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Il y a 4 ans et 190 jours

Joseph Aspdin : L’autre inventeur du ciment Portland

Joseph Aspdin dira qu’il a découvert le principe du ciment Portland dès 1811 pour se donner une antériorité par rapport aux travaux de Louis Vicat. [©DR] En 1817, le ciment “moderne” est inventé par le Grenoblois Louis Vicat. Ce dernier découvre le procédé et la composition d’un ciment dit artificielle. A la même époque, Joseph Aspdin, un briquetier de Leeds, en Ecosse, dépose un brevet pour un matériau similaire. Il le dénomme “Portland”. Du même nom que la couleur grise de ce ciment qui rappelle la teinte des roches de l’île calcaire britannique de Portland.Cette ambiguïté sur le nom du véritable inventeur du ciment s’explique par un tour de “passe-passe” d’Aspdin. En effet, ce dernier déclara avoir découvert le principe du ciment Portland dès 1811. Ceci afin de conserver une antériorité par rapport à Louis Vicat… Une description assez sommaire Joseph Aspdin n’est pas chimiste. Sa découverte, qui se fait de façon un empirique, se traduit par un brevet. Qui dénote un manque de compréhension de la chimie du ciment. C’est en fait son fils William qui développe, une vingtaine d’années plus tard, une véritable fabrication du ciment Portland. Une des premières applications se fait sur le premier tunnel construit sous la Tamise – le Thames Foot Tunnel – réalisé entre 1825 et 1843. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 191 jours

3D Print Exhibition

Salon de l'impression 3D.
Il y a 4 ans et 191 jours

Capremib s’offre une centrale dédiée aux Bfup

La nouvelle centrale à béton de l’usine Capremib s’inscrit dans un hall dédié de 250 m2. [©ACPresse] Des formules de bétons, Capremib en utilise des dizaines. Leur point commun ? Elles concernent toutes des bétons “normaux”, fabriqués au sein de la centrale historique du site de Cormicy, commune située à quelques kilomètres au Nord de Reims (51). L’unité tourne d’ailleurs à plein régime, ce qui rend délicate toute expérimentation. Et encore plus le souhait de se positionner comme un acteur de la structure en Bfup. C’est dans ce contexte que l’industriel vient de franchir un nouveau pas dans son développement, avec l’inauguration d’une nouvelle centrale à béton, installée dans un bâtiment neuf et isolé de 250 m2. « Cet équipement est dédié à la production de Bfup et de bétons fibrés, souligne Clément Blanc, directeur général de Capremib. C’est une centrale d’ingénierie qui nous permettra aussi de tester des nouvelles formules et de réaliser des bétons spéciaux en petites quantités. » Clément Blanc est le directeur général de Capremib. [©ACPresse] En effet, il y a aussi de plus en plus de demandes en matière de bétons résistants au feu. Avec cet équipement, Capremib se prépare à répondre à ces attentes. Idem pour la production de voussoirs en béton fibrés. Très longtemps interdit en France, ce principe est en passe de devenir la norme. Les nouveaux lots des chantiers du Grand Paris privilégient cette technologie comme solution de base. Une centrale à béton signée Kniele-BSC La centrale à béton s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, installé par BSC. [©ACPresse]La forme conique du malaxeur Kniele permet des gâchées correspondant à 15 % du volume nominal. [©ACPresse]La vidange se fait par le dessous et bénéficie d’une ouverture totale. [©ACPresse] La nouvelle centrale à béton s’articule autour d’un malaxeur conique Kniele, d’une capacité de 1 500 l. L’une des particularités de cet outil est de pouvoir mélanger même de très petits volumes de béton (remplissage à 15 % de la capacité nominale), d’où son choix. C’est BSC qui a assuré la fourniture du Kniele, mais aussi la conception et de la construction de la centrale dans son ensemble. Compte tenu de son usage “Bfup”, elle comprend deux doseurs à fibres, pour permettre les compositions multi-échelles. Les cases à granulats disposent d’un système de dosage ultra précis, du fait de la grande finesse des sables. Deux stations à big bags ont aussi été intégrées pour permettre l’utilisation de prémix prêts à l’emploi. Même si cette centrale va privilégier le mélange sur site. Aussi deux silos à ciments, chacun subdivisé en deux, autorisent le stockage de quatre nuances de liants et autres pulvérulents. Le BSI d’Eiffage comme Bfup Les cases à granulats disposent d’un système de dosage ultra précis, du fait de la grande finesse des sables. [©ACPresse]Compte tenu de son usage “Bfup”, la centrale comprend deux doseurs à fibres, pour permettre les compositions multi-échelles. [©ACPresse]Placés à l’extérieur, deux silos à ciments, chacun subdivisé en deux, permettent le stockage des liants, acheminés par des vis sans fin jusqu’à malaxeur. [©ACPresse]Deux stations à big-bags ont été intégrées pour permettre l’utilisation de prémix prêts à l’emploi. [©ACPresse] Côté Bfup, Capremib a opté pour le BSI du groupe Eiffage. Aujourd’hui, assez peu d’industriels peuvent profiter de cette technologie, mais Eiffage travaille sur un déploiement plus large de sa solution… Chez Capremib, le BSI est fourni sous la forme d’un prémix cimentaire auquel il faut ajouter les autres constituants de la formule. A savoir, le sable en différentes coupures, les adjuvants sous forme liquide et les fibres. Outre ce Bfup industriel, Capremib utilise aussi sa formule maison : le Capremix. La centrale à béton Kniele-BSC complète l’unité de production principale du site de Cormicy. Mais elle est aussi en mesure de la suppléer en cas de nécessité. L’installation de la centrale s’est accompagnée de la construction d’un hall supplémentaire de 400 m2 couverts. « Il sera dédié à la préfabrication des éléments en Bfup », confirme Clément Blanc. Deux premières affaires sont d’ailleurs déjà en cours. Toute d’abord des poutres Prad en Bfup blanc destinées à la reconstruction du pont Célestin Philbois, à Troyes (10). « Il s’agit sans doute du premier pont jamais construit en Bfup blanc. » Ensuite, des dalles de pont, en Bfup gris matricé, destinées au pont de Gerstheim (67). « D’une épaisseur de 30 cm, ces éléments destinés à la réhabilitation permettent un allègement général de la structure. » Les Bfup sont transférés vers les moules à l’aide d’une classique benne à béton. [©ACPresse]Zone de préfabrication des éléments en Bfup. [©ACPresse]Dalles en Bfup matricé destiné à la réhabilitation du pont de Gerstheim (67). [©ACPresse] Des agrandissements de site pour 2021… Les investissements en équipements de production n’ont pas été limités au seul site de Capremib. Celui de Cibetec, à Saint-Léonard (51), a ainsi vu le remplacement des deux malaxeurs de sa centrale à béton. Ce sont deux Teka à turbine de 750 l de capacité, qui sont entrés en service, il y a un peu plus d’un an aujourd’hui. Ils bénéficient d’un système automatisé de nettoyage, car « nous y réalisons beaucoup de bétons colorés, précise Clément Blanc. Et de poursuivre : « Bien entendu, ils savent aussi malaxer des Bfup ». D’autres transformations sont encore à suivre, en 2021 sans doute. Il est question d’agrandir les terrains des deux sites de production. Et le hall “armatures” de Capremib. L’industriel espère pouvoir gagner 1 ha supplémentaire sur le site de Cormicy, ce qui ne devrait pas être trop complexe. En effet, l’usine se situe en rase campagne, le long du CD 944, avec un cimetière pour seul voisin… Mais si l’unité génère du trafic poids lourds et un peu de bruit, cela ne dérange pas grand monde ! Jean-Paul Franzini sort du bois Jean-Paul Franzini, dans l’atelier de moules de l’usine Capremib. [©ACPresse] On pourrait presque dire que Jean-Paul Franzini fait partie des meubles. Que l’usine Capremib de Cormicy (51) a été construite autour de lui... Il est vrai que l’homme est incontournable. Quelque 44 ans passés dans la maison n’y sont pas étrangers. « Jean-Paul Franzini est entré chez Capremib en 1976 ! », précise Clément Blanc, directeur général de Capremib. Il était alors âgé de 17 ans et venait tout juste de décrocher son CAP de menuiserie. Jean-Paul Franzini a été le spécialiste des moules sur mesure en bois indispensables au coulage de nombre de pièces en béton. « J’ai assuré la conduite de l’atelier de conception des moules en tant que chef menuisier », indique l’intéressé. Une vie dans le bois qu’il a souhaité prolonger quelque peu « pour accompagner, encadrer et de finir de former mes successeurs ». Mais c’est décidé, Jean-Paul Franzini raccroche définitivement ses outils professionnels le 31 décembre 2020. Sa nouvelle vie ? Un mix entre des loisirs et ses petits-enfants. Il continuera aussi à jouer de la perceuse et du marteau, pour le plaisir cette fois-ci. Il y a toujours à faire, à la maison...
Il y a 4 ans et 193 jours

BHS-Sonthofen : Le choix assumé du “double arbre”

Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine. Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen depuis 2012 : « Nous partageons notre activité entre le malaxage, la filtration, le concassage et le recyclage ». [©ACPresse] C’est l’archétype de la PME allemande, qui fait tant rêver les classes dirigeantes françaises, lesquelles ne font pas pourtant grande chose pour en favoriser l’essor de ce côté de la frontière. Mais trêve de politique, car là n’est pas le propos. Sise dans le Sud de la Bavière, au cœur de la ville minière de Sonthofen, dont elle tire son nom, BHS-Sonthofen est ainsi une entreprise familiale, comme il y en a tant outre-Rhin. Mais la notion de “familiale” prend ici une tournure particulière, puisque l’entité a pris ce statut au moment de son rachat, en 1996. Auparavant, elle était un conglomérat régional appartenant à la Bavière. Un ensemble à la tête de plusieurs sites de production, dont les activités concernaient tant l’extraction de minerai de fer, que l’industrie du sel ou encore la métallurgie. L’acronyme BHS signifie d’ailleurs “Bayerische Berg-, Hütten- und Salz- werke”, à savoir “Mine, fonderie et saline de Bavière”… C’est la grande vague de privatisation menée en Allemagne au début des années 1990 qui a fait voler en éclat ce conglomérat, sans doute pour son plus grand bien. Acquis par Christof Kemmann, le site de Sonthofen était celui dédié à la production de malaxeurs pour centrales à béton. Et ce, depuis 1888, l’année où l’industriel inventa le malaxeur à doubles arbres horizontaux. « C’était la première diversification du groupe vers l’industrie des machines », indique Dennis Kemmann, fils de Christof, et Pdg de l’entreprise depuis 2012. A 30 % dans le béton Ligne de production des malaxeurs à doubles arbres horizontaux au sein de l’usine BHS-Sonthofen. [©ACPresse] L’autre grande diversification fut celle du concassage, opérée au tournant du XXe siècle, avec le lancement d’un premier concasseur à mâchoires. « Aujourd’hui, BHS-Sonthofen se partage entre les activités du malaxage et de la filtration, initiée dans les années 1950, générant chacune 30 % du chiffre d’affaires. Les deux autres pôles sont le concassage et le recyclage, comptant chacun pour 20 %. » Avec plus de 140 années d’expertise dans le malaxage du béton, BHS-Sonthofen peut s’enorgueillir d’être présent aux quatre coins du monde. Ou presque… A vrai dire, l’industriel a investi l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Amérique du Nord et l’Asie. Là où le malaxage humide des matériaux constituant le béton est de rigueur. Une usine a même été inaugurée en Chine, en 2001, pour répondre aux immenses besoins des marchés asiatiques locaux. C’était une obligation, car il est presque impossible d’y vendre des produits en provenance directe d’Europe ! De même, l’industriel profite du marché algérien, qui vient de s’ouvrir… Ailleurs, comme en Afrique Noire ou en Amérique du Sud, sa présence est moins marquée. « Ce sont des régions où prédomine le malaxage à sec, ce qui ne nous a pas interdit d’équiper des unités de préfabrication ou d’être fournisseurs de projets particuliers sur lesquels le malaxage humide est demandé », reprend Dennis Kemmann. Le double arbre comme crédo En Europe, les marchés historiques de la marque sont l’Allemagne et sa voisine, l’Autriche. La France vient juste derrière. « Nous y sommes présents depuis les années 1970. Longtemps via un distributeur exclusif et en direct, depuis 2011 », précise Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Aujourd’hui, l’ambition de la marque est de grandir sur ce marché et d’accroître sa présence sur le terrain, auprès des clients. Un essor, qui passera par un renforcement de l’équipe commerciale. Le malaxage constitue une des activités phares de BHS-Sonthofen. Mais l’industriel a centré son offre une un seul type d’outil : le malaxeur à doubles arbres horizontaux. Pourquoi ce choix unique ? « Nous sommes persuadés que le double arbre est la meilleure technologie de malaxage, explique Dennis Kemmann. Ce type d’outils permet la production de tous les types de bétons. Nous allons poursuivre son développement et accentuer notre savoir-faire dans ce domaine particulier. » Des centrales pour l’export Malaxeurs à doubles arbres horizontaux en bout de chaîne, en préparation avant expédition. [©ACPresse] Si le cœur de la gamme des malaxeurs BHS-Sonthofen se situe entre 2 m3 et 4,5 m3 de capacité, l’offre globale s’étend de 500 l à 9 m3. « Nous proposons l’équipement principal de la centrale, adaptable à toutes les configurations et à tous les marchés. En fait, nous accompagnons les constructeurs et ne cherchons pas à les concurrencer. » C’est aussi la raison pour laquelle l’industriel ne se positionne pas en tant que constructeur de centrales à béton, estimant que réaliser ce type d’équipements reste une action simple et beaucoup trop liée à des spécificités locales, avec des demandes de niveaux de qualité très variés. C’est pourquoi il préfère laisser le champ libre aux spécialistes du domaine… Toutefois, BHS-Sonthofen a développé une petite ligne de centrales à béton ultra spécialisées. « Nous proposons des unités conteneurisées, offrant de très importantes capacités de production, comprises entre 120 et 320 m3/h. Ces outils sont destinés aux projets d’exception à l’export, réalisés dans des pays comme la Russie ou les Pays du Golfe. Ils ne sont pas adaptés à nos clients BPE ou industriels du béton traditionnel », précise Dennis Kemmann. Enfin, l’autre domaine d’expertise de BHS-Sonthofen au niveau des centrales à béton est la rénovation d’outils industriels existants. L’industriel ne cache pas en réaliser de plus en plus, avec pour résultat d’y installer ses malaxeurs à béton… La meilleure technologie de malaxage Ava rejoint BHS-Sonthofen Le malaxeur à doubles arbres horizontaux constitue le terrain de jeu de BHS-Sonthofen depuis la fin du XIXe siècle. Pour Dennis Kemmann, l’actuel Pdg de l’entreprise - comme pour ses prédécesseurs d’ailleurs -, cette technologie de malaxage reste la meilleure. Qu’il s’agisse d’homogénéiser des bétons ou de mélanger d’autres matériaux secs ou humides. Aussi, au fil des ans, l’industriel bavarois a décliné son offre en un éventail complet de solutions. Cœur de la gamme, le malaxeur discontinu DKX. Destiné aux bétons, il bénéficie de plusieurs configurations : DKX, DKXS, DKXN, DKXD et DKXG. Ce qui différencie ces variantes est la nature des bétons qu’elles sont en mesure de réaliser, le profil des outils de mélange et/ou la puissance de la motorisation. « Pour la France, le modèle standard est le DKXS, qui permet le malaxage de l’essentiel des bétons classiques, Bap y compris », souligne Alexandre Bernabé, ingénieur technico-commercial responsable du marché français pour BHS-Sonthofen. Viennent ensuite les lignes de malaxeurs continus doubles arbres LFK et mono-arbre MFKG. Ce dernier étant spécifiquement orienté matériaux fins. Quant au traitement à sec des stériles argileux, il est réalisé au sein du malaxeur continu doubles arbres DKXC. Enfin, les centrales à béton conteneurisées pour gros chantiers à l’export s’appellent Monomix et Twinmix, selon qu’elles sont équipées d’un ou de deux malaxeurs. Leurs capacités de production varient de 120 m3/h (1 malaxeur de 3 m3) à 324 m3/h (2 malaxeurs de 4,5 m3). Deux arbres horizontaux caractérisent le malaxeur de même nom…[©ACPresse] Au printemps 2018, BHS-Sonthofen a élargi ses champs de compétence avec le rachat de la marque allemande Ava. Par cette action, l’industriel a intégré des technologies de malaxage de séparation solides/liquides et de séchage. Des solutions utilisées dans des secteurs aussi variés que la chimie, l’industrie pharmaceutique, l’agro-alimentaire, la production d’électricité, l’environnement, la métallurgie et les matériaux de construction. « Il existe une grande complémentarité entre nos gammes de produits et nos marchés respectifs, explique Dennis Kemmann, Pdg de BHS-Sonthofen. La reprise d’Ava enrichit de manière importante notre propre gamme de services, en étendant nos compétences sur des étapes de process supplémentaires en amont et en aval. Il en résulte une hausse considérable du nombre de solutions que nous sommes en mesure de proposer. » Fondé en 1991, l’entreprise Ava est basée à Herrsching am Ammersee, commune située au Sud-Ouest de Munich, en Bavière. Soit à moins de 140 km de l’usine BHS-Sonthofen. De quoi bien faire jouer les synergies. Retrouvez cet article dans le n°79 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 193 jours

Vracs de l’Estuaire : « Nous souhaitons avoir un ancrage local fort »

Retrouvez cet article dans le n°80 de Béton[s] le Magazine. Le constat est simple : près de 500 entreprises françaises sont installées au Maroc… Mais combien d’entreprises marocaines en France ? « Une seule ! », indique Youssef Alaoui, directeur général délégué des Vracs de l’Estuaire. Et ce, depuis septembre 2016 seulement, date précise de la mise en service l’unité de production, au cœur de la zone portuaire du Havre (76). Youssef Alaoui, directeur général délégué des Vracs de l’Estuaire. [©ACPresse] « Les Vracs de l’Estuaire constituent la première étape du plan de développement en France et en Europe de notre groupe, poursuit Youssef Alaoui. A moyen terme, nous ouvrirons un 2e site en France. » Le groupe, c’est celui des Ciments du Maroc (Cimat), dont la création remonte à 2007. Il est aujourd’hui à la tête de deux cimenteries, d’une capacité de production unitaire de 1,6 Mt/an. Entre temps, Cimat est sorti des frontières marocaines pour partir à la conquête de l’Afrique de l’Ouest et centrale. « Pour cela, nous avons fondé les Ciments de l’Afrique en 2011. A travers eux, nous sommes présents dans onze pays. » De quoi acquérir une belle expertise dans la construction, et l’exploitation de centres de broyage et d’ensachage. Et de cimenteries, bien entendu. Droit d’usage de la marque NF Les Vracs de l’Estuaire s’inscrivent dans cette même démarche industrielle. L’entité est filiale à 100 % de Cimat. « Ceci depuis le mois de janvier 2018. Auparavant, nous n’étions que partiellement actionnaires de cette entreprise. » Depuis son ouverture, l’usine-pilote du Havre a permis de créer 45 emplois directs et plus de 60 indirects, montrant bien la volonté d’un ancrage local fort. La capacité de l’outil est de 600 000 t/an. Toutefois, sa montée en puissance est progressive. « A fin 2018, notre production était de 200 000 t en rythme annuel, souligne Youssef Alaoui. Un chiffre tout à fait en phase avec notre plan de développement. » Les Vracs de l’Estuaire rayonnent sur une zone de chalandise de 250 km à 300 km autour du Havre. L’industriel fournit les producteurs indépendants de BPE, les préfabricants, les entreprises de BTP et les négoces en matériaux de construction. « Plus de 83 % de notre production est livrée en vrac et seulement 17 % sont commercialisées en sacs. Nous sommes à l’écoute de notre marché et essayons d’y répondre au mieux. » Cette réponse passe en particulier par la fourniture de ciments, bénéficiant du droit d’usage de la marque NF. Un 42,5 au prix d’un 32,5 Le précieux sésame a été obtenu dès le mois d’août 2017, soit moins d’une année après la mise en service de l’usine. « Nous sommes le premier cimentier indépendant à être titulaire de la marque NF pour nos ciments », insiste Youssef Alaoui. En toute logique, la matière première des ciments – à savoir, le clinker – provient d’une cimenterie Cimat. Celle de Ben Ahmed, située à 70 km au Sud-Est de Casablanca. « Nos cimenteries marocaines sont ultra modernes, bénéficiant des dernières technologies, telles une production par voie sèche ou la présence d’un pré-calcinateur. » L’offre des Vracs de l’Estuaire compte quatre ciments, trois sont proposés en vrac et un seule en sac. Mais en deux variantes. « Notre CEM II/A-LL 42,5 N CE CP2 NF est disponible en sacs de 25 kg ou de 35 kg », détaille Youssef Alaoui. Côté vrac, on retrouve deux CEM I 52,5 N dont le CEM I 52,5 N CE SR5 PM CP2 NF, qui se caractérise par sa résistance aux sulfates. « Ce ciment permet la formulation de CEM III par ajout de laitiers moulus de hauts fourneaux. » Enfin, les Vracs de l’Estuaire commercialisent un CEM II/A 42,5 R. Il n’y a pas de 32,5 au catalogue, comme l’explique en conclusion Youssef Alaoui : « Nous avons  fait le choix de proposer un CEM II 42,5 au prix d’un CEM II 32,5. Nous faisons de la surqualité sans surcoût pour l’utilisateur final ». Alors, dans ce contexte, pourquoi se priver ? Retrouvez cet article dans le n°80 de Béton[s] le Magazine.
Il y a 4 ans et 194 jours

L’Unicem très inquiète pour l’activité 2021

La production de granulats devrait être de 326 Mt en 2020. [©ACPresse] Les chiffres des activités BPE et granulats ne sont pas bons. Ce n’est une surprise pour personne. C’est ce que vient de confirmer l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). « L’année 2020 a été très difficile, plombée par la crise sanitaire », indique Nicolas Vuillier, président de l’Unicem. Sur les dix premiers mois de l’année, l’activité globale a été en recul de – 8,5 %, malgré le rebond spectaculaire à + 7,3 % durant le 3e trimestre. « Le seul sans confinement… » Et meilleur que la même période en 2019 ! Mais loin d’être suffisant pour rattraper le retard.  Côté BPE, la baisse moyenne, à fin septembre, était de – 13,2 %. En local, ce recul d’activité a été très disparate d’une grande région à l’autre. C’est l’Ile-de-France qui a connu la chute la plus spectaculaire, affichant un – 20 %. De l’autre côté du spectre, les Pays de la Loire sauvent les meubles, en se situant à seulement – 6% ! Et en faisant un focus sur les anciennes régions de France, le Limousin s’est même placé dans le positif, avec un fier + 2 %, à marquer d’une pierre blanche. Il était le seul dans cette situation enviable.  La consommation de granulats et de BPE a été très disparate sur le territoire national. [©Unicem] Un point bas historique pour les granulats Côté granulats, le recul est moins fort que pour le BPE : – 9,5 % sur les neuf premiers mois de l’année. En local, c’est la Provence – Alpes – Côte d’Azur qui décroche la timbale à – 17 %, talonnée par le Rhône-Alpes – Auvergne et les Hauts-de-France, paritaires à – 15 %. En se focalisant sur les anciennes régions, seule la Franche-Comté tire son épingle du jeu, affichant, là aussi, + 2 %.  Cette divergence d’activité entre le BPE et le granulat est directement liée aux utilisations respectives de ces deux ressources. En effet, les granulats trouvent 82 % de ses débouchés dans les ouvrages de génie civil et de VRD. Et tout juste 18 % dans le bâtiment. Pour sa part, le BPE est destiné dans 68 % des cas à la construction de bâtiments. La voirie ne représente que 15 % des utilisations et le génie civil, 10 %… A la vue de l’ensemble des données disponibles, le BPE devrait donc finir l’année à – 10 %, soit une production de 36,3 Mm3, contre 39,8 Mm3 à fin 2019. De leur côté, les granulats limitent la casse à – 8 %, soit un niveau proche de 326 Mt, à comparer aux 343,9 Mt de 2019… Le chiffre des granulats doit encore être nuancé, car l’extraction pure (sans les granulats issus du recyclage) devrait atteindre son point bas historique, passant en dessous de la barre des 300 Mt, pour finir à 294 Mt. Bis repetita à 36 Mm3 pour le BPE en 2021 Le BPE devrait finir l’année 2020 avec une production de 36,3 Mm3. [©ACPresse] Et l’année 2021 dans tout cela ? L’Unicem ne voit pas de réelles améliorations dans les douze mois à venir. Au mieux, un encéphalogramme plat au niveau du BPE, soit un bis repetita à 36 Mm3. Et les + 3 à + 4 % des granulats, soit 338 Mt, ne devraient pas rendre heureux grand monde. Un avis partagé par l’ensemble de la profession. Interrogés par l’Unicem, les intéressés perçoivent une baisse d’activité pour 68 % d’entre eux. Contre 5 % d’optimistes, qui voient plutôt une hausse. Ceci, pour les six prochains mois. Un point positif tout de même dans ce tableau : les perspectives d’embauche devraient rester stables, pour 68 % des professionnels. La crise sanitaire n’explique pas tout, puisque d’autres freins viennent obscurcir le tableau. « La crise sanitaire s’est transformée en crise économique et sociale », reprend Nicolas Vuillier. Si l’activité des chantiers reste pour le moment bien orientée (il faut bien finir ce qui a été commencé), les demandes de permis de construire fondent comme neige au soleil. Elles sont en recul de – 9 % sur les trois derniers mois. L’inquiétude des ménages et le durcissement de l’accès au crédit ne devraient pas changer la donne. Au 3etrimestre 2020, les réservations de logements neufs ont reculé de 16 % !  [©Unicem] « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille » Les travaux publics ne sont pas mieux orientés, ayant perdu 14 % de leur activité sur neuf mois. Une situation en partie liée au cycle électoral, avec l’arrivée tardive des nouvelles équipes municipales. Equipes qui se sont empressées de remettre en cause nombre de projets déjà votés. Résultat : une chute de 22 % de la commande publique. « Tout le monde attend des plans de relance Covid, avec des mises en œuvre rapides et ciblées par les collectivités locales », insiste Nicolas Vuillier.  Et pour rajouter un peu de cacophonie, qui de mieux que Jacques Chirac, l’ancien président de la République, pour annoncer la couleur : « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». En effet, alors que la situation est difficile, le gouvernement actuel a choisi de changer les règles du jeu dans la future RE 2020. A la trappe l’Observatoire E+C–, qui a permis d’analyser en détail plus de 1 000 chantiers. Un travail qui semble n’avoir servi à rien.  Un véritable manque de concertation A présent, c’est l’Analyse de cycle (ACV) dynamique simplifié qui va présider les choix constructifs pour les années qui viennent. « Une méthode qui s’affranchit de la rigueur scientifique de l’ACV classique », regrette Jean-Marc Golberg, président du Syndicat national du béton prêt à l’emploi (SNBPE). Et de poursuivre : « Elle fait disparaître 100 kg de CO2/m2 de bâtiment sur son cycle de vie, sans aucune modification des méthodes constructives. Cela ressemble beaucoup à du “Green Washing” ».  C’est la porte ouverte à une importante distorsion de la concurrence entre matériaux à un moment où le secteur traverse une passe plus que difficile. « Nous partageons pleinement les objectifs de réduction de l’empreinte carbone de la construction, mais sûrement pas le chemin pour y arriver, conclut Jean-Marc Golberg. Aujourd’hui, la filière étudie toutes les solutions, y compris juridiques, pour sortir de cette impasse liée à une absence de concertation. L’introduction de l’ACV dynamique simplifié est un biais idéologique, sans rationalité. » Frédéric Gluzicki 
Il y a 4 ans et 195 jours

Consolis va-t-il céder ses activités ferroviaires à TowerBrook ?

