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Il y a 3 ans et 194 jours

Saint-Gobain s’offre GCP Applied Technologies pour 2 Md€

« L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape », explique Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain.[©Saint-Gobain] L’adjuvantation pour bétons semble bel et bien au cœur de la stratégie des grands groupes industriels du secteur de la construction. Ainsi, quelques jours seulement après l’annonce du rachat de MBCC Group (ex-BASF Construction Chemicals) par Sika, c’est au tour de Saint-Gobain de reprendre l’initiative. Et d’annoncer avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). Et ce, pour une valeur d’entreprise d’environ 2 Md€ (soit près de 2,3 Md$). Saint-Gobain financera l’opération avec la trésorerie, dont elle dispose. Cette acquisition potentielle répond aux critères d’investissement stratégiques et financiers du groupe français. Ceci, formulés lors de la journée “Investisseurs” du 6 octobre 2021 :• Renforcement de position de leader, notamment en Amérique du Nord et en Asie, et enrichissement de l’offre de construction durable ;• Création de valeur dès la troisième année après finalisation de la transaction et effet relutif sur le résultat net par action dès la première année (+ 4 % avant synergies) ;• Maintien d’un bilan solide et d’une note de crédit élevée avec un impact limité à + 0,3 x dette nette sur Ebitda. Une présence dans 38 pays L’opération a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’administration de Saint-Gobain et de GCP. La finalisation de la transaction est soumise à l’accord des actionnaires de GCP. Ainsi qu’à l’autorisation des autorités de concurrence et à la satisfaction d’autres conditions d’usage. Elle devrait avoir lieu d’ici fin 2022.GCP est un acteur mondial majeur de la chimie de la construction, avec environ 890 M€ de chiffre d’affaires, 50 usines de production dans 38 pays et environ 1 800 employés.L’industriel apporte une plate-forme mondiale reconnue dans les additifs pour ciments, adjuvants pour bétons et solutions d’imperméabilisation pour les infrastructures, le tertiaire et le résidentiel.La mise en commun des plates-formes de Chryso, de GCP et de Weber offrira aux clients un portefeuille complet de solutions dans la chimie de la construction. Avec des empreintes géographiques très complémentaires. Intégré à Chryso Une très grand complémentarité géographique entre Chryso, GCP et Weber. [©Saint-Gobain] Après l’acquisition réussie de Chryso, celle de GCP constitue l’étape suivante logique permettant à Saint-Gobain d’étendre sa présence dans les adjuvants et additifs. Solutions qui jouent un rôle clef dans la décarbonation de l’industrie de la construction. Chryso et GCP sont présents dans toutes les principales régions et bénéficient d’empreintes géographiques très complémentaires. Chryso a des positions fortes surtout en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. De son côté, GCP est très implanté en Amérique du Nord, en Amérique latine et en Asie-Pacifique.Par ailleurs, cette opération permet à Saint-Gobain d’élargir son offre commerciale dans les adjuvants et additifs. Le groupe dispose désormais de 75 sites de production. De cette manière, il double son implantation industrielle pour être présent dans 38 pays. D’un point de vue stratégique, l’activité “matériaux de construction de spécialités” en Amérique du Nord (CA de 250 M$) sera intégrée au sein de l’activité de CertainTeed qui sert les clients locaux dans la région des Amériques.Quant aux autres activités, en particulier les adjuvants pour béton et les additifs pour ciment (CA de 750 M$), elles seront rattachées à Chryso. Et feront partie du segment des “Solutions de haute performance”. Un renforcement sur le marché de la chimie de la construction Saint-Gobain annonce avoir conclu un accord en vue de l’acquisition de GCP Applied Technologies (GCP). [©ACPresse] « Aujourd’hui, s’ouvre une nouvelle ère prometteuse de la riche histoire de GCP. Nous sommes ravis de rejoindre Saint-Gobain, parfaitement positionné pour assurer le succès des activités de GCP et de ses équipes sur le long terme », déclare Simon Bates, Pdg de GCP. Et Peter Feld, président indépendant du conseil d’administration de GCP, d’ajouter : « Le conseil d’administration de GCP soutient cette transaction, et est convaincu de sa pleine et juste valeur pour l’ensemble des actionnaires de GCP. Saint-Gobain est un excellent partenaire pour GCP ». Ce que confirme Benoit Bazin, Dg de Saint-Gobain : « L’acquisition de GCP est une excellente et importante étape. Cela permet à Saint-Gobain de renforcer sa position de leader mondial sur le marché de la chimie de la construction. Et sa présence géographique en Amérique du Nord et dans les pays émergents. Nous sommes convaincus que ce rapprochement fera naître une plate-forme de premier plan. Offrant une plus grande offre commerciale ainsi que des solutions et services à valeur ajoutée pour nos clients ». Et de conclure : « Quand nous avons fait l’acquisition de Chryso, nous avions déjà à l’esprit cette seconde étape stratégique… Elle sera sans doute suivie d’autres opérations, plus petites et plus locales pour poursuivre notre développement dans le domaine de la chimie de la construction ».
Il y a 3 ans et 194 jours

Julien Beaucourt : “Art_iculateur” de projets artistiques, mais pas que…

Depuis 12 ans maintenant, Julien Beaucourt travaille pour les artistes et le milieu créatif dans la réalisation de leur projets artistiques. [©Julien Beaucourt] Au lycée, Julien Beaucourt choisit la voie qui le mène au tournage-fraisage, puis au soudage. Il prend ensuite un virage avec l’Ecole des arts de Clermont-Ferrand. Son diplôme obtenu, il part en Australie qu’il entrevoit comme un eldorado. Il devient soudeur pour des architectes et des artistes. Et collabore même à un projet de rivière artificielle en béton signée de l’artiste australien Dave Machen. Puis, il revient en France, animé par l’envie de faire, d’expérimenter, de fabriquer… Il devient l’assistant de l’artiste allemand Anselm Kiefer. Il travaille pour le sculpteur français Xavier Veilhan… « J’ai eu la chance d’avoir collaboré avec des personnalités comme Anselm Kiefer ou Tatiana Trouvé. J’ai participé à la réalisation d’œuvres importantes comme la Monumenta au Grand Palais en 2016 avec Huang Yong Pin ou la sculpture des arbres en béton de la gare de Nantes avec la société AAB pour l’architecte Rudy Ricciotti, en 2019. » Un cheminement personnel Chantier 2019 du vallon Obscur, mis en oeuvre par AAB pour atelier Jean Nouvel. Mur végétal dans parking souterrain. [©Julien Beaucourt] Chantier 2019 à la Gare de Nantes, mis en oeuvre par AAB pour un projet de Rudy Ricciotti. Habillage de poteaux et camouflage en arbre béton. [©Julien Beaucourt] Chantier 2019 au camping Californie à Vias, mis en oeuvre par AAB. Jeux aquatiques. [©Julien Beaucourt]Chantier 2021 de DinosaurLand, mis en oeuvre par PetroArt pour Djurs sommerland. Rochers artificiels. [©Julien Beaucourt]Chantier 2020, prototype en cour. [©Julien Beaucourt] L’aspect technique prime, mais Julien Beaucourt, 36 ans, est très à l’écoute du vocabulaire artistique des créateurs qu’il croise. « Cela fait 12 ans que je me dévoue pour les artistes et le milieu créatif dans la “fabrication” de leurs œuvres d’art, performances diverses, expérimentations… Mes lignes de conduite : faire de l’art et l’art de faire. » Après ces années dans l’art contemporain, le jeune homme craignait de perdre son identité. Il a alors l’opportunité de sculpter des façades en béton au Puy-du-Fou. Et découvre le béton projeté, une approche totalement différente de la sculpture coffrée et éditée. Julien Beaucourt travaille alors la matière comme un alchimiste.  « Je trouve du plaisir dans le travail de la sculpture en béton. Cela a été une grande rencontre pour moi. Je façonne cette matière comme de l’argile. J’aime obtenir des effets de texture, la teinter dans la masse, la vernir, la résiner, la lasurer… » A la question de savoir s’il se considère comme un artiste ou un artisan, il répond sobrement :« Les deux, mon capitaine ! » Et de conclure:« J’ai beaucoup trop d’idées en tête pour me résumer à n’exécuter que celles des autres. Je cherche désormais des terrains de jeu où je puisse les exprimer ». A bon entendeur… Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 198 jours

Béton[s] le Magazine n° 97 invite aux voyages

Les voyages forment la jeunesse. Une citation devenue dicton, souvent attribuée à Michel de Montaigne, même si tout le monde n’est pas d’accord à ce propos… Toujours est-il que les voyages éveillent la curiosité, poussent à la découverte d’autres façons de vivre, de penser.  Le béton est aujourd’hui universel, disponible sur l’ensemble des continents. Aussi, invite-t-il aux voyages. Cette pérégrination débute à la frontière sénégalo-mauritanienne, en mer, à 10 km des côtes. Là, se construit, en ce moment, le terminal gazier de Grand Tortue. La partie #1 de ce reportage est à découvrir en exclusivité en p. 30 du présent numéro. Puis, rendez-vous en janvier pour la suite…  Retrouvez le n° 97 dans la boutique En p. 40, le voyage se poursuit et nous emmène au cœur des centrales à béton. L’occasion de découvrir les acteurs qui animent ce secteur d’activité et qui assurent la fourniture des équipements dédiés.  Un autre voyage nous entraîne vers le monde de la conservation et de la réparation des bétons. Après l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, l’administration française s’est inquiétée de la situation de ses propres ponts. Un rapport sénatorial a même été diligenté sur ce sujet…  Toujours à propos de pont, celui du château de Chazelet, dans l’Indre, reste exceptionnel. Toujours debout, il n’est autre que le premier pont en béton du monde. Et il est à découvrir, en exclusivité, en dernière page de n° 97. Mais l’aventure ne s’arrêtera pas là. Tout au long de l’année 2022, Béton[s] le Magazine a prévu de poursuivre le voyage vers d’autres chantiers, d’autres contrées, proches ou lointaines. Avec une idée directrice : montrer la diversité d’utilisations des bétons dans la construction. Dévoiler les techniques, les solutions choisies ailleurs. De beaux périples en préparation… Frédéric GluzickiDirecteur de la publication
Il y a 3 ans et 198 jours

