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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 3 ans et 358 jours

Trois centrales au secours de Tchernobyl

En 2010, Imer installe une 3e centrale OneDay, installée à 20 m de deux précédentes. [©Imer] A la suite de la catastrophe du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, le 26 avril 1986, un sarcophage en béton avait été construit dans l’urgence. Puis, les travaux se sont poursuivis à 2 km de l’explosion, sur un terrain viabilisé de 147 000 m2 duquel ont été retirés 2 m de terre irradiée, remplacés par du sable. Là, près de 650 personnes sont intervenues pour le compte du groupement de génie civil formé par Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics. Objectif : concevoir et construire une usine de préfabrication des conteneurs destinés à conditionner les éléments de combustibles radioactifs, qui alimentaient les différents réacteurs de la centrale… C’est dans ce cadre particulier et parce qu’il garantissait le respect de la norme ISO 9001 de la fabrication à l’installation que l’industriel Imer a été en charge, en 2000, de l’installation et de la mise en service de deux centrales à béton de type Rome CZ3, équipées de malaxeurs Oru MS 1500/1000, d’une capacité unitaire de 40 m3/h de béton. 58 conteneurs à combustible irradié. Devant durer cent ans, les blocs de stockage ont été réalisés avec un béton conçu pour résister à de nombreux cycles de gel-dégel. [abonnés]Ainsi, il fallait limiter les éventuelles formations de bulles d’air dans la matrice, via une formulation adaptée. Les deux centrales Imer ont produit près de 20 000 m3 de béton. De quoi réaliser les 58 conteneurs en béton. Ces éléments cubiques de 6,18 m de côté intégraient un radier de 75 cm d’épaisseur et des cloisons préfabriquées de 30 cm, formant les casiers destinés à recevoir le combustible irradié. Ce dernier est conditionné pour la forme de cylindres en acier inoxydable appelé “canisters”. Quatre sont insérés dans un conteneur avant la pose du couvercle, élément constitué par une prédalle doublée d’une couche de béton également coulée en place. Pour contrôler la non-radioactivité de l’atmosphère, le chantier était doté d’une station d’analyse spécifique, ainsi que d’une antenne météorologique. « La sécurité était très contraignante et devait correspondre pour le chantier aux normes russes », explique Mirk Fugier-Garrel, responsable SAV centrale à béton chez Imer. Un nouveau sarcophage. Imer a été en charge, en 2000, de l’installation et de la mise en service de deux centrales à béton de type Rome CZ3. [©Imer] En 2010, Imer a été rappelé à Tchernobyl pour remettre en service les deux centrales à béton activées dix ans plus tôt. Et surtout pour en installer une troisième, à 20 m des précédentes. Une unité OneDay cette fois-ci, équipée d’un malaxeur Oru MS 2250/15000, capable de produire jusqu’à 60 m3/h de béton. Son utilisation ? Fabriquer les bétons – quelque 60 000 m3 – devant servir à consolider le sarcophage de la centrale nucléaire. « Cette installation a été conçue pour produire des bétons de haute qualité », reprend Mirk Fugier-Garrel. Depuis deux ans maintenant, elle participe au nouveau chantier, qui voit s’élever un dôme au-dessus du sarcophage fissuré. Une sorte de couvercle étanche supplémentaire. Fondée sur deux longrines en béton, cette arche à ossature métallique a été assemblée à l’Ouest du réacteur accidenté avant d’être positionné au-dessus du sarcophage existant. Les fondations définitives du nouvel ouvrage représentent à elles seules 20 000 m3 de béton, également issus des trois centrales Imer. L’achèvement de l’ouvrage est prévu à la fin de 2017 pour un appel d’offres remporté par Novarka, joint venture à parité entre Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics.[/abonnés]
Il y a 3 ans et 359 jours

Aménager le littoral marin

[©DR] Sylvain Pioch et Jean-Claude Souche, les auteurs de “L’éco-conception des infrastructures maritimes”, sont partis du constat que les littoraux marins étaient en mauvais état, qu’il y avait obligation d’agir. Mais comment agir ? A l’aide de la logique ERC ou éviter, réduire et compenser. Il faut ainsi réfléchir sur les zones d’aménagement, sur la capacité environnementale et d’habitat, et sur le développement de la biodiversité, en favorisant les espèces endémiques. Cela passe aussi par le choix du bon matériau. C’est ainsi qu’en quatre chapitres, les auteurs reviennent sur des retours d’expérience, car ils planchent sur le sujet depuis 13 ans. L’ouvrage nous fait découvrir comment réaliser dans l’océan, ou sur le littoral, des aménagements intégrés à l’environnement, fonctionnellement efficaces et esthétiques. Il propose des réponses pragmatiques et réalistes pour la réalisation d’ouvrages qui réduisent les impacts des aménagements sur l’environnement. Au travers d’exemples concrets, il présente un état de l’art précis et illustré qui permet à chacun de mieux comprendre l’éco-conception marine et ses enjeux. Editeur : Iste EditionsAuteurs : Sylvain Pioch et Jean-Claude SouchePrix : 77 €TTC version papier, 9,90€ ebookRetrouvez l’ouvrage sur le site de l’éditeur ici.
Il y a 3 ans et 359 jours

Eirich : Bien mesurer la consistance et la rhéologie dans les malaxeurs

Malaxeur Eirich installé au sein d’usines de production de liants et de ciments. [©ACPresse] La consistance du béton frais est une mesure de sa rigidité et de sa maniabilité. Dans les normes européennes, elle est divisée selon plusieurs classes : très rigide, rigide, plastique, souple, très souple, fluide et très fluide. Ces classes dites de “consistance” sont décrites en utilisant les classifications indiquant le degré de compactabilité C ou F. Dans le premier cas, il va de C0 (très rigide) à C3 (souple). Dans le second cas, on parle de classes d&rsquo;étalement, qui vont de F1 (rigide, étalement < 340 mm) à F6 (très fluide, étalement ≥ 630 mm). Aujourd’hui, F6 est suivie par la classe SCC (béton auto-plaçant), qui a un étalement > 700 mm.&nbsp; Lorsque le béton est produit au sein d’une usine de préfabrication, il est essentiel que la consistance spécifique à la recette reste constante sur une longue période. Mais lorsqu’il s’agit de mettre au point de nouveaux types de bétons, il est aussi important de comprendre l’impact relatif des additifs et des adjuvants sur le béton, par exemple. Le constructeur de malaxeurs Eirich dispose de solutions parfaites pour les deux scénarios. Evaluer les imprécisions du dosage en eau Dans un malaxeur Eirich, la cuve tourne pour ramener la matière première vers le rotor de mélange qui tourne à grande vitesse. [©ACPresse] Dans le cas de la préparation du béton dans la production de pièces préfabriquées, une consistance constante joue un rôle prépondérant. Les variations de la teneur en humidité n’affectent pas seulement l&rsquo;ouvrabilité, mais aussi l’intensité de la couleur des surfaces. Les granulats apportent souvent des quantités d’eau différentes et changeantes. Les analyseurs d’humidité peuvent être utilisés dans les systèmes de transport et les malaxeurs pour garantir que la teneur en eau du béton préparé est toujours constante. Or, cela ne peut pas compenser en totalité les variations des propriétés des granulats ou les imprécisions dans le dosage des constituants. En conséquence, le béton peut sembler avoir la bonne teneur en eau, tout en affichant une “mauvaise” consistance. C’est pourquoi, de nombreux industriels du béton utilisent la consommation d’énergie du malaxeur comme paramètre indicateur de la consistance du béton.&nbsp; Toutefois, cette méthode est très imprécise, lorsqu’elle est utilisée avec des turbo-malaxeurs (à cuve annulaire), des malaxeurs planétaires ou des malaxeurs à doubles arbres horizontaux. En effet, les outils de mélange de ce ces types de malaxeurs fonctionnent à proximité de la paroi ou du fond de la cuve. Tout matériau piégé génère un frottement et une partie de la puissance absorbée est donc perdue.&nbsp; Des analyseurs de consistance externes Avec le temps, les outils de mélange s’usent et les distances par rapport à la paroi ou au fond augmentent, ce qui modifie la proportion de la puissance absorbée perdue par frottement. Cela signifie qu’il n’est pas possible d’obtenir une consistance constante du béton à long terme, en analysant la consommation d’énergie du malaxeur. Consistance d’autant plus importante pour le béton à hautes performances&#8230; C’est pourquoi, dans des cas isolés, certains malaxeurs sont équipés d’analyseurs de consistance, tel un bras de sonde. Toutefois, ce type d’équipements ne peut être utilisé que dans les turbo-malaxeurs ou les malaxeurs planétaires. Et ne sont pas compatibles avec les malaxeurs à doubles arbres horizontaux. Les préfabricants qui travaillent avec les malaxeurs Eirich n’ont pas besoin d’installer des composants supplémentaires dans la cuve de mélange pour mesurer la consistance de leur béton. Le système de malaxage de la marque est une évolution du malaxeur annulaire et planétaire. Mais contrairement à ces outils, une cuve rotative transporte le matériau traité vers la turbine de mélange, appelée rotor. En combinaison avec un déflecteur de matériau fixe positionné le long de la paroi de la cuve, un flux de matériau tridimensionnel intensif s’établit dans la chambre de mélange. Le rotor n’a besoin que de deux petites pales de nettoyage du fond pour éviter toute accumulation de dépôts.  Les exigences particulières des mélangeurs de R&D Cela permet de minimiser la friction et l’usure par rapport aux autres systèmes de mélange. Par conséquent, il est possible d’établir une équivalence approximative entre la puissance absorbée et le travail de mélange effectué. Les zones mortes du type de celles qui peuvent se produire sur d’autres systèmes de mélange sont évitées, car chaque volume partiel de la matière à mélanger est acheminé vers le rotor. Par conséquent, sur les mélangeurs Eirich, la consommation d’énergie peut être considérée comme un paramètre de consistance, ce qui exclut la nécessité d’un équipement de mesure supplémentaire dans la cuve de mélange. Cet aspect n’est pas seulement important pour l’industrie du béton&nbsp;: il existe bien d’autres industries où les processus de mélange sont contrôlés par l’intermédiaire de la puissance absorbée.&nbsp; Les mélangeurs utilisés dans la recherche et le développement ont des exigences particulières. Ici, l’uniformité de la consistance n’est pas le seul point intéressant.&nbsp;&nbsp;Il est tout aussi important de comprendre l’impact des différents agents de liaison, des granulats et des régimes de mélange sur la consistance et la maniabilité. C’est pourquoi, des échantillons sont prélevés après le mélange afin que les données rhéologiques puissent être déterminées dans des rhéomètres à béton. Il est souvent instructif de voir ce qui se passe sur une plus longue période. Le béton est brièvement mélangé à nouveau, après un certain temps, et un autre échantillon est prélevé pour le rhéomètre. Rotor de mélange d’un malaxeur Eirich. [©Eirich] Développé avec les chercheurs des universités En 2005, Eirich a développé le “mélangeur avec automatisation des séquences et contrôle des données de processus” pour l’utiliser dans la recherche et le développement. Ce système de contrôle est actuellement proposé sous le nom de Premium Touch Control. Il enregistre, non seulement, le travail de mélange effectué, mais permet de pré-sélectionner les tâches de malaxage. Quant au “système de contrôle universitaire”, il a été développé en étroite collaboration entre les ingénieurs Eirich et les chercheurs des universités. Ce système enregistre tous les paramètres de la machine (vitesse de rotation de la cuve, du rotor, consommation d&rsquo;énergie de la cuve, du rotor, et températures du mélange). Et, en parallèle, il détermine la puissance absorbée pertinente dans le mélange. La procédure de mélange est ainsi documentée et reproductible à 100 %. En surveillant la courbe de puissance caractéristique, il est possible de savoir, visuellement, quand le béton est “prêt”. Pour les versions “Premium Touch” des mélangeurs R05, R08&nbsp;&nbsp;et R09 (de 40 à 150 l de capacité), une nouvelle mise à niveau de la commande est maintenant disponible. Cette extension du système existant facilite la collecte et l’enregistrement des données rhéologiques. En termes de conception, le mélangeur Eirich est similaire aux rhéomètres rotatifs basés sur le principe de Searle, sur lequel le récipient de mesure est fixe et l’outil de mesure tourne. Ainsi, dans le mélangeur Eirich, il est possible de déterminer la contrainte de cisaillement, via le couple d’entraînement du rotor, et le taux de cisaillement, via la vitesse circonférentielle du rotor.&nbsp; Des paramètres pertinents calculés automatiquement Malaxeur de laboratoire Eirich. [©Eirich] Les mesures sont effectuées suivant un profil en escalier ou en rampe, les charges ascendantes et descendantes étant déterminées pour chacun. La visualisation montre les paramètres rhéologiques du matériau pour les modèles rhéologiques pertinents selon Bingham et Herschel-Bulkley. Ici, le modèle de Bingham montre les valeurs caractéristiques pour la limite d&rsquo;élasticité dynamique, ainsi que pour la viscosité dynamique à partir du profil descendant. En outre, en tenant compte du profil ascendant avec le modèle Herschel-Bulkley, il est possible de tirer des conclusions sur la composition structurelle du béton et sa limite d’élasticité statique. Une évaluation combinée des profils ascendants et descendants permet une analyse de la thixotropie. Tous les paramètres pertinents sont automatiquement calculés et édités par le système de contrôle. Cela signifie qu’aucune évaluation manuelle compliquée de grands volumes de données n’est nécessaire. Dans le processus, les propriétés rhéologiques ne sont pas déterminées en valeurs absolues. Les valeurs relatives obtenues permettent cependant de tirer des conclusions sur les propriétés rhéologiques du mélange. La nouvelle technologie est déjà utilisée dans les laboratoires de R&D pour les matériaux de construction. On peut supposer que les mesures de consistance dans le mélangeur seront également intéressantes pour de nombreuses autres industries, ainsi que pour le béton.
Il y a 3 ans et 360 jours