Consolis a annoncé avoir reçu une offre ferme pour sa division ferroviaire de la part de TowerBrook. [©Consolis] Consolis a annoncé avoir reçu une offre ferme pour sa division ferroviaire de la part de TowerBrook Capital Partners L.P. Cette dernière est une société internationale de gestion d’investissements. Pour sa part, Consolis est un spécialiste des structures en béton préfabriqué pour les secteurs des transports, des services publics et du bâtiment. En 2019, sa division “Rail” a réalisé un chiffre d’affaires de 190 M€. Elle compte 1 000 collaborateurs et 16 usines réparties dans 10 pays d’Europe. Cette division occupe la première place en Estonie, en Finlande, en France, en Lituanie, en Norvège, au Portugal, en Suède. Et la troisième en Allemagne, en Belgique (desservie depuis la France), en Pologne et au Royaume-Uni. Une affaire à suivre… « La division “Rail” est constituée de sociétés leaders sur leurs marchés locaux, aux marques fortes,peut-on lire dans le communiqué de presse. Qui conçoivent et fabriquent des traverses et autres produits en béton préfabriqué pour les chemins de fer depuis près de 100 ans. » Benoît Cattin-Martel, qui dirige à l’heure actuelle ce division de Consolis, devrait devenir le Pdg du nouvel ensemble une fois cédé. Il a déclaré : « Nous disposons des équipes et du maillage industriel adéquats dans 10 pays européens. Ceci, pour devenir le meilleur fournisseur de traverses ferroviaires en béton, à la fois dans nos zones géographiques actuelles et au-delà. En tant que “pure player”, nous pourrons saisir d’importantes opportunités de croissance organique, tout en étant prêts pour de futures acquisitions. Nous continuerons à encourager l’innovation pour servir au mieux nos clients ».  Conditionné à l’avis des partenaires sociaux et soumis aux règles anti-trust habituelles et aux autorisations réglementaires, ce projet devrait aboutir dans le courant du premier semestre 2021. Jusqu’à la conclusion de la transaction, Consolis continuera d’exploiter cette activité ferroviaire. A suivre…
Il y a 4 ans et 195 jours

Du neuf du côté de la prévention et de la santé au travail

[©ACPresse] Avec la crise sanitaire, la prévention retrouve toute son utilité. Quels que soient le corps de métier ou la taille d’une entreprise, aucun secteur d’activité n’échappe aux accidents du travail ou aux maladies professionnelles. Selon Albert David, auteur du “Manuel de référence sur la prévention, la sécurité et la santé au travail de A à Z” : « On n’a jamais produit autant de matière que de risques dans la société d’aujourd’hui ». Ces risques sont à présent bien connus et identifiables via “L’évaluation des risques” obligatoire pour tout employeur. Dans le sillage de l’épidémie de coronavirus, tous les membres de l’entreprise se voient contraints et forcés de faire évoluer les standards, codes et règles de vie au travail. « Il aura fallu une crise sanitaire de l’ampleur du Covid-19 pour que nos consciences déploient un arsenal de bon sens et de responsabilité. » A présent, il est « capital pour l’employeur de disposer bien en amont d’un plan de prévention, d’action et de maitrise du risque ». « Un document indispensable pour le monde du travail privé et public », selon Jean Auroux, ancien ministre du Travail, qui en assure la préface. Editeur : Editions PréventionAuteur : Albert DavidPrix : 77,90 €TTC
Il y a 4 ans et 196 jours

Alliance entre Hoffmann Green Cement Technologies et Eiffage Génie Civil

Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec Eiffage Génie Civil, d’une durée de 3 ans. [©HGCT] Hoffmann Green Cement Technologies a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec Eiffage Génie Civil, d’une durée de 3 ans. L’entreprise et l’industriel sont en relation étroite depuis plusieurs années déjà. Ainsi dès 2021, HGCT fournira à Eiffage son ciment décarboné sans clinker issu de la technologie H-UKR. Ceci, en vue de la construction d’infrastructures de génie civil. Tels que les châteaux d’eau, les bassins de rétention d’eau, les silos de stockage… Par le biais d’éléments préfabriqués, les ciments à moindre impact de HGCT seront mis en œuvre. Notamment dans deux projets menés par Eiffage Construction dans Paris intra-muros. A savoir, les Ateliers Gaité de Montparnasse et l’ensemble tertiaire L1VE, situé avenue de la Grande Armée. Réduire l’impact carbone Cet engagement de commandes matérialise la volonté d’innovation de la part des deux acteurs. Ainsi que leurs engagements environnementaux. Afin de contribuer à réduire l’impact carbone du secteur de la construction.  « Cet engagement sur plusieurs années est très positif et concret. Car il signifie que, dès l’année prochaine, des éléments d’infrastructures de génie civil seront construits. Ceci, par Eiffage Génie Civil, sur le territoire français. Ceci, à partir de béton présentant un bilan carbone réduit de manière significative grâce à nos ciments. L’entrée de notre société sur ce nouveau marché des infrastructures marque une étape déterminante dans le développement commercial d’Hoffmann Green. Et prouve une nouvelle fois la compétitivité de nos produits. En outre, nous sommes ravis de collaborer avec un groupe comme Eiffage avec qui nous partageons une vision commune. A savoir, celle de construire d’une façon plus éco-responsable les infrastructures de demain », déclarent Julien Blanchard et David Hoffmann, co-fondateurs de HGCT.
Il y a 4 ans et 196 jours

Cem’In’Eu : « Une entreprise innovante dans un secteur traditionnel »

Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82 Cem’In’Eu a établi un accord avec Fret SNCF pour la traction ferroviaire et dispose de son propre embranchement sur son site d’Aliénor Ciments. [©ACPresse] Créée en 2015, Cem’In’Eu est « une entreprise innovante dans un secteur traditionnel », précise Vincent Lefèbvre, président-fondateur. Ce secteur, c’est celui du ciment. L’industriel revisite le métier de cimentier, en développant un tout nouveau concept de logistique et de techniques commerciales. Le premier site de production, Aliénor Ciments, s’est établi à Tonneins (47). « Placé entre Bordeaux et Toulouse, il dispose d’un embranchement ferroviaire. » Un atout non négligeable pour l’industriel. Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Il y a 4 ans et 196 jours

L’électrique : Un acte militant

Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82 Le camion-toupie Oxygène a évolué depuis son lancement en 2017. [©ACPresse] Le transport routier constitue une importante source de pollution atmosphérique, surtout dans les agglomérations. En 2016, un arrêté établit une nomenclature des véhicules légers classés en fonction de leur niveau d’émissions. La vignette Crit’air dispose de 6 classes de certificats, qui favorisent les véhicules les moins polluants (modalité de stationnement favorable, privilèges, Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Il y a 4 ans et 196 jours

Quand le béton se balade sur la toile

Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82 Béton Direct propose la livraison en bacs de BPE ou de mortier : “Ptit Cube”. [©Béton Direct] La transition numérique s’impose à tous les niveaux de la construction. Conception en maquette 3D, visite chantier en réalité virtuelle, automatismes basés sur l’intelligence artificielle… Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Il y a 4 ans et 196 jours

Caprémib : « La voie d’eau devient viable sur longue distance »

Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82 L’activité du quai de chargement du site Caprémib est à l’arrêt, faute de demande… [©ACPresse] L’industriel du béton Caprémib est présent sur les marchés des éléments structuraux et architectoniques sur mesure. Il travaille exclusivement sur des projets spécifiques et est capable de produire des pièces. Pouvant atteindre un poids de 50 t… Le site Caprémib de Cormicy (51) se situe en bord de voie navigable et dispose même d’un quai de chargement, non utilisé à l’heure actuelle ! « Aujourd’hui, il est plus économique de réaliser Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Il y a 4 ans et 196 jours

La route de la préfabrication

Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82 La question de la sécurisation des éléments reste primordiale pour les préfabricants. [©Langendorf] Murs à coffrage intégré (MCI), poteaux, longrines, escaliers… les éléments issus de la préfabrication en béton se déplacent aussi pour arriver à bon port. De leur zone de conception au chantier, ces produits Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne Retrouvez cet article dans Béton[s] le Magazine n° 82
Il y a 4 ans et 196 jours

RB3D lance l’Exoback, un exosquelette motorisé d’assistance

L’Exoback by RB3D est un exosquelette actif d’assistance lombaire, visant à réduire les efforts des opérateurs sur chantier. [©RB3D] L’Exoback by RB3D est un exosquelette actif d’assistance lombaire, visant à réduire les efforts des opérateurs sur chantier. Et donc les troubles musculo-squelettiques associés. En effet, cet équipement soulage le dos. Il bénéficie des dernières avancées technologiques en matière de confort et de liberté de mouvement. Offrant ainsi « une expérience d’utilisateur innovante et inégalée », peut-on lire dans le communiqué de presse. Moins d’efforts, plus de sécurité et de confort La hanche à double articulation permet de suivre les mouvements sans aucune gêne et en totale liberté. Idéal dans les situations de manutentions sur chantier avec mouvements variés. Il s’agit là d’apporter une assistance physique au compagnon dans l’exécution de son travail. Ceci, par une compensation de ses efforts ou une augmentation de ses capacités motrices. Simple d’utilisation et puissant, l’Exoback ne diminue en rien l’autonomie ou la mobilité de l’utilisateur. Grâce à son aide efficace et progressive, il vient en support de la posture. Et apporte une aide à la levée ou au déplacement d’objets lourds.  9 h d’autonomie « L’ADN de RB3D est de soulager l’humain en situation d’effort grâce à la mécatronique, sans le remplacer. Nous sommes fiers de proposer ce nouvel exosquelette, produit de haute technologie. Ayant nécessité plusieurs années de recherche et de développement », explique Serge Grygorowicz, Pdg de RB3D. L’Exoback ne pèse que 8,4 kg. Il ne faut que 20 s pour s’équiper. Et il bénéficie de 9 h d’autonomie. Ajustable et réglable, il s’adapte au corps de l’opérateur. Sa connectivité smartphone et le réglage de l’assistance facilitent son usage
Il y a 4 ans et 197 jours

Une méga-poutre en béton tombe sur des voies ferrées, à Paris

Voies ferrées de la ligne C du RER et menant à la gare d’Austerlitz, à Paris. [©ACPresse] Le trafic SNCF au départ et à l’arrivée de la gare d’Austerlitz, à Paris, est interrompu jusqu’à nouvel ordre. Et très perturbé sur la ligne C du RER. Telle est la conséquence de la chute d’un méga-coffrage sur les voies, selon le communiqué de presse de la SNCF. Incident survenu à 1 h 30 du matin, dans la nuit du 30 novembre au 1erdécembre, sur le chantier urbain de la Zac Paris Rive Gauche. Toutefois, les images parues sur les réseaux sociaux montrent plutôt une méga-poutre en béton armé… Pour être précis, il s’agit d’une poutre en forme de U, fait aussi office de coffrage perdu (ou intégré à la méga-poutre finale). Cette dernière fait partie de la structure porteuse de la dalle édifiée en ce moment au-dessus des voies ferrées. Ceci, pour permettre la construction de logements, bureaux et autres équipements publics.  Des installations ferroviaires endommagées Dans sa chute, la méga-poutre qui était en cours de pose a endommagé les installations ferroviaires, empêchant la circulation sur les voies. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer.  Pour le moment, la SNCF attend des précisions de la part des entreprises responsables du chantier. Le but est d’en savoir plus sur la durée d’intervention nécessaire à l’enlèvement de cet élément qui entrave les voies. L’opérateur ferroviaire espère une reprise de la circulation des trains au plus vite, dans les prochains jours…
Il y a 4 ans et 197 jours

Wizzcad et Upcyclea s’allient pour la première solution de smartbuilding circulaire

Wizzcad et Upcyclea ont noué un partenariat exclusif pour lancer une offre commune de smartbuilding circulaire. [©Wyzzcad] Avec les transports, le secteur du bâtiment et de la construction est l’un des plus mauvais élèves en matière d’empreinte carbone. A lui seul, il représente 25 % des émissions de gaz à effet de serre et génère, chaque année, plus de 245 Mt de déchets. Un chiffre qui représente 70 % du volume total des déchets en France. Face à cet enjeu, Wizzcad, solution digitale pour la construction, la réhabilitation et la maintenance de bâtiments, s’est allié à Upcyclea. Une plate-forme de gestion circulaire des bâtiments. Ceci, pour lancer une offre commune de smartbuilding circulaire ou bâtiment intelligent. Deux solutions pour le smartbuilding circulaire Wizzcad propose une solution BIM, nommée SaaS, qui permet de créer le jumeau numérique de n’importe quel bâtiment. SaaS digitalise les process métiers tout au long du cycle de vie des bâtiments. A savoir, la construction, la réhabilitation, exploitation et maintenance. Mais aussi des travaux publics et infrastructures industrielles. Ceci, à travers une plate-forme collaborative unique. Quant à Upcyclea, l’éditeur est à l’origine d’une plate-forme de gestion circulaire. Qi permet de construire des bâtiments sous forme de “banque de matériaux”. Sa technologie vise à faciliter l’éco-conception et la gestion de bâtiments en totalité déconstructibles et zéro déchet. Et ce, via des matériaux à impact positif. En associant leurs technologies au sein d’une même offre, les deux partenaires entendent « créer un outil puissant. Ce dernier permettant d’industrialiser la conception, l’exploitation et la déconstruction de bâtiments zéro déchet ».
Il y a 4 ans et 197 jours

Nouvelle identité visuelle pour l’OPPBTP

Nouvelle identité visuelle pour l’OPPBTP. [©OPPBTP] L’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) fait évoluer son logotype et sa charte graphique. Les deux nouveaux mots d’ordre sont “modernité” et “dynamisme”. Cette démarche est le fruit d’une réflexion concertée et partagée avec les partenaires, adhérents et clients de l’OPPBTP. Ceci, à l’occasion des travaux de refonte globale du site Internet. Site qui verra le jour début 2021. « Cette rénovation des supports de communication, digitaux et multi-média de l’OPPBTP s’appuie sur un graphisme plus simple, plus direct, plus gai. Notre initiative est guidée par la volonté de partager une prévention plus attractive et accessible, avec les professionnels de la construction et d’un Organisme toujours en pointe », explique Stéphanie Bigeon-Bienvenu, directrice de la communication et du digital. Une nouvelle charte graphique La charte sera déclinée sur l’intégralité des supports. Elle repose sur : • Un logotype épuré et plus visible qui met en valeur le sigle de l’Organisme. Ceci, grâce à une typographie à la fois graphique et lisible. Les couleurs choisies restent celles du logotype précédent. Car elles ont une connotation symbolique forte. A savoir, le rouge pour la brique et le gris pour le béton. • Le logotype se décline avec des dénominations claires : OPPBTP Formation, OPPBTP Formation initiale, OPPBTP Publication, OPPBTP Conseil. • La base iconographique évolue pour ajouter aux photos traditionnelles tout un panel d’illustrations colorées. A la fois ludiques et pédagogiques, ces dessins incarnent les propos et conseils de l’OPPBTP. Et permettent une reconnaissance aisée de la part des publics auxquels ils s’adressent. A l’ensemble de la marque média Cette nouvelle charte graphique a été développée par l’OPPBTP, avec la collaboration de l’agence Comptoirs. La marque média Préventionbtp qui regroupe le site Internet, le magazine, les newsletters voit aussi sa charte évoluer. Et se dote d’un nouveau logotype reprenant les mêmes codes que celui de l’OPPBTP. Et ce, en termes de typographie et de couleurs pour assurer la cohérence des outils.
Il y a 4 ans et 197 jours