Neutralité carbone : L’Ademe propose quatre scénarii

L’Ademe propose quatre scénarii pour la neutralité carbone. [©Ademe] La question de la transition environnementale est plus que d’actualité et bien des secteurs doivent s’en saisir. Malgré la crise du Covid et les bouleversements économiques actuels, l’écologie fait partie des premières préoccupations des Français. Et ce, depuis plusieurs années. Surtout que selon le dernier rapport du Giec, nous n’allons pas dans la bonne direction pour juguler le réchauffement climatique. Sachant qu’à ce rythme, ce dernier pourrait atteindre les + 4°C en 2100. A l’aube d’une nouvelle échéance électorale, la trajectoire climatique que la France va emprunter peut évoluer et pèsera, si la question n’est pas trop éclipsée par d’autres thématiques dans les futurs débats. Pour accompagner la réflexion collective, l’Ademe vient de mettre en ligne le rapport “Transitions 2050 – Choisir maintenant, agir pour le climat”. Ce document de 687 pages dresse 4 scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (il existe bien sûr des notes de synthèse plus digestes pour les moins courageux !). Et ce, conformément aux objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) établis suite aux Accords de Paris et inscrits dans la loi française en 2019. Les quatre scénarii (S1, S2, S3 et S4) vont du plus ambitieux au moins contraignant. En effet, le S4 suit une trajectoire tendancielle, relative aux ambitions actuelles. Ils mettent en exergue des situations et des solutions concrètes. Et l’Ademe compte bien compléter son travail avec de nouveaux éléments sur le mix énergétique fin janvier 2022 et sur les impacts macro-économiques, fin mars prochain. L’écologie, une préoccupation majeure Dans ce rapport, aux côtés de l’alimentation, le mode de vie ou encore la mobilité et l’industrie, le bâtiment tient une place importante. En effet, ce secteur est un grand consommateur d’énergie (40 %) et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Le S1, baptisé “génération frugale” mise sur une frugalité choisie, mais aussi contrainte. Ici, place à la préférence locale et à la sanctuarisation de la nature. « Les grandes villes sont délaissées pour les moyennes et les zones rurales pour plus de proximité, explique Valérie Quiniou, directrice exécutive, prospective et recherche à l’Ademe. Le bâti existant est optimisé. » Dans ce scénario, les logements vacants sont investis, les résidences secondaires sont converties en principales, et les locaux et anciens bureaux sont transformés en logements. Lire aussi :Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales « De fait, la construction neuve chute. Mais quand en 2015, il y a moins de 1 % de rénovations BBC, elles sont de l’ordre de 80 % en 2050. Et ce, en une seule étape, c’est-à-dire, un chantier. » Ici, la rénovation énergétique tient une place importante. Elle est massive et rapide. Côté industrie, une politique d’emploi devra être menée pour répondre à la notion de proximité. Le “made in France” et la low tech seront les axes d’investissement. Ce S1 permettrait, de façon générale, de diviser par plus de deux la demande énergétique. En développement les puits naturels (ou puits biologiques comprenant des espaces de biodiversités, de forêts…), la France atteindrait ainsi – 42 MteqCO2 en 2050. Et avec de nouveaux indicateurs, comme la qualité de vie et la prospérité prendraient le pas sur la notion de croissance. Le bâtiment et la rénovation énergétique au cœur de la transition environnementale Pour le S2, nommé “coopérations territoriales”, les villes moyennes sont à l’honneur et transformées de façon radicale. « Nous parlons de ville du “quart d’heure”, où l’usage du vélo et de la marche se fait facilement. Il y a un changement d’usage du bâti et une accélération de la rénovation énergétique pour atteindre 80 % de BBC, mais cette fois-ci par geste. C’est-à-dire, plus adaptée au rythme des ménages. » Aussi, les équipements sont mutualisés au sein des logements. Par exemple, l’électroménager est partagé entre les voisins. A l’échelle industrielle, ce scénario prévoit un fort accompagnement dans la décarbonation des sites, mais aussi pour le recyclage et la revalorisation des matériaux. Il y a ainsi moins de transport de marchandises. « Dans ce cas de figure, 80 % de l’acier, du plastique, du verre et du papier-carton viennent du recyclage. Il y a aussi un effort de réindustrialisation ciblée en lien avec les territoires. » Le S2 permettrait une réduction de 50 % des consommations énergétiques. Et en mixant, puits biologiques et technologie de captage de CO2 pour certaines industries, comme celle du ciment, la France atteindrait – 28 MteqCO2 en 2050. Entre frugalité et innovations technologiques Dans tous les secteurs, le S3 “technologies vertes” s’appuie plutôt sur de nouvelles technologies, le numérique et les innovations que sur un changement de vie. La biomasse est davantage exploitée pour la méthanisation, le bois énergie ou encore pour la fabrication de biocarburant. L’industrie a plus recours aux énergies décarbonées comme l’hydrogène en grande partie importé. Et 60 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques viennent du recyclage. Au niveau de l’habitat, les Français favorisent les métropoles. « Nous sommes dans une logique haussmannienne de déconstruction/reconstruction à grande échelle. » Lire aussi :Dossier : Comment les industriels s’emparent du bas carbone ? L’accent est mis sur la rénovation énergétique, mais de façon moins ambitieuse. Seuls 50 % des chantiers sont équivalents à un BBC. Avec cette trajectoire, la consommation énergétique diminuerait de 40 %. L’aspect numérique étant ainsi plus important et donc plus gourmand en énergie. En 2050, comme les puits biologiques sont plus sollicités, la France atteindrait – 9 MteqCO2. Le S4, “pari réparateur” est un prolongement de notre mode de vie actuel. « Dans l’habitat, la rénovation énergétique est industrialisée par la préfabrication quand cela est possible. La moitié atteindrait des niveaux BBC ou passifs. » Le recours aux nouvelles technologies et à la domotique sert à la diminution de l’impact environnemental du bâti et la construction neuve est maintenue, tout comme l’étalement urbain. La décarbonation de l’industrie passe par le captage et le stockage de CO2 (CCS). Quel degré de désirabilité ? Ainsi, ce scénario mise tout sur ces technologies plus que sur les puits biologiques et la sobriété pour réparer l’impact environnemental. Selon les estimations de l’Ademe, elles consommeraient près de 6 % de l’énergie. En termes de ressources, 45 % de l’acier, de l’aluminium, du verre, du papier-carton et des plastiques sont issus du recyclage. Dans cet équilibre, en 2050, la France serait autour des 1MteqCO2. Avec ces différents “plans d’attaque”, plusieurs questions se posent. Dans les scénarii les plus en rupture, quel est le degré d’acceptabilité, voire de désirabilité de la société ? Comment articuler la transition écologique et la justice sociale ? Pour les S3 et S4, quel coût engendrent ces transitions technologiques ? Quand seront-elles assez matures ? Quid des émissions cumulées entre le moment où ces innovations sont démocratisées et aujourd’hui ? Chaque scénario comporte son lot de risques. Qu’ils soient sociétaux ou d’ordre environnemental. Mais suite à ces deux ans de travaux qui ont mobilisé plus de 100 personnes, l’Ademe rappelle qu’il y a des incontournables : la nécessaire accélération des choses. « Nous avons encore le choix, mais il faut choisir vite », explique Valérie Quiniou. Et Arnaud Leroy, Pdg de l’Ademe de conclure : « Plus nous prendrons des mesures tardives, plus elles coûteront cher. Les années 2020-2030 seront cruciales et la France doit rester à l’avant-garde de la question climatique ».
Il y a 3 ans et 198 jours

Hauts-de-France : Trois scénarii pour le futur

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Pour les Hauts-de-France, le Cerc envisage trois scénarii à l’horizon 2025. [©ACPresse] Dans les Hauts-de-France, l’année 2020 a été en nette contraction. En lien direct avec la crise sanitaire du Covid. Comme au niveau national, l’arrêt des permis de construire s’est ajouté à l’arrêt de l’activité du bâtiment pendant les périodes de confinement. Puis, une reprise sur la dernière partie de l’année a été enregistrée, mais avec un niveau de commandes ne permettant pas un rattrapage d’activité par rapport à l’année 2019. Pour la région, le Cerc envisage donc trois scénarii pour l’horizon 2025.  Un scénario bas. Malgré France Relance et l’engagement des collectivités sur la rénovation énergétique, l’activité stagne sur la période 2021-2025. Le chiffre d’affaires augmente en moyenne annuelle de + 0,8 %, pour atteindre en 2025 un niveau comparable à celui de 2016 (année la moins bonne de la période 2008-2019). Retrouvez l’actualité des entreprises en région Un scénario haut. La reprise d’activité s’organise, dès 2021, en lien avec le plan de relance national et celle de la commande publique des collectivités ou des projets des bailleurs. La forte mobilisation de tous les acteurs sur l’entretien-rénovation comme sur la construction neuve monte en puissance. En 2025, le chiffre d’affaires du bâtiment aurait retrouvé son niveau élevé, légèrement supérieur à celui de 2019 (comparable à celui de 2008). Enfin, un scénario médian, qui correspond à la moyenne des deux scénarii haut et bas. Sur la période 2020-2025, le chiffre d’affaires affiche une progression de + 2 %/an. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Avoir la fibre béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Se passer de tout ou partie des armatures passives du béton. Mais aussi lutter contre la micro-fissuration à jeune âge. Telles sont les promesses des fibres pour bétons. Métalliques, synthétiques, minérales ou naturelles. Structurelles ou non. Aujourd’hui, l’offre est très large et les fournisseurs, nombreux. A chacun de trouver la réponse la plus précise à son besoin. Sachant qu’un professionnel du dallage industriel n’a pas les mêmes attentes qu’un préfabricant de voussoirs en béton ou qu’un applicateur de béton projeté. Les pages qui suivent permettent de se faire une idée assez précise des acteurs en concurrence sur le marché de la construction en béton. Et sur les spécificités de leurs offres.  ArcelorMittal : Sur les chantiers du Grand Paris Express Les fibres HE++ 90/60 sont désormais sur les chantiers du Grand Paris Express. [©ArcelorMittal] ArcelorMittal conçoit, produit et commercialise différentes fibres en acier pour le renforcement des bétons. « Nous avons développé la fibre structurelle HE++ 90/60 pour la fabrication de voussoirs et les applications structurelles, explique Patrick Decobecq, commercial chez ArcelorMittal. “HE” signifie qu’elle dispose d’extrémités à crochet, le “++” indique la haute performance de l’acier et les nombres correspondent au diamètre et à la longueur. Cette fibre a permis de remplacer la totalité des armatures sur de nombreux chantiers de tunnels à l’international depuis plus de 10 ans. La France a rattrapé son retard depuis 2018, en autorisant les voussoirs fibrés sur le Grand Paris Express. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Alphi : La maison du “prendre soin”

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. De gauche à droite, Alexandre et Philippe Souvignet, respectivement Pdg et directeur général d’Alphi. [©ACPresse] “Prendre soin”. Pour Alexandre Souvignet, Pdg de la société Alphi, ces deux mots constituent une véritable philosophie d’entreprise. Ils en sont même à l’origine. « Quand mon père, Edmond, a fondé Alphi, en 1995, il avait une idée très précise en tête. Il voulait créer des outils qui protègent les compagnons sur les chantiers. » C’est-à-dire des coffrages pour dalles, dont le poids reste acceptable, sans pénibilité dans leur mise en œuvre, qui ne provoquent pas de TMS sur le long terme… Mais aussi des coffrages fabriqués en France, avec une matière première française. Si Pechiney, le champion national de l’aluminium, a disparu depuis cette époque, la doctrine n’a pas bougé. Le “prendre soin” – ou “Care Management”, en anglais – continue à guider Alphi dans ses choix comme dans ses décisions stratégiques.  Inauguré mi-octobre dernier, le tout nouveau siège de l’entreprise en est une parfaite illustration. « Nous commencions à être quelque peu à l’étroit dans nos anciens bureaux,reprend Alexandre Souvignet. Nous avions besoin de locaux plus spacieux, très identifiables, en adéquation avec notre développement et nos ambitions. »Le cahier des charges a été défini sur cette base. S’y est ajoutée une volonté d’être en phase avec son temps, d’où une réalisation HQE.  Comment bien vivre ensemble ? Si la conception avançait bon train, un petit grain de sable faisait grincer les rouages.« Quelque chose me gênait, manquait à ce projet… »Une réalisation, aussi belle soit-elle, ne peut pas être une fin en soi. « Nous nous sommes posé une question simple : comment – bien – vivre ensemble dans ce bâtiment ? » Alphi existe par et pour ses clients. Mais aussi à travers ses collaborateurs. « Nous avons alors associé l’ensemble du personnel à ce projet. Ceux qui travailleront au siège comme ceux basés sur nos autres sites. »Des visites ont été organisées au sein d’entreprises innovantes, pour voir comme y est appliquée la notion du “vivre ensemble”. Les collaborateurs ont beaucoup échangé, imaginé des choses, donné leurs avis, leurs idées…  Lire aussi : Alphi inaugure son futur Pour Alphi, le résultat – son nouveau siège – est opérationnel depuis quelques mois, implanté sur la commune de Méry, juste à côté d’Aix-les-Bains, en Savoie. « La localisation du nouveau siège de l’entreprise est très proche de l’ancienne adresse, insiste Alexandre Souvignet. Il était important que nos collaborateurs ne perdent pas en confort et en habitudes d’accès. »Le “prendre soin”, toujours, qui permet de garder intact la motivation de chacun. Une coach est même présente dans les locaux, à mi-temps. Elle aide les collaborateurs à exprimer leur potentiel, à développer leur talent. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 3 ans et 198 jours

