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Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

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Il y a 2 ans et 140 jours

Malgré les incertitudes économiques, l'immobilier d’entreprise résiste

Le marché des bureaux en Ile-de-France résiste en dépit du pessimisme ambiantLes mauvaises nouvelles s’accumulent sur le front économique : inflation élevée, hausse des taux obligataires, instabilité géopolitique, une perspective de croissance quasi-nulle voire une récession attendue pour 2023…Pourtant, le marché des bureaux francilien semble relativement préservé pour le moment avec 1.488.300 m² placés sur les 9 premiers mois de l’année (+ 20% sur un an et - 4% comparé à la moyenne de long terme).Pour Alexandre Fontaine, Executive Director Bureaux Ile-de-France : « L’activité sur le segment des petites et moyennes surfaces reste solide (+ 6% par rapport à la moyenne décennale). Le volume de commercialisations a été, en revanche, un peu plus décevant sur ce 3ème trimestre concernant les grandes transactions. Nous restons confiants, malgré tout, concernant les perspectives d’activité au 4ème trimestre qui devraient être bien meilleures au vu du niveau de demande exprimée et des négociations en cours. »Malgré la bonne tenue du marché tertiaire francilien, la vacance peine à se résorber et atteint 4,1 millions de m² au 1er octobre 2022.Pour Alexandre Fontaine, Executive Director Bureaux Ile-de-France : « Cette stabilisation de l’offre immédiate disponible masque des tendances divergentes. D’un côté, la vacance continue de se contraindre dans les secteurs les plus attractifs. De l’autre, des pressions à la hausse se font sentir sur certains bassins tertiaires, déjà sur-offreurs, en raison de la livraison de programmes neufs / restructurés en attente de preneurs. Cette dichotomie et ce maintien de l’offre vacante à haut niveau en Ile-de-France devrait perdurer encore plusieurs trimestres. »Un 3ème trimestre performant malgré les incertitudesMalgré le monde d’incertitudes dans lequel nous vivons actuellement, avec 7,4 Mds € investis en immobilier d’entreprise, ce 3ème trimestre reste positif, dans la continuité du 1er semestre. Près de 20 Mds d’€ se sont échangés au cours des 9 premiers mois de l’année. Le marché a été en particulier animé par de grandes transactions de qualité, et ce tant en bureaux, en logistique qu’en commerce.Pour Nicolas Verdillon, Managing Director Investment Properties : « Nous observons un décalage entre le ressenti du secteur et les résultats du trimestre qui vient de s’écouler, témoignant, et c’est normal, de l’inertie du marché. Il y a même eu un phénomène d’accélération de certaines opérations pour les concrétiser avant le ‘reset’ du marché, autrement dit la phase d’ajustement, qui ne sera sans doute visible réellement que d’ici 3 à 6 mois. »Au-delà de l’impact de la crise énergétique et géopolitique, c’est l’envolée du coût de l’argent qui pèse le plus sur l’immobilier, pas les liquidités, qui sont bien présentes.Si certains investisseurs vont adopter des positions attentistes, d’autres continueront à avoir « envie de faire », mais avec des rendements à la hauteur de leurs attentes de rémunération du risque et du coût de l’argent.L’évolution actuelle des taux de rendement suit mécaniquement en partie celle des taux obligataires longs afin de conserver un spread attractif.Pour Nicolas Verdillon : « Les questions sont donc de savoir où sera la zone d’atterrissage et quand, avec en corollaire, quelle correction de prix, et dans son sillage les conséquences sur les volumes d’investissement 2023. »
Il y a 2 ans et 140 jours

Concevoir l'aménagement intérieur en toute simplicité avec les nouveaux configurateurs Rauvisio & Rauvolet

Configurateur Surfaces RAUVISIOAvec le configurateur de surfaces REHAU, il est possible d’assembler des façades sur mesure, avec plaquage laser selon les goûts des clients, en seulement 4 étapes : choisir le matériau et le décor / Saisir les dimensions / Sélectionner un partenaire commercial / Définir l’adresse de livraison.Exceptionnel, ce service propose de choisir entre plusieurs types de surfaces polymère : RAUVISIO brilliant SR, RAUVISIO noir, RAUVISIO crystal et RAUVISIO wave et des bandes de chant RAUKANTEX Pro (sans joint). Facile à utiliser, la bande de chant correspondante au panneau est automatiquement sélectionnée par le logiciel.Unique, le configurateur permet de visualiser l’image du décor sur la totalité de la façade. L’agencement des composants avec des décors tendances tels que le bois ou le marbre est alors possible. Le décor obtenu est régulier et ininterrompu sur les différents éléments de la façade. Pour faciliter la mise en œuvre, le configurateur propose l’option d’éléments livrés prépercés. Les gabarits de perçage des fabricants de ferrures sont enregistrés dans le logiciel et facilitent ainsi la planification du projet.Configurateur Rideaux d’armoire RAUVOLETInnovant, ce configurateur offre de multiples possibilités d’aménagement. Cuisines, salles de bains, bureaux… il est possible de configurer sur mesure les systèmes de rideaux d’armoire dans toute la maison. Horizontal ou vertical, tout est possible ! Personnalisable grâce à l’impression numérique, le client peut réaliser ses propres rideaux d’armoire avec ses images, photos ou logos et les intégrer ainsi à son intérieur.Comment ça marche ?Sélectionnez le type d’armoireEntrez les cotes intérieures de l’armoireSélectionnez le système de guidageSélectionnez la baguette poignéeSélectionnez le sens d’enroulement / le type de rideauSélectionnez la lame et son colorisSélectionnez les accessoiresLes avantages en brefPourquoi choisir un projet sur-mesure avec REHAU ? Pour créer un projet unique, clé en main et rapidement ! Tout au long du projet, REHAU accompagne le client : envoi rapide d’un échantillon du produit exact souhaité, création flexible du projet car la commande peut se faire dès une pièce seulement, la configuration à faire sur le portail REHAU se fait en très peu de clics, les panneaux et systèmes de rideaux d’armoire arrivent prêts à poser sous un délai plus court.Combinés, ces 2 configurateurs offrent donc la possibilité de créer son « package de solutions d’agencement » puisqu’ils proposent à la fois du rangement avec les systèmes de rideaux d’armoire, des façades décoratives et du plan de travail : il est désormais possible grâce à REHAU d’avoir une vraie harmonie du design sur tous les produits.Grâce à ses 2 configurateurs les agenceurs, décorateurs, architectes… gagneront du temps lors de la conception de leurs projets. REHAU présente dans ces 2 outils une gamme complète de systèmes de rangement, de plan de travail, de surfaces de meuble design et personnalisables pour satisfaire tous les goûts et envies de chacun.
Il y a 2 ans et 140 jours

Cemex recycle 100% des matériaux minéraux de démolition de l'immeuble Lightwell à La Défense afin de les réutiliser pour sa reconstruction

Les 7000 m3 de matériaux minéraux issus de la démolition du bâtiment sont totalement revalorisés par CEMEX et transformés en granulats recyclés. Une partie de ces matériaux secondaires est destinée à la production du béton prêt à l’emploi qui sera mis en œuvre dans le cadre de certains travaux de restructuration du même édifice.Un exemple remarquable d'économie circulaireDepuis mai dernier, CEMEX reçoit les matériaux de démolition sur sa plateforme dédiée à l'économie circulaire et située sur le port de Gennevilliers. Une fois réceptionnés, ils sont scrupuleusement triés puis transformés en granulats. Ces granulats recyclés sont ensuite directement acheminés vers l'unité de production CEMEX de Nanterre où ils entrent dans la composition du béton prêt à l'emploi livré sur le chantier Lightwell.La proximité du site de production est un réel atout pour la gestion du chantier. Les matériaux continueront d’être réceptionnés à Gennevilliers jusqu'à début 2023, tandis que les livraisons de béton prêt à l'emploi, pour un total de 6.000 m3 , se feront jusqu'en octobre 2023.Le recyclage et la valorisation des matériaux de construction sont des leviers essentiels de la stratégie Future in Action de CEMEX, le programme de l'entreprise visant à atteindre l'excellence en matière de développement durable par le biais de l'action climatique, de l'économie circulaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans toute sa région EMEA*, CEMEX recycle et récupère chaque année plus de 10 millions de tonnes de déchets, de matériaux de construction et de sous-produits d'autres industries.Une offre « gagnant-gagnant-gagnant »Un partenariat entre les entreprises Lesueur TP, Petit et CEMEX a naturellement pris forme devant la volonté de chaque partie prenante de concrétiser une démarche circulaire. L'entreprise de démolition souhaitait en effet disposer d'un exutoire garantissant la revalorisation de la matière, l'entreprise de construction voulait utiliser un béton prêt à l'emploi fabriqué à base de granulats recyclés, tandis que CEMEX, fournisseur de matériaux, disposait d'une solution de proximité pour répondre à l’ensemble des attentes.Pour Janina Baigus, responsable des solutions durables chez CEMEX France : «Nous avons su adapter notre offre commerciale aux spécificités du chantier, notamment pour l’enlèvement du béton, qui sera réalisé par des camions-malaxeurs abaissés spécialement conçus par l'entreprise Petit, du fait des contraintes d'accès au chantier.»Cette offre circulaire de produits et services adaptés aux spécificités du chantier contribue à l'atteinte des hauts niveaux de performance environnementale visés par le projet Lightwell : certifications HQE « Exceptionnel », BREEAM « Excellent », et BBC-Effinergie Rénovation RT – 40%.Une fois restructuré, cet immeuble de 10 étages proposera 35.000 m² d'espaces de travail et de services dont un business center avec un auditorium modulable de 200 places ainsi qu’un espace Wellness Center ouvert sur l’extérieur, dédié au sport et au bien-être. Lightwell offrira également 1.000 m² de terrasses extérieures végétalisées et aménagées, dont un rooftop de 500 m².*EMEA : Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie
Il y a 2 ans et 141 jours

Eiffage veut s'offrir Sun'R, spécialiste en énergie solaire et agrivoltaïsme

Le solde du capital sera conservé par le fondateur Antoine Nogier et l'équipe de management, et l'opération -dont le montant n'est pas dévoilé- sera réalisée par le rachat d'actions existantes simultanément à une augmentation de capital entièrement souscrite par Eiffage, indique le groupe dans un communiqué.Installations de centrales solaires au sol ou de panneaux solaires sur des bâtiments agricoles, Sun'R, créée en 2007, est aussi spécialisée dans les ombrières solaires sur les parkings publics ou de centres commerciaux. La société est également un des pionniers de l'agrivoltaïsme en France, c'est-à-dire un outil agricole de protection des cultures composé de persiennes protégeant les plantes des rayons du soleil et produisant de l'électricité. Sun'R a obtenu en 2021 le statut de société à mission et s'est fixé comme objectif d'accélérer les transitions agricole et énergétique afin de répondre aux conséquences du réchauffement climatique.Elle dispose d'un portefeuille de plus de 100 mégawatts (MW) en exploitation et 300 MW en développement en France et à l'étranger. En agrivoltaïsme, la filiale Sun'Agri dispose de 220 hectares protégés ou en étude, équivalent à une puissance d'environ 150 MW.Par ailleurs, Volterres, la filiale d'électricité verte en circuit court, livrera 600 GWh en 2022 sur 10.000 sites professionnels grâce à un réseau de plus de 40 centrales de production d'énergie renouvelable partenaires.Avec cette acquisition, Eiffage entend "accélérer son déploiement dans les énergies renouvelables". La réalisation de l'acquisition devrait intervenir "au cours du 2e semestre 2022".
Il y a 2 ans et 141 jours

L'enseigne Bricoman rejoint l'éco-organisme Valobat

Actuellement, le gisement de déchets du bâtiment représente environ 46 millions de tonnes de déchets par an en France soit l’équivalent de la quantité totale des déchets annuelle des ménages français. Par comparaison, la filière REP ou Responsabilité Élargie du Producteur des emballages ménagers représente environ 5 millions de tonnes de déchets produits annuellement.L’entrée en vigueur à partir du 1er janvier 2023 de la REP impose à toutes les entités responsables de la mise sur le marché français de produits ou matériaux du bâtiment de financer ou d’organiser la prévention et la gestion des déchets issus de leurs produits et matériaux en fin de vie.Chaque année, c’est environ 2 millions de tonnes de CO2 qui pourraient être évitées grâce à une meilleure gestion des déchets du bâtiment tout en participant à la diminution des dépôts sauvages.Ainsi et conformément à la réglementation qui vise à accélérer l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment, Bricoman à fait le choix de s’associer à Valobat, l’éco-organisme créé par et pour les acteurs du bâtiment et pour assurer toute la chaîne de collecte, traitement et recyclage des déchets.Ce service de reprise des déchets sera mis en place courant 2023 dans 23 des 38 magasins Bricoman pouvant accueillir les bennes de collectes. Les 15 magasins1 ne pouvant pas installer de dispositif sur leur site proposeront un partenaire de collecte à moins d’un kilomètre.Comment est financé ce nouveau service ?La collecte est financée par une éco-contribution payée par les industriels fabricants, distributeurs ou importateurs de produits et matériaux de construction. Les Clients et non clients de l’enseigne, qu’ils soient professionnels du bâtiment ou particuliers pourront se rendre chez Bricoman pour déposer gratuitement leurs déchets triés du bâtiment.Des zones de tri seront ainsi implantées sur les parkings de nos magasins pour collecter les déchets suivants : métal, plastique, verre, gravats, bois, fractions minérales et de plâtre. Les modalités d’accès et horaires d’accueil de ces zones de reprise des déchets restent à définir pour proposer le service le plus utile et adapté à nos clients.1Selon faisabilité des magasins : surface de vente, implantation sur une zone commerciale avec parking mutualisé.
Il y a 2 ans et 141 jours

L'Assemblée adopte de nouvelles dérogations pour des installations photovoltaïques sur le littoral

L'article, adopté en première lecture avec 34 voix contre 16, vise à répondre au manque de foncier qui fait obstacle à la hausse des capacités photovoltaïques en France.De nouvelles dérogations sont ainsi prévues pour permettre l'implantation d'installations d'énergie solaire ou de production d'hydrogène renouvelable sur des friches, c'est-à-dire des espaces déjà artificialisés, des anciennes carrières ou d'anciennes décharges.Ces dérogations restent limitées, et ne pourront par exemple pas concerner des zones pouvant être utilisées pour l'agriculture ou le pastoralisme.Avec l'accord du gouvernement, un amendement proposant une dérogation spécifique pour la Guyane et Mayotte a été adopté.L'Assemblée a également voté en faveur d'un article permettant l'installation de centrales solaires au sol "en discontinuité d'urbanisme" dans certaines communes de montagne ne pouvant aujourd'hui pas le faire.
Il y a 2 ans et 141 jours

