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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 3 ans et 236 jours

Le béton : matériau d’avenir au service de la construction

Le béton, matériau d’avenir au service de la construction. [©Techni Prefa] Pourquoi le béton n’a pas une bonne image L’utilisation massive, intensive du béton lors des cinq dernières décennies a pu générer un désenchantement vis-à-vis de ce matériau. En effet, l’employer de façon quasi-systématique dans les aménagements urbains (ronds-points, troittoirs…), privés (terrasses, mobilier de jardin…) ou de vouloir en faire le matériau de prédilection pour la construction, y compris pour les éléments non porteurs, a pu conduire à une utilisation abusive du béton, aujourd’hui décriée. En cause, la vision d’espaces totalement entourés de béton, alors que depuis de nombreuses années déjà il existe des solutions alternatives éprouvées, mettant en œuvre des matériaux plus adaptés sur les plans esthétique et écologique. « Le bois, matériau de construction écologique » : une fausse bonne idée L’engouement contemporain pour les matériaux à base de bois semble à l’inverse nous faire oublier l’importance de sa source : l’arbre. Le bois est souvent traité, collé, usiné, transporté (et parfois sur des milliers de kilomètres) pour être utilisé, quand bien même l’environnement lui serait défavorable. Mais utiliser le bois de façon intensive et non adaptée, c’est oublier l’importance de l’arbre et de nos forêts, qui, dans certains pays, sont exploités de manière de plus en plus sinistre. Or la forêt est une ressource indispensable qui abrite plus de la moitié de la biodiversité terrestre et assure la subsistance de 2 Md de personnes à travers le monde. Source majeure d’oxygène, d’eau, actrice de la dépollution et de la lutte contre le réchauffement climatique, la forêt doit être préservée. Comme pour le béton (et les autres matériaux comme l’acier et le PVC), il s’agit de bien de réfléchir à l’usage du bois, pour s’en servir en bonne quantité et là où il le faut. Vers la construction composée Face aux enjeux économiques et écologiques du XXIe siècle, il est urgent d’utiliser les matériaux de façon complémentaire en fonction de leurs spécificités propres, en faisant preuve de bon sens. Ainsi seulement, nous participerons à protéger chaque ressource sans que l’une ne soit favorisée au détriment de l’autre. « Chez Techni Prefa, explique Richard Poupart, directeur général, nous pensons que le béton armé est le matériau le plus économiquement adapté pour la structure des bâtiments et qu’il est l’un des meilleurs pour ses qualités de résistance aux chocs, au feu, à l’eau, aux agressions chimiques. Il est aussi un très bon isolant acoustique lors de son utilisation dite de « loi de masse ». Mais d’autres matériaux peuvent être employés autour de la structure d’une construction ! il faut donc savoir utiliser « le bon béton » là où il le faut, et en quantité optimisée. » Le béton, engagé dans une démarche environnementale Les producteurs de ciment se sont engagés à baisser le bilan carbone des bétons à hauteur de 30 % d’ici à 2030 avec un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050. Pour cela, de nombreux chantiers d’envergure pour la modernisation ou la reconstruction des usines voient actuellement le jour. À l’instar des cimentiers qui se sont engagés dans cette démarche volontariste, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’en récolter les fruits, en nous félicitant d’utiliser des ciments bas carbone. A notre niveau, il nous faut réfléchir à la place qu’occupe notre métier dans la filière et proposer des solutions que nous devons nous imposer, en termes de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Un objectif de « zéro empreinte carbone » en 2050 « Nous pensons aussi qu’il est de notre responsabilité de faire évoluer l’utilisation du béton armé, en optimisant les calculs, la conception des modules et leurs assemblages, afin de permettre une industrialisation de la fabrication, ajoute Richard Poupart. Il ne faut pas omettre dans la démarche environnementale tout ce qui a trait à la mise en œuvre du matériau. Nous sommes soucieux de la réutilisation des moules, de la réduction des déchets et de tout composant servant à la fabrication des éléments. » Cette démarche sera longue, car elle demande de convaincre toute la filière de la construction d’un projet, de sa conception jusqu’à sa livraison, dans une logique de standardisation ou semi-standardisation de la fabrication. À terme, la production de modules de construction hors-site devrait bénéficier à l’ensemble de la profession, sous réserve d’une prise de conscience de chaque acteur dans son rôle pour des chantiers optimisés et conséquemment plus responsables. EN SAVOIR PLUS SUR TECHNI PREFA Fort de notre vision globale du secteur de la construction et de notre maîtrise totale de la fabrication hors-site, nous concevons et fabriquons en usine des éléments de structure béton pour fournir nos clients dans les secteurs du bâtiment, des TP et du génie civil. Nous imaginons des solutions techniques innovantes et investissons très largement dans la modernisation de notre outil industriel. Techni Prefa est également engagé dans une démarche de recherche et développement, que ce soit sur le plan de nos méthodes de travail (planification, pilotage, augmentation de la qualité des processus et des produits) pour utiliser de manière optimale les moyens de production et limiter les gaspillages des outils, tant sur le plan constructif (optimisation et rationalisation des profilés, études d’assemblage, outils de calculs performants…) que sur le plan de l’impact environnemental (gestion des déchets et de l’empreinte carbone…). En mettant l’accent sur l’industrialisation de notre organisation, ainsi que sur l’hygiène, la sécurité et le bien-être au travail, nous favorisons un environnement stimulant pour la montée en compétence des collaborateurs, tout en diminuant les facteurs de pénibilité. En intégrant nos partenaires dans une collaboration gagnant-gagnant et en accentuant nos efforts visant à réduire notre impact environnemental, nous entendons devenir le spécialiste de l’industrialisation de bâtiment le plus à même de répondre aux exigences du marché et de ses évolutions. TECHNI PREFA – Rue du Champ de l’Ormeau – 79 100 Thouars Tél. : 05 49 66 27 82 – beton-prefabrique.fr
Il y a 3 ans et 236 jours

La Bourse de Commerce, un écrin en béton pour l’art contemporain

Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault [©Vladimir Partalo] Retrouvez bientôt en exclusivité la video sur la Bourse de Commerce Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. Ce bâtiment historique situé dans le Ier arrondissement de Paris accueille désormais la collection personnelle d’art contemporain de François Pinault. Son ouverture a eu lieu au printemps dernier. La Bourse de Commerce est le 3esite permanent de la collection d’art contemporain de l’entrepreneur français. Comme les deux précédents, le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana à Venise, il a été rénové et aménagé par l’architecte japonais Tadao Ando. Accompagné, cette fois, de Niney et de Marca Architectes et Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments historiques. Pour le bâtiment parisien, Tadao Ando « a très vite eu l’intuition d’un cylindre dans la rotonde de la Bourse du Commerce », se souvient Thibault Marca, de Niney et Marca Architectes. Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. « Je pense que le béton est un matériau qui représente le XXIe siècle. Nous l’avons utilisé dans une forme géométrique simple au cœur d’un bâtiment pluri-centenaire. Non seulement la structure de ce bâtiment est conservée, mais elle reste vivante grâce à la création d’une nouvelle architecture », indique Tadao Ando. Un cylindre en écho à la circularité du bâtiment Il faut laisser glisser sa main sur ce béton lisse pour deviner combien ce travail a été minutieux et rigoureux. Lors de sa dernière visite du chantier, Tadao Ando a déclaré que ce béton figurait parmi les plus beaux qu’il ait jamais vus. Le cahier des charges pour le béton était de proposer une formulation innovante, qui puisse surprendre le public, tout en gardant le geste de l’architecte Tadao Ando. C’est-à-dire la reconstitution d’un béton à partir d’un calepinage de tatamis. « Le challenge consistait à proposer une solution démontable, car François Pinault n’est pas propriétaire du lieu. Il n’était donc pas question d’un voile massif en béton. Il a fallu imaginer une structure métallique habillée de part et d’autre, d’une peau de 12 cm d’épaisseur sur une hauteur de 9,33 m. Nous avons utilisé des bétons auto-plaçants, provenant de la centrale Unibéton d’Aubervilliers », explique Roland Merling, responsable national de la prescription chez Ciments Calcia. La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. [©Vladimir Partalo/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]La majestueuse verrière plafonne à 35 m de hauteur, datant de 1889. [©Marc Domage/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Comme à son habitude, l’architecte japonais travaille avec des formes simples, voire primaires : le triangle, le carré, le cercle…, toujours inspirées de la nature. Le tout, ici, transposé dans un bâtiment historique. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] La Bourse de Commerce a ainsi été restaurée dans son état de 1889 sans l’altérer. Les ajouts techniques ont été réalisés, tout en préservant la structure « Celui-ci prend naissance en sous-sol, puis émerge au rez-de-chaussée, en s’immisçant à travers les trémies de la structure existante par la mise en œuvre d’une douzaine de poteaux. Ceci, pour éviter une réalisation massive et permettre de conserver la structure. Pour le plancher métallique, une dalle en béton a été coulée sur le dessus. Le cylindre est ici hybride, espace scénographique et symbolique, mais aussi technique. Il gère ainsi le climat, la lumière, l’acoustique… », insiste Thibault Marca. Pour accueillir le cylindre en béton et les œuvres d’art, la structure a été renforcée, les planchers, qui pouvaient jadis porter 250 kg/m2, supportent désormais 700 kg/m2. Et jusqu’à 1 t/m2 par endroits. Une formule de béton sur mesure Pour ce chantier d’exception, Unibéton et Ciments Calcia ont conçu une formule de béton sur mesure, qui a répondu à la complexité du coulage liée aux banches et aux armatures. Cette formule a aussi permis d’obtenir une teinte gris clair spécifique et homogène pendant toute la période de coulage, sur plusieurs mois. « Une caractérisation du béton avait lieu au départ de la centrale. Et ensuite, une deuxième lors de la mise en place à la pompe. » Quelque 650 m3 de béton esthétique ont été mis en œuvre, pour un total de 4 500 m3 pour la globalité du chantier. Composé de 863 panneaux perforés, le cylindre présente quatre ouvertures identiques. Autour de lui, un escalier en béton dessert quatre niveaux d’exposition, dont un en sous-sol. Il offre aux visiteurs des points de vue variés sur le bâtiment historique. Une fois avancé au centre de ce vaste espace, le visiteur lève naturellement le regard vers la majestueuse verrière, qui plafonne à 35 m de hauteur. Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Après 34 mois de travaux menés tambour battant, les équipes de Bouygues Bâtiment Ile-de-France Rénovation Privée ont livré la Bourse de Commerce à Pinault Collection. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection]Le geste de l’architecte Tadao Ando reconstitue un béton à partir d’un calepinage de tatamis. [©Patrick Tourneboeuf/Tadao Ando, NeM Architectes, Pierre-Antoine Gatier Courtesy Bourse de Commerce- Pinault Collection] Il y a encore quelques mois, un échafaudage de 600 t empêchait la diffusion de la lumière. Restaurée, la verrière laisse aujourd’hui la lumière du jour inonder l’intérieur du bâtiment. Elle remet en valeur le panorama marouflé de 1889, qui dépeint le commerce mondial sur les 1 400 m² de la voûte. Cette œuvre qui renvoie près d’un siècle et demi dans le passé peut désormais être observée de plus près. En montant sur une coursive qui entoure la cime du cylindre de béton, conférant à ce dernier une fonction tant pratique qu’esthétique. Une attente forte de l’acoustique Etant donné la position de la Bourse de Commerce, au centre de Paris, dans un lieu exigu, il n’y pas eu de grues. Aussi les banches ont, elles, été transportées à la main. Il ne devait y avoir aucun défaut lors du décoffrage. Pas question non plus de détruire certaines banches comme souvent sur d’autres chantiers. Une grande rigueur était de mise. Les critères du cahier des charges mettaient en avant la maîtrise maximale de l’acoustique. « Comme il y a un vide entre les deux voiles, nous avons imaginé des pièges à sons. Certains écarteurs de banche ont été munis d’amortisseurs acoustiques. En plus de la réalisation d’un gommage de la peau du béton, outre le lissage de l’entièreté de la teinte du béton, a permis de casser le renvoi unidirectionnel des ondes sonores et de le provoquer de façon multidirectionnelle. Et de participer à l’amélioration de l’acoustique du lieu », conclut Roland Merling.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 239 jours

Bruno Solo dans la peau d’un chauffeur poids lourds

Bruno Solo devant les poids lourds Iveco, testé pour évaluer les caractéristiques des véhicules [©Iveco] En 2020, Iveco avait fait appel à Bruno Solo, acteur et journaliste français, pour s’immerger dans le monde du transport routier au volant du S-Way. Cette année, le constructeur de véhicules industriels et le comédien réitèrent l’expérience, mais cette fois-ci, dans l’univers de la construction. Avec notamment le dernier-né de la gamme, le T-Way. Lire aussi : Sophie Doré : Les pieds dans le béton Bruno Solo a aussi pu essayer le X-Way et le Daily, le fourgon utilitaire pour les chantiers. En compagnie de Jean-Luc Erhard, démonstrateur de la marque depuis 42 ans, ils ont analysé ensemble les caractéristiques des véhicules de la gamme concernée. Que ce soit au niveau de la modularité, la maniabilité ou encore la résistance.  Iveco met en lumière les conducteurs de poids lourds A travers cette campagne, Iveco a voulu mettre à l’honneur le métier de conducteur de poids lourds. « Notre objectif est de montrer une autre image de ces hommes et ces femmes qui ont un rôle indispensable dans notre quotidien, explique Elena Dubuc, directrice brand marketing chez Iveco. Nous avons voulu valoriser l’univers des chantiers, peu connu du grand public. Nous avons donc fait appel à Bruno Solo. Pendant 48 h 00, il a vécu la vie d’un conducteur de poids lourds, au volant de son véhicule Iveco ». Un film d’une quinzaine de minutes est visible sur YouTube pour suivre son parcours avec Jean-Luc Erhard. Cette vidéo a d’ailleurs reçu sept prix, dont cinq en or, avec notamment le Grand Prix Stratégie de la communication d’entreprise et le Grand Prix Stratégie du brand content.
Il y a 3 ans et 239 jours