Juridique : L’intégration de matériaux recyclés dans la construction

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet.[©ACPresse] Le secteur du BTP génère 230 Mt/an de déchets. Dans le bâtiment, plus de 90 % de ces déchets proviennent de la déconstruction et de la réhabilitation. Les enjeux de leur réutilisation sont l’économie de ressources limitées, le gain en compétitivité et la préservation de l’environnement. A ce titre, le tri des déchets à la source, avec valorisation et traçabilité, semble la solution la plus crédible. Un objectif de réutilisation ou recyclage de 70 % a d’ailleurs été fixé par le gouvernement.  I – Traitement des déchets La loi anti-gaspillage et relative à l’économie circulaire (Agec) du 10 février 2020 a précisé le “principe de responsabilité élargie du producteur (Rep1)”, selon lequel tout producteur de déchets devient contraint, non plus simplement à gérer les déchets produits. Mais aussi à participer à l’éco-conception des produits, à favoriser l’allongement de leur durée de vie, et à contribuer au traitement et au recyclage de ses déchets. Ceci, notamment par la mise en place collective, par les producteurs, “d’éco-organismes agréés auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière”. Il est ainsi fait obligation au fabricant d’un produit qui génère des déchets de financer sa fin de vie. La loi Agec soumettra les produits et matériaux de construction à ce principe de Rep au plus tard le 1er janvier 2023. Un décret en Conseil d’Etat va venir en définir les modalités d’application, ainsi que les conditions minimales du maillage des points de reprise. II – Réutilisation des déchets Le réemploi est l’utilisation à nouveau d’un bien pour un usage identique à son usage initial (châssis, coffrages, vitrages par exemple). La réutilisation permet à un déchet d’être utilisé à nouveau pour un usage différent (réutilisation de poutres en bois pour du mobilier ou des cloisons). Le recyclage, lui, est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet (granulats recyclés réintroduits dans du béton, laitiers sidérurgiques incorporés dans du ciment…). Si un tri des produits de construction est effectué par un opérateur habilité, ceux destinés au réemploi ne prennent pas le statut de déchet2. Ils échappent ainsi naturellement à toute obligation au titre de la Rep ou d’une simple valorisation et traçabilité des déchets.  La mise en œuvre des obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ourecyclés relève, pour l’instant, de la compétence des conseils régionaux, afin de tenir compte des spécificités de chaque territoire. Néanmoins, la pratique inclut de façon presque systématique la stipulation de ces obligations d’utilisation de matériaux réutilisés ou recyclés dans les appels d’offres de lots dédiés. Tout comme leur intégration dès le projet architectural, le sourcing de fournisseurs locaux, la conclusion de contrats de cession entre maîtres d’ouvrage producteurs et maîtres d’ouvrage utilisateurs, et la désignation d’un bureau de contrôle.  Par ailleurs, les pouvoirs publics font preuve d’une volonté générale d’aide au développement de ces pratiques, telle par exemple une tolérance de 10 % de hauteur supplémentaire des bâtiments par rapport au plan local d’urbanisme (PLU) en cas d’utilisation de matériaux recyclés. Attention cependant, réemploi et réutilisation supposent une expertise technique (du matériau comme du procédé constructif associé), afin d’apporter une nouvelle garantie sans surprime d’assurance, d’une part. Et afin de respecter les normes techniques applicables3, d’autre part. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats [1]Code de l’environnement, art. L.541-10.2id., art. L.541-4-4. 3Notamment NF EN 206/CN et NF EN 15804/CN. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Paris : Structuration des structures…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Sébastien Dupont est à la tête du pôle “structures” de LD Contrôles Paris. [©LD Contrôles] LD Contrôles transforme son organisation en départements “métiers” : LD Contrôles, LD Geotech, LD Expertises, LD Structures, LD Métrologie et LD Formations. Première conséquence de cette transformation : la création d’un pôle “structures” dans chacune de ses agences. Sébastien Dupont dirigera notamment le pôle “structures” parisien. « L’idée est d’assister les experts et ingénieurs en charge des études de structure des bâtiments, explique Fabrice Lapié, dirigeant de l’entreprise. Nous réalisions déjà quelques interventions sur demandes des majors du secteur. Désormais, chacune de nos agences compte parmi son équipe un spécialiste, disposant du matériel de carottages, d’arrachements, pour la cartographie des aciers, les tests des usures des aciers et des bétons. Et bien plus encore… » Lire aussi les autres actualités en région En effet, « en interne, un de nos salariés avait ces compétences. Nous avons donc fait le choix de la montée en compétence de nos équipes pour proposer une offre complète. Nous avons travaillé cette dernière dès le début de l’année. Le déploiement national nous permet aujourd’hui de prétendre à des contrats sur tout le territoire avec les majors. »  L’avenir de la construction passant par la rénovation, LD Contrôles pose aussi les jalons de son futur. « Permettre de pérenniser des bâtiments ou de les rénover, après un incendie, après des dégradations majeures, suite à des catastrophes naturelles ou juste avant de débuter les travaux, c’est participer à l’économie des matériaux. D’autant que nous accompagnons les entreprises de démolition dans le tri et la valorisation des déchets de construction et dans leurs réutilisations dans la construction nouvelle. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Strres : Dégradation des ponts : une histoire sans fin…

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Christian Tridon est le président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. [©ACPresse] Parfois, il faut un choc pour déclencher une réaction. Celui qu’a connu le monde des ouvrages d’art fut très rude : 43 morts et 16 blessés lors de l’effondrement du pont Morandi, à Gênes, en Italie, le 14 août 2018… « Tout le monde a eu peur », raconte Christian Tridon, président du Strres, syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures. Très vite, en France, Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, a pris les choses en main, en qualité de président de commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Et de commander un rapport d’informations intitulé “Sécurité des ponts : éviter un drame”.  Les conclusions ont révélé de nombreuses failles. A commencer par la méconnaissance du nombre de ponts en service en France… Quant à leur état, le mystère est tout aussi grand ! « Nous n’en sommes pas encore à la situation du pont Morandi,rassure Christian Tridon. Cet ouvrage était très particulier dans sa conception et demandait un suivi très précis et poussé, qui, visiblement, n’avait pas été mis en place. » Le résultat des politiques de décentralisation En France, la surveillance et l’entretien des ponts et autres ouvrages de franchissement sont placés sous la responsabilité de différentes entités publiques. Les très grands ouvrages, tels le pont de Normandie, celui de l’ile de Ré ou encore le viaduc de Millau, sont dévolus à l’Etat. Les départements héritent de ce qu’on peut appeler les “grands ponts”. Enfin, les autres ponts, plus petits, “appartiennent” aux communes. A cela s’ajoutent tous les ouvrages concédés – autoroutiers principalement -, qui « sont les mieux entretenus », souligne Christian Tridon. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Hauts-de-Seine : Un puits d’accès préfabriqué de 40 m

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Cimentub a assuré la préfabrication des éléments de la cage d’ascenseur d’un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. [©Cimentub] La période estivale 2020 chez Cimentub a rimé avec, la conception et la préfabrication d’une cage d’ascenseur sur mesure, pour un puits d’accès au tunnel SNCF de Meudon. La Compagnie parisienne d’entreprises générales –  (Parenge) a sollicité Cimentub pour un ensemble de 3 m x 2,40 m sur une hauteur de 40,59 m… « Pour concevoir nos ouvrages de gestion des eaux, nous avons l’habitude de monter jusqu’à 10 m, confirme Stéphane Moncomble, directeur commercial. Arriver à 40 m nous a donc demandé de nombreuses innovations. Pour cela, nous avons conçu et préfabriqué treize éléments uniques, qui ont été emboîtés au centre du puits d’accès. » Lire aussi les autres actualités en région Difficulté du projet, un escalier hélicoïdal entoure la cage d’ascenseur. Une vingtaine de poutres viennent donc s’y raccorder. « Comme toujours sur ce type de projets techniques, aucune des poutres n’était placées au même endroit sur les différents éléments. Chaque pièce était donc unique. Le travail de conception et de calcul a donc été le principale défi relevé par nos équipes sur ce projet. Avec la nécessaire précision au millimètre, pour que l’ensemble reste parfaitement aligné.  » Au total, ce dernier a “consommé” 200 t d’un béton BAP auto-plaçant XF4, fabriqué dans l’usine Cimentub d’Amiens. Et si ce chantier représentait une première pour l’industriel, de nouveaux projets sont déjà à l’étude. « C’est une typologie de chantiers du Grand Paris pour lesquels nos clients sont fortement en attente de notre valeur ajoutée. D’autres opérations  vont  donc aboutir sous peu … » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Mauritanie – Sénégal : La digue protectrice de Grand Tortue – Partie #1

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Opération de transport d’un caisson à l’aide de barges submersibles BOA33 en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km [©bp-Eiffage] Grand Tortue – Ahmeyim… Ce n’est pas le nom d’une nouvelle espèce de chéloniens ou de tortues, mais celui d’un vaste projet intégrant, entre autres, la construction d’un terminal gazier en haute mer. Opéré par bp, Kosmos, Petrosen et SMHPM, ce port se situera sur la frontière séparant le Sénégal de la Mauritanie, à quelque 10 km des côtes, dans l’océan Atlantique. La première étape de sa réalisation est la mise en place d’un brise-lame protecteur de 1 150 m. Celui-ci prend appui sur une couche en enrochements sur laquelle sont déposés d’immenses caissons préfabriqués.  Ce port est créé pour permettre l’exploitation de champ gazier Grand Tortue-Ahmeyim. Projet binational, sa construction est partagée entre la Mauritanie et le Sénégal. A la première, la fourniture des enrochements. Au second, la préfabrication des caissons en béton armé. L’ensemble de la réalisation est confié au groupement Eiffage Génie Civil Marine – Saipem, dans le cadre d’un contrat de conception, fourniture, construction et installation.  Une piste de 36 km pour contourner Nouakchott Deux remorqueurs de haute mer acheminant un caisson vers le site de Grand Tortue, situé à 220 km au Nord de Dakar. [©bp-Eiffage] La carrière Hajar Dakhen permettant l’extraction des enrochements se situe à Akjoujt, à 275 km au Nord-Est de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie. Elle assure la production de trois “coupures”. Un tout-venant 1/500 kg destiné à la couche de fondation. Puis, un ballast 40/80 mm (126 000 t), constituant la couche d’assise. Enfin, un 500/1 500 t (206 000 t), pour créer la carapace de protection du pied des caissons et de la pente du talus sous-marin. En totalité, les enrochements représentent un poids cumulé de 2,14 Mt ou un peu moins de 1,1 Mm3de matériaux.  Quelque 150 poids lourds ont été affectés au transport entre la carrière et le port. « Nous avons construit une piste de 36 km permettant de contourner, par le Nord, le centre-ville de Nouakchott, explique Antoine Bidault, directeur du projet pour Eiffage Génie Civil Marine. C’était une exigence du maître d’ouvrage, pour des questions évidentes de sécurité. Cette route sera rétrocédée gracieusement à l’Etat mauritanien, une fois les opérations logistiques achevées. » Un port construit en haute mer Transfert d’un caisson de la station n° 7 sur la barge submersible BOA 33. [©bp-Eiffage] Une fois livrés, les matériaux sont stockés à proximité du Port autonome de Nouakchott – Port de l’Amitié, sur une aire aménagée à cet effet. A quoi s’ajoute une zone-tampon en bord à quai pour permettre le remplissage des bateaux sans temps d’attente. Pour ce faire, le fond marin a dû être approfondi à – 12,50 m, au niveau des postes de chargement. La première opération sur le site de construction du terminal en haute mer consiste au dragage du fond marin, de faible portance. Quelque 185 000 m3de matériaux sont ainsi évacués, remplacés par des enrochements transportés par des navires de forte capacité. Ceux-ci sont pourvus d’un tube plongeur pour assurer une mise en place précise de la couche de ballast. Des pelles hydrauliques embarquées assurent, elles, la dépose des autres matériaux. En coupe verticale, l’assise du brise-lame prend la forme d’un trapèze, d’une hauteur de 10 m et dont la base inférieure mesure 75 m de large. Quant à la base supérieure – celle sur laquelle sont posés les caissons -, elle est large de 39 m.  A 220 km au Sud de la zone de construction du futur terminal gazier est implantée l’aire de préfabrication des caissons [à découvrir en exclusivité dans le prochain Béton[s] le Magazine n° 98 – Janvier/février 2022]. Une zone accueillie au sein du Port Autonome de Dakar, la capitale du Sénégal. Cette plate-forme se développe sur une superficie de 16 ha et comporte un quai de 200 ml et un tirant d’eau de 7,50 m. La station n° 7 constitue la dernière position de la ligne de construction des caissons. C’est aussi et surtout une zone de stockage provisoire avant leur mise à l’eau. Ou plutôt avant le transfert sur la barge submersible BOA 33. Mouillage dans la baie de Dakar L’assise sous-marine de la digue protectrice est constituée d’enrochements. [©bp-Eiffage] « Cette barge n’a pas été construite pour nous, mais a été customisée en Norvège pour répondre à nos besoins,explique Antoine Bidault. Elle a été élargie et munie de colonnes stabilisatrices. »La mission de la barge BOA33 est de transporter chaque caisson en direction de la baie de Dakar, distante de 7,4 km, dans un secteur présentant une profondeur minimale de 30 m. Celle-ci est indispensable pour la mise en flottaison autonome du caisson. Une fois l’opération effectuée, la barge peut retourner au port et le caisson, être acheminé vers un des sept mouillages temporaires identifiés au cœur de la baie. Ces positions permettent d’attendre les fenêtres météorologiques propices au remorquage jusqu’à la zone d’installation finale. Le jour venu, deux remorqueurs de haute mer prennent le relai et assurent le transfert du caisson vers le site de Grand Tortue, à 220 km au Nord. Sur place, trois positions de stockage sont de nouveau disponibles pour attendre les conditions météorologiques idéales pour l’installation finale. La pose des caissons débute par l’élément central pour offrir deux fronts de pose potentiels. Pour cette opération, le caisson est maintenu et guidé par six lignes de mouillage reliées à des treuils et/ou des remorqueurs de haute mer. Une fois sécurisé sur ces lignes et positionné, le caisson est rempli d’eau de mer pour le faire reposer sur son assise en enrochements.  Une digue protectrice pour le terminal C’est à l’abri de la digue protectrice que prend place le terminal gazier en tant que tel. [©bp-Eiffage] La dernière étape de la construction du dispositif brise-lame voit le remplacement de l’eau de mer présente dans le caisson par du sable. Dragué à proximité (635 000 m3en totalité), celui-ci apporte une importante charge pondérale pour stabiliser le caisson de manière définitive et lui permettre de résister à la houle et aux tempêtes qu’il pourra rencontrer tout au long de sa vie. C’est à l’abri de cette digue protectrice que doit être érigé le terminal gazier en tant que tel. Ce hub permettra en premier lieu l’appontement permanent de l’unité flottante de gaz naturel liquide (GNL), c’est-à-dire le navire “FLNG”. Ce dernier recevra le GNL à partir d’une plate-forme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement – le navire FPSO – positionnée en haute mer, à environ 125 km du site d’extraction de Grand Tortue, situé à 2 850 m de profondeur. Le second rôle du hub est d’accueillir les méthaniers assurant l’enlèvement des cargaisons de GNL. La construction du terminal débutera par la pose de pieux métalliques, à partir d’une plate-forme. Quelque 286 unités de 1,52 cm (60’’), de 1,83 m (72’’) et de 2,18 m (86’’) de diamètre devront être fichées dans le fond marin. S’en suivra l’installation de toute la superstructure, réalisée à partir de sous-ensembles préfabriqués en Asie. Un total de 84 caissons treillis en acier, d’un poids unitaire de 210 t, seront ainsi mis en place. Les équipements techniques et une base-vie achèveront cette installation, dont la mise en service se fera entre 2022 et 2023.  Frédéric Gluzicki Repère Maître d'ouvrage : BP, Kosmos, Petrosen et SMHPM Groupement d’entreprises : Eiffage Génie Civil Marine - Saipem Bétons :   - Conception et mise en œuvre : Eiffage Génie Civil Marine - Production : Eiffage Infrastructuras Mobile Equipment Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