Nouveau directeur des systèmes d’information pour VM

Hervé Petit devient le nouveau directeur des systèmes informatiques de VM. Il sera en charge du nouvel ERP. [©VM] Hervé Petit est le nouveau directeur des systèmes d’information de l’entreprise VM (ex-VM Matériaux), faisant partie du groupe Herige. Il fait ainsi partie du comité de direction et est rattaché à Eric Rouet, directeur général de VM. Fort de son expérience dans le domaine de la gestion des systèmes d’information, il aura pour mission la mise en place dunouveau progiciel de gestion intégrée (ERP) de l’entreprise.&nbsp;Ce nouveau système permettra de répondre aux attentes et aux évolutions des métiers de la distribution. Ainsi, Hervé Petit aura un rôle des plus importants pour la suite du développement digital de VM. C’est à la demande d’Eric Rouet, qui souhaite prendre le virage du digital, afin de répondre aux besoins futurs du secteur, qu’est né ce projet. Ce dernier a demandé la participation et l’adhésion de l’ensemble des équipes de VM.&nbsp; Le parcours d’Hervé Petit&nbsp; «&nbsp;La mise en place de notre nouvel ERP et la mise à niveau de notre infrastructure et de nos applications actuelles constituent des briques essentielles pour la transformation digitale de VM. Un projet d’ERP réussi, c’est avant tout un projet d’entreprise porteur et fédérateur pour les équipes&nbsp;»,témoigne Hervé Petit. Pour rappel, VM, est un distributeur de matériaux de construction et de rénovation. Présent sur le Grand Ouest de la France, les produits vendus par VM sont destinés aux professionnels de la construction. Mais aussi aux particuliers avec des projets d’envergure.&nbsp; Hervé Petit est ingénieur en informatique et mathématique appliqué, spécialisation intelligence artificielle. En 1990, il intègre Rhône Poulenc en tant que chef de projet ERP. Il restera à ce poste pendant 7 ans, avant de rejoindre Ernst & Young, en qualité de directeur d’études. En 1998, Hervé Petit devient directeur projet ERP Amérique Latine chez Carrefour International. En 2004, il intègre Agrial Europe comme directeur des systèmes informatiques et directeur de projet ERP. Après 12 années, Hervé Petit décide de fonder sa propre entité. Il évolue donc et devient associé fondateur de Heptic Consulting pendant 4 ans.&nbsp;
Il y a 3 ans et 360 jours

La nouvelle appli Tuto Sateco

L’appli Tuto de Satco est le premier outil digital gratuit de formation et d’information dédié aux utilisateurs de matériels. [©Sateco] Disponible sur smartphone, tablette et ordinateur, l’appli Tuto est le premier outil digital gratuit dédié aux utilisateurs de matériels Sateco. Elle permet d’accéder partout, tout le temps et en toute autonomie, aux informations sur les produits de la gamme du coffreur&nbsp;; Les utilisateurs pourront retrouver des descriptifs 3D, afin de mieux préparer leurs montages, et surtout, d’informer sur les composants nécessaires au chantier. Et aussi des vidéos tutorielles, qui montrent pas à pas les principaux assemblages (dépliage, superposition, juxtaposition…). Mais ce n’est pas tout, car courant juillet, vous pourrez découvrir les accessoires complémentaires pour toutes les configurations chantier et ceux pour la stabilité des outils coffrants… Et ensuite, suivront la partie “Utilisation sur chantier”, notamment pour la banche Box RS. Mais aussi les configurateurs qui permettront, en un seul clic, de définir l’équipement pour la stabilité et le poids des trains de banches, pour l’élingage et la manutention. Tuto s’adresse&nbsp;auxingénieurs méthodes, aux conducteurs de travaux, aux chefs de chantier, aux responsables QSE, aux bancheurs et aux maçons. Plus d’info, suivre le lien&nbsp;
Il y a 3 ans et 360 jours

Xella a redéfini sa stratégie de marques avec Siporex et Ytong

Siporex devient la marque dédiée au second œuvre pour l’aménagement intérieur : cloison, meuble de rangement, habillage&#8230; [©Xella] Jusque-là, au sein du groupe Xella, l’offre de produits en béton cellulaire était disponible sous les marques Siporex et Ytong. Chacune d’entre-elles disposait de son propre réseau de distribution pour commercialiser des produits équivalents. Marque devenue générique et distribuée en grandes surfaces de bricolage, Siporex est surtout utilisée pour l’aménagement intérieur et la décoration. Ainsi que pour la construction de cloisons dans la maison. Quant à l’offre Ytong, elle est commercialisée via les négoces de matériaux. Ceci, pour la construction et la rénovation de maisons, de logements collectifs, de bâtiments professionnels. Ainsi que pour la mise en œuvre de murs coupe-feu. Redéfinition de la stratégie de marques de Xella Aujourd’hui, pour capitaliser sur la notoriété Siporex auprès des particuliers comme des professionnels et assurer une meilleure visibilité à Ytong, Xella a redéfini sa stratégie de marques. Le groupe établit ainsi une nouvelle offre multicanale, plus claire avec des enseignes fortes, chacune ancrée dans leur univers. Ainsi, Siporex devient la marque dédiée au second œuvre pour l’aménagement intérieur&nbsp;: cloison, meuble de rangement, habillage&#8230; Et Ytong devient la marque dédiée au gros œuvre pour la construction&nbsp;: murs coupe-feu, maisons individuelles, extension-surélévation, logements collectifs, bâtiments tertiaires&#8230;
Il y a 3 ans et 360 jours

Chatard lance des polos pour dames

Chatard lance ses polos aux courbes féminines, adaptés aux métiers des femmes sur les chantiers. [©Chatard] Les femmes sont de plus en plus présentes dans tous les corps du métier du BTP. Elles aussi doivent porter des équipements de protection et des vêtements professionnels sur les chantiers, afin d’être en toute sécurité. Aujourd’hui, il leur est assez compliqué de trouver des tenues qui leur conviennent pour leurs activités. Ainsi, avec sa gamme de polos pour femmes, Chatard répond à ce besoin et à cette demande grandissante. Ceci, en complément de sa ligne de polos pour hommes. Grâce à une ligne qui s’adapte à la morphologie féminine. Cette ligne de polos a été conçue pour assurer un confort ultime tout au long de la journée. Grâce à leur conception unique, ces polos protègent le décolleté, le cou et la nuque du soleil. De plus, il est conseillé aux femmes de porter une brassière de maintien. Ceci, afin d’optimiser la respirabilité du tissu.&nbsp; Lire aussi : Chatard et la veste de pluie
Il y a 3 ans et 361 jours

Chryso : Pour bétons bas carbone

Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Chryso lance les ChrysoXel EMX ULC pour bétons bas carbone. [©ACPresse] Bas carbone et économie circulaire constituent les deux grandes attentes du secteur de la construction. Chryso accompagne ainsi les industriels pour leur permettre de répondre à ces tendances de fond. Ainsi, il a lancé sur le marché, il y a une dizaine d’années, les premières solutions EnvironMix, pour bétons formulés avec des faibles quantités de ciments. Aujourd’hui, deux nouvelles gammes d’adjuvants sur mesure sont proposées. A savoir, les Chryso EnviroMix et EnviroMix ULC, pour “Ultra Low Carbon” (ultra bas carbone). «&nbsp;Nous visons les bétons permettant une réduction de plus de 50 % de l’empreinte carbone, en comparaison à des bétons classiques&nbsp;», explique&nbsp;Marc Plançon, directeur adjoint de la BU Béton de Chryso. Cette nouvelle offre est à la fois destinées au BPE et à la préfabrication. Elle devrait permettre d’élargir les possibilités d’emploi des nouveaux ciments bas carbone et des nouveaux liants, en garantissant de bonnes résistances à jeune âge, un maintien d’ouvrabilité et une rhéologie en phase avec les besoins de mise en œuvre. Lire aussi : Quoi de neuf dans l’adjuvantation ? L’arrivée des nouveaux EnviroMix est aussi l’occasion de proposer des outils digitaux d’accompagnement : Chryso EnviroMix Impact. « Cet outil permet un calcul de l’ICV spécifique du béton du client, en prenant en ligne de compte différents paramètres liés aux matières premières, à leur distance de transport ou à la formulation », conclut Marc Plançon. Article paru dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 3 ans et 362 jours

Ecotrans opte pour une flotte de toupies Scania et Schwing

Ecotrans est une entreprise de transport de béton, dotée d’une flotte de 12 toupies Scania, qui roule au biodiesel. Un développement moteur à l’avant-garde et vertueux.Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement
Il y a 3 ans et 364 jours

Cemex participe à la plate-forme gouvernementale Impact

a plate-forme Impact va permettre aux entreprises signataires de publier, dès à présent, les données de leur performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). [©DR] Cemex est engagé depuis de nombreuses années dans une politique RSE ambitieuse. C’est ainsi que l’industriel confirme sa démarche de transparence et d’amélioration continue. En faisant partie des 100 premières entreprises qui ont signé pour participer à la plate-forme Impact. Le 27 mai dernier, le gouvernement français a lancée cette dernière. Elle doit permettre aux entreprises de publier les données de leur performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).  En toute logique pour Cemex Dès 2023, les entreprises de plus de 250 salariés, installées dans l&rsquo;Union européenne seront contraintes de publier leurs données ESG. Informations extra-financières concernant leurs impacts environnementaux, leurs pratiques en matière sociale et leur gouvernance. Impact anticipe cette réglementation. En permettant aux entreprises volontaires de publier 47 indicateurs ESG. Cela va donner un premier aperçu de leurs efforts engagés pour leur transition vers des modèles plus responsables. L&rsquo;ensemble des indicateurs déposés par les signataires seront rendus publics dans les semaines à venir. Dans les prochains mois, plusieurs améliorations seront apportées à la plate-forme. « Notre participation de la première heure à Impact s&rsquo;inscrit donc en toute logique dans le cadre de notre politique RSE. Et dans la lignée de nos engagements volontaires, développés depuis de nombreuses années », indique Louis Natter, directeur développement durable, RSE et affaires publiques chez Cemex.
Il y a 3 ans et 364 jours

Frédéric Lafage réélu président de la Fédération Cinov

Déjà à la tête de la Fédération Cinov, Frédéric Lafage commence un second mandat. [©Cinov] Frédéric Lafage a été réélu à la tête de la Fédération Cinov, l’organisation des métiers de la prestation de services intellectuels du conseil, de l’ingénierie et du numérique. Elu une première fois en 2018,&nbsp;il entend profiter de son deuxième mandat pour renforcer les actions entreprises, dans une perspective de reprise de l’activité économique à l’issue de la crise sanitaire. De plus, il souhaite améliorer la notoriété et la force de frappe de la fédération.&nbsp; Plus d’une décennie au service de la Fédération Cinov Frédéric Lafage est président et fondateur du groupe Lacort, spécialisé dans l’ingénierie acoustique et vibratoire, la formation et le conseil. Il est expert judiciaire en acoustique. Il milite depuis plus d’une décennie au sein de la Fédération Cinov et y a exercé de nombreuses responsabilités. En effet, il a été président du syndicat Cinov Giac de 2007 à 2011. Puis, a occupé les fonctions de vice-président fédéral, en charge du social et de la formation de 2013 à 2016. Par ailleurs, il a été vice-président de la Commission paritaire de la Convention collective nationale (CPCCN), co-animée avec la Fédération Syntec, de 2005 à 2016. Enfin, il a été membre durant 3 ans de la Commission d’agrément des contrôleurs techniques.
Il y a 4 ans et 0 jours

Un nouveau président pour la Filière Béton

François Petry est le nouveau président de la Filière Béton. [©La Filière Béton] François Petry a été élu à la présidence de la Filière Béton le 16 juin dernier. Il succède ainsi à Philippe Gruat. Ce dernier est devenu président de l’Association française des industries des produits de construction (AIMCC). Directeur général de LafargeHolcim et président du Syndicat national de l’industrie cimentière (Sfic), François Petry était déjà le vice-président de la Filière. Il possède ainsi une maîtrise totale des enjeux du secteur, en pleine mutation. « Conscient de l’ampleur des défis à venir, le nouveau président entend poursuivre les objectifs engagés de la Filière Béton »,indique l’association. Ceci, pour atteindre en 2050 l’objectif de neutralité carbone du secteur de la construction. Les objectifs du nouveau président de la Filière Béton François Petry souhaite accompagner la profession. Cette dernière planche sur les innovations qui devront s’inscrire dans la logique de la RE 2020. Et le nouveau président d’indiquer : « La Filière Béton est aujourd’hui très avancée dans son processus de décarbonation. Et travaille avec l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction. Ceci, pour baisser encore plus l’empreinte carbone des ouvrages. Suite à des investissements très conséquents et à l’aboutissement des nombreux travaux de recherche sur les bétons bas carbone, des nouveaux matériaux apparaissent. Et contribuent à construire l’habitat de demain ». Le parcours du nouveau président de la Filière Béton Diplômé des Arts et Métiers Paris Tech et d’HEC, François Petry débute sa carrière au sein de l’entreprise Jean Lefebvre en 1991. Il rejoint ensuite Séché Environnement en 2000, comme directeur de filiales. Puis, il devient directeur général de l’activité Granulats chez Holcim France. Et par la suite, directeur de la filiale roumaine du groupe. En 2015, il est nommé directeur général d’Aggregates Industries UK, filiale de LafargeHolcim au Royaume-Uni, pour l’ensemble des activités ciments, granulats, bétons et asphalte. Depuis 2018, il occupe le poste de directeur général de LafargeHolcim France.
Il y a 4 ans et 1 jours