EFB : le béton entre les mains des futurs experts de la construction

Sara Al Haj Sleiman, vainqueur du prix RSE et Christian Marcelo Martín, lauréat de la catégorie innovation technologique [©EFB] La fondation Ecole française du béton (EFB) souhaite valoriser et soutenir toutes les démarches améliorant la connaissance et l’utilisation du béton. A l’occasion du 13e Symposium international de doctorat, un congrès de spécialistes, deux prix EFB ont été décernés sur deux catégories : la “RSE” et l’“innovation technologique”. L’EFB et la RSE : un enjeu majeur Ainsi, Sara Al Haj Sleiman a remporté le prix dans la catégorie “RSE”. Elle est diplômée en ingénieriegénie civil de l’Université libanaise et de l’Ecole centrale de Nantes en 2018. Dans le cadre de sa dernière année de doctorat, elle a travaillé sur une thèse intitulée “Convention industrielle de formation par la recherche” (Cifre) associant l’Atilh à l’Ecole centrale de Nantes. Dans cette thèse, elle développe un nouveau protocole d’évaluation de la résistance du béton à l’écaillage par le gel/dégel. Lire aussi : L’EFB et ESTP lancent le parcours de formation “ACV Digital Learning” Ainsi, cette idée a permis d’optimiser les essais en laboratoire des industriels du béton. Sara Al Haj Sleiman s’est basée sur une démarche déjà existante. « Dans cette thèse, nous avons montré le manque de fiabilité des protocoles actuels, explique l’intéressée. Ceci nous a conduits à proposer une nouvelle évaluation de la résistance du béton à l’écaillage. En imposant un cycle de gel/dégel plus pertinent. Le choix s’est basé sur les conditions climatiques réelles auxquelles le béton est le plus souvent exposé. » L’innovation technologique à l’honneur La catégorie de l’innovation technologique a aussi trouvé son vainqueur autour d’une technique de stockage de CO2. Son nom : Christian Marcelo Martín, ingénieur génie civil. Diplômé de l’université de Buenos Aires, il a fait son doctorat en partenariat avec l’Ecole des Ponts ParisTech. En effet, il a présenté son travail sur les interactions entre les micro-billes de verre creuses et le ciment dans des coulis destinés aux puits de conservation. Lire aussi : Baume Innovation Award 2022 : participez-y ! Christian Marcelo Martín a élaboré cette démarche pour répondre aux enjeux environnementaux. « Dans un contexte de crise climatique, la capture et le stockage de dioxyde de carbone sont nécessaires. Et imposent des solutions pour garantir qu’il ne s’échappe pas. J’ai donc pu développer mon travail de recherche complet sur l’influence globale des micro-sphères de verres creuses dans les ciments utilisés pour la réalisation des puits de stockage de CO2. »
Il y a 3 ans et 239 jours

Lafarge France a obtenu une ATEx pour Airium Combles

La mousse minérale Airium affiche un λ = 0,037W/m.K. [©Lafarge France] Lafarge France a obtenu une ATEx pour Airium Combles, une solution d’isolation performante et bas carbone, destinée à la rénovation des combles. L’industriel conforte ainsi son positionnement sur le marché de l’isolation des combles perdus avec une solution certifiée. Grâce à l’offre Airium Combles, il s’engage dans la rénovation thermique des bâtiments. Ceci, pour réduire la consommation énergétique des ménages. S’inscrivant pleinement dans le plan de rénovation thermique du parc de logements en France. Airium Combles est éligible aux différents dispositifs d’aides proposés par l’Etat, tels que CEE et MaPrimeRénov’. Disposant d’une durée de vie équivalente à celle d’un béton, la mousse minérale Airium offre une grande durabilité (pas de tassement, résiste aux éléments, aux rongeurs…). Tout en affichant un λ = 0,037W/m.K. « Lafarge France vise ainsi en 2022, sur le secteur de la rénovation, la réalisation d’un volume de chantiers équivalent à 1 000 maisons individuelles. En s’appuyant sur un réseau d’au moins une vingtaine d’entreprises de mise en œuvre réparties sur tout le territoire national », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Il y a 3 ans et 240 jours

Vicat fait pousser des micro-algues à Montalieu-Vercieu

Le démonstrateur est installé dans la cimenterie Vicat de Montalieu-Vercieu (38). [©Vicat] Le cimentier français Vicat s’est associé à AlgoSource Technologies, TotalEnergies et l’Université de Nantes. Ceci, pour accélérer le développement de la production de micro-algues à partir de CO2 et de chaleur fatale. Dans le cadre du projet de recherche industrielle “CimentAlgue”. Le démonstrateur est installé dans la cimenterie Vicat de Montalieu-Vercieu (38). Ce procédé innovant permet la valorisation d’effluents industriels en matières premières essentielles au développement de ces organismes. Et ainsi participer à la réduction des émissions de CO2 dans l’atmosphère. Zoom sur la valorisation de la spiruline La micro-algue en culture est l’Arthrospira platensis (plus communément appelée spiruline). Ce système permet de maîtriser tous les paramètres de la culture (lumière, température, CO2, nutriments) pour une croissance optimale. [©Vicat] Pour mémoire, rappelons que les micro-algues consomment 5 à 10 fois plus de CO2 au m² que les plantes terrestres. Préalablement validé à plus petite échelle par des essais au sein de la plate-forme AlgoSolis de l’université de Nantes et du CNRS, le démonstrateur CimentAlgue de 800 m² installé dans la cimenterie permet : d’atteindre les objectifs de culture de micro-algues à une échelle représentative (capacité d’environ 1 t de micro-algues sèches/an) ; d’optimiser les paramètres de culture maîtrisée des micro-algues ; de mesurer finement le bilan CO2 de la symbiose industrielle ; de définir les règles de dimensionnement d’autres installations pouvant être appliquées à d’autres sites/industries ; de réaliser des “essais grandeur nature” sur différents types de cultures de micro-algues et démontrer la viabilité industrielle et économique de leur culture ; de tester la compatibilité de ce procédé de récupération des fumées avec une application dans le domaine des biocarburants (du point du vue technique et règlementaire). Biocraburants dans la ligne de mire [©AlgoSource Technologie] Les différentes souches de micro-algues testées, comme la spiruline notamment, permettront de développer des produits vers des marchés adaptés à l’échelle industrielle des cimenteries. Les lipides, protéines ou sucres qui seront extraits pourront être utilisés en ingrédients alimentaires pour les animaux, comme biostimulants végétaux. Ou pour réaliser des matériaux biosourcés… Des souches oléagineuses à fort potentiel de croissance seront aussi testées dans le but de produire des biocarburants de 3e génération. Sur place, la culture de la spiruline a commencé cet été, avec un objectif de 1t/an pour les deux ans à venir, afin de recueillir des données en volume et qualité. Et valider le projet. Vicat prévoit aussi de cultiver une deuxième souche, une nannochloropsis, micro-algue lipidique pouvant servir de base à des biocarburants. Plus globalement pour réduire ses émissions de CO2, Vicat table en premier lieu sur le remplacement à 100 % des combustibles fossiles dans ses fours par des combustibles alternatifs d’ici à 2025. Lire aussi : Vicat s’équipe pour décarboner son usine de Montalieu-Vercieu
Il y a 3 ans et 240 jours

Goran Ostojic, nouveau directeur du développement de Wizzcad

Goran Ostojic est le nouveau directeur du développement de Wizzcad. [©Wizzcad] Goran Ostojic rejoint Wizzcad à la direction du développement. Cette nomination illustre la stratégie du spécialiste du conseil des acteurs de l’immobilier et de la construction dans leur transformation digitale à renforcer ses équipes. Ceci, pour accélérer son engagement auprès des acteurs du BTP. Mais aussi de tous les acteurs qui franchissent le cap du numérique. Le recrutement de talents se poursuivra sur les prochains mois, dans toutes les lignes métiers. Goran Ostojic aura pour mission d’accélérer la trajectoire de croissance de l’entreprise vers la scale-up1. « C’est l’âge d’or du numérique en France et dans le monde entier d’ailleurs, alors ceux qui savent que je n’aime pas m’arrêter sur ce que je sais ne sont pas du tout surpris de mon choix pour Wizzcad ! Leur plate-forme technologique est la plus avancée d’Europe en matière de BIM et leur solution digitale utilisée par bon nombre d’acteurs différents m’a séduit dès le départ. Elle dispose en outre d’un track2 record sans égal dans ce domaine d’avenir. L’entreprise est moderne et le bonheur au travail s’y ressent dès l’intégration. Je me réjouis donc de rejoindre cette équipe dynamique où il fait bon travailler et innover ensemble pour un monde de demain plus efficient ! », déclare Goran Ostojic. Son parcours Goran Ostojic dispose d’une solide expérience de plus de 20 ans dans le management, la stratégie, le commerce, le marketing et les technologies du numérique. Après des études de commerce, d’audit et de gestion d’entreprise, puis de management, il a débuté sa carrière chez Ecus, un fabricant français de solutions de protection électrique data center. Il décide ensuite de s’orienter vers un marché en pleine croissance et rejoint le premier fournisseur d’accès Internet, c’était alors les débuts du digital en France en 1998. Il est séduit quelques années plus tard par un éditeur de logiciels Alpi France, grâce auquel, en tant que membre du directoire, il oriente la stratégie vers l’automatisation des documents et le processus BIM. Depuis ce jour, sa perception de la modélisation des données du bâtiment et son souhait d’aller vers les solutions digitales n’a cessé de grandir. « Les seules limites que je vois à la digitalisation sont celles de notre vision », conclut Goran Ostojic. 1La scale-up est une start-up passée à l’étape numéro 2. D’où le mot anglais “Scale”, qui signifie “échelle” en français. De la start-up à la scale-up, le changement d’échelle se manifeste à tous les niveaux, car l’entreprise adopte volontairement une stratégie de croissance. A ce stade, l’offre et le business model sont validés. L’objectif d’une scale-up est donc d’être capable de changer d’échelle pour faire croître son business et son chiffre d’affaires de façon significative. 2Le track record désigne l’historique de vie d’une entreprise ou d’un fonds de placement.
Il y a 3 ans et 240 jours

Alistair Lenczner devient le directeur de l’innovation projets pour l’Arep

Alistair Lenczner rejoint l’Arep au poste de directeur de l’innovation projets. [©Arep] En septembre dernier, concepteur pluridisciplinaire et spécialiste dans l’architecture et l’ingénierie, Alistair Lenczner a rejoint l’Arep1 au poste de directeur de l’innovation projets. Nouvellement créée, cette fonction est rattachée directement à la direction générale. Alistair Lenczner aura deux missions des plus importantes. La première sera de structurer l’innovation pour les projets de maîtrise d’œuvre. Cette mission sera en lien avec l’orientation stratégique de l’agence. Il lui faudra aussi veiller à une bonne articulation entre les différents métiers. La seconde mission sera de collaborer à la mise en place de la stratégie de développement de l’Arep. La priorité va à la zone Europe, avec la direction clients publics-privés. « L’arrivée d’Alistair Lenczner traduit une évolution renforcée du management de l’innovation au sein de l’agence. Et notre ambition de développement sur le périmètre européen », témoigneRaphaël Ménard, président de l’Arep. De plus, soucieuce de prendre en compte les problématiques d’aujourd’hui, l’Agence de l’architecture interdisciplinaire souhaite encore plus prendre en compte l’aspect environnemental pour chacun des projets. Le parcours d’Alistair Lenczner « L’un de mes principaux objectifs sera de faire en sorte que l’ensemble du groupe se maintienne à la pointe de la conception innovante, à la fois en termes d’utilisation de nouvelles technologies et en termes de nouveaux types de collaboration. En cohérence avec les ambitions d’Arep, une attention particulière sera portée à l’atteinte d’objectifs environnementaux sur tous les projets », insiste Alistair Lenczner. Diplômé en génie civil à l’Impérial College de Londres, il termine ses études en 1981. Il débute sa carrière au bureau d’études Arup, en tant que concepteur de grands projets. Pendant 13 ans, il participe à l’élaboration et à la recherche de structures innovantes pour des projets internationaux. A cette occasion, il arrive en France pour 2 ans chez RFR2 Paris. En 1998, il rejoint l’agence Foster+Partners en qualité d’architecte associé. Il y pilotera des projets importants. Il a notamment été en charge du viaduc de Millau. En 2014, Alistair Lenczner rejoint le bureau d’études Expedition Engineering, où il apporte son expertise sur la conception de nouveaux projets d’infrastructures portant des objectifs durables. Par ailleurs depuis 2016, il enseigne le design à l’Architectural Association de Londres. Pendant sa vie professionnelle, Alistair Lenczner a ainsi touché à différents aspects de l’architecture et de l’ingénierie. 1Agence de l’architecture interdisciplinaire. 2Agence d’ingénierie et d’architecture.
Il y a 3 ans et 241 jours

Philippe Colin, nouveau Dorh chez Lafarge France

Philippe Colin est le nouveau directeur de l’organisation et des ressources humaines. [©Lafarge] Lafarge France annonce la nomination de Philippe Colin au poste de directeur de l’organisation et des ressources humaines (Dorh). Membre du comité de direction, il reporte directement à François Petry, président France. Philippe Colin possède une forte expertise pour accompagner la transformation de Lafarge France. Ayant mené à bien différents projets de transformation au cours de sa carrière dans plusieurs pays et avec des multinationales très exigeantes. Il dispose aussi d’une expérience en matière de conduite de changement : acquisitions, fusions… « Les hommes et les femmes de Lafarge sont passionnément engagés pour réussir la transition écologique de nos activités, en réinventant nos offres et nos process partout sur le territoire. Se mettre à leur service et les accompagner dans le changement est un challenge de taille pour toute organisation RH. Et c’est une grande fierté que de rejoindre l’entreprise à cette période cruciale de son histoire », explique Philippe Colin. Le parcours de Philippe Colin Philippe Colin est titulaire d’une double maîtrise d’économie d’entreprise et d’information et communication. Il a commencé sa carrière chez l’équipementier automobile Valeo en 1993 où il a occupé différents postes en ressources humaines. Ceci, avant d’intégrer le groupe américain Tokheim spécialiste de ka conception et fabrication de pompes à essence et services B to B liés à la distribution de carburant, en tant que DRH. En 2003, il rejoint l’opérateur de télécom américain Liberty Global, comme DRH. Ceci, pour mener la fusion des câblo-opérateurs UPC et Noos. Puis, leur intégration au sein de SFR. C’est en 2008 qu’il part chez Office Depot à la direction des ressources humaines France. Avant d’élargir ses responsabilités à l’Europe du Sud, à l’Irlande et au Royaume-Uni. Puis, à toute l’Europe en 2014. Et ce, jusqu’au recentrage d’Office Depot sur l’Amérique du Nord et la vente de ses activités européennes.
Il y a 3 ans et 241 jours

