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Il y a 2 ans et 137 jours

Feu vert du Conseil constitutionnel à la loi sur l'assurance chômage

Le Parlement avait définitivement adopté le 17 novembre cette loi portant des "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi".Le texte a ouvert la voie à une modulation de l'assurance chômage en fonction de la conjoncture, le gouvernement ayant depuis annoncé une baisse de 25% de la durée d'indemnisation pour tous les demandeurs d'emploi ouvrant des droits à partir du 1er février.Les députés LFI, PS, EELV et PCF avaient saisi les Sages, arguant que la loi portait atteinte "au principe de fraternité" et créait "une rupture d'égalité".Le Conseil Constitutionnel a validé les dispositions du texte sur lequel il avait été saisi, les jugeant "conformes à la Constitution".Outre la possibilité de moduler les règles de l'assurance chômage par décret, cela concerne également la disposition prévoyant que deux refus en un an d'un CDI après un CDD ou un contrat d'intérim sur le même poste, le même lieu et avec la même rémunération, entraînera la perte de l'indemnisation chômage.Idem pour "l'abandon de poste" qui sera désormais assimilé à une démission, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.
Il y a 2 ans et 137 jours

Christian Estrosi défend ses "grands projets" pour la ville de Nice

Rappelant que la plupart des projets avaient été validés dès son élection en 2008, M. Estrosi a souligné devant élus et médias qu'il s'agissait de "la poursuite d'une vision à long terme" pour la cinquième ville de France.Il a notamment défendu l'aménagement de la Promenade du Paillon, qui vise à prolonger la Coulée verte, une zone arborée d'1,3 km de long réservée aux piétons, mais qui nécessite la destruction quasiment achevée du TNN, un bâtiment construit en 1989, et celle à venir du Palais des congrès Acropolis."Lorsque j'ai été élu en 2008, nous avons planifié l'aménagement de la Promenade du Paillon, bien avant les indicateurs du GIEC", le groupe d'expert de l'ONU sur le climat, a-t-il indiqué.En février, le tribunal administratif de Nice a rejeté le recours en référé introduit par Martine Bayard, la fille de l'architecte du théâtre, Yves Bayard, qui espérait suspendre la destruction. Les activités du TNN ont été transférées dans deux sites.Pour remplacer l'Acropolis dont la "déconstruction" débutera en janvier, la ville construira un Parc des expositions et des congrès sur l'emplacement actuel du Marché d'intérêt national (MIN), appelé à déménager.L'absence jusqu'en 2025 d'une structure capable d'accueillir de grands congrès fait cependant craindre aux professionnels de l'hôtellerie notamment, des pertes irréversibles de clientèle, au profit de villes comme Barcelone, Milan ou Cannes.Mais M. Estrosi s'est voulu rassurant: "Pour les trois prochaines années, nous avons sécurisé 200.000 nuitées, sur les 300.000 que procurent les congrès".A terme, les retombées directes et indirectes du futur Parc des expositions "pourraient atteindre 500 millions d'euros par an", a-t-il encore promis.Le MIN devait lui déménager mais un autre recours devant le tribunal administratif de Nice déposé par l'association environnementale Capre 06 bloque son transfert.De ce fait, l'opérateur retenu pour construire le nouveau MIN, Bouygues, est "désireux de résilier ce contrat" et demande une indemnité de quinze millions d'euros "pour les frais engagés", explique l'ancien ministre."Je refuse d'entrer dans le chantage", a ajouté M. Estrosi, précisant que la métropole allait "convenir avec nos juristes un montant de résiliation beaucoup plus raisonnable".
Il y a 2 ans et 137 jours

Le marché de l'emploi dans l'immobilier profite aux candidats en 2022 selon Recrutimmo

Cinquième volet pour la grande étude annuelle menée par Recrutimmo afin de dresser un état des lieux du marché de l’emploi dans l’immobilier. Un secteur qui attire toujours autant les candidats, même si le marché reste déséquilibré au bénéfice de ces derniers. Face à ce constat, plusieurs axes de réflexion et de travail se détachent : l’accompagnement de la reconversion professionnelle, la formation pour fidéliser les talents, la marque employeur pour les attirer et la flexibilité du statut, questionnement essentielle à l’heure de l’explosion du modèle de mandataires.Une étude menée sur près de 2.300 candidats et recruteursPour son cru 2022, l’étude annuelle de Recrutimmo a été menée sur plusieurs mois, ce qui a permis de sonder plus de 2.000 candidats et 250 recruteurs. Côté candidats, 42% d’entre eux ont plus de 10 ans d’expérience dans l’immobilier, et un tiers est issu d’une reconversion professionnelle. Du côté des recruteurs, 90% déclarent avoir du mal à recruter et presque autant (88%) affirment ne pas avoir de service des ressources humaines au sein de leur entreprise.Tous évoluent dans un marché dynamique, même si leurs points de vue concernant l’emploi dans le secteur de l’immobilier divergent. Alors que les recruteurs sont 91% à déclarer qu’ils connaissent de véritables difficultés dans le recrutement, trois quarts des candidats affirment qu’il est, au contraire, facile de trouver un emploi dans l’immobilier. Il est également intéressant de souligner que la grande majorité des talents (83%) sont particulièrement à l’écoute du marché du recrutement et surtout très sollicités (86%).Une situation dont chaque partie a parfaitement conscience, faisant définitivement basculer le marché du côté des candidats. De quoi générer un turn over particulièrement élevé dans les entreprises du secteur.La reconversion professionnelle devenue incontournableCe n’est plus une nouveauté, la reconversion professionnelle est un immense vivier de talents pour le secteur de l’immobilier. Et la tendance n’est pas nouvelle : 84% des professionnels de l’immobilier sont issus de la reconversion et ont travaillé dans un autre secteur avant d’arriver à l’immobilier. D’ailleurs, ce genre de profil attire puisque 87% des recruteurs se disent en recherche de candidats en reconversion professionnelle. Pour aller plus loin, ils sont même 68% à affirmer que le diplôme n’est pas un critère d’embauche.Parmi les critères qui comptent pour les recruteurs : la proximité géographique, qui assure une véritable connaissance du marché local et une meilleure disponibilité. De quoi satisfaire les candidats, qui désirent de plus en plus mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle et n’ont plus envie de passer trop de temps dans les transports.La formation pour attirer et fidéliserPar les différentes compétences qu’ils demandent, autant juridiques, que comptables ou encore commerciales, les métiers de l’immobilier peuvent être complexes à appréhender. C’est pour cela que les entreprises doivent désormais disposer de programmes d’intégration et de formation performants. C’est d’ailleurs ce qui ressort des réponses des candidats : ils sont en effet 95% à avoir des attentes en termes de disponibilité de leur manager ou de formation aux méthodes de travail (70%).Pourtant, la réalité est toute autre : un tiers des collaborateurs quittent en effet leur entreprise pendant leur période d’essai. En parallèle, 33% des candidats interrogés estiment ne pas avoir été suffisamment intégrés ou formés lors de leur arrivée. Et pour cause : pour 52% d’entre eux, la formation ou l’intégration n’a pas dépassé une semaine.La marque employeur comme fer de lanceAvec le développement des multiples canaux de communication, il est devenu très facile de se renseigner sur une entreprise et de connaître les avis de ses salariés. C’est pour cela que la marque employeur est devenue absolument incontournable pour les entreprises qui veulent attirer les talents. Ils sont ainsi 98% à se renseigner sur une entreprise avant d’y postuler ou de s’y rendre.Cette recherche vise à les conforter dans leur décision de rejoindre l’entreprise. Ils s’en servent notamment pour vérifier que l’entreprise répond aux critères les plus importants pour eux : rémunération (62%), équilibre vie privée/vie professionnelle (61%) ou encore ambiance au sein de l’entreprise (47%). Des attentes dont les recruteurs ont bien conscience, ce qui les poussent à porter leur attention sur certains points : les avantages pécuniers (57%), les after work d’équipe (55%) et l’environnement de travail (45%).Malgré tout, candidats et recruteurs ne se retrouvent pas sur les canaux où se trouver. Les candidats cherchent ainsi un emploi via les jobboards (83%), Pôle Emploi (83%) et les réseaux sociaux (35%). Les recruteurs, eux, misent en priorité sur le bouche à oreille (64%), les réseaux sociaux (63%) et les sites vitrines (38%).Le statut : que proposer aux candidats ?C’est un fait : la demande des recruteurs en profils indépendants progresse. Ils sont d’ailleurs 47% à déclarer ne recruter que des indépendants. Les 53% restants préfèrent recruter des salariés. Une progression qui s’explique par le coût plus faible (en théorie seulement) que représentent les indépendants, ainsi que par leur autonomie.Côté candidats, ils ne sont que 8% à être prêts à devenir ou à rester indépendants. Un petit chiffre qui traduit notamment l’importance du contrat de travail en France, qui représentent la sécurité de l’emploi (31%).Retrouvez la cinquième étude “Recruteurs VS Candidats” de Recrutimmo en intégralité ici.
Il y a 2 ans et 137 jours

Le bureau du futur : comment la pandémie a-t-elle profondément redéfini leur conception dans le monde entier ?

En s’appuyant sur les données provenant de 12 pays* en Europe, Amérique du Nord et au Moyen-Orient, PlanRadar fournit une analyse de l’influence de la pandémie sur la conception et l’usage des bureaux. Ainsi, portés par le développement du travail à distance, les espaces de travail individuels tendent drastiquement à se réduire dans 80% des pays étudiés au profit du développement de bureaux davantage modulables et collaboratifs.92 % des pays s’attendent à ce que les environnements de travail flexibles se généralisent ;L’Espagne est le seul pays à prédire un déclin du travail à distance et hybride ;Les États-Unis est le pays qui a le plus augmenté la surface de bureau par employé après la pandémie (de 13,9 m2 à 18,2 m2 en moyenne) ;La France est le pays qui accorde la surface minimale légale de bureau par employé la plus élevée.Les 12 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hongrie, Italie, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni et Slovaquie.Le boom du télétravail : une dynamique généralisée…L’émergence du télétravail et du travail hybride, à savoir la possibilité pour un salarié de combiner le travail en présentiel et à distance, s’est répandu dans le monde entier depuis bientôt trois ans. L’étude de PlanRadar révèle que 22,9% de l’ensemble des salariés travaillent aujourd’hui à distance de manière occasionnelle ou permanente. Aux États-Unis, 58% des travailleurs déclarent travailler à domicile au moins un jour par semaine. L’Allemagne, la France et l’Autriche sont les pays européens où le travail à distance est le plus développé : plus de 20% des salariés y travaillent à distance de manière exclusive ou très régulière (au moins plusieurs fois par semaine) . En Europe centrale et orientale, cette tendance est moins suivie : seuls 8,3% des employés hongrois et 7% du personnel polonais travaillent exclusivement à domicile.Le travail à distance peut ainsi être considéré comme un moyen de faire baisser le ratio coût/employé : les pays qui développent le plus le travail à distance sont également ceux dont la loi impose le plus de m² par travailleur, comme la France (10m²), l’Allemagne ou l’Autiche (8m² chacun). L’Espagne (4m²) s’attend à un déclin du télétravail, et la Pologne (2m²) n’y a que peu recours.L'augmentation du nombre de travailleurs à distance a durablement transformé la manière d’occuper les espaces de travail. Le bureau est aujourd’hui devenu davantage un lieu de collaboration, modulable en fonction des besoins. Un changement de paradigme qui a également encouragé le développement du bureau flexible (sans place attitrée) et des espaces de coworking.En faveur du développement de bureaux flexibles et des espaces de co-workingCertains pays comme le Royaume-Uni et les Etats-Unis en sont particulièrement friands. Le Royaume-Uni comptait déjà en 2020 près de 6.075 espaces flexibles et de coworking, soit 9,5 millions de m². Un chiffre qui devrait quasiment doubler pour atteindre 15,5 millions de m2 d’ici 2023. Les États-Unis comptent 6.200 espaces de coworking en 2022. Dans son ensemble, l’Europe occidentale a également développé une affinité pour les espaces de coworking : l’Allemagne en recensait 1.200 en 2020, tandis qu’en 2021, la France en comptait 2.787 et l’Espagne 1.483, l’Italie et les pays de l’Est comme la Slovaquie sont en retard. D’autres pays, à l’image de la Hongrie, enregistrent même une baisse du nombre d’espaces de coworkings ces dernières années.Des bureaux davantage fonctionnels et collaboratifsMoins fréquentés, les salariés attendent de leurs bureaux d’être davantage ouverts et mieux adaptés au travail en groupe et aux activités en équipe. Cet intérêt croissant pour les espaces flexibles implique la mise en place de cloisons mobiles, de salles de réunion modulaires et de mobilier léger qui permettent d'adapter l'aménagement du lieu de travail aux fluctuations des effectifs et des besoins de l'entreprise.La conception des bureaux dans le monde prend également en compte des enjeux environnementaux : concevoir des bureaux durables est considéré comme une priorité dans la majorité des pays étudiés pour contribuer à l’atteinte des objectifs carbone.Retrouvez l’étude complète de ce deuxième volet sur ce lien.
Il y a 2 ans et 137 jours

L'Assemblée a achevé l'examen du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables

Après un large soutien du Sénat en première lecture, le gouvernement a évité les chausse-trapes au Palais Bourbon sur ce texte qui vise à combler le net retard de la France en matière d'éolien et de photovoltaïque, et qui fait écho à la crise énergétique.L'exécutif croit pouvoir obtenir un vote favorable de l'Assemblée le mardi 10 janvier, grâce au PS et au groupe indépendant Liot, tandis que la position des écologistes et de LFI reste plus incertaine.Certains macronistes redoutent toutefois que ce scrutin solennel soit parasité par la présentation le même jour de la réforme des retraites du gouvernement."Chacun va faire la part des choses, il faut distinguer les sujets", relativise l'entourage de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. "Au début, tout le monde voyait ce texte perdant. Il a obtenu la quasi-unanimité au Sénat et est en passe d'être adopté à l'Assemblée", souligne-t-on."Ça vrille le cerveau"Pour la première fois du quinquennat, les macronistes, privés de majorité absolue, se sont résolument tournés vers la gauche de l'hémicycle, alors qu'ils regardaient jusqu'ici du côté de la droite.Car le camp présidentiel a vite fait le deuil d'un soutien des députés LR, sur une ligne plus dure que leurs collègues du Sénat.Les députés LR et RN ont ferraillé durant deux semaines contre les "nuisances" des éoliennes, une énergie "intermittente".Les éoliennes, "ça détruit nos paysages", ça "vrille les yeux et le cerveau", a fini par lâcher Pierre Meurin (RN).Parmi les principaux débats: le sujet sensible de l'aval des maires pour installer éoliennes et panneaux solaires. Dans la lignée d'un compromis trouvé au Sénat, l'Assemblée a validé un dispositif de planification afin de définir des zones "d'accélération" de déploiement des énergies renouvelables, sous réserve de l'approbation des maires.La mesure a crispé la gauche, qui redoute le retour du "veto des maires" que réclamaient les députés LR pour l'ensemble du territoire."Il y a plusieurs garde-fous. Personne ne pourra bloquer le système et on donne un calendrier très clair pour la cartographie des zones" en moins d'un an, assure l'entourage d'Agnès Pannier-Runacher.Autre moment de tension, le rétablissement d'un article clé visant à réduire les contentieux contre certains projets d'énergies renouvelables, en leur reconnaissant une "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)".En commission, les oppositions avaient supprimé l'article voyant dans cette limitation des recours une menace pour la biodiversité.HésitationIl a été rétabli en séance dans la confusion. La gauche semblait disposée à négocier un compromis, mais les députés ont été pris de court par un amendement Renaissance écrasant tous les autres."On a l'impression d'avoir été pris pour des imbéciles", avait dénoncé Maxime Laisney (LFI). Il y a eu "beaucoup de confusion" mais "on continue à discuter" en vue de la prochaine commission mixte députés-sénateurs, assure un cadre macroniste.Accroc pour le gouvernement: l'Assemblée a supprimé un article qui permettait une simple consultation en ligne pour certains projets photovoltaïques, plutôt qu'une "enquête publique". Mais la mesure pourrait revenir dans la navette parlementaire.Dans la concorde jeudi, après le ralliement de la ministre, les députés ont supprimé le principe de ristournes sur les factures en faveur des riverains d'installations. C'était un "point de blocage" pour les socialistes, qui préféraient que les producteurs de renouvelables contribuent à un fonds territorial pouvant aider les ménages modestes - ce sera le cas.Côté écologiste, la principale critique concerne l'artificialisation des sols. "Nous sommes pour les énergies renouvelables mais (...) il faut aller sur tous les espaces qui sont déjà bâtis, partout sur les centres commerciaux, les établissements publics, le résidentiel", souligne la cheffe des députés verts Cyrielle Chatelain.Avant les débats, les écolos hésitaient entre "abstention" et vote pour.Le gouvernement espère que les concessions accordées - extension de l'obligation d'installer des panneaux solaires sur des parkings, mise en place d'un observatoire et d'un médiateur des énergies renouvelables...- feront pencher la balance.
Il y a 2 ans et 137 jours

En forêt ou dans la construction, les hauts fonctionnaires formés sur le terrain à la transition écologique

Gestion des forêts ou construction de bâtiments bas carbone: l'Etat s'efforce de conclure la formation de ses hauts fonctionnaires à la transition écologique par une illustration concrète des enjeux environnementaux et des solutions. Une démarche saluée par les participants, mais à l'impact encore incertain.La forêt de Montmorency "est la seule d'Île-de-France à être classée en état de crise sanitaire", explique Michel Béal, directeur de l'agence Île-de-France Ouest de l'ONF.Depuis quelques années, les nombreux châtaigniers qui la constituent sont touchés par la maladie de l'encre, un parasite qui serait "moins virulent" si les températures ne s'étaient pas autant réchauffées, explique-t-il.D'où les coupes sur la parcelle, pour limiter la propagation de ce parasite. L'ONF compte aussi diversifier les espèces d'arbres pour mieux adapter la forêt aux effets du changement climatique.Le chêne ne représentera plus que 50 à 55% des essences que l'ONF compte replanter. "Avant, on aurait dit 80% de chêne", détaille Philippe Belchi, référent territorial de l'office.Quelques minutes plus tard, le groupe s'arrête devant un amas de bois coupé. Le but est cette fois d'illustrer une autre priorité de l'ONF: la valorisation de la filière bois."En France, il y a plus de 400.000 emplois dans la filière forêt-bois, des emplois dans les territoires ruraux", insiste Olivier Rousset, directeur général adjoint de l'ONF.Au bout de deux heures en forêt, trois membres du groupe retrouvent les quais baignés de soleil de la gare de Saint-Leu-la-Forêt - les autres sont repartis en voiture.25.000 hauts fonctionnairesL'ambition de l'Etat est de former à la transition écologique l'ensemble de ses 25.000 hauts fonctionnaires d'ici à 2024, puis les 5,7 millions d'agents publics d'ici à 2027. Le gouvernement s'attend ensuite à ce que les cadres du secteur public élaborent des plans d'action en matière de transition écologique.Venus de Bercy, du ministère de la Culture ou encore de l'Académie de Poitiers, tous s'accordent à juger intéressantes la matinée en forêt et, plus généralement, la formation proposée.Grâce à ce module pratique, doublé d'ateliers de groupe et de conférences, "on sent que (les enjeux environnementaux) infusent" dans les sphères dirigeantes de l'Etat, avance une directrice d'administration du ministère de l'Economie.Une prise de conscience déjà opérée cet été au ministère de la Culture. Avec une température de "60 degrés" mesurée dans les bâtiments vitrés de la Bibliothèque nationale de France, la canicule a eu des effets physiquement palpables, relève un responsable de la Direction du Livre.Reste à voir comment les hauts fonctionnaires partageront à leurs équipes les connaissances acquises au cours de la formation et quel impact celle-ci aura sur l'action publique.Comme le confesse un haut fonctionnaire du ministère des Armées à la sortie d'un module de sensibilisation à la construction de bâtiments bas carbone, "c'est un peu éloigné" des thématiques qui l'occupent au quotidien.Le rôle des pouvoirs publics sera pourtant crucial pour répondre aux défis du changement climatique, rappelle Guillaume Carlier à une trentaine de hauts fonctionnaires réunis lundi pour ce module dans une tour du quartier Montparnasse à Paris."D'ici 2050, on doit diviser par cinq" l'empreinte carbone moyenne de chaque Français, souligne devant eux le directeur de la stratégie Climat Ressources de Bouygues Immobilier, une entreprise membre de l'Association pour le Développement du Bâtiment Bas Carbone (BBCA)."La part individuelle (de cet effort) est évaluée à 25% et la part de l'Etat et des entreprises à 75%", insiste-t-il.
Il y a 2 ans et 137 jours

Le bilan du weber roadshow !

