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Il y a 3 ans et 340 jours

19e édition des Coulisses du Bâtiment organisée par la FFB

Les 14 et 15 octobre prochains, les Coulisses du Bâtiment ouvriront leurs portes partout en France. [©DR] Les dates sont tombées ! Les 14 et 15 octobre prochains, les Coulisses du Bâtiment ouvriront leurs portes partout en France. Organisées par la FFB depuis 2003, elles permettent aux jeunes de découvrir l’envers du décor des chantiers. En effet, tous les curieux auront la possibilité de découvrir les secrets de fabrication et de rénovation. Grâce à l’investissement et à la détermination des professionnels, ce rendez-vous sera le moyen d’échanger entre les professionnels du métier et les étudiants. De quoi donner aux jeunes un aperçu des divers métiers du bâtiment. Chaque année, les Coulisses du Bâtiment accueillent 75 000 visiteurs à travers 4 500 sites en France.  Comme l’année dernière, cet évènement fera appel au digital. En 2020, c’était une visite de chantier en direct sur YouTube qui avait été réalisée. Pour l’édition 2021, le dispositif est renouvelé et sera aussi disponible sur Linkedin. L’ensemble des informations sur ce rendez-vous seront disponibles à partir de septembre.  Charline David
Il y a 3 ans et 340 jours

Hoffmann Cement valide son brevet H-Eva aux Etats-Unis

Hoffmann Cement franchit une nouvelle étape dans la protection de sa propriété intellectuelle. Ceci, avec la validation de son brevet H-Eva aux Etats-Unis. [©ACPresse] Hoffmann Cement franchit une nouvelle étape dans la protection de sa propriété intellectuelle. En effet, le producteur de liants décarbonés vendéen vient de voir la validation de son brevet H-Eva aux Etats-Unis. L’instruction a duré près de 3 ans pour voir cette reconnaissance par le Bureau américain des brevets. Et ce, sous le numéro US 2021/0179492 A1.  Ainsi, l’H-Eva est le second ciment de la marque à être ainsi breveté outre-Atlantique une année après H-P2A. Il s’appuie sur une technologie à base d’argile flashée (métakaolin) permettant de formuler des ciments décarbonés utilisés pour les mortiers, les enduits et le béton prêt à l’emploi (BPE). Cette technologie suscite beaucoup d’attente à l’international, étant donné que sa matière première principale, l’argile, est disponible en très grande quantité sur l’ensemble des continents.  Lire aussi :Hoffmann Cement lance son calculateur carbone Phare Une étape importante pour Hoffmann Cement « La validation du brevet H-Eva aux Etats-Unis marque le franchissement d’un nouveau jalon de notre feuille de route en Recherche et Développement, indiquent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Cement. Cette délivrance nous permet de protéger davantage notre propriété intellectuelle et donc de renforcer les barrières à l’entrée sur nos marchés. Elle vient récompenser les investissements d’Hoffmann Cement et le travail effectué par nos équipes depuis la création de la société. L’obtention de ce brevet est aussi une étape importante dans le cadre du développement futur de la société à l’international. Et en particulier aux Etats-Unis. » Dans le détail, l’H-Eva est un ciment ettringitique par voie alcaline, sans clinker (8 %). Il se présente sous la forme d’une poudre stockable en silo, à l’identique d’un ciment traditionnel. Il est tout à fait compatible avec les processus de fabrication existants. Et ne change donc pas les habitudes de chantier. L’H-Eva est destiné au marché des mortiers et enduits, et à celui du béton prêt à l’emploi. 
Il y a 3 ans et 340 jours

Conjoncture économique : Jusqu’ici, tout va bien…

Olivier Salleron, président de la FFB, veut alerter sur deux phénomènes qui mettent en danger les bons résultats du premier trimestre du secteur. [©ACPresse] Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine « La relance, qui était sur la bonne voie, risque d’être plus ou moins stoppée». C’est par cette phrase qu’Olivier Salleron, président de la FFB, a voulu alerter sur deux phénomènes qui mettent en danger les bons résultats du premier trimestre du secteur. Au premier rang des accusés, le choc sur les matériaux. « Certaines entreprises dénoncent des contrats signés, car la perte qu’elles subiraient en réalisant les chantiers sans révision de prix s’avèrerait plus forte que la pénalité qu’elles encourent en y renonçant. D’autres mettent des salariés en congés ou en activité partielle, faute de matériaux pour réaliser les chantiers. » Pour faire face, la Fédération fait appel à tous ses partenaires, notamment gouvernementaux. « Nous demandons la réactivation de l’ordonnance qui avait gelé les pénalités de retard sur tous les marchés et tout au long de la filière au printemps 2020. Et nous demandons au gouvernement la possibilité de recevoir immédiatement la créance d’impôt généré par un carry back, un crédit d’impôt proportionnel au poste “achat de matériaux” des entreprises. Ainsi que la prise en charge intégrale par l’Etat des coûts d’activité partielle en cas de rupture d’approvisionnement». Un besoin urgent, puisque la FFB ne voit pas d’amélioration du côté des matériaux avant la fin de l’année 2021, voire début 2022. Il y a urgence… Deuxième point et autre discussion avec le gouvernement : la Déduction forfaitaire spécifique (DFS). « De nouvelles menaces se dessinent sur la DFS. Il s’agit d’un abattement de 10 % de l’assiette des cotisations de sécurité sociale pour les employeurs et les salariés, en contrepartie des frais supplémentaires liés à la mobilité de leur lieu de travail». La Fédération estime qu’elle bénéficie à 45 % d’ouvriers, à 10 % d’Etam1et à 5 % des cadres du bâtiment. Pour mémoire, le gouvernement envisageait de la supprimer en 2019 et de récupérer ainsi près de 1Md€ auprès des entreprises et de leurs salariés. « Il revient à la charge de façon plus insidieuse, avec la mise en ligne le 1eravril dernier du Bulletin officiel de la sécurité sociale ou Boss, qui répertorie toute la doctrine administrative en matière de cotisations sociales. Or, ce Boss remet en cause plusieurs curseurs concernant la DFS, qui devient ainsi beaucoup plus complexe à mettre en œuvre, ce qui poussera nombre d’entreprises à y renoncer. » La FFB demande donc un retour à la situation passée. D’autant que jusque-là, les chiffres étaient plutôt bons, avec par exemple, une progression du chiffre d’affaires de 10 % au premier trimestre 2021 de l’amélioration entretien. « Si l’on se réfère aux chiffres de 2019 pour éviter l’effet de base provoqué par le confinement du printemps 2020, les mises en chantier et permis progressent de 5 % et 15 % au premier quadrimestre 2021, alors que les ventes dans le diffus s’affichent à + 17 % », conclutOlivier Salleron. Pour la FFB, il y a urgence d’aider le secteur à maintenir cette relance. 1Employés, techniciens et agents de maîtrise. L’ensemble des tableaux et graphiques sont a retrouver dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine, disponible en achat à l’unité.
Il y a 3 ans et 344 jours

Comment bien préfabriquer un prémur ?

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Les MCI sont produits au sein d’usines qui sont de plus en plus automatisées. [©Progress Group] 1 – Quels sont les avantages d’un MCI ? Les MCI, ou murs à coffrage intégré, sont plus connus en France sous le patronyme de prémurs. Ce sont des murs préfabriqués, livrés sur site par des camions équipés de racks à tiroirs. Là, une fois positionnés dans le bâtiment en construction, il ne reste qu’à bétonner leur noyau. C’est-à-dire l’interstice présent dans les faces interne et externe de l’élément.  Les prémurs sont un potentiel d’économie pour les entreprises, car ils réduisent la pénibilité et surtout les durées des chantiers. Ces panneaux sont prédestinés pour la réalisation d’ouvrages en sous-sol, avec cotes bloquées, de trémies d’escaliers ou d’ascenseurs. L’autre avantage du produit est la réduction des délais sur les chantiers. A vrai dire, comme son nom le laisse entendre, un prémur peut remplacer sans difficultés un voile de béton à couler en place… Les prémurs se déclinent en plusieurs types en fonction des options choisies : isolés ou non, matricés ou teintés, polis… D’un point de vue béton, les solutions bas carbone commencent à être de plus en plus populaires.  2 – Quelles sont les différentes étapes de production ? Les installations de production peuvent être modifiées et upgradées en fonction des besoins des préfabricants. [©Progress Group] L’important lorsque l’on parle de MCI est de bien comprendre que l’industrialisation de la production permet la constance de la qualité du produit. Ainsi que l’optimisation du nombre de tables traitées à l’heure. Le travail se fait sur carrousel avec des tours d’étuvages, permettant de fonctionner, selon les usines, jusqu’en 3/8. Ces unités ont des degrés d’automatisation divers et restent évolutives. La première étape de la production consiste à décoffrer la table de la précédente préfabrication. Ceci, avant de la nettoyer et de la huiler de nouveau. Dans la foulée, la table sera coffrée. Les douilles d’étaiement et les aimants pour boîtiers électriques seront posés avec précision. L’idéal est de confier ces opérations à des robots. Ce qui évite la pénibilité et assure une grande précision de pose, ainsi qu’un rythme élevé. Il existe même un concept de coffrages précis au centimètre. A l’étape suivante, les opérateurs peuvent intervenir pour assurer l’installation des réservations polystyrène, des réservations en bois et des éventuelles gaines. Si le design le nécessite.  Arrivent ensuite les armatures. Là, plusieurs solutions existent. Avec le logiciel Ebos, qui pilote le carrousel, les informations sont prises depuis le dessin 3D et transmises à chaque machine. Ainsi, que les barres soient débitées de manière automatique par une redresseuse MSR, posées à la main ou via un robot. Voire encore sous forme de treillis spécial pour les grosses unités, leur débit est complètement automatisé. Les cages d’armatures complémentaires sont produites sur place, sur un circuit parallèle spécifique avec une légère anticipation.  Les raidisseurs triangulaires peuvent désormais être produits en juste à temps dans les unités les plus modernes, directement à partir de bobines. Offrant ainsi des économies au producteur. Dernier élément, les cales d’enrobage des armatures sont, elles aussi, placées par robot, afin d’en optimiser le nombre. Que cela soit sur les barres individuelles ou sur les treillis spéciaux.  3 – Comment se déroule le bétonnage ?  Le coulage du béton se fait automatiquement, grâce à une distribution via une distributrice béton automatique équipée de vis hélicoïdales et de clapets. [©Progress Group] Avant le bétonnage, il y a un contrôle qualité. Les postes peuvent même être équipés de caméras qui prennent en photos les éléments avant bétonnage. Il est même possible de faire des contrôles qualité informatisés. Ce qui est très demandé par les clients finaux.  Le bétonnage se fait ensuite idéalementde façon automatique, à l’aide d’une distributrice béton, quivient directement s’approvisionner en béton au niveau de la centrale. A l’intérieur de cette benne béton automatique, des vis hélicoïdalespermettentde maîtriser les volumes de béton déversés. Ainsi que sa répartition sur la table de préfabrication. Un coup de vibration, en fonction de la formulation du béton, achève cette première phase de production. A l’issue de la phase de bétonnage, chaque table rejoint la zone d’étuvage où elleyséjourne durant environ8 h.  4 – Comment est finalisée la préfabrication d’un prémur ? Le logiciel de gestion permet le flux des données à toutes les machines, l’optimisation des productions et l’aide aux collaborateurs dans leurs tâches. [©Progress Group] Pour faire simple, un prémur est constitué de deux plaques de béton (tout à fait comparable à des prédalles), reliées ensemble par des éléments d’armature. Mais séparées d’un vide interstitiel rempli sur le chantier. Ainsi, lorsque la première face est sèche, prête à être retournée, on lance en production la seconde face du même mur, en suivant le même processus que celui décrit plus haut. Toutefois, lorsque l’élément quitte l’aire de bétonnage, il ne rejoint pas directement l’étuve, mais une zone dite “d’assemblage”. En parallèle, la première plaque sèchesort de l’étuve pour rejoindre cette même zone. C’est l’étape la plus spectaculaire du process de préfabrication qui débute alors, avec le retournement complet de la table qui porte la plaque de béton durci. Cette dernière est ensuite déposée sur la seconde table fraîchement bétonnée, ses armatures en attente venant se noyer dans le béton frais de la plaque tout juste coulée.  A l’issue, la première plaque est décoffrée de sa table support, qui peut être réintroduite dans le circuit de production. De son côté, la seconde table, supportant désormais un prémur reconstitué, ira finir de sécher en étuve 8 h environ.  Une fois le béton durci, cette table est dirigée vers la zone de démoulage où elle sera relevée pour permettre la prise en charge du prémur à l’aide d’un pont roulant. Durant cette phase finale, l’élément est positionné dans un rack dédié au stockage sur parc, puis au transport.  Article réalisé avec l’appui technique de Benoît Guiberteau, responsable commercial de Progress Group A propos de Progress Group Progress Group est un spécialiste de l’étude et de l’installation d’équipements et de logiciels pour les usines de préfabrication. Plusieurs marques font partie du groupe, parmi lesquelles figurent Progress Machinen & Automation, Ebawe, Progress Software Development,Echo Precast Engineering, ou Tecnocom.  Progress Group est un groupe d’entreprises actif à l’international avec des sites à Eilenburg et Francfort, en Allemagne, à Houthalen, en Belgique, à Brixen et à Udine, en Italie. Mais aussi à Winnipep, au Canada, à Qingdao, en Chine, à Chicago, aux Etats-Unis, à New Delhi, en Inde, et à Kuala Lumpur, en Malaisie. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