Saint-Gobain à Dubaï : Une contribution à l’Exposition universelle

Saint-Gobain a contribué à la construction de Terra, du pôle « Durabilité” grâce à ses produits. [©Saint-Gobain] Pour l’Exposition universelle de Dubaï, Saint-Gobain a fourni des matériaux de construction pour la réalisation de monuments emblématiques. Démarré le 1er octobre, l’événement s’achèvera le 31 mars 2022. L’Exposition sera animée par 3 pôles : “Durabilité”, “Mobilité” et “Opportunité”. De son côté, les filiales de Saint-Gobain, notamment Weber, Kimmco-Isover et Gyproc, basées aux Emirats arabes unis, y ont collaboré pour apporter des matériaux durables et responsables de l’environnement. Lire aussi : Saint-Gobain finalise l’acquisition de Chryso Cette contribution comprend de nombreuses solutions, comme des revêtements de murs et de plafonds, des produits d’isolation ou encore des vitrages. « Nous mettons l’accent sur le développement durable et la création de bâtiments, grâce à des solutions efficaces pour chaque étape de la construction, déclare Paul Button, Pdg de Saint-Gobain aux Emirats arabes unis. De la conception à la construction, en passant par la déconstruction et la réutilisation. Avec plus de 350 années de connaissances et d’expériences, c’est notre ADN. Making the world a better home, c’est-à-dire en français : Faire du monde une maison commune plus belle et plus durable. » Ainsi, Saint-Gobain a participé à l’élaboration de 61 pavillons. Saint-Gobain et ses innovations « En tant qu’entreprise mondiale, nous avons acquis une expertise qui sera démontrée aux visiteurs », explique Paul Button. Parmi les sites que Saint-Gobain a marqué de son empreinte, certains se démarquent des autres.  Lire aussi : Placo enclenche sa boucle environnementale A commencer par Terra, le pavillon “Durabilité”. Grimshaw Architects a réalisé cette structure de 130 m de large. Elle prend en compte les dernières techniques de conception durable à faible consommation d’énergie, pour en produire plus qu’elle n’en utilise. Les concepteurs visent la certification Leed Platine, basée sur des solutions écologiques pour les bâtiments. Ainsi, les produits utilisés ont un faible impact sur l’environnement. A signaler aussi, le dôme Al Wasl. D’un diamètre de 130 m, ce monument s’avère être le plus grand de ce type au monde. Il constitue une pièce majeure de l’Exposition. Avec un vitrage Sheerfill SGM-30 Tan de Saint-Gobain Films and Fabrics, la structure laisse entrer la lumière naturelle. Offrant une luminosité et une température chaleureuse et confortable à l’intérieur.
Il y a 3 ans et 241 jours

Lionel Zbinden, nouveau directeur marketing de Mapei France

Lionel Zbinden est le nouveau directeur marketing de Mapei France. [©Mapei] Agé de 53 ans, Lionel Zbinden vient de rejoindre Mapei France en qualité de directeur marketing. Son expérience et son savoir-faire lui permettront de contribuer au rayonnement de la marque. En affirmant les valeurs et les engagements en faveur de l’environnement auquel il est très sensible. Lionel Zbinden a désormais sous sa responsabilité une vingtaine de personnes, sur les pôles marketing opérationnel, communication, formation et développement produits et marchés Mapei.  « Je suis très heureux de rejoindre l’aventure Mapei et de contribuer à son rayonnement », insiste Lionel Zbinden. Diplômé de l’ESCP Business School et des Arts et Métiers ParisTech, il évolue depuis près de 30 ans dans l’univers du bâtiment. Après avoir travaillé pour des grandes marques internationales comme Lafarge, Ursa ou Zehnder.
Il y a 3 ans et 241 jours

Béatrice Vila, directrice communication et marketing d’Edycem

Béatrice Vila est la nouvelle directrice marketing, communication, prescription, communication et digital d’Edycem. [©Charles Marion] A l’heure actuelle, la volonté d’Edycem est d’affirmer son positionnement en tant que bétonnier indépendant. Cela passe notamment par une série de création de postes annoncée par Olivier Collin, le directeur général. Ainsi, depuis le 11 octobre dernier, Edycem a accueilli Béatrice Vila au poste de directrice communication, marketing, prescription et digital. Proche du terrain, elle s’appuiera sur 20 ans d’expériences au sein de Lafarge. Sa mission sera de faire évoluer la démarche de digitalisation de l’entreprise. Accompagner Edycem dans les enjeux du marché et de sa transformation sera aussi dans les objectifs de Béatrice Vila et de ses équipes. « La trajectoire est claire : il y a une véritable volonté de se donner les moyens et l’énergie de se transformer et de s’adapter »,témoigne Béatrice Vila. Pour Edycem, son arrivée va permettre de garantir la satisfaction de ses clients.  Son parcours  Béatrice Vila est diplômée de l’Insa Toulouse. Cette ingénieure en génie civil a soutenu un doctorat pour Lafarge, en 2006, sur le thème des matériaux et des structures. Elle intègre ensuite Lafarge Bétons en tant que chargée de développement produits spéciaux. En 2009, elle devient chargée de développement bâtiment toujours pour Lafarge Bétons, dans l’agence du Languedoc-Roussillon. Elle prend par la suite le poste de responsable régional prescription. En 2018, elle devient responsable marché bâtiment et industrie. Jusqu’à son entrée chez Edycem, Béatrice Vila était responsable de la prescription pour Lafarge France.
Il y a 3 ans et 247 jours

Nouvelle direction chez Doka France

Nouvelle direction chez Doka France avec l’arrivée de Nicolas Ensminger (à gauche), au poste de directeur général, et de Thierry Demingeon, comme directeur commercial. [©Doka] Doka France se fixe un nouveau cap, avec un changement de taille pour sa direction. A savoir, l’arrivée de Nicolas Ensminger en tant que directeur général, et de Thierry Demingeon au poste de directeur commercial. En effet, Nicolas Ensminger, qui a déjà une forte expertise dans le marché de la construction en France et aussi en Europe, s’appuie sur une carrière riche orientée dans les domaines du bâtiment et des travaux publics. Il a occupé différents postes à hautes responsabilités chez Hilti et Sto. Avant de devenir directeur général chez Knauf. « Forts de notre offre produits et services reconnus, nous aurons à cœur d’assurer notre réussite et nos succès futurs, en plaçant la satisfaction de nos clients et l’excellence de nos opérations au centre de nos efforts », insiste Nicolas Ensminger. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie mécanique et civil de l’Ecole centrale de Nantes et d’un MBA de HEC « Quant à Thierry Demingeon, nous avons le plaisir de le retrouver chez Doka France » , souligne le coffreur dans son CP. En effet, diplômé d’un DUT génie civil et après avoir débuté sa carrière en tant que chef de chantier, il a travaillé 16 ans chez Hilti. Jusqu’à occuper le poste de directeur régional des ventes. Il a, une première fois, intégré Doka France en 2004 en tant que directeur commercial. De 2009 à 2016, il a lancé sa propre entreprise dans l’industrie du coffrage. Puis, a décidé de rejoindre à nouveau la famille Doka en tant que directeur grands comptes. « Sa connaissance approfondie du secteur est un atout précieux pour accélérer la croissance de Doka France et affirmer son rôle de partenaire auprès des clients », conclut le communiqué.
Il y a 3 ans et 248 jours

Léon Grosse reçoit la certification “Great Place to Work”

Patrick Dumoulin (à droite), président de Great Place to Work France, transmet la certification à Lionel Christolomme (à gauche), président du directoire de Léon Grosse. [©Léon Grosse] Léon Grosse construit sa réputation. L’entreprise française de BTP a reçu la certification “Great Place to Work”. Elle devient ainsi la première à l’obtenir en France. L’organisme éponyme indépendant a enquêté auprès de tous les collaborateurs du groupe. Lire aussi : Il est revenu le temps des salons de la construction Les chantiers, les services ou encore la direction générale ont été examinés. Afin de déterminer la qualité de vie au travail chez Léon Grosse. Il a analysé les conditions de travail et les stratégies de l’entreprise pour attribuer sa certification. Léon Grosse s’engage pour la RSE L’obtention de la “Great Place to Work” fait l’unanimité. En effet, des 2 000 collaborateurs de Léon Grosse environ 72 % déclarent travailler dans de bonnes conditions. Leur satisfaction s’inscrit dans l’engagement RSE du groupe français. « Les personnes au sein de l’entreprise partagent des valeurs de solidarité, d’esprit d’équipe. Mais aussi une volonté d’entrepreneur et une exigence forte de « bien faire les choses », explique un employé anonyme de Léon Grosse. C’est cela qui permet de dire que c’est une entreprise où il fait bon travailler. » Lire aussi : Sophie Doré : Les pieds dans le béton La société du BTP, acteur dans le projet du Grand Paris, attire les compétences et semble confiant de ses actions. « A 89 %, vous déclarez être fiers de vos réalisations. Vous êtes des bâtisseuses et des bâtisseurs, la fierté est quelque chose de vraiment très important chez vous », conclut Patrick Dumoulin, président de Great Place to Work France.
Il y a 3 ans et 249 jours

Artibat : Il est revenu le temps des salons de la construction

Plus de 1 000 fabricants et distributeurs ont répondu présents pour la 17e édition du salon Artibat 2021. [©Acpresse] Avec plus de 1 000 exposants, sur quelque 65 000 m2de surface d’exposition, le salon Artibat 2021 ouvre ses portes le 13 octobre. Ceci, au Parc des expositions de Rennes. Plus de 40 000 visiteurs professionnels sont attendus dans ses allées. Cet évènement incontournable de la filière est le premier grand rendez-vous sectoriel physique depuis le début de la pandémie. Il est donc très attendu par les exposants. Tant pour la rencontre conviviale avec les professionnels de la construction que pour le potentiel d’affaires qu’il génère. Pareil du côté des visiteurs ! Artibat s’annonce comme LE rendez-vous de la profession, surtout après cette année si particulière. Rappelons qu’avec 2 405 visiteurs et 80 exposants, la première édition des Construction Days, expérience 100 % outdoor, s’est avérée être une réussite « porteuse d’affaires, plébiscitée pour son format inédit et sa convivialité ». Pendant 3 j, en septembre dernier, l’évènement a confirmé la reprise du secteur et ses perspectives de croissance boostées par l’innovation. Un avant-goût d’Artibat… Rénovation énergétique vue par Cirq Les visiteurs connaissent bien Artibat et apprécient ce qu’ils viennent y trouver. A savoir, le rapport direct avec les exposants, la possibilité de toucher les produits, les tester et découvrir les dernières nouveautés.  Un bassin de rencontres entre tous les acteurs du bâtiment, voici la meilleure manière de décrire le concept de Cirq en 2021. Start-up et industriels seront présents sur le même espace tout au long du salon, rassemblés autour de la même thématique forte : l’innovation. Ainsi, les enjeux de la rénovation énergétique face au dérèglement climatique, fruit du partenariat Artibat et Novabuild, l’allié “solutions climat” en Pays de Loire, seront largement abordés et sous tous les angles dans un espace dédié. Cet événement dans l’événement mettra en lumière, lors de conférences, les solutions innovantes pour massifier la rénovation énergétique des bâtiments de logements individuels et collectifs. Ou encore informer sur l’entrée en vigueur des nouveaux impératifs de la RE 2020. Précisons que la scène Cirq constituera aussi une tribune de premier plan pour les 8 start-up sélectionnées. Toujours plus d’animations De plus, l’AQC vous donne rendez-vous sur son stand n° F13 (Hall 5) et vous propose de découvrir deux “Serious game” (“Jeux sérieux”) sur la qualité de l’air intérieur. Par ailleurs, Artibat et son partenaire HB Développement vont vous faire vivre une expérience aussi unique qu’immersive. Venez tester l’installation temporaire sur 130 m² du projet dénommé “Confort d’usage, Ressentir pour mieux construire”. Ce dernier a pour ambition d’inviter à s’interroger, repenser et/ou apporter des aménagements et solutions. Qui permettraient d’améliorer ou d’adapter le quotidien des personnes âgées ou en situation de handicap. Enfin, venez expérimenter les dernières innovations en matière de prévention des risques professionnels musculo-squelettiques. Et découvrez les nouvelles solutions de prévention des chutes, d’assistance… Rejoignez-nous sur le stand K03, hall 10B. Bon salon.
Il y a 3 ans et 250 jours

