Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Acpresse Béton

(3884 résultats)
Il y a 4 ans et 147 jours

L’entreprise LP Promotion récompensée pour sa stratégie BIM et Data

Le projet d’habitation des Terrasses de Jade réalisé par LP Promotion a obtenu 2 prix dans la catégorie “BIM” et “Data”. [©Kéaction] Organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), se découpe en deux étapes. Tout d’abord, l’étape régionale avec les Pyramides d’argent. Ensuite, l’étape nationale avec les Pyramides d’or. Pour la première fois, la FPI a mis en avant les projets immobiliers ayant fait le choix d’une stratégie BIM et Data. Le 9 décembre dernier, le projet de LP Promotion a donc remporté la Pyramide d’argent pour la région Occitanie-Toulouse Métropole. Grâce à ce premier prix, le projet a été proposé au niveau national. Ainsi, le 16 décembre, LP Promotion a aussi remporté la Pyramide d’or. L’entreprise se démarque depuis 2017 grâce à sa stratégie “Objectif BIM 2022”.  Cette approche a permis à LP Promotion de devenir le premier promoteur du Sud-Ouest.   Le projet Situées en plein cœur d’un quartier urbain de la ville de Toulouse, les Terrasses de Jade compteront 103 logements. Les bâtiments s’organisent autour d’un espace végétal, le tout avec des commerces de proximités. Ce projet est le premier réalisé en BIM sur la région Occitanie. Deux conventions encadrantes ont été nécessaires au bon déroulement de la phase de conception ainsi que celle d’exécution. « Le projet des Terrasses de Jade est pour nous une étape-clef dans la stratégie de développement du BIM, qui nous permet d’envisager les potentialités de déploiement de l’outil dans toute sa diversité », souligne Pierre Aoun, directeur général de LP Promotion.  Vers l’innovation et le numérique Ayant été le premier promoteur immobilier du Sud-Ouest à signer la charte “Objectif BIM 2022”, LP Promotion montre son engagement. En 2019, l’entreprise est devenue partenaire de la FBTP31 pour la réalisation BIM des Terrasses de Jade. Ces démarches prouvent que l’innovation et le numérique sont une priorité pour LP Promotion. « Construire virtuellement avant de construire réellement, c’est mettre en avant l’enjeu de la qualité et du bien-faire », commente Camille Blanc, directrice R&D de LP Promotion. En perpétuelle recherche d’innovation, le groupe cherche à faire évoluer les pratiques dans le domaine de la construction.  Charline David
Il y a 4 ans et 147 jours

Une visite virtuelle de l’Institut du monde arabe

L’Institut du monde arabe vous ouvre ses portes, par le biais d’une visite guidée virtuelle. [©Th.Rambaud] L’attente se fait longue… Les lieux culturels sont fermés depuis maintenant plusieurs mois. Nombreux sont les amoureux de l’architecture se retrouvant privés de leur plaisir de découvrir l’intérieur de prestigieux édifices parisiens. Conscient de cette frustration qu’éprouve chacun vis-à-vis de la situation sanitaire actuelle, l’Institut du monde arabe (IMA) a réalisé une visite guidée virtuelle du bâtiment emblématique signé Jean Nouvel. Cette dernière est disponible sur YouTube. Retour sur un des édifices incontournables de la capitale française. Un pont entre l’Ouest et l’Orient Au lendemain de la crise pétrolière de 1979, le président Valéry Giscard d’Estaing envisage de créer un organisme mettant en valeur la culture et l’art du monde arabe. Cela permettrait aussi d’élaborer des collaborations inédites et d’apaiser les tensions du moment. A l’automne 1981, François Mitterrand, le nouveau chef de l’Etat, prend part à cette ambition et aspire à édifier un pont entre l’Orient et l’Occident. Il augmente considérablement l’ampleur du projet, lui attribuant une parcelle de terrain de l’université de Jussieu. Un lieu en bord de Seine au cœur du Quartier latin de Paris. Un brillant avenir s’annonçait déjà pour le futur Institut du monde arabe (IMA). Quelque 8 jeunes talents composent l’équipe d’architectes. A sa tête, Jean Nouvel, destiné à une glorieuse carrière. Près de 7 ans de travail sont nécessaires pour bâtir la première réalisation de la lignée des travaux mitterrandiens. L’IMA est inauguré le 30 novembre 1987. Financé par la France et les  Etats arabes, l’établissement est placé sous l’autorité morale d’un Haut conseil, composé des représentants de tous les Etats membres de la Ligue arabe. Un bâtiment fait de lumière pour la ville des Lumières    Pour réaliser l’IMA, Jean Nouvel et l’Architecture-Studio ont cherché à prendre en compte la complexité de l’université de Jussieu et à s’appuyer sur l’urbanisme qu’elle représente. Tout en rappelant le style du Quartier latin grâce aux silhouettes haussmanniennes placées sur la façade Nord du bâtiment. Constitué de béton, d’acier et de verre, l’IMA est moderne, original et reconnaissable entre tous les bâtiments parisiens. Ses 240 moucharabiehs en façade sont iconiques. La moitié des diaphragmes les composant sont mobiles, pouvant ainsi s’ouvrir et se fermer. Ils ont été pensés, afin de filtrer les rayons du jour à l’intérieur du monument et de tamiser l’espace. La moitié des diaphragmes composant les moucharabiehs la façade sont mobiles, pouvant ainsi s’ouvrir et se fermer. [©ACPresse]La façade de verre et de matétal de la façade principale de l’IMA se développe sur 7 étages. [©ACPresse]A l’origine, les variations de lumière du jour devaient commander l’ouverture des diaphragmes des moucharabiehs. [©ACPresse]La tour de Livres représente l’un des symboles les plus emblématiques de l’IMA. [©Fessy]Un nuage de colonne s’étend dans la salle hypostyle, rappelant les colonnades de la grande mosquée de Cordoue… [©ACPresse] A l’origine, les variations de lumière du jour devaient commander l’ouverture des diaphragmes. Toutefois, ce système a rencontré quelques défaillances dans les années qui ont suivi l’ouverture de l’IMA.  Les ouvertures se font dorénavant manuellement. Dans la culture de l’architecture arabe, la lumière joue un rôle capital. Jean Nouvel a donc construit tous ses plans autour de celle-ci. Les couleurs choisies sont volontairement neutres, telles que le blanc ou le gris. « J’aime que les architectures soient intelligentes et caractérisées, explique Jean Nouvel. Je les aime comme signe révélateur des savoir-faire, des préoccupations esthétiques et pratiques. Je les juge comme témoins de consensus économiques et culturels. » Trois fonctions majeures L’IMA abrite trois symboles, tous influencés par la culture du monde arabe. Le premier est sans aucun doute la tour de Livres. Reliant par ses spirales les différents niveaux de l’emblématique bibliothèque, elle s’étend sur 7 étages comme pour symboliser « l’ascension vers le sommet du savoir et la spiritualité ». Elle fait référence au minaret de la grande mosquée de Samarra, en Irak. Les grands volumes lumineux du musée constituent le deuxième élément. Ils entourent le patio intérieur, s’inspirant de l’architecture introvertie méditerranéenne. Enfin, un nuage de colonne s’étend dans la salle hypostyle, rappelant les colonnades de la grande mosquée de Cordoue…De quoi programmer une visite non plus virtuelle, mais réelle ! 240 moucharabiehs sont placés sur les façades de l’IMA. [©Th. Rambaud]
Il y a 4 ans et 147 jours

Deux nouveaux modèles de chaussures signés Aigle Pro

La Solter S3 est une a chaussure ultra légère, idéale pour un usage courant et quotidien au travail. Sa semelle bi-densité offre souplesse et légèreté. [©Aigle] Aigle dévoile sa première ligne de chaussures à destination des professionnels. Avec Aigle Pro, découvrez une gamme d’équipements de sécurité (EPI) avec deux nouveaux modèles : Solter S3 et Arvalt S5. Robustes et confortables, rien n’a été laissé au hasard : choix des matières, détails renforcés, coques protectrices… Ces chaussures sont conçues pour durer dans le temps. Elles bénéficient de la dernière technologie de semelle Aigle Form Pro. Cette dernière a été mise au point pour réduire la fatigue lors de la marche, offrir une grande stabilité et protéger des chocs électro-statiques.• La Solter S3 est une a chaussure ultra légère, idéale pour un usage courant et quotidien au travail. Sa semelle bi-densité offre souplesse et légèreté.Normes : SRC, ESD• La Arvalt S5 est une botte de sécurité, fabriquée en polyuréthane. Elle résiste aux huiles, graisses et désinfectants.Normes : SRC, ESD et  HRO
Il y a 4 ans et 147 jours

Nouvelle mise à jour du Guide de préconisations sanitaires face à la Covid-19

Le Guide de préconisations sanitaires face au Covid-19 est disponible en téléchargement sur le site de l’OPPBTP. [©OPPBTP] Suite à l’annonce du gouvernement en janvier 2021, un couvre-feu généralisé de 18 h 00 à 6 h 00 est entré en vigueur sur l’ensemble du territoire français. Comme le bâtiment et les travaux publics figurent parmi les secteurs essentiels au bon maintien de l’économie, leurs activités sont donc maintenues. Alors que le nouveau protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés a été publié, l’OPPBTP met à jour les mesures sanitaires pour le secteur. En accord avec les recommandations du Haut conseil de la santé publique.  Ce qui change Depuis le 10 janvier 2021, les salariés présentant des symptômes de la Covid-19 ou étant désignés comme cas contacts peuvent obtenir un arrêt de travail à effet immédiat. Et ceci, sans délai de carence. Ils doivent en faire la demande sur le site de l’Assurance maladie. Toutefois, les employés pouvant pratiquer leur activité depuis leur domicile se voient écarter de cette solution.Le guide rappelle aussi que le télétravail reste à privilégier, si l’activité le permet. Par ailleurs, les règles de sécurité et de distanciation sociale sur les chantiers doivent être respectées, voire même renforcées. Ainsi, le guide préconise une vigilance accrue lors des pauses et une aération régulière des locaux. L’OPPBTP invite tous les acteurs du secteur du BTP à télécharger la nouvelle application TousAntiCovid sur leur téléphone mobile.  Par ailleurs, l’organisme met à disposition des affiches de prévention pour les entreprises. Ces dernières sont disponibles dans la Boîte à Outils Covid-19 sur le site internet de l’OPPBTP. De plus, pour faciliter la compréhension des nouvelles préconisations par l’ensemble des professionnels, un guide de synthèse récapitulative est joint avec le guide complet. Enfin, les équipes de l’OPPBTP restent mobilisées et disponibles pour les entreprises du secteur, aussi bien en présentiel qu’en distanciel. Elles sont joignables pour répondre aux différentes questions grâce au service Prévention BTP en Direct.  
Il y a 4 ans et 148 jours

Deux opérations clefs pour le groupe Cheval

« Avec cette levée de fonds, le groupe Cheval ambitionne d’asseoir un modèle d’entreprise basé sur les richesses humaines et l’économie circulaire », insiste Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme. [©Groupe Cheval] Acteur du BTP sur Sud de la France, le groupe Cheval devient la première “entreprise à mission” du secteur en France. Et intègre en parallèle deux partenaires financiers. « Une entreprise à mission est une entreprise dotée d’une “raison d’être” et d’objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux associés. Inscrits dans ses statuts et constituant sa “mission” », explique Jean-Pierre Cheval, président du groupe éponyme. Et de poursuivre : « Nous souhaitons réconcilier le but lucratif de notre entreprise avec l’intérêt général. Le développement durable a toujours été dans notre ADN. Désormais la différence, c’est qu’il est inscrit dans nos statuts et nous engage à tenir les objectifs fixés. Ceci, en faveur de la protection de l’environnement, de l’épanouissement de nos collaborateurs et de l’aménagement durable du territoire ». En parallèle, le groupe Cheval, qui réalise plus de 100 M€ de chiffre d’affaires,vient de réaliser sa première levée de fonds. Ainsi, le groupe accueille en son sein Bpifrance et Société Générale Capital Partenaires. Ceci, dans le cadre d’une opération de capital développement. En route vers la croissance Le groupe emploie aujourd’hui 650 collaborateurs, répartis sur une vingtaine de sites, principalement en Auvergne – Rhône-Alpes. Cette levée de fonds doit lui permettre de financer sa croissance. « Avec cette levée de fonds, le groupe Cheval ambitionne d’accélérer et d’asseoir un modèle d’entreprise basé sur les richesses humaines et l’économie circulaire. Au-delà de nos perspectives de développement, ce sont surtout la philosophie vertueuse de notre entreprise et notre bonne organisation. Qui ont été reconnues par Bpifrance et Société Générale Capital Partenaires », conclut Jean-Pierre Cheval.
Il y a 4 ans et 148 jours

Blastrac : La révolution du fraisage

Blastrac innove avec la toute nouvelle raboteuse BMP-335 Elite. [©Blastrac] En ce début d’année, Blastrac innove avec la toute nouvelle raboteuse BMP-335 Elite, entièrement électrique et à usage intensif. Cette raboteuse est équipée d’un panneau de commande permettant de contrôler toutes les fonctions du matériel. Elle est conçue de manière ergonomique. Ainsi, la vitesse et les trajectoires sont ajustables. Sans oublier la possibilité de tourner à 360°.  La version télécommandée : la BMP-335ELITE RC  Un ampèremètre numérique est inclus sur le panneau de commande. Et devient rouge en cas de mesures trop importantes, avertissant qu’il faut adapter la profondeur de travail et/ou la vitesse. Cerné de joints anti-poussière, le carter du tambour est monté dans le châssis sur des “Silent blocs” pour réduire le niveau de vibration. Grâce à ce système, la BMP-335 Elite offre un niveau de vibration inférieur aux autres matériels du marché. Elle possède un système spécial d’extraction de la poussière, connecté un aspirateur Blastrac. Cette technologie est disponible en deux versions : manuelle ou télécommandée. Les avantages de la version télécommandée BMP-335 Elite RC ? Une meilleure ergonomie, mais aussi un accroissement de la productivité. L’opérateur peut se déplacer autour de la machine pour vérifier le résultat du travail effectué. Et pour contrôler l’aspirateur, les poussières et les flexibles. La BMP-335 Elite RC répond aux besoins de rabotage les plus exigeants. Equipée d’un moteur de fraisage de 15 kW et d’un système d’entraînement électrique, elle évite à l’opérateur d’avoir un contact permanent avec la poignée.
Il y a 4 ans et 148 jours