Une cimenterie Lafarge ciblée par des activistes écolos près de Marseille

L'action a été menée samedi en fin d'après-midi contre l'usine de La Malle à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône), a indiqué à l'AFP Loïc Leuliette, directeur de la communication de Lafarge France, confirmant une information initiale de La Provence.Le parquet d'Aix-en-Provence a indiqué à l'AFP s'être saisi de ce dossier dès samedi soir et avoir ouvert une enquête en flagrance, confiée à la gendarmerie.Dans une vidéo de cette opération, postée sur plusieurs sites, on voit plusieurs dizaines de personnes vêtues de combinaisons blanches à capuche marcher sur un sentier. Sur d'autres plans, des militants vêtus des mêmes combinaisons s'en prennent à une caméra de surveillance à coups de marteau, à un tuyau à coups de hachette.On aperçoit également ce qui semble être des débuts d'incendies dans des camions ainsi qu'un graffiti "C'est qui les dindons de la Farge?" bombé sur un mur.Un texte anonyme accompagnant cette vidéo revendique l'action contre le "cimentier-pollueur" en précisant que celle-ci a été menée par "200 personnes (qui) ont envahi et désarmé par surprise l'usine Lafarge de la Malle à Bouc-Bel-Air".L'entreprise a porté plainte, a précisé M. Leuliette, dénonçant "une action d'une violence incroyable", qui a causé "d'importants dégâts" et a laissé "les personnels très choqués", même s'il n'y a eu aucune confrontation physique."Les limites ont vraiment été franchies", a-t-il dénoncé, alors que des sites du cimentier ont déjà été la cible d'occupations ou de blocages par des militants dans le passé, notamment en juin 2021 par Extinction Rébellion.Lafarge "met tout en oeuvre pour redémarrer le plus rapidement possible" le site qui emploie au total 200 personnes, a ajouté M. Leuliette, en affirmant que "cette usine est la plus en avance sur la décarbonation, après des investissements de plusieurs millions d'euros"."La seule réponse possible""Les fours qui ont été ciblés, longtemps alimentés par des déchets industriels et des pneus, sont aujourd'hui le symbole du greenwashing", rétorque au contraire le texte de revendication.Par téléphone, une personne se décrivant comme "un des activistes présents sur place" a indiqué à l'AFP que l'action avait été menée par "des personnes qui se sont organisées et viennent d'un peu partout"."La violence vient avant tout de ces entreprises qui investissent des milliards pour continuer à produire en polluant. On considère qu'il n'y a plus le choix, c'est la seule réponse possible aujourd'hui pour se faire entendre", a ajouté cet interlocuteur.Les activistes ont également rappelé la mise en cause de Lafarge - qui a plaidé coupable et accepté de payer 778 millions de dollars aux Etats-Unis - pour les liens jusqu'en 2014 de sa filiale en Syrie avec des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique (EI).Le secteur du bâtiment, au sens large, est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. En France il représente 20% de ces émissions, contre près de 30% pour les transports.Des militants de la cause climatique ont multiplié les actions spectaculaires ces derniers mois, notamment sur des oeuvres d'art mondialement connues dans différents musées. En France ils ont aussi interrompu une demi-finale du tournoi de tennis de Roland-Garros ou le Tour de France cycliste.Le ministre délégué à l'Industrie Roland Lescure a rappelé sur Twitter que l'usine de La Malle faisait partie des "50 sites prioritaires a décarboner", dont les patrons ont été reçus en novembre par le président Macron pour leur proposer un "pacte de décarbonation". "Je préférerai toujours l'action résolue à l'activisme violent", a-t-il écrit."Je condamne toujours ceux qui, au nom de l'écologie, font de la violence la seule expression de leur lutte", a de son côté tweeté son collègue de la Transition écologique Christophe Béchu.
Il y a 2 ans et 141 jours

L'Assemblée rejette les simples consultations en ligne pour certains projets photovoltaïques

Cet article 2, rejeté par 37 voix contre 33 en première lecture, fait partie des mesures de simplification demandées par l'exécutif pour accélérer le développement des renouvelables, en retard en France.Le rapporteur macroniste Pierre Cazeneuve a assuré qu'il s'agissait d'une mesure de "cohérence" pour des "petits projets" photovoltaïques "inférieurs à un mégawatt" et a demandé aux oppositions de "ne pas extrapoler"."Personne ici ne veut remettre en cause la participation du public", a-t-il souligné.A gauche, la LFI Aurélie Trouvé a fustigé une "erreur politique" par une "vraie régression de la consultation du public". Et l'écologiste Delphine Batho a reproché à la mesure de concerner "tout le droit de l'urbanisme" et pas seulement les panneaux solaires, contrairement à ce qu'avance le gouvernement."L'article concerne tous les permis d'aménager, de démolir et toutes les déclarations préalables. Si le gouvernement veut réformer le droit de l'urbanisme, il le fait dans un autre texte", a tonné Mme Batho.A droite, le LR Antoine Vermorel a "alerté sur nos concitoyens exclus du numérique et qui pourraient avoir des difficultés à donner leur avis" en ligne, comme le demande cet article.Du RN à LFI, l'ensemble des oppositions ont voté contre.L'article rejeté visait à étendre aux projets soumis à déclaration préalable de travaux le régime de la participation du public par voie électronique (PPVE), aujourd'hui applicable aux projets relevant d'un permis de construire.Le camp présidentiel peut tenter de réintroduire la mesure lors de la suite de la navette parlementaire.
Il y a 2 ans et 141 jours

Vers une participation financière des salariés lors de l'utilisation de leur compte personnel de formation

La participation pourra être proportionnelle au coût de la formation, dans la limite d'un plafond, ou fixée à une somme forfaitaire. Un décret en Conseil d'Etat devra en préciser les modalités.Il s'agit "d'instaurer une participation du titulaire, quel que soit le montant de droits disponible sur son compte (...) en vue de financer une action de formation, une validation des acquis de l'expérience (VAE) ou un bilan de compétences", indique l'exposé des motifs de cet amendement.Afin "de ne pas pénaliser les titulaires de CPF qui ont le plus besoin d'une formation, les demandeurs d'emploi seront exonérés de cette participation", précise-t-il.L'amendement devrait être adopté via l'arme constitutionnelle du 49.3, en nouvelle lecture du budget par l'Assemblée nationale ces prochains jours.Le CPF permet d'acquérir des droits à la formation mobilisables tout au long de la vie active. Depuis 2019, ces droits sont en euros et non plus en heures.C'est la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui rémunère directement les sociétés de formation, parfois des coquilles vides.En près de trois ans, cinq millions de personnes ont été formées pour un coût total de sept milliards d'euros, selon la CDC.Le Parlement vient d'adopter une proposition de loi pour interdire le démarchage commercial des titulaires de CPF, espérant tarir le flux de sollicitations subi par les particuliers.
Il y a 2 ans et 141 jours

Le taux réglementé des nouveaux PEL grimpe à 2% au 1er janvier, annonce Bercy

Le ministre Bruno Le Maire "annonce la revalorisation à 2%, contre 1% aujourd'hui, des plans d'épargne logement (PEL) ouverts à partir du 1er janvier 2023", indique un communiqué de Bercy."C'est un nouveau soutien à l'épargne des Français après la hausse des taux du Livret A" à 2% depuis le 1er août, complète M. Le Maire, cité dans le communiqué.Le PEL est un produit hybride: il sert à constituer une épargne destinée à l'achat d'un bien immobilier ou à la réalisation de travaux, puis au financement de ce projet.Il affiche donc deux taux: un premier définissant la rémunération de l'épargne qui y est déposée (1% brut depuis le 1er août 2016) et un second bloquant un taux d'emprunt, de 1,20% supérieur (depuis le 1er février 2015), pour les 15 années à venir.A fin 2021, le nombre de PEL s'élevait à 12,2 millions, selon les données de la Banque de France, pour un encours total de 296,1 milliards d'euros.Il s'agit par ailleurs "de la première hausse du taux du PEL depuis 22 ans", précise le ministère.Le nouveau taux ne concernera que les PEL ouverts en 2023. Contrairement à d'autres produits réglementés comme le Livret A, les taux d'un PEL restent en effet ceux en vigueur le jour de la signature, permettant au détenteur de "bloquer" un taux.Le ministre a suivi la recommandation du Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, en charge du calcul du nouveau taux chaque année au plus tard le 5 décembre.De part leur taux d'emprunt à 2,20%, les PEL signés avant la fin d'année 2022 pourraient par ailleurs devenir intéressants pour financer un crédit à moyen terme.Le marché immobilier est confronté depuis le début de l'année à une remontée rapide des taux d'emprunt, dans le sillage des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE): de 1,10% en moyenne fin décembre dernier à 1,84% attendus en novembre, au dernier pointage de la Banque de France.
Il y a 2 ans et 141 jours

Les professionnels de l’immobilier prévoient une récession en 2022 et une baisse des valeurs en 2023

71% des professionnels de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022.Une chute des valeurs est inévitable, l’écart de prix entre l’immobilier « prime » et l’immobilier secondaire devrait s’accentuer.Premières causes d’incertitudes en 2023, le coût de la construction et la disponibilité des ressources.Les professionnels français sont beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens.Paris passe à la deuxième place des villes les plus attractives devant Berlin.La confiance des professionnels de l’immobilier et les attentes en matière de rentabilité sont tombées à un faible niveau, reflétant les préoccupations généralisées de l’industrie face aux différents indicateurs économiques, politiques et sectoriels.Coûts de la construction et disponibilité des ressources, premières sources d’inquiétude en 2023Sur la base des points de vue d’environ 900 leaders de l’immobilier de toute l’Europe, la 20eme édition de l’enquête annuelle Emerging Trends in Real Estate® Europe 2023 révèle que 91% d’entre eux sont préoccupés par l’inflation, suivi par l’évolution des taux d’intérêt (89%) et la croissance économique européenne (88%). L’incertitude politique aux niveaux mondial, régional et national contribue également à créer un climat d’incertitude recueillant respectivement 79%, 68% et 54% des réponses.A 5 ans, seuls 13% des acteurs interrogés considèrent l’inflation comme un problème, loin derrière les taux d’intérêt (73%) et la croissance (76%) qui restent des préoccupations à moyen terme. Pour 2023, les deux points noirs sont les coûts de construction et la disponibilité des ressources qui arrivent en tête de liste à 92% et 84%. Les professionnels estiment que ces problèmes devraient persister à long terme à 76% pour les coûts de construction et à 73% pour la disponibilité des ressources.L’Europe entrera en récession avant fin 2022En raison de cette incertitude, 71% des dirigeants de l’immobilier pensent que l’Europe entrera en récession avant la fin de 2022, ce qui affecterait négativement l’activité de développement, la disponibilité des financements et les volumes d’investissement, suivis par le taux d’occupation, les loyers et les valeurs.Les Français beaucoup plus optimistes que leurs voisins européens, Paris deuxième ville la plus attractiveL’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas semblent peu susceptibles d’échapper à la récession, tandis que la France est plus isolée, en grande partie grâce à sa stratégie d’approvisionnement énergétique. Une récession est donc anticipée avant 2023 pour 83% des répondants en Allemagne, 82% au Royaume-Uni, 79% aux Pays-Bas et 68% en Espagne. Les Français quant à eux sont plus optimistes avec 45% qui s’attendent à une récession.Les leviers financiers sont eux aussi remis en cause. Ainsi, la confiance exprimée dans la disponibilité de la dette et des capitaux propres n’a jamais pas été aussi faible depuis 2012 s’agissant de la dette et 2009 s’agissant les capitaux propres. Les professionnels interrogés estiment que les capitaux investis en Europe en provenance de toutes les régions du monde sont plus susceptibles de diminuer que d’augmenter : 70% s’attendent à des perspectives d’endettement en baisse et 63% expriment la même tendance pour les capitaux propres.Dans ce contexte, les perspectives globales d’investissement et de développement sur les 30 villes étudiées ont diminué. Londres demeure première pour la deuxième année consécutive, suivie de Paris qui passe devant Berlin, troisième. Les villes qui ont le plus progressé dans le classement cette année sont Madrid, Lisbonne et Copenhague.Les investisseurs favorisés par la baisse de la valeur des biensCes tendances, qui devraient conduire à une baisse de la valeur des biens, pourraient favoriser les investisseurs, y compris les investisseurs en actions qui ont encore des allocations en immobilier trop faibles. Il existe un consensus pour affirmer qu’il peu probable que le niveau de la crise actuelle atteigne celui de la crise financière mondiale. Néanmoins, la hausse des taux d’intérêt créera des tensions, en particulier lorsqu’il faudra traiter les violations des clauses restrictives bancaires si les valeurs baissent, les demandes de refinancement et les réponses aux demandes de rachat de fonds ouverts cotés.Le fait que ces tensions ne soient pas aussi aiguës que pendant la crise financière mondiale pourrait inciter les banques à faire pression pour vendre plus rapidement. De telles ventes pourraient cristalliser les baisses de prix.Du point de vue du développement, les entrevues indiquent que les projets prévus pour 2023 pourraient être reportés à 2024 ou complètement mis de côté. Ce manque de nouveaux projets est considéré par certains comme positif pour les actifs existants et leurs propriétaires.Selon Lisette van Doorn, CEO d’ULI Europe, le marché a évolué rapidement au cours des derniers mois, les perspectives étant devenues plus négatives : « Depuis que nous avons réalisé l’enquête et les entretiens au cours de l’été, qui montraient déjà des préoccupations plus nombreuses et plus importantes, l’industrie est devenue encore plus inquiète. Cela dit, il y a encore beaucoup de capitaux disponibles à investir et surtout en veille, en attendant que les bonnes opportunités se présentent. La sélection de titres est essentielle, en plus d’une forte orientation ESG, de compétences opérationnelles et d’orientation client, pour résister à la tempête. »Geoffroy Schmitt, Real Estate & Hospitality leader chez PwC France & Maghreb déclare: « Paris arrive deuxième du classement des villes où il faut investir selon les professionnels de l'immobilier. Les français restent plus optimistes que leurs voisins européens, Londres arrive en tête pour la deuxième année consécutive et Berlin est troisième, échangeant sa place de second avec notre capitale française. Bien que les mêmes villes se maintiennent dans le trio de tête, les perspectives globales d’investissement et de développement ont diminué du fait d'un contexte plus incertain. Du côté des classes d'actifs, les investisseurs tiennent comptent des transitions futures : climatique, digitale et sociale. Ainsi, les infrastructures énergétiques arrivent en tête du classement sectoriel pour la seconde année consécutive. Le secteur des sciences de la vie arrive en deuxième position et les data centers en troisième place. En lien avec le développement des nouveaux usages, le top 10 est dominé par différents types de logement, allant des maisons de retraite, au coliving et au logement social.»« L'innovation et la numérisation sont des piliers essentiels pour la durabilité des biens immobiliers. L'évaluation et l'amélioration de la performance environnementale ne sont possibles qu'en déployant l'innovation pour capturer les données de performance ESG pertinentes. Les outils basés sur l'IA pour la gestion de la consommation d'énergie permettent de prendre des décisions en temps réel qui optimisent la performance d’un immeuble. Comme pour Allianz Real Estate, une stratégie de digitalisation doit soutenir la réalisation des objectifs de consommation d'énergie dans le sens d’une décarbonisation totale à l’horizon 2050. » précise Sébastien Chemouny, Président ULI France et Head of France Allianz Real Estate
Il y a 2 ans et 141 jours

Macron reporte la présentation de la réforme des retraites au 10 janvier, les syndicats méfiants