La véritable histoire du viaduc du Viaur racontée aux enfants

Ce chef d’œuvre à arche unique constitue une vraie prouesse technologique : 116 m de haut, 460 m de long, un arc central de 220 m, une charpente métallique de 3 880 t, 1 M de rivets et une construction sans grue dans une vallée encaissée. [©DR] L’association de valorisation du viaduc du Viaur, SNCF Réseau et la fondation Spie Batignolles publient “La bête noire ou la véritable histoire du viaduc du Viaur”,chez Esprit Média Editions. Ce conte pour enfants est écrit par Andrée Avogadri et illustré par Jean Brisset. Quelque 120 ans après sa construction, le viaduc du Viaur conserve prestance et utilité, sur la voie ferrée reliant Toulouse à Rodez, via Albi. Il désenclave toujours des départements assez isolés. Une aubaine pour la région du Ségala, qui s’étend dans l’Ouest du département de l’Aveyron et dans le Nord du Tarn. Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. L’audace réside dans le principe innovant des “arcs équilibrés”. [©André Bec] SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. Un exploit quand on sait que l’ouvrage culmine à 116 m de hauteur au-dessus du Viaur. Le viaduc est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1984. Son classement doit intervenir en 2021-2022. En 2000, c’est Spie Batignolles qui a construit le viaduc autoroutier en béton qui franchit la vallée du Viaur quelques centaines de mètres en aval. Un travail de mémoire et de valorisation Anne Sénémaud, présidente de l’association, à l’initiative du conte, souhaite « transmettre aux enfants la force esthétique, technologique et économique de ce patrimoine industriel ». [©DR]Petits et grands apprécieront le conte “La bête noire ou la véritable histoire du viaduc du Viaur”. [©ACPresse]« L’association de valorisation du viaduc du Viaur se consacre à la promotion du viaduc : projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, jumelage avec le pont de Faux-Namti en Chine… », explique Anne Sénémaud, présidente de l’association. [©André Bec]Andrée Avogadri, auteure du conte “La bête noire ou la véritable histoire du viaduc du Viaur” : « Une fois contactée, je me suis déplacée sur place, je l’ai parcouru, suis aller en dessous… Je me suis imprégnée du lieu. Le viaduc est tellement beau. Je me suis aussi beaucoup documentée, sur la construction, le pourquoi de cette réalisation, son impact… ». [©Vincent Cambon]« Nous avons participé à ce conte pour enfants, car c’était l’occasion de nous souvenir de nos racines », indique Maurice Neyme, secrétaire général de la Fondation Spie Batignolles. [©Spie Batignolles]Portrait de Paul Bodin par l’artiste chinois Li Kunwu. [©DR] « Nous avons participé à ce conte pour enfants, car c’était l’occasion de nous souvenir de nos racines. En effet, nous avons participé à la réalisation du viaduc dans les années 1900, avec à l’origine la Société de construction des Batignolles et Paul Bodin, l’ingénieur en chef. C’était aussi l’occasion de mettre en lumière l’ingénieur français, centralien, discret, mais concurrent direct de Gustave Eiffel à l’époque », indique Maurice Neyme, secrétaire général de la Fondation Spie Batignolles. Et Andrée Avogadri, auteure du conte, d’expliquer : « Anne Sénémaud, présidente de l’association de valorisation du viaduc du Viaur, voulait mener une action pour transmettre aux enfants ce patrimoine. Une fois contactée, je me suis déplacée sur place, je l’ai parcouru, suis aller en dessous… Je me suis imprégnée du lieu. Le viaduc est tellement beau. Je me suis aussi beaucoup documentée, sur la construction, le pourquoi de cette réalisation, son impact… Ensuite, vient un temps de latence, je n’y pense plus. J’attends d’avoir une sorte de “révélation” par le rêve. C’est ainsi que je fonctionne. Les idées viennent comme ça. Je suis donc partie des animaux de la vallée, de la forêt ».  En effet, ces animaux sont les héros de cet ouvrage. Ils décident de rejoindre Paris pour jouer un rôle actif dans le projet d’un pont reliant les deux rives du Viaur. A travers cette histoire fictive, les jeunes lecteurs découvrent le chef d’œuvre, les ingénieurs en lice lors de sa conception. Mais aussi, le procédé des arcs équilibrés, et le rôle du train et du pont dans le développement de la région du Ségala. Le hérisson va en Chine Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec]Entre 2014 et 2017, trois ans de travaux ont été nécessaires pour rénover ce géant d’acier. SNCF Réseau a mené ce chantier, en intervenant sur les éléments métalliques, et en procédant au décapage et au renouvellement complet de la peinture. [©André Bec] C’est très précis au niveau de l’illustration réalisée par Jean Brisset, qui génère l’émotion chez les enfants. « Ce qui est fondamental, c’est de transmettre les bonnes informations, tout en étant dans une approche ludique », insiste Andrée Avogadri. Et c’est réussi.Les textes sont pédagogiques et précis à la fois, tout en étant rigolos et les illustrations parlent à l’imaginaire des plus petits. « L’association de valorisation du viaduc du Viaur se consacre à la promotion du viaduc : projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, jumelage avec le pont de Faux-Namti en Chine… »,explique Anne Sénémaud, présidente de l’association. A l’initiative du conte, cette dernière souhaite « transmettre aux enfants la force esthétique, technologique et économique de ce patrimoine industriel ». En 2000, c’est Spie Batignolles qui a construit le viaduc autoroutier en béton qui franchit la vallée du Viaur quelques centaines de mètres en aval. [©DR] Et à la fin du conte, petit clin d’œil : le hérisson part en Chine pour découvrir cet autre pont signé Paul Bodin. Les animaux de la forêt ont raison : « le viaduc est fin et aérien ». Pourtant, ce chef d’œuvre à arche unique constitue une vraie prouesse technologique : 116 m de haut, 460 m de long, un arc central de 220 m, une charpente métallique de 3 880 t, 1 M de rivets et une construction sans grue dans une vallée encaissée. L’audace réside dans le principe innovant des “arcs équilibrés”. Chaque demi-arc se contrebalance de part et d’autre. Les plus petits apprécieront l’histoire et les grands aussi… Muriel Carbonnet
Il y a 3 ans et 344 jours

Avec Mix&Flow, Sika réinvente l’adjuvantation du béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le concept Mix&Flow de Sika constitue une adjuvantation multi-critères configurable selon la nature des matériaux et les caractéristiques attendues du béton. [©ACPresse] Sur une centrale à béton, il y a en moyenne entre 4 et 7 adjuvants différents. Mais avec l’arrivée des ciments et bétons bas carbone, l’introduction de nouvelles additions ou encore l’utilisation plus massive de granulats difficiles ou recyclés, les formulations vont aller en se complexifiant. Ce qui nécessitera de multiplier les références adjuvantaires. Pour éviter cette prolifération, Sika a choisi d’ouvrir une nouvelle voie, en proposant une adjuvantation sur mesure accessible à tous. « Nous souhaitons redonner les leviers de contrôle à l’utilisateur, tout en l’accompagnant dans cette démarche inédite », résume Joachim Monge, chef de marché béton de Sika.  Mix&Flow : tel est le nom du concept. Le principe en est très simple et s’articule autour de trois produits de base. « Comme des teintes primaires en capacité de créer toute la palette des couleurs possibles… ». Le premier est un régulateur de prise, le Sika Viscoflow-200 Timer. Le deuxième est un régulateur d’ouvrabilité, le Sika Viscoflow-400 Soft. Et le dernier est un fluidifiant performant, le Sika Viscoflow-800 Power. Chaque produit peut être utilisé seul, ou en combinaison à deux ou à trois. « Mix&Flow va se substituer aux lignes de plastifiants et superplastifiants de l’offre Sika. A terme, il est censé les remplacer », dévoile Joachim Monge. Un accompagnement permanent Mix&Flow s’adresse, en premier lieu, au secteur du béton prêt à l’emploi, mais Sika proposera sans doute une version “préfabrication” de ce concept… Pour l’utilisateur, la première chose à retenir est que le basculement vers Mix&Flow ne demande aucune modification ou adaptation des équipements de la centrale à béton. Cuves de stockage et pompes de dosage restent d’actualité. Avec un avantage : on peut gagner de la place dans le local à adjuvants, car le nombre de cuves nécessaires suit une tendance baissière.  « Avec Mix&Flow, l’utilisateur définit son besoin et ajuste le dosage des différents produits en conséquence». Par exemple, en application dallages, le béton doit commencer sa prise rapidement, donc on force sur le Sika Viscoflow-800 Power et moins sur les deux autres. Mais que chacun se rassure, personne n’est laissé seul face au Mix&Flow. « Après essais préalables au sein de notre laboratoire, les solutions d’adjuvantation sont testées et ajustées au niveau de chaque centrale, reprend Joachim Monge. L’accompagnement est permanent. »Les équipes techniques de Sika disposent même d’une application numérique permettant de calibrer les dosages des produits.  Le concept Mix&Flow est né en France, troisième filiale du groupe à l’échelle internationale. Il n’est disponible que dans l’Hexagone, avant un essor possible sur d’autres marchés. De même, il devrait y avoir d’autres versions des produits de base, sans doute cinq ou six à terme. Mais le concept tournera toujours autour de trois références.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Groupe Sylvestre : « La Compagnie des Bétonniers permettra de challenger les groupes nationaux »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Rudy Sylvestre, gérant du groupe éponyme, devant l’iconique boule de toupie à l’entrée du site de Maubec, signée Namek. [©Groupe Sylvestre] Vous avez investi dans une nouvelle centrale et de nouvelles pompes. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces investissements ?  Rudy Sylvestre : Il nous fallait moderniser notre outil de production. Nous disposons de deux centrales sur notre site de Maubec, dans le Vaucluse. L’une d’elles datait des années 1970. Nous avons ainsi investi dans une centrale Liebherr, qui nous permet de produire plus et davantage “vertueux”. Nous aurons une capacité mensuelle comprise 2 500 et 3 500m3 de béton. Depuis la mise en service, nous sommes sur un cumul de près de 25 000 m3.  Nous avons aussi acquis deux nouvelles pompes à béton Schwing Stetter sur porteurs Mercedes Benz. Trois autres sont en commande. Cela va nous permettre d’être plus réactifs et de pouvoir gérer nos plannings de manière indépendante.  Vous avez aussi revu et corrigé votre site Internet ? En effet. Il s’agissait de moderniser l’image du groupe. Dans ce cadre, nous avons recruté un responsable communication. Une nouvelle identité graphique a été créée pour l’ensemble des sociétés du groupe. Puis, nous avons voulu améliorer notre présence sur Internet et les réseaux sociaux. En parallèle, nous développons une application qui permettra de présenter, dans un premier temps, l’étendue de nos services et la gamme de nos produits. Dans le futur, les clients auront accès à leur compte et pourront ainsi consulter leurs devis, régler leurs factures et communiquer avec les différents services en ligne.  Qu’est-ce que la Compagnie des Bétonniers et comment s’inscrit-elle dans le renouveau du groupe Sylvestre ? Par le passé, le groupe Sylvestre était à la tête de deux terminaux cimentiers et de treize centrales à béton. Ceci, en partenariat avec un grand bétonnier national. Mais tout s’est arrêté un jour… Aujourd’hui, nous ne sommes plus tenus par aucune clause. Nous pouvons donc repartir de l’avant. C’est pourquoi nous lançons la Compagnie des Bétonniers, afin d’unir des indépendants. L’idée est de leur proposer de devenir partenaires. Chacun apporte une part au capital, à la hauteur de ses capacités. En fédérant les indépendants, nous pourrons acheter du matériel ou des matériaux en commun. Mais aussi partager des équipements. J’ai aussi dans l’idée de créer un laboratoire aux moyens mutualisés. Un atout pour répondre à de plus gros chantiers. Nous avons déjà été rejoints par l’industriel Réseau Chape de Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône. Nous démarrons localement, mais l’idée est de créer une enseigne nationale…  Lire aussi : Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »… Malgré l’engouement pour la consommation locale, n’est-il pas compliqué d’être un indépendant dans le béton ?  Oui, c’est compliqué. Il y a de plus en plus de regroupements et de rachats d’indépendants. De toute façon, une centrale a un rayon de chalandise de 30 km. Mais il y a aussi les gros chantiers. Là, le plus souvent, ce sont les bétonniers nationaux qui interviennent. La taille compte, tout comme la force de communication. Nous devons nous affirmer face à eux et nous ne pouvons le faire qu’en nous unissant au sein d’une entité comme la Compagnie des Bétonniers. Qui peut vous rejoindre ? Quelles en sont les implications ?  Vient qui veut. Même si, au niveau local, deux indépendants ne s’entendent pas, nous pouvons jouer les intermédiaires et les aider à mutualiser leurs moyens… La seule règle est d’avoir une en-tête à l’effigie de la Compagnie des Bétonniers avec son propre nom en dessous.  A la fin de chaque année, nous partagerons les bénéfices, à hauteur de la participation au capital.  C’est un discours très militant… Tout à fait. Il est temps de taper du poing sur la table et de concurrencer frontalement les groupes nationaux. Ensemble, nous sommes toujours plus forts ou plus imposants. Nous pouvons rivaliser avec tout le monde et sur n’importe quel chantier.  Propos recueillis par Yann Butillon Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 95
Il y a 3 ans et 344 jours