Trois nominations chez Sateco

De gauche à droite : Frédéric Quillévéré, directeur technique, Patrick Micheneau, nouveau directeur du développement international, et Guillaume Duvillers, chargé d’affaires pour le Sud Ouest chez Sateco. [©Sateco] Afin d’accompagner au mieux les nouvelles ambitions commerciales et techniques de Sateco, la direction s’entoure de nouvelles compétences. Ainsi, Patrick Micheneau, déjà directeur général adjoint, prend en charge le développement international. Quant à Frédéric Quillévéré, il intègre Sateco en tant que directeur industriel. Enfin, Guillaume Duvillers est le nouveau chargé d’affaires pour la région Paca. Patrick Micheneau, mission à l’international aussi A 47 ans, Patrick Micheneau est l’actuel directeur général adjoint de Sateco. Il vient d’être nommé au développement international. Il est désormais missionné pour assurer le management des grands projets export. De plus, il assurera aussi le déploiement de la filiale HK Services, en Suisse. Et sera l’interlocuteur privilégié des majors du BTP à l’International. « Après avoir suivi des études d’ingénieur en génie des systèmes industriels, il débute sa carrière en 1999 chez Avo Industrie (groupe Carbone Lorraine) comme chef de projet. Puis, devient responsable des achats. En 2002, il intègre le groupe Heuliez comme responsable méthodes montage. Ensuite, il dirige le pôle “Unité de production montage”, puis celui “d’Ingénierie”. Poste qu’il occupe jusqu’à son départ en 2007. Et Patrick Micheneau, de conclure : « Au sein des services techniques de Sateco, j’ai occupé le poste de directeur technique depuis 2009, puis le poste de directeur général adjoint à fin 2018. Développement des nouveaux produits et mise en place de nouveaux outils de production, ce sont mes compétences tant au sein de Sateco que durant mon passé professionnel. A 47 ans, fort de mes expériences précédentes, créer et déployer un pôle international est un vrai challenge. Challenge motivant et plein de sens pour la promotion du savoir-faire Sateco au-delà de nos frontières ». Un nouveau directeur technique Nouvel entrant chez Sateco, Frédéric Quillévéré (53 ans) devient le nouveau directeur industriel. Il a pour mission d’optimiser le bureau d’études, le développement des produits, les devis techniques et la recherche & développement. Ceci, avec la supervision de la direction de production pour les deux usines du groupe (Mirebeau – 86 et Maillé – 86). Ainsi, il privilégiera l’innovation, en fiabilisant les flux opérationnels pour plus de qualité. «  Exigence, travail en équipe et bonne humeur sont les éléments essentiels pour participer à la poursuite du développement de Sateco », insiste Frédéric Quillévéré. Diplômé des Arts et Métiers, c’est chez PSA qu’il débute sa carrière. De 1989 à 2000, il y occupe un poste de responsable de production. Puis, de responsable méthodes, avant d’intégrer la société Heuliez. Ceci, en tant que directeur industriel jusqu’en 2006. Il a ensuite dirigé une société de chaudronnerie dans le domaine agro-alimentaire. Un nouvel ambassadeur de l’expertise Sateco en région Guillaume Duvillers, 45 ans, est le nouveau chargé d’affaires pour le secteur méditerranéen. Ainsi, il supervisera les départements 04/05/07/13/26/30/83/84. « Je vais assurer le suivi de la distribution des produits Sateco. A savoir les banches et les accessoires, le matériel de sécurité… dans l’ensemble de la région Paca »,indique Guillaume Duvillers. Diplômé du bâtiment (BTS), il a débuté sa carrière, en 1996, chez Eiffage comme chef de chantier. Puis, le même poste chez Nord France (groupe Fayat). En 2014, il  intègre Nord Coffrage comme chargé d’affaires.
Il y a 4 ans et 152 jours

Réhabilitation en 2020 et perspectives 2021

TBC Innovations a publié la nouvelle édition de l’étude “Réhabilitation”. [©Nexity] TBC Innovations a publié l’édition 2020 de l’étude de Réhabilitation, outil prévisionnel de référence pour les professionnels du bâtiment en France. Cette analyse comporte 3 objectifs : Identifier les enjeux du marché sur le plan national et régional,Comprendre la structuration du marché de la rénovation, notamment par région, par grande activité ou bien par catégorie de bâtiments,Déceler les opportunités des sujets de préoccupation actuels du secteur. L’association de Développement Construction et TBC Innovations sont partenaires dans l’étude de la Réhabilitation. L’activité entretien-rénovation en recul En 2020, une baisse de – 7% du CA est annoncée par l’étude de Réhabilitation pour l’activité entretien-rénovation. [©ACPresse] A cause du contexte sanitaire, un recul de – 7 % du chiffre d’affaires de l’activité entretien-rénovation est déjà envisagé en 2020 par rapport à 2019. Toutefois, selon TBC Innovations : « l’activité entretien-rénovation a moins souffert de la crise que le neuf ». D’après le bureau de conseil et d’études, ce serait grâce à la bonne maîtrise de la crise de la part des entreprises. Ces dernières ont su se montrer souples pour rattraper leur retard, en reprenant dès que possible leurs activités après le premier confinement. Mais aussi, en intégrant rapidement les mesures sanitaires. Par ailleurs, une grande majorité des professionnels a continué de travailler lors du second confinement de fin d’année. Un soutien du gouvernement Dans son plan de relance, le gouvernement a exprimé son intention de soutenir la rénovation énergétique des bâtiments. En effet, quelque 30 Md €, sont consacrés à la transition écologique. Dont près de 6,7 Md € seront mobilisés pour la rénovation énergétique des bâtiments. Aussi, 500 M€ sont attendus pour la rénovation du parc de logements sociaux. Et 200 M€ pour le parc des PME/TPE. 3 hypothèses pour 2021 Dans l’étude sur le marché de la réhabilitation, TBC Innovations a avancé 3 scénarios possibles pour 2021, en France. En effet, afin d’estimer l’impact de la Covid-19 sur l’activité du bâtiment en entretien-rénovation. Tout d’abord, TBC Innovations dégage une hypothèse positive avec une relance dynamique. Ainsi, l’année 2021 permettrait une nette croissance pour l’activité entretien-rénovation. Le chiffre d’affaires serait en évolution et dépasserait même celui de 2019. Ensuite, l’hypothèse prudente avec un démarrage balbutiant. Le chiffre d’affaires du secteur serait en légère progression en 2021. Toutefois, il resterait inférieur à celui de 2019. Et enfin, l’hypothèse négative avec une faiblesse persistante. Ici, le chiffre d’affaires de l’industrie serait en chute libre. Et ne devrait pas croître en 2022… Allez, soyons optimistes et espérons que le premier scénario sera retenu… Pour consulter l’étude, c’est ici.
Il y a 4 ans et 152 jours

Frans Bonhomme intensifie sa présence dans les produits en béton

Frans Bonhomme compte 156 agences spécialisées dans les produits en béton à destination des travaux publics. [©Frans Bonhomme] Il y a un peu plus d’un an, Frans Bonhomme finalisait la reprise des 58 points de vente Distribution Matériaux pour les Travaux Publics (DMTP) de Point.P (groupe Saint-Gobain). Une acquisition d’un montant de 70 M€ qui permettait au groupe de distribution tourangeau de passer le cap des 400 agences de négoce sur le territoire national. Mais surtout qui lui a permis d’étoffer son offre “béton”. De quoi permettre à Frans Bonhomme de proposer l’offre la plus complète aux entreprises de travaux publics pour leurs chantiers “réseaux et infrastructures”. Aujourd’hui, le distributeur veut poursuit cette dynamique. Ceci, en renforçant encore son expertise pour devenir un leader national dans les produits béton à destination des travaux publics. Son réseau de 156 agences spécialisées dans ce domaine particulier devrait l’y aider…   L’autre pan de ce programme de déploiement concerne le renforcement de sa politique de prévention des risques. D’une part, pour assurer la sécurité des utilisateurs. Et, d’autre part, pour accompagner les équipes internes au travers de formations. En effet, la manutention de produits béton – par définition pondéreux – nécessite la mise à disposition d’outils logistiques spécifiques. En particulier des chariots élévateurs, accessoires que tous les points de vente concernés ne possédaient pas !  Former les collaborateurs à la prévention des risques Aussi, début octobre 2019, Frans Bonhomme a procédé à un inventaire précis, afin d’identifier les besoins de chaque agence. Et garantir ainsi aux collaborateurs de travailler en toute sécurité. « Depuis plusieurs années, Frans Bonhomme est pleinement engagé dans une démarche de prévention des risques, explique Alexandra David, directrice Sécurité et Environnement du groupe. Il est impératif que chaque site dispose du matériel et des accessoires adéquats. Et que chaque collaborateur soit formé à leur utilisation. » Dans cet ordre d’idée, Frans Bonhomme veille à ce que les collaborateurs bénéficient de formations. Ces dernières sont basées sur un guide de préconisations composé, entre autres, d’instructions de travail. D’un côté, une formation en e-learning dédiée à la prévention des risques a été dispensée dès la fin de l’année. De l’autre, une formation animée sur site en début d’année par des référents internes. Elle comprendra des mises en situation de manipulation de produits béton. Et présentera les risques associés aux accessoires de levage. Renforcer la connaissance sur les bétons Ces formations sont organisées en deux temps. En premier lieu, les collaborateurs référents qui, leur tour, formeront les autres collaborateurs. Ceux, en charge de la commercialisation des produits. « Ce dispositif de formation interne permet de conserver le savoir-faire de Frans Bonhomme et de développer les compétences des équipes », reprend Alexandra David. Et de conclure : « Aujourd’hui, l’expertise de nos collaborateurs constitue un point d’entrée du plan de relance du groupe en ce qui concerne l’évolution de notre offre. Elle est tant basée sur la connaissance des produits que sur la maîtrise des risques liés à leur manutention. Sachant que les produits en béton sont pondéreux et parfois volumineux ». Ainsi, la direction Sécurité Environnement a travaillé à un guide reprenant tous les risques identifiés. Un développement mené en association avec les partenaires, fournisseurs et avec la collaboration d’experts travaux publics. Et concernant aussi bien le stockage que la manutention et le transport des produits en béton. L’objectif final est de proposer des mesures de prévention adaptées. Et ainsi permettre d’évoluer dans un environnement de travail sécurisé, tout en renforçant le sens du service au client. 
Il y a 4 ans et 152 jours

Nord Drivesystems : Une stratégie numérique moderne

Le nouveau site de Nord Drivesystems, contemporain, intuitif et conviviale. [©Nord Drivesystems] Pour l’année 2021, le groupe Nord Drivesystems s’envole vers la digitalisation. Et offre à son site Internet une remise en beauté. Le fabricant d’entraînements mécaniques et électroniques mise sur une page contemporaine, intuitive et conviviale. Facilitant aussi l’accessibilité et l’utilisation à ses clients. Une boutique en ligne a été intégrée, l’utilisateur peut désormais profiter des offres et services de la marque. Une plate-forme numérique et moderne En plus de l’amélioration de son site Internet, Nord Drivesystems a unifié son image de marque. En effet, le portail client myNORD, la boutique en ligne, ainsi que son site web ont été fusionnés en une même unité visuelle et fonctionnelle. Ce relooking fait partie intégrante du programme “Nord Connect 360”, visant à rendre plus efficace pour les clients le processus de commande et celui de numérisation. Hormis de permettre un transfert d’informations fluide, ce concept propose une connexion numérique entre acteurs internes et externes. Par ailleurs, les réseaux et la connexion à l’environnement de l’Industrie 4.0 sont d’importants sujets pour le secteur. Ainsi, avec ses solutions d’entraînement, le groupe Nord Drivesystems propose les éléments nécessaires à la création d’usines intelligentes. Une très large gamme Principal fournisseur mondial de solutions complètes d’entraînement depuis plus de 50 ans, Nord Drivesystems s’efforce de proposer des produits innovants, répondant aux attentes de ses clients. Ainsi, sa gamme s’étend des entraînements standards aux solutions personnalisées. Présent dans 98 pays à travers le monde, l’industriel fabrique aussi des moteurs électriques d’une puissance de 120 W à 1 000 kW. De plus, les variateurs de la marque comportent aussi bien des modèles classiques à installation en armoire électrique. Que des exemplaires pour systèmes d’entraînement intégrés au moteur pour des solutions avec automatisation décentralisée.
Il y a 4 ans et 156 jours

Colas s’engage pour réduire son empreinte carbone

Centrale à béton Servant, marque appartenant au groupe Colas. [©Colas] Colas s’engage dans une stratégie de décarbonation de ses activités. Le groupe s’est fixé un objectif ambitieux : réduire de 30 % ses émissions directes de gaz à effet de serre (Ges) comme ses émissions indirectes en amont. Pour cela, il a élaboré une feuille de route “Carbone”. Cette dernière est pilotée par un comité stratégie carbone. Elle est déployée dans les entités opérationnelles. « Le changement climatique nous oblige et nous engage aujourd’hui et demain, indique Frédéric Gardès, directeur général de Colas. Etre leader mondial de la construction et de l’entretien d’infrastructures de transport, c’est avoir la responsabilité de faire évoluer tout ce secteur dans la bonne direction. Dès 2021, toutes les équipes de Colas dans le monde seront mobilisées pour concrétiser les engagements établis dans notre feuille de route carbone. » Celle-ci comporte d’ailleurs 24 engagements, mesurés à l’aide d’indicateurs existants ou en cours de création. L’objectif fixé est issu des estimations d’économies de CO2liées à la mise en place de diverses actions internes.  Réduire la dépendance aux énergies fossiles La première d’entre elles consiste à intégrer les enjeux climatiques dans la stratégie du groupe. Pour y parvenir, Colas souhaite : • Analyser les risques et les opportunités du changement climatique sur les activités ;• Sensibiliser tous les collaborateurs aux enjeux climatiques ;• Développer de nouveaux segments métiers basés sur les offres énergies renouvelables ;• Valoriser la stratégie bas carbone du groupe dans ses offres. La deuxième action vise à améliorer l’efficience énergétique pour réduire les émissions de Ges liées à la consommation directe d’énergie. A savoir :  • Mettre en place des outils de pilotage et de suivi énergétique des centrales d’enrobage, des engins et des véhicules. D’ici à 2024, près de 50 % de la flotte seront équipés en télématique embarquée ;• Former à l’éco-conduite les collaborateurs utilisateurs d’engins et de véhicules ;• Diminuer la consommation et le taux de ralenti des véhicules ;• Réduire la dépendance aux énergies fossiles en recourant aux énergies renouvelables ;• Favoriser les transports alternatifs (fret ferroviaire ou par voie navigable) à la route pour l’acheminement du bitume et des granulats ;• Faire évoluer la flotte de véhicules vers des solutions bas carbone (électriques, hydrogène vert, biogaz, hybrides…). Développer l’achat de ciment et de liants hydrauliques bas carbone  En troisième place viennent l’essor et la promotion des produits, techniques et solutions bas carbone. Aussi bien pour les activités “bétons” qu’“enrobés” : • Développer l’achat de ciment et de liants hydrauliques bas carbone ;• Réduire l’intensité carbone des bétons produits sur les sites de BPE du groupe Colas ;• Développer le recours aux matériaux biosourcés ;• Faire du groupe un acteur de la recherche sur les liants bas carbone dans le domaine des infrastructures de transport ;• Augmenter la part de matériaux recyclés dans les enrobés. L’objectif est de 18 % d’ici à 2024 ;• Développer le recyclage des chaussées en place ;• Diminuer la température de fabrication des enrobés ;• Promouvoir les enrobés tièdes, avec une production mondiale de 50 % à l’échelle mondiale d’ici 2030. Enfin, la quatrième grande action prévoit de contribuer à la neutralité carbone et à la réduction des émissions des clients et usagers. Pour ce faire, Colas prévoit de : • Proposer des services de mobilité innovants et responsables ;• Optimiser les usages des infrastructures ;• Favoriser la recherche et développement sur des techniques de captage et séquestration de CO2. Une démarche menée via des partenariats avec des entreprises ou start-up spécialisées dans le domaine.
Il y a 4 ans et 156 jours