Le salon Construction Days prend ses marques

Isabelle Alfano, directrice du salon Construction Days : « Ce rendez-vous s’affiche comme l’évènement de la reprise ». [©DR] Plus que l’été à passer avant de pouvoir se retrouver. C’est un peu le message que font passer Comexposium et Seimat à propos de ses Construction Days. « Ce sera le premier évnement national d’ampleur en 2021 dédié au secteur de la construction », confirme Isabelle Alfano, directrice du salon. Et de poursuivre : « Il offrira aux exposants comme aux visiteurs l’opportunité de retisser des liens et de débattre à nouveau ». Rendez-vous est ainsi donné au Parc Eurexpo-Lyon, du 14 au 16 septembre prochain. Les Construction Days s’affichent donc comme l’évènement de la reprise. Ceci, dans un format inédit qui fera la part belle aux démonstrations. Principalement de matériels de terrassement&#8230; Dans ce contexte, tout ou presque se passera en extérieur. Le béton bénéficiera d’une zone dédiée où doivent être regroupés les exposants de la filière. Pour l’heure, peu d’entre eux ont confirmé leur présence.&nbsp;«&nbsp;Mais les inscriptions sont loin d’être closes,&nbsp;remarque Isabelle Alfano.Nous attendons quelque 200 exposants et à mi-juin, un peu plus de 100 ont signé&nbsp;».&nbsp;&nbsp; 360SmartConnect annonce deux nouveautés PL2M fait partie des participants “béton”. L’industriel a souhaité exposer pour&nbsp;«&nbsp;remplacer notre présence prévue à Intermat, pouvoir renouer des liens et présenter nos nouveautés&nbsp;». Ainsi, du côté de Lancy, c’est la nouvelle&nbsp;pompe à chape fluide TF400-G qui sera visible “en vrai”. Quant à Putzmeister, il présentera sa&nbsp;pompe à béton compacte tractable P730. Lire aussi : Lancy : Un réseau, deux marques Spécialiste de la banche métallique, Sateco fera aussi le déplacement depuis Poitiers. Il exposera ses outils coffrants et équipements de sécurité pour les chantiers. Et dévoilera un tout nouveau service&nbsp;: l’appli&nbsp;Sateco Tuto. Celle-ci est dédiée à la formation des utilisateurs de coffrage. Lire aussi : Putzmeister lance les nouvelles pompes P720 et P730 Le village “start-up” constitue un des autres temps forts des Construction Days. 360SmartConnect y a déjà confirmé sa présence. Mais surtout annoncé le lancement de deux solutions inédites. Tout d’abord, un système de traçabilité de l’empreinte carbone d’un ouvrage, de la production des matières premières jusqu’à sa livraison (plus d’informations dans Béton[s] le Magazine n° 96 &#8211; Septembre/octobre 2021). Ensuite, le 360Sérénité&Contrôle, développé pour permettre la traçabilité des équipements soumis à contrôle.&nbsp; 9 ha d’exposition et de démonstration en extérieur Le programme des conférences du Forum s’est, lui aussi, précisé.&nbsp;«&nbsp;Il y aura deux rendez-vous par jour et un, le jeudi de la clôture&nbsp;», souligne Isabelle Alfano.&nbsp; “Rationalisation des process : le chantier connecté, un choc de la simplification” est le premier d’entre eux. Suivra “Garantir un environnement de travail sécurisé grâce aux nouvelles technologies”. Le second jour verra la tenue de l’atelier “Un chantier toujours plus vertueux : les nouvelles technologies au service de la transition énergétique”, puis “Comment démarrer/améliorer la transition énergétique”. Enfin, le dernier jour, le “Focus emploi-formation : nouvelles compétences et nouveaux métiers, accompagner la digitalisation” clôturera les conférences.&nbsp; A l’heure actuelle et sur la base de son expérience d’organisateur de salon, Comexposium table une 10&nbsp;000 visiteurs, nationaux pour l’essentiel. Ces derniers auront à l’heure disposition 9 ha d’exposition et de démonstration&#8230; Ceci, autour de six secteurs d’activité. Outre le “Terrassement, démolition & manutention” et la zone “Filière béton”, il y aura celle dédiée à “Route, Industries des matériaux & fondations”. Puis, celles parlant du “Levage & manutention”, Gros œuvre du bâtiment” et enfin, aux “Nouvelles technologies”.&nbsp; En dernière minute, Comexposium a dévoilé la tenue d’une vente aux enchères de matériels d’occasion. Cette animation inédite sera opérée par Ritchies Bros.&nbsp; Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 1 jours

Pénurie des matières premières : Le gouvernement annonce trois mesures

Le gouvernement souhaite aider les entreprises à passer le cap des pénuries de matières premières. [Le gouvernement souhaite aider les entreprises à passer le cap des pénuries de matières premières. [©ACPresse] Depuis plusieurs mois, les tensions sur les matières premières mettent à rude épreuve tous les acteurs du bâtiment et des travaux publics. Pour le moment, il reste difficile d’affirmer si cette crise est structurelle ou conjoncturelle. De son côté, la Fédération française du bâtiment (FFB) estime que 30 % des chantiers pourraient être mis en pause, si la hausse des prix conjuguée à la pénurie poursuit sa course folle… En cause, la crise pandémique, bien sûr, mais aussi de multiples incidents qui ont fortement ralenti la production durant l’année 2020. En parallèle, les 6 premiers mois de 2021 ont enregistré une bonne reprise économique et donc une hausse de la demande en matières premières… Lire aussi :Hausse des matières premières : une crise à facteurs multiplesLa pénurie de matériels inquiète le SeimatPénuries sur les matières premières : La Filière Béton résiste Depuis plusieurs mois, les différentes filières affichent leur grande inquiétude face à ce phénomène. Et n’ont pas caché leurs attentes, en termes de mesures étatiques. Le 15 juin dernier, Bruno le Maire, ministre de l’Economie, Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, et Alain Griset, ministre délégué au ministre de l’Economie, ont reçu les acteurs du BTP. Trois mesures pour les entreprises du BTP A l’issu de ce rendez-vous, le gouvernement a partagé trois mesures, afin d’accompagner les entreprises du secteur. Ainsi, le ministre de l’Economie a annoncé vouloir adresser une circulaire à tous les acteurs/acheteurs de l’Etat, afin de ne pas appliquer les pénalités de retard en cas de retard dans la livraison des marchés publics. Considérant ainsi les pénuries de matières premières comme un cas de force majeure. Si l’Etat ne peut imposer cette circulaire aux collectivités locales, Bruno Lemaire les appelle à suivre cette même politique. « La deuxième décision que nous avons prise, c’est de mettre en place un Comité de crise qui aura pour mission de faire remonter les cas particuliers en cas de comportements anormaux. » Pierre Pelouzet, le médiateur des entreprises, sera en charge d’animer ce comité, à effet immédiat. « Nous nous réservons toutes possibilités de faire du “name and shame1” en cas de comportements signalés et qui resteraient abusifs. » La FFB dans l’attente… Enfin, pour la troisième mesure, le gouvernement prévoit d’ici quelques semaines de mettre en place une médiation de filière, afin d’amortir le choc pour les entreprises du secteur. Pour le moment, l’Etat ne compte pas activer le chômage partiel. De son côté, la FFB demande à ce que les choses aillent plus vite. La fédération avait proposé plusieurs mesures avant ce rendez-vous&nbsp;: versement immédiat du carry back2. Mais aussi crédit d’impôt proportionnel au poste “achat de matériaux“ pour limiter l’impact des hausses de prix. Tout comme le gel des pénalités de retard et compensation intégrale du chômage partiel en cas de rupture d’approvisionnement. Aujourd’hui, elle reste encore dans l’attente d’une réponse rapide à ses propositions. «&nbsp;La mise en place du Comité de crise annoncée par Bruno Le Maire est espérée pour les prochains jours, déclare Olivier Sailleron, président de la FFB. Il y a maintenant urgence, car de plus en plus d’artisans et entrepreneurs sont contraints d’arrêter les chantiers et de mettre leurs salariés au chômage partiel.&nbsp;» Sivagami Casimir 1Dénoncer publiquement et nommément. 2Reports dans le temps des déficits.
Il y a 4 ans et 1 jours

Le groupe Egis acquiert la société Kern

Collaborateurs d’Egis sur chantier. [©Mario Renzi] Acteur international de l’ingénierie de la construction et des services à la mobilité, Egis poursuit son développement en France. Ceci, avec l’acquisition à 100 % de la société Kern. Cette dernière est spécialisée dans l’organisation et la direction d’opération dans le domaine du bâtiment. Depuis sa création en 2014, Kern apporte son expertise aux maîtres d’ouvrage et aux grandes entreprises du BTP. Ceci, en construction neuve ou en rénovation. Qu’il s’agisse d’ensembles de bureaux, de commerces, d’hôtels ou de programmes mixtes. Kern intègre tout au long de la chaîne de valeur des outils d’ingénierie numérique 3D et 4D. Et ce, avec une approche systémique et collaborative de la gestion de projet (Lean management).  « L’acquisition de Kern va nous permettre de nous renforcer avec des équipes reconnues et de bénéficier des développements d’outils numériques de planification au service de la maîtrise de l’organisation des travaux. Ceci, face à une concurrence accrue et à la consolidation rapide du secteur, dans des métiers où les compétences humaines et techniques sont essentielles pour répondre aux enjeux de nos clients. Enfin, ce sera l’occasion de proposer nos compétences complémentaires à un réseau de clients élargi », conlut Thomas Salvant, directeur exécutif bâtiment d’Egis.
Il y a 4 ans et 2 jours