Le cadeau ne fera pas beaucoup d'heureux. Après une courte concertation, Elisabeth Borne va enfin présenter, le 10 décembre, les grandes lignes de la réforme des retraites, pierre angulaire du second quinquennat d'Emmanuel Macron.L'exécutif a déjà commencé à préparer les esprits, multipliant les entretiens à la presse, les réunions de travail à Matignon et les dîners au sommet à l'Elysée. Mais les annonces de la Première ministre sont courues d'avance, balisées par la promesse présidentielle de repousser l'âge légal de 62 à 64 voire 65 ans. Cette dernière borne tient la corde."C'est le seul levier que nous avons", affirme le chef de l'Etat, qui exclut depuis le départ d'augmenter les cotisations ou de réduire les pensions. Cette mesure, assortie ou non d'une hausse de la durée de cotisation, risque de reléguer au second plan d'éventuelles contreparties sur la pénibilité ou les petites pensions.La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a toutefois assuré dimanche que "le jeu n'(était) pas fait" sur les 65 ans. "Cela pourra, je pense, bouger si l'Assemblée veut aller dans ce sens-là et que le gouvernement y est prêt", a déclaré la députée Renaissance à France Inter-franceinfo-Le Monde.Le report doit permettre de laisser aux partenaires sociaux et aux nouveaux dirigeants LR et EELV le temps "d'échanger" avec l'exécutif sur ce projet, a indiqué le chef de l'État.Le texte, qui devrait ensuite être présenté en Conseil des ministres le 18 ou 25 janvier, devrait prévoir un report de l'âge de départ jusqu'à 64 ou 65 ans, mesure contestée par les syndicats dans un rare front unanime.La CFDT indique dans un communiqué "prendre acte" du report, qui va lui "permettre" de "continuer à porter ses revendications prioritaires pour plus de justice sociale", notamment "un dispositif de carrières longues amélioré" et "un compte pénibilité qui intègre les trois critères ergonomiques pour donner droit à des départs anticipés". Mais le premier syndicat français "réitère son opposition à tout report de la borne d'âge de départ à la retraite", mesure "brutale qui pénaliserait d'abord les salariés les plus modestes".Par la voix de sa secrétaire confédérale Céline Verzeletti, la CGT a estimé auprès de l'AFP que le report montrait "la fébrilité du gouvernement, qui craint une forte mobilisation". Même point de vue chez François Hommeril, président de la CFE-CGC, pour qui "l'exécutif est très inquiet - et il a raison - de ce que va être la mobilisation en janvier".Comme le président de la République et son gouvernement "sont beaucoup dans la communication, peut-être qu'ils avaient peur" que le projet de réforme "passe inaperçu, ou que ça fasse mauvais effet d'annoncer ça au lendemain d'une qualification possible en finale de la Coupe du monde" de football, a relevé Michel Beaugas (FO)."Ma première réaction, c'est de me demander: +C'est quoi ce bordel ?+ La deuxième, c'est de me dire qu'on gagne quelques semaines précieuses. La troisième, c'est la méfiance", résume Simon Duteil (Solidaires).Pascale Coton (CFTC) y voit "une bonne chose", car "l'agenda allait trop vite". Elle espère que le gouvernement mettra à profit ce temps supplémentaire pour "reprendre" les propositions syndicales "sur les petites pensions, les carrières longues", et que ce report n'a pas été décidé "juste pour que les Français passent de bonnes vacances et de bonnes fêtes"."Si c'est pour écouter les organisations syndicales qui font des propositions autres que le report de l'âge légal, c'est une bonne nouvelle", a abondé Dominique Corona (Unsa). "Mais si c'est simplement pour gagner du temps..."Les syndicats vont-ils renoncer à appeler dès cette semaine à une première journée d'action en janvier ? "Nous allons être vigilants à ne tomber dans aucun piège", affirme François Hommeril.Du côté de la CGT, "on sait qu'il faudra des mobilisations. On pense que, de toute manière, il faudra être prêt pour la première quinzaine de janvier", indique Céline Verzeletti. "Cela ne change rien pour nous en termes de mobilisation: on avait décidé d'attendre janvier, et il y aura une mobilisation en janvier", appuie Michel Beaugas (FO).Génération 1961Le gouvernement veut aller vite: un projet de loi en janvier, un vote au printemps, une entrée en vigueur à l'été, avec la "génération 1961" pour essuyer les plâtres. Comme une urgence, justifiée par le retour durable de déficits massifs, qui dépasseraient 12 milliards en 2027.Impossible pour M. Macron de laisser un tel héritage à son successeur, surtout après l'échec de son projet de "système universel de retraite", stoppé net par le Covid. Le temps lui est donc compté, avant les élections européennes de 2024 qui sonneront la mi-temps de son mandat.Tenté de passer en force au début de l'automne via le budget de la Sécu, il s'est résolu à patienter trois mois de plus. A peine assez pour consulter les partenaires sociaux, jouer l'ouverture et constater les désaccords de fond.Car aucun syndicat n'accepte cette réforme, pas même la CFDT qui a durci sa position sur le sujet lors de son dernier congrès en juin. Depuis, son leader Laurent Berger martèle son opposition à toute "mesure d'âge" et met en garde contre une "réforme dure" qui provoquerait une "réaction sociale tout aussi déterminée".Son homologue de la CGT, Philippe Martinez, enjoint aussi l'exécutif à "prendre ça au sérieux", mais sans se faire d'illusion: "Ils sont obstinés". Ses troupes savent aussi se montrer coriaces, comme l'ont rappelé les récents blocages de raffineries.Ciotti (LR) posera ses "conditions" pour voter la réforme des retraitesLe nouveau président des Républicains Eric Ciotti a averti lundi qu'il poserait des "conditions" pour voter la réforme des retraites."Si cette réforme permet de sauver le système, nous y contribuerons par nos amendements à l'Assemblée nationale, au Sénat", a déclaré sur RTL le député des Alpes-Maritimes, qui a "toujours défendu une augmentation de la durée de cotisation ou de l'âge de départ"."Si ça va dans ce sens, nous serons naturellement soucieux de l'intérêt général, mais il est trop tôt aujourd'hui pour vous dire ce que sera notre vote", a-t-il ajouté, relevant qu'il fallait attendre de découvrir le contenu du texte."Il y a des conditions, il y a des marqueurs que nous poserons: sauver le système de retraite, réhabiliter les petites retraites au niveau du SMIC, prendre en compte la pénibilité, voir aussi ce qui se passe sur les régimes spéciaux", a détaillé celui qui a été élu dimanche président de LR avec 53,7% des voix.A quelques jours des vacances de Noël, le gouvernement doit dévoiler une réforme des retraites très contestée, que ses opposants se préparent à bloquer par tous les moyens, de la rue au Parlement.Les annonces de la Première ministre sont courues d'avance, balisées par la promesse présidentielle de repousser l'âge légal de 62 à 64 voire 65 ans. Cette dernière borne tient la corde.Sitôt proclamée l'élection d'Eric Ciotti à la tête du parti, plusieurs figures LR ont claqué la porte comme le maire de Metz François Grosdidier ou la patronne de la fédération de Haute-Garonne Laurence Arribagé."Ceux qui partent, c'est un soubresaut. Je ne les retiendrai pas", a réagi le député des Alpes-Maritimes. "Ce que je veux (...) c'est faire revenir ceux qui ont été déçus, que nous avons déçus"."Il n'y aura jamais d'accord avec qui que ce soit", a-t-il également assuré, interrogé sur une éventuelle alliance avec Eric Zemmour."Nous sommes un parti qui a une histoire très forte, qui a écrit les plus grandes pages de la Ve République et nous allons gagner dans l'indépendance et dans la clarté sur une ligne à droite", a-t-il ajouté, renouvelant son souhait de voir Laurent Wauquiez porter le flambeau de LR à la présidentielle de 2027.
Il y a 2 ans et 141 jours

La croissance sera "probablement faiblement positive" en 2023, selon la Banque de France

"Ca ne sera pas 2,6%" l'an prochain, a-t-il averti sur la radio Franceinfo, mais "probablement une croissance faiblement positive"."Je ne peux pas exclure une récession mais ça n'est pas notre scénario central", a ajouté le patron de la Banque de France, qui doit dévoiler la semaine prochaine ses projections jusqu'en 2025.Dans sa dernière estimation, l'institution tablait sur une croissance comprise entre -0,5 et 0,8% du PIB en 2023, une estimation plus pessimiste que celle du gouvernement qui espère 1% de croissance.Prévisionnistes internationaux de référence, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) anticipe une progression de 0,6% du PIB et le Fonds monétaire international (FMI) table sur 0,7% en 2023."Nous abordons avec 2023 un virage plus serré", a commenté François Villeroy de Galhau vendredi.Mais "ce que nous excluons aujourd'hui, c'est un atterrissage brutal de l'économie française et européenne, compte tenu des signes de bonne résistance" de la croissance dans l'Hexagone, qui devrait s'établir à 0,1% au quatrième trimestre 2022, selon la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France publiée jeudi.Après 2023, "nous devrions retrouver une route plus normale avec progressivement moins d'inflation et plus de croissance", a estimé le gouverneur.
Il y a 2 ans et 141 jours

Le Groupe Velux franchit une nouvelle étape dans la décarbonation de l'aluminium de ses fenêtres de toit en partenariat avec Novelis

L'accord de partenariat de plusieurs années conclu entre Novelis et VELUX vise à passer sous le seuil des 4,0 kg de carbone émis par kilogramme d'aluminium laminé livré à l’horizon 2024. Cela représente un niveau bien inférieur à la moitié de l'empreinte carbone moyenne de l'aluminium primaire utilisé en Europe. Les partenaires entendent réaliser de nouvelles réductions des émissions de carbone d’ici à 2030.L'aluminium affichera un contenu recyclé d’environ 70%, soit près de 30% de plus que ce que Novelis fournit actuellement à VELUX. Le recyclage de l'aluminium ne nécessite que 5% de l'énergie requise pour la fabrication d'aluminium primaire, et affiche jusqu'à 95% d'émissions de carbone en moins.« L'accord conclu avec Novelis constitue notre second partenariat stratégique de l’année dans le domaine de l'aluminium, alors même que nous accélérons la décarbonation de nos produits et de notre chaîne de valeur, a déclaré Nikolaj Cederquist, Vice President, Global Procurement du Groupe VELUX. Nos émissions de carbone de scope 3 sont les plus importantes et ce sont également celles que nous avons le plus de difficultés à réduire. C'est pourquoi des partenariats de ce type nous permettront d’aller plus vite et plus loin. »Alors que plus de 94% de l'empreinte carbone du Groupe VELUX provient des matériaux utilisés dans la fabrication de ses produits, la collaboration au sein de la chaîne de valeur est essentielle pour réduire de moitié ses émissions de scope 3 et celles de ses produits d'ici à 2030. Ces objectifs viennent s’ajouter à l'objectif du Groupe de réduire de 100% ses émissions de scope 1 et 2 toujours à l’horizon 2030.« Nous sommes ravis de pouvoir aider VELUX à atteindre ses objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone, en lui proposant des produits en aluminium durables et à faible teneur en carbone, a déclaré Stephen Boney, Vice President, Specialty Products de Novelis Europe. En tant que leader de la durabilité de l'aluminium, Novelis est convaincu que l'innovation des matériaux et la collaboration sur l’ensemble de la chaîne de valeur permettront d’accroître la décarbonation, de soutenir l’économie circulaire et d’atteindre notre ambition de neutralité carbone. »Le Groupe VELUX et Novelis ont convenu de poursuivre leur partenariat, afin d'améliorer la réduction des émissions de carbone liées à l'aluminium et de développer des systèmes de revêtement plus durables, en contribuant à promouvoir une industrie des matériaux plus circulaire. Ce dernier point constitue un objectif commun sur lequel les deux entreprises progressent également dans le cadre d'autres partenariats à long terme.
Il y a 2 ans et 141 jours

Un projet d'usine de panneaux solaires à 1.500 emplois "suspendu" en Moselle

"Le projet est actuellement suspendu, nous devons rassembler davantage de soutiens et avons besoin de meilleures conditions de marché pour le concrétiser", a déclaré à l'AFP un représentant de Rec Solar."Nous recherchons des aides de l'Union européenne et du gouvernement français, des aides financières principalement", a-t-il poursuivi. "Nous leur avons fait savoir que dans les conditions actuelles, avec l'évolution des prix, la crise énergétique, il est difficile de faire avancer les choses", a-t-il ajouté.Lors d'une audition le 23 novembre devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Panier-Runacher, avait cité Rec Solar parmi les entreprises "de la filière photovoltaïque" soutenues par le gouvernement mais "qui n'ont malheureusement pas abouti, en raison d'une capacité industrielle ou d'un volume de production insuffisants".La communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences, où devait s'implanter Rec Solar, "prend acte de cette officialisation de l'abandon de ce projet", a indiqué dans un communiqué son président, Roland Roth.L'agglomération "n'est cependant pas totalement surprise par cette annonce car depuis le changement d'actionnaire du groupe REC intervenu à l'automne 2021", lors de son passage dans le giron de l'indien Reliance, "il apparaissait que le dossier (...) ne progressait pas comme cela aurait dû être le cas", a-t-il ajouté.Le projet avait obtenu le feu vert de la préfecture en décembre 2021, et le permis de construire avait été accordé, selon Les Echos. Il figurait également parmi les 17 lauréats, sélectionnés en juillet, se partageant 1,8 milliard d'euros du "Fonds pour l'innovation" de la Commission européenne.Dans un premier temps, l'ambition de Rec Solar était de produire 4,5 millions de panneaux par an, puis d'atteindre 9 millions de panneaux annuels en 2025, avec 2.500 salariés.L'usine devait également se doter d'un centre de recherche et développement, autour d'une technologie de fabrication innovante, l'hétérojonction, développée avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.Rec Solar, dont le siège est en Norvège, a été racheté en octobre 2021 par le conglomérat indien Reliance pour 771 millions de dollars (environ 666 millions d'euros au moment de la transaction). L'entreprise appartenait jusqu'alors au groupe chinois China National Bluestar.
Il y a 2 ans et 142 jours

Le 1er outil numérique de modélisation acoustique de la fenêtre bientôt disponible