Low Carbon World

Salon national de la constriction et de l'amménagement urbain en cohérence avec la stratégie bas carbonne de l'état.
Il y a 4 ans et 158 jours

LafargeHolcim s’offre Firestone Building Products

Jan Jenisch, président de LafargeHolcim. [©LafargeHolcim] LafargeHolcim opère un achat de taille estimé à 2,7 Md€. En effet, l’industriel suisse a annoncé avoir signé un accord, afin d’acquérir Firestone Building Products (FSBP). Cette filiale du groupe Bridgeston est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions de toiture et d’étanchéité. Basée à Nashville, aux Etats-Unis, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 1,47 Md€ en 2020. Pour LafargeHolcim, cette transaction permettra de passer à 4,90 Md€ de vente annuelle Outre-Atlantique. Mais aussi, de renforcer son positionnement sur les marchés d’Amérique latine et d’Europe. « Je suis enthousiaste à l’idée de me lancer dans le secteur très attrayant des toitures, déclare Jan Jenisch, Pdg du groupe LafargeHolcim. Avec Firestone Building Products, nous renforçons notre plus grand marché, les Etats-Unis. Tout en construisant une plate-forme mondiale de croissance et d’innovation. L’étape d’aujourd’hui est un saut stratégique pour devenir le leader mondial des solutions de construction innovantes et durables. Et pour construire un monde respectueux des gens et de la planète. » Des synergies à hauteur de 89,88 M€/an sont attendues dans un délai de 2 ans. Avec cet achat, l’industriel acquiert aussi une quinzaine d’usines, 1 800 points de distribution et 3 laboratoires de R&D. Les postes des 1 900 collaborateurs de FSBP seront maintenus, ainsi que leur siège de Nashville.
Il y a 4 ans et 159 jours

ICCX Central Europe 2021

Attention : nouvelles dates Afin de pouvoir garantir une organisation sécurisée, la date de l'ICCX Europe Centrale 2021 a été reportée à la fin juin. Ainsi, la 8e édition de l'ICCX Central Europe se tiendra désormais les 28 et 29 juin 2021, afin que tous les décideurs de l'industrie du béton d'Europe centrale puissent à nouveau se retrouver de la manière habituelle à l'hôtel de conférence Double Tree by Hilton Hotel & Conference à Varsovie, en Pologne.
Il y a 4 ans et 162 jours

704 Clavex+ HP, un mortier hautes performances signé Parexlanko

Parexlanko innove avec le 704 Clavex+ HP, un mortier de scellement et de calage hautes performances à retrait compensé pour des environnements exigeants. [©Parexlanko] Parexlanko innove avec le 704 Clavex+ HP, un mortier de scellement et de calage hautes performances à retrait compensé pour des domaines d’applications très larges et des environnements exigeants. Ce mortier polyvalent à base de liants hydrauliques maintient des performances mécaniques élevées en épaisseurs de 5 à 150 mm. Il s’adresse surtout au génie civil (les tabliers et les piles d’ouvrage d’art). Mais il assure aussi le calage de machines industrielles lourdes et/ou à fortes vibrations. Et le clavetage de poutres, de poteaux et d’éléments préfabriqués en béton, l’assemblage d’éléments en béton précontraint… Une granulométrie très fine Disposant d’une granulométrie très fine de 0/1,6 mm, le 704 Clavex+ HP offre une très haute fluidité, lui permettant d’assurer des calages de faibles épaisseurs. Et ce, tout en offrant une résistance mécanique très élevée : 12 MPa à la flexion et 60 MPa à la compression. Son double taux de gâchage, sa consistance coulante ou plastique. Ainsi qu’un large temps de prise autorisent son pompage sur de longues distances. En effet, le début de prise se situe entre 6 h 15 et 16 h 00 (6 h 15 à 35 °C, 8 h 30 à 20 °C et jusqu’à 16 h 00 à 5 °C). Ce mortier peut être en contact avec de l’eau potable (château d’eau). Mais il résiste aussi à l’eau de mer et aux eaux sulfatées.   
Il y a 4 ans et 162 jours

Salon de la copropriété

Salon des copropriétaies et des professionnels de la copopriété.
Il y a 4 ans et 162 jours

H’Expo

Congrès HLM.
Il y a 4 ans et 162 jours

Architect@work

Rencontre entre les architectes et l'innovation.
Il y a 4 ans et 174 jours

Vicat lance un béton prêt à l’emploi à base de bois

Le tout nouveau béton prêt à l’emploi biosourcé de Vicat est à base de granulats de bois. [©Vicat] « Le meilleur des deux mondes. » Ainsi Vicat définit-il son tout nouveau béton prêt à l’emploi biosourcé à base de granulats de bois. Son nom ? Il n’en a pas encore, puisque le matériau est encore en phase de tests sur le secteur de Lyon… En revanche, il est basé sur le ciment bas carbone Naturat, complétée d’une charge minérale, en plus des granulats de bois. Un béton clairement« orientée vers la neutralité carbone », indique Vicat.   Ce béton sera livré en toupie pour une mise en œuvre identique à celle d’un béton traditionnel. Compatible avec le savoir-faire que les maçons ont développé depuis des décennies, il présente une rhéologie de 90 mn et une consistance adaptée au remplissage de coffrages.  Un nouveau béton à base de bois La diversité des formulations permettra de répondre à de nombreuses applications. Toutefois dans la limite de sa résistance à la compression. Un premier chantier doit être réalisé aux Puces du Canal, à Villeurbanne (69). Il s’agira de créer un ouvrage lié à la mobilité douce… « L’inclusion du bois dans une charge minérale donne naissance à un nouveau matériau qu’il est possible de produire sur tout le territoire, détaille Guy Sidos, Pdg du groupe Vicat. Ce béton complète notre offre de matériaux biosourcés initialement destinés à la préfabrication. Ce développement est une réponse aux besoins de la future RE2020. Et accompagne les filières de la construction vers la neutralité carbone. »
Il y a 4 ans et 175 jours

Saint-Gobain Weber : “Vert et fier” de sa démarche RSE

Saint-Gobain Weber a généralisé son nouveau “management d’accompagnement”, à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Usine de Sorgues. [©ACPresse] “Vert et fier”. Le leitmotiv sonne juste. Il est dans l’air du temps et en phase avec tout éco-engagement d’entreprise. Ici, il s’agit de celui de Saint-Gobain Weber. “Vert” se rapporte à l’environnement. Pas de discussion là-dessus. Mais “Fier” ? « La responsabilité sociétale des entreprises est toujours une démarche commune. Pour qu’elle fonctionne pleinement, il est indispensable que chaque collaborateur de l’entreprise y croit, y adhère, se l’approprie. En soi fier ! », explique Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. Le pilier humain constitue ainsi le premier pan de la transformation de la démarche RSE de l’entreprise. Cela passe par une réorganisation territoriale. « Nous avons créé cinq directions régionales autonomes », confirme Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. En parallèle, la chaîne managériale a été allégée dans son organisation pour laisser place à une plus grande prise d’autonomie. « Nous voulions donner davantage de sens au travail de chacun, susciter l’initiative. »C’est l’usine de Servas (01) qui a servi de site pilote pour ajuster ce nouveau “management d’accompagnement”, aujourd’hui généralisé à l’ensemble des sites de production de l’entreprise. Aider les artisans à développer leurs idées Charlotte Famy, directrice générale de Saint-Gobain Weber France. [©ACPresse] Côté utilisateurs, Saint-Gobain Weber a posé les mêmes jalons. La volonté est aussi de les rendre “fiers” de mettre en œuvre des produits de la marque. D’où la mise en place de la Weber Academy, qui propose plus de quatre-vingts formations à destination des professionnels. Ces dernières sont structurées selon trois catégories : mise en œuvre, conception de bâtiments durables, et vente de produits et systèmes. Une manière simple de tout connaître (ou presque) sur ces sujets. « Nous avons aussi participé à la construction de deux centres de formation pour apprentis », reprend Meriem Dussart. De quoi bien préparer les futures générations au monde du travail… Avec la création de Weber Incubateur, l’entreprise se rapproche encore plus de ses clients. « Nous voulions mettre l’utilisateur au cœur du processus de création », insiste Charlotte Famy. Pas question ici d’encadrer des start-up. Saint-Gobain Weber est plus pragmatique : un artisan a une idée, mais n’a ni le temps ni les moyens de la concrétiser. « Nous sommes en mesure d’étudier avec lui la pertinence et la faisabilité de son projet. Puis de l’accompagner dans le dépôt d’un brevet, avant de passer au développement de sa solution en partenariat et sous la marque Weber »,complète Meriem Dussart. Près de 86 % des solutions produits en local Meriem Dussart, directrice marketing de Saint-Gobain Weber. [©Saint-Gobain Weber] En fragmentant l’organisation de l’entreprise en directions régionales autonomes, Saint-Gobain Weber France a en quelque sorte créé cinq territoires, « cinq petits pays proches des clients, qui fabriquent des solutions adaptées aux spécificités locales », résume Charlotte Famy. Et de poursuivre : « Ainsi, chaque site est un acteur engagé, qui connaît son territoire et les besoins des utilisateurs ». A travers cette territorialisation, Saint-Gobain Weber peut sans difficulté favoriser les circuits courts, veiller à ce que les matières premières soient locales.« Près de 86 % des produits commercialisés sur un territoire donné sont fabriqués au cœur de ce territoire », dévoile Meriem Dussart. Et 70 % de la gamme bénéficient du marquage “Origine France Garantie”. La logistique n’est pas laissée au hasard dans cette organisation. Les zones de chalandise ne dépassent pas un rayon moyen de 200 km. Toujours cette recherche de proximité. L’entreprise expérimente aussi le transport par véhicules fonctionnant au biogaz, sur son site de Heyrieux (38).  La voie royale du transport fluvial A Bonneuil-sur-Marne (94), c’est la voie fluviale qui s’apprête à devenir une voie royale. Cette éco-initiative permet d’éliminer sept semi-remorques chaque semaine des routes franciliennes. De cette manière, Saint-Gobain Weber se fait livrer 50 % du sable nécessaire à la confection de ses matériaux. Et fait partir 20 % de ses produits finis. « Notre objectif est d’étendre ce mode de livraison. D’ailleurs, nous travaillons à la remise en service d’un second quai sur ce site, le seul situé en bord d’eau », informe Meriem Dussart.  La stratégie RSE de Saint-Gobain Weber se base sur des objectifs chiffrés, visant à réduire les impacts environnementaux d’ici à 2025. « Nous voulons baisser notre empreinte carbone de 30 % sur la période de référence débutée en 2010,explique Lionel Raynaud, directeur R&D de l’entreprise.Les consommations de matières premières devront être réduites de 20 %. Et les déchets plastiques de nos emballages, être diminués de 30 %. »A cela s’ajoute un recul de 5 % par an des déchets de production, accompagné de leur valorisation à hauteur de 90 % ! Une feuille de route ambitieuse. Mais tenable quand on est “vert et fier”…  Une nouvelle offre “éco-engagée” Weber Collect assure la récupération des déchets de construction sur chantier. [©Saint-Gobain Weber] « Nous faisons évoluer nos formulations, en utilisant des liants à CO2réduits ou en utilisant des sables issus du recyclage des retours de béton. »Saint-Gobain Weber mène des essais avec des laitiers de hauts fourneaux ou des pouzzolanes. Mais aussi avec des cendres volantes ou des résidus de traitement des industries verrières… Autant de tests qui permettront de déboucher sur de nouvelles gammes de solutions “éco-engagées”. Avec des analyses de cycle de vie (ACV) et des fiches de déclarations environnementales et sanitaires (Fdes) rédigées en interne par des équipes dédiées, rattachées à la R&D. Mais vérifiées par des organismes extérieurs.  Aujourd’hui, l’offre “éco-engagée” compte quatre premiers produits et deux services. Weber Collect est le premier d’entre eux. Lancé en Ile-de-France et sur le secteur de Lyon, pour le moment, il assure la récupération des déchets de construction sur chantier pour permettre aux artisans de gagner du temps.  Des Weber Trucks et des Weber Pompes Le Weber Trucks est un malaxeur mobile permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. [©ACPresse] Le second service s’appelle Weberfloor Services. Il s’organise autour de trois Weber Trucks. C’est-à-dire des malaxeurs mobiles permettant de fabriquer et de mettre en œuvre, sur site, des mortiers de sols prêts à l’emploi. A la clef : une réduction des déchets de chantier et une économie de 350 000 sacs vides à recycler par an ! Ce service est complété depuis peu par l’offre Weber Pompe. « Un ensemble d’équipements mobiles, lui aussi dédié à la fabrication et à la mise en œuvre, sur site, de solutions de chapes et de ragréages », détaille Lionel Raynaud. Ici, la matière première est conditionnée en sacs (et non en vrac comme dans les Weber Trucks), d’où un choix possible entre seize solutions de base.  Quant aux produits “éco-engagés”, ils sont orientés “second œuvre” pour le moment. A l’image de la colle à carrelage webercol flex éco. « Un matériau sans ciment basé sur la valorisation de co-produits industriels activés. Et affichant A+ pour ce qui est de la qualité d’air intérieur, résume Lionel Raynaud. Les émissions de CO2de cette colle anti-poussières sont réduites de 50 %. »  Autre technologie bas carbone, la webercol façade intègre 10 % de matières premières secondaires pour un bilan CO2en recul de 20 %. Cette colle déformable est idéale pour la fixation en façade de plaquettes de parements en céramique et de pierres naturelles. Le liège et le bois comme solutions d’isolation webertherm XM natura est le tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. [©Saint-Gobain Weber] Le secteur de l’isolation profite aussi des innovations Saint-Gobain Weber. Tout d’abord avec le webertherm XM natura. Il s’agit ni plus ni moins du tout premier système ITE utilisant le liège comme isolant. Un produit 100 % biosourcé, imputrescible, recyclable et biodégradable. « Sa mise en œuvre induit une contribution au réchauffement climatique négative, soit une réduction de 6 kg de CO2/m2posé », détaille Lionel Raynaud. Cette famille “biosourcée” vient de s’agrandir avec l’arrivée du webertherm XM fibre de bois. werbertherm XM fibre de bois vient d’être lancé sur le marché. [©Saint-Gobain Weber] Ce système ITE est dédié aux supports maçonnés et aux constructions bois. Il associe un sous-enduit minéral à base de chaux et surtout des panneaux isolants en fibres de bois. « Ces éléments sont réalisés à partir de chutes de bois récupérées, broyées et agglomérées avec un liant. De quoi permettre d’économiser de la ressource », complète Lionel Raynaud. Et Charlotte Famy, de conclure : « Tout nouveau produit devra désormais répondre à l’un des critères de notre nouvelle charte d’éco-responsabilité. Un engagement qui satisfait à la demande des particuliers, de plus en plus sensibles au confort thermique de leur logement. Mais aussi à l’utilisation de solutions plus respectueuses de l’environnement ».  Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 175 jours

Daniel Popper : “Thrive”, une incroyable sculpture

Sa dernière pièce intitulée “Thrive” mesure près de 9 m de haut. Elle a été réalisée avec 14 t de béton renforcé de fibres de verre. [©Daniel Popper] Daniel Popper est un artiste multidisciplinaire connu pour ses sculptures monumentales et ses incroyables installations d’art public. Depuis Le Cap, en Afrique du Sud, il parcourt le monde entier pour créer des œuvres spectaculaires. Ces dernières ont la particularité d’être réalisées souvent en bois, en corde et en végétation. Mais pas que… Le béton s’invite aussi. « Le béton renforcé de fibres de verre est à maintes reprises utilisé dans les parcs à thème pour les grandes œuvres. En particulier, pour les travaux autour de la roche. C’est ce qui m’a inspiré à utiliser ce matériau », explique Daniel Popper. Inspiré par la nature On retrouve ces réalisations, éphémères ou non, à travers le monde entier. [©Daniel Popper] “Ven a la Luz”, installation à Mexico. [©Daniel Popper] On retrouve ces réalisations, éphémères ou non, dans des festivals de premier plan du monde entier. Comme l’Electric Forest, aux Etats-Unis, le Boom, au Portugal. Ou encore le Rainbow Serpent, en Australie et l’Afrikaburn au Tankwa Karoo, en Afrique du Sud. Nombre de ses projets incluent des collaborations avec d’autres artistes, techniciens et artisans. Ceci, pour intégrer la musique électronique, l’éclairage et la cartographie de projection comme éléments clefs. Daniel Popper met en scène des figures humaines ornées ou pénétrées d’auvents ou de tunnels de végétation. « Je suis inspiré par la nature. J’aime travailler le côté monumental. Je suis inspiré par l’interaction humaine. Et j’aime la possibilité de créer des œuvres de grande taille avec lesquelles les gens peuvent interagir. Et réfléchir à leur expérience avec la nature »,commente l’artiste.  “Thrive”, sa dernière sculpture “Thrive” surprendra le public et offrira un vent de poésie aux villes en cette période si particulière. [©Daniel Popper] Sa dernière pièce intitulée “Thrive” mesure près de 9 m de haut. Elle a été réalisée avec 14 t de béton renforcé de fibres de verre.« J’utilise le béton à une échelle industrielle. J’ajoute différents éléments dans le mélange pour donner la maniabilité dont j’ai besoin. » En novembre dernier, cette pièce a été dévoilée à la Society Las Olas, un complexe résidentiel à Fort Lauderdale, en Floride. Cette sculpture représente une femme qui ouvre sa poitrine pour laisser apparaître un tunnel de fougères. « Il m’a fallu trois mois pour réaliser “Thrive” », conclut Daniel Popper. Ce titan impressionnant et atypique surprendra le public et offrira un vent de poésie aux villes en cette période si particulière. Et ce, dans l’espace urbain. Muriel Carbonnet 
Il y a 4 ans et 180 jours

Intermat Paris 2021 est annulé

Intermat et Woc Europe 2021 ont été annulés. [ACPresse] Les organisateurs d’Intermat et du World of Concrete Europe viennent d’annoncer l’annulation de ce double rendez-vous. Une décision qui fait suite aux nombreuses incertitudes liées à la pandémie de la Covid-19, qui risquent fort de perdurer au premier semestre 2021… Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition qui se tiendra en avril 2024. Ceci, avec une ambition toujours aussi forte de représenter une vitrine internationale et prospective de l’innovation pour conquérir les marchés de construction de demain. « Cette décision difficile s’est avérée aujourd’hui inévitable, au vu d’un contexte sanitaire toujours incertain au premier semestre 2021 », concèdent les organisateurs. En effet, il n’aurait sans doute pas possible de tenir l’événement en toute sérénité en avril prochain. Cette annulation est le fruit d’une concertation des professionnels réunis au sein du Conseil d’administration d’Intermat.
Il y a 4 ans et 181 jours

Podcast #3 – Renforcer une structure par des matériaux composites

ACPresse – Renforcer une structure – Raconté par Yann Butillon ACPresse · Renforcer une structure par des matériaux composites à base de fibres de carbone Quelles sont les solutions permettant un renforcement structurel d’un ouvrage en béton ? Plusieurs raisons imposent de renforcer une structure en béton : impact accidentel ou incendie, erreur de conception ou de positionnement des armatures, mise en conformité d’un ouvrage existant ou encore changement de destination de l’ouvrage. Selon le type d’ouvrages, la nature de la dégradation, le moment de l’intervention ou l’accessibilité au chantier, les techniques de renforcement peuvent être différentes. On en dénombre six différentes. A un moment ou à un autre, un ouvrage aura besoin d’un entretien plus ou moins poussé, d’une réparation, voire d’un renforcement structurel. [©ACPresse] a – La projection d’un béton Projeter du béton sur une structure constitue la première solution de renforcement. Cette technique présente toutefois quelques inconvénients : elle est bruyante, émettrice de poussières et nécessite pas mal de manutention. Sans compter la création d’une surépaisseur et de poids sur la structure existante. La projection de béton constitue une des alternatives techniques, permettant une réparation et/ou un renforcement structurel. [©ACPresse] b – La précontrainte additionnelle par post-tension Cette technique est bien adaptée aux ouvrages de génie civil. Elle voit la mise en tension des câbles de précontrainte à l’extérieur de l’ouvrage. Son avantage est de permettre une importante reprise d’efforts. En bâtiment, sa mise en œuvre est beaucoup plus complexe, car elle impose des équipements lourds et un savoir-faire particulier. c – Le renforcement en sous-œuvre Il s’agit ici d’injecter en sous-sol un coulis ou un mortier qui, une fois durci, reprendra les efforts de l’ouvrage situé au-dessus. Bien maîtrisée et pérenne, cette technique reste limitée aux fondations, impose beaucoup de manutention, de produits et nécessite des équipements de mise en œuvre particuliers.    d – Le renforcement par plats métalliques Cette technologie consiste à coller et à cheviller des plats métalliques sur une structure en béton. La reprise d’efforts est importante et il y a peu d’immobilisation de l’ouvrage. Mais le métal est sensible à la corrosion. e – Le renforcement par profilés métalliques La mise en place de profilés métalliques demande de la manutention, du personnel et d’importantes étapes de chantier (engravures dans la structure existante pour scellement des poutres, mise en place de sabots…). On rapporte des épaisseurs supplémentaires qui peuvent être importantes et pas toujours compatibles avec des gabarits de passage imposés. Les profilés métalliques sont lourds et difficiles à manutentionner. Et peuvent être sensibles à la corrosion. f – Le renforcement par éléments composites Ces éléments de renfort sont constitués de fibres (de carbone, de verre ou d’aramide) maintenues dans une matrice (résine). Légers, les composites de renforcement se déclinent en plusieurs sous-familles et domaines d’emplois. Leur rôle est d’apporter une matière sans surépaisseur sur un ouvrage existant pour le renforcer et assurer ainsi une meilleure tenue, aussi bien à la flexion, qu’au cisaillement. Légers, les composites de renforcement se déclinent en plusieurs sous-familles et domaines d’emploi. [©Mapei] Quels sont les domaines d’emploi des composites de renforcement ? A vrai dire, les applications sont multiples. Cela va du renforcement de poutres, de trémies ou d’ouvertures, au chemisage de poteaux. L’application de composites de renforcement permet une augmentation de la résistance à la flexion, une réduction des effets du cisaillement ou une annulation du flambement. En effet, le manque de cadres dans une poutre aboutit à une hausse de l’effort de cisaillement. Idem avec le manque de cerces dans un poteau circulaire, qui peut induire du flambement. Quels sont les différents types de matériaux composites à base de fibres de carbone ? Et pour quels usages ? Il existe plusieurs types matériaux de renforcement à base de fibres de carbone, dont les principaux sont : les tissus, les lames et les mèches d’ancrage. Tous offrent un module d’élasticité élevé, les rendant aptes à reprendre des contraintes mécaniques importantes. Ces trois types sont proposés par Mapei, industriel qui nous a aidés à préparer le présent Béton Pratique. Les tissus s’appellent Mapewrap C Uni-Ax. Les lamelles sont baptisées Carboplate. Les mèches d’ancrage se nomment Mapewrap C Fiocco. a – Le tissu carbone Elément souple par définition, le tissu carbone permet d’enrober une surface pour en épouser au plus près la forme. C’est la solution idéale pour envelopper, par exemple, un poteau et une retombée de poutres. Le tissu impose l’utilisation d’un primaire d’imprégnation du support, puis d’une colle époxy spécifique. Collage de tissus carbone au niveau de la jonction entre deux poutres et un poteau. [©Mapei] b – La lamelle carbone Comme son leur nom l’indique, les lamelles carbone présentent une forme linéaire, plate et assez étroite. Elles se mettent en œuvre en sous-face de poutres ou de planchers par collage époxy. Elles peuvent se chevaucher pour former un quadrillage (cas des renforts d’ouverture). Il est aussi possible d’utiliser des lamelles en partie supérieure d’ouvrages. Dans ce cas, la création d’engravures est nécessaire pour intégrer et protéger les lamelles ainsi positionnées.   Renforcement de la sous-face d’une poutre de pont à l’aide de lamelles en carbone. [©Mapei] c – La mèche d’ancrage carbone La mèche se décompose en deux parties. D’un côté, le jonc (ensemble de fibres et de résine durcie maintenues dans une sorte de fourreau) et le fouet (ensemble de fibres libres non enduites). La partie “jonc” est à ancrer dans des trous pré-percés dans la structure à renforcer. Quant à la partie “fouet”, elle vient se positionner, par exemple, sur les retombées de poutres. Et éventuellement, sur des tissus carbone déjà en place pour assurer un parfait raccordement de l’ensemble. Mèches carbone et leur mise en œuvre. [©Mapei] Quelles sont les limites d’emploi et les précautions à prendre ? a – Que dit la réglementation ? A ce jour, les solutions de renforcement par matériaux composites à base de carbone ne bénéficient d’aucune uniformisation normative ou de certification. En France, les Avis techniques délivrés par le CSTB constituent les seuls documents certifiés et reconnus. Dans ce contexte, les industriels proposant ces solutions doivent former les bureaux d’études techniques et les entreprises applicatrices. b – Bon à savoir avant de commencer Le support à renforcer doit être sec. Il doit être poncé pour obtenir une surface propre et plane. Sa résistance à l’arrachement doit être d’au moins 1,5 MPa. Enfin, il faut s’assurer que l’ouvrage renforcé ne soit pas exposé de manière continue à une température supérieure de 45 °C de manière continue (ou à 58 °C de façon ponctuelle). En effet, les colles époxy sont sensibles à la chaleur, peuvent devenir visqueuses au-delà de ces températures, et perdre leur rôle mécanique au sein du composite. Dans le même ordre d’idées, une protection au feu est indispensable, si la vérification de la stabilité au feu de l’ouvrage le demande. Préparation du support à renforcer. Ici, l’opération de ponçage. [©ACPresse] Avec nos remerciements à Mapei pour l’aide technique apportée à la préparation de ce document.
Il y a 4 ans et 181 jours

Réélection du président de l’UNPG

Durant son second mandat, Alain Plantier poursuivra ses engagements. [©UNPG] Le conseil d’administration de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) a réélu Alain Plantier à la présidence du syndicat. Après un premier mandat de trois ans, débuté en 2017. Durant ces trois années, Alain Plantier a défendu l’accès durable de la profession à la ressource minérale. Sous sa présidence, l’UNPG a joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de l’élaboration des nouveaux schémas régionaux des carrières. « Lors de sa première investiture, Alain Plantier avait souligné l’importance de soutenir les meilleures pratiques opérationnelles sur les sites de production. Ainsi que le déploiement du référentiel de responsabilité sociétale des entreprises de la profession. Et de contribuer à la création d’un label sectoriel », peut-on lire dans le communiqué de presse. Le mot d’Alain Plantier « Dès les premiers jours de la crise sanitaire, l’UNPG s’était attelée à la réalisation d’un guide de bonnes pratiques pour assurer la santé et la sécurité des salariés, commente Alain Plantier. Pour l’UNPG, l’objectif était de soutenir et d’accompagner ses adhérents pour assurer une continuité d’activité partielle des chantiers du BTP. Puis, de permettre une reprise de l’ensemble du secteur. Aujourd’hui, les résultats nous montrent, sans surprise, un fort impact de la crise sanitaire sur l’activité en 2020. L’année devrait donc se solder par une contraction de l’activité d’environ – 8 % pour les granulats en données brutes. La production de granulats “primaires”, c’est-à-dire hors recyclage, devrait atteindre fin 2020, 294 Mt. Soit un niveau de 10 % en dessous de la moyenne de ces 10 dernières années. L’UNPG continuera donc, plus que jamais, son accompagnement au plus près de ses adhérents. En leur apportant soutien, réponses et outils pour s’organiser au mieux. » Les grandes orientations du second mandat La constante mobilisation des producteurs de granulats a permis de dépasser, dès 2018, le seuil des 70 % de taux de valorisation fixé par l’Union européenne pour 2020. Les déchets inertes du bâtiment (33,5 Mt) sont ainsi déjà valorisés à hauteur de 80 %, grâce à un maillage de 1 500 plates-formes réparties sur l’ensemble du territoire. Durant son second mandat, Alain Plantier poursuivra ces engagements. Ceci, en actionnant et en optimisant tous les leviers, permettant d’atteindre cet objectif de diminution de l’empreinte carbone. Cela passera par le maintien des sites à proximité des zones de consommation, afin de fournir des matériaux locaux en boucles courtes. Qui limitent ainsi les transports et les émissions de CO2. Son parcours Diplômé de l’école des Mines d’Alès, Alain Plantier a intégré le groupe Vicat en 1985. Il est alors devenu directeur général des activités granulats. En 1994, il rejoint le groupe Cemex comme directeur adjoint de la zone granulats Ile-de-France. Après avoir occupé différents postes à responsabilité, dont celui de directeur général France des activités granulats du groupe, il est aujourd’hui directeur général matériaux Nord France.
Il y a 4 ans et 182 jours

Passage de témoin au SNBPE Bretagne – Centre – Pays de la Loire

De gauche à droite, Benjamin Bordonado et Olivier Stéphan, futur et ancien délégués régionaux SNBPE et SNPB Bretagne – Centre – Pays de la Loire. [©DR] Une page se tourne au niveau de la délégation régionale SNBPE et SNPB Bretagne – Centre – Pays de la Loire. Après sept années de bons et loyaux services, Olivier Stéphan va quitter ses fonctions de délégué pour commencer une “nouvelle aventure professionnelle”… Mais toujours dans la filière béton. « Un secteur qui m’est cher, fruit d’une histoire qui dure depuis 15 ans désormais », déclare Olivier Stéphan. A dater du 1erjanvier 2021, c’est Benjamin Bordonado qui lui succédera à ce poste. Pour l’heure, l’ex- et le futur délégués travaillent en binôme, le temps de se passer le relai.  Ainsi, Benjamin Bordonado poursuivra les missions locales axées sur la prescription et la stratégie marketing autour du béton prêt à l’emploi et du pompage du béton. Et, d’une manière plus précise, autour des sujets opérationnels comme la sécurité, ou stratégiques comme les enjeux environnementaux. De formation “communication, marketing et relations internationales”, Benjamin Bordonado a surtout œuvré dans les domaines bancaires et financiers, avant de rejoindre la filière béton et la délégation régionale SNBPE et SNPB.
Il y a 4 ans et 182 jours

Poces : Environnement souterrain, et si on parlait béton ?

Une soixantaine de participants scientifiques, maîtres d’ouvrage et d’œuvre, entrepreneurs, fournisseurs et institutionnels ont assisté aux conférences. [©Poces] Inauguré en 2017, le Pôle de compétences en environnement souterrain (Poces) est hébergé à Ecurey (55), au Pôle d’Avenir. Il s’est rapidement imposé comme une référence technique et pédagogique auprès de nombreux acteurs du secteur des travaux souterrains. Depuis plus de deux ans, il propose des évènements et des formations professionnelles spécialisées. Le tout avec des mises en pratiques dans les galeries du laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), à Bure (54). Ainsi, douze modules de formation ont été déployés. Ils abordent différents thèmes comme la maîtrise des risques en souterrain, la sécurité incendie. Mais aussi, les risques projets, l’environnement de travail souterrain, la gestion de travaux… Une deuxième édition Intitulées “Durabilité des bétons en milieu souterrain”, les Journées techniques du Pôle de compétences en environnement souterrain (Poces) ont eu lieu cet automne. [©Poces] C’est toujours dans cette même démarche que le Poces a organisé la 2eédition de ses Journées techniques, intitulées “Durabilité des bétons en milieu souterrain”. Organisé à Ecurey (55), cet évènement a constitué un rendez-vous regroupant scientifiques, industriels et institutionnels du secteur. Ces derniers ont partagé leurs expériences, leurs pratiques et leurs progrès. Pour cette 2eédition, le béton et ses innovations étaient au cœur des discussions. Considéré comme un matériau incontournable dans la réalisation d’ouvrages, tels que les galeries et les tunnels. Autour de la durabilité des bétons Ainsi, une soixantaine de participants scientifiques, maîtres d’ouvrage et d’œuvre, entrepreneurs, fournisseurs et institutionnels ont assisté aux conférences. Et participé aux tables rondes. Ces deux journées ont été l’occasion de partager des expériences et de discuter des meilleures pratiques. Ainsi que de s’informer sur les innovations dans le domaine des bétons pour la construction des tunnels de demain. Ces rencontres ont permis de valoriser toute la filière des milieux souterrains. Et de diffuser de la façon la plus large possible les connaissances acquises par des professionnels et des chercheurs. Quatre conférences François Martin, chef de projets travaux souterrains chez BG Ingénieurs Conseils, a abordé la thématique de l’emploi des bétons dans les travaux de réalisation de tunnels et de galeries. [©Poces] Quatre grandes conférences ont ponctué ces Journées techniques. Déjà, l’exposé de François Martin, chef de projets travaux souterrains chez BG Ingénieurs Conseils. Thématique abordée : l’emploi des bétons dans les travaux de réalisation de tunnels et de galeries. François Martin a ainsi démontré que ce matériau était incontournable dans ces ouvrages. Mais aussi, qu’apparemment simple et facile à confectionner, ainsi qu’à mettre en œuvre, le béton était en réalité « prodigieusement compliqué » dans cet environnement. Laurie Lacarrière, enseignante-chercheuse à l’Insa-LMCD Toulouse, a communiqué sur le thème de la durabilité des bétons et de ses constituants. [©Poces] Puis, c’est l’intervention de Laurie Lacarrière, enseignante-chercheuse à l’Insa-LMCD Toulouse, qui a suivi. Avec comme thème : la durabilité des bétons et de ses constituants. L’enseignante-chercheuse a fait la synthèse sur l’état des connaissances. Temps fort : la “prise en compte des couplages thermo-hydro-chemo-mécaniques pour la prédiction de la durabilité des ouvrages enterrés”. Laurie Lacarrière a appréhendé la durée de vie et de service des constructions selon des conditions environnementales. Cette approche académique a été complétée par l’intervention de Frédéric Duprat, enseignant-chercheur à l’Insa-LMCD Toulouse. Celui-ci a transporté les auditeurs dans le monde de la gestion des ouvrages.  Des tables rondes, marque de fabrique du PoCes Une troisième conférence menée par Sylvie Geromey (Cetu/Asquapro) et Abdel Mestari (ABCCR/Asquapro) a porté sur les bétons projetés. [©Poces] Une troisième conférence menée par Sylvie Geromey (Cetu/Asquapro) et Abdel Mestari (ABCCR/Asquapro) a porté sur les bétons projetés. Les différentes méthodes de projection avec leurs spécificités ont été ici détaillées. Précisant les avantages et les difficultés de chacune. La présence sur le site d’un simulateur virtuel de projection de béton et des démonstrations encadrées par Yves Girard (Master Builders Solutions) ont permis aux participants de s’initier à cette technique innovante. Interventions des scientifiques de l’Andra avec Odile Azanam. [©Poces] Enfin, il y a eu les interventions des scientifiques de l’Andra avec Odile Azanam, Gilles Armand et Jad Zghondi. Qui ont permis de rendre compte des problématiques liées à l’utilisation et à la durabilité du béton dans la future installation souterraine Cigéo. Cette dernière est implantée dans l’Est de la France, à Bure, à la limite des départements de la Haute-Marne et de la Meuse. Marque de fabrique du Poces, le format des tables rondes a aussi permis de partager des expériences autour de la durabilité des bétons.  
Il y a 4 ans et 182 jours

Réélection du président du SNBPE pour un second mandat

Jean-Marc Golberg est réélu pour un deuxième mandat à la présidence du SNBPE. [©SNBPE] A l’issue de l’assemblée générale du 15 décembre, Jean-Marc Golberg a été réélu à la présidence du SNBPE pour un second mandat. Lors du premier, il a mis en valeur les qualités techniques, économiques, sociales et environnementales du béton prêt à l’emploi. De plus, il a renforcé la communication sur des thématiques importantes et d’actualité. Pour Jean-Marc Golberg, le sujet du recyclage a été primordial. Son second mandat Désormais, il souhaite communiquer sur les granulats recyclés. Mais aussi sur le béton recyclé en général. Pour son deuxième mandat, il aspire a poursuivre le travail déjà entrepris. Il voudrait aussi axer le SNBPE sur la création de synergies avec les autres acteurs de la filière béton. Par ailleurs, Jean-Marc Golberg espère revoir avec les pouvoirs publics la nouvelle méthode de calcul de l’empreinte carbone dans le cadre de la RE 2020. En effet, le syndicat voudrait proposer une démarche pour tous les matériaux de construction. Ceci, afin de faciliter la décarbonation, ainsi que la recherche de solutions constructives environnementales. Et ce, en accord avec la loi Elan. « J’aimerais faire valoir le caractère inerte du béton durci et que cela soit pris en compte par les pouvoirs publics dans les décisions qu’ils prendront quant à la gestion des déchets du bâtiment prévue dans la loi sur l’Economie circulaire », indique Jean-Marc Golberg.   Son parcours Jean-Marc Golberg a obtenu un doctorat en géologie, pétrologie et géochimie à l’université de Montpellier. Il débute sa carrière en rejoignant Lafarge en 1988, en tant qu’ingénieur qualité bétons et granulats. Il occupera ensuite différentes fonctions, avant d’être nommé directeur de l’agence Lafarge Béton Provence en 1996. En 1998, il prend la direction de l’agence Lafarge Béton Bretagne. En 2003, Jean-Marc Golberg devient le directeur général de Lafarge Granulats Ouest. Après 8 ans à ce poste, il rejoint le centre de recherche mondial du groupe Lafarge en Isère, en tant que directeur recherche & développement bétons et granulats. En septembre 2013, il est nommé directeur général LafargeHolcim Béton France. 
Il y a 4 ans et 182 jours

Buffalo, la chaussure de sécurité haute performance signée Difac

Depuis 40 ans, Difac propose des équipements de protection et des vêtements de travail pour que les femmes et les hommes de la construction et du BTP puissent exercer leur métier en toute sécurité. Ainsi, il dévoile sa nouvelle gamme VM Footwear. Cette dernière est composée d’une vingtaine de chaussures de sécurité adaptées à toutes les activités professionnelles. Améliorant considérablement le confort et la résistance. Le modèle Buffalo Parmi les nouveautés, la chaussure de sécurité Buffalo normée S3. Elle est dotée des semelles “Soles by Michelin”, d’un système de fermeture Boa, d’une tige en cuir pleine fleur et d’une doublure membranée respirante imperméable Free-Tex. La nouvelle chaussure est adaptée à tous les corps de métier, dans des environnements difficiles, boueux et huileux. Elle peut aussi bien se porter dans un milieu chaud ou froid. Difac dévoile sa nouvelle chaussure de sécurité Buffalo. [©Difac] Coté ligne, une attention toute particulière a été portée par les concepteurs. La Buffalo se coordonne facilement à toutes les tenues grâce à un choix de coloris intemporels : le noir et le rouge. Son système intelligent permet de l’enfiler et de l’enlever rapidement. En effet, les lacets classiques sont remplacés par un fil en acier inoxydable relié à une molette mécanique. Ainsi, le serrage devient plus rapide, plus simple et le pied reste parfaitement maintenu. Dotée de la technologie “Hardheel Structured” située dans la zone du talon, la Buffalo assure une stabilité parfaite du pied. Etre bien jusqu’au bout des orteils…
Il y a 4 ans et 182 jours

Préventica Lille

Salon de l'information pour les secteurs de la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail.
Il y a 4 ans et 182 jours

Préventica Paris

Salon de l'information pour les secteurs de la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail
Il y a 4 ans et 182 jours

Préventica Lyon

Salon de l'information pour les secteurs de la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail.
Il y a 4 ans et 183 jours

La famille fondatrice reprend les rênes de Compobaie Solutions

Compobaie Solutions vient d’être rachetée par la famille fondatrice. Qui est composée de Jacques Anglade et de ses trois enfants. [©Compobaie Solutions] Spécialiste français du bloc baie en béton préfabriqué en usine, Compobaie Solutions opère un tournant dans son développement. En effet, la période critique traversée par le monde du bâtiment en 2008 avait conduit à un changement d’actionnariat… Retour en arrière aujourd’hui : l’entreprise vient d’être rachetée par la famille fondatrice. Jacques Anglade et ses trois enfants ont repris les rênes de la société. Et depuis début novembre dernier, Compobaie Solutions est sortie de sa procédure de sauvegarde. A présent, la famille Anglade souhaite conforter l’organisation et la structure de l’entreprise. Son principal objectif est d’asseoir, après 30 années d’existence, sa place sur le marché du bâtiment. Cette reprise a aussi permis de sauver 150 emplois. Et ouvre de nouveaux horizons pour le groupe. Lui offrant désormais des perspectives remplies de projets. « Compobaie Solutions souhaite rester fidèle à son cœur de métier et à son savoir-faire, en continuant son orientation sur le segment de la maison individuelle et du logement collectif », indique le communiqué de presse.
Il y a 4 ans et 183 jours

FFB : 2021 sera entre chien et loup

L’année 2021 sera celle de grands bouleversements, normatifs et réglementaires. La construction devra s’y adapter… Le bâtiment ne pouvait échapper à la crise. Toutefois, l’année 2020 se solde sur un score moins mauvais que prévu. Certes, l’activité des entreprises du secteur affiche – 15 % en volume. Mais les deux tiers de ce recul correspondent à l’arrêt durant le premier confinement, compensé dans une large part par les mesures de soutien immédiat. C’est ce qui explique que les entreprises de bâtiment soient toujours là et que l’emploi tienne : la baisse se trouve limitée à 0,8 %, soit 10 000 postes de moins, sur un an. Plus en détail, on relève une dégringolade en construction neuve : – 22 % dans le logement et – 23 % dans le non résidentiel. C’est la conséquence de l’arrêt des chantiers pendant le confinement et de la difficile reprise de l’instruction des permis et de la commande publique. Ainsi, côté logement, l’année 2020 affiche un repli de 8 % des mises en chantier et une chute de 15 % des autorisations. Côté non résidentiel, ces deux indicateurs s’effondrent de 15 % et de 18 %. Quant à l’amélioration-entretien, elle limite la casse, à – 9 %. Une année 2021 en demi-teinte Dans ce contexte, les perspectives 2021 s’annoncent en demi-teinte. La Fédération française du bâtiment (FFB) prévoit une hausse globale d’activité de 11 % en volume. Cette bonne nouvelle correspond en réalité à un simple rebond. Et ce ressaut ne permet pas de compenser l’effondrement de 2020. Ainsi, rapportée à l’activité de 2019, la prévision 2021 ressort en recul de 5,6 %… Certes, les prolongations du PTZ et du Pinel, bienvenues, mais sans “coup de pouce” ne peuvent s’assimiler à des mesures de relance. D’autant que les recommandations relatives aux conditions d’octroi du crédit pèsent sur les primo-accédants. Quant au non résidentiel, l’habituel attentisme des donneurs d’ordres privés en temps de crise risque de se trouver complété par un nouveau repli de la commande publique.  En résumé, les mises en chantier s’afficheraient en baisses respectives de 12,6 % en logement et de 6 % en non résidentiel. Ceci, pour tendre vers 328 000 unités et 22,2 Mm² sortis de terre. Quant aux permis, ils fléchiraient encore d’environ 9 % en logement et 3 % dans le non résidentiel. Seul, le segment de l’amélioration-entretien ressortirait en hausse de près de 10 % en 2021, solde de deux mouvements contraires (chute 2020 et rebond en 2021).  Un renchérissement de la construction de 4 à 8 % En 2021, les mises en chantier s’afficheraient en baisse de 12,6 % en logement. [©ACPresse] Pour ne rien arranger, l’année 2021 sera celle de grands bouleversements, avec l’entrée en vigueur de nouvelles normes et règles s’appliquant à la construction. Telles que la gestion des déchets sur chantier (passant de cinq à sept flux à trier). Ou la généralisation des douches sans ressaut (sans marche), les études de sol préalables et mesures parasismiques. Ou encore le pré-équipement des places de parking en bornes de recharge électrique et le doublement des espaces de stationnement des vélos. Autant de contraintes qui vont obliger à revoir certains projets, en retarder d’autres et à renchérir la construction. Sans compter l’arrivée de la RE 2020. D’une manière globale, le gouvernement, optimiste, chiffre le surcoût construction associé à environ 4 %. La profession, pessimiste, l’estime à plus du double ! Ce sera donc entre 4 et 8 % en plus… « La légitimité de chacune de ces avancées n’est pas contestable,concède Olivier Salleron, président de la FFB. En revanche, leur accumulation en si peu de temps et l’absence de toute mesure de compensation se transformeront en nouveau choc pour la construction neuve, faute de pouvoir faire supporter ces surcoûts à tous nos donneurs d’ordres potentiels. » Enfin, l’expérience passée montre que sortir d’une crise du secteur prend trois ou quatre ans. La FFB propose trois mesures de relance pour le logement. Tout d’abord, la mise en place d’un crédit d’impôt transitoire à la primo-accession dans le neuf. Ensuite, un complément au crédit d’impôt pour accompagner l’arrivée de la RE 2020. Et comme troisième mesure, elle souhaite voir majorer le Pinel pour les logements “labellisés RE 2020”. Ces propositions seront-elles suivies d’effets ? Réponse dans les mois qui viennent. 
Il y a 4 ans et 183 jours

Cemex : Les feuilles mortes montent sur Seine, à Paris !

Avec l’opération “Feuilles sur Seine”, près de 100 t de feuilles mortes seront compostées sur le port de Gennevilliers après y avoir été transportées par voie fluviale. [©Ville de Paris / DPE] L’automne, “sa langueur monotone” et ses feuilles mortes… Avec l’opération “Feuilles sur Seine” qui a vu s’associer l’industriel Cemex et la Ville de Paris, près de 100 t d’entre elles seront compostées sur le port de Gennevilliers. Ceci, après y avoir été transportées par voie fluviale. La barge de 200 m3Cemex a ainsi quitté le port de Bercy le 10 décembre dernier. Direction Gennevilliers pour un compostage industriel. Ceci, afin d’éviter leur incinération. Ces feuilles mortes pourront, par exemple, servir de matières secondaires pour d’autres activités comme la création d’espaces verts ou le maraîchage. Un premier test pour attribuer un nouveau destin à ces encombrants végétaux. Cette opération avait notamment pour but de réduire les émissions de CO2 engendrées par les camions sur la route. Dix-huit aller-retour de bennes de collecte ont ainsi été évités.  A la suite de cette opération sur la Seine, Cemex espère que ce type d’opérations pourra être renouvelé sur de plus gros volumes. En l’étendant, pourquoi pas, vers d’autres collectes, comme les sapins de Noël.
Il y a 4 ans et 183 jours

Vicat s’équipe pour décarboner son usine de Montalieu-Vercieu

Le dispositif CO2ntainer de Carbon 8 Systems est intégré dans le processus de fabrication de la cimenterie Vicat de Montalieu-Vercieu (38). [©ACPresse] Depuis plusieurs années, le groupe Vicat multiplie les actions, afin de s’ancrer durablement dans la transition écologique. Que ce soit dans son offre produits, avec des solutions “bas carbone”. Ou dans ses process de fabrication. L’objectif de l’industriel est bien dans l’air du temps : décarboner l’ensemble de sa chaîne de valeur.  Depuis le mois de septembre 2020, Vicat accueille sur le site de sa cimenterie Montalieu-Vercieu (38) une technologie innovante pour valoriser les poussières issues du four. En effet, la montée en puissance de combustibles alternatifs génère plus de poussières, captées en sortie de cheminée. Point de captation du C02 sur le circuit d’évacuation des gaz de combustion. [©ACPresse]Les poussières sont capturées en sortie de four, avant d’être acheminées jusqu’au silo rattaché au CO2ntainer. [©ACPresse] Vicat cherchait à les valoriser, objectif aujourd’hui en cours de test en partenariat avec la start-up britannique Carbon8 Systems. C’est elle qui est à l’origine du développement du dispositif CO2ntainer. Celui-ci s’intègre directement dans le processus de fabrication de l’usine pour capter le C02 présent dans les gaz de combustion. Quant aux poussières, elles sont capturées en sortie de four. Puis, mises en stock avant d’être acheminées jusqu’au petit silo rattaché au CO2ntainer. En carbonatant de manière accélérée cette poussière, Carbon8 Systems permet la production de granulats légers, offrant des capacités d’isolation thermique. Tout en stockant de manière pérenne le CO2. Une première dans une cimenterie européenne Ainsi, cette technologie brevetée offre à Vicat la possibilité de fabriquer des produits à forte valeur ajoutée. L’opération n’est pas anodine. Chaque année, sur le site de Montalieu-Vercieu, Vicat produit près de 7 000 t de poussières… Grâce à ce procédé inventé par Carbon8 Systems, quelque 2 000 t/an de C02 sont ainsi réabsorbées immédiatement. A gauche, les poussières captées sur le circuit de production. A droite, les granulats obtenus après carbonatation. [©ACPresse] « Dans le cadre de son engagement à réduire notre impact environnemental, Vicat a étudié de nombreuses idées innovantes. Visant à diminuer ses émissions de carbone, explique Laury Barnes-Davin, directrice scientifique du groupe. La proposition de Carbon8 Systems qui rassemble deux opportunités en une technologie : la capture du CO2émis par l’usine et l’utilisation de ce CO2pour produire des granulats nous a immédiatement enthousiasmés. Elle représente un véritable potentiel pour nos activités en France, voire dans tous les pays où nous sommes implantés. »  L’installation du CO2ntainer à Montalieu-Vercieu est une première dans l’industrie cimentière en Europe. Par ailleurs, Vicat envisagerait d’ailleurs de dupliquer ce dispositif sur ces autres sites en France et/ou à l’international. 
Il y a 4 ans et 183 jours

Chapes-Info.fr se réinvente avec un nouveau site Internet

Chapes-info.fr se renouvelle.[©DR] Cette année, Noël est arrivé un peu en avance pour Chapes-Info.fr. Après trois années de bons et loyaux services, le premier site de notre publication a été modernisé en profondeur. Sur le fond comme sur la forme.  Sur la forme d’abord, nous avons voulu rendre Chapes-Info.fr plus clair, plus ergonomique, mais aussi plus esthétique. De plus grandes et de plus belles photos, un menu central de navigation et une page d’accueil, permettant un accès rapide et simple à chaque rubrique. La newsletter a, elle aussi, été revue pour correspondre à la nouvelle ergonomie du site. Sur le fond ensuite, les rubriques qui sont présentes depuis le début de l’aventure Chapes-Info.fr sont toujours là : les dossiers, qui nous permettent de traiter une problématique en profondeur. Mais aussi les portraits et interviews, qui témoignent de la vitalité du secteur. Tout comme les chantiers, qui montrent par l’exemple la technicité des entreprises. Et enfin, les actualités et nouveautés produits, témoins d’un marché en constante évolution. Le tout dans une forme plus épurée et avec une navigation plus précise. Toujours présents aussi, le lexique, les DTU et les Avis techniques, encore plus accessibles. Apparaissent aussi de nouvelles rubriques, “Gestion” et “Indicateurs économiques”. Dans la partie “Gestion”, avec l’aide d’experts de leur secteur, nous vous proposons des conseils en matière de ressources humaines, de questions juridiques, administratives ou économiques. Les indicateurs économiques permettent, eux, de prendre la température du BTP à travers des chiffres donnant l’évolution, notamment des permis de construire.  Par ailleurs, Chapes-Info.fr se dote d’un contenu ciblant les particuliers, à travers un site miroir qui leur est consacré. Ceci, afin de guider auto-constructeurs et clients potentiels vers une solution adaptée à leur besoin.  Bien entendu, ces rubriques et articles se construisent avec vous. N’hésitez pas à nous proposer vos chantiers, vos portraits, vos besoins ou bien tous les sujets qui vous paraissent importants d’être traités.
Il y a 4 ans et 184 jours

Jean-François Tinard prend les rênes du Collège SNPB Paca

Jean-François Tinard, nouveau président du Collège SNPB Provence-Alpes-Côte d’Azur. [©SNBP] Jean-François Tinard (Cemex) a été porté à la présidence du Collège Syndicat national du pompage du béton (SNBP) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il succède à Pascal Juyaux (Maxi Pompage). Jean-François Tinard souhaite poursuivre les engagements en cours de son prédécesseur. Il s’agira de continuer à promouvoir le pompage de béton sur la sécurité. Mais aussi de maintenir l’effort porté sur la mise en avant des arguments du BPE. Ceci, pour répondre aux enjeux environnementaux. Et sur la productivité, trois points-clefs essentiels au métier. Jean-François Tinard cumule 36 années d’expérience dans le béton prêt à l’emploi (BPE). Il a occupé différents postes au sein de Bétons Pacifique (groupe Audemard), pendant 10 ans. Puis, chez Cemex Bétons Sud Est durant 26 ans. Depuis février 2019, il est à la direction de Cemex Matériaux pour l’agence Provence.
Il y a 4 ans et 184 jours

Alain Boisselon élu à la tête de l’Unicem

Alain Boisselon, nouveau président de l’Unicem. [©Unicem] Alain Boisselon a été élu à la présidence de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). Il succède à Nicolas Vuillier. Directeur de l’activité carrières de Granulats Vicat France, Alain Boisselon va ainsi renforcer le rôle fédérateur de l’Unicem vis-à-vis des unions régionales et des syndicats, membres de l’Union. Ceci, en favorisant la concertation dans l’étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes. Il va aussi développer une vision sur le long terme. Et travailler à la reconnaissance de leurs matériaux. « Le président de l’Unicem entend accompagner encore davantage les entreprises face aux défis auxquels est confrontée notre société », peut-on lire dans le communiqué de presse. Sa carrière professionnelle « La nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité. Mais aussi de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l’air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes. A commencer par nos clients, explique Alain Boisselon. La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires. A savoir, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l’action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin. » Alain Boisselon a plus de 35 années d’expérience dans le secteur de la construction. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur l’ESTP, il décroche celui de l’IAE Paris – Sorbonne Business School. Il débute ensuite sa carrière en tant qu’ingénieur bitume, chez Shell, où il passera 6 ans. En 1991, il rejoint le groupe Vicat où il occupe différents postes dans les métiers du béton prêt à l’emploi et des granulats. Sa carrière syndicale Tout au long de sa carrière, Alain Boisselon a occupé des mandats syndicaux. Président de l’Unicem Rhône-Alpes depuis 2012, il a organisé, en 2016, la fusion entre les Unicem Auvergne et Rhône-Alpes. Dont il est devenu le président.  De plus, il a été membre du comité directeur du SNBPE en tant que représentant de Vicat, entre 1990 et 2000. Puis, du Bureau de l’Unicem de 2013 à 2017 et membre du Bureau de l’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) depuis 2019. Le tout, en assurant la présidence de la Commission économique pendant 20 ans. Et ce, jusqu’en 2016. A l’échelle européenne, Alain Boisselon a été président de l’Environment Commitee de l’Union européenne des producteurs de granulats (UEPG) pendant 6 ans, de 2014 à 2020.
Il y a 4 ans et 184 jours

LafargeHolcim : un nouveau four pour Martres-Tolosane

Avec nos remerciements à LafargeHolcim. Un mouchoir de poche. Ainsi peut être décrite l’emprise du chantier de construction du nouveau four de la cimenterie LafargeHolcim de Martres-Tolosane, en Haute-Garonne (31). Conséquent, l’équipement doit s’insérer entre les deux fours existants, en service jusqu’à la fin des travaux, et un silo de stockage. « C’est une opération d’un montant de plus de 100 M€. Soit l’investissement le plus important réalisé par le groupe en France depuis 40 ans », souligne François Pétry, directeur général de LafargeHolcim France et Belgique. En fait, ces travaux s’inscrivent dans un plan global plus large de 300 M€ d’investissements sur l’ensemble des sites répartis sur le territoire national.  La nouvelle ligne de cuisson (four et tour de pré-chauffage) doit s’inscrire dans la zone comprise entre les fours en service et le silo en béton qu’on devine à gauche. [©ACPresse] A travers ce programme, LafargeHolcim cherche, en premier lieu, à pérenniser son unité de production, tout en l’inscrivant dans les préoccupations environnementales actuelles et futures. « Les anciens fours ont respectivement été mis en service en 1956 et en 1966 », rappelle Jean-Louis Sibioude, directeur de l’usine. Ils ont fait plus que leur temps. « Le nouveau four doit permettre de diminuer la consommation d’énergie électrique et thermique de la cimenterie de près de 20 %, donc son empreinte carbone. Ceci, en rendant possible la valorisation d’une part beaucoup plus importante des déchets. » En cours de construction, la future tour de pré-chauffage culminera à près de 100 m de haut. [©ACPresse] Le chantier de construction s’inscrit dans un véritable mouchoir de poche. [©ACPresse] Une haute technologie à basse émission de CO2 Dans sa future configuration, le site devrait tripler son taux d’utilisation de combustibles de substitution. Ici, l’industriel s’inscrit encore plus dans l’économie circulaire. En proposant un exutoire pour nombre de matériaux pouvant se substituer aux combustibles fossiles. « Grâce à ce nouveau dispositif, nous allons passer de 20 à 80 % de substitution », confirme Jean-Louis Sibioude. Un taux qui devrait être atteint à terme. C’est-à-dire dans les 12 à 18 mois après l’entrée en fonctionnement de la cimenterie “version 2020”.  Elément central de l’usine, le nouveau four dit “MK3” présente une longueur de 64 m pour 4,30 m de diamètre. Il s’agit d’un four dit de “haute technologie à basse émission de CO2”. Il est alimenté en énergie par une tuyère Pillard. Ce four remplacera les deux existants – qui seront démantelés -, pour offrir une capacité de production en hausse de 20 %. Ainsi, il sera en mesure de fabriquer environ 550 000 t de clinker par an. Soit plus de 770 000 t de ciments, contre 650 000 t aujourd’hui. Elément clef de l’investissement de 120 M€ destiné à moderniser l’ensemble de la ligne de production de la cimenterie, le montage du four s’est déroulé du 23 au 26 novembre dernier. Les 6 éléments (viroles) ont pu être assemblés grâce à d’importants moyens de levag. A savoir, trois grues mobiles de 250 t, 450 t et 500 t, ainsi qu’une grue à tour parmi les plus grandes en Europe (140 m). Opération de bétonnage de la superstructure de la tour de pré-chauffage. [ACPresse]L’ensemble des bétons représente un volume de l’ordre de 11 000 m3. [©ACPresse] Enfin une tour de pré-chauffage Mais la véritable nouveauté du site sera la tour de pré-chauffage. Culminant à près de 100 m de haut, elle abritera le dispositif de pré-calcination, conçu et fourni par CBM. Celui-ci verra se croiser les gaz chauds sortant du four et la farine crue qui donnera naissance au clinker. « La température dans la zone de pré-calcination oscille entre 300 °C en haut et 900 °C en entrée de four, détaille Jean-Louis Sibioude. Cette technologie assure environ 50 % de la cuisson de la farine. » Surtout, cette tour de pré-chauffage est le point d’entrée privilégié de l’essentiel des combustibles de substitution : pneus déchiquetés, combustibles solides de récupération (CSR) et autres copeaux de bois. « Il y a des discussions avec d’autres industriels locaux, cherchant des déchets à valoriser en combustibles », reprend François Pétry. Et Jean-Louis Sibioude, de compléter : « Tous les combustibles alternatifs proposés sont testés de manière très précise. Afin de connaître leur composition chimique, pour ne pas dégrader la qualité de notre clinker, donc des ciments produits ». En d’autres termes, LafargeHolcim – ni aucun cimentier d’ailleurs – ne brûle pas n’importe quoi dans ses fours… Ces massifs constituent les supports du futur four MK3 de la cimenterie de Martres-Tolosane. En arrière-plan, les deux fours actuels. [©ACPresse] Les segments du nouveau four attendent d’être installés et assemblés entre eux pour former un ensemble de 64 m de long pour 4,30 m de diamètre. [©ACPresse] Des pneumatiques entiers Un des points singuliers de la cimenterie de Martres-Tolosane est la mise en place d’une installation d’introduction de pneumatiques entiers, directement dans le four1. Cette approche permet d’éviter la phase préalable de déchiquetage. L’atelier a été mis en service en 2016, dans le cadre d’une précédente phase de travaux. Mais entrant dans le projet global de modernisation. Il a nécessité un investissement de 2,1 M€, dont 400 000 € financés par l’Ademe. Et a été construit sur mesure par ATS Walter. Pour assurer l’approvisionnement en pneumatiques, LafargeHolcim s’est rapproché d’un collecteur. Qui travaille avec des garagistes auprès desquels les pneumatiques sont récupérés. Celui-ci les trie et les lave avant de les livrer à la cimenterie. La collecte est opérée en local, dans le cadre de contrats pluriannuels avec engagement de fourniture des volumes minimaux. La capacité de traitement de l’atelier atteint 8 000 t/an de pneumatiques. Ce qui représente 15 % de l’apport thermique d’un des deux fours actuels de l’usine.  « Les pneumatiques n’ont pas d’impacts négatifs sur la qualité de la production, ni sur l’environnement de l’usine », rappelle Jean-Louis Sibioule. Bien au contraire, même. La fraction minérale, pour l’essentiel constituée de la trame en acier du pneumatique, assure l’apport en fer. Supprimant ainsi les besoins de compléments extérieurs. Ceci, en plus de l’apport énergétique… Assemblage de la partie inférieure du broyeur Loesche. [©ACPresse] Partie supérieure du broyeur, en cours de pré-assemblage. [©ACPresse] Pour la durée des travaux, l’atelier “pneumatiques” a été déplacé de l’autre côté des fours. [©ACPresse] Près de 11 000 m3 de béton Pour les besoins de la construction du nouveau four, l’atelier “pneumatiques” – du moins, la zone de stockage, de tri et de préparation – a été déplacé de l’autre côté des fours. En effet, la position initiale de cet atelier tombait au droit des massifs supports en béton du nouveau four. Outre la cuisson, les travaux de rénovation de la cimenterie de Martres-Tolosane se concentrent aussi sur le broyage amont. Qui permet l’obtention de la farine crue, et sur son acheminement en direction du pré-calcinateur. En aval, un nouveau refroidisseur IKN à grille pendulaire. Il vient se connecter sur le processus de fabrication et de stockage des ciments.  Le broyeur cru constitue le dernier élément imposant de la nouvelle ligne de production. De type vertical, il s’agit du modèle LM3000 2+2 de Loesche. Par rapport à l’ancienne installation, il devrait permettre de diviser par deux la consommation énergétique.  Bien que les équipements industriels occupent le devant de la scène, l’opération de transformation de l’usine n’en est pas moins consommatrice de béton. Ainsi, à l’image de Boccard, qui pilote le pré-assemblage des équipements, l’entreprise de BTP Eiffage Génie Civil assure la construction de la superstructure non métallique. Si les bétons restent classiques, ils représentent tout de même 11 000 m3, à mettre en regard des 4 000 t d’équipements et des 3 000 t de charpentes métalliques. « Des bétons fournis par LafargeHolcim, à partir d’une centrale à béton proche de l’usine », indique en conclusion Didier Michel, directeur du projet de modernisation pour LafargeHolcim.  Les deux fours originels de la cimenterie de Martres-Tolosane ont été mis en service en 1956 et en 1966. Ils seront démantelés après 2020. [©ACPresse] En jaune, toutes les parties conservées de l’usine. En gris et bleu, les parties nouvelles. [©LafargeHolcim] 1Lire CBPC 930, supplément de BLM n° 67, de novembre/décembre 2016. Un nouveau terminal ferroviaire Excentrée par rapport à l’actuelle zone de travaux de la cimenterie de Martres-Tolosane, une toute nouvelle unité de chargement de clinker est en service depuis quelques mois sur le site. Elle se substitue à un poste de chargement manuel (à l’aide d’une chargeuse sur pneumatiques). Cette installation permet à l’usine une expédition en direction de la station de broyage d’Angoulême, en Charente (16), distante de 400 km. Il s’agit de la seule partie de l’ex-cimenterie de La Couronne, qui soit restée en service, suite à l’arrêt de la production de clinker, du fait de la fermeture de sa carrière mitoyenne, dont le gisement était épuisé. Confiés à Chovet-DB2i (groupe Demathieu & Bard), les travaux ont nécessité un investissement de 4,4 M€. La pièce principale du dispositif est une trémie d’une capacité de 1 000 t, soit les deux tiers d’un train complet d’une vingtaine de wagons. De fait, cette trémie a un peu le rôle d’un stock-tampon. Elle présente un diamètre de 10 m, pour une hauteur utile (sans le cône) de 11 m. L’ensemble de la superstructure culmine à 24 m. Elle bénéficie de deux sorties : la principale, réservée au chargement des trains, et l’optionnelle, dédiée en remplissage de citernes sur semi-remorques. La reconfiguration de la zone a imposé de dévier la voie ferrée existante pour l’axer sous la trémie et, en même temps, répondre aux contraintes relatives au gabarit réglementaire des wagons. Afin de s’inscrire dans la charte environnementale du groupe LafargeHolcim, tout un système anti-poussière d’extraction, de transfert et de vidange du clinker dans les wagons a été mis au point par Chovet-DB2i. Grâce à cette nouvelle installation, le remplissage d’un wagon de 66 t se fait dorénavant en 10 mn et celui d’un train complet de 1 500 t, en 6 h. Grâce à sa nouvelle installation, la cimenterie LafargeHolcim de Martres-Tolosane peut remplir de clinker un train complet de 1 500 t en 6 h.[©LafargeHolcim]
Il y a 4 ans et 184 jours

Christophe Jeauneau, nouveau président du Synad

Christophe Jeauneau, nouveau président du Synad. [©ACPresse] Depuis quelques jours, Christophe Jeauneau (53 ans) est le nouveau président du Syndicat national des adjuvants pour bétons et mortiers (Synad). Ceci, pour une durée de trois ans. Il succède à Claude Le Fur, qui a assuré cette présidence pendant deux mandats successifs. Et qui reste membre du Bureau du Synad.  Son parcours Outre sa fonction au sein du Synad, Christophe Jeauneau est surtout le directeur général de Mapei France. Poste qu’il occupe depuis cinq années à présent. Manageur commercial et ingénieur de formation, Christophe Jeauneau débute sa carrière, en 1991, chez Armater & Sols Solutions, comme responsable technique. Puis, responsable du développement en Asie du Sud-Est. En 1994, il intègre le groupe Saint-Gobain où il accèdera rapidement à des postes à responsabilité. Fort de ses expériences, Christophe Jeauneau rejoint, à partir de 2008, le groupe Vicat pour y remplir trois missions simultanées. Il devient président directeur général de la filiale VPI, directeur général de la branche “Papier et Emballage” et directeur marketing du groupe. En parallèle, il évolue dans la sphère syndicale, en devenant président de la commission “Matériaux/Technique” du SNMI (Syndicat national des mortiers industriels). Et en étant membre du Bureau du Centre technique du papier. Pour sa part, Claude Le Fur est le directeur du développement de l’activité béton Europe du Sud et Moyen-Orient chez Sika. Par ailleurs, il est aussi vice-président de l’European Federation of Concrete Admixtures Associations (Efca). Autrement dit, la fédération européenne des syndicats nationaux d’adjuvants.  Ses missions Dans la continuité de ses prédécesseurs, Christophe Jeauneau œuvrera à la reconnaissance du Synad et des adjuvants pour bétons et mortiers. Il a salué l’excellente gestion du syndicat par Claude Le Fur, avec qui il continuera de travailler en tant que membre du Bureau. L’enjeu était, et reste aujourd’hui, de faire en sorte que les adjuvants soient toujours plus reconnus pour ce qu’ils sont. A savoir, des constituants indispensables à la fabrication et à l’emploi de bétons de qualité. Le nouveau président s’inscrit donc dans la continuité de son prédécesseur. Tout en souhaitant s’appuyer sur son expérience technico/marketing. Et mettre à profit l’expertise acquise durant son parcours pour faire rayonner toujours plus le Synad dans le secteur de la construction. Son attention sera portée notamment sur les actions de communication. Ainsi que sur le dispositif qui les soutient, afin d’accroître la visibilité du Synad. Enfin, Christophe Jeauneau compte démultiplier les synergies avec les différents acteurs de la Filière Béton qu’il connaît parfaitement.
Il y a 4 ans et 187 jours

La Filière Béton dénonce le “greenwashing” de la RE 2020

Après l’annonce des grandes lignes de la future RE 2020, faite le 24 novembre dernier, les réactions n’en finissent pas de pleuvoir. Déjà, une bonne partie des acteurs de la construction a dénoncé la modification de la comptabilisation du carbone. « Une dérive de la loi qui favorisera le bois au détriment de l’innovation dans les solutions constructives », indiquent les intéressés. A savoir, les filières béton, terre cuite, construction métallique et isolants… Bien entendu, de son côté, la filière bois « se félicite des orientations de la RE 2020 […] et de la reconnaissance de la méthodologie de l’analyse de cycle de vie dynamique. C’est une avancée historique ». La guerre semble belle et bien déclarée.  Les entreprises de la Filière Béton représentent 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites, dont dépendent aussi 200 000 emplois indirects. [©ACPresse] L’industrie cimentière pèse près de 2 Md€ C’est dans ce contexte que la Filière Béton vient de lancer une première salve. Ceci, à travers un document intitulé “Greenwashing et distorsion de concurrence n’ont pas leur place dans la RE 2020”. Sept pages qui détaillent toutes les incohérences, selon elle, de l’entrée en application de l’Analyse de cycle (ACV) dynamique simplifiée. « Le ministère de la Transition écologique […] ignore la réalité du tissu productif français. […] Le choix [d’introduire l’ACV dynamique simplifiée] questionne la poursuite des investissements de décarbonatation des entreprises de la Filière Béton, voire condamne à brève échéance leur présence dans l’Hexagone. » Les propos sont forts, sans doute à la hauteur des enjeux dans la balance. Est-il utile de rappeler que l’industrie cimentière pèse près de 2 Md€ de chiffre d’affaires en France ? Que les entreprises de la Filière Béton représentent 67 000 emplois directs, répartis sur 4 400 sites, dont dépendent aussi 200 000 emplois indirects ? Visiblement, oui ! L’ACV dynamique issue d’une étude canadienne Mais qu’est-ce que cette ACV dynamique ? Le fruit d’une unique étude produite au Canada par l’institut Craig et en partie financée par l’industrie du bois canadien… C’est ce que rappelle aussi la Filière Béton. Sa vocation est d’introduire une perspective temporelle de stockage du carbone dans les matériaux. En France, la DHUP, c’est-à-dire la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, rattachée au ministère de la Transition écologique, a fait de choix de la simplifier. Et de choisir un horizon temporel à 100 ans. « Une manière de considérer que le CO2et les autres gaz à effet de serre captés au départ ne seront jamais restitués. Effacés d’un coup de baguette magique ! », fulmine Philippe Gruat, président de la Filière Béton.  La mixité des matériaux, avec une dominante du bois : l’avenir de la construction en France ? [©ACPresse] En réalité, cette approche va aboutir à contracter une dette carbone auprès des générations futures, en prétendant répondre à l’urgence climatique. Pour mémoire, en 2017, selon l’Agence internationale de l’énergie, la France représentait 0,9 % des émissions de CO2 mondiales. Et ce, toutes sources confondues. Dans ces émissions, les matériaux de construction pèsent environ 10 %, dont la moitié pour le béton…  L’empreinte carbone d’un bloc béton Il est vrai que la loi Elan exige la prise en compte de la contribution au stockage du carbone de l’atmosphère pendant la durée de vie des bâtiments. Cependant, cette obligation questionne et appelle quatre observations de la part de la Filière Béton. Déjà, « l’intérêt climatique du stockage temporaire du carbone dans le bois est loin d’être scientifiquement démontré ». Ensuite, « appliquer la loi Elan n’impose pas de bouleverser le système actuel des ACV ». D’autant que « l’ACV dynamique n’est utilisée dans aucun pays d’Europe ». Et enfin, « la méthode de l’ACV dynamique simplifiée n’a fait l’objet d’aucune validation scientifique ».  A travers son document, la Filière Béton dénonce nombre d’absurdités. Une des plus amusantes est de voir passer l’empreinte carbone d’un bloc béton de + 13 kg de CO2à – 37 kg uniquement en remplissant ses alvéoles de copeaux de bois ! Deux avantages à une telle solution : la capacité isolante du bloc béton sera augmentée et le bois sera protégé contre les risques de feu… A priori, ce n’est pas la conclusion qu’imagine la filière bois, quand elle déclare que « cette mesure [introduction de l’ACV dynamique simplifiée] est de nature à favoriser l’essor d’une mixité́ renforcée des matériaux de construction ». Mention présente dans son communiqué de presse du 25 novembre 2020. Remplir les alvéoles d’une bloc béton de copeaux de bois ferait passer son empreinte carbone à – 37 kg ! [©ACPresse] Et la sécurité au feu des constructions en bois ? Enfin, la Filière Béton estime que l’ACV dynamique simplifiée n’est autre qu’une opération de “greenwashing”. Donc une décision purement politique, dans une volonté avouée du tout bois. Sans compter que ce choix va nécessiter une transformation profonde des forêts françaises. Et, a priori, un important recours aux importations de bois d’œuvre pour répondre à la hausse de la demande qui s’annonce…  Quant à la sécurité au feu des constructions en bois – qui inquiète beaucoup les pompiers, cela va de soi -, le document de la Filière Béton ne l’évoque pas. Mais le sujet risque de se retrouver très vite sur la table. Tout comme les aspects plus sociétaux. Dans un pays patrimonial, attaché à la pierre, à la transmission des biens, les Français ont-ils tous envie d’habiter dans une maison en bois, sans doute plus chère à la construction ? Et dont la valeur à 50 ou 100 ans reste une grande inconnue.    En savoir plus... Télécharger le document “Greenwashing et distorsion de concurrence n’ont pas leur place dans la RE 2020” en cliquant sur l'image. [©Filière Béton - Décembre 2020]   Frédéric Gluzicki
Il y a 4 ans et 188 jours