Les sculptures en béton de Joséphine Chevry sauvées par Alphi

En novembre dernier, Béton[s] le Magazine lançait un appel à mécénat pour sauver les œuvres en péril de Joséphine Chevy à La Grande Motte. Et le coffreur Alphi a répondu présent pour la moitié de son budget. Ce mécénat portera sur la rénovation des “Peignes”, sculptures en forme de “I” en béton. « Nous avons souhaité davantage participer à des évènements artistiques et culturels. Tout à commencer avec la photographe Lisa Ricciotti en janvier 2020. Avec la crise sanitaire, les choses ont été ralenties. Mais grâce à Béton[s] le Magazine, nous avons découvert le travail de Joséphine à La Grande Motte. Et nous avons adoré. Je connais d&rsquo;autant plus cette ville balnéaire que j&rsquo;ai effectué mes études d&rsquo;ingénieur à Montpellier. J&rsquo;ai toujours trouvé remarquable la réalisation architecturale de Jean Balladur, qui a pensé un mode de vie et un vivre ensemble de toutes pièces. Les sculptures de Joséphine sont liées à ce contexte. Elles font partie du visage de La Grande Motte et nous ne pouvions pas les laisser dépérir. Nous avons de plus avec elle un amour commun du béton », s&rsquo;enthousiasme Alexandre Souvignet, le Pdg d&rsquo;Alphi. Retour sur l&rsquo;œuvre de Joséphine Chevry Il est des rencontres quasi-magiques, avec le béton comme élément fédérateur. Par un intermédiaire, je décroche mon téléphone. Pas moyen de se déplacer dans l’atelier-maison pour cause de Covid-19. J’appelle donc sur FaceTime la sculptrice Joséphine Chevry pour une interview. Et tout de suite, ça matche. Le courant passe avec cette dame élégante de 84 ans, à la voix rauque de fumeuse patentée. Là, elle me narre sa rencontre avec le béton. Avec Jean Balladur. Avec tant d’architectes. La Grande Motte (34) et son Jardin Minéral, qui dépérit sous les vents marins salés et corrosifs. Et qu’elle voudrait sauver… Mais commençons par le début de son aventure artistique. Les débuts Quand Joséphine Chevry, dite “Joséphine”, s’est-elle découverte une âme d’artiste&nbsp;?&nbsp;«&nbsp;A 3 ans, je scarifiais les potirons du jardin de ma nounou. Ou j’arrosais avec une boîte de conserve trouée les cours poussiéreuses. Mes premières performances, si je puis dire…&nbsp;»,&nbsp;explique Joséphine. A 16 ans, elle quitte la France pour Edinbourg, au Royaume-Uni, et s’y inscrit aux Beaux Arts. Puis, elle en revient, désirant devenir sculptrice. «&nbsp;Je voulais rentrer aux Beaux Arts de Paris. Maman qui était avant-gardiste, m’a dit “oui”&#8230;&nbsp;»&nbsp;Elle trouve déjà un soutien de l’Académie Charpentier, puis dans l’Atelier Marcel Gimond. Tous deux stimulent son travail aux Beaux Arts. C’est la rencontre avec l’architecte Jean Balladur qui l’encourage et lui donne confiance pour se présenter au Grand Prix de Rome, qu’elle décroche en 1966. Val d&rsquo;Yerres (91), murs Cariatides et soutènement d&rsquo;un parking, oeuvre réalisée avec l&rsquo;architecte Jean Maneval. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste]Bernay (27), création de moules en polystyrène pour la réalisation d&rsquo;une fontaine, oeuvre réalisée avec l&rsquo;architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste]Evry (91), clôture des jardins privés du lotissement « les Epinettes », oeuvre rélisée avec l&rsquo;architecte Jean Balladur. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste] Ses premières réalisations seront le fruit de sa fascination pour le béton.&nbsp;«&nbsp;Boue liquide qui, solidifiée, devient inaltérable&nbsp;», indique Joséphine, avec laquelle elle crée des ouvrages de grandes dimensions.&nbsp;«&nbsp;Joséphine Chevry va vers une matière modeste et primitive, mais moderne : le béton. C’est une boue liquide qui fait prise. Elle se prête avec complaisance à toutes les sollicitations du coffrage qui la contient. Elle utilise alors la souplesse et la force de cette matière contemporaine. La force, dont nous venons de parler, s’augmente par la grandeur que cette sculpture affectionne et qu’autorise la modicité de coût de ce produit. Peu de sculpteurs savent aussi bien qu’elle inscrire leur imaginaire dans la dimension qu’exige l’architecture et son environnement&nbsp;», expliquait alors l’architecte Jean Balladur. Le béton comme emblème Portrait de l&rsquo;audacieuse Joséphine Chevry. [©Olivier Ramon] «&nbsp;Ma relation à l’objet est le poids, sa massivité. Je n’expose pas mes sculptures en galerie. J’aime voir les gens déambuler dans mon travail,&nbsp;martèle Joséphine. J’aime la proximité du corps. J’aime que chacun puisse toucher mes œuvres. J’aime descendre la sculpture de son socle pour la mettre dans la rue, les jardins, la confondre avec les architectures. Le béton m’a ainsi tendu les bras et répondait parfaitement à mes aspirations. » Les choses s’enchaînent. Au niveau de l’entrée des Beaux Arts de Dunkerque (59), elle réalise un drapé en béton de 6 m de haut. Puis, à la station de ski Puy-Saint-Vincent (05), elle sculpte toutes les coursives… Caen (14), les Mâts, éléments en béton préfabriqué, oeuvre réalisée avec l&rsquo;architecte H. Ploquin. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste] Joséphine fait partie de ce mouvement de jeunes artistes de l’époque, qui vont se confronter à l’échelle du chantier architectural et urbain. Et apprendre à maîtriser ces outils et matériaux. Inventive, elle crée des moules légers en polystyrène en plusieurs morceaux, qui lui permettent de concevoir des formes par assemblage. La surface du matériau est aussi travaillée. Des empreintes sont gravées au fer de forge. Pour varier les textures et découper les blocs béton, elle utilise un fil chaud. Par contact, ce dernier fond le polystyrène et creuse le support, qui servira pour mouler le béton. Cette technique lui permet de concevoir des formes, dont le registre varie de l’arabesque à l’accident. Les coulées de béton épousent les parois des banches, qui libèrent une variété de concrétions monumentales en relief stratifiées, feuilletées, parfois drapées.&nbsp; “Bétonner” La Grande Motte La Grande-Motte, 1968, une famille à la plage devant le Jardin Minéral en fond. [©Archives de la Mairie de la Grande Motte] Et nous arrivons à La Grande Motte, qui est son premier grand chantier, en 1968. Et ses œuvres monumentales. C’est Jean Balladur, encore et toujours lui, qui lui confie la réalisation de sculptures sur les dunes du Point Zéro. Il lui propose comme première page d’écriture, la plage de La Grande Motte, avec pour contrainte de fixer le sable. Car il n’y avait que marais et monceaux de sable assez “moches”. « Toute cette côte-là était sauvage dans les deux sens, le bon et le mauvais »,&nbsp;se souvient Joséphine. A l’époque, elle arrive avec un seau de sable et des morceaux de carton.&nbsp;«&nbsp;A l&rsquo;image de l&rsquo;arbre ou de la concrétion du coquillage, la sculpture de Joséphine Chevry laisse affleurer à la surface de la matière le discours énigmatique du monde des choses&nbsp;», insistait Jean Balladur. Et ces deux-là, vont déambuler dans les dunes, parler art, parler de tout.&nbsp;«&nbsp;Une véritable symbiose.&nbsp;» Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fabrice Duvert]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste]Éléments du « Jardin Minéral » dans les dunes du Point Zéro créé par Joséphine Chevry en 1968 à La Grande Motte. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste] Joséphine dessine alors sur le sable les premières formes d’écriture&nbsp;: des “I”, des “O” et des jambages. Elle propose ainsi un alphabet de formes simples en béton préfabriqué. Et un énorme chantier commence, de&nbsp;«&nbsp;folie le chantier&nbsp;!&nbsp;» Moulés en béton brut, ces modules élémentaires sont préfabriqués en série, avant d’être fixés dans le sol que l’artiste a modelé en pentes douces. Le vent, la dune… Sur la dune, le béton… Joséphine a dessiné un jardin en béton, où l’on peut pique-niquer. Des formes derrière lesquelles se cacher des vents de sable, entre lesquelles courir et s’amuser à écouter les sons du souffle marin… Le Jardin Minéral devient emblématique du Point Zéro. Il figure même dans le label du Patrimoine du XXe siècle. Un jardin de sculptures en béton à sauver Création du « Jardin Minéral » en 1968. Archive de la Mairie de La Grande Motte. [©Pierre Pillet paysagiste] Après plusieurs tempêtes (notamment en 1989) et agressions climatiques, le béton des œuvres monumentales du Jardin Minéral de la Grande Motte a subi de graves lésions. De même que l’invasion de lichens et de mousse. Il est donc urgent de retrouver la “peau d’origine” des sculptures dégradées. En effet, le béton est soumis à l’épreuve du temps et du climat. Les facteurs environnementaux contribuent au développement de pathologies diverses : encrassement des surfaces, éclatement, eau douce (pluviale, acide sulfurique et nitrique) et eau de mer (sulfurique), provoquant dissolutions et décompositions du matériau. Il en est de même du cycle “gel-dégel”, qui entraîne des phénomènes d’écaillages, puis d’éclatement. Bref, il faut sauver ces œuvres en péril. A cette fin, Joséphine a créé l’association “Sous le vent_le béton”, afin d’envisager un chantier de restauration. Les travaux prévus portent sur le désensablage, la restauration des bétons après échantillonnage. Mais aussi sur la reconstitution des Peignes (formes en “I”) et le nettoyage et protection des bétons par hydro-gommage d’origine végétale, peiling et gommage. Enfin, l’étanchéité. La mairie de la Grande Motte soutient le projet et le coffreur Alphi a répondu présent pour le mécénat des Peignes, ce qui représente 50 % du budget de rénovation. C&rsquo;est pourquoi nous appelons tous nos lecteurs cimentiers, bétonnières, industriels, entreprises générales&#8230; à soutenir cette initiative. A bon entendeur&#8230; Joséphine Chevry dans son atelier en 2018 en préparation de son exposition pour les 50 ans de La Grande Motte. [©Fonds privé de l&rsquo;artiste] Association “Sous le vent_le béton”5 rue Marcel Pagnol – 34920 Le CresTél : +33 6 81 13 40 13 contactventbeton@gmail.comSite Internet Muriel Carbonnet&nbsp;
Il y a 4 ans et 2 jours

La suppression du gazole non routier finalement pour 2022

La suppression du gazole non routier est repoussée à 2022. [©DR] C&rsquo;est une série en plusieurs actes qui s&rsquo;est jouée dans les coulisses du gouvernement. Dans un premier temps, ce dernier avait annoncé avoir repoussé la suppression du GNR (gazole non routier), pour le secteur de la construction jusqu’au 1er janvier 2023. Cette annonce faisait suite à des mois de discussion entre la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et les pouvoirs publics. Compte tenu de la situation économique très précaire dans laquelle se trouvent les entreprises de TP depuis le début de la crise sanitaire. Aggravée par la flambée des coûts des matières premières, la FNTP avait formulé, dès l’hiver dernier, une nouvelle demande de report. Une victoire pour la FNTP Pour mémoire, initialement annoncée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019. La suppression du GNR a déjà été reportée plusieurs fois à la demande de la FNTP. La première fois, fin 2018 à l’issue d’une négociation avec le gouvernement. Qui avait permis d’obtenir une première échéance de suppression au 1er juillet 2020. Un deuxième report en juin 2020 au cœur de la crise sanitaire avait acté une suppression totale au 1er juillet 2021. Lire aussi :Le BTP demande le maintien du Gazole non routier (GNR) La FNTP s&rsquo;était alors réjouit, de ce « nouveau report rappelle combien la fin du GNR, dont l’impact sur les entreprises de TP a été mesuré à 700 M€, représenterait un risque de déstabilisation majeur pour le secteur en période de fragilité économique », résume Bruno Cavagné, président de la FNTP. Et de poursuivre : « Le feuilleton entourant la suppression du GNR n’en finit plus. C’est bien la preuve qu’il s’agissait à l’origine d’une mauvaise décision. Aujourd’hui, c’est un sentiment de grand soulagement. Qui est partagé par l’ensemble des entreprises de travaux publics. Car la suppression du GNR au 1er juillet 2021 constituait une ombre de plus à un tableau déjà bien sombre depuis de nombreux mois ». Une nouvelle date qui ne passe pas Patatra, le dernier acte est venu douché les espoirs de la FNTP. Un amendement à l&rsquo;Assemblée nationale, voté le vendredi 11 juin dernier, repousse finalement la suppression au 1er juillet 2022. Soit six mois plus tôt. Un revirement que ne comprend pas la FNTP. « Ce revirement inexplicable est tout à fait inacceptable pour l’ensemble du secteur de la construction, explique Bruno Cavagné, président de la FNTP. Qui avait appris du gouvernement la nouvelle du report au 1erjanvier 2023 avec beaucoup de soulagement. Ce vote est proprement irresponsable, sachant que les engagements publics du gouvernement avaient déjà été communiqués à l’ensemble de nos entreprises. » En conclusion, la FNTP demande « au Gouvernement de revenir à son engagement initial et souhaite être reçu en urgence par les représentants des majorités dans les deux assemblées pour en discuter ». Affaire à suivre.
Il y a 4 ans et 3 jours

Un nouveau directeur commercial pour le pôle Bâtiment Grand Ouest de Legendre Construction

Benjamin Marcand est nommé au poste de directeur commercial Grand-Ouest du pôle Bâtiment chez Legendre Construction. [©GroupeLegendre] C’est le 19 avril dernier que le groupe a nommé Benjamin Marcand au poste de directeur commercial du pôle Bâtiment. Le nouveau directeur sera en charge du développement de l’activité commerciale sur toute la zone Grand Ouest. Il aura aussi pour mission de prospecter de nouveaux marchés et passera le témoin aux équipes de travaux. Benjamin Marcand conduira les directeurs régionaux dans le développement des produits bâtiment. Pour rappel, le groupe Legendre est un acteur de la construction dans le Grand Ouest. Il a aujourd’hui une présence nationale et internationale. Son activité se regroupe autour de 3 axes principaux : construction, immobilier et énergie. Créée en 1946, l’entreprise favorise depuis l’innovation. Son parcours&nbsp; Afin de répondre aux différentes attentes des clients, Benjamin Marcand se basera sur l’innovation et les capacités d’adaptation des équipes. « Je suis ravi d’avoir rejoint Legendre Construction et de participer au développement du groupe dans l’Ouest de la France. Je souhaite rester à l’écoute de nos clients et poursuivre la mise en place de partenariats durables avec les différents acteurs du secteur », témoigne Benjamin Marcand. Pour le groupe Legendre, ce dernier représente un réel atout pour remporter les futurs projets. Et cela, grâce à son expérience commerciale et aux valeurs qu’il possède. Diplômé de l’ESTP Paris en 2004, avec en sa possession un diplôme d’ingénieur, il intègre très rapidement Bouygues Bâtiment. De 2004 à 2011, il est chargé d’affaires, au sein du pôle Habitat résidentiel. Il devient ensuite responsable commercial, toujours dans le même pôle. En 2016, il évolue en tant que directeur montage et développement. C’est donc après 17 années dans le même groupe que Benjamin Marcand se tourne vers de nouveaux horizons.&nbsp;
Il y a 4 ans et 3 jours