L’UFME ambitionnait de mettre à la disposition de la profession les informations scientifiques et techniques permettant d’évaluer, avant sa fabrication, les performances acoustiques des fenêtres fabriquées en France. Trois ans plus tard, la thèse aboutit au développement, en cours, du premier logiciel de simulation et modélisation acoustique de la fenêtre.Mesurer les performances acoustiques sur la table de dessin : une économie environnementale et financièrePlus qu’une avancée scientifique pour la filière, il s’agit de la concrétisation d’une recherche qui fera prochainement de la fenêtre le premier élément de l’enveloppe du bâtiment à disposer d’une modélisation acoustique intrinsèque. S’inspirant des domaines automobiles et aéronautiques, le logiciel permettra aux industriels de bénéficier d’une estimation de l’affaiblissement acoustique atteinte par une fenêtre dès sa phase de conception, quelle que soit sa composition (dimensions et vitrage). Cette simulation minimisera au maximum l’éventuel écart d’affaiblissement acoustique estimé par rapport à l’essai en laboratoire.Cet outil numérique constituera un gage de gain de temps et d’économies pour les fabricants de fenêtres en bois qui :éviteront la fabrication d’un prototype qui, après des essais coûteux, ne correspondrait pas aux exigences d’affaiblissement acoustique recherchées,réduiront leur impact environnemental en termes de matières pour la fabrication du prototype et de transports en réduisant les allers-retours vers les centres d’essais.Il permettra aussi aux prescripteurs, bureaux d’études d’intégrer le confort acoustique dans leurs projets de construction ou de rénovation des bâtiments grâce à l’estimation de l’affaiblissement acoustique des fenêtres.Une première version disponible fin 2023L’outil, financé par le CODIFAB, à la demande de l’UFME, l’UMB-FFB et la CAPEB, est réalisé par Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV, mandaté en 2021 pour travailler sur ce projet de digitalisation du calcul d’affaiblissement acoustique des fenêtres bois. Ce logiciel devrait voir le jour au dernier trimestre 2023 avec la mise en ligne d’une application dédiée à la fenêtre bois, la plus complexe à calculer de par ses variations structurelles, ainsi que sur des modèles XXL. Elle sera ensuite déployée sur les fenêtres PVC, aluminium et mixtes bois-PVC/Aluminium, ainsi que sur les ensembles complexes. Si le développement de cet outil numérique reste ardu, il est indispensable que l’interface soit simple et claire pour l’industriel utilisateur.« L’outil est en phase de réglages et de tests afin d’offrir aux industriels l’outil le plus ergonomique. Nous effectuons des expériences acoustiques pour modéliser la fenêtre en 3D et nous permettre de paramétrer le plus précisément possible. Il suffira ensuite à l’utilisateur de renseigner le type de modèle, les dimensions, l’épaisseur du dormant, la largeur, le type de vitrage… pour découvrir quel niveau d’affaiblissement acoustique sera atteint. Cette simulation pourra venir compléter celle sur la partie thermique afin d’ouvrir la voie au développement d’un nouveau produit en toute sérénité. » - Arnaud Combes, gérant de la société I.NOV.Arnaud Combes, I.NOVUn expert choisi par l’UFME pour ses connaissances solides dans l’univers de la menuiserie et en matière de développement de logiciels de calculs. Diplômé de l’école d’ingénieurs ESME Sudria et de l’université Panthéon-Assas (Master Management et Nouvelles Technologies), il a par exemple :géré une équipe de développeurs sur différentes applications dans le domaine de la fenêtre et du vitrage (Groupe Saint-Gobain en 2013),créé son entreprise I.NOV SARL, au sein de laquelle il a développé l’application « Fenêtre sur Mesure ». Commercialisée depuis 2018, elle est destinée aux installateurs de fenêtres pour les aider à la prise de côtes sur chantier. Depuis plus d’un an, il continue à l’améliorer et la personnaliser,travaillé au sein de l’entreprise familiale Menuiseries Combes pour les accompagner dans l’évolution du système d’information et la transformation digitale.* L’UFME (Union des Fabricants de MEnuiseries) représente la filière des portes et des fenêtres. Comptant 154 adhérents répartis sur l’ensemble du territoire national, elle a pour vocation d’accompagner et de défendre les intérêts des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries, ainsi que les professions complémentaires à ces métiers. Composée de trois commissions (technique, sociale & formation et communication), l’UFME s’attache à représenter les intérêts des professionnels de la menuiserie en encourageant la promotion de menuiseries françaises de qualité, en proposant une offre de formations étoffée et en s’impliquant dans le suivi actif des grandes thématiques techniques. Par son dynamisme et l’expertise de ses membres, l’UFME participe aux débats d’actualité autour du secteur de la construction et de la rénovation des logements. www.ufme.fr – www.choisirmafenetre.fr** Thèse effectuée au sein du LMSSC (Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés) du CNAM, par la doctorante Chaïma SOUSSI, avec le soutien financier du CODIFAB.Résultats de la thèse accessibles sur le site du CODIFAB : https://www.codifab.fr/actions-collectives/developpement-de-modeles-numeriques-pour-levaluation-des-performances-vibro-acoustiques-de-fenetres-2837.*** Le CODIFAB, Comité Professionnel de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement et du Bois, a pour mission de conduire et financer, par le produit de la Taxe Affectée, des actions d’intérêt général en faveur des fabricants français de l’ameublement (meubles et aménagements) et du bois (menuiseries, charpentes, panneaux, bois lamellé, CLT, ossature bois, …). Le CODIFAB fédère et rassemble 4 200 PME/ETI et plus de 15 000 artisans, représentés par leurs organisations professionnelles : Ameublement Français, UFME, UICB, UIPC, UIPP, UMB-FFB, UNACMA-CAPEB, UNAMA. Les actions collectives ont pour objectif d’accompagner les entreprises de création, de production et de commercialisation par : une meilleure diffusion de l’innovation et des nouvelles technologies, l’adaptation aux besoins du marché et aux normes environnementales, la promotion, le développement international, la formation, et par toute étude ou initiative présentant un intérêt pour l’ensemble de la profession. www.codifab.fr
Il y a 2 ans et 144 jours

Le Qatar dit enquêter sur le décès d'un travailleur sur un site du Mondial

"Si l'enquête conclut que les protocoles de sécurité n'ont pas été respectés, l'entreprise s'expose à des poursuites judiciaires et à de lourdes sanctions financières", a précisé le gouvernement dans un communiqué.D'après The Athletic, la victime serait un Philippin d'une quarantaine d'années tombé d'un chariot élévateur alors qu'il réparait les éclairages d'un parking. Plusieurs sources ont indiqué qu'il ne portait pas de harnais de sécurité."L'ambassade des Philippines à Doha enquête toujours sur cette affaire", a fait savoir le ministère philippin des Affaires étrangères à l'AFP, en disant ne pas être en mesure de donner plus de détails dans l'immédiat.Dans un communiqué, la Fifa s'est dite "profondément attristée par cette tragédie". "Nous avons contacté les autorités locales pour demander plus de détails", a ajouté l'organisation dans un communiqué.A Doha, le Comité suprême d'organisation du Mondial a assuré dans un communiqué qu'il n'employait pas l'ouvrier en question, et que l'accident s'était produit "sur une propriété ne relevant pas de sa compétence".Il a toutefois dit suivre l'affaire "avec les autorités compétentes" et être en "contact avec la famille" de la victime.Le Qatar dispose d'un mécanisme de compensation des accidents du travail et des salaires non payés, qui a permis le versement de plus 350 millions de dollars jusqu'à présent, selon les autorités.Depuis qu'il s'est vu attribuer l'organisation du Mondial-2022 en décembre 2010, le petit émirat du Golfe est sous le feu des critiques concernant les conditions de travail et de vie de ses centaines de milliers de travailleurs migrants venus d'Asie et d'Afrique.En réponse, Doha fait valoir des réformes inédites du code de travail, saluées par des organisations syndicales, qui appellent néanmoins à une application plus rigoureuse.Le chiffre du total des morts dans des accidents du travail pendant les préparatifs du Mondial varie selon les sources, allant de 414 décès entre 2014 et 2020, d'après le Qatar, à plusieurs milliers depuis 2010, selon des ONG.
Il y a 2 ans et 144 jours

A Paris les alliés d'Anne Hidalgo contre la vente du Parc des Princes au PSG

La Ville doit "refuser catégoriquement la vente", a réclamé jeudi lors d'un point presse l'élu EELV Jérôme Gleizes, dont le groupe fera voter cette proposition au prochain Conseil de Paris qui s'ouvre mardi."Le Parc des Princes fait partie du patrimoine de la ville", soulignent les écologistes, l'élu PCF Nicolas Bonnet-Oulaldj rappelant de son côté que ce "monument historique a existé bien avant qu'il ne devienne le stade du PSG en 1974".Son prix, sujet de toutes les interrogations et pomme de discorde entre le club et la mairie, est "inestimable", estime l'élu communiste."S'il y a négociation, ça doit passer par le Conseil de Paris", a aussi dit M. Bonnet-Oulaldj.Les deux groupes, sans lesquels Mme Hidalgo n'a pas de majorité, ont dénoncé le "chantage" du club qui menace de quitter l'enceinte si la mairie ne le lui cède pas.Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi mène depuis quelques jours une virulente offensive médiatique à ce sujet."Ils (la mairie) font pression pour que nous partions", a-t-il dit dans un entretien au journal sportif Marca, rappelant avoir investi 80 millions d'euros dans la rénovation du Parc."On n'envisage pas une seule minute que le PSG parte du Parc des Princes", lui a répondu le lendemain le premier adjoint Emmanuel Grégoire. "Nous n'avons pas fermé la porte mais (vendre) n'est pas notre option prioritaire", a-t-il dit pour résumer la position de la mairie.Quant au prix de l'enceinte, il est "difficile à évaluer mais il y a un acteur qui est là pour ça, les Domaines, les services de Bercy, pour ne pas faire n'importe quoi", a-t-il affirmé.Selon M. Grégoire, le club, propriété du fonds d'investissement qatarien QSI depuis en 2011, a fait une proposition de rachat de 40 millions d'euros. Soit "moins cher" que la somme déboursée pour le milieu argentin Leandro Paredes, a-t-il déploré au Parisien.Dans cette négociation se joue l'agrandissement du stade que souhaitent les deux parties, afin d'augmenter sa capacité d'accueil, actuellement de 48.000 places.
Il y a 2 ans et 144 jours

A l'approche des fêtes, les villes tentent de conjuguer magie et sobriété

Alors que le scénario de coupures d'électricité inquiète l'Hexagone, l'ambiance n'est plus à l'orgie lumineuse dans l'espace public.Principale illustration, la plupart des communes ont réduit l'amplitude horaire et la durée de leurs illuminations, qui s'éteindront juste après le Nouvel An.A Rennes, la mairie a installé 2 kilomètres de guirlandes mais a réduit "de 34%" le périmètre de ses illuminations."Tous les maires à qui je parle font un effort de sobriété pour que ce soit moins coûteux pour la collectivité, sans pour autant renoncer à ce que ces fêtes soient des moments de joie collective", observe Guy Geoffroy, président de l'association des Eco-Maires de France.Mi-novembre, l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) a publié un guide des bonnes pratiques à destination des collectivités, rappelant qu'en 2017 "la puissance électrique appelée pour les décorations de fin d'année était de 1.300 MW, soit l'équivalent d'une tranche de centrale nucléaire"."Globalement, la sobriété progresse, même si la compréhension de l'enjeu varie beaucoup selon les équipes municipales", commente Anne-Marie Ducroux, la porte-parole de l'association, "nous avons tous vu des décorations lumineuses installées dès le début de novembre".Parmi les conseils prodigués, celui d'"inventer des décors à base de végétaux, petits miroirs, papiers et rubans, sans avoir systématiquement recours à la lumière artificielle".Si les LED permettent d'importantes économies, elles ne doivent toutefois "pas servir de prétexte pour multiplier la quantité de lumière artificielle émise", prévient en revanche l'ANPCEN.A Tours, Lille, Avignon, La Baule ou Vincennes, c'est la patinoire en glace artificielle, jugée trop consommatrice en eau et en électricité, qui a fait les frais de l'austérité énergétique."On a conservé le plaisir de la glisse en installant une piste de rollers", explique à l'AFP Charlotte Libert-Albanel, la maire UDI de Vincennes (Val-de-Marne), qui refuse "de sacrifier la jeune génération, qui a déjà souffert du covid, sur l'autel de la sobriété".TransparenceCertaines communes, comme Rochefort ou Royan (Charente-Maritime) ont elles renoncé à leur patinoire, tandis que d'autres se tournent vers le synthétique.Izifun, société spécialisée dans la location de ce type de patinoires, a ainsi enregistré cette année une hausse de 25% de la demande des collectivités.Lanternes géantes alimentées par quatorze panneaux photovoltaïques, avec générateurs de secours alimentés à l'huile de friture, à Bordeaux, sapin géant offert par des particuliers à Tours, grande roue moins rapide pour moins consommer à Lille... les initiatives en matière de sobriété ne manquent pas.Les consommations des marchés de Noël sont également scrutées de près comme à Lille, où le cahier des charges requiert 100% d'illuminations en LED et "pas de chauffages individuels", en application de la loi Climat.A Strasbourg, "capitale de Noël", l'équipe municipale vise une baisse de 10% de la consommation électrique de son emblématique marché.A Lyon, le maire EELV Grégory Doucet a maintenu la traditionnelle Fête des Lumières, en expliquant que l'enveloppe électrique ne représentait que 3.500 euros sur les près de 3 millions dépensés pour la fête.Si la réglementation oblige depuis 2018 les commerces à éteindre leurs vitrines au plus tard à 1h00 du matin, "il y a très peu de contrôles", souligne l'ANPCEN. Il n'existe en outre aucune réglementation nationale spécifique à l'éclairage de voirie.Résultat, il y a une "très grande disparité d'une commune à l'autre" et les villes "jouent rarement la transparence sur leurs coûts", reconnaît Nicolas Nace, de Greenpeace France."Celles qui ont le plus de moyens peuvent se permettre de gaspiller l'énergie mais plus on consomme, plus les prix vont augmenter, et plus il va y avoir de tension sur les réseaux et des risques de coupures", prévient M. Nace, qui réclame "des règles communes partout en France".
Il y a 2 ans et 144 jours

Les énergies renouvelables plaisent aux entreprises

La dernière annonce est venue jeudi de Renault, qui a signé avec le producteur français Voltalia un contrat sur 15 ans pour une puissance de 350 mégawatts (MW) d'électricité solaire.Des panneaux photovoltaïques installés sur les sites de Voltalia doivent lui permettre de couvrir d'ici 2027 jusqu'à 50% de la consommation électrique du constructeur."Il s'agit d'un engagement inédit en France en termes de puissance", a précisé Voltalia, très familier de ces contrats de fourniture d'électricité à long terme, souvent désignés par le terme anglais de "corporate PPA" (power purchase agreement) car venus des Etats-Unis.Jeudi encore, Engie a annoncé un contrat d'achat de 100 MW pendant 12 ans avec Google au Royaume-Uni, à partir du projet éolien offshore de Moray West au large de l'Ecosse.Si solaire et éolien dominent, on voit apparaître des contrats sur le biogaz, et la géothermie (contrat inédit - "Heat Purchase Agreement", HPA - entre Renault et Engie pour verdir la chaleur pour l'usine de Douai). On en parle aussi pour l'hydrogène.Ces contractualisations en direct ne constituent toujours qu'une mince partie du volume vendu. Mais elles sont une petite révolution car il s'agit de ne plus acheter aux fournisseurs habituels comme EDF.Dans la course actuelle à la neutralité carbone, basculer sur des énergies bas carbone est souvent l'étape la plus facile pour les entreprises. Les géants du numérique américains dans les années 2010 ont été pionniers de ces PPA, pour tenter de verdir la forte consommation de leurs centres de données."Tendance de fond"Depuis, l'Europe rattrape son retard, notamment le nord du continent mais aussi l'Espagne, profitant de la spectaculaire chute des coûts des technologies renouvelables."En France, le marché a démarré plus lentement qu'ailleurs, car le pays bénéficiait d'un approvisionnement électrique plutôt compétitif et décarboné" avec sa forte portion de centrales nucléaires amorties depuis longtemps, souligne Alexis Gazzo, associé chez EY."Mais depuis quelques mois il y a un fort regain d'intérêt", avec la flambée des prix de l'électricité, dit-il, évoquant "un changement culturel dans les divisions Achats d'énergie des entreprises et une réflexion nouvelle sur le risque".Le mouvement en France a commencé en 2018 avec des précurseurs comme Aéroports de Paris et la SNCF, qui cette année-là lançait un appel d'offres pour sécuriser sur 20 ans 20% de sa consommation renouvelable.Avec la crise actuelle, Voltalia, leader des PPA en France et plus actif encore au Royaume-Uni, constate un boom de la demande des entreprises, où le sujet énergie remonte désormais jusqu'aux conseils d'administration.Pour son directeur général, Sébastien Clerc, les producteurs de renouvelables eux-mêmes s'y retrouvent: "l'inconvénient de la plupart des appels d'offres publics en France est que l'essentiel du prix de vente n'est pas indexé sur l'inflation. Avec les corporate PPA on négocie librement la structure du tarif, de privé à privé, et intégrer l'inflation est protecteur pour les deux parties", dit-il à l'AFP.En France, une part de la gauche rejette ces contrats, qui reviennent pour elle à privatiser une part de la production. Mais des collectivités expriment leur intérêt, et l'Etat vient d'annoncer un "fonds de garantie" pour faciliter ces accords en couvrant le risque de défaut des industriels.Les PPA forment "une tendance de long terme", dit Nicolas Goldberg, chez Colombus Consulting, pour qui "cette crise laissera des traces: on voit que si on ne sécurise pas une part des approvisionnements, si on ne diversifie pas, avec une vision à long terme, on s'expose"."Les entreprises sont demandeuses car les énergies renouvelables tirent les prix de marché à la baisse", souligne l'analyste. Et pour lui, ces PPA sont "une bonne chose, car cela aide aussi la société à comprendre un peu mieux les énergies renouvelables".
Il y a 2 ans et 144 jours