Master Builders Solutions : Première cellule ERP de sols décoratifs

Masters Builders Solutions crée la première cellule Etablissements revenant le public de sols décoratifs et techniques, dédiée aux architectes. [©Master Builders Solutions] Une nouveauté chez Master Builders Solutions (MBCC Group) : la création de la première cellule ERP de sols en résine décoratifs et techniques, dédiée aux maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage. Ceci, afin d’accompagner ces professionnels dans leur choix de solutions adaptées. Et d’assurer une prescription optimale dans leurs projets architecturaux. En effet, Master Builders Solutions est parti du constat que l’offre des revêtements de sols décoratifs et techniques dans les Etablissements recevant le public était complexe et vaste. Plusieurs paramètres influent sur ce marché. Et par voie de conséquence, rendent difficile un choix judicieux pour les prescripteurs. En effet, l’industriel a remarqué une augmentation de demandes et besoins des types de revêtements à base de résine. Mais aussi des recommandations sanitaires de plus en plus présentes, le besoin d’avoir un sol esthétique plébiscité par les usagers. Et enfin, la nécessité de faire gagner du temps aux professionnels.  Un accompagnement même à l’international Cette cellule met à leur disposition un ensemble de moyens et d’outils structurés et pluriels. Les prescripteurs pourront ainsi recevoir une information complète tant réglementaire, technique qu’économique et sanitaire. Basée en Ile-de-Fance et mobile dans l’Hexagone, elle est dirigée par Laurent Dessard, directeur commercial revêtements à base de résine. Et animée par Jeremy Gallez et José-Victor Alves, qui s’appuient sur un service technique dédié et des technico-commerciaux. Mais aussi sur un service clients, ainsi que sur un retour d’expérience post-application. Petit plus : le service fonctionné aussi pour l’international, à destination des agences françaises d’architecture bâtissant à l’étranger. Et devant se tenir informées de la réglementation, des usages et techniques des autres pays.
Il y a 4 ans et 188 jours

Le secteur de la construction veut conquérir le cœur des jeunes

La filière veut susciter des vocations auprès des jeunes, futures forces vives de la construction. [©CCCA-BTP] A l’heure de la crise sanitaire et bien qu’il ne soit pas au meilleur de sa forme, le secteur de la construction veut séduire le jeune public. Il a besoin de rajeunir ses troupes et il manque de main-d’œuvre qualifiée. C’est ainsi qu’à l’initiative de l’ensemble des fédérations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés, la filière part en campagne. Ceci, sur le thème : “La construction. Demain s’invente avec vous”. Le secteur veut susciter des vocations auprès des jeunes, futures forces vives de la construction.  Une campagne pilotée par le CCCA-BTP Pilotée par le Comité de concertation et de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics (CCCA-BTP), cette campagne nationale promeut la richesse et la diversité des métiers du BTP. Ainsi que l’apprentissage. La campagne fait rimer construction avec passion. Elle se déploiera jusqu’en mars 2021, autour d’un dispositif pluri-média : • Six films publicitaires diffusés à la télévision et sur Internet. Douze jeunes professionnels du bâtiment et des travaux publics, dont la majorité sont des apprentis en formation, sont mis à l’honneur. Ils sont les ambassadeurs les plus crédibles pour s’adresser aux jeunes en recherche d’une orientation professionnelle. • Un plan média sur les réseaux sociaux : – Instagram, (@la_construction_officiel), – TikTok (@la_construction_officiel), – Facebook (@laconstructionofficiel). • Des partenariats avec des youtubeurs, • Un site Internet conçu pour répondre aux interrogations des jeunes et les accompagner dans leur orientation : – une présentation de tous les métiers et un quizz pour les faire découvrir ; – des témoignages de jeunes et de professionnels, des reportages, des informations sur l’apprentissage et le secteur de la construction ; – un moteur de recherche pour trouver une formation et/ou un organisme de formation et un formulaire pour les jeunes en quête d’orientation ; – un lien vers le site de Constructys pour les entreprises souhaitant recruter un apprenti ; – un kit de communication à télécharger pour relayer la campagne : affiches, flyers, stickers, kakémonos, brochures…, en versions imprimée et digitale. Cette campagne pluri-média s’inscrit dans les huit solutions proposées par le plan de relance doté de 18 M€ : “Relance apprentissage BTP”. Ceci, pour dynamiser et consolider le développement de l’apprentissage BTP.
Il y a 4 ans et 190 jours

Notre wishlist 2020 d’insolites en béton !

Le 1er décembre n’est pas seulement le jour pour débuter son calendrier de l’Avent. Il nous rappelle que Noël approche et que nous n’avons toujours pas finaliser notre liste de cadeaux à poser sous le sapin ! Mais n’ayez crainte. L’équipe d’ACPresse est là pour vous donner des idées. Et cette année, nous avons choisi de vous présenter une “wishlist” portée sur des insolites en béton. Des legos à la guitare, en passant par les French Vikings et les Wigwam Hotels, beaucoup de surprises et de trouvailles improbables vous attendent. Car oui, le béton est caméléon… alors n’oubliez pas de scruter l’horizon. Entre simplicité et modernité La villa troglodyte de Monaco, d’une surface de 500 m2 toute en pierre, verre et béton. [©Loïc Thebaud] Comme chacun le devine, je suis originaire de Pologne. Et dans l’imaginaire, mon pays est une terre froide et enneigée. Elle cache pourtant de magnifiques plages bercées au rythme des flots de la mer Baltique. Près de 700 km de côtes alternent dunes sauvages et villages balnéaires pittoresques. Mais on n’y trouve pas de maisons troglodytes comme sur les bords de la Méditerranée. Comme à Monaco plus précisément. Et là, avec le déconfinement, j’aimerais bien faire une fête de Noël ou de Nouvel An, digne de ce nom, avec toute ma famille et tous mes amis dans la villa de verre et de béton signée Jean-Pierre Lott. J’ai toujours adoré ce principe de maisons enfouies. A l’abri des regards, bien au chaud, dans l’antre de la terre… Digne d’un prix d’architecture, celle de la Principauté est à la fois unique et discrète. Du moins en apparence… Et de surcroît, elle possède des caractéristiques écologiques. Tout comme la température naturellement douce en hiver. L’intérieur de cette “grotte” donne lieu à des décors singuliers et à une atmosphère à la fois silencieuse et mystérieuse. Que les sonorités joyeuses de Noël raviveront… Alors juste pour rêver ! Juste pour les yeux ! Une curiosité… Un bonheur pour un dîner de réveillon exceptionnel. Mariola Gluzicki, directrice générale. Avoir les yeux qui brillent Des legos en grandeur nature. [©ACPresse] Une part d’enfance est présente en chacun de nous. Et en cette période de fêtes, de célébration et de cadeaux, elle ressurgit naturellement. Nos yeux se mettent à briller à l’évocation de nos jouets d’antan. Les souvenirs de journées passées à construire des bases spatiales, des châteaux… Je l’avoue avec délectation : j’ai adoré les Legos offerts par mes parents… Le fabricant danois de ces petites briques colorées a très bien saisi cette nostalgie enfouie. D’où l’idée sublime de proposer des Legos pour les grands. A ce niveau, la série “Architecture” est une véritable réussite, à travers des hommages à des architectes comme Franck Lloyd Wright ou Le Corbusier. Il y a aussi la reproduction en miniature de villes emblématiques : Paris, Berlin, Dubaï, Sydney, Tokyo, San Francisco ou New York. Les amoureux du BTP ne sont pas oubliés, avec la pelle hydraulique Liebherr R 9800 (et ses 4 108 pièces). Ne manque plus de la mine à ciel ouvert. Ou le tombereau articulé Volvo A60H (les connaisseurs apprécieront). Alors, quand le camion-toupie est apparu en vitrine – je dois l’admettre -, je n’ai pas résisté. L’assemblage des 1 163 pièces m’a occupé durant quelques soirées. Mais aujourd’hui, le véhicule occupe une place de choix au sein de notre collection de miniatures. Avec une revue qui s’appelle “Béton[s] le Magazine”, il était impossible de faire moins. Frédéric Gluzicki, directeur de la publication. Les mains dans le béton Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse]Les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. [©ACPresse] Le “Do it yourself” a fait son grand retour depuis plusieurs années. Tricot, fabrication de produits cosmétiques ou d’habits… Selon ses envies et surtout ses talents, nombreux sont ceux qui mettent la main à la pâte. Mon amour pour “le fait maison” me vient de mes parents. Même si, à une époque, porter les leggings aux couleurs flashy cousus par ma mère ne “m’enjaillait” pas. Bercée par le son de la machine à coudre ou par les coups de marteau et autre odeur de colle et de peinture, j’ai commencé par la force des choses à créer mes propres objets. Le travail de la matière m’a toujours intéressée. C’est pourquoi, j’ai craqué pour les “Koffret” 100 % béton des French Vikings. Ludiques, pratiques et esthétiques, ces kits permettent de réaliser un ou plusieurs objets selon votre choix. Tout est fourni : le béton, les pigments, les moules, une pipette doseuse, la fiche explicative… En deux temps trois mouvements, vous pouvez créer des petits récipients, des coquetiers, ou encore une lampe ou un pot pour cactus. Le petit plus ? The French Vikings proposent des tutos sur sa chaîne YouTube pour devenir des maîtres et maîtresses ès béton et couleur ! Et pour aller plus loin, ils organisent des ateliers accessibles à tous et disposent d’un e-shop avec toutes leurs créations. Portés par Billy Chevallereau et Nadir Belghoul à bord de leur Drakkar, The French Vikings est découvrir par ici . Sivagami Casimir, journaliste. Un peu de poésie que diable ! Les oeuvres de Caroline Leïte. [©Caroline Leïte] Pour ce Noël, j’aspire à un peu de poésie dans ce monde brutal. C’est pourquoi, je vous propose comme suggestion de cadeau, les œuvres de Caroline Leïte. Photographe, peintre et sculptrice, l’artiste présente des tirages photographiques sur béton. Directement inspirés de sa recherche sur la fuite du temps. Quand la pellicule se révèle sur le béton, les paysages urbains les plus ordinaires se transforment en réalisations époustouflantes de nostalgie et de lyrisme. Désert architectural, chantier à l’arrêt, paysage de campagne, voie de chemin de fer, les photographies apparaissent comme un écho, qui nous renvoie aux profondes mutations du temps présent. Ceci, en faisant corps avec les aspérités du béton. Un moment ineffable… Découvrez ses créations sur son site et sur acpresse.fr. Nadia Zanoun, responsable des abonnements. Sur un air de musique… L’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton a réalisé des instruments de musique décoratifs en Bfup. [©Atelier Mérillon] Il y a bon nombre d’années…, je n’étais qu’une petite fille, lorsque mes parents me proposèrent d’apprendre à jouer d’un instrument de musique. Nous écoutions beaucoup de choses à la maison, c’était toujours gai. Encore plus à Noël… Mon père gratouillait sur une vieille guitare, mais ma mère préférait le piano… Et je l’ai suivie. Mais j’ai toujours gardé en mémoire les quelques morceaux que jouait mon père. C’est ainsi que lorsque j’ai découvert que l’Atelier Mérillon – La Manufacture du béton réalisait des instruments de musique décoratifs en Bfup, j’ai été interpelée par la guitare de mon enfance. Une Madeleine de Proust en quelque sorte… Et pour Noël, c’est un prototype de vraie guitare en béton, qui vient de voir le jour ! Equipée de tous les éléments musicaux, elle vient d’être testée par un jeune virtuose Ivalou Page-Pessey du Conservatoire musical d’Annecy. Reste encore à peaufiner l’instrument, mais le principe est là. Une super idée de cadeau de fêtes pour tous les passionnés de musique et de… béton. Car ce dernier a une très bonne qualité sonore. Donc à vos cordes… Pour commander la guitare, c’est ici. Muriel Carbonnet, secrétaire de rédaction et journaliste. Sur les traces du rêve américain Chevrolet Impala devant un tipi du Wigwam Village n° 6, à Holbrook, sur la Route 66. [©DR] Depuis petite, je suis passionnée de voyages et fascinée par l’adversité et la richesse du Monde… Et en termes de diversité de paysages, quoi de mieux que les Etats-Unis ? Du désert du Colorado aux montagnes enneigées de l’Alaska, en passant par les plages d’Honolulu à Hawaï et par les incontournables gratte-ciels de New-York, le trésor des Etats-Unis n’est plus à prouver. Alors, cette année, « all I want for Christmas is » dream. A travers le rêve américain. Partir à l’aventure et faire un “road trip” dans toute l’Amérique du Nord. Traverser les Etats les uns après les autres, en flânant sur les routes sans fin à bord de ma Mustang. Dormir dans des lieux improbables, tels que les mystiques motels de la Route 66. Mais aussi, et surtout, passer une nuit dans l’un des tipis des fameux Wigwam Motels, qui s’inscrivent dans la légende des routes américaines ! Dans la première moitié du XXe siècle, sept ensembles de tipis blancs en béton ont été construits. Hélas, seulement trois ont survécu… Chaque “tente” possède un diamètre de 6,40 m pour une hauteur de 8,50 m. De quoi avoir tout l’espace nécessaire pour passer une bonne nuit de sommeil et rêver “haut en couleurs” d’aventures en compagnie des Indiens… Bien que nous traversions des temps sombres et que les voyages immobiles soient à privilégier, rien n’empêche d’imaginer et de prévoir ses futurs évasions… Mazarine Mazouyer, rédactrice web & community manager. Le bonheur des choses simples Le succulent “miel béton”. [©ACPresse] L’année 2020, nous nous en souviendrons tous. Alors pour ce Noël masqué, soyons sage et continuons à prendre soin de nous. Pour cela, j’ai demandé au Père Noël le “miel-béton”… Ce nectar que savent si bien produire les abeilles. D’autant mieux que leurs ruches sont installées au cœur des carrières de granulats, à proximité des centrales à béton. Ces lieux jugés de prime abord hostiles pour ces insectes butineurs, mais qui s’avèrent in fine des paradis exempts de pesticides et de dangers. L’article “Le miel, les abeilles et les industriels” le démontre en détail… J’ai donc hâte de “déjeuner en paix, déjeuner en paix !”, comme le chantait si bien Stéphane Eicher. Tartine beurre et “miel-béton”, rien de tel pour la santé et bien démarrer sa journée ! Assise au près d’un bon feu de cheminée et devant la fenêtre, face à mon beau paysage du Jura ! Partir respirer l’air des montagnes et se retrouver en petit comité pour trinquer avec un verre de Château-Chalon et un morceau de comté. La vie ! La convivialité ! Le bonheur des choses simples. A tous, je vous souhaite un joyeux différent Noël 2020. Et manger du miel