Palais d’Iéna : Un Parthénon en béton

Le palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental a été réalisé par Auguste Perret. [©ACPresse] L’édification du musée des Travaux publics a permis à Auguste Perret de pousser très loin l’élaboration d’un ordre du béton armé. Ce dernier est pour lui le matériau moderne par excellence : aisément disponible, économique et performant. Grâce à cette matière “miraculeuse”, le XXe siècle pourra se forger une expression monumentale qui le met sur un pied d’égalité avec l’Antiquité et le Moyen-Age. Perret est à la fois constructeur et architecte, il s’implique dans la conception des processus concrets. A savoir, de la fabrication à la maîtrise des coûts. Dès 1929, l’architecte établit, par une analyse de la technique du béton armé, les fondements théoriques d’un ordre classique contemporain. Sur une base réaliste, Perret propose de reconstruire le classicisme. Célébration du béton C’est sur un terrain en contrebas du Trocadéro, en forme triangulaire délimitée par les avenues d’Iéna, du Président Wilson et Albert de Mun, que va s’élever le musée des Travaux publics. Le plan de l’édifice est dicté par la parcelle : un triangle isocèle, dont l’un des sommets serait une rotonde et la base un arc de cercle. Perret met au point Cet article est réservé aux abonnés des revues Béton[s] le Magazine et Bâti & Isolation. Déjà abonné Mon email Mon mot de passe Oublié ? En plus de votre magazine, profitez d’un accès illimité à l’ensemble des contenus et services du site www.acpresse.fr : Lecture de l’intégralité des dossiers thématiques, reportages chantiers, fondamentaux, histoire de la construction… Consultation des indicateurs économiques (chiffres et analyses) + vos newsletters pour suivre l’info en continu Je m'abonne
Il y a 4 ans et 197 jours

Eugène Freyssinet : Magicien du béton

Eugène Freyssinet a consacré la deuxième partie de sa carrière au béton précontraint et à son utilisation. [©Freyssinet International] Louis Vicat découvre en 1817 le “ciment hydraulique”, capable de durcir sous l’eau. Fabriqué industriellement à partir de 1845 et plus connu sous le nom ce “Ciment Artificiel” ou “Ciment Portland”. Il est déjà très utilisé par les grands constructeur de la fin du XIXe et début du XXe. Nommé ingénieur des Ponts et Chaussées à Moulins en 1905, Eugène Freyssinet découvre immédiatement les fantastiques possibilités de ce matériau, sa simplicité de fabrication, son aptitude au moulage et sa résistance mécanique, permettant de supplanter la pierre et d’égaler le métal. Cependant, il a très tôt l’intuition que la physique de ce matériau n’est pas aussi simple, lorsqu’il s’agit de réglementer son utilisation. C’est en 1903, en visitant les consoles de la rue de Rome au-dessus des voies de la gare St Lazare avec son professeur et maître Rabut, qu’il pressent certaines insuffisances et pièges de ce matériau. Et dès lors, il n’aura de cesse de tenter d’y remédier ou du moins de s’en accommoder par des dispositions constructives adéquates. Prolongez votre lecture Pour lire la totalité de cet article, inscrivez-vous gratuitement Déjà inscrit ?Je m'inscris Mon email Mon mot de passe Oublié ? M.Mme**SociétéParticulierNom société**** Code promoJe m'inscris aux newsletters (facultatif) : Bâti & Isolation CBPC Béton[s] Chapes Les information collectées à partir de ce formulaire permettent aux éditions AvenirConstrution de gérer ses contacts et ses clients. Elles seront stockées dans notre base de contacts sauf rectification de votre part pour une durée de trois ans à compter de votre dernier contact avec les éditions AvenirConstrution. Conformément à la loi informatique et libertés modifiée, vous pouvez exercer vos droits directement de votre compte ou en écrivant à privacy@acpresse.fr jQuery(document).ready(function($){gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery('#gform_ajax_frame_3').on('load',function(){var contents = jQuery(this).contents().find('*').html();var is_postback = contents.indexOf('GF_AJAX_POSTBACK') >= 0;if(!is_postback){return;}var form_content = jQuery(this).contents().find('#gform_wrapper_3');var is_confirmation = jQuery(this).contents().find('#gform_confirmation_wrapper_3').length > 0;var is_redirect = contents.indexOf('gformRedirect(){') >= 0;var is_form = form_content.length > 0 && ! is_redirect && ! is_confirmation;var mt = parseInt(jQuery('html').css('margin-top'), 10) + parseInt(jQuery('body').css('margin-top'), 10) + 100;if(is_form){jQuery('#gform_wrapper_3').html(form_content.html());if(form_content.hasClass('gform_validation_error')){jQuery('#gform_wrapper_3').addClass('gform_validation_error');} else {jQuery('#gform_wrapper_3').removeClass('gform_validation_error');}setTimeout( function() { /* delay the scroll by 50 milliseconds to fix a bug in chrome */ jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gform_wrapper_3').offset().top - mt); }, 50 );if(window['gformInitDatepicker']) {gformInitDatepicker();}if(window['gformInitPriceFields']) {gformInitPriceFields();}var current_page = jQuery('#gform_source_page_number_3').val();gformInitSpinner( 3, 'https://www.acpresse.fr/wp-content/plugins/gravityforms/images/spinner.gif' );jQuery(document).trigger('gform_page_loaded', [3, current_page]);window['gf_submitting_3'] = false;}else if(!is_redirect){var confirmation_content = jQuery(this).contents().find('.GF_AJAX_POSTBACK').html();if(!confirmation_content){confirmation_content = contents;}setTimeout(function(){jQuery('#gform_wrapper_3').replaceWith(confirmation_content);jQuery(document).scrollTop(jQuery('#gf_3').offset().top - mt);jQuery(document).trigger('gform_confirmation_loaded', [3]);window['gf_submitting_3'] = false;}, 50);}else{jQuery('#gform_3').append(contents);if(window['gformRedirect']) {gformRedirect();}}jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, current_page]);} );} ); jQuery(document).bind('gform_post_render', function(event, formId, currentPage){if(formId == 3) {gf_global["number_formats"][3] = {"1":{"price":false,"value":false},"2":{"price":false,"value":false},"3":{"price":false,"value":false},"4":{"price":false,"value":false},"9":{"price":false,"value":false},"5":{"price":false,"value":false},"6":{"price":false,"value":false},"7":{"price":false,"value":false},"11":{"price":false,"value":false},"10":{"price":false,"value":false},"8":{"price":false,"value":false}};if(window['jQuery']){if(!window['gf_form_conditional_logic'])window['gf_form_conditional_logic'] = new Array();window['gf_form_conditional_logic'][3] = { logic: { 9: {"field":{"actionType":"show","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Soci\u00e9t\u00e9"}]},"nextButton":null,"section":null},5: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null},6: {"field":{"actionType":"hide","logicType":"all","rules":[{"fieldId":"4","operator":"is","value":"Particulier"}]},"nextButton":null,"section":null} }, dependents: { 9: [9],5: [5],6: [6] }, animation: 0, defaults: {"4":["choice_3_4_0"]}, fields: {"1":[],"2":[],"3":[],"4":[9,5,6],"9":[],"5":[],"6":[],"7":[],"11":[],"10":[],"8":[]} }; if(!window['gf_number_format'])window['gf_number_format'] = 'decimal_comma';jQuery(document).ready(function(){gf_apply_rules(3, [9,5,6], true);jQuery('#gform_wrapper_3').show();jQuery(document).trigger('gform_post_conditional_logic', [3, null, true]);} );} if(typeof Placeholders != 'undefined'){ Placeholders.enable(); }} } );jQuery(document).bind('gform_post_conditional_logic', function(event, formId, fields, isInit){} ); jQuery(document).ready(function(){jQuery(document).trigger('gform_post_render', [3, 1]) } );
Il y a 4 ans et 201 jours

Contrat-cadre entre Paris-Ouest Construction et Resolving

Paris-Ouest Construction a signé un contrat-cadre avec Resolving. [©Resolving] Le groupe familial de bâtiment Paris-Ouest Construction vient de signer un contrat-cadre pluriannuel avec l’éditeur lyonnais Resolving. Ce dernier  accompagne la digitalisation des métiers de l’immobilier et de la construction. « Pour les 15 chantiers que nous menons en parallèle, les outils digitaux sont susceptibles d’être utilisés par 50 à 80 utilisateurs. explique Xavier Tournillon, directeur technique et de la transition numérique du bâtiment de Paris-Ouest Construction. Mais notre rôle ne se résume pas à imposer un nouvel outil, mais bien à accompagner le changement. C’est-à-dire tous les utilisateurs, pour engager le mouvement de transformation numérique de toute l’entreprise. » Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est Resolving ? Depuis quand êtes-vous en contact avec Paris-Ouest Construction ? Hakim Fagoul, directeur France de Resolving, nous explique les modalités du contrat-contrat signé avec Paris-Ouest Construction. [©Resolving] Hakim Fagoul : Depuis 17 ans, l’éditeur de logiciels français Resolving permet la transition numérique des acteurs de la construction et de l’immobilier. La stratégie mise en place par Paris-Ouest Construction visait à digitaliser l’ensemble de ses activités. Dans ce contexte, plusieurs tests et procédures de validation ont été réalisés sur plusieurs éditeurs pendant un an. Et c’est avec Resolving, que ce constructeur de logements, surtout présent en région parisienne, a signé en juin dernier un contrat-cadre pluriannuel. En effet, nous avons axé notre démarche sur ses collaborateurs terrain, qui doivent mener à bien des contrôles des différents aspects de mise en œuvre lors de la construction. Le but ? Les rendre encore plus performants au quotidien grâce aux modules de la solution Resolving. Comment cela a –t-il été rendu possible ? Paris-Ouest Construction a opté pour les modules de “Suivi des chantiers” et de “Gestion des réserves” (OPR), proposés par Resolving. Premier point  Les conducteurs de travaux de Paris-Ouest Construction vont effectuer une vérification dite “inopinée” du chantier. Ceci, avec des tablettes mobiles, comprenant une partie de l’offre Resolving, directement sur les plans, les maquettes BIM…Que les bureaux d’études ont validés en amont. Ceci, pour vérifier le travail en cours. Si les conducteurs de travaux découvrent une anomalie, ils la notifient directement au BE, via la plate-forme Resolving. Et surveillentalors la validation de correctifs. Ensuite, ils suivent que tout a été bien rectifié sur chantier. C’est un vrai canal de communication de contrôle. La sécurité est au centre des préoccupations de Paris-Ouest Construction. Deuxième point  Les conducteurs de travaux reçoivent des fiches de contrôle prévues et planifiées associées à des zones précises. Ceci, dans le cadre d’une démarche de contrôle qualité. Ils vérifient ainsi tous les points de contrôle de ces fiches. Dernier point A la fin du chantier, c’est le module “Gestion des réserves”, qui est utilisé par Paris-Ouest Construction et les architectes. Notre solution est globale et intégrée. Elle comprend ainsi le suivi de chantier, la gestion de la documentation (GED) et la gestion d’un projet en BIM. Et ce, toujours avec le même outil. Les consultants Resolving viendront en appui, pour mettre en place des méthodes de recueil, d’analyse et de standardisation des pratiques utilisateurs. Phases préalables à toute digitalisation effective des méthodes et process internes.  Propos recueillis par Muriel Carbonnet
Il y a 4 ans et 201 jours

Deux nominations chez Sika

Sika nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. [©Sika] Deux changements interviennent au sein des organes dirigeants de Sika. En effet, le chimiste suisse nomme Raffaella Marzi, directrice des ressources humaines et de la conformité, comme nouveau membre de la direction du groupe. Et recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration, lors de la prochaine assemblée générale annuelle, qui se tiendra le 20 avril 2021. Le parcours de Raffaella Marzi En octobre 2014, Raffaella Marzi a rejoint Sika comme responsable conformité et conseillère juridique. Dans ce rôle, elle a développé la fonction de conformité, en renforçant les processus, les outils et les formations de Sika. En 2018, elle a contribué à la réussite de l’acquisition d’Index en Italie. Ceci, grâce à sa grande expérience et à sa connaissance des questions juridiques. Ainsi que des fusions et acquisitions. En juin 2019, elle a été nommée directrice des ressources humaines et de la conformité. Et a mené plusieurs initiatives clefs dans la stratégie 2023 de Sika. « Cette promotion confirme l’importance stratégique des ressources humaines. Nos collaborateurs sont au cœur de notre succès. Dans un monde en mutation rapide, nous devons préserver le fort sentiment d’appartenance de nos employés, fondé sur la confiance. Et être en mesure de créer un environnement de travail inclusif et attrayant, dont chacun souhaite faire partie. Les ressources humaines et la conformité contribuent fortement à ces objectifs et sont donc la clef de notre succès futur », déclare Paul Schuler, directeur général. Recommandation d’Esther Berrozpe Galindo De plus, le conseil d’administration de Sika recommande l’élection d’Esther Berrozpe Galindo au conseil d’administration. Cette dernière a travaillé pendant une vingtaine d’années pour la Whirlpool Corporation. De 2013 à 2018, elle a été membre de la direction du groupe et présidente de la région EMEA.  « Avec Esther Berrozpe Galindo, nous proposons une candidate dotée d’une forte personnalité et d’une grande expérience internationale de direction au sein d’une entreprise mondiale. Son expérience à la tête de sociétés dans différentes régions et son expérience du marketing seront un atout pour le conseil d’administration. Et renforceront notre structure actuelle. Je me réjouis de travailler avec elle à l’avenir », indique Paul Hälg, président du conseil d’administration.
Il y a 4 ans et 201 jours

UNPG : « Favoriser la biodiversité fait partie des gènes des carriers »

L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] Quelle est la conjoncture des granulats en France ? Alain Plantier : La fin de 2019 et le mois de janvier 2020 laissaient augurer une année “correcte” au minimum. Depuis mars, nous avons eu des soubresauts énormes, avec un arrêt total de l’activité. Au plus fort de la crise sanitaire, cette dernière était descendue à 20 % de celle d’une année “normale”. Mais en moyenne, entre mars et mai, on était plutôt sur du 35 % à 40 %. Avec des disparités. La dégringolade a été très importante dans les métropoles, davantage que dans les zones rurales. Ce qui a aggravé les conséquences sur notre activité, étant donné le poids de ces marchés. Mais notre profession a joué le jeu. Le gouvernement avait décidé que la construction devait continuer à fonctionner. Aussi, même si la demande était faible – les grands travaux se sont arrêtés –, nous avons mis un certain nombre de choses en place pour que le bâtiment et les travaux publics puissent continuer à travailler. Et nous avons constitué des stocks en prévision du redémarrage. L’activité a-t-elle repris ? L’activité production de granulats a diminué de 80 % au plus fort de la crise. Mais la profession a mis les moyens en place pour que le BTP continue à fonctionner. [©Eurovia/Przemek Kulaga] A. P. : Elle a été plus longue à reprendre dans les métropoles. Mais on est loin d’avoir rattrapé ce qu’on a perdu. Aujourd’hui, nous sommes à un rythme comparable à celui de l’année dernière et nous risquons de terminer l’année sur une baisse de l’ordre de 15 %. La crise et les élections municipales reportées ont provoqué un arrêt total des commandes publiques. Nous redoutons que les entreprises, craignant pour leurs carnets de commandes, n’aillent pas trop vite dans la réalisation des travaux, afin de lisser leurs activités.   Comment les carriers se sont-ils organisés pendant la crise sur le plan sanitaire ? A. P. : Dès le début de la crise sanitaire, l’UNPG a travaillé sur la protection des salariés – qui est fondamentale pour nous. Nous avons été l’une des premières professions à sortir des protocoles sur l’équipement validés par l’Etat. Ces derniers ont été mis en place de manière très rapide. Même si les carrières comptent peu de personnels, il existe des lieux de concentration, qui ont nécessité des mesures adaptées : bureaux, réfectoires, vestiaires, sanitaires. Il y a aussi des tâches qui imposent une certaine proximité comme les phases d’entretien. Ou encore des moments particuliers comme les changements de postes, qui impliquent l’acheminement des personnels dans un véhicule. Dans les cas des engins, au changement de conducteur, il faut désinfecter la cabine. Je pense qu’un certain nombre des mesures vont rester pérennes. Qu’on ne reviendra jamais à la situation initiale. Par exemple au pont-bascule, nous avions éliminé les plexiglas entre les personnels et les clients. nous venons de faire marche arrière.  La crise a incité la société à s’interroger sur la protection de l’environnement. Où en est-on du recyclage des produits du BTP ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous travaillons sur ces sujets-là depuis plus de 30 ans. A présent, nous recyclons 80 % des matériaux issus du BTP – un chiffre reconnu par l’Ademe2. Nous sommes l’une des filières de recyclage, qui fonctionne le mieux. Seul, l’acier est devant nous, avec 90 %. Nous bénéficions d’une organisation qui met en œuvre des zones de transit. Nous transportons les matériaux vers des centres de retraitement où ils sont recyclés à 100 %. Ou dans des carrières où ils sont mélangés avec des matériaux de premier usage. Mathieu Hiblot : Les bonnes pratiques se sont mises en place sur les chantiers. Et nous avons une filière qui fonctionne très bien, avec des performances qu’il n’est pas facile de retrouver même si on peut toujours les améliorer. Mais nous craignons les conséquences du projet de REP3. Le texte de loi laisse entendre que les déchets en mélange pourraient être aussi considérés comme triés. Or, pour pouvoir recycler les produits de chantier dans le béton, il ne faut pas qu’il y ait d’éléments indésirables. Nous redoutons une perte de qualité à l’entrée et une atteinte à notre performance environnementale. Comment incluez-vous la biodiversité dans vos préoccupations environnementales ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Le réaménagement des carrières est intégré dès la phase projet des exploitations, car nous devons rendre les terrains à leur propriétaire ou à une collectivité. Cela nous incite à restituer la biodiversité d’origine, voire davantage. Depuis les années 1970, la profession a mené de nombreuses études de ce qu’on appelle aujourd’hui le génie écologique.  Avec l’Unicem et en collaboration avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, nous venons de publier un guide fondé sur notre doctrine4 relative à l’impact de nos activités, afin de renforcer l’accompagnement de nos adhérents, des bureaux d’études et des services administratifs. Pouvez-vous nous citer des exemples concrets ? Réaménagement en zone humide à la carrière Chouvet, à Warluis (60). [©Unicem] M. H. : Dans une carrière, on n’exploite pas toutes les surfaces en même temps. On décape la terre à un endroit pendant qu’on exploite une autre partie. Et que l’on réaménage une troisième zone. On peut être conduit à déplacer des habitats, recréer des mares provisoire, afin que des espèces présentes là où elles sont puissent rester et se développer. Nous nous intéressons par exemple aux abeilles sauvages, des insectes pollinisateurs qui vivent dans des galeries creusées dans le sable, un habitat que l’on peut recréer. D’autres animaux colonisent les roches meubles, comme l’hirondelle des rivages. En roche massive, on va intéresser différents oiseaux qui viennent y nicher : hiboux, grands-ducs…  Ces dispositions peuvent être onéreuses !  A. P. : Depuis très longtemps, le monde des carriers sait que la réalisation d’une carrière n’est qu’une parenthèse dans le paysage et que les exploitations doivent servir à favoriser la biodiversité. Cela fait partie de nos gènes et notre métier ne se conçoit qu’avec une vision d’ensemble de la carrière. De sa création à son réaménagement, en concertation totale avec les parties prenantes : riverains, associations, élus. Il y a 25 ans, on créait beaucoup de bases de loisirs. A présent, nous réalisons davantage de réserves ornithologiques. Notre métier s’adapte à l’évolution sociétale et a même été précurseur. Nous avons mis en place la première des chartes pour labéliser nos réaménagements dans les années 1990. Ce système a été complété par une charte RSE. La carrière de demain intégrera-t-elle davantage les préoccupations environnementales ? Les rapaces nocturnes nichent dans les carrières, y compris en activité. [©Unicem] A. P. : Nous allons vers une certaine automatisation. Avec des installations de plus en plus informatisées, mais aussi un travail sur les nouvelles énergies. Aujourd’hui, nous travaillons sur l’automatisation d’un certain nombre de chaînes de façon à être plus vertueux, moins consommateurs d’énergie. Les installations de traitement sont électriques. Et l’on est aussi passé à l’électrification du transport avec les bandes transporteuses. Mais il reste les problèmes d’engins de chargement et de transport. Les constructeurs travaillent sur les énergies nouvelles, mais il manque encore des solutions pour les gros engins. Propos recueillis par Michel Roche 1Union nationale des producteurs de granulats.2Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 3Responsabilité élargie des producteurs. La loi impose de nouvelles obligations, en termes de collecte et de recyclage des matériaux sur les chantiers.4“Eviter, réduire, compenser : un guide de référence pour protéger la biodiversité”.
Il y a 4 ans et 201 jours

RE 2020 : la FFB inquiète

Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique pour la RE 2020, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme ». [©ACPresse] La Fédération française du bâtiment (FBB) s’inquiète des objectifs et des délais annoncés. Qui lui semblent irréalistes. Ceci, alors que les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon ont présenté les orientations, la méthode et le calendrier de la Réglementation Environnementale 2020 (RE 2020). Elle n’est pas la seule, les industriels du secteur sont même plutôt remontés ! Toutefois, la fédération se félicite d’avoir été entendue sur la nécessaire progressivité de l’exigence carbone prévue par la RE 2020.  La future règlementation s’apprête à remplacer l’actuelle RT 2012. Ceci, pour construire les bâtiments responsables de demain. A savoir, moins énergivores, dotés d’une empreinte carbone réduite et mieux adaptés au changement climatique. • Premier point Dans la RT 2012, l’utilisation du gaz pour le chauffage était prônée. Cela a d’ailleurs donné lieu à des investissements conséquents. Qui ont été faits tant pour développer le gaz “vert” que pour maintenir un réseau de distribution de qualité. De plus, les solutions alternatives peinent à devenir compétitives.Et là patatras, cette source d’énergie se trouvera exclue dès 2021 des maisons individuelles neuves ! Puis, de l’ensemble des logements neufs à compter de 2024. « Au-delà de l’incohérence de ces choix politiques, il s’agit là de la mort annoncée à terme d’une filière porteuse d’emplois qualifiés. Choix d’autant plus désastreux que les équipements concernés s’avèrent en majorité produits en France », indique la FBB dans son communiqué de presse. • Deuxième point  S’agissant des matériaux utilisés, l’arbitrage prévoit qu’en 2030, la construction bois deviendra la norme pour la maison individuelle. Et sera très couramment utilisée pour la structure des logements collectifs. « La FFB est favorable à un accroissement de l’utilisation des matériaux biosourcés. Cette trajectoire sous-estime les nécessaires adaptations des différentes filières. Ceci,  compte tenu des parts de marchés actuelles et du manque de visibilité sur les capacités de production françaises. » De plus, la fédération déplore qu’aucune information ne soit donnée quant aux seuils applicables aux bâtiments tertiaires visés aussi par la réglementation dès l’été prochain. • Troisième point  En parallèle, la FFB regrette l’absence de présentation d’une étude technico-économique globale. Et ne partage pas les 3 à 4 % de surcoûts immédiats annoncés, qui sont largement sous-évalués, selon elle. Le risque d’éviction des ménages les plus modestes est réel.  • Dernier point La FFB demande une reprise des discussions pour étudier plus finement et de manière transparente les impacts économiques à court et moyen terme.  Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « L’orientation politique, si elle a le mérite d’être clairement affichée, manque de réalisme. Nous n’avons pas besoin de “jouer aux apprentis sorciers” en cette période de grave crise économique d’une intensité jamais connue. Dont les premiers effets seront ressentis dans le BTP l’année prochaine. C’est vouloir mettre de la complexité lors d’une année de reprise économique, en méconnaissant les délais nécessaires pour adapter les filières. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois mis en danger inutilement, dans l’industrie et le BTP ».
Il y a 4 ans et 201 jours

Election du président de la filière BTP de la Federec

Olivier Ponti remplace Erwan Le Meur, en tant que président de la filière BTP de la Federec. [©Federec] A la suite de l’assemblée générale de la filière BTP de la Federec, un nouveau président a été élu à l’unanimité. Olivier Ponti remplace donc Erwan Le Meur, qui a œuvré à la création de cette filière. En effet, cette dernière était à l’origine un simple groupe de travail. Entouré du conseil d’administration, Erwan Le Meur a de beaucoup amélioré la vision des entreprises par rapport à la collecte et le recyclage des déchets du BTP. Et ce, au moment même où des lois entraient en vigueur. Grâce à sa persévérance et aux différentes actions qu’il a menées, ces deux thèmes ont pris place au sein des débats. « J’ai fait entendre ma voix, dès qu’il a fallu, pour rendre visibles nos métiers, défendre nos savoir-faire et nos capacités à apporter des solutions », explique Erwan Le Meur. Rappelons que la Federec est la fédération professionnelle des entreprises du recyclage. Elle comprend 12 filières et 8 syndicats régionaux.   Le mandat d’Olivier Ponti Olivier Ponti devient aujourd’hui le président de cette filière pour un mandat de 3 ans. Déjà acteur majeur au sein de la Federec comme vice-président, il saura persévérer et faire valoir les démarches engagées par son prédécesseur. Il aura aussi pour mission de promouvoir le développement des techniques de recyclage (fiabilisation du diagnostic déchets, tri à la source…).« Ce qui m’attire le plus dans ce mandat, c’est de participer à l’aventure de la mutation de notre métier, qui est un défi “bouleversifiant” »,témoigne Olivier Ponti.  Le parcours du nouveau président Tout droit sorti d’une école d’ingénieur en génie civil, Olivier Ponti gère aujourd’hui 5 sociétés, dont Corudo. Une entreprise créée en 2005, spécialisée dans le recyclage des déchets de chantier, qui récupère et recycle aussi les métaux ferreux et non ferreux. En 2012, il est à l’origine de la création du bureau d’études Ambiente. Ce dernier se consacre à toutes les thématiques, touchant à l’environnement et à la démolition de bâtiment amianté. En 2017, il créé également Diagonale, une entreprise de désamiantage. 
Il y a 4 ans et 202 jours

La fronde des industriels face la RE 2020

La Filière Béton appelle à l’abandon du projet d’ACV dynamique simplifiée. [©ACPresse] Au moins, le gouvernement semble faire l’unanimité… contre lui ! Les annonces faites par les ministres Barbara Pompili et Emmanuelle Wargon, autour de la Réglementation environnementale 2020, ont fait pleuvoir les communiqués de presse. “Le gouvernement marche sur la tête !” titre sobrement la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC). La Fédération de la promotion immobilière (FPI) parle “d’un pari risqué en temps de crise”.  Quant aux industriels des Filières Béton, des isolants en laines minérales manufacturées (Filmm), de la terre cuite (FFTB) et de la construction métallique (SFCM), ils “dénoncent les modifications de la comptabilisation du carbone”. Avis partagé par l’AIMCC (Association française des industriels des productions de construction). Qui souligne que « les annonces récentes […] laissent craindre que l’orientation prise ne conduise à imposer un moyen, c’est-à-dire le recours à certains matériaux et modes constructifs. Ceci, en s’appuyant sur des modes de calcul de l’impact environnemental contestés par les experts ». Alors même que la sobriété énergétique se trouve renforcée, avec le coefficient Bbio. Et que la prise en compte du confort d’été constitue une avancée vers une performance accrue des enveloppes.  Remettre à plus tard les émissions de carbone Les modes de calcul en question ne sont autres que la très polémique “Analyse de vie dynamique simplifiée”. Pour faire court, celle-ci semble pénaliser les matériaux qui libèrent l’essentiel de leurs émissions de carbone au début de leur cycle de vie. Et minorer voire annuler, en parallèle, les émissions futures, c’est-à-dire en fin de cycle, au moment de la déconstruction. Sachant qu’un horizon limité à 100 ans a été retenu pour calculer les émissions d’un bâtiment. Autrement dit, au-delà d’un siècle, les émissions ne sont plus prises en compte… Une manière peu élégante de transmettre aux prochaines générations la responsabilité de la gestion des émissions de gaz à effet de serre… Est-ce à dire que le défi climatique s’arrête en 2120 ? Que le carbone émis après 100 ans n’aura aucune nocivité ? Et le développement durable dans tout ça ? Et quid de l’économie circulaire, pourtant portée par le même ministère de la Transition écologique ? Dans ce contexte, l’intérêt du développement de filière de recyclage et de valorisation de matériaux de construction deviendrait plus que relatif ! En tout cas, c’est ce que prédisent les professionnels des secteurs concernés.  Le béton bas carbone sera encouragé  Le gouvernement veut encourager le développement du béton bas carbone. [©ACPresse] Le bois et les matériaux dits “biosourcés” sont donc en passe de devenir la solution pour construire moins carboné. A court terme, c’est sans doute vrai. D’ailleurs,« le gouvernement compte soutenir ces filières », ont confirmé les ministres, durant leur conférence du 24 novembre dernier. Toutefois, sans fermer la porte aux autres solutions constructives, comme le détaille le dossier de presse du ministère de la Transition écologique. « De fortes incitations sont données pour faire progresser les autres matériaux, techniques et équipements de construction. L’innovation, en termes de mixité́ des matériaux, tels que les constructions mêlant bois et béton par exemple, ou de béton bas carbone, sera encouragée ».  L’AIMCC a relevé ce point particulier. « Des solutions techniques éprouvées existent et continuent de se développer. Ceci, grâce aux efforts d’innovation et d’investissement des différentes filières industrielles de la construction. Et la performance repose souvent sur des équilibres entre les différents matériaux. » Systématiser le bois en maisons individuelles L’association confirme donc qu’elle restera attentive à la suite des travaux annoncés. L’objectif est que les clients puissent disposer des méthodes constructives adaptées à leurs besoins. Qu’ils aient les moyens d’effectuer des choix éclairés. Et pour que tous les acteurs et filières puissent continuer à développer des solutions réellement efficaces et durables. Pour toutes ces raisons, l’AIMCC confirme vouloir« continuer à travailler aux côtés des pouvoirs publics et des différentes parties prenantes pour réussir le plan de relance ». Par contre, lorsque le gouvernement annonce vouloir « exclure en maisons individuelles les systèmes de chauffage exclusifs au gaz, dès l’entrée en vigueur de RE 2020… », la chose inquiète beaucoup la FFC. Idem en ce qui concerne la volonté de « rendre, à l’horizon 2030, l’usage du bois et des matériaux biosourcés quasi-systématique. Y compris en structure gros œuvre dans les maisons individuelles et le petit collectif ». Des solutions constructives que la FFC considère comme si peu compétitives,« qu’elles ne représentent qu’une infime partie du marché… » Tout en regrettant la disparition de modes de chauffage répandus. Surtout à un moment où les pouvoirs publics « répondent par une absence totale de mesure de relance pour le logement neuf, accompagnée d’un accroissement de contraintes de construction en maisons individuelles ». La FFC estime que « la RE 2020 engendrera une hausse importante des coûts de l’ordre de + 10 % à + 15 % ». Le bois devrait devenir la norme pour la construction de maisons individuelles. [©ACPresse] Essayer de développer une production de bois français Même son de cloche du côté des logements collectifs, la FPI regrette « qu’avec la RE 2020, le gouvernement ait décidé de durcir les normes au niveau de la construction neuve. Alors que les gisements d’économie de CO2 sont colossaux dans le parc existant ». Pour Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI France : « La RE 2020 reste un pari très risqué en temps de crise […]. Elle sera un facteur de progrès et de transformation, si l’Etat sait être pédagogue. Et accompagner les professionnels. Elle accentuera la crise si elle se fait au mépris des réalités de terrain ». Enfin, pour accompagner la RE 2020, le gouvernement doit annoncer « des initiatives pour favoriser l’innovation et l’essor d’une production nationale de bois de construction. Et pour le développement les usages mixtes entre matériaux ». Ce qui en soi est positif. D’autant plus que des progrès sont encore à faire côté sensibilité au feu du bois. Car, quoi qu’on en dise, le bois, ça brûle un peu mieux que les autres matériaux de construction minéraux ou métalliques ! La sécurité des habitants n’est pas moins important que la protection de l’environnement. De même, les choses doivent suivre aussi au niveau local. Par exemple, le souhait d’installer une scierie industrielle, à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, dans le but de produire du bois d’œuvre, semble déjà mobiliser des troupes contre lui [voir en fin de document pour en savoir plus]. Une réalisation certes à l’initiative de la multinationale italienne du bois Florian, mais tout de même installée sur le territoire national…  Jean-Marc Domange avait raison Organiser une production nationale de bois de construction se présente donc déjà comme une course de fond, avec obstacles… Il y a quelques années de cela, Jean-Marc Domange, le président-fondateur de Ciments Kercim1, aujourd’hui disparu, m’avait dit : « Essayez de créer un outil industriel en France, tout le monde s’y oppose. Essayez de fermer un site industriel existant et vous rencontrez la même opposition ! »Ce qui se passe à Lannemezan ou les difficultés rencontrées par Ciments Calcia, sur son site de Gargenville, lui donnent raison… Et les ouvriers de l’usine Firestone de Béthune, dont la fermeture est programmée, ne diront pas le contraire ! Frédéric Gluzicki 1Ciments Kercim était le premier site de production de ciments indépendant réalisé en France. Il a été repris par Lafarge, puis cédé à CRH au de la fusion avec Holcim. L’unité est aujourd’hui aux couleurs d’Eqiom.  En savoir plus sur le projet d’ouverture de la scierie de Lannemezan Reporterre France 3 Régions Les Amis de la Terre
Il y a 4 ans et 203 jours

Sika développe sa production à Dubaï

Sika a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication de Dubaï. [©Sika] Sika continue de développer sa capacité de production aux Emirats Arabes Unis. Ceci, avec la mise en service d’une nouvelle usine de fabrication à Dubaï. Ce site fonctionne déjà comme un centre stratégique de vente et de distribution pour la région depuis 2018. Cette production locale va permettre au groupe suisse d’aiguiser sa compétitivité et de renforcer son activité de revêtement des sols sur les marchés moyen-orientaux. En effet, l’industriel a décidé d’investir dans un agrandissement de ses installations de fabrication. Et ce, afin d’accroître la flexibilité de la production, de raccourcir les délais de livraison. Mais aussi d’optimiser les structures de coûts et de réduire les stocks. Les résines époxy produites localement sont un composant important des solutions de revêtement de sols Sika. Ces produits sont utilisés pour sceller les revêtements de sols industriels et ceux de sols des maisons individuelles. Afin de leur conférer une résistance à l’usure et à une exposition mécanique et chimique. « En produisant des produits époxy à Dubaï pour les Etats du Conseil de coopération du Golfe1, nous augmentons notre compétitivité. Et renforçons en particulier notre position sur le marché des solutions de revêtement de sols de la région. Nous avons des objectifs de croissance clairs au Moyen-Orient, que nous mettons de manière systématique en œuvre. Ceci, en élargissant notre portefeuille de produits fabriqués au niveau local », déclare Ivo Schaedler, directeur régional EMEA. 1Gulf Cooperation Council.
Il y a 4 ans et 203 jours

ManoMano Pro disponible en Espagne et en Italie

Le site ManoMano Pro regroupe des produits destinés aux professionnels. [©DR] Lancée en 2019 en France, ManoMano Pro est l’offre 100 % Pro de ManoMano. Elle est réservée aux artisans et aux professionnels du bâtiment. Cette plate-forme digitale regroupe des produits du marché grand public, avec plus de 5 millions de références. Et d’autres, de marque, destinés aux professionnels. Elle permet la livraison à domicile ou sur chantier des produits commandés. Des conseillers sont présents pour accompagner les professionnels dans leurs projets. Et les aider depuis la création du compte jusqu’à la livraison.  Lancement en Espagne et… Pour le lancement de ManoMano Pro en Espagne, 150 professionnels de la construction ont été mis à contribution. Le but était de comprendre les attentes des acteurs et leurs besoins. La digitalisation des services liés au secteur de la construction est aujourd’hui une des préoccupations majeures. ManoMano Pro prend donc les devants et offre une multitude de produits, ainsi que des services adaptés aux entreprises espagnoles.  « Nous sommes fiers de lancer notre service à destination des professionnels en Espagne et aussi en Italie. Pays où le BTP est un secteur à fort potentiel et dont la croissance augmente au fil du temps », témoigne, Christian Raisson, président  de ManoMano. …en Italie Pour accompagner les débuts de ManoMano Pro en Italie, Mano Fulfillement a été lancé le 9 novembre dernier. Déjà disponible en France et en Espagne, cette entité propose un service de logistique et d’après-vente aux professionnels partenaires de la plate-forme. Les artisans se concentrent sur le cœur de métier et laissent les équipes de Mano Fulfillement s’en charger pour eux. Avec l’appui d’entreprises comme Katoen Natie, GLS et Poste Italiane, le service est assuré dans les meilleures conditions. « En adaptant Mano Fulfilement au marché italien, nous permettons à tout l’éco-système local d’accélérer sa digitalisation et de renforcer sa présence européenne », poursuit Christian Raisson. On se demande quel sera le prochain pays à accueillir l’expertise de ManoMano. Rappelons que l’entreprise est présente en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni… 
Il y a 4 ans et 203 jours

Le comité exécutif de Kiloutou s’agrandit

A gauche, Vincent Ranaivoson, directeur de la transformation, et à droite, Pierre Knoché, nouveau directeur général de Kiloutou France. [©Franck Dunoueau] Créé en 2019, le comité exécutif de Kiloutou a pour objectif de conduire sa croissance à l’international. Mais aussi d’y augmenter sa présence. Pour rappel, Kiloutou est l’un des acteurs les plus importants en Europe de la location de matériels. Ainsi, Kiloutou a nommé deux nouvelles personnes, qui viennent renforcer son comité exécutif. Tout d’abord, Pierre Knoché est le nouveau directeur général de Kiloutou France. Il aura pour mission de continuer à faire prospérer l’entreprise en France. Il devra aussi développer le réseau d’agences, ainsi que les gammes de produits. Pour finir, Pierre Knoché aura pour rôle de renforcer les relations avec les clients. Par ailleurs, afin de structurer les projets nécessaires au développement de Kiloutou, un poste a été spécialement créé. Celui de Vincent Ranaivoson, qui devient le premier directeur de la transformation du groupe. Pour mener à bien sa mission, il pourra s’appuyer sur les équipes innovation, digitale et stratégie.  Leurs parcours Diplômé de Centrale Paris, Pierre Knoché a débuté sa carrière comme ingénieur d’études et de développement chez KPMG Consulting France. Il y évolue de manière rapide, en devenant consultant senior au sein du conseil stratégique. Par la suite, il rejoint la société de conseil Stratorg, en 2003, pour y être directeur. De 2006 à 2012, il passe ensuite chez BCG où il est aussi manager. Puis, il est nommé vice-président du groupe Elior et en devient directeur général en 2015. Là, il est en charge du pôle santé et de la stratégie commerciale. A partir de 2018, il reprend celui de l’éducation.  Quant à Vincent Ranaivoson, il est diplômé de HEC en 2012. Tout d’abord, il rejoint le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger. Il y réalise de nombreux projets en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient sur les nouvelles technologies, ainsi que dans le secteur de l’automobile. Son parcours est renforcé d’expérience managériale à Madagascar dans l’industrie agroalimentaire. En 2016, il fonde une entreprise de livraison de gaz sur demande en Côte d’Ivoire. Il intègre le groupe Kiloutou en 2019, en tant que responsable de la stratégie.
Il y a 4 ans et 203 jours

Réélection du président de Syntec-Ingénierie

Pierre Verzat est réélu à la présidence de Syntec-Ingénierie. [©Syntec-Ingénierie] A la tête de Syntec-Ingénierie depuis 2018, Pierre Verzat est réélu par le conseil d’administration pour un mandat de 2 ans supplémentaires. Lors de ses premières années en tant que président, Pierre Verzat s’est mis au service des professionnels du secteur. Ceci, afin de valoriser et de défendre leur travail. L’ingénierie représente en France 73 000 entreprises et 312 000 salariés au total. Dans ces temps troubles, la réélection de Pierre Verzat montre la confiance que peuvent y avoir les professionnels. « Plus que jamais, il reviendra à notre syndicat de porter et défendre les intérêts de nos entreprises, afin de ne laisser personne au bord du chemin », précise Pierre Verzat.  Ses objectifs Au vu de la situation actuelle si particulière, Syntec-Ingénierie doit être davantage présent pour accompagner les entreprises de son secteur. Pour cela, le président aura pour missions de valoriser le rôle de l’ingénierie au sein des projets publics et privés. En effet, l’ingénierie est à la base de chaque projet industriel. Pour ce faire, si le secteur tourne au ralenti, cela impacte et en freine de nombreux autres, comme celui de la construction. Par ailleurs, Pierre Verzat a comme ambition de renforcer l’attractivité de la profession, les entreprises d’ingénierie restant pour la plupart inconnues. Ce secteur est en constante recherche de nouveaux talents. « Nos entreprises entendent faire preuve de responsabilité pour que les jeunes ne soient pas une génération sacrifiée », témoigne Pierre Verzat.  Enfin, Syntec-Ingénierie se place dans une démarche environnementale depuis plusieurs années. Les membres du syndicat n’ont pas hésité à s’engager et à renforcer leur initiative à travers la Charte de l’ingénierie pour le climat. Pierre Verzat explique « A l’échelle de la profession, nous entendons renforcer nos engagements, notamment via la quantification systématique de l’empreinte carbone de nos entreprises. » Son parcours Après avoir obtenu son diplôme à l’Ecole polytechnique de Paris et d’Ensta Paris, Pierre Verzat débute sa carrière en 1986 en tant qu’ingénieur naval à la direction des constructions navales. Après 6 ans, il prend la tête de BEA (groupe Dalkia) jusqu’en 1996. Il rejoint ensuite Areva, tout d’abord en tant que directeur achat et logistique, puis comme Pdg en 1997. En 2005, il devient directeur industriel d’Astrium Space Transportation, filiale du groupe Airbus. Depuis 2011, il est président du directoire de Systra. En parallèle de son activité professionnelle, il intègre Syntec-Ingénierie en 2013, en tant que membre du conseil d’administration. En 2017, il devient le trésorier de la fédération. Il est ensuite élu président en novembre 2018. 
Il y a 4 ans et 203 jours

Un nouveau directeur général chez Edycem

Olivier Collins est le futur directeur général d’Edycem à partir de fin janvier 2021. [©Herige] Edycem, l’activité béton du groupe Herige, a accueilli, le 12 novembre dernier, Olivier Collin, son futur directeur général. A partir de fin janvier 2021, celui-ci succèdera à Philippe Queneau. Il fera valoir ses droits à la retraite après plus de quarante ans au service de l’entreprise. Jusque-là, il l’accompagnera durant cette période. « Je souhaite partager ma passion du béton et la transmettre aux équipes. Ceci, pour développer, durablement, la performance d’Edycem »,affirme Olivier Collin. Son parcours Diplômé d’un DUT “Mesures physiques” à l’Institut universitaire de Saint-Nazaire. Olivier Collin a construit sa carrière professionnelle au sein du groupe LafargeHolcim. Depuis 1995, il a sans cesse évolué. De Lafarge Bétons Pays de la Loire à la direction “Qualité et Développement Produits” de Lafarge Holcim France.En parallèle, il a aussi œuvré au développement de la filière béton, à travers son investissement au sein de nombreux organismes nationaux. A savoir, dans la commission technique du SNBPE, les projets de recherche nationaux de l’Institut pour la recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil (Irex). Ou encore la présidence de l’Association technique pour la certification des granulats (ATCG)…
Il y a 4 ans et 203 jours