La centrale à béton, autrement

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine D’un point de vue technique, le malaxeur mobile à matériaux constitue une véritable petite centrale autonome sur porteur. Celle-ci intègre l’ensemble des équipements et les matières premières nécessaires à la production du béton. Un certain nombre de producteurs de BPE ont vu l’intérêt d’un tel système pour proposer des bétons en petite quantité, sur site. Ceci, de quelques litres à 10 m3environ, voire plus, après réapprovisionnement. Aujourd’hui, une nouvelle tendance se dessine dans le monde des centrales avec l’apparition d’unités ultra compactes délivrant des bétons en libre-service. Dans ce jeu, le malaxeur mobile à matériaux a sans doute une belle carte à jouer, car il peut être sédentarisé sans aucune difficulté… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Nord : Une armature au millimètre

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Mise en place des dalles préfabriquées par Capremib sur le pont ferroviaire enjambant la Sambre, à Sassegnies. [©Capremib] Au printemps 2021, dans le cadre des travaux de modernisation de ses lignes, SNCF Réseau a entrepris le remplacement du pont ferroviaire de la ligne Creil-Jeumont, qui enjambe la Sambre, à Sassegnies. L’objectif de l’opération était de remplacer en totalité le pont-rail, tout en répondant aux contraintes environnementales sur ce site. Eiffage a fait le choix d’une solution mixte structure acier et tablier en béton préfabriqué.  Retrouvez toute l’actualité des articles en région Pour la réalisation du tablier, l’entreprise s’est tournée vers Capremib, qui s’est attelée à la préfabrication des douze dalles. La gageure principale consistait à ajuster la position des armatures en attente des dalles vis-à-vis des quelques 3 500 goujons de la structure métallique, de façon à ce qu’ils n’entrent pas en conflit. Répartis par groupe de 18, ces connecteurs viennent s’encastrer entre les aciers dans les réservations des dalles en béton. Il s’agissait de créer un maillage d’ancrages entre le tablier en béton et la structure métallique du pont. Les tolérances de positionnement sont millimétriques. Une prouesse réussie par les équipes de l’atelier d’armatures de Cormicy, certifié Afcab, et le bureau d’études d’Eiffage. De son côté, le béton devait répondre à une formulation spécifique et validée après des essais de convenance axés sur la résistance. Au final, chaque dalle pèse plus de 14 t, avec une densité d’acier à plus de 350 kg/m3. Cela représente au total plus de 168 t de béton et plus de 25 t d’acier. Une fois achevé, le nouveau tablier a été mis en place par ripage, lors d’une opération exceptionnelle de 101 h de travaux en continu. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Panorama des bétons à empreinte carbone réduite

[©DR] L’Agence Qualité Construction (AQC) publie le rapport “Béton bas carbone – Perspectives et recommandations”. Ce document propose un panorama des bétons à empreinte carbone réduite. De plus, il identifie les points sensibles en conception et mise en œuvre. Et enfin, émet des recommandations quant à leurs usages. Il est accompagné d’une plaquette “Béton bas carbone – Bonnes pratiques”. Qui synthétise de manière pédagogique les principaux points sensibles relevés dans le rapport. Destinés à tous les professionnels de la construction, ces documents sont téléchargeables à la rubrique “Nos Ressources” du site de l’AQC. Retrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur ici.
Il y a 3 ans et 198 jours

Château de Chazelet : Le premier pont en béton armé du monde

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le château de Chazelet et son pont en béton armé, premier de son genre au monde. [©François Houssin] Lorsqu’il y a trois ans, François Houssin rachète le château de Chazelet, dans l’Indre, il sait déjà que son pont est célèbre à l’étranger. « Le gardien du château m’avait prévenu que des touristes allemands, anglais, autrichiens… venaient visiter le pont et le photographiaient »,se souvient François Houssin. Le château comme son pont sont inscrits aux Monuments historiques. Le château se distingue par son allure médiévale revisitée en 1540 et restée intacte malgré les siècles passés. Etson pont ? Bien que connu des universitaires du monde entier, il semble qu’il se soit un peu perdu dans les méandres de l’histoire française, tout comme Joseph Monier (1823-1906), son concepteur. On en retrouve quelques mentions discrètes, notamment dans l’ouvrage “Les 500 plus beaux ponts de France”2,où il est référencé en quelques lignes seulement… Mais revenons au commencement. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Adresse*Code postal*Ville*Pays*Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. 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Il y a 3 ans et 198 jours

Aube : La passion du béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Sophie Doré est la tête de l’entreprise Terrassements de Champagne depuis 10 ans. [©Mercedes-Benz] Sophie Doré travaille sur toute la région de Troyes, ainsi que sur une partie de la Bourgogne et dans l’Aube. Son rôle ? Ravitailler les chantiers à l’aide de ses camions, tous carrossés en toupie à béton, dont le Arocs 3240 8×4, d’une puissance de 290 kW/396 ch. Passionnée par son métier, elle y a été bercée dès son enfance. « Les camions ? Je suis née dedans ! J’ai commencé comme assistante de mon père qui avait une entreprise de terrassement. » Tel père, telle fille : quand il a pris sa retraite, elle n’a pas hésité à reprendre le flambeau. A la tête des Terrassements de Champagne, maintenant spécialisée dans le béton, Sophie Doré exerce sa fonction depuis 10 ans, pour le plus grand bonheur des compagnons sur les chantiers. « Sur les chantiers, les gens sont contents de me voir : je suis pour eux un rayon de soleil ! » Lire aussi les autres actualités en région Le quotidien de la jeune femme n’est pourtant pas de tout repos. En effet, son métier se divise en 2 parties. D’un côté, elle ravitaille les chantiers avec ses camions, avec 4 chauffeurs sous sa direction. Qu’elle sait remplacer lorsqu’ils ne sont pas disponibles. D’un autre, Sophie Doré gère les contrats de ses clients. Clients qui ont d’ailleurs augmenté avec la campagne de communication de Mercedes-Benz Trucks France. « Mettre en avant Sophie Doré lui a fait gagner en visibilité, explique Olivier Amélineau, responsable presse et relations publiques de Mercedes-Benz France. Nos publications sur les réseaux sociaux lui ont permis de récupérer une belle liste de contacts. » La marque a voulu mettre en lumière les femmes dans un milieu où les hommes sont plus nombreux. Elle propose des formations gratuites pour montrer les spécificités de ses véhicules. Ainsi, Sophie Doré sillonne les routes de France, à la conquête du Grand Est. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Pont de Noirmoutier : Réparer et protéger pour plus de durabilité

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Le pont de Noirmoutier reliant l’île éponyme et le reste de la Bretagne fait peau neuve. [©PCI] Sur le littoral vendéen, l’île de Noirmoutier s’étend avec ses 40 km de plage. Depuis le continent, pour découvrir ses marais salants, le Bois de la Chaise ou encore profiter des plaisirs de la ville insulaire, il existe désormais plusieurs solutions. En 1971, l’île aux mimosas s’ouvre par la route avec l’édification d’un pont reliant la commune de Barbâtre, la plus méridionale de Noirmoutier, et Barre-de-Monts. Imaginé par Dumez et Sacer, l’impressionnant ouvrage de 33,50 m de haut, se déployant sur 583 m de long et 13,50 m de large, soit 258 voussoirs, tient le cap depuis 50 ans. Il dispose d’un ouvrage d’accès (4 travées de 55 m, côté continent), de 3 principales travées de 55, 88 et 55 m, surplombant la mer et d’un dernier accès (3 travées de 55 m) sur l’île. Aujourd’hui, la traversée cumule plus de 20 000 visiteurs par jour de pointe et 2,8 M de passages en 2020. Avec toute cette circulation, les vents ou encore les marées, le pont est exposé à de nombreuses contraintes pouvant favoriser l’apparition de pathologies. L’environnement maritime et l’exposition aux embruns de l’ouvrage peuvent remettre en cause sa qualité structurelle, et notamment la durabilité des aciers des bétons. Pour en surveiller la fonctionnalité, une inspection détaillée est réalisée tous les six ans et en 2016, le Cerema rend son verdict. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Master Builders Solutions : Bien plus qu’une ventre de fibres

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Maxime Julliot, chef de marché préfabrication, et Basma Zouhny, ingénieure produits fibres de MBCC France. [©MBCC France] La fibre est un sujet de forte actualité chez Master Builders Solutions… Qu’en est-il exactement ?  Maxime Julliot : Aujourd’hui, les fibres s’inscrivent sur un marché porteur. Elles constituent des solutions permettant la substitution de tout ou partie des armatures conventionnelles. Et, à l’heure des discours autour de l’empreinte carbone du béton, il ne faut pas oublier celle de l’armature, qui oscille entre 500 et 1 800 kg de CO2/t d’acier produit1, là où le ciment est à environ 700 kg de CO2/t… En introduisant des fibres en lieu et place des aciers, on modifie le bilan carbone de l’élément fini. Certes, le polypropylène – matière première de certaines fibres synthétiques – génère 2 300 kg de CO2/t, mais on introduit que quelques kilogrammes de fibres, contre plusieurs dizaines d’acier…  Dans ce contexte, que développe MBS France exactement ? M. J. :Depuis quelque temps déjà, nous proposons les fibres macro-synthétiques MasterFiber. Ceci, en plus de nos microfibres. Pour aller plus loin, le groupe a choisi de proposer une offre de services autour de ces produits.  En France, ce dispositif est en place depuis le début de l’année, piloté par Basma Zouhny, ingénieure produits fibres et par moi-même. Sur le terrain, c’est la force de vente MBS France qui assure le lien avec les entreprises.  Plusieurs éléments composent notre offre. Le premier est l’accompagnement de nos clients par la fourniture de notes de calculs. Pour cela, nous travaillons avec un bureau d’études partenaire. Un choix primordial, car l’entreprise bénéficie ainsi d’une assurance. Sans compter la garantie de résultat. Bien entendu, l’offre peut être modulée, en fonction de la demande : remplacement de seulement une partie des armatures, de la totalité… Ensuite, nous l’accompagnons dans la concrétisation du projet en proposant des solutions de formulation, si besoin. Mais aussi une assistance technique et/ou en organisant des rendez-vous pour sensibiliser les bureaux de contrôle, qui n’ont pas forcément une connaissance fine de l’utilisation des fibres dans les bétons. Nous avançons pas à pas avec eux et assurons ainsi un suivi complet.  Vous avez parlé de plusieurs offres… Basma Zouhny :En plus des notes de calculs et du suivi sur chantiers, nous avons mis en place D-Carbon, un outil d’évaluation du bilan carbone des bétons. Un module consacré aux renforcements y est intégré. On peut ainsi comparer un béton armé classique à une variante fibrée. Il s’agit d’un logiciel interne de MBS, accessible via notre force de vente. C’est une façon d’aller plus loin dans notre démarche fibre et bas carbone, tout en proposant un accompagnement supplémentaire d’aide à la décision pour nos clients. Tous les éléments en béton armé sont-ils concernés ?  B. Z. :Il n’est pas possible, aujourd’hui, de remplacer les armatures dans la totalité des éléments fabriqués en béton… Notre travail ne concerne donc, pour le moment, qu’une partie des solutions du marché, comme certains cadres en béton, les murs en “L” ou en “T”, ou encore les panneaux d’habillage de façade. Nous travaillons aussi sur des dalles ou des radiers pour le bâtiment.  Propos recueillis par Frédéric Gluzicki 1Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Bétons non armés : La résistance en traction ne protège pas des chocs !

