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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

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Il y a 3 ans et 264 jours

Artibat : Le rendez-vous des innovations

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine A n’en pas douter, Artibat sera le plus important salon du secteur du BTP en cette année 2021. [©ACPresse] Après plus de dix-huit mois de pandémie, accompagnés de son lot de contraintes – de distanciations sociales, de circulation, de rencontres -, les choses semblent rentrer tout doucement dans l’ordre. Ainsi, les premiers salons professionnels ont pu rouvrir leurs portes, apportant une belle bouffée d’oxygène, tant aux industriels exposants qu’à leurs visiteurs, ravis de se retrouver. Dans ce contexte, Artibat s’annonce déjà comme un grand rendez-vous. A n’en pas douter, il sera le plus important salon du secteur du BTP en cette année 2021. Quelque 1 000 exposants français et européens ont signé pour avoir un stand et pas moins de 40 000 visiteurs – dûment vaccinés ou testés négatifs – sont attendus dans les allées. Chacun s’y prépare avec enthousiasme. Pour patienter, Béton[s] le Magazine a opéré une petite sélection des nouveautés annoncées, à découvrir en vrai au 13 au 15 octobre prochain, au Parc des expositions de Rennes. L’occasion aussi de nous y retrouver, stand K 05, au cœur du hall 10B. Dossier préparé par Yann Butillon, Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki  Mini sommaire : Aerolithys – Bétn Mousse Technologie : Un béton mousse sur placeATDV : Deux découpes électriquesCermix : Deux solutions de protection des bétonsCiments Calcia : Tourné vers le bas carboneDiam Industries : Carottage et sciageEdilteco : De plus en plus légèreEqiom : Une démarche responsableHeco-Schrauben : Une vis pour tous les climatsHusqvarna : Une série de nouveautésKP1 : 100 % en recycléMapei : Des nouveautés et une avant-premièreParexlanko : Un enduit biosourcé pour le patrimoineRector : Tout pour la maison individuelle de demainSaint-Gobain Weber : Une formule repenséeSika : Une fibre biosourcéeSchöck : Rupteurs virtuels et réelsVicat VPI : Un enduit pour la créativité Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 264 jours

Wacker Neuson : Une version allégée du Backpack ACBe

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine La nouvelle version du Backpack ACBe bénéficie d’une réduction de poids. [©Wacker Neuson] Wacker Neuson est spécialisé dans la fabrication de matériels et machines pour le chantier. Cette année, l’industriel revisite son Backpack ACBe. Le vibrateur interne sur batterie, et donc sans fil, autorise une flexibilité maximale sur le chantier lors du compactage du béton. Aujourd’hui, l’industriel lance une version allégée avec une réduction de poids de 2,5 kg. Ergonomique, le système de sac à dos Backpack ACBe a été développé avec un fabricant allemand spécialisé. Il offre à l’opérateur une bonne répartition du poids. De plus, en fonction du chantier et des besoins, des gaines de différentes longueurs et des têtes de vibration de diamètres variables peuvent être raccordées au vibrateur interne.  Par ailleurs, Wacker Neuson lance une nouvelle génération de convertisseurs électroniques, silencieux, légers et sans entretien. En effet, les Fuh 35 et Fuh 70 sont équipés de la dernière technologie haute fréquence, permettant ainsi des dimensions compactes et réduites en poids. Une protection contre les surcharges empêche la consommation excessive de courant par l’appareil connecté. Ces convertisseurs électroniques disposent d’une large gamme de puissance en sortie et peuvent être utilisés aussi bien sur chantier qu’en usines de préfabrication. Enfin, les Fuh 35 sc et Fuh 70 sc sont des versions dotées de variateurs de fréquence. 
Il y a 3 ans et 264 jours

Grand Paris Express : En route vers Orly, en métro

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les travaux sont réalisés en “top & down”. Une dalle de 1,50 m d’épaisseur (visible à droite) fait l’interface entre le chantier de la gare, en sous-œuvre et celui du parking, en superstructure. [©ACPresse] A ne pas en douter, l’aéroport parisien d’Orly est en train de vivre l’une de ses plus importantes transformations depuis sa mise en service. Alors même que les aérogares Ouest et Sud ont fusionné, avec l’inauguration du bâtiment de jonction, pour former les nouveaux terminaux d’Orly 1, 2, 3 et 4, les travaux se poursuivent à leurs pieds. Cette fois-ci pour créer les futurs terminus des lignes 14 et 18 du métro parisien. Ceci, dans le cadre du Grand Paris Express.  Le projet s’inscrit, en partie, sur la zone souterraine occupée jusqu’alors par le parking P0, qui se déleste au passage de quelque 1 500 places de stationnement… Une perte compensée par la restitution de 2 100 places nouvelles créées avec la construction d’un parking-silo en parallèle des travaux de la gare. Et dans le cadre du même marché. Celui-ci a été attribué au groupement momentané d’entreprises conjointes constitué de Demathieu & Bard (mandataire), Gagnepark, Léon Grosse et Sefi-Intrafor. Les travaux de la gare ont débuté en décembre 2018 avec le lot “fondations profondes”. A elle seule, cette partie constitue déjà un tour de force de par la présence de plus de 500 ml de parois moulées de plus de 1,50 m d’épaisseur et quelque 50 pieux de 30 m de long. « La gare terminus Aéroport d’Orly est un chantier prioritaire du Grand Paris Express, avec les Jeux olympiques de l’été 2024 comme date butoir », explique Philippe Launois, directeur de projet Demathieu & Bard.  Une construction en “top & down” L’omniprésence des bétons horizontaux a nécessité une très importante quantité d’étaiements : près de 490 t au plus fort de l’activité. [©ACPresse] A ce titre, elle doit être livrée en décembre 2022, pour une ouverture prévisionnelle de la ligne 14 Sud, début 2024. Entre temps, le tunnelier de la ligne 18 atteindra ce terminus vers le mois de septembre 2023… Le timing malgré tout serré du projet a imposé une construction en “top & down”. C’est une dalle d’une épaisseur de 1,50 m d’épaisseur et d’une superficie d’environ 5 000 m2qui constitue l’interface entre le chantier souterrain – la gare proprement dite – et le chantier aérien – le parking-silo -. La dalle est portée par la paroi moulée périphérique et par une série de poteaux préfondés. Une fois construite, les travaux de terrassement ont pu être lancés en sous-œuvre, à partir de janvier 2020. Quant à l’érection du parking, elle a été lancée entre temps, dès juillet 2019. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 264 jours

Lever les freins normatifs à l’application de la RE2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine Directeur matériaux et économie circulaire au Cérib, Patrick Rougeau assure l’animation du Groupe d’experts solutions bas carbone. [©William Abenhaim] Avec l’entrée en application de la RE 2020, programmée pour le 1er janvier 2022, la filière béton se mobilise pour faire évoluer le contexte normatif. Dans ce cadre, la commission de normalisation Afnor/P18B a mis en place le Groupe d’experts solutions bas carbone ou GE SBC. Celui-ci réunit une cinquantaine de participants. Comme les organismes professionnels, les fournisseurs de matériaux et les entreprises de BTP. Mais aussi comme les industriels, les experts et les représentants des maîtres d’ouvrage. « Il reste ouvert à d’autres intervenants qui pourraient en faire la demande. Les réflexions étant toutefois centrées sur le domaine d’application de la norme NF EN 206/CN, celui des bétons de structure », précise Patrick Rougeau, directeur matériaux et économie circulaire au Cérib et animateur du GE SBC.  Le groupe s’est fixé plusieurs missions, visant toutes à favoriser le déploiement des solutions. Garantissant le respect de l’environnement et la prévention du dérèglement climatique. Il s’agit en priorité de maîtriser davantage les émissions de gaz à effet de serre. Ou encore de contribuer à une gestion plus économe des ressources non renouvelables. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 264 jours

Jean Cocteau : Le chevalier Béton

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine [©Archives Jean Cocteau] Avant tout poète, Jean Cocteau (1889-1963) a été l’imprésario de son temps, le lanceur de modes et le bon génie d’innombrables artistes. On connaît sa cinématographie, de La Belle et la Bête à Orphée. Touche-à-tout, il s’est même essayé à la “réclame” de l’époque. Publié en 1960 dans “Beauté des formes”, son poème, “Le chevalier Béton” est une plaquette promotionnelle éditée par la Chambre syndicale des constructeurs en ciment armé de France et de l’Union française. Jean Cocteau porte le béton dans son poème, mais l’exercice a ses limites, et ce matériau fait ailleurs les frais du parallèle avec le marbre, dans un texte commandé cette fois par la Fédération marbrière de France : « Le béton attriste. Les ondes s’y cognent, s’y épuisent alors que le marbre elles l’imprègnent et collaborent à l’enrichissement de son organisme »… « Le chevalier BétonL’art est une vibration immobileOù rien n’obéit à la marche du progrèsMais il profite des véhicules que le progrèsLui offre pour cet étrange et vertigineux voyageSur place.Le béton est apparu dans l’arène de notre tournoiSous l’aspect d’un chevalier inhumain,D’un bloc insensible et féroce.Or une âme habitait cette armureEt la mettait au service de la beauté qui changeContinuellement de type et peut mêmeParaître laide au premier abord.Les immeubles, les barrages, les piles nucléaires,Les tunnels, les ponts, les routes, les usines,Les basiliques conduisent peu à peu le bétonvers la délivrance des princesses captiveset vers le mystérieuse quête du Graal. » Jean Cocteau, 1960
Il y a 3 ans et 264 jours

La Réunion : Un management de l’énergie récompensé

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les équipes de Teralta Ciment Réunion ont mené à bien, en interne, une campagne de réduction des énergies. [©Audemard] En juin dernier, le programme “ Assure” a récompensé Teralta Ciment Réunion (groupe Audemard) pour la mise en place d’un système de management de l’énergie sur son terminal cimentier basé au Port. “Assure” est un programme qui accompagne au niveau technique et financier les industries réunionnaises désireuses de s’engager dans une démarche de maîtrise de l’énergie. Ceci, en vue d’améliorer de manière continue leur performance énergétique.  Ainsi, Teralta Ciment Réunion a pris l’engagement de réduire de  10 %  sa consommation énergétique par tonne de ciment. Afin d’accélérer sa démarche,  l’industriel a rejoint le programme “Assure” en 2018.  Lire aussi les autres actualités en région Pour cela, il s’est focalisé sur l’analyse et la réparation des fuites d’air, l’étude et  le remplacement d’équipements hautement consommateurs d’énergie. Ou encore le remplacement des éclairages par des LED et des systèmes de détection de présence.   Grâce à ses actions,  Teralta Ciment Réunion a abaissé sa consommation énergétique totale de 15 MWh/an. Le projet de réduction énergétique est mené par les équipes production et maintenance du terminal cimentier. Pour encore plus de résultats, l’équipe a rassemblé l’ensemble des collaborateurs du terminal pour les sensibiliser aux usages responsables et les impliquer au quotidien. Pour les équipes, l’aventure continue. Cette première victoire implique de franchir une étape supplémentaire. L’industriel a déjà réduit de  4 % sa consommation énergétique et ambitionne  d’atteindre les 10 % en 2 ans. 
Il y a 3 ans et 264 jours

