1 à 2 m3 au maximum. « Nettoyer un atelier de projection en voie mouillée nécessite 2 h de travail, d’où le choix de la voie sèche pour les petits volumes et les interventions ponctuelles », reprend Christian Lafond. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne