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Il y a 2 ans et 146 jours

La filière des Tuiles & Briques prend des engagements de décarbonation de sa production

« Cette feuille de route est issue d’un travail entamé en 2018 qui a été présenté dès novembre 2021 aux services de l’État. C’est une démarche volontaire de la filière car nous ne faisons pas partie des secteurs identifiés comme prioritaires qui ont bénéficié des travaux de l’ADEME** concernant les plans de transition sectoriels. Au coeur de la crise énergétique que nous subissons tous, notre engagement prend encore plus de sens » explique Frédéric Didier, Président de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).La filière représente 0,65 Mt CO2eq soit 0,2% des émissions de la France et 3,5% des émissions de l’industrie des produits minéraux pour la construction (ex : clinker, verre, chaux, plâtre… : 18,32 Mt CO2eq). Source SNCB 2015. Frédéric« En 2000, la brique Monomur était le premier produit de construction à publier une FDES. A date près de 50 FDES collectives ou individuelles validées par tierce partie couvrant la quasi totalité des familles de produit terre cuite, sont disponibles dans la base INIES. Avec cette feuille de route rédigée à son initiative, la Fédération Française des Tuiles et Briques, continue d’inscrire sa démarche dans la transparence avec des engagements forts au service de la construction durable» ajoute Frédéric Didier.2 engagements qui s’appuient sur 3 leviersTrois leviers d’action d’intensité, de potentiel et de maturité variés sont mis en œuvre dans l’industrie des tuiles et briques :Sobriété et efficacité énergétiques : 20% de gains attendus;Substitution du gaz naturel par des énergies décarbonées ou renouvelables : 40% de gains attendus;Programme ReCycarb : capture, stockage ou utilisation du CO2 dans une boucle vertueuse de méthanation : 20% de gains attendus.« Amélioration continue, innovations incrémentales et ruptures technologiques sont associées pour atteindre l’objectif » explique Frédéric Didier. « Chaque fabricant met en œuvre sur chacun de ses sites, des solutions adaptées : selon le produit fabriqué, les caractéristiques de l’argile locale, le process de fabrication et les ressources disponibles, par exemple s’il y a de la biomasse ou du biogaz issu d’une déchetterie ou de collecte de sous-produits agricoles. »Certaines solutions sont déjà en œuvre ou en cours de déploiement chez les fabricants. Certains sites de production utilisent par exemple déjà jusqu’à 45% d’énergie de substitution (biomasse, biogaz, gaz de synthèse…).« Ces engagements sont ambitieux et notre industrie y consacre des moyens très significatifs. Le programme d’investissements pour atteindre les objectifs 2030 est de l’ordre de 250 millions d’euros» souligne Frédéric Didier.* Stratégie Nationale Bas Carbone**Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie
Il y a 2 ans et 147 jours

A Douarnenez, le tourisme ne fait pas les affaires des plus précaires

"A VENDRE - Ancienne capitainerie désaffectée (...) Il manque à Douarnenez un casino et un hôtel de luxe. Investisseurs, profitez (...) de cette occasion rêvée de faire du profit. Et ainsi bâtir la nouvelle image de Douarnenez: adieu la sardine et vive le Black Jack", détaille une publicité avec photo et diagnostic énergétique.Affichée dans une rue du centre-ville, sur la devanture de "Bobo Immo" ("L'agence de trop, l'agence qu'il vous faut"), ce pastiche d'annonce immobilière souligne par l'absurde les tensions suscitées par l'immobilier touristique à Douarnenez.Dernièrement, c'est la vente de l'Abri du marin qui a mis le feu aux poudres: cette grande bâtisse rose construite en 1912, classée monument historique, accueillait autrefois des pêcheurs. Elle doit bientôt être divisée en appartements haut de gamme par le groupe bordelais CIR, qui vante sur son site internet sa "vue exceptionnelle".Les appartements seraient vendus de 6.600 à 8.000 euros/m2, soit quatre fois le prix moyen à Douarnenez, selon les opposants au projet.Le groupe CIR n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP."Éviction des plus précaires""C'est la goutte d'eau dans un ras-le-bol gigantesque", lâche Rémi Garreau, 34 ans, du collectif "DouarnVendez", qui a rassemblé 500 manifestants et plus de 30.000 signatures contre cette vente.Le collectif, qui a détourné le nom d'une campagne publicitaire de la ville ("DouarnVenez"), dénonce les "effets pervers des politiques d'attractivité" touristique, qui entraînent une "éviction des plus précaires au profit des plus aisés", selon M. Garreau."Des immeubles entiers sont loués sur Airbnb" et "des gens qui se logeaient dans le privé doivent faire une demande de logement social", assure-t-il.L'organisme HLM Douarnenez Habitat compte ainsi 350 dossiers en attente pour 1.700 HLM, alors qu'il y avait encore quelques logements vacants il y a cinq ans. "La crise sanitaire a bouleversé le marché immobilier mais on ne sait pas si ça va durer", précise Catherine Cavatz, directrice générale de l'organisme.Selon elle, certains propriétaires privés reprennent leur logement pour le mettre en vente ou en location saisonnière, ce qui pousse leurs anciens locataires vers le logement social."Les personnes qui arrivent maintenant ont peut-être quelques difficultés à trouver du logement", admet la maire (sans étiquette) Jocelyne Poitevin, qui impute ces "difficultés" à l'absence de construction de logements collectifs par des promoteurs privés depuis dix ans.Mme Poitevin assume cependant de vouloir accueillir une population plus aisée pour améliorer les finances de la commune. "Il ne faut pas tirer à boulets rouges sur les gens qui ont un peu d'argent. On a besoin du tourisme", estime cette ancienne notaire.Le taux de résidences secondaires reste d'ailleurs faible (17,3% en 2021) par rapport à d'autres villes littorales, souligne l'élue. Mais leur nombre augmente rapidement et vient s'ajouter aux quelques 500 locations de courte durée recensées par le site d'analyses AirDNA."Un petit mouvement, dans une ville comme Douarnenez, peut produire de grands effets", pointe Maxime Sorin, du collectif Droit à la Ville, qui a mené un travail de "recherche action" sur le logement à Douarnenez.Le port de Cornouille, qui fut une des premières municipalités communistes de France, a connu de grands mouvements démographiques avec l'essor puis le déclin de l'activité sardinière. Et la ville est en situation de mal logement depuis de nombreuses années, selon M. Sorin."Le peu de résidences secondaires et de locations Airbnb qui se sont installées ont suffi à faire basculer la ville dans la crise", ajoute-t-il, citant des élèves de l'école de charpente qui ne peuvent pas se loger, ou des locataires invités à quitter leur logement l'été pour laisser la place aux touristes."La question c'est: comment continuer à vivre dans une ville abordable?", interroge Rémi Garreau, en plaidant pour une régulation plus forte des pouvoirs publics.
Il y a 2 ans et 147 jours

"Zéro artificialisation nette": les maires ruraux dénoncent une "tutelle rampante" des régions

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé fin novembre un assouplissement de l'application du ZAN, qui prévoit notamment l'exclusion des projets d'envergure nationale, comme les lignes à grande vitesse, du décompte des sols artificialisés.Dans un communiqué, le président de l'AMRF Michel Fournier juge néanmoins "inacceptable" la méthode d'application mise en œuvre jusqu'à présent."L'action du maire se trouve contrainte par les choix d'aménagement opérés par d'autres collectivités de catégories différentes (la région notamment), instaurant de fait une forme de tutelle rampante, au risque d'une uniformisation absurde", écrit M. Fournier, pour qui les élus ne sont plus que de "simples exécutants"."Les sentiments d'injustice et de colère prédominent chez les élus de notre réseau face à des textes qui entérinent un déséquilibre territorial au lieu d'y remédier", poursuit l'AMRF qui dénonce une ruralité "mise sous cloche".Pour garantir davantage d'équité, l'association demande l'instauration d'une "concertation régionale sur l'aménagement équilibré du territoire", ainsi que plus de moyens pour mener des politiques de sobriété foncière.Elle souhaite également que les communes ayant peu consommé de foncier ne soient pas pénalisées et que les efforts déjà réalisés soient pris en compte.L'objectif de zéro artificialisation est inscrit dans la loi Climat adoptée en 2021, et vise à diminuer le rythme de grignotage des espaces naturels par la ville pour arriver à zéro en 2050.L'artificialisation dégrade la biodiversité, augmente les risques d'inondations et contribue au réchauffement climatique en libérant du CO2 stocké dans les sols.Mais l'application de la loi a suscité de vives opposition de professionnels de l'immobilier comme d'élus, tiraillés entre l'objectif de préserver les terres naturelles et agricoles, et la volonté de loger les habitants et d'accueillir des entreprises.
Il y a 2 ans et 147 jours

L'Observatoire national du cadre de vie dévoile les résultats de son Baromètre annuel

L’Ordre des géomètres-experts, le Conseil national des architectes, l’OPQU, l’UNAM, l’Association Française Interprofessionnelle des écologues, la Fédération des SCOT, l’OFB et le pôle habitat de la FFB ont présenté la nouvelle enquête réalisée par OpinionWay. Les résultats de ce Baromètre permettent de comprendre comment les Français perçoivent leur cadre et de vie et de livrer des indicateurs sur les principaux facteurs de satisfaction chez eux ou au travail.En 2021, OpinionWay avait déjà réalisé un premier Baromètre pour l’ONCV, particulièrement marqué par les effets de la pandémie. Réalisée auprès d’un échantillon de plus de 1.000 personnes représentatif de la population, cette enquête permet de suivre le rapport des Français à leur cadre de vie en fonction de leur région, leur lieu d’habitation (agglomérations, villes moyennes et communes rurales), leur âge et leur catégorie socio-professionnelle. Le Baromètre est segmenté en 3 parties : « les perceptions du cadre de vie actuel », « les critères les plus importants dans le choix de son cadre de vie » et « l’impact du changement climatique sur le choix du cadre de vie ».Des Français attachés au confort de leur logement et à la proximité des services de santé, mais qui souhaitent préserver leur pouvoir d’achat Sans surprise, « le confort et la qualité de leur logement » demeure le premier critère d’importance du cadre de vie pour les Français (61%), en progression par rapport à 2021 (+4 points). Viennent ensuite le calme (55%, +2 points) mais aussi la sécurité, en forte hausse (54%, +5 points). Ce dernier critère est plus important pour les personnes âgées de 65 ans et plus (63%), les habitants de villes moyennes (62%) et les personnes vivant dans un quartier proche du centre-ville (58%).En période de forte inflation, deux Français sur cinq mentionnent « l’argent et le pouvoir d’achat » comme un élément important lorsqu’on évoque leur cadre de vie, et ce critère est en forte hausse (41%, +11 points).Dans une période où les pouvoirs publics sont en recherche de solutions pour remédier à la désertification médicale, la proximité des services de santé est un autre critère qui prend de l’importance pour les Français (41%, +12 points). 23% d’entre eux considèrent même que cette proximité est indispensable pour leur cadre de vie. Sept Français sur 10 (69%) estiment d’ailleurs qu’il est tout à fait prioritaire de disposer d’un médecin généraliste à moins de 15 minutes de chez eux, et 65% d’une pharmacie. Les Français qui jugent prioritaire la présence d’un médecin généraliste sont plutôt des personnes âgées de 50 ans et plus (76% contre 61% des personnes âgées de moins de 50 ans, voire 52% des personnes âgées de 18 à 24 ans) ou des personnes vivant en province (71% contre 61% des Franciliens). Ces résultats confirment l’enjeu générationnel et territorial des déserts médicaux.Enfin, il convient de relever que les Français jugent leur cadre de vie moins satisfaisant en matière d’offre de services qu’en 2021 (72% de satisfaits et -4 points pour l’accès aux loisirs, idem pour la proximité avec les services de santé). En revanche, d’autres dimension comme la présence de nature (80%, +3 points) ou l’absence de pollution (65%, +2 points) gagnent en satisfaction.Les Français privilégient éloignement du centre-ville et tranquillité… tout en conservant l’accès aux services Alors que la crise sanitaire a suscité des désirs de changement de cadre de vie, plus d’un tiers des Français déclarent vouloir déménager pour gagner en confort (35%, +1 point). Cette aspiration est particulièrement forte chez les femmes (40% contre 30% des hommes), les jeunes (54% des personnes âgées de moins de 35 ans contre 29% des personnes âgées de 35 ans et plus), les actifs (40% contre 29% des inactifs) et les urbains (43% des habitants de l’agglomération parisienne contre 30% des ruraux).Partagés quant à l’idée de se rapprocher de leur travail (53%) ou de leurs proches (46%), les avis des Français sont plus tranchés concernant l’environnement de leur logement : ils penchent pour un logement fonctionnel mais éloigné du centre-ville (75% contre 23% qui, au contraire, mettent la dimension fonctionnelle au second plan par rapport à la localisation en centre-ville). En effet, le besoin de calme est un critère important pour une grande partie des Français. Ces derniers souhaitent voir le moins de personnes possible lorsqu’ils sortent de leur maison/appartement (72%).Enfin, la proximité avec les commerces et les services est un critère ambivalent selon les Français : si 52% d’entre eux préfèrent avoir un espace plus petit mais être proches des services commerciaux, médicaux, etc., l’autre moitié favorise l’espace quitte à s’éloigner des services (46%). Ce clivage s’explique en partie par l’habitude des modes de vie : 86% des ruraux privilégieront leur logement, quand les habitants de l’agglomération parisienne préfèreront l’accès aux services, commerces, soins, etc. (36%, soit +24 points par rapport aux ruraux). À l’avenir, le réchauffement climatique entrera en ligne de compte dans le choix de cadre de vie des Français Interrogés sur les projets de végétalisation dans les villes et territoires, les Français plébiscitent prioritairement la préservation de la biodiversité (59% tout à fait prioritaire), le développement d’espaces naturels près des centres-villes (57%) et la plantation d’arbres, de fleurs dans les espaces publics et chez les particuliers (55%). L’accès à la nature est, en effet, un enjeu important pour 85% des Français (dont 44% tout à fait prioritaire).À cette volonté de végétalisation, de verdure, s’ajoute la question du changement climatique et de ses effets, dont les Français ont pleinement conscience. Bien qu’il n’ait pas encore pesé sur leur choix du lieu de vie actuel (71% dont 39% de non, pas du tout), à l’avenir, le changement climatique va avoir un impact pour les Français dans le choix de leur cadre de vie (57% dont 18% de oui, tout à fait). Une tendance particulièrement marquée chez les plus jeunes, les habitants de l’agglomération parisienne et les personnes qui ont envie de déménager. Ils sont respectivement 69%, 64% et 69% à déclarer que les effets du réchauffement climatique pèseront sur le choix de leur futur lieu de vie.L’augmentation des températures et les canicules, ressenties notamment pendant l’été et l’automne 2022, sont la première crainte mentionnée par un quart des personnes interrogées (25%). Viennent ensuite le besoin d’adapter les équipements du logement (13%) et l’augmentation des catastrophes naturelles (12%).L’impact du changement climatique devient, dès lors, un autre motif pour souhaiter vivre ailleurs : près d’un Français sur cinq déclare qu’il pourrait reconsidérer son lieu d’habitation en fonction de l’évolution du réchauffement climatique (19%, dont 9% dans une autre région ou pays).« Ce rendez-vous annuel permet de capter l’évolution des attentes des Français et livre des indicateurs précieux qui permettent aux collectivités d’affiner leurs politiques publiques et aux acteurs du cadre de vie d’identifier les leviers à actionner pour renforcer l’attractivité des lieux de vie », estime Bruno Jeanbart, Vice-Président d’OpinionWay.Le baromètre annuel du cadre de vie réalisé par Opinionway est disponible ici : LIEN.
Il y a 2 ans et 147 jours