Campus international Lesaffre : Bétons bruts, mais isolés

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Telles des épines, les bâtiments tertiaires émanent de la coursive centrale. [©ACPresse] La France regorge de petites pépites. Autant d’entreprises à la pointe de la technologie présentes dans les domaines d’activité les plus variés. Implanté à Marcq-en-Barœul, dans le département du Nord, le groupe Lesaffre fait partie de ce club. Sa spécialité : la fermentation, à travers les levures et les bactéries, avec une présence aux quatre coins du monde… Ces dernières années, l’industriel a connu une forte croissance, qui a vu une augmentation du nombre de ses collaborateurs et la multiplication des sites pour les héberger. « Aujourd’hui, les effectifs de l’entreprise sont répartis sur neuf adresses,explique Jacques Gustin, représentant du groupe Lesaffre, maître d’ouvrage de l’opération.D’où le lancement du projet de création du Campus international Lesaffre. » Le projet prend place sur le secteur de Marcq-en-Barœul, à proximité d’une partie des sites Lesaffre. L’objectif est d’y regrouper l’essentiel des équipes de l’entreprise. A savoir, les services administratifs, la recherche et développement, la direction industrielle et les ressources humaines. Soit quelque 700 personnes au total. Pour Lesaffre, cette nouvelle organisation sera aussi l’occasion de mettre en place le télétravail sur 20 à 40 % du temps. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 96
Il y a 3 ans et 264 jours

Var : De La Fontaine engravé dans du béton blanc

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les fables De la Fontaine s’affichent sur les murs du Castellet. [©Michel Guerrero] Connue pour son circuit automobile, la commune du Castellet avait besoin d’accroître la capacité d’accueil de ses écoles maternelles et élémentaires. Pour cela, elle a fait appel à l’architecte Laurence Zolémian, qui a dessiné une solution permettant d’ajouter cinq classes d’élémentaires, deux de maternelles et un dortoir. Le tout en béton blanc. Pour le mur extérieur,  l’architecte a cherché un concept pour attirer l’œil. « En accord avec la mairie, nous sommes partis sur des illustrations des fables de Jean de La Fontaine. J’ai cherché une solution que j’ai trouvée auprès de Pro-T-Co. » Cette dernière a proposé sa solution Graphic, utilisée pour la première fois sur une pièce verticale. « Nous prenons une image vectorisée, que nous retravaillons et imprimons notre matrice, explique Maxime Perrin, directeur général associé de Pro-T-Co. Cette matrice est collée sur une banche, le béton est ensuite coulé et décoffré sans huile. Le mur est donc engravé. Nous venons y appliquer nos lasures de couleur, puis nous ponçons les parties planes. » Lire aussi les autres actualités en région Ainsi, au Castellet, sur une façade de 40 m de long, les fables de La Fontaine s’affichent en 2,50 m x 2,50 m, en alternance avec des films protecteurs décorés sur fenêtre. En noir et blanc. Pour ce qui est du concept de Pro-T-Co, il va encore évoluer. « Nous sommes une jeune entreprise. Nous investissons pour pouvoir proposer une version magnétique. Et une gamme de couleurs et d’effets toujours plus large. »
Il y a 3 ans et 264 jours

Cifa : Cinq bras comme jamais avant

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La pompe automotrice K36L-5 est la dernière-née des machines de la gamme Cifa. [©Cifa] C’est une machine ultra compacte, malgré une flèche de 36 m, que Cifa vient de mettre sur le marché. En effet, répondant au nom de K36L-5, cette nouvelle pompe est installée sur un porteur de type 6 x 4 pour un PTAC inférieur à 26 t. « La K36L-5 a été conçue pour être la pompe à béton idéale pour chaque chantier, en particulier ceux ne disposant que de peu de place. Et pour chaque opérateur, même le moins expérimenté, résume Marco Polastri, directeur des ventes, du SAV et du marketing de Cifa. C’est la réponse aux besoins opérationnels des chantiers, où la facilité d’utilisation d’un véhicule et le gain de temps qui en découle sont devenus des aspects essentiels. Cette machine s’inscrit dans la stratégie Cifa qui vise à rationaliser son offre, en fonction de ces nouveaux besoins. » Comme son nom l’indique, la K36L-5 est une pompe dotée d’une flèche à 5 bras, à pliage en “Z”. De quoi permettre un déploiement sous une hauteur minimale de 7,03 m. Surtout le dernier bras permet une rotation continue sur 360°. Côté groupe de pompage, l’utilisateur a le choix entre le HP1608EC ou le HP1606H. Tous deux offrent le même débit théorique de 160 m3/h, mais une pression maximale sur le béton de 50 bar pour le premier et de 53 bar pour le second. L’autre différence est un circuit hydraulique fermé pour le premier et ouvert pour le second.  La compacité est l’autre caractéristique de la dernière-née des pompes Cifa. Avec une longueur hors tout de 10,20 m, la K36L-5 profite d’un empattement court de tout juste 4,20 m. De cette façon, la machine est toujours maniable, même dans les centres-villes ou les zones montagneuses. Bien des automatismes en option La nouvelle pompe est lancée avec le slogan “Cinq bras comme jamais avant”. Une manière pour Cifa de souligner “l’intelligence” de cette flèche et sa facilité d’utilisation, alliées à un poids réduit. En effet, dans son ensemble, cette machine profite du système de gestion maison Smartronic. Cette dernière se décline en version Silver, Gold et Advanced. La Silver offre un écran de contrôle LCD couleur, des dispositifs d’auto-diagnostics, en plus du système de pilotage du groupe de pompage et des radiocommandes.  Avec la Gold, c’est l’Advanced Stability Control (ASC) qui fait son entrée. Ce système maximise la zone de travail, en fonction de l’ouverture effective des stabilisateurs. A l’approche d’une situation limite, il fonctionne en ralentissant d’abord le mouvement de la flèche, puis en l’arrêtant, avant d’atteindre la zone critique de stabilité. Quant à la fonction Max Boom Extension (MBE), elle détermine la distance maximale qui peut être atteinte avec la flèche, avec une ouverture partielle de la stabilisation, avant même son déploiement. En parallèle, le système Smartronic Gold assure la gestion automatique des tr/mn.  Enfin, la version Advanced amène quelques subtilités complémentaires. La première est l’ASC en 2.0. Mais aussi l’apparition du module Antibouncing (ABC), qui permet de limiter l’oscillation des derniers bras de la flèche. Mais surtout, c’est la fonction Boom Automatic Opening and Closing qui fait son apparition. Pour les non-anglophones, il s’agit d’une commande d’ouverture et de fermeture automatique de la flèche. De quoi faciliter les interventions de bien des opérateurs. 
Il y a 3 ans et 264 jours

Brésil : Holcim s’en va…

Jan Jenisch est le directeur général d’Holcim. [©Holcim] Holcim a signé un accord avec Companhia Siderúrgica Nacional (CSN) pour la vente de la totalité de ses actifs au Brésil. L’ensemble a été valorisé à 866 M€. Ce désinvestissement du groupe suisse inclut cinq cimenteries, quatre stations de broyage. Ainsi que six exploitations de granulats et dix-neuf centrales de BPE. Ce désengagement permet à l’entreprise d’améliorer sa balance des dépenses. Et de réduire de manière significative son taux d’endettement. Holcim devrait réutiliser une partie de ces fonds pour les investir dans son projet lié à l’acquisition de Firestone.  « Ce désinvestissement est un autre pas dans notre transformation pour devenir le leader mondial des solutions pour la construction innovante et durable, se réjouit Jan Jenisch, directeur général d’Holcim. Cela nous donnera les moyens et la flexibilité pour continuer à investir dans des opportunités de développement. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé un acheteur solide avec CSN, qui va développer le marché brésilien sur le long terme. » Malgré ce désengagement au Brésil, l’Amérique latine reste, pour le groupe, un marché stratégique. Il y a peu, Holcim a investi dans une ligne de clinker additionnelle à Malagueno, en Argentine. Et aussi, dans un nouveau broyeur dans la région du Yucatan, au Mexique. 
Il y a 3 ans et 264 jours

Dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Il y a des films qui marquent leur époque. Malgré un titre somme tout simple, Le bon, la brute et le truand reste une œuvre majeure du western, sublimée par une bande originale d’Ennio Morricone. Ce principe de titre simple est repris pour annoncer le présent dossier “En couverture”. Il permet d’en résumer le contenu en quelques mots et sans surprise. Ainsi, même si la filière béton est aujourd’hui sous le feu de l’actualité environnementale, elle n’a pas attendu l’annonce de la RE 2020 pour entamer sa révolution. Déjà, en 2008, Béton[s] le Magazine éditait un hors-série abordant le sujet et intitulé “Construction durable”.   Entre 1990 et 2015, l’industrie cimentière a réduit son empreinte carbone de 40 % ! Et ambitionne une neutralité à partir de 2050… Pour ce faire, elle agit sur tous les leviers : actions sur les process industriels, utilisations de combustibles alternatifs, lancements de nouveaux ciments, recherches autour des technologies de rupture. Et travaille sur l’aval, c’est-à-dire sur les bétons, sur leurs utilisations et sur leur logistique. Plus qu’une évolution, la filière est en train de vivre ou de faire sa révolution. Mais à pas mesurés, comme le conseille le proverbe italien :“Chi va piano va sano”. Ce qui donne comme équivalent en français : “Qui veut voyager loin ménage sa monture”. Ou, comme l’écrivit Jean de la Fontaine dans le premier vers du « Lièvre et la tortue » : “Rien ne sert de courir, il faut partir à point”.  Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Sommaire du dossier : Industrie cimentière : En route vers la neutralité carboneCérib :« La RE 2020 n’est pas une réglementation figée » Experts solutions bas carbone : Lever les freins normatifs à l’application de la RE 2020Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Yvelines : SBVS rajeunit sa centrale francilienne

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Mise en place du nouveau malaxeur sur la centrale SBVS de Triel-sur-Seine. [©Orbello Baglione] La Société des bétons de la vallée de Seine (SBVS) possède trois sites de production de BPE. A Beuzeville (27), au Grand-Quevilly (76) et à Triel-sur-Seine (78). « Ce maillage nous permet de produire 175 000 m3/an, sur l’Ouest parisien et la Normandie. Et nous ajouterons un nouveau site de production en 2022, explique Franck Bichon, directeur général de SBVS. Nous venons aussi de moderniser notre unité de Triel-sur-Seine. » Conçue par Europ’Equipement, l’installation des Yvelines disposait jusqu’à présent d’un malaxeur de 3 m3 fini. Qui montrait de gros signes de fatigue… Ce dernier a donc été remplacé, courant de l’été, par un nouveau malaxeur, lui aussi, de marque Europ’Equipement et de même capacité.  Lire aussi les autres actualités en région « Un deuxième petit malaxeur devrait rapidement venir compléter l’installation. Nous concevons nos centrales, en les adaptant aux marchés. Classiquement, elles ont un malaxeur de 2,5 m3 pour les bétons courants et de 1,5 m3 pour les bétons spéciaux et le “sous-centrale”. Les petits malaxeurs sont accompagnés de huit cases à granulats, et les plus gros, de cinq cases et de trois silos. Nos installations sont conçues pour être des couteaux suisses, capables de répondre aux plus petits artisans comme aux plus gros chantiers des groupes de BTP les plus importants. » Comme le nouveau centre d’entraînement du Paris-Saint-Germain, en construction à Poissy (78).  Et Franck Bichon, de conclure : « Nous faisons partie du groupe Orbello Baglione, qui dispose de onze sites de production de matériaux et de cinq usines de préfabrication. Cela nous permet de nous insérer dans des chantiers d’envergure ».
Il y a 3 ans et 264 jours