Nolistra : Des couleurs porteuses d’histoires

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Signé Lan, le Nouveau lieu de Strasbourg – ou Nolistra – est un projet qui compte huit bâtiments regroupant un hôtel, des logements et des bureaux. [©Lan/Keim] Que ce soit dans l’art ou dans notre quotidien, les couleurs sont souvent génératrices de messages. Synonyme de violence, de passion ou de fête, comme le suggèrent les tenues des mariages traditionnelles en Inde, le rouge revêt différentes significations selon son utilisation et son contexte. Et chaque couleur porte ainsi sa symbolique. En Alsace, le Nouveau lieu de Strasbourg – ou Nolistra – semble avoir une belle histoire colorée à raconter… Livré en juillet 2020, le projet compte huit parallélépipèdes qui regroupent un hôtel, des logements et des bureaux.  « L’îlot Saint-Urbain vient aujourd’hui achever, à Strasbourg, la Zac Etoile,explique Artur Almeida, architecte et chef de projet au sein de l’agence Lan. Situé entre le cimetière Saint-Urbain et le parc de l’Etoile, le nouveau quartier apparaît comme une île urbaine. Une émergence colorée dans l’horizontalité des paysages de Neudorf. »Ici, chaque bâtiment dispose d’une teinte particulière. Comme des fragments d’histoire, dont le béton est le vecteur, elles rendent hommage à Strasbourg, tout en faisant de Nolistra un ensemble unique. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 344 jours

Val-de-Marne : Cibetec habille Nova Aragon

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine L’immeuble Nova Aragon arbore de nombreuses pièces préfabriquées par Cibetec. [©Cibetec] A Villejuif, l’immeuble de bureaux Nova Aragon se développe sur une superficie de 27 200 m2. Porté par Promo Gerim et Legendre, ce projet s’appuie sur un système constructif en béton préfabriqué, pour l’ensemble des façades et des modénatures, atteignant le seuil de 90 % d’éléments préfabriqués.  Cibetec a réalisé 950 éléments, comprenant les voiles de façades en béton blanc brut, les bandeaux gris matricés, les bandeaux complexes, les casquettes, les linteaux gris, les encadrements, les panneaux d’habillage matricés. Ainsi que 90 poteaux tronconiques de 8 m, destinés à recevoir les corniches. Environ 75 de ces poteaux sont des demi-sphères, le restant se répartit entre des trois quarts de sphère et des un quart de sphère. Lire aussi les actualités en région Coulées dans des moules métalliques conçus spécialement pour cette opération, les pièces en béton sont réalisées sur le site industriel de Cibetec à Saint-Léonard, près de Reims. Du rez-de-chaussée au R+2, le bâtiment est équipé de poteaux, corniches et allèges en béton préfabriqué matricé, imitation bambous. Les niveaux 2 à 5 sont habillés de panneaux en béton gris matricé et blanc brut. Enfin, les niveaux 5 à 7 reçoivent des panneaux acrotères et de trumeaux double hauteur, couvrant les deux étages d’un seul tenant. Le rez-de-chaussée voit l’intégration de poteaux tronconiques en béton blanc brut, à base de Ciments Calcia, dont la fonction est tout à la fois structurelle et décorative. Tous ces poteaux ont été coulés à plat dans un moule métallique spécifique de 8 m. A l’exception de 4 poteaux, dont le coulage a été effectué à la verticale. Il s’agissait d’éléments en forme de trois quarts de sphère de 7,70 l et de 2,50 m de long.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Tarn : Kronimus revoit la place Soult de Castres

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine La nouvelle place Soult de Castres. [©Kronimus] Auparavant employée en tant que parking aérien et gare routière, la place Soult de Castres est, depuis 2020, une place à part entière. En totalité, réaménagée, elle est devenue un véritable lieu de rencontres et d’échanges. Pour cette transformation spectaculaire, Seura Architectes a choisi les dalles Grandezza de Kronimus. Ainsi, c’est désormais une toute nouvelle vie que connaît la place Soult, qui remplit avec merveille ses nouvelles fonctions. A savoir, passer du statut de “parking – gare routière” à celui de “lieu de rencontres” et “porte d’entrée vers un centre-ville historique”. Après quatre mois de travaux en totalité, ce sont 2 600 m2 de dalles Grandezza, ainsi que différentes bordures de trottoir Kronimus, qui ont été installées par les entreprises Sud-Ouest Pavage (SOP) et Eiffage Castres. Côté design, le choix s’est porté sur les dalles grand format en béton type “Grandezza” avec un parement en pierres naturelles. Lire aussi les actualités en région Réalisées suivant une recette spécifique pour ce projet, les couleurs s’inspirent de teintes beiges rosées et grises. De plus, ces dalles ont l’avantage d’être anti-dérapantes et plus faciles à nettoyer malgré la surface poncée et polie. Quant aux formats, réalisés sur mesure, ils ont été choisis à la fois pour répondre à l’enjeu patrimonial et pour faciliter la pose en fonction des exigences imposées par les grandes surfaces. Au final, ils renforcent la sensation de grandeur de la place. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Hautes-Pyrénées : Une première locale en bas carbone

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Pau, le pôle Laherrère intègre des bétons bas carbone du groupe Daniel. [©Groupe Daniel] Situé au Nord de Pau, le quartier Saragosse est en pleine mutation. Menée par la ville de Pau, la construction du pôle Laherrère est réalisée par les entreprises Gallego et SN.EPC. Le projet est divisé en deux bâtiments d’une superficie totale d’environ 10 000 m2 : un R+5 comprenant 176 logements pour étudiants et jeunes actifs, des locaux d’activité et de commerces. Et un bâtiment, aussi de type R+5, avec des locaux à usage de bureaux, d’activité et commerces. Lire aussi les autres actualités en région Afin de répondre aux exigences environnementales, le choix s’est porté sur des matériaux bas carbone. Pour cela, Gallego s’est appuyé sur l’expertise du groupe Daniel, fournisseur du BPE.  « C’est une première pour Gallego de travailler avec un béton bas carbone. Nous avons sollicité les services du groupe Daniel, qui bénéficiaient de véritables atouts pour nous proposer une solution produits bas carbone et atteindre ce niveau de performance E2C2», explique Guillaume Tulsa, directeur des travaux de l’entreprise. Et Jean Cardonne, responsable commercial Béarn du groupe Daniel, de conclure : « Nous disposons de toutes les caractéristiques techniques de nos matériaux pour répondre aux exigences d’un béton bas carbone. Grâce à l’extraction de granulats naturels transformés et valorisés sur le même site de production à Lescar et à l’intégration d’un ciment bas carbone, la composition de ce béton a permis de réduire de 40 % les émissions de CO2 par rapport à un béton dit “classique”. » Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Holcim dévoile sa nouvelle identité

Le groupe cimentier Holcim dévoile sa nouvelle identité visuelle. [©Holcim] Au mois de mai dernier, le groupe cimentier Holcim avait annoncé la disparition du nom LafargeHolcim. Ceci, au profil de Holcim tout court. Aujourd’hui, c’est au tour de la nouvelle identité visuelle d’être dévoilée. C’est sous cette bannière que le groupe entend unir toutes ses marques de marché – dont Lafarge pour la France. Qui sont bien conservées.   « Aujourd’hui marque une étape importante pour notre entreprise dans sa transformation. Ceci, pour devenir le leader mondial des solutions innovantes et durables, déclare Jan Jenisch, Pdg d’Holcim. Notre monde change à bien des égards, avec la croissance démographique, l’urbanisation et le défi climatique. Nous sommes déterminés à jouer notre rôle pour accélérer la construction à faible émission de carbone et circulaire. Afin de construire un avenir sans déchet et d’élever le niveau de vie de tous. Notre nouvelle identité de groupe envoie un signal au monde que nous sommes engagés à construire le progrès pour les personnes et la planète. » Avec le lancement de sa nouvelle identité, Holcim montre donc sa volonté de rendre les villes plus vertes et les infrastructures plus intelligentes. Ceci, afin d’améliorer le niveau de vie à travers la planète. Avec la plus large gamme de matériaux de construction à faible émission de carbone au monde. En devenant une entreprise “zéro déchet”, Holcim place le développement durable au cœur de sa stratégie. Et stimule l’économie circulaire, en tant que leader mondial du recyclage.
Il y a 3 ans et 344 jours

Pas-de-Calais : Mosaïque de béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Le nouveau front de mer de Calais. [©Eqiom] Détériorée par des années de crise des migrants, l’image de la ville de Calais nécessitait un coup de neuf. La municipalité a donc décidé de rénover son front de mer, afin de le rendre plus attirant pour les touristes. Pour cela, une promenade a été aménagée, allant de la Cité gourmande au parking de Blériot. Et entourant en particulier un skatepark nouvellement créé. Ainsi, l’entreprise Sols Savoie a assuré l’application des bétons texturés des trottoirs et de la voie dite “du dragon”. Pas moins de 2 000 m3 d’Articimo Texturé C30/37 fourni par Eqiom  ont été coulés sur le front de mer. Puis, passé à l’hélicoptère et sablé pour faire apparaître les granulats calcaires du Boulonnais. A cela se sont ajoutés 1 500 m3 d’un deuxième béton Articimo C35/45, utilisés de manière spécifique pour la voie dite “du dragon”. Pour certains passages, le recours à une pompe à béton a été nécessaire. Lire aussi les autres actualités en région En parallèle, Territoire Skatepark a réalisé l’espace de glisse urbaine. Avec, là aussi, deux formulations de béton. D’une part, 150 m3 du EB Projeté par voie sèche à 350 kg/m3de ciment (un 52,5 PMES), mis en œuvre sur les parties en pente classique. Et le même volume du même béton, mais en version 400 kg/m3 pour les zones en fortes pentes. L’applicateur ajoutant du quartz dans le béton frais. Le tout transporté par tapis, notamment dans les fortes pentes. L’ensemble des bétons a été fourni par la centrale Eqiom de Calais, avec 5 à 6 toupies en rotation. La centrale d’Eqiom de Saint-Léonard a été utilisée en appoint. Le tout dans un volume journalier allant de 80 à 120 m3/j.
Il y a 3 ans et 344 jours

Marne : Flypump étoffe son offre

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Jean-Marc Wattebled est le gérant de Flypump, représentant de Hyundai Everdigm Corp. [©ACPresse] Le constructeur coréen Everdigm affiche désormais le nom de Hyundai Everdigm Corp. Concrétisant dans son appellation l’intégration effectuée en 2015. Au quotidien, notamment en Europe, les conséquences sont plutôt cosmétiques. « La marque Hyundai est bien implantée sur le marché des camions pour la construction en Asie, explique Jean-Marc Wattebled, gérant de Flypump, représentant de la marque en France. Dans d’autres parties du globe, les synergies des deux groupes vont se faire naturellement. En revanche, nous bénéficierons de la puissance du groupe Hyundai, notamment en matière de développement de solutions. » Lire aussi les autres actualités en région Dans le même temps, pour la France, Flypump a travaillé à étoffer sa gamme, afin de répondre aux besoins de ses clients. « Nous avons détecté un besoin de plus en plus important pour les petites pompes. C’est pourquoi, nous sortons une City pompe, la 20 ZX, qui a été dessinée pour se stabiliser sur la largeur d’une voie. Et pouvoir circuler sur des espaces urbains. La première a été vendue et livrée en juillet 2021 chez ACM Equipement. Une deuxième est déjà vendue. » Dans le même ordre d’idées, une nouvelle pompe de 33 m est aussi disponible à l’achat dans le catalogue de la marque.« C’est une pompe adaptée au marché français, qui a été conçue pour sa grande polyvalence. Elle peut répondre aux besoins des chantiers du quotidien. » Ce qui porte les capacités de la marque de pompes allant de 20 à 59 m.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Indre-et-Loire : Savoir s’intégrer dans son environnement