La répression des fraudes épingle sévèrement les agents immobiliers

Sur un millier de professionnels de l'entremise immobilière (agents, mandataires...) contrôlés, 62,5% ne respectaient pas au moins une de leurs obligations professionnelles, un chiffre en léger retrait par rapport aux 64% relevés en 2019.Les professionnels contrôlés ne le sont pas au hasard mais suite à des plaintes et des signalements de consommateurs, ou parce qu'ils n'ont pas été inspectés auparavant."Plus de 50% des manquements relevés par les services de la DGCCRF portaient sur l'information du consommateur et sur les pratiques commerciales des professionnels", explique-t-elle.De nombreux défauts d'information portaient sur l'affichage des honoraires des agents, peu visibles ou mal indiqués.Selon l'enquête, 21% des professionnels avaient en outre recours à des pratiques commerciales trompeuses, comme laisser affichées des annonces pour des biens déjà vendus ou alors que le mandat de vente a expiré.Certains professionnels ont également tenté d'obtenir des honoraires même quand la vente n'avait pas été conclue de leur fait, note-t-elle.La DGCCRF mentionne également des pratiques douteuses dans la location, avec un état des lieux d'entrée établi "succinctement" et celui de sortie "exhaustif" et beaucoup plus détaillé. "Le formalisme des deux documents doit pourtant être similaire afin de pouvoir les comparer", est-il rappelé.Les annonces locatives sont trop souvent incomplètes, avec d'importants détails (surface, montant des charges ou de la caution...) parfois manquants, ajoute l'administration."Compte tenu du taux d'anomalies élevé, la pression de contrôle sera donc maintenue dans ce secteur, d'autant que la réglementation a évolué en 2022 avec la mise en place de l'affichage obligatoire des barèmes en prix maximums, l'information sur l'encadrement des loyers et sur le diagnostic de performance énergétique", prévient la DGCCRF.
Il y a 2 ans et 144 jours

Panneaux solaires : le gouvernement appelle les Bâtiments de France à l'ouverture

Le sujet est l'un des points de crispation du projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, en débat à l'Assemblée.La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a expliqué devant les députés avoir signé une circulaire "assez précise", destinée aux architectes des bâtiments de France (ABF) pour "encadrer la manière d'instruire ces projets", notamment en matière de panneaux photovoltaïques."On a un objectif de déploiement des énergies renouvelables et c'est conciliable avec un certain nombre de précautions, avec la protection du patrimoine", a-t-elle assuré à propos de cette circulaire qu'elle "vient de signer" avec la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak.Les députés ont voté un amendement "d'équilibre" du député du camp présidentiel Bastien Marchive. Il maintient "l'avis conforme des ABF sur les projets architecturaux en zones protégées" tout "en intégrant les objectifs de développement des énergies renouvelables et de rénovation énergétique des bâtiments aux critères qu'ils doivent prendre en compte dans la rédaction de leurs avis".Agnès Pannier-Runacher l'a soutenu en évoquant sa circulaire pour "guider les travaux" des architectes des bâtiments de France et "qu'ils prennent en compte l'évolution des technologies, comme les tuiles solaires".Le rapporteur macroniste Pierre Cazeneuve a regretté qu'un "certain nombre d'ABF" tiennent encore "une position un peu dogmatique sur le sujet et bloquent un nombre important" de projets "photovoltaïques en toitures".L'amendement a été adopté dans une ambiance consensuelle.Pendant la suite des débats, le camp présidentiel a en revanche été battu avec deux amendements insoumis visant à faciliter la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) sur les projets d'énergies renouvelables (EnR), pour une "concertation" avec les citoyens.Dans la matinée, l'Assemblée a en outre voté pour intégrer à ce texte dédié aux EnR la "valorisation des déchets", un "gisement d'énergie utile" selon la députée macroniste Danielle Brulebois.LFI, écologistes et une élue Liot se sont prononcés contre en soulignant que les déchets ne relevaient pas des énergies renouvelables et qu'une telle mesure pourrait inciter à produire des déchets et développer des incinérateurs.Les députés ont aussi adopté plus tôt une mesure LFI pour étendre le "droit de préemption urbain" des collectivités dans les zones d'accélération des énergies renouvelables que prévoit ce texte de loi.Le gouvernement pourrait revenir dessus car il s'est trompé en donnant son avis. Il a confondu cet amendement avec un autre, déposé par le socialiste Dominique Potier et également adopté, voulant faire des zones d'activités économiques (ZAC) des zones prioritaires pour le développement des énergies renouvelables.
Il y a 2 ans et 144 jours

La FNAIM et SOS Racisme signent un partenariat sous l'égide du gouvernement pour lutter contre les discriminations à l’accès au logement

Un partenariat signé par Dominique SOPO, Président de SOS Racisme, et Jean-Marc TORROLLION, président de la FNAIM, en présence d’Olivier KLEIN, ministre délégué à à la Ville et au Logement, et d’Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, venus rappeler l’importance du sujet pour le Gouvernement.La signature de cette convention de partenariat est l’aboutissement d’un travail commun mené par la FNAIM et SOS Racisme depuis le mois de mai. Sous l’impulsion de leurs présidents respectifs, Jean-Marc TORROLLION et Dominique SOPO, les deux entités ont décidé de relever le défi que représente la lutte contre les discriminations dans l’accès au logement.L’objectif de ce travail, opéré sous l’égide de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), était bien défini : rendre plus efficaces les actions de prévention et de lutte contre les pratiques discriminatoires menées par la FNAIM auprès de ses adhérents afin d’aboutir à une amélioration concrète des comportements au quotidien.Dans les faits, ce nouveau partenariat va se traduire par l’organisation régulière de tests de contrôle conduits par SOS Racisme auprès d’agents immobiliers et administrateurs de biens adhérents à la FNAIM, formés à la lutte contre la discrimination. L’officialisation de la signature de ce partenariat tient lieu de première étape de pédagogie auprès des adhérents : l’existence de ces contrôles est connue, mais pas leur période ni, naturellement, leur cible.Une fois les contrôles effectués, les résultats seront analysés et feront l’objet d’un retour auprès des professionnels concernés, qu’il soit positif ou négatif. De plus, une agence qui aurait exercé des pratiques discriminatoires lors de ces tests se verra sanctionnée lors d’une procédure menée en interne par la FNAIM, qui pourra déboucher sur un avertissement, une orientation vers une formation complémentaire ou même une suspension.Le Gouvernement en soutien d’une opération innovanteLe projet a été mené avec l’appui du Gouvernement, dans la continuité de la signature le 1er octobre 2020 de la charte visant à “renforcer l’action des professionnels de l’immobilier pour lutter contre toutes formes de discriminations dans l’accès au logement” signée par les principaux syndicats professionnels de l’immobilier, et de la mise en place, par le décret du 14 octobre 2020, d’une formation obligatoire à la discrimination pour les professionnels de l’immobilier.Aussi, ce partenariat inédit, et qui fera l’objet d’un suivi par la DILCRAH, a été signé le 6 décembre 2022 par Dominique SOPO et Jean-Marc TORROLLION, aux côtés duquel se trouvait son successeur, Loïc CANTIN, en présence d’Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, et d’Olivier KLEIN, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement.Dominique SOPO, président de SOS Racisme : « Les discriminations raciales ont pendant trop longtemps été minimisées alors même qu'elles empêchent celles et ceux qui en souffrent de bénéficier de toutes les opportunités qu'offre notre société. Je me réjouis que nous puissions avancer, grâce à ce partenariat innovant signé avec la FNAIM, sur un chemin qui pourrait inspirer d'autres acteurs du secteur de l'immobilier - et même au-delà – en matière de lutte contre les discriminations raciales. Avec la FNAIM, les testings internes que nous projetons ainsi que l'attention portés à l'efficacité des formations dispensées permettent de déployer à une échelle inédite des outils supplémentaires face au fléau des discriminations. »Jean-Marc TOROLLION, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier : « En tant que professionnels de l’immobilier, nous ne pouvons pas nous revendiquer comme tiers de confiance et ne pas être exemplaires sur des sujets aussi sensibles que la lutte contre les discriminations. Nous avons toujours revendiqué notre exigence sur la formation des professionnels, au service des consommateurs. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau pas. Ce travail a été conduit en conscience de nos responsabilités, a fortiori en tant que premier syndicat de l’immobilier, avec détermination, dans un seul but : l’efficacité. Je tiens en ce sens à saluer l’esprit dans lequel nous avons travaillé avec SOS Racisme. »Isabelle LONVIS-ROME, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Egalite entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalite des chances : « Je suis très heureuse que l’engagement historique de SOS Racisme pour lutter contre les discriminations dans l’accès au logement se matérialise aujourd’hui par ce partenariat ambitieux avec la FNAIM et ses 10.000 adhérents. Avec Olivier KLEIN, nous sommes résolument engagés pour accompagner cet engagement et nous nous réjouissons de ce partenariat inédit qui, nous l’espérons, essaimera auprès d’autres acteurs concernés. Plus largement, le Gouvernement est déterminé à continuer à faire de la lutte contre toutes les formes de discriminations un axe central de l’action publique. C’est cette conviction qui a guidé le travail interministériel d’élaboration du prochain Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. »Olivier KLEIN, ministre délégué à la Ville et au Logement : « Chaque discrimination est une blessure individuelle, un échec collectif. Dans la France de 2022, on ne peut pas se satisfaire de destins brisés alors qu’ils n’ont même pas commencé. Nous devons nous indigner mais surtout nous devons agir. C’est le sens de cette convention qui exprime la puissance des valeurs qui nous unit toutes et tous pour faire de notre société, une société inclusive et respectueuse de chacun. Il était important de pouvoir signer cet engagement avec Isabelle LONVIS-ROME, aux côtés de la FNAIM et de SOS Racisme. Je suis convaincu que cette initiative donnera envie à d’avantage d’acteurs du logement de se lancer dans ce travail de conviction et de formation.
Il y a 2 ans et 144 jours

Mon Programme pour Agir d’Engie

Il y a 2 ans et 144 jours

RTE mise aussi sur les maisons connectées pour réduire la consommation d'énergie

"Les solutions existent", a souligné le président du directoire du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français, Xavier Piechaczyk, estimant que l'"enjeu collectif" était désormais "le déploiement massif et rapide" de ces technologies.Seuls 6% des bâtiments tertiaires (bureaux ou commerces) de plus de 1.000 m2 en France sont dotés d'outils de pilotage fonctionnels et récents pour la ventilation, le chauffage ou l'éclairage. Du côté des logements privés, 12% utilisaient des solutions de pilotage ou de programmation en 2018.Un jour d'hiver, ces bâtiments représentent pourtant "plus de 70%" de la consommation électrique française, selon RTE, relevant qu'ils pourraient représenter un levier crucial en cas de tensions sur le réseau et d'alerte Ecowatt."Les coupures ne sont pas une fatalité", a affirmé M. Piechaczyk, alors que RTE signale régulièrement le retard des bâtiments tertiaires en matière d'économies d'énergie.Des systèmes intelligents -- prises, thermostats ou chauffages connectés -- permettent des économies considérables, a relevé RTE lors d'une conférence de presse, aux côtés des fédérations Gimelec et Ignes d'industriels proposant des outils de pilotage énergétique.Pour les bâtiments tertiaires, la consommation d'énergie passe de 300 kilowattheures par mètre carré et par an à 180 kWh/m2 avec la simple installation d'outils de pilotage centralisés, a expliqué Laurent Bataille, président du Gimelec et du groupe Schneider Electric France.RTE espère désormais que de plus en plus de bâtiments automatiseront leur consommation en fonction des alertes Ecowatt grâce à des installations de domotique, qui réduiront la température ou décaleront les horaires de chauffage.Un test mené par RTE sur quatre bâtiments, dont son propre siège, suggère un potentiel de baisse de la consommation d'un tiers avec la réduction de la ventilation, l'immobilisation de certains ascenseurs ou les coupures d'éclairage."Ce n'est pas du moyen ou long terme, c'est en vente", a affirmé M. Piechaczyk, une prise électrique connectée à la main.
Il y a 2 ans et 144 jours