Une histoire de béton entre ETPO et Le Voyage à Nantes

Le Pied, Le Pull-Over et Le Système digestif de Daniel Dewar et Grégory Gicquel, œuvres monumentales du port de Saint-Nazaire. Campées dans le sable et les rochers, ces gigantesques figures, constituées de blocs de béton sculpté, s’élèvent jusqu’à près de 7 m de haut. [©Franck Tomps _ LVAN] Chaque année, Le Voyage à Nantes invite des artistes du monde entier à venir sur les deux rives de la Loire réaliser leurs œuvres. Le Voyage à Nantes est avant tout une société publique locale, qui développe le tourisme à Nantes. Ceci, via l’évènement du même nom et ses créations artistiques, et ce, depuis 2012. Il propose une soixantaine d’étapes artistiques le long d’une ligne verte dessinée au sol de 22 km. On y découvre les installations permanentes qui ponctuent la ville et ses alentours, ou celles, éphémères, qui restent le temps d’un été. Cette année, le groupe ETPO a accompagné ces artistes, afin de réaliser leurs œuvres. En s’adaptant à chacune de leurs idées. Le groupe nantais est spécialisé dans les travaux maritimes, fluviaux et sous-marins, les ouvrages d’art et le génie civil, le bâtiment. Il est présent en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer. Et se développe à l’international en Afrique de l’Ouest et au Canada. Deux projets pour ETPO Pour Versus, il fallait répondre à l’architecture fin XVIIIe siècle de la place Graslin. Ceci, avec des lignes tendues et élégantes. Le béton a permis cela. [©Julien Lanoo _ LVAN]  « Nous avons participé à deux projets. Déjà, Le Pied, Le Pull-Over et Le Système digestif de Daniel Dewar et Grégory Gicquel, œuvres monumentales du port de Saint-Nazaire, explique Didier Moretti, chargé d’affaires chez ETPO. En effet, à proximité de la capitainerie, sur la plage jalonnée de pins parasols qui plonge dans le bassin de l’avant-port de Saint-Nazaire, l’œuvre se compose de trois sculptures. Campées dans le sable et les rochers, ces gigantesques figures, constituées de blocs de béton sculpté, s’élèvent jusqu’à près de 7 m de haut. « Tels des fragments de corps, d’architecture ou de monuments portuaires, elles dressent à l’échelle du paysage le portrait d’une civilisation moderne soumise à l’érosion et à la colonisation des éléments », indiquent les artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel, qui pratiquent la sculpture à quatre mains depuis 1998. Didier Moretti est chargé d’affaires chez ETPO. [©ETPO] Et Didier Moretti, de poursuivre : « Nous sommes intervenus aussi dans la piste de roller, Versus, place Graslin, à Nantes. Nous avons conçu une partie des études d’exécution. En clair, nous avons traduit les œuvres, en termes de faisabilité. Nous avons fourni le mode opératoire, structurel et réglementaire. Il a fallu concilier impératifs de construction et attentes artistiques. Nous avons utilisé des bétons résistants les agressions maritimes. Les granulats ont été choisis par les artistes avec des couleurs et des granulométries différentes. Pour la piste de roller, le béton a été livré par la centrale Lafarge de Saint-Herblain ». Un écho à l’architecture de la fin XVIIIesiècle Quelque 28 éléments préfabriqués ont été nécessaires pour les bordures. Le piste en béton auto-portant blanc a été coulé en place. Elle a été conçue très simple épurée, de 38 m de diamètre en écho, à l’architecture très efficace du théâtre. [©Martin Argyroglo _ LVAN] Romain Decroix, responsable technique du Voyage à Nantes. [©Le Voyage à Nantes] « Pour Versus, la piste devait être réversible, montable et démontable. Elle a ainsi été démontée en l’espace de 5 j. Elle sera remontée en 2023 dans un nouvel espace urbain de la ville, sur l’île de Nantes à la pointe Ouest, dans le quartier de la création », complète Romain Decroix, responsable technique du Voyage à Nantes. De plus, il fallait répondre à l’architecture fin XVIIIesiècle de la place Graslin.  « Ceci, avec des lignes tendues et élégantes. Le béton a permis cela. La piste est en forme de cercle qui épouse la place. Quelque 28 éléments préfabriqués ont été nécessaires pour les bordures. Le piste en béton auto-portant blanc a été coulé en place. On l’a conçu simple de 38 m de diamètre en écho, à l’architecture très efficace du théâtre. La glisse, c’est quelque chose de positif et de frais. Le ballet des rollers, des vélos, des piétons sur la place a ainsi créé un mouvement perpétuel et une perspective troublante », conclut Romain Pradeau, de l’agence d’architectes Titan.  Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 253 jours

Sophie Doré : Les pieds dans le béton

Sophie Doré sillonne le Grand-Est avec son nouveau Arocs 3240 8×4 d’une puissance de 290 kW/396 ch [©Mercedes-Benz Trucks France] Sophie Doré travaille sur toute la région du Grand-Est, ainsi que sur une partie de la Bourgogne. Son rôle ? Ravitailler les chantiers avec l’aide de ses camions, tous carrossés en toupie à béton, dont le Arocs 3240 8×4 d’une puissance de 290 kW/396 ch. Passionnée par son métier, elle y a été bercée dès son enfance. « Les camions ? Je suis née dedans ! J’ai commencé comme assistante de mon père qui avait une entreprise de terrassement. » Tel père, telle fille : quand il a pris sa retraite, elle n’a pas hésité à reprendre le flambeau. A la tête des Terrassements de Champagne, maintenant spécialisé dans le béton, Sophie Doré exerce sa fonction depuis 10 ans, pour le plus grand bonheur des compagnons sur les chantiers. « Sur les chantiers, les gens sont contents de me voir : je suis pour eux un rayon de soleil ! ».  A la conquête du Grand-Est Le quotidien de la jeune femme n’est pourtant pas de tout repos. En effet, son métier se divise en 2 parties. D’un côté, elle ravitaille les chantiers avec ses camions, avec 4 chauffeurs sous sa direction. Qu’elle sait remplacer lorsqu’ils ne sont pas disponibles. D’un autre, Sophie Doré gère les contrats de ses clients. Clients qui ont d’ailleurs augmenté avec la campagne de communication de Mercedes-Benz Trucks France. Lire aussi : Haute-Saône : Une année de développement durable pour LD Contrôles « Mettre en avant Sophie Doré lui a fait gagner en visibilité, explique Olivier Amélineau, responsable presse et relations publiques de Mercedes-Benz France. Nos publications sur les réseaux sociaux lui ont permis de récupérer une belle liste de contacts. » La marque a voulu mettre en lumière les femmes dans un milieu où les hommes sont plus nombreux. Elle propose des formations gratuites pour montrer les spécificités de ses véhicules. Ainsi, Sophie Doré sillonne les routes de France, à la conquête du Grand-Est.
Il y a 3 ans et 253 jours

La saison 2 du Grand Paris des écrivains est lancée

Le Grand Paris des écrivains saison 2 est toujours une collection de courts métrages. Ceux-ci donnent à entendre la voix d’écrivains contemporains sur des images de la ville aujourd’hui. Pour la deuxième saison de la manifestation “Le Grand Paris des écrivains”, le Pavillon de l’Arsenal (Paris IVe) propose dix nouveaux courts métrages documentaires avec les voix off d’écrivains contemporains : Laurent Binet, Patrice Blouin, Laurence Cossé, Marie Darrieussecq, Faïza Guène, Philippe Jaenada, Camille Laurens, Jean-Charles Massera, Emmanuelle Pireyre et Marie Richeux. Ces films courts ont été produits par Année Zéro et le Pavillon de l’Arsenal. Et tournés par Stefan Cornic. Diffusés chaque mercredi, à partir du 6 octobre 2021, les dix nouveaux épisodes dévoilent le paysage de la métropole que nous traversons quotidiennement sans toujours bien la regarder : le ballet des passants, le flux de véhicules. Mais aussi, les enseignes lumineuses, l’architecture remarquable ou insignifiante. Ou encore, les arbres et herbes folles qui se frayent un chemin dans le bitume… Les films ralentissent le temps et révèlent le Paris d’aujourd’hui, en pleine période de métamorphose. Le principe de cette manifestation est simple : un écrivain contemporain (différent pour chaque film) choisit avec le réalisateur, un bâtiment, un quartier, un axe, une zone du Grand Paris. Il ou elle écrit alors un texte, du style littéraire de son choix, en lien avec l’espace retenu. La caméra capte l’esprit du lieu. Au montage, des correspondances se tissent entre l’histoire racontée en voix off par l’écrivain et les images tournées. Les films expérimentent une autre manière de dépeindre le Grand Paris, en prenant des chemins de traverse. Ceux que la rêverie des écrivains nous invite à emprunter. Ceux que le Grand Paris en devenir offre à découvrir. Premier épisode « J’aime bien la gare Saint-Lazare. Ou plutôt non, je ne l’aime pas trop »,explique le romancier Philippe Jaenada. [©Stefan Cornic] Le 6 octobre était diffusé le premier opus de la série : “La gare Saint-Lazare” (Paris VIIIe) par Philippe Jaenada. La voix rauque du romancier évoque tour à tour son rapport à cette gare, presque insignifiante, mais aussi le quartier élégant dans lequel elle s’insère : la rue de Turin, la rue de de Constantinople, la rue de Rome… Si ces rues font voyager vers d’autres destinations lointaines, les trains de cette gare ne desservent que la banlieue et la Normandie… On déambule ainsi de la gare aux rues adjacentes, jusqu’au récit d’un fait divers tragique qui a ébranlé la France dans les années 1960. Une chute digne d’un vrai roman, comme Philippe Jaenada sait si bien le faire.  « J’aime bien la gare Saint-Lazare. Ou plutôt non, je ne l’aime pas trop. Comme tout le monde. Personne n’aime vraiment la gare Saint-Lazare. Elle ne mène pas loin, elle n’a pas le prestige, la charge romantique, le pouvoir propulseur de ses grandes homologues parisiennes. Elle n’évoque rien de spécial, ni le soleil et la Méditerranée, Train bleu, PLM, ni crêpes et les petits ports bretons, ni les pubs de Londres, ni même la choucroute. Ce qu’elle évoque, elle, c’est la petite et grande banlieue, le travail, les trains bondés le soir, au mieux les week-ends en Normandie, la porte à côté – c’est plus pratique en voiture, non ? On ne peut même pas la détester, comme les gares RER, parias ferroviaires. Tout le monde s’en fiche un peu, de la gare Saint-Lazare. On l’emprunte, voilà, avec un mélange d’indifférence et de lassitude. C’est justement pour ça que je l’aime bien, j’ai une certaine tendresse, comme pour un vieux chien boiteux. Car elle a eu son époque de gloire, quand Deauville semblait loin. Mais sa lumière n’a pas survécu aux années 1960. Elle est restée piégée dans le passé. Ou je l’aime bien comme on aime un bâtard sans classe, sans atout, sans éclat […] » Nous reviendrons chaque mercredi sur l’écrivain et le court métrage mis en avant, dont voici les dates : Emmanuelle Pireyre : Les Arcades-du-Lac – Mercredi 13 octobreMarie Darrieussecq : La Porte d’Orléans – Mercredi 20 octobre Patrice Blouin : Apollo Minor – Mercredi 27 octobreFaïza Guène : Quatre-chemins – Mercredi 3 novembre Marie Richeux : Meudon-La-Forêt – Mercredi 10 novembreLaurence Cossé : L’Arche de la Défense – Mercredi 17 novembre Camille Laurens : Le Père-Lachaise – Mercredi 24 novembre Jean-Charles Massera : Val Fourré – Mercredi 1er décembre Laurent Binet : Le dernier trajet de Roland Barthes – Mercredi 8 décembre
Il y a 3 ans et 254 jours

LafargeHolcim débouté face à Cem’In’Eu

Usine Aliénor Ciments à Tonneins (47). [©ACPresse] LafargeHolcim a été débouté par le tribunal de commerce de Saint-Nazaire suite à un litige avec la société Cem’In’Eu. En juillet 2019, l’industriel suisse assignait la start-up spécialisée dans la fabrication et la distribution de ciment pour concurrence déloyale. LafargeHolcim s’est ainsi basé sur le motif d’une communication trompeuse et dénigrante. « Si le but apparent était pour LafargeHolcim de mettre fin à une concurrence déloyale, le but réel était de freiner notre développement », déclare Cem’In’Eu dans un communiqué de presse. Lire aussi : Cem’In’Eu : Conteneur, train ou barge : Le clinker voyage propre Finalement, le 28 avril 2021, le tribunal a débouté LafargeHolcim Ciments et LafargeHolcim Distribution de toutes ses demandes. Le groupe est même condamné à verser une indemnisation à hauteur de 54 500 € pour dommages et intérêts et frais “article 700”1 à Aliénor Ciments, filiale de Cem’In’Eu. Par la suite, LafargeHolcim n’a pas fait appel au jugement dans les délais de recours autorisés. Une concurrence déloyale ? « Le tribunal de commerce de Saint-Nazaire juge que la présentation positive par Cem’In’Eu de ses concepts comme étant innovants n’est pas de la concurrence déloyale. Tel que la communication sur la proximité du lieu d’ensachage du ciment, sur des petits sites proches des chantiers de ses clients. Mais aussi, la communication sur les avantages environnementaux du transport maritime, ferroviaire ou fluvial. Ou encore, le fait de vanter son procédé d’ensachage et son procédé de broyage de clinker qui sont localement moins émetteurs. » En effet, Cem’In’Eu met en avant l’aspect bas carbone de ses ciments. Un calcul possible par l’optimisation du processus de fabrication, en substituant une partie du clinker ou en travaillant sur la sobriété énergétique, par exemple, et de la logistique. Mais aussi, parce que le clinker qu’utilise la start-up, matériau de base du ciment très émissif en CO2, n’est pas produit en France. Ainsi, son poids carbone ne rentre pas dans l’impact environnemental des produits commercialisés par l’industriel. 1Remboursement des frais irrépétibles
Il y a 3 ans et 254 jours