Il y a 2 ans et 137 jours

Edma lance un nouveau site internet dédié à ses appareils de mesure et de diagnostic laser

Devenu distributeur exclusif de la marque CONDTROL en France en mars dernier, EDMA lance le site internet intégralement dédié à cette large gamme d’appareils de mesure et de diagnostic laser.Pensé et conçu pour être à la fois didactique et ergonomique, le site www.condtrol.fr met à la disposition du visiteur une information claire et structurée par une mise en avant détaillée des 5 familles de produits de la gamme CONDTROL :Télémètres,Lasers lignes,Lasers rotatifs,Outils de diagnostic,Accessoires.Outre les fonctionnalités générales et les métiers ou les domaines d’applications préconisés pour chaque famille d’appareils, le visiteur dispose en un clic de fiches complètes sur les produits. Il peut alors accéder aux caractéristiques techniques (portée, précision, laser… etc), à sa notice d’utilisation, aux produits et accessoires associés ainsi qu’au téléchargement possible de l’application dédiée permettant son contrôle à distance* via bluetooth.En cas d’hésitation entre deux produits, un outil de comparaison disponible sur la page de présentation de chaque famille, permet de mettre en miroir les propriétés des appareils sélectionnés puis, grâce au « surligneur de différences », de mettre en relief les caractéristiques qui les distinguent.Côté services, CONDTROL powered by EDMA propose aux utilisateurs des services de calibrage et/ou réparation réalisés par des techniciens experts et qualifiés pour toutes ses gammes d’appareils de mesure et de diagnostic laser. Le site offre d’ailleurs l’opportunité d’aller plus loin dans l’univers CONDTROL via la création d’un compte MyCondtrol qui facilite les contacts avec les équipes CONDTROL et la transmission d’informations, en particulier lors des demandes de services de calibrage ou réparation (Programme Condtrol Care).Autre avantage, et non des moindres, de la création d’un compte MyCondtrol : l’utilisateur peut bénéficier d’une année additionnelle de garantie sur son produit** récemment acheté, s’il enregistre celui-ci sur MyCondtrol, programme Condtrol Care, dans les 30 jours suivant son achat.De plus, l’enregistrement d’un appareil dans le programme Condtrol Care donne automatiquement accès aux services exclusifs associés à ce dernier. Conçu pour accompagner l’utilisateur dans l’usage et l’entretien de son produit CONDTROL, il apporte des conseils et un suivi personnalisés tout au long de la vie de celui-ci.Avec ce nouveau site www.condtrol.fr, EDMA présente une vitrine complète de l’ensemble des appareils de mesure et diagnostic laser CONDTROL qu’il distribue, avec la même volonté d’innovation et qualité qui caractérise sa gamme d’outils à main, et conjugue désormais « un outil d’avance » et « une mesure de référence ».* Pour les appareils CONDTROL intégrant la fonction bluetooth (voir liste sur le site www.condtrol.fr).** Sauf produits non éligibles à l’extension de garantie (voir liste sur le site www.condtrol.fr)
Il y a 2 ans et 137 jours

Mermet fournit une protection thermique et visuelle optimale pour un nouveau restaurant scolaire à Vinay (38)

Doté d’une façade 100% en verre, le bâtiment nécessitait une protection thermique et visuelle optimale afin de répondre aux problématiques de chaleur et d’éblouissement tout en s’intégrant parfaitement à la façade. L’architecte a donc choisi le Satiné 5500 de Mermet et son coloris 0909 Mandarine très chaleureux pour équiper les stores intérieurs de presque 5 mètres de haut, réalisés par le fabricant de stores Warema.Le tissu permet :une parfaite maîtrise de l'éblouissement grâce à son tissage satiné en diagonale, toute en optimisant l'apport de lumière naturelleune bonne protection contre la chaleur : en application extérieure, il rejette 76% de l'énergie solairele maintien de la vision sur l'extérieur : transparence inégaléeun nettoyage simplifié : une éponge humide suffitune excellente stabilité dimensionnelle avec une planéité parfaite pour des stores de grande hauteurDisponible en 52 coloris et 4 largeurs allant jusqu’à 320 cm pour équiper les baies de grandes dimensions, le Satiné 5500 répond aux exigences des établissements recevant du public avec son classement de réaction au feu M1 et est certifié Greenguard Gold pour garantir la qualité de l’air intérieur.
Il y a 2 ans et 138 jours

Règles strictes pour le partage d'un trésor

Le code civil en attribue la moitié au propriétaire des lieux et l'autre moitié à "l'inventeur", c'est-à-dire à celui qui l'a découvert, a rappelé la Cour de cassation.A la suite de la découverte de lingots d'or par des ouvriers d'une entreprise de terrassement, un accord avait été signé qui attribuait plus de la moitié au propriétaire du terrain et répartissait le reste entre toute l'équipe des ouvriers ainsi qu'entre des cadres de l'entreprise.Par la suite, l'un des ouvriers avait contesté avoir donné un accord éclairé pour ce partage car il ignorait la législation. Il revendiquait la moitié réservée à l'inventeur.Une répartition différente de celle prévue par la loi est possible, a répondu la Cour de cassation, mais dans la mesure où elle suppose que certains renoncent à la quantité que leur accorde la loi, il faut prouver qu'ils étaient parfaitement éclairés pour y consentir. Ce qui n'était pas le cas cette fois.Par ailleurs, ont ajouté les juges, ce n'est pas parce que la loi parle de "celui qui l'a découvert" que le trésor ne peut pas avoir été découvert par plusieurs personnes simultanément, et celles-ci doivent alors se partager la part de l'inventeur.Dans cette affaire, l'accord a été annulé, le propriétaire n'a eu droit qu'à la moitié et l'autre moitié a été partagée entre deux ouvriers seulement qui étaient seuls occupés à creuser le trou lors de la découverte.(Cass. Civ 1, 16.6.2021, K 19-21.567).
Il y a 2 ans et 138 jours

Veletta, le nouveau radiateur sèche-serviettes astucieux et décoratif

Quand le design rencontre la fonctionnalitéDeux supports magnétiques à l’arrière permettent de suspendre les peignoirs en toute discrétion. Les serviettes peuvent, quant à elles, être accrochées sur la barre avant. Veletta devient ainsi le sèche-serviettes idéal à insérer entre le lavabo et la baignoire ou la douche. Au lieu d’être un objet distinct, il agit comme une partie du mur, créant et donnant de nouvelles fonctions à l’architecture.Un véritable élément de décoration Créé par le designer Davide Diliberto, le modèle Veletta est fabriqué sur une plaque radiante en acier haut de gamme. Il séduit par son élégance et son design épuré. Ce modèle apporte une réelle valeur ajoutée à toutes les salles de bains modernes. Veletta est disponible en blanc sablé, gris quartz, noir foncé ou d’autres coloris du nuancier Brem. Le nouveau radiateur sèche-serviettes Veletta est idéal pour décorer une salle de bain avec modernité, tout en garantissant un confort thermique de qualité. Ce radiateur se décline en deux hauteurs (135 et 175 cm) pour une largeur de 42 ou 50 cm. Il développe des puissances de 660 à 1191 W. Veletta existe en version à eau chaude, électrique ou mixte. Veletta a été élu lauréat 2022 de l'Europeen Product Design Award dans la catégorie produits d’intérieur pour la maison, les accessoires de salle de bain et les appareils ménagers Fiche technique : Designer : Davide DilibertoPuissance (en W) : 660 - 11913 options disponibles : eau chaude, électrique ou mixte80 finitions au nuancier de Brem Trois versions : H 135 et 175 cm, L 42 et 50 cm, P 15, 19 ou 21 cmPrix public indicatif : à partir de 1092 EUR TTC
Il y a 2 ans et 138 jours

La demande de bois de chauffage flambe en Alsace

En cette mi-décembre en Alsace, le mercure plonge largement en-dessous de zéro depuis quelques jours. Vendeur de bois de chauffage à Wissembourg (Bas-Rhin), à la frontière avec l'Allemagne, Christophe Glad est venu livrer bûches et granulés à l'entreprise Moose, spécialiste des poêles et des cheminées-inserts, installée à Vendenheim, près de Strasbourg.M. Glad exerce "depuis 23 ans" mais cette année est particulière : "Je suis tout le temps sur la route en train de livrer. On est obligé de rationner, de livrer en deux, voire trois fois pour que les clients puissent commencer l'hiver", explique celui qui préside le groupement syndical des négociants en bois de chauffage d'Alsace."Spéculation"Beaucoup de ses clients sont en Allemagne, où la "spéculation" sur le bois est importante : en France, le stère oscille entre "90 et 100 euros", contre "70 à 80" auparavant. Outre-Rhin, où la dépendance au gaz russe était très forte, il peut monter jusqu'à "200 euros"."Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire des économies" et "le bois", en chauffage principal comme en appoint, est "l'énergie la moins chère", confirme Laura Menrath, assistante administrative chez Moose. Celle-ci constate une explosion des poêles à bûches cette année, largement devant les appareils à granulés."Avant c'était vraiment du 50/50", mais désormais c'est la bûche qui a le vent en poupe : chez ce vendeur alsacien, seulement "une personne sur vingt" s'intéresse désormais aux granulés, explique-t-elle.Le conflit ukrainien "dope le marché européen", notait en novembre Patrice Escrieut, président de la Fédération des installateurs de poêles et de cheminées (FIPC).Avec pour conséquence "un engorgement au niveau des usines" et des délais de fabrication de poêles allant de "quatre à douze mois", expliquait-il sur Sud Radio. "Trop tard" donc pour ceux qui rêvent d'acheter un poêle cet hiver, prévenait-il, invitant les clients à commander dès à présent "pour l'hiver 2023".Face à cette demande accrue, les vendeurs de bois, qui constituent traditionnellement leurs stocks en amont dans l'année, peinent depuis des semaines à suivre la cadence.Normalement, "on livre durant l'été" mais cette année, on continue à avoir "entre 30 et 50 appels par jour", avec des pointes "jusqu'à 100 par jour", confie M. Glad.Il a dû renoncer à livrer des personnes qui, redoutant une facture d'énergie trop salée, ont opté, malheureusement trop tardivement dans l'année, pour un chauffage bois."Marché exsangue""Le marché est totalement exsangue, les stocks de bois sec sont à zéro depuis quelques semaines", confirme Jocelyn Auffret, vendeur de bois de chauffage à Gertsheim (Bas-Rhin). Lui aussi à dû récemment décliner des commandes de "personnes qui n'avaient pas eu le réflexe de commander assez tôt, alors qu'en en mai ou juin, j'étais déjà dans le rouge".Retraité à Nordheim, à l'ouest de Strasbourg, Joël Bûcher, 69 ans, a lui a opté "dès 1988" pour le chauffage bois : dans le salon de sa maison de 220 m2 sur les hauteurs de ce village du piémont des Vosges, trône un imposant poêle en faïence. Un "kachelofe" typiquement alsacien dont cet ancien cadre technique vante les qualités réfractaires qui permettent de chauffer une bonne partie du logement.Comme chaque année, il a passé sa commande de cinq stères de bois bien en amont et n'a pas constaté une hausse de la facture. Tout au plus quelques euros supplémentaires sur le transport, répercussion logique de la hausse des prix du carburant, relève-t-il.Mais l'an prochain, il s'attend à ce que les choses soient un peu différentes : "Tout augmente, donc je pense qu'il faut s'attendre aussi à une hausse" du côté du bois de chauffage", explique M. Bûcher, à qui son vendeur de bois a conseillé de passer commande plus tôt dans l'année.
Il y a 2 ans et 138 jours

La commercialisation du biofioul F30, destiné à remplacer le fioul domestique, a débuté

La mise sur le marché du biofioul F30 a débuté par un déploiement graduel.Actuellement, ce nouveau combustible liquide, moins émissif que le fioul domestique traditionnel et comprenant jusqu’à 30% d’énergie renouvelable, est disponible au départ de 17 dépôts sources situés dans les régions de Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lyon, Mulhouse, Orléans, Poitiers, Strasbourg et Toulon.De nouveaux dépôts sources sont programmés pour le premier trimestre 2023 en Île-de-France ainsi qu’à Rouen et Lorient.La liste des établissements engagés pour la distribution du biofioul F30 est disponible dans l’annuaire des distributeurs de F30 (lien) mais tous ne peuvent pas encore le proposer suivant leur situation géographique.Compte tenu des délais logistiques de déploiement, la profession recommande de n’installer une chaudière biocompatible F30 qu’après avoir eu l’assurance d’un distributeur de pouvoir approvisionner en biofioul F30 rapidement.Le prix actuel du fioul domestique traditionnel est de 1,30 €/L TTC (valeur au 9 décembre 2022, en baisse de 17% par rapport aux 3 derniers mois).Le prix du biofioul est estimé à environ +15%. Ce surcoût est plus que compensé par la performance des chaudières biocompatibles qui permet des économies d’énergie supérieures à 25%.[1]Décret n°2022-8 du 5 janvier 2022
Il y a 2 ans et 138 jours

La voirie, tout un programme

Il y a 2 ans et 138 jours

La France a passé son premier pic de consommation électrique de l'hiver, selon RTE

Avec un pic de plus de 82 GW à 19h, la journée de lundi avait valeur de test. Mais tandis que la France grelotte, le signal de la plateforme d'alerte EcoWatt est resté vert lundi et le restera toute la semaine, a expliqué à l'AFP Jean-Paul Roubin, directeur exécutif clients et opération du système électrique de RTE.QUESTION: Comment le système électrique a-t-il absorbé ce premier pic?REPONSE: "Avec le retour sur le réseau de trois réacteurs en fin de semaine dernière, lundi le parc nucléaire a atteint un maximum d'environ 41 GW de capacité disponible (sur un total de 61,4 GW installés).Toute la puissance disponible des deux centrales à charbon de Cordemais et Saint-Avold restantes en France a été utilisée à hauteur de 1,8 GW, idem pour les centrales au gaz (9,5 GW) ainsi que pour les productions éolienne et photovoltaïque.Comme le vent s'est levé, la production éolienne a pu être portée en soirée à 5,5 GW (1,8 le matin), ce qui a contribué à couvrir plus largement la consommation à 19h, et à recourir à moins d'importations".Q: Quel a été le rôle de nos voisins européens?R: "Cette production disponible en France a été complétée par les importations: jusqu'à 7 GW à 9h et autour de 5,8 GW à 19h (en solde net), ce qui reste très loin des capacités maximales (entre 13 et 15 GW).On a importé en net des pays frontaliers et une partie est repartie vers l'Angleterre au moment où elle a eu besoin d'électricité. Mais RTE a toutefois réduit de moitié ses exports vers le Royaume-Uni.Pour la troisième fois en 2022 (après les 20 et 25 juillet), on a activé entre 9h et 10h un mécanisme de contrats d'assistance mutuelle avec l'Italie, la Belgique et la Suisse pour obtenir 1,25 GW d'imports supplémentaires.Cet ensemble a permis de couvrir la consommation et d'avoir des marges suffisantes pour ne pas avoir à placer lundi en signal orange sur EcoWatt, ni aucune journée de la semaine.On a pu également bénéficier entre 8H30 et 10H30 de 0,7 GW d'"effacement" de consommation électrique auprès d'entreprises volontaires françaises qui participent à un mécanisme d'ajustement en temps réel, ce qui représente l'équivalent d'une unité de production de charbon.Tous les moyens à notre disposition ont été suffisants et nous n'avons pas eu à recourir aux mesures d'urgence: l'interruptibilité (coupure volontaire des grands industriels), la baisse de tension et, le moyen ultime, signalé par une alerte rouge: le délestage".Q: Et les prochaines semaines?R: "On a surmonté dans de bonnes conditions la pointe la plus haute de cet hiver avec 2 GW de capacité de production disponible non engagée, on avait de la marge pour répondre à un aléa. Cette pointe se situait en-deçà du pic de 2022 (87 GW le 14 janvier).Jusqu'à la fin de l'année, il n'y a pas de risque de signal orange ou rouge. Les températures se radoucissent et l'activité économique va diminuer avec le début des vacances, la consommation va baisser. En outre, l'ensemble des gestes contribuent à la sécurisation du système électrique avec une baisse observée de la consommation d'électricité qui s'approche de 10%.Pour début janvier, il est beaucoup trop tôt pour savoir si on aura des signaux orange ou rouge car tout dépendra des conditions météos. Mais si la trajectoire de remontée du nucléaire se confirme, cela viendra sécuriser le mois de janvier".
Il y a 2 ans et 138 jours

Le pouvoir d'achat immobilier des Français chute en 2022 selon les notaires

En moyenne, en s'endettant sur 20 ans avec une mensualité à hauteur du tiers de leur revenu disponible, les Français de métropole peuvent acquérir un logement de 80 mètres carrés. C'est 4 de moins qu'en 2021, une chute inédite depuis 15 ans.Ce chiffre stagnait depuis 2018 autour de 85 mètres carrés, après une décennie de forte augmentation - il était de 58 mètres carrés en 2008, son point le plus bas.La chute en 2022 est due au "cumul d'une augmentation des prix, qui est quand même assez forte, moins forte que l'inflation mais quasi, et de l'augmentation des taux d'intérêt", a avancé en conférence de presse Thierry Delesalle, notaire en charge des statistiques immobilières de Paris et d'Ile-de-France.L'érosion du pouvoir d'achat immobilier est très marquée pour les maisons, dont les prix se sont envolés depuis la sortie des confinements. Avec une mensualité de 1.300 euros sur 20 ans, il est possible d'acquérir une maison ancienne de 113 mètres carrés, 10 de moins qu'en 2021.Pour les appartements anciens, la surface finançable en s'acquittant d'une mensualité de 800 euros sur 20 ans est de 43 mètres carrés, un de moins qu'en 2021, estiment les notaires à partir des ventes conclues au cours des neuf premiers mois de l'année.L'effet de la loi Climat et résilience, qui va progressivement interdire à la location les logements les plus énergivores, commence à se faire sentir, ont remarqué les notaires.Les logements étiquetés F ou G, les deux pires classes du diagnostic de performance énergétique (DPE), représentaient ainsi 17% des ventes conclues au troisième trimestre 2022, contre 11% un an plus tôt.Les logements classés G seront interdits à la location en 2025, et même dès janvier 2023 pour les plus énergivores (consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an). Les F le seront en 2028 et les E en 2034."Malgré tout, attention, on est en train de comparer des choses qui ne sont pas tout à fait comparables", le mode de calcul du DPE ayant été entièrement revu en juillet 2021, a prévenu Frédéric Violeau, notaire chargé des statistiques immobilières nationales.
Il y a 2 ans et 138 jours

Le Sénat veut corriger les incohérences de la loi fixant les objectifs du "Zéro artificialisation nette (ZAN)" des sols

"Il s'agit probablement de la plus grande préoccupation de nos élus locaux en ce moment", a affirmé le rapporteur LR Jean-Baptiste Blanc lors de la présentation de la proposition de loi (PPL), dont le but est de "corriger" la loi "Climat et résilience" qui a mis en œuvre l'an dernier les objectifs du ZAN."Cela fait quelques mois que l'on alerte le gouvernement sur une difficulté d'application et les inquiétudes des élus", a expliqué à l'AFP la centriste Valérie Létard, présidente de la mission conjointe créée en 2022, à l'initiative de quatre commissions permanentes."Il faut sortir les collectivités du flou", a-t-elle affirmé, précisant que la PPL devrait être débattue au Sénat fin février et "examinée ensuite à l'Assemblée nationale pour qu'elle puisse aboutir rapidement"."Le but de ce texte n'est pas de modifier les deux grands objectifs au cœur du ZAN, c'est à dire la réduction de 50% d'ici à 2030 et le zéro net en 2050", a assuré Mme Létard. "C'est ambitieux, mais nécessaire à nos objectifs environnementaux".Le but de la mission est de "faire la synthèse de l'ensemble de ces travaux et proposer des pistes d'évolution de la loi pour apporter des solutions aux difficultés identifiées qui nous sont remontées des territoires", a-t-elle souligné. "Il faut faire attention de bien travailler pour s'assurer que ce ne soit pas perçu comme imposé d'en haut, sinon ce serait vraiment un échec", a alerté la sénatrice. Les décrets d'application du ZAN ont suscité la grogne de plusieurs associations d'élus, dont celle des maires ruraux qui ont dénoncé "un déséquilibre territorial" et le risque d'une "tutelle rampante" de la part des régions.Les mesures proposées par la PPL prévoient de faciliter la mise en œuvre par les collectivités du ZAN en complétant et en "adaptant" son cadre juridique, en "renforçant la gouvernance territoriale" ou encore en "associant mieux les collectivités à l'échelon régional".En parallèle, l'Association des maires de France (AMF), qui a contesté en juin devant le Conseil d'Etat deux des trois décrets d'application du ZAN, a formulé mercredi vingt propositions de mise en œuvre.Parmi ces propositions figurent la prise en compte des actions de renaturation dès 2021, l'allongement d'un an du délai d'intégration de l'objectif ZAN dans les documents d'urbanisme et d'aménagement, des dérogations dans les territoires ruraux économiquement fragiles classés "zones de revitalisation rurale" (ZRR), ou encore un décompte différent pour les projets qui favorisent la lutte contre le changement climatique, comme par exemple la création de pistes cyclables...Interrogé mercredi au Sénat sur le ZAN, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu a déclaré qu'il attendait "la fumée blanche" du texte du Sénat pour faire en sorte "d'amender le dispositif dans l'esprit d'ouverture que le gouvernement a indiqué depuis le début du mois d'août, quand il a suspendu la mise en œuvre des décrets de la fin du mois d'avril".Pour ce qui relève du règlementaire, la "réécriture des décrets est prévue pour le début de l'année prochaine", a précisé M. Béchu.
Il y a 2 ans et 138 jours

Ne gaspillons plus nos énergies à les opposer, engageons-nous pour un mix responsable !

Le nucléaire décline partout dans le monde… sauf en FranceAlors qu’en 2021, la part du nucléaire dans le mix énergétique mondial est tombée, pour la première fois en 40 ans, à seulement 9,8%[1], le gouvernement français a lui annoncé sa volonté d’investir dans le développement de mini-réacteurs et centrales nucléaires, comme solution à la crise énergétique que nous traversons.Des centrales qui seront effectives dans 10 à 15 ans, si elles ne prennent pas le chemin de Flamanville, démarré depuis 2007, et récemment qualifié par la Cour des comptes d’ « échec opérationnel » impliquant des « dérives de coûts et des délais considérables ».[2]De manière corolaire, toujours sur l’année 2021, plus de 10 %[3] de l’électricité mondiale a été fournie par des infrastructures solaires et éoliennes, la contribution au mix énergétique de ces énergies renouvelables dépassant pour la première fois celle du nucléaire.La raison ? Les technologies d’énergies renouvelables, photovoltaïque et éolien en tête, sont aujourd’hui matures, et ainsi plus économiques, plus sûres et plus rapides à construire, rendant du même coup les projets d’énergies renouvelables plus compétitifs sur les marchés.Bien sûr, le contexte français est spécifique. Notre histoire avec le nucléaire fait qu’il est impensable de s’en passer du jour au lendemain. Mais on pourrait montrer plus de volontarisme à accélérer la transition. Par exemple, en mettant 1 euro dans le renouvelable, quand on met 1 euro dans le nucléaire. En mixant l’énergie d’hier avec d’autres sources d’énergie durables et de demain, le France s’engagerait vers un mix plus responsable pour progressivement se passer des énergies fossiles de toutes natures qu’elles soient carbonées ou minérales comme l’uranium.Redonnons l’exemple de la construction de l’EPR de Flamanville, dont le coût dépasse les 10 milliards d’euros, cela représente une centaine de centrales photovoltaïques, soit l’équivalent de 60 000 m² de panneaux installés et opérationnels, eux, en seulement quelques mois, qui ne nécessiteront pas ou presque pas de maintenance ni de frais d’exploitations, qui ne généreront aucun déchets de longues vie, polluants et nécessitant de grandes précautions de stockage pour des générations entières.Le photovoltaïque se démocratise … mais un soutien (géo)politique est encore nécessaireJamais le consensus social autour du rôle du photovoltaïque dans la transition énergétique n'a été aussi fort.Car non seulement la technologie photovoltaïque est mature et sûre, mais elle offre un avantage économique élevé, elle est produite à partir d’une énergie disponible du matin au soir, et fabriquée à partir de matériels recyclables jusqu’à 95%[4]. Car à la différence des énergies fossiles, le soleil est une source d’énergie inépuisable et accessible par tous et partout dans le monde.Des avantages bien perçus par les Français, qui, malgré la lourdeur administrative et une fiscalité peu incitative, investissent massivement dans l’achat de panneaux solaires[5].En conséquence, l’autoconsommation d’électricité n’a jamais connu un tel succès en France auprès des particuliers et, depuis plus récemment, des entreprises, toutes soucieuses de réduire leur facture ou du moins, dans le contexte actuel, d’en limiter l’envolée.Pour continuer à démocratiser le photovoltaïque et en faire une solution pérenne, c’est toute une filière qui doit aujourd’hui être repensée pour éviter les problématiques d’approvisionnement, la pénurie des composants, mais aussi pour maitriser l’empreinte environnementale de la construction des panneaux par exemple.Le 11 octobre dernier, la Commission européenne a lancé des travaux pour constituer une alliance européenne de l'industrie solaire photovoltaïque[6]. Son but : « développer les technologies de fabrication de produits et de composants solaires photovoltaïques innovants », et ainsi « contribuer à accélérer le déploiement de l’énergie solaire dans l’ensemble de l’UE et à améliorer la résilience du système énergétique de l’UE ».Comprenez : soutenir et renforcer une filière de production européenne face à la concurrence asiatique, dans un contexte énergétique de grande tension, qui (re)met les enjeux de transition au premier plan.Cette initiative, bien sûr, nous y souscrivons. Mais nous appelons aussi à l’adosser à une autre problématique : celle du prix de l’énergie, ou plutôt, de son calcul. Car dans un marché mondialisé basé sur le libre-échange, la valeur de l’énergie n’est pas calculée de la même manière selon les pays.Or, nous avons un intérêt commun, à travailler sur des modes de calcul du prix du kilowattheure unifié, intégrant des mesures d’impacts environnementaux de la production de l’énergie, et des taxes carbone en lien avec leur mode de consommation.In fine, la crise actuelle nous offre une opportunité unique de repenser notre rapport à l’énergie. Avec trois priorités. D’abord, moins consommer : la surconsommation s’observe aussi au niveau énergétique. Ensuite, relocaliser : la crise actuelle nous montre les limites de la mondialisation des marchés de l’énergie et les risques géopolitiques de nos dépendances. Enfin, transiger : les énergies renouvelables sont les (seules) options durables pour construire le modèle énergétique de demain, incluant les barrages, les éoliennes, la biomasse et d’évidence le solaire thermique et photovoltaïque.Tribune de Ian Bard, Directeur Technique et Commercial de SOLARWATT France (Linkedin).[1]World Nuclear Industry Status Report (WNISR)[2]L’EPR de Flamanville accuse un nouveau retard (lemonde.fr) [3]Commission kicks off work on a European Solar Photovoltaic Industry Alliance | European Commission (europa.eu)[4]Panneaux photovoltaïques : quel impact sur l'environnement. (solarwatt.fr)[5]Les Français se ruent sur les panneaux solaires (la-croix.com) [6] La Commission lance les travaux pour une alliance européenne de l’industrie solaire photovoltaïque | Commission européenne – Alliance industrie européenne photovoltaïque (europa.eu)
Il y a 2 ans et 138 jours

Le Gouvernement et les grandes enseignes font le point sur le plan de sobriété dans les commerces

Cette campagne sera mise en place dans de nombreux commerces et magasins sur tout le territoire pendant l’hiver afin de valoriser les initiatives des enseignes et d’inciter les consommateurs à en faire de même à la maison.Lancé dès le 23 juin dernier par la Première ministre, Elisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le plan de sobriété a mobilisé de très nombreux secteurs professionnels. Parmi eux, la distribution et le commerce, réunis dans l’un des neuf groupes de travail lancés avec Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, ont acté dès le mois de juillet, sous l’égide de Perifem, le premier plan d’action sectoriel de sobriété énergétique. Ce dernier a été mis en place le 15 octobre dernier, soit une semaine après la présentation globale du plan.Réunis au ministère de la Transition énergétique ce mercredi 14 décembre, les adhérents de Perifem ont fait le point sur la mise en place de ce plan d’action qui devrait permettre d’économiser 1 million de MWh sur un an, soit 7% de la consommation énergétique du secteur.Au-delà de leur propre plan, les acteurs du secteur se mobilisent à nouveau à travers une campagne de communication inédite par son ampleur.Depuis la rentrée, Perifem a mis en place un groupe de travail entre le Gouvernement et les plus grandes enseignes de la distribution afin de préparer une campagne adaptée de celle des cinq gestes quotidiens d’économie d’énergie lancée par Agnès Pannier-Runacher début octobre. La campagne mettra en parallèle les gestes mis en place par les magasins dans le cadre du plan d’action énergétique avec ceux recommandés aux particuliers, autour d’un axe fort : « La distribution s’engage à vos côtés : en magasin comme à la maison, chaque geste compte pour faire des économies d’énergie. »Un message clé expliquant l’économie d’énergie réalisée par le changement des habitudes et deux visuels apparaitront en miroir autour des 5 grands gestes à adopter pour réduire le chauffage, limiter l’utilisation de l’éclairage, mettre en veille ou éteindre les appareils, conserver la chaleur ou décaler l’utilisation d’équipements énergivores :Le Gouvernement et le groupe de travail mené par Perifem ont conçu et produit 5 visuels (voir en annexe) communs qui seront adaptés et diffusés par les enseignes dans différents formats : en affichage papier, pour être intégrés dans des catalogues ou prospectus, pour les réseaux sociaux... Tous les signataires de la charte d’utilisation y ont accès librement.Les dirigeants des plus grandes enseignes alimentaires comme Michel-Edouard Leclerc (E.Leclerc), Laurent Vallée (Carrefour), Dominique Schelcher (Système U), Didier Duhaupand (Groupement Les Mousquetaires), Philippe Brochard (Auchan), Tina Schuler (Enseignes Casino - groupe Casino), Vincent Doumerc (Franprix – groupe Casino), Guillaume Sénéclauze (Monoprix – groupe Casino), Friedrich Fuchs (Lidl), Ludovic Chatelais (Cora-Match), mais également non alimentaires comme Alexandre Falck (But), Bastien Grandgeorge (Decathlon), Anne-Laure Jacquemart (Ikea), Louis Bonelli (Klepierre), ont d’ores et déjà acté la charte et déploieront la campagne dès aujourd’hui avec l’ambition de participer à l’effort collectif.Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a déclaré : « Deux mois après la présentation du plan de sobriété aux côtés de la Première ministre, il était important de faire ce point d'étape avec les grandes enseignes et de montrer que les grandes entreprises se sont mobilisées pour réduire leur consommation d’énergie. Cette journée a également permis de lancer une vaste opération de sensibilisation dans les magasins. A l'approche de l'hiver, cette campagne permettra d'encourager les enseignes mais aussi les citoyens à adopter les bons gestes pour faire la chasse au gaspillage d’énergie. Cela s'inscrit dans l'esprit de la grande campagne de communication gouvernementale : chaque geste compte ! »Thierry Cotillard, Président de Perifem, a déclaré : « Je me félicite de l’implication forte de nos plus grandes enseignes et je crois en notre capacité individuelle et collective pour garantir un comportement responsable et citoyen en termes de baisse des consommations d’énergie. Je remercie les équipes de Perifem qui se sont une nouvelle fois mobilisées au service de nos adhérents pour rendre cette communication inédite possible. Nous sommes tous solidaires et tous concernés par cette crise de l’énergie, clients comme magasins. »Plus d’infos sur www.perifem.com et www.magasinresponsable.com
Il y a 2 ans et 138 jours

Doosan annonce la DX20Z-7, une nouvelle mini-pelle de deux tonnes

Avec sa tourelle sans déport arrière et sa canopy démontable, cette nouvelle DX20Z-7 constitue une solution idéale pour les espaces étroits et les chantiers intérieurs. La DX20Z-7 combine productivité accrue, excellent confort de l'opérateur, poste de conduite aisément accessible, longévité maximale et facilité d'entretien.Plus de productivitéLe système hydraulique optimisé de la DX20Z-7 exploite au mieux la puissance de son moteur diesel 3 cylindres Yanmar 3TNV70 Phase V, qui développe 10,3 kW (13,8 Ch) à 2200 tr/min. La DX20Z-7 se distingue ainsi par des mouvements rapides, alliés à un contrôle précis de forces d'arrachement exceptionnelles : 1,55 tonne (ISO) au godet, notamment !Dans sa configuration standard, la DX20Z-7 affiche un poids opérationnel de 1995 kg. Avec le balancier long de 1,10 m (option), sa profondeur de fouille max. est de 2345 mm, sa hauteur de déversement max. de 2750 mm et sa portée au sol max. de 3975 mm. Cette enveloppe de travail assure performances et polyvalence maximales dans l'utilisation d'une vaste gamme d'accessoires. Grâce à ses capacités de levage et sa grande hauteur de déversement, la DX20Z-7 convient parfaitement au chargement de camions tandis que sa portée au sol réduit le nombre de repositionnements en cours d'excavation.Avec son châssis inférieur rétracté à la largeur minimum de 950 mm, la DX20Z-7 passe facilement par des portes et des passages étroits. Lorsque le châssis inférieur est étendu à 1360 mm, la pelle dispose d'une stabilité maximale, particulièrement appréciable pour travailler sur le côté. Le châssis inférieur s'étend ou se rétracte en un instant : il suffit d'actionner un contacteur électrique au tableau de bord.Un confort de haut niveauLa DX20Z-7 est conçue autour de l'opérateur et offre une ergonomie optimale. Le poste de conduite offre un espace généreux aux pieds avec un plancher plat, facile à nettoyer, des pédales ergonomiques et un accès facile à toutes les commandes. La visibilité sur la zone de travail est maximisée par un feu de travail LED à haute intensité monté sur la flèche.Doosan a employé des matériaux de la plus haute qualité pour que la DX20Z-7 combine performances, longévité et résistance à toute épreuve. La conception et les composants de la machine ont été testés de manière intensive en conditions extrêmes. Pour un travail en toute tranquillité d'esprit, la porte arrière en acier massif assure une excellente protection contre les impacts. Les carénages des vérins et le robuste capot de batterie sont un autre gage de sécurité et de tranquillité.Grâce à la grande porte arrière, tous les composants sont aisément accessibles, notamment les refroidisseurs faciles à nettoyer ainsi que les autres points de maintenance quotidienne, de sorte que la durée des contrôles et des entretiens courants est réduite au minimum.Caractéristiques en bref de la mini-pelle DX20Z-7Poids opérationnel avec canopy, chenilles en caoutchouc, balancier standard et godet : 1995 kgProfondeur de fouille max. (balancier standard / balancier long) : 2180 / 2345 mmHauteur de déversement max. (balancier standard / balancier long) : 2650 / 2750 mmPortée max. au niveau du sol (balancier standard / balancier long) : 3705 / 3875 mmVitesse de pointe : gamme lente – 2,0 km/h, gamme rapide – 3,7 km/hDébit hydraulique : 2 x 17,26 L/min +13,2 L/minLargeur châssis inférieur (rétracté / étendu) : 950 / 1360 mmMoteur : Yanmar 3TNV70 développant 10,3 kW à 2200 tr/minDimensions hors tout en position de transport : hauteur 2360 mm x largeur 950 mm x longueur 3476 mm
Il y a 2 ans et 138 jours

Le SFIC dénonce les dégradations contre les cimenteries et réaffirme son engagement en faveur de la décarbonation

Le SFIC alerte sur les graves conséquences qui découlent de ces actes et en appelle aux autorités compétentes pour qu’elles considèrent avec la plus grand fermeté ces agissements qui doivent être condamnés. Le SFIC entend rappeler que l’industrie cimentière est un acteur majeur de l’économie circulaire au service des territoires. Plus de 1,5 million de tonnes de déchets sont valorisés chaque année au sein des 25 cimenteries implantées au cœur des territoires ; plus de 1,8 million de tonnes de CO² d’origine fossile sont économisés et plus de 0,6 million de tonnes de ressources naturelles sont préservées grâce à cette double valorisation, matière et énergie, des déchets dans le procédé cimentier. Pour certains déchets, qui ne peuvent être réemployés ou recyclés, l’industrie cimentière évite les mises en décharge sauvage, et est la meilleure solution de valorisation. L’industrie cimentière est ainsi au cœur d’une filière nationale et locale de traitement des déchets comme combustibles de substitution. Cette valorisation contribue au maintien de notre souveraineté énergétique en limitant l’importation de combustibles fossiles. L’industrie cimentière représente plus de 4 500 salariés directs localisés pour la plupart en zones rurales ou dites périphériques, et 20 000 salariés correspondant à de la sous-traitance et à un réseau de fournisseurs le plus souvent locaux. L’ensemble des salariés du secteur se mobilise au quotidien pour atteindre les objectifs de décarbonation de la filière. L’engagement pour une transition écologique, juste et réaliste, ne peut être synonyme d’actions violentes contre les biens et les personnes. La baisse des émissions de carbone de l’industrie cimentière est un processus continu dans lequel les professionnels du secteur sont fortement engagés. Les efforts fournis ont déjà permis de réduire l’impact de plus de 40% entre 1990 et 2015. Avec les innovations en cours et à venir, avec des investissements de plusieurs centaines de millions par an pour activer les différents leviers afin de réduire ses émissions, le secteur accélère, avec le soutien des pouvoirs publics, sa trajectoire de décarbonation, pour une industrie en France, au service de la construction décarbonée.
Il y a 2 ans et 139 jours

Dassault Systèmes et Bouygues Construction renforcent leur engagement à réinventer le secteur de la construction

Bouygues Construction a choisi la plateforme 3DEXPERIENCE sur le cloud de Dassault Systèmes pour mener sa transformation métier et accroître la productivité de ses projets de construction. Cette deuxième phase succède aux phases initiales de numérisation et d'automatisation des processus de Bouygues Construction.Les citoyens attendent de nouvelles approches en matière d'urbanisation et une plus grande attention à la durabilité. Or, le secteur de la construction doit faire face à des problématiques de productivité, tant en raison de la complexité des projets que de la fragmentation des métiers. La transformation numérique permet de soutenir une économie à la fois plus durable et circulaire, en partageant les connaissances et savoir-faire dans toute la chaîne de valeur, et en donnant naissance à de nouveaux modèles économiques.Avec la plateforme 3DEXPERIENCE sur le cloud, Bouygues Construction peut adopter une approche systémique de la gestion des projets qui intègre des expériences de jumelage numérique d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. Cette approche permet de passer de documents où les différents métiers interviennent de façon indépendante, à une méthode basée sur des modèles intégrés et collaboratifs.Cet environnement intégré, inclusif et collaboratif qui utilise une source unique de données exploitables permettra de rationaliser le processus décisionnel entre les différents intervenants - de la direction générale à l'opérateur de terrain - à chaque étape d'un projet. Cela permettra à Bouygues Construction d'augmenter encore la sécurité de ses collaborateurs et partenaires. Cela permettra aussi au groupe de réduire son volume de déchets et d'améliorer la qualité produit de la conception à la construction, en définissant des composants d'assemblage modulaires intégrés dans des lignes de produits telles que les maisons de retraite ou des résidences étudiantes. Cette modularité permettra de faire face à la complexité des projets futurs, tout en répondant à des besoins croissants de personnalisation et de durabilité, et en s'adaptant aux évolutions du marché.« Bouygues Construction utilise les technologies digitales depuis des années et constate que les cas d'usage pourraient être plus nombreux et apporter plus de valeur. » déclare Philippe Bonnave, président directeur général de Bouygues Construction. « Nous sommes donc à la recherche d'une transformation plus forte qui impacte les process de nos opérations et qui prépare le futur de l'entreprise : une transformation amenant plus de transversalité en interne et avec nos parties prenantes pour apporter toujours plus de valeur à nos clients. »« L'utilisation du jumeau virtuel dans la construction est un processus inclusif et - grâce au cloud et à la mobilité - abordable. Contrairement aux méthodes traditionnelles existantes, elle permet à toutes les personnes impliquées de comprendre et de contribuer au processus. Tous les acteurs du secteur aspirent à des modes transformationnels de collaboration et d'innovation. Avez-vous déjà pensé que ce rêve pourrait se réaliser ? » déclare Bernard Charlès, Vice-Président du Conseil d'Administration et Directeur général de Dassault Systèmes. « Cette approche révolutionnaire, basée sur la plateforme 3DEXPERIENCE, constitue la base de notre partenariat de long terme avec Bouygues Construction. Il représente une formidable opportunité d'allier nos leaderships et nos expertises respectifs, ainsi que d'amorcer une nouvelle dynamique dans l'écosystème du bâtiment et des travaux publics pour tendre vers une durabilité accrue. »
Il y a 2 ans et 139 jours

GDG Investissements acquiert un immeuble de bureaux de 4.000 m² à Paris auprès de Fragonard Assurances du Groupe Allianz

A la lisière des Batignolles, du parc Martin Luther King et du boulevard des Maréchaux, l’immeuble bénéficie d’une situation privilégiée dans un environnement économique mixte, où la diversité est devenue très attractive avec une grande variété programmatique (logements, bureaux, commerces de proximité) et d’espaces publics avec les parcs.Le site est à la fois très accessible, tant en transports individuels que collectifs, depuis Paris et l’ensemble de l’Île-de-France grâce à son accès direct au boulevard périphérique et l’arrêt « Porte de Clichy » reliant les lignes du métro 13 et 14, le RER C ainsi que le tramway 3b.Réalisé en 1989, le bâtiment s’élève sur 7 étages, possède un niveau de sous-sol, une toiture terrasse ainsi que 40 places de parking (à proximité) et un local de stockage de 1.000 m2.Il sera entièrement restructuré et développera une surface de bureaux avec une capacité d’accueil de 500 personnes ou un « Campus by GDG » de 1.000 personnes, avec des plateaux fonctionnels et lumineux.Une des grandes forces de cet immeuble sera sa visibilité exceptionnelle, ses terrasses accessibles et végétalisées ainsi qu’un rooftop, l’ensemble parfaitement intégré à sa future conception architecturale reprenant les standards actuels.Grâce à son repositionnement de qualité, intégrant une forte dimension sociétale, cet ensemble immobilier séduira chaque usager afin qu’il puisse s’y épanouir tout en participant à la limitation de l’empreinte carbone. Il sera en effet labélisé avec les dernières normes environnementales et technologiques.Le projet sera conçu et réalisé par l’architecte Manal Rachdi-Agence OXO. La livraison est prévue pour le 3ème trimestre 2025.Pour cette opération, GDG INVESTISSEMENTS a été accompagné et conseillé par Haussmann Notaires. Le vendeur, FRAGONARD Assurances, a été conseillé et assisté par l’étude notariale SCREEB Notaires. Enfin, la transaction a été réalisée par BNP PARIBAS REAL ESTATE TRANSACTION et CUSHMAN & WAKEFIELD.Pour Rémi Gaston-Dreyfus, Président : « Nous sommes très heureux que le groupe Allianz, avec qui nous partageons un même niveau d’exigence, nous ait choisis pour l’acquisition de cet ensemble immobilier « entrée de ville », sur lequel nous pourrons exprimer nos ambitions, tant en matière de destination durable et flexible de l’immeuble à restructurer, qu’en matière d’intégration et de signal de ce nouvel objet dans le tissu urbain du 17ème arrondissement. »Date d'acquisition : 27 octobre 2022Surface : 4.000 m2Adresse : 2, rue Fragonard, Paris 17èmeAcquéreur : GDG INVESTISSEMENTSNotaire acquéreur : Haussmann NotairesVendeur : FRAGONARD AssurancesNotaire vendeur : SCREEB NotairesFinancement : BRED Banque PopulaireTransaction réalisée par : BNP Paribas Real Estate Transaction et CUSHMAN & WAKEFIELD
Il y a 2 ans et 139 jours

Accidents de trottinettes : des blessures spécifiques, constate l'Académie de médecine

La tête, dite "extrémité céphalique est plus souvent atteinte dans les accidents de trottinette électrique que dans les accidents de vélo où la chute se produit latéralement", constate l'Académie dans un rapport rendu fin novembre mais tout juste publié."Ces localisations des lésions résultent d'une chute en avant qui rend l'extrémité céphalique et les membres supérieurs très exposés", explique l'instance, dont les avis visent à porter le consensus du savoir médical sur un sujet donné.L'Académie s'est penchée sur le sujet des trottinettes électriques, alors que ces véhicules sont à l'origine d'un nombre croissant d'accidents, parfois mortels.Cette situation est d'abord liée à la mise en place dans plusieurs villes, dont Paris, de trottinettes en libre service, ce qui a démultiplié leur usage et facilité certaines conduites à risque.L'Académie se fait l'écho de cette hausse des accidents, sur la base de données déjà connues, pour évoquer un "enjeu de santé publique".Son rapport apporte des détails sur la nature des blessures, ainsi que sur le déroulé des accidents, à partir d'éléments recueillis dans des hôpitaux français.Ces derniers montrent que les accidents de trottinettes sont bien plus souvent dus à des chutes isolées qu'à des collisions avec d'autres véhicules.Ces chutes, qui représentent environ trois quarts des accidents sont "en rapport avec une perte du contrôle de l'engin, par défaut d'attention - utilisation d'un téléphone portable en roulant -, conduite d'une main, manque d'expérience, vitesse excessive, obstacle...", constate l'Académie.Elle recommande, entre autres mesures, de rendre obligatoire le port du casque, constatant que celui-ci réduit largement les conséquences graves des accidents, même s'il n'évite pas toutes les blessures.Chez les accidentés "le port du casque était absent dans neuf cas sur dix", souligne l'Académie, dont une partie des conclusions se basent aussi sur des études faites à l'étranger.
Il y a 2 ans et 139 jours

Réforme des retraites : Borne "intéressée" par un mix de mesures, selon les sénateurs centristes

La cheffe du gouvernement "est intéressée" par la formule adoptée au Sénat "depuis pas mal d'années, mix entre l'âge de la retraite et la durée de cotisation", a rapporté le président du groupe Union centriste au Sénat et président de l'UDI, à l'issue de sa rencontre.Mme Borne entamait avec M. Marseille une nouvelle et longue journée de consultation des groupes politiques sur sa réforme controversée des retraites, dont la présentation a été reportée au 10 janvier.Également reçu mercredi matin, Claude Malhuret, président du groupe Les Indépendants-République et Territoires au Sénat et membre du parti Horizons d'Edouard Philippe, a lui aussi jugé que la position du Sénat pouvait être "une base de proposition, et une base que peut entendre la Première ministre", tout en soulignant que le texte serait d'abord examiné à l'Assemblée nationale.La cheffe du gouvernement avait déjà reçu les groupes parlementaires à la mi-octobre.Le gouvernement privilégie un report progressif de l'âge de départ de 62 à 65 ans, sans écarter la piste d'un âge de départ à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation, autant de propositions contestées par les syndicats et la plupart des groupes d'opposition.Prenant de court forces politiques et syndicales, Emmanuel Macron a annoncé lundi un report au 10 janvier de la présentation de cette réforme, initialement prévue jeudi.Elisabeth Borne a affirmé que le gouvernement restait "ouvert aux propositions" des organisations politiques et syndicales, mais jugé "intenable" le projet "Panot-Le Pen" de retraite à 60 ans défendu par les cheffes de file des députés RN et LFI.Pour Hervé Marseille, le gouvernement veut "utiliser (ce) temps" supplémentaire "pour convaincre, partager, dialoguer", mais il s'est montré dubitatif sur la possibilité d'un accord avec LR. "Il faut qu'ils se mettent d'accord entre eux. Je ne sais pas comment ça va finir", a-t-il dit.Bertrand Pancher, et Christophe Naegelen, président et co-président du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) à l'Assemblée ont redit à Mme Borne qu'ils voteraient une motion de censure si le gouvernement décidait de reporter l'âge de départ à 65 ans.Mais, "après il faut voir quelles seront les autres propositions" du gouvernement notamment sur les petites pensions et l'emploi des seniors. Selon M. Pancher, le gouvernement envisage des "mesures contraignantes" en la matière.Le gouvernement souhaite faire passer sa réforme par le projet de loi rectificatif de financement de la Sécurité sociale (PLFSSR), un texte budgétaire sur lequel il peut utiliser sans limite l'article 49.3 de la Constitution, qui permet son adoption sans vote, sauf motion de censure.Mme Borne recevra les organisations syndicales au cours de la semaine du 2 janvier
Il y a 2 ans et 139 jours

Compte personnel de formation : l'amendement du gouvernement provoque des remous

Lors de la réunion à huis clos du groupe dans la matinée, le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve s'est étonné d'avoir découvert cet amendement dans le projet de loi de finances que le gouvernement a soumis au 49.3 en nouvelle lecture à l'Assemblée, ont rapporté des participants à l'AFP.Déposé samedi, l'amendement en question n'a pas été discuté en commission à l'Assemblée. Il prévoit une forme de "ticket modérateur" par les salariés voulant utiliser leurs droits accumulés sur leur CPF.La mesure a provoqué des réactions, notamment de la CFDT pour qui un "reste à charge pour les salariés, c'est non". "Cela marque un renoncement clair à la liberté d'utilisation du CPF" et "c'est surtout une entaille à ce qu'est le CPF", "un dispositif à la main du salarié pour construire son parcours professionnel", selon un communiqué mardi de la centrale syndicale.Présente à la réunion Renaissance, la ministre déléguée à la Formation professionnelle Carole Grandjean a répondu à M. Cazeneuve que la mesure figurait dans la "lettre plafond" entre ministères. Le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester s'est lui excusé sur la forme auprès des députés."C'est une méthode qui ne doit pas se reproduire", a averti la patronne du groupe Aurore Bergé.Plusieurs députés ont aussi regretté le fond de l'amendement, alors que le CPF a été conçu comme un outil de liberté.Après le déclenchement dimanche de l'arme constitutionnelle du 49.3 par Elisabeth Borne pour faire passer le projet de budget de l'Etat sans vote, un motion de censure a été déposée par les députés LFI. Elle sera débattue et mise au vote mardi soir à partir de 21H30. Son très probable rejet vaudra adoption du texte en nouvelle lecture.Un dernier 49.3 est attendu jeudi, pour la lecture définitive du budget 2023.
Il y a 2 ans et 139 jours

1 Français sur 6 déclare avoir un projet immobilier pour 2023

Les investisseurs reviennent en force tandis que les primo-accédants sont moins nombreux et reportent leur projet immobilier. Quant aux principales raisons de ne pas s'engager dans un projet immobilier d'ici un an : les prix trop élevés des logements et le manque d'apport personnel sont les deux principales raisons. Ce sont là quelques-uns des enseignements de la 11e vague de l'indicateur DRIMKI, spécialiste de l'estimation immobilière, et BVA, société d'études et de conseils, réalisée en novembre auprès des Français, afin de connaître leurs projets immobiliers dans les 12 prochains mois.1 Français sur 6 déclare avoir un projet immobilierMalgré la situation actuelle peu propice à l'achat d'un bien immobilier, la part des Français engagés dans un projet immobilier est toujours stable, puisque 16 % d'entre eux déclarent avoir un projet immobilier dans les 12 prochains mois. Une décision davantage marquée chez les moins de 35 ans qui sont près d'un quart à se projeter dans une telle démarche dans les 12 prochains mois (25%). Cependant seulement 19% des cadres ont un projet immobilier durant l'année à venir contre 34% des cadres en mars 2022.Alors qu'elle était de 20% en mars 2022, la part des Franciliens ayant déclaré avoir un projet immobilier a baissé de 8 points et atteint seulement 12% (16% dans le reste de la France).La chute des primo-accédantsAlors qu'elle atteignait, en mars dernier 44%, la part des Français ayant pour projet d'acheter leur premier logement, parmi les Français ayant un projet immobilier, est en recul 8 mois plus tard (33% ; - 11 points vs. mars 2022). Après l'incertitude liée à la crise sanitaire, l'environnement économique actuel semble donc, lui aussi, impacter négativement les aspirations des primo-accédants qui préfèrent différer leur projet.La remontada de l'investissementA contrario, la proportion de Français souhaitant investir, en achetant un bien pour le louer, est en hausse ! C'est désormais le désir d'un quart des Français ayant un projet immobilier dans les 12 prochains mois (24% ; + 9 points vs. mars 2022). C'est le cas notamment des CSP+ (32%) et des Franciliens (51%). L'émergence d'opportunités financières, liées aux périodes de ralentissements économiques, pourrait être à la source de cet accroissement.Pour les autres types de projets immobiliers envisagés, l'intention de vendre son logement pour en racheter un autre (30%), la volonté de vendre son logement sans en racheter un (7%) et le désir d'acquérir une résidence secondaire (6%) gardent la même proportion qu'en mars 2022.Coût de l'immobilier élevé et difficultés d'obtention d'un prêtParmi les raisons de ne pas s'engager dans un projet immobilier sur les 12 prochains mois, les aspects extérieurs et notamment économiques ont leur importance. 24% des Français n'ayant pas de projet immobilier dans l'année à venir déplorent les prix trop élevés des logements (34% pour les 25-34 ans), 11% les difficultés d'obtention des prêts et 9% le coût excessif des matériaux pour les travaux.Les autres freins possibles à la mise en œuvre d'un projet immobilier paraissent moins paralysants à leurs yeux : 7% mentionnent l'augmentation des charges, 3% le durcissement des règlementations énergétiques, notamment via le DPE. Ces dernières ne semblent pas être encore une réelle barrière, notamment pour les investisseurs, bien qu'il sera interdit à partir de 2025 de mettre en location des logements évalués G.L'aspect personnel dans l'absence de projet immobilierLes questions financières constituent aussi un obstacle non négligeable : 21% des individus n'ayant pas de projet immobilier aujourd'hui le justifient par l'absence d'apport personnel ; une situation plus fréquente chez les personnes aux plus faibles revenus (28%) et les moins de 35 ans (22%), possiblement amplifiée par la baisse du pouvoir d'achat engendrée par l'inflation initiée ces derniers mois.Deux tiers des Français n'ayant pas de projet immobilier pour l'année à venir l'expliquent par l'inexistence d'un tel besoin ou le manque d'envie (65%). Les plus âgés sont, assez logiquement, davantage concernés (81%), mais c'est également le cas des personnes les plus aisées (71%). Pour ces derniers, une part d'entre eux est probablement déjà propriétaire mais cela traduit également des blocages moins importants liés à leur situation financière malgré la situation actuelle.“Si une chose est bien certaine, c'est le désir des Français pour la pierre qui résiste aux vents et marées ! La hausse des prix et des taux d'intérêt ainsi que l'inflation impactent bien entendu les Français, mais davantage sur le type de projet que sur l'intention d'avoir un projet immobilier les 12 prochains mois. Les primo-accédants sont moins nombreux à être engagés dans un projet et préfèrent repousser leur projet tandis que ceux qui souhaitent investir reviennent sur le devant de la scène en profitant du ralentissement économique pour trouver des opportunités financières dans la pierre.” analyse Olivier Colcombet, Président de Digit RE Group et porte-parole de DRIMKI.*Étude réalisée par BVA pour DRIMKI (disponible sur demande), du 16 au 17 novembre 2022 sur un échantillon de 925 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Il y a 2 ans et 139 jours

Très forte baisse de la consommation d'électricité et de gaz des français en 2022 selon une étude Hello Watt Linky Gazpar

Grâce à son application gratuite de Suivi Conso, Hello Watt a pu collecter et décrypter les données présentées dans cet article, afin de vous proposer un baromètre de la consommation d'électricité et de gaz en France, en 2022. Cette première édition de notre baromètre force à constater une baisse significative de la consommation d'énergie sur l'année 2022, tant pour le gaz que pour l'électricité. Plusieurs causes peuvent être attribuées à cette réduction de la consommation :2022 fut une année aux températures clémentes, ayant d’ailleurs enregistré des records de chaleur aux mois de mai, juin, octobre et novembre. Ces températures ont ainsi permis aux particuliers d’allumer leur chauffage tardivement et donc de consommer moins d’énergie ;si le Gouvernement a instauré, en octobre 2021, un bouclier tarifaire pour protéger les consommateurs de la flambée des prix de l’énergie, liée à la crise énergétique actuelle ; certains Français ont tout de même pu subir de plein fouet des augmentations sur leurs factures énergétiques. En résulte une contrainte, pour certains ménages, de réduire leur consommation, dans le but de réaliser quelques économies d’énergie ;enfin, pour inciter les Français à la sobriété énergétique, une campagne gouvernementale de sensibilisation aux écogestes a été lancée en octobre 2022. Une campagne qui semble avoir un effet, si l’on en croit les tendances décryptées dans cet article.Rappel : quelles étaient les tendances de consommation en France en 2021 ?Avant d’étudier l’évolution de la consommation sur l’ensemble de l’année 2022, rappelons les tendances de 2021.Selon le Bilan RTE 2021 (Réseau de Transport d’Électricité), l’année 2021 a connu à la fois une augmentation de la production (+4,5%) et de la consommation d’électricité (+1,7%) par rapport à l’année 2020.Cette augmentation pouvait être expliquée en partie par la crise de la covid-19, qui avait radicalement réduit la production et la consommation des ménages en 2020.Les chiffres de 2021 correspondent alors davantage à ceux de l’année 2019 : l’on observait donc un “retour à la normale”. Mais cette tendance a-t-elle suivi son cours sur l’année 2022 ? On fait le point !Consommation d’électricité en France : quelles sont les tendances d’évolution observées en 2022 ?Alors, comment a évolué la consommation moyenne d’électricité des Français sur l’année 2022 ? Pour le savoir, nous avons analysé les données récoltées à partir d’un échantillon d’utilisateurs inscrits sur l’application Hello Watt.Consommation totale d’électricité, par mois, tous logements confondusSur les 69 175 ménages étudiés, les données recueillies nous permettent d’observer une baisse de la consommation moyenne d’électricité mensuelle des particuliers sur l’année 2022, en comparaison avec l’année 2021. La tendance s’inverse alors, comparée aux années 2020 à 2021, où la consommation d’énergie était en hausse.On relève notamment une forte baisse sur les mois d’octobre et novembre 2022, avec une réduction de la consommation de l’ordre respectif de -23,86% et -27,78% !Bien que la consommation moyenne d’électricité du groupe étudié soit globalement en baisse, elle reste sensiblement la même sur certaines périodes, à savoir les mois de février, juin, juillet, août et septembre 2022.Grâce aux données collectées, nous avons également pu établir que la tendance observée (baisse ou similarité selon les périodes de l’année) est identique pour les logements chauffés à l'électricité et pour les logements non équipés d’un chauffage électrique.De la même manière, si les données du mois de décembre ne sont pas encore disponibles, on peut tout de même prédire que la tendance restera à la baisse en vue des données observées aux mois d’octobre et de novembre.De plus, l’évolution du prix de l’électricité, en forte hausse depuis 2021 malgré l’instauration d’un bouclier tarifaire par le Gouvernement, contraint la population française à réduire sa consommation pour ne pas voir flamber son budget énergétique…Une autre cause peut aussi entrer en jeu : depuis le 17 octobre 2022, le Gouvernement a instauré une campagne publicitaire de masse, visant à sensibiliser les Français à la sobriété énergétique. La campagne gouvernementale Je baisse, j’éteins, je décale encourage en effet les ménages à consommer moins d’énergie, afin d’éviter les risques de courtes coupures potentielles, annoncées par RTE.Consommation d’électricité après correction des effets météorologiques, par moisEn novembre 2022, sur les 28% de baisse de consommation observés par rapport à l’année précédente : 16% sont dus au changement de comportement des consommateurs ; et 12% aux températures plus clémentes. Ces 16% sont à mettre en relation avec les chiffres annoncés par RTE (7%) et EDF (10%) : on observe ici l’intérêt d’avoir un bon outil de suivi et d’analyse de la consommation fondé sur Linky, comme l’application de suivi conso Hello Watt, pour faire encore plus d’économies.Consommation d’électricité pour le chauffage uniquement, par moisSelon les chiffres de Climat Air et Énergie, le chauffage représente 66% de la consommation électrique d’un appartement (ou d’une maison). Il est donc pertinent de s’intéresser à l’évolution de la consommation de chauffage des foyers français inscrits sur l’application Hello Watt et chauffés à l’électricité en 2022 ; cela dans le but d’évaluer la tendance de consommation en chauffage électrique de l’ensemble des ménages français.De fait, des algorithmes de décomposition spécialement créés pour isoler les chiffres concernant le chauffage uniquement tournent sur l’application de suivi conso Hello Watt. Nous pouvons ainsi déterminer quelle est la part du chauffage sur l’ensemble de la consommation d’un ménage. On fait le point !D’après les données observées sur cet échantillon de 3 563 foyers, les ménages chauffés à l’électricité ont revu à la baisse leur consommation de chauffage sur l’année 2022, et notamment sur les mois d’octobre et novembre. On observe en effet une baisse de la consommation de l’ordre de -75,41% en octobre et -57,13% en novembre, en comparaison avec l’année 2021 !Plusieurs causes peuvent être attribuées à cette réduction générale sur la consommation de chauffage électrique : tout d’abord, les températures douces de l’année 2022 ont permis aux ménages de retarder la période de chauffe, et donc de réduire leur consommation de chauffage électrique. Cette tendance peut notamment être observée sur les mois d’octobre et de novembre 2022, qui ont battu des records de chaleur (respectivement +4 °C et +3 °C en octobre et novembre 2022, comparé à 2021) et où l’on constate une forte baisse de la consommation par rapport à 2021 ;autre raison : l’inflation des prix de l’énergie, qui force de nombreux ménages à baisser leur chauffage, voire à ne pas se chauffer, pour ne pas se retrouver avec des factures d’électricité exorbitantes… ;vient enfin la campagne gouvernementale, lancée depuis le 17 octobre, qui incite les particuliers à consommer moins, notamment en leur communiquant des températures de consigne s’élevant à 19 °C pour les pièces de vie et 17 °C pour le reste du logement, chambres comprises.Consommation de gaz en France : quelles sont les tendances d’évolution observées en 2022 ?Comme pour l’électricité, nous avons analysé les données d’un échantillon d’utilisateurs de l’application Hello Watt, afin de connaître l’évolution de la consommation moyenne de gaz chez les Français de l’année 2021 à 2022.Consommation totale de gaz, par mois, tous logements confondusOn observe, ici aussi, une baisse globale de la consommation de gaz mensuelle au sein de l’échantillon de 13 377 foyers français étudiés sur l’année 2022. On relève cependant une légère hausse de la consommation de gaz sur les mois de juin et de juillet 2022, par rapport aux mêmes mois de l’année précédente. Celle-ci peut notamment être due :à la consommation du chauffe-eau des ménages. En effet, avec la chaleur observée lors de ces deux mois d’été, les particuliers ont peut-être pris plus de douches ou de bains pour se rafraîchir ;au fait que cette période soit éventuellement moins sujette à des départs en vacances.Les données que nous avons collectées nous ont par ailleurs permis de relever que les tendances de consommation observées selon les périodes (baisse ou correspondance avec l’année 2021) sont les mêmes pour les logements chauffés au gaz que pour ceux disposant d’un autre moyen de chauffage.Aussi, et de la même manière que pour l’électricité, la consommation de gaz estimée pour le mois de décembre 2022 devrait respecter la tendance de baisse observée sur le reste de l’année. Cette hypothèse se base sur les données disponibles pour les mois d’octobre et novembre 2022, au cours desquels la consommation de gaz a connu une forte réduction, de l’ordre de -60,42% en octobre et -32,77% en novembre.De fait, depuis 2021, les factures de gaz naturel se sont également vu augmentées, conséquence directe de la crise énergétique actuelle et de l’évolution du prix du gaz, en forte hausse suite aux conflits géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine.Par conséquent, nombreux sont les ménages qui ont dû restreindre leur consommation pour garder le contrôle sur leur facture de gaz, et ce, malgré le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement depuis octobre 2021.Consommation de gaz pour le chauffage uniquement, par moisComme vu pour l’électricité, le chauffage représente une part majoritaire de la consommation énergétique d’un foyer (66% selon les chiffres de Climat Air et Énergie). Grâce aux algorithmes de décompositions développés pour notre application, nous pouvons déterminer la part que représente le chauffage sur l’ensemble de la consommation d’énergie d’un ménage. Intéressons-nous donc désormais à l’évolution de la part de chauffage sur la consommation globale de gaz des particuliers en France.Les données ne sont pas encore disponibles pour les mois de novembre et décembre 2022.Le graphique ci-dessus, qui prend en compte les données de 1 778 ménages inscrits sur l’application Hello Watt et chauffés exclusivement au gaz, démontre une fois encore une baisse globale de la consommation de gaz des particuliers en France, de l’année 2021 à 2022.Si les données pour les mois de novembre et décembre 2022 ne sont pas encore disponibles, on peut toutefois prévoir une régularité dans la tendance observée, et donc une réduction de la consommation également. Cette prévision s’établit en effet sur la forte baisse constatée en octobre, où la réduction de 2021 à 2022 était de l’ordre de -76,43% !Là encore, cette réduction de consommation peut être une conséquence :de la crise énergétique et des augmentations du prix du gaz, qui forcent certains ménages à consommer plus prudemment et à réduire leur consommation de chauffage pour s’y retrouver financièrement ;des températures clémentes de l’année en cours, qui a permis de retarder l’allumage des chauffages et donc de baisser la consommation hivernale des foyers chauffés au gaz ;de la campagne de sensibilisation diffusée par le Gouvernement, qui a potentiellement incité les Français à consommer de manière plus responsable.
Il y a 2 ans et 139 jours

Les bons conseils pour gérer son entreprise avec Entreprendre.Service-Public.fr

Tout savoir sur la protection sociale de l'entrepreneur individuelEn tant qu'entrepreneur individuel, vous pouvez bénéficier d'une protection sociale en payant des cotisations sociales. Cette protection comprend des droits à l'assurance maladie, l'assurance maternité/paternité, la retraite. En savoir plus.Modification des statuts de la sociétéLes statuts ont vocation à organiser le fonctionnement de la société en définissant l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les associés et à l'égard des tiers. Ils sont rédigés dès la création de la société et peuvent être modifiés en cours de route. Les formalités à accomplir diffèrent selon la forme sociale de la société. Le point avec Entreprendre.Service-Public.fr Augmenter le capital social de la sociétéLe capital social n'est pas figé. Que ce soit pour intégrer de nouveaux associés, améliorer sa situation financière ou renforcer sa crédibilité, une société peut réaliser une augmentation de capital social. Les démarches à accomplir varient selon la forme juridique de la société (SARL/EURL, SA ou SAS/SASU). Tout savoir ici. Changer la forme juridique de la sociétéChanger la forme juridique de votre société implique de respecter des conditions et formalités qui dépendent à la fois de sa forme juridique d'origine et de la nouvelle forme juridique visée. Consulter la fiche. Tout ce qu'il faut savoir sur la fiscalité d'un micro-entrepreneurSi vous êtes micro-entrepreneur, vous avez la possibilité de bénéficier d'allègements fiscaux et de crédits d'impôt. Se renseigner ici. Arnaque au paiement des cotisations : restez vigilant !À la suite d'une hausse du nombre de fraudes au paiement des cotisations, l'Urssaf alerte sur les bons réflexes à adopter si vous êtes victime d'une tentative de fraude. Plus d’informations. Procédure et formalités d'embauche d'un salariéLors de l'embauche d'un salarié, quelles que soient la nature et la durée du contrat, l'employeur doit respecter différentes formalités obligatoires dont la déclaration préalable à l'embauche (DPAE). Des formalités spécifiques supplémentaires sont prévues pour le recrutement de certaines catégories de salariés. À découvrir sur Entreprendre.Service-Public.fr Prêt de main-d'œuvre entre entreprisesPour pallier aux difficultés de recrutement dans certains secteurs en tension ou pour éviter le chômage partiel en cas de baisse d'activité, une entreprise peut avoir recours au prêt de main-d'œuvre. L'employeur met alors des salariés à la disposition d'une autre entreprise utilisatrice pendant une durée déterminée. Tout savoir Mode de règlement privé d'un litige : arbitrageToute entreprise peut recourir à l'arbitrage pour régler un litige provenant d'une transaction commerciale. L'entreprise renonce alors à passer par les tribunaux étatiques et choisit la justice privée. Ce choix nécessite l'existence d'un accord des parties au litige. L'arbitrage a un coût parfois élevé mais est confidentiel et rapide. L'arbitrage est notamment utilisé dans les domaines de la distribution et de la franchise. Le sujet de l'arbitrage international n'est pas traité dans cette page. Entreprendre.Service-Public.fr vous explique.
Il y a 2 ans et 139 jours

Pourquoi la filière du bois énergie est une filière d'avenir ?

Même si ce bouclier a été très utile pour les citoyens, la filière du bois énergie et notamment celle du granulé de bois était, de son côté, en attente du soutien du gouvernement pour aider les utilisateurs ayant fait le choix d’une énergie renouvelable.Depuis le 25 novembre 2022, l’énergie « bois » a intégré le dispositif d’aide mis en place par le gouvernement -voté quasiment à l’unanimité par les députés-. Avec une enveloppe de 230 millions d’Euros, ce chèque énergie-bois va permettre de venir en aide aux ménages modestes qui se chauffent au bois. Cette mesure gouvernementale est satisfaisante. Même si l’aide est conditionnée à un plafond de ressources, elle est précieuse pour le budget des utilisateurs de ce mode de chauffage. En effet, les 8 millions de personnes qui se chauffent au bois, dont 1,7 millions avec du granulé, participent à l’effort collectif en utilisant une énergie renouvelable, locale, propre et décarboné. Le bois énergie est résolument en phase avec les objectifs de baisse d’émissions des gaz à effet de serre. Ce chèque est bien sûr une mesure ponctuelle en réponse aux récentes tensions sur la filière granulé ayant contribué à atteindre des prix parfois irrationnels, mais le granulé reste le combustible le plus économique sur le marché. La filière du granulé est une filière jeune et dynamique. Elle crée de l’activité économique dans les territoires et son rythme de développement est gage de confiance pour l’avenir. Il est temps de nous appuyer sur des énergies locales, tel que le granulé de bois, dont nous pouvons maîtriser la fabrication, l’approvisionnement et donc le coût. L’approvisionnement en bois des granulateurs français se situe à moins de 150 km des usines, ce qui participe à l’excellent bilan carbone du granulé.Les énergies fossiles et importées comme le gaz, ou indexées sur le prix des énergies fossiles au niveau européen telle que l’électricité sont des énergies insécurisantes car très dépendantes d’autres pays. Qui plus est, elles sont fortement émettrices de CO2.C’est la raison pour laquelle, l’énergie bois a un rôle central à jouer dans le mix énergétique et peut aider la France à rattraper son retard en matière d’énergie renouvelable.La filière du granulé de bois se réjouit de pouvoir compter sur le soutien du gouvernement pour aider les consommateurs et par la même une filière d’avenir. Le granulé est un combustible homogène, dense, très performant qui brûle dans des appareils high tech pilotable à distance. Le chauffage au bois est résolument moderne.Tribune d'Eric Vial, Délégué Général de Propellet France (Linkedin).
Il y a 2 ans et 139 jours

7 choses à savoir avant d'investir dans un programme immobilier

Investir dans l'immobilier neuf présente de nombreux bénéfices mais peut sembler difficile au premier abord. Pourtant les avantages sont nombreux et les projets ne manquent pas dans lesquels investir comme par exemple ce programme immobilier neuf à Tours. La sécurité de votre investissement Au contraire de l'immobilier ancien qui nécessite souvent des travaux de rénovation coûteux, l'immobilier neuf bénéficie des dernières avancées en terme d'isolation et d'une conception réfléchie pour une performance énergétique optimale. Autre différence majeure avec l'immobilier ancien, vous bénéficiez de la garantie Constructeur. En effet, en cas d'un éventuel défaut de construction ou d'un vice caché, les charges et les démarches sont prises en charge par le promoteur pendant plusieurs années. Ainsi, pas de stress supplémentaire pour vous ! Les avantages fiscaux Investir dans du neuf représente toujours une importante dépense mais celle-ci sera toujours plus intéressante que dans de l'immobilier ancien. En misant sur l'immobilier neuf, vous pouvez bénéficier d'une défiscalisation partielle de votre achat grâce au dispositif Pinel. Depuis 2014 ce dispositif permet d'avoir une déduction fiscale allant de 12 à 21% du prix du logement, pour une durée de mise en location minimum de 6, 9 ou 12 ans. Dans le cas des meublés et des loueurs meublés non professionnels, la loi Censi-Bouvard permet également de récupérer la TVA immobilière ainsi que de bénéficier d'une réduction d'impôts à hauteur de 11% du montant de l'investissement pendant 9 ans de mise en location. Si vous souhaitez toutefois investir hors d'une zone Pinel (zones tendues) ou que vous comptez habiter le logement dans lequel vous investissez, il est tout à fait possible de le faire mais vous ne bénéficierez pas d'autant d'avantages fiscaux. Un patrimoine durable Étant donné que l'humain aura toujours besoin de se loger, il n'y a pas de crainte à avoir que l'immobilier disparaisse un jour. Investir dans l'immobilier neuf représente donc une valeur sûre et la garantie d'un patrimoine qui va durer dans le temps. L'immobilier ancien peut réserver des mauvaises surprises après quelques années pour un propriétaire. L'immobilier est une valeur refuge, elle est stable et à tendance haussière. Avec les garanties mentionnées précédemment et la stabilité de l'immobilier, vous pouvez être serein dans votre investissement. Investir à crédit Il est possible d'investir à crédit dans du neuf avec un prêt immobilier. Celui-ci permet d'emprunter la somme nécessaire et de rembourser tout ou partie des mensualités avec les loyers. L'un des deux avantages de cette méthode est de fournir un effort d'épargne raisonnable tout en disposant au final d'un patrimoine immobilier. L'autre est de pouvoir vous permettre une acquisition plus importante qu'en puisant dans votre épargne personnelle via l'effet de levier du crédit. La rente locative Si malgré tout vous souhaitez vous assurer de la rentabilité de votre projet, il est possible de louer votre bien. Une fois votre crédit immobilier remboursé, vous percevrez des loyers bruts pouvant profiter d'un abattement de 30% ou de 50% pour les loueurs en meublé non professionnels. Vous limitez donc votre imposition sur les revenus fonciers. Une facture énergétique et écologique attrayante En choisissant l'immobilier neuf, vous vous assurez d'avoir un bien conforme aux dernières normes écologiques. Dans le contexte actuelle de crise énergétique, ces nouvelles constructions bénéficiant de meilleures isolations et donc de moins de déperditions de chaleur. Elles sont donc un moyen d'alléger la facture et de s'inscrire dans une démarche environnementale ce qui ne manquera pas d'attirer de potentiels locataires fuyant des passoires énergétiques. Alléger les frais de notaires Les frais de notaires sont à ajouter au prix de vente du bien immobilier que vous ciblez. Que ce soit de l'ancien ou du neuf, ils servent à couvrir le coût des démarches administratives, la rémunération de l'office national et les taxes ou impôts . En revanche, l'immobilier neuf profite d'avantages financiers concernant les frais de notaires, en plus d'un prix d'achat généralement plus bas. Ces frais sont réduits pour l'achat d'un bien neuf et représentent 2 à 3% du prix d'achat par rapport à 7 à 8% pour l'ancien.
Il y a 2 ans et 139 jours

Le remboursement des PGE accordés aux entreprises a démarré laissant craindre des difficultés en 2023

Entre mars 2020 et juin 2022, près de 700.000 PGE ont été accordés par les banques pour un montant total dépassant 143 milliards d'euros.Ces prêts ont permis à de nombreuses entreprises de tenir le coup pendant la pandémie et de renflouer leur trésorerie à des conditions avantageuses, leur taux d'intérêt ne dépassant pas 2,5%, garantie de l'Etat comprise.Dès 2021, 45% des PGE ont commencé à être remboursés, et une grosse vague d'entreprises devaient entamer le paiement de leurs échéances à partir du printemps 2022 (plus de 200.000 PGE), a indiqué à l'AFP le médiateur national du crédit à la Banque de France, Frédéric Visnovsky.En cas de défaut de l'emprunteur, l'Etat garantit aux banques un remboursement de 90% pour les TPE, PME et ETI.Au total, les PGE représentent près de 11% de l'encours total du crédit bancaire aux entreprises.Pressées par le gouvernement d'accorder ces prêts rapidement, au moment du premier confinement au printemps 2020, les banques ont-elles été peu regardantes dans l'attribution de ces crédits, au regard du faible risque encouru?Le risque de défaut n'était pas considéré comme élevé au départ: il avait été estimé à l'origine à 5,1% des PGE contractés, puis revu à la baisse en 2021 à 3,1% avec le rebond de l'activité, avant d'être réévalué en hausse cet été à 4,6%, rappelle Frédéric Visnovsky. Selon lui, ce chiffre pourrait encore augmenter, "mais pas de manière significative".Pour l'heure, les banques ne semblent pas inquiètes."Nous constatons à date un taux de défaut en montant d'impayés extrêmement minime (de l'ordre de 0,07%)", a répondu à l'AFP le groupe BPCE, qui a accordé 228.000 PGE pour 35 milliards d'euros.Pour la Société Générale, "les prêts garantis par l'Etat continuent de s'amortir progressivement et le taux de défaut associé reste limité".Les difficultés, à venir en 2023Du côté des entreprises, l'heure des difficultés n'a pas encore sonné. Le retournement de conjoncture "ne se matérialise pas encore aujourd'hui, ni dans les trésoreries de manière effective, ni dans les demandes de médiation classiques, ni dans les demandes de restructuration de PGE", constate le médiateur du crédit.Mais à Bercy, le Comité interministériel de restructuration industriel (Ciri), dont la tâche est d'aider les entreprises en difficultés d'au moins 400 salariés, note un accroissement "significatif" de ses interventions."Sur une cinquantaine de dossiers traités actuellement au Ciri, jusqu'à la moitié sont concernés par une restructuration de PGE", qui se fait dans le cadre d'un étalement d'un dette plus large, selon une source au sein du ministère, qui ne publie pas les noms des entreprises concernées.Un seul cas est devenu public, celui du groupe touristique Pierre & Vacances, qui a vu son PGE converti en capital pour plus de 200 millions d'euros acquis par les banques.Même dans une telle opération, l'Etat refuse de faire une croix sur sa créance. "Quand les banques vendront leurs titres, elles reverseront sa quote-part à l'Etat" au titre du PGE, précise la source au ministère.En revanche, si une entreprise est liquidée, il y a très peu de chances que l'Etat récupère sa garantie car le remboursement du PGE passe après le paiement des salaires et des dettes sociales et fiscales.Or les défaillances d'entreprises, qui ont fortement diminué durant la crise sanitaire, repartent à la hausse."La situation va se compliquer en 2023 avec le coût de l'énergie" et - suite à la relance des procédures de recouvrement fin août - avec la reprise des assignations en justice de l'Urssaf pour non-paiement par les entreprises des cotisations sociales et fiscales, anticipe Frédéric Visnovsky, qui s'attend à voir augmenter le nombre de saisines de la médiation du crédit.Les deux secteurs les plus fragilisés sont la construction qui "centralise tous les problèmes, de recrutement, d'approvisionnement, de facturation" et l'hébergement-restauration, selon le médiateur du crédit.
Il y a 2 ans et 139 jours

WallGlass réalise la complète imperméabilisation du Studio 134 de la Générale de Téléphone

Cette remise en étanchéité permet avant tout de lutter contre les risques de fuites d’air et infiltrations. Elle garantit à la fois le confort de vie des utilisateurs de l’immeuble, avec une efficacité de chauffage optimisée, mais aussi une performance énergétique réhaussée.La bonne étanchéité et la bonne ventilation permettent à présent un renouvellement de l’air contrôlé et par extension, la diminution de l’humidité et l’évacuation des polluants.Enfin, l’imperméabilisation des bâtiments assure une meilleure isolation acoustique et olfactive, ce qui permet d’assurer un confort quotidien aux usagers du site.Afin d’obtenir ce résultat, WALLGLASS s’appuie sur des procédés de dépollution des matériaux, le reconditionnement et le nettoyage de la verrière. L’entreprise s’inscrit ainsi comme un acteur phare de la mise aux normes des bâtiments comme du réemploi de matériaux.Pour Kaled Belage, Directeur Général de la société Wallglass : « Par son intervention sur le site de la Générale de téléphone à Saint-Denis, Wallglass illustre son action quotidienne auprès des différents interlocuteurs de l’immobilier tertiaire pour l’amélioration ou le maintien dans le temps des performances de leurs façades. Ici, Wallglass intervient clairement sur la qualité de vie des usagers. »
Il y a 2 ans et 139 jours

Knauf renforce sa relation clients avec toujours plus de services et de digitalisation

En France, le Groupe est présent via sa filiale Knauf France depuis 1984, qui s’impose aujourd’hui comme le leader français du PSE (Polystyrène Expansé) pour le bâtiment mais également comme l’unique producteur tricolore de laine de bois.A travers son Offre Globale - plaques de plâtre, panneaux isolants en polystyrène expansé, polyuréthane, laine de bois et fibres biosourcées - Knauf répond à l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment pour l’aménagement intérieur et l’isolation des bâtiments.Point conjoncturel, bilan 2022 et perspectives 2023Après une année 2021 de reprise très soutenue, l’exercice 2022 a été marqué par la demande de travaux en aménagement intérieur, plâtrerie et isolation, même si ceux-ci ont quelque peu fléchi au cours du second trimestre.Si la croissance du marché de la plaque de plâtre, cloisons et doublages, a ralenti après une année 2021 exceptionnelle (+15%), Knauf y revendique pour sa part une année 2022 stable, en dépit des problèmes rencontrés suite à une cyber-attaque mondiale.Et Christine Muscat, Directeur Général Knauf de développer :« Notre volume d’affaires tricolore est en légère croissance pour l’ensemble de notre Offre Globale vs 2021. Les plafonds en laine de bois Knauf affichent également une belle performance, avec une progression de +5% des ventes. Il en est de même des isolants PSE Knauf pour les façades, qui revendiquent une progression de +10%. Le volume des autres solutions d’isolants Knauf est quant à lui stable par rapport à 2021 ».Et de conclure :« Outre notre Offre Globale, Knauf s’engage vers toujours plus de services et de digitalisation afin d’accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs face notamment aux défis de la RE2020 et de la décarbonation ».Concernant les perspectives générales 2023, une année sous le signe d’une forte inflation, elles s’annoncent plus difficiles que l’exercice 2022 dans le logement neuf malgré une tendance annuelle encore positive (mise en chantier de logements +2,1% dans le diffus, 12 mois glissants à la fin du T3 2021 - +8,9% en 2021).Un ralentissement s’avère donc inéluctable. Quant au non-résidentiel, après un redémarrage plus tardif, la tendance commence juste à fléchir (+5,7%). Si les carnets de commande demeurent importants, les prix de l’énergie notamment ont atteint des sommets inédits, diffusant la crise à tous les secteurs et entraînant une inflation record.Aussi, la construction neuve ne devrait pas produire de croissance et la rénovation, portée par l’efficacité énergétique, poursuivra certainement sa tendance 2022 à +3% pour devenir le secteur moteur du bâtiment.Knauf renforce ses équipes au service des maitres d’ouvrage et maitres d’œuvreKnauf s’engage toujours plus pour accompagner les acteurs du bâtiment dans l’évolution incontournable des modes constructifs afin de relever les défis de la RE2020 et de la décarbonation. Ainsi, 5 personnes dédiées viennent renforcer les actions de prescription déjà menées chez Knauf, pour répondre aux projets les plus ambitieux dès l’étape de conception. Sous la direction de Jean-Philippe Estner (architecte ENSAIS), Kamélia Halhali (Île-de-France Ouest / Ouest), Catherine Lillemann (Île-de-France Est / Nord), François Dassé (Sud-Ouest) Alain Boujemaaoui (Rhône-Alpes/Sud-Est) constituent la toute nouvelle équipe Prescription Knauf.Celle-ci aura pour mission d’assister efficacement tous les intervenants d’un projet dans toutes les phases d’études. Les chargés de prescription interviendront en amont, auprès des maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études et économistes, afin de leur proposer les solutions Knauf les mieux optimisées pour leurs projets. Ils seront les garants des prescriptions des systèmes d’aménagement intérieur, des gammes de plafonds acoustiques, mais aussi de l’Offre Globale Knauf. L’objectif est ainsi de répondre efficacement à toutes les sollicitations, mais aussi d’identifier les projets futurs pour lesquels les solutions Knauf sont particulièrement adaptées.De nouveaux services digitaux Knauf dédiés a la prescription et aux plaquistesDans cette logique d’accompagnement et de développement de services, Knauf étoffe son offre à destination des professionnels du bâtiment avec une nouvelle application dédiée aux architectes, bureaux d’études et économistes : Planner Suite Knauf. Cet outil constitue pour ces acteurs, un outil 3 en 1 de productivité ultime de la planification de leurs projets.Accessible comme application sur le web ou comme Plug-in BIM disponible pour Revit et ArchiCAD, Planner Suite Knauf leur permet de rechercher et insérer aisément les produits et systèmes Knauf adaptés à leurs projets d’aménagement intérieur, ainsi que toutes les spécifications pertinentes par une simple recherche ou via une configuration multicritères, avec importation possible dans la maquette BIM.En posant quelques questions simples, sa fonction de recherche donne un aperçu des produits et systèmes qui correspondent aux besoins spécifiques, comme la résistance au feu ou l’affaiblissement acoustique. Il prend également en compte d’autres facteurs, tels que la disponibilité régionale, pour garantir que seuls les produits et systèmes pertinents pour l’emplacement du projet sont recommandés - une donnée particulièrement utile pour les projets transfrontaliers. Planner Suite Knauf valide immédiatement les données relatives aux systèmes proposés avec une vérification en continu de la validité des systèmes sélectionnés, pour une maquette BIM toujours à jour.La version Plug-in BIM les alerte également s’ils utilisent des produits qui ne sont plus commercialisés et leur recommande, de manière proactive, les alternatives possibles.Planner Suite Knauf leur permettra également, dans sa prochaine version, un processus d’appel d’offres simplifié, en fournissant les textes de cahiers des charges à télécharger et est leur facilitera aussi la rédaction de leurs appels d’offres grâce au configurateur intégré (à l’aide de descriptifs types d’ouvrages). Cette nouvelle version quantifiera aussi les métrés de manière automatisée pour le DCE.Par ailleurs, Knauf s’inscrit, depuis octobre 2022, en partenaire de BiM Cloisons, une entreprise qui facilite le travail des professionnels plaquistes 2.0. Conçu par des plaquistes pour les plaquistes, BiM Cloisons.Knauf constitue en effet un outil de dernière génération permettant une mobilité sans précédent et un accès universel aux données et documents générés avec, à la clé, plus de réactivité, plus de précision et plus de productivité.Avec l’aide d’un configurateur à l’interface intuitive et au design novateur, BiM Cloisons.Knauf s’impose comme compagnon digital idéal et 360°, assurant notamment la préconisation des choix technico-économiques les plus pertinents en fonction des contraintes de chaque chantier, en comparant et variantant, en quelques clics, les ouvrages les mieux adaptés techniquement et économiquement.BiM Cloisons.Knauf offre un accès rapide à la base de données Knauf Aménagement Intérieur. Un panel qui concentre à ce jour les systèmes Knauf les plus couramment utilisés en cloisons et contre-cloisons, doublages collés et plafonds démontables et non démontables pour les logements, les ERP et le tertiaire. Notons que le périmètre est appelé à se compléter pour présenter l’intégralité des solutions Knauf en Aménagement Intérieur.BiM Cloisons.Knauf s’adapte à toutes les phases de chantier, BIM ou non. Il assure un démarrage rapide des projets Revit® sous gabarits BIM Cloisons, afin de générer rapidement les métrés, les devis, les dossiers techniques et plans de repérage. Il s’impose également comme véritable atout concurrentiel grâce aux vues 3D dotées d’un niveau de détail très élevé.Enfin, en automatisant les processus de gestion, en générant en un clic tous les documents de gestion indispensables, BiM Cloisons.Knauf assure également la maîtrise des budgets et des évolutions, grâce à une mise à jour instantanée de toutes les données, supprimant ainsi les tâches redondantes et les saisies inutiles.BiM Cloisons.Knauf est donc un outil complet et polyvalent qui facilite le travail des plaquistes 2.0.Knauf : une longue tradition du biosourcéL’usine Knauf Fibre, qui vient de fêter cette année son 100ème anniversaire, constitue l’incarnation parfaite d’une longue tradition du biosourcé. Site certifié chaîne de contrôle PEFC, elle est la seule unité industrielle française de production de laine de bois. En 2021, elle a réalisé quelque 2,5 millions de m2 de panneaux monolithes et composites dédiés à l’isolation en sous-face de dalles (gamme Knauf Fibra®) et à l’isolation acoustique des plafonds et murs (gamme Organic).Dans une démarche d’éco-conception, la R&D Knauf est parvenue à encore augmenter le pourcentage de matériaux biosourcés en optimisant la composition des produits et leur procédé de fabrication. Ces améliorations ont permis de réduire les impacts de réchauffement climatique (total équivalent CO2) pour l’ensemble du cycle de vie des produits. Les FDES des produits concernés ont ensuite été recalculées, mises à jour et revérifiées par une tierce partie. Elles sont disponibles sur knauf.fr et sur la base INIES, ce qui favorise leur utilisation pour la construction bas carbone, notamment la RE2020.Et Knauf va encore plus loin. Dans la même lignée, afin d’apporter toujours plus de garanties aux concepteurs de bâtiments, Knauf s’est récemment rapproché de Karibati, expert du bâtiment biosourcé, pour certifier les produits Organic et Knauf Fibra® éligibles au label « Produit Biosourcé - Filière Française ».Une labellisation qui permet d’ailleurs aux maîtres d’ouvrages de bénéficier de « points » ou de « crédits » supplémentaires dans le cadre de certifications environnementales de chantier type « LEED » ou « BREEAM », ou encore de valoriser la quantité de bois utilisée dans les certifications d’ouvrage, par exemple pour les projets de construction ou de rénovation labélisés « Bâtiment Biosourcé » ou « BBCA » (Bâtiment Bas Carbone).Les produits Knauf concernés* (panneaux mono-composants, 100% laine de bois, certains complexes isolants mixant laine de bois, PSE et/ou laine de roche) deviennent ainsi les seuls produits en France à justifier de cette labellisation Karibati dans leurs catégories respectives : Knauf Fibra® pour l’isolation des sous-faces de dalles des logements collectifs, bâtiments tertiaires et ERP, les dalles Organic pour les parements intérieurs acoustiques et décoratifs. Notons que ce certificat « Produit Biosourcé et Filière Française » peut être librement téléchargé sur knauf.fr et que cette labellisation positionne sans équivoque les gammes Organic et Knauf Fibra® sélectionnées comme des « solutions biosourcées » pouvant ainsi pleinement répondre aux référentiels d’éco-construction comme le « Guide des matériaux biosourcés et commande publique » d’avril 2020.ThermaSoft® natura !Avec le lancement de la nouvelle solution d’isolation intérieure Knauf ThermaSoft® natura en début d’année, Knauf confirmait sa volonté d’élargir ses propositions d’isolants biosourcés. Si la période de référencement s’est avérée particulièrement longue, les retours terrain sont très positifs de la part des installateurs concernant les qualités du produit. Depuis août, la montée en puissance est exponentielle et devrait atteindre 300 000 m² vendus en 2022.
Il y a 2 ans et 140 jours

Engie remporte un projet éolien en mer flottant au large de la Californie

Ocean Winds, filiale détenue à parts égales avec la société EDP Renewables, s'est vu attribuer le projet par le Bureau fédéral américain de l'administration de l'énergie dans les océans (BOEM), à l'issue d'un processus d'enchères présenté dans le communiqué comme "une première pour de l'éolien en mer flottant aux Etats-Unis".Les droits obtenus portent sur une zone de 325 km2 à Morro Bay, au large des côtes du centre de la Californie, selon le communiqué. Le champ sera situé loin des côtes --à 90 km environ-- et très en profondeur --plus de 500 mètres-- dans l'océan Pacifique.Quatre autres lots ont été attribués à d'autres sociétés (RWE Offshore Wind Holdings, California North Floating, Equinor Wind US et Invenergy California Offshore), selon le BOEM.Au total, l'administration fédérale américaine proposait aux enchères cinq lots pour une production d'électricité attendue de 4,6 GW et une capacité de desserte électrique plus d'1,5 million de foyers.Engie a précisé qu'Ocean Winds avait comme partenaire l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada (Canada Pension Plan Investment Board), et le lot remporté avec ses partenaires par la filiale d'Engie a été vendu 150 milliards de dollars, selon le BOEM.L'éolien en mer flottant est une technologie dont les coûts restent encore proportionnellement élevés même s'ils commencent à baisser et que la taille des champs commence à augmenter, a souligné Sergio Val, directeur général Engie Renouvelables en Europe, administrateur d'Ocean Winds.Le secteur compte encore peu de concurrents -- seulement sept entreprises ont participé aux enchères en Californie-- mais il a l'avantage de proposer une "énergie renouvelable avec une faible intermittence", a mis en avant M. Val lors d'un point presse téléphonique.Engie revendique pour sa part dix ans d'expérience et divers projets ou réalisations dans le monde, en Ecosse, en Corée du Sud, au Portugal ou en France à titre pilote à Leucate dans le golfe du Lion.Avec le projet californien Golden State Wind et deux autres sur la côte Est, Mayflower Wind avec la Shell et Bluepoint Wind au large de New York et du New Jersey, Ocean Winds comptera désormais près de 6 gigawatts (GW) d'éolien flottant en développement en Amérique du Nord, rappelle Engie.Le groupe français est également implanté dans l'éolien terrestre et le solaire en Amérique du Nord, avec plus de 4,5 GW de projets en opération et en construction, ainsi que 12 GW de projets solaires et de stockage par batterie acquis par le groupe en 2022.Engie, ex-GDF-Suez, est le fournisseur historique de gaz en France, où il est également premier développeur d'énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 140 jours

Avec le visiophone connecté Hi), CDVI revient sur le marché de l'interphonie

Hi) simple comme « bonjour »Doté d’une caméra haute résolution et fonctionnant en 4G, le visiophone connecté Hi) de CDVI permet d’accueillir des visiteurs à distance à partir d’un smartphone et de surveiller l’accès à son domicile partout et à tout moment.Conçu et fabriqué en France, il se présente sous la forme d’un kit complet prêt à poser (système plug and play) qui comprend :une platine de rue extrêmement simple à câbler. Certifiée IP54, elle résiste à toutes les conditions météorologiques,deux contacts qui permettent de connecter jusqu’à deux serrures (portail, portillon...) pour déclencher leur ouverture,une carte SIM à insérer dans la platine pour bénéficier de la connexion à Internet en 4G pendant 1 an (partenariat avec SFR ou Orange avec plus-value), renouvelable à expiration (forfait Serenity ou Premium au choix). Une fois l’ensemble installé et activé, il ne reste plus qu’à l’utilisateur de télécharger gratuitement l’application mobile associée (App Store, Google Play Store) pour profiter des multiples fonctionnalités du visiophone connecté.Allier sérénité et sécuritéPolyvalent, le visiophone connecté Hi) offre la possibilité : d’accueillir avec son smartphone les visiteurs qui sonnent à son domicile, même en cas d’absence, de les voir et de dialoguer avec eux. Grâce au nombre d’utilisateurs illimités, la notification envoyée par Hi) bascule automatiquement vers les personnes habilitées. Pratique, pour ne plus rater aucune livraison !de surveiller à distance ce qui se passe devant la porte à l’aide du monitoring vidéo, accessible via l’application, et de la détection automatique de mouvement. En cas d’activité devant la platine, Hi) envoie immédiatement une alerte sur le téléphone et permet d’activer, si besoin, son alarme intégrée (92 dB). De quoi dissuader les rôdeurs mal intentionnés !d’autoriser les accès de façon temporaire ou permanente en générant des clés virtuelles sous forme de QR codes sécurisés à présenter devant la platine de rue. Exclusivité de CDVI sur une solution d’interphonie, cette fonctionnalité pratique n’en reste pas moins sûre puisque l’utilisateur peut, dans la seconde, modifier les horaires d’accès ou désactiver le QR code.Idéal aussi bien en résidentiel qu’en petit tertiaire par la richesse de ses fonctionnalités, le visiophone connecté Hi) de CDVI s’impose comme le système d’interphonie équipé d’une caméra le plus intelligent de sa génération.
Il y a 2 ans et 140 jours

A Paris le réaménagement du Trocadéro avant les JO compromis

"Nous avons désormais un blocage en contentieux administratif (...). Pour la mise en œuvre avant les JO, ça paraît difficile", a dit l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire lors d'une rencontre avec les journalistes avant le conseil municipal dédié au budget 2023.Mi-octobre, le nouveau préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait indiqué devant cette assemblée maintenir l'avis défavorable de son prédécesseur Didier Lallement au projet de la mairie de réaménagement des abords de la Tour Eiffel.Ce dernier vise notamment à la réduction de la place de la voiture de part et d'autre du pont d'Iéna, appelé à devenir "le premier pont végétalisé de Paris", avec le réaménagement de la place du Trocadéro, où la circulation doit être réorganisée en demi-lune sur le modèle de la place de la Bastille.Dans un courrier daté de mai, M. Lallement avait mis en avant ses craintes liées à des "reports de circulation importants" et "des retenues" qui pourraient gêner l'intervention des secours.Malgré des "relations excellentes" avec son successeur, M. Nuñez, "nous avons clairement un différend" avec le gouvernement qui "a changé d'avis" après avoir "dit oui à toutes les phases" d'instruction, a affirmé M. Grégoire.Fin octobre, la justice administrative avait rejeté la requête en référé de la Ville contre la décision de l'ancien préfet de s'opposer aux travaux.La Ville s'est pourvue en cassation "avec peu d'espoir de changer cette décision première", a reconnu M. Grégoire, pour qui ce blocage autour d'un nouveau projet de réduction de la circulation automobile rappelle le bras de fer finalement remporté en 2018 par Anne Hidalgo pour la piétonisation des voies sur berge de la rive droite de la Seine."Il avait fallu deux ans et demi pour sortir de la procédure", a rappelé M. Grégoire.Début octobre, la mairie avait déjà dû renoncer aux petits bâtiments prévus aux pieds de la Tour Eiffel pour les touristes et les employés, après la polémique suscitée par l'abattage d'arbres qu'impliquaient ces constructions.
Il y a 2 ans et 140 jours

Dans un lycée breton, la chasse au kilowatt est déclarée

Passé le portail et les drapeaux breton, français et de l'UE, un regard attentif dans le hall permet de remarquer que les horloges électroniques ne sont pas en fonction dans ce lycée moderne, construit en 2005."On a coupé 21 horloges qui fonctionnaient 24/24H et 365 jours par an pour une consommation de 11 watts chaque jour, soit une économie de 800 euros par an", détaille Guillaume Talon, agent de la région encadrant les personnels de maintenance.Dans les couloirs, la minuterie a été modifiée et l'éclairage s'éteint désormais au bout de trois minutes, contre cinq auparavant.Avec la hausse vertigineuse des coûts de l'énergie, chaque kWh est soupesé, avec comme principal objectif de disposer d'une température n'excédant pas 19°C dans les classes et 16°C dans les espaces communs comme les couloirs ou les toilettes.Aussi, avec l'aide d'un logiciel, chaque radiateur est équipé de têtes thermostatiques qui viennent fermer l'arrivée d'eau chaude quand la température atteint le seuil limite.Pour aider les établissements à réguler leur température et réduire la facture de gaz et d'électricité, des techniciens-conseils et des Équipes mobiles d'assistance technique (EMAT) interviennent pour prodiguer leurs précieux conseils, comme le fait Laurent Descieux.Dans la chaufferie, depuis septembre, "on a joué sur les différents circuits pour que les chaudières démarrent en décalage" alors qu'auparavant "elles démarraient d'un seul coup, faisant un appel de consommation importante", explique cet agent de la région chargé des installations thermiques dans plusieurs lycées rennais.Et chacun, dans cet établissement qui accueille quelque 1.100 personnes par jour, tente d'apporter sa pierre à l'édifice, comme l'explique Thierry Glo, responsable de la restauration."On essaye de faire des économies d'énergie à notre niveau, notamment le matin en n'allumant pas les machines trop tôt comme on faisait bêtement avant, ou ne pas laisser les lumières dans les frigos sans qu'il y ait quelqu'un dedans", dit-il, privilégiant en outre des menus consommant moins d'énergie, comme des pommes de terre au four plutôt que des frites.Écharpe en coursEntre deux sonneries pour rentrer en classe, les lycéens disent largement comprendre ces mesures."C'est mieux pour l'écologie d'avoir une température plus basse et du coup de consommer moins d'électricité et d'énergie", estime Johanna Moreau, en seconde. "Plus de gens mettent des manteaux et gardent leur veste quand ils s'assoient, moi je mets un sweat en plus".Louise Chauvel, en première, qui fait partie de la quarantaine d'éco-délégués du lycée, garde l'écharpe en cours. "Il y en a qui râlent car il fait froid mais c'est accepté par la plupart des gens car ils comprennent l'enjeu écologique et économique".Malgré cette somme de petites économies, les coûts devraient tout de même s'envoler avec des augmentations "par trois sur l'électricité et un peu moins fortes sur le gaz", rappelle Stéphane Perrin, vice-président en chargée des finances de la région Bretagne.En 2021, la facture énergétique des 115 lycées publics bretons affichait 14,5 millions d'euros, dont huit pour le chauffage. En 2022, le surcoût est estimé à... 28,5 millions (25 millions pour l'électricité et 3,5 millions pour le gaz).En fonction des lycées, la région et ses équipes se fixent comme objectif de réaliser entre 15% et 20% d'économie d'énergie.Certes, "il faut faire face à l'urgence et l'augmentation des coûts, mais il faut aussi garder la capacité à investir, la rénovation des lycées est le premier budget d'investissement de la collectivité. Ce qui compte surtout c'est le travail de fond" pour améliorer la performance thermique des établissements, assure M. Perrin.
Il y a 2 ans et 140 jours

Les gratte-ciels ont toujours la cote en Europe

Avec 330 mètres de haut, ce sera le plus haut gratte-ciel d'Europe occidentale: la construction de la tour Madrid Norte doit débuter en 2025 dans la capitale espagnole, sans susciter de polémique. La "skyline" du nord de Madrid, déjà composée de cinq gratte-ciels très reconnaissables, y suscite plutôt la fierté.Loin des débats à Paris ou Berlin, où les projets de tours sont vivement combattus.A Paris, l'inauguration en septembre, sans grande pompe, des tours Duo, conçues par l'architecte-star Jean Nouvel, est symbolique du peu d'appétence pour les gratte-ciels.La maire Anne Hidalgo est confrontée à l'opposition de ses alliés écologistes et de la droite, qui jugent ces projets énergivores et inesthétiques, et l'ont forcée à abandonner ou redimensionner d'autres projets.Signe de la sensibilité du sujet, le quartier d'affaires de La Défense, où vient d'être inaugurée la tour Hekla - là encore dessinée par Jean Nouvel - a lancé début décembre des "Etats généraux de la transformation des tours" pour réduire leur impact carbone.A Berlin, riverains et personnalités politiques critiquent un projet de tour de bureaux de 140 mètres de haut, qui va abriter le siège allemand du géant Amazon, l'accusant entre autres de favoriser la gentrification.Polémiques"Si vous avez des débats en Allemagne, ils sont davantage sociologiques et politiques que liés à la planification", souligne Hermann Horster, responsable ESG (critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) chez BNP Real Estate."On va discuter sur le mode +voulons-nous encore ces tours aussi énormes issues des fantasmes d'architectes masculins ?+", détaille M. Horster."L'acceptation, aujourd'hui, des projets qui ont un impact urbain fort par les populations, est de plus en plus difficile. Et plus le projet est impactant, plus il va y avoir des oppositions, des polémiques...", juge Olivier Estève, directeur général délégué de la foncière française Covivio.Mais les gratte-ciels, ou "IGH" pour "immeubles de grande hauteur" dans le jargon de l'immobilier d'entreprise, continuent de se multiplier dans les quartiers d'affaires européens."Il n'y a qu'à voir ce qui peut se passer à Londres, où les tours sont plébiscitées, toujours parce qu'elles sont dans le centre de Londres, à la City, et parce qu'il y a un niveau de services qui est poussé à son maximum", tranche Vincent Bollaert, directeur France de Knight Frank, société britannique spécialisée dans l'immobilier d'entreprise.Restauration, salles de sport et surtout balcons, terrasses et autres espaces à l'air libre, sont particulièrement demandés."Ça, c'est une vraie révolution, parce qu'avant, le seul espace extérieur, c'était le pied de tour. Vous aviez 80 fumeurs en permanence devant", raconte Yannis de Francesco, directeur de l'agence Bureaux Ile-de-France du spécialiste de l'immobilier d'entreprise JLL.Arguments verts"On pense aussi bien-être: ce sont les services, c'est la lumière, c'est la taille des plateaux, la hauteur libre, intégrer tout ce qui est mobilités douces...", énumère Vincent Bollaert.Car les tours, malgré leur caractère énergivore, font également valoir des arguments écologiques: elles sont souvent proches des centres-villes et donc bien desservies par les transports en commun, contrairement aux "campus" en vogue dans les années 2000.Dans une époque marquée par le traumatisme des attentats du 11 septembre 2001 à New York, "il y avait vraiment la panique des grandes tours, donc on était plutôt sur la sécurité accrue et plus trop sur la tour la plus haute", se souvient Ingrid Nappi, professeure à l'Ecole des Ponts.Plus récemment, la pandémie a accru les craintes vis-à-vis des ascenseurs. "Toutes les crises remettent en cause les tours", dit-elle.Les gratte-ciels limitent aussi l'artificialisation des sols, nocive pour la ville et le climat, et les plus emblématiques collectionnent des labels de qualité environnementale plus ou moins reconnus: Leed, Well, Breeam, HQE...Ils se veulent aussi pionniers dans la mixité d'usages.Ainsi la future - et contestée - Tour Triangle au sud de Paris, qui inclut, en plus des bureaux, un hôtel, une crèche et des commerces, est conçue comme "réversible", c'est-à-dire facilement transformable en logements.C'est aussi le cas du projet FOUR Frankfurt dans la métropole allemande, dont quatre tours incluront aussi des logements, y compris aidés, pour donner de la vie au quartier d'affaires.
Il y a 2 ans et 140 jours

Vers une crise du logement neuf en 2023 ?