Sogelink repositionne son offre autour d'une nouvelle identité visuelle

Avec un nouveau logo, une offre simplifiée et un nouveau site vitrine, le leader européen de la Construction Tech a souhaité́ renforcer son positionnement autour des besoins de ses clients, sur l'ensemble des processus de construction avec une promesse : « Make Construction Simple ».Créé en 2000, Sogelink a considérablement accéléré son développement ces dix dernières années avec une stratégie d'acquisitions ciblées et une croissance organique soutenue. En effet, depuis 2012, ce sont près d'une dizaine d'entreprises qui ont rejoint le groupe et presque autant de nouvelles solutions qui ont vu le jour pour répondre aux enjeux des acteurs du BTP.Leader sur l'ensemble de ses marchés, grâce à des solutions de référence telles que DICT.fr, Covadis ou encore Mensura - le groupe se développe en affirmant son expertise. Cette année, Sogelink s'est d'ailleurs hissé à la 21ème place du Truffle1001, classement des éditeurs de logiciels français, récompensant ainsi la stratégie menée par le groupe ces dernières années.C'est aujourd'hui sous un nom unique « Sogelink » et avec une offre adaptée aux besoins de ses clients à chaque étape d'un projet de construction, que le groupe franchit une nouvelle étape. Un seul nom pour le groupe et une nouvelle identité visuelleAprès plusieurs mois de travail, Sogelink dévoile sa transformation. Le groupe a opté pour un univers et des formes sobres et modernes, s'inscrivant dans les codes actuels de la Construction Tech. Il s'agit aussi pour Sogelink de réunir ses différentes entités (Sogelink, Geomedia, Geomensura, Bloc in Bloc, ILTR) sous une seule et même bannière.Pour Fatima Berral, CEO de Sogelink : « Nous voulions un logo simple et accessible mais pouvant suggérer bien plus qu'il n'en paraît, comme les solutions proposées par le groupe. Notre logo peut ainsi avoir différentes lectures. Certains retrouveront le « S » de Sogelink, d'autres verront les codes hexagonaux de Geomedia et Geomensura2 ou encore des cubes sur différents plans, en référence à nos solutions 3D et BIM. Ce logo fait finalement écho aux différentes facettes de notre groupe. Quant à la baseline « Make Construction Simple », elle vient désormais affirmer la promesse que nous faisons à nos clients depuis plus de 20 ans : simplifier leur quotidien, au bureau et sur le terrain avec des solutions logicielles innovantes, intuitives et connectées s'appuyant sur le meilleur de la donnée et de l'intelligence géographique. Le choix de l'anglais est naturel dans un contexte de développement du groupe à l'international. »Une offre répondant aux enjeux des acteurs du BTP à chaque étape du processus de constructionUne des motivations de ce rebranding est la volonté de Sogelink de simplifier l'offre et l'expérience client. Avec un site unique www.sogelink.com et une offre consolidée, le groupe adresse aussi bien les bureaux d'études, entreprises de travaux publics, géomètres, topographes, collectivités, que les exploitants de réseaux ou encore les bailleurs sociaux, établissements de santé et entreprises de désamiantage.Pour Fatima Berral : « Nous avons un portefeuille produit très riche, résultant de notre travail en R&D mais également de nos acquisitions stratégiques. Il est donc essentiel pour nous d'apporter à nos clients davantage de lisibilité sur l'accompagnement que Sogelink peut leur proposer à chaque étape de leur projet. »Les offres de Sogelink ont en effet été pensées pour couvrir les besoins des différents acteurs du secteur de la construction autour des études de projets (VRD, ingénierie, gaz, électricité, télécommunications), des déclarations de travaux (DT3, DICT4), des travaux topographiques, de la gestion du domaine public, du risque amiante, de l'exploitation des réseaux mais aussi de l'expertise de la propriété foncière ou encore du suivi des diagnostics immobiliers.Les clients historiques du groupe seront bien sûr en terrain connu car toutes les solutions phares de Sogelink comme DICT.fr, Covadis, Mensura, Amiante360, GeogexFR CAD, Littéralis, Land2Map sont bien sûr présentes à l'appel.Fort de plus de 37.000 clients, 220.000 utilisateurs et un chiffre d'affaires consolidé de 130 millions d'euros, Sogelink se positionne aujourd'hui comme le nouveau leader européen de la Construction Tech. Le groupe compte atteindre les 220 millions d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2025 en faisant notamment levier sur ses récentes acquisitions, Locatiqs et Focus Software, respectivement aux Pays-Bas et en Norvège.
Il y a 2 ans et 145 jours

Valode & Pistre lance la 2e édition de son concours Archi Jeunes !

Le concours Archi Jeunes a été imaginé en 2020, en pleine crise sanitaire. L'agence Valode & Pistre Architectes avait alors ressenti que cette pandémie, couplée avec une large prise de conscience des effets du réchauffement climatique et de la pollution de la planète dus aux activités humaines, devait nous inviter à repenser notre façon d'habiter, de vivre, de travailler…En organisant le prix Archi Jeunes, Valode & Pistre souhaite donner la parole aux étudiants en architecture en fin d'études ou tout récemment diplômés, qui entendent contribuer à cette évolution. Il s'agit aussi de leur faciliter l'accès au monde professionnel dans un contexte de plus en plus difficile.Lors de la première édition (2020/2021), la réflexion des candidats s'était portée sur l'habitat. Fort du succès de cette initiative, Valode & Pistre lance aujourd'hui une deuxième session pour une vision de l'hôtel de demain et de son rôle dans la ville.Le phénomène hôtelier est progressivement devenu un enjeu important de l'aménagement urbain. Il concerne des catégories de population très différentes – touristes, familles, voyageurs d'affaires, etc. – et d'une façon générale toutes les personnes qui sont impliquées dans le développement de la mobilité et du nomadisme qui caractérisent notre société.Du fait de leurs situations extrêmement diverses, de leurs programmes allant de l'établissement de luxe aux hébergements classiques, pour des bâtiments neufs ou la transformation d'immeubles existants, les hôtels font appel à des solutions architecturales très différenciées.La recherche d'expériences à vivre est l'occasion d'intégrer dans les projets des activités pour créer des espaces hybrides adaptés au monde d'aujourd'hui. Par ailleurs, le phénomène de l'hôtel n'est pas sans véhiculer tout un imaginaire littéraire, historique et cinématographique, qui a un impact sur son rôle sociétal. Enfin l'hôtel a, à de nombreuses reprises dans son histoire, joué un rôle de laboratoire technique et social, qu'il s'agisse du développement du confort sanitaire et autre, d'une forme d'industrialisation des modes constructifs ou plus récemment du développement des services et du numérique.Pour l'agence d'architectes Valode & Pistre, donner la parole aux étudiants en architecture, en fin d'études ou tout récemment diplômés, est déterminant pour apporter une vision créative et innovante sur ces thématiques.Les inscriptions à Archi Jeunes sont ouvertes, et les étudiants ont jusqu'au vendredi 06 janvier 2023 pour candidater.L'hôtel au cœur d'enjeux multiplesL'hôtel est aujourd'hui plus qu'auparavant confronté à des enjeux essentiels qui conditionnent son avenir, en particulier :L'enjeu environnemental. Cela concerne en premier lieu sa construction et son aménagement et en particulier le bilan carbone. Il s'agit de mettre en oeuvre des matériaux et des techniques de construction à faible émissivité présentant les garanties de résistance et d'isolation phonique propres au milieu hôtelier. Cela concerne également l'exploitation de l'hôtel en termes de dépenses énergétiques et d'utilisation de l'eau, l'hôtel étant un lieu peu favorable à la maîtrise de ces consommations.La difficulté de recrutement du personnel qui rend encore plus critique la simplification de son exploitation.Son insertion dans le contexte urbain et sociétal, son rôle et sa symbolique dans le monde d'aujourd'hui. Le renouvellement du concept d'hôtel et le développement de nouveaux usages apparaissent comme des axes essentiels.Fort de tous ces enjeux, l'architecture de l'hôtel est l'occasion de dessiner des lieux emblématiques, riches voire surprenants.C'est la raison pour laquelle il est l'objet de la seconde session du concours Archi Jeunes.Un jury d'exceptionDenis Valode & Jean Pistre ont réuni autour d'eux un jury exceptionnel, des personnalités dont les fonctions, les sensibilités, les enjeux professionnels ou médiatiques leur permettent de s'interroger sur le futur de l'hôtel urbain, ses rôles, ses nouveaux impératifs.David Abiker, journaliste chroniqueurAurélien Bellanger, romancier et chroniqueurElena Fernandez, architecte associée Valode & PistrePierre Hermé, chef pâtissier-chocolatier, fondateur de la Maison Pierre HerméÉlizabeth Lazaroo, journalisteMarylou Machecourt, lauréate ArchiJeunes I, architecte Valode & PistreRodolphe Parente, architecte d'intérieur, designerBrune Poirson, ancienne ministre, directrice du développement durable Groupe AccorSerge Trigano, co-fondateur de Mama Shelter et Mama Works, ancien Président du Club MedCes onze regards croisés devront choisir les 5 lauréats, en jugeant les propositions sur leur originalité et leur créativité, sur les qualités et la pertinence du projet présenté au regard des enjeux soulevés, sur la crédibilité du projet, sa capacité à devenir réalité, ou encore sur la qualité et la clarté des documents présentés.5 Lauréats à distinguerLes cinq lauréats se verront décerner un prix allant de 8 000€ à 3 000€. Les deux premières équipes auront l'opportunité d'intégrer Valode & Pistre. L'agence a en effet développé depuis plusieurs années de nombreux projets d'hôtels en France et à l'international, allant d'hôtels de grand luxe comme le Bulgari à Paris à des hôtels économiques avec Eklo. Cette expérience témoigne que l'hôtel est un lieu où l'architecture doit prendre une place très prégnante et qu'il doit trouver un rôle significatif dans la cité.Tous les lauréats bénéficieront d'une exposition médiatique et leurs projets seront exposés pendant une période de 2 mois au sein de l'agence Valode & Pistre et seront visibles sur le site Internet de l'agence et sur ses réseaux sociaux.Toutes les informations relatives au concours sont à retrouver sur le site : www.archijeunes.com
Il y a 2 ans et 145 jours

JO-2024 : trois mois de retard pour la livraison de l'Arena

Alors que le calendrier initial prévoyait une livraison de l'Arena à l'été 2023, la Ville mise désormais sur une livraison "à la fin de l'année, en décembre 2023, pour une ouverture en janvier 2024", a indiqué à l'AFP l'entourage de l'adjoint aux sports et aux JO Pierre Rabadan.Un nouveau calendrier confirmé par la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), pour qui ce retard "n'a pas de conséquence sur le calendrier olympique", a indiqué un porte-parole à l'AFP.Située dans le nord de Paris, à la limite avec Saint-Denis, l'Adidas Arena, baptisée ainsi en vertu d'un contrat de naming, et ses 7.800 places doivent accueillir les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique pendant les JO."Le Covid, les soucis d'approvisionnement liés à la guerre en Ukraine et l'inflation" expliquent ces "trois-quatre mois" de retard, selon la première source à la mairie, qui détient la maîtrise d'ouvrage.C'est le premier retard assumé sur les chantiers olympiques, de légers retards attribués à la pandémie de Covid-19 mis à part.Ce décalage aura toutefois des conséquences sur l'occupation du complexe durant la saison sportive pré-olympique, et notamment l'organisation de compétitions préparatoires, les "test events".Ainsi, l'édition 2023 des internationaux de France de badminton est-elle maintenue au stade Pierre-de-Coubertin (XVIe), les discussions sur l'édition 2024 étant "en cours", précise l'entourage de Pierre Rabadan.Quant au Paris Basketball, club d'élite qui devait élire domicile à l'Arena dès la rentrée 2023, "il reste à Carpentier", une halle sommaire du XIIIe arrondissement, jusqu'à la fin des travaux, précise la source à la mairie.Cette dernière est en train de voir avec l'exploitant de l'Arena, la société d'exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (SAE POPB), et le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo) "si le club commence (à occuper l'Arena) en milieu de saison" ou pas.Cet été, la Ville avait donné un budget actualisé pour la construction de l'Arena, confiée à un groupement mené par Bouygues, de 106 millions d'euros, plus 32 millions pour les projets annexes sur le site.Mais avec la crise énergétique, l'adjoint à la construction Jacques Baudrier constate "depuis trois-quatre mois, une vraie augmentation des coûts de 10 à 15%" ainsi que des "problèmes d'approvisionnement ponctuels" sur certains chantiers, qui occasionnent des retards.
Il y a 2 ans et 145 jours

Réforme des retraites : malgré les syndicats, 65 ans et 49.3 tiennent la corde

Les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Philippe Martinez, ont déjà promis une mobilisation sociale "déterminée" en cas de report de l'âge de départ, à l'issue de leurs rendez-vous jeudi avec Elisabeth Borne, pour parler de cette réforme qu'elle doit présenter autour du 15 décembre.Son contenu se dessine de plus en plus clairement. "Tout le monde était d'accord sur 65 ans", a résumé un participant d'un dîner mercredi soir à l'Élysée, autour du président de la République Emmanuel Macron et de la Première ministre, avec les responsables de la majorité et plusieurs ministres."Le président de la République a été ferme, il a dit (...) qu'il s'était engagé sur 65 ans. Donc on ne va pas tourner casaque avant le match", a ajouté ce participant.La patronne des députés Renaissance Aurore Bergé a redit sur LCI jeudi matin "assumer" un report de l'âge de départ à 65 ans, qui a été convenu à ce dîner.49.3 "pas tabou" Le patron du MoDem François Bayrou, autour de la table mercredi soir, a selon différentes sources plaidé pour faire davantage "la pédagogie de la réforme".Emmanuel Macron avait défendu pendant la campagne présidentielle un report de l'âge légal de 62 à 65 ans, avant d'évoquer une fois réélu un recul à 64 ans couplé à une augmentation de la durée de cotisation.Ces points font l'objet d'une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui doit se terminer vendredi.Quand à la méthode, le projet de loi rectificatif de financement de la Sécurité sociale (PLFSSR) est le "véhicule qui est envisagé" pour cette réforme "pour ne pas hypothéquer la cartouche unique de 49.3", selon deux participants au dîner.Sur les textes budgétaires, comme le PLFSSR, le gouvernement peut dégainer à loisir l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote. Mais sur un texte non budgétaire, il ne peut l'utiliser qu'une seule fois par session.Le 49.3, "ça ne doit pas être tabou", a confirmé Aurore Bergé, si les oppositions, et notamment la droite qui a des propositions "pas si éloignées de celles que nous avons portées", sont "arc-boutées"."On a besoin de partenaires. Aujourd'hui c'est pas un secret, il n'y a personne qui veut jouer avec nous", a reconnu un cadre de la majorité, espérant encore un "geste" de la CFDT."Tout report de l'âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser", a pourtant prévenu M. Berger à sa sortie de Matignon.Les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont annoncé qu'ils décideraient d'une "première date de mobilisation unitaire" en janvier "si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet" ."Coup de force"Sur le front politique, la recherche d'alliés paraît tout aussi compliquée pour la Première ministre qui s'entretiendra la semaine prochaine avec les différents groupes parlementaires, de la majorité comme de l'opposition.Même si Bruno Retailleau, qui brigue contre Éric Ciotti la présidence de LR, ne ferme pas la porte. "Si c'est une réforme qui vient sur nos propositions à nous, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerai", a-t-il assuré sur Sud Radio, en citant un report à 64 ans, ainsi qu'un allongement de la durée de cotisation.Rien à espérer en revanche pour le gouvernement du côté du RN, ou, à l'autre bout de l'échiquier, de La France insoumise.En cas de 49.3, "nous voterons l'intégralité des motions de censure qui seront déposées, quel que soit le groupe qui les dépose, et évidemment nous en déposerons une", a déjà averti sur RTL Marine Le Pen, opposée à ce "coup de force"."Il n'y a aucune raison de briser un système qui n'est pas en péril", a aussi déploré la députée LFI Clémentine Autain au micro de Public Sénat.
Il y a 2 ans et 145 jours

Plus de 4 millions de travailleurs indépendants à fin 2021 selon un décompte des Urssaf