Première mondiale : le béton ultra bas carbone sur le Grand Paris Express

Les premiers voussoirs en béton Exégy Ultra Bas Carbone de Vinci pour le lot 1 de la ligne 18 du Grand Paris Express. [©Vinci] Au fur et à mesure que la construction des différentes lignes de métro du Grand Paris Express avance, chaque chantier peut devenir un champ d’expérimentation. Ainsi, après les voussoirs en béton fibré métallique, sur la ligne 16 – lots 1 et 2, voici qu’arrive le béton ultra bas carbone. Cette fois-ci, c’est le lot 1 de la ligne 18 qui est concerné par cette première mondiale, annoncée par la Société du Grand Paris et Vinci Construction, mandataire des travaux. Ceci, dans la cadre d’un test à l’échelle 1. Le pilote a pour objet de confirmer la formulation d’un béton à très faible impact environnemental. Mais aussi de vérifier sa capacité de coulage en moules dans un cadre de cadencement industriel. Puis, de contrôler le comportement du produit fini dans sa phase de stockage et d’exploitation.  Une réduction de 70 % de l’empreinte carbone Pour cette opération, Vinci Construction a fait le choix de la solution Exégy, sur laquelle il travaille depuis plusieurs années déjà. L’Exégy Ultra Bas carbone (UBC) est formulé sur la base du liant alcali-activé Ecocem Ultra. Ce béton permet une réduction significative de l’impact carbone, de l’ordre de 70 % par rapport à un béton traditionnel. Et de 50 % en comparaison à un béton dit “très bas carbone”. Soit un impact de 90 kg CO2/m3 pour l’ExégyUBC, versus 170 kg CO2/m3 pour le “très bas carbone” et 330 kg CO2/m3 pour le traditionnel. L’ExégyUBC fait l’objet d’un brevet conjoint détenu par Ecocem et Vinci Construction.  Une phase de test a eu lieu chez CDB, filiale préfabrication de Vinci Construction, afin d’élaborer la formulation spécifique aux voussoirs. Aujourd’hui, l’opération entre dans sa phase d’industrialisation chez Stradal, sous-traitant industriel du béton retenu par Vinci Construction pour assurer la préfabrication des voussoirs. Elle va permettre de réaliser 5 anneaux complets, soit un équivalent de 40 voussoirs, aux dimensions du projet. Les premiers exemplaires, à l’échelle 1, serviront aux essais de la qualification du produit : résistance au feu ISO, épreuves de charges.  Rentrer en conformité avec la norme NF EN 206/CN La mise en œuvre de voussoirs préfabriqués définitifs en béton ultra bas carbone dans une section de tunnel de métro en service sera une première mondiale. Mais surtout, l’opportunité de procéder à une étude de référence de l’application d’un matériau nouveau, plus respectueux de l’environnement dans les tunnels. Lancée dès 2019, une Evaluation technique européenne (ETE) est d’ailleurs en cours d’instruction. Elle doit permettre de faire agréer l’Ecocem Ultra, afin d’autoriser les formules de bétons intégrant ce liant alternatif de rentrer en conformité avec la norme NF EN 206/CN. « Nous sommes très fiers de pouvoir permettre à nos partenaires de tester de nouvelles solutions sur nos chantiers, qui pourront profiter à l’ensemble de la filière du BTP par la suite, conclut Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société du Grand Paris. Depuis le début du projet, nous encourageons toutes les initiatives qui permettent, entre autres, de réduire l’impact carbone de nos chantiers. Nous serons donc très attentifs aux résultats de l’expérimentation. »
Il y a 3 ans et 254 jours

KP1 : à fond la jeunesse

Marine Ballarin, responsable des formations de KP1 [©KP1] La quête de nouveaux talents pour KP1 est lancée. La rentrée 2021-2022 rime avec jeunesse. En effet, l’industriel du béton propose plus d’une cinquantaine de postes en alternance sur ses 39 sites répartis en France. Le groupe témoigne de son engagement auprès des “jeunes pousses”, en présentant de nombreux métiers. Ainsi, les étudiants auront accès à des formations en ressources humaines, commerciales, industrielles ou encore logistiques.  Lire aussi : Artibat : Le rendez-vous des innovations « L’alternance est un sujet clef chez KP1 et c’est une vraie démarche gagnant/gagnant, explique Marina Ballarin, responsable formation de KP1. C’est une réelle volonté de faire découvrir nos métiers, de transmettre des savoirs et notre passion. Et d’accompagner sur le long terme les nouvelles générations. » L’objectif du groupe français : dénicher de nouvelles pépites et les préparer à la vie professionnelle. KP1 : Un groupe aux perspectives d’avenir Malgré une forte demande dans le bâtiment, le secteur de la construction se retrouve souvent confronté à des problèmes de recrutement. Pour pallier cette difficulté, KP1 souhaite « mieux faire connaître l’entreprise auprès des écoles » et rendre plus attractive leur filière industrielle. Lire aussi : KP1 : 100 % en recyclé Par ailleurs, certains anciens alternants ont réussi à se faire une place au sein du groupe. Exemple avec Gaëtan Guillaume, responsable méthode centrale à béton et dalle alvéolée. Embauché en tant que technicien laboratoire, il n’a eu besoin que d’une année pour prendre en charge les activités du centre béton de Pujaut (30).
Il y a 3 ans et 255 jours

Bauma Innovation Award 2022 : participez-y !

Les inscriptions pour le Bauma Innovation Award 2022 sont ouvertes jusqu’au 3 mai 2022. [©Bauma] Les inscriptions au Bauma Innovation Award 2022 sont ouvertes jusqu’au 3 mai 2022. La cérémonie de remise des prix fera office d’ouverture de l’édition prochaine de la Bauma, qui aura lieu du 24 au 30 octobre 2022. Les candidats peuvent soumettre leurs dossiers via le formulaire sur le portail web. Ce concours se voit doter de nouvelles catégories, qui apportent ainsi un souffle nouveau à la compétition. Et mettent en valeur des technologies d’avenir pour le secteur de la construction : – Catégorie 1 : Protection du climat– Catégorie 2 : Digitalisation– Catégorie 3 : Génie mécanique– Catégorie 4 : Bâtiment– Catégorie 5 : Recherche Il est important que les innovations soumises au jury aient un lien avec l’industrie de la construction, des matériaux de construction, des équipements miniers… Le jury évaluera avant tout la viabilité et la pertinence pratique des projets. Avec – petit plus cette année -, une attention particulière portée à la protection du climat.
Il y a 3 ans et 255 jours

Rendez-vous au Village Béton sur Pollutec

La filière béton s’engage pour présenter ses solutions de gestion durable de l’eau. [©Cérib] Du 12 au 15 octobre prochain, la filière béton sera présente dans le Village Béton sur le salon Pollutec 2021, à Lyon Euroexpo. C’est sous la bannière des Smarts Systèmes en Béton (produits et systèmes préfabriqués en béton) qu’elle s’engage collectivement. Ceci, pour présenter ses solutions de gestion durable de l’eau. Et pour mieux faire connaître sa contribution à l’économie circulaire au travers des Combustibles solides de récupération (CSR) utilisés en cimenterie. Autour de la Fib, du Cérib et de Cimbéton, ce village rassemblera les principaux acteurs de l’industrie du béton. Représentée par les entreprises Alkern, Blard, Cimentub, CRP, Libaud, LPB, Normandy Tub, Sobemo, Stradal, Thébault et Urvoy, le Fib Assainissement y présentera la diversité des solutions industrielles en béton les plus efficientes. Et ce, pour la maîtrise des risques d’inondation et la protection du milieu naturel.  Hall 6 – Stand E48 
Il y a 3 ans et 255 jours

Cemex s’engage dans la Charte d’amélioration des ports

Signature de la Charte d’amélioration des ports par Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France. [©Cemex] Cemex vient de signer la nouvelle édition de la Charte d’amélioration des ports (CAP). Cette dernière a été initiée par Haropa Port, la Ville de Paris, l’Unicem Ile-de-France, la Fnade1 Ile-de-France, Federec, Point.P et Raboni. Acteur industriel historique de l’Axe Seine, Cemex réaffirme ainsi son engagement pour la préservation de l’environnement des ports franciliens. « L’histoire de notre groupe est intimement liée à la Seine depuis 1884. Nos activités fluviales demeurent un axe de développement auquel nous sommes très attachés. Et échanger avec nos parties prenantes fait partie intégrante de notre démarche. Ceci, pour être un acteur industriel durable du paysage fluvial », indique Florence Boutmy, directrice de Cemex Ile-de-France.  Pourquoi une charte ? Cette charte est une démarche environnementale de progression pour favoriser l’amélioration continue de l’exploitation des activités portuaires et industrielles en Ile-de-France. Ceci, afin de faire évoluer leurs pratiques pour préserver un environnement de qualité et pour s’engager pour un développement durable des activités en bord de voie d’eau. A ce jour, 45 industriels présents sur les ports franciliens adhèrent à la charte. Parmi eux, 31 acteurs majeurs du BTP et 14 entreprises de la filière des produits valorisables. Ceux-ci représentent 114 sites industriels impliqués dans la démarche et audités chaque année (contre 46 sites il y a 10 ans). Quelque 31 espaces portuaires gérés par Haropa Port sont aussi audités chaque année. Pour cette nouvelle édition, un renforcement des exigences de la CAP a été opéré pour mieux traduire l’impératif absolu de protection de l’environnement et du cadre de vie pour les activités en bord de voie d’eau. Créer un dynamique Cette démarche repose donc sur la réalisation d’un audit annuel des activités et des installations par un organisme indépendant. A l’issue de l’audit et après étude des résultats, un plan d’actions est défini si nécessaire. Cette démarche proactive a permis, en 10 ans, d’enregistrer une progression notable de l’état des installations. Ainsi que des activités portuaires comme industrielles. « La Charte d’amélioration des ports crée une dynamique dans laquelle chaque initiative bénéficie à l’ensemble des acteurs, insiste Florence Boutmy. Elle est garante d’une bonne gestion environnementale et sociétale des 20 sites de notre dispositif fluvial. Ce qui concourt à la pérennisation de nos activités bord à quai, essentielle dans le cadre de notre stratégie de transport durable. » 1Fédération nationale des activités de dépollution et de l’environnement.
Il y a 3 ans et 255 jours

Bilan positif pour les Construction Days

Avec 2 405 visiteurs et 80 exposants, la première édition des Construction Days s’avère être une réussite. [©ACPresse] Avec 2 405 visiteurs et 80 exposants, la première édition des Construction Days s’avère être une réussite « porteuse d’affaires, plébiscitée pour son format inédit et sa convivialité ». Pendant 3 j, en septembre dernier, l’évènement a confirmé la reprise du secteur et ses perspectives de croissance boostées par l’innovation. Dans un climat très accueillant, cette nouvelle expérience 100 % outdoor. Qui a été déployée sur 9 ha d’expositions et de démonstrations, s’est révélée propice aux échanges. Il était possible de découvrir près de 400 équipements et solutions exposés et une centaine d’engins en mouvement. L’occasion pour les visiteurs d’apprécier combien le marché a évolué pour inscrire les matériels. Qui étaient notamment hybrides et électriques, dans une nouvelle ère plus verte et plus connectée. Et pour répondre à l’impératif de construire d’une manière plus vertueuse. 
Il y a 3 ans et 255 jours

La 3e édition du Trophée Béton Pro est en marche

Le Trophée Béton Pro a pour objectif de récompenser des réalisations exemplaires en béton, construites en France au cours des cinq dernières années. [©Trophée Béton Pro] Jeudi 21 octobre 2021 aura lieu la conférence de lancement de la 3e édition du Trophée Béton Pro. Qui s’intitule “L’architecture béton en héritage”. Ceci, en présence des architectes : Isabelle Buzzo, Philippe Prost, Jean-Philippe Spinelli, Charles-Henri Tachon et Ingrid Taillandier. Organisée par les associations Bétocib et Cimbéton, sous le patronage du ministère de la Culture, cette distinction biennale a pour objectif de récompenser des réalisations exemplaires en béton, construites en France au cours des cinq dernières années. Du logement individuel au logement collectif, de l’équipement privé à l’équipement public, culturel ou sportif, de l’ouvrage d’art à l’aménagement urbain… en neuf comme en rénovation. Il s’agit aussi de sensibiliser le grand public à l’architecture en béton. Le jury sera composé de représentants du ministère de la Culture, d’architectes, d’ingénieurs, d’élus, d’entreprises, d’industriels et de représentants d’institutions. La sélection des lauréats se fera sur la qualité architecturale et constructive des ouvrages. Et ce, en s’appuyant sur des critères. Tels que la pertinence de l’utilisation du béton et de la mise en œuvre du matériau, l’usage esthétique… 
Il y a 3 ans et 255 jours

Raboni Normandie dans le giron de Saint-Gobain

Saint-Gobain a finalisé l’acquisition de Raboni Normandie. [©Raboni Normandie] Saint-Gobain a finalisé l’acquisition de la société Raboni Normandie. Qui est un distributeur multi-spécialiste de matériaux de construction sur le marché de la rénovation résidentielle. Ainsi que de l’efficacité énergétique en France. Raboni Normandie emploie plus de 100 personnes, dispose d’un réseau de 12 points de ven. Et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 30 M€ en 2020. Ces points de vente permettront de compléter la présence territoriale de Point.P en Normandie. Où l’enseigne est déjà implantée avec un réseau de 70 distributeurs. Saint-Gobain renforce ainsi ses positions sur le marché de la distribution en France.
Il y a 3 ans et 260 jours

Unicem Campus : le nouveau nom du CFA Unicem

Unicem Campus lance 4 nouveaux CQP, dont celui de conducteur de centrale à béton. [©ACPresse] Evolution dans le petit monde de la formation continue. Le CFA Unicem change de nom pour adopter la marque Unicem Campus. Mais continue de dispenser des formations en alternance sur ses trois campus de Montalieu, en Auvergne-Rhône Alpes, de Louvigné-du-Désert, en Bretagne, et de Bessières, en Occitanie. Surtout, l’organisme renforce son offre avec la mise en place, dès cette rentrée 2021, de quatre nouveaux certificats de qualification professionnelle (CQP). A savoir, conducteur de centrale à béton, technicien de laboratoire, pilote d’installation granulats et chef de carrière. Des dates de formation pour ces CQP sont, d’ores et déjà, programmées dans les trois campus gérés par l’Unicem.Ces nouveaux certificats s’inscrivent dans le dispositif de formation général des salariés de la filière durant toute leur carrière professionnelle. Ainsi, quelque 9 000 collaborateurs “carrières et matériaux de construction” bénéficient, chaque année, d’actions de formation continue. 1 400 nouveaux collaborateurs chaque année De plus, afin de répondre aux besoins en formation continue des entreprises, l’Unicem va labelliser des organismes tiers qui pourront assurer des formations auprès des entreprises de la filière. Ceci, en complément des formations qu’elle assurera directement. L’objectif est de proposer une offre de formation continue de qualité, complète, et à coûts maîtrisés.« Notre industrie met un point d’honneur à former ses collaborateurs. Si une formation initiale est essentielle pour intégrer nos métiers, la formation continue permet de faire évoluer les salariés. C’est pourquoi Unicem Campus poursuit son développement, en proposant cette nouvelle offre aux entreprises de la filière », résume souligne Patrick Pittalis, secrétaire général de l’Unicem, en charge de la formation. La filière “carrières et matériaux de construction” se compose de métiers très divers : de la conduite d’engins à l’ingénierie, en passant par la géologie appliquée ou la taille de pierre. Chaque année, le secteur recrute 1 400 collaborateurs. Attirer des jeunes et des talents est donc l’une des priorités de l’Unicem. 
Il y a 3 ans et 260 jours