Raymond Camus : Pape de la préfabrication lourde

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Raymond Camus présente à Vienne ses procédés de préfabrication. Il tient entre se mains la photo de la cité Barhen construite pour les houillères du bassin de Lorraine. [©Archives Michel Camus] Après des études au lycée du Havre, Raymond Camus (1911-1980) est élève de l’Ecole centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1933. Sa vie professionnelle débute dans l’entreprise paternelle. Il y aura l’occasion de participer à l’Exposition universelle de 1937. De 1938 à 1942, il est ingénieur aux usines Citroën, chargé de trouver des solutions aux problèmes de logements des ouvriers. Au lendemain de la guerre, alors qu’il a acquis depuis 1942 une solide expérience dans l’entreprise de travaux publics Bancel & Choiset, ses idées se précisent. Mesurant « l’abîme » qui sépare l’industrie automobile du monde du bâtiment, il envisage dès cette époque, d’« adapter à la construction d’immeubles, les principes de la fabrication industrielle, ou en d’autres termes, faire des maisons comme on fabrique des automobiles ». Un brevet intitulé “Procédé de construction” Construction de 948 logements à Sarrebruck, en Allemagne, selon les procédés Camus de préfabrication lourde (de mars à octobre 1963). [©Archives de Forbach] Raymond Camus part alors du constat que la préfabrication par petits éléments en vogue à l’époque est loin de donner les résultats attendus. Il met alors au point un procédé de construction utilisant de grands panneaux porteurs préfabriqués en béton. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le secteur du bâtiment connaît en France un bouleversement sans précédent. Les besoins immenses de la Reconstruction, puis de la construction massive de grands ensembles de logements sont l’occasion de moderniser le secteur. Lorsqu’en juin 1948, l’ingénieur dépose son brevet intitulé “Procédé de construction”, cela va révolutionner la manière de concevoir les bâtiments. Trois avantages essentiels sont mis en avant par l’inventeur. A savoir, la réduction au minimum des joints d’assemblage grâce à la taille importante des éléments. Puis, l’économie d’une ossature édifiée habituellement à l’avance. Et enfin, une fabrication complète en usine garantissant une exécution optimale au point d’incorporer l’ensemble des équipements. Le recours à ce type d’éléments n’est pas une nouveauté, puisque dès 1910 l’état major américain avait employé, pour la construction de ses casernes, de grands panneaux de béton selon le procédé Aiken. Dans l’entre-deux-guerres, on utilise des procédés similaires pour la construction de cités d’habitation, comme au Betondorp, près d’Amsterdam (Dick Greiner, architecte) ou dans le cadre du Neue Frankfurt (Ernst May, architecte), en Allemagne.  L’ilôt N17 du quartier havrais du Perrey Un transport de panneaux Camus, préfabriqués à Marienau (57), passe le poste frontière franco-allemande de la Brême d’Or. [©Archives de Forbach] Un an à peine après le dépôt de la demande de brevet, le procédé Camus reçoit l’agrément provisoire du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) par décision n° 319 du 22 juin 1949. Et la société d’exploitation Raymond Camus & Cie est créée. Quelque 42 brevets seront déposés par Raymond Camus, pour la plupart signés de son seul nom et portant presque tous sur la fabrication ou la manipulation de panneaux préfabriqués à base de béton armé. Dès 1950, des usines sont créées pour la mise en œuvre de ce procédé.  Construction d’un immeuble de la cité des Champs-Barets au Havre (76), grâce au procédé ETM. [©Archives de Centrale Histoire]Immeuble en construction au Havre (76), les ouvriers sont en train de coffrer un poteau d’angle de l’ossature. [©Archives de Centrale Histoire]Chantier du Shape Village, situé à Saint-Germain-en-Laye (78). [©Archives de Centrale Histoire] En 1951, un premier immeuble est bâti au Havre, dans le quartier du Perrey, îlot N17. Plusieurs dizaines de pays mettent en œuvre le système Camus : Allemagne de l’Ouest, Algérie, Autriche, Belgique, Espagne… Mention spéciale pour l’URSS qui produisit sous licence dans 300 usines ! Dans les années 1970 toutefois, la préfabrication lourde connaît un déclin. Mais au total, le système Camus compte, en 1977, plus de 350 000 logements réalisés dans 20 pays différents. Lire aussi : – “Raymond Camus et l’avènement de la préfabrication lourde en France : vers un nouveau paradigme structurel”, Centraliens n° 625, Avril-mai 2013.“La préfabrication lourde en URSS : Concepts techniques et dispositifs architecturaux”,Natalya Solopova, Editions Dom Publishers, 2021. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Savoie : 3 Béton ouvre sa 4e centrale

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La nouvelle centrale MCF de 3 Béton à Saint-Julien-Mont-Denis, en Maurienne. [©3 Béton] Dans l’arc Alpin, pousse un indépendant du béton au comportement de start-up. Emmanuel Garcia, Laurent Morniroli et Patrick Sallemand ont lancé 3 Béton, avec l’ouverture de leur première centrale en avril dernier. Ils achèvent aujourd’hui la construction de la 4e à Saint-Julien-Mont-Denis (73), en Maurienne. « Nous avons un plan précis de ce que nous voulons et de ce que nous ne voulons pas faire, explique Emmanuel Garcia. Nous visons une infrastructure d’une dizaine de centrales d’ici 2023. Des centrales simples et fonctionnelles, puisque nous sommes partisans du Low Tech1. Pour l’exemple, tous nos collaborateurs n’ont pas de mail personnel, nous privilégions les contacts directs, en personne ou par téléphone. »  Lire aussi les autres actualités en région Le bas carbone avant tout Ce qui n’empêche pas l’entreprise d’être à la pointe des questions de bétons bas carbone. « Nous utilisons des granulats recyclés et baissons le plus possible la part de ciment dans nos formulations. Avec l’aide de toutes les additions que nous avons à notre disposition à l’instant T. Sur un chantier en Isère, nous avons baissé de 40 % le CO2/m3. Pour cinq cours de récréations d’écoles de l’agglomération grenobloises, nous avons conçu un système avec un béton drainant sans ciment, en utilisant un liant polymère d’INMS. » Quant à la centrale de la vallée de la Maurienne, elle a été construite et installée par MCF, autour d’un malaxeur planétaire d’une capacité de 2,5 m3, avec doubles sorties. Elle est accompagnée d’une trémie- tampon, d’une trémie à granulats et de cinq silos de 80 t unitaire. Cette centrale travaillera notamment le marché local, et surtout, les chantiers connexes à la construction de la ligne Lyon-Turin. 1Ensemble de technologies et de logiques visant la sobriété énergétique et matérielle, la durabilité forte et la résilience collective.
Il y a 3 ans et 264 jours

Politique QSE : Des décisions qui ont démontré leur efficacité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’atelier de préfabrication avant/après une démarche QSE approfondie. [©Bemaco] Les risques liés aux activités de préfabrication sont classiques : le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, la manutention manuelle, les TMS… La diminution continue de ces risques passe par l’automatisation d’un maximum d’opérations, mais toutes ne peuvent pas l’être, comme les pièces fabriquées sur mesure, les accessoires… qui nécessitent toujours des interventions manuelles.  Les risques potentiels peuvent aussi être importants au niveau des livraisons, lorsque les conditions d’accès et de déchargement ne sont pas optimales. Néanmoins, les opérations de déchargement sur chantier sont réalisées par les grutiers. Ce qui diminue les risques au niveau des chauffeurs, dont l’intervention se limite à retirer les sangles et à d’éventuelles situations de co-activité. Les interventions sur chantier impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles. Ces chantiers nécessitent un personnel aguerri au montage d’éléments préfabriqués et qui savent évoluer en permanence avec les grutiers, dont le rôle est ici prépondérant. En 2021, le système de management “Santé et Sécurité au travail” de Bemaco a été référencé selon le référentiel ISO 45001. « Cette certification confirme l’engagement de la direction et de l’ensemble du personnel dans la prévention des risques et de l’amélioration des conditions de travail », précise Marie De Salvador, responsable QSE. En quatre ans, Bemaco aura investi près de 100 000 € en formations (management, Caces, pont roulant, sauveteur-secouriste du travail ou SST…) par le biais du centre de formation du CFA Urano, à Warcq. La prévention  Chaque opérateur dispose d’un package d’EPI adapté à son poste de travail. [©Bemaco] Bemaco a mis en place un processus d’accueil très strict. Tout nouvel embauché est d’abord orienté vers un test en sécurité informatisé, suivi d’une évaluation. Si celui-ci est concluant, le service Qualité Sécurité Environnement (QSE) poursuit avec un accueil sécurité complet. Le tout dure environ une demi-journée. S’en suit une description du futur poste de travail par un chef d’équipe. Les nouveaux entrants sur chantier suivent aussi une évaluation de leur formation Caces “nacelle”. Le personnel arrivant reçoit son package d’EPI, adapté aux spécificités de chaque poste de travail. « Nous allons souvent plus loin que ce que nous impose la réglementation,indique Marie De Salvador. Par exemple, nous avons développé et adopté l’usage de gilets de protection, pour les collaborateurs qui sont affectés aux postes les plus contraignants. Nous avons doté notre personnel de talkies-walkies, afin de faciliter la communication dans nos ateliers et sur nos chantiers. » Toutes ces actions ont porté leurs fruits, puisqu’en 4 ans, les taux de fréquence d’accident ont été divisés par 3. La très grande majorité des arrêts de travail concernaient des blessures légères, mais leur taux élevé nécessitait d’analyser les causes et d’en déduire les actions à mener. La mise en place d’un véritable service QSE, composé de 3 personnes, a permis d’aller plus loin, en termes de méthodologies, d’ergonomie, de réduction des TMS et de diminution globale des risques. De plus, ces études ont abouti à limiter l’usage des outillages à main, causes de petites blessures, dès lors que cela est possible, voire à faire évoluer les process pour éviter leur usage. On peut aussi citer “la chasse” aux échelles, abusivement utilisées pour des interventions courtes, pour les remplacer par des gazelles.  L’entreprise aura ainsi investi dans l’amélioration des postes de travail, le renforcement des contrôles du port des EPI, des formations pour les encadrants, des moyens digitaux, par exemple l’utilisation des tablettes pour le suivi des chantiers au niveau QSE… La préfabrication Essais d’un exosquelette. Malgré les imperfections d’un prototype, les espoirs dans ce type de matériels restent importants. [©Bemaco] Les dirigeants de Bemaco s’emploient à réduire, voire à supprimer la plupart des risques liés aux activités de préfabrication, comme le port de charges lourdes, les risques d’écrasement, les manutentions manuelles… Sans surprise, la diminution continue de ces risques passe par l’automatisation et l’évolution des différents process. L’entreprise travaille en permanence à l’amélioration des postes de travail, par des collaborations permanentes avec la Carsat, l’OPPBTP, la médecine du travail…  A titre d’exemple, une expérimentation a récemment été engagée avec Comau et Hilti, qui ont réalisé un exosquelette destiné à améliorer les conditions de travail des opérateurs affectés à la fabrication. Dans un premier temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances, les opérateurs estimant le matériel trop encombrant. Ils sont maintenant en attente d’un prototype réalisé par Hilti, destiné aux interventions sur les coffrages, les éléments fabriqués à plat… Tout ce qui impose de se pencher de façon répétitive et de multiplier les manutentions manuelles. La gestion du bruit est aussi une problématique récurrente. Bemaco réalise à intervalles réguliers des commandes de bouchons moulés, afin que la protection auditive du personnel soit en permanence optimisée. Et les opérateurs qui supportent mal ce type de protections continuent à porter des casques anti-bruits. Même automatisées, les différentes manutentions peuvent générer des risques : écrasement par chute de charges, mauvais élingage, manipulations inadaptées des ponts roulants… Les Caces “pontier”, officialisés depuis 2020, ont permis d’optimiser la formation d’une quarantaine d’opérateurs. Enfin, la mise en place d’une démarche participative dans les ateliers, avec l’intégration de la méthode des 5S et la création de plusieurs groupes de travail dédiés à la sécurité, a facilité l’amélioration les conditions de travail. En plaçant le personnel au cœur de ces démarches, cela a permis de mettre en place une culture forte en matière de sécurité. Le transport et les chantiers Les séances d’échauffement ont prouvé leur intérêt, entre autres vis-à-vis de la réduction des pathologies d’origine musculaire. [©Bemaco] Une flotte de 150 camions assure les livraisons sur tous les chantiers. Hormis les risques routiers traditionnels qui imposent des sensibilisations régulières et interactives (téléphone, alcool, addictions diverses, respect des limitations de vitesse), les dangers se situent au niveau des chargements et déchargements. Et concernent souvent les mains et les pieds. Toutefois, dans les faits, ils sont très réduits pour les chauffeurs, car ce sont des pontiers qui effectuent les opérations les plus délicates. En ce qui concerne le site de production, les quais de chargement sont équipés de passerelles à niveau. Ce qui aide à réduire les manutentions manuelles, ainsi que les problématiques qui y sont liées. Il faut ajouter les contraintes de chantiers. Les chemins de circulation sont parfois mal revêtus et l’état de la plate-forme peut être dégradé en raison des conditions climatiques. Ce qui pose problème vis-à-vis de l’utilisation des nacelles. Les compagnons y sont par conséquent très sensibilisés. Bemaco pratique en permanence, sur ces sujets comme sur d’autres, la remontée d’informations. Ceci permet de faire profiter des expériences, bonnes ou mauvaises, aux autres équipes. Et de proposer les éventuelles améliorations nécessaires. La mise en œuvre sur chantier est assurée par les équipes de pose. Ces interventions, assez répétitives, impliquent un travail permanent en hauteur à partir de nacelles, du levage de charges, ainsi que la manipulation de pièces plus ou moins lourdes. « Nous ne recrutons que des grutiers expérimentés», insiste Marie De Salvador. En effet, les éléments à décharger, à manutentionner et à positionner pèsent de 5 à 30 t en moyenne. Ce qui implique une expérience importante de ce type de travaux. Gérard Guérit Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Gironde : Bas carbone pour murs anti-bruits