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Photo 1 – Carapace de protection d’une digue contre la houle. [©ACPresse] I – Résistance en traction ou résistance aux chocs ? L’ouvrage qui illustre notre propos est une carapace constituée d’énormes blocs en béton, destinée à protéger une digue et des piles de ponts contre les fortes houles et les tempêtes [Photo 1]. Et plus la houle est forte, plus les blocs doivent être lourds. Les tétrapodes et les Accropodessont les plus connus. Mais appelons “polypode” ce type de blocs. Ceux-ci se caractérisent par des surfaces polyédriques concaves. C’est-à-direcomposées de faces planes, plus faciles à coffrer. Avec notamment, à la naissance de chaque “pode”, une de ces arêtes creuses[Photo 2]. Pour des raisons économiques, mais aussi à cause des risques de corrosion, ces blocs sont non armés.  Or la cause principale de dégradation de la carapace résulte de la casse, soit au cours de la mise en œuvre, soit sous l’action des houles, dont les plus fortes peuvent soulever les blocs. C’est pourquoi, les spécifications sur le matériau exigent que la résistance en traction du béton dépasse une certaine valeur. Cependant, pour satisfaire cette exigence, les règles de l’art ne proposent qu’une seule voie : augmenter la résistance en compression… Cette approche paraît fondée, puisque la plupart des documents réglementaires fournissent des relations qui permettent de calculer une résistance en traction Tà partir de la seule valeur de résistance en compression C. Soit du type T= a + b.C, soit du type T= a.Cn, où l’exposant n= 1/2ou 1/3. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Pascal Malafosse à la tête du SNMI

Pascal Malafosse a été élu président du Syndicat national des mortiers industriels (SNMI). Pascal Malafosse a été élu président du Syndicat national des mortiers industriels (SNMI). « Je suis très fier de devenir président du SNMI. Avec nos 54 usines en France et nos 4 000 collaborateurs, nous mettrons tout en place pour continuer à réduire nos impacts environnementaux. Nous souhaitons aussi participer à l’effort de formation au sein des métiers du bâtiment couvrant nos produits et systèmes. En effet, de nombreux corps de métiers et notamment nos applicateurs manquent de main-d’œuvre qualifiée. Nous travaillerons de concert avec l’ensemble des parties prenantes. » Depuis 33 ans chez Sika France, Pascal Malafosse, 54 ans, est titulaire d’un diplôme en génie civil. Ainsi que d’un master en stratégie d’entreprise de HEC Paris. Directeur général de Sika France depuis 2016, il a ajouté les fonctions de directeur général de Sika Automotive France. Et de Parex France en 2019.
Il y a 3 ans et 198 jours

Europ’Equipement inaugure son 3e site de production

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Stéphane di Rocco, président d’Europ’Equipement.[©ACPresse] Europ’Equipement intègre aujourd’hui un nouvel outil de production. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Stéphane di Rocco :En effet, nous venons d’acquérir un bâtiment couvert, d’une superficie de 10 800 m2, implanté sur un terrain de 3 ha, sis sur la commune de Loué, dans la Sarthe. Cette halle vient compléter notre dispositif industriel qui comprend déjà notre usine historique de Guérande, en Loire-Atlantique, et celle d’Argentan, dans l’Orne.   Le nouveau bâtiment se divise en trois travées, avec une hauteur libre de 15 m, et intègre une dizaine de ponts roulants, d’une capacité allant de 10 à 25 t. Mais surtout, il permet à Europ’Equipement de bénéficier d’une cabine de peinture, qui lui manquait. Celle-ci présente une longueur de 16 m, pour une largeur et une hauteur de 6 m. Parfaite pour traiter certains sous-ensembles de nos centrales à béton.  Pourquoi avoir voulu cette acquisition ? Quels nouveaux services souhaitez-vous proposer à vos clients ?  En premier lieu, nous allons profiter d’une importante surface de stockage couverte. Aussi bien pour nos équipements neufs en attente de livraison, que pour les matériels en retour de chantier. Mais cette acquisition va nous permettre de lancer une activité connexe : celle du rétrofit sur nos centrales mobiles, comme sur celles de marques tierces. De quoi permettre de donner une seconde jeunesse à des équipements qui seront proposés en occasion… Ceci offre aussi la possibilité de nous ouvrir à la location de matériels.  L’ouverture de ce 3e site Europ’Equipement ne verra pas le déplacement d’outils de production déjà en place à Argentan ou Guérande. Nous avons fait le choix d’acquérir de nouveaux équipements comme des rouleuses, des presses plieuses, des cintreuses ou encore des postes à souder. Nous allons en particulier renforcer la production de silos et de trémies de stockage à granulats.  Par ailleurs, nous avons embauché une dizaine de nouveaux collaborateurs. Un effectif qui devrait être doublé dans les mois qui viennent. Y aura-t-il aussi des développements sur d’autres secteurs d’activité que la centrale à béton ? Lesquels ? Nous y réfléchissons, mais il est encore un peu tôt pour en dévoiler les contours… En attendant, la centrale à béton demeure notre marché cible. C’est pourquoi Europ’Equipement propose nombre d’équipements connexes, tels les doseurs à fibres. Nous savons aussi répondre aux demandes particulières – le fameux mouton à cinq pattes – ou construire des unités hors standards. Avec l’usine de Loué et son importante surface couverte disponible, les choses vont devenir plus simples.  Prévoyez-vous une augmentation générale de la production et/ou de la réduction des délais ?  Cela fait bien entendu partie des objectifs. Nous stockons déjà beaucoup de composants et sous-ensembles standards, ce qui joue sur les délais de livraison finaux. Mais cette nouvelle unité nous permettra d’aller plus loin. Par contre, l’idée d’augmenter la production sur un marché tendu en termes d’accès aux matières premières reste quelque peu compliquée en ce moment.  Peut-on imaginer une expansion en dehors des frontières nationales ? Europ’Equipement accompagne très souvent des grands groupes de BTP à l’international. A travers ce mode de fonctionnement, la part “export” a généré, certaines années, près de 50 % de notre chiffre d’affaires. Par contre, tenter l’aventure tout seul et en direct reste une affaire complexe, en particulier sur des marchés comme l’Espagne ou l’Italie, qui bénéficient d’une offre locale très diversifiée. Mais tout reste possible… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Pas-de-Calais : Pompe, robot, mât et exosquelettes

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le CC-4 Concrete Cobra Placer à l’œuvre sur un coulage de dalle. [©Transport Samyn] Depuis peu, l’entreprise Transport Samyn a fait l’acquisition de la K60H, une nouvelle pompe à béton automotrice Cifa de 60 m. « La pompe ne sera mise en fonction qu’en 2022. Il nous reste quelques accessoirisations à faire et la mise à nos couleurs à réaliser,explique Damien Cousin, gérant de l’entreprise. C’est un investissement d’anticipation. Nous avons eu l’opportunité. Et nous voulions élargir notre gamme et préparer la construction du futur canal Seine-Nord. » Retrouvez l’actualité des entreprises en région Mais Transport Samyn ne s’est pas limitée à cet investissement. Un robot et un mât de bétonnage sont venus compléter le catalogue. « Le robot nous permet d’offrir une solution pour augmenter la productivité sur chantier, en facilitant la mise en œuvre du béton. Il se place en bout de pompe, guidé par un collaborateur par radiocommande. Il évite d’avoir une personne avec un crochet qui manipule le flexible d’épandage. »De marque Royalmac, distribuée en France par ACM Equipements, ce robot n’est autre que le CC-4 Concrete Cobra Placer. Monté sur roues, il dispose d’un bras rotatif à 360° de 2,50 m de portée. De son côté, le mât de même marque est, lui, posé sur un chenillard et offre une portée de 16 m. « Pour nous, il est essentiel d’apporter à nos clients des réponses pour faciliter le quotidien des collaborateurs sur chantier. Nous leur livrons des solutions mécaniques, mais aussi des conseils de posturologie ou d’organisation. Nous travaillons, par exemple , sur le développement d’exosquelettes. »Des éléments qui sont en test, les exosquelettes étant surtout utilisés pour des tâches répétitives. Or les coulages impliquent une grande variété de mouvements…   Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

La Réunion : Cap sur l’océan Indien

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Centrale à béton Imer BTK 1500 E sur le chantier du multiplexe de Saint-Pierre. [©Imer] C’est bien loin de sa base iséroise de Vif qu’Imer livre ses centrales à béton. A quelque 10 000 km de distance ! « Nous avons un distributeur sur le secteur de l’océan Indien, explique William Merger, directeur de la division béton d’Imer France. Il s’agit de Grue Levage Investissement ou GLI, qui assure la commercialisation des produits Potain et de nos centrales à béton. » Presque coup sur coup, trois unités de la marque italienne ont trouvé preneur. Tout d’abord, une BTK 1500 E, acquise par SBTPC (groupe Vinci), pour permettre la construction d’un multiplexe sur la commune de Saint-Pierre. « Cette centrale est 100 % électrique et fournie dans une version à rayons raclants » Lire aussi les autres actualités en région La seconde unité est identique, utilisée par GTOI (filiale locale de Colas). Elle est installée sur le chantier de construction d’un hôpital, à Bras-Panon, dans l’Est de l’île. Enfin, la troisième centrale Imer récemment livrée est une BKT 1008. Un investissement de l’entreprise de construction locale DLC, qui l’emploie, pour l’heure, à la construction de logements, sur Saint-Denis.  « Nous avons aussi acheminé une très belle centrale chez Trans Invest, une filiale Colas installée sur l’île Maurice, reprend William Merger. Le client a souhaité une BTK 1008 équipée de trémies à granulats. L’outil assure la fourniture des bétons du terminus du tram-train à Port-Louis. » Enfin, Imer est très présent à Mayotte, travaillant aussi bien avec des groupes de BTP nationaux que des entreprises locales. Une vingtaine de centrales de chantier y sont aujourd’hui en activité… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Seine-Maritime : Matrice et béton apparent pour un collège

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Voile matricé sur le futur collège Romain Rolland, au Havre. [©BSM] Dans le quartier d’Aplemont, au Havre, le collège Romain Rolland a été rasé pour être reconstruit à neuf, sur une superficie de 5 470 m2. Commencé en début d’année, le chantier s’étirera jusqu’en février 2023. Elément distinctif des lieux, des voiles texturés conçus par le cabinet d’architecte CBA et dont l’Allemand Noe a produit les matrices. Celles-ci répètent une forme géométrique précise et sont réutilisables cinq à six fois. Quant au béton nécessaire à la réalisation, il est sorti de la nouvelle centrale d’Axe Seine Béton. « Notre travail consistait à proposer un béton permettant de respecter cette matrice,explique Marc Perdereau, directeur général de la filiale de Béton Solutions Mobiles. Nous avons mis au point une formule qui se rapproche d’un Bap, même si ce béton a été vibré sur chantier. C’est une recette que nous maîtrisons au sein du groupe, mais que nous avons dû adapter aux granulats, dont disposait la centrale du Havre. » Lire aussi les autres actualités en région Pour ce faire, Axe Seine Béton a d’abord réalisé des tests en laboratoire, avant d’utiliser une matrice pour des essais en grandeur réelle. Des essais concluants dès la première tentative, même si, in fine, trois voiles tests ont été coulés.  « Au total, nous aurons produit 3 500 m3de béton, en comptant ceux destinés aux fondations. Le tout mis en œuvre par l’entreprise Gagneraud », reprend Marc Perdereau. Et de conclure : « C’est un chantier que nous avons préparé longtemps en amont, ce qui nous a permis d’avoir une formule adaptée et des plannings de coulage sans surprise ». Pour ce qui est du béton, il est laissé apparent et sera lasuré dans une teinte marron mat.   Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
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Sarthe : Girpav ouvre une nouvelle usine près du Mans

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine La dernière-née des usines Girpav est entrée en service sur la commune de Maresché. [©Méhat Girpav] Depuis plus de 75 ans, Girpav est positionné comme un spécialiste des produits en béton destinés à l’aménagement extérieur. Au programme, plaques de soubassement en béton pour clôtures métalliques, composite, aluminium, clôtures traditionnelles et décoratives en béton, produits de sol en pierre reconstituée : pavés, dalles, bordures et caniveaux. L’ensemble est commercialisé sous les marques Girpav, Méhat et Clôtures Nicolas.  Pour renforcer son outil de production, l’industriel vient de mettre en service une toute nouvelle usine de préfabrication à Maresché, commune située à environ 25 km au Nord du Mans. Il bénéficie ainsi d’un emplacement stratégique, en plus du soutien de la Région Pays de la Loire. Lire aussi les autres actualités en région Complétant les usines déjà implantées dans le Calvados, le Loiret, le Morbihan, l’Oise et les Vosges, la nouvelle unité vise à répondre aux demandes de ses clients historiques du Grand Ouest : négoces matériaux et distributeurs spécialisés. Et devrait permettre de conquérir de nouveaux clients sur tout le territoire français… Après 18 mois de travaux, l’usine de 6 500 m2 implantée sur une parcelle de 10,5 ha vient de démarrer sa production. Une vingtaine de collaborateurs travaillent actuellement sur le site (production et administratif), et quelques embauches sont prévues dans les mois à venir… Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Rhône : BML se met au vert

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Les bétons BML Green sont proposés à partir de la plupart des centrales du groupe de BPE lyonnais éponyme. [©BML] A la tête de 24 centrales, Bétons des Monts du Lyonnais (BML) est le premier acteur indépendant du BPE de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Et, à ce titre, se doit de se montrer exemplaire. Ainsi, la terminologie “bas carbone” n’est pas qu’une simple expression… « Nous travaillons de longue date avec le laitier Ecocem pour formuler nos bétons »,explique Alexandre Bellier, responsable qualité de l’entreprise. Le matériau est utilisé en addition. La concentration à 30 % donne naissance au béton à empreinte carbone réduite BML Green. A 50 %, on passe au BML Green +, un béton d’ingénierie comme le définit la norme NF EN 206/CN. « Ces deux formulations constituent l’essentiel des demandes en matière de bétons bas carbone. » Enfin, le BML Green Premium est le haut de gamme de l’offre. Là, l’industriel propose une approche performantielle, donc une formulation sur mesure avec un dosage en laitier oscillant entre 55 et 60 %. Côté ciments, BML fait appel à quelque trois fournisseurs et utilise en majorité des CEM I et CEM II comme base de ses formulations.  Lire aussi les autres actualités en région « L’attente “bas carbone” émane des grandes villes, de Lyon pour ce qui nous concerne. A quoi s’ajoutent des demandes plus ponctuelles en Savoie », reprend Alexandre Bellier. De fait, l’offre BML Green n’est pas disponible partout, mais au niveau des unités plus urbaines. Toutefois, l’industriel saura proposer ces bétons sur chaque centrale, si la demande est là. « Nous allons vers des métiers de plus en plus techniques. Aussi, nous nous devons d’accompagner nos clients sur leurs chantiers. » Ceci, en suivant une évolution constante. « En termes de bétons et de formulations, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus dans 5 ans », conclut Alexandre Bellier.  Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Côtes-d’Armor : Perin & Cie bascule chez Marcotte

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine La centrale à béton de l’usine Perin & Cie de Saint-Maudez est la première à avoir basculé vers la solution Marcotte. [©ACPresse] Hasard du calendrier, le groupe Perin & Cie a profité des périodes de confinement pour commencer le basculement de ses centrales à béton vers un nouvel automatisme de pilotage. « Nous avons fait le choix de la solution proposée par le Canadien Marcotte », indique Dominica Lizarazu, directrice générale du groupe industriel breton. La première unité à avoir adopté le système n’est autre que l’usine de Saint-Maudez,  (dont l’ouverture est intervenue en 2019). Suivie par celle de Vern-sur-Seiche. « Nous avons profité de l’arrêt pour refaire le stockage à granulats de la centrale à béton, mission confiée à Fameto. » Noyelle-Pontivy est le site suivant sur la liste. Au total, Perin a programmé cette migration au niveau de ces six unités de production, avec la fin 2022 comme date butoir. « Nous avons bénéficié d’une aide de la région dans le cadre du Plan France Relance, sur le volet “numérisation” », reprend Dominica Lizarazu.  Lire aussi les autres actualités en région Avec le système Marcotte, le groupe Perin estime entrer dans une nouvelle dimension, en termes de modernité, de fiabilité et de précision. « Au moment du choix, l’ensemble des collaborateurs ont beaucoup apprécié l’ergonomie globale de l’application. » Les fonctions intelligentes du système Marcotte permettent d’ajuster la quantité requise de chaque constituant de lot, en temps réel, pendant l’exécution du lot. Tout en préservant les ratios clefs et le rendement volumétrique. Une de ses particularités du système est aussi d’offrir une très grosse sécurité quant à un redémarrage du système de pilotage de la centrale à béton. Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Voyage au cœur des centrales à béton

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine En 2020, selon les chiffres Evolis/Seimat, il s’est vendu 35 centrales à béton neuves sur l’ensemble du territoire national. L’année précédente, ce nombre était de 43… Quant à 2021, les choses ne se présentent pas bien du tout, avec un recul de près de 50 % des commandes sur le premier semestre. Le contrecoup de la période Covid, sans doute. En parallèle subsiste le marché de la rénovation/modernisation des outils industriels. Mais là, aucun chiffre ne permet d’évaluer son poids. Toutefois, l’important est qu’il crée des opportunités de collaborations pour les acteurs de la centrale à béton. Aujourd’hui, on en dénombre une quarantaine. Les pages qui suivent permettent de les découvrir… A2P Concept : En neuf et en rénovation A2P Concept propose aussi bien de la rénovation de centrales à béton que des projets neufs sur mesure. [©A2P Concept] Basée en Dordogne, A2P Concept est une société exerçant une double activité. D’un côté, le conseil en engineering de process. De l’autre, le développement de centrales à béton (BPE et préfabrication), mais aussi d’équipements de carrières, de gestion du recyclage des eaux et des poussières.  Dans le domaine plus particulier de la centrale, A2P Concept propose aussi bien de la rénovation d’outils existants que des projets neufs sur mesure. Ou, tout simplement, la vente de pièces détachées. « Par exemple, notre prestation de rénovation peut aller du simple remplacement de la bascule à eau à l’installation d’un bloc-malaxeur dans son ensemble », indique Alexandre Pascale, directeur général d’A2P Concept. Pour les projets neufs, l’industriel offre plusieurs solutions d’implantation de centrales : horizontale ou verticale, suivant le cahier des charges. Mais aussi, en fonction de la topographie du terrain ou des contraintes d’accès. L’ensemble, depuis l’étude jusqu’à la réception finale. Quant à la fourniture des pièces détachées, elle est, bien entendu, orientée vers la centrale à béton. Et peut intégrer une prestation de montage. Le programme est vaste, allant des simples pièces d’usure du malaxeur jusqu’aux sécurités de remplissage des silos à ciments. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Calvados : Un béton pour lutter contre les ajouts d’eau

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Béton de Mouen propose aujourd’hui son Béton Perf, destiné à lutter contre les ajouts d’eau sur chantier.[©Béton de Mouen] Implanté dans le Calvados, Béton de Mouen, membre du groupe GKM, commercialise, depuis le 1er septembre dernier, le Béton Perf. Un béton destiné à lutter contre les ajouts d’eau sur chantier. Ceci, en proposant une formule ultra fluide et facile à mettre en œuvre. « L’ajout d’eau sur chantier dans un BPE est interdit par la norme. Mais assez courant pour que cela nous pousse à trouver une solution, expose Paul Koener, co-gérant, avec son père, de l’entreprise familiale. Nous proposons un produit très polyvalent, boosté par sa formulation et son adjuvantation. Il est plus plastique qu’un béton S4, mais moins qu’un Bap. Tout en étant plus abordable… » Lire aussi les autres actualités en région Béton de Mouen, qui compte deux carrières, et un site de préfabrication, commercialise sa solution dans le Calvados, autour de ses centrales de Bayeux, Caen et Lisieux. « L’idée est de proposer ce béton en complément de notre gamme. Pour le moment, nous faisons “goûter” à nos clients à cette nouveauté. L’accueil est plutôt positif, puisqu’il permet une mise en œuvre plus simple, tout en gardant une forte polyvalence. D’autant qu’une version avec fibres, le Béton Perf + Strux, permet d’en élargir les possibilités d’utilisation. » Reste à obtenir un chantier référence avec cette solution inédite. « Notre objectif est de faciliter la vie des compagnons sur chantiers, pour lutter contre les mauvaises habitudes. Nous sommes confiants dans sa réussite commerciale. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Aveyron : L’Atelier Béton s’affirme

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Préfabrication d’un élément destiné au chantier du Domaine de Caillavet, à Mérignac, près de Bordeaux. [©L’Atelier Béton] L’histoire de la création de l’Atelier Béton est liée à celle de son fondateur, David Carvalheiro. « J’ai été conducteur de travaux dans la région toulousaine, pendant 10 ans. Puis, j’ai pris la direction d’une usine de préfabrication. Cela a duré un an. La période m’a permis de comprendre l’intérêt de la technique et qu’il y avait sans doute une opportunité dans l’Aveyron, dont je suis originaire. » En contact avec les avec les instances locales, l’Atelier Béton a trouvé chaussure à son pied, à Mayran. Lire aussi les autres actualités en région « Nous avons un atelier couvert de 800 m2 avec deux ponts roulants. Un atelier de menuiserie de 300 m2, quelque 100 m2 de bureaux et un parc bétonné de 6  000 m2 avec une grue à tour. Le tout avec 22 employés. » Une structure qui permet à l’Atelier Béton de produire des pièces sur mesure de 10 t au maximum. Surtout pour le marché du logement et de l’industrie, sur le quart Sud-Ouest du pays, de Nîmes à Bordeaux en passant par Perpignan et Toulouse. A l’heure actuelle, l’industriel intervient notamment sur les chantiers du Domaine de Caillavet pour Eiffage, à Mérignac ou la Zac Malepère de Toulouse pour Stibot.  Des opérations qui lui permettent de produire 4 000 m3/an  de pièces bétonnées. « Nous sommes désormais dans une phase de stabilisation. Même si nous avons acquis un terrain adjacent à notre atelier actuel. Pour progresser en parts de marché, il nous faudra investir dans de nouveaux bâtiments. Cela se fera peut-être à moyen terme. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Cérib : Kairos, l’approche proactive de la maintenance

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le service Kairos proposé par le Cérib permet de mieux maîtriser la maintenance du patrimoine bâti.[©Cerib] Assurer la continuité de service des ouvrages, quelle qu’en soit la nature, est un enjeu majeur pour l’ensemble des gestionnaires. Afin de les aider dans cette démarche, le Centre d’études et de recherches de l’industrie du béton (Cérib) lance Kairos. Il s’agit d’une offre globale de services basée sur une approche proactive de la maintenance, tant des bâtiments que des infrastructures.« Diagnostic, prédiction et anticipation sont les trois impératifs requis pour assurer avec efficience leur gestion à long terme,explique Jonathan Mai-Nhu, responsable du département “Durabilité des ouvrages” au Cérib. Cette dernière doit donc reposer sur une démarche proactive pour anticiper leur durée de vie résiduelle. » Ainsi, Kairos permet aux gestionnaires de prolonger la durée de vie de leur patrimoine bâti, tout en anticipant et en optimisant les opérations de remise en état. « Les maîtres d’ouvrage ont bien pris conscience qu’il est essentiel de prévoir, le plus en amont possible, les opérations de réparation. Ceci, pour gagner en économie, mais aussi pour préserver, sur le long terme, l’image du bâtiment ou de l’infrastructure, dont ils ont la responsabilité. »  Une approche en trois phases successives La nouvelle offre de service du Cérib est en rupture avec les approches “réactives” traditionnelles de gestion des ouvrages. Destinée aux maîtres d’ouvrage, comme aux bureaux d’études et de contrôles, elle se base sur des opérations de réparation mieux anticipées, donc plus maîtrisées au niveau de leurs coûts. « Les équipes du Cérib peuvent intervenir directement, s’il s’agit d’ouvrages en béton, ou confier cette mission à des partenaires, pour les ouvrages mixtes, par exemple », détaille Jonathan Mai-Nhu. Sur site, Kairos débute par la phase “diagnostic”, avec une analyse visuelle de l’ouvrage et une évaluation de son environnement. S’en suit le prélèvement d’échantillons pour tests en laboratoire. Ce diagnostic a aussi pour vocation de déterminer les caractéristiques des matériaux (béton, acier, pierre…) et d’apprécier les indicateurs généraux de durabilité. La phase n° 2 est celle de la prédiction. Là, est mise en place la modélisation des phénomènes physico-chimiques à l’origine des dégradations observées. Ce qui permet de quantifier l’évolution des phénomènes dans le contexte environnemental réel de l’ouvrage. « C’est durant cette phase que le Cérib a mis en œuvre un nouvel outil, tel que S-Dream-Crete,dévoile Jonathan Mai-Nhu. Développé en partenariat avec le LMDC1de Toulouse, ce modèle numérique capable de rendre compte des mécanismes physico-chimiques considérés comme déterminants pour l’interaction de l’environnement avec l’ouvrage. Autrement dit, d’évaluer la durée de vie de celui-ci. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 198 jours