Hausse préoccupante des refus de prêt immobilier : près d’un compromis de vente sur dix n’aboutit pas à une vente définitive

Un chiffre confirmé par un sondage exclusif réalisé pour la circonstance par PAP.fr auprès de 10.828 candidats à l’achat entre les 22 et 27 novembre 2022 puisque 9,8% des acheteurs ont déclaré avoir fait l’objet d’un refus de prêt récemment.Des acheteurs qui témoignent que le financement devient une problématique centrale puisqu’ils sont 60,4% à déclarer être inquiets à ce sujet.* Taux de republication d’annonces : taux d’annonces ayant été dépubliées en raison de la signature d’un compromis de vente et qui fait l’objet d’une republication 4 à 8 semaines plus tard.9,8% des acheteurs ont fait récemment l’objet d’un refus de prêt !Parmi les raisons ayant conduit à un refus de prêt, les acheteurs concernés citent majoritairement un problème de taux d’usure : 62,1%. Les autres motifs arrivent loin derrière : taux d’endettement trop élevé (30,5%), situation professionnelle (21,7%), apport personnel insuffisant (20,2%). Enfin, on note parallèlement que le Diagnostic de performance énergétique (DPE.), auquel les banques prêtent de plus en plus attention, a été un obstacle dans 3,3% des cas.Une situation qui touche tous les profils…Les refus de prêts touchent tous les types de profils professionnels, y compris ceux qui pourraient sembler y échapper, à l’instar des salariés du privé en CDI qui représentent un peu plus d’un cas sur deux. Ainsi que toutes les tranches d’âges, avec un pic à 32% chez les 40-49 ans !Et pas uniquement les primo-accédants comme on pourrait le penser, puisqu’ils ne représentent que 37,1% des cas.Près d’un acheteur sur deux ayant fait l’objet d’un refus de prêt a modifié ses critères de recherche à la suite de ce refusLes refus de prêts ont conduit un peu plus d’un acheteur sur deux (52,2%) à modifier leurs critères de recherche. Quand le solde (47,8%) mise sur une baisse des prix…60,4% de l’ensemble des acheteurs ayant recours au crédit indiquent être inquiets du financement de leur acquisitionLa question du financement préoccupe tous les acheteurs, même ceux qui n’ont pas été confrontés à un refus de prêt puisque 60,4% des acheteurs indiquent être inquiets à ce sujet.Parallèlement, 92% des acheteurs anticipent une hausse des taux d’intérêt dans les prochains mois.Un problème qui ne concerne pas un acheteur sur trois !33,4% des répondants envisagent un achat comptant, sans avoir à recourir au crédit. Ce qui a été rendu possible par la revente de leur bien initial avant de se lancer dans un achat, quitte à passer par la location le temps de trouver la perle rare.Une stratégie mise en œuvre notamment par les retraités (58,1% des acheteurs au comptant sont retraités) qui ont pu épargner et qui se savent exclus du crédit. Mais cette solution (vendre avant de racheter) pourrait également aider des actifs qui auraient ainsi un profil plus favorable avec davantage d’apport personnel.41,4% des acheteurs tablent sur une baisse des prix dans les prochains mois.Interrogés sur la manière dont ils anticipent le marché, les acheteurs pensent majoritairement que les prix vont baisser (41,4%), quand 35,3% parient sur une stabilité. Enfin, 23,4% pensent que les prix vont continuer à monter.MéthodologieEtude réalisée à partir des données issues :d'une enquête réalisée, entre le 22 et le 27 novembre 2022, via un questionnaire en ligne auprès de 10.828 personnes en recherche active d’un bien immobilier à l’achat sur PAP.frdes données de republication d’annonces de vente, en novembre 2022, sur le site PAP.fr, dans un intervalle de 4 à 8 semaines après leur annulation.
Il y a 2 ans et 147 jours