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les murs anti-bruits de Talence ont été conçus à base de ciment bas carbone. [©Capremib/Lycom] Dans le cadre du programme de résorption des “Points Noirs Bruits” sur l’agglomération bordelaise, la SNCF Réseau a choisi des écrans de protection phonique bas carbone sur la commune de Talence. Les travaux consistaient à créer un mur anti-bruits de 135 m de long sur 2,75 m de haut. Ceci, entre la voie ferrée et la rue Fernand Izer, au cœur de la ville de Talence. Une solution bas carbone mise en œuvre L’industriel du béton  Capremib, a proposé sa solution de béton de bois “décarboné”, réalisé à l’aide d’un ciment alternatif nouvelle génération, fourni par Hoffmann Cement. Qui permet de réduire de manière importante l’empreinte carbone de la matrice. Le ciment dit “décarboné” est fabriqué sans cuisson, à partir de matériaux de réutilisation de la sidérurgie (laitier, argile, gypse), ce qui divise par 5 au maximum son impact carbone. Lire aussi les autres actualités en région Les écrans acoustiques bois/béton décarboné offrent une réponse optimale au regard de la politique environnementale de la SNCF et de la recherche de solutions durables de l’entreprise BTPS Atlantique, en charge des travaux. Pour le chantier, cela a permis la réduction du CO² de – 71 % par rapport à un béton classique. Le gain CO²/m²  écran est de – 34,5 kg/m². L’économie globale de CO2 sur le projet est de – 11,69 t. Pour améliorer son insertion dans ce quartier urbanisé, la partie structurelle du mur, côté riverain, bénéficie d’un traitement décoratif bi-colore. Agrémenté par des plantations qui seront installées le long du trottoir, afin d’offrir un environnement végétalisé. Du côté voie ferrée, les panneaux sont constitués d’un béton de bois en rainuré.
Il y a 3 ans et 264 jours

Fischer France célèbre ses 60 ans d’innovation

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Siège de Fischer France, situé à Strasbourg. [©Fischer] Fischer France souffle ses 60 bougies. Originaire d’Allemagne, la société s’est implantée en 1961 à Strasbourg. Grâce à l’étendue de sa gamme et de ses technologies de pointe, elle s’est affirmée comme une filiale spécialisée dans les systèmes de fixation. Sa renommée lui a forgé une solide réputation dans les techniques de construction. Jean-Marc Berg, directeur de Fischer France depuis 2018, se concentre sur la qualité des services proposés, sans oublier la R&D.  Lire aussi : Fischer : Pour des perçages sans poussières et des ancrages sûrs Fischer : une société d’innovation Fischer est devenu un acteur incontournable du monde de la construction grâce à sa capacité à innover. Depuis la création de la marque, de nombreuses solutions ont vu le jour. Parmi ces produits, la création de la première cheville à expansion en 1956. Par la suite, de nouvelles générations de chevilles en nylon sont apparues dès 2000. Celles-ci se sont transformées, 16 années plus tard, en cheville nylon bi-matières Duopower. Par ailleurs, Fischer dispose d’un large savoir-faire pour répondre aux besoins des professionnels et des particuliers des différents corps de métier. L’industriel s’est donc intéressé à la visserie ou la protection incendie des accessoires de terrasse. De plus, Fischer France a contribué à la construction de grands ouvrages. Certains chantiers d’envergure comme la Grande Arche de la Défense, le pont de Normandie ou le Grand Paris Express ne sont que quelques exemples de la présence de l’industriel dans la construction.
Il y a 3 ans et 264 jours

Husqvarna : Une série de nouveautés

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Cette année, Husqvarna lance plusieurs nouveautés, dont la découpeuse portative K 7000 ring. [©Husqvarna] En termes de nouveautés, Husqvarna n’est pas en reste cette année. Après avoir boosté ses services, l’industriel lance plusieurs produits. Les carotteuses béton DM 400 et DM 430 ont bénéficié de grosses évolutions. Elles disposent désormais d’une boîte à trois vitesses, permettant de régler facilement les tours/mn pour les plages de diamètre : 55 mm à 350 mm pour le DM 400 et 100 mm à 450 mm pour le DM 430. Elles intègrent le nouveau système de connectivité embarquée Husqvarna Fleet Service. Ce dernier améliore la gestion de la maintenance des appareils, en collectant des informations de type : temps d’utilisation, suivi entretien…  Husqvarna lance aussi la nouvelle version de la découpeuse portative à couronne de la gamme Prime, la K 7000 ring. Disponible en versions 350 mm et 425 mm, l’équipement offre jusqu’à 325 mm de profondeur de coupe. Enfin, l’industriel innove dans le domaine de la poussière avec les solutions Husqvarna S 11, A 1000 et A 2000. La première est un aspirateur anti-poussières et anti-boues. Ce dernier est équipé de filtres Hepa1et intègre un nettoyage automatique du filtre. De son côté, le A 1000 est testé et certifié pour un usage en tant que machine à air négative et épurateur d’air. Doté de filtre Hepa 13, capturant 99,99 % des particules de poussière d’une taille supérieure à 0,3 µm, l’épurateur d’air est recommandé en complément d’une aspiration à la source. Il en va de même pour le A 2000 qui a pour différence un débit d’air de 2 000 m3/h (le A 1000 enregistre 1 000 m3/h). Sur Artibat : Hall 1 – Stand E11 1Acronyme de “high-efficiency particulate air signifiant” que l’on peut traduire par “filtre à air à haute efficacité”.  Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Heco-Schrauben : Une vis pour tous les climats

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La marque allemande Heco-Schrauben a fait évoluer sa Multi-Monti-Plus vers des solutions en acier inoxydable.[©Heco] Le fabricant de vis Heco fête le 25eanniversaire de la vis d’ancrage Multi-Monti-Plus. Et profite de l’occasion pour élargir sa gamme, avec la version en acier inoxydable. Avec à ce nouveau modèle, ce système de fixations offre un produit qui est en mesure de résister aux conditions climatiques particulièrement difficiles. Il vient par ailleurs compléter la gamme de vis d’ancrage disposant déjà d’homologations pour le béton fissuré ou non fissuré. « La nouvelle Multi-Monti-Plus en acier inoxydable A4 se révèle être une solution sûre, que ce soit pour la fixation de balustrades, d’étais, de stores-bannes, de systèmes de panneaux solaires ou de conduits de cheminées extérieurs », précise Frank Hofer, chef de produits chez Heco-Schrauben. La vis est aussi disponible en acier inoxydable HCR. Elle est conçue pour les infrastructures de transport et, en particulier, pour les utilisations en constructions de tunnels.  Sur Artibat : Hall 1A – Stand D16 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Eqiom : Une démarche responsable

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Avec Eqiom R, l’industriel bétonnier, cimentier et carrier met en lumière sa démarche environnementale. [©Eqiom] Eqiom compte bien montrer ses efforts en termes d’impact environnemental. L’industriel présentera sa démarche Eqiom R. « Elle apporte plus de visibilité sur nos actions pour la construction durable et plus de compréhension pour nos clients », explique Christian Pimpie, responsable marketing et construction durable chez Eqiom. En effet, la démarche a été imaginée comme une véritable boîte à outils. Cette dernière comprend non seulement un référentiel bas carbone, mais aussi des solutions concrètes pour la construction. Ainsi, Eqiom propose quatre classes de bétons. Les bétons classiques se rangent dans la catégorie C. Tandis que la B fait référence aux matériaux bénéficiant d’une réduction de – 20 % à – 35 % de CO2. La A vise les bétons entre – 35 % et – 50 % de CO2et enfin, A+ ceux offrant une réduction supérieure à – 50 %.  A l’occasion d’Artibat, l’industriel mettra aussi en avant ses solutions de gestion des déchets à travers sa filiale Sapphire. L’entité traite et valorise les déchets pour les réincorporer dans le process de fabrication des cimenteries. Sapphire dispose d’un réseau de 3 cimenteries en France : Héming (57), Lumbres (62) et Rochefort-sur-Nenon (39), valorisant plus de 350 000 t/an de déchets.  Sur Artibat : Hall 10A – Stand D47 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Mecbo : Pompe des villes et pompe des champs