Lilian Bourgeat : Bloc béton, version XXL

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine [©Courtesy Galerie Lange + Pult] L’artiste dijonnais Lilian Bourgeat (né en 1970) met à mal le rapport d’échelle entre son œuvre Parpaing, bloc béton XXL et les spectateurs tout petits que nous sommes. Cette pièce est réalisée en polystyrène et résine polyuréthane projetée. Elle souligne ainsi le caractère inadapté de l’être humain dans un tel espace. Tout est ici hors de proportion, le spectateur face à la sculpture gigantesque de 6 m de haut apparaît minuscule. Il entre dans l’univers de Gulliver, lors de son second périple à Brobdingnag. Jonathan Swift (1667-1745), l’auteur de ce récit, situe ce lieu dans l’océan Pacifique entre le Japon et l’Amérique. Lemuel Gulliver, le héros, se retrouve alors dans la situation inverse de Lilliput, son premier voyage : tous les Brobdingnagiens sont des géants. Le spectateur est ainsi réduit à regarder l’œuvre d’en bas, dans sa globalité. Le Parpaing le submerge en totalité, mais ne l’écrase pas. Il perd sa notion courante d’objet du quotidien. L’œuvre revêt une autre fonction que celle originelle. « Je fais référence aux “Ready-made” de Marcel Ducamp dans les années 1910. Je détourne un objet, somme toute banal, pour lui donner une dimension artistique », explique l’artiste. Parpaing semble devenir lui-même une forme d’architecture, une structure d’urbanisme à part entière. De par leur taille, les alvéoles peuvent en effet évoquer des fenêtres ou des portes. « On dirait alors une unité d’habitation. » L’échelle saisit, tout comme fascine le geste de reproduction. Dans ce sur-dimensionné, l’artiste ne recherche pas vraiment l’émerveillement, mais plutôt induit le piège physique du spectateur, qui est littéralement dépassé… Un juste retour de notre position d’humain par rapport aux choses. « Ce que j’aimerais faire, c’est réalisers le Parpaing au plus près de la réalité, c’est-à-dire en béton. Je vois déjà trois ou quatre exemplaires géants, debout ou couchés. Ceux qui resteraient à la fin d’un chantier. » Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

Bruno Houdayer : Béton zénitude

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine. Bruno Houdayer se définit comme un créateur visuel. La photographie est son medium, mais il la perçoit et la pratique dans une approche plasticienne pour « donner à découvrir une photographie en suspension, entre le figuratif et l’abstrait… ». [©Shadia Alem] A regarder de plus près ses photographies, on ne penserait jamais que Bruno Houdayer (né en 1972) puisse être, lui aussi, sujet à l’anxiété, tellement elles dégagent de sérénité et de bien-être. C’est avant tout ce qu’il veut faire passer, de la plénitude. Pour cela, à chaque prise de vue, il s’ancre dans une certaine énergie, « pour après se rapprocher du ciel ». Entre abstraction et figuratif, il se joue de nous. « Je donne à découvrir une photographie en suspension… » Mais si l’on ne connaît pas la technique de la pose longue, il est impossible de définir ce qu’il y a sur le cliché. On ne peut que contempler ses “pyramides” qui jaillissent d’un brouillard cotonneux et vaporeux. Et là, l’imagination du spectateur vagabonde : est-ce une photo aérienne ou bien une contrée d’une autre planète… ? Chaque prise de vue est l’occasion de s’interroger sur l’image, son essence, sa fonction et son message. « Transmettre énergie, sérénité et paix à ceux qui regardent les photographies, en les invitant à se poser pour se ressourcer … » Telle est la quête personnelle de l’artiste Un mode contemplatif Chaque cliché est l’occasion de s’interroger sur l’image, son essence, sa fonction et son message. [©Bruno Houdayer]S’il brouille les pistes de l’image réelle, en saturant les couleurs, en renforçant les lignes graphiques, en égarant avec des flous, c’est pour mieux partager son regard avec le public et « installer entre les images et les spectateurs une résonance vitale forte, mais apaisante ». [©Bruno Houdayer]« Cette démultiplication du temps de pose est à l’unisson avec la prise des photos à la tombée du jour ou au clair de lune. Il y a très peu de lumière, cela donne une autre ambiance qui sacralise ces monuments sortis d’un ailleurs… » [©Bruno Houdayer]Mais Bruno Houdayer sait nous transporter vers d’autres univers, d’autres esthétiques et styles photographiques. Sur des chantiers pour l’essentiel. Il aime jouer avec notre notion d’échelle sur les images. [©Bruno Houdayer] Bruno Houdayer part d’un ressenti intime qu’il veut faire partager sur un mode contemplatif. S’il brouille les pistes de l’image réelle, en saturant les couleurs, en renforçant les lignes graphiques ou en nous égarant avec des flous, c’est pour mieux « installer une résonance vitale forte, mais apaisante, entre les images et les spectateurs ».La photographie va ici de pair avec une approche plasticienne.  Le photographe ne reproduit pas uniquement ce qu’il voit, cela va plus loin. « Ce qui est fantastique dans un tableau abstrait, c’est l’ouverture de l’imaginaire et l’émotion qu’il procure à celui qui le regarde », expliquait l’artiste Mark Rothko (1903-1970), l’une de ses références en peinture. En effet, la surprise est grande en voyant le résultat. Qui pourrait dire que ce sont des brise-lames et les remous d’une mer agitée qui viennent s’y échouer ? Il s’opère une certaine magie : l’enchaînement et l’addition de chaque vague capturée sur un même cliché la font devenir volutes de brouillard. Lire aussi : Axel Dahl : Béton argentique Les brise-lames, des statuaires architecturées, texturées.« Cette démultiplication du temps de pose est à l’unisson avec la prise des photos à la tombée du jour ou au clair de lune. Il y a très peu de lumière, cela donne une autre ambiance qui sacralise ces monuments sortis d’un ailleurs… »Une ambiance que chacun peut interpréter. Zénitude où matière béton et nature fusionnent pour ne devenir plus qu’un.  Entre plans serrés et conformisme Il efface nos repères, en nous plongeant dans une écriture graphique des matières et de textures. Allongé sur les sols avec des photographies macros ou depuis le haut d’une grue avec des plans serrés de vastes étendues bétonnées. [©Bruno Houdayer]Il sculpte avec la lumière les sols et met en valeur leur texture usée, laminée, salie, boursouflée, égratignée, piétinée… Très graphiques, ces clichés, une fois de plus, surprennent le spectateur. [©Bruno Houdayer]Puis, vient la photographie de commandes. Plus traditionnelle, plus formelle, en principe. Là encore, Bruno Houdayer sait insuffler une poésie et un graphisme inattendus. [©Area Property Partners]Tout en retransmettant la réalité d’un lieu et en captant l’effervescence, les moindres détails. Une fois de plus, il anime l’image fixe… [©Area Property Partners] Mais Bruno Houdayer sait nous transporter vers d’autres univers, d’autres esthétiques et styles photographiques. Sur des chantiers pour l’essentiel. Il aime jouer avec notre notion d’échelle sur les images. Il efface nos repères, en nous plongeant dans une écriture graphique des matières et de textures. Allongé sur les sols avec des photographies macros ou depuis le haut d’une grue avec des plans serrés de détails bétonnés. Il sculpte avec la lumière les sols et met en valeur leur texture usée, laminée, salie, boursouflée, égratignée, piétinée… Très graphiques, ces clichés, une fois de plus, surprennent le spectateur. On dirait des compositions abstraites de peinture, où l’artiste aurait travaillé la matière, recouvrant le tableau de couches successives et toujours plus épaisses de peinture à l’aide d’un couteau. On a envie de toucher, de sentir les creux, les plis, les rainures… Puis, vient la photographie de commandes. Plus traditionnelle, plus formelle, en principe. Là encore, Bruno Houdayer sait insuffler une poésie et un graphisme inattendus. Tout en retransmettant la réalité d’un lieu et en captant l’effervescence, les moindres détails. Une fois de plus, il anime l’image fixe… Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 198 jours

Dossier : Pour des ouvrages bien entretenus

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Bien entretenu, un ouvrage d’art peut espérer une durée de vie très longue. [©Cérib] Pour assurer la continuité de service d’une route, la protection d’un territoire ou pour retenir la puissance de l’eau, les ouvrages d’art peuvent revêtir plusieurs fonctions. Pour ces réalisations de génie civil, l’art est invoqué comme un gage de technicité, d’ingénierie et parfois même d’esthétisme. En effet, ces ponts, barrages ou encore tunnels doivent impérativement être réalisés dans les règles de l’art. La durabilité et la sécurité sont les maîtres-mots de leur conception. Ils sont construits pour tenir dans le temps et pour résister aux différentes contraintes de leur environnement. Cependant, ces ouvrages demandent un entretien et une attention particulière. Plusieurs drames le démontrent, comme à Laval, au Québec en 2006 et le viaduc de la Concorde ou encore à Gênes, avec le pont de Morandi, en 2018. La question de l’entretien et de la rénovation de ces réalisations est donc tout aussi importante que la conception. Toutefois, si on prend le seul exemple des ponts, en France, leur nombre exact et leur état restent un mystère, alors que la circulation ne faiblit pas. Pourtant, dans le monde du béton, les techniques et solutions de rénovation et de réparation ne manquent pas. Tout comme les entreprises spécialisées dans ce domaine. Ce dossier revient sur le travail et les solutions d’acteurs qui gravitent autour de cette thématique. Sommaire du dossier : Strres : Dégradation des ponts, une histoire sans finGMH : « Il faut laisser vivre les ouvrages »Le Cérib lance le service KairosPont de Noirmoutier : Réparer et protéger pour plus de durabilité Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 198 jours

GMH : « Il faut laisser vivre les ouvrages »

Article paru dans le n° 97 de Béton[s] le Magazine Le guide intitulé “Les bétons du patrimoine” est disponible auprès de la librairie de la FFB (SEBTP), au prix de 30 € TTC. [©GMH/ACPresse] Le GMH2 vient d’éditer le guide intitulé “Les bétons du patrimoine”, dont vous avez coordonné la rédaction. Qu’apporte c et ouvrage aux acteurs de la conservation des bétons ? Bernard Quénée : Concernant les techniques de conservation des bétons anciens, il n’existait ni textes normalisés, ni guides… Les seuls documents accessibles sont des publications et des recueils de colloques, dispersés et pas toujours simples à réunir. Dès lors que l’on parle de conservation des matériaux, on sort du cadre normatif pour entrer dans le domaine des savoir-faire d’entreprises, des retours d’expérience. L’idée est d’être le moins invasif possible et de mettre en œuvre, autant que faire se peut, des solutions réversibles. “Les bétons du patrimoine” est tout d’abord une aide à la reconnaissance des pathologies et des techniques de diagnostic associées. Il passe ensuite en revue les techniques de restauration ou de conservationexistantes dans ce domaine particulier, exemples et témoignages à l’appui. Chacun peut en tirer parti. Un maître d’ouvrage n’a pas forcément conscience de la valeurhistorique, technique ou architecturale de son patrimoine. Ce guide éveillera son intérêt, le poussera à aller consulter des archives, à découvrir ce qui se cache derrière un ouvrage d’apparence banal, en documentant les grandes avancées de la découverte des ciments et des bétons, ainsi que celles architecturales. Mieux renseignée, l’entreprise, elle, pourra sortir sans crainte de sa zone de confort, celle de la réparation “courante”… Qui est à l’initiative de cet ouvrage ? Gilles de Laâge et Frédéric Létoffé, les anciens présidents du GMH, ont lancé ce projet, il y a plus de quatre ans, en m’en confiant le pilotage. Nombre d’experts, d’organismes et d’entreprises3 y ont participé. Tout comme le Laboratoire de recherche des Monuments historiques, qui a apporté ses conseils et retours d’expérience sur la quasi-totalité des techniques évoquées. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 200 jours

