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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 3 ans et 157 jours

Alpes Contrôles : Les yeux rivés sur les ouvrages d’art

Pont du parcours Vélo-rails autour de MEDREAC (35). [© Alpes Contrôles] Alpes Contrôles s’oriente dans la maintenance des ouvrages d’art, en créant un pôle national dédié. D’après l’organisme de contrôle, les ponts, les passerelles ou encore les tunnels sont des maillons essentiels des réseaux de circulation. Ces derniers sont d’ailleurs soumis à des contraintes environnementales sévères. Provoquant ainsi le vieillissement accéléré des matériaux, des constituants et de leur structure. Alpes Contrôles propose désormais des services d’inspection des structures et d’assistance pour la définition de la politique de maintenance et d’entretien des ouvrages d’art. Michel Destaing à la manœuvre Ainsi, l’organisme a choisi Perpignan (66) pour ouvrir sa 51e agence et installer ce nouveau pôle. Michel Destaing, spécialiste dans l’inspection d’ouvrages d’art, se chargera de piloter cette activité nationale. « L’inspection des ouvrages d’art est une activité qui permet à Alpes Contrôles d’élargir son champ d’activité, explique Michel Destaing. Lire aussi : Inauguration du Pavillon by Cemex à Paris On reste sur le domaine d’Avis technique et de sécurité, mais c’est un métier différent de contrôleur technique. » Même si la loi française n’impose pas les inspections d’ouvrages, il est de la responsabilité d’un gestionnaire d’assurer la sécurité des usagers pour tout ouvrage, dont la dimension principale est supérieure à 2 m. De plus, les opérations de maintenance périodique et préventive s’avèrent deux fois moins coûteuses. Ainsi, vérifier régulièrement l’état des ouvrages d’art permettrait de générer les économies.
Il y a 3 ans et 158 jours

Evolis Symop, une nouvelle organisation professionnelle industrielle

Evolis Symop se tourne vers une organisation agile et digitale pour attirer les jeunes générations. [©Evolis Symop] Evolis1 et Symop2 se rapprochent pour former une seule et même organisation professionnelle industrielle. Dans ce contexte, Jean-Claude Fayat, président du groupe éponyme, a été nommé à la tête d’Evolis Symop. Tandis que Fabien Vincentz, président de Marposs France, occupe la fonction de premier vice-président. Pour le nouvel organisme, l’objectif ici est de rassembler et de défendre « l’ensemble des acteurs qui contribuent à la compétitivité et à l’efficacité de l’industrie française par la modernisation de l’outil de production ». Dans le détail, l’entité représente les fournisseurs de biens d’équipements et de machines à destination de toutes les filières industrielles. A l’image de l’industrie mécanique, la construction et les infrastructures. Ou encore, celles de la chimie, du bois, de l’emballage et du recyclage… Lire aussi : Voyage au cœur des centrales à béton En s’associant, Evolis Symop atteint près de 600 entreprises adhérentes employant 82 000 salariés. Pour un chiffre d’affaires cumulé de 19 Md€, dont 65 % à l’export. Des chiffres qui permettront à la nouvelle organisation de peser davantage auprès des instances françaises et européennes sur des sujets réglementaires, de normalisation ou de modernisation. De plus, Evolis Symop se tourne vers une organisation agile et digitale pour attirer les jeunes générations. C’est pourquoi il s’est doté d’une nouvelle plate-forme Internet. Imaginée comme un lieu de convergence propice à de nombreuses opportunités de business, cette dernière permet de favoriser les échanges entre les adhérents. 1Organisation professionnelle de biens d’équipement, ex-Cisma.2Syndicat des machines et technologies de production.
Il y a 3 ans et 158 jours

Le décret mettant en place la Rep Bâtiment est paru

Un éco-organisme pour le développement de la filière de recyclage des matériaux de construction a été créé par les syndicats et les fédérations des industriels de la construction. [©ACPresse] Si en novembre dernier, le ministère de la Transition écologique et solidaire annonçait le report de la Rep, le décret n° 2021-1941 qui définit les obligations des metteurs sur le marché de produits de construction est finalement paru au Journal officiel. Publié au 1er janvier 2022, le décret met en place la responsabilité élargie des producteurs de déchets du bâtiment prévue par la loi Agec. L’objectif ? Accélérer et optimiser le recyclage. Lire aussi :Ecominero : Une marque pour valoriser les déchets inertes du bâtiment Car pour rappel, le bâtiment génère près de 42 Mt/an de déchets. Le décret définit ainsi le rôle et les obligations des éco-organismes. Sans toutefois acter les entités agréées, qui font l’objet d’une concertation depuis novembre 2021. De plus, le décret indique que les dispositions actuelles de reprise des déchets restent en vigueur jusqu’à ce qu’au moins un éco-organisme soit agréé. Lorsque cela sera fait, ces derniers s’engagent à reprendre sans frais les déchets triés du bâtiment. Le texte stipule que plusieurs éco-organismes peuvent exister pour une même filière de produits et de matériaux. Un décret mis sur pause De plus, ils devront assurer un maillage territorial efficace en concertation avec les collectivités locales. « Sauf lorsque le plan ou le schéma régional en dispose autrement, la distance moyenne à l’échelle régionale entre le lieu de production des déchets et l’installation de reprise des déchets est de l’ordre de 10 km. » Toutefois, dans les zones où la densité d’habitants et d’activités économiques est faible, cette distance est de l’ordre de 20 km. « Lorsque le maillage ne permet pas de respecter cette distance, l’éco-organisme propose des mesures de reprise des déchets auprès de leur détenteur ou de compensation financière des coûts de transport. » Lire aussi :Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment Enfin, le texte définit deux types de produits et matériaux de construction. D’une part, les solutions constituées de minéraux et dépourvues de verre, laines minérales ou plâtre (béton, chaux, terre cuite…). Et d’autre part, les autres produits de la construction (bois, laine de verre et de roche, métal…). Les terres excavées, les outils et équipements techniques industriels ou encore les installations nucléaires de base ne rentrent pas dans le giron de ce dispositif.
Il y a 3 ans et 158 jours

Holcim s’offre le groupe PRB

PRB devrait rejoindre le groupe suisse Holcim durant le deuxième trimestre 2022. [©PRB] En corrélation avec sa stratégie Accelerating Green Growth, Holcim annonce s’être engagé dans l’acquisition du groupe PRB. Créé en 1975, ce dernier s’est spécialisé dans la fabrication de produits pour l’isolation thermique et la rénovation. Notamment, avec des revêtements spéciaux pour façades ou des mortiers techniques, des solutions pour les sols ou encore sa ligne “responsables et durables” à empreinte carbone réduite. « C’est un démarrage très fort en ce début d’année avec l’arrivée du groupe PRB au sein de la famille Holcim, déclare Jan Jenisch, Pdg du groupe Holcim. C’est une nouvelle étape enthousiasmante pour le développement de notre branche “Solutions & Produits” et le déploiement de notre stratégie. » En effet, l’industriel suisse vise l’expansion de ses activités “Solutions & Produits”, qui devraient atteindre 30 % de son chiffre d’affaires net d’ici 2025. Et ce, en se développant dans des segments attractifs allant des activités de toitures à la réparation, en passant par la rénovation. La rénovation et l’isolation thermique comme axe de croissance De son côté, PRB compte près de 700 collaborateurs. L’industriel dispose d’un centre de R&D, de 5 usines de production, de 26 dépôts logistiques et s’appuie sur 1 300 points de distribution. Pour 2022, le groupe compte atteindre les 340 M€ de chiffre d’affaires. De plus, avec le plan de relance et les différentes mesures tournées vers la construction décarbonée, le marché de la rénovation représenterait un potentiel de croissance de l’ordre de 18 % pour PRB. « Ce rapprochement est un nouveau chapitre presque naturel pour les deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs et la même vision, explique Jean-Jacques Laurent, président de PRB. Ensemble, nous allons pouvoir accélérer davantage notre stratégie de croissance. Tout comme PRB, Holcim est engagé dans l’économie circulaire et veut contribuer à rendre le secteur de la construction plus durable. » L’opération de rachat est pour le moment soumise aux instances d’approbations françaises et devrait être finalisée au deuxième trimestre 2022.
Il y a 3 ans et 158 jours

Inauguration du Pavillon by Cemex à Paris

Le Pavillon by Cemex est le nouveau showroom de l’industriel, situé sur son site de production de Port-Victor, à Paris dans le XVe arrondissement. [©Cemex] Fin novembre dernier s’est déroulée l’inauguration virtuelle du Pavillon by Cemex. Cet évènement a été l’occasion de visiter ce lieu innovant. Et d’assister à la démonstration de l’outil digital “Le Pavillon Virtual Tour”. Ce dernier étant destiné à la découverte des bétons et des solutions constructives Cemex en lien avec la ville durable. « Le Pavillon by Cemex a pour vocation d’accueillir décideurs, prescripteurs, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. Ceci, afin de les soutenir dans leurs projets de construction et de rénovation », indique Michel André, directeur général Cemex Matériaux Europe de l’Ouest. Et de poursuivre : « Nous avons créé un cadre propice à la discussion, à la réflexion et à la créativité. Les équipes prescription et promotion y conseilleront les acteurs de la construction et de l’aménagement du territoire. Sur les solutions les plus adaptées à leurs ambitions ». A la découverte du Pavillon Virtual Tour La visite guidée par Dominique Sestillange, responsable produits spéciaux et réseaux partenaires de Cemex France, a permis aux invités de découvrir les différents espaces du show-room. Mais aussi les technologies phares du groupe. Ainsi que des références de chantiers innovants. « L’objectif est de co-construire des solutions sur mesure directement avec les maîtres d’ouvrage. Et ce, en présentant les différentes technologies que nous mettons à leur disposition comme la durabilité, l’économie circulaire, la perméabilité, le confort ou encore l’esthétique », ajoute Dominique Sestillange. Et de conclure : « Pour les porteurs de projets qui ne pourraient pas venir nous rencontrer sur place, nous avons créé Le Pavillon Virtual Tour, qui leur permet de s’immerger à distance dans Le Pavillon by Cemex ». Retrouvez prochainement l’intégralité du reportage-vidéo sur notre site www.acpresse.fr et de “l’Esprit Béton” dans Béton[s] le Magazine n° 100.
Il y a 3 ans et 159 jours

BETON MOUSE TECHNOLOGIE lance AEROLITYS

Béton Mousse permet de vastes applications ! Sous la marque Aérolithys, Béton Mousse Technologie propose un service de béton mousse,livré, mélangé et coulé en place. Sans polystyrène et sans sable, c’est une solution avec unfaible impact environnemental, nécessitant moins de transport et produisant zéro déchet dechantier. Proposé en différentes densités (de 300 à 500 kg/m3), le béton mousse permet unevaste gamme d’applications ( ravoirage allégé, remblai d’engineering, Isolation sous dallage ettoit-terrasse…). Fluide et auto-compactant, le béton mousse Aérolithys permet aussi de réduirela pénibilité du travail et d’augmenter la productivité de vos chantiers ( 150 m3/ j coulés). Embarquée sur un 32 t, notre unité mobile de mélange et de pompage assure d’excellentesperformances de production, afin de répondre aux besoins des petits ou des grands projets.
Il y a 3 ans et 162 jours

Impression 3D béton : La genèse de la construction durable ?