La RE 2020 en trois objectifs

Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont présenté les derniers arbitrages autour de la RE 2020. « Il y aura un monde d’avant et un monde d’après la RE 2020. » C’est par cette phrase que Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a débuté la présentation de la nouvelle réglementation environnementale. Toujours prévue à l’été 2021. La ministre a rappelé que cette loi est « une étape décisive pour tout ce qui sortira de terre ». Et Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, de poursuivre : « Cela représente un quart du parc français d’ici 2050 ». Durant la conférence de presse, les deux ministres ont réaffirmé la trajectoire de la RE 2020. Cette dernière se découpe ainsi en 3 objectifs. Objectif 1 : « Des bâtiments qui consomment moins et utilisent des énergies moins carbonées » Pour atteindre cet objectif, la RE 2020 prévoit un abaissement de 30 % des ambitions du Bbio version RT 2012 pour le logement collectif et individuel. « C’est ambitieux, mais réaliste », déclare Barbara Pompili. La notion de besoin de froid rentrerait désormais dans le calcul, afin de répondre à la multiplicité des épisodes caniculaires [voir détail dans l’objectif 3]. Concernant le volet énergétique, le gouvernement compte sortir de l’énergie fossile dès 2024. « Il faut que l’énergie utilisée soit la plus décarbonée possible. » Ainsi, un seuil maximal d’émissions de gaz à effet de serre des consommations d’énergie est fixé. En maison individuelle, le seuil sera fixé à 4 kg CO2/m2/an dès l’entrée en vigueur de la RE 2020. Pour le collectif, le seuil est aménagé à 14 kg CO2/m2/an en 2021, puis 6 kg CO2/m2/an à partir de 2024. Ces seuils excluront de fait des systèmes utilisant exclusivement du gaz, « mais permettront le développement de solutions innovantes, y compris hybrides ». Enfin, le gouvernement entend empêcher le retour massif à l’utilisation de radiateur électrique (convecteur à effet Joule) à travers un seuil maximal de consommation d’énergie primaire non renouvelable. Objectif 2 : « Ménager une transition progressive vers des constructions bas-carbone, qui utiliseront très largement le bois et des matériaux biosourcés » De la fabrication des matériaux à la conception, en passant par l’exploitation et la démolition, “l’Analyse du cycle de vie (ACV) dynamique simplifiée” imposerait des résultats, en termes d’impact carbone. « C’est une exigence climatique impérieuse, explique Emmanuelle Wargon. Les bétons bas carbone, les constructions mixtes et les matériaux biosourcés seront avantagés. » D’ailleurs, le gouvernement compte soutenir la filière bois et biosourcés. Et annoncera de nouvelles initiatives dans cette trajectoire très prochainement. La ministre parle même de « généraliser les maisons à ossature bois d’ici 2030 ». Concernant les exigences en termes d’impact carbone, l’indicateur en cycle de vie, mesuré en kg CO2/m2 de surface de logement, évolue. En corrélation avec la stratégie nationale bas carbone, la réglementation prévoit de diminuer ce seuil maximal de 30 % à 40 % par rapport au niveau de référence actuel. Et en fonction de la typologie du bâtiment. Avec un palier de – 15 % en 2024 et – 25 % en 2027. Objectif 3 : « Des bâtiments plus agréables en cas de forte chaleur » Avec la trajectoire actuelle, le réchauffement climatique est bien installé. Les épisodes caniculaires se manifestent de plus en plus. Avec pour base une météo similaire à la canicule de 2003, l’indicateur de confort d’été sera calculé lors de la conception du bâtiment. Exprimé en degré.heure (DH), ce nouvel indice disposerait d’un seuil maximal de 1 250 DH. Une donnée qu’il sera interdit de dépasser et valable partout en France. Des ajustements seront, malgré tout possibles, pour le Sud de la France. La RE 2020 établirait aussi un seuil bas de 350 DH. Taux à partir duquel des pénalités s’appliqueront dans le calcul de la performance énergétique. Enfin, Emmanuelle Wargon et Barbara Pompili ont annoncé la création d’un label d’Etat optionnel pour les constructions plus ambitieuses que la RE 2020. Dédié à ceux qui souhaitent aller plus vite et plus loin, il pourrait être accompagné d’aides et avantages fiscaux. Aucune information supplémentaire sur les objectifs et les ambitions de ce label n’a été donnée. La RE 2020 sera soumise à consultation dès la semaine prochaine auprès du Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique (CSCEE).
Il y a 4 ans et 203 jours

Cemex teste le transit par transport fluvial à Tolbiac

Cemex a fait un test de transport fluvial sur son port de Tolbiac, à Paris. [©Cemex] Cemex a testé le transport fluvial. Une opération qui s’est déroulée, du 28 septembre au 2 octobre dernier, sur le port de Tolbiac (Paris XIIIe). Elle a été menée en association avec Green Switch Meridian (GSM) pour l’éco-organisme de collecte et de recyclage des mobiliers professionnels Valdelia. L’enjeu : valider des solutions de transit de caisses mobiles de 20 m3portées par des camions de collecte parisienne. Puis, grutées par des moyens Cemex sur une barge, à destination du centre de traitement situé dans le port Haropa de Gennevilliers (92). Cette première expérience, concluante, a permis de démontrer que la logistique urbaine de petits conteneurs est tout à fait adaptée aux infrastructures existantes des ports Cemex. Et à la logistique fluviale des produits de grande consommation dans un sens, des déchets propres au retour. Enfin, ce test dégage des pistes d’optimisation du processus. Qui rendront le schéma encore plus robuste, dans le cadre de son développement possible auprès d’autres chargeurs-donneurs d’ordre. Le transit de marchandises visé En plein développement, la logistique urbaine répond aux besoins sociétaux d’amener des biens de consommation au plus près des Parisiens. Via des modes de transport doux, générant moins de CO2. Et permettant de réduire les flux de camions sur les axes franciliens.   « A terme, en complément de leurs activités initiales, les ports Cemex pourront donc assurer le transit de certaines marchandises apportées par voie fluviale. Déchargées sur ses sites au cœur de Paris et distribuées au plus près des Parisiens par des camions électriques ou à l’hydrogène. Nous espérons voir très vite des flux se concrétiser auprès des chargeurs-donneurs d’ordre », conclut Benjamin Lecendrier, directeur production granulats et joint-venture France Nord chez Cemex.
Il y a 4 ans et 204 jours

PRODURABLE PARIS

 Salon des Acteurs et des Solutions de l'Économie durable
Il y a 4 ans et 204 jours

PRODURABLE

Salon des Acteurs et des Solutions de l'Économie durable
Il y a 4 ans et 205 jours

Béton[s] le Magazine 91 consacré à l’impression 3D, confiné mais ouvert à tous !

Couverture de Béton[s] le Magazine n° 91 – Novembre/Décembre 2020. Retrouvez le n° 91 dans la boutique acpresse.fr. A l’image du film “Un jour sans fin”, on pourrait presque parler d’une épidémie sans fin. En effet, avec ce nouveau confinement, nous avons tous eu la sensation d’un retour vers un passé proche. Alors comme en mars dernier, l’équipe d’ACPresse fait le choix de diffuser plus largement ce nouveau n° 91 de Béton[s] le Magazine. Avec une lecture en ligne, sur liseuse et la possibilité d’accéder, d’un simple clic, aux articles depuis la boutique du site acpresse.fr. L’occasion de découvrir notre nouveau dispositif de lecture en ligne de Béton[s] le Magazine. Au centre de ce dispositif, notre dossier “En couverture”. Réduction des volumes de matières premières, optimisation du site de travail, l’impression 3D prend lentement, mais sûrement sa place sur le secteur de la construction. Mais pour quelles applications ? Réglementation, modèle économique, formulation des bétons et mise en œuvre…, nous vous propose de découvrir les recherches et stratégies déployées par des industriels pour cette nouvelle technique. Vous y découvrirez aussi quelques exemples, parfois surprenants, de réalisations. Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article.   Il y a beaucoup à lire et à voir dans Béton[s] L’ouvrage le plus spectaculaire du projet “Saut-de-mouton de Bezons” est sans doute le pont bow-string, destiné à enjamber les voies ferrées de la ligne existante. [©ACPresse] La rubrique “Techniques & architecture” vous emmène à la découverte d’un établissement de pointe dans le domaine de la santé. Et donc la forme même du bâtiment, signé A+ Architecture, prend tout son sens. Rendez-vous à la clinique Saint-Jean, à Montpellier. L’autre visite est celle du “Saut-de-mouton de Bezons”. L’occasion de découvrir en texte et en images comment la ligne RER Eole Ouest se connecte sur le réseau ferroviaire existant, qui relie Paris à Cergy-Pontoise…Côté “Start-up”, c’est l’initiative Cemex Ventures, plate-forme stratégique pour entreprises innovantes, qui est mise en avant. Tout comme celle de ECL-Econet, pour réduire le pH des eaux en lien avec le ciment. Mesurer la température, la résistance, le taux d’humidité du béton. C’est ce que propose la start-up Concrete Sensors et sa solution de collecte de données. Enfin, il y a l’upcycling des déchets plastiques pour fabriquer des granulats légers ! La start-up argentine Arqlite nous en délivrent toutes les explications. .Deux focus animent la rubrique “A la Loupe – Zoom sur…” Tout d’abord, un panorama des différentes solutions d’ancrages proposées par les industriels du secteur. Ensuite, un tour du côté des centrales à béton de chantier permet de voir qui fait quoi sur le marché… Béton[s] le Magazine n° 91 est disponible en ligne Rendez-vous dans la boutique acpresse.fr. Et sur la liseuse, à la fin de l'article. Deux nouveautés produits sont aussi à découvrir dans ce n° 91 de Béton[s] le Magazine. La première montre qu’il est possible de rendre la construction caméléon. C’est l’industriel du béton Rector qui en fait la démonstration avec tout nouveau système de plancher-dalle Caméléo. Sans doute une révolution dans la manière de construire les immeubles de logements. Quant à Vicat, il annonce le lancement de son label bas carbone. Baptisé Déca, celui-ci permet l’identifier chaque solution répondant à ce critère particulier. Notre rubrique “Passé simple” devient “Béton d’Antan”. L’expertise, c’est au niveau du “Laboratoire de la Matière” qui faut la chercher. En premier lieu, il y a celle de Jérôme Canivet, chargé de recherche au CNRS, qui dévoile les solutions de valorisation du dioxyde de carbone pour une société industrialisée plus verte. Ensuite viennent celle de Paul Acker, qui signe ici son deuxième article. La thématique retenue : les chevilles et les goujons, dont la mise en place demande du savoir-faire et des points de détails à surveiller. Avant d’atteindre la fin de ce petit voyage tout en bétons, un premier arrêt doit s’opérer dans les contrées du Nord de la France. C’est là qu’est établi le groupe CB. Ce spécialiste des granulats, du BPE et des bétons réfactaires, explique son approche environnementale. Un difficile équilibre entre différentes contraintes antinomiques. La halte finale de ce n° 91 de Béton[s] le Magazine vous emmène beaucoup plus loin. Et ça fait du bien en cette période des déplacements limités… Il est temps de franchir l’Atlantique pour aller au pays des cow-boys et des Indiens. Sur la Route 66, avec les Wigwam Motels, les derniers tipis blancs en béton. Bonne lecture ! E n’oubliez pas de scruter l’horizon. Le béton est caméléon ! Je consulte le magazine sur liseuse.Je lis les articles en ligne à partir du sommaire. Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 205 jours

Principauté de Monaco : Deux toupies hybrides chez EMT

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Les deux toupies hybrides EMT ont été présentées au Prince Albert II de Monaco. [©Schwing Stetter] Principal acteur de la fourniture de béton de la construction dans la Principauté de Monaco, EMT a fait l’acquisition de deux toupies hybrides de marque Schwing Stetter. Ceci, à travers sa filiale de transport Ecotrans. « Ce sont deux malaxeurs de 12 m3 hybrides, explique Francis Charrier, président de Schwing Stetter France. Ils sont montés sur des châssis Scania, entraînés par des moteurs roulant au biocarburant B 100. » Depuis 25 ans, EMT utilise du Diester de colza, un mélange de gazole et de 30 % d’huile de colza. Cet investissement lui permet de renoncer définitivement au diesel pour les chantiers desservis depuis ses installations de Fontvieille, quartier situé dans la partie Ouest de la Principauté. Réduisant au passage jusqu’à 60 % l’émission de gaz à effet de serre et de 80 % l’émission de particules de ses toupies. Sur le chantier, ce sont les pollutions sonores qui seront évitées. « Lors des phases de chargement en centrale à béton et de vidange sur chantier, c’est le moteur électrique qui entraîne la cuve de la toupie. Alors qu’en phase de roulage, c’est le moteur hydraulique qui prend le relais, permettant au passage de recharger les batteries. » Un investissement important pour EMT, y compris au niveau communication. Les toupies ont ainsi été dévoilées, place du palais de Monaco, en présence du Prince Albert II. L’enjeu est aussi de taille pour Schwing Setter. Puisque ce « sont les premiers véhicules de ce type que nous avons livrés », conclut Francis Charrier. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 205 jours