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Signée Mecbo, la nouvelle pompe automotrice compacte urbaine Aut Z-22 arrive sur le marché européen. [©Mecbo] Avec avoir lancé l’Aut 25 RZ au printemps dernier, Mecbo poursuit son programme de renouvellement de ses petites pompes à béton automotrices. Ainsi, l’industriel italien met aujourd’hui sur le marché son Aut Z-22. Cette machine vient remplacer une 20 m de caractéristique similaire. « C’est l’utilisation de nouveaux aciers qui nous a permet d’offrir une longueur de flèche plus importante de 2 m, tout en restant sur un porteur 4 x 2, d’un PTAC inférieur à 19 t », souligne Antonio Agostinho, président de Mecbo.  La nouvelle Aut Z-22 s’inscrit dans la gamme des City Pump de la marque. Ces machines sont reconnaissables au graphisme intégré sur l’arrière de leur carrosserie : le dessin stylisé de plusieurs villes d’Europe, en fonction du pays de destination des machines. Pour la France, la ville est Paris, pour l’Italie, Rome, ou Londres, pour le Royaume-Uni. « Ce choix graphique rappelle le côté urbain de cette gamme de pompes. » Le groupe de pompage Pulsar 6, type P6.80/22, d’une capacité de 80 m3/h, équipe en standard l’Aut Z-22. Il est associé à une tuyauterie de 125 mm de diamètre. « Mais le montage de tuyaux en 100 mm de diamètre est possible sur demande », reprend Antonio Agostinho. De même que l’intégration d’un groupe de pompage plus puissant, jusqu’à 120/150 m3/h.  L’allègement des flèches, grâce à l’emploi de nouveaux aciers à haute limite élastique, ne concerne pas seulement les pompes compactes urbaines. Mecbo annonce la mise en production de nouvelles versions de ses pompes à flèche de 38 m et de 51 m. Des machines à découvrir très prochainement en France… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Eva Jospin : La vie rêvée des folies et des nymphées

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. L’œuvre d’Eva Jospin Capriccio est une structure arborescente, incluant une assise en base, ornementée par l’artiste. [©Camille Lemonnier] Jospin (née en 1975) décline les formes de forêts présentées en hauts-reliefs. Ses paysages ne sont pas tant figuratifs qu’ils sont mentaux, représentant un long travail d’assemblage de carton. « Dès que j’ai commencé le travail sur les forêts, j’ai eu envie de travailler sur les grottes », précise l’artiste-plasticienne. Lorsqu’elle part en résidence à la Villa Médicis, à Rome, elle y étudie les grottes de la Renaissance italienne. Elle s’en inspire désormais pour ses folies de béton.  Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. Elle utilise le béton moulé, pour réaliser une œuvre à la fois poétique et monumentale. Foliefait référence aux folies et aux “fabriques de jardin”, en référence aux constructions décoratives imaginées dès la Renaissance et jusqu’au XVIIIesiècle. Dont la fonction principale était de ponctuer la flânerie du promeneur et de définir un point de vue pittoresque. Ainsi, elle a fait le choix de combiner des panneaux moulés en atelier sur ses prototypes en carton, avec un dôme en béton projeté.  Le béton dès 2018 Visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie à Versailles. Pour cet élément, la structure interne est réalisée par des voussoirs structurels imprimés en 3D et assemblés. Conception 3D : XtreeE – Ingénierie : Freyssinet – Bétons imprimés : LafargeHolcim – Mise en œuvre : Freyssinet – Poids : 560 kg [©Camille Lemonnier]Le béton intéresse l’artiste, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » [©Raphael Lugassy]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Son aventure avec le béton commence en 2018. A Chaumont-sur-Loire, dans le Loir-et-Cher, Eva Jospin s’éloigne, pour la première fois, de son matériau de prédilection, le carton. [©Laure Vasconi]Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphée dans un belvédère. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. [©Didier Olivre] Puis, en 2019, elle propose au Domaine de Trévarez, dans le Finistère, de réaliser une fontaine pérenne Nymphéedans un belvédère. Elle y adapte les principes de construction pour poursuivre l’aménagement du nymphée inachevé conçu il y a plus d’un siècle par James de Kerjégu, le commanditaire de Trévarez. Ceci, en y apportant son regard d’artiste contemporaine. Eva Jospin part du principe d’un soubassement constitué de cinq panneaux en béton et recouvert d’une voûte sculptée dans le béton mou, qu’un rocailleur l’a aidée à réaliser. Elle mixe ici des techniques d’aujourd’hui à un travail très ancien qu’est le rocaillage. Technique déjà utilisée depuis l’antiquité romaine, puisque dans les nymphées romains, il y avait déjà ces espèces de pâtes de ciment, avec des incrustations de coquillages et de pierres, de stalactites, de calcaire.  Trois autres projets En 2020, situés à l’orée du parc boisé de Vilgénis à Massy, en Essonne, les logements commandés par le promoteur Emerige à Brisac Gonzales architectes offre une forme d’habitats atypique reliant ville et bois. La nature est au cœur du projet. Au centre, règne une impression de microcosme dans le grand jardin planté en pleine terre. Ici, Eva Jospin a réalisé la matrice de façade, une œuvre inspirée par la nature qui habille l’ensemble des ouvrages en béton du socle et des étages. Eva Jospin est connue pour ses hauts-reliefs en carton représentant des forêts. [©Mark Blower]L’œuvre Capriccio de l’artiste en forme d’arbre est visible dans le jardin de l’hôtel de la Chancellerie, à Versailles. [© Camille Lemonnier]La base de l’arbre en béton réalisé par XtreeE permet aux visiteurs de s’asseoir. [©Camille Lemonnier]Détail de la sculpture en béton d’Eva Jospin. [©Camille Lemonnier] La fontaine de Nymphée, située dans le Domaine de Trévarez dans le Finistère. [©Didier Olivre] La matrice de façade, inspirée par la nature et habille l’ensemble des ouvrages en béton, à Massy en Essonne. [©Mark Blower] « Ces trois réalisations m’ont familiarisée avec le béton. J’ai trois autres projets mettant en scène ce matériau. Toujours avec le promoteur Emerige et l’architecte Franklin Azzi une sculpture monumentale, à Pantin,dans un hall d’entrée. Mais aussi, dans un immeuble à Bagneux réalisé par Lambert Lenack urbanistes pour les façades du bâtiment, un bas-relief en béton matricé. Et enfin, une sculpture en béton et en bronze en extérieur pour la nouvelle gare du Kremlin Bicêtre dans le cadre du Grand Paris. Ce sera un mélange de béton moulé et matricé de 7 m de haut. » Le béton l’intéresse, car à travers le moulage, il restitue la matière carton. « Le béton a une beauté en soi. Cela m’a permis de faire des œuvres en extérieur. J’adore sa plasticité. » Galerie Suzanne Tarasieve7, rue Pastourelle, 75003, Paris, tél : 01 42 71 76 54. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Seine-Maritime : Pour des bases-vie bien propres

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les employé(e)s du BTP ont le même droit à l’hygiène que les autres travailleurs… [©Bases Clean] Née dans les Hauts-de-France début 2020, Bases Clean (groupe Enygea) se déploie aujourd’hui en Normandie et implante son siège régional à Lillebonne. La mission de Bases Clean ? Changer les habitudes de nettoyage des équipements sanitaires et des lieux de vie sur les chantiers.  « Cette première année d’activité nous a permis de structurer notre prestation de services, au plus près des besoins des sociétés de chantiers, indique Jean-Pierre Afonso, directeur de Bases Clean. Les conducteurs de travaux, les coordinateurs SPS ou encore les responsables QHSE nous ont réservé des accueils chaleureux, car nous apportons une réponse sécurisante et maîtrisée à leur préoccupation d’hygiène pour leurs compagnons. La satisfaction étant au rendez-vous. Un de nos clients nous a même demandé de le suivre en Normandie. Nous avons vu là l’opportunité d’accélérer notre développement, par. Ceci, dans une région pleine d’opportunités dans notre secteur. » Lire aussi les autres actualités en région  Dans le cadre de cette implantation, Bases Clean cherche activement à recruter des agents d’entretiens polyvalents pour intervenir sur les chantiers et procéder à la désinfection des lieux de vie des compagnons.  « Les employé(e)s du BTP ont le même droit à l’hygiène que les autres travailleurs. Le droit à la propreté, c’est le droit à la désinfection. Ce sujet est très important en temps de crise sanitaire, mais il faudra préserver cette vision au-delà » conclut Jean-Pierre Afonso. Bases Clean vient renforcer l’expertise des chantiers développée par WC Loc, entreprise sœur du groupe Enygea, afin d’allier installation et nettoyage des roulottes sanitaires.
Il y a 3 ans et 264 jours

Edilteco : De plus en plus légère

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La chape légère XXs d’Edilteco permet de traiter les rénovations où le poids de la structure est un enjeu. [©Edilteco] Edilteco s’appuie depuis quelques mois, sur La chape légère XXs. Cette dernière est prête à l’emploi et compatible avec tous les revêtements de sol. Fibrée, elle permet d’améliorer l’affaiblissement acoustique des sols, tout en ne les surchargeant pas. En effet, comparée à une chape traditionnelle, elle est 50 % plus légère. Elle doit sa légèreté à la présence de billes de polystyrène vierge expansé et enrobées de l’adjuvant EIA (diamètre 2 – 3 mm). De plus, elle admet une épaisseur d’application minimale de 1 cm (en pose adhérente sur béton). Sa simplicité d’utilisation et son faible poids, lui permettent d’être utilisée pour des chapes adhérentes ou désolidarisées. Mais aussi pour des rattrapages de niveaux, des formes de pentes et pour la mise à niveau des planchers.  Côté isolation phonique, ses performances en matière d’affaiblissement acoustique (17 dB en épaisseur 5 cm) permettent une absorption efficace des bruits de chocs (talons, chute d’objets, déplacement de mobiliers…). Sur Artibat : Hall 10A – Stand D52 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Morbihan : Une toupie et une grue couplées

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La nouvelle toupie du groupe Charier avec sa grue intégrée. [©Kertrucks] Au large du Morbihan, Belle-Ile-en-Mer est un petit avant-goût du paradis. Des champs et quatre communes sur 85 km2. Lorsqu’il faut y faire circuler une toupie ou accéder aux chantiers, le paradis peut rapidement se transformer en enfer. Pour faire face à cela, le groupe Charier qui intervient sur l’île a fait l’acquisition d’une toupie Imer LT 3.7H de 4 m3 sur un porteur 4×4. Avec une petite originalité, une grue Yam, entre la cabine et la toupie. En location longue durée, elle est la propriété de Kertrucks Location et Services. Lire aussi les autres actualités en région « Nous avions déjà une toupie de ce type en fonctionnement, mais après 25 ans dans ce climat océanique, il fallait la remplacer,explique Bruno Baerst, responsable matériel du groupe Charier. La taille de la toupie permet de circuler plus facilement sur les petites routes de l’île. Et d’accéder à des chantiers pas toujours simples de circulation. » Le carrossier Blancher s’est, lui, chargé de l’implantation de la grue. Lorsqu’elle est équipée d’un skiff, cette dernière permet de venir livrer le béton sur des points difficiles d’accès. « Avec cette configuration, nous pouvons nous attaquer à des chantiers de l’impossible. Nous ne sommes pas dépendants d’autres machines ou entreprises. Nous livrons le béton là où il y a un besoin. La toupie n’a pas une grosse capacité, mais elle complète notre dispositif avec son faible empâtement. » De quoi redonner le goût du paradis aux chauffeurs de Belle-Ile-en-Mer.
Il y a 3 ans et 264 jours