L’impression 3D commence à s’installer dans le secteur de la construction. [©Contour Crafting] Le secteur de la construction met en place de nombreuses initiatives pour décarboner les bâtiments. Parmi elles, figurent l’impression 3D béton. Encore peu exploité, ce procédé, pourrait devenir la solution pour assurer une construction plus durable et respectueuse de l’environnement. L’innovation voit le jour en 2004 avec Behrokh Khoshnevis. Ce professeur de l’Université de Caroline du Sud a mis au point une imprimante 3D montée sur un bras robotisé. Cette dernière s’utilise ensuite avec la technologie Contour Crafting1. Ainsi, des rails sont installées autour du terrain de construction pour diriger la machine. L’imprimante crée ensuite des couches de béton selon un modèle prédéfini. Behrokh Khoshnevis a ainsi commencé à imprimer pour la première fois un mur de béton. Cette révolution technologique permettrait alors de pouvoir construire une maison en 24h. Lire aussi : Creabeton Matériaux : L’impression 3D pour résoudre des problématiques C’est pourquoi l’entreprise chinoise WinSun Decoration Engineering en a tiré profit pour présenter des maisons de 200 m2 imprimées en un jour. La Beijing HuaShang Tengda Industry and Trade a aussi l’intention de bâtir une villa de 400 m2.Dans la continuité, la technique d’impression D-Shape a été développée en 2006 par Enrico Dini. Elle permettait de créer des objets avec un matériau similaire à la pierre. L’Agence Spatiale Européenne a d’ailleurs prévu de l’utiliser pour imprimer une base sur la Lune. Un projet ambitieux qui reflète bien les possibilités d’innovation. Les avantages de l’impression 3D béton Behrokh Khoshnevis et les autres innovateurs dans ce secteur ont démontré tous les avantages de l’impression 3D béton. Tout d’abord, sur chantier ou en usine, la fabrication additive2 permet une réduction des coûts et des déchets. Evitant ainsi le gaspillage de matières premières. Ensuite, ce procédé diminue les risques d’accident. Pour concevoir des murs de plusieurs mètres, les manipulations sont optimisées, tout comme l’utilisation de certains matériels. Cette technique offrirait plus de facilité dans la conception du bâtiment. Exemple avec BetAbram, société slovène qui a créé le modèle d’imprimante 3D “P1” capable de réaliser des impressions de la taille d’un immeuble. En parallèle, WinSun Decoration Engineering a de nouveau marqué les esprits en construisant un immeuble de 5 étages à Shuzou, en Chine. Les imprimantes 3D béton actuelles ont été conçues pour améliorer l’efficacité sur les chantiers, sans négliger la qualité. Andrey Rudenko, ingénieur russe, a imprimé un petit château en béton dans le Minnesota aux Etats-Unis [© totalkustom.com] Aujourd’hui, les industriels formulent des encres “béton” adaptées aux contraintes de la fabrication additive. A savoir : la nécessaire fluidité, la rapidité de prise et la robustesse du matériau. Avec un tel procédé, l’impression 3D béton pourrait permettre de lutter contre la crise du logement. L’industriel américain, Icon a prévu d’inaugurer le plus grand rassemblement de maisons imprimées en béton au monde au courant 2022. Andrey Rudenko, ingénieur russe, a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice. Il a d’abord commencé par imprimer un petit château en béton dans le Minnesota aux Etats-Unis. Pour ensuite créer plusieurs villages et fonder des communautés internationales dans le monde entier. L’impression 3D béton pourrait aussi avoir des avantages pour les travaux publics. Pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, un pont de 40 m de long sera imprimé à Aubervilliers (93). Les limites de l’impression 3D béton Malgré les nombreux avantages de l’impression 3D béton, il subsiste certaines interrogations. En effet, cette méthode n’est pas considérée comme un procédé de construction par les codes et normes en vigueur. Les ouvrages habitables sont donc testés pour s’assurer de leur fonctionnalité. L’idée est de voir si ces structures résisteront à n’importe quel type d’environnement extérieur. De plus, l’automatisation des chantiers peut engendrer une évolution au niveau de l’emploi. En effet, si construire une maison nécessite moins de main d’œuvre, le rôle et les qualifications des compagnons pourraient changer. « Les métiers vont évoluer, de l’architecte au maçon qui devient un opérateur en maçonnerie, déclare Benoît Furet, professeur à l’IUT de Nantes. A terme, la chaîne numérique globale va se simplifier. Les opérateurs avec bac pro du secteur de la construction seront les maçons numériques, les pilotes des robots. » A Dubaï, un gratte-ciel imprimé en 3D nommé « Belgrade Tower » pourrait bientôt s’élever dans le ciel. [© Aleksandar Grusanovic] Les méthodes conventionnelles pour construire un habitat restent malgré tout toujours dominantes. Cependant, l’impression 3D béton attise l’attention du secteur de la construction à l’échelle internationale. A Dubaï, un gratte-ciel imprimé en 3D nommé « Belgrade Tower » pourrait bientôt s’élever dans le ciel. Ce serait le premier bâtiment de cette taille au monde à être construit avec le procédé d’impression monté sur une grue. L’avenir dira si cette innovation technologique est la clef pour une construction durable. 1 Le « Contour crafting » est une technologie émergente qui permet de produire par fabrication additive une « architecture imprimée » 2 Synonyme impression 3D
Il y a 3 ans et 162 jours

La crise des matériaux impacte aussi les architectes

Pour 71 % des architectes, la crise des matériaux est la première cause de surcoûts. [©ACPresse] Selon un sondage, réalisé par le Credoc1 pour le Conseil national de l’Ordre des architectes, les agences d’architecture sont fortement impactées par la pénurie des matériaux. Entre le 17 et 29 novembre 2021, le centre de recherche a interrogé près de 2 056 professionnels exerçant en libéral, associés ou salariés. Ainsi, pour 71 % des architectes, la crise des matériaux est la première cause de surcoûts. Suivi par la surchauffe de l’activité qui entre en conflit avec la hausse des prix, voire la pénurie des matériaux pour 58 % des répondants. Cependant, il semblerait que la pandémie soit moins mise en cause dans ces surcoûts (seuls 12 %). Selon les retours, 80 % des appels d’offres lancés dépassent les prévisions financières. Dont 66 % sont de l’ordre de 10 à 30 %. Près de 13 % des répondants déclarent même des dépassements supérieurs à 30 %. Seul un quart des interrogés estime observer de bons résultats ou des coûts excédentaires de moins de 10 %. Les chantiers de toutes tailles impactés Concernant la typologie des appels d’offres touchés, il semblerait que la crise impacte aussi bien les marchés publics que privés. Même si les premiers bénéficient d’une (légère) meilleure situation. En revanche, dans 45 % des cas, les maîtres d’ouvrage cherchent à adapter leur projet pour réduire les coûts. Et 22 % les mettent en veille ou les abandonnent. Seuls 32 % sont réalisés malgré tout. Lire aussi :Pénurie de matériaux : “La grande débrouille” En termes de délais, la crise des matériaux frappe directement les chantiers de toutes tailles. Pour 55 % des sondés, les projets comptent 10 à 30 % de retard par rapport aux délais prévus. Et 20 % d’entre eux déclarent un retard de plus de 30 %, voire un arrêt des chantiers. La situation entraîne aussi des tensions sur les relations entre les architectes et les maîtres d’ouvrage, créant ainsi des difficultés de planning et des renégociations d’honoraires. Une crise des matériaux sur le long terme ? « Si 38 % des architectes considèrent que la relation de travail reste compréhensive malgré les difficultés, 52 % la qualifient en revanche de “tendue” et 10 % de “très tendue”, peut-on lire dans le sondage. La situation semble un peu moins délicate en marchés publics. » Lire aussi :Crise des matières premières : Le gouvernement annonce de nouvelles mesures Les professionnels de ce secteur ne sont pas très optimistes pour l’avenir. Selon eux, les pénuries et hausses des prix des matériaux ne présentent pas d’amélioration (91 % des architectes) et sont amenées à perdurer. Sur le long terme, 51 % des interrogés pensent qu’une évolution positive finira par s’amorcer sans revenir à une situation d’avant-crise. Enfin, 42 % estiment que la crise va se cristalliser et que les prix resteront très élevés. 1Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie.
Il y a 3 ans et 162 jours

Snaam : L’expertise d’un spécialiste des armatures

La T Box de Snaam intègre un renfort dans l’axe longitudinal sur sa face arrière pour rigidifier le boîtier. [©Snaam] Au-delà des armatures, l’industriel propose un catalogue complet de produits pour les chantiers : boîtes de réservations, coupleurs, distanciers et boîtes d’attente. A ce niveau, l’offre s’articule autour de trois types de produits fabriqués dans deux usines du groupe : Snaam Saint-Priest (69) et Technobat (49). « Ces deux sites bénéficient de la certification Afcab Boîtes d’attente pour le béton armé », confirme Jean-François Barrère, responsable technique et développement du groupe Snaam. La boîte d’attente Start est le modèle à support amovible. « C’est notre produit historique. Son boîtier est réalisé en PVC recyclé et permet de créer une engravure dans le béton conforme à l’Eurocode 2 pour une meilleure reprise de bétonnage. Son profil est ouvert pour faciliter son extraction. » Son avantage est aussi de pouvoir être posée sur des voiles courbes, car le boîtier PVC est suffisamment souple pour pouvoir être cintré. « La boîte d’attente Start est certifiée Afcab avec l’option LPPVE pour les prédalles suspendues des ouvrages situés en zones sismiques ou non sismiques, détaille Jean-François Barrère. La règle magnétique RMP permet de créer une engravure conforme au Fascicule de documentation FD P 18-720. » La boîte d’attente T Box est le modèle à support incorporé de la gamme. Elle intègre un renfort dans l’axe longitudinal de la boîte sur sa face arrière pour rigidifier le boîtier. Sa tôle est gaufrée pour garantir une meilleure accroche du béton. « Nous proposons en complément, pour les coffrages métalliques, des fixations magnétiques dédiées qui permettent de garantir le bon espacement entre les armatures, d’une boîte à l’autre, détaille Luc Rozier, directeur commercial produits du Groupe Snaam. L’autre particularité est la présence d’un perçage pré-découpé sur la face arrière pour installer des entretoises destinées à plaquer le boîtier contre le coffrage au moment de la fermeture des banches. Ainsi, aucun risque de voir de la laitance ou du béton s’immiscer entre le couvercle du boîtier et la peau coffrante. » La P Box est le 3emodèle de boîtes d’attente. Plus simple, elle est plate sur sa partie arrière, car prévue pour une utilisation sur les tables coffrantes en préfabrication. La P Box est aussi plus fine, même si déclinée en deux épaisseurs, pour répondre à la demande de l’industrie du béton.  Dernière particularité des boîtes d’attente du Groupe Snaam, elles emploient toutes des aciers de nuance B500B, référence obligatoire pour toute utilisation en zone sismique.
Il y a 3 ans et 163 jours

Leborgne dévoile sa nouvelle gaffe à manche télescopique Nanovib

Leborgne élargit sa gamme Nanovib avec sa nouvelle gaffe à manche télescopique. [©Leborgne] Leborgne étend sa gamme Nanovib. La société spécialisée dans la fabrication d’outils dévoile sa nouvelle gaffe à manche télescopique. Cette dernière est conçue pour guider et positionner les charges lourdes lors des phases de levage à la grue. Le produit est né suite à la demande des responsables Qualité Sécurité Environnement (QSE) du BTP. Après plusieurs visites de chantiers, l’équipe de R&D de Leborgne a travaillé sur un outil pratique et sécurisé. Ainsi, la gaffe Nanovib est née, destinée à améliorer les conditions de travail et à assurer la sécurité des compagnons. Leborgne allie le pratique et la sécurité Grâce à son manche tubulaire résistant et léger, la gaffe est facile à manipuler et réduit la pénibilité de la tâche. Allant jusqu’à 5 m, sa portée permet à l’utilisateur de la tenir sans avoir à la passer au-dessus de la tête. Evitant ainsi les troubles musculo-squelettique (TMS) de l’épaule. Lire aussi : Leborgne dévoile son nouvel huileur Nanovib De plus, dans le BTP, 39 % des accidents sont liés à une chute de la charge lors des phases d’élingage. Certains d’entre eux ont provoqué des lésions corporelles, voire même la mort. La gaffe permet donc de rester à distance, en gardant une posture confortable avec le dos droit. Enfin, la conception de la gaffe Nanovib s’appuie sur la méthode Design Centré Utilisateur. Ce procédé place les compagnons au centre du développement du produit.
Il y a 3 ans et 163 jours

Nouvelles découpeuses chez Husqvarna Construction France

Husqvarna Construction France dévoile ses nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970 SmartGuard. [©Husqvarna Construction France] Husqvarna Construction France dévoile ses nouvelles découpeuses polyvalentes K 770 et K 970. Equipées de la technologie SmartGuard, elles réduisent la probabilité d’accidents ou de blessures graves en cas de rebond. Puissantes, elles sont équipées d’un carter de protection de disque qui assure un fonctionnement continu et un système de freinage intégré. La conception du carter a été pensée pour améliorer la technique de coupe. Ceci, en incitant l’utilisateur à commencer à travailler par la partie basse du disque. D’une profondeur de coupe de 125 mm maximum, les découpeuses K 770 et K 970 SmartGuard offrent un démarrage facile. Dotées d’un système anti-vibration sur l’ensemble de la machine, elles contribuent à réduire la fatigue, à optimiser le confort et la productivité.
Il y a 3 ans et 163 jours

Transmanut : La Toupie-Pompe pour une livraison en direct

La nouvelle Toupie-pompe de chez Transmanut. [©Transmanut] Présent sur le marché des solutions mobiles pour l’approvisionnement en chapes avec la Mobil’Chape, Transmanut propose désormais la Toupie-Pompe. « Tout est parti de la demande de l’un de nos clients historiques, explique Florent Coude, chargé d’affaires. Nous avonspris comme base d’une toupie classique sur laquelle nous avons adapté nos trémie, pompe et nettoyeur haute pression. La chape coule de la cuve de toupie dans la trémie et est directement pompée. » L’installation intègre un réservoir hydraulique avec réfrigérant et prise-pompe. La trémie de pompage est dotée d’une sonde de niveaux. Le niveau haut arrête la rotatation de la toupie et le niveau bas stoppe le pompage. Une radiocommande gère la pompe à distance et augmente plus ou moins le flux. L’ensemble tourne à un débit de 18 m3/h. Avec une capacité de refoulement de 80 m à l’horizontale et de 10 étages à la verticale. « La première Toupie-Pompe a été livrée début décembre 2021. Et nous avons déjà plusieurs projets en cours. Nous avons un objectif d’une dizaine de machines par an à la vente. A la réception de la toupie, nous avons un mois de travail dessus, avant livraison. » Alors que le marché des chapes est parfois limité par la disponibilité des matériaux, la livraison in situ par ce type de solutions devient une option des plus crédible.
Il y a 3 ans et 164 jours

Lafarge Granulats acquiert les carrières du groupe Famy

Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières du groupe Famy. [©Famy] Lafarge Granulats a annoncé l’acquisition de 6 carrières de granulats du groupe indépendant Famy. Fondé dans l’Ain en 1860, ce dernier dispose de réserves importantes de matières premières dans la région Auvergne – Rhône-Alpes. Ainsi, cette opération coïncide avec celle réalisée en mars 2021. En effet, Lafarge France avait fait l’acquisition de 24 centrales de BPE et d’une carrière dans la même zone géographique. Lafarge Granulats se renforce De ce fait, le groupe Lafarge renforce sa présence sur cette région limitrophe de la Suisse. « Cette opération avec un acteur historique de l’Ain développe notre capacité à accompagner nos clients dans ce secteur très dynamique. Elle conforte notre stratégie de renforcement de l’activité au sein de Lafarge France. Lire aussi : LafargeHolcim croît en France et en Italie Et elle permettra d’accompagner le secteur de la construction pour faire face aux pénuries d’approvisionnement et d’accès aux ressources minérales », déclare Pablo Libreros, directeur de Lafarge Granulats.Et François Petry, Dg de Lafarge France, d’ajouter : « Nous allons ainsi pouvoir étendre la disponibilité de nos solutions bas carbone et d’économie circulaire auprès de nos partenaires régionaux ». La clôture de la transaction sera réalisée dans les prochaines semaines.
Il y a 3 ans et 164 jours

Guillaume André, nouveau président du collège BPE Normandie

Portrait de Guillaume André, nouveau président du collège BPE Normandie du SNBPE. [©SNBPE] Il y a peu nommé directeur général de l’agence normande LafargeHolcim Bétons France, Guillaume André vient d’être élu à la présidence du collège BPE Normandie du SNBPE. Il succède ainsi à Thierry Flandre. « Je souhaite avant tout remercier mes pairs, ainsi que Thierry Flandre pour tout le travail accompli au sein du collège BPE Normandie », a déclaré Guillaume André lors de sa nomination. Celui-ci souhaite continuer les actions menées par son prédécesseur. Ainsi, il veillera à maintenir les orientations clefs actuelles et soutiendra les actions en faveur de la sécurité et de l’environnement. Ainsi que de la promotion des métiers du BPE. Son parcours Guillaume André aspire à apporter son soutien et à accompagner les entreprises adhérentes vis-à-vis de la mise en place de la nouvelle règlementation relative à la Responsabilité élargie des producteurs (Rep). De plus, il continuera à proposer un service de proximité aux adhérents du collège pour les accompagner au mieux dans leurs projets. Le nouveau président est titulaire d’un diplôme d’ingénieur des mines, ainsi que d’un DUT génie civil. Il a occupé de nombreux postes au sein de LafargeHolcim (nouvellement Holcim), tel que le développement produits, l’innovation, le marketing et la performance commerciale. C’est en 2021 qu’il prend la direction générale de l’agence Normandie de LafargeHolcim Bétons France.
Il y a 3 ans et 164 jours

Jean-Philippe Ricard à la direction générale de Freyssinet

Portrait de Jean-Philippe Ricard, le nouveau directeur général de Freyssinet. [© Freyssinet]. Référence dans le domaine du génie civil, de la précontrainte et de la réparation des bétons, l’entreprise Freyssinet a nommé Jean-Philippe Ricard à sa direction générale. Il succède à Patrick Nagle, qui occupait ce poste depuis 2016. Ce dernier a fait valoir ses droits à la retraite. Jean-Philippe Ricard était auparavant directeur général adjoint, ainsi que directeur opérationnel de la zone Nord-Atlantique.   Son parcours Diplômé de l’Ecole nationale des techniques avancées et de Polytechnique, Jean-Philippe Ricard débute sa carrière chez Bouygues Offshore comme ingénieur. En 2008, il rejoint Vinci Construction Grands Projets, afin de piloter les travaux maritimes et le développement commercial de la zone Afrique du Nord. En 2012, il prend la direction du pôle “Grands Projets” et devient aussi le responsable des travaux de génie civil, de génie civil industriel et nucléaire. Par ailleurs, Jean-Philippe Ricard a créé, en 2014, Eiffage Fondation.
Il y a 3 ans et 165 jours

Impression 3D béton : “Home sweet home”

Icon s’est associé à Lennar pour imprimer en 3D béton un quartier entier aux Etats-Unis. [©Icon] Spécialiste de l’impression 3D béton, Icon voit les choses en grand. L’industriel américain s’est associé à Lennar pour imprimer un quartier entier aux Etats-Unis. C’est près de la ville d’Austin, au Texas, qu’une centaine de maisons seront construites. Ce projet devrait être inauguré dans le courant de l’année 2022. Il sera d’ailleurs le plus grand regroupement de maisons en béton imprimées en 3D au monde. Pour élaborer ce quartier, Icon et Lennar ont collaboré avec le cabinet d’architecture Bjarke Ingels Group. « La fabrication additive a le potentiel de révolutionner l’environnement bâti. A mesure qu’elle est adoptée par l’industrie à grande échelle, explique Martin Voelkle, architecte chez Bjarke Ingels Group. En nous associant à Icon et à Lennar, nous sommes en mesure de voir cette nouvelle technologie se déployer autour du public le plus large possible. » Une réponse aux enjeux de la construction La technologie d’impression 3D béton d’Icon permet de produire des maisons éco-énergétiques et plus rapidement qu’avec les méthodes de construction conventionnelle. Elle permet aussi de réduire le nombre de déchets et offre plus de liberté dans la conception des habitations. C’est pourquoi allier le béton et l’impression 3D se démocratise dans ce secteur. Lire aussi : Impression 3D béton pour le logement social En effet, cette technologie pourrait répondre à une problématique majeure : la crise du logement. « Icon existe en réponse à la crise mondiale du logement et pour mettre notre savoir au service du monde », déclare Jason Ballard, Pdg d’Icon. Et d’ajouter : « Les Etats-Unis sont confrontés à un déficit d’environ 5 M de nouveaux logements. Il y a donc un besoin profond d’augmenter rapidement l’offre, sans compromettre la qualité, la beauté ou la durabilité des bâtiments. C’est là, la force de notre technologie. »
Il y a 3 ans et 177 jours

Pénurie de matériaux : “La grande débrouille”

La FFB a donc présenté ses prévisions pour l’année 2022. Une année de transition entre la période Covid et les défis à venir. [©FFB] La crise du Covid a impacté de manière significative le bâtiment. Depuis, le secteur peine à revenir aux performances de 2019. D’après la FFB, l’année 2021 aura tout de même permis d’éviter la casse avec – 5 % de baisse d’activité par rapport à 2019, tous segments confondus. Mais c’est sans compter sur 2022, qui devrait être l’année de “transition”. Pour dresser ses perspectives d’évolution, la Fédération a plutôt tablé sur 2019 comme année de référence. Dans ce cadre, elle prévoit une diminution de – 0,9 % en 2022, malgré une croissance de + 4,3 %. Le logement neuf augmenterait de + 7,3 %, soit + 1,5 %. Quant au non résidentiel, les chiffres espérés sont en hausse, mais restent timides avec une augmentation de + 4,7 %. En comparaison avec l’avant-pandémie, ce secteur reste en dessous avec – 5,8 % d’activités. Dans le domaine de l’amélioration-entretien, la production permettrait de revenir à hauteur des données de 2019 (environ 80 M€). Du côté de l’emploi, la création de postes pourrait dépasser les + 7 %, en comparaison avec l’année 2019. « La pénurie est un vrai problème » Malgré ces prévisions encourageantes, le secteur du bâtiment fait face à de nombreux défis. En effet, Olivier Salleron, président de la FFB, remarque un paradoxe entre l’activité et l’emploi. Le bâtiment fait toujours face à des difficultés d’embauche, entraînant un delta entre le niveau d’activité et la main-d’œuvre disponible. Par ailleurs, la crise des matériaux frappe toujours lourdement le secteur. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Depuis 2021, le bâtiment est confronté aux hausses des prix, voire à des ruptures de fournitures et de composants électroniques. De plus, selon la FFB, avec l’explosion des coûts de l’énergie, certains matériaux très énergivores comme le ciment voient aussi leurs tarifs impactés. Olivier Salleron est clair : « La fin de la crise des matériaux n’est pas encore d’actualité ». Et de poursuivre : « la situation financière des entreprises est très inquiétante. La hausse des prix a causé une nette chute au 3e trimestre 2021. La pénurie est un vrai problème ». Assurer la reprise du secteur du bâtiment Pour accompagner les professionnels, la FFB demande plusieurs mesures pour assurer la reprise du secteur. Tout d’abord, la Fédération souhaite le versement immédiat des créances de carry back1. Permettant ainsi de placer les déficits de 2021 sur les années précédentes et d’avoir une situation financière plus soutenable. Elle demande aussi une majoration du Pinel à compter de 2023 pour les logements. Cela, afin de bénéficier d’une facilité pour construire tout en diminuant les coûts. Lire aussi : L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024 Et enfin, la FFB souhaite des aides financières pour compenser les effets de la RE 2020 et de l’objectif Zéro artificialisation nette. En effet, en plus de la crise des matériaux, la Fédération prévoit différents surcoûts liés à l’application de ces nouvelles réglementations : + 3,5 % pour la RE 2020 et + 5 % liés à la future Rep en 2023. Pour la FFB, l’ensemble de ces demandes permettraient d’endiguer la crise des logements collectifs dans les zones tendues. En effet, ce segment souffre d’un manque de demandes de permis de construire (- 8 %), là où la maison individuelle se maintient. Cette année 2022 pourrait bien être l’année de tous les défis… 1 Le carry-back permet d’imputer les déficits de l’exercice sur les bénéfices des années précédentes et de constituer une créance d’impôt sur les sociétés égal à l’excédent versé antérieurement.
Il y a 3 ans et 177 jours

L’équipe de France du BTP débarque pour les WorldSkills 2024

La FFB et la FNTP ont créé l’équipe de France du BTP pour la compétition des métiers WorldSkills. [©FFB] La FFB et la FNTP ont créé l’équipe de France du BTP pour la compétition des métiers WorldSkills. Cette 47e édition se tiendra à Lyon, en septembre 2024. Plus de 1 600 compétiteurs de 80 pays différents s’affronteront autour de 65 métiers, dont 16 du BTP. Ces fédérations ont décidé de s’investir dans ce tournoi international pour mettre en lumière les jeunes talents du secteur. Mais avant de partir à la conquête du monde, il faut trouver les pépites qui représenteront le pays. Pour cela, des milliers de jeunes participeront à des compétitions au niveau national dès 2022. Les meilleurs seront alors intégrés dans cette équipe de France du BTP. De quoi montrer l’engagement et la polyvalence de la jeunesse française à travers cette compétition. L’équipe de France du BTP bien encadrée « Nos métiers forment chaque jour des jeunes, qui ont courage, talent et ambition, explique Olivier Salleron, président de la FFB. Ces fers de lance de la profession méritent d’être portés tels des champions. Ensemble, révélons la richesse de nos métiers, montrons au monde entier le savoir-faire de nos compagnons ! » Une chose est sûre, les WorldSkills ne seront pas de tout repos. Lire aussi : RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier” Et qui de mieux pour coacher la crème de la crème que Christophe Urios, ancien joueur de rugby et actuel directeur sportif de l’Union Bordeaux Bègles. La FFB et la FNTP mettent donc les moyens pour exceller sur le plan international. Mais ce n’est pas tout ! Les fédérations ont constitué dans chaque région de France un réseau de chefs d’entreprise. Ce dernier a pour objectif de porter le “projet WorldSkills” partout sur le territoire. Une campagne de communication a aussi été mise en place pour sensibiliser les jeunes à ces “jeux olympiques des métiers”. Allez les bleus !
Il y a 3 ans et 177 jours

La formation au coeur de la santé-prévention du BTP

De gauche à droite : Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP, Giovanni Verrecchia, président de l’OPPBTP, Éric Routier, président du CCCA-BTP et Didier Bouvelle, secrétaire général du CCCA-BTP. [©CCCA-BTP] Le CCCA-BTP et l’OPPBTP ont signé un nouveau partenariat. Ce dernier s’engage en faveur de la prévention des risques dans la formation aux métiers du BTP. Ainsi, tous les organismes d’apprentissage devront intégrer cette démarche dans leurs axes de développement. Ce partenariat comprend plusieurs thématiques dites “prioritaires”. Tout d’abord, le CCCA-BTP et l’OPPBTP souhaitent intégrer la prévention des risques dans la formation, via des guides d’accompagnement et de nouveaux diplômes. Ils s’engagent aussi dans la qualité de l’apprentissage aux métiers du BTP. Et proposeront d’ailleurs des actions de formation pour favoriser la montée en compétence des formateurs. La prévention dans la formation en plusieurs étapes De plus, des appels à projets et à candidatures assimilant la dimension santé et sécurité au travail seront organisés. Des démarches pédagogiques comme BTP-BTP ou Zoom Chantiers seront proposées.D’autre part, les deux partenaires soumettront leurs outils dans leurs offres de services. Le CCCA-BTP élaborera des ressources pédagogiques avec des modalités immersives. Lire aussi : Le CCCA-BTP lance les Trophées de l’innovation Winlab’ De son côté, l’OPPBTP mobilisera ses équipes pour contribuer au déroulé des modules de formation. Enfin, les organismes s’engageront dans l’accompagnement des entreprises de la construction dans leurs démarches novatrices de prévention. Pour cela, ils favoriseront la diffusion des innovations menées pour le module santé-prévention du BTP. La direction et les équipes pédagogiques inscriront ce travail au cœur de leur enseignement. D’après le CCCA-BTP et l’OPPBTP, la prévention des risques est un élément indispensable pour les compétences professionnelles. De plus, elle est porteuse d’innovation et de performance globale des entreprises du BTP.
Il y a 3 ans et 177 jours

RSE : L’Unicem Entreprises Engagées labellise les bons élèves

l’Unicem a attribué le label RSE “Exemplarité” à Cemex pour son engagement en faveur de la biodiversité et de la sécurité des employés sur ses sites. [©Cemex] En 2004, l’Unicem a crée le label Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). A travers cette démarche, l’union encourage ses entreprises adhérentes à s’engager dans une démarche de progrès.Ainsi, elle attribue ce label aux industriels respectant les thématiques principales de la charte RSE. A savoir, le capital humain, l’environnement et la gouvernance, entre autres… L’Unicem et le SNBPE ont d’ailleurs lancé un cycle de sensibilisation des collaborateurs de centrales à béton aux bonnes pratiques environnementales. Une façon d’accompagner les professionnels dans leur démarche RSE. “L’exemplarité” dans l’engagement RSE Certains industriels s’inscrivent pleinement dans cette démarche. En effet, l’Unicem a attribué le label RSE “Exemplarité” à Cemex, pour ses activités béton et granulat. L’industriel a respectivement obtenu les notes de 87,5/100 et 89,7/100. Au fil des années, Cemex a su adapter ses actions en faveur de la biodiversité et de la sécurité des employés sur ses sites. « Les résultats obtenus nous encouragent à poursuivre nos efforts, indique Louis Natter, directeur développement durable chez Cemex. Et à maintenir un niveau élevé de responsabilité sociétale dans tout ce que nous entreprenons. » Lire aussi : Unicem : Un espoir dans la crise De son côté, Lafarge Bétons a décroché le même label “Exemplarité”. Tandis que Lafarge Granulats a obtenu le label RSE “Maturité”. L’ensemble des sites de production de bétons et granulats est engagé dans la démarche, soit 450 en France. « La RSE, c’est de la performance durable. Et la performance durable est dans notre ADN », déclare Jean-Marc Golberg, directeur général de Lafarge Bétons. Et Pablo Libreros, directeur général de Lafarge Granulats, de poursuivre : « le résultat confirme nos bases solides. Il reflète l’engagement très fort de nos équipes au quotidien. Nous restons pleinement mobilisés pour atteindre l’exemplarité dès 2023. »
Il y a 3 ans et 177 jours

Des cadeaux en béton pour notre wishlist de Noël 2021

Charline, assistante marketing Table avec plateau pivotant en béton. [©LyonBeton] Pour Noël, quoi de mieux qu’une bonne table basse avec son plateau en béton surélevé de Lyon Béton ? Alors, vous devez vous demander : « quelle est l’utilité d’acheter une table avec du béton pour Noël ? » La réponse est simple : pour son côté pratique ! Je m’imagine bien en train de préparer un petit apéritif pour mes amis. Et, au lieu de choisir entre plonger la main dans le bol de cacahuètes ou saisir son verre de champagne (avec modération), les deux options deviennent possibles en même temps, grâce au plateau tournant sur 360°. Mais ce n’est pas tout, on peut aussi profiter de cet élément pour faire bien d’autres choses. Par exemple, poser son ordinateur pour “chiller” devant Netflix. Ou encore, s’en servir pour jouer aux cartes. Pour ma part, j’adore passer du temps avec ma famille et mes amis. Que ce soit pour manger, travailler, jouer, la table basse est un point central dans mon salon. C’est pourquoi je compte bien me procurer la création d’Alexandre Dubreuil pour profiter des gens qui comptent pour moi. Après tout, c’est un peu ça aussi la magie de Noël. Charly, chargé de clientèle Vide poche en béton [©BbyNC] Etre en retard parce que nous n’avons pas trouvé nos clefs, nous l’avons tous vécu ! En particulier moi, qui suis très désordonné… A partir de maintenant, ça n’arrivera plus ! Je compte bien me procurer ce vide-poche en béton. Je le convoite d’un côté, pour son utilité. Il y a de la place pour mettre ses clefs, son téléphone (et peut-être même son cerveau). Mais aussi pour son côté esthétique avec sa ligne sobre et élégante. En plus, la basilique Notre-Dame de la Garde de Marseille vient embellir ce vide-poche. Et, petit détail qui fait plaisir, vous trouverez dans la boîte d’emballage quatre petits pieds pour ne pas abîmer votre mobilier. Astucieux non ? Esther, assistante marketing Crayon en béton [©Loftboutik] Fan de dessin ? Ce crayon en béton est fait pour vous. Ayant une grande passion pour cet art, je ne pouvais pas passer à côté de cet objet. Ce crayon regroupe toutes les caractéristiques, dont un dessinateur a besoin. De la robustesse, avec un mélange de béton et de métal qui offre une solidité à toute épreuve. Son design brut le rend très esthétique et offre un vrai plaisir pour l’œil. Il peut ainsi servir de décoration sur une table ou un bureau. Une façon de montrer votre collection insolite de crayons en béton. Et le plus important, sa mine grise permet d’avoir une précision indispensable pour réaliser les meilleurs dessins. Un incontournable pour tous les artistes. Frédéric, directeur des publications Poème en béton [©Archives Jean Cocteau] Ces fêtes de fin d’année seront placées sous le thème de la poésie. Je vous propose de jeter un petit coup d’œil au poème de Jean Cocteau intitulé “Le chevalier béton”. Ce dernier a été publié pour la première fois en 1960, dans une plaquette promotionnelle éditée par la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé de France et de l’Union française. Dans ses vers, le poète place le béton au cœur de ses paroles (logique après tout). Une façon de méditer sur toutes les possibilités que ce matériau peut apporter à l’homme. Il est d’ailleurs mentionné « sous l’aspect d’un chevalier inhumain ». En effet, le béton peut être considéré comme le héros d’aujourd’hui. C’est bien pour ça que nous avons créé notre magazine à son effigie. Julien, chef de publicité Chambre d’hôtel en béton [©Das Park Hotel] Noël, ce sont des surprises, des cadeaux. Pour ma part, je mise sur l’insolite. Avec la crise Covid, voyager à l’étranger est devenu compliqué. Mais je vais quand même vous proposer de faire un petit tour à Linz, en Autriche, au Das Park Hotel. Cet établissement a la particularité de proposer des chambres installées dans des tuyaux en béton ! Non, vous ne rêvez pas, il est possible de dormir dans un tube, et dans un confort optimal. Après tout, la chambre est parfaitement équipée pour passer une bonne nuit. Et en plus d’un cadre idéal, vous serez en sécurité. Eh oui, bouger une structure en béton de plusieurs tonnes n’est pas une chose facile ! Vous pourrez donc profiter d’un bon moment entre amoureux, en mélangeant insolite et confort. Il me tarde de pouvoir partir et d’essayer cette chambre à coucher pour le moins… atypique. Mariola, directrice générale Cadre photo en béton [©Pexels] Noël, c’est avant tout des souvenirs. Tous les bons moments passés avec nos proches nous rappellent l’importance de ces fêtes. C’est pour cela que j’aimerais que le père Noël me ramène un cadre-photos en béton. Vous imaginez bien pourquoi j’ai choisi cet objet. Quoi de mieux qu’une image pour immortaliser un moment. Chaque photographie peut être intemporelle, précieuse et nous permet de nous remémorer des instants uniques. Je ne pourrai sûrement pas mettre toutes les photos que je possède dans le cadre… Mais si le père Noël estime que j’ai été assez sage cette année, peut-être m’en donnera-t-il plusieurs, qui sait ? J’aurai de quoi envahir mon salon de souvenirs… et de béton ! Mone, chargée de clientèle Luminaire en béton [©Junny] Etant très animée par la décoration intérieure, je me suis penchée sur le travail de Justine, la créatrice de Junny. Et j’ai tout de suite été conquise par son travail. Grâce à son savoir-faire artisanal, on en voit de toutes les couleurs. C’est le cas de le dire, avec la collection de luminaires en béton. Ainsi, Junny propose des lampes en béton 100 % made in France. Ces éléments se distinguent par leurs couleurs acidulées et leurs formes géométriques élégantes. Le choix est multiple et difficile à faire. Pour Justine, le savoir-faire du béton, c’est une affaire de famille. En effet, son grand-père et son père ont tous les deux travaillé dans l’industrie du béton. La créatrice a ainsi hérité de précieuses connaissances qui se reflètent dans ses œuvres. Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai hâte de décorer mon intérieur avec ces lampes qui viendront illuminer mon sapin. Parce que oui, ne l’oublions pas, Noël c’est aussi l’occasion de se faire plaisir. Muriel, secrétaire de rédaction/journaliste Bagues en or et argent en béton. [©Patrice Fabre] Un peu de “bling-bling”, ça vous dit ? Pour cette wishlist de Noël, je vous propose cette bague signée Patrice Fabre, faite d’or et de béton. J’adore ce modèle pour son côté précieux, illuminé par l’or. Mais aussi parce que son côté brut du béton m’attire tout particulièrement. Les deux s’allient parfaitement et donnent une réalisation à la fois minérale et organique. C’est en tout cas ce qu’a voulu montrer le créateur, et c’est plutôt réussi. Une très bonne idée cadeau pour les fans de bijoux insolites. On n’en trouvera pas partout des accessoires dans ce genre ! Lire aussi : Patrice Fabre : Le joiaillier du béton Nadia, responsable abonnement Le 97ème numéro de Béton[s] le Magazine [©AC Presse] Pour cette année, je vise la simplicité, la détente et l’actualité… du béton ! Avec la sortie de notre 97e édition ce début décembre, c’est l’occasion rêvée pour commander un petit abonnement à Béton[s] le Magazine. Avec cet abonnement, j’aurai accès à tous les futurs numéros, mais aussi aux archives disponibles sur ACPresse.fr. Pour les professionnels et passionnés de la construction, c’est le cadeau idéal ! Je compte bien en profiter pour lire les magazines, en dégustant une tasse de thé avec un plaid bien chaud, devant mon sapin. Et par la suite, me tenir informée des dernières actualités du béton. Sivagami, journaliste Diffuseur en béton [©Dilio] Le béton a été utilisé pour de multiples objets différents. Mais aujourd’hui, je vous propose une idée de cadeaux pour le moins originale : un diffuseur de parfum en béton. Dilio a misé sur l’esthétique. Ses formes montagneuses ne vous rappellent-elles pas les paysages vus dans Le Seigneur des Anneaux ? Ou les décors d’Interstellar ? D’ailleurs, le diffuseur dispose d’un petit astronaute seul, entouré de vide et de montagne. Je trouve cela poétique et surtout apaisant. Et puis avant tout, Dilio a réalisé un diffuseur de parfum avec un mix de fragrances soignées. L’objectif étant de proposer un accessoire beau à regarder et agréable à sentir. Pour le côté senteur, j’ai hâte de le découvrir. En tout cas, le modèle mérite le détour. Tom, journaliste Enceintes audio en béton [©Concrete Audio] La musique est une de mes grandes passions. J’en écoute tous les jours et me sert de cet art pour en pratiquer un autre : la danse. Quand j’ai vu que la marque Concrete Audio a sorti des enceintes en béton, j’en ai tout de suite inscrit une dans ma liste au père Noël. Les caractéristiques de ces enceintes sont étonnantes. Elles affichent plusieurs kilos sur la balance, offrent un son puissant et dévoilent un design sobre, mais efficace. Cet accessoire musical est parfait pour les petites soirées entre amis. De quoi profiter pleinement du dancefloor ! Côté puissance, cette machine envoie du lourd. Et son bloc en béton nous permet d’avoir des performances acoustiques impressionnantes. Vivement Noël ! Yann, journaliste Kit de créations en béton [©TheFrenchVikings] Je suis actuellement en train de rénover ma véranda. Et pour cela, j’ai besoin de couleurs et d’originalité. J’ai découvert ce kit de création de tuiles en béton des French Viking. Il ne nécessite que trois étapes. Dans un premier temps, il faut choisir son moule. Il en existe de nombreux modèles, avec des formes carrées, rectangulaires, en hexagone… Ensuite, on ajoute le béton au panier. Et enfin, il suffit de choisir les couleurs que l’on souhaite pour venir égayer notre intérieur. J’adore le concept et il me tarde de laisser ma créativité s’exprimer. Lire aussi : The French Vikings, bienvenue au Drakkar
Il y a 3 ans et 179 jours