Ainsi, le nombre de travailleurs indépendants a augmenté de 8,6% en 2021 (après +8,1% en 2020), porté par la croissance soutenue des auto-entrepreneurs (+15,3% en 2021, après +17,6% en 2020), tandis que le statut de TI classique a enregistré une hausse de 1,6%. Les auto-entrepreneurs (AE) représentent désormais 54,2% des travailleurs indépendants. Parmi eux, la proportion ayant déclaré un chiffre d’affaires positif ‒ les AE dits économiquement actifs ‒ augmente (70,9% en 2021, soit 1,5 point de plus qu’en 2020) tout en restant inférieure à son niveau de 2019 (72,4%).La hausse du nombre de travailleurs indépendants concerne la quasi-totalité des activités exercées par les AE et la plupart de celles exercées par les TI classiques.Les femmes sont moins représentées parmi les indépendants, quel que soit le statut. Elles sont 38% parmi les TI classiques et 40% parmi les AE. Néanmoins, quand elles sont en auto-entreprise, elles sont proportionnellement davantage économiquement actives que les hommes (75,6% contre 67,8%). Les auto-entrepreneurs sont plus jeunes que les TI classiques. Près de trois-quarts de ces derniers sont âgés de plus de 40 ans, tandis que plus de la moitié des auto-entrepreneurs ont moins de 40 ans.Fin 2021, près de 23% des auto-entrepreneurs cumulent leur activité individuelle avec un emploi salarié dans le privé. Dans la population des TI classiques, la part de polyactifs est inférieure à 7%. Ces proportions diffèrent selon les secteurs.Au titre de 2020, les travailleurs indépendants classiques ont déclaré un revenu moyen de 41 258 euros, en baisse de 3,2% par rapport à 2019, en raison de la crise sanitaire. Celle-ci a particulièrement affecté le secteur des taxis-VTC, de l’hébergement, du commerce de détail sur les marchés, des arts, spectacles et autres activités récréatives, de la restauration et débits de boissons mais aussi de la coiffure et soins du corps.En 2021, les revenus des auto-entrepreneurs rattrapent leur niveau moyen d’avant crise (6 254 euros en 2021, et 6 117 euros en 2019). Celui-ci avait baissé de 9,9% en 2020 (5 514 euros). Seuls les secteurs des taxis-VTC et des activités sportives n’ont pas retrouvé leur niveau de revenu moyen de 2019.Le BTP, un secteur représentatif des TI employeurs Les activités du BTP sont très représentées parmi les travailleurs indépendants avec 449,6 milliers de comptes (10,9% des inscrits) : 4,4% pour les travaux de finition, 3,5% pour les travaux de gros oeuvre et 3,0% pour les travaux d’installation. Elles concernent les deux statuts : 11,6% des TI classiques et 10,4% des auto-entrepreneurs.En 2021, les travailleurs indépendants employeurs sont nombreux dans quelques secteurs du commerce et de l’artisanat : 10,8% des employeurs exercent dans la restauration et débits de boissons (contre 3,5% des TI nonemployeurs, graphique B), 6,0% dans le commerce de détail non alimentaire (contre 3,4%), 5,4% dans les métiers de bouche (contre 1,7%), 4,4% dans la coiffure et le soin du corps (contre 2,4%) et 3,7% dans la réparation d’automobiles (contre 1,5%). Dans chacun de ces secteurs, la part d’employeurs dépasse 50%.De même, dans le secteur du BTP, près de la moitié des travailleurs indépendants sont employeurs. Ainsi, 6,2% des TI employeurs exercent dans le gros-oeuvre du BTP (contre 2,8% des non-employeurs), 5,3% dans les travaux de finition (contre 3,4%) et 4,2% dans les travaux d’installation (contre 2,9%). Les TI sont en outre majoritairement employeurs dans la pratique dentaire, le commerce de produits pharmaceutique et orthopédique, l’action sociale et le transport de fret et déménagement.Enfin, 17,2% des travailleurs indépendants sont employeurs en 2021 (706 000 indépendants). 36,4% des travailleurs indépendants classiques ont des salariés contre 0,9% des auto-entrepreneurs.
Il y a 2 ans et 145 jours

Baisser ou éteindre son radiateur ? Le dilemme de l'hiver pour réduire sa facture

La réponse dépend de la durée et d'autres paramètres, en premier lieu de l'isolation du logement.La durée de l'absenceQue l'on quitte son logement pour quelques heures ou quelques jours, baisser la température de son radiateur d'une poignée de degrés suffit. Selon l'Ademe, un degré en moins "permet de réduire la consommation de 7%". Le gouvernement a appelé les Français à ne pas se chauffer à plus de 19°C.Si l'on s'absente la journée, on peut baisser le chauffage de 19 à 16°C, conseille l'agence française de la transition écologique, l'Ademe. Pour plusieurs jours d'absence, on peut descendre à 14°C. Cela permet "d'éviter un appel de puissance trop fort à la remise en route", détaille Cyril Radici, directeur général du Synasav, un syndicat national qui regroupe des professionnels de la maintenance du chauffage.Si l'absence doit se prolonger plusieurs semaines, il est conseillé de mettre ses radiateurs en mode "hors gel", pour éviter au logement de tomber en-dessous de 8°C.La météo du jourS'il s'agit d'"une belle journée d'automne ensoleillée", on peut complètement couper le chauffage avant de le relancer "à son retour le soir", précise Florence Clément, de l'Ademe.Mais s'il fait très froid, alors il faut maintenir ses radiateurs en activité et se contenter de les baisser de quelques degrés, toujours pour éviter un pic de consommation à la remise en route.Réguler et programmerPour les logements avec chauffage individuel, "le thermostat programmable est incontournable", explique l'Ademe. Connecté à la chaudière, il permet de maintenir le logement à température constante. Il existe désormais des thermostats programmables à distance via smartphone. Ils coûtent entre 60 et 250 euros et permettent de réaliser "jusqu'à 15% d'économie d'énergie", selon l'Ademe.Des robinets thermostatiques peuvent être installés sur les radiateurs à eau pour ajuster la température de chaque pièce. Les solutions connectées se multiplient. Sowee, fournisseur d'énergie filiale d'EDF, propose un dispositif permettant d'adapter sa consommation pour "jusqu'à 25% d'économies", selon Tiphaine Bougeard, sa directrice générale. Pour cet hiver, il est même possible de "s'effacer" du réseau électrique en baissant les radiateurs à "12 degrés pendant une heure lors des pics de consommation".Dans les logements à chauffage collectif, "il est possible d'individualiser les frais de chauffage afin de payer des charges au plus juste de sa consommation", ajoute Florence Clément, notamment en installant des compteurs individuels d'énergie thermique.Entretenir les chaudièresEntretenir son équipement "est la clé", conseille Cyril Radici. Selon lui, 25% des foyers sont "sans contrat d'entretien" et un mauvais réglage de chaudière fait grimper la note.Si les radiateurs électriques sont moins onéreux à l'achat qu'un système de chauffage à eau chaude (chaudière au gaz, à bois, au fioul, électrique ou pompe à chaleur), leur consommation est plus élevée. Aussi, le chauffage à eau chaude constitue "un investissement plus intéressant sur le long terme", pour Cyril Radici.Une solution : l'isolationPour éviter les pertes de chaleur, il est conseillé de fermer les volets la nuit, d'installer des rideaux épais et des bas de portes, de fermer les portes des pièces peu chauffées...L'inertie thermique du logement entre aussi en compte: plus les matériaux de construction sont lourds et denses (béton, briques pleines, pierre...), plus ils absorbent et stockent la chaleur, et peuvent donc la retransmettre progressivement. Ils mettent du temps à monter en température, mais "gardent longtemps les calories et les restituent sur plusieurs jours, limitant les besoins de chauffage", selon Engie.Mais in fine, "peu importe" l'inertie et les petits gestes des particuliers. "Si le logement est mal isolé", ils "n'auront aucun impact", insiste Florence Clément."On ne veut pas donner de faux espoirs, les écogestes ne suffisent pas". Aussi faut-il avant tout "penser à l'isolation et à la rénovation énergétique" pour "gérer cet hiver mais également ceux à venir".
Il y a 2 ans et 145 jours

Les professionnels du secteur des matériaux de construction craignent "un nouveau repli d'activité" en 2023

La production de béton prêt à l'emploi et celle des granulats utilisés pour les chantiers de travaux publics et de construction devrait baisser de 4% en volume l'an prochain, après un recul estimé aussi à 4% en 2022, selon les prévisions rendues publiques jeudi par l'Union nationale des industries des carrières et des matériaux.L'Unicem s'attend à ce que 331 millions de tonnes de granulats soient extraites l'an prochain en France contre 327 millions de tonnes en 2020, et 37,6 millions de mètres cubes de béton coulés contre 37 millions en 2020.Sur les 10 premiers mois de cette année, l'organisation, qui regroupe 7.100 sites de production de pierre, tuiles, béton ou granulats, représentant 7 milliards de chiffre d'affaires consolidé, a vu les livraisons de produits diminuer de 3,1% par rapport à la même période de 2021, "avec une aggravation de la tendance au cours des derniers mois".Dans le détail, les activités de carrière baissent un peu moins en fin d'année que la production de béton: "il est possible que pour se prémunir du risque de pénurie lié aux coûts de l'énergie à prévoir en début d'année, les carrières s'engagent dans des stratégies de stockage, ce qui dope leur production actuellement", estime Alain Boisselon, président de l'Unicem, au cours d'un entretien avec l'AFP.Flambée des coûts"Le prix de l'électricité va être multiplié par 4 ou 5 entre cette année et l'an prochain, or les concasseurs utilisés sur les chantiers sont tous électriques car il faut de grandes puissances au démarrage", explique-t-il.Le choc est d'autant plus rude pour le secteur que jusqu'à fin 2021, il avait été épargné par les hausses de prix qui touchaient surtout les matériaux importés : bois, plastique, cuivre..."Nous sommes locaux et à l'abri des tensions internationales, mais en 2022, nous avons été rattrapés par l'inflation due à l'énergie", a ajouté M. Boisselon.De janvier 2021 à fin octobre 2022, les prix du béton prêt à l'emploi ont ainsi augmenté de 7,4%, selon l'Insee. Ceux des pierres de construction de 7,4%, et ceux des sables et granulats de 7,3%.Beaucoup moins que l'aluminium (+70%), les bois sciés (+39%), le cuivre (+30%), les tuiles et briques (+27%), les plastiques (+20%) ou le ciment (+16%), selon la même source. Mais, alors qu'une baisse s'amorce sur l'aluminium, le cuivre ou le bois, les prix du béton continuent d'augmenter, liés aux prix de l'énergie.L'inquiétude de l'Unicem est d'autant plus grande qu'il s'agit d'un secteur qui peine à répercuter les hausses de coûts sur ses clients, et qui a observé une flambée de ses coûts de production de l'ordre de 10% cette année."Filière d'excellence""Les régions nous remontent des inquiétudes des professionnels qui craignent des défaillances d'entreprises", indique M. Boisselon.Seul point positif, les carnets de commande, boostés par la reprise post-covid, restent "très élevés", à 9,4 mois. "Mais les professionnels s'inquiètent de voir que les délais de mise en chantier s'allongent", souligne Carole Deneuve, cheffe du service économique et statistique de l'Unicem. "Nous avons des doutes sur le fait que tous les permis puissent se réaliser complètement".De plus, "la demande en produits immobiliers est en train de lâcher", ajoute Mme Deneuve. "Au cours des trois derniers mois, le nombre de permis de construire déposés a chuté de 25% par rapport aux trois mois équivalents de 2021" dans le logement individuel, note-t-elle.M. Boisselon a mis en garde contre un risque "de casse de la filière de la construction neuve": "On peut très bien avoir les mêmes problèmes qu'EDF si on est contraint de fermer nos centres de formation, ce qui mettrait à mal une filière d'excellence" a-t-il dit.L'Unicem forme un millier d'apprentis chaque année sur trois campus, à des métiers comme chef de carrière, conducteur d'engin ou encore tailleur de pierre.L'organisation souhaiterait aussi obtenir un report à juillet 2023 du début de la collecte des eco-contributions dans le cadre de la mise en place des filières REP de recyclage des matériaux et déchets de construction, applicable au 1er janvier 2023.
Il y a 2 ans et 145 jours

Accidents du travail : pour Dussopt, "600 morts par an, ce n'est pas acceptable"

"600 morts par an, ce n'est pas acceptable. Il faut diffuser une culture de prévention dès la formation initiale, pendant la formation continue et auprès des chefs d'entreprises", a-t-il déclaré à l'issue d'un bilan d'étape avec les partenaires sociaux "du plan de prévention des accidents de travail graves et mortels" lancé en mars 2022.En 2021, il y a eu, selon l'Assurance maladie, 645 décès reconnus en accident du travail, dont 361 malaises, 88 accidents de la route (hors accidents de trajet domicile-travail), 38 suicides et 158 autres (chutes de hauteur, utilisation des machines, etc).Le plan cible les salariés les plus vulnérables (jeunes et nouveaux embauchés, travailleurs intérimaires, indépendants ou détachés), notamment lors de leur formation initiale pour les jeunes ou lors de la prise de poste.Par exemple, un mémo est donné aux jeunes en formation professionnelle avant qu'ils aillent en entreprise, la communication est renforcée à l'égard des directions des lycées professionnels, des centres de formation d'apprentis...Selon l'Assurance-maladie, près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l'embauche.D'autres campagnes ciblées sont organisées, notamment dans le BTP."Il ne faut pas jeter l'opprobre sur un secteur, car les branches accidentogènes sont souvent celles qui font le plus d'effort comme le BTP", a souligné M. Dussopt."Mais on peut encore progresser. Il faut agir sur tous les leviers: prévention, équipement matériel, publics fragiles, contrôle", estime le ministre qui a demandé à être informé de chaque accident mortel dans les 48 heures.Depuis le début 2022, 5.300 décisions d'arrêts de travaux ont été ordonnées par l'inspection du travail en raison d'un risque pour le salarié, "ce qui montre l'ampleur des défis devant nous", a-t-il dit.Selon Pascal Jacquetin, de l'Assurance maladie, les accidents du travail qui provoquent une incapacité permanente ou un décès sont passés de 10 à 5% depuis les années 50 du fait "de la tertiarisation de l'économie et des mesures de sécurité prises dans le BTP et la métallurgie"."Mais ils représentent entre 55 et 60% du coût des accidents pour le régime général", a-t-il souligné.
Il y a 2 ans et 145 jours

Z'Tower, le tout nouvel échafaudage roulant télescopique pour le bâtiment et l'industrie

Garantir plus de sécurité et répondre aux besoins des utilisateurs : les axes de développement majeurs pour TUBESCA-COMABITubesca-Comabi travaille sur l'amélioration continue de ses gammes, toujours à l'écoute des distributeurs et utilisateurs. De nouvelles technologies sont constamment mises en oeuvre afin de concevoir de nouvelles solutions et le Z'TOWER en est le résultat.Substitut du NANO'TOWER, il offre 7 niveaux de plancher (de 0,30 m à 1,80 m), soit 7 réglages de hauteur possibles tous les 25 cm, au lieu des 4 réglages précédemment et permet de travailler à une hauteur de travail maxi de 1,80 m contre 1 m. Comme le précise David Flour, Chef de projets BE de Tubesca-Comabi : "Il fallait faire un produit plus haut que le NANO'TOWER, tout en apportant des améliorations conséquentes. Il fallait un produit compact qui puisse s'utiliser à plusieurs hauteurs de travail." Facile à manipuler grâce à sa légèreté (50 kg - hors plinthes), il peut être déplacé facilement par une seule personne, permettant ainsi un gain de temps et de productivité considérable. Il a été ainsi pensé comme le compagnon de tous les chantiers.Conforme au décret 2004-924, relatif à l'utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur, il est également conforme à la norme en 1004-1. Équipé d'un plancher anti-dérapant intégré, de garde-corps et de stabilisateurs rétractables, proposant un montage rapide et facile depuis le sol sans outil, il garantit un travail conforme aux exigences du MDS (Montage et Démontage en Sécurité).La parole à Richard Perrin, responsable marketing de Tubesca-ComabiRetour sur les atouts du Z'TOWER :Conception "monobloc" : pas de perte ni d'oubli d'éléments sur les chantiersMontage facile et rapide en 2 minutes seulement !Sans vis ni outils, par une seule personne7 réglages de hauteur possibles : de 30 cm à 1,80 m plancherExcellente compacité : se transporte dans un petit utilitaireStabilisateurs rétractables pour franchir aisément les portesUltra mobile : roues à frein orientables à 360° anti-trace Ø125 mmDimensions repliées : 0,69 x 0,95 x 1,65Conforme aux réglementations Décret FR et EN 1004-1Conçu et fabriqué en FranceToutes les pièces de rechange sont disponibles en cas de besoin et peuvent être directement commandées en ligne : https://boutique.tubesca-comabi.com
Il y a 2 ans et 145 jours