Service : Eirich France propose le rétrofit

Malaxeur Eirich tout juste rénové dans la cadre du service rétrofit. [©Eirich] Donner une seconde vie, plutôt que de jeter. Ce leitmotiv, la filiale Eirich France vient de l’intégrer dans son organisation générale, en ouvrant un nouveau service&nbsp;: le rétrofit. L’idée est de redonner une nouvelle jeunesse à des équipements, dont certains commencent à accuser leur âge.&nbsp;«&nbsp;Aujourd’hui, en France, quelque 350 mélangeurs industriels sont en service. Plus d’un tiers d’entre eux ont plus de 30 ans&#8230;&nbsp;», indique Aurélien Delhay, responsable technico-commercial d’Eirich France. Rien d’étonnant à cela, puisque la marque existe depuis 1863. Et fêtera donc son 160eanniversaire en 2023.&nbsp; Lire aussi : Eirich : Le malaxeur RV12 passe à 500 l de capacité Le service “rétrofit” (ou rénovation) vient s’intégrer au pôle d’activité couvrant le diagnostic préventif, les opérations de maintenance et les pièces de rechange. Là sont déjà à l’œuvre 3 techniciens salariés et 2 agissants en freelance. Ce pôle est opérationnel en France depuis 2007 et rattaché à Eirich France depuis 2013.&nbsp;Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 3 jours

Safecaddy, le chariot d’urgence qui vous sauvera la vie

Safecaddy rassemble tous les éléments nécessaires aux premiers secours. [©Safecaddy] C’est à l’initiative d’une entreprise allemande, dirigée par Walter Schrober, que le Safecaddy a vu le jour. Depuis maintenant 12 ans, ce chariot d’urgence est utilisé dans les entreprises allemandes. « C’est par une rencontre avec Walter Schrober en novembre 2018 que nous décidons de collaborer pour promouvoir le Safecaddy sur le territoire français. La décision commune de monter une structure dédiée dans l’Hexagone est actée le jour de notre rencontre », explique François Pons, actuel directeur de Safecaddy France. Présent à Préventica Destinée à l’origine aux professionnels de la santé et de la sécurité, l’utilisation de ce caddie est désormais dédiée aux entreprises, usines ou chantiers. Safecaddy rassemble tous les éléments nécessaires aux premiers secours. Il permet une intervention rapide et efficace, afin de limiter des dégâts matériels et humains. Ce chariot est équipé de moyens et outils spécifiques&nbsp;: extincteur, défibrillateur et trousse de premiers soins&nbsp;&#8230; Il est conçu d’une manière à faciliter le rangement et permettre une sécurité optimale. Sa couleur rouge lui permet une meilleure visibilité dans tous les endroits.&nbsp; Du 22 au 24 juin prochain, le salon Préventica se tiendra à Lyon (69). Une occasion pour l’entreprise Safecaddy de présenter son chariot à un plus large public en France. Préventica est le salon idéal. Puisqu’il met en avant les derniers équipements. Ainsi que les meilleures solutions pour préserver la santé et la sécurité au travail. 
Il y a 4 ans et 3 jours

La vis d’ancrage Multi-Monti-Plus de Heco version acier inoxydable

Heco fête les 25 ans de sa vis d’ancrage Multi-Monti-Plus avec une version inox A4. [©Heco] Le fabricant allemand de vis Heco fête les 25ans de la vis d’ancrage pour béton Multi-Monti-Plus. Il profite ainsi de l’occasion pour élargir sa gamme avec la version en acier inoxydable. Ce système de fixations permet de résister aux conditions climatiques très difficiles. Il se révèle être une solution sûre, que ce soit pour la fixation de balustrades, d’étais, de stores-bannes, de systèmes de panneaux solaires ou de conduits de cheminées extérieurs. L’application du modèle en acier inoxydable dans le béton fissuré ou non est validée par l’ETE 15/0784, option 1. La pointe fonctionnelle noire phosphatée extra-dure BlackCut de la vis offre un meilleur comportement au vissage. Et un faible couple de vissage, pour une contre-dépouille parfaite et un ancrage sûr.&nbsp;
Il y a 4 ans et 8 jours

Concrete Show South East Asia

Le Concrete Show regroupe une large étendu de produit et de technologie.
Il y a 4 ans et 8 jours

La nouvelle application web InSite Construction de Peri

Les capteurs permettent d’envoyer les données vers l’unité principale, puis vers l’application. Ceci, pour les analyser ensuite depuis n’importe quel lieu. [©Peri] La nouvelle application web Peri InSite Construction est lancée. Elle permet aux utilisateurs de maîtriser leur béton à tout moment et depuis n’importe quel lieu ! L’ensemble Peri InSite Construction se compose d’une valise technique contenant une unité principale, des câbles de sondes thermocouples et plusieurs capteurs béton. Ces derniers permettent de collecter de nombreuses données de température ou de résistance pour les intégrer dans l’application web. L’objectif est de les analyser ensuite depuis n’importe quel lieu. Il suffit ainsi de préparer le câble de sondes thermocouples et de le connecter au boîtier des capteurs béton. L’ensemble Peri InSite Construction L&rsquo;application web InSite donne un aperçu de l&rsquo;ensemble du processus de bétonnage. L&rsquo;accès est possible depuis différents appareils (ordinateur, tablette, smartphone). L&rsquo;interface intuitive affiche en temps réel des informations sur le processus de bétonnage et sur la résistance du béton. Plusieurs tableaux de bord peuvent être configurés pour chaque projet. Des fonctions de notification et de blog facilitent la communication au sein de l&rsquo;équipe projet. Enfin, la réception d’une notification est instantanée quand une valeur-cible définie est atteinte.&nbsp;
Il y a 4 ans et 8 jours

Ligexia : Défi du bas carbone de Ciments Calcia

Les liants hydrauliques bas carbone Ligexia M4 et M4+ sont idéals pour le traitement des chaussées en place. [©Ciments Calcia] Dans la continuité de son offre de ciments à faible empreinte carbone VisionAir, Ciments Calcia lance deux liants hydrauliques routiers bas carbone. Les Ligexia M4 et M4+ sont ainsi dédiés au traitement des chaussées en place.&nbsp;«&nbsp;Solutions techniques dédiées aux opérations de voirie et terrassement, ils intègrent les enjeux de la transition écologique portés par les collectivités territoriales&nbsp;»,indique l’industriel. Leurs performances mécaniques s&rsquo;avèrent équivalentes à un liant hydraulique routier conforme à la NF EN 13282-1. Mais toute ressemblance avec un liant routier lambda s&rsquo;arrête là. En effet, la formulation de Ligexia M4 affiche une réduction de 20 à 30 % des émissions de CO2. Et celle de Ligexia M4+ de 10 à 20 %, par rapport au liant référent Ligex M4.
Il y a 4 ans et 9 jours

Barda’Clean : des plaques de parement auto-nettoyantes signées Perin & Cie

Le Barda’Clean est issu de la préfabrication en béton, il est conçu en partenariat avec Ciments Calcia. [©Perin & Cie] Les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre recherchent avant tout des aspects environnementaux, durables et esthétiques pour leur projet de façades. Désormais, Barda’Clean est une marque de bardages issue de la préfabrication en béton. Ce produit a été développé par Perin & Cie, qui se positionne comme un nouvel acteur dans le domaine de la façade. Barda’Clean protège&nbsp;la structure et son isolation des intempéries, mais aussi de la chaleur du soleil.&nbsp;Il évacue la condensation pour améliorer dans le temps la qualité et le confort thermique du bâtiment. De plus, ce bardage préfabriqué s’adapte à toutes les structures et peut devenir un plafond ou une couverture. Il est idéal pour les projets de rénovation. Enfin, il permet un traitement graphique des façades. Un partenariat gagnant Barda’Clean est issu d’un partenariat avec le cimentier Ciments Calcia, qui a mis au point un ciment dépolluant par catalyse et auto-nettoyant. Garantissant une façade propre sans entretien. L’Avis technique utilisé pour ce produit est celui Fe l’Effix de Ciments Calcia. Les plaques de bardage peuvent se développer sur une surface maximum de 2 m2 pour une épaisseur Fe 2 cm. Elles sont ensuite accrochées par des agrafes selon le procédé VetiClip de Vetisol à une ossature métallique ou bois. Ce système de bardage rapporté ventilé se met en œuvre en neuf, en rénovation, pour le tertiaire ou le résidentiel collectif. Mise en œuvre du bardage dans une crèche à Issy-les-Moulineaux. [©Perin & Cie]
Il y a 4 ans et 9 jours

Hoffmann Cement lance son calculateur carbone Phare

Facile d’utilisation, Phare répond à tous les projets. [©Hoffmann Cement] Pionnier du ciment décarboné sans clinker, Hoffmann Cement lance Phare. Un outil qui permet de calculer en ligne l’empreinte carbone des bétons de la marque, à l’échelle d’une construction. Ceci, afin de répondre aux exigences de la RE 2020. Facile d’utilisation, cet outil satisfait à tous les projets, en permettant de faire le choix d’applicatifs visés (voiles, planchers, poteaux, poutres…) et de caractéristiques (résistances et consistances du béton, densités d’acier, épaisseurs…). Ce calculateur complètera, au fur et à mesure, toutes les parties d’ouvrages utilisant du ciment Hoffmann. Et il prendra aussi en compte les futures technologies du cimentier, qui seront mises sur le marché. Phare a été développé en partenariat avec le cabinet Evea et contrôlé par le cabinet vérificateur Elys Conseil. Ce contrôle permet aujourd’hui aux Fdes publiées par le calculateur d’être conformes aux normes NF EN 15804+A1 et NF EN 15804/CN. Ces Fdes seront aussi utilisables en l’état par tous les configurateurs des bureaux d’études environnementaux. 
Il y a 4 ans et 9 jours

Matthieu Tanguy devient directeur général de Saint-Astier

Matthieu Tanguy devient directeur général de Saint-Astier. [©Saint-Astier] Spécialiste français de chaux hydraulique naturelle destinée à la construction et à la restauration de bâti, Saint-Astier vient de nommer Matthieu Tanguy au poste de directeur général.&nbsp;« Aujourd’hui, nous avons la chance de travailler un produit noble, la chaux, que nous extrayons de notre site unique de Saint-Astier. Mon objectif est bien de cultiver la particularité qui a fait la notoriété de Saint-Astier sur le marché français et dans le monde. Ici, chacun des 135 collaborateurs entretient une passion pour la chaux, un climat galvanisant et unique »,&nbsp;explique Matthieu Tanguy. Lire aussi : “Innovation par les professionnels du BTP 2019” pour Saint-Astier Et de poursuivre&nbsp;:&nbsp;« Ce socle devrait nous permettre de perpétuer et de continuer les investissements nécessaires dans l’outil industriel. Car ce process unique demande rigueur et technicité tout au long du parcours de production, de l’extraction du calcaire, jusqu’à l’obtention des chaux hydrauliques naturelles de grande qualité. Enfin, il convient de rester à l’écoute des enjeux environnementaux actuels dans la construction, mais aussi de continuer notre développement à l’international. » Le parcours de Matthieu Tanguy Matthieu Tanguy est diplômé de l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM). Il a passé 4 ans (2004-2008) au sein d’Eurenco, filiale de la Société nationale des poudres et des explosifs. Il intègre ensuite la filière industrielle du bâtiment. Après plusieurs postes opérationnels au sein de Lafarge Plâtres, il occupe un poste de direction de site au sein de Siniat, filiale française du groupe Etex. Il se voit confier la direction industrielle de la région Sud-Ouest en France. Trois ans plus tard, il devient directeur général du site de Luzenac (talc), au sein du groupe Imerys. Puis, rejoint Fayat fin 2019, comme directeur général de la filiale Barbot CM.
Il y a 4 ans et 9 jours

Partenariat entre le SNBPE et le monde de la glisse

[©Programmation Slappy Agency Conception Hall04 Skateparks Terrassement S-Parks Construction Zut Skateparks] Le SNBPE a signé une convention de partenariat avec le GIP Skateparks de France, leGroupement interprofessionnel Skateparks français. Ce dernier réunit les principaux acteurs de la filière et a pour objectif d&rsquo;œuvrer à son développement économique. Lire aussi : Le concours Ecoles Cimbéton/SNBPE 2021 est ouvert Dans le cadre de ce partenariat, les deux entités joindront leurs efforts pour promouvoir et développer la conception de skateparks sur l’ensemble du territoire national. En effet, produit localement, le béton prêt à l’emploi (BPE) est souvent utilisé pour la construction des skateparks. Très prisé par les pratiquants qui le jugent plus adapté à la pratique de leur activité, le béton offre une bonne qualité de glisse et une impulsion immédiate pour les sauts. Il se révèle aussi très performant en matière de confort acoustique. Et se distingue par sa durabilité dans le temps et son faible coût d’entretien.&nbsp; Utilisables par les pratiquants de skateboard comme de roller, de trottinette et vélo BMX, ces premiers lieux de rencontres apparaissent dans les années 1970 en France. Aujourd’hui, le skateboard occupe une place importante dans l’espace urbain. Car il transforme le mobilier urbain en terrain d’activités sportives et est créateur de lien social.
Il y a 4 ans et 9 jours

Le béton de chanvre consomme très peu d’énergie

Dans l’étude réalisée par le Cerema, pour le compte de Construire en Chanvre Ile-de-France, les simulations ont été faites au moyen du logiciel Wufi Plus sur un bâtiment R+1 fictif de 100 m2. [©Cerema – Etienne Gourlay] On sait aujourd’hui que le béton de chanvre permet de stocker durablement du carbone. Ainsi, un complexe structure bois-remplissage béton de chanvre de 26 cm d’épaisseur permet d’emmengasiner jusqu’à plus de 35 kg de CO2/m2de mur mis en œuvre sur une durée de vie de de l’enveloppe. Soit 50 ans, voire 100 ans. Cette caractéristique sera valorisée dans les années à venir avec la mise en place de la RE 2020. En revanche, les performances thermiques du béton de chanvre sont à l’heure actuelle encore sous-estimées. Caractéristiques du béton de chanvre En effet, les échanges de vapeur d’eau contenue dans l’air avec le béton de chanvre permettent d’amortir, très sensiblement et de manière passive, les variations quotidiennes de température et d’hygrométrie dans un bâtiment. La conséquence de ces échanges est de réduire les consommations énergétiques et d’améliorer grandement le confort thermique et hydrique au sein des logements. Ces phénomènes internes de changement d&rsquo;état de l&rsquo;eau (vaporisation et condensation) ne sont pas pris en compte dans le moteur de calcul réglementaire actuel. L’épaisseur de béton de chanvre mise en œuvre pour respecter la RT 2012 est alors supérieure à celle nécessaire pour viser une consommation énergétique donnée. Cela conduit donc à des surcoûts de construction. Et, par conséquent, à une moindre compétitivité du béton de chanvre vis-à-vis d’autres matériaux. Lire aussi : Boulogne-Billancourt : Huit niveaux isolés en béton de chanvre, une première en Europe Une étude du Cerema Une étude a donc été réalisée par le Cerema, pour le compte de Construire en Chanvre Ile-de-France. Dans cette étude, les simulations réalisées au moyen du logiciel Wufi Plus sur un bâtiment R+1 fictif de 100 m2, dont les parois sont isolées par 30 cm de béton de chanvre, ont permis de mettre en évidence que les transferts couplés de chaleur et d’humidité au sein des murs en béton de chanvre permettent de réduire de 20 kWh/m2/an le besoin en chauffage du bâtiment, lorsque celui-ci est bien isolé par ailleurs (dalle, toiture…). Les 30 cm de béton de chanvre se comportent alors “énergétiquement” comme 22 cm de laine de chanvre. Le point important à retenir de cette étude exploratoire est que les transferts hygrothermiques au sein du béton de chanvre modifient sensiblement les besoins en chauffage du bâtiment.&nbsp; Lire aussi :Essai au feu concluant pour le béton de chanvre «&nbsp;Cependant, bien que la physique des phénomènes mis en jeu à l’échelle du béton de chanvre soit aujourd’hui bien connue et maîtrisée, il apparaît que leur traduction en termes d’économies d’énergie engendrées constitue un verrou scientifique assez difficile à lever, notamment sur la question des besoins en refroidissement qui reste en suspens au terme de cette étude&nbsp;»,&nbsp;peut-on lire dans le communiqué de presse. Des travaux complémentaires au moyen du logiciel Wufi Plus et d’un autre logiciel seront menés dans les prochains mois par le Cerema pour croiser les résultats et élargir les hypothèses des cas d’études.
Il y a 4 ans et 9 jours

Edilteco France : L’entrevous Deltivoutain+CI sous Avis technique

Le Deltivoutain+CI &#8211; pour correcteur Intégré &#8211; est un entrevous permettant de limiter les ponts thermiques. [©Edilteco France] Le Deltivoutain+CI &#8211; pour correcteur intégré &#8211; est un entrevous permettant de limiter les ponts thermiques. Efficace, mais surtout très fonctionnel, il intègre dès sa fabrication un correcteur de ponts thermiques sécable (Up < 0,27 W/m².K) en sous face. Conçu en polystyrène (PSE), ce rupteur se casse facilement à la main. Une fois mis en œuvre, il réduit le pont thermique de la liaison entre le plancher et le mur. Ceci, dans le cas d’une isolation par l’intérieur (ITI). Sous Avis technique du CSTB Brevetée, cette solution bénéficie aujourd’hui d’un Avis technique du CSTB. Celui-ci est délivré par le Groupe spécialisé n° 20 “Produits et procédés spéciaux d’isolation” et le Groupe spécialisé n° 3.1 “Planchers et accessoires de plancher”. Cet Avis technique certifie la bonne conception de l’entrevous, sa conformité aux exigences de chaque chantier. Et garantit la durabilité, ainsi que l’efficacité du correcteur de pont thermique. De leur côté, les professionnels du BTP ont plébiscité cette innovation par le biais de la 9eédition du concours Sageret, qui vise à élire les meilleurs produits du BTP. Ils ont décerné à Edilteco France le label “Elu innovation par les professionnels du BTP”, dans la catégorie “Structure, Façade, Maçonnerie”.&nbsp;
Il y a 4 ans et 11 jours

Korodur mise sur les mortiers minéraux

Un autre champ d’application dans lequel on peut substituer les résines époxy sont les parkings à plusieurs niveaux ou parkings souterrains. Ici, avec le Neodur HE 60 Rapid de Korodur. [©Korodur] Utilisée plus de 25 ans aux Etats-Unis, la gamme de mortiers minéraux Rapid Set est désormais disponible en Europe. C’est l’industriel allemand Korodur qui en assure la distribution exclusive.&nbsp;«&nbsp;Les mortiers à base minérale permettent de réaliser des remises en état de bâtiments en tout genre, ainsi que de sols industriels,&nbsp;explique Nikola Heckmann, gérante de Korodur.&nbsp;Ceci, de manière plus avantageuse, plus rapide et plus saine.&nbsp;»&nbsp;En effet, la manipulation de mortiers minéraux est plus simple et l’air respiré, moins nocif en comparaison à des mortiers époxy. Bien entendu,&nbsp;&nbsp;il est possible d’adapter la consistance des produits selon les besoins et le domaine d’application. Les outils sont ensuite nettoyables à l’eau. Les matériaux résiduels peuvent être éliminés avec les déchets inertes de construction. Une gamme, plusieurs mortiers minéraux L’offre Rapid Set est très riche. Ainsi, le Rapid Set Cement All peut être utilisé comme mortier de réparation multi-fonctionnel, notamment pour les fissures et les écaillages du béton, ainsi que pour réaliser des ancrages.&nbsp; De son côté,&nbsp;le Mortar Mix est idéal pour l’installation, la réparation ou le relèvement des caniveaux. Avec une épaisseur possible de 10 à 150 mm, ce mortier a été conçu pour les cas requérant stabilité, durabilité et durcissement rapide.&nbsp; Dans les halles de production, les parkings à plusieurs niveaux, les ateliers ou les entrepôts à hauts rayonnages, le Rapid Set Concrete Mix constitue la réponse à privilégier. Ce matériau est destiné à la réparation du béton ou à la construction de socles de machines. Il peut être appliqué sur des épaisseurs de 50 à 600 mm et être soumis à une charge importante 1 h après sa mise en œuvre. Pour la pose de sols de grande surface, Korodur recommande le Neodur HE 60 Rapid. Enfin, pour la réalisation de couches d’usure directes, l’industriel préconise le Neodur Level. Avec des épaisseurs de 5 à 30 mm, ce revêtement auto-nivelant et à durcissement rapide est conçu pour les nouvelles constructions et l’assainissement d’entrepôts et locaux techniques, de halles de production, de garages souterrains, de surfaces de vente&#8230;
Il y a 4 ans et 14 jours

Une nouvelle commission pour la relance de la construction neuve

Le gouvernement a annoncé le profil des la commission Rebsamen. [©ACPresse] Le Premier ministre Jean Castex et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, annonçaient le 17 mai dernier la création d’une commission. Cette dernière a pour objet « la relance durable de la construction de logements&nbsp;». Le gouvernement vient d’établir la composition de cette dernière et ses grands objectifs. Présidée par François Rebsamen, maire de Dijon, la commission rassemble près de 32 membres. Parmi lesquels, des élus, des parlementaires. Mais aussi des professionnels du secteur et des organismes, à l’image de Nexity, Bouygues Immobilier ou encore la FFB, l’USH… En effet, depuis plusieurs mois, le marché de la construction neuve enregistre une forte perte de vitesse. «&nbsp;Les chiffres de la construction, permis de construire, mises en vente et commercialisation, témoignent d’une forte baisse de la production de logements neufs, explique Jean Castex, dans sa lettre de relance. Près de 384&nbsp;000 logements ont été autorisés au cours des douze derniers mois pour 457&nbsp;000 logements autorisés en février 2020. Toute la chaîne de la construction, de l’autorisation jusqu’à la mise en vente, se trouve en repli. Et met fin à la dynamique positive qui était observée depuis plusieurs années.&nbsp;» Un marché en forte baisse Pour le gouvernement, le constat est particulièrement flagrant dans les zones tendues où la demande est importante. «&nbsp;Sans un rebond rapide, ce ralentissement aura des effets durables sur l’offre de logements disponibles pour nos concitoyens, avec un effet d’éviction des plus modestes vers des marchés de l’immobilier et de la location plus accessible.&nbsp;» De manière générale, la profession n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le sujet et les répercussions d’une telle dégringolade. Lire aussi : Construction neuve : 2021, péril en la demeureMaPrimeRénov, loi Pinel, construction neuve… Emmanuelle Wargon fait le point La commission Rebsamen aura pour but de proposer des mesures concrètes pour lever les barrières qui freinent la construction neuve. Tant d’un point de vue pratique que réglementaire. «&nbsp;Au-delà de la délivrance des permis de construire, la commission pourra aussi interroger le droit de l’urbanisme et les dispositifs concourant à la libération du foncier […] Il est aussi nécessaire de recenser les freins réglementaires qui ralentissent la chaîne de la construction au détriment du logement des Français et de proposer les mesures de simplification souhaitables […] Le travail de la commission pourra aussi intégrer les enjeux de lutte contre l’artificialisation des sols, de densification du bâti existant et de conversion de bureaux en logements en zones tendues.&nbsp;» L’ensemble des conclusions et des propositions seront remises au plus tard le 15 septembre 2021. Les grands oubliés s’interrogent Après l’annonce des profils qui composent la commission Rebsamen, l’Union nationale des syndicats français d’architectes (Unsfa) s’est étonnée de ne pas avoir été incluse. «&nbsp;Le gouvernement peut-il chercher à lever les freins qui pèsent sur la construction de logements neufs sans prendre en compte leurs concepteurs&nbsp;?&nbsp;», s’interroge l’Unsfa dans un communiqué de presse. Pour l’union, cet “oubli” cristallise un problème de coordination interministérielle entre le ministère de la Culture, dont dépendent les architectes et le ministère de la Transition écologique dans les prises de décisions. «&nbsp;Les 25 000 entreprises d’architecture qui établissent permis de construire/d’aménager sur l’ensemble du territoire, sont, avec les maîtres d’ouvrage, les premiers impliqués sur les sujets que doivent aborder cette commission. Leurs représentants n’ont pas encore été sollicités pour l’intégrer&nbsp;!&nbsp;» De son côté, la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC) a fait part de sa déception. Elle constate que la commission ne représente que la promotion privée et le logement social. «&nbsp;Une fois n’est pas coutume, le gouvernement est tourné vers le tout métropole, en oubliant la construction de maisons individuelles qui représente 50 % de la construction neuve, ainsi que les territoires ruraux et péri-ruraux », indique la fédération dans un communiqué de presse. Et Damien Hereng, président de la FFC de conclure&nbsp;: «&nbsp;Nous ne pouvons que regretter ces choix qui vont a contrario des attentes des Français, qui souhaitent dans leur grande majorité vivre en maison individuelle. Et du soutien au développement économique de milliers d’artisans qui travaillent hors métropoles&nbsp;!&nbsp;».
Il y a 4 ans et 14 jours

Michèle Duval rejoint Sika France

Michèle Duval vient d’être nommée directrice du pôle béton. [©Sika] Création de poste chez Sika France. Michèle Duval vient d’être nommée directrice du pôle béton, sous la responsabilité de Pascal Malafosse, directeur général de l’entreprise. Elle y aura en charge de développement de l’ensemble de l’offre “adjuvantation” destinée à la formulation et à la protection des bétons. Elle aura aussi pour mission de mettre en place de nouvelles solutions et de nouveaux produits pour répondre aux futures attentes du marché. Bien entendu, dans le cadre de ses fonctions, elle encadrera les équipes techniques et marketing dédiées au béton. « Je suis ravie de rejoindre Sika, dont les principes centrés autour de la priorité au client et à l’innovation sont des valeurs qui me sont chères et pour lesquelles j’aime m’investir. Ces premières semaines laissent présager de très beaux projets pour accompagner nos clients dans leur développement », indique Michèle Duval. Le parcours de Michèle Duval Michèle Duval a effectué une grande partie de sa carrière au sein de Lafarge France et connaît donc très bien le secteur du béton et des matériaux de construction. Elle apportera ainsi ses connaissances du marché béton, afin de développer cette activité chez Sika.&nbsp; Diplômée de l’Ecole des mines de Nancy et d’un master of science à l’université de Strathclyde en Ecosse, Michèle Duval a acquis une double culture marketing et technique chez Lafarge. Dernièrement directrice marketing LafargeHolcim France, elle y a développé les offres ciments, bétons et granulats.
Il y a 4 ans et 14 jours

Concours Jeunes AFGC 2021 : « J’avais de l’appréhension, car j’étais le plus jeune »