Auto Béton Contrôles – ABC recrute un Responsable Agence H/F en CDI

RESPONSABLE AGENCE H/F TEMPS PLEIN – CDI Vos missions : Gérer l’agence sur les aspects managérial et techniqueSuperviser l’équipe de collaborateursDévelopper et fidéliser la clientèle du secteur IDF / NormandieValider et rédiger les rapports techniques (convenances, radar, ferroscan…)Assurer le reporting et l’enregistrement des interventionsOrganiser le planning d’interventions de l’équipeÉtablir la préparation de facturation de l’agenceContrôler et valider les pointages de vos collaborateurs Votre profil : Formation BAC+2 minimumExpérience similaire de 3 ans minimum en laboratoire de contrôle dans le domaine du BTPExpérience réussie dans le management d’équipeSens du service à la clientèleRigoureux et organisé Localisation du poste : Conflans-Sainte-Honorine (78) Rémunération proposée : 28 à 35 K€ selon profil et expérience Si vous vous reconnaissez dans ce profil, n’hésitez pas à nous faire parvenir votre candidature à : admin@auto-beton-controles.fr
Il y a 3 ans et 179 jours

Sauvons nos monuments 2021

Pleins feux sur l’abri conique anti-aérien en béton de Villenoy (77). [©Philippe Ayrault, Région Ile-de-France 2021] La Région Ile-de-France contribue à la préservation de son patrimoine. Elle va aussi apporter son aide aux 8 sites sélectionnés dans le cadre de l’opération organisée avec Le Parisien et le site de financement participatif dartagnans.fr en octobre-novembre 2021. Rappelons qu’entre 2016 et 2021, la Région a consacré 200 M€ au patrimoine sous tous les angles : restauration, valorisation, emploi et formation. Et enfin, recherche et innovation. Ainsi, plus de 15 000 internautes ont voté pour désigner, dans chaque département, un monument en péril à sauver en priorité (sur les 2 en lice à chaque fois). Cette opération se poursuit avec la possibilité pour le public, jusqu’au 31 décembre prochain, de contribuer à la restauration des 8 sites gagnants. Le fruit de ces collectes complétera les aides de la Région. De plus, cette dernière a proposé les monuments sélectionnés non classés au titre des Monuments historiques le label francilien “Patrimoine d’intérêt régional”. Cette labellisation permet aux propriétaires de sites, qui racontent discrètement l’histoire de l’Ile-de-France, de bénéficier d’aides. L’abri conique anti-aérien en béton de Villenoy Parmi les 8 sites plébiscités figurent l’église Notre-Dame-du-Bon-Conseil (75), l’orgue de l’église Saint-Béat à Epône (78), le boudoir d’Eugénie Renique à Bagneux (78), l’église Sainte-Agnès à Maisons-Alfort (94)… Nous avons retenu l’abri conique anti-aérien en béton de Villenoy (77). Visible au fond du parc de l’Hôtel de ville, ce bâtiment haut de 18 m en forme de cône a été réalisé entre 1938 et 1940. Ceci, pour protéger des attaques aériennes le personnel de la sucrerie de Villenoy et les habitants tout proches. Car la proximité de la Marne et du Rutel, son affluent, empêchait une construction en sous-sol. Les qualités aérodynamiques de la forme conique permettent de résister à l’effet de souffle en cas d’explosion d’une bombe à proximité. Cet abri a remporté d’une courte tête, avec 51 %, le duel face au costume de la première représentation de Cyrano de Bergerac en 1897. Avec les 15 000 € de souscription qu’elle demande, la commune de Villenoy espère pouvoir ouvrir au public ce lieu unique. Le complément participatif s’élève à 5 000 €. A vos dons… Retrouvez bientôt dans Béton[s] le Magazine l’article complet consacré à l’abri conique de Villenoy dans notre rubrique Béton d’Antan.
Il y a 3 ans et 184 jours

2021 : L’année des adjuvants

Le 11 novembre dernier, Sika annonçait l’intégration de MBCC Group. [©Sika] Rachat, cession, changement d’identité… sont autant d’évènements qui rythment la vie des entreprises. Mais parfois, les choses s’accélèrent, convergent dans une même direction. A ce titre, l’année 2021 constituera sans doute un cas d’école, du côté de l’adjuvantation pour les bétons et les mortiers. C’est Technique Béton qui a ouvert le bal, informant début février, de l’adoption d’une nouvelle appellation. Disons plutôt que la filiale du groupe international DSI s’est intégrée dans une nouvelle entité, spécifique à la France, baptisée Tam Groupe. Les marques Artéon (fixations), Mandelli-Setra (accessoires pour la construction) et Ideaplast (accessoires plastiques pour le béton) ont suivi la même démarche. L’objectif était de regrouper les forces et les produits de chacune de ces sociétés : plus qu’un seul interlocuteur pour l’ensemble de l’offre… Saint-Gobain s’offre Chryso et Sika absorbe MBCC Group Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain, expliquant l’acquisition de GCP Applied Technologies, le 6 décembre dernier. [©Saint-Gobain] Mais le premier véritable coup de tonnerre est venu de Saint-Gobain. Courant mai, le groupe annonçait l’acquisition de Chryso, pour une valeur d’entreprise de 1,02 Md€. Cette transaction a été finalisée au tout début du mois d’octobre, faisant de Saint-Gobain un nouvel acteur de l’adjuvantation. La réponse ne s’est pas faite attendre trop longtemps et elle vient de Suisse, cette fois-ci. Sika – dont on se rappelle encore la bataille rangée contre Saint-Gobain, qui souhaitait absorber l’industriel, à partir de 2015 – a réuni une conférence de presse le 11 novembre (eh oui !) pour dévoiler le rachat de MBCC Group. Pour les moins experts, MBCC Group n’est autre que le nouveau nom mis en place fin 2020 de l’ex-division “chimie de la construction” de BASF. Les marques comme Master Builders Solutions ou PCI en font partie. La somme mise sur la table par Sika pour intégrer MBCC Group est tout simplement stratosphérique : 5,2 Md€ ! Ceci, alors même que Lone Star Funds avait déboursé “seulement” 3,17 Md€ pour reprendre le même groupe, deux ans plus tôt…  Ce qui est certain, en revanche, c’est que cette acquisition fait de Sika le n° 1 mondial de l’adjuvantation pour bétons, avec un chiffre d’affaires attendu – toutes activités confondues – de 12,3 Md€ dès 2023. GCP Applied Technologies comme cadeau pour la Saint-Nicolas Le dernier acte de cette chronique revient à Saint-Gobain, une nouvelle fois. En effet, le rachat de Chryso ne représentait que la première étape d’un programme bien réfléchi… « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique », indiquait d’ailleurs Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain, à propos de l’intégration de CGP Applied Technologies. L’information est tombée le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas. Le groupe français s’est donc fait un très joli cadeau, d’une valeur d’entreprise de 2 Md€. L’intégration finale de l’entreprise doit aboutir d’ici la fin de l’année 2022. Ceci, sous la marque Chryso, pour ce qui est de l’activité “adjuvants pour bétons et additifs pour ciment”. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Chryso a profité de la période pour dévoiler, en toute discrétion pour le moment sa nouvelle identité visuelle…  Début décembre, Saint-Gobain a dévoilé le nouveau logo de Chryso. A gauche, l’ancienne identité visuelle. [©Saint-Gobain]
Il y a 3 ans et 184 jours

Lancement de “La Construction. Demain s’invente avec nous”

Affiche promotionnelle du CCA-BTP pour “La Construction. Demain s’invente avec nous”. [©CCA-BTP] Les professionnels de la construction partent en campagne auprès des jeunes, en lançant “La Construction. Demain s’invente avec nous”. Ceci, pour promouvoir la richesse et la diversité́ des métiers du BTP, et l’apprentissage pour s’y former. Pilotée par le CCCA-BTP, cette campagne se déploiera jusqu’au mois de juin 2022. Son but ? Susciter de nouvelles vocations auprès des jeunes en quête d’orientation, « futures forces vives du secteur de la construction ». Un casting de jeunes pour partager la fierté de leurs métiers Venus de toute la France, six jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics ont été retenus parmi les 200 candidats ayant participé à l’appel à candidatures de “La Construction. Demain s’invente avec nous” pour être les ambassadeurs de la campagne : Antoine : couvreur, apprenti, formé à BTP CFA Gironde, Benjamin : maçon, salarié, formé chez les Compagnons du devoir et du Tour de France,Callum : monteur de réseaux électriques, salarié, formé au CFCTP d’Egletons, Dinis : menuisier aluminium-verre, apprenti, formé à BTP CFA Gironde, Justine : carreleuse-mosaïste, salariée, formée à BTP CFA Vendée,Sébastien : installateur thermique, chef d’entreprise, formé à BTP CFA Antibes. Tous ont moins de 30 ans. Leur point commun : l’envie de partager la passion et la fierté d’exercer leur métier au quotidien et d’en montrer toute la diversité ! Six films publicitaires, mais pas que… La campagne s’appuie aussi sur six films promotionnels, d’une durée de 30 s, qui mettent chacun en scène un métier. Trois vagues de deux semaines sont organisées pour leur diffusion en télévision sur les chaînes 6ter, C8, CStar, L’Equipe, NRJ12, TFX et W9. Le dispositif est complété par un plan média digital sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. De plus, le site Internet “laconstruction.fr” propose de nombreux contenus. Avec, en particulier un moteur de recherche des formations en apprentissage aux métiers du BTP sur l’ensemble du territoire. Et un formulaire d’inscription, en lien avec l’opération de recrutement du CCCA-BTP “Boost apprentissage BTP”, des fiches métiers. Ou encore des vidéos de témoignages de professionnels. Par ailleurs, Construction City est disponible sur site. C’est un quizz qui fait découvrir la diversité des métiers aux jeunes de façon interactive et ludique.   Enfin, un kit de communication de tous les supports de la campagne (affiches, flyer, fiches métiers, bannières Internet…) est de plus mis à disposition de tous les organismes de formation aux métiers du BTP et prescripteurs de l’orientation et de l’emploi. Et ce, pour relayer les informations.
Il y a 3 ans et 185 jours