Côtes-d’Armor : Une pièce supplémentaire préfabriquée sur mesure

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Titan Préfa a adapté la conception de shelters préfabriqués sur mesure en fonction des besoins des clients. [©Titan Préfa] Avec le confinement et la crise sanitaire, les habitudes de travail et de loisirs des Français ont évolué. Télétravail et activités à domicile se sont multipliés. Un constat qui a fait germer, dans la tête de Vincent Avé, gérant de Titan Préfa, l’idée d’adapter ses shelters préfabriqués sur mesure à ces nouveaux besoins. « Nous proposons la livraison d’un studio de jardin, d’une chambre d’hôte ou d’un bureau de 20 m2, déjà équipé. Ce dernier est préfabriqué et équipé par nos soins. Nous pouvons y ajouter , par exemple, une pergola bio-climatique et un jacuzzi. »  Titan Préfa adapte la conception du local préfabriqué de ces shelters préfabriqués sur mesure en fonction des besoins des clients. Et réalise ensuite le second œuvre et la pose des équipements. Au final, le nouveau local est posé avec une grue directement sur place. « Nous avons juste besoin d’un terrain stabilisé. Un lit de sable est en général suffisant. Il faut ensuite réaliser les raccordements d’eau, d’électricité et d’eaux usées. »  Lire aussi les autres actualités en région Un premier local a été livré à Paimpol, face à la mer, en tant comme complément d’une chambre d’hôte. « C’est un concept que nous lançons et qui se démarque notamment d’un point de vue thermique, le béton apportant une meilleure inertie que d’autres matériaux. Mais une partie de l’histoire reste à écrire, nous réalisons des pièces préfabriquées sur mesure. De plus, nous adaptons notre savoir-faire à ce concept, et aux besoins des clients. » Une commercialisation est prévue pour début 2022, d’abord en région Bretagne.
Il y a 3 ans et 264 jours

Diam Industries : Carottage et sciage

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Diam Industries s’appuie sur la table de sciage Egoplus. [©Diam Industries] Diam Industries propose la PLD182.1, une carotteuse portative à eau et à sec, allant jusqu’à un diamètre de 182 mm. Elle bénéficie d’un démarrage progressif, et d’une protection thermique et électronique de surcharge. Et d’un moteur puissant de 2 300 W, avec une longue durée de charge. Ainsi que de trois vitesses à embrayage à bain d’huile. Elle est aussi dotée d’une lubrification optimale dans toutes les positions d’utilisation. Permettant un rapport vitesse/couple optimisé et réglable pour tous les diamètres. Dans le même temps, l’entreprise propose la table de sciage Egoplus, machine destinée aux utilisations classiques de pavage et dallage de petit format : découpes de brique, pierre, bloc de béton, granit, pierre naturelle. Elle dispose d’une profondeur de coupe réglable, une tête de coupe inclinable jusqu’à 45°, et d’un moteur électrique d’une capacité 230 V – 2 200 W. Sur Artibat : Hall 11 – Stand A29 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Loire-Atlantique : Démarche RSE au top

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les entreprises de Loire-Atlantique veulent davantage s’engager dans la démarche RSE. [©DR] A la suite du premier confinement en mars 2020, sous l’impulsion des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), de la section Vignoble/Vallée de Clisson FFB 44 et de Constructys, une démarche RSE collective a été engagée avec 12 entreprises. L’élément catalyseur de ce projet : la volonté de travailler autrement, en tenant compte des préoccupations environnementales, sociales, territoriales et de gouvernance. Ces entreprises ont bénéficié d’un accompagnement par les cabinets Vertuel et Terra21.  Sous forme de prestations individualisées, un diagnostic a permis d’évaluer la maturité RSE de chaque entreprise, notamment en lien, selon cinq critères : gouvernance, environnement, social, activités économiques responsables et implication locale. A l’issue de ce diagnostic, les consultants ont remis un rapport comprenant les bonnes pratiques constatées et des préconisations d’action pour atteindre les objectifs RSE que l’entreprise se fixe.  Lire aussi les autres actualités en région Dernière étape de la démarche, l’accompagnement individuel. Qui consiste à mettre en œuvre le plan d’actions selon les axes priorisés, pouvant aller jusqu’à la certification et autour de séances collectives à la Fédération française (FFB) du bâtiment de Loire-Atlantique. Ces séances collectives seront animées par Cécile Vacher et Hervé Fournier du cabinet Vertuel, et co-animées par les experts FFB pour aborder des pratiques métiers. D’abord, protéger l’environnement sur les chantiers, les sites, les territoires. Puis, mobiliser le sens au travail et s’ouvrir à l’inclusion sociale. Et enfin, impliquer la chaîne de valeur pour des activités plus responsables  et éco-conçues.
Il y a 3 ans et 264 jours

Juridique/Loi Elan : seuils, critères et mise en œuvre de la RE 2020

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La RE 2020 s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2022 et concernera aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. [©ACPresse] La loi pour l’Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (loi Elan) n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 a créé la réglementation environnementale RE 2020. Pour la filière de la construction, il s’agit d’une approche bien plus exigeante que la réglementation thermique RT 2012… D’une manière concrète, tous les bâtiments construits vont devoir produire de l’énergie, dans une quantité a minima égale à celle consommée (dépense énergétique de 0 kWh/m2/an). L’application de la RE 2020 ayant été reportée, cette nouvelle réglementation concernera in fine les permis de construire déposés à partir du 1erjanvier 2022. C’est-à-dire aussi bien les constructions neuves que les ajouts de parties neuves sur des ouvrages déjà existants. La RE 2020 se fonde sur deux mécanismes principaux : l’analyse de cycle de vie dynamique (I) et la mise en place de seuils maximaux d’émission de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie (II).  I – Analyse de cycle de vie dynamique et intégration des degrés-heures A – Analyse du cycle de vie dynamique La RE 2020 introduit le calcul de l’analyse du cycle de vie dynamique1, qui additionne les impacts carbone estimés de tous les matériaux et équipements utilisés dans un bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées au chantier lui-même sont aussi prises en compte dans le calcul (engins de chantier comme bases de vie). Il s’agit donc d’une forte incitation à utiliser des matériaux, techniques et équipements alternatifs. Mais aussi à préférer les industriels engagés dans la décarbonation de leurs processus, à recourir à des matériaux géo-sourcés (qui nécessitent peu d’étapes de transformation et bénéficient d’un fort taux de réemploi ou de recyclage), et d’innover par la mixité des matériaux. B – Seuil maximal de degrés-heures Afin de prendre en compte les effets du changement climatique, un indicateur de confort d’été exprimé en degrés-heures (DH)2doit de plus être calculé lors de la conception du bâtiment. La RE 2020 fixe une fourchette de 350 à 1 250 DH, sous peine de pénalités de calcul de la performance énergétique du bâtiment. Les solutions de climatisation passive sont ainsi fortement encouragées.  II – Création de seuils maximaux pour les constructions A – Seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre et réduction du Bbio Par rapport aux exigences de la RT 2012, le seuil maximal pour le besoin bioclimatique des logements est abaissé de 30 %. Néanmoins, le seuil de Bbio n’est abaissé que de 20 % pour les maisons d’une surface inférieure ou égale à 70 m2. Et pour les logements collectifs dont la surface totale est inférieure ou égale à 500 m2. Un seuil maximal d’émission de gaz à effet de serre est aussi fixé. Pour les maisons individuelles, il est limité à 4 kgCO2/m2/an et exclut ainsi les systèmes exclusivement au gaz. Pour les logements collectifs, il ne doit pas dépasser 14 kgCO2/an/m2dès 2022, puis à 6,5 kgCO2/m2/an dès 2025. B- Seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable Par ailleurs, la RE 2020 systématise le recours à la chaleur renouvelable par la mise en place d’un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. L’idée est d’empêcher un retour massif du radiateur électrique au plus fort de l’hiver. Ainsi, ce seuil est de 55 kWhep/m2/an dans le logement résidentiel individuel, et de 70 kWhep/m2/an en collectif. Le cas des réseaux de chaleur fait néanmoins l’objet d’un régime particulier, afin de leur donner le temps de réaliser les investissements nécessaires à leur décarbonation. Ainsi, pour les logements collectifs chauffés via un réseau de chaleur existant, le seuil est abaissé à 8 kgCO2/an/m2 à compter de 2025, puis à 6,5 kgCO2/an/m2à partir de 2028. Pierre LacoinAvocat à la CourCabinet 1792 Avocats 1Label E+C–avec pondération des matériaux en fonction de l’année réelle d’émission des gaz (coefficient variant de 1 pour l’année de livraison à 0,59 pour la 50eannée postérieure). 2Nombre d’heures par an durant lesquelles le bâtiment dépasse le seuil de 28 °C le jour et 26 °C la nuit, multiplié par la différence entre la température simulée et l’écart avec la limite de 28 °C ou 26 °C.  Retrouvez aussi le dossier sur le bas carbone et la RE 2020 dans Béton[s] le Magazine n°96 Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Ciments Calcia : Tourné vers le bas carbone

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. VisionAir se retrouve désormais sur les sacs de ciments bas carbone de Ciments Calcia. [©Ciments Calcia] Pour Ciments Calcia, la réduction de l’empreinte carbone de ses activités et de ses produits est une stratégie sur le long terme. En effet, pour répondre aux futures réglementations environnementales, mais aussi à l’urgence climatique, l’industriel s’engage à travers une politique de groupe (HeidelbergCement) sur la neutralité carbone du béton d’ici 2050. Ainsi, Artibat sera l’occasion pour le cimentier de mettre en lumière sa nouvelle démarche VisionAir. L’industriel propose quatre nouvelles solutions plus ou moins carbonées – jusqu’à – 40 % de CO2. Le ciment pour béton Baticia est destiné à tous les usages du bâtiment, tandis que le Forcia s’adapte aux milieux agressifs. De son côté, le ciment Flexia sert à la formulation de mortiers de montage avec air entraîné. Enfin, le Poncia est un mortier de montage à base de pierre ponce. Il s’utilise pour les blocs béton et brique. Selon Ciments Calcia, il permet ainsi de supprimer la quasi-totalité des ponts thermiques.  Pour rester cohérent avec la démarche VisionAir, les emballages de ces produits sont en papier kraft. Ces derniers sont sans traitement de blanchiment, ils bénéficient d’encre à eau avec des pigments de grade alimentaire et des colles à base d’amidon. Enfin, toujours à travers VisionAir, Ciments Calcia propose des solutions pour BPE avec diverses applications (fondations, voiles, planchers…) et pour les préfabricants (précontraint, démoulage immédiat et différé…). Sur Artibat : Hall 10A – Stand E41 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Blastrac : Deux nouvelles surfaceuses à trois têtes plus compactes

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les BMG-444 et BMG-444SC sont dotées, comme toutes les surfaceuses à trois têtes signées Blastrac, d’une courroie souple et élastique. [©Blastrac] Blastrac lance deux nouvelles surfaceuses à trois têtes. Les BMG-444 et BMG-444SC sont les plus petites machines dans cette gamme. D’autant plus qu’elles peuvent être pliées ou démontées en trois parties distinctes pour faciliter leur transport. Petite variation du côté de la BMG-444SC qui dispose d’un variateur de vitesse. L’opérateur peut ainsi régler sa machine de 300 à 720 tr/mn.  Les deux nouvelles surfaceuses à trois têtes sont livrées avec trois panneaux d’adaptation Slidemag. Ces derniers peuvent être équipés et remplacés de tous types d’ailettes. Les BMG-444 et BMG-444SC sont dotées, comme toutes les surfaceuses à trois têtes signées Blastrac, d’une courroie souple et élastique. Une façon de s’adapter à une multitude de typologies de chantier de préparation de surface. L’industriel a imaginé ces machines pour des applications de préparation de surface horizontale de différentes tailles. Elles se prêtent bien au retrait de revêtements, au ponçage du béton ou pour du polissage. Enfin, les BMG-444 et BMG-444 sont équipées d’un système de captation des poussières à la source de Ø76 mm. Mais aussi d’un joint d’étanchéité pour une meilleure performance d’aspiration et d’un raccord d’eau réglable. Pour rappel, Blastrac est entré dans le giron d’Husqvarna le 1erjanvier de cette année.
Il y a 3 ans et 264 jours