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Chambray-lès-Tours, les bétons préfabriqués de sol savent se faire oublier, en s’intégrant à leur milieu naturel… [©GSL] Qui fréquente les communes et leurs élus comprend que le mot “béton” pique toujours un peu les oreilles. Ce vocable renvoie souvent une mauvaise image à celui qui l’entend. Et pourtant, comme pour toutes les recettes, il faut savoir doser les ingrédients… Comme cela a été fait sur la commune de Chambray-lès-Tours. Là ont été intégrés des produits préfabriqués de sols issus de la gamme Replik de Jonchère (filiale du groupe industriel du béton Saint-Léonard). D’aspect minéral, d’une texture proche de la pierre naturelle, les dalles et autres pavés se mélangent et se fondent dans l’environnement local, se mariant à merveille avec les essences végétales présentes sur la commune. Ainsi, la ville garde sa fraîcheur. Y circuler constitue une action aisée (les pavés étant de type PMR).  Lire aussi les autres actualités en région Mené par des architectes paysagistes de l’agence vendômoise Sativa, le projet a été réfléchi pour prendre en compte les enjeux et les priorités de l’aménagement du centre bourg. Le béton ne dénature pas la ville, mais renforce son esthétique. Les couleurs des bâtiments ou de l’église ne s’opposent pas à celles des sols tout juste réalisés. Ici, le béton n’est pas que cette matière froide et grise que certains imagent… Chez Jonchère, il change parfois de nom, devenant une “pierre reconstitué” et surtout un matériau d’embellissement. Il se met en valeur et sait sublimer son environnement. L’industrie française du béton n’a donc rien à envier aux pierres naturelles, dont une partie n’est pas originaire des carrières locales, comme on pourrait s’y attendre, mais issues d’importation… Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Métro de Lyon : Techniques au top pour construction en taupe

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Arrivée du tunnelier Coline à la station Saint-Genis-Laval – Hôpitaux Sud. [©Sytral] Si le Grand Paris Express concentre toutes les attentions, l’agglomération n’est pas la seule à étendre son réseau de transports en commun. En effet, Lyon s’active aussi sous terre. La dynamique Capitale des Gaules compte ainsi 140 lignes de métro, de bus, tramways et autres funiculaires. Dans la continuité de l’extension opérée en 2013 entre Stade de Gerland et Gare d’Oullins, dans le Sud-Ouest lyonnais, le Sytral1 prolonge la ligne B de deux stations. Ainsi, le nouveau tracé de 2,4 km, s’étend jusqu’à Oullins Centre et Saint-Genis-Laval – Hôpitaux Sud, qui sera désormais le terminus. Inexistant à la base, le tunnel a entièrement été creusé par Coline, un tunnelier à densité variable. Une façon de répondre à la complexité géologique des sous-sols et de mieux gérer les nuisances. Du haut de ses 2 200 t, 122 m de longueur et 10 m de diamètre de roue de coupe, Coline a été assemblé au niveau du puits d’attaque de Saint-Genis-Laval. Aujourd’hui, le tunnelier a déjà atteint le puits Orcel (juste après la station Oullins Centre) et doit donc rebrousser chemin pour être démonté. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 344 jours

Hérault : Des abeilles sur le toit d’Arcade !

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Vincent Puig, responsable d’application performance chez Arcade, est aussi l’apiculteur de l’éditeur de logiciels. [©Guillaume Cordel] A Saint-Thibéry, au siège d’Arcade, l’éditeur de logiciels pour la construction, il n’y a pas que les cliquetis des doigts sur les claviers des ordinateurs qui interpellent. Mais plutôt des bourdonnements venant des toits. En effet, ces derniers se sont vus orner d’étranges boîtes en bois. Approchez-vous… et découvrez plusieurs milliers d’abeilles Buckfast, qui ont été installées là le 22 avril dernier à 23 h. Et ceci, à l’initiative de Vincent Puig, l’un des collaborateurs d’Arcade. Ce responsable d’application performance a commencé par effectuer un stage apicole pour sa culture personnelle. Il ne se doutait pas alors que cela allait se répercuter sur sa vie professionnelle. Ainsi, il y a quelques mois, Guillaume Cordel, Pdg d’Arcade, souhaitait un plus pour ses clients, pour accompagner les envois de newsletters. Et Vincent Puig s’est dit, “mais c’est bien sûr, faisons des ruches” ! Et là, feu vert de la direction. Lire aussi les autres actualités en région Depuis, chaque semaine, l’apiculteur en herbe monte sur les toits pour inspecter le cheptel d’abeilles, qui vient d’Avène. Après un temps d’adaptation, une division de la colonie a été réalisée. Une ruchette sur quatre cadres a ainsi été initiée. « Nous suivons l’évolution des deux essaims avec une attention particulière pour la ruchette. Et espérons la naissance d’une reine pour étendre la colonie. Si tout va bien, que les abeilles passent l’hiver prochain, nous pourrons récolter notre miel. » Et voilà, comment en plein essor, Arcade a recruté pas moins de 20 000 ouvrières… Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 344 jours

Poste source de Gramont : Blanc électrique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine En référence à la brique, matériau traditionnel de la région toulousaine, les panneaux sont multi-perforés de rectangles de la taille d’une… brique. [©AMM/Christophe Picci] Une résille comme enveloppe pour les bâtiments et une uniformité de teintes. A vrai dire, le cahier des charges de la Zac de Gramont, sur la commune de Balma (31), avait des exigences plutôt modestes en matière d’architecture. Aussi, la véritable contrainte a été dictée par de la nature même de la construction : un poste source – autrement dit, un transformateur – de 225/20 kV, réalisé pour le compte d’Enedis – RTE. « Quand on parle de “résille”, on pense “métal”. Un problème dans un environnement électrique, avec des mises à la terre incontournables », indique l’architecte Benoît Martres, dirigeant de l’agence AMM (Architectures Malacan Martres). Le béton s’est donc très vite imposé, du fait de sa nature isolante. Ce choix s’inscrivait aussi dans les objectifs de l’agence de « réduire au mieux l’emploi de matériaux différents, afin de mettre en valeur la simplicité des volumes et la matérialité du projet ».  Les dimensions des panneaux sont de 5,43 m x 2,39 m pour le niveau bas et de 5,50 m x 2,39 m pour le niveau supérieur. [©AMM/Christophe Picci] D’un point de vue technique, le poste source se divise en deux bâtiments. Le premier volume intègre la zone “Haute Tension A” (HTA) et la zone “Loge” où se concentrent les transformateurs. Le second bâtiment regroupe le poste sous enveloppe métallique (PSEM) et la zone “Batteries, stockages, salle de relayage et locaux communs” (BRC). Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 344 jours

Groupe scolaire René Beauverie : Imbrications azurées

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine En fonction du temps, les couleurs évoluent donnant ainsi un mouvement au bâtiment. [©Eugeni Pons] Lorsque les nuages se dispersent et que le bleu du ciel couve Vaulx-en-Velin (69), le groupe scolaire René Beauverie se confond avec l’azur. Le bâtiment aux multiples fonctions attire le regard avec son camaïeu de bleus. Tantôt intenses, presque hypnotiques, tantôt douces et apaisantes, les couleurs sont assumées et s’adaptent à la lumière. Des blancs et des gris viennent çà et là rehausser l’ensemble, comme autant de points lumineux. Changeantes au gré du temps, ces teintes donnent une impression de mouvement au bâtiment.  Les façades du groupe scolaire sont ponctuées d’éléments blancs et gris. [©Eugeni Pons] Habituée des programmes publics, l’agence Dominique Coulon & associés en est le maître d’œuvre. « Vaulx-en-Velin est une ville en devenir et le lieu d’implantation du projet est en pleine reconversion, explique l’architecte Dominique Coulon. Sur une parcelle réduite, ce programme n’est pas seulement un groupe scolaire. Il rassemble une salle de sport, une bibliothèque, une salle de danse, des classes, une crèche, un restaurant scolaire… C’est un programme imbriqué avec différentes échelles et espaces. Il est aussi tourné vers les habitants du secteur. Le bâtiment apparaît comme une masse creusée. Les différents patios et cours irriguent de lumière naturelle le cœur du bâtiment et lui donnent une échelle intérieure assez douce. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 344 jours

Dossier : Mettre de la couleur dans l’architecture

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Groupe scolaire René Beauverie, Vaulx-en-Velin (69). Dominique Coulon & associés, architectes. [©Coulon Architectes/Eugeni Pons] Trop souvent, on reproche au béton son apparence grise. Si, pour l’auteure britannique Erika Leonard James, cette couleur se décline en “50 nuances de Grey”, pour nombre d’entre nous, elle est synonyme, à la fois, de tristesse, de monotonie, de peur, de sobriété et de modernisme. A chacun de faire son choix entre l’une ou l’autre de ces propositions, en fonction de ses propres aspirations. En architecture en béton, le modernisme semble être la meilleure option ! Dans son livre “L’étonnant pouvoir des couleurs”, le designer Jean-Gabriel Causse aborde cette thématique sous deux angles très complémentaires. Tout d’abord du point de vue esthétique – l’approche traditionnelle -, mais surtout en tenant compte de l’influence que peut avoir la couleur sur nos perceptions et comportements. Le choix d’une couleur n’est donc pas un acte anodin, car celle-ci renverra toujours à notre propre vécu et/ou notre propre culture. En Occident, le blanc véhicule l’idée du silence, du mariage, de la naissance, de l’espoir. En Orient et dans une partie de l’Afrique, il symbolise la mort, la tristesse. En Chine, il représente l’absence et l’attente. En Inde, le Taj Mahal, réalisé en marbre blanc, n’est pas un palais, mais un mausolée, initié par l’empereur moghol musulman Shâh Jahân, en mémoire de sa défunte épouse Arjumand Bânu Begam… Immeuble d’habitations à l’entrée de l’ex-Caserne de Reuilly, Paris XIIe. Charles-Henri Tachon, architecte. [©ACPresse]Poste source 225/20 kV de Gramont, Balma (31). Architecture Malacan Martres. [©Agence AMM/KevinDolmaire]Le Nouveau lieu de Strasbourg – ou Nolistra – compte huit bâtiments regroupant un hôtel, des logements et des bureaux. Lan Architectes. [©Lan/Lorenzo Zandri] Architecture et couleurs ont toujours cohabité, souvent d’une manière imposée. En effet, de tout temps, les constructions sont réalisées à l’aide des matériaux locaux, donnant leur caractère ou leur unité aux cités. Toulouse n’est-elle pas la Ville rose ? Et que dire du calcaire clair et du Comblanchien, qui ont donné son caractère à Paris ?  Le béton a ce pouvoir extraordinaire d’accepter la pigmentation. Une manière de “perdre” sa classique couleur grise au profit d’une large nuance de teintes. D’autant plus sobres ou intenses, que le ciment de base est gris ou blanc… Rouge, vert, bleu, jaune, orange, noir : tout est possible et réalisable, permettant aussi au matériau de se “faire oublier”, si telle est la volonté de l’architecte. Toutefois, l’oubli du béton ne supprime pas la symbolique véhiculée par la couleur choisie, donnant ainsi une autre dimension à la réalisation. Celle-ci peut alors devenir un jalon urbain, un trait d’union, un rappel historique, un point d’accès ou un repère visuel.  Dossier préparé par Sivagami Casimir et Frédéric Gluzicki Sommaire du dossier : Caserne de Reuilly : Le rouge comme marqueur urbain Groupe scolaire René Beauverie : Imbrications azurées Poste source de Gramont : Blanc électrique Nolistra : Des couleurs porteuses d’histoires
Il y a 3 ans et 344 jours

Alphi : Ancrage régional et ambitions nationales

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Alexandre Souvignet est le Pdg d’Alphi. [©Alphi] Comme toutes les entreprises, vous êtes touchés par la pénurie de matières premières. Quels sont vos leviers d’action ? Alexandre Souvignet : Sur le très court terme, le problème est la hausse du prix des matières premières. Lors du premier confinement, nous nous sommes interrogés sur l’opportunité de maintenir ou non le niveau de production, afin d’anticiper la reprise d’activités. Nous avons poursuivi notre production habituelle pour conserver des stocks et assurer des prix normaux pour nos clients, tout en restant très prudents.  Nous allons avoir un second sujet sur la location. Si les entreprises annulent leurs investissements et se reportent sur la location, il y aura une pénurie de matériels disponibles à la location. Nous avons le plus gros parc de France. Pour autant, tout notre matériel est déjà sur les chantiers…  Est-ce que cette crise va déboucher sur l’utilisation de nouvelles matières ?  Il ne faut jamais dire “jamais”. Mais nous avons depuis un moment fait le bilan carbone de notre activité. Et l’aluminium, qui est à la base de nombreux de nos produits, est une matière durable. Notre production a été conçue pour être réparable, voire recyclée lorsque cela est possible. Il est donc difficile de faire un autre choix de matière qui auraitun impact écologique moindre. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 345 jours