Crise des matières premières : Le gouvernement annonce de nouvelles mesures

Le gouvernement présente de nouvelles mesures face à la crise des matières premières. [©ACPresse] La crise des matières premières et des approvisionnements persiste… Après avoir réuni les différents représentants de filières industrielles, dont celle du bâtiment, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, Elisabeth Borne, ministre du Travail, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie annoncent de nouvelles mesures. « La reprise économique est forte et puissante. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui nos entreprises industrielles font face à des difficultés d’approvisionnement. Notamment de matières premières et de composants électroniques. Nous apportons à ces entreprises une réponse de court terme. En particulier avec le lancement du prêt pour l’industrie, qui sera un prêt de long terme pouvant être remboursé sur 10 ans au maximum », explique Bruno Le Maire. Lire aussi :Le Synad alerte à nouveau sur les pénuries de matières premières Et de poursuivre : « Mais nous nous attachons aussi, avec le président de la République, à apporter une réponse de long terme. Cette réponse, c’est la construction de notre indépendance. C’est l’investissement massif dans les technologies d’avenir. C’est la localisation de nouvelles chaînes de valeur en France et en Europe. C’est enfin, la consolidation de nos filières industrielles traditionnelles comme le bois. » Lire aussi :Les matériaux biosourcés : Une alternative durable aux pénuries De plus, le gouvernement prévoit la prolongation de l’octroi du Prêt garanti par l’Etat, de fin décembre 2021 à fin juin 2022. Mais aussi, du dispositif des avances remboursables et de prêts à taux bonifiés (jusqu’à juin 2022) et un assouplissement de ses conditions d’octroi. L’Etat rappelle le renforcement de l’accompagnement des entreprises et les missions de conseils déployées par BPI France. Prolongation du prêt garanti par l’Etat et activité partielle Par ailleurs, les entreprises concernées peuvent demander auprès de leur service gestionnaire, des facilités de paiement. L’activité partielle est de nouveau mise sur la table. « J’invite toutes les entreprises, dont l’activité est ralentie par les tensions sur les approvisionnements à se tourner vers l’activité partielle de longue durée. Cela permet d’en bénéficier avec un reste à charge de 15 %. Près de 14 000 entreprises ont, d’ores et déjà, conclu des accords de ce type. Protégeant ainsi plus de 1,3 M de salariés. Ce dispositif permet aux entreprises de faire face à une baisse conjoncturelle de leur activité pendant deux ans, tout en conservant leurs salariés », déclare Elisabeth Borne. Lire aussi :Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières Et Agnès Pannier-Runacher, de conclure : « Les tensions qui affectent l’industrie démontrent l’importance du travail que nous menons main dans la main avec France industrie, depuis le début de l’année 2021. Et avec aussi l’ensemble des filières industrielles. Leurs remontées de terrain sont primordiales pour détecter les signaux faibles et répondre à chaque situation. Ce travail collectif s’est matérialisé par des cellules de crise par type d’approvisionnement. Aux côtés des industriels, l’Etat a activé tous les leviers à sa disposition pour fluidifier la circulation des biens. Dans le prolongement de ces travaux, nous adaptons les mesures d’accompagnement pour protéger l’emploi et répondre aux difficultés de trésorerie des entreprises. »
Il y a 3 ans et 185 jours

Unicem : Un espoir dans la crise

« Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions », explique l’Unicem. [©ACPresse] Le secteur de la construction reprend du service. Ainsi, Alain Boisselon, président de l’Unicem, et Carole Deneuve, responsable du service économique, viennent de dresser le bilan de 2021 et les prévisions pour 2022. Après une année 2020 « atypique », 2021 le fut tout autant. « Nous sommes dans une situation consensuelle, avec une tendance positive, détaille Carole Deneuve. De manière générale, nos activités ont progressé de + 1 % par rapport à 2019. Il y a un effet post-crise sanitaire, mais pas que. La conjoncture est bien orientée. » Fin décembre, la production de granulats devrait augmenter de + 12,3 % (soit 360 Mt en global) par rapport à l’année passée. De même pour le BPE qui enregistre une hausse de + 13 ,1 % (40,7 Mm3 attendus sur l’année). Et malgré les tensions et les pénuries sur les matières premières, la profession semble avoir assuré les chaînes d’approvisionnement de ses clients sur les chantiers. Lire aussi :Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem « Il y a du caillou et du BPE partout, explique Alain Boisselon. Ils sont comme les tireuses à bières… Ils ne s’arrêtent jamais ! L’Unicem se bat pour conserver son maillage de proximité, en prônant une exploitation rationnelle et respectueuse de l’environnement. La France a un besoin structurel d’infrastructures et de logements, nous devons y répondre. » Mais si les permis de construire sont à la hausse, l’Unicem reste prudente. « Il y a un rebond dans le logement individuel, mais le collectif pâtit de tensions, reprend Carole Deneuve. Le non résidentiel est à la traîne et les travaux publics sont en train de se réveiller. Toutefois, nous sommes loin de retrouver une activité d’avant-crise. » Le BTP : Une année en demi-teinte De plus, les professionnels du BTP sont soumis aux tensions actuelles liées aux difficultés de recrutement et aux hausses des coûts de production. Cependant, grâce aux projets du Plan de relance, aux appels d’offres des municipalités ou encore au maintien de l’activité dans le logement, l’année 2022 reste synonyme d’espoir. « En production, le BPE et le granulat devraient être proches de 2021, poursuit Alain Boisselon. Nous avons compris que 2022 serait l’année de la stabilisation. Cela va nous permettre de nous concentrer sur d’autres sujets. » Lire aussi : L’Unicem Entreprises Engagées se mobilise pour la RSE En effet, l’Unicem met en avant des défis majeurs à venir : la Rep, la RE 2020, l’emploi et le label RSE sectoriel. « Nous avons pour objectif le recyclage de 90 % de nos matériaux, en 2028. C’est bien, mais insuffisant pour répondre aux futurs besoins de la construction. Les matériaux recyclés ne subviendront qu’à 30 % des nouveaux besoins à venir. Il y aura alors deux sources : les matériaux secondaires et les primaires. » Enfin, pour l’Unicem, le recrutement est un sujet très important. « Nous voulons attirer les jeunes talents et les femmes… »
Il y a 3 ans et 185 jours

Xella étoffe son équipe commerciale

Dominique Granseigne, nouveau directeur commercial et marketing du marché français et espagnol de Xella. [©Xella] Dans l’objectif de répondre à la demande en béton cellulaire, Xella a étoffé, depuis plusieurs mois, ses équipes commerciales. Ainsi, l’industriel a nommé Dominique Granseigne au poste de directeur commercial et marketing. Il sera en charge des marchés français et espagnol, mais aussi du développement des produits. Arrivé en 2019 au sein de Xella, Dominique Granseigne était auparavant directeur commercial France. Il a eu la charge de fusionner les forces de ventes de Ytong et de Cellumat. En 2020, il prend la direction commerciale du marché espagnol, tout en gardant son poste précédent. Aujourd’hui, Dominique Granseigne élargit ses prérogatives, en prenant la direction marketing sous son aile. De plus, il sera en charge du développement des produits des marques : Hebel, Multipor, Siporex, Silka et Ytong.  Son parcours Dominique Granseigne est diplômé de la Néoma Business School, en 1995. Et d’un certificat en direction marketing et commerciale d’HEC, en 2013. Il débute sa carrière dans le monde de l’électroportatif en tant que commercial chez Hilti puis Bosch et enfin, Metabo. En 2006, il intègre Isoroy, spécialiste de la maison ossature bois, en tant que chef de ventes France. Il évoluera dans cette entreprise et en deviendra directeur régional Sud. Après 8 ans chez Isoroy, Dominique Granseigne prend la direction régionale Ile-de-France de Geoxia. En parallèle, il est élu président de Domexpo, association qui regroupe les constructeurs de maisons individuelles autour de villages Expo. 
Il y a 3 ans et 185 jours

Nouvelle identité de marque pour le Cinov

Le Cinov dévoile sa nouvelle identité de marque et son nouveau positionnement. [©Cinov] Le Cinov a dévoilé à ses adhérents et partenaires sa nouvelle identité de marque. Comme la majorité des syndicats ou associations, l’organisme se mobilise pour apporter des réponses immédiates à ses adhérents. Cependant, la fédération s’engage aussi à les accompagner dans l’évolution de leurs métiers. Lire aussi : La fédération Cinov lance la 1re édition des “Talentes” Ainsi, dès janvier 2022, elle souhaite renforcer les échanges entre les acteurs de la prestation de services intellectuels, de l’ingénierie ou du numérique. « Face à une société en pleine mutation, nos adhérents doivent se fédérer et être accompagnés, déclare Frédéric Lafarge, président de la fédération Cinov. Cela, afin de penser et de mettre en œuvre les transitions à venir. » Une nouvelle identité numérique Le nouveau positionnement de Cinov se caractérisera par la création d’un espace numérique de génération d’idées. Celui-ci sera ouvert à l’ensemble des professionnels de la branche, adhérents et non-adhérents. Une fois enregistrés, ces derniers pourront rejoindre des groupes de réflexion animés par l’un des 13 syndicats Cinov. Cette plate-forme permettra d’accéder à des contenus d’inspiration, de suivre les travaux en cours et de les commenter. De plus, la fédération sillonnera les régions de France, afin de présenter l’outil à l’ensemble de l’éco-système du Cinov.
Il y a 3 ans et 185 jours

Patrice Fabre : Le joaillier du béton

Portrait de Patrice Fabre, joaillier qui allie l’or, l’argent et le béton. [©ACPresse] « Comme joaillier, j’ai toujours été un peu rock’n’roll, j’ai toujours été à part. J’aime ce qui est original et décalé. L’idée d’utiliser le béton pour créer des bijoux m’est venue à l’occasion d’un séminaire pour définir les tendances. Notre recherche portait sur les nouveaux matériaux. Je regardais un mur en face de moi et “eurêka”, je me suis dit : “pourquoi ne pas utiliser le béton ?” Cela m’est apparu comme une évidence. Mélanger du béton, de l’or et des diamants, c’était vraiment inédit ! J’ai imaginé créer un bijou comme on construit un mur en béton armé, en coulant du béton autour d’une armature métallique », explique le joaillier Patrice Fabre. « L’idée d’utiliser le béton pour créer des bijoux m’est venue à l’occasion d’un séminaire pour définir les tendances. » [©ACPresse]« Mélanger du béton, de l’or et des diamants, c’était vraiment inédit » [©ACPresse]« En 1986, j’ai lancé les premières pièces de ma ligne or et béton. » [©ACPresse] Et de poursuivre :« En 1986, j’ai lancé les premières pièces de ma ligne or et béton. Une gamme que je continue aujourd’hui encore de suivre et de développer ». A cette époque, bétons cirés et autres bétons décoratifs n’étaient pas encore à la mode. Peu importe, il se lance. « C’est comme si j’avais fait un “enfant” qui vit à mes côtés. Il y a toujours des gens qui veulent cette collection, qui veulent faire réparer leur bague ou qui la découvrent avec bonheur. Cette ligne est toujours en relation avec moi depuis tout ce temps… ».  Galerie Psyché – 18 rue du Pont Louis Philippe – 75004 Paris Lire Béton[s] le Magazine n°22.
Il y a 3 ans et 186 jours

France Color Diffusion: Le béton drainant coloré prêt à l’emploi

Installée en Auvergne Rhône-Alpes, la société France Color Diffusion, conceptrice et distributrice des produits Draincolor®, s’engage dans la démarche environnementale ! Avec notre béton drainant coloré prêt à l’emploi, nous choisissons de répondre aux exigences des enjeux sociétaux et environnementaux actuels.  L’installation d’un béton drainant comme revêtement de sol répond parfaitement aux exigences de la loi Grenelle 2. En effet, la loi autorise les collectivités territoriales qui le souhaitent à mettre en place des taxes pour chaque mètre carré en béton. L’objectif étant d’inciter les membres des communes à tendre vers un revêtement de sol plus écologique et naturel. Notre objectif ? Proposer chaque année des produits respectueux de l’environnement pour être toujours en constante évolution avec notre temps et la planète. Nous faisons de notre R&D notre force, afin de maîtriser tous les savoir-faire sur notre béton drainant coloré et pouvoir apporter conseils et formations sur nos produits pour une réussite totale des chantiers Draincolor®. Chaque année, notre béton drainant se retrouve au cœur de multiples tests, afin de toujours vous proposer des produits adaptés à vos besoins et faciles à mettre en œuvre. Nous accompagnons les usagers de Draincolor®, de la réception de leur sol à sa finition, et cela passe par la personnalisation de teintes, les kits outils, les vidéos tutoriels, les conseils ou encore les formations. L’année 2022 sera pour nous sous le signe du changement, car nous renouvelons notre charte graphique, plus moderne. N’attendez plus et participez à la protection de notre monde, en choisissant des revêtements de sols plus engageants
Il y a 3 ans et 190 jours