Cermix : Deux solutions de protection des bétons

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le Cermirep HSR R4 est un mortier de réparation à haute résistance aux sulfates. [©Cermix] Cermix présente deux solutions destinées à l’imperméabilisation et à la réparation des bétons. Le Cermiproof Flex (Kit) Revêtement est étanche et flexible, et permet la protection des bétons à deux composants. Le premier est une poudre à base de liants hydrauliques, de charges sélectionnées et d’adjuvants. Le second, un liquide à base de polymères acryliques en phase aqueuse. Il permet de traiter les soubassements, les cuves, les réseaux d’égouts, le pontage de fissures, et de protéger les bétons contre la carbonatation.  La seconde solution, le Cermirep HSR R4 est un mortier de réparation à haute résistance aux sulfates. Mono-composant fibré, contenant des ciments spéciaux (PMES), du sable siliceux très pur parfaitement calibré, des adjuvants spécifiques et renforcés de fibres, il convient pour les réparations structurelles et non-structurelles. Permettant ainsi de traiter les stations d’épuration, les restructurations d’éléments dégradés, le nivellement de surface, la réparation d’éléments préfabriqués ou encore les réparations maritimes. Sur Artibat : Hall 10A – Stand C45 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Ille-et-Vilaine : Des sables colorés naturellement

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Les sables de la gamme SabléO obtiennent leur coloration sans adjuvantation. [©Groupe Pigeon] Le groupe Pigeon a lancé sa nouvelle gamme de sables stabilisés. Baptisée SabléO, cette gamme est composée de huit coloris teintes 100 % naturelles, grâce aux sables utilisés, naturellement colorés. Elle est le fruit d’un processus industriel, qui a associé les compétences des branches “Bétons”, “Carrières” et “Travaux publics” du groupe Pigeon. Ceci, afin de garantir les niveaux d’excellence attendus en matière de régularité et de qualité. La solution a été conçue pour aménager les pistes cyclables, les chemins pédestres, les trottoirs, les allées des parcs et des jardins, les terrains de jeux. Mais aussi les abords des maisons et des monuments historiques. Lire aussi les autres actualités en région SabléO capitalise sur les avantages intrinsèques des sables stabilisés, en termes de durabilité, d’entretien et d’esthétisme, tout en proposant une large gamme de nuances naturelles à faible teneur en carbone. La logique éco- responsable est au cœur de la gamme SabléO, du fait de la conjonction de trois caractéristiques techniques et industrielles. Déjà, une formulation sécurisée à partir de matériaux de qualité et de ciment à faible teneur en clinker. Ainsi qu’une logique de circuit court avec un approvisionnement en sables issus de carrières situées à proximité des lieux de production. Et une absence totale d’ajout de colorants. La gamme SabléO garantit ainsi une grande résistance à l’érosion, grâce aux propriétés mécaniques de la formule élaborée et des matériaux utilisés, tout en améliorant l’intégration du projet dans son environnement.
Il y a 3 ans et 264 jours

ATDV : Deux découpes électriques

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La E-Saw peut découper des pièces béton jusqu’à 30 cm de profondeur. [©ADTV] Conçue pour découper du béton armé et d’autres matériaux de construction, la E-Saw permet d’offrir sécurité et confort de travail, tout en étant écologique. Electrique (220 V), elle peut découper jusqu’à 30 cm de profondeur, n’émettant ni gaz ni poussière lors de la découpe. Elle est idéale pour les découpes intérieures comme extérieures. Depuis la fin d’année 2019, ATDV a aussi repris une nouvelle carte sur le marché, la gamme iQ. Les scies sur table permettent de couper tous types de carrelages, de la brique, des pierres du béton et des pavés.  Trois modèles sont disponibles suivant le besoin de l’utilisateur. Ce sont les seules scies sur table au monde avec un système d’aspiration intégré. Elles permettent une coupe à sec et sans poussière, et donc de travailler en intérieur et en extérieur. Grâce à ce système, l’utilisateur sécurise ses voies respiratoires, garde son champ de vision dégagé et travaille plus rapidement. De plus, les scies sont simples à transporter et l’utilisateur n’aura plus de nettoyage à effectuer en fin de chantier.  Sur Artibat : Hall 1A – Stand D18 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Enquête : Entreprises et industriels face à leurs ambitions environnementales

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Pour la conception d’un chai pour Cabernet Franc à Bordeaux (33), imaginé par les architectes de Foster + Partners, Cemex a livré 72 m3 de bétons Nuantis Minéral option Vertua Plus. La formulation choisie permet de réduire de 40 % l’empreinte carbone du béton. [©Photothèque Cemex] Comme dans l’industrie agro-alimentaire, les étiquettes “bio”, “plus responsable”, “écologique” et autres termes du même champ lexical se sont définitivement implantés dans le vocabulaire de nombreux secteurs d’activités. Avec parfois, il faut bien l’avouer, un peu de “greenwashing”… faisant ainsi du vert LA couleur tendance ! Le bâtiment n’a pas dérogé à la règle, avec en ligne de mire : l’efficience. De façon générale, ce secteur du bâtiment représente 23 % des émissions de gaz à effet de serre françaises. Ce chiffre comprend aussi bien la construction du bâtiment que son fonctionnement.  Cette année, le collectif “Les soulèvements de la terre” a entamé un cycle de mobilisations autour des questions de la bétonisation des villes et de l’artificialisation des sols. En juin dernier, le collectif a mis en place une journée de blocage de plusieurs sites au niveau du port de Gennevilliers (92), avec d’autres organisations, dont Extinction Rébellion France.  Des questions légitimes sur l’impact carbone du béton Les centrales des géants du béton et du ciment Lafarge et Eqiom ont été investies par les manifestants et le #désarmonslebéton tourne rapidement sur les réseaux sociaux. Outre le côté spectaculaire de l’opération et qu’on soit d’accord ou pas avec les idéaux de ces collectifs, des questions légitimes s’en dégagent. Quel est l’impact environnemental du béton et du ciment ? Quelle gestion des déchets opèrent les acteurs de ce secteur ? Quid du sourcing des matières premières utilisées et de leur aspect renouvelable ?… Par la force des choses, le changement climatique et la sensibilisation à l’environnement font évoluer les exigences écologiques des consommateurs. Le béton, grand acteur de la reconstruction de la France d’après-guerre, le béton est souvent pointé du doigt. Et particulièrement pour son recours au ciment. En effet, cette industrie , dont la matière est la plus consommée dans le monde après l’eau, est bien généreuse en émissions de carbone. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez l’ensemble du dossier : Le ciment, le béton et le bas carbone Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 264 jours

Vicat VPI : Un enduit pour la créativité

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Avec VPI Signature, Vicat propose de personnaliser les façades avec des effets de teintes, de reliefs, de motifs ou de textures. [©VPI Vicat] Avec VPI Signature, le groupe Vicat propose de personnaliser les façades avec des effets de teintes, de reliefs, de motifs et de textures. Ceci, grâce à une solution d’enduits et d’outils ergonomiques, facile à mettre en œuvre. La gamme offre la possibilité de créer, de conjuguer les aspects et les couleurs pour donner de nouvelles perspectives aux projets. Le tout, au sein de trois univers de création, soit végétal, minéral et urbain. L’enduit architectural matricé permet aussi de reproduire des aspects de matières, de reliefs et de textures.De ce fait, la solution VPI permet à la fois de réaliser l’imperméabilisation et la décoration des façades de tous types de bâtiments en une seule action. En résumé, VPI Signature offre une solution facile à mettre en œuvre, avec un large choix de combinaisons possibles. Complété par unegamme simple d’outils. Applicable à la machine à projeter les enduits (machine à gâchage discontinu) et convient en parties enterrées.  Sur Artibat : Hall 10B – Stand J33 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Husqvarna : Le travail du béton, plus que jamais

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Olivier Touzé, Dg d’Husqvarna Construction France. [©Husqvarna] Depuis plusieurs années et suite à l’arrivée d’Olivier Touzé à sa tête, Husqvarna Construction France a fortement développé ses services, en plus de sa gamme de produits. Malgré les confinements, les différents évènements liés à la pénurie et à la hausse des matières premières, la filiale française d’Husqvarna suit une bonne trajectoire. « En septembre 2020, nous avions déjà repris une activité similaire à 2019, explique Olivier Touzé, directeur général. Et pour 2021, nous pensons dépasser les résultats de 2019. » L’industriel est spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de matériels pour le travail d’éléments en béton, qu’ils soient verticaux ou horizontaux. « Nous proposons des machines pour le sciage, des outils diamantés, pour la perforation ou encore pour la démolition urbaine. Nous avons aussi une gamme pour la compactage, des joints de dilatation et des règles vibrantes, des ponceuses de sols… » Au fil des années, Husqvarna a su étendre son offre à travers la reprise de plusieurs marques. A l’image de HTC Floor Grinding Solutions, l’activité béton et compactage d’Atlas Copco, la ligne truelle mécanique de Wacker Neuson. Et tout dernièrement avec l’acquisition de Blastrac, spécialisé dans la préparation des sols. « Ce dernier rachat s’est opéré le 1erjanvier 2021 au niveau mondial. La fusion se fera prochainement en France. »Husqvarna s’est donné pour mission de proposer tout ce qu’il faut pour qu’un compagnon puisse travailler dans les meilleures conditions. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 264 jours