À la découverte du Groupe Seguin avec son Directeur Commercial, Cédric Laurent

Batinfo : Pouvez-vous nous présenter le groupe Seguin ainsi que son histoire ?Cédric Laurent : Créée en 1976, Seguin est une entreprise familiale française, basée essentiellement en région Auvergne Rhône Alpes, fabriquant des chauffages au bois et granulés. Nous faisons partie du groupe Seguin comptant près de 300 salariés et constitué de marques comme Seguin, JC Bordelet, Axis et Hwam. Globalement, nous disposons de deux réseaux: Seguin une histoire de flamme, dédié aux cheministes avec 150 revendeurs et 115 magasins exclusifs à notre marque et Cheminées Artense, destiné au monde des plombiers chauffagistes où nous collaborons directement avec les professionnels via des grossistes.Notre métier est basé sur la distribution en B2B, à destination des cheministes, de la fumisterie et de la fourniture au sens large d'appareils de chauffage au bois et à la biomasse. Notre savoir-faire nous donne une place privilégiée sur le secteur du chauffage pour les maisons individuelles.Leader sur notre marché en France, nous sommes présents également dans 40 pays comme en Scandinavie, au Japon, en Grande-Bretagne, en Italie, dans le bassin méditerranéen, en Australie et d'autres. Pour résumer l'activité de nos différentes marques, je dirais que :Chez Seguin, la spécialité est la fonte et le granulé. Situé à Randan, dans le Puy-de-Dôme depuis près de 40 ans, nos 130 salariés sur ce site s'occupent de la partie administrative et logistique ainsi que de l'administration des ventes pour les différentes filiales. Sur ce site, nous sommes en pleine ruralité au cœur des bois. Nous y dispensons également des formations certifiées Qualiopi pour les installateurs, qu'ils soient clients directs ou indirects. Les formations proposées vont de quelques jours à trois mois et accueillent environ 400 stagiaires à l'année pour leur permettre une montée en compétence et favoriser la professionnalisation de notre secteur.Axis, aussi situé en région Rhône Alpes, s'occupe de la production de foyers et des poêles en acier.Thermolab est notre marque de chaudières à granulés, situé à Randan comme Seguin.Nous sommes également propriétaires d'une marque au Danemark nommée Hwam, qui fabrique des poêles à bois scandinaves. Grâce à Hwam, nous sommes aujourd'hui le seul fabricant français de poêle en acier scandinave.JC Bordelet, basé dans l'Hérault, fabrique à la main des cheminées métal design suspendues. Avec des produits reconnus, cette filiale est un vecteur important pour nous à l'étranger.Enfin, nous avons une petite diversification dans notre cœur de métier avec Vulx qui fabrique des braseros planchas, pour les particuliers mais aussi pour le milieu de l'hôtellerie restauration.Batinfo : Actuellement, où en est le groupe Seguin ?Cédric Laurent : La situation énergétique actuelle a entrainé une inversion totale de notre marché avec une explosion de la demande de poêle à bois et à bûches. Habituellement nous assurions des livraisons en moins d'une semaine, aujourd'hui les délais sont d'environ 3 mois.Entre les pénuries de gaz et de matières premières, notre filière est sous tension sur ce deuxième semestre 2022. Grâce à la taille de notre entreprise et à des partenaires fiables, nous arrivons à trouver des solutions et répondre à la demande croissante des ménages qui souhaitent pratiquer le mix énergétique afin de faire baisser leur facture cet hiver.Batinfo : Quels sont vos prochains projets ?Cédric Laurent : Nous avons une vraie volonté de nous développer en continuant à améliorer nos produits et en concevoir de nouveaux. Nous souhaitons également explorer de nouveaux axes de marchés. Les métiers autour de la chaudière sont évidemment un secteur sur lequel nous nous développons déjà et comptons continuer dans cette direction.Notre département R&D avance également vers des produits faciles à installer et à utiliser.Nous lançons aussi notre première école de poseur avec des formations longues.Enfin, le secteur du chauffage pour des habitations en verticalité est bien sûr dans notre viseur même si je ne peux pas encore en dire plus.Concernant notre politique RSE, nous faisions déjà beaucoup de choses mais maintenant nous les mettons en avant. Nous avons donc choisi quatre piliers :L'environnement : nous essayons d'être les plus au point sur la gestion des déchets. Nous avons par exemple investit fortement pour avoir un laboratoire d'essais chez nous pour mesurer nos rejets dans l'atmosphère de manière professionnelle. Des groupes de travail ont été également mis en place avec nos revendeurs afin de cibler des formes de déchets que l'on génère et que nous pourrions réduire. Par exemple actuellement nous travaillons sur des emballages consignés que nous pourrions récupérer et réutiliser. Notre ancrage territorial : lors de nos rachats de JC Bordelet et d'Axis, il aurait été plus simple de rapatrier les équipes près de notre centre de Randan. Nous avons choisi de ne pas le faire et de plutôt réinvestir dans de nouvelles usines sur les lieux d'origines de ces entreprises afin de ne pas déraciner les salariés et de maintenir le tissu de sous-traitant que nous souhaitons conserver. Nous avons une véritable responsabilité à notre échelle locale.L'économie durable : nous sommes très vigilants de ce que l'on achète, à combien on l'achète et chez qui l'on achète. Dans la période où nous sommes, si nous n'avions pas des partenaires fiables, nous tiendrions bien plus difficilement.L'humain au centre : nous avons tous une participation au bénéfice avec une particularité: elle est égalitaire, elle ne prend pas en compte l'échelon dans l'entreprise.
Il y a 2 ans et 147 jours

La crise de l'énergie a créé un "élan inédit" pour les renouvelables, selon l'AIE

Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.Solaire et éolien en particulier vont ainsi devenir la première source d'électricité dans le monde d'ici à 2025, en détrônant le charbon, les pays cherchant à réduire leur dépendance aux énergies fossiles surtout après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.La capacité renouvelable mondiale devrait gagner 2.400 gigawatts (GW) sur la période 2022-2027, soit autant que la capacité électrique actuelle de la Chine, et un tiers de plus que ce qu'envisageaient les experts il y a encore un an, ont calculé les analystes de l'AIE pour ce rapport annuel.L'Agence, qui conseille les Etats dans leurs politiques énergétiques, relève "la rapidité avec laquelle les gouvernements ont su pousser encore un peu plus les renouvelables".C'est particulièrement vrai en Europe, qui cherche à remplacer le gaz russe, et où les capacités installées en 2022-27 devraient doubler par rapport à ces cinq années passées.Ailleurs, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde mènent le mouvement, avec des plans et des réformes de marché qui n'étaient pas attendus aussi rapidement."L'exemple (des renouvelables) montre que la crise énergétique pourrait être un tournant historique vers un système énergétique mondial plus propre et plus sûr", selon le directeur de l'AIE, Faith Birol, qui rappelle aussi qu'une telle "accélération continue est critique si l'on veut garder une possibilité de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère préindustrielle.En terme de technologies, solaire et éolien terrestre forment aujourd'hui les moyens de production électrique les moins coûteux de tous, dans la majorité des pays.Le rapport prévoit un triplement du parc photovoltaïque sur 2022-2027, notamment sur les toits des commerces et des résidences, avec des consommateurs désireux de limiter leurs factures.L'AIE voit d'ailleurs un début de diversification dans la production de ces équipements, en particulier vers l'Inde et les Etats-Unis.L'éolien lui devrait doubler en capacité sur la période, aux quatre cinquièmes en terrestre.Enfin la demande en biocarburants devrait croître de 22%, tirée par les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l'Indonésie et l'Inde, qui ont adopté des mesures de soutien de cette énergie.
Il y a 2 ans et 147 jours

Une nouvelle gamme de poignées design Orsteel habille les portes

Pour la sortie de ces nouveaux produits, 9 poignées sont mises à l'honneur. Entre l'effet marbre pour la Bendejun et l'effet cuir pour la Cantaron, des formes variées comme la Peille ou encore la Sclos, et des accroches texturées ou non avec l'Escarene, la Contes et la Coaraze, la marque offre à tous la possibilité d'y trouver son bonheur.Fabriqués dans leur usine à Contes, tous les produits de la marque ORSTEEL sont certifiés Origine France Garantie et offrent un luxe à la française au savoir-faire inégalable.Coloris Communs : Blanc neige/ Nickel satiné/ Noir ébène/Gris magnétique/ Blanc velours/ Laiton antique/ Noir velours/ Bronze antique/ Cuivre satiné/ Cuivre antique/ Laiton brossé/ Chrome miroir/ Champagne/ Or miroirPrix : Bendejun - 460.8€Drapoise - 174.8€Coaraze - 208.8€Sclos - 202€
Il y a 2 ans et 147 jours