Christine Ouayoun et Xavier Boulet arrivent chez Kiloutou France

A gauche, Christine Ouayon, directrice commerciale, et à droite, Xavier Boulet, directeur marketing de Kiloutou France. [©Kiloutou] Dans la poursuite de sa stratégie de développement, Kiloutou accueille deux nouveaux collaborateurs. Christine Ouayoun devient directrice commerciale et Xavier Boulet est le nouveau directeur marketing. Tous deux seront rattachés à Pierre Knoché, le directeur général de Kiloutou France. « Ces nominations sont vouées à renforcer notre comité de direction et accélérer notre développement dans l’Hexagone. Les connaissances et les multiples expériences professionnelles de Christine Ouayoun et Xavier Boulet dans des secteurs variés associés sont autant d’atouts qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs », précise Pierre Knoché.  Christine Ouayoun, nouvelle directrice commerciale Christine Ouayoun prend donc le poste de directrice commerciale. Elle a acquis une bonne expertise, notamment dans le domaine du développement commercial et de la réorganisation des activités d’une entreprise. Dans le cadre de son nouveau poste, elle aura pour mission de structurer les activités commerciales et d’animer la stratégie de Kiloutou. Diplômée de la Neoma Business School en finance, elle débute sa carrière en tant que contrôleur de gestion, tout d’abord chez Cogema et ensuite, chez Auchan Direct. Elle intègre ensuite le groupe Sodexo en 2006 comme auditrice interne. Christine Ouayoun devient par la suite responsable régionale en éducation (restauration scolaire). En 2014, elle est nommée directrice régionale. En 2018, elle intègre Liveli, filiale du groupe Sodexo, au poste de directrice commerciale.  Xavier Boulet, nouveau directeur marketing Xavier Boulet devient le nouveau directeur marketing de Kiloutou France. Grâce à 10 années au sein d’entreprises variées, il a la capacité de s’adapter à toute situation. Il aura pour mission de professionnaliser la démarché marketing de Kiloutou.Diplômé de CentraleSupélec et de l’ESCP, il débute sa carrière en 2011 en tant que consultant en stratégie chez Mars&Co (conseil en stratégie). En 2014, il intègre le groupe Elior (restauration collective) comme responsable de la performance commerciale. Il devient ensuite directeur des méthodes pour la division “Santé”, pour ensuite prendre, en 2020, la direction de l’unité opérationnelle “Service et santé”. 
Il y a 3 ans et 200 jours

Olivier Collin, nouveau président du SNBPE Pays de la Loire

Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est nommé à la présidence du SNBPE Pays de la Loire. [©Edycem] Olivier Collin, directeur général d’Edycem, est élu à la présidence du collège SNBPE Pays de la Loire. Il succède à Philippe Queneau, qui fut lui aussi directeur général d’Edycem. Grâce à plus d’une vingtaine d’années d’expérience au sein de la filière béton, Olivier Collin était le meilleur candidat pour ce poste. Il a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement produits” de LafargeHolcim France. Il a ainsi acquis une très bonne connaissance et une parfaite maîtrise des domaines du béton, du ciment et des granulats.  Lire aussi : Un nouveau directeur général chez Edycem Les missions d’Olivier Collin Olivier Collin souhaite poursuivre les actions entreprises par Philippe Queneau, son prédécesseur. La sécurité sur les chantiers est l’une des missions les plus importantes aux yeux du nouveau président. Il a aussi à cœur de créer un lien avec les adhérents et de partager avec eux sa passion pour le béton. Olivier Collin a aussi comme ambition de valoriser la profession et de l’accompagner dans les défis de demain. L’un des axes d’amélioration de la profession est la performance environnementale du BPE, dans un contexte de la construction bas carbone ou zéro carbone. 
Il y a 3 ans et 204 jours

Regards croisés autour de l’architecture en béton

Eglise Saint-François d’Assise, à Belo Horizonte, au Brésil, œuvre d’Oscar Niemeyer. [©Andreborgeslopes] A vos agendas. “Regards croisés France/Brésil : restauration et gestion des bâtiments en béton dans le site patrimoine mondial” : tel est l’intitulé du webinaire du YouTube le 1er décembre prochain à partir de 13 h 00 (9 h 00, heure de Brasilia). Ce rendez-vous inédit est organisé par Sinduscon-DF (Syndicat brésilien de l’industrie de la construction civile – District fédéral) et Icomos (Conseil international des monuments et des sites) Brasil France.  Il présentera des cas pratiques de restauration de bâtiments et abordera la gestion des sites historiques patrimoine mondial de l’Unesco. Ceci, aussi bien en Europe, qu’en Amérique latine et, en particulier, au Brésil. De quoi ravir les passionnés de patrimoine et de construction en béton. A l’occasion de ce webinaire sera conclu un accord de coopération entre Icomos-BR et Sinduscon-DF. Le Corbusier et Niemeyer au programme Le programme des “Regards croisés France/Brésil” est riche et débutera par une présentation des Journées scientifiques 2022, organisées à Brasilia. S’en suivra un focus sur la restauration en site “patrimoine mondial”. Ceci, à travers deux exemples marquants : le couvent de Sainte-Marie de La Tourette, à Evreux, signé Le Corbusier, et l’église Saint-François d’Assise, à Belo Horizonte, au Brésil, œuvre d’Oscar Niemeyer.  Enfin, “Modernité et patrimoine mondial” permettra de mettre en avant deux cas pratiques. D’une part, la maison du docteur Curutchet, à La Plata, en Argentine. Il s’agit de l’un des deux seuls bâtiments de Le Corbusier construit sur le continent américain. Et, d’autre part, la cité industrielle d’Ivrée, en Italie, berceau de la société Olivetti, construite entre 1930 et 1960, à l’initiative et pour les besoins de la société Olivetti. La diffusion du webinaire doit s’achever à 16 h 00, heure de Paris, soit une durée totale de 3 h. Les inscriptions sont déjà ouvertes. Il suffit de suivre ce lien pour en savoir plus. 
Il y a 3 ans et 205 jours

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction

Cemex a choisi Case comme fournisseur de machines de construction. [©Case] Le fabricant de machines, Case a été choisi comme fournisseur d’équipements par Cemex. Cet accord permet au cimentier de renforcer la coopération entre les deux marques à l’échelle européenne. La France a déjà reçu la première série de machines. Case a ainsi fourni deux bouteurs 1650M ou encore deux chargeuses-pelleteuses 580ST. D’ailleurs, ces véhicules offrent une faible consommation de carburant. Limitant ainsi les émissions de carbone.  Lire aussi : Cemex et la LPO : un renouvellement pour la biodiversité « Les véhicules que nous utilisons dans le cadre de notre travail sont un élément clef, déclare Craig Hooper, responsable des équipements mobiles pour Cemex. Ce contrat avec la société américaine apportera un avantage significatif en matière de durabilité aux opérations européennes de Cemex. Ces équipements intègrent une technologie avancée et une consommation de carburant réduite grâce à un meilleur rapport poids/puissance. » Et Andrea Rapali, directeur des grands comptes pour l’Europe chez Case, de poursuivre : « Cemex est une entreprise mondiale qui construit un avenir meilleur grâce à des produits et des solutions durables. Nous sommes heureux qu’ils aient choisi Case et nous nous réjouissons de travailler en collaboration avec eux ».
Il y a 3 ans et 205 jours

KP1 enrichit son outil digital Kalcul Structure

KP1 enrichit Kalcul en intégrant le le plancher à prédalles précontraintes dans le module Structure [©KP1] KP1 enrichit Kalcul, sa plate-forme dédiée au pré-dimensionnement de produits préfabriqués. Cet outil digital permet aux ingénieurs, économistes et thermiciens de trouver la solution la plus adaptée à leurs projets. Désormais, le plancher à prédalles précontraintes intègre le module Structure, en complément des poutres et planchers en dalles alvéolées. Lire aussi : Kalcul de KP1 obtient une médaille d’or au Congrès de l’Untec La préfabrication en béton précontraint apporte de nombreux avantages. Parmi eux, un gain de temps, une réduction des coûts et de l’impact carbone. C’est pourquoi KP1 a intégré cet élément dans sa plate-forme 100 % gratuite et disponible 24h/24. En 1 an, Kalcul a doublé son audience avec, à ce jour, plus de 5 000 utilisateurs.  Kalcul : L’autonomie avant tout Pour utiliser de manière efficace la plate-forme digitale, l’autonomie est la clef. En effet, l’utilisateur doit renseigner lui-même les informations sur le chantier avant de lancer le calcul. Que ce soit pour la géométrie (épaisseur, portée, continuité…), les charges (type de bâtiments, cloisons…) et l’environnement (feu, zone sismique…), chaque détail compte. Lire aussi : KP1 dévoile Kalcul Economiste Kalcul se charge ensuite d’obtenir les informations nécessaires pour les utilisateurs. Par exemple, l’outil peut donner l’épaisseur de la prédalle ou de la dalle béton. Il peut aussi recueillir le descriptif du cahier des clauses techniques particulières (CCTP). Enfin, le calculateur estime le coût des travaux et génère une note de calcul détaillant tous les éléments utilisés.
Il y a 3 ans et 205 jours

Florence Boutmy nommée DG Matériaux Nord de Cemex France

Florence Boutmy devient la nouvelle directrice générale Matériaux Nord de Cemex France. [©Cemex] Le 18 novembre 2021, Cemex France annonçait la nomination de Florence Boutmy au poste de directrice générale Matériaux Nord. Cette dernière succède ainsi à Alain Plantier, en fonction depuis 2018, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Celui-ci restera tout de même président de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) jusqu’à fin 2023. « J’ai conscience de prendre mon poste de directrice générale Matériaux Nord de CEMEX France dans un contexte particulièrement riche en défis pour notre secteur d’activité, et donc pour CEMEX, déclare Florence Boutmy. Je citerais en premier lieu la transition écologique qui nous motive à poursuivre nos actions visant à réduire l’empreinte carbone de nos activités et à économiser les ressources minérales. Pour ce faire, nous continuons de miser sur l’innovation et l’éco-conception afin de désigner des produits et des solutions respectueux de l’humain et de l’environnement. » Lire aussi : Cemex, mécène d’Odyssée Diplômée de l’EDHEC en 1991, Florence Boutmy a occupé plusieurs postes au sein de Fret SNCF, notamment celui de directrice de l’agence BTP. Elle a ensuite rejoint Cemex en 2007 en tant que directrice logistique granulats. Puis, entre 2011 et 2015, elle a dirigé l’agence bétons Nord-Pas-de-Calais. Et a pris successivement la direction performance BPE, commerciale, marketing et digitale. Avant sa nouvelle prise de poste, Florence Boutmy était directrice Cemex Matériaux Ile-de-France depuis 2019. Suite à cette nomination, Samuel Béchu, directeur produits et qualité matériaux Nord, est désigné directeur Matériaux Ile-de-France. Ces prises de postes sont effectives depuis le 1er novembre 2021.
Il y a 3 ans et 205 jours

Batistep, l’entre-banche pour le BTP signée Audinnov

L’entre-banche Batistep d’Audinnov est une plate-forme individuelle roulante, à accès simple [©Audinnov] De fabrication française, l’entre-banche Batistep d’Audinnov est une plate-forme individuelle roulante, à accès simple. Etudiée pour répondre aux exigences du BTP, elle est robuste et légère, et composée d’aluminium cintré. Elle se décline en version 3, 4 ou 5 marches, larges de 18 cm et anti-dérapantes. Dotée de 4 grosses roues multi-directionnelles, cette entre-banche est très maniable et sûre. En effet, 2 systèmes de freinage sont proposés. A savoir, roues freinées indépendantes ou roues mécanisées escamotables par une seule manette interdisant la montée. Des stabilisateurs latéraux renforcent la sécurité lors de l’utilisation des versions 4 et 5 marches. Batistep offre une plate-forme de travail longue, sécurisée par un portillon à retour automatique. Côté fonctionnalité et ergonomie, l’arche du châssis facilite le passage des armatures en attente. Et permet d’enjamber les obstacles. Par ailleurs, le garde-corps peut être escamoté dans 3 configurations différentes en fonction du type d’interventions à faire. Cela permet, entre autres, de passer les encadrements de porte de 2 m de haut. Ses dimensions de 60 x 120 cm facilitent le travail entre banches serrées avec une grande aisance de mouvement. Enfin, un anneau de grutage permet un gain de temps et d’énergie lors du déplacement de l’équipement.
Il y a 3 ans et 205 jours

Ecominéro nomme Michel André à sa présidence

Michel André, directeur général de Cemex Matériaux, est nommé président d’Ecominéro. [©Ecominéro] Le 18 novembre dernier, les membres fondateurs d’Ecominéro ont nommé à sa présidence Michel André, directeur général de Cemex Matériaux. Diplômé de l’Edhec en 1993, il débute sa carrière comme auditeur-conseil chez PwC. Par la suite, il intègre Lafarge en 1999 en tant que contrôleur financier. Après différents postes chez l’industriel, Michel André rejoint Cemex en 2005 et exerce la fonction de directeur administratif et financier. Il prend ensuite la tête du secteur BPE en 2008. Au fur et à mesure, il occupe une place plus importante au sein de Cemex. Jusqu’à devenir le directeur général Matériaux Europe de l’Ouest en 2019. Répondre à la Rep Ecominéro a été créé par et pour les fabricants de matériaux de construction. Il a pour objectif de répondre aux nouvelles obligations de la responsabilité élargie des producteurs (Rep). Ecominéro s’engage donc dans le développement de l’économie circulaire et dans la préservation des ressources naturelles. Lire aussi : Ecominéro : Une marque pour valoriser les déchets inertes du bâtiment Et ce, en accompagnant les acteurs de la construction dans la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets du bâtiment. « Cet acte nous engage ainsi à déployer les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, explique Michel André. Dans un contexte d’accélération des transitions pour bâtir durable, il est essentiel de favoriser le développement de l’économie circulaire. Et de contribuer à la préservation des ressources naturelles ».