Saint-Gobain finalise l’acquisition de Chryso

Chryso est définitivement entré dans le giron du groupe Saint-Gobain. [©ACPresse] Annoncée le 20 mai 2021, l’acquisition de Chryso par le groupe Saint-Gobain vient d’arriver à son terme. Et devient donc définitive, les autorités de la concurrence ayant donné leur feu vert.  Acteur de la chimie de la construction, Chryso est présent sur les marchés français comme internationaux. Et assure la fourniture de solutions complètes d’additifs pour ciments, d’adjuvants pour bétons et mortiers. Mais aussi propose une offre de chapes fluides. L’industriel emploie 1 300 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 400 M€. Sa valeur d’entreprise est estimée à 1,02 Md€.  Aujourd’hui, Chryso rejoint les activités du groupe Saint-Gobain servant le marché de la construction durable au sein des Solutions de Haute Performance. « L’acquisition de Chryso est alignée avec la vision stratégique de Saint-Gobain comme leader mondial de la construction durable. Chryso nous renforce sur le marché en croissance de la chimie de la construction. Marché au sein duquel nous avons réalisé 10 acquisitions et ouvert 16 usines dans 18 pays au cours des 3 dernières années. Ceci, pour dépasser les 3 Md€ de chiffre d’affaires dans 66 pays… », indique Benoit Bazin, directeur général de Saint-Gobain. Et Thierry Bernard, Pdg de Chryso, de conclure : « Nous sommes heureux de rejoindre le groupe Saint-Gobain. Les premiers échanges entre nos équipes en vue de préparer l’intégration confirment les fortes perspectives de croissance pour Chryso. En particulier dans des régions où nous ne sommes pas encore implantés. Mais aussi dans l’essor de solutions de haute performance. A cela s’ajoute la proximité culturelle entre nos équipes, qui sont très enthousiastes ».
Il y a 3 ans et 260 jours

L’architecte Franck Hammoutène s’en est allé

L’architecte Franck Hammoutène a disparu le 14 septembre 2021. [©ACPresse] Un homme simple et accessible. Telle est l’image que je garde de l’architecte Franck Hammoutème. Né le 28 mai 1954, il est décédé le 14 septembre 2021 à Paris, à l’âge de 67 ans, des suites d’un accident vasculaire cérébral. Il aimait le béton. En 2010, il avait d’ailleurs accepté de prendre la présidence de l’association Bétocib1. Sur proposition de Daniel Kahane2, alors même qu’il était déjà président de l’Académie d’architecture. « Nous avons, vous (Béton[s] le Magazine) et nous (Bétocib), les mêmes objectifs qui sont de promouvoir la vérité du matériau, de faire connaître ses richesses et d’aider et de participer à la mise en commun des savoir-faire, m’avait dit à l’époque Franck Hammoutène, dans le cadre d’une interview. Le béton est devenu le matériau universel par excellence. Celui qui a permis la construction de masse, au sens noble du terme. Il est des plus disponibles sur la planète et, en même temps, un des plus techniques. Toujours montrer les qualités des ouvrages sans séparer l’architecture des matériaux, de leur utilisation et de leur mise en œuvre. » Prix de la Première œuvre en 1986 Franck Hammoutène est venu au monde en 1954. Sa mère était originaire du Lot. Et son père, Ali Hammoutène, fut assassiné en 1962 lors d’un attentat commis par l’OAS… Ayant grandi à La Courneuve, il a étudié l’architecture à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais. Ce qui ne l’a pas empêché de mener, en parallèle, une activité de musicien électro-acoustique. En particulier en jouant de l’orgue dans le groupe de recherches musicales de Pierre Schaeffer… Aménagement réalisé par Franck Hamoutène, dans le cadre de l’extension de l’Hôtel de ville de Marseille. [©ACPresse] Ce n’est qu’en 1983 qu’il fonde son propre cabinet à Paris, après un début de carrière au sein de l’agence de Pierre Riboulet. Il se fait remarquer pour des réhabilitations et extensions de bâtiments parisiens. Puis, remporte le concours du pavillon français pour l’Exposition universelle de Séville, qui ne sera finalement pas construit… Si le siège de l’entreprise Atya, à Paris, est récompensé du prix de la première œuvre, c’est l’extension de l’Hôtel de ville de Marseille, en 2006, qui lui vaudra la consécration. Avec cette réalisation, il décrochera l’Equerre d’argent. Entre temps, il signera la magnifique église Notre-Dame de Pentecôte, mitoyenne du Cnit, dans le quartier de La Défense, près de Paris. Un passionné d’architecture et de béton Même s’il n’a pas été l’homme d’un unique matériau, le béton est resté omniprésent dans son œuvre. Et son engagement à la présidence de Bétocib en est un superbe témoignage. « C’est Franck Hammoutème qui est le créateur du concours Trophée Béton Ecoles, en 2011, avec la déléguée générale du Syndicat français de l’industrie du ciment de l’époque », rappelle Claire Barbou, architecte et secrétaire générale de Bétocib. Et de poursuivre : « Il laissera l’image d’un grand président, apprécié et passionné d’architecture et de béton. Un président engagé ». Mais que pensait-il du béton, justement ? Et quelle était sa définition du “béton architectonique” ? « On a souvent désigné ainsi des ouvrages aux bétons apparents aux formes et aspects volontairement démonstratifs, voire exacerbés ou héroïques. Un béton architectonique est un béton – visible – utilisé au mieux de ses qualités et de sa nature. Un béton à la technicité, à la fabrication, à la pertinence d’utilisation, à la mise en œuvre et, bien entendu, à l’aspect maîtrisés. Beau ? Utile et qui se montre sans mentir ! Le juste béton. Mais, à vrai dire, c’est à vous que je pourrais poser cette question… », nous avait répondu Franck Hammoutène. Salut l’artiste.  Frédéric Gluzicki 1Association d’information des professionnels de la construction pour valoriser la qualité esthétique et technique de l’architecture en béton.2Daniel Kahane est un architecte français, prix de Rome en 1967, membre de l’Académie d’architecture. Il fut aussi le président de l’association Bétocib.
Il y a 3 ans et 261 jours

Stéphanie Bondoux arrive chez Hoffmann Green Cement

Stéphanie Bondoux arrive au poste de directrice certification et homologation chez Hoffmann Green Cement. [©Hoffmann Green Cement] Hoffmann Green Cement annonce l’arrivée de Stéphanie Bondoux à la direction de la certification et de l’homologation. Les normes techniques et les règles du secteur de la construction sont en constantes évolutions. C’est pour cela qu’Hoffmann Green Cement a souhaité rester en alerte. Ainsi, le rôle de Stéphanie Bondoux sera d’améliorer la performance, de rendre durables les solutions et de sécuriser les diverses opérations. Et ce, en favorisant la politique d’innovation du cimentier. Stéphanie Bondoux travaillera en collaboration avec les laboratoires d’essais et les organismes offciels, tel le CSTB. Elle veillera à la bonne réalisation des essais pour obtenir les différentes certifications et homologations.  « Stéphanie va nous permettre de franchir une étape supplémentaire en matière de certification et d’homologation. Au-delà des bénéfices environnementaux de notre offre, Stéphanie va nous aider à obtenir les certifications et homologations. Qui seront nécessaires pour fournir des informations fiables sur les niveaux de performances, de durabilité et de sécurité. Ceci, en direction des acteurs de la construction en France, en Europe et dans le monde », témoignentJulien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies. Le parcours de Stéphanie Bondoux Stéphanie Bondoux est diplômée de l’université de Paris I – Panthéon-Sorbonne en marketing. Elle possède aussi un master spécialisé en maîtrise des sciences de gestion, obtenu en 2006. Elle débute sa carrière comme chef de produit fixation chez Hilti. Depuis 2016, elle y était en charge des homologations et du cadre réglementaire pour les filiales Europe de l’Ouest. Grâce à ce poste, elle est devenue une experte en matière d’homologations, d’évaluations techniques et de réglementations.  Charline David
Il y a 3 ans et 261 jours

Fabrice Denis, nouveau Dg du pôle “Construire Autrement” de Bouygues Bâtiment

Fabrice Denis vient d’être nommé directeur général du pôle “Construire Autrement”. [©Bouygues Bâtiment] Fabrice Denis vient de prendre la direction générale du pôle “Construire Autrement” de Bouygues Bâtiment France Europe. Cette nomination est en étroite corrélation avec la stratégie bas carbone du groupe de BTP. En effet, Bouygues souhaite accélérer la transformation de ses procédés de construction, afin d’apporter des réponses sur le long terme aux attentes de ses clients. C’est pour cela que le nouveau pôle “Construire Autrement” a été créé. Il a pour mission de réunir et de mobiliser les ressources logistiques et organisationnelles du groupe. Ceci, afin de limiter l’impact environnemental des projets. Et ainsi, de construire plus durable. « Nous devons répondre aux besoins et attentes de nos clients : préserver notre avenir, mais aussi celui de la planète. Bénéficier d’une croissance rentable, mais contributive. En bref, faire plus et mieux avec moins. Cela implique de “Construire Autrement” !, insiste Fabrice Denis.  L’organisation du pôle “Construire Autrement” Ce pôle inédit va voir la mise en place d’une nouvelle organisation basée sur trois piliers. D’abord, les directions ingénierie des différentes unités présentes sur l’ensemble de l’Europe vont permettre un déploiement des solutions innovantes des projets. Ensuite, deuxième pilier : la transformation, qui renforcera l’engagement de Bouygues Bâtiment France Europe sur quatre thématiques différentes et interdépendantes : l’environnement, l’industrialisation et la logistique, la construction bois et enfin, les produits et l’innovation. Dernier pilier : le pôle “Construire Autrement” pourra s’appuyer sur l’expertise de la société Elan. Cette dernière étant spécialisée dans les domaines du carbone, de l’économie circulaire, de la biodiversité, de l’énergie et des certifications. Pourvu de 130 collaborateurs, Elan accompagne promoteurs, maîtres d’ouvrage et investisseurs dans leurs projets. « Grâce à ce pôle, nous allons renforcer et accélérer les efforts engagés ces dernières années. Mais au-delà de l’organisation, nous misons sur notre état d’esprit collectif », continue Fabrice Denis.  Le parcours de Fabrice Denis  Diplômé de l’Ecole spéciale des travaux publics (ESTP) en 1993, le nouveau Dg débute sa carrière en qualité d’ingénieur travaux au sein de Rabot Dutilleul. En 2000, il rejoint le groupe Bouygues au poste de chef de projet. Il dirige ensuite l’activité industrie de sa filiale GFC Construction, à Lyon. En 2010, Fabrice Denis intègre Bouygues Bâtiment International et s’envole vers l’Asie pour devenir directeur général de Byme Hong Kong. Et ce, jusqu’à 2015. Il prend ensuite le poste de directeur général de Dragages Singapour, en charge de l’Asie du Sud-Est. En 2017, il revient en France et devient directeur Europe centrale de la filiale Bouygues Bâtiment France Europe. A partir de septembre 2019, il prend la tête de la direction générale stratégie construction bois, toujours au sein du groupe.  Charline David
Il y a 3 ans et 262 jours

HeidelbergCement investit dans Command Alkon

HeidelbergCement prend une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. [©ACPresse] Le groupe cimentier allemand HeidelbergCement annonce avoir pris une participation minoritaire de 45 % dans Command Alkon. Ceci, dans le cadre d’un partenariat avec Thoma Bravo. Qui est la société d’investissements en logiciels et propriétaire de Command Alkon depuis avril 2020. Depuis cette date, Thoma Bravo a permis à Command Alkon d’élargir de son portefeuille de solutions technologiques. Pour piloter les chaînes d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec l’entrée d’HeidelbergCement, cette stratégie devrait encore s’accélérer. L’accord est, pour le moment, soumis aux approbations réglementaires, qui devraient être obtenues d’ici fin 2021… « Dans le cadre de notre stratégie “Après 2020”, notre objectif est de devenir la première entreprise de technologie industrielle de notre secteur,a déclaré Dominik von Achten, président du conseil d’administration d’HeidelbergCement. Nous avons fait des progrès significatifs dans le domaine du numérique à travers la solution HConnect, que nous développons de manière indépendante depuis 2018. L’investissement dans Command Alkon et le partenariat avec Thoma Bravo nous permettent désormais de monétiser le potentiel caché de nos actifs et de le traduire en une nouvelle voie de croissance pour HeidelbergCement. Ensemble, nous allons bâtir l’éco-système numérique du futur pour l’industrie des matériaux de construction. » Ce qui n’empêchera pasHeidelbergCement de poursuivre le développement de sa suite HConnect, utilisée par plus de 18 000 clients à travers le monde.   C’est notre plus important partenariat « Ce partenariat est une opportunité unique d’accélérer le changement numérique dans la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Il permettra de mieux positionner Command Alkon pour améliorer son assistance à tous les clients, d’étendre son influence géographique et d’accélérer sa transition vers le Cloud »déclare de son côté Phil Ramsey, Pdg de Command Alkon. Et A. J. Rohde, associé principal chez Thoma Bravo, de compléter :« Il s’agit de notre partenariat le plus important avec une entreprise industrielle mondiale. Lorsque nous avons acquis Command Alkon, l’objectif était de moderniser la plate-forme progicielle, de créer un éco-système numérique de la production à la consommation et d’étendre l’influence mondiale de la marque. Le partenariat avec HeidelbergCement contribuera à accélérer toutes ces initiatives au profit de tous les clients de Command Alkon ». Quelque 2 500 clients dans le monde Aujourd’hui, Command Alkon possède une très importante base de logiciels installés dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement des matériaux de construction. Avec plus de 2 500 clients dans le monde. Son portefeuille de produits comprend des logiciels et des technologies pour l’automatisation des centrales à béton. Mais aussi la commande des matériaux et la planification de leur livraison, la gestion des stocks, la logistique et l’optimisation de la flotte, les rapports et les analyses.  Plus de 1 000 entreprises utilisent la plate-forme Connex de Command Alkon, permettant de mettre en relation tous les intervenants de la chaîne d’approvisionnement en matériaux de construction, les fournisseurs, transporteurs et les acheteurs. Et d’assurer le partage des données et des flux de travail numériques.
Il y a 3 ans et 262 jours