À Bordeaux, un projet de téléphérique pour désengorger le trafic

"Il nous faut décongestionner Bordeaux, limiter les embouteillages et la pollution automobile et pour cela, il n'y a pas de solution unique. Le projet de télécabine constitue une alternative supplémentaire pour franchir la Garonne (...) dans un délai raisonnable", a déclaré jeudi le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, lors d'une conférence de presse.Neuf tracés possibles ont été définis dans le projet ouvert au débat. Il relierait les communes de Cenon et Lormont avec le nord de Bordeaux. Pour les élus, les avantages d'un transport décarboné par câble, pouvant accueillir "entre 9.000 et 18.000 voyageurs par jour" selon les options, sont nombreux. "Ce projet qui permet un franchissement du fleuve entre 7 et 10 minutes au maximum représente une avancée extrêmement concrète", a indiqué Jean Touzeau, maire de Lormont et vice-président de Bordeaux Métropole chargé du dossier. Pour son homologue et maire de Cenon, Jean François Egron, relier les deux rives permettrait aux habitants de ces deux villes, situées sur la rive droite, d'avoir un meilleur accès à l'emploi, concentré à "70%" sur la rive gauche."Par conséquent on est obligé de franchir la Garonne pour aller travailler", a souligné le maire. Ce qui engorge le trafic routier. "Les habitants sont très motivés, ils sont en attente de solutions qui deviennent urgentes."Le budget de l'opération se situe "autour de 50 millions d'euros", selon Jean Touzeau. Un bilan de la concertation sera rendu en mars et la métropole décidera "de poursuivre ou non le projet" courant mai.Avant Bordeaux, Grenoble puis Brest, Saint-Denis-de-la-Réunion et Toulouse ont opté pour ce type de transport en commun. D'autres projets ont été lancés à Ajaccio, Grenoble, Créteil et Nice mais en mari dernier, Lyon a dû abandonner le sien face à l'opposition des riverains.Dans le monde, après l'Amérique Latine où le modèle s'est imposé à Rio de Janeiro, La Paz et Medellin, d'autres lignes ont également vu le jour à New York, Ankara, Singapour ou Porto.
Il y a 2 ans et 147 jours

Le portail du patrimoine : un outil au service des porteurs de projets patrimoniaux

Il s’adresse tout particulièrement aux élus locaux, aux responsables des collectivités territoriales et aux gestionnaires de biens d’intérêt patrimonial.Chaque année, des milliers de projets de restauration sont conduits partout en France. Le Portail du patrimoine a pour objectif de donner à ceux qui les portent toutes les clés pour leur permettre de les mener à bien. Il fournit un panorama de la réglementation et des aides existantes, des conseils pour identifier les interlocuteurs adéquats, des exemples de projets réussis, un accès aux ressources utiles disponibles sur Internet.Des contenus pédagogiques permettent d’aborder les grandes thématiques de la conduite d’un projet de restauration grâce à des guides pratiques, des vidéos, des données et des retours d’expériences : connaissance du patrimoine et de ses acteurs publics et privés, aides et financement, constitution de dossier, mobilisation autour d’une collecte de dons, communication, projet de valorisation…De nombreux autres partenaires contribuent au développement de ses contenus : la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, notamment au titre du programme Petites villes de demain, la Fédération nationale des CAUE, l’association Petites Cités de Caractère, l’Ecole d'Avignon (Centre de formation à la réhabilitation du patrimoine ancien), l’Union Rempart et ActaVista.Avec la création du prix « Engagés pour le Patrimoine » et le programme d’’attribution de labels de la Fondation du patrimoine dans des « Petites villes de demain », le Portail du patrimoine constitue le troisième volet réalisé dans le cadre du partenariat conclu en juillet 2021 entre le ministère de la Culture, le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales et la Fondation du patrimoine.Le portail est accessible à cette adresse.
Il y a 2 ans et 147 jours

Christian Bouigeon, nouveau Président du FILMM

Ingénieur diplômé de l’école ESPCI Paris – Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de Paris – il débute sa carrière en tant qu’ingénieur de recherche au sein du Groupe Saint-Gobain. Il l’a poursuivie dans différentes entités du Groupe en France et en Pologne. Occupant des fonctions de Direction Générale depuis 2004, il a été nommé à la Direction Générale des marques Isover et Placo France depuis mai 2021.Christian Bouigeon et les membres du FILMM souhaitent rappeler le rôle fondamental de l’isolation pour une véritable sobriété énergétique des bâtiments. A l’heure du dérèglement climatique et des crises énergétiques, des décisions fortes doivent être prises sur la rénovation des bâtiments en France en utilisant tous les dispositifs incitatifs et financiers pour passer à l’action.Les adhérents du FILMM (Eurocoustic, Isover, Knauf Insulation, Rockwool, Ursa), produisant tous en France, proposent des laines minérales de verre et de roche permettant de répondre à cette urgence collective.« Je suis très heureux de prendre la présidence du FILMM et de pouvoir m’associer à l’ensemble de ses membres pour valoriser le rôle fondamental que joue l’isolation dans la sobriété énergétique des bâtiments et la réduction de leurs émissions de CO2. » - Christian Bouigeon
Il y a 2 ans et 148 jours

Peine réduite en appel pour un gérant de société qui extorquait des promoteurs à Marseille

Gérard Haddad, 56 ans, s'est vu infliger par la cour d'appel d'Aix-en-Provence une peine de 18 mois de prison, à purger sous le régime de la détention à domicile sous surveillance électronique, ainsi qu'une amende de 100.000 euros, contre 45.000 euros lors du jugement du tribunal correctionnel de Marseille en octobre 2021.La cour l'a en effet relaxé pour la très grande majorité des faits d'extorsion qui lui étaient reprochés, tout en requalifiant en escroquerie les faits dont a été victime un promoteur.Gérard Haddad était initialement poursuivi avec son frère Albert Haddad, un médecin généraliste décédé en juillet 2021. Les parties civiles, au nombre de 23, étaient aussi bien des grandes entreprises, telles que Bouygues ou Kaufman et Broad, que des petits promoteurs, contre qui les deux hommes déposaient des recours devant le tribunal administratif.Si certains avaient refusé toute négociation, le juge d'instruction avait recensé 19 protocoles passés avec les frères Haddad, leur ayant rapporté un total de 2,2 millions d'euros. Beaucoup de promoteurs préféraient en effet transiger plutôt que voir leur projet bloqué par une procédure administrative."Plus jamais Marseille !", avait témoigné un promoteur durant l'enquête, certains qualifiant ces recours de "crapuleux". Les projets se trouvaient en effet retardés, en raison du refus des banques d'accorder des garanties financières d'achèvement ou de remboursement à des projets dont les permis de construire n'étaient pas purgés de tout recours, ont expliqué les parties civiles.Gérard Haddad s'était toujours présenté comme un Robin des Bois en guerre contre la défiguration de Marseille par la multiplication d'opérations immobilières qu'il jugeait "moches".Son défenseur, Me Pierre Ceccaldi, s'est félicité de cette décision: "Il est rassurant de voir que la justice ne considère pas qu'un recours devant le tribunal administratif puisse constituer une forme de racket', a-t-il déclaré à l'AFP.
Il y a 2 ans et 148 jours

Mobilisation syndicale en janvier si le gouvernement maintient sa réforme des retraites