Organisme de formation : Que la C-Force soit avec toi

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le travail en sécurité est un incontournable dans le domaine du pompage du béton. [©ACPresse] Il est évident que la disparition du Ceficem, l’organisme de formation professionnelle des entreprises du secteur carrières et matériaux de construction, a laissé nombre de professionnels dans l’expectative. Mais c’est bien connu, la nature a horreur du vide… D’autant plus qu’on peut compter sur les initiatives individuelles. C’est ainsi qu’est née C-Force, pour répondre à un manque. « La vocation de C-Force est de proposer des formations spécifiques aux métiers du pompage du béton », explique Véronique Bento, directrice déléguée de C-Force. L’entité succède en quelque sorte à ce qui était, jusqu’à présent, proposé par le Ceficem. « Il était nécessaire de prendre les choses en main. » C-Force est un acronyme. Celui de “Conseil Formation Center”, tout en étant un nom accrocheur. Combien de Padawans1profiteront de son enseignement ? Selon Véronique Bento, « environ 300 individus devraient avoir besoin des compétences de C-Force, chaque année ».  Quatre formations pour commencer Toutes les formations tournent autour de la sécurité d’utilisation du matériel de pompage. « C-Force n’a pas vocation à assurer la formation initiale aux métiers du pompage du béton,souligne Véronique Bento. Ceci reste de la responsabilité des entreprises prestataires spécialistes dans ce domaine. Nous, nous intervenons après, auprès d’un public de professionnels déjà en activité. » C-Force propose aujourd’hui quatre formations au cœur du métier, dont la première est “Mise en œuvre en sécurité des pompes à béton, avec ou sans la certification AIPR (autorisation d’intervention à proximité des réseaux)”. Vient ensuite la “Préparation à l’examen d’obtention de l’AIPR opérateur de chantier”. Puis, “Sensibilisation sécurité pompage pour le personnel encadrant”.Et enfin, “Gestes et postures”. « C-Force est certifiée Qualiopi et répond aux exigences des OPCO2 », souligne Véronique Bento. Et de poursuivre : « La formation à la sécurité est une obligation dans nos métiers. Toutefois, nous sommes en train d’analyser d’autres besoins en formation, en fonction des demandes qui nous arrivent ».  Des Maîtres Jedi du pompage Véronique Bento, directrice déléguée de C-Force. [©ACPresse] C-Force propose donc des formations professionnelles assurées par des formateurs issus du sérail. Des Maîtres Jedi, en somme ! « Nos formateurs sont avant tout des techniciens du pompage du béton, ayant une longue expérience et étant toujours en activité. »Des spécialistes certifiés Afnor, qui savent de quoi ils parlent, qui connaissent les problématiques du terrain et le matériel qu’ils sont amenés à utiliser.  Si C-Force est établie à Mandres-lès-Roses, dans le Val-de-Marne, dix lieux de formation sont déjà proposés, partout sur l’ensemble du territoire. Ainsi, outre l’Ile-de-France, neuf villes sont en mesure d’accueillir les candidats : Bordeaux (33), Caen (14), Lille (59), Lyon (69), Marseille (13), Montpellier (34), Nancy (54), Rennes (35) et Toulouse (31). A cela s’ajoute la possibilité de formations dans les locaux des demandeurs. Cemex Sud et Eqiom leur font déjà confiance. Le premier a ainsi étrenné l’activité “formation” de C-Force, au mois de septembre dernier. Le second devrait suivre rapidement, ayant lui-aussi sollicité les compétences de C-Force. Pas mal pour un début… Frédéric Gluzicki 1Dans la saga Star Wars, le Padawan est un jeune individu sensible à La Force. Au départ, il profite d’un entraînement en classe assuré par un professeur. Puis, une fois atteint un certain âge, le Padawan était confié à un Chevalier Jedi ou à un Maître Jedi pour poursuivre une formation individuelle.2Opérateur de compétences.
Il y a 3 ans et 264 jours

Schöck : Rupteurs virtuels et réels

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le logiciel BIM de Schöck permet aux bureaux d’études de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets. [©Schöck] La rupture de ponts thermiques est le métier historique de l’industriel allemand Schöck. Et celui-ci profite du rendez-vous de Rennes pour dévoiler sa dernière innovation. A savoir, un tout nouveau logiciel développé en partenariat avec l’éditeur Cype. « Ce logiciel va permettre aux bureaux d’études structures et thermiques de positionner les rupteurs de ponts thermiques en amont des projets, en fonction des performances recherchées », explique Rémy Wirth, chef de produits chez Schöck France. Il va autoriser le dimensionnement, l’implantation et l’optimisation du traitement des ponts thermiques. Ceci, dès la phase “conception du projet”.Intégrable dans le flux de travail OpenBIM, ce nouveau logiciel Schöck permet des modélisations aussi bien en 2D qu’en 3D. « Il est nécessaire de construire avec plus d’efficacité, d’acquérir de nouveaux réflexes de travail. » A n’en pas douter, ce nouveau logiciel est sur la bonne voie… En parallèle, Schöck présente sa nouvelle ligne de rupteurs Rutherma DFi. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la solution DF, qui reste au catalogue, mais se voit à présent réservée aux prédalles. Le DFi se caractérise en premier lieu par son nouveau corps isolant en Néopor (alliage de styrène et de graphite). Résultat : une conductivité thermique qui passe d’un λ de 0,035 à 0,031 W/m.K. L’innovation porte aussi sur la partie armatures. Celle-ci voit un positionnement inédit des aciers inox, qui a pour conséquence d’augmenter la reprise des efforts tranchants de 22 %, et des moments de 83 %. En même temps, le nombre d’aciers au ml diminue, ce qui réduit la conductivité thermique du rupteur. Et son empreinte carbone (car il y a moins d’aciers inox).  Courant juillet de cette année, cette nouvelle ligne DFi a obtenu son Avis technique définitif.« Nous avions anticipé la sortie de la RE 2020 »,conclut Daniel Costa, directeur commercial et markéting de Schöck France.  Sur Artibat : Hall 10A – Stand C47 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Aerolithys – Béton Mousse Technologie : Un béton mousse sur place

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le procédé Aerolithys permet de couler en place un béton mousse pour diverses applications. [©Aerolithys] Aerolithys est un béton mousse arrivé récemment sur le marché français. C’est l’entreprise Stonart qui propose cette marque, issue d’une technologie développée par l’industriel italien Isoltech. La particularité du système est d’être fabriqué dans une unité mobile de malaxage sur le site de la mise en œuvre. « La centrale à béton est embarquée sur un porteur 8 x 4 de 32 t. Elle offre une capacité de production de 15 à 20 m3/h », confirme Stéphane Bouix, technicien multi-compétences, en charge du pilotage de l’unité mobile. Ainsi, pour un ravoirage d’une épaisseur de 7 cm, la fabrication et le coulage de 700 m2de sol ne demandent que 3 h. Sa vocation unique est d’être coulé in situ, comme un béton prêt à l’emploi ou une chape fluide. Ses domaines d’application sont nombreux et vont du remblai léger à la chape de ravoirage. Ceci, en passant par l’isolation sous dallage, l’isolation des toitures-terrasses. Ou encore, le remplissage des cavités géotechniques ou l’isolation des vides sanitaires.  Sur Artibat : Terrasse 1 – Stands D05 et D12 Retrouvez l’ensemble du dossier sur Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Sika : Une fibre biosourcée

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. La nouvelle SikaFiber-200 Végétal est issue de la biomasse. Elle s’adapte bien aux bétons coulés à plat. [©Sika] Sika étend sa gamme de solutions biosourcées. Après le superplastifiant ViscoCrete 850-Végétal, l’industriel suisse lance une fibre 100 % végétale pour béton la SikaFiber-200 Végétal. Fabriquée en Europe, cette fibre est obtenue à partir du bois de forêts gérées de manière durable et certifiées PEFC. Elle participe à la formulation de bétons plus “responsables” et plus facilement recyclables. Un atout dû à son absence de plastique dans les retours de matériaux et dans les bacs de rétention. La SikaFiber-200 Végétal s’adapte aux bétons coulés à plat, tels que les chapes, les dallages industriels ou encore les bétons désactivés, décoratifs et les planchers… Selon les mesures réalisées par Sika, l’utilisation de cette nouvelle fibre à un dosage de 300 g/m3permet une réduction de 68 % des fissures au jeune âge par rapport à un béton non fibré. En effet, l’industriel indique qu’une dose réduite de microfibres SikaFiber-200 Végétal génère un réseau de fibres dense pour une meilleure résistance à la fissuration due au retrait plastique. Et ce, sans interférer sur la fluidité du béton. Sur Artibat : Hall 10B – Stand G24 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Saint-Gobain Weber : Une formule repensée

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Weber repense sa formule de weberep rapide et weberep express pour un rendu plus esthétique et performant. [©Weber] Saint-Gobain Weber adapte deux de ses mortiers de réparation pour mieux répondre aux attentes du chantier. Afin de réaliser des opérations plus esthétiques, les weberep rapide et weberep express sont désormais disponibles en teinte claire pour un effet “ton sur ton”. Leur nouvelle formulation propose aussi un grain fin pour des finitions plus lisses. De plus, concernant le weberep express, le mortier bénéficie maintenant de la même technologie anti-corrosion que le weberep rapide. Ainsi, il n’est pas nécessaire de passiver les armatures avant l’application de la solution. En effet, ces mortiers permettent de réduire la pénétration des ions chlorures (pollution, sel de déneigement ou encore embruns marins…) et augmentent la résistance à la carbonatation du béton. Le weberep rapide se classe R4 et répond à différents types de réparations structurelles. Il peut se mettre en œuvre à l’horizontale ou à la verticale, en sous-face intérieure et extérieure, et convient aux ouvrages d’art ou de génie civil. De son côté, le weberep express est destiné aux réparations structurelles (R3) d’ouvrages industriels et de bâtiments. Sur Artibat : Hall 10B – Stand G11  Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat
Il y a 3 ans et 264 jours

Finistère : Système constructif modulaire pour l’armée

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Le “Bagdad” revisite les fondamentaux de l’immobilier tertiaire, pour les adapter aux contraintes de l’armée. [©Bouygues] En juin dernier, Bouygues Bâtiment Grand Ouest a signé un accord- cadre de 4 ans avec l’Etablissement du service d’infrastructure de la Défense de Brest. Ceci, dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025. Ce nouveau programme vise à construire plus vite les surfaces nécessaires. Nommé “Bagdad”, le projet revisite les fondamentaux de l’immobilier tertiaire, en les adaptant aux contraintes de l’armée. « Avec ce concept de bureaux agiles et adaptables, l’équipe de concepteurs- réalisateurs propose une démarche souple, permettant de faire évoluer la conception tout au long du développement des projets, explique Philippe Robinaud, président de Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Tout en industrialisant la construction des bâtiments pour répondre au plus près des attentes de notre client : le ministère des Armées. » Lire aussi les autres actualités en région “Bagdad” va être testé à Brest dès le début 2022, puis sera dupliqué sur la base de Lorient.  Le projet prend en compte la conception bioclimatique, ainsi qu’une isolation et une étanchéité renforcées. Mais aussi la mise en œuvre de panneaux photovoltaïques en toiture. Puis, la gestion optimale de l’eau grâce à des toitures végétalisées, le traitement de la perméabilité des sols extérieurs, la gestion des eaux pluviales et une réduction des consommations d’eau. De plus, le travail sur l’inertie et la ventilation nocturne pour garantir un confort d’été passif. Et enfin, la lumière naturelle privilégiée pour assurer une vue sur l’extérieur dans chaque local, afin d’offrir un confort optimal.
Il y a 3 ans et 264 jours

Rector : Tout pour la maison individuelle de demain

Article paru dans le n° 96 de Béton[s] le Magazine. Rector propose une multitude de solutions pour la maison individuelle, répondant aux exigences de la RE 2020. [©Rector] A l’occasion d’Artibat, Rector met en avant ses solutions pour la maison individuelle. Et plus particulièrement ses produits répondant à la RE 2020. En effet, l’industriel veut montrer qu’il peut déjà répondre aux trois grands enjeux de la nouvelle réglementation. A savoir, la performance énergétique, la maîtrise du bilan carbone et le confort d’été. Par exemple, dans le premier volet de la RE 2020, Rector propose tout un système complet. Ce dernier est composé de la gamme de planchers Equatio avec entrevous isolant, de rupteurs et autres accessoires, pour traiter l’ensemble des ponts thermiques du plancher en isolation 100 % intégrée. Concernant l’empreinte carbone, l’industriel met en avant les avantages de la préfabrication. De plus, « nous proposons à nos clients des solutions adaptées pour décarboner les planchers : Rectoplast Recyclé, Primolight et Rectolight, ainsi que des montages mis au point pour chaque chantier », explique Côme Lesage, responsable marketing stratégique. Enfin, Rector lance une toute nouvelle gamme de planchers Equatio chauffant et rafraîchissant issus du partenariat avec Rehau. Intégré dans la dalle, ce système permet un confort d’été et d’hiver, tout en répondant à la RE 2020.  Sur Artibat : Hall 10B – Stand G45 Retrouvez l’ensemble du dossier sur les innovations d’Artibat