Un projet de pipeline entre Barcelone et Marseille ambitieux mais risqué

En quoi consiste ce projet ?Baptisé "H2Med" ou "BarMar" (contraction de Barcelone-Marseille), ce pipeline sous-marin doit permettre d'acheminer du gaz, puis de l'hydrogène dit "vert" - car fabriqué à partir d'électricité renouvelable - depuis l'Espagne vers la France et le nord de l'UE.Ce projet, annoncé le 20 octobre lors d'un sommet européen, remplace le "MidCat", lancé en 2003 pour relier les réseaux gaziers français et espagnol via les Pyrénées, mais finalement abandonné en raison de son manque d'intérêt économique, de l'opposition des écologistes et de celle de Paris.Quels sont ses objectifs ?Le H2Med vise d'abord à réduire la dépendance de l'Europe au gaz russe, en améliorant les interconnexions gazières entre la péninsule ibérique et ses voisins. L'Espagne et le Portugal possèdent, en effet, 40% des capacités de regazéification de l'UE, mais sont mal reliées au reste des pays membres de l'Union.Ce pipeline permettra surtout, à terme, d'accélérer la décarbonation de l'industrie européenne, en lui donnant accès à une énergie propre produite à grande échelle, l'Espagne et le Portugal se préparant à devenir des références mondiales en matière d'hydrogène vert, grâce à leurs nombreux parcs éoliens et photovoltaïques.Pourquoi Marseille et Barcelone ?Selon les promoteurs du projet, cette connexion est "l'option la plus directe et la plus efficace pour relier la péninsule ibérique à l'Europe centrale".De fait, Barcelone accueille "l'un des plus gros terminaux méthaniers" de l'UE et occupe "une place de choix dans le réseau gazier espagnol", souligne auprès de l'AFP José Ignacio Linares, professeur à l'Université Pontificia Comillas de Madrid.Marseille, quant à elle, est bien connectée au réseau français. Elle constitue aussi une porte d'entrée intéressante pour desservir la vallée du Rhône, l'Allemagne, voire le nord de l'Italie, régions industrielles appelées à devenir de fortes consommatrices d'hydrogène vert.Quel tracé ?Le tracé exact du pipeline n'a pas encore été communiqué, mais "le plus logique" serait qu'il "suive la côte", afin d'éviter les zones sous-marines trop profondes, estime M. Linares.Dans ce cas de figure, le H2Med ferait environ 450 kilomètres. Mais un tracé légèrement différent n'est pas exclu, les responsables du projet devant trouver "les terrains les plus stables possibles", quitte à s'éloigner un peu de la côte, précise le chercheur.Quel coût et quel calendrier ?Dans un récent entretien au quotidien espagnol El País, la ministre française de l'Energie, Agnès Pannier-Runacher, a évoqué une mise en service en 2030. Son homologue espagnole, Teresa Ribera, a, quant à elle, parlé d'un délai de "cinq, six ou sept ans".Le coût du projet, en revanche, n'a pas été dévoilé. Mais selon l'European Hydrogen Backbone (EHB), réseau d'opérateurs du secteur, un kilomètre de pipeline d'hydrogène sous-marin coûte entre 3,7 et 4,8 millions d'euros, ce qui laisse entrevoir une enveloppe avoisinant les deux milliards d'euros.Paris, Madrid et Lisbonne espèrent financer en grande partie ce projet sur fonds européens.Quels obstacles ?Le H2Med se heurte à plusieurs difficultés techniques, liées en partie à son caractère inédit. "Un +hydrogénoduc+ sous-marin à cette profondeur, à cette distance, cela n'a jamais été fait", souligne Gonzalo Escribano, expert du centre d'études espagnol "Real Instituto Elcano".Pour José Ignacio Linares, l'un des principaux problèmes tient à la nature de l'hydrogène, un gaz constitué de petites molécules susceptibles de s'échapper par les jointures du pipeline et, par ailleurs, extrêmement agressives - donc susceptibles d'entraîner des problèmes de corrosion.Mais ces problèmes "ne sont pas insurmontables", souligne cet ingénieur de formation. "Il suffit d'installer une membrane à l'intérieur du tuyau, une sorte de plastique, pour éviter que l'hydrogène ne s'échappe ou n'attaque" le métal, ajoute-t-il.Quel avenir ?Le véritable risque, pour les experts, porte sur la viabilité économique du projet. S'agissant d'une technologie balbutiante, "on ignore quand le marché de l'hydrogène vert prendra son essor, quand on sera en mesure d'en produire suffisamment pour l'exporter", explique M. Escribano.De quoi transformer la construction du H2Med en pari industriel. "Le problème, c'est que les délais de construction d'un pipeline sont tellement longs qu'on ne peut pas se permettre d'attendre. Sinon, on se retrouvera avec une importante production d'hydrogène qu'on ne pourra pas exporter", rappelle M. Linares.
Il y a 2 ans et 146 jours

La construction sans permis, vice caché en cas de vente

Car si cette construction ne peut plus être démolie, les délais pour cela étant écoulés ou la justice ne l'ayant pas ordonnée, sa reconstruction en cas de sinistre sera interdite, a observé la Cour de cassation.En pareil cas, le bâtiment sera donc impropre à l'usage et la Cour en déduit que l'acquéreur, s'il avait su, n'aurait pas acheté ou aurait offert un prix moindre, ce qui est la définition du vice caché.Un commerçant avait acheté un bâtiment pour exercer son activité et avait par la suite appris que la construction avait été en grande partie réalisée sans permis, étant trop près de la route, trop près du voisin et dépassant la surface maximale autorisée par le plan d'urbanisme.En cas de destruction fortuite, il ne sera pas possible d'obtenir un permis pour reconstruire, expliquait le nouveau propriétaire, parce que le droit de reconstruire à l'identique dans les dix ans ne s'applique qu'aux constructions qui avaient été régulièrement édifiées.Il ajoutait que si personne n'avait en temps utile ordonné la démolition, cela n'ôtait pas au bâtiment son caractère illicite.Bien que ce préjudice ne soit qu'éventuel, une destruction future par un sinistre n'étant pas certaine, la Cour a jugé qu'il y avait bien un défaut caché car l'impossibilité de reconstruire alors empêcherait la poursuite de l'exploitation du commerce.(Cass. Civ 3, 10.6.2021, A 20-11.902).
Il y a 2 ans et 146 jours

La filière des Tuiles & Briques prend des engagements de décarbonation de sa production

« Cette feuille de route est issue d’un travail entamé en 2018 qui a été présenté dès novembre 2021 aux services de l’État. C’est une démarche volontaire de la filière car nous ne faisons pas partie des secteurs identifiés comme prioritaires qui ont bénéficié des travaux de l’ADEME** concernant les plans de transition sectoriels. Au coeur de la crise énergétique que nous subissons tous, notre engagement prend encore plus de sens » explique Frédéric Didier, Président de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).La filière représente 0,65 Mt CO2eq soit 0,2% des émissions de la France et 3,5% des émissions de l’industrie des produits minéraux pour la construction (ex : clinker, verre, chaux, plâtre… : 18,32 Mt CO2eq). Source SNCB 2015. Frédéric« En 2000, la brique Monomur était le premier produit de construction à publier une FDES. A date près de 50 FDES collectives ou individuelles validées par tierce partie couvrant la quasi totalité des familles de produit terre cuite, sont disponibles dans la base INIES. Avec cette feuille de route rédigée à son initiative, la Fédération Française des Tuiles et Briques, continue d’inscrire sa démarche dans la transparence avec des engagements forts au service de la construction durable» ajoute Frédéric Didier.2 engagements qui s’appuient sur 3 leviersTrois leviers d’action d’intensité, de potentiel et de maturité variés sont mis en œuvre dans l’industrie des tuiles et briques :Sobriété et efficacité énergétiques : 20% de gains attendus;Substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables : 40% de gains attendus;Programme ReCycarb : capture, stockage ou utilisation du CO2 dans une boucle vertueuse de méthanation : 20% de gains attendus.« Amélioration continue, innovations incrémentales et ruptures technologiques sont associées pour atteindre l’objectif » explique Frédéric Didier. « Chaque fabricant met en œuvre sur chacun de ses sites, des solutions adaptées : selon le produit fabriqué, les caractéristiques de l’argile locale, le process de fabrication et les ressources disponibles, par exemple s’il y a de la biomasse ou du biogaz issu d’une déchetterie ou de collecte de sous-produits agricoles. »Certaines solutions sont déjà en œuvre ou en cours de déploiement chez les fabricants. Certains sites de production utilisent par exemple déjà jusqu’à 45% d’énergie de substitution (biomasse, biogaz, gaz de synthèse…).« Ces engagements sont ambitieux et notre industrie y consacre des moyens très significatifs. Le programme d’investissements pour atteindre les objectifs 2030 est de l’ordre de 250 millions d’euros» souligne Frédéric Didier.* Stratégie Nationale Bas Carbone**Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie
Il y a 2 ans et 146 jours

A Douarnenez, le tourisme ne fait pas les affaires des plus précaires

"A VENDRE - Ancienne capitainerie désaffectée (...) Il manque à Douarnenez un casino et un hôtel de luxe. Investisseurs, profitez (...) de cette occasion rêvée de faire du profit. Et ainsi bâtir la nouvelle image de Douarnenez: adieu la sardine et vive le Black Jack", détaille une publicité avec photo et diagnostic énergétique.Affichée dans une rue du centre-ville, sur la devanture de "Bobo Immo" ("L'agence de trop, l'agence qu'il vous faut"), ce pastiche d'annonce immobilière souligne par l'absurde les tensions suscitées par l'immobilier touristique à Douarnenez.Dernièrement, c'est la vente de l'Abri du marin qui a mis le feu aux poudres: cette grande bâtisse rose construite en 1912, classée monument historique, accueillait autrefois des pêcheurs. Elle doit bientôt être divisée en appartements haut de gamme par le groupe bordelais CIR, qui vante sur son site internet sa "vue exceptionnelle".Les appartements seraient vendus de 6.600 à 8.000 euros/m2, soit quatre fois le prix moyen à Douarnenez, selon les opposants au projet.Le groupe CIR n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP."Éviction des plus précaires""C'est la goutte d'eau dans un ras-le-bol gigantesque", lâche Rémi Garreau, 34 ans, du collectif "DouarnVendez", qui a rassemblé 500 manifestants et plus de 30.000 signatures contre cette vente.Le collectif, qui a détourné le nom d'une campagne publicitaire de la ville ("DouarnVenez"), dénonce les "effets pervers des politiques d'attractivité" touristique, qui entraînent une "éviction des plus précaires au profit des plus aisés", selon M. Garreau."Des immeubles entiers sont loués sur Airbnb" et "des gens qui se logeaient dans le privé doivent faire une demande de logement social", assure-t-il.L'organisme HLM Douarnenez Habitat compte ainsi 350 dossiers en attente pour 1.700 HLM, alors qu'il y avait encore quelques logements vacants il y a cinq ans. "La crise sanitaire a bouleversé le marché immobilier mais on ne sait pas si ça va durer", précise Catherine Cavatz, directrice générale de l'organisme.Selon elle, certains propriétaires privés reprennent leur logement pour le mettre en vente ou en location saisonnière, ce qui pousse leurs anciens locataires vers le logement social."Les personnes qui arrivent maintenant ont peut-être quelques difficultés à trouver du logement", admet la maire (sans étiquette) Jocelyne Poitevin, qui impute ces "difficultés" à l'absence de construction de logements collectifs par des promoteurs privés depuis dix ans.Mme Poitevin assume cependant de vouloir accueillir une population plus aisée pour améliorer les finances de la commune. "Il ne faut pas tirer à boulets rouges sur les gens qui ont un peu d'argent. On a besoin du tourisme", estime cette ancienne notaire.Le taux de résidences secondaires reste d'ailleurs faible (17,3% en 2021) par rapport à d'autres villes littorales, souligne l'élue. Mais leur nombre augmente rapidement et vient s'ajouter aux quelques 500 locations de courte durée recensées par le site d'analyses AirDNA."Un petit mouvement, dans une ville comme Douarnenez, peut produire de grands effets", pointe Maxime Sorin, du collectif Droit à la Ville, qui a mené un travail de "recherche action" sur le logement à Douarnenez.Le port de Cornouille, qui fut une des premières municipalités communistes de France, a connu de grands mouvements démographiques avec l'essor puis le déclin de l'activité sardinière. Et la ville est en situation de mal logement depuis de nombreuses années, selon M. Sorin."Le peu de résidences secondaires et de locations Airbnb qui se sont installées ont suffi à faire basculer la ville dans la crise", ajoute-t-il, citant des élèves de l'école de charpente qui ne peuvent pas se loger, ou des locataires invités à quitter leur logement l'été pour laisser la place aux touristes."La question c'est: comment continuer à vivre dans une ville abordable?", interroge Rémi Garreau, en plaidant pour une régulation plus forte des pouvoirs publics.
Il y a 2 ans et 146 jours

"Zéro artificialisation nette": les maires ruraux dénoncent une "tutelle rampante" des régions

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé fin novembre un assouplissement de l'application du ZAN, qui prévoit notamment l'exclusion des projets d'envergure nationale, comme les lignes à grande vitesse, du décompte des sols artificialisés.Dans un communiqué, le président de l'AMRF Michel Fournier juge néanmoins "inacceptable" la méthode d'application mise en œuvre jusqu'à présent."L'action du maire se trouve contrainte par les choix d'aménagement opérés par d'autres collectivités de catégories différentes (la région notamment), instaurant de fait une forme de tutelle rampante, au risque d'une uniformisation absurde", écrit M. Fournier, pour qui les élus ne sont plus que de "simples exécutants"."Les sentiments d'injustice et de colère prédominent chez les élus de notre réseau face à des textes qui entérinent un déséquilibre territorial au lieu d'y remédier", poursuit l'AMRF qui dénonce une ruralité "mise sous cloche".Pour garantir davantage d'équité, l'association demande l'instauration d'une "concertation régionale sur l'aménagement équilibré du territoire", ainsi que plus de moyens pour mener des politiques de sobriété foncière.Elle souhaite également que les communes ayant peu consommé de foncier ne soient pas pénalisées et que les efforts déjà réalisés soient pris en compte.L'objectif de zéro artificialisation est inscrit dans la loi Climat adoptée en 2021, et vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.Mais l'application de la loi a suscité de vives opposition de professionnels de l'immobilier comme d'élus, tiraillés entre l'objectif de préserver les terres naturelles et agricoles, et la volonté de loger les habitants et d'accueillir des entreprises.