Nouveaux locaux pour Wayzz dans l’Hérault

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Pour soutenir sa croissance, Wayzz a investi dans des locaux en propre. [©Wayzz] Habituée à une croissance forte, la start-up Wayzz, spécialiste des solutions connectées pour l’industrie des matériaux, a fait l’acquisition de nouveau locaux. Toujours à Montpellier. « Nous commencions à être à l’étroit dans nos anciens bâtiments. C’est pourquoi nous avons acheté ces nouveaux bureaux de 500 m2 », indique Jérôme Bréga, gérant de Wayzz. Obtenus en novembre 2019, les locaux ont été aménagés et dessinés par l’entreprise, pour qu’ils correspondent parfaitement aux besoins de sa R&D. « Nous avons pensé chaque élément de ces nouveaux bureaux. Ils sont opérationnels depuis trois mois. » Les lieux accueillent désormais les collaborateurs et les clients de Wayzz. De même que les machines de recherche et de production. En parallèle, la start-up a revu et corrigé son site Internet. « Nous n’étions pas très bons en marketing en ligne. Nos solutions n’étaient pas assez mises en valeur. Nous avons donc créé le site solutions.wayzz.fr pour mieux les mettre en avant. Il s’agit d’un site vitrine, où nous pourrons faire mieux vivre nos actualités, nos réalisations, et notre activité. »  De nouvelles infrastructures en dur et en ligne, qui vont permettre à Wayzz de consolider sa croissance. « Nous sommes habitués à une forte croissance tous les ans. Même si cette année particulière a ralenti notre progression, nous continuons sur notre lancée. Nous avons accéléré la dématérialisation des bons de livraison de nos clients. Et nous avons beaucoup répondu à des besoins liés à la Covid-19. » L’acquisition de nouveaux clients a cependant été décalée à 2021, avec notamment un œil tourné vers l’Espagne. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 205 jours

En Seine-et-Marne, nouveaux locaux pour ACM Equipements

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 ACM Equipements a investi dans son propre entrepôt et siège social. [©ACM Equipements] Spécialiste de la vente et de la location de matériels de pompage, ACM Equipements a déménagé en mars dernier, pour Savigny-le-Temple. Passant de rien, ou pas grand-chose, à 4 500 m2 de terrain et locaux. « Nous étions locataires sur notre précédent site. Et nous sommes désormais propriétaires, explique Alcides Ferreira, gérant d’ACM Equipements. C’est une progression logique, lorsqu’une entreprise est en croissance constante.  » Ainsi, l’industriel dispose de deux bâtiments de 200 m2 pour loger son siège. Et de 3 000 m2 d’entrepôts. L’atelier de maintenance, de 1 000 m2  y est intégré. « Cela nous permet de stocker, à l’abri, toutes les machines, grâce une hauteur sous toiture allant de 8 m à 13 m. » Un parc d’équipements qui a été complété toute l’année par des investissements de nouvelles unités, pour un montant total de 2 M€. « Nous avons acheté trois pompes automotrices de 38 m, de 48 m et de 52 m, deux mâts de bétonnage de 32 m et plusieurs pompes stationnaires. Deux BSA 210 et deux autres BSA 1408, signées Putzmeister. » Au total, le parc est désormais composé de 12 pompes automotrices, 15 pompes stationnaires et 11 mâts stationnaires. Ainsi que d’accessoires et tuyaux allant avec. « Nous avons aujourd’hui une vingtaine de chantiers en fonctionnement. Ce qui nous a permis d’assurer ces investissements, malgré le contexte économique. » Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 205 jours

Dans l’Oise, CuB’Drive : Pour un béton fabriqué à domicile

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 CuB’Drive propose de fabriquer sur place les besoins en bétons, quelle que soit la quantité.[©Cube] Cherchant un moyen d’offrir de nouveaux services à ses clients, CuBe a acheté un malaxeur mobile à matériaux à l’industriel italien Blend. Celui-ci permet de fabriquer in situ des bétons de voirie, fluides, fibrés, désactivés ou très classiques. « C’est un camion équipé d’un mélangeur permettant d’associer eau, ciment, granulats, adjuvants et fibres. Tout ce qui permet de concevoir une large gamme de formulations de bétons, explique Patrice Verschaeve, directeur général de la filière “Industrie du béton” de CuBe. Nous avons nommé ce concept CuB’Drive, puisqu’il permet de livrer sur place une quantité définie de béton. Sans payer de supplément pour les m3 non remplis ou manquants. » La facturation se fait en litres. C’est donc une solution idéale pour les artisans – notamment les maçons – et les paysagistes, qui n’ont besoin que d’un volume réduit de béton.  « Le CuB’Drive est destiné aux chantiers de petites tailles ou ceux situés en bordure des zones de chalandise de nos centrales. Typiquement, un maçon n’aura pas besoin d’envoyer un camion-plateau pour acheter un petit volume de béton. Nous pouvons même envisager de mettre sur pied des tournées de livraison, permettant de réduire les coûts de transport. » Pour l’heure, le camion complète le dispositif de CuBe en Picardie, s’appuyant sur un chauffeur et un commercial dédié. « Pour le moment, le démarrage des ventes est satisfaisant. Il faut que nos clients découvrent le concept. Mais dès qu’ils y ont “goûté”, ils y reviennent. D’autant que le CuB’Drive permet de commander plusieurs types de bétons à la fois, le camion pouvant multiplier les formulations », conclut Patrice Verschaeve. Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91
Il y a 4 ans et 205 jours

Ener J Meeting

Journée de l'efficacité énergétique et environnemental du secteur du bâtiment.
Il y a 4 ans et 205 jours

Ener J Meeting

Journée de l'efficacité énergétique et environnemental du secteur du bâtiment.
Il y a 4 ans et 206 jours

Machines à souder les cages d’armatures pour pieux : une expertise signée MBK

Les machines MBK utilisent la technique de la soudure par résistance. [©MBK] Malherbe SARL commercialise en France, pour le compte de MBK, fabricant allemand de machines à souder les armatures, une gamme complète de machines à souder les cages d’armatures pour pieux forés ou pieux battus. Si ces deux sortes de pieux servent à stabiliser les bâtiments implantés dans des sols meubles ou humides, ils ne sont pas fabriqués de la même façon. Les pieux forés, technique la plus utilisée, sont coulés directement sur le chantier. Après avoir creusé un trou sur plusieurs mètres, une armature, sorte de squelette en fer, est insérée dans le trou. Au cœur de cette armature, est ensuite coulé le béton. Les pieux battus, quant à eux, sont fabriqués en usine, puis plantés directement dans le sol (sans forage), grâce à des marteaux à percussions ou à vibrations, tel un énorme piquet de clôture.  Des cages d’armatures soudées de façon autonome et automatique La machine ASM de MBK peut être équipée de deux unités de soudure, une unité par soudure résistance et une unité soudure au gaz. [©MBK] Les machines MBK permettent donc de souder le fil de spire des cages d’armatures avec les fils longitudinaux, “de façon autonome et automatique, sans intervention humaine”, précise Emmanuel Malherbe, partenaire commercial de MBK en France. Les machines MBK utilisent la soudure par résistance qui s’avère plus fluide que la soudure au gaz qui, elle, nécessite, dans la plupart des cas, l’intervention d’un soudeur. En fonctionnement automatique, elle assure une meilleure reproductibilité de la résistance du point de soudure et nécessite des réglages moins pointus.  Enfin, la soudure par résistance est nettement plus rapide. MBK a effectué des comparatifs dans ses usines : une cage de 1 500 mm de diamètre, d’une longueur de 12 000 mm avec un fil de spire de 10 mm et un pas de 150 mm nécessite 15,70 minutes en temps de fabrication en soudure résistance contre 52,85 minutes en soudure gaz ! Une étude effectuée avec la machine ASM, qui dispose de deux portails de soudure : un pour la soudure par résistance, l’autre pour la soudure au gaz. En effet, pour les cages pourvues de fils longitudinaux de plus de 32 mm de diamètre, la soudure par gaz est la seule technique efficace.  De manière générale, la gamme MBK permet de souder des cages pourvues d’un fil de spire de 5 à 16 mm et de fils longitudinaux à partir de 8 mm. Ces machines à souder les cages d’armatures peuvent s’adapter à toutes les formes de pieux : carré, rectangulaire, rond, trapézoïdal, triangulaire, etc.  Des machines personnalisées selon les besoins du client Les machines MBK à souder les cages d’armatures disposent également de différents degrés d’automatisation, de l’introduction des longitudinales à la manipulation des cages terminées. Pour déterminer les options permettant de répondre au mieux à vos besoins, vous pouvez faire appel à l’expertise de Malherbe SARL qui saura vous aiguiller dans votre choix. Enfin, MBK propose, en supplément de ses machines à souder les cages d’armatures, une innovation. MBK a développé, en collaboration avec un de ses clients, un support de cage d’armatures rotatif, à commande de rotation par pédale. L’opérateur peut ainsi actionner la rotation à souhait, pour se trouver en permanence en position idéale de soudage. L’ergonomie du poste de travail s’en trouve améliorée. Cela permet également à l’opérateur de gagner du temps pour souder les cintres de centrage et autres renforcements.
Il y a 4 ans et 206 jours

Clinique Saint-Jean : Chromosome X

Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91 Le bâtiment de la clinique Saint-Jean prend la forme d’un chromosome X. [©BEC Construction/Drone Ops] En 1956, le groupe Cap Santé installe en plein cœur de Montpellier (34) la clinique Saint-Jean. Après 64 années d’activité et ne pouvant étendre le bâtiment, la clinique quitte le centre de La Surdouée. Désormais, elle prend ses quartiers aux portes de la ville, à Saint-Jean-de-Védas.  Un écrin de lumière L’idée ici était de construire un établissement médical à la pointe de la technologie. Dans un bâtiment doté d’une identité forte pour une entrée de ville, tout en restant sobre. « La forme de X, comme un chromosome, n’est pas volontaire, et est venue avec les contraintes du chantier », explique Philippe Cervantes, architecte chez A+Architecture, en charge du projet. Un dessin à propos pour un environnement médical ! En effet, deux cours ont été imaginées avec, d’une part, l’accès urgence et dépose-minute au Sud du bâtiment. Et d’autre part, un accès exclusif aux personnels au Nord. Ces entrées s’ouvrent sur un hall central végétalisé de 7,50 m de hauteur. En fait, cet écrin de lumière constitue le cœur du bâtiment d’où se déploient deux lignes courbes. « Le travail sur la lumière, la générosité des espaces, la parfaite lecture des flux font de ce projet une clinique inscrite dans son époque». Pour renforcer la luminosité de l’espace, l’atrium est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. « Le béton blanc mis en place est un C25/30 S4 avec l’ajout de 5 kg de colorant/m3de type PP9001, détaille Gilles Gal, associé fondateur chez A+Architecture et co-concepteur du projet. La formulation S4 permettait d’avoir un béton plus fluide, facilitant sa mise en œuvre. Qui n’était pas simple au vu des ouvertures, des impostes et des voiles courbes double hauteur présentes sur cette opération. » Les façades en béton blanc sont posées sur un socle en béton gris matricé. [©ACPresse] Lumière et générosité De plus, débutée en 2018, notamment avec la dépollution et le terrassement du terrain. La réalisation de ce bâtiment a été impactée par la pandémie. Le 13 mars, seuls 38 compagnons volontaires étaient mobilisés sur le chantier, contre les 225 habituels. Un chiffre qui a pu augmenter au fur et à mesure. Un protocole sanitaire stricte a été mis en place, afin d’assurer la sécurité de tous les intervenants. Cependant, les contraintes matérielles, humaines et d’hygiène n’ont pas eu finalement beaucoup d’effet sur la date de livraison. Et l’établissement est déjà en service. Avec 25 327 m2 de surface de planchers, la clinique Saint-Jean dispose d’un PLU qui a permis de réaliser un bâtiment de 4 étages. « Il se peut que le R+4 ne soit jamais utilisé, mais il existe », reprend Philippe Cervantes. Ainsi, l’établissement de Cap Santé compte 8 ailes d’hébergement avec 251 lits et places. Un chiffre qui peut donc monter jusqu’à 343. Ambulatoires, blocs opératoires, réanimation, urgences…, le programme regroupe un grand nombre de services. Et même des chambres VIP. Dans un établissement de santé, les moyens et matériaux constructifs ont leur importance. Il faut répondre aux normes légales, à un traitement de l’air performant. Et même le choix des plinthes a son importance d’un point de vue sanitaire.  Le béton à l’honneur Ici, le béton seul représente près de 87 % du poids du bâtiment, soit 40 000 t sur un total de 46 000 t. C’est Bec Construction (groupe Fayat) qui s’est occupée de tout le gros œuvre. Le mélange des matériaux, des couleurs et le travail sur les volumes et les formes font toute la particularité de ce bâtiment. Pour les façades, un béton matricé se déploie à l’image d’un socle et donne l’impression que l’établissement est surélevé.  Baigné de lumière, le hall d’entrée est doté de béton architectonique blanc au niveau des murs. [©ACPresse] Des rainures cannelées L’équipe d’A+Architecture a travaillé avec l’entreprise de construction Apple sur plusieurs essais. Elle s’est finalement tournée vers une matrice Iller de Reckli. En plus de sa mise en œuvre maîtrisée, cette dernière génère des rainures cannelées douces, verticales. Celles-ci facilitent l’entretien et garantissent un bon vieillissement. « Le béton gris matricé s’applique au rez-de-chaussée, plus exposé aux salissures, complète Gilles Gal. Mettant ainsi les niveaux supérieurs traités en béton blanc, en lévitation. Le béton blanc teinté dans la masse a été particulièrement soigné dans le choix de la formulation et dans sa mise en œuvre. Un process spécifique aux réparations a été retenu et appliqué. Et l’ensemble de la façade a subi un nettoyage par micro-ponçage et lavage de finition ». Ici encore, s’exprime la question de la lumière. Le bardage en inox de la façade principale en est aussi le témoin. Tout comme les “boîtes” de tailles différentes qui se décrochent des façades latérales. « Tous les bétons architectoniques ont été coulés en place dans des banches neuves Outinord B10000 de dernière génération avec peau inox. » Cet imposant bâtiment est relié par une passerelle de 21 m et 16 t au Pôle des consultations. Conçu en R+4 autour d’un atrium central ouvert à l’air libre, il comprend une quarantaine de cabinets médicaux regroupés par spécialités. « Pour toute la conception de la clinique Saint-Jean et du Pôle, nous avons travaillé en direct avec les chirurgiens et des médecins », conclut Philippe Cervantes. La clinique du centre de Montpellier n’est plus en activité. Vendu à Bouygues Immobilier, le bâtiment sera transformé par A+Architecture en logements haut de gamme.  Le programme regroupe un grand nombre de services et même des chambres VIP. Ces dernières bénéficient de terrasses privées. [©ACPresse] 1Pieri Kaolo PP900, colorant blanc pour béton. Repère Maître d'ouvrage : Cap Santé Maîtrise d’œuvre : A+Architecture BET “structure” : IB2M Entreprise gros œuvre : Bec Construction (Groupe Fayat) Bétons :Cemex (béton gris) et Unibéton (béton blanc) Livraison : Août 2020 Coût : 86 M€ HT, dont 52 M€ HT de travaux   Parmi les annonceurs de Béton[s] le Magazine n° 91 Article paru dans Béton[s] le Magazine n° 91