Malgré le ciel de traine de la Covid-19 et le déclenchement de la guerre en Ukraine, 2022 ressort comme une bonne année en termes d'activité pour le bâtiment.Les permis de construire dans le logement neuf s'inscriront en hausse de 3,1% en 2022, ce qui masque une envolée de 11,7% dans le collectif et un recul de 7,1% dans l'individuel. La FFB table toutefois sur une baisse de 1,9% des logements commencés en 2022, à 394 000 unités. De fait, après une première moitié d'année portée par la dynamique de 2021 et les anticipations de l'entrée en vigueur de la RE2020, la seconde souffrira de la dégradation de la situation générale. Au global, grâce à cet assez bon début d'année, singulièrement dans l'individuel, la production en volume des entreprises affichera une hausse de 5,1% en 2022.Après deux années de marasme, le non résidentiel neuf connaitra enfin un rebond d'activité. De fait, les surfaces autorisées et commencés ressortiront en hausses respectives de 6,2% et 4,9% en 2022. Les bâtiments industriels (y compris locaux logistiques), les locaux commerciaux et les bureaux afficheront les plus fortes progressions. Pour les deux premiers segments, les surfaces mises en chantier progresseront de 15,6% et 13,1% ; les surfaces autorisées de 6,9% et 28,2%. Pour les bureaux, l'inflexion s'avère plus récente et ne concernera que les permis, en hausse de 18,5%, alors que les surfaces commencées reculeront encore de 7,5%. Hors effet prix, l'activité en non résidentiel neuf progressera de 6,6% en 2022.Quant à l'amélioration-entretien, l'année s'avère en demi-teinte. La FFB retient une hausse de chiffre d'affaires de 2,1%, mais espérait beaucoup plus. Le contexte général, mais surtout la crise du marché des CEE et la fin prématurée du crédit d'impôt en faveur de la rénovation énergétique des locaux des TPE-PME sont venus contrebalancer l'essor de MaPrimeRénov' et les effets du plan de relance en termes de rénovation des bâtiments d'État.Au global, la production du bâtiment s'inscrira, hors effet prix, en hausse de 3,7% en 2022. C'est un peu moins que les 4,3% initialement prévus en fin d'année dernière et le niveau d'activité d'avant-crise sanitaire reste à atteindre.L'emploi dans le secteur progressera de 15 000 postes en 2022, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. Après intégration des artisans non salariés, le bâtiment comptera donc 94 000 actifs de plus qu'en mars 2020.Il en découle une baisse de productivité en tendance, due pour une large part à la désorganisation des chantiers née de la pandémie, puis des difficultés d'approvisionnement. Elle se traduit aussi en choc sur les trésoreries, donc en fragilisation des entreprises, alors que le remboursement des PGE a commencé.L'amorce d'une crise du neuf en 2023La FFB retient un PIB en modeste croissance de 0,4% en 2023. Sous l'hypothèse d'absence de nouvel affolement des prix de l'énergie, l'inflation se tasserait au second semestre, la ramenant à 4,3% en moyenne annuelle. Le marché du crédit resterait toutefois sous tension, avec des taux d'intérêts à l'immobilier un peu au-delà de 3% en moyenne sur l'année, un taux d'usure et des règles du HCSF continuant à mordre, et enfin une prudence renforcée des établissements de crédit face à une situation européenne et mondiale assez incertaine.Le recul des permis de logements se transformerait alors en effondrement de 21,3% en 2023. De fait, alors que les ventes reculaient de plus de 30% dans l'individuel et de près de 15% dans le collectif en 2022, l'environnement retenu ne permet pas d'envisager une compensation en 2023. L'impact sur les logements mis en chantier s'observerait immédiatement, avec un repli global de 8,6%, et même de 13,1% dans l'individuel. Compte tenu des délais de production et du niveau actuel des carnets de commandes, soit un peu plus de 7 mois en moyenne toutes tailles d'entreprises, tous territoires et tous métiers confondus, l'activité associée ne reculerait cependant « que » de 2,6%.Dans le non résidentiel neuf, les surfaces autorisées s'infléchiraient, à -0,8%. La baisse se révèlerait plus nette encore pour les bâtiments administratifs, à -2,5%, les collectivités locales privilégiant la rénovation du parc existant. Néanmoins, la dynamique des permis relevée en 2022 porterait les mises en chantier de 2023, qui s'afficheraient en hausse de 2,7%. La production ressortirait alors en hausse de 1,7%.Pour l'amélioration-entretien, la FFB s'attend à une progression assez rapide de la rénovation énergétique, à +2,6%. Elle sera tirée par MaPrimeRénov', un marché des CEE qui s'est redressé, le retour du crédit d'impôt pour la rénovation des locaux des TEP-PME, le plan de rénovation des écoles annoncé par le Président de la République lors des « 24h du bâtiment » et un contexte plus favorable aux économies d'énergie. Cette évolution favorable se trouverait toutefois contrebalancée par une baisse des travaux non énergétiques, dans un environnement incitant à la prudence. Ces deux composantes additionnées, l'activité en amélioration-entretien s'afficherait en hausse de 2% en 2023.Au global, malgré l'entrée dans la crise du logement neuf, la production bâtiment s'afficherait en petite hausse de 0,7% en 2023, hors effet prix, soit encore 0,8% en-deçà du niveau de 2019. Il faut aussi signaler que la crise du logement neuf pourrait s'installer dans le temps, suite à la chute des permis prévue pour l'année prochaine.Compte tenu du surplomb passé de l'emploi sur l'activité, les effectifs se stabiliseraient en 2023, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein. D'autant plus que les difficultés de recrutement s'intensifieraient.Reste la question de l'évolution de la sinistralité dans le bâtiment, largement conditionnée par celle des coûts supportés par les entreprises, à nouveau orientés en forte hausse.Assurance chômage, les pistes de la réformeConcernant le régime d'assurance chômage, la FFB soutient les pistes de réforme en cours. Le dispositif d'indemnisation français ressort bien plus favorable que beaucoup de systèmes étrangers si l'on prend en compte le niveau et la durée d'indemnisation, et c'est tant mieux. Néanmoins des réformes sont indispensables. Le déficit de notre régime de retraite atteint 64 Md€ à fin 2021 et le taux de chômage reste à 7,3%, alors que dans la plupart des secteurs, les entreprises éprouvent de grandes difficultés à recruter.Nous soutenons ainsi la réduction des durées d'indemnisation de 25% lorsque le marché du travail est porteur et permet un retour à l'emploi plus aisé. Il est en revanche justifié de maintenir la durée d'indemnisation si la conjoncture s'avère moins propice à retrouver un travail. Cet effet contracyclique permettra de conserver un équilibre entre protection des demandeurs d'emploi et incitation à reprendre un emploi visant à permettre une réduction des difficultés de recrutement.Nous sommes également favorables au fait d'assimiler un « abandon de poste » à une démission et donc à ne pas permettre l'indemnisation, mais aussi au fait de supprimer l'accès aux allocations chômage en cas de refus réitérés d'un CDI à la suite d'un CDD ou d'un contrat d'intérim sur le même poste, au cours des douze derniers mois.Projet de loi « Asile et Immigration »Enfin, la FFB suit de près le projet de loi « Asile et immigration ».Compte tenu des déclarations récentes de plusieurs ministres, ainsi que des éléments à notre disposition, un titre de séjour « métier en tension » semble envisagé. La FFB prend acte de cette orientation, notre profession étant très créatrice d'emplois. Il resterait toutefois nécessaire de distinguer le cas d'une personne qui exerçait une activité professionnelle en situation régulière et n'a pas vu son titre de séjour renouvelé de celui d'une personne ayant toujours été en situation irrégulière.La Fédération souhaite que l'apprentissage du français ne soit pas financé par les seules entreprises, alors que celles-ci contribuent déjà largement aux différents dispositifs de formation professionnelle.Il est également indispensable de s'assurer que les personnes pouvant bénéficier d'un titre de séjour « métier en tension » aient les compétences requises pour travailler sur les chantiers ; le simple fait d'intervenir sur un chantier en situation irrégulière ne saurait l'assurer.De plus, la FFB rappelle sa proposition, portée lors des Assises du BTP, de limiter la sous-traitance en cascade à deux ou trois niveaux. Au-delà, en effet, la multiplication des intervenants peut favoriser en bout de chaîne des situations de travail illégal.La Fédération renouvelle également sa demande d'un contrôle accru des chantiers, notamment en soirée et pendant les week-ends. La Carte BTP mise en place depuis plusieurs années, à l'instigation de la profession, facilite ce contrôle. Tous les salariés qui « accomplissent, dirigent ou organisent, même à titre occasionnel, secondaire ou accessoire » des travaux de bâtiment ou des travaux publics doivent l'avoir en leur possession.Enfin, il serait important de répondre, dans le projet de loi, à la problématique du droit au séjour des jeunes étrangers ayant bénéficié d'un contrat d'apprentissage et justifiant d'une embauche à leur majorité, mesure portée par la FFB lors des élections législatives de juin 2022.
Il y a 2 ans et 140 jours

Sortir de l’impasse du logement (pourquoi cela peut ne pas être qu’un vœu pieux)

Il n’y a toutefois aucune fatalité à être parmi les plus mauvais élèves des pays comparables. Plus personne n’est dupe des déclarations d’intention qui inlassablement font long feu. Des solutions existent. Mais les mettre en œuvre exige de changer de paradigme. Sommes-nous prêts à enfin préférer la priorité à l’urgence ?La réalité actuelle : un marché de l’immobilier inadapté, déséquilibré et inabordable pour les générations montantesEn l’espace de deux générations, soit 40 ans, le prix du m2 de l’immobilier résidentiel a été multiplié par 10 dans les zones tendues alors que l’inflation générale des prix n’a été que de x 3,5 et celle du SMIC de x 4. Depuis 40 ans, le pouvoir d’achat des salaires n’a donc que faiblement progressé par rapport à l’inflation alors que le rendement du capital a été très important : la valeur des actions, indice MSCI global dividendes réinvestis, a été multipliée par 33, soit 10 fois plus que l’inflation. En France, en complément de la retraite par répartition, l’épargne a été très majoritairement investie dans le logement plutôt que dans le financement des entreprises, contribuant au fait que les entreprises du CAC40 sont aujourd’hui détenues à plus de 40 % par des capitaux étrangers.Les inégalités liées au logement ont ainsi très fortement augmenté : inégalités sociales entre locataires et propriétaires, géographiques entre les zones tendues et les autres, générationnelles, les jeunes générations étant de facto les plus touchées par la hausse du coût du logement.Au total, on comprend bien qu’à partir du moment où l’inflation immobilière est très supérieure à celle des revenus (alors que l’usage est le même), le système, soutenu par la baisse des taux d’intérêt, ne fonctionne plus.Un manque d’anticipation et de vision de long termeComment en sommes-nous arrivés là ? Des facteurs explicatifs sont à trouver tant dans la démographie et l’évolution des modes de vie que dans les politiques menées depuis au moins 40 ans. Il a manqué de vision globale sur un horizon de temps long.Bien entendu, avec le recul, il est toujours plus facile de dire qu’il fallait construire plus. Il y a toutefois bien eu une mauvaise anticipation du besoin de logements : quand la démographie n’augmentait que de 0,8 % par an, le besoin en logements, lui, augmentait de 1,1 % sous l’effet d’un triple phénomène :L’allongement de la durée de la vie, qui a pour conséquence d’abord le fait de réduire le nombre de logements sur le marché, mais ensuite le fait de désynchroniser le moment où les enfants héritent et celui où ils auraient le plus besoin d’un apport en capital, généralement quand eux-mêmes ont des enfants. Aujourd’hui, les enfants héritent bien souvent à un âge où leurs propres enfants quittent le foyer familial.La baisse continue du nombre de personnes par logement depuis 20 ans consécutif à l’évolution des modes de vie et notamment au phénomène de décohabitation.L’accélération de la métropolisation (5 millions d’habitants en banlieue parisienne en 1960 contre 10 millions aujourd’hui) qui a pris en France une forme particulière avec le mot d’ordre des années 1970 : « on n’a pas de pétrole, on a des idées » qui s’est traduit territorialement par le mot d’ordre particulièrement vrai dans la région capitale : « on n’a pas d’usines, on a des bureaux ».Si l’on retrouve dans la plupart des pays, notamment occidentaux, des phénomènes similaires, force est de constater que les réponses – et les résultats – divergent dans leur nature et leur impact : la France fait ainsi partie des plus mauvais élèves avec une croissance des inégalités et une pénurie de logements parmi les plus fortes dans les pays développés.Une nette préférence accordée au bureau sur le logementLes principales politiques publiques ont eu comme effet de favoriser de manière excessive la construction de bureaux sur celle de logements : la décentralisation des politiques immobilières (PLU et PC) n’incite pas les municipalités à autoriser la construction de logements ; la provenance des recettes fiscales conduit les municipalités à considérer le logement et l’accueil de nouveaux résidents comme un coût (construction de logements, d’infrastructures, d’équipements et dépenses de services publics) ; des politiques de soutien conjoncturelles ou de socialisation du logement qui ont leur efficacité à court terme mais repoussent en fait le problème et ne font que l’aggraver ; un mode de financement de l’acquisition inflationniste en période de baisse des taux d’intérêt qui permettait d’allonger la durée de l’emprunt, à mensualité de remboursement identique, l’acquéreur pouvant acheter plus cher la même surface.Ce malthusianisme involontaire de la construction de logements se traduit par une hausse des prix quasiment continue depuis 40 ans, quelles que soient les mandatures, si bien que le logement libre n’est plus abordable. Pendant ce temps, le prix du m2 de bureau dans les centres villes est plus du double de celui du logement - une situation unique en Europe mais qui, pourtant, ne choque même pratiquement plus personne.De l’urgence à la priorité ? Do(n’t) look upParadoxalement c’est quand, au milieu des années 1990 avec les accords de Kyoto, les États ont déclaré que le climat était une priorité … qu’ils ont aussi collectivement décidé que (pour les pays de l’Union Européenne), le déficit budgétaire ne devait pas dépasser 3 % du PIB et la dette publique / PIB 60 %... autrement dit que les Etats seraient supplétifs et laisseraient au secteur privé la charge d’investir pour épargner la planète… ce qu’il n’a pas fait.On le sait bien, l’humanité a une préférence naturelle pour le présent et son action, qu’elle soit politique ou économique, est ainsi largement conditionnée par l’urgence. Ce faisant, la priorité passe au second plan… D’ailleurs il y a toujours mille bonnes raisons de nier les faits : protéger des intérêts, son mode de vie, son équilibre psychique, l’ordre social… Pourtant il arrive que la priorité devienne elle-même urgente, c’est-à-dire perceptible sur un horizon de temps où nous nous sentons affectés. C’est le cas aujourd’hui. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un changement climatique sera perceptible à l’échelle d’une vie.Ramener la COP à la maisonPour nos villes, cela signifie très concrètement la nécessité de mener des actions d’adaptation au changement climatique. Dans les 30 ans qui viennent, Paris aura le climat de Marseille… mais sans la mer ni le mistral, sans les tuiles mais avec le zinc et avec des espaces publics majoritairement minéraux. Sans travaux d’adaptation, dont l’ampleur est certes considérable, les villes perdront une part majeure de leur attractivité. Face à cet enjeu, l’impréparation domine. Bien sûr, des investissements importants sur la mitigation (la réduction des émissions de CO2) ont lieu depuis une dizaine d’années. C’est une étape essentielle du plan d’actions. Mais il fera quand même chaud : ne pas obliger un propriétaire à faire les travaux si son DPE n’est pas bon ne va pas rendre pour autant vivable son domicile ! Et au total, les investissements à réaliser ne sont pas à la hauteur des moyens d’un grand nombre de propriétaires. Et malheureusement nous n’avons pas réalisé ces investissements lorsque les taux d’intérêts étaient quasiment à zéro et l’inflation nulle…L’inadaptation des modes de financement du logement face à l’enjeu climatiqueDans les années qui viennent, l’Europe n’aura probablement pas d’autre choix que d’augmenter massivement ses déficits budgétaires pour réparer toutes les insuffisances d’investissements des décennies précédentes, que ce soit pour faire face aux conséquences du changement climatique, pour le secteur de la santé, pour les dépenses militaires, pour celles dans la formation afin de retrouver des gains de productivité dans une population vieillissante… et pour rendre supportable cet endettement, il y aura une inflation supérieure au taux d’intérêt (taux d’intérêt réel négatif) accompagnée d’un soutien financier des populations les plus fragiles, l’inflation jouant son rôle d’euthanasie des rentiers.Dans ce contexte, la question du logement, de sa production et de son financement, est donc centrale. Jusqu’à aujourd’hui, la réponse française a largement reposé sur des mesures d’incitations fiscales pour relancer la construction et sociales (Aide à la Pierre - construction de logements sociaux – et aide à la personne - APL), notre système d’emprunts à taux fixe sur des durées de plus en plus longues solvabilisant une bonne partie des acquéreurs privés… tant que les taux baissaient. Mais ce système dual a clairement creusé les écarts et la France est ainsi en tête de liste des pays où l’acquisition de son logement exprimée en nombre d’années de revenus est de loin la première… et où le nombre de logements sociaux est parmi les plus importants. Par ailleurs, nous n’avons pas su, ou voulu collectivement, associer toutes les parties prenantes à la réflexion sur les impacts des changements sociodémographiques sur le logement, nous privant par là d’un débat nécessaire pour faire émerger davantage de solutions.Il est donc aujourd’hui temps de repenser en profondeur aussi bien la production que le financement du logement. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les travaux d’adaptation au réchauffement climatique ne pourront être réalisés ni financés par nos modes de financement et de pensée actuels.Partir en guerre contre nous-mêmes. Des solutions existent, d’autres peuvent être inventéesNe plus prêter uniquement à la personne en endettant à très long terme les immeubles, transmettre partiellement son logement par anticipation, démembrer la propriété, concilier civilisation de l’usage et celle de la propriété… des réponses à l’impasse actuelle existent. Pour être mises en oeuvre, elles exigent toutefois de repenser en profondeur les relations entre les parties prenantes, comme le montrent certains exemples internationaux :1. Le Prêt Partiellement Perpétuel en Suède et HollandeDans les années 1990, pour rendre abordable le logement, la Suède et la Hollande, ont mis en place un système de Prêt Partiellement Perpétuel, l’emprunteur payant l’intégralité des intérêts de l’emprunt et ne remboursant que la moitié du capital sur une durée de 20 ans. Le capital non remboursé est attaché au bien ; il n’est remboursé que lors de la cession du bien, les intérêts sur cette fraction continuant bien évidemment d’être payés par l’emprunteur. Après avoir remboursé la moitié de son crédit, le Suédois paye toute sa vie des intérêts sur la moitié du capital initial (ce qui revient à l’équivalent d’un très très petit loyer) et, non seulement il a pu acquérir son logement, mais l’économie de remboursement de crédit qu’il réalise est investie dans son fonds de pension qui lui sert ainsi de complément de revenu lorsqu’il part à la retraite.2. Le prêt avance mutation au CanadaLe Canadien, pour faciliter une transmission anticipée du bien à ses enfants, financer ses travaux d’adaptation et de rénovation ou tout simplement compléter sa retraite, contracte un Prêt Avance Mutation (prêt viager hypothécaire) pour une fraction bien évidemment limitée de la valeur du bien. Les intérêts sont payés par l’emprunteur et le remboursement du capital emprunté se fait lors de la mutation. En France, s’il est relativement facile de s’endetter lorsqu’on est âgé en gageant son patrimoine financier (crédit lombard), il est impossible de le faire sur son bien immobilier alors même que la loi l’autorise et que la richesse des ménages en immobilier représente les 2/3 de la richesse des ménages, soit près de 8 000 milliards d’euros qui sont stérilisés dans l’économie.3. La transformation de bureaux en logements en AngleterreComment gérer l’obsolescence (3 % du stock par an) et l’inutilité des millions de m2 de bureaux vides du fait du télétravail ? La conjugaison du ZAN, qui limite l’expansion du bâti à l’horizontal, de la réduction des émissions carbone et du besoin fort en logements rend la transformation de bureaux en logements particulièrement intéressante : une construction neuve émet en effet en moyenne 2,5 fois plus qu’une réhabilitation. Comment faciliter cette transformation ? En Angleterre, post-Brexit, celle-ci ne nécessite pas, pendant une période limitée, de permis de construire mais une simple autorisation de travaux…4. La mise à disposition temporaire gratuite de logements dans des villes d’ex-Allemagne de l’EstAlors qu’elles ont subi le choc de la Réunification, de la désindustrialisation, de la perte massive de leur population et ont dû investir massivement pour rénover le parc de logements, certaines villes des Länders de l’Est n’ont pas hésité à investir, pour conserver ou attirer les jeunes, et mettre temporairement à disposition des logements gratuitement (ce que nous acceptons dans l’immobilier tertiaire, i.e. les mesures d’accompagnement). Le pari qui est fait est que les économies des ménages ainsi réalisées seront largement dépensées dans les commerces locaux et contribueront à renforcer l’attractivité.5. Le démembrement de la propriété en SuisseEn Suisse, comme dans d’autres pays, rendre abordable le logement dans le secteur libre passe par le démembrement de propriété (usufruit temporaire/ nue-propriété ou foncier/bâti) ou le co-investissement entre un acquéreur occupant le bien et un investisseur. Vendre un usage, pas seulement une propriété La voie que nous montrent ces exemples, c’est d’adapter au logement ce qui est désormais une pratique courante dans l’automobile ou la téléphonie, à savoir une civilisation mélangeant l’usage et la propriété. Qui connait le prix catalogue de sa voiture ou le vrai prix de son téléphone ? Ces industriels ont réussi à rendre leurs produits abordables et à embarquer les coûts des nouvelles technologies via des modalités de financement adaptées (alors même que les biens ont une valeur résiduelle nulle).De quand date la dernière innovation financière en matière de financement du logement (dans le secteur libre) ? Des années 1950 alors même que le logement génère un fructus considérable (loyer et valeur résiduelle résiliente). A la différence de l’automobile ou de la téléphonie, le secteur immobilier est en effet très éclaté et ce type de démarches ne peuvent se faire qu’en impliquant des acteurs tiers - investisseurs institutionnels tiers et banques – qui doivent changer leur mindset (sans pour autant renoncer à la rentabilité).Conclusion : redonner au logement sa place d’efficacité économique, une véritable révolution pour toutes les parties prenantesLe logement est l’un des enjeux majeurs des décennies à venir pour le vivre ensemble et l’adaptation au réchauffement climatique. Sa cherté actuelle peut paradoxalement être un atout pour répondre aux défis générationnels et d’investissements considérables qui devront être réalisés . Cela nécessite de considérer le logement et l’immobilier comme un actif intrinsèquement attractif et de le dissocier pour partie de la personne qui le possède ou l’utilise.Il n’existe pas de solution miracle et nous devons associer tous les acteurs du monde politique, économique et de la production de la ville, nous inspirer des meilleures pratiques existantes dans le monde, tant sur l’augmentation de l’offre que sur ses modes de financement, sans pour autant renoncer à notre modèle de solidarité qui malheureusement ne peut résoudre les multiples problématiques du logement … qui sont beaucoup plus globales.Tribune de Xavier Lépine, Président de l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière et de Paris-Île-de-France Capitale Économique (Linkedin).