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont réaffirmé leur opposition à "tout recul de l'âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation", dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion au siège de la FSU aux Lilas, près de Paris."La jeunesse, déjà fortement touchée par la précarité, serait fortement impactée par ce projet", ajoute ce texte également signé par cinq mouvements étudiants (Unef, Fage) et lycéens (VL, Fidl, MNL).La réforme devrait être présentée autour du 15 décembre. La Première ministre Elisabeth Borne a redit la semaine dernière son intention de repousser l'âge de départ, au motif d'assurer l'équilibre du système.La proposition initiale d'Emmanuel Macron était de repousser progressivement l'âge de départ à 65 ans, mais il s'est dit depuis "ouvert" à un report à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation."Les organisations syndicales et de jeunesse ont d'ores et déjà décidé de se revoir le jour-même des annonces gouvernementales", préviennent les syndicats de salariés et mouvements de jeunesse, qui estiment que "le système par répartition n'est pas en danger" sur le plan financier.Ces organisations "réaffirment leur détermination à construire ensemble les mobilisations, passant en particulier par une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier, si le gouvernement demeurait arcbouté sur son projet"."On a pris date ce soir sur le fait de s'opposer ensemble aux 65 ans, si le gouvernement les confirme", a commenté devant la presse Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT."Il y aura forcément une première date au moment de l'annonce officielle de la réforme, courant janvier. Et après il y aura d'autres dates, qui seront construites pour faire en sorte que les salariés (...) s'opposent aux 65 ans" et "que ces dispositions soient retirées du projet de loi", a ajouté le "Monsieur retraites" du premier syndicat français.
Il y a 2 ans et 148 jours

Permis de construire au-dessus du périphérique : la mairie de Paris se pourvoit en cassation

Deux mois après l'annulation par la cour administrative d'appel de Paris des permis de construire des projets "La Ville multistrates" et "Mille arbres" délivrés par la mairie de Paris, cette dernière "a décidé de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'État", a-t-elle indiqué à l'AFP lundi soir.Ces deux projets d'immeubles de bureaux, de commerces, d'habitation, incluant même une crèche pour le second, étaient prévus sur des dalles recouvrant le boulevard périphérique dans le XVIIe arrondissement (nord-ouest), à proximité de la porte Maillot.Les deux permis avaient été annulés par deux jugements du tribunal administratif de Paris du 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d'associations de protection de l'environnement. Le tribunal avait jugé ces permis illégaux, compte tenu du risque pour la salubrité publique lié à la pollution atmosphérique.Début octobre, la cour administrative d'appel avait rejeté l'appel de la Ville et des deux constructeurs, estimant que "le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l'entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d'azote aux alentours".Cette décision "ne prenait pas en compte les impacts positifs des politiques de réduction des pollutions à la source mises en oeuvre par la Ville", a expliqué l'entourage de l'adjoint à l'urbanisme Emmanuel Grégoire lundi soir à l'AFP.Parmi ces mesures anti-pollution, la même source cite "l'évolution du périphérique en boulevard urbain et végétal, l'interdiction des véhicules diesel à Paris et sur le territoire de la Métropole en 2024 via la Zone à faibles émissions (ZFE), ou encore la réduction de la place de la voiture en ville".Les élus écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo mais en désaccord avec elle sur ses grands projets urbains, notamment sur la manière de transformer le périphérique, ont réagi en demandant à l'exécutif de renoncer à ce pourvoi."Comment peut-on contester une décision de justice qui sauve des vies ?", s'est ému l'élu EELV Emile Meunier auprès de l'AFP."La ville insiste pour mettre en danger la santé de nouvelles populations en construisant des sites pollués", a aussi fustigé Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement (FNE) Paris, l'une des associations à l'origine des recours.
Il y a 2 ans et 148 jours

L'île d'Ischia, exemple du fléau de l'urbanisation illégale qui frappe l'Italie

Le drame "d'Ischia est une tragédie annoncée qui a des causes et des responsabilités précises: une gestion irresponsable du territoire qui, avec l'accélération des effets du changement climatique, est devenue une bombe à retardement", a dénoncé la branche italienne du Fonds mondial pour la nature (WWF) au lendemain de la tragédie."C'est très hypocrite de pleurer les victimes maintenant tout en continuant à construire là où on ne devrait pas le faire", fustige l'ONG.Selon des experts, l'urbanisation légale ou illégale, conjuguée au déboisement, empêche les sols d'absorber l'eau des précipitations, comme cela s'est produit à Casamicciola Terme, localité de l'île où de fortes pluies ont imprégné les terrains surplombant la station thermale et entraîné le glissement meurtrier.Les constructions abusives sont un sujet récurrent de polémique de l'autre côté des Alpes, les catastrophes naturelles meurtrières qui frappent fréquemment la péninsule étant régulièrement associées à ce fléau."Le phénomène triste et répandu des constructions abusives est, dans la mesure où il est la cause, ou l'une des causes des catastrophes, un sujet que l'on ne peut plus éviter", a admis jeudi le ministre de la Protection civile Nello Musumeci.C'est encore plus vrai à Ischia, île d'origine volcanique de la baie de Naples dont les sols sont particulièrement instables."49% du territoire d'Ischia est classé à haut ou très haut risque de glissement de terrain, avec plus de 13.000 personnes habitant dans ces zones", a expliqué mercredi le ministre de l'Environnement Gilberto Pichetto Fratin.Chiffre plus inquiétant encore: 93,9% des communes italiennes sont à risque de glissement de terrain, d'inondation ou d'érosion de la côte, selon le dernier rapport de l'Institut supérieur pour la protection et la recherche sur l'environnement (ISPRA)."Il n'est pas nécessaire d'être un spécialiste pour comprendre que les constructions illégales représentent un multiplicateur de risques qui va bien au-delà des personnes qui y habitent", selon le WWF."Clinique suisse"Face aux constructions anarchiques, la solution la plus souvent choisie en Italie est l'amnistie. Mais la procédure est si longue et compliquée qu'il faut souvent plusieurs années pour obtenir une réponse de l'administration.Rien qu'à Ischia, ce sont 27.000 demandes d'amnistie qui ont été déposées ces dernières années, selon les médias.Et quand la justice décide finalement de démolir une construction abusive, ses occupants trouvent souvent des moyens pour contourner la décision.Cité par le quotidien turinois La Stampa, Aldo De Chiara, un procureur de Naples retraité, spécialisé dans la lutte contre les constructions illégales, décortique les stratagèmes utilisés.Les occupants d'une maison illégale "faisaient venir les enfants de toute la famille, au sens large, car la présence de mineurs justifie le renvoi de la destruction", raconte-t-il.Autre technique employée: les forces de l'ordre lorsqu'elles arrivent "trouvent dans les pièces illégales, la véranda ou la salle à manger, des malades reliés à des perfusions comme dans une clinique suisse".Pour Sergio Piro, un hôtelier de 47 ans qui gère trois établissements dont un à Casamicciola Terme, les constructions illégales ne sont qu'une partie du problème."Quand il y a un glissement de terrain dans le nord de l'Italie, on parle de changement climatique, quand il y en a un dans le sud, on parle de constructions illégales", explique-t-il à l'AFP."Il est vrai qu'il y a des constructions illégales, mais dans ce cas précis c'est un pan de montagne qui s'est détaché car il n'y a pas eu de travaux de prévention, notamment d'entretien des canaux de drainage", relève-t-il."J'ai entendu un énorme bruit quand ce torrent de rochers et de terre a frappé les premières maisons", tempère l'hôtelier, qui tient à souligner que le reste de l'île d'Ischia, qui vit essentiellement du tourisme, fonctionne tout à fait normalement.
Il y a 2 ans et 148 jours

Trophées d'or Point.P - Catégorie Écoresponsable en neuf ou en rénovation - AIPI

Avec son association AIPI (Ateliers pour l’Initiation, la Production et l’Insertion), Sabine a pour objectif de contribuer à la lutte contre l’exclusion, et aide des jeunes en difficulté à apprendre les métiers du bâtiment ! Découvrez en images son projet de réhabilitation à Longueville, réalisé avec soin par ses équipes.
Il y a 2 ans et 148 jours

Un investissement de 200 millions d'euros pour créer du logement dans les zones commerciales

"Le Groupe Frey, la Banque des Territoires et CDC Habitat mettent en place un véhicule de portage foncier et de remembrement foncier dont la vocation est de contribuer à la transformation de ces zones commerciales périurbaines en nouveaux quartiers à usages mixtes, parfaitement intégrés à leur territoire et répondant aux grands enjeux climatiques d'aujourd'hui", ont annoncé les trois entités dans un communiqué.Créé pour une durée de 20 ans, ce véhicule investira, dans une première période "expérimentale" de trois ans, 200 millions d'euros. La moitié seront empruntés, le reste étant apporté par les trois partenaires (40% pour la Banque des territoires, 30% pour les deux autres), a indiqué à l'AFP Olga Chaufray, responsable des investissements immobiliers commerciaux à la Caisse des dépôts."Les zones qu'on cible, ce sont des entrées de ville de grandes agglomérations, parce que les pré-requis de ce genre de projets, c'est le besoin de logements. On va cibler les zones tendues en logements, connectées aux transports, et déjà très urbanisées, avec, donc, du potentiel de développement de logements", a-t-elle précisé.Concrètement, la société achètera des actifs dans les zones commerciales, continuera de les louer pendant environ cinq ans, le temps d'établir un projet de mutation, pour ensuite démolir et faire reconstruire par des promoteurs.La reconstruction sur des zones déjà bâties est un élément-clé pour respecter le principe du "zéro artificialisation nette", inscrit dans la loi française qui impose de diviser par deux tous les dix ans la surface nouvellement urbanisée.Il s'agira aussi, indiquent les partenaires, de "traiter notamment les dysfonctionnements urbains et architecturaux des entrées de ville", qualifiées par leurs détracteurs de "France moche".
Il y a 2 ans et 148 jours

L’hiver du logement neuf : un marché sans offre et sans demande

La vente aux propriétaires occupants, qui jusqu’à présent était le dernier segment à résister, fléchit fortement depuis la rentréeAu 3ème trimestre 2022, les ventes totales des promoteurs baissent de 29,3% par rapport au 3ème trimestre 2021. Tous les postes de ventes reculent sans exception ce trimestre. Les réservations aux particuliers sont touchées de plein fouet par la détérioration du climat économique (inflation et hausse des taux). Les ventes aux investisseurs particuliers baissent de 24,7% tandis que les ventes aux propriétaires occupants, qui avaient résisté jusqu’à présent, se contractent de 19,7%.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « La dernière digue, la vente aux propriétaires occupants, vient elle aussi de céder. Hausse des coût de construction, taux d’usure, inquiétude des ménages, tout contribue à éloigner les Français de l’acte d’achat d’un bien immobilier. C’est d’autant plus regrettable qu’un logement collectif neuf est sobre en énergie et répond parfaitement aux exigences de la transition écologique. »La chute des ventes en bloc se confirme. Sauf sursaut de fin d’année, l’offre nouvelle de logements sociaux devrait être en forte baisse par rapport aux années précédentes À la baisse importante des ventes aux particuliers s’ajoute celle encore plus conséquente des ventes en bloc puisque la chute atteint 54,6%. Là aussi, tous les postes de ventes sont concernés : la baisse des ventes aux bailleurs sociaux laisse craindre une offre nouvelle très faible de logements locatifs sociaux. Il en est de même pour les ventes en bloc aux investisseurs institutionnels, loin d’être en mesure de prendre le relais des dispositifs d’investissement locatif destinés aux particuliers comme le Pinel.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « La stratégie de Bercy consistant à privilégier les investisseurs institutionnels (LLI) au détriment des particuliers (Pinel) est anéantie. Les investisseurs institutionnels désertent, au moins temporairement, le secteur résidentiel, les taux de rendement étant en forte baisse avec la hausse des taux d’intérêts et des coûts de construction. »Une stagnation de l’offre commercialeBien qu’ils ne se traduisent pas encore en mises en chantier, les plus de 500.000 logements autorisés sur 12 mois pourraient paraître réjouissants pour les acteurs de la construction neuve. Cependant, ce constat positif, en particulier sur les logements collectifs, ne se retrouve pas dans les chiffres des mises en vente qui baissent de 12,4% ce trimestre. Depuis le début 2022, la baisse atteint 10,2%. Résultat : l’offre commerciale stagne sur un an, et même augmente depuis deux trimestres consécutifs en raison de la chute des ventes.Pour Pascal Boulanger, Président de la FPI France : « La mise en œuvre, au 1er janvier 2022, de la réglementation environnementale 2020, a eu un fort effet accélérateur de dépôt de permis de construire dont le montage des dossiers était déjà bien avancé, par ailleurs accentué par la fin, en septembre 2022, des aides financières octroyées dans le cadre des contrats locaux de relance de la construction durable privilégiant les opérations denses en zones tendues. Il s’agit d’un résultat en trompe-l’œil dont l’effet rebond va s’estomper très prochainement. »
Il y a 2 ans et 148 jours

Première étape pour la planification de l'éolien en mer

Un Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) de 52 membres - pêcheurs, transporteurs, énergéticiens, associations environnementales, élus et autres acteurs concernés - a été installé par le secrétaire d'Etat chargé de la Mer, Hervé Berville. Cette planification sera déclinée par façades maritimes.Les membres du CNML ont élu la députée de Gironde Sophie Panonacle (Renaissance) et Pierre Maupoint de Vandeul, officier de marine marchande et président du syndicat CFE-CGC Marine, respectivement présidente et vice-président du bureau.Le CNML organisera des ateliers début 2023, une "concertation large" qui devra déboucher sur "des orientations stratégiques partagées", en cohérence aussi avec la feuille de route énergétique que la France doit se fixer l'an prochain, explique le secrétariat d'Etat.Hervé Berville a souligné dans un communiqué que ce nouveau Conseil national, "qui se voudra le véritable parlement national de la mer", vise à donner "à l'action publique maritime un nouveau départ" pour "adopter d'ici mi-2023 une stratégie nationale qui aura pour priorités les énergies marines renouvelables, la protection de la biodiversité marine et le développement de l'économie maritime".Concernant l'éolien, il s'agit d'atteindre l'objectif fixé par Emmanuel Macron de 40 gigawatts de puissance installée en 2050, soit environ 50 parcs, tout en permettant "la meilleure articulation entre les différents usages maritimes".Sur la protection de la biodiversité marine, l'objectif du gouvernement est d'atteindre, d'ici à 2030, 10% de zones en protection forte (ZPF) en mer, contre 4,2% actuellement.Enfin, cette stratégie aura vocation à accélérer la transition énergétique des activités maritimes, grâce notamment à la taxe éolienne en mer, dont 35% ira au soutien à "un modèle de pêche vertueux", indique le secrétariat d'Etat.Une fois les travaux "informels" achevés en 2023, l'idée est d'"enchaîner avec des séquences plus juridiques, les débats publics" par façades sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), indique-t-on au cabinet du secrétariat d'Etat.Ce processus produira des "documents stratégiques de façades", priorisant les activités, avec modes opératoires et cartographies pour préciser "où se situeront des zones assez précises pour l'éolien en mer, les couloirs maritimes, les zones marines protégées..."Qu'il y ait relance du nucléaire ou pas, tous les scénarios énergétiques prévoient pour la France un fort essor de l'éolien marin, afin de faire face à la croissance des besoins électriques et au réchauffement climatique (neutralité carbone en 2050). Pour RTE, le gestionnaire du réseau haute tension, il devrait fournir à cet horizon 22 à 62 gigawatts (GW), selon le bouquet choisi.En France, sept parcs (3,6 GW au total) ont à ce jour été confiés à des opérateurs, dont le tout premier, face à Saint-Nazaire, vient d'être inauguré, 10 ans après son attribution.
Il y a 2 ans et 148 jours