Délamination des dallages en béton #3 : Les limites de l’injection sous pression

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Repérage des zones délaminées par balayage de la surface à l’aide d’une chaîne métallique. Le son émis permet de repérer toutes les zones délaminées. [©Qualidal] Les retraits des deux matériaux qui constituent les dallages bi-couches sont très sensibles aux fluctuations de nombreux paramètres de composition et de mise en œuvre1. Le différentiel entre les deux retraits (qui sont décrits dans l’article “Délamination des dallages en béton #2”) est donc loin d’être uniforme sur toute la surface du dallage. C’est la raison pour laquelle les désordres présentent, sur tous les chantiers où on les observe, une forte hétérogénéité de répartition. I – Comment identifier et localiser les délaminations ? Il est d’usage, dès que l’on observe ce type de désordres, de les localiser “à l’oreille”, en balayant la surface du dallage avec une chaîne métallique [Photo 1] ou en la frappant avec un barreau métallique. En effet, l’oreille humaine est très sensible au son particulier que renvoie une zone délaminée, même si rien n’est visible en surface.  Le balayage à la chaîne sert à détecter toutes ces zones, le barreau permet ensuite d’en affiner les contours. II – Quelles sont les deux méthodes de réparation ? Le rechapage – appelé aussi recoulinage – reste la méthode de réparation la plus répandue. Celle-ci consiste à décaper en totalité la couche délaminée, à la nettoyer au jet d’eau à haute pression type Karcher (ou par sablage). Puis,à l’enduire d’une résine d’accrochage, et à étaler le coulis durcisseur.  Ce type de réparation est robuste et pérenne, mais pas très esthétique[Photo 2]. La seule difficulté technique porte sur la nécessité de mesurer le taux d’humidité de la surface décapée avant de l’enduire de résine.Lorsque les désordres sont isolés et sur de petites surfaces, comme celui de la Photo 3, la réparation peut se faire par injection de résine. On perce d’abord des trous, répartis de manière régulière. Puis, on injecte la résine [Photo 4].  La méthode par injection sous pression est plus légère, plus rapide et moins coûteuse que le rechapage. Mais elle présente un risque difficile à contrôler… Photo 2 – Zone réparée par rechapage. Il est souvent difficile d’assurer l’uniformité de la teinte de la couche de surface. [©Paul Acker] Photo 3 – Exemple de délamination localisée, qui se traduit par un faïençage intense, mais concentré sur moins de 50 cm de diamètre. [©Paul Acker] Photo 4 – Zone réparée par injection. On aperçoit les traces des trous qui ont été percés pour injecter la résine puis rebouchés avec un coulis de ciment de résine. [©Paul Acker] III – Quels sont les risques de l’injection sous pression ? Le plus souvent, l’injection de résine est réalisée sous pression. Ce qui peut conduire à un soulèvement de la couche de surface [Photo 5]. Or ce soulèvement est quasiment impossible à maîtriser, pour deux raisons principales. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 345 jours

Axel Dahl : Béton argentique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Axel Dahl a su capturer l’âme du lieu. C’est cette démolition qu’a voulue immortaliser l’architecte Axel Schoenert, grand collectionneur de photographies d’architecture. Et c’est le photographe qui a capté ces instants. [©Axel Dahl] L’agence Axel Schœnert architectes est en charge de l’ancien siège de la radio RTL, rue Bayard, dans le VIIIearrondissement de Paris. Le projet porte sur la restructuration lourde des immeubles post-haussmanniens, côté rue Bayard et de celui dit “comédie”, côté impasse d’Antin. Ainsi que sur la démolition et la reconstruction du bâtiment des années 1970. L’édifice est remplacé par une construction neuve en structure mixte bas carbone béton-bois, se développant sur sept étages et culminant à 25 m de hauteur. C’est cette démolition qu’a voulue immortaliser l’architecte Axel Schœnert, grand collectionneur de photographies d’architecture. Une démarche artistique Axel Dahl a su capturer l’âme du lieu. C’est cette démolition qu’a voulue immortaliser l’architecte Axel Schoenert, grand collectionneur de photographies d’architecture. Et c’est le photographe qui a capté ces instants. [©Axel Dahl] Ceci, en soutenant le projet du photographe Axel Dahl. Ce dernier a réalisé une série d’images purement artistiques, sur ce chantier, avec un ancien appareil. Faisant ainsi ressortir les textures, les teintes et dégradés de couleurs, des matériaux épars çà et là… dans une finesse incomparable.« Cela fait dix ans que je collectionne des photos d’architecture. Ces dernières sont exposées dans l’agence, au 20 avenue de l’Opéra, dans le Ierarrondissement. J’aime la vision artistique d’un chantier que peuvent avoir les différents photographes. Les détails, les mises en scène…,explique Axel Schœnert. J’apprécie beaucoup le travail d’Axel Dahl, sa recherche de la lumière, ses cadrages, l’utilisation de vieux appareils… Ses photos sont comme des tableaux, d’autant plus qu’elles sont en noir et blanc ou en sépia. Ses mises en scène sont très fortes. » Pendant dix ans photographe pour des magazines à papier glacé, Axel Dahl a été ensuite musicien, journaliste, puis réalisateur. Depuis 2011, retour à la photographie, toujours à la chambre, toujours argentique, avec cette fois pour seul focus une autre passion ancienne : l’architecture.  Que des grands formats L’architecte Axel Schoenert devant une photographie d’Axel Dahl, exposée à l’agence, dans le Ier arrondissement de Paris. [©Axel Dahl]Axel Dahl en pleine action, à Niort. [©Axel Dahl]L’appareil est une Sinar suisse, modèle Norma, format 20 x 25cm, produite entre 1948 et 1972. Ici, celle d’Axel Dahl devant se trouver quelque part autour de 1965. [©Axel Dahl] « C’est un projet particulier pour moi, et un retour non seulement au noir et blanc, mais aussi au très grand format que j’ai beaucoup utilisé dans les années 1990. Avec les Polaroids 809 et la vrombissante machine à développer qui allait avec. ”Très-grand” signifie que les négatifs mesurent 20 cm sur 25 cm ! indique le photographe. Les prises de vue sont faites avec un 300 mm, objectif normal pour cette taille de négatif. Plus besoin de “réduire” à la prise pour agrandir après, le procédé est visuellement transparent. C’est ce que j’ai toujours ressenti dans les images faites dans ce format à travers le siècle. A savoir, une force d’exposition qui ne revient pas à une interprétation typiquement, parfois même caricaturalement, photographique, mais à la rectitude d’enregistrement. Evidemment, on ne fait pas quarante images, mais une seule. Elle compte. »  C’est la première fois qu’Axel Dahl utilisait ce procédé, il n’a fait cela pour aucun autre chantier… pour l’instant.« C’est une série strictement plastique. J’ai farfouillé partout pour les prises de vue. Il n’’est pas possible d’utiliser le numérique pour ce genre de travail. Il faut prendre son temps. Je me suis posé plein de questions. »Dans les ruines de la Maison Bayard, le béton, le bois et le fer se mélangeaient. Axel Dahl a fouiné et en détails. Tout ce qu’il a “mis en boîte” a aujourd’hui disparu. Son reportage photographique est un véritable travail de mémoire du bâtiment. « Il faut garder une trace, de ce qui était, de ce qui est et de ce qui sera », conclut Axel Dahl. Muriel Carbonnet Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Moby Dick version béton

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine [©Baca Architects] Non, vous ne rêvez pas, le futur bâtiment Cetacean de Busselton, en Australie, dans la baie du Géographe, au Sud-Ouest de Perth, ressemblera bien à une baleine sortant de l’eau. Imaginée par le cabinet londonien Baca Architects, cette prouesse architecturale va venir remplacer, en 2022, l’Australian Underwater Discovery Centre, observatoire sous-marin, construit sur la plus longue jetée en bois (1 841 m) de l’hémisphère Sud. Ainsi, l’architecture se fondra ici parfaitement dans le décor naturel. Mais pourquoi une baleine ? Dans cette baie, on peut en effet découvrir et observer le comportement des baleines à bosse et autres rorquals bleus… Des dizaines de milliers de baleines migrant chaque année entre mai et décembre. La jetée de Busselton est aussi connue pour son éco-système sous-marin unique où les eaux froides de l’océan Austral rencontrent les eaux chaudes de l’océan Indien poussées par le courant de Leeuwin.  [©Baca Architects] Au-dessus de l’eau, le design de Cetacean sera une interprétation abstraite d’une baleine, qui lève la tête au-dessus de la baie. Il s’inspire d’une manœuvre que les observateurs de baleines appellent “Spy Hop”, c’est-à-dire lorsqu’une baleine curieuse lève la tête et l’œil juste au-dessus de la surface pour observer à son tour. Sous la surface, l’Australian Underwater Discovery Centre aura pour objectif de devenir le plus grand observatoire marin naturel du monde.  Le corps du cétacé sera réalisé en béton avec un toit composite. Les fenêtres massives seront fabriquées en acrylique collé et mesureront jusqu’à 5,5 m de haut et 12 m de long. Il est prévu que le corps en béton soit préfabriqué dans un chantier naval voisin, puis remorqué jusqu’au site pour être immergé sur place. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

La stratégie Edycem est centrée sur l’innovation et les valeurs humaines

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Olivier Collin est le nouveau directeur général d’Edycem, la filiale BPE et préfabrication du groupe vendéen Herige. [©Herige] Vous venez de prendre la direction d’Edycem. Quelles sont les orientations que vous souhaitez lui donner ?  Olivier Collin : Edycem est la branche béton du groupe familial vendéen Herige. L’entreprise est très axée sur l’innovation et sur les valeurs humaines. La première de mes missions est de consolider les différents acquis d’Edycem, tout en renforçant la proximité avec ses clients. Dans ce cadre, l’organisation territoriale bouge. A présent, Edycem est divisée en 3 régions, avec 3 directeurs, au lieu de 2. En parallèle, nous allons poursuivre la conception de produits et de services innovants. La seconde grande orientation est de préparer Edycem à répondre aux nouvelles exigences de la RE 2020. Nous venons aussi d’embaucher une responsable Hygiène, Sécurité et Environnement et attendons notre futur directeur, homme ou femme, marketing, prescription et digital. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Loire-Atlantique : Signature tripartite

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Jean-François Plée (Plée Constructions), Max Garcia (Garcia Frères) et Nicolas Sarrasin, directeur agence de LafargeHolcim Bétons Pays de Loire, lors de la signature du partenariat. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim poursuit sa politique de développement de liens avec le tissu économique local. Ainsi, l’agence LafargeHolcim Bétons Pays de Loire a signé un partenariat tripartite avec les entreprises Plée Constructions et Garcia Frères. L’objectif est d’accélérer à la fois le développement des bétons bas carbone et celui des granulats recyclés dans la région. Ce contrat comprend aussi un accompagnement dans la formation et l’utilisation du simulateur 360Design des équipes de Plée Constructions. Ainsi qu’une assistance sur chantiers par les équipes de l’agence Bétons Pays de Loire. Il a été signé par les directeurs respectifs de chacune des entreprises : Jean-François Plée (pour Plée Constructions), Max Garcia (pour Garcia Frères) et Nicolas Sarrasin, de l’agence LafargeHolcim Bétons Pays de Loire. Lire aussi les autres actualités en région Par ailleurs, cette signature prévoit un accompagnement de l’entreprise Garcia Frères pour le développement de granulats recyclés adaptés à la formulation des bétons. Plusieurs projets sont d’ores et déjà sur les rails pour concrétiser dans les faits ce partenariat. Les entreprises ont travaillé main dans la main sur le projet de 19 logements collectifs de la Villa Matisse, à Arès (33). Mais aussi sur les Jardins d’Eden à Saint-Pierre-du-Mont (40) et ses 25 logements collectifs. Ou encore dans leur réponse au concours de l’éco-quartier La Guignardière à Chambray-lès-Tours (37), avec une réponse de Plée Constructions et la solution EcoPact pour 40 logements collectifs.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Maine-et-Loire : Partenariat Hoffmann Cement et les Carrières Nivet