Le Synad alerte à nouveau sur les pénuries de matières premières

[©Synad] Aujourd’hui, le Syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers (Synad) regroupe 8 membres qui représentent 98 % des adjuvants distribués en France. Au printemps 2021, il avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur les difficultés d’approvisionnement et la hausse des coûts des matières premières. Quelque 8 mois après, la situation s’est encore aggravée. En effet, les adhérents du Synad font face à de très fortes tensions sur leurs accès aux matières premières, voire des ruptures d’approvisionnement. Ces tensions perdurent en cette fin d’année 2021, avec des conséquences économiques et financières significatives. Une crise mondiale Pour les adhérents du Synad, cela entraîne des hausses très importantes des prix des matières premières. De l’ordre de 20 % et plus. L’ensemble du secteur fait face à une incertitude sans précédent quant à un retour à la normale des coûts et d’un approvisionnement suffisant. Les experts ne prévoient pas d’amélioration de la situation du marché des matières premières dans un futur proche. Au contraire, la hausse des indices de leur coût suggère même que la situation va de nouveau empirer dès début en 2022 ! « Nos adhérents restent mobilisés sur ce sujet et mettent en œuvre tous les moyens pour pouvoir continuer à livrer leurs clients dans les meilleures conditions possibles », conclut le Synad.
Il y a 3 ans et 190 jours

SoPump : Cap sur l’Europe

Abdellah Ait Said, Hatim Rih et Morad Houmir sont les trois fondateurs de SoPump. [©SoPump] Imaginée par Abdellah Ait Said, Hatim Rih et Morad Houmir, tous trois issus du secteur du BPE, la start-up SoPump a vu le jour pour dépoussiérer le monde du pompage. Tout a commencé dans l’incubateur de l’IMT Mines d’Alès et l’Innovosud de Béziers avec près de deux ans de R&D. Et l’histoire se poursuit depuis octobre 2021 au sein de l’accélérateur Village by CA Languedoc. Avec son logiciel en SaaS, SoPump permet au secteur de franchir le pas de la transition digitale, en proposant plusieurs services. Lire aussi : SoPump veut digitaliser le pompage du béton Réservation de prestations, géolocalisation d’interlocuteurs, simplification administrative, bons de commande dématérialisés, suivi en temps réel, alerte “retard”… SoPump offre une solution fiable pour répondre de manière efficace à la demande, mais aussi pour faciliter le travail des entreprises spécialisées. Selon les chiffres de la start-up, il y aurait chaque jour 1 500 opérations de pompage et 17 000 à l’échelle européenne. Un dernier chiffre important pour l’entreprise, car avec plus de 100 000 chantiers à son actif dans l’Hexagone, elle compte bien se développer à l’international, avec l’Europe en ligne de mire. Dans cette démarche, SoPump a déjà commencé à s’implanter en Belgique, avec plusieurs contrats conclus, notamment avec la société de pompage CLS. 17 000 opérations/jour de pompage à l’échelle européenne « Avant de travailler avec SoPump, nous utilisions un ERP généraliste pas assez adapté à notre métier, explique Kevin Roggemans, responsable opérationnel chez CLS. Rien n’était pensé pour nos process assez spécifiques. Nous avons donc arrêté la collaboration et perdu 10 000 €. […] Désormais, toute l’information est centralisée sur SoPump et le chauffeur-pompiste a accès à l’application où toutes les indications du chantier sont déjà renseignées. Il n’a plus qu’à compléter sa partie et chaque étape clef de son intervention. Nous savons où il en est en temps réel. Nous pouvons ajouter 5 pompes de plus à notre flotte, sans réengager du personnel. Et donc, augmenter le chiffre d’affaires sans accroître les coûts fixes. » Un dernier argument non négligeable dans une période où le monde de la construction connaît des difficultés pour embaucher. Le logiciel de SoPump permet d’optimiser les opérations de pompage du béton. [©SoPump] « Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de flambée des coûts de carburant, SoPump permet d’optimiser les interventions et de pérenniser l’activité de ces entreprises, remarque Morad Houmir, président co-fondateur de la start-up. Avec 15 ans d’expériences du secteur, nous savions que le pompage du béton nécessitait un logiciel idoine. » Afin de bénéficier d’un revenu récurrent, SoPump facture de manière mensuelle ses clients. Une stabilité financière qui permet aussi de séduire les investisseurs… Car pour financer sa croissance et développer son activité commerciale, la start-up prévoit une levée de fonds au premier semestre 2022. Ainsi, ses effectifs devraient tripler d’ici la fin de l’année prochaine, permettant d’accompagner au mieux le déploiement des solutions en France et en Europe. Mais aussi, le lancement de nouvelles fonctionnalités et services. SoPump a d’ailleurs déjà signé un projet pilote dans la logistique du béton. A suivre…
Il y a 3 ans et 190 jours

Intégration de l’offre Blastrac sous la marque Husqvarna

Les produits, services et solutions Blastrac vont être associés à la marque Husqvarna et intégrés à son offre mondiale. [CHusqvarna] En janvier 2021, Husqvarna Construction a finalisé l’acquisition de Blastrac, spécialiste des machines et accessoires pour la préparation de surfaces. Aujourd’hui, l’industriel annonce son intention de consolider davantage ses marques dans ce segment. Au cours des prochaines années, les produits, services et solutions Blastrac seront associés à la marque Husqvarna. Et intégrés à son offre mondiale. Et ce, sous l’appellation Orange². « Nous avons constitué une équipe renforcée qui s’engage à offrir la meilleure expérience possible à l’ensemble de nos clients. Grâce à notre expertise combinée et à notre offre étendue, nous sommes prêts à accompagner nos clients. Et à façonner l’industrie de la préparation de surfaces pour le monde de demain », déclare Stijn Verherstraeten, vice-président surfaces et sols béton chez Husqvarna Construction. En deux temps… Cette offre supplémentaire améliorera le portefeuille Husqvarna existant en matière de préparation de surfaces. Ceci, en proposant à ses clients et partenaires des solutions avancées pour le grenaillage. Ou la dépose de sols et le rabotage. Quant aux clients et partenaires de Blastrac, ils auront accès à de nouveaux produits associés. Tels que des compacteurs, des équipements de mise en œuvre du béton, des équipements de sciage et de forage et des robots démolisseurs. Ainsi qu’à une large offre de services numériques. La première vague de changements de marque des matériels Blastrac sera lancée mi-2022. La deuxième vague, prévue pour le printemps 2023, comprendra les solutions de grenaillage et les aspirateurs industriels associés.
Il y a 3 ans et 190 jours

Préfa Bressuirais fait le mur…

Muret en blocs béton architectonique Rosetta, proposé par Préfa Bressuirais. [©ACPresse] « Je suis la vitrine pour la France et l’Europe de l’Américain Aster Brands », déclare Fabrice Poisbleau, président de Préfa Bressuirais. Mais que se cache-t-il derrière cet industriel américain basé dans l’Etat du Michigan ? Les marques Redi-Rock et Rosetta. « Préfa Bressuirais bénéficie de la licence exclusive pour le marché français des produits Aster Brands. » C’est à partir de 2019 que le Français a débuté la production de blocs esthétiques Redi-Rock. Des sortes de Lego empilables, à l’aspect pierre, permettant la création de murs séparatifs architectoniques. Problème : ces éléments restaient lourds et nécessitaient des moyens mécaniques pour leur manutention et leur pose. C’est pourquoi Fabrice Poisbleau est parti à la recherche qu’un équivalent, version légère, qu’il a trouvé chez… Aster Brands, sous la référence “Rosetta”.  « Je propose la cession de licence » « Il s’agit de petits blocs en béton non armé, permettant la réalisation de murets esthétiques. Ils sont manuportables et destinés à être commercialisés via les réseaux de négoce en matériaux. » L’offre est large, car, outre les blocs, elle comprend des margelles, des pavés, des traverses… Et se décline en différentes finitions, tel l’aspect bois. Côté teinte, les produits sont proposés en blanc ou en gris, mais sont aussi pigmentables en d’autres coloris.  Si la ligne Rosetta est fabriquée, pour l’heure, sur le seul site de Préfa Bressuirais, l’industriel est déjà parti à la recherche de partenaires souhaitant le suivre sur cette voie. « Je propose la cession de licence à tous les industriels du béton voulant commercialiser l’offre Rosetta, en exclusivité, sur leurs zones de chalandise », précise en conclusion Fabrice Poisbleau.
Il y a 3 ans et 190 jours

Périn & Cie développe une nouvelle clôture en Bfup

Nouvelle clôture en Bfup signée Périn & Cie. [©ACPresse] « Chez Périn & Cie, nous croyons beaucoup au Bfup », annonce Dominica Lizarazu, directrice générale du groupe. Et de joindre le geste à la parole : « A l’occasion d’Artibat, nous avons mis sur le marché une offre inédite de panneaux de clôture dans la ligne Easy’Clos ». Une gamme à 100 % développée en interne, y compris et surtout, en ce qui concerne la mise au point du Bfup.  Grâce à ce matériau, Périn & Cie est en mesure de proposer des clôtures amincies, donc plus légères : 38 kg pour un élément de 1,92 m x 0,45 m et 2 cm d’épaisseur. Pour l’heure, la première livrée ne concerne que des plaques de clôture et des soubassements. Le béton est teinté dans la masse, coloris anthracite ou brun uniquement disponibles en standard. Mais c’est un début. « Les éléments sont peints en plus d’être teintés, pour une plus grande profondeur de la couleur et une importante durabilité », reprend Dominica Lizarazu. Le Bfup intègre aussi des fibres polypropylène et il est matricé pour une esthétique maximale. Les décors s’appellent Iller (rappelant le bambou), Jamaica (en forme de vagues entrelacées) ou encore Dalarna (structure abstraite à la texture de flamme). La suite ? Sans doute des seuils de porte et des appuis de fenêtre. L’industriel y travaille. Et, pourquoi pas des éléments d’habillage de façade auto-portants, dans le futur. Après tout, le Bfup autorise une telle application… 
Il y a 3 ans et 190 jours

SBC signe un intéressant Bac de rétention pour big bag

Développé par SBC, le Bac de rétention pour big bag ou BR-BB permet de traiter ses résidus de béton sur chantier. [©ACPresse] SBC est un fabricant français de bennes de chantiers, mais aussi de solutions de levage et de manutention destinées à l’industrie et au BTP. Installé à Saint-Herblain, juste à côté de Nantes (44), il peut s’enorgueillir d’avoir conçu et fabriqué plus de 100 000 équipements à ce jour. Parmi l’une de ses dernières créations figure la Bac de rétention pour big bag, baptisé BR-BB. Le dispositif s’articule autour d’une cuve étanche de rétention, conçue en acier galvanisé de 1,20 m ou 1,35 m de côté, en fonction du modèle (BR-BB 475 ou BR-BB 1000). Un caillebotis recouvre la surface supérieure de la cuve, d’une capacité de rétention de 475 l ou de 1 m3. Quatre œillets de levage complètent cette structure. Une capacité de 2 t au maximum La seconde partie de l’équipement est constituée de quatre montants, eux-aussi en acier galvanisé de 5 mm d’épaisseur, destinés à supporter le big bag. Ces montants amovibles ont une hauteur libre de 1 m tout rond. Particularité : ils se rangent à l’intérieur de la cuve, sous le caillebotis, pour faciliter le transport et le stockage de l’ensemble.  D’un poids à vide de 215 ou 295 kg, le BR-BB accepte une charge utile maximale de 2 t, soit un peu moins de 1 m3de résidus de béton à recycler. En option, l’équipement peut recevoir un jeu de roues (2 fixes et 2 pivotantes freinées). Enfin, le BR-BB est couplage à une pompe à eau et/ou à une petite station de lavage.
Il y a 3 ans et 191 jours

Heckel dévoile une nouvelle version de sa chaussure phare

Heckel dévoile la nouvelle version de sa chaussure Run-R Planet, qui s’intègre dans le label “Protection Planet”. [©Heckel] Marque du groupe Uvex, Heckel renforce son engagement en faveur du développement durable. En effet, cette démarche s’inscrit dans l’ensemble du processus de création de ses produits, intégrant le label “Protecting Plane”. Ainsi, Heckel a dévoilé une nouvelle version de son produit phare : la chaussure de sécurité Run-R Planet. Cette version est constituée de matériaux recyclés et biosourcés. Bien que cette chaussure soit aujourd’hui composée à 100 % de matières recyclages, Heckel n’a pas mis de côté le confort de l’utilisateur. La semelle extérieure offre ainsi un excellent amorti et une souplesse pour le pied. De plus, la chaussure est constituée d’une doublure en bambou, reconnue pour sa capacité d’absorption de l’humidité. En ce qui concerne la sécurité du pied, la chaussure est équipée d’un embout de protection, d’une semelle anti-perforation et anti-dérapante. Elle présente aussi une résistance électrique.  Le label “Protecting Planet” Le label “Protecting Planet”marque l’engagement du groupe Uvex. Il contribue à prendre en compte la sécurité des personnes, en intégrant les produits dans un processus de respect de l’environnement. Ainsi, le label se met en place à toutes les étapes de production des produits. Le cycle de vie de ces derniers est allongé. Le label élimine toutes les substances nocives bien au-delà des exigences de la réglementation. Pour finir, le packaging est, lui aussi, intégré dans le label. Il est composé à 90 % de carton recyclé, d’une notice d’utilisation constituée à 100 % de papier recyclé et du papier de soie 100 % recyclé pour protéger la chaussure.
Il y a 3 ans et 191 jours