Relance de la construction neuve : Jean Castex fait plusieurs annonces

Jean Castex, Premier ministre, a annoncé plusieurs mesures pour la relance de la construction neuve. [©DR] A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. En effet, ces derniers mois, les professionnels du bâtiment n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de ce segment. La FFB craignant une crise sociale d’ici deux à cinq ans… Les nouvelles mesures du gouvernement interviennent quelques jours après la remise du premier Tome de recommandations de la Commission Rebsamen. Et devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. Lire aussi :– Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve– Construction neuve : 2021, péril en la demeure « Il faut engager une simplification des agréments des logements sociaux », a ajouté le Premier ministre. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions. « Elle sera remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets, détaille Jean Castex. Il sera pris en charge par le budget de l’Etat. » Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir assouplir les conditions, afin de favoriser ce type de constructions. Il indique aussi vouloir renforcer les relations avec les préfets pour développer le logement dans les zones tendues et mieux utiliser les 175 M€ d’aides prévues par France Relance pour les maires “densificateurs”. Libérer le foncier « L’aide n’a pas eu le succès escompté, nous voulons la redéployer immédiatement vers les maires-bâtisseurs. » Au niveau du foncier disponible, le gouvernement souhaite doubler l’enveloppe et pérenniser des “Fonds friches”. Il demande aux préfets de favoriser les projets de création de logements ambitieux. Par ailleurs, l’Etat compte mener une opération de “libération du foncier”. Notamment avec un inventaire actualisé en temps réel du foncier public disponible. Enfin, Jean Castex a aussi évoqué l’importance de la RE 2020 « désirable et écologique » pour accompagner la construction durable. « Tournée vers le bas carbone, elle représente un défi technique. » Et rappelle l’investissement de 70 M€ dans les Pia1, afin de développer les filières, à l’image du biosourcé et des solutions mixtes. Lire aussi : – Dossier : Le bâtiment se prépare à la RE 2020 Suite à ces annonces, la FFB accueille plutôt favorablement les mesures, même si la fédération espère que le gouvernement ira plus loin… « Je salue ces premières avancées notables découlant des travaux de la Commission Rebsamen, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Elles marquent un début de retour en grâce du logement dans le discours politique. Et viennent renforcer l’effort collectif en faveur du parc social, mais aussi le redéploiement du parc privé par capillarité. La FFB pousse maintenant pour que le “Tome II” du rapport Rebsamen permette d’amplifier le travail de simplification, comme l’accélération des procédures d’urbanisme et de lever les freins locaux à la construction. » 1Programme d’investissements d’avenir.
Il y a 3 ans et 262 jours

Saint-Gobain Weber présente un porte-seaux bien pratique

Le Weber Porte-seaux est le fruit d’une collaboration entre Weber incubateur et Jean-Jacques Carbon, carreleur de son état. [©Saint-Gobain] Lors de la présentation de la politique RSE de Saint-Gobain Weber, en octobre 2020, Charlotte Famy, directrice générale, soulignait l’importance d’innover. En mettant le client au cœur du processus de création. Et de lancer un nouveau service baptisé “Weber incubateur”. Le but était d’accompagner les artisans créatifs, en les aidant à concrétiser leur idée. C’est ainsi qu’a pu voir le jour le Weber Porte-seaux de Jean-Jacques Carbon, gérant de l’entreprise F2J Carrelage, à Rennes (35). A ce titre, l’entrepreneur est devenu le premier bénéficiaire de ce nouveau service. Son constat était simple. Manipuler tous les jours jusqu’à 15 seaux de colle à carrelage de 32 kg, en étant en position à genoux, est éreintant. En particulier avec des douleurs à l’épaule. Du fait de tirer chaque seau à soi, à chaque avancement du sol carrelé. Ainsi, Jean-Jacques Carbon a imaginé un dispositif astucieux, afin de le déplacer sans efforts et pallier tout risque de TMS. « C’est un chariot qui permet de transporter les seaux de colle au ras du sol, avec un centre de gravité relativement bas,confie l’entrepreneur. Le système est léger, évolutif et facilite la vie ! » Dans le cas de Jean-Jacques Carbon, ce sont des seaux à colle qui sont déplacés. Mais le système fonctionne avec n’importe quel matériau en seau devant être régulièrement déplacé au fur et à mesure de l’avancement d’un chantier…  De la conception à la commercialisation Côté technique, le Weber Porte-seaux bénéficie d’une fabrication française. Il est réalisé en aluminium brut passivé, épais de 5 mm. Chacune des roues est en mesure de supporter une charge de 50 kg. Toutes sont indépendantes, rendant l’outil très manœuvrable sur chantier. Le plateau surbaissé avec emplacement pour le seau confère une ergonomie optimale pour toujours moins de pénibilité. Enfin, une poignée facilite sa manipulation et le rangement. Un porte-outils complète le plateau, permettant d’y déposer croisillons, taloches, peignes et autres équipements légers.  Le principe du Weber incubateur est simple : un artisan imagine une solution, en particulier pour gagner en confort de travail, mais n’a ni le temps, ni les moyens de la concrétiser. Il contacte alors Weber, via la plate-forme collaborative Weber incubateur. Cette dernière va réaliser une étude de faisabilité approfondie et accompagner l’inventeur jusqu’au dépôt de brevet. Voire même jusqu’au contrat de commercialisation. Dans le cas du Weber Porte-seaux, la distribution sera assurée en France sous la marque… Weber. 
Il y a 3 ans et 262 jours

DokaRex, le bracon de stabilisation ergonomique

Nouveau bracon de stabilisation DokaRex de Doka. [©Doka] DokaRex un nouveau bracon de stabilisation signé Doka. Il est proposé en 4 formats, dont un en acier et trois en aluminium. Les plages de longueurs sans interruption vont de 1,80 m à 10,20 m. Ce bracon permet de reprendre de fortes charges admissibles, jusqu’à 2,5 t pour DokaRex 750. Et, en fonction du modèle, il est télescopique d’un côté ou des deux. DokaRex est livré prêt à l’emploi. Son installation est rapide et sans efforts de montage, libérant ainsi du temps de grue. Et il est jusqu’à 30 % plus léger en comparaison à des produits équivalents du marché. Par exemple, le DokaRex 450 pèse seulement 20,2 kg. Ainsi, il intègre la gamme Doka ErgonomiX et vient en réponse aux préoccupations des TMS sur les chantiers. Soutenir les éléments préfabriqués et les coffrages La sécurité est toute aussi importante : la manipulation du DokaRex se fait grâce à des poignées proches du sol. Les tubes sont munis d’une sécurité anti-chutes et l’ancrage rapide aux éléments préfabriqués, toujours depuis le sol, se fait grâce à un cliquet. Avec son filetage fin, l’ajustement est précis, simple et sécuritaire. Enfin, DokaRex se veut pratique à utiliser au quotidien, grâce à son revêtement spécial, conçu pour faciliter le nettoyage et réduire l’adhérence du béton. Disponible à la vente et à la location, DokaRex peut être utilisé de deux façons. D’une part, en soutien sur des éléments préfabriqués (en béton, en bois, en acier). D’autre part, sur les coffrages de voile (Framax, Frami, Top 50 et DokaXlight), par l’intermédiaire d’un simple kit d’adaptation.
Il y a 3 ans et 263 jours

Hoffmann Green Cement lance le H-Iona, son 4e ciment bas carbone

H-Iona est le dernier-né des ciments à empreinte carbone réduite de Hoffmann Green Cement Technologies. [©HGCT] Hoffmann Green Cement vient de mettre sur le marché le H-Iona, un tout nouveau ciment à empreinte carbone très réduite, inférieure à 150 kg/t. Soit près de cinq fois moins que la moyenne des ciments traditionnels produits aujourd’hui en France. Sa fabrication est assurée dans l’unité existante de Bournezeau, en Vendée, sur la base d’un mélange de laitier moulu de hauts fourneaux et de sulfate de calcium. A ce niveau, Hoffmann Green Cement a développé un système innovant d’activation spécifique, dans le prolongement des technologies déjà mises au point, notamment pour H-UKR. H-Iona est le premier ciment décarboné à obtenir le marquage CE. Cette quatrième technologie répond à l’ensemble des exigences mécaniques, physiques, chimiques et de durabilité de la norme NF EN 15743 – Ciment sursulfaté, composition, spécifications et critères de conformité – de juin 2015. C’est un ciment très clair de classe de résistance courante de 32,5 MPa à 28 j.  Il est destiné à un grand nombre d’applications et permet la formulation de bétons armés ou non. Son utilisation est ainsi possible pour la construction de bâtiments industriels, de logements collectifs et de maisons individuelles. Mais aussi en génie civil et pour les travaux en grande masse. Le béton agricole et celui prévu pour les stations d’épuration ou la préfabrication légère constituent les autres domaines d’emploi possibles.  Disponible en sacs de 25 kg « En lançant H-Iona, Hoffmann Green Cement poursuit sa démarche d’innovation continue. A travers cette technologie inédite, nous démocratisons l’accès au ciment décarboné. En effet, c’est la première fois que le grand public aura l’occasion d’utiliser un ciment de notre marque », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Green Cement Technologies. Pour ce faire, H-Iona sera proposé en sacs de 25 kg, en plus d’une commercialisation en vrac et en big bags de 1 t. A ce niveau, le groupe Ravate est le premier à en assurer la distribution, à travers plus de 40 points de vente, sur le secteur de l’océan Indien, entre La Réunion, Mayotte et l’île Maurice. Un contrat de distribution exclusif qui va générer des premières livraisons d’ici la fin de l’année. Et ainsi permettre de répondre à la forte demande pour cette nouvelle technologie, aussi bien de la part des professionnels de la construction que du grand public.  Ce nouveau ciment H-Iona enrichit la gamme de produits développée par Hoffmann Green Cement, qui compte aussi trois autres technologies : H- UKR, H-P2A et H-Eva.
Il y a 3 ans et 263 jours

L’œuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières

L’oeuvre de Gaudì s’expose à l’Atelier des Lumières. [©Cutback] Comme une ode à la nature, une grimace au conformisme, l’œuvre d’Antoni Gaudì marque les esprits d’une façon ou d’une autre. En Espagne, et plus particulièrement à Barcelone, impossible de passer à côté de ses réalisations. Dans la ville, son talent d’architecte s’est pleinement exprimé. Couleurs franches, formes organiques et profusion de détails s’entrelacent dans un mariage heureux. Après ses études d’architecture, Gaudì a vite abandonné les lignes classiques pour créer ses propres règles, plus fantasmagoriques… Lire aussi :L’intégrale d’Antoni Gaudí Pour la Casa Vinces, Gaudì allie la tradition bourgeoise espagnole et arabe. Et lorsqu’il réalise le Palais de Güell, du nom de son mécène et ami Eusebi Güell, il imagine une bâtisse massive (tellement imposante par rapport aux proportions de la rue qu’il est difficile de l’appréhender dans son ensemble) avec, sur son toit, des cheminées atypiques, dont seul Gaudì a le secret. De 1900 à 1914, l’architecte espagnol dessine le jardin de Güell, toujours à Barcelone. La cité-jardin est traversée par un monumental banc multicolore. On retrouve ici encore cet univers organique. Car Gaudì sait mettre en valeur la nature, mais aussi, les différents matériaux. Formes organiques et anticonformisme Dans ses œuvres, les pierres, les bétons et autres mosaïques mis en œuvre forment chacun des tableaux uniques et en même temps vivent de manière interdépendante. Gaudì s’est imposé avec un style très particulier, dont la Sagrada Familia en fut le point d’orgue, l’ultime héritage. Débutée en 1882 (en premier lieu par l’architecte Francisco de Paula del Villar y Lozano, puis par Gaudì), la cathédrale sera son obsession jusqu’à sa mort en 1926. Renversé par un tramway, en allant à l’église de Saint-Philippe Néri, proche du chantier… Si la monumentale reste encore inachevée à ce jour, elle s’est érigée comme le testament de son art, traversant toute la carrière de Gaudì. Là encore, les citations et les formes naturelles semblent avoir étaient extraites des rêveries de l’architecte. [©E.Spiller][©E.Spiller][©E.Spiller][©Cutback][©E.Spiller] Afin de célébrer son univers onirique et en résonnance à l’exposition “Dalí, l’énigme sans fin” pour qui Gaudì fut une source d’aspiration, l’Atelier des Lumières propose un programme court sur l’œuvre de l’architecte. Cadencés par les rythmes des compositions de Georges Gershwin, les visiteurs pourront retrouver “Gaudì, l’architecte de l’imaginaire”, une exposition immersive et haute en couleur. Celle-ci met bien en lumière la complexité et le génie artistique de l’architecte. A découvrir à l’Atelier des Lumières jusqu’au 2 janvier 2022. 38 rue Saint-Maur75011 Pariswww.atelier-lumieres.com
Il y a 3 ans et 263 jours

Eiffage Construction : « Les ouvrages à structure mixte seront beaucoup plus nombreux à l’avenir »