Florian Oulhen est le vainqueur du prix “Etudiant“ du concours organisé par l’AFGC. [©AFGC] Le concours Jeunes l’AFGC 2021 est organisé par la commission&nbsp;Jeunes de l’Association française de génie civil (AFGC), avec le soutien de l’Association universitaire de génie civil (AUGC). L’objectif est de valoriser les métiers du génie civil auprès des étudiants, des techniciens et des ingénieurs de moins de 35 ans. Rappelons que ce secteur est un acteur majeur de l’industrie française au cœur du fonctionnement de notre société. Il représente en termes d’activité, tous acteurs confondus, 11 % du produit intérieur brut de la France. Lire aussi :« Nous lançons la première édition du concours Jeunes AFGC 2021 » En mars dernier, les candidats ont donc pitché devant un jury composé d’une dizaine de personnalités du domaine du génie civil : professionnels, scientifiques, enseignants, chercheurs, représentants des associations partenaires. La remise des prix aux lauréats aura lieu en septembre prochain, lors de la conférence GC’2021, à Paris. Les quatre vainqueurs sont les suivants :&nbsp; Le Premier prix mention “Jeune ingénieure” est attribué à Loriana Pace&nbsp;;Le prix mention “Etudiant” revient à Florian Oulhen [Lire interview]&nbsp;;Les seconds prix ex-aequo mention “Jeune ingénieur” sont décernés à Arnaud Bouard et à Mariano Ferrari. Interview de Florian Oulhen Florian, pouvez-vous vous présenter&nbsp;? Florian Oulhen&nbsp;: J’ai 19 ans, je vis dans le Finistère. J’ai toujours aimé le monde du génie civil et de la construction. Mon grand-père maternel a travaillé dans le génie civil avant de monter son entreprise de maçonnerie. Il m’emmenait très jeune sur ses chantiers et sur d’autres plus emblématiques. Il était donc normal que je suive ses pas. C’est ainsi que je termine ma 2eannée de l’IUT génie civil et construction durable de Morlaix. C’est lors de cette année que j’ai fait mon alternance chez Celtys, préfabricant de produits en béton, sous la tutelle d’Isabelle Frigout. Cette dernière m’a vivement conseillé d’adhérer à l’AFGC. Et c’est là que j’ai découvert le concours Jeunes AFCG 2021. Je la remercie pour ses conseils judicieux et sa formation. Sur quoi a porté votre projet ? C’était un vrai défi pour moi, à la fois personnel et professionnel. Je&nbsp;représentaisCeltys et mon IUT. De plus, le concours était ouvert à des participants de toutes les nationalités, âgés au plus de 35 ans, avec l’accord de leur hiérarchie. Moi, je n’avais que 19 ans&nbsp;! Mon projet était innovant et&nbsp;représentaitun réel intérêt pour les entreprises du secteur. Initié il y a trois ans chez Celtys, le projet en deux parties a d’abord et confié déjà à deux autres étudiants de l’IUT de Morlaix (Erwan Rius et Kilian Peron). Il consistait à réaliser des objets BIM qu’on peut faire varier suivant certaines contraintes, notamment dimensionnelles. Ses objectifs&nbsp;: rendre vivant l’objet avec une programmation assez simple, comme par exemple les ancrages de levage de panneaux suivant le centre de gravité de ses derniers&#8230; Et la seconde partie était de rendre automatique la réalisation de devis grâce au logiciel Tekla. Tout ceci était applicable à la gamme des bâtiments agricoles de Celtys. En fait, il s’agissait de placer les objets qui constituent le bâtiment dans la maquette BIM. Et ensuite de faire la sélection de l’ensemble du bâtiment pour obtenir les devis. Que vous a apporté ce concours&nbsp;? J’ai pu développer mon réseau dans le génie civil. Le fait d’être passé devant un jury de professionnels du secteur m’a beaucoup enrichi. J’ai pu découvrir les autres projets, très intéressants des autres candidats. Je vais continuer dans ce domaine en intégrant un cursus d’ingénieur bâtiment à l’Ecole des mines d’Alès. Propos recueillis par Muriel Carbonnet Pour en savoir plus
Il y a 4 ans et 14 jours

Les vis Heco Schrauben désormais compatibles avec le BIM

Après avoir sélectionné la vis appropriée, un modèle CAO peut être téléchargé en format 2D et 3D.. [©Heco] Le BIM facilite la conception des bâtiments et permet un processus de planification efficace et transparent. C&rsquo;est pourquoi Heco Schrauben fournit désormais des données CAO de ses vis à bois et à béton compatibles avec le BIM. Ainsi, la conception des bâtiments devient encore plus efficace. Les bureaux d’études, les ingénieurs et les architectes bénéficient dorénavant de données CAO fiables pour un processus de planification BIM rapide. Ils peuvent visualiser toutes les caractéristiques des vis, notamment l’entraînement, le filetage et la forme de la tête, voire même le matériau. Après avoir sélectionné la vis appropriée, un modèle CAO peut être téléchargé en format 2D et 3D. Un processus optimisé Grâce à un plug-in, les données peuvent être importées dans des programmes de conception courants, tels que Revit, Archicad, Allplan, Sketchup et Tekla. Elles sont disponibles dans deux niveaux de détail (LOD), ce qui permet l’affichage des vis en fonction des besoins. Soit avec une représentation détaillée de la tête, de la pointe et de la longueur du filet. Soit avec une géométrie de base claire et réduite. Les dessins 3D peuvent être édités sous forme de fichier CAO ou fiches techniques PDF. Si plusieurs vis conviennent à un projet, elles peuvent être facilement comparées en un seul clic. «&nbsp;Avec notre base de données CAO BIM, nous contribuons à un échange de données fluide entre les différents acteurs qui interviennent lors de la conception d’un bâtiment. De cette manière, nous optimisons les processus en termes de temps et de coût et augmentons au passage la qualité des projets qui nous tient particulièrement à cœur&nbsp;», explique Paul Rann-Buschbacher, responsable des projets digitaux chez Heco-Schrauben. La base de données CAO HecoBIM est en français ici
Il y a 4 ans et 14 jours

Nouvelle caméra thermique Testo 883

La caméra thermique Testo 883 voit tout et offre une assistance intelligente. [©Testo] La nouvelle caméra thermique Testo 883 a été spécialement développée pour les professionnels qui ont besoin d’un outil aux fonctions intelligentes pour détecter la moindre différence de température d’un bâtiment. Pour analyser en détail les images et pour réaliser rapidement des rapports thermographiques fiables avec une qualité d’illustration parfaite. Grâce à cette caméra thermique, aucune anomalie thermique pendant la maintenance électrique et mécanique n’est oubliée. Les plus de la caméra thermique Testo 883 La Testo 883 voit tout et offre une assistance intelligente. Elle recherche les ponts thermiques et les défauts d’isolation. Elle enregistre directement dans l’image thermique le lieu de mesure correspondant. Ceci, grâce à la technologie Testo SiteRecognition. En effet, cette dernière prend en charge l’enregistrement et la gestion des images thermiques de manière automatique. En évitant les confusions et les erreurs d’évaluation, cette fonction fait gagner du temps au technicien. Car l’attribution manuelle des images n’est plus nécessaire. De plus, la sensibilité thermique inférieure à 40 mK permet de mettre en évidence même les différences de température minimes lors du conseil en rénovation énergétique et de la thermographie des bâtiments. La caméra thermique bénéficie d’une résolution infrarouge de 320 x 240 pixels, extensible à 640 x 480 pixels. Pour réaliser une thermographie précise des bâtiments ou d’objets éloignés, son objectif standard 30° x 23° est remplaçable par un téléobjectif 12° x 9°. Toujours connecté pendant le travail Outre la gestion des lieux de mesure, le logiciel Testo IRSoft permet de réaliser aussi l’analyse, le traitement et la documentation détaillés des images thermiques. Il est téléchargeable gratuitement sur : www.testo.com/irsoft. Enfin, l’App Testo Thermography offre de nombreux atouts au technicien. Notamment, la réalisation d’analyses rapides sur site ou l’intégration des valeurs de mesure de la pince ampèremétrique Testo 770-3 dans l’image thermique. Et également l’utilisation d’un smartphone ou d’une tablette comme deuxième écran… Grâce à l’écran tactile qui facilite l’accès au menu et à l’outil de rédaction de rapports du logiciel intuitif Testo IRSoft, ces derniers sont créés de manière rapide et aisée. Les images infrarouges et réelles s’affichent simultanément à l’écran dès l’analyse et sont automatiquement ajoutées à celui-ci. Différents modèles sont disponibles (format PDF ou RTF au choix), tant pour une documentation courte et rapide que pour des rapports détaillés. Ils reprennent toutes les informations pertinentes sur le lieu et les tâches de mesure, ainsi que les résultats des analyses.
Il y a 4 ans et 15 jours

Un éco-organisme pour recycler les déchets inertes

Un éco-organisme pour le développement de la filière de recyclage des matériaux de construction a été créé par les syndicats et les fédérations des industriels de la construction. [©ACPresse] Dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), le régime de la responsabilité élargie du producteur (Rep) sera étendu aux produits et aux matériaux de construction du secteur du bâtiment à compter du 1er janvier 2022. Pour y répondre, les entreprises membres des divers syndicats et fédérations professionnelles du bâtiment se sont coordonnés. Ceci, afin d’étudier la création d’un éco-organisme pour les produits de construction minéraux générant des déchets inertes. Les industries représentées sont celles de la pierre de construction, du béton, prêt à l’emploi ou préfabriqué, du granulat et du ciment, ainsi que des enrobés. C’est-à-dire la Fib, Routes de France, le Sfic, le SNBPE, le SNRoc, l’Unicem et l’UNPG. 33 Mt de déchets inertes Plus de 20 entreprises adhérentes de ces syndicats mènent des actions pour créer cet éco-organisme. Ce dernier sera chargé de financer le traitement des déchets inertes issus des produits minéraux de la construction et de la déconstruction. Et d’améliorer les performances de la filière de recyclage. Son actionnariat sera ouvert à l’ensemble des entreprises de la filière minérale. Dans une perspective d’optimisation continue de l’économie circulaire, des entreprises d’autres secteurs pourront aussi rejoindre cette démarche. Les déchets inertes issus des produits minéraux de la construction du secteur du bâtiment représentent chaque année 33 Mt. Avec un taux de performance de 76 %, cette filière de valorisation est la plus performante après celle des métaux. Lire aussi :Recyclage, la réponse des industriels Le futur éco-organisme aura pour ambition de porter ce taux de performance à 90 % d’ici 2028. Pour y parvenir, il s’appuiera sur le maillage du réseau existant de 1 500 sites (déchetteries privées, plates-formes de tri ou de recyclage) implantés sur l’ensemble du territoire. Auxquels s’ajoutent 500 usines d’enrobés qui recyclent des matériaux récupérés sur les chantiers routiers ou de VRD (voiries et réseaux divers). Un éco-organisme en cours de définition Ce réseau privé dédié aux déchets inertes des professionnels du bâtiment est complété par un réseau de 4 000 déchetteries publiques, qui réceptionnent les déchets inertes des particuliers. Pour l’éco-organisme, il s’agira aussi de soutenir financièrement plusieurs acteurs. En premier lieu les maîtres d’ouvrage exemplaires, dont le tri des déchets inertes sur leurs chantiers répond aux standards de collecte séparée, permettant leur réemploi ou recyclage. Mais aussi les collectivités territoriales en leur offrant une reprise sans frais des déchets inertes provenant des particuliers, sur les points d’apport volontaire qu’elles exploitent. Ainsi que la mise en place d’un système de traçabilité permettant de soutenir la lutte contre les dépôts sauvages. Et de distinguer les matériaux destinés au secteur du bâtiment (soumis à la Rep) des matériaux destinés au secteur des travaux publics (non soumis à la Rep). Les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’éco-organisme sont, en lien avec les pouvoirs publics, en cours de définition et seront précisées au début du mois de juillet.
Il y a 4 ans et 15 jours

Nouvelle résidence étudiante pour l’ESTP Paris

D’une surface totale de 2 071 m², 87 logements aménagés accueillent désormais les étudiants dans des locaux modernes et fonctionnels. [©Spie Batignolles] Après 22 mois de travaux, l&rsquo;ESTP Paris vient d’inaugurer sur le campus de Cachan (94) sa nouvelle résidence étudiante baptisée Eyrolles, en référence au fondateur de l&rsquo;école. Ce lieu de vie, de rencontres et d’échange, a été conçu par les architectes Patrick Nahon et Francis Phocas. Il a été construit par l’Entreprise Boyer (groupe Spie Batignolles). D’une surface totale de 2 071 m2, le bâtiment s’organise autour de 87 logements aménagés, qui accueillent désormais les étudiants dans des locaux modernes et fonctionnels. Sur le thème de la convivialité Dans cette résidence, tout a été pensé pour favoriser la convivialité. Les logements individuels côtoient, en extérieur comme en intérieur, des lieux de vie communs ouverts. Le tout étant desservi à chaque étage par une rue intérieure totalisant près de 700 m². Sur 3 niveaux, le bâtiment offre différentes surfaces de terrasses partagées. Ces dernières sont équipées de mobilier d’extérieur, qui viennent agrémenter la façade, pour une surface totale de plus de 700 m². Un espace de travail en commun de 85 m² est aussi disponible pour les étudiants. Tout comme une quarantaine de places de stationnement souterraines, en complément des 28 places de parking extérieures. Ouvert sur un environnement verdoyant, le bâtiment Eyrolles donne directement sur un parc arboré&nbsp;: le parc Raspail.&nbsp; Lire aussi :ESTP – Bâtiment Louis Vicat : Sous un ruban continu en Bfup Une résidence, vitrine pour l’ESTP Paris De plus, il répond à un enjeu architectural et technique fort pour l’ESTP Paris, école de référence dans le domaine de la construction. On y retrouve une stratification des façades, un rythme entrecroisé de verticales et d’horizontales. Mais aussi une grande verrière lumineuse, un jeu de perspectives et le recours à des matériaux nobles et pérennes. On notera aussi les rappels des couleurs du logo ESTP (bleu et orange) dans les matériaux et les choix décoratifs en façade. Il y a aussi une alternance de carreaux de céramique, de modénatures en béton blanc, de bardages en brique de terre cuite et en zinc. Egalement&nbsp;unemarquise en verre,&nbsp;unauvent en béton blanc coulé en place avec un procédé de minéralisation colorée en sous-face… Le tout avec un traitement en béton apparent.&nbsp; Toutes ces techniques illustrent ainsi le savoir-faire et l’expertise auxquels l’ESTP Paris entend former ses élèves. Pour répondre aux exigences du cahier des charges, l’Entreprise Boyer a foré des pieux de 16 m sous les planchers du sous-sol, a coulé des longrines et construit une dalle portée. Les voiles intérieurs ont été coulés en place, certaines poutres et certains poteaux sont inclinés au droit de l’auvent.
Il y a 4 ans et 15 jours

Le gagnant de l’Innov Day TP est…

Les lauréats et le gagnant du concours Innov Day TP (2e en partant de la droite). [©Rodolphe Saveureux] Après une première édition en 2017, Innov Day TP, concours de l’innovation dans les travaux publics, est revenu en 2021 en version 100 % digitale. Ce concours est organisé par le cluster Indura, la FRTP Auvergne – Rhône-Alpes et Innov’Infra, hub de compétitivité pour l’aménagement et les infrastructures. Près de 46 500 votes en ligne ont été comptabilisés et c’est un concours de présentation qui a départagé les 9 lauréats dans les catégories “Transitions numériques et robotiques”. Et “Sobriété énergétique”, enfin “Green technologies”. Pour chacun de ces univers, un gagnant a été désigné, dont un lauréat pour l’ensemble de ce concours.&nbsp; Ainsi, c’est Chab qui s’est distingué à ce niveau, remportant le trophée “Green technologies” et le concours. Basée à Saint-Romain-de-Popey (69), l’entreprise a conçu des chaussettes à béton répondant aux besoins de mise en place de pieux dans des zones meubles ou en présence de cavités karstiques.&nbsp;Chab est née de l’union de trois industriels&nbsp;: Balas Textile, CTMI et SMB Bord Côte, en collaboration avec l’Insa Lyon.&nbsp;« Chab change la donne pour les fondations profondes et participe à des techniques de construction beaucoup plus propres », souligne Olivier Balas, président de Balas Textile. Ainsi, ces chaussettes à béton remplacent les caissons en acier par une solution textile légère et facile à utiliser. Cette dernière offre le même niveau de qualité, réduit les coûts, les retards et les risques. Elle permet la réalisation de pieux en évitant toute pollution. Et ce, avec un niveau de manipulation simple et en toute sécurité. Cette solution offre une réduction importante de l’empreinte carbone et une productivité accrue quel que soit le terrain. Ceci, pour un coût très inférieur par rapport à celle employant des tubes acier.&nbsp;Olivier Balas sera récompensé par une visibilité nationale lors de la Rencontre annuelle des travaux publics de la FNTP en février 2022. Lire aussi :Innov Day TP, 50 innovations de travaux publics “Transitions numériques et robotiques”La start-up PaintUp propose son robot capable de nettoyer, décaper et peindre grâce à un bras robotisé porté par un chariot télescopique rotatif. L’entreprise est installée à Villefranche-sur-Saône (69). “Sobriété énergétique”NGE Fondations de Saint-Priest (69) a mis au point des écrans forestiers permettant d’éviter la réalisation d’ancrages forés. Ce qui réduit les travaux d’abattage et le préjudice à l’environnement associé. Les 3 gagnants participeront à la 6eédition du salon Espace BTP du 1erau 4 juillet, au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes (01).
Il y a 4 ans et 15 jours

RE 2020 : Le SNBPE s’intéresse aux bétons bas carbone

Le SNBPE a conçu un document pour une compréhension approfondie du béton bas carbone. [©SNBPE] Le terme “béton bas carbone” est désormais largement utilisé. Mais il ne fait l’objet d’aucune définition officielle s’appuyant sur un cadre normatif ou réglementaire. Avec l’entrée en vigueur de la RE 2020, prévue en janvier 2022, le SNBPE a conçu un document de référence à ce sujet. Ceci, afin d’accompagner les professionnels de la construction dans leur choix. Téléchargeable sur le site du syndicat, ce&nbsp;document propose les seuils définissant des bétons bas carbone pour des parties d’ouvrage représentatifs, en fonction des classes d’exposition et de résistance. En effet, les bétons bas carbone développent des performances, des qualités d’usage et de durabilité équivalentes au matériau classique. Tout en émettant moins de gaz à effet de serre. Lire aussi :UNPG et SNBPE : Qu’est-ce qu’un “Passeport Sécurité” ? Cependant, entre les différentes réglementations, la législation encadrant les normes de la construction et l’application de nouveaux standards environnementaux, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. C’est pourquoi, le SNBPE apporte un éclairage sur le déploiement de solutions constructives et sur le choix du bon béton, à moindre empreinte carbone. Le document publié par le syndicat se veut concis.[redite] Sa finalité est d’établir des valeurs indicatives, différenciant les bétons bas carbone des bétons classiques suivant la destination des constructions.Il s’appuie sur des exemples d’ouvrages représentatifs. Et intègre leur classe d’exposition à leur environnement, leur position géographique, les phénomènes liés à la météo et aux risques climatiques. Ainsi que leur aptitude à la résistance et durabilité.
Il y a 4 ans et 16 jours

Edma : Des lingettes nettoyantes pour les chantiers

Les lingettes nettoyantes Edma permettent d’accompagner les compagnons dans leurs travaux du quotidien. [©Edma] En complément des outils qu’il propose aux artisans, Edma intègre à son catalogue des lingettes nettoyantes efficaces pour nettoyer les outils des artisans, les surfaces lisses et non poreuses ou les mains. Ces lingettes nettoyantes mains et surfaces se révèlent particulièrement utiles sur un chantier, puisque leur usage ne nécessite aucun rinçage, ni séchage. Et ne laisse aucun résidu. Edma : Contre toutes les salissures En effet, leur fort pouvoir nettoyant se joue des salissures ordinaires, mais aussi des graisses dures (noires). Ainsi que des peintures, adhésifs, huiles, lubrifiants ou bien encore du cambouis. Ou bien des encres, cires, bitume, goudron ou des marques de gazon. D’autres produits fréquemment utilisés sur les chantiers, tels que silicone, polymères, colles, mousses polyuréthane ou résines époxy… ne résistent pas davantage à leur action détergente. Parfumées aux agrumes et sans danger pour l’épiderme, ces lingettes sont classées dans la catégorie “produits cosmétiques” et répondent à toutes les normes de sécurité et de santé publique en vigueur.
Il y a 4 ans et 18 jours

Béton[s] le Magazine n° 94 explore le futur

Retrouvez le n° 94 dans la boutique acpresse.fr. Comme les voyages forment la jeunesse, Béton[s] le Magazine (in)forme les professionnels. Mais aussi les transports. D’une manière physique tout d’abord, en les amenant tout droit au cœur du quartier de La Défense, à la découverte de la dernière création de l’architecte Jean Nouvel. C’est là qu’est posée la tour Hekla, semblable à un diamant ciselé. Surtout, ce n° 94 fait voyager dans le temps. Certes, d’une manière plus modeste que Georges, le héros du roman d’anticipation La machine à explorer le temps de H.G. Wells. En effet, ici, la question est posée de savoir à quoi vont ressembler les bétons de demain ? Une des grandes tendances sera sa propension à réduire son empreinte carbone&#8230; Mais ce ne sera pas sa seule caractéristique ! Rendez-vous en terres connues et moins connues Retrouvez le n° 94 dans la boutique acpresse.fr. Le déplacement temporel s’arrête à ce niveau, pour reprendre une dimension plus contemporaine. Rendez-vous est donc pris pour se rendre en Occitanie et en Provence &#8211; Alpes &#8211; Côte d’Azur, à la rencontre des acteurs régionaux, à retrouver dans les pages éponymes. Ceci, avant de rejoindre la rubrique “Zoom sur&#8230;”, histoire de connaître les dernières innovations issues du monde de l’adjuvantation. Ou de voir ce que les toupies offrent aux entreprises de production de BPE. Le voyage peut enfin être un retour sur l’histoire et le passé. L’occasion de revivre les 50 années d’existence du Laboratoire de recherche des Monuments historiques (LRMH). Puis, de passer un moment avec l’architecte Jean Tschumi, auquel la Cité de l’architecture et du patrimoine consacre une rétrospective. Comme quoi, le béton n’a pas fini de nous faire voyager. Alors bonne lecture… Frédéric Gluzicki Directeur de la publication
Il y a 4 ans et 20 jours

Fasfox : Suivre, gérer et optimiser son bétonnage

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Concrete Dispatch permet de suivre et de gérer les bétonnages sur chantier [©Fasfox] Imaginé par la start-up Fasfox, Concrete Dispatch se présente comme un logiciel de gestion et de suivi des bétonnages. Il permet de contrôler le cycle de vie des bétons sur chantier. Dans la phase précédant le bétonnage, l’application sert à planifier la date souhaitée, la formulation prévue, ou encore les ouvrages et les éléments à réaliser. Concrete Dispatch offre la possibilité de gérer sa comptabilité avec les bons de livraison de la plupart des fournisseurs. Durant le bétonnage, l’application, disponible sur mobile, revêt un autre rôle. A ce stade, l’opérateur peut scanner ses bons de livraison, suivre la ventilation du bétonnage par ouvrages et éléments d’ouvrages. Mais aussi, les contrôles qualité sur chantier (température, affaissement ou étalement…). L’application de Fasfox prend ainsi en considération les prestations de pompage, les retours bétons, les retards camions. Enfin, à la fin du bétonnage, elle envoie une notification. Elle autorise la gestion des données récoltées durant le chantier&nbsp;: des informations qui sont stockées et qui peuvent être exportées. Avec sa solution, Fasfox promet une mise en place du dispositif en moins d’une semaine sur un projet. Dernièrement, Concrete Dispatch a été utilisée sur les chantiers franciliens de la ligne 15 Sud, du prolongement de la ligne 11 ou encore sur le lot 2 de la ligne 16, dans le cadre du Grand Paris. Aujourd’hui, Concrete Dispatch est en cours de déploiement sur le chantier du port du Havre (76).&nbsp; Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine
Il y a 4 ans et 20 jours

Etnisi : Et les déchets deviennent de matière de création

Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine Etnisi transforme les déchets du BTP en des objets et des matériaux du quotidien. [©Etnisi] Quel est le point commun entre des coquilles d’huîtres de la Braderie de Lille et du béton de déconstruction&nbsp;? Etnisi&nbsp;! La start-up lilloise conçoit et fabrique du mobilier, du carrelage et des objets design avec au moins 75 % de matières issues du recyclage, comme les coquilles de moules ou les voiles en béton.&nbsp;«&nbsp;En 2016, j’ai quitté mon emploi dans une grosse entreprise de BTP pour trouver une solution de réutilisation des déchets de ce secteur, explique Espérance&nbsp;Fenzy,&nbsp;fondateur d’Etnisi.&nbsp;Le process de récupération, de transformation et de production était mis en place en septembre 2017. Depuis, nous traitons 2 t/j de matières.&nbsp;» Des objets et un réseau uniques Le béton est issu de la déconstruction, mais limité aux fractions les plus fines. « Il y a déjà une filière de réutilisation des fractions les plus grosses, qui finissent par exemple en remblais. Cela n’aurait pas eu de sens de nous intéresser à ce gisement-là. » Le but étant de réduire au maximum les déchets issus du BTP qui finissent en décharge. Tout en créant des objets à la personnalité à part. « La matière continue de vivre. Pour exemple, le béton de la région lilloise est riche en granulats calcaires. Alors que dans le Boulonnais, c’est l’argile qui est plus présente. Les objets créés avec le premier sont plutôt gris. Avec le second, plutôt marrons. C’est un parti pris de notre part, utiliser les aspérités et l’hétérogénéité pour créer des objets uniques. » Et un réseau unique aussi. Lire aussi : Les matériaux biosourcés au quotidien En effet, Etnisi prévoit d’essaimer son process dans les 40 plus grandes villes françaises d’ici 5 ans. Non pas pour le chiffre d’affaires, mais pour traiter localement les matières et relocaliser les emplois.&nbsp;«&nbsp;Nous travaillons avec des entreprises d’insertion pour produire&nbsp;&nbsp;avec les gisements de matières locales. Etnisi ne sera pas une entreprise de 3 000 personnes réalisant du mobilier. Mais quelque 50 personnes qui aident à mettre en place un process, permettant de transformer n’importe quelle matière en un objet du quotidien.&nbsp;» Retrouvez cet article dans le n° 94 de Béton[s] le Magazine