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Julien Blanchard, co-fondateur d’HGCT, et Christian Lecloux, DG de Carrières Nivet, lors de la signature du partenariat entre leurs deux entreprises. [©HGCT] Hoffmann Cement a annoncé la signature d’un contrat avec les Carrières Nivet. Afin de fournir ses ciments bas carbone et sans clinker. Ceci, à destination du marché du béton prêt à l’emploi. Ce partenariat permet à Hoffmann Cement de quadriller l’ensemble du marché parisien et du Centre-Ouest. Grâce aux dix-sept centrales à béton des Carrières Nivet. Celles-ci étant réparties au sein plusieurs filiales. A savoir, la Société Francilienne de Béton, Béton Logistique Maréchal, Béton et Matériaux de la Loire. Mais aussi, Béton Technique de la Loire et Béton Technique du Vignoble.  Lire aussi les autres actualités en région « La signature de ce nouveau contrat structurant confirme notre expansion sur le marché du BPE, déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de Hoffmann Cement. Nous sommes ravis d’être associés à Carrières Nivet, groupe familial indépendant tourné vers l’innovation. Ce partenariat est aussi une formidable opportunité d’accentuer notre présence sur les régions parisiennes et Centre-Ouest. Et de participer à de nombreux chantiers d’envergure. » Et Christian Lecloux, directeur général opérationnel de Carrières Nivet, d’ajouter : « Nous avons déjà pu tester l’efficacité des technologies d’Hoffmann Cement à l’occasion de la signature d’un protocole de collaboration technique avec la Société d’exploitation de carrières et de travaux publics, la Sedep, une des entreprises Nivet. Ce nouveau contrat à destination du marché du BPE est une marque de leur compétitivité et de leur pertinence face aux enjeux actuels du secteur ».   Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Gironde : L’électrique, c’est fantastique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Bordeaux, MBT a mis en service la première toupie électrique sur semi-remorque aux couleurs d’Edycem BPE. [©Herige] MBT est un spécialiste du transport du BPE, implanté sur la région toulousaine. En parc, pas moins de 43 toupies, exploitées à 50 % en spot et via des contrats permanents, pour l’autre moitié. Man et Scania constituent les deux marques de porteurs et de tracteurs privilégiés par MBT. Et, côté équipements, on retrouve, à parité, les constructeurs Liebherr et Schwing Stetter. Aujourd’hui, MBT s’est engagé sur la voie de l’hybridation. A savoir, la combinaison entre un porteur ou tracteur à motorisation au gaz et un équipement électrique. « Le 100 % gaz en toupie manque encore un peu de puissance », estime Bruno Martin, président de MBT.  Pour une utilisation à 100 % urbaine C’est dans ce cadre de ce développement que vient d’être mis en service sur l’agglomération bordelaise un ensemble comprenant un tracteur Scania de G410 A4x2NA roulant au GNC et une toupie électrique LiebherrETM 1204 sursemi-remorque. Ce matériel est aux couleurs d’Edycem BPE (groupe Herige), qui en a fait la demande, pour une utilisation à 100 % urbaine. « Cela s’inscrit dans notre démarche RSE, indique Wilfried Decombredet, directeur régional Edycem. Sur chantier, il y a zéro émission de CO2, le moteur du tracteur étant coupé et l’entraînement de la cuve assuré par une motorisation indépendante électrique». Le bruit est aussi réduit à sa plus simple expression. Un plus pour les livraisons le matin.  Lire aussi les autres actualités en région MBT a passé commande de deux ensembles similaires, qui doivent entrer en service chez LafargeHolcim, toujours à Bordeaux, et chez Point.P, sur Toulouse. Et d’ici à 2022, le prestataire devrait aussi proposer un dispositif 100 % électrique. La toupie sur semi-remorque sera une Liebherr. Quant au tracteur, il est construit sur la base d’un Volvo thermique, mais transformé en électrique en Suisse. « Ce véhicule offre une autonomie de 340 km, soit environ 12 h de travail, et peut être rechargé à 80 % en moins de 45 mn », conclut Bruno Martin. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Haute-Garonne : Des bétons pour le plus long téléphérique urbain de France

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine A Toulouse, le téléphérique urbain Téléo transportera 8 000 voyageurs chaque jour.[©Cemex] D’ici fin 2021, le téléphérique urbain Sud de Toulouse Téléo reliera les stations Oncopole – Lise Enjalbert, à Université Paul Sabatier, en passant par Hôpital Rangueil – Louis Lareng. D’une longueur de 3 km, le parcours est une première en France en milieu urbain. Pas moins de 8 000 voyageurs quotidien sont attendus sur cette ligne aérienne, avec une fréquence de 1 mn 30 en heure de pointe. En amont du chantier, Cemex avait prescrit des bétons bouchardés de teinte claire, pour l’aménagement des quais des stations. Une solution retenue par l’agence d’architecture Thierry Lanctuit. Depuis septembre 2019, le bétonnier a livré 6 500 m3de bétons de génie civil pour la réalisation de ces trois stations. Et des massifs des cinq pylônes présents tout au long du parcours du téléphérique. Lire aussi les autres actualités en région Ainsi que 350 m3de bétons architectoniques blancs livrés à la station Oncopole – Lise Enjalbert pour les piles et poteaux. Et 200 m3de bétons bouchardés pour la réalisation des quais. Pour fournir en même temps les trois stations, Cemex a mobilisé pas moins de 4 unités de production locales : Larrieu (les deux sites), Montaudran et Escalquens. Les granulats entrant dans la composition des bétons prêts à l’emploi sont aussi des matériaux de proximité, en provenance des carrières de Salles-sur-Garonne et Cintegabelle. De plus, Cemex a géré la majeure partie de l’évacuation des déblais inertes des stations Université Paul Sabatier et Oncopole – Lise Enjalbert, représentant 4 500 t de matériaux de terrassement et de démolition. L’industriel a, en partie, évacué ces matériaux vers sa plate-forme de recyclage de Roques-sur-Garonne. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Ipsiis : Entre efficacité énergétique et économie circulaire

Yves le Corfec, fondateur d’Ipsiis. [©Ipsiis] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Actualité : Naissance de Valobat Reportage : Zac le Square La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Quelque 26 entreprises de fabrication de matériaux de construction ont annoncé la naissance d'un éco-organisme, baptisé Valobat. A Dreux (28), la Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur a souhaité s’engager pleinement dans une logique d’économie circulaire. Depuis plus de nombreuses d’années, Yves le Corfec travaille dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. En 2014, il évolue dans le monde du recyclage des déchets d’origine industrielle ou d’exploitation de matières premières. « Je me suis rendu compte que ceux-ci représentaient beaucoup de déchets inertes et nobles qui peuvent prendre une part importante dans l’économie circulaire, explique Yves le Corfec, fondateur d’Ispiis. Mais il faut faire bouger les lignes. Nous évoluons dans un cadre réglementaire et technique très compliqué. » Pour Yves le Corfec, l’année 2014 signe ainsi le début d’une nouvelle aventure autour d’Ipsiis. L’idée : proposer une solution technique qui va au-delà de la revalorisation des déchets. Celle-ci s’ancre dans une démarche d’efficacité énergétique, de protection du bien-être des habitants et d’économie circulaire. Lauréat du concours I-Lab du ministère de la l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec le soutien de la BPI en juillet 2014, la start-up se lance définitivement quelques mois plus tard. « Nous nous sommes spécialisés dans la fabrication de mousse minérale. » Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 345 jours

Charente-Maritime : Chacun sa route, chacun son chemin…

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine La nouvelle promenade du Port Neuf à La Rochelle. [©LafargeHolcim/Spie Aménagement Littoral] La Rochelle travaille à la rénovation de la digue de Port-Neuf à Chef-de-Baie, transformée en une vaste promenade. Pour cela, LafargeHolcim a proposé un total de quatre types de bétons, pour deux lots distincts. « Pour la partie génie civil, il s’agissait de créer un muret de protection, explique Sébastien Mabille, commercial en charge du dossier. Il nous fallait une prise rapide et une résistance aux effets du littoral, nous avons donc prescrit un béton Chronolia. »Ce dernier a été mis en œuvre par l’entreprise Echart GC. Sur la promenade, le choix a été fait de déterminer les différents modes de circulation par des finitions de béton spécifiques. Un béton bouchardé, un béton imprimé et un béton légèrement désactivé, pour les piétons d’un côté, les cyclistes de l’autre, et au centre, les skates et autres rollers. « A ce niveau, la difficulté était liée une accessibilité au chantier très réduite. Ces bétons décoratifs ont donc été mis en œuvre à la pompe par Chatelier Pompage Service. De fait, nous avons adapté nos formulations afin qu’elle soit pompables… » Lire aussi les autres actualités en région Tous les bétons ont été fournis à partir des deux centrales LafargeHolcim de La Rochelle. A savoir, celles de Pallice et de La Jarne.« Les coulages ont eu lieu sur trois mois, avec des perturbations dues aux intempéries. Nous coulions selon une rythmique de deux interventions par semaine, avec des volumes de 50/80 m3, grâce à quatre à cinq toupies à chaque fois », conclut Sébastien Mabille. Au total, 5 000 m3de bétons auront été coulés le long du littoral rochelais. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Pim : « Les propriétés du polyuréthane, un atout pour le secteur de la préfabrication »

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Christophe Ray, dirigeant de Pim : « Le marché du béton représente près de 20 % de notre chiffre d’affaires cette année. ». [©Pim] Au commencement, en 1981, Pim s’est spécialisé dans la fabrication de pièces en polyuréthane, et plus particulièrement, dans les roues et roulettes. Depuis 2012, et l’arrivée de Christophe Ray, dirigeant et repreneur de la société, l’industriel explore différents territoires. Basée à Pusignan, près de Lyon, cette PME rassemble près de 43 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 4 à 5 M€/an. « Nous réalisons 50 % de notre activité à l’export, détaille Christophe Ray. Vers l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis et vers d’autres pays frontaliers. » L’usine de production se développe sur une superficie couverte de 3 800 m2.  En 2019, Pim a subi un incendie dans son atelier principal. « Nous avons réfléchi à comment nous relancer ? Quelle stratégie adopter ? Ce sinistre a accéléré la prise de décision sur l’investissement vers de nouveaux marchés. » En effet, avec l’arrivée du nouveau dirigeant, Pim se diversifie. Tout en gardant la technique du polyuréthane coulé par gravité à chaud. « C’est un matériau particulier, mais aux très bonnes propriétés mécaniques. » Pim est présent dans différents secteurs. A l’image du monde de la neige, du transfert et de l’industrie. Et depuis l’incendie, l’industriel s’est tourné vers celui du béton.  Une nouvelle opportunité de marché « Nous réalisons des moules complets, des réservations, de l’outillage ou encore des éléments de protection. Pour le béton prêt à l’emploi, nous produisons aussi des buses pour machines à projeter. » Aujourd’hui, ce marché est porteur pour Pim. « Il représente près de 20 % de notre chiffre d’affaires cette année. »  Le polyuréthane présente plusieurs intérêts pour le monde du béton. « Le travail du polyuréthane peut être comparé à la pâtisserie, reprend Christophe Ray. Il faut respecter la recette. En changeant les proportions, nous allons modifier la dureté du matériau. Cela va nous permettre de faire des épaisseurs faibles, mais rigides, ou d’augmenter ou non la résistance à l’abrasion. » Ici, Pim utilise trois composants pour fabriquer sa matière première : une résine, un pré-polymère et  un réactif. Ces ingrédients sont mélangés à chaud.  « Ce matériau dispose d’une bonne résistance à l’abrasion. Par rapport aux solutions en acier, il est plus léger et plus facile à manipuler. Cela permet d’éviter les troubles musculo-squelettiques. Et finalement, le mode de transformation du polyuréthane est très voisin du process de production du béton préfabriqué. Nous savons faire du sur mesure. Des séries de 10 à 100 pièces. » Pim travaille en direct avec les industriels de la préfabrication. « Nous avons une équipe qui se déplace avec un technico-commercial spécialisé dans le béton. » La demande en moule se développe de plus en plus avec des clients, tels que Bonna Sabla, Libaud Préfa, Sebico  ou encore Sobemo. « En ce moment, les moules matricés sont un gros sujet pour nous. Nous mettons l’accent sur ce domaine au vu de la forte demande. Nous avons quelques clients partenaires qui testent nos produits et nous en cherchons d’autres. Nous avons plutôt orienté nos recherches autour des prémurs », détaille en conclusion Christophe Ray. Aujourd’hui, l’activité béton de Pim reste centrée sur la France. Mais l’industriel vise l’export avec, en première ligne, l’Allemagne et le Maroc. Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 345 jours

Chantier Zac le Square : L’économie circulaire comme feuille de route

La Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Un éco-quartier sur près de 50 000 m2. [©Agyre] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Rencontre : Ipsiis Actualité : Naissance de Valobat La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Comment mêler efficacité énergétique et économie circulaire ? Avec son procédé innovant, Ipsiis tente de répondre à cette question. Rencontre avec le fondateur, Yves le Corfec. Quelque 26 entreprises de fabrication de matériaux de construction ont annoncé la naissance d'un éco-organisme, baptisé Valobat. A Dreux (28), la Saedel1 est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur crée un éco-quartier sur près de 50 000 m2. Il comprendra à terme, un îlot vert d’un ha, une parcelle pour la construction d’un groupe scolaire, une clinique ophtalmique et environ 400 logements répartis en 8 îlots. Pour ce chantier d’aménagement, la Saedel a voulu s’ancrer dans une démarche approfondie d’économie circulaire. « Nous avons déjà mis en place une logique d’économie circulaire sur plusieurs de nos chantiers, mais nous ne l’avons pas fait de manière structurée et à cette échelle, explique Nicolas Moreau, Dg de Saedel. Nous sommes portés par nos convictions. Et nous voulons faire en sorte d’avancer vers plus de responsabilités environnementales. D’autant plus que la thématique de la ressource en matériau est un sujet important pour nous. » Afin de passer à l’étape supérieure, pour non seulement mettre en place des actions concrètes, mais aussi créer des process applicables à d’autres opérations, la Saedel a fait appel à Agyre. Identifier les besoins et y répondre Pour Agyre, le but est de rencontrer tous les intervenants, afin de dégager les contraintes, et les besoins techniques et logistiques. Le hub s’occupe de la mise en relation entre les maîtres d’œuvre, les entreprises et les acteurs de l’économie circulaire identifiés. « Nous avons réalisé une analyse du territoire pour identifier les acteurs de l’économie circulaire, détaille Jean-Baptiste Le Menn, chef de projet chez Agyre. Nous avons ainsi échangé avec des professionnels du Centre – Val-de-Loire sans aller au-delà de 50 km. Sinon, il n’y a pas de sens environnemental et financier. » Plan de la future Zac le Square. [©La Fabrique Urbaine/Agence Ter /Soderef/Atelier d’architecture Tequi] Retrouvez l’ensemble du dossier par –> ici Et Nicolas Moreau de reprendre : « C’est une façon pour les entreprises de monter en compétence. D’associer ces principes et ingénieries dans les modalités de chantier pour que cela devienne une habitude. » Agyre s’est aussi occupé de l’élaboration de la feuille de route “économie circulaire”. Cette dernière se base sur des propositions de schémas opérationnels : accompagnement pour la déconstruction, identification des lieux de stockage, planning de disponibilité des gisements. Ou encore, l’analyse des méthodes et solutions techniques, la conformité des chiffrages, les éco-matériaux à privilégier et les pistes de valorisation… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 346 jours

Nouvelle-Aquitaine : Une région dynamique

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine En Nouvelle-Aquitaine, les carrières et matériaux de construction ont généré un chiffre d’affaires de 1,09 Md€. [©ACPresse] La région Nouvelle-Aquitaine représente 57 400 établissements travaillant dans le bâtiment, dont 24 % traitant de gros œuvre. Au total, l’ensemble du secteur pèse 12,3 Md€, soit 7,9 % du PIB régional. Un chiffre d’affaires qui se répartit à 58 % pour l’entretien-rénovation et 42 % pour la construction neuve. Du côté des effectifs, le secteur représente 99 770 personnes, auxquelles s’ajoutent 42 615 emplois non-salariés et 11 602 intérimaires en équivalent temps plein. Les effectifs de la branche sont en constante augmentation depuis 2016 et ont retrouvé le niveau qui était le leur en 2013. La locomotive de la région étant, de loin, la métropole bordelaise. En comparaison, les travaux publics génèrent “seulement” 4 Md€ de chiffre d’affaires, avec 4 751 établissements référencés sous le code NAF “Travaux publics”, et 896 entreprises adhérentes à la Caisse des congés payés des TP. Au total, ces derniers pèsent 24 104 emplois salariés, plus 2 527 emplois non-salariés et 4 017 intérimaires en équivalent temps plein. Des effectifs qui ont retrouvé un niveau quasiment similaire à celui de 2013.  Lire aussi les autres actualités en région Par ailleurs, les carrières et matériaux de construction ont généré un chiffre d’affaires de 1,09 Md€. Ceci, avec 342 entreprises représentant 761 sites de production, répartis entre 383 unités de granulats, 233 de BPE et 145 de minéraux industriels, pierres de construction et roches ornementales. Sur le milliard d’euros de chiffre d’affaires, 481 M€ proviennent des granulats, 433 M€ du BPE et 176 M€ des autres branches. Au total, 7 892 emplois dépendent des carrières et matériaux de construction.  Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 346 jours

Techniques Chantiers Services : La Modulmix comme nouveau fer de lance

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Yves Lacour, gérant de TCS : « Notre nouvelle centrale de chantier Modulmix répond à notre volonté d’indépendance ». [©TCS] La petite centrale de chantier, le Lyonnais Techniques Chantiers Services (TCS) en a fait sa spécialité. D’abord, à travers la location d’équipements tiers, et sous peu, via une offre propre développée en interne. « Notre gamme Modulmix est née d’un besoin,explique Yves Lacour, co-gérant de l’entreprise. Celui d’une centrale à rayons raclants fiable et simple d’emploi, permettant de s’intégrer dans notre offre, notamment pour l’export». En effet, TCS est très présent sur les marchés africains, bien que la crise sanitaire mondiale ait quelque peu ralenti ce pan d’activité. De quoi lui laisser plus de temps pour peaufiner son outil. Toutefois,« le premier exemplaire de la Modulmix tourne depuis 8 mois déjà sur un chantier lyonnais. L’entreprise EAB Construction nous a fait confiance sur ce projet, à sa grande satisfaction». Fer de lance en devenir de TCS, la petite centrale s’articule autour d’un système de malaxage modulaire. En effet, l’utilisateur peut choisir entre un tambour de mélange de 1 000 ou 1 500 l, un turbo-malaxeur de type 1 500/1 000 ou encore un malaxeur planétaire similaire ou plus petit (type 1 125/750). Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 346 jours

Caserne de Reuilly : Le rouge comme marqueur urbain

Article paru dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine Les corniches fines d’étages, comme celles, plus marquées, des toits sont en correspondance entre les différents bâtiments. [©ACPresse] Sise au cœur du XIIearrondissement parisien, la caserne de Reuilly a connu deux vies. La première, aujourd’hui achevée, fut militaire et dura pas loin de deux siècles. Auparavant, le site avait même accueilli la Manufacture royale des glaces et miroirs, devenue, plus tard, Saint-Gobain… La seconde vie de la casernedébute tout juste, à l’issue de quelques années de transition et d’une lourde phase de transformation, sous la maîtrise d’ouvrage de Paris Habitat. Le projet visait à la création de 600 logements, d’une crèche et d’espaces d’activités. C’est le cabinet H20 Architectes qui a assuré la mission d’aménagement global et de maîtrise d’œuvre de l’espace public.  Le plus petit lot du programme Les façades sont structurées, révélant les corniches, les poteaux et les zones de remplissage. [©ACPresse] L’ouverture du site sur l’extérieur constituait le changement majeur du réaménagement. Pour cela, trois nouvelles entrées ont vu le jour, permettant d’accéder à l’ex-place d’armes transformée en un vaste jardin paysager. Côté rue de Chavigny, le passage Jacqueline Giraud – du nom d’une résistante ambulancière -est l’un des accès créés. C’est à ce niveau qu’H2O Architectes ont positionné le lot B1, sur une parcelle presque carrée. « C’était le plus petit lot du projet et un des deux programmes neufs,indique l’architecte Charles-Henri Tachon. Nous avons choisi de répondre et avons été retenus, sans esquisse. »Il y avait seulement un cahier d’intention à suivre. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 347 jours

Valobat : Pour faire progresser le recyclage des déchets du bâtiment

Les représentants des 26 entreprises signataires de l’éco-organisme Valobat, pour le recyclage des déchets du bâtiment. [©Valobat] Dossier : Penser circulaire Interview : Ecima Découverte : Le label E2C Rencontre : Ipsiis Reportage : Zac le Square La notion d’économie circulaire s’applique de plus en plus à l’ensemble des secteurs d’activité. Dans le bâtiment, toutes les typologies d’acteurs sont impactées et s’organisent dans ce sens. L’Ecima, association européenne des fabricants de ouate de cellulose, représente les producteurs implantés sur le marché français. Rencontre avec son président Jean-Michel Bœuf. Depuis janvier 2021, le Cerema pilote un nouveau label : E2C. Ce dernier valide et accompagne les porteurs de projets dans la mise en place d’initiatives d’économie circulaire. Comment mêler efficacité énergétique et économie circulaire ? Avec son procédé innovant, Ipsiis tente de répondre à cette question. Rencontre avec le fondateur, Yves le Corfec. A Dreux (28), la Saedel est en charge de l’opération de la Zac le Square. Ici, l’aménageur a souhaité s’engager pleinement dans une logique d’économie circulaire. Une loi de 2020 rendra obligatoire la mise en place d’une filière de recyclage pour les produits et matériaux de construction du bâtiment à partir du 1er janvier 2022. Mais, 26 entreprises du secteur ont, d’ores et déjà, annoncé la naissance d’un éco-organisme, baptisé Valobat. Ce dernier sera chargé de développer le recyclage des déchets du bâtiment pour lutter, entre autres contre les décharges sauvages. Cet éco-organisme offrira aux entreprises une solution multi-matériaux de reprise des déchets collectés séparément dans les points de collecte de proximité. Et développera les filières de recyclage. Toutes les parties prenantes sont concernées. A savoir, maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entreprises de travaux, déconstructeurs. Mais aussi, collectivités territoriales, bricoleurs, gestionnaires de déchets et industriels. Retrouvez l’ensemble du dossier par –> ici Le dispositif visera à responsabiliser les producteurs et distributeurs sur le marché de produits ou matériaux de construction. Ceci, sur la gestion de déchets du secteur du bâtiment, en versant une éco-contribution.  Une démarche collective volontariste Valobat a pour ambition d’accélérer l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment. En demandant l’agrément pour la prévention et la gestion des déchets du bâtiment. Son objectif final : sortir du schéma “extraire, fabriquer, consommer et jeter”. Et ainsi éviter les situations de dépôts sauvages, dont les coûts d’évacuation et de traitement pèsent lourd sur le budget des collectivités territoriales. Parmi les 26 partenaires ayant fondé Valobat, on trouve Aliaxis, Briand, Elydan, Etex, Etex France Exteriors, Fayat, Forbo, Gerflor. Ou encore, Hansgrohe, Isover, Knauf, Knauf Insulation, Legrand, Monier (groupe BMI), Nexans, Placoplatre, PrysmianGroup. Mais aussi, Rexel, Rockwool, Schneider Electric, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France. Enfin, le SNFA, L’Enveloppe Métallique du Bâtiment, Soprema, Tarkett et l’UFME. Du plâtre aux isolants, en passant par les canalisations en PVC, le bois ou encore le métal, Valobat ambitionne de couvrir un périmètre multi-matériaux. Le maillage territorial des points de collecte  Mais se rendre dans un point de collecte de proximité, sur son territoire, reste encore complexe pour les artisans. A qui dois-je apporter mes déchets ? Où se trouve le point de collecte le plus proche de mon chantier ? Dois-je contribuer financièrement ?… Autant de points sur lesquels ils s’interrogent. L’enjeu réside dans le maillage territorial des points de collecte. Valobat va proposer un service de points de collecte aux détenteurs de déchets et aux déchèteries gérées par les collectivités qui le souhaitent. Il organisera ainsi, dès son agrément, une concertation à l’échelle de chaque territoire, avec les acteurs concernés, collectivités, artisans et professionnels de la gestion des déchets, pour déterminer les solutions les mieux adaptées localement. Cet éco-organisme reposera sur un modèle de gouvernance ouverte à la diversité des acteurs de la filière. Il disposera d’un Comité des parties prenantes et de neuf Comités de secteurs (par produits à base de laines minérales, à base de bois…), afin que l’éco-organisme prenne en charge la complexité de la filière. 
Il y a 3 ans et 347 jours

Carrosserie industrielle : Frumecar, la carte “béton” de Laloyeau

En avant première : article à paraître dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine, disponible début juillet De gauche à droite, Sébastien Menourie, président de Laloyeau, et Christophe Libner, technico-commercial toupies. [©ACPresse] Depuis plus de deux ans maintenant, l’Espagnol Frumecar s’est offert une nouvelle visibilité sur le territoire français. La vitrine s’appelle Laloyeau et se situe à Etampes, dans le Sud de l’Ile-de-France. « Laloyeau est un carrossier de longue date. Il est né en 1862 et va donc fêter ses 180 ans d’existence en 2022… », explique Sébastien Menourie, son président. Et de poursuivre : « Avec l’intégration de la carte “Frumecar”, nous souhaitions donner une nouvelle aura à Laloyeau, sur le secteur de la carrosserie industrielle ». Tout en permettant à l’entreprise de pénétrer sur un marché inédit pour lui : celui du béton.  Pour bien faire connaissance, l’équipe Laloyeau a été à la rencontre des utilisateurs pour comprendre ce marché, ses exigences et ses attentes. « Nous avons échangé avec plus de 180 acteurs répartis sur 35 départements. »Mais c’est quelque part Jean-Marc Ségué, le patron de JMS, spécialiste du transport du béton, qui est à l’origine de l’aventure. Fin connaisseur des produits Frumecar, il a permis le rapprochement entre le constructeur espagnol et le distributeur français… « Frumecar est présent dans plus de 70 pays à travers le monde et chaque marché a ses exigences et ses spécificités », reprend Sébastien Menourie. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 348 jours