Vianney Fullhardt, directeur de la transition énergétique chez Eiffage Construction. [©Eiffage Construction] Dossier – RE 2020 Interview – Cinov Rencontre – Sto Portrait – Portakabin Savoir – RE 2020 et loi Elan Exit la RT 2012, place à la RE 2020 ! La nouvelle réglementation environnementale entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Décryptage… La RE 2020 va bousculer les habitudes. Pour accompagner ces changements, les ingénieurs se préparent aussi. Détails avec Julien Garnier, Dg délégué chez Cardonnel Ingénierie et membre du Cinov. Pour Sto, spécialiste de la conception de systèmes d’isolation de façade, la RE 2020 est une aubaine pour l’innovation et une étape nécessaire face à l’urgence climatique. Spécialiste de la construction modulaire, Portakabin regarde en direction de la RE 2020. Rencontre avec Cyril Petit Masquelier, dirigeant de Portakabin France. A partir du 1er janvier 2022, la réglementation environnementale RE 2020 modifiera nombre d’exigences en matière de constructions de logements neufs. Explications avec le cabinet 1792 Avocats. Construction, aménagement urbain, travaux ou encore promotion immobilière… Eiffage Construction est actif dans plusieurs métiers. Comme beaucoup d’acteurs, l’entreprise a dû se préparer à l’arrivée de la future réglementation environnementale 2020 (RE 2020). Vianney Fullhardt, directeur de la transition énergétique chez Eiffage Construction, nous en dit un peu plus. Comment vous êtes-vous préparé à la RE 2020 ? Vianney Fullhardt : Eiffage Construction se prépare depuis cinq ans à la mise en place de la RE 2020, en ayant dans un premier temps participé aux travaux d’élaboration du label E+C–. Ce dernier était destiné à préparer la RE 2020, en pratiquant un retour d’expérience. Les experts internes ont réalisé de nombreuses études de sensibilité sur les différentes typologies de bâtiments : logements, bureaux, bâtiments d’enseignement, bâtiments de santé… Et ce, pour comparer l’impact des différentes solutions constructives et énergétiques. Dans un second temps, l’entreprise a conçu et construit des projets visant différents niveaux du label E+C– pour se confronter à la réalité du terrain et faire nos Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 264 jours

Colloque “Le Pont” : Le changement climatique et les ouvrages de génie civil

La 26e édition du colloque “Le Pont” sera consacrée aux effets du changement climatique sur les ouvrages d’art. [©Colloque “Le Pont”] La communauté d’ouvragistes en génie civil se mobilise fortement sur les conséquences du changement climatique. Elle ne porte pas son expertise sur les causes, mais sur le constat qu’elle en fait. Et alerte les gestionnaires d’ouvrages sur les conséquences que ces effets pourraient avoir à courts et moyens termes, si rien n’est fait pour les protéger. Cette année, le thème du colloque “Le Pont” est “Le changement climatique et les ouvrages de génie civil”. Ce colloque se déroulera du 28 au 29 septembre prochain, à Toulouse (31). Au côté du comité d’organisation, Christian Tridon, président de l’association “Le Pont”, propose encore un programme très riche. Un programme très riche La 26e édition de cet évènement sera donc consacrée aux effets du changement climatique sur les ouvrages d’art. Nous y retrouverons entre autres : Bojidar Yanev, qui nous fera part de la position américaine sur ce même sujet. Ou encore, Brice Lalonde, qui participera à la traditionnelle table ronde pour nous faire part, en tant qu’ancien ministre “vert”, de ses convictions d’écologiste sur ces phénomènes. Mais aussi, Pietro Teatini, professeur à l’université de Padoue (Italie), qui nous parlera d’un projet très original pour lutter contre l’enfoncement de Venise. En parallèle, l’entreprise Omini Demolizioni Industriali, qui a déconstruit le pont Morandi à Gênes, en juin 2019, viendra nous décrire l’originalité de la méthode utilisée… « La transition écologique doit être une règle et un objectif pour tous. Nous l’avons compris. Aidons-nous mutuellement à nous y préparer », conclut Christian Tridon. Pour en savoir plus :  Sur le siteProgramme du colloque « Le Pont 2021 »
Il y a 3 ans et 264 jours

Béton[s] le Magazine n° 96 se focalise sur le bas carbone

Il n’est pas une journée où une référence au changement climatique, aux émissions de gaz à effet de serre, ne soit faite. Que ce soit dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte, le béton – trop souvent confondu avec le ciment – est régulièrement pointé du doigt. C’est pourquoi, à quelques semaines de l’entrée en application de la RE 2020, il était intéressant de détailler ce que la filière béton dans son ensemble fait en matière de baisse de son empreinte carbone. Ceci, à travers un dossier “En couverture” de 11 p. Retrouvez le n° 96 dans la boutique acpresse.fr. Le bilan CO2 en tête, chacun pourra se rendre à Orly, découvrir la construction de la station terminus des lignes 14 et future 18 du métro parisien, réalisée dans le cadre du Grand Paris Express. A moins de se rendre du côté de Lille pour voir quels choix techniques a faits le groupe Lesaffre pour l’érection de son nouveau campus international. Vous pouvez acheter le n°96 au format PDF sur la boutique acpresse.fr La rubrique “En région” rend visite, elle, aux régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Mais sans faire l’impasse sur les autres territoires. La Bretagne attend aussi l’ouverture du salon Artibat, à Rennes. Béton[s] le Magazine en dévoile déjà les premières nouveautés. Puis, s’attarde sur les boîtes d’attente, ces dispositifs constructifs qui ne sont pas si basiques qu’on pourrait le croire… Au niveau du “Laboratoire de la Matière”, Paul Acker s’intéresse aux pathologies des bétons fluides. Et de dévoiler comment contrer le risque de ségrégation. Enfin, la lecture de Béton[s] le Magazine n° 96 ne serait pas complète sans la (re)découverte de Raymond Camus, un précurseur de la préfabrication lourde dans les années 1940. Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 3 ans et 264 jours

Chantal Dagnaud, élue au conseil d’administration de la Fidic

Chantal Dagnaud vient d’être élue par ses pairs au conseil d’administration de la Fidic. [©Fidic] Représentée par le Cinov et Syntec-Ingénierie, l’ingénieure Chantal Dagnaud devient la porte-parole de l’ingénierie française au niveau international. En effet, elle a été élue au conseil d’administration de la Fédération internationale des ingénieurs conseils(Fidic). Et ceci, pour une durée de 4 ans. Cette fédération regroupe 104 pays à travers le monde. Chantal Dagnaud a été la première femme ingénieure française à recevoir le certificat du programme des “Futurs Leaders” en 2020. De plus, elle a activement participé au groupe de travail “Diversité et Inclusion” du Fidic. Ce groupe a permis de repérer les tendances mondiales, en termes de pratique de gestion de la diversité, de la réglementation, de réussites et de pièges à éviter.  Ses objectifs  « Les sujets liés à la gouvernance des entreprises, à l’inclusion et à la diversité me tiennent à cœur. Et je m’attacherai aussi à en faire des vecteurs de performance pour les entreprises », témoigne Chantal Dagnaud. Elle aura donc pour mission de trouver les solutions pour impliquer dans les procédés le développement durable. Les nouvelles technologies et les big data constituent aussi des enjeux que le secteur doit prendre en compte et s’y adapter. De plus, Chantal Dagnaud souhaite se pencher sur l’évolution de la médiation et de l’arbitrage. Mais aussi sur le Lean Engineering1et les techniques qui doivent permettre de réduire les coûts et augmenter la qualité. Chantal Dagnaud s’explique :« Durant mon mandat, je veillerai à développer des réglementations à même de faire émerger des modèles de croissances durables. Et à mettre au cœur de la gouvernance de la Fidic les enjeux de qualité, d’intégrité et de durabilité ». Son parcours Diplômée en droit public européen en 1998, Chantal Dagnaud intègre l’université de Kent pour un bachelor LLB2en droit civil anglais. Puis, en sciences politiques, avec une spécialisation géopolitique et relations diplomatiques internationales. Elle débute sa carrière dans un cabinet de lobbying et affaires publiques où elle reste 11 ans. Grâce à son expérience, elle acquiert de nombreuses compétences comme la gestion de projets internationaux, le montage de co-financements publics-privés, les subventions européennes et le lobbying. Aujourd’hui, Chantal Dagnaud dirige Institutions & Stratégies et D&A Partners, deux cabinets de conseils en affaires publiques et ingénierie.  Par ailleurs, elle a un pied dans le monde associatif. Puisqu’elle est présidente d’une association européenne des contrats offsets3 dans les marchés publics internationaux. Enfin, elle a de nombreuses autres casquettes, comme celle de conseillère du commerce extérieur, de responsable du groupe de travail offsets à l’ICC4. Ou encore, celle de présidente régionale de l’association OutreMer Network…  Charline David 1Capacité à créer de bons produits, faciles à fabriquer et mis rapidement sur le marché de manière à répondre aux problématiques. 2Licence en droit anglaise.3Forme de compensation industrielle.4Chambre de commerce international.
Il y a 3 ans et 264 jours

Eure : Une résidence d’autonomie plus responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le béton Vertua de Cemex a permis la construction d’une résidence d’autonomie, à Vernon. [©Cemex/Philippe Castaño] A Vernon, le besoin en logements pour les personnes âgées, a poussé Sécomile, Société d’économie mixte locale liée au département de l’Eure, à réaliser une résidence d’autonomie de 23 appartements. Ceci, dans des bâtiments à énergie positive. Cemex a contribué à la diminution de l’empreinte environnementale du programme immobilier. En fournissant des bétons bas carbone Vertua. Ces logements sont situés à l’emplacement d’une résidence ne répondant plus aux normes d’accessibilité et contenant de l’amiante. 750 m3 de béton Vertua Classic Très tôt, Cemex a entamé une démarche pro-active de conseils auprès de l’économiste de la construction Isabelle Desmares et de l’architecte en charge du projet, l’atelier Bellefontaine. Afin de définir les bétons les plus à même d’optimiser l’empreinte carbone du bâtiment. En effet, dans le bilan carbone de ses bétons Vertua, Cemex comptabilise l’ensemble des émissions depuis l’acheminement de ses matières premières jusqu’à la livraison des produits finis sur chantier.  Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, pour la réalisation des fondations et des dalles, Cemex a livré 750 m3 de béton Vertua Classic présentant un abaissement du bilan carbone entre 20 et 35 %. Le béton est produit à Saint-Marcel, unité située à moins de 3 kms du site, avec des granulats provenant de la carrière Cemex de Bouafles, limitant ainsi les émissions de CO2 dues au transport. Et les bâtiments sont construits par l’entreprise locale Bouquet, spécialisée dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre. Un projet incontestablement placé sous le signe du développement durable. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 264 jours

Economie : Quand la reprise se heurte à la crise des matières premières

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La hausse des prix des matières premières est le résultat d’une conjoncture d’évènements.[©ACPresse] Après un grand coup d’arrêt en mars 2020, l’activité de la construction a vite su reprendre du poil de la bête. En parallèle, depuis presque un an, le secteur subit de fortes pressions de hausses des prix, voire des pénuries de matières premières, mettant ainsi en péril la reprise. « C’est arrivé progressivement, fin 2020 – début 2021, détaille Franck Bernigaud, président de la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC). Au début, le phénomène s’est manifesté au niveau de l’acier de construction. C’est un marché assez spéculatif, donc nous n’étions pas très inquiets. » Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Mais voilà, au fur et à mesure, le mal a atteint plusieurs types de matériaux. Les prix du bois de construction se mettent à flamber et la matière devient une denrée rare. Dans diverses proportions, le plâtre, le polystyrène et autres résines suivent la même trajectoire. « Toutes les entreprises sont touchées, que ce soit des PME ou des grands groupes, expliquait Pascal Hoareau, président du Sipev1 au début de cette crise économique. Pour la première fois, nous sommes obligés de refuser des commandes. »  Dans ce contexte, la FFB estime que 30 % des chantiers pourraient stopper si le phénomène s’installe trop dans le temps. A ce jour, la fédération a déjà constaté que 15 % des entrepreneurs déclarent avoir dû arrêter ou retarder leurs chantiers faute d’approvisionnement contre 3 à 4 % en temps normal. Selon la Capeb, 76 % des entreprises artisanales du BTP déclarent une hausse des prix des matériaux et 57 % se plaignent d’une rupture d’approvisionnement. « Une conjoncture d’évènement a mené à cette flambée des prix, reprend Franck Bernigaud. Durant le premier confinement, il y a eu un ralentissement de la production. Or, en novembre/décembre 2020, des mois qui enregistrent traditionnellement une baisse d’activité, le secteur a repris très fort. Cela est venu perturber l’ordonnancement habituel. Une chose qui n’a pas été anticipée. » Toutes les filières sont touchées A cela s’ajoute, l’activité exponentielle de la Chine, mais aussi des Etats-Unis. « La Chine a repris très fortement, et compte entre six mois et un an d’avance », témoigne Amaury Omnès, président de l’Afipeb2. Et Frédéric Boisse, secrétaire général du SNMI3de compléter : « Ce pays est en pleine expansion et investit dans ses structures et infrastructures. Il absorbe naturellement les matières premières. La France ne détient pas des tonnes de matières de base et transformées ou des métaux rares… » A cela s’ajoutent, une hausse des prix de logistique et de fret maritime, des incidents météorologiques aux Etats-Unis et un incendie dans une grosse industrie allemande… Lire aussi : Pénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Si par son aspect plus local, le béton semble résister à la tempête, le secteur est malgré tout impacté. « C’est la loi de l’offre et de la demande, observe Franck Bernigaud. Par capillarité, toutes les filières sont touchées. » Dans le dernier numéro de Béton[s] le Magazine, plusieurs acteurs du coffrage avaient fait état de leurs inquiétudes face à ce phénomène. De son côté, le Seimat4estime un allongement des délais de livraison de 10, voire de 20 semaines supplémentaires pour de nombreuses catégories de matériels. « C’est une crise totalement inédite. Si nous nous attendons à une situation plus calme en fin d’année, nous avons une vision incertaine sur 2022… »Interrogé sur la question, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, explique que « la seule réponse sur le long terme à la pénurie de matières premières, c’est notre indépendance sur certaines matières ! » Sivagami Casimir 1Syndicat national des industries de peinture, enduit et vernis.2Association française de l’isolation en polystyrène expansé dans le bâtiment.3Syndicat national des mortiers industriels.4Syndicat des entreprises Internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage, manutention. Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine