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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 3 ans et 134 jours

Calvados : Compétences élargies

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La toute nouvelle toupie Liebherr sur porteur Mercedes-Benz aux couleurs de la Société Brettevillaise de Valorisation. [©Mercedes-Benz] A Bretteville-sur-Laize est installée une famille de passionnés. Tout a commencé en 2002, lorsque Pierre Bihel a créé la SBTP dans la banlieue de Caen. Cette entreprise est spécialisée dans les travaux publics et la démolition, exerçant son activité dans la majeure partie de la Normandie. Près de 14 ans plus tard, en 2016, il était temps pour Pierre Bihel de prendre sa retraite, passant ainsi le relai à ses fils Pierre-Vincent et Sébastien. Les deux nouveaux dirigeants ont très vite élargi les compétences du groupe naissant, en fondant, dès 2018, la Société Brettevillaise de Valorisation (SBV). Sa mission : s’engager à récupérer et valoriser les résidus des chantiers de la région caennaise, pour les transformer en bétons, en blocs et en dalles. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Normandie Pour assurer leur activité, les frères Bihel emploient quelque 45 personnes et utilisent une dizaine de poids lourds. « Nous renouvelons notre parc tous les quatre ans, explique Pierre-Vincent Bihel. La marque Mercedes-Benz est arrivée chez nous il y a un an environ. » Renouvellement du parc tous les 4 ans Ceci, avec quatre véhicules aux couleurs des sociétés SBTP et SBV, bien visibles sur leurs pare-chocs  : l’orange pour la première et le vert pour seconde. Une teinte en adéquation avec ses valeurs “environnementales”. Ainsi, côté SBTP, deux tracteurs Actros 5 type1853, dont un avec le système Hydraulic Auxiliary Drive, trônent au milieu du parc de l’entreprise. Côté SBV, le choix s’est porté sur un porteur Arocs 4 de type 3245, en version 8 x 4, carrossé en benne et surtout un Arocs 5 type 3240, toujours en 8 x 4, équipé d’une toupie à béton Liebherr. Ces matériels roulants sont toujours impeccables, la propreté faisant partie de l’ADN du groupe. Leur entretien n’est pas laissé non plus au hasard, assuré par la société Gorrias, distributeur de la marque Mercedes-Benz. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Saint-Gobain Nova : Répondre aux besoins du groupe

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe de Saint-Gobain. [©Saint-Gobain] Créé il y a une quinzaine d’années, Saint-Gobain Nova a réellement accéléré son activité en 2019. L’entité compte 13 collaborateurs, menés par Minas Apelian et dédiés à la structuration de partenariats avec les start-up. En effet, Saint-Gobain Nova sert de passerelle entre des jeunes pousses innovantes et les différentes filiales du groupe. Près de 150 partenariats ont déjà été noués. Présente en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, l’entreprise propose une couverture géographique décentralisée à l’image du groupe. « Nous évaluons les différents besoins selon les spécificités des régions, explique Claude-Sébastien Lerbourg, directeur des partenariats externes en Europe. Nous cadrons aussi nos axes de recherches en fonction des tendances du marché et répondons à une demande ou bien nous proposons des innovations. » Saint-Gobain Nova s’intéresse aux start-up déjà structurées qui testent leur solution ou qui débutent la phase d’industrialisation. De grandes tendances et des besoins spécifiques Logo Saint-Gobain Nova. [©Saint-Gobain] « La fenêtre de tir n’est pas très large. Si nous pouvons investir entre 50 000 € et 2 ou 3 M€, l’aspect financier n’est pas une fin en soi. Nous sommes surtout un “outil” stratégique et agile pour générer plus de partenariats avec des start-up. » De plus, à travers cette entreprise, Saint-Gobain cherche à valoriser l’entrepreneuriat au sein même de ses collaborateurs avec le programme InPulse. Ce dernier aide les employés à développer un business qui s’ancre dans les intérêts du groupe. Saint-Gobain Nova passe aussi par des fonds d’investissement spécialisés dans le domaine. En termes de tendances, Saint-Gobain Nova suit de nombreuses grandes thématiques. Parmi lesquelles, l’économie circulaire, la performance des bâtiments, la durabilité, le confort. Mais aussi, la productivité dans la construction, la robotique sur chantier ou encore la préfabrication et la digitalisation des métiers. Plus qu’un investissement financier « Il y a des spécificités par pays. En Europe par exemple, la France dispose d’un maillage très fort avec son activité distribution. Nous allons plus avoir de remontées de problématiques dans ce sens-là. En Allemagne, les tendances métiers ne sont pas les mêmes et dans les Pays nordiques ou au Royaume-Uni, nous remarquons un plus grand développement de start-up autour de la fabrication hors site. » Parmi les derniers investissements (plus de 10 start-up ont été repérées en 2021), Saint-Gobain Nova s’est intéressée au Britannique AMT. « Cette start-up a développé une solution pour rectifier et automatiser les finitions des objets imprimés en 3D. » L’entreprise compte aussi des acteurs comme EcoDrop, développeur français d’une application de collecte de déchets de construction, ou encore Unity Home, spécialisée dans la construction hors site flexible avec conception numérique. Sivagami Casimir Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Rhône : Réorganisation locale chez Demathieu Bard

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Demathieu Bard rebaptise sa filiale BLB Constructions. [©Demathieu Bard] Demathieu Bard a entamé une démarche d’uniformisation de ses entités et filiales. Le groupe a ainsi rebaptisé sa filiale BLB Constructions. Une société implantée à Lyon depuis 35 ans et reprise en 2005. Forte des compétences de ses 150 collaborateurs, elle devient ainsi Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est. Réaffirmant ainsi son lien avec le groupe de construction. Les différentes expertises en conception-réalisation, entreprise générale, gros œuvre et offres globales lui ont permis d’atteindre un niveau d’activité important en réalisations neuves comme en rénovations. Pour les stratèges du groupe, cette dénomination met en valeur ses savoir-faire dans les métiers du bâtiment, son attachement et son rayonnement dans la région Auvergne – Rhône-Alpes, et au-delà. L’ex-BLB Constructions a livré, entre autres, la plate-forme photonique du CEA de Grenoble, qui a reçu, en mai 2019, le Prix national de l’innovation, lors du trophée des Clefs d’or EGF-BTP. Et livrera, en 2022, le Centre international de recherche sur le cancer, à Lyon. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Depuis le 6 décembre dernier, Demathieu Bard a concrétisé sa démarche d’uniformisation, en réunissant les entités régionales de ses activités “Infrastructures – Génie civil”, “Bâtiment” et “Immobilier” dans le nouvel immeuble de bureaux que le groupe vient d’achever à Villeurbanne. Ainsi, ce dernier regroupe Demathieu Bard Construction Infrastructures – Génie Civil agence Sud-Est, Demathieu Bard Bâtiment Sud-Est, Demathieu Bard Immobilier agence Sud-Est, ainsi que la filiale d’ingénierie Chovet DB2i. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Rhône : Alphi sur la tour To-Lyon

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Alphi a fourni un large panel d’équipements de coffrage pour la construction de la tour To-Lyon. [©Alphi] Imaginée par l’architecte Dominique Perrault, la tour To-Lyon a été pensée comme un symbole de la mixité urbaine, en phase avec la transformation du quartier de la Part-Dieu. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Vinci Immobilier, ce projet mixte comprend un immeuble de grande hauteur de 170 m, composé de 66 000 m2 de bureaux. Et un hôtel 4* de nouvelle génération de 168 chambres, appuyant ainsi l’attractivité économique et touristique de Lyon. Mais aussi des commerces en pied d’immeuble pour animer le quartier et s’adapter aux différents usagers. Et enfin, une place basse, qui propose une galerie commerciale, directement connectée à la gare de La Part-Dieu. Cette même place basse a été pensée pour accueillir tout type de mobilités (parking voitures, vélos, dépose-minute…). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes La conception de cet ouvrage de 43 étages intègre une démarche environnementale et propose une performance énergétique de haute qualité. Sa façade plissée créera reliefs et profondeur. Et deviendra le prochain grand symbole architectural du paysage lyonnais. Pour réaliser ces travaux, Vinci Construction France a en particulier opté pour les équipements issus de l’offre Alphi. Au programme :  coffrages TopDalle Eco et VerticAL, étaiements TourEchaf et poutrelles AL100. De quoi permettre la réalisation les clavetages des poutres préfabriquées, la réalisation des poutres en place et le coulage des quelque 60 000 m2 de planchers béton. A noter aussi l’utilisation de 1 200 m2 du tout nouveau coffrage de dalles par panneaux proposé par Alphi : le système HorizontAL. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Poces, entre formation académique et expérience terrain

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Stéphane Bertheaux Virgili, chef de projet au Poces : « Nous voulons aller plus loin et proposer des offres certifiantes ». [©ACPresse] La Meuse est avant tout un territoire ayant un important historique minier. Et c’est pour pérenniser cet héritage qu’est né, en 2017, le Pôle de compétences en environnement souterrain (Poces), de la volonté des acteurs locaux, des grandes écoles de Lorraine et des industriels. « Le Poces est accompagné par le Groupement d’intérêt public ou Gip Objectif Meuse. Il bénéficie de l’éco-système  de l’Ecole des mines de Nancy et de l’Ecole nationale de géologie », explique Stéphane Bertheaux Virgili, chef de projet au Poces. Et de poursuivre : « Le projet du territoire était de développer un pôle de compétences pour répondre aux besoins de la profession en matière de formation ». L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) s’inscrit aussi sur ce territoire et contribue au fonctionnement du Poces, via la mise à disposition de ses infrastructures. Des offres de formations certifiantes en préparation Ainsi, le Poces est avant tout une entité de formation, qui propose l’intervention d’enseignants chercheurs des écoles partenaires, en complément d’experts des milieux souterrains. La formation a lieu sur le site d’Ecurey en Meuse. Quant aux travaux pratiques, ils ont souvent lieu à 500 m sous terre, au cœur du laboratoire souterrain de l’Andra de Bure. Commune située à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne. « Beaucoup d’entreprises s’adressent à nous dans le but de faire évoluer les compétences de leur personnel. D’autant que nos formations sont qualifiantes, reprend Stéphane Bertheaux Virgili. Toutefois, nous voulons aller plus loin et proposer des offres certifiantes. » Le dossier est en cours d’instruction auprès de France Compétences. C’est dans le cadre de l’approche formation innovante qu’est né Virtual Poces. En effet, il est compliqué de réaliser des travaux pratiques sans risques en travaux souterrains. « Virtual Poces est le chaînon qui manquait entre la formation académique et l’expérience terrain. » L’outil a vocation à sensibiliser aux risques et à la sécurité des personnes intervenant en travaux souterrains. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Vaucluse : Avignon choisit KP1 pour son second parc relais

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Opération de pose de poutres sur le parc relais de Saint-Chamand, en Avignon. [©ACPresse] Le Grand Avignon poursuit le développement de son réseau de transport en commun, pour « apaiser le centre-ville, comme le précise Daniel Bellegarde, vice-président du Grand Avignon, en charge de la mobilité. L’idée est de laisser sa voiture à un terminus et de basculer sur le bus ou le tramway pour ses déplacements urbains ». Pour ce faire, les travaux du futur parc relais du quartier de Saint-Chamand sont en cours. « C’est le second sur les cinq programmés. Il sera le seul en superstructure. » L’ouvrage s’inscrit sur une parcelle contrainte de 5 655 m2, l’occupant presque en totalité, obligeant une organisation particulière du chantier. Très vite, maîtrise d’ouvrage, architecte (Jean-Paul Cassulo) et entreprise générale (NéoTravaux) ont pris le parti d’une structure réalisée en béton préfabriqué. Un défi relevé par KP1 Bâtiments, avec un argument de poids : son usine de Pujaut, située à moins de 15 km du chantier. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Provence-Alpes-Côte d’Azur Le programme était chargé. A commencer par 76 poteaux de 6 et 10 m de haut, agrémentés de nombreux corbeaux (jusqu’à 20) pour permettre la reprise des planchers. A cela s’ajoutaient 255 poutres en béton précontraint, de 16 m de portée au maximum, et des poutres garde-corps en “L”, soit une longueur cumulée de 1 833 m. Quelque 500 dalles alvéolaires, elles aussi précontraintes, de 16 m de portée pour des épaisseurs de 32 et 36 cm, complétaient le tableau. De quoi permettre la construction d’un parking aérien capable d’accueillir près de 360 voitures sur 6 demi-niveaux. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Société du Grand Paris : Entre innovation et bas carbone

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Huyghues-Beaufond, responsable de l’unité “Infrastructures et méthodes constructives (IMC)” de la Société du Grand Paris et Baïla Deme, référent technique transverse et spécialiste des bétons, au sein de l’unité IMC. [©Société du Grand Paris/©ACPresse ] Faire en sorte que le langage technique propre aux chantiers de travaux souterrains soit compréhensible de tous constitue la mission première de l’entité “Infrastructures et méthodes constructives (IMC)” de la Société du Grand Paris. A sa tête, Thierry Huyghues-Beaufond, qui dirige une grosse dizaine d’ingénieurs, dont Baïla Deme, référent techniques transverses et spécialiste des bétons. Bien entendu, l’IMC profite des compétences d’experts extérieurs indépendants et autres assistances aux maîtres d’ouvrage. « L’IMC vient challenger les solutions techniques des maîtres d’œuvre, tant en phase de conception qu’à l’étape de la réalisation. Ceci, pour garantir que le maître d’ouvrage ait toutes les clefs pour bien choisir la bonne solution », détaille Thierry Huyghues-Beaufond. Ainsi, côté bétons, l’entité s’appuie sur un cahier des clauses techniques particulières appelé Livret 10. Un ouvrage initié par les maîtres d’œuvre des travaux, ce qui est logique, car les connaissances initiales se situent à leur niveau. Un béton qui coche toutes les cases « En fait, le Livret 10 est décliné en 3 ouvrages complémentaires. Le premier est consacré à l’approche prescriptive des bétons. Il a évolué au fil du temps, explique Baïla Deme. Le deuxième est dédié à l’approche performantielle. Quant au dernier, identifié Livret 10a, il se focalise sur les voussoirs en béton fibré. » L’IMC intègre ces 3 livrets dans tous les marchés que passe la Société du Grand Paris. Avec un leitmotiv toujours plus affirmé vers les bétons innovants et les solutions bas carbone. « Nous poussons dans ces deux directions, d’autant qu’il y a une clause de performance environnementale sur chacun des marchés », reprend Thierry Huyghues-Beaufond. Et de compléter : « Il y a même une prime à l’innovation sur les marchés déjà actifs ». Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Ille-et-Vilaine : Lafarge Ciments développe son réseau en régions

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le groupe BHR vient d’intégrer le réseau Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments. [©BHR] L’offre Galaxim Béton Planet de Lafarge Ciments s’articule en particulier autour des ciments à l’empreinte carbone réduite EcoPlanet. Mais surtout d’une ingénierie de formulation des bétons et du bénéfice d’une marque commerciale forte. Ceci, pour répondre aussi bien aux contraintes constructives qu’aux nouvelles exigences de la RE 2020. Cette offre est aujourd’hui proposée aux acteurs indépendants du béton prêt à l’emploi. « Accompagner les producteurs de BPE est un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière, explique Lafarge Ciments. Bénéficier d’une offre Galaxim Béton Planet est un levier de développement pour devenir un acteur de la construction responsable, apte à proposer toute une gamme de solutions, notamment bas carbone. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Bretagne Ainsi, Galaxim Béton Planet propose des formulations béton transparentes, en affichant une note de performance environnementale. Cette dernière prend en compte le poids carbone du ciment utilisé, allant de – 20 % à plus de – 70 % de réduction, et le pourcentage de matériaux recyclés. Durant l’année 2021, plusieurs grands noms du BPE régional ont choisi d’adopter cette offre. A commencer par le groupe BHR, implanté en Bretagne et dans les Pays de la Loire. « L’accompagnement proposé nous a permis de constituer une gamme de bétons éco-responsables qui répond aux exigences de RE 2020, avec une marque à la clef pour mieux faire connaître ce nouveau savoir-faire », explique Philippe Hamard, président de BHR. Le groupe Daniel, en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, l’industriel Michel, dans le Haut-Rhin, et Sagra Bétons, en Auvergne – Rhône-Alpes, ont aussi signé ce partenariat avec Lafarge Ciments. D’autres devraient rejoindre très vite ce quatuor, le réseau Galaxim Béton Planet étant appelé à se développer sur le territoire. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

La Manufacture du Béton : Le raffinement à l’état brut

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98 Table « Trèfle ». Contraste entre la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Béton blanc fibré ultra performant. Design Malherbe Paris. [©La Manufacture du béton] « A partir d’une matière brute, le béton, notre travail consiste à créer des éléments de design, aux formes inattendues et raffinées », annonce d’emblée Arnaud Deverre, co-fondateur de La Manufacture du Béton. Avec son associé, Antoine Courtiol, le Monsieur Béton de l’entreprise, ils ont fixé la barre haute. Ils se sont spécialisés dans les meubles “compliqués”, haut de gamme, coulés en une seule pièce, aux formes épurées et élégantes. Leur béton n’est autre qu’un Bfup de formulation maison, mis au point dans leur atelier de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. « La compacité de ce béton confère à nos produits une qualité de parement exceptionnelle, permettant toutes les extravagances de textures : béton mat, brillant, “fondu”, aspect bois, cuir, ardoise, peau de serpent ou carapace de tortue, bullé, lisse soyeux, avec inclusions… C’est aussi un atout supplémentaire pour la pérennité des créations en extérieur. » Le Bfup sans limites De plus, les caractéristiques mécaniques du Bfup sont 3 à 5 fois supérieures à celles d’un béton traditionnel. Elles permettent de concevoir des structures minces (jusqu’à 10 mm) et de fabriquer meubles, objets de décoration et éléments structurels “poids plume”. Table basse « O² », simple et brute. Design Antoine Courtiol. [©La Manufacture du béton] Sophistiqué, brut et industriel, le béton, tout comme les éléments de décoration, sont uniques. « Ce que nous inspire le béton ? Un défi technique intéressant, la création de porte-à-faux par exemple, qui tiennent bizarrement. Pour cela, nous inventons un mouvement et une dynamique. Nous générons une identité graphique. Le contraste entre le matériau et le résultat doit surprendre et éveiller la curiosité. Surtout, séduire celui qui regarde », explique Arnaud Deverre. Et de poursuivre : « Le béton n’a de limites que celles de l’imagination. Il joue la carte de l’innovation et du design. Matériau vivant, il permet de réaliser une large palette de surfaces ». Ainsi, le piètement et le plateau à trois pétales de la table basse “Clover” sont coulés ensemble.Les inserts en laiton viennent sublimer les pétales, et apportent délicatesse et raffinement à cet imposant meuble. Le dessin de la table “Nervure” reprend, elle, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou celles constituant les ailes d’un avion. Ainsi naît le contraste entre le dessin aérien et le matériau brut. Fabrication de ses propres moules De son côté, la table “Trèfle” met en exergue la rigidité du béton et la douceur de la courbe. Elle est moulée en un seul bloc, au drapé parfait. Aux formes florales et lisses. Elle peut être réalisée en plusieurs couleurs différentes et en plusieurs finitions. Ou bien encore, la table “Fragment Béton” s’inspire des tableaux de Mostapha El Oulhani. Le plateau est constitué de strates de bétons de teintes variées, créant un zoom dans un fragment de zellige. Une mosaïque dont les éléments, appelés “tesselles”, sont des morceaux de carreaux de faïence colorés, qui sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage géométrique. Là, ce sont des morceaux de béton… Arnaud Deverre, fondateur et co-associé à La Manufacture du béton. [©La Manufacture du béton] Table « Nervure ». Le dessin reprend, de façon stylisée, celui des nervures d’une feuille ou des nervures constituant les ailes d’avion. Les techniques de moulage employées et le type de bétons utilisé permettent la réalisation de cette structure en nid d’abeille qui confère à la table sa solidité, malgré la finesse des parois en béton. Design Marco Marino. [©La Manufacture du béton] Simple, épurée, une merveille. [©La Manufacture du béton] Bois et béton pour une parfaite harmonie. [©La Manufacture du béton] « Nous réalisons nous-mêmes les pièces moulées. Dans un premier temps, un soin particulier est apporté à la conception et à la fabrication des moules, qui sont fabriqués dans notre atelier de menuiserie. Cette étape est primordiale : dimensions précises, montages soignés, qualités de surfaces du moule et choix des matériaux utilisés. Autant de détails qui participent à la qualité du meuble à venir. » Après démoulage, chaque pièce de béton est finie à la main : ponçage et lustrage des arrêtes. « C’est cette dernière opération qui permet l’harmonie des lignes et la douceur du toucher. Enfin, nous réalisons la patine sur le béton, qui a pour fonction de le protéger contre les tâches. Nous en proposons trois, faites à la main. C’est la dernière touche qui fait du meuble une pièce unique », conclut Arnaud Deverre. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 98
Il y a 3 ans et 134 jours

Haute-Savoie : R-Technologies se lance dans le béton de bois

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine R-Technologies va lancer la production industrielle de murs en béton de bois. [©CCB-Greentech] Le bâtiment vient d’être acquis : 12 000 m2 couverts, sis à Viry, à quelques kilomètres de l’usine Préfa du Léman, et tout près de Genève. Ne reste plus qu’à mettre en place l’ensemble du process industriel pour pouvoir lancer la préfabrication d’éléments en béton de bois. L’aventure a débuté en 2017, avec la création de la société R-Technologies, par Paul Cheminal, déjà à la tête de Préfa du Léman… « Nous allons installer un carrousel de préfabrication pour pouvoir assurer, dès 2023, la production de murs pleins en béton de bois. Aujourd’hui, nous réalisons des éléments en petites séries, de façon manuelle, pour bien caler le process de production et pour commencer à faire connaître ce système. » C’est ainsi que 34 villas ont pu être construites dans le secteur de Saint-Etienne. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes R-Technologies exploite sous licence le brevet développé par CCB Greentech autour du béton de bois et dont le nom est TimberRoc. « CCB Greentech assure la production des copeaux de bois issus de forêts françaises labellisées PEFC. Ceux-ci sont additivés pour permettre leur utilisation comme granulats pour la production du béton. » Résultat : un matériau composite présentant un bilan carbone compris entre – 40 et – 70 kgéqCO2/m2 selon le principe constructif choisi. Les panneaux en béton de bois ainsi préfabriqués permettent la construction de maisons individuelles et de petits collectifs. « Jusqu’à R + 7, précise Cédric Longin, président de CCB Greentech. Bien entendu, s’appuyant sur une ossature de type “poteaux-poutres en béton ou en bois”. » De quoi permettre une belle décarbonation du secteur du bâtiment. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Fortera : « La vatérite peut devenir un substiut au clinker »

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Thierry Legrand, président de Fortera Europe. [©Fortera] Fortera s’implante en Europe. Mais qui est Fortera ? Fortera est une start-up californienne fondée en 2019. Elle a vocation à proposer une solution destinée à décarboner le secteur cimentier. L’idée n’est pas d’inventer quelque chose en rupture avec les technologies actuelles, mais d’offrir une réponse qui puisse s’appliquer à l’existant, tout en l’améliorant. Ainsi, Fortera reprend une technologie déjà utilisée entre 2007 et 2014, sous la marque Calera. Toutefois, à l’époque, cette solution ne correspondait pas aux attentes du marché de l’époque. Sans doute arrivait-elle trop tôt et voulait se substituer en totalité à ce qui était en place… En quoi consiste la technologie proposée par Fortera ? Tout d’abord, Fortera se positionne comme un acteur de la décarbonation de la construction. Ceci, en proposant un carbonate de calcium réactif, qu’on appelle RCC. Dans la nature, le carbonate de calcium existe sous trois formes cristallines : l’aragonite, la calcite et la vatérite, plus rare, car métastable1. Mais c’est cette forme qui nous intéresse. L’idée est donc de prendre du calcaire de type “calcite” pour le transformer en vatérite par un processus de précipitation. Pour ce faire, le calcaire est chauffé, opération qui donne naissance à de la chaux et du dioxyde de carbone. Ce dernier est récupéré et réintroduit dans un solvant particulier, dans lequel la chaux obtenue a été préalablement dissoute. Cette combinaison permet au dioxyde de carbone de se réminéraliser sous la forme de sphères très fines de vatérite. Ne reste plus qu’à déshydrater la solution pour rendre ce carbonate de calcium particulier réactif. Dans la nouvelle approche engagée par Fortera, le produit devient un additif potentiel pour des ciments de type CEM I. Le RCC peut donc être utilisé en mélange, comme substitut du clinker, dans les ciments binaires ou ternaires. Mais il peut aussi être employé seul, pour créer un ciment sans clinker, ce qui fait la force du produit. Suivant cette démarche, nous sommes en mesure de nous inscrire dans les habitudes de production des ciments, mais aussi de formulation et de mise en œuvre des bétons. Lire aussi : Thierry Legrand devient le président Europe de Fortera Cette technologie est-elle adaptable sur les fours de cimenteries traditionnelles ? Nous avons deux options possibles. Soit utiliser un four de cimenterie existant pour permettre la production du RCC. Soit faire appel à la technologie flash mise en œuvre pour la fabrication de métakaolin calciné. A l’heure actuelle, Fortera est en train de monter un processus pilote au sein de la cimenterie de Redding, appartenant au groupe Martin Marietta, en Californie. L’objectif sera d’y produire quelque 15 000 t/an de RCC. Côté matière première, nous utiliserons le même calcaire que celui de la cimenterie. Ce partenariat avec Martin Marietta, de type technique et commercial, ne comprend aucune clause d’exclusivité sur la technologie mise en place. Quel est, pour le moment, le timing du développement de Fortera ? L’unité pilote californienne doit être mise en route durant le premier semestre 2022. Toutefois, l’industrie cimentière doit prévoir de très importants investissements si elle veut être au rendez-vous de la décarbonation de 2030 à 2050… Au niveau européen, l’entité vient tout juste d’être créée et la structure est en cours de montage. Il est évident qu’une unité pilote devra rapidement être mise en place sur le continent… Qui se cache derrière Fortera ? Deux actionnaires principaux assurent le financement de Fortera. D’un côté, il y a Vinod Khosla, un homme issu du monde numérique, mais qui est très intéressé par tout ce qui touche aux technologies propres. Et, de l’autre, Temasek, un fonds souverain singapourien. Propos recueillis par Frédéric 1Se dit d’un système chimique, dont la vitesse de transformation est très faible et qui a l’apparence de la stabilité. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Cem’In’Eu : Deux nouveaux ciments pour 2022

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu : « Nous allons lancer un CEM II/C et un ciment pouzzolanique CEM IV en 2022 ». [©Cem’In’Eu] A la tête de deux usines cimentières en activité et d’une base logistique portuaire, l’industriel Cement Innovation in Europe – Cem’In’Eu – a bouclé la première phase de son développement. « Aliénor Ciments est la première unité que nous avons mise en service en 2018, rappelle Fabien Charbonnel, directeur général du groupe. Basée à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, elle a assuré une production de 180 000 t de ciments en 2020, soit 1 % de part de marché en France, pour un chiffre d’affaires de 20 M€. » L’entité compte aujourd’hui plus de 200 clients locaux. Car c’est bien là le leitmotiv et la raison d’être de Cem’In’Eu : être présent au cœur des territoires, donc des marchés. Rhône Ciments suit la même logique. L’usine est sise à Portes-lès-Valence (26), en bordure du Rhône. De quoi permettre un approvisionnement par voie d’eau ou par train. Aliénor Ciments est, elle, connectée exclusivement au fer. Mais qu’importe la manière, tant que les livraisons de matières premières n’imposent pas la mise sur les routes de centaines de semi-remorques ! Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Vinci Construction France : L’ultra bas carbone fait son entrée sur le Grand Paris Express

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Les premiers des 40 voussoirs en Exegyubc, destinés à la ligne 18 lot 1 du Grand Paris Express. [©Vinci] La Société du Grand Paris a fait de l’innovation et du bas carbone ses deux chevaux de bataille. Avec son nouveau béton Exegy ultra bas carbone (ubc), Vinci Construction coche les deux cases à la fois. « Vinci Construction a lancé sa nouvelle gamme de solutions Exegy en septembre 2020 », rappelle Bruno Paul-Dauphin, directeur du programme Exegy. Et François Cussigh, expert béton de l’entreprise, de compléter : « Depuis 2016, Vinci Construction focalise ses recherches sur la baisse de ses émissions de carbone. Le béton se situe naturellement au centre de cette approche ». La première grande expérimentation du béton Exegyubc s’est déroulée dans le cadre de la construction du nouveau siège du groupe, à Nanterre. Aujourd’hui, elle se poursuit sur le lot 1 de la ligne 18, avec la mise en œuvre de voussoirs. Réalisés par l’industriel Stradal dans son usine d’Aubergenville (78), ces éléments sont coulés en Exegyubc. Ils sont au nombre de 40, ce qui permettra de réaliser 5 anneaux complets du tunnel principal. Le reste de la construction sera traité avec la solution Exegy très bas carbone retenue dans le cadre du marché. A savoir, un béton formulé sur la base d’un CEM III, additionné de fibres métalliques structurelles ArcelorMittal. Un impact CO2 exprimé en kg De fait, cette composition reste innovante à son niveau, puisque l’utilisation de bétons fibrés pour préfabriquer des voussoirs pour tunnels n’a été autorisée sur les chantiers du Grand Paris que récemment… La fibre retenue n’est autre que la HE++90/60. Sa particularité est d’être munie de crochets d’extrémité. Elle avait déjà été utilisée sur d’autres lots. Présente aussi sur le lot 18-1, elle a été reprise pour la formulation spécifique en Exegyubc. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 134 jours

Seine-Saint-Denis : Cibetec, tout en courbes

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine L’immeuble So Pop de Saint-Ouen est équipé de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Saint-Ouen, l’immeuble So Pop est le point d’orgue du nouveau quartier central du Grand Paris. Ses voiles de façade en verre se déploient sur un vaste linéaire remarquable par l’effet visuel des corniches réalisées dans les ateliers de Cibetec. Dessinés par l’architecte Ludovic Lobjoy, les 32 400 m2 de cet immeuble tertiaire se déploient sur sept étages auxquels s’ajoutent 4000 m2 de jardins et terrasses. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Ile-de-France Ce projet architectural a nécessité la préfabrication pas moins de 52 poteaux triangulaires (365 ml), 276 corniches droites (environ 1 400 ml) et 93 corniches courbes (environ 430 ml). Le tout intégralement réalisé en béton de marbre blanc de Grèce poli. Près de 24 rayons différents ont été nécessaires pour épouser les courbures dessinées par l’architecte : 14 convexes et 10 concaves. Afin de s’assurer d’une blancheur pérenne, Cibetec a aussi utilisé un ciment de très haute performance souhaité par l’architecte, le ciment i.active Ultra 52,5 N de Ciments Calcia. Toutes les pièces ont reçu un polissage en cinq passes sur leurs différentes faces afin d’obtenir une brillance impeccable. Déjà équipé d’un polisseur, Cibetec s’est doté de supports spécifiques complémentaires pour polir les corniches droites et notamment d’un palonnier retourneur à sangles pour les poteaux triangulaires et les corniches. Même si ces dernières sont dotées d’inserts permettant leur saisie et leur fixation sur les trumeaux, leur pose a été néanmoins la partie la plus délicate en raison de leur poids allant de 2 à 4 t à une distance de 2 à 3 mm de la façade vitrée… Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

LD Contrôles : Restructuration complète

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Fabrice Lapié est le Pdg de LD Contrôles. [©LD Contrôles] Depuis peu, vous avez réorganisé LD Contrôles en différents métiers. Pouvez-vous détailler cette nouvelle structuration ? Fabrice Lapié : Depuis deux ans, nous retravaillons l’organisation interne de LD Contrôles. La période du Covid nous a permis de prendre le temps de mettre cela en place. Nous avons fait le bilan avec les directeurs et associés du réseau. Et avons fait le constat qu’il y avait un problème d’identification de nos compétences. On nous perçoit encore trop comme uniquement un spécialiste du béton et des granulats, alors que nos domaines d’intervention sont bien plus larges. Ainsi, dans chacun de nos laboratoires, il y a désormais la structure “LD Contrôles”, spécialiste des essais sur bétons et granulats. Quant à LD Métrologie, l’entité s’occupe des mesures de contrôle de la précision du matériel. Le pôle “métiers” LD Structures assiste les experts et ingénieurs en charge de l’étude de structures des bâtiments. Puis, LD Expertises regroupe les activités de réhabilitation, en accompagnant l’analyse de l’existant. Enfin, LD Formations permet à nos clients de réaliser des montées en compétence. Aujourd’hui, l’activité liée aux bétons et aux granulats ne représente plus que 35 % de notre volume d’affaires, mais nous gardons cette image réductrice. Il nous faut mieux communiquer sur l’ensemble de nos savoir-faire. Cette mise en avant de chaque métier devrait y aider. Vous avez aussi lancé une nouvelle structure LD Géotech… Oui, cela tient à une rencontre avec Bastien Marcé et Quentin Chevalier. Bastien  travaillait sur Toulouse et voulait rentrer dans sa région d’origine. Nous avons donc ouvert LD Géotech Adour, à côté de Biarritz. Pour le moment, cette structure interviendra dans le Sud-Ouest sur les questions de géométrie des sols, avant que les compétences soient déployées au niveau national. Bientôt, dans chaque laboratoire, un technicien et le matériel associé seront capables d’effectuer les études de sol G1. Pour celles allant de G2 à G5, Bastien Marcé assurera l’accompagnement. Enfin, pour couvrir le Nord-Est, l’entité LD Géotech Rhin devrait venir compléter l’organisation dès 2023. Lire aussi : Structuration des structures… C’était surtout un problème de communication autour de vos compétences ? Nous avons un panel de 300 à 350 essais. Nous montons en compétence en permanence. Et lorsque j’appelle nos clients, ils sont toujours surpris des accompagnements que nous pouvons leur apporter. Nous n’avons jamais vraiment pris le temps d’expliquer l’ensemble des domaines sur lesquels nous intervenons. Ainsi, des compétences qui sont largement proposées à Lure ne le sont presque pas à Bordeaux. Et d’autres le sont à Lyon… En communiquant sous forme de métiers, il est plus facile pour nous de mettre en avant nos savoir-faire auprès de nos clients ou sur nos réseaux. Ces savoir-faire sont bien plus aisément identifiables. Depuis la rentrée 2021, avec cette nouvelle organisation, à chaque fois que nous faisons un post sur un métier précis, nous avons des appels. Cela confirme qu’il fallait revoir cette communication et cette organisation. Vous avez aussi changé de logo et aussi agrandi vos laboratoire central et siège social… Le logo a été revu pour correspondre à cette nouvelle organisation par métiers. Lancé il y a plusieurs mois, le chantier du siège social, à Aurillac, est à présent achevé. Dans le même temps, avec Christine Guibert, responsable administrative, nous avons recomposé notre équipe et agrandi notre pôle administratif, en intégrant un service RH et une secrétaire polyvalente. D’un point de vue infrastructure, nous allons construire un nouveau laboratoire pour l’agence de Bordeaux. Enfin, nous continuons aussi à travailler sur la transition écologique et confortons notre logique RSE. Propos recueillis par Yann Butillon Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Loire : Rapid’Béton réinvente le libre-service

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Rapid’Béton : une nouvelle approche du libre-service. [©Rapid’Béton] Le béton en libre-service. Un concept qui a le vent en poupe en ce moment. Le Stéphanois Rapid’Béton s’inscrit à 100 % dans cette démarche, mais avec une approche originale. « Nous proposons non pas une simple centrale, mais un distributeur à béton autonome, explique Stéphane Thomas, président de Rapid’Béton. Chacun peut rejoindre, dès aujourd’hui, notre réseau. » Ce qui distingue l’équipement en premier lieu est son design : il est entièrement capoté. Idem pour la fourniture du béton : un bras articulé automatique se déploie pour remplir la remorque du client particulier ou professionnel et se replie pour permettre le remplissage d’une toupie. Une livraison sans poussières ni éclaboussures. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Le distributeur Rapid’Béton ne demande qu’une surface au sol de 66 m2 (6 m x 11 m). Sa singularité vient des cases à granulats. Il s’agit d’un concept de bennes créé sur mesure, d’une capacité unitaire de 15 t, que l’on vient glisser, tels des tiroirs dans l’équipement. Une sorte de “plug & play”, ce qui permet une installation simple en ville. Quand une case est vide, il suffit de la remplacer par une case pleine. Ou de la sortir pour la remplir et la remettre à sa place. Un petit malaxeur de 500 l, ayant bénéficié d’adaptations, constitue le cœur du système. Il permet de délivrer un minimum de 80 l de béton. La première installation Rapid’Béton est aujourd’hui en cours de montage sur Saint-Etienne, avec six formulations de base en mémoire et une disponibilité express. « On choisit sa formule et la quantité, on paye sur la borne automatique et on attend 3 mn que son béton, conforme à la norme NF EN 206/CN, soit prêt », conclut Stéphane Thomas. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Vendée : Aerolithys comble un bassin de saumurage

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Remplissage de l’ancien bassin de saumurage à l’aide du béton mousse Aerolithys. [©Béton Mousse Technologie] Détruite lors d’un violent incendie en février 2020, la fromagerie Eurial de Luçon, appartenant à la coopérative Agrial, a dû être momentanément fermée. Mais très vite, le propriétaire a décidé de la réouverture des lieux. Et ainsi, de la transformation de la fromagerie en une usine agro-alimentaire. Ceci, en repartant des bases encore présentes de l’ancienne occupation. C’est le Groupe Angevin, à travers son entité Donada, qui a été désigné pour réaliser l’opération de reconstruction et de réaménagement. Avec un défi majeur à résoudre : la présence d’un ancien bassin de saumurage de 1 200 m3 à combler. Retrouvez l’actualité des entreprises en région Pays-de-la-Loire Pour ce faire, le choix s’est porté sur Béton Mousse Technologie (BMT) et sa solution Aerolithys. Le bassin de 50 m x 12,50 m x 2 m, l’équivalent d’une piscine olympique, a été rempli du béton produit en direct depuis la centrale mobile de BMT. Choisie pour sa très faible densité (380 kg/m3), sa rapidité de mise en œuvre (150 m3/j) et permettant d’être support de dallage, Aerolithys a convaincu l’ensemble des acteurs. Tant et si bien que ce béton mousse a aussi été mis en œuvre pour isoler le toit-terrasse d’une partie de l’usine. Ainsi, 40 m3 supplémentaires ont été coulés, permettant à la fois d’en assurer l’isolation, et l’étanchéité. De quoi permettre au lieu de retrouver une utilité, de se remettre de l’incendie et d’offrir la possibilité aux anciens employés de retrouver le chemin de l’usine agro-alimentaire flambant neuve. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 134 jours

Rhône : Structuration des gammes béton pour SEBM

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine SEBM vient de structurer son offre de bétons prêts à l’emploi. [©Martel] Filiale de Martel Groupe, SEBM aura passé son année 2021 à travailler sur la structuration de son offre. « Ces dernières années, la transformation du marché de la construction nous a poussés à apporter une vision claire sur nos offres de produits, afin de répondre aux besoins de nos clients, explique Amandine Noailly, responsable technique et développement béton du groupe. Nous avons donc regroupé nos bétons usuels pour bâtiment sous la gamme Tradi. Quant à la gamme Techni, elle rassemble les bétons plus performantiels, afin de répondre aux chantiers plus techniques. Enfin, le secteur des travaux publics sera régi par notre gamme Voiri. » De son côté, la gamme Speci regroupe les bétons nécessitant des exigences spécifiques, telles que les chapes fluides ciment. La gamme Lhya est dédiée aux bétons d’aménagements décoratifs. « Elle est déclinée en trois sous-familles : Lhya Minéra, pour les bétons désactivés, sablés, Lhya Surfa, pour les bétons imprimés ou balayés, et enfin, Lhya Perméa, pour les bétons drainants et stabilisés. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes Dans le même temps, Martel Groupe réaffirme sa volonté de placer le développement durable au cœur de ses activités. « L’internalisation de la chaîne de valeur nous permet de mettre en avant une économie circulaire associée à la fabrication du béton grâce à notre carrière de la Picardière – SEEM, ainsi qu’à la réutilisation de nos retours bétons pour la fabrication de granulats recyclés. » Afin de répondre aux enjeux de la RE 2020, SEBM lance ainsi le marquage CO2 Score, qui signale des réductions des émissions de CO2/m3, pouvant atteindre plus de 50 %. Celui-ci est applicable à l’ensemble des produits de la marque. Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 135 jours

Tour d’horizon des additions pour bétons

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Le bas carbone est dans les tuyaux de nombreux acteurs des additions pour bétons. En effet, en plus de donner de nouvelles propriétés, de renforcer les caractéristiques ou encore de colorer, certaines solutions permettent de réduire l’empreinte environnementale des bétons. Retour sur les produits disponibles sur le marché. Argeco: La préfabrication, un marché porteur L’argile kaolinique est une ressource disponible sur le territoire français. [©Argeco] « Depuis la mi-2020, la demande en métakoalin a explosé avec les nouveaux projets bas carbone », explique Pierre Drelon, responsable technico-commercial d’Argeco. En effet, l’argile kaolinique est une ressource présente sur le territoire et qui, une fois transformée, dispose d’un meilleur bilan carbone (139 kgeqCO2/t) que le clinker. « Jusqu’à présent nous étions bloqués, en termes de dosage, selon la NF EN 206/CN. Cependant, les choses changent et les nouveaux ciments bas carbone, permettant l’introduction de métakaolins, vont nous ouvrir des portes. » Pour l’industriel, le monde de la préfabrication représente un marché porteur. « Ces acteurs viennent de plus en plus nous solliciter. Ils vont pouvoir dans beaucoup de cas incorporer jusqu’à 40 % de métakaolin dans leurs formulations. Notamment grâce à la méthode de l’approche performantielle qui va être autorisée début 2022. » Pour l’année à venir, Argeco compte bien étoffer ses solutions. « Le groupe Colas, dont nous dépendons, souhaite aller vite et fort sur le sujet du bas carbone. Le groupe va décupler les productions de tonnages de métakaolins/liants au métakaolin dans les années qui viennent. La ligne directrice a été donnée par notre Pdg Frédéric Gardes qui est venu visiter notre usine de production en juin dernier. » L’entrée en vigueur de la RE 2020 devrait accompagner les ambitions de l’industriel. « Les bétons connaissent enfin une vraie révolution et toutes les additions vont avoir leur place. » Condensil : Haute performance et bas carbone Condensil propose de la fumée de silice sous différentes formes. [©Condensil] En septembre, Condensil a accueilli une nouvelle directrice à sa tête. Et Marina Golhen compte bien mener la fumée de silice sur le devant de la scène “béton”, avec en particulier ses attributs bas carbone. « Avec notre addition, nous sommes sur une logique de haute performance et de durabilité avec une bonne empreinte carbone. A l’échelle européenne, le bilan environnemental de la fumée de silice devrait avoisiner les 50 kg éqCO2/t. Nous attendons les derniers arbitrages qui devraient tomber début 2022. C’est un levier en plus pour nous, acteur local. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 135 jours

Auvergne – Rhône-Alpes : Relance et statistique

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Construction de la tour, au pied de la gare de La Part-Dieu, à Lyon. [©ACPresse] Le Cerc Auvergne – Rhône-Alpes a lancé une étude intéressante sur l’avancement des travaux liés au Plan de Relance. Ainsi, au 31 décembre 2021, ce plan soutenait 5 743 projets, pour un volume de 2 518 M€, répartis entre 3 219 maîtres d’ouvrage. Pour 1 479 d’entre eux, ces projets étaient déjà terminés. Près de 1 440 étaient en cours d’exécution et 647, en phase de signature des travaux. Le reste étant en phase préparatoire. Au passage, 203 d’entre eux étaient signalés en retard, notamment en raison des problèmes d’approvisionnement (102) et des aléas météorologiques (27). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Auvergne-Rhône-Alpes En majorité, ces chantiers proviennent des mairies, qui ont porté 4 429 projets. Suivies par l’Etat (595 projets) et les communautés de communes et d’agglomération (402 projets). Pour l’essentiel, ces opérations sont en deçà des 100 000 € (2 869 projets concernés). Quelque 1 847 sont comprises entre 100 000 et 500 000 €  et seulement 231 chantiers dépassent les 1,5 M€. Ce sont les départements de l’Isère (773), du Rhône (655) et du Puy-de-Dôme (591), qui comptent le plus de commandes. Mais en volume financier, c’est le Rhône qui truste la première place, avec 477 M€, contre 346 M€ pour l’Isère et 207 M€ pour la Haute-Savoie. Cependant, comparé à la densité de population, c’est le Cantal qui a le meilleur ratio avec 2,3 réalisations par habitant. En typologie de projets, le bâtiment (3 681) l’emporte devant les travaux publics (2 062). Pour le premier, les locaux culturels s’attribuent la plus haute marche du podium (1 242), devant les bâtiments administratifs (1 098) et les locaux d’enseignement (88). Pour les travaux publics, les réseaux d’eau (619) devancent les Zac (406) et les terrassements (247). Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 135 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #2

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La construction d’un seul caisson s’étale sur une durée moyenne de 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives.[©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim est le nom du vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer, qui se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique… Il est opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, et sa réalisation est confiée au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem. Si côté mauritanien est gérée la construction de toute la fondation sous-marine du dispositif brise-lame protecteur du terminal [lire Béton[s] le Magazine n° 97, p. 30 pour connaître tous les détails de cette construction], c’est à 220 km au Sud qu’a été implantée l’aire de préfabrication des caissons. Une zone gagnée en totalité sur la mer et accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 12 ha et doit être rétrocédée à l’issue des travaux. L’aire de préfabrication se divise en quatre secteurs distincts : la ligne principale de construction des caissons, les bancs de préfabrication des prédalles et des poutres, l’atelier de coupe et de façonnage des armatures et enfin, la zone de production du béton. La construction d’un seul caisson s’étale en moyenne sur 70 j et se décompose en plusieurs étapes successives, dont la première est le coulage du radier, au niveau des stations n° 1 ou n° 2. Celui-ci présente une épaisseur de 80 cm et nécessite la mise en œuvre de 1 465 m3 de béton, en continu, durant 30 h. Un coffrage glissant montant à une vitesse de 14 cm/h S’en suit la réalisation des parties verticales du caisson. « Les voiles périphériques présentent une épaisseur de 50 cm, tandis que les murs de refend intérieurs sont de 40 cm seulement », confirme Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. Et de poursuivre : « Les voiles sont hauts de 27 m et coulés en continu durant 8 j environ à l’abri d’un coffrage glissant. Celui-ci monte à une vitesse moyenne de 14 cm/h ». L’opération absorbe près de 3 600 m3 de béton. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 135 jours

Bekaert : Retour d’expérience du lot 16-1

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine Eiffage Génie Civil était le mandataire du lot 16-1 du Grand Paris Express. [©Bekaert] Début 2020, en France, les voussoirs en béton renforcé de fibres métalliques ont vocation à être mis en place en phases provisoires (rôle sacrificiel) ou dans le cadre d’expérimentation. Ainsi, à cette époque et six mois après l’attribution du lot 16-1, la Société du Grand Paris demande à Eiffage Génie Civil, mandataire des travaux, s’il serait prêt à réaliser une étude de faisabilité pour la réalisation de voussoirs exclusivement renforcés en fibres métalliques. Ceci, dans le cadre d’une variante économique, sachant que le CCTP de ce lot prévoyait un renfort traditionnel des voussoirs (cages métalliques sans mise en place de fibres). C’est ainsi qu’Eiffage Génie Civil s’engage dans une phase colossale de tests, sur 18 mois. Afin de vérifier l’adéquation avec la matrice béton, des fibres de différents producteurs font l’objet d’essais, dont les Dramix 3D et Dramix 4D de Bekaert. A l’issue de cette première phase de caractérisation et de consultation, ces dernières sont déclarées les plus performantes pour les formulations présentées… Essais au feu réalisés au Cérib Les essais au feu des voussoirs ont été opérés par le Cérib. [©Bekaert] Les voussoirs sont fabriqués dans l’usine Bonna Sabla (groupe Consolis) à Conflans-Sainte-Honorine (78) pour permettre la poursuite de la campagne expérimentale. A commencer par les essais à l’échelle 1 : l’université de Tor Vergata de Rome et le professeur Alberto Meda sont désignés comme conseils d’Eiffage Génie Civil. Puis, des essais sur chant pour vérifier la tenue des voussoirs fibrés à la poussée des vérins hydrauliques. Et de flexion, pour valider la résistance à la rupture. A ce niveau, un dosage de 40 kg/m3 de fibres métalliques est finalement retenu. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 135 jours

Valobat se renforce dans le secteur des déchets inertes

L’éco-organisme Valobat accueille son nouveau partenaire : Cigo. [©Valobat] L’éco-organisme Valobat poursuit son renforcement et accueille un nouveau partenaire, le syndicat des Carrières indépendantes du Grand Ouest (Cigo). Ce dernier représente près d’une cinquantaine d’adhérents, soit un tiers de la production de granulats du Grand Ouest. Ainsi, il intègrera le capital de Valobat, le 23 février prochain et rejoindra le Comité de secteur “inertes”. En effet, les matériaux inertes, soumis à la Responsabilité élargie des producteurs (Rep), représentent aujourd’hui le plus important flux de déchets : environ 33,5 Mt/an. Pour l’éco-organisme, ce rapprochement permettra de mieux soutenir cette filière mature. Mais aussi, d’apporter des solutions innovantes pour monter en compétence, en termes de valorisation. Lire aussi : Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment Et pour développer de nouvelles opportunités de réemploi. « Nous avons fait le choix d’intégrer Valobat pour sa volonté et sa force à réunir et à traiter toutes les catégories de matériaux, dont les inertes », déclare Dominique Barbier, déléguée générale de Cigo. Un secteur d’activité élargi Créé il y a 20 ans, Cigo se développe dans plusieurs autres régions. « Notre syndicat a un rôle essentiel à jouer pour faciliter la mise en application de la Rep aux professionnels de notre filière déjà tournés vers le traitement et le recyclage des granulats », conclut Dominique Barbier. Le syndicat accompagne ainsi les entreprises de l’industrie extractive pour gérer au mieux l’exploitation des ressources naturelles et leur recyclage.
Il y a 3 ans et 135 jours

Béton[s] le Magazine n° 98 vous emmène six pieds sous terre

Retrouvez le n° 98 dans la boutique Six pieds sous terre. Le clin d’œil était trop tentant, quand on aborde les travaux souterrains. Sachant que les tunnels et autres galeries, creusés en ce moment dans le cadre des chantiers du Grand Paris, se situent à une profondeur bien plus importante… Toujours est-il que ce sont les bétons utilisés pour ces travaux particuliers qui sont mis en avant. Au programme, p. 22 et suivantes : bas carbone, retour d’expérience, projection et bétons architectoniques. Sans oublier les prestations de formation, qui se développent en ce moment. Pour ceux qui sont claustrophobes, un petit tour à Dakar semble être une meilleure idée, histoire de visiter, p. 34, l’aire de préfabrication des caissons de la digue de protection du terminal gazier de Grand Tortue (Partie #2). Mais là, il ne faut pas être agoraphobe… Si les coffrages des caissons sont gigantesques, il en existe aussi des plus petits, construits sur mesure par quelques spécialistes du domaine. Qui fait quoi ? C’est à découvrir dans le dossier “zoom sur…”, en p. 44. Dans la même rubrique, un second focus met l’accent sur les additions pour bétons, en p. 50. Quant au Laboratoire de la Matière, il parle durabilité, listant les avantages et les inconvénients de l’utilisation des bétons bas carbone (p. 59). Et pour bien finir, quoi de mieux que d’en savoir plus sur le “style CBR”, initié par l’architecte polono-belge Constantin Brodzki ? Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 135 jours

BIM World 2022

BIM World est le rendez-vous incontournable des professionnels et des collectivités pour les usages du BIM et du numérique, au service des métiers et des ouvrages.
Il y a 3 ans et 135 jours

Edycem BPE lance une version Premium de sa chape Kalkiss

Edycem lance la chape Kalkiss Premium. [©Edycem BPE] Edycem BPE continue d’enrichir sa gamme de chapes ciment Kalkiss. Afin de proposer une offre complète couvrant les besoins du plus large spectre d’applications. C’est dans ce cadre que la marque a lancé la version Kalkiss Premium de sa chape principale. Elle est sous DTA depuis décembre dernier (13/21-1492-V1). Et est destinée aux espaces de grandes surfaces, jusqu’à 80 m2 avec plancher chauffant et jusqu’à 100 m2 hors plancher chauffant. Elle permet de doubler la surface de fractionnements entre les joints. Et de bénéficier d’une cure interne sans pellicule de surface, tout en étant connectée SmartCem. Lire aussi : Edycem dévoile ses bétons bas carbone Vitaliss Cette extension de gamme est le résultat de nouveaux travaux de recherche menés durant deux ans en collaboration avec Centrale Nantes. Elle s’appuie sur une technologie qui combine les atouts d’une chape anhydrite et d’une chape ciment : une base ciment, un séchage et une pose de revêtement rapides. Pour carrelages de grands formats Grâce à l’espacement important entre les joints de fractionnement, il est désormais possible de poser, sans risque de fêlures, des carrelages, tels que les grands formats ou les finitions effets bois qui sont au cœur des tendances. Kalkiss Premium offre aussi une solution idéale pour les grandes cuisines ouvertes sur salon ou encore les rénovations de lofts. Lire aussi : Edycem poursuit le développement de son offre chapes Avec sa haute résistance à la compression, cette chape convient de plus aux locaux d’activités tertiaires type P4. Où circulent, de façon usuelle, des engins de manutention de charges lourdes ou des engins d’entretien lourds.
Il y a 3 ans et 135 jours

Charlotte Famy quitte Weber et rejoint Chryso

Charlotte Famy en charge des acquisitions et du développement business de Chryso. [©ACPresse] Suite à l’intégration de Chryso dans le groupe Saint-Gobain, intervenue en fin 2021, Charlotte Famy vient de rejoindre l’adjuvantier. Là, elle est en charge des acquisitions et du développement business. En d’autres termes, elle pilote les synergies entre Chryso et les différentes entités de Saint-Gain, dont Weber, maison qu’elle connaît très bien. En effet, durant presque six années, Charlotte Famy en a été la directrice générale, aujourd’hui remplacée à ce poste par Marine Charles. Lire aussi : Marine Charles, nouvelle Dg de Saint-Gobain Weber France Son parcours Diplômée de l’Ecole supérieure d’ingénieurs numériques et matériaux (Esirem) de Dijon et de l’Imperial College London, Charlotte Famy a débuté sa carrière, en 1999, chez Lafarge comme chef de projet au laboratoire de recherche de Saint-Quentin-Fallavier (38). Puis, en juillet 2003, elle intègre le groupe Saint-Gobain, en qualité de directrice du département des minéraux. En 2007, elle rejoint Weber où elle a exercé différentes fonctions de direction au sein du département recherche. Avant de prendre la direction générale, en juin 2016.
Il y a 3 ans et 136 jours

Juridique : Sécurité incendie et locaux professionnels

Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine La prévention du risque d’incendie s’inscrit dans la démarche globale de prévention des risques professionnels. [©Cérib] La prévention du risque d’incendie s’inscrit dans la démarche globale de prévention des risques professionnels. En effet, l’article L4121-1 précise que : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité, et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». I – La sécurité incendie et le droit du travail L’employeur doit tout faire pour empêcher qu’un salarié puisse se blesser. Il doit notamment prévenir les risques, former ses salariés et mettre en place des moyens adaptés permettant de répondre de manière efficace aux dangers potentiels. Concernant plus particulièrement, le risque incendie, le Code du travail regroupe en trois catégories les moyens de prévention et de lutte : a – Moyens d’extinction Tout commencement d’incendie doit pouvoir être rapidement et efficacement combattu (R4227-28). Cette obligation concerne tous les lieux de travail. Les extincteurs doivent être en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement, la capacité minimale prévue devant être de 6 l/200 m2 de plancher. Selon l’origine du risque (électrique, solvants…), des extincteurs particuliers sont souvent nécessaires. Enfin, d’autres moyens doivent souvent être installés (colonnes sèches…). Et ils doivent tous être faciles d’accès et d’emploi, et signalisés. b – Systèmes d’alarme Les systèmes d’alarme sont obligatoires dans les établissements où peuvent se trouver occupées ou réunies habituellement plus de 50 personnes. Ainsi que ceux, quelle que soit leur importance, où sont manipulées et mises en œuvre des matières inflammables (R4227-34). L’alarme doit être audible de tout point du bâtiment et disposer d’une autonomie minimale de 5 mn. c – Consignes de sécurité incendie La consigne incendie n’a pas besoin de figurer dans le règlement intérieur. En revanche,elle doit faire l’objet d’un affichage et indiquer, entre autres : le matériel d’extinction et de secours présent sur le site ;les moyens d’alerte ;le devoir, pour toute personne apercevant un début d’incendie, de donner l’alarme et de mettre en œuvre les moyens de premier secours, sans attendre l’arrivée des travailleurs spécialement désignés ;le plan de prévention prévu et, le cas échéant, le “permis de feu” sur les territoires concernés ;les modalités de coordination générale des mesures de prévention (R4511-1 et suivants) pour les chantiers en extérieur. II – Sécurité incendie : la responsabilité civile de sociétés intervenant sur un chantier Pour prévenir tout commencement de feu, les extincteurs doivent être en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement. [©ACPresse] En cas d’incendie sur un chantier, les juridictions tendent à exiger de l’entrepreneur qu’il démontre une absence de faute, à défaut de quoi il sera condamné. La preuve de l’absence de faute est très difficile à rapporter et il convient donc d’être assuré de façon exhaustive. La combinaison d’une “police multi-risques”, avant réception, et d’une police “tous risques chantier”, en général souscrite par le maître d’ouvrage, permet habituellement une telle couverture. Ceci, à la condition classique de bien vérifier (et comprendre) les clauses limitatives ou exclusives de responsabilité du contrat d’assurance. Olivier JavelAvocat à la courCabinet 1792 Avocats Article paru dans le n° 98 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 136 jours

Le SNBPE lance une formation e-learning RE 2020

Le SNBPE a développé une formation e-learning dans le cadre de la RE 2020. [©SNBPE] Depuis le 26 janvier dernier, le Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE) développe une formation e-learning dans le cadre de la RE 2020. Cette dernière s’adresse aux technico-commerciaux du BPE des entreprises adhérentes. Elle a pour objectif de les familiariser aux spécificités de cette nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er janvier 2022. La formation proposée précise les différents indicateurs de la réglementation et met en parallèle les atouts du béton pour y répondre. Parmi ces indicateurs figurent les besoins bioclimatiques, les consommations d’énergie et l’impact carbone. Le SNBPE propose une formation en 4 étapes La formation e-learning se divise en 4 étapes. Le professionnel commence d’abord par visionner un motion design1 composé de 5 séquences. Une fois le module validé, il accède à l’étape suivante. A savoir, un QCM de validation des connaissances en 12 questions. Lire aussi : RE 2020 : Le SNBPE s’intéresse aux bétons bas carbone Pour pouvoir poursuivre, un taux de réussite de minimum 90 % est exigé. Puis, les technico-commerciaux accèdent à un didacticiel nommé “Comment répondre à une commande de béton bas carbone ?” Enfin, cette formation e-learning s’achève par un mémorandum accessible en ligne et téléchargeable. Ce dernier comprend un lien vers le motion design, les 4 items du didacticiel, des éléments de langage et un lexique des termes utilisés. 1 Autrement appelé “animation graphique”.
Il y a 3 ans et 137 jours

Bonna Sabla quitte Consolis pour EiM Capital

Bonna Sabla va rejoindre les rangs d’EiM Capital, suite à sa cession par le groupe Consolis. [©ACPresse] Consolis vient de céder sa filiale française Bonna Sabla à EiM Capital. Ainsi, le spécialiste des solutions constructives en béton préfabriqué entame une nouvelle page de son histoire. Celle-ci ayant débuté en 1893 avec le dépôt du brevet du tuyau en béton armé “âme-tôle”. EiM Capital s’associera et soutiendra l’équipe de direction actuelle dans ses orientations stratégiques pour optimiser la croissance et la valeur à long terme. Les perspectives sont portées par le développement des solutions pour relever le défi de la transition écologique. Mais aussi par la croissance des réseaux ferroviaires, notamment à travers les chantiers du Grand Paris. Ou encore via la poursuite du déploiement des réseaux de télécommunication. Le projet de rachat reste toutefois soumis à la concertation avec les représentants des salariés. Consolis continuera donc à détenir et à exploiter Bonna Sabla jusqu’à la finalisation de la transaction. Celle-ci est prévue au cours des six prochains mois… Relever les défis écologique et numérique L’accord de reprise comprend toutes les activités actuelles de l’industriel. A savoir, les produits préfabriqués en béton pour l’adduction d’eau potable et la gestion des eaux usées, et pour le génie civil. Mais aussi la marque ABM (équipements pour les zones ferroviaires). Tout comme les activités funéraires, de réseaux secs pour les télécommunications (MPB) et de confinement des déchets nucléaires (SEN). « Pour cette nouvelle ère, Bonna Sabla entend relever le double défi de l’écologie et du numérique au service de ses clients. En particulier, en accélérant l’utilisation de bétons décarbonés et en accompagnant la digitalisation des solutions constructives », souligne Eric Lobbé, actuel dirigeant Bonna Sabla et Pdg annoncé de la future entité créée par le nouveau propriétaire. En effet, EiM Capital est une société de capital-investissement basée à Paris et, entre autres, centrée sur les secteurs de l’industrie, de la construction ou de la chimie. Son portefeuille comporte ainsi des marques comme Bihr ou Francioli (sous l’entité Citygie). Ce que confirme Luigi Chiaraviglio et Renaud Delaage, co-fondateurs d’EIM Capital : « Nous connaissons bien le secteur de la construction et sommes fiers de pouvoir soutenir Bonna Sabla. Nous pensons que son potentiel de développement est important grâce à son excellente réputation et à sa forte position sur le marché ».
Il y a 3 ans et 138 jours

Wirtgen Group innove sur World of Concrete de Las Vegas

Train de pose de béton Wirtgen, avec le nouvel alimentateur latéral WPS 102i au premier plan. [©Wirtgen Group] Las Vegas n’est pas seulement le rendez-vous des amateurs de casinos. Les amoureux du béton y tiennent aussi salon… Cette année, World of Concrete s’est tenu du 18 au 20 janvier, réunissant quelque 37 000 visiteurs professionnels et plus de 1 000 exposants. Un des grands moments du show fut la démonstration du train de pose de béton Wirtgen, dont le tout nouvel alimentateur latéral WPS 102i constituait le point d’orgue. Quand une chaussée est réalisée avec une armature posée au préalable, l’alimentation en béton doit se faire par le côté. C’est là qu’intervient le WPS 102i. Constituant la première machine du train de pose, il se déplace devant la machine à coffrage glissant et la machine de traitement de surface. Il répartit de manière homogène le béton sur toute la largeur de travail. L’épaisseur de pose maximale est de 500 mm pour des largeurs comprises entre 4 et 12 m. Le WPS 102i peut être commandé avec précision par palpage sur fil de guidage, via des applications 3D sans fil de guidage ou avec le Wirtgen Autopilot 2.0. L’Inset SP 94i en avant-première Autre première, la machine à coffrage glissant Inset SP 94i avec TeleMold. S’inscrivant dans la gamme des 10 m, elle se destine à la construction d’autoroutes et de zones aéroportuaires. Quant au système TeleMold, il permet de changer la largeur de travail (+/- 1 m de chaque côté) de manière rapide et flexible. Cette rapidité de modulation augmente sa disponibilité et sa durée d’utilisation de la machine. TeleMold est aussi disponible sur les machines à coffrage glissant SP 64i, SP 94i et SP 124i. Enfin, Wirtgen a dévoilé les nouvelles fonctionnalités de sa SP 15i. Destiné à la réalisation de bordures et autres glissières, cet équipement dispose désormais d’une extension de plate-forme de travail. Ceci offre aux utilisateurs une meilleure vue sur la zone de pose, sur l’alimentation en béton, sur la trémie et sur la chambre de compactage. Autre nouveauté, le “coffrage curb depressor” est doté d’un compartiment à réglage hydraulique. Il est utilisé pour abaisser le profil de bordures, par exemple au niveau des entrées. Cela réduit de manière significative les reprises manuelles.
Il y a 3 ans et 138 jours

Nouvelle génération de poutrelles sans étais GP signée KP1

La gamme de poutrelles sans étais GP est rapide en mettre en œuvre. [©KP1] KP1 révolutionne le marché du vide sanitaire, avec sa nouvelle gamme de planchers à poutrelles/entrevous GP. Cette gamme est une véritable alternative à la dalle portée sur coffrage perdu ou terre-plein et dédiée aux planchers bas des bâtiments non résidentiels. Elle permet de réaliser des portées sans étais records jusqu’à 7,50 m. Elle se distingue par deux références de poutrelles nouvelle génération : GP 156 et GP 185. Complémentaires aux poutrelles sans étais KP1 existantes (gamme LS), GP 156 et GP 185 s’associent aux entrevous isolants Isoleader et aux entrevous coffrants EMX, EMS EcoVS déjà proposés. Pour garantir les longues portées sans étais, la gamme GP se dote aussi de nouveaux entrevous isolants IsoGP. De plus, elle est plus rapide à mettre en œuvre et présente un poids carbone réduit de l’ordre de 30 % en comparaison d’une construction dalle portée sur coffrage perdu.
Il y a 3 ans et 141 jours

Les Trophées du béton Ecoles dévoilent ses lauréats

Parmi les vainqueurs, Majoie Tsadok Kpoviessi remporte le premier prix dans la section projet de fin d’études. [©EFB] Les Trophées béton Ecoles dévoilent ses vainqueurs. Créé en 2012, ce concours vise à révéler, parrainer et offrir une visibilité aux talents des écoles d’architecture en France. Pour cette 10e édition, la compétition s’est déclinée en deux catégories. La première, appelée PFE (projet fin d’études), récompense les élèves qui ont su tirer profit des qualités esthétiques, environnementales et techniques du béton. La seconde catégorie, dite “Studio”, cherche à réinterpréter une œuvre architecturale majeure en béton, selon un modèle graphique libre (dessin, peinture…). Parmi les 117 postulants individuels ou collectifs, 12 projets ont donc été sélectionnés par un jury. Jury présidé par Alexandre Grutter, directeur du département architecture à l’Insa de Strasbourg. Ainsi, le 13 janvier dernier, les participants retenus ont présenté leur projet à la maison de l’architecture d’Ile-de-France. A l’issue de cet oral, 5 lauréats, dont 3 dans la catégorie PFE et deux dans la Studio, ont été choisis. Majoie Tsadok Kpoviessi remporte le premier prix dans la section projet de fin d’études. Il a imaginé ce que pourrait être le musée ethnographique d’histoire et d’art de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Son projet reflète l’identité de la ville, en tenant compte des enjeux urbains, de sa population et de son climat. A l’image d’un “activateur culturel”. Ici, Majoie a choisi du béton latérite (terre de barre rouge présente au Bénin). Il a ainsi réussi à mêler le béton et les matériaux locaux disponibles sur place. Les 5 lauréats des Trophées du béton Ecoles Quentin Risaletto obtient la deuxième place du PFE avec son programme nommé “Spatiovores”. [©EFB] La deuxième place revient à Quentin Risaletto. Ce dernier a développé un programme nommé “Spatiovores” pour éviter les inondations sur les infrastructures du Grand Manchester, au Royaume-Uni. En effet, ce projet à visée énergétique est incarné ici par une culture de miscanthus, qui apporte une réponse résiliente face aux vulnérabilités du site. L’enjeu est qu’elle puisse être la dynamique d’un espace agricole productif et ouvert, ponctué par des édifices. Lire aussi : EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction Enfin, Guillaume Porche se place en troisième position, grâce au projet d’historial sur la guerre de 1914-1918, à Vauquois (55). Pour son lieu de mémoire, Guillaume a fait le choix d’un béton de site réalisé à partir des déblais de gaize issus des excavations. Ceci, pour construire le bâtiment. Concassée, cette roche remplace les granulats et teint le béton en ocre grisé. Le projet de l’historial participe au processus mémoriel de Vauquois : l’histoire du lieu ne tombe ainsi pas dans l’oubli.En parallèle, Nicolas Nugue et le binôme Zaïd Chafaqi et Clément Perret se partagent la première marche de la catégorie “Studio”. Le premier s’est inspiré de la fabrique de rhum Bacardi de Félix Candela, à Mexico. Il a ainsi transformé la structure de base avec des éléments préfabriqués en Bfup. Et ce, pour créer un espace de rencontre, qui pourrait accueillir des activités. De leur côté, Zaïd Chafaqi et Clément Perret se sont penchés sur une réinterprétation de la première église en béton armé. Ils ont donc misé sur un béton brut de décoffrage pour remodeler l’Eglise du Raincy (93) des frères Perret. Enfin, le jury a décidé de donner une mention spéciale au projet de fin d’études de Loris Bied. Ce dernier a travaillé sur le centre social et culturel de la ville de Beausoleil, près de Monaco. Un bâtiment qui mêle économie de matière et de coût, respect de l’environnement dans lequel il se trouve et performance technique.
Il y a 3 ans et 142 jours

Didier Petetin, l’autre visage du directeur général délégué de Vicat

« J’ai fait participer ma famille. Ma fille de 19 ans, Aurore, a même créé la couverture », précise Didier Petetin. [©Lilia el Golli] C’est un homme très occupé par ses fonctions chez Vicat. Il est le directeur général délégué du groupe Vicat et le directeur opérationnel de ses activités en France, prenant à cœur ses missions. A la tête de 3 000 collaborateurs pour un tiers du chiffre d’affaires, son principal objectif est de proposer des solutions et matériaux de construction minéraux et biosourcés et des services. Dans la droite ligne de l’offre bas carbone. Malgré un emploi du temps 100 % dédié à son poste, Didier Petetin trouve quand même la parade pour s’adonner à sa passion : le dessin ! « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné. Ma grand-mère, mon père, ma sœur et mon frère dessinaient. J’ai toujours été baigné dans cette ambiance. Pendant mes études aux Arts et Métiers, je me suis rendu compte de l’influence de cet art. Le dessin humoristique est un bel outil de communication, très expressif, parfois sensible. Dans les années 1990, j’ai même vendu des dessins. J’ai gagné un concours où Jacques Faizant m’a fait une superbe dédicace. J’étais aux anges. Je suis imprégné des univers de Gotlib, de Franquin ou de Serre. » Didier Petetin griffonne toujours sur un coin de table, il ne peut s’en empêcher. Le hasard fait bien les choses “La fable du centaure”, texte de Gabrielle Halpern et dessins de Didier Petetin, en vente à partir du 2 février dans toutes les bonnes librairies ou disponible chez l’éditeur. [©DR] Et puis, il y a le hasard des rencontres, qui fait tout basculer et aboutir à une BD originale et initiatique telle“La fable du centaure”. Texte de Gabrielle Halpern et dessins de Didier Petetin. « Tout a commencé pendant le premier confinement. Brice Soccol, ami proche de Gabrielle Halpern, m’a demandé des dessins humoristiques pour son site confinews.net. Un par jour, un par semaine et maintenant, un par mois pour rebondir sur l’actualité. C’était une belle façon de s’évader. » Vous pouvez toujours découvrir ses dessins sous le pseudo 20CH187. En février 2021, Gabrielle Halpern lui téléphone et lui propose de participer à la mise en place sous forme de BD de sa thèse sur l’hybridation. Une superbe aventure commence. « La collaboration était fluide avec Gabrielle qui m’envoyait ses extraits de scénario régulièrement. J’ai dû inventer les personnages, ne pas me tromper… Un véritable accouchement. Je comprends mieux les artistes maintenant. J’ai alterné des moments de franche créativité avec des périodes de saturation. Et ce, pendant les vacances et les weeks-end. Mais c’était aussi un moyen de me ressourcer et de prendre l’air. J’ai fait participer ma famille.  Ma fille de 19 ans, Aurore, a même illustré la couverture. » Autour de l’hybridation Mais qu’est-ce donc que “La Fable du centaure” ? La grand-mère cheval se lamente : « Qu’est-ce qu’on va faire d’elle ? C’est une bâtarde ! C’est la transgression de la nature ! » Au-dessus du berceau, humains et chevaux se regardent avec méfiance… La jeune centauresse n’entre dans aucune case : c’est une hybride ! Lasse des préjugés, elle décidera de partir à l’aventure. Ses rencontres multiples avec des animaux, des végétaux, des monstres et sa découverte des sciences l’aideront à se forger une philosophie de vie.  Et si l’hybridation était une chance ? Et si tout devenait “centaure” : sciences, objets, matériaux, produits et services, modes de consommation et de commercialisation, entreprises, institutions publiques, métiers, bâtiments, manières d’innover, d’habiter et de travailler ? Cette BD est initiatique pour aller vers l’Autre et comprendre le monde tel qu’il se transforme. Le dessin de Didier Petetin, sensible et élégant, rend compte de ce conte pour adultes. « J’ai même mis des touches de bas carbone, de nouveaux liants… Je me suis inspiré de mon environnement de travail aussi. » Prochaine étape après la sortie en boutique, le Festival de la bande dessinée d’Angoulême le 19 mars en tant qu’auteur… une consécration pour un amateur. « Top ! », s’exclame-t-il. Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 142 jours

Marine Charles, nouvelle Dg de Saint-Gobain Weber France

Portrait de Marine Charles, la nouvelle directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©Saint-Gobain Weber] Marine Charles devient la nouvelle directrice générale de Saint-Gobain Weber France. Elle remplace Charlotte Famy, appelée à de nouvelles fonctions au sein du groupe Saint-Gobain. Marine Charles aura pour mission de poursuivre le développement de la stratégie Weber sur les axes d’innovation, de performance et de développement durable. Forte de son expérience et de sa connaissance acquise depuis son arrivée dans le groupe en 2013, elle témoigne : « J’ai la volonté de poursuivre et de déployer une stratégie de croissance durable, basée sur l’innovation et la satisfaction clients. Ce dernier axe m’est particulièrement cher ». De plus, Marine Charles est attachée à une culture d’entreprise collaborative et respectueuse. Lire aussi : Charlotte Famy quitte Weber et rejoint Chryso Par ailleurs, l’équipe de direction de Saint-Gobain Weber France accueille aussi Vincent Hannecart, nouveau directeur marketing France, qui remplace Meriem Dussart, elle aussi, conviée à de nouvelles responsabilités. Le parcours de Marine Charles Diplômée de Science Po Paris et de HEC, Marine Charles débute sa carrière, en 2004, au poste de consultante dans l’entreprise OC&C Strategy Consultant. En 2008, elle intègre le groupe Casino en tant que chef de projet “Stratégie et Plan”. Elle deviendra ensuite directrice de projet. En 2013, elle rejoint Saint-Gobain comme directrice stratégie et développement. Après 2 années à ce poste, elle évolue en tant que directrice générale adjointe de Lapeyre, détenu par Saint-Gobain. Marine Charles est aussi présidente du Comité d’audit au sein d’Abéo, groupe français du secteur des équipements sportifs et de loisirs.
Il y a 3 ans et 143 jours

Podcast #9 – Comment réaliser un béton matricé ?

Raconté par Nadia Zanoun – Production & réalisation : Sivagami Casimir Retrouvez cet article dans le n° 79 de Béton[s] le Magazine I – Qu’est-ce qu’un béton matricé ? L’objectif d’un béton matricé est de donner une forme à la matière. La matrice permet donc de “modeler” le béton, souvent pour l’obtention de parements rappelant des éléments naturels, comme le bois ou la pierre. La matrice offre aussi la possibilité de créer des formes géométriques à la surface du béton. De plus, les industriels proposent des créations sur mesure, en fonction des besoins des clients, mais aussi pour répondre aux souhaits des architectes.  ACPresse · Béton Pratique – Comment réaliser en béton matricé – Raconté par Nadia Zanoun – Production & réalisation : Sivagami Casimir II – Comment préparer sa matrice ? La première chose à faire est de bien choisir sa matrice. Il s’agit d’un moule amovible, en polyuréthane, dont la dureté et la souplesse doivent être adaptées au nombre de réemplois à effectuer. Ceux-ci allant en général de 10 à 100.  Il faut ensuite préparer le coffrage sur lequel la matrice sera collée. Le support coffrant doit être propre, sec et dégraissé. Il peut aussi être poncé pour obtenir une planéité parfaite. Dans l’organisation du chantier, des coffrages sont mobilisés de façon spécifique pour les bétons matricés. A la réception de la matrice sous forme de rouleaux, il est nécessaire de la stocker à plat et de la laisser reprendre sa forme pendant 48 h. Elle stabilisera ainsi son niveau dimensionnel. Passé ce délai, il convient de réaliser un montage à blanc, afin de bien vérifier le plan de calepinage et les joints. Il est possible de recouper la matrice avec un simple cutter pour un ajustement parfait.  Ensuite, la matrice peut être collée sur la surface coffrante avec le produit conseillé par le producteur de la matrice. Il est important d’éviter les surépaisseurs de colle, afin d’éviter tout désordre sur le parement final. Il convient ensuite de lester, de façon homogène, la matrice sur toute la surface et de laisser sécher la colle durant 48 h. III – Comment procéder au coulage du béton ? Une fois la matrice collée sur le coffrage, il est indispensable d’appliquer sur la matrice un agent de démoulage spécifique, conseillé par le fabricant. En effet, la nature poreuse de la matrice impose de la “nourrir” en surface. Pour cela, il faut appliquer au chiffon une cire en pâte. Cette opération doit être renouvelée tous les 10 à 20 démoulages. La dernière étape avant le coulage sera de pulvériser sur l’ensemble un agent de démoulage pauvre en solvant. Cette opération sera renouvelée à chaque décoffrage.  Pour le coulage, le choix de la formule béton est important. Il convient de réaliser de beaux bétons, qui suivent bien les contours de la matrice. Le béton sera donc fluide, au minimum un S4, voire un S5 et quelques fois un béton auto-plaçant s’imposera. C’est la matrice, qui dicte le choix du béton : plus le dessin est complexe, plus les rainures sont profondes, plus le béton devra être fluide. Dans tous les cas, l’utilisateur des matrices devra se rapprocher de son fournisseur de béton prêt à l’emploi pour qu’il réalise une formulation “de parement”, enrichie en éléments fins.  IV – Quelle est la procédure pour le démoulage ? D’un point de vue technique, le démoulage ne pose pas de problème particulier. Mais il est important de respecter un temps de séchage constant sur la durée du chantier. Dans les cas de matrices dites “classiques”, le phasage idéal étant de démouler le matin, d’enchaîner avec la préparation du coulage suivant et de couler les bétons en début d’après-midi. Ainsi, le temps de séchage reste le même pour chaque pièce.  Pour pérenniser l’esthétique des bétons matricés, il conviendra ensuite d’appliquer une protection de type anti-graffitis ou encore une lasure qui, en plus d’assurer une protection, apportera de la couleur et mettra en valeur les reliefs du parement béton.  Sujet réalisé en collaboration avec Benoît Baulande, directeur technique de GCP Applied Technologies. Retrouvez cet article dans le n° 79 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 143 jours

Pour son 60e anniversaire, Sateco s’offre un nouveau logo

« En 2022, François Guilleteau, le Pdg, a souhaité travailler à relooker notre image institutionnelle. Afin qu’elle colle davantage à ce que Sateco est devenu », indique Nadia Quesada, responsable marketing et communication. [©Sateco] En 60 ans, les outils Sateco se sont réinventés pour plus d’ergonomie et de sécurité. Ainsi pour cet anniversaire, l’industriel s’offre un relooking avec un changement de logo et une nouvelle application SatecoTuto. Il s’agit du premier outil digital gratuit de formation et d’information. Ceci, pour l’utilisation des équipements de coffrages et de sécurité de la marque. « Ceci, pour accompagner notre évolution et nos actions sur le marché français. Mais aussi pour nous permettre de déployer nos projets à l’international », peut-on lire dans le communiqué de presse. D’autre part, Sateco s’est offert un changement d’identité visuelle avec un nouveau logo. « En 2022, François Guilleteau, notre Pdg, a souhaité travailler à relooker notre image institutionnelle, afin qu’elle colle davantage à ce que Sateco est devenu : un groupe avec 2 usines en France et une implantation sur le territoire en position de leader. Mais aussi un développement à l’international mis en œuvre depuis le rachat de la filiale HK Services. Et enfin, en 2022 de nouveaux axes de développement », indique Nadia Quesada, responsable marketing et communication de la marque. Un tout nouveau logo pour Sateco Lancement de la nouvelle application SatecoTuto. [©Sateco] Ce logo est un engagement pour le futur. Le carré et le monde sont inscrits en son sein, associés à la police de caractère historique, connu et reconnu par tous les utilisateurs du BTP. « Il fallait réinterpréter l’image de Sateco avec des valeurs modernes. C’est pourquoi, compte tenu des marges de progression de l’entreprise, il était logique de le faire évoluer avec un look plus contemporain, explique Nadia Quesada. Le logo doit être à l’image de l’entreprise tournée vers l’innovation et le futur. » Le nouveau design figure l’univers de la construction, avec la banche – rectangle rouge – en son centre. Mais on peut aussi laisser une libre interprétation avec certains éléments du logo. Le rond sur l’extrémité peut représenter un arbre (RSE) ou un homme : l’humain étant au cœur des préoccupations de l’industriel. « Le logo en flat design, dans le monde digital d’aujourd’hui est très facile à manipuler et à utiliser sur le web. Mais aussi en termes de signalétique sur nos produits. » Le logo historique datait de 1960 et avait déjà subi quelques modifications en 2006, « afin de donner une nouvelle dynamique à notre image, notamment pour l’activité coffrage », reprend Nadia Quesada. Puis, en 2010, la charte graphique avait été complétée par l’apparition de carrés de couleur qui schématisaient l’évolution des activités, avec l’innovation et le service. En 2012, nouvelle mouture du logo institutionnelle. 
Il y a 3 ans et 143 jours

Pierre Bach, nouveau directeur général de Schwing Stetter France

Pierre Bach est le nouveau directeur général de Schwing Stetter France, en poste depuis le 1er janvier 2022. [©Schwing Stetter] Pierre Bach vient de prendre les rênes de Schwing Stetter France, avec les fonctions de directeur général. Il succède ainsi à Francis Charrier, qui a fait valoir ses droits à la retraite. En poste depuis le 1er janvier 2022, il a travaillé en binôme avec Francis Charrier durant près de sept mois. « J’ai largement profité de son expertise dans le domaine du pompage et du béton. Qu’il a acquise tout au long de ses 32 ans de présence au sein de la maison Schwing Stetter. » Son parcours D’un profil technique, Pierre Bach est diplômé de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Metz. A l’issu de sa formation, il a tout d’abord rejoint le secteur de la métallurgie dans le domaine du moteur électrique. Où il s’est occupé du montage et de la gestion de production. Ceci, durant près de sept années riches en expériences. Sa deuxième vie professionnelle s’est passée chez Loxam. Le spécialiste de la location de matériels et d’équipements pour le BTP, qu’il n’est plus utile de présenter. « Mes fonctions allaient de responsable de secteur à responsable technique. J’ai passé huit années dans cette entreprise de service, avant de rejoindre le groupe Manuloc. C’est le plus important indépendant français spécialiste dans la location et la vente de matériels de manutention. » Le passage chez Manuloc constitue la dernière étape du parcours professionnel de Pierre Bach, avant d’intégrer Schwing Stetter, le 1er mai 2021, en qualité de directeur commercial pour commencer… Une fonction qu’il cumule aujourd’hui avec celle de directeur général. Alors même que toute la profession est touchée par des problèmes de disponibilités des matières premières et des difficultés d’approvisionnements en produits manufacturés. Le futur immédiat de Schwing Stetter France « La fin d’année 2021 a été une période de forte activité pour Schwing Stetter. Nombre d’entreprises ont anticipé les pénuries annoncées de porteurs routiers, passant commande de pompes à béton automotrices et de bétonnières portées pour être sûres d’être livrées en 2022. » Dans ce contexte, le carnet est plutôt bien rempli. Et l’usine de Souffelweyersheim (siège de Schwing Stetter France), juste à côté de Strasbourg, devrait être bien occupée durant les mois qui viennent. Ce qui n’interdit pas de se projeter dans l’avenir. « Nous avons bien identifié nos autres leviers de croissance, qui ne dépendent pas de la disponibilité ou de porteurs routiers. » Ainsi, Schwing Stetter France compte aussi mettre l’accent, en matière de ventes, sur ses pompes stationnaires – dont la demande est croissante – et industrielles, sur ses mâts de distribution, ses recycleuses. Ou encore ses centrales à béton et les malaxeurs qui y sont rattachés.
Il y a 3 ans et 145 jours

Le Sfic, Cimbéton, et l’Atilh fusionnent sous la bannière Sfic

Le Sfic, Cimbéton et l’Athilh se sont regroupés sous la bannière Sfic. [©DR] Le Syndicat français de l’industrie cimentière (Sfic), le Centre d’information sur le ciment et ses applications (Cimbéton) et l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques (Atilh) se sont tous les trois regroupés sous la bannière Sfic. Cette fusion des 3 organismes de l’industrie cimentière ne remet en cause aucune des actions conduites. Tant au service de la décarbonation de l’industrie que de la construction durable. Dans le cadre de cette fusion, les actions de Cimbéton et de l’Atilh continuent d’être menées par le Sfic. La mission de Cimbéton, de faire connaître les progrès techniques des ciments et des bétons. Ceci, dans tous les secteurs de la construction, bâtiment, travaux publics et génie civil, sera poursuivie. Les travaux relevant du domaine technique de l’Atilh continueront aussi d’être assurés à travers le Sfic. Comme la tenue du Bureau de normalisation des liants hydrauliques (BNHL). Pleins feux sur le Sfic Le Sfic regroupe les fabricants de liants hydrauliques : ciments, chaux hydrauliques, liants routiers et liants géotechniques. Le syndicat est le représentant des intérêts de la profession auprès des pouvoirs publics et des partenaires sociaux de la branche de l’industrie cimentière. Il accompagne ses adhérents dans les actions prises collectivement en faveur de l’économie circulaire. Mettant en valeur la valorisation énergétique et matière des déchets dans son process, ainsi que le recyclage du béton. Il mène des actions de promotion de la construction décarbonée. En contribuant à l’innovation collaborative, le Sfic encourage les initiatives qui permettront de répondre aux enjeux de la transition numérique, énergétique et du développement durable.
Il y a 3 ans et 148 jours

Les vainqueurs du BTP des 46e WorldSkills France dévoilés

Pour le pôle BTP, 58 jeunes, dont deux binômes ont été récompensés. [©CCCA-BTP] La 46e édition des WorldSkills France s’est achevée le 15 janvier dernier. Pour l’occasion, le CCCA-BTP, partenaire de l’évènement, était présent à Lyon, tout au long de la compétition, sous la bannière “La construction – Demain s’invente avec nous”. Cela, afin de promouvoir l’innovation, la diversité du secteur, ou encore de valoriser l’apprentissage… Par ailleurs, le Premier ministre, Jean Castex est venu le 14 janvier à la rencontre des jeunes compétiteurs. Il a échangé avec Eric Routier, président du CCCA-BTP, sur la formation des jeunes aux métiers de la construction. Sur le pôle BTP, les finales du Worldskills regroupaient près de 160 jeunes de moins de 23 ans en lice dans 17 métiers de la filière. Pour cette édition, la construction digitale a fait son apparition dans la compétition. Durant cette épreuve de 17 h 30, les candidats ont mené un projet BIM. C’est-à-dire, la modélisation et la création des maquettes numériques de la structure gros œuvre et des aménagements intérieurs. Les vainqueurs du pôle BTP A l’issue de toutes les épreuves, le palmarès des finales nationales de la 46e édition des WorldSkills a été dévoilé lors d’une cérémonie à Eurexpo Lyon. Ce sont donc 58 jeunes, dont deux binômes qui ont été récompensés. Ces vainqueurs pourront concourir au niveau mondial à Lire aussi : L’Equipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Shanghai en 2022 et au niveau européen à Saint-Pétersbourg en 2023. « Les jeunes champions médaillés lors de ces finales nationales ont une nouvelle fois démontré leur talent et leur professionnalisme, déclare Eric Routier. Ainsi que leur parfaite maîtrise dans la pratique de leur métier respectif. » Parmi les vainqueurs William Romano et Gabriel Pimenta Meireles ont remporté l’argent dans la catégorie construction béton armé. [©CCCA-BTP] – Médaille d’or : Manuel Gaudin et Anthony Bosch (Bourgogne Franche-Comté). Argent : William Romano et Gabriel Pimenta Meireles (Nouvelle-Aquitaine). Et bronze : Florian Schmit et Nathan Del-Savio (Grand Est) dans la section construction béton armé. – Or : Thomas Degrendele (Normandie), Argent : Valentin Coutant (Centre Val de Loire) et Bronze : Guillaume Dubourg (Nouvelle-Aquitaine) dans la section maçonnerie. – Médaille d’or : Charles Navelot (Hauts-de-France). Argent : Romain Simon (Normandie) et Bronze : Colin Lainé (Pays de la Loire) dans la section charpente – Or : Baptiste Lamy (Pays de la Loire). Argent : Alexis Bourget (Bretagne), Bronze : Steven Gillet (Hauts-de-France) dans la section plâtrerie et construction sèche.
Il y a 3 ans et 148 jours

Peri France fait l’état des lieux de ses activités

Peri France contribue à la tour Mirabeau en cours de construction, à Marseille (13). [©Peri France] Spécialiste du coffrage de l’étaiement et de l’échafaudage, Peri France a dressé le bilan de 2021 et ses perspectives pour l’année 2022. Depuis la pandémie, les activités de tout le secteur de la construction ont été chamboulées. Cependant la filiale française a su remonter la pente. « L’année 2021 s’est bien terminée, au-dessus des prévisions, en termes de chiffre d’affaires et de résultats », déclare Jean-Michel Gueguen, Dg de Peri France. Une année forte en réalisations En 2021, Peri France a participé à plus de 2 450 réalisations. Leurs systèmes de coffrages et d’échafaudages sont ainsi utilisés dans tous les secteurs de la construction. Parmi ces projets, il contribue à la tour Mirabeau en cours de construction, à Marseille (13). Cette réalisation utilise les coffrages de dalle Skymax, les protections de façade LPS et les étais Multiprop. Cette tour devrait comporter 21 étages. En parallèle, Peri France a participé à de nombreuses opérations du Grand Paris Express. En témoignent celles de Cuchets, à Villejuif (94) et de 10003P, à Saint-Maur (94) ou celles de la Porte-Maillot et de Eole/Pereire. « Le Grand Paris représente environ 10 % de notre activité », souligne Jean-Michel Gueguen. Les nouveautés de Peri France Par ailleurs, de nouveaux produits ou services ont été lancés en 2021. Parmi ceux-ci figure le Peri Panel, un panneau de coffrage de 15 mm en polypropylène. Ses propriétés recyclables proposent une bonne alternative au contreplaqué, touché par les pénuries de matières premières. Lire aussi : Peri : « Nous sommes impactés par la pénuries de matières premières » De plus, son poids réduit la maniabilité et évite les risques de blessures, tout en assurant une bonne résistance. Peri France propose aussi un nouveau service, tout d’abord dédié aux panneaux manuportables Duo. Puis, étendu aux Peri Panel. Ces derniers permettent la récupération et le recyclage des produits endommagés. Ces solutions peuvent ainsi être rapportées à Meaux (77) ou Rognac (13), les lieux de collecte. Peri France a aussi contribué à la gare de la Porte-Maillot. [©Peri France] Les perspectives et avenir « Pour ce qui est de nos perspectives, elles restent dans la lignée de 2021. En 2022, l’entreprise va, en plus de son activité dans le génie civil et le résidentiel, mettre l’accent sur le secteur tertiaire, avec le coffrage Skymax en particulier. L’année 2022 va aussi être la période du retour aux salons professionnels, que nous attendons avec impatience. Et sur lesquels nous serons présents, à commencer par Batimat et Bauma. »
Il y a 3 ans et 149 jours

L’Ecole française du béton se renouvelle

Laure Regnaud devient la nouvelle directrice de la Fondation EFB. [©EFB] Fondée il y a plus de 25 ans, l’Ecole française du béton (EFB) prolonge son engagement et ses missions pour une durée de 5 ans. En effet, une nouvelle équipe à sa direction vient impulser un autre regard sur les objectifs de cette fondation. A savoir : “continuer à transmettre la passion du béton. En mettant en avant le dynamisme de la filière face aux enjeux sociétaux actuels”. Laure Regnaud, docteure en physico-chimie des matériaux succède ainsi à Sandrine Mansoutre en tant que directrice de la Fondation EFB. Tandis que Christian Clergue, docteur en sciences physiques des matériaux, devient le président du conseil scientifique, poste occupé auparavant par Laurent Izoret. Les objectifs de l’EFB L’EFB et ses nouveaux dirigeants entendent toujours poursuivre les différentes actions menées par la fondation. Parmi elles, figure la création de ressources pédagogiques numériques pour accompagner les évolutions de l’enseignement du béton. Ou encore, pour organiser des conférences réalisées par des professionnels dans les écoles d’ingénieurs et d’architecture. Lire aussi : EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction De plus, l’école veut mettre l’accent sur la reconnaissance du travail de jeunes chercheurs ou d’architectes autour du matériau béton… En parallèle, la fondation souhaite devenir un carrefour d’échanges d’informations et de valeurs sur le béton via sa plate-forme www.efbeton.com. Cette dernière va d’ailleurs être modernisée pour diffuser les connaissances sur les bétons d’aujourd’hui et de demain. Les actions menées par l’EFB permettront aussi de montrer que ce matériau s’inscrit dans l’avenir et que la filière béton est engagée face aux défis sociétaux.
Il y a 3 ans et 150 jours

Création de Bouygues Bâtiment IDF Industrie et Equipements publics

Portrait de William Nippert, directeur général de Bouygues Bâtiment IDF Industries et Equipements Publics. [©Bouygues Bâtiment IDF Industries et Equipements Publics] Faisant suite à la fusion entre Bouygues Bâtiment IDF Ouvrages publics et Brézillon Génie civil, une nouvelle entité opérationnelle a vu le jour avec, à sa tête, William Nippert. En effet, l’activité “génie civil” de la filiale Brézillon et celles “ouvrages publics” de Bouygues ont été regroupées pour former une seule entité sous le nom de Bouygues Bâtiment IDF Industrie et Equipements publics. Cette nouvelle unité opérationnelle interviendra en construction neuve, ainsi que sur des projets de réhabilitation. Et ceci, sur la région Ile-de-France et Picardie. Le tout regroupant quelque 800 collaborateurs. Son parcours William Nippert est nommé à la direction générale de cette nouvelle entité. « Notre raison d’être est d’apporter à nos clients des solutions sur mesure de conception et de réalisation de leurs projets d’équipements publics ou industriels. Et ce, avec des collaborateurs engagés et fiers de participer à un développement durable des territoires », insiste l’intéressé. Diplômé en génie civil, William Nippert a débuté sa carrière au sein de Bouygues Bâtiment IDF en 1997, comme responsable travaux. Pendant 23 ans, il a évolué chez Bouygues Bâtiment et a occupé des postes, tels que directeur travaux chez Brézillon, directeur général de Bati-Rénov, ainsi que directeur du pôle génie civil industriel et environnement.
Il y a 3 ans et 151 jours

Alphi acquiert le Suisse Adria

Alphi acquiert le Suisse Adria. [©Alphi] Dans le cadre de sa croissance externe, le groupe Alphi a fait l’acquisition de 100 % des titres la société Adria, spécialiste de l’étaiement en Suisse depuis 1927. « Un rapprochement naturel des deux entités qui, au-delà de leur expertise métier, partagent un sens aigu du service client », indique Alphi. Avec Adria, le spécialiste savoyard du coffrage et des étaiements intègre en son sein une entreprise presque centenaire, ayant une expertise forte dans l’étaiement et le matériel pour la construction. Fusion avec Alphi Suisse Entreprises familiales à l’origine, Alphi et Adria se rejoignent aussi sur leurs valeurs. Les activités d’Alphi Suisse, filiale créée en 2013, fusionnent avec celles d’Adria pour proposer une offre encore plus large et plus structurée. Avec Adria, Alphi étend son champ d’action sur la Suisse romande et alémanique. Le renforcement des équipes commerciales et la création d’un bureau d’études concourront à améliorer encore le service client. Avec la mutualisation des compétences et du matériel, les clients d’Adria disposeront, en outre, de l’intégralité de l’offre Alphi. Ce qui lui permettra de répondre à tous les types de chantiers. Le parc matériel proposé à la location pour les chantiers suisses double ainsi de taille.