Juridique : Les garanties d’un ouvrage livré

Cet article est à retrouver dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine. Un ouvrage construit et livré bénéficie de différentes garanties couvrant le bon achèvement, le fonctionnement, les vices cachées ou encore de droit commun… [©ACPresse] Il existe trois garanties spécifiques au droit de la construction et deux garanties de droit commun, qui s’appliquent aux ouvrages livrés. Il peut être délicat de les distinguer. Les voici en conséquence détaillées. Ces dernières ne couvrent pas nécessairement les mêmes désordres, et le régime de preuve en découlant varie. La garantie de parfait achèvement (1 an) La garantie de parfait achèvement est prévue par l’article 1792-6 du Code civil et concerne uniquement les désordres signalés par le maître d’ouvrage par des réserves mentionnées par écrit sur le procès-verbal de réception. Ou signalés par écrit postérieurement à la réception, dans le cas où ils seraient apparus à postériori. Pour mémoire, la réception peut être tacite, par prise de possession des lieux et paiement de l’intégralité du prix. Lire aussi : Juridique : L’obligation de sécurité-résultat de l’employeur Cette garantie court pendant un délai de 1 an à compter de la réception. Elle est soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. C’est à lui que reviendra d’apporter la preuve, si des désordres apparaissent, qu’ils ne proviennent pas d’une mauvaise réalisation. La garantie de bon fonctionnement (2 ans) La garantie de bon fonctionnement est prévue par l’article 1792-3 du Code civil. Et concerne les éléments d’équipement qui peuvent être enlevés, démontés ou remplacés sans détériorer l’ouvrage ou lui enlever de la matière : par exemple, un ballon d’eau chaude, des volets, un interphone ou des cloisons mobiles. Elle court pendant un délai de 2 ans à compter de la réception des travaux. Elle aussi, est soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. La garantie décennale (10 ans) La garantie décennale est prévue par les articles 1792 à 1792-2 du Code civil. Elle concerne :• Les dommages qui compromettent la solidité de l’ouvrage construit ou réalisé : par exemple, des effondrements partiels ou totaux, des fissures importantes.• Les dommages qui rendent l’ouvrage construit ou réalisé impropre à sa destination, en l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement. Par exemple, des : défauts d’étanchéité ou des fuites de canalisations encastrées. • Les dommages qui affectent la solidité des éléments d’équipement d’un bâtiment, lorsque ceux-ci font indissociablement corps avec les ouvrages de viabilité (eau, électricité, gaz, eaux usées), de fondation, d’ossature, de clos ou de couvert. Il s’agit donc des cas où la dépose, le démontage ou le remplacement d’un élément d’équipement ne peut s’effectuer sans détérioration ou enlèvement de matière de l’ouvrage : par exemple, une installation électrique non conforme ou une pompe à chaleur défaillante. Cette garantie court pendant 10 années à compter de la réception des travaux. Elle est aussi soumise à une présomption de responsabilité de l’intervenant. La garantie de droit commun (5 ans) La garantie de droit commun est prévue par les articles 1221 et 1231-1 du Code civil. Elle est de droit commun en ce qu’elle est applicable à toutes les situations contractuelles où les trois garanties précitées ne peuvent être appliquées. Elle n’est donc pas spécifique aux opérations de BTP. Lire aussi : Juridique : La gestion environnementale des chantiers Elle couvre les désordres non apparents à la réception (ou apparents, mais non-signalés dans un délai d’un an), qui ne portent atteinte ni à la solidité, ni à la destination de l’ouvrage. Elle ne concerne pas les éléments d’équipement pouvant être enlevés, démontés ou remplacés. Et ce, sans détériorer l’ouvrage, comme par exemple, des fissures ponctuelles et des infiltrations mineures. Il s’agit d’une responsabilité pour faute. Ce qui signifie que ce sera au commanditaire – maître de l’ouvrage, maître d’œuvre dans certains cas, entreprise ayant sous-traité – de démontrer en quoi les travaux ont été mal réalisés. Elle court pendant 5 années, à compter de la réception des travaux, comme toute action de droit commun portant sur un bien. La garantie au titre de l’obligation de conseil et d’information (5 ans) L’obligation de conseil et d’information est une création jurisprudentielle qui impose à de nombreux professionnels, y compris les maîtres d’œuvre ou les intervenants, de conseiller leur client quant à la prestation demandée. Ceci notamment sur sa faisabilité, sa solidité, ses potentiels effets sur l’existant, sur le choix des matériaux et sur les techniques de soin et d’entretien auxquelles il faudra avoir recours. Comme la garantie de droit commun, cette responsabilité relève des articles 1221 et 1231-1 du Code civil. Elle constitue néanmoins une source autonome de responsabilité, de sorte que l’échec d’une action en réparation des désordres de construction ne préjuge aucunement de celui de la demande formée du fait d’un manquement à l’obligation de conseil et d’information. C’est la personne sur qui pèse cette obligation qui doit démontrer qu’il y a bien satisfait. Et le fait que le commanditaire ou le maître de l’ouvrage soient des professionnels ne la dispense pas de son obligation. Cette garantie court pendant 5 années à compter de la réception des travaux. Pierre LacoinAvocat à la Cour Cabinet 1792 Avocats Cet article est à retrouver dans le n° 93 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 3 ans et 352 jours

Partir à l’aventure avec la nouvelle chaussure Heckel

La nouvelle gamme de chaussures Heckel intègre deux technologies innovantes, afin de limiter la fatigue.[©Heckel] Depuis 1970, la marque Heckel est spécialisée dans les chaussures de sécurité. Grâce à son expertise et à la qualité de ses produits, elle est aujourd’hui une référence sur le marché. En 2001, Heckel a développé sa propre technologie de semelage en caoutchouc : Mascole. Plusieurs produits ont ainsi été créés. En 2021, la gamme Mascole Adventure 3.0 voit le jour. Cette dernière comprend trois chaussures de sécurité, au design différent. Cependant, toutes trois répondent aux mêmes exigences et attentes. Le caoutchouc s’adapte au terrain et permet un confort à l’usager. Celui-ci n’aura pas mal aux pieds en fin de journée. En effet, ces chaussures ont été conçues pour faciliter le travail des professionnels. La gamme Mascole Adventure 3.0 intègre aussi la technologie Macabsor, qui associe les propriétés de la semelle en caoutchouc avec des pièces de mousse installées à l’avant et à l’arrière de la chaussure. Ces pièces de mousse permettent une absorption des chocs et un maintien amélioré.  Lire aussi : Le BTP fait sa fashion week
Il y a 3 ans et 354 jours

Pour le groupe Sylvestre, « Art is BTP »…

Frédéric Dubois, chargé de communication du groupe, a donné carte blanche à Rémi Julienne, dit “Namek”, pour graffer une boule de toupie posée sur un rond-point nouvellement créé. [©Groupe Sylvestre] Béton, granulats, transport, recyclage, location de bennes et BTP sont les principales activités du groupe Sylvestre. Le tout réuni sur 6 sites, dont le siège est à Maubec, dans le Vaucluse, en cours de réaménagement A cette occasion, Frédéric Dubois, chargé de communication du groupe, a donné carte blanche à Rémi Julienne, dit “Namek”, pour graffer une boule de toupie posée sur un rond-point nouvellement créé. « Nous privilégions le travail d’artistes locaux. Namek est un tatoueur et un graffeur de Coustellet, à quelques kilomètres de notre site. Nous lui avons confié une boule de toupie, afin qu’il la recycle et la valorise de façon artistique. Nous voulions une image urbaine et jeune. Nous lui avons confié une liste de mots : Granulats, Centrale, Groupe Sylvestre… pour qu’il les tagge d’une manière originale et ludique. Et c’est très réussi », s’enthousiasme Frédéric Dubois. Lire aussi : Romain Froquet : L’art comme remède aux maux de la Covid-19 Et Namek, de poursuivre : « J’ai réalisé à la bombe aérosol ce que j’appelle un “pot-pourri” de graffs avec la liste de mots. Je l’ai réinterprétée avec mes dessins. Le tout est très homogène. On doit plonger dans l’écriture pour en découvrir les détails. Seul, le logo que j’ai réalisé en noir, gris et rouge ressort du lot ». Le groupe Sylvestre va continuer cette verve artistique et va confier à d’autres artistes locaux le soin d’habiller trois autres boules de toupies. A suivre… Retrouvez la video ici
Il y a 3 ans et 357 jours

Partenariat entre l’Unicem Aura et 17 bureaux d’études

L’Unicem Auvergne Rhône-Alpes et 17 bureaux d’études spécialisés en écologie viennent de signer une charte d’engagement. [©Unicem] L’Unicem Auvergne Rhône-Alpes (Aura) et 17 bureaux d’études spécialisés en écologie1 viennent de signer une charte d’engagement. Lors de l’élaboration des volets “faune/flore” des études d’impact des dossiers de carrières, cette charte a pour objectif de fournir un cadre aux deux parties. Conçue à l’origine par l’Unicem Sud Paca Corse, elle est un outil d’encadrement des relations entre le bureau d’études écologue et le carrier. Ceci, au niveau des dossiers de demande d’autorisation des sites de carrières qui sont soumis au régime des installations classées pour l’environnement (ICPE). Elle permet ainsi de mieux répondre aux enjeux des territoires. En signant cette charte, les partenaires s’engagent à disposer d’une capacité d’organisation. Et ce, en gestion de projet et en suivi de la qualité. Mais aussi à donner les moyens au bureau d’études pour accomplir ses missions, à garantir l’indépendance et respecter la confidentialité… Ces engagements sont ainsi déclinés en 60 points sur lesquels bureaux d’études et carriers peuvent s’appuyer. Ceci, pour assurer une collaboration en toute sérénité. D’autres Unicem régionales devraient décliner ce partenariat avec les bureaux d’études écologues.
Il y a 3 ans et 358 jours

Frans Bonhomme : « Il y a une réelle complémentarité entre DMTP et nous »

En avant première : article à paraître dans le n° 95 de Béton[s] le Magazine, disponible début juillet Pascal Jacquin est responsable de l’offre travaux publics de Frans Bonhomme. [©Frans Bonhomme] Pourquoi Frans Bonhomme a-t-il fait l’acquisition de DMTP ?  Pascal Jacquin : Il y a une réelle complémentarité entre DMTP et Frans Bonhomme. Chaque entité sait proposer une offre large et surtout complète à nos clients. Surtout, les équipes DMTP ont apporté une expertise dans les domaines des travaux publics, de l’adduction d’eau et des réseaux secs. Tout comme de l’aménagement urbain et de la voirie. Cette dernière spécialité n’était, d’ailleurs, pas autant développée chez Frans Bonhomme… Suite à l’intégration de DMTP, vous annoncez un renforcement dans le domaine des produits en béton. Quels objectifs cherchez-vous à atteindre ?  L’objectif est déjà atteint, puisque nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer l’offre la plus complète et la plus large du marché. Ceci, avec plus de 420 produits différents. Ainsi, nous sommes devenus le n° 1 incontesté sur le secteur des travaux publics. L’arrivée de DMTP vous a-t-elle poussés à revoir en profondeur l’organisation de vos points de vente ? Comment est organisé votre réseau ?  Frans Bonhomme et DMTP avaient des organisations très complémentaires. Le premier était très ancré en local, dans les petites villes et le second avait une approche “villes et grands comptes”. Il n’a donc pas été nécessaire de revoir notre organisation. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 3 ans et 358 jours

Eqiom lance l’application DigiBéton

L’application mobile Digibéton est téléchargeable par les clients Eqiom depuis Android et Apple. [©Eqiom] Spécialiste des matériaux de construction, Eqiom conforte sa stratégie digitale et lance sa nouvelle application mobile DigiBéton. Destinée aux chefs de chantier et aux utilisateurs de béton, cette application offre une ergonomie optimale sur tous les écrans, smartphones et tablettes. Ceci, afin de faciliter l’expérience utilisateur sur le terrain. Outre la possibilité de commander en ligne, elle intègre de multiples fonctionnalités. Telles que la géolocalisation des camions en temps réel, la visualisation globale des chantiers en cours ou encore la collecte de données instantanée. Véritable outil performant pour le monde du BPE, l’application DigiBéton simplifie la gestion quotidienne des chantiers. Et optimise le résultat opérationnel de ses utilisateurs professionnels. Complétant l’interface web existante, l’application mobile DigiBéton est téléchargeable par les clients Eqiom depuis les plates-formes Android et Apple. Quelques clics suffisent pour s’authentifier et naviguer sur les différentes fonctionnalités. Chacun peut ainsi se concentrer sur son cœur de métier, tout en optimisant ses relations avec les équipes d’Eqiom Bétons. Lire aussi :Eqiom Bétons annonce la mise en ligne de DigiBéton