L’architecture japonaise contemporaine s’expose à Paris

Sous la forme de maquettes, de photographies et de vidéos, l’exposition illustre la relation entre la société japonaise et l’architecture. [©Adan – MCJP/Nicolas Brasseur] Les architectures japonaises contemporaines sont présentées dans une exposition unique à Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP). Cet évènement propose 64 projets aux formes originales et créatives. Qui s’intègrent harmonieusement dans des environnements variés. Tout en étant en phase avec les communautés locales. « L’exposition “Quand la forme parle” ne se focalise pas sur Tokyo, comme cela est habituellement le cas. Réunissant de nombreux architectes actifs dans tout l’archipel, elle présente, de manière inédite, la réalité de l’architecture du Japon d’aujourd’hui. Et écrit une nouvelle page de l’histoire des échanges architecturaux entre la France et le Japon », insiste Shuhei Endo, architecte et professeur honoraire à l’université de Kobe. Il est aussi vice-président de l’Architectural Design Association of Nippon (Adan), qui œuvre pour la valorisation de l’architecture nippone dans le monde. L’Adan est l’un des organisateurs de cet évènement. La nouvelle génération d’architectes nippons Ryue Nishizawa, Musée d’art de Teshima, département de Kagawa (Japon), 2010. [©Office of Ryue Nishizawa] « C’est à Paris que les architectes japonais Kunio Maekawa, Junzo Sakakura ou encore Takamasa Yoshizaka découvrirent l’architecture moderne incarnée au début du XXe siècle par Le Corbusier. Cette véritable rencontre a laissé une forte empreinte sur la génération suivante. Et les fruits de ces échanges franco-japonais sont visibles dans le monde entier. Les architectes japonais à qui sont confiés d’importants projets d’architecture ou d’urbanisme en France sont de plus en plus nombreux au fil des ans. Comme Kenzo Tange, Kisho Kurokawa et Tadao Ando dans les années 1990. Et Toyo Ito, Shigeru Ban, Kengo Kuma, Sanaa…, à partir des années 2000. Cependant, c’est aux générations suivantes, celles nées entre les années 1960 et 1980, qu’est consacrée cette exposition. Elle présente les projets aux formes originales que 35 jeunes architectes pleins de vigueur ont réalisés dans différentes régions de l’archipel et hors du Japon. L’exposition montre les réponses créatives de chacun de ces architectes aux problématiques de la société d’aujourd’hui », explique Hitoshi Suzuki, président de la Maison de la culture du Japon.  Vers la féminisation du métier L’exposition a aussi pour objectif de mettre le rôle des femmes architectes en avant. Parmi les 35 créateurs sélectionnés, 13 sont des créatrices ! [©Adan – MCJP/Nicolas Brasseur] Sous la forme de maquettes, de photographies et de vidéos, l’exposition illustre la relation entre la société japonaise et l’architecture. Elle a aussi pour objectif de mettre en avant le rôle des femmes architectes. Parmi les 35 créateurs sélectionnés, 13 sont des créatrices ! « Dans le passé, il y avait très peu de femmes dans les écoles d’architecture au Japon. Seulement une étudiante sur cinquante, quand j’étais étudiant. Mais cela a beaucoup évolué. Aujourd’hui, dans certaines universités, près de la moitié des étudiants sont des femmes », indique Taro Igarashi, historien de l’architecture, professeur à l’université du Tohoku et commissaire de l’évènement. Une autre partie de l’exposition rend hommage à un projet architectural étonnant, celui de la restauration de l’Asile flottant. Cette péniche en béton armé bâtie en 1917 avait été réaménagée en refuge pour les sans-abris par Le Corbusier en 1929-1930. Après avoir sombré dans la Seine en 2018, ce navire long de 70 m, situé quai d’Austerlitz, à Paris, a été sauvé par l’Architectural design association of Nippon. L’exposition présente l’histoire en photos de ce lieu hybride, à la fois social et culturel. Maison de la culture du Japon à Paris101bis, quai Branly75015 ParisEntrée librewww.mcjp.fr
Il y a 3 ans et 193 jours

Une première promotion pour l’Académie du bois et de la mixité des matériaux

La toute première promotion de l’Académie du bois et de la mixité des matériaux. [©Bouygues Bâtiment France Europe] A l’occasion du Forum Bois Construction, en juillet dernier, Bouygues Bâtiment France Europe et le Centre Gustave Eiffel devenaient l’un des lauréats de l’appel à projets Booster Bois-Biosourcés. Les deux entités ont été sélectionnées pour la création d’une Académie du bois et de la mixité des matériaux. Quelques mois après cette distinction, ils lancent la toute première promotion. En association au lycée Gustave Eiffel de Massy (91), Humando1 et l’institut technologique Bois FCBA. Lire aussi :RE 2020 : La FFB lance la web-série “Réunion de chantier”Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Depuis que le gouvernement a dévoilé les premières lignes de la RE 2020, le bois et les matériaux biosourcés ont reçu un grand coup de projecteur. Avec la publication des différents textes d’application, les acteurs du secteur ont, pour beaucoup, brandi les bienfaits du “bon matériau, au bon endroit”. En somme : place à la mixité des matériaux. S’il est encore tôt pour dire qu’en pratique, la phrase rentrera dans les adages du bâtiment, l’Académie du bois et de la mixité des matériaux veut accompagner ce changement de paradigme. Accompagner la mixité des matériaux « Le recours au bois et aux matériaux biosourcés implique une véritable rupture dans notre façon de concevoir et de construire des bâtiments, explique Fabrice Denis, directeur de “construire autrement” de Bouygues Bâtiment France Europe. Les utiliser, c’est nécessairement favoriser l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles compétences, d’ores et déjà, en tension. L’académie, que nous sommes fiers de porter avec nos partenaires, est le fruit d’une démarche transversale et collective au service de l’ensemble de la filière. Mais, au-delà d’apporter une réponse crédible aux enjeux de raréfaction et de transformation des compétences, elle est aussi un vecteur de modernisation et d’attractivité pour tout un secteur. » Lire aussi : La FNTP et le CCCA-BTP unis pour la formation La formation a pour objectif de développer une offre allant de l’infra-bac au bac +5. Et d’assurer la montée en compétence des compagnons vers de nouveaux modes constructifs impliquant le bois. Mais aussi les matériaux biosourcés (chanvre, paille, terre crue…), le béton et l’acier. Former à la polyvalence et aux nouveaux métiers Le but est aussi de booster l’attractivité de ces nouveaux métiers et d’inciter à plus d’inclusion. Que ce soit à travers l’insertion et la féminisation. L’académie propose ainsi trois niveaux de formations en alternance. La filière “monteur en structure bois et mixité des matériaux” (niveau III), un bac pro “technicien constructeur bois” (niveau IV). Et enfin, un BTS “système constructif bois et habitat” (niveau V). Ce dernier devrait être complété, à terme, par une licence professionnelle. Dans ce cadre, la toute première session de “monteur en structure bois et mixité des matériaux” a débuté ce mois de décembre 2021. Et ce, au lycée professionnel Gustave Eiffel de Massy, avec 14 alternants. De plus, une plate-forme pédagogique unique a été créée au sein de l’établissement pour proposer sur un même site, les phases de formation et d’expérimentation. 1Spécialiste de l’insertion.
Il y a 3 ans et 193 jours

Gaëtan Leprince, directeur des ventes bâtiment France chez Toupret

Gaëtan Leprince devient le directeur des ventes bâtiment France chez Toupret. [©Toupret] L’équipe de Toupret s’agrandit et accueille Gaëtan Leprince à la direction des ventes bâtiment France. Pour rappel, Toupret fabrique et produit des enduits de préparation et de décoration pour les murs. Gaëtan Leprince aura pour mission de conforter la place de l’industriel sur son marché. Il sera en charge de prendre en compte les besoins des clients distributeurs et d’accompagner les utilisateurs dans la réussite de leurs projets. « Je suis très fier de porter une marque forte telle que Toupret. Et de rejoindre une équipe de commerciaux et de démonstrateurs expérimentés. Je retrouve ici une expertise terrain et produits qui, selon moi, fait la force d’une marque sur les chantiers », déclare Gaëtan Leprince.  Son parcours  Hervé Guermonprez, directeur commercial France, commente, lui aussi, cette nomination :« Gaëtan bénéficie d’une grande culture des produits de second œuvre, d’une parfaite connaissance des acteurs de la construction et des réseaux de distribution. A un moment où nous renforçons notre position sur le marché professionnel, son expérience dans l’industrie des matériaux de construction constitue un véritable atout pour accompagner notre développement ». Titulaire d’un diplôme de manager en ingénierie d’affaires (Sup de ventes) et d’un DUT en techniques de commercialisation, il débute sa carrière chez Saint-Gobain. Pendant plus de 13 ans au sein de ce groupe, il y a occupé plusieurs postes. Comme ceux de responsable commercial, marketing et management en France et à l’international, pour des marques comme Isover, Placo ou Weber. 
Il y a 3 ans et 193 jours

Malherbe accueille Bernard Poulet, nouveau chargé d’affaires

Bernard Poulet, le nouveau chargé d’affaires de Malherbe. [©Malherbe] Malherbe renforce sa présence commerciale dans le Sud de la France. Le spécialiste des machines et des équipements pour l’industrie du béton accueille Bernard Poulet, nouveau chargé d’affaires. Ce dernier aura pour mission de commercialiser toute la gamme de produits Malherbe dans la partie Sud de la France et en Corse. Bernard Poulet pourra s’appuyer sur une solide expérience professionnelle. Soudeur de métier, il a travaillé plusieurs années en tant que technico-commercial dans les pièces d’usure. Comme l’ensemble de l’équipe Malherbe, Bernard Poulet se mettra à l’écoute de chaque client et d’apporter des solutions personnalisées dans chacun des domaines d’intervention de l’entreprise drômoise : pièces d’usure, planches pour presse vibrante, moules pour présentation vibrante, machines pour produits VRD…
Il y a 3 ans et 193 jours

Partenariat entre Vicat et Léon Grosse

De gauche à droite : Guy Sidos, président du groupe Vicat, et Lionel Christolomme, président du directoire de Léon Grosse. [©Vicat] Vicat et Léon Grosse ont signé un partenariat« pour répondre aux enjeux de la construction d’aujourd’hui et de demain ». Fortes d’une culture d’entreprise familiale et de valeurs communes, les deux sociétés misent sur la complémentarité de leurs expertises. Elles sont toutes deux originaires de la région Auvergne – Rhône-Alpes, avec une forte implication dans le tissu industriel local. Les deux entités s’engagent dans un partenariat qui se décline autour de 3 volets. A savoir l’innovation, l’environnemental et le sociétal.  Un ancrage régional fort « Nous sommes fiers de nous associer à l’entreprise Léon Grosse, une organisation familiale telle que la nôtre qui s’engage en faveur des territoires et de l’environnement, précise Guy Sidos, président du groupe Vicat. Ce partenariat vient consolider notre collaboration de long terme pour construire ensemble l’habitat d’aujourd’hui et de demain. » Et Lionel Christolomme, président du directoire de Léon Grosse, de conclure : « Notre passion pour la technique nous a toujours poussés à innover pour nos clients, notamment sur les matériaux et les structures béton. Ce partenariat entre deux entreprises qui partagent les mêmes valeurs, le même ancrage régional et la même culture d’entreprise familiale vient renforcer notre volonté d’agir chaque jour en bâtisseur responsable. Ceci, pour faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux ».
Il y a 3 ans et 194 jours

Vicat primé pour son béton Déca

Guy Sidos, Pdg de Vicat, recevant le prix spécial du jury pour Déca, la gamme de bétons bas carbone. [©Vicat] A l’occasion de la 3eédition des prix “Origine France Garantie – Antoine Veil”, Vicat a reçu le prix spécial du jury pour Déca. Sa gamme de bétons bas carbone. Le groupe cimentier français se voit ainsi récompensé pour son engagement en faveur d’une activité locale, qui préserve les ressources naturelles. Rappelons que les prix “Origine France Garantie” récompensent les entreprises ayant des produits certifiés, qui s’engagent pour les produire en France. Déjà en 2017, Déca recevait la certification “Origine France Garantie” et faisait de Vicat, le premier producteur de béton prêt à l’emploi à l’obtenir.