Fenêtre praticable DXW adaptée pour marcher dessus

ConstructionLe châssis de fenêtre de toit plat est fait de profilés en PVC de plusieurs chambres, partiellement produits à partir de matières premières traitées. Les profilés sont blancs côté intérieur . Le matériau utilisé se caractérise par une haute résistance aux acides, ainsi qu'une absorption d'humidité très faible grâce auxquelles la fenêtre peut être posée dans chaque pièce.L'intérieur des profilés est rempli d'un matériau isolant, améliorant ainsi les paramètres isolants du produit. Les profilés supplémentaires qui pressent le matériau couvrant sous la châssis, facilitent le finissage de connexion de la fenêtre avec la couverture. La fenêtre DXW est disponible en double vitrage, coefficient Ug = 0,5 m2/K.FonctionnalitéUne construction spéciale, une capacité de charge renforcée et une couche antidérapante, permettent de marcher sur la fenêtre, pour se déplacer librement sur la terrasse. L’utilisation de la fenêtre DXW permet de créer une surface exploitable, sans être encombrés par la surface extérieure volumineuse des fenêtres de toit, ou puits de lumière.Sa construction optimal accepte l'installation d'accessoires intérieurLa fenêtre DXW est fournie avec le feuillard de fixation, permettant la jonction entre le dormant de la fenêtre et l’étanchéité du toit platLa fenêtre doit fournir une lumière naturelle à l'intérieur de la pièceSécuritéGrâce à une construction renforcée, une couche antidérapante et un double-vitrage sécure avec une vitre laminée, la fenêtre DXW est un produit fiable agréant la libre circulation au-dessus de sa surface.Économie d'énergieLa fenêtre de toits plats est conçue pour réduire les pertes de chaleeur dans la pièceLes profilés sont remplis d’un matériel thermo-isolant, améliorant ainsi les paramètres isolants du produitLa fenêtre DXW est disponible en double vitrage, coefficient Ug = 0,5 m2/KPour plus informations: cliquez ici
Il y a 2 ans et 148 jours

La CAPEB poursuit la mise en place d’un mouvement de solidarité économique au sein de la filière bâtiment

Depuis son lancement en avril dernier qui avait rassemblé 8 industriels et distributeurs, ce mouvement poursuit sa progression et regroupe désormais 40 partenaires*, engagés aux côtés des entreprises artisanales du bâtiment pour limiter l’impact de cette hausse.« La hausse continue du prix des matériaux a un impact significatif sur l’activité des entreprises artisanales du bâtiment. Si la croissance de notre secteur venait à se dégrader durablement, les répercussions économiques pour la filière bâtiment dans son ensemble seraient fortes. Les acteurs en ont conscience. Le nombre conséquent de partenaires que nous sommes parvenus à regrouper en témoigne et revêt un caractère complètement inédit » déclare Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB.Les chiffres de l’activité du 3e trimestre 2022 témoignent d’un ralentissement de la croissance pour tous les corps de métiers, passant de 3% à 2% en volume. Avec 26% de hausse sur les prix des matériaux, les entreprises artisanales du bâtiment font état d’une détérioration de leurs marges (solde d’opinion à -39 points, avec 42% des entreprises rapportant une baisse de leurs marges). Leurs carnets de commande sont pourtant pleins mais le contexte les plonge dans une situation d’imprévisibilité inédite qui rend l’exercice de leur activité très compliqué. Être en capacité d’anticiper les hausses de prix est un élément essentiel.C’est tout l’objet de l’action menée par la CAPEB qui, dans son appel à la solidarité économique, a appelé les acteurs à s’engager sur les trois points suivants : informer au préalable leur client des hausses de prixémettre des devis valables au moins un mois (hors produits disponibles)augmenter leur prix seulement le 1er de chaque moisLa CAPEB se félicite de l’engagement de 8 nouveaux industriels et distributeurs** à ses côtés qui rejoignent ainsi les 24 acteurs ayant répondu présents le 9 novembre dernier et les 8 partenaires de la première heure. Cette action sera nécessairement porteuse de sérénité pour les entreprises artisanales du bâtiment et contribuera à préserver le niveau d’activité de la filière dans son ensemble. Elle vient ainsi compléter le travail de la mission de réflexion sur l'indispensable transparence des prix pratiqués au sein de la filière bâtiment que la CAPEB a obtenu en octobre dernier de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.* Liste des 40 partenaires : BDR THERMEA France au travers de ses marques De Dietrich, Chappée et Oertli, BERNER, COROXYL, DIMOS, Layher, Téréva, Urmet/Yokis France France et Viessmann, FRANS BONHOMME, KNAUF INSULATION, Wurth, Wienerberger, le Groupe HERIGE et ses trois sociétés (VM, ATLANTEM, EDYCEM), Pladur, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France et de ses enseignes (POINT.P, Cedeo et Brossette, La Plateforme du Bâtiment, PUM Plastiques, Asturienne, SFIC, Dispano, Décocéram, CDL Elec, Panofrance, et Clim+), Weber, Isover, Placo, l’ORCAB, SAMSE avec les enseignes :DORAS, SIMC, M+ MATERIAUX, KNAUF, SINIAT, URSA** Liste des 8 nouveaux industriels et distributeurs : SAMSE avec les enseignes : DORAS, SIMC, M+ MATERIAUX, KNAUF, SINIAT, URSA, ROCKWOOL
Il y a 2 ans et 148 jours

Ondi+, la nouvelle gamme de peintures décoratives lessivables destinée aux professionnels de Zolpan

Grâce à leur haute résistance à l’abrasion humide (capacité d’une peinture à résister à l’eau et à des lavages répétés), les peintures Ondi+ sont totalement lessivables.Un coup d’éponge suffit pour nettoyer les taches du quotidien. Leur lessivabilité leur confère un aspect durable dans le temps. En effet, elles garderont leur éclat pour de longues années.Polyvalentes, elles s’adaptent à toutes les pièces et tous les supports : murs, plafonds, menuiseries bois et métal.Technique mais aussi décorative, la nouvelle gamme Ondi+, est disponible dans trois finitions (mate, velours et satin) et dans toutes les teintes du nuancier Cromology peintures intérieures. La gamme Ondi+ est composée de quatre produits, un primaire et trois finitions :* En blanc et pastel uniquement pour le 12L Ondi+ Prim prépare le support à l’application de la peinture. Elle régule l’absorption des fonds et amène une première couche opacifiante pour offrir une très belle finition et un résultat final uniforme. Avec sa fonction antibactérienne, Ondi+ Velours limite la prolifération des moisissures et des bactéries. La gamme Ondi+ assure un grand confort d’application grâce à son adhérence sur tous les supports et son excellente glisse. Elle est classée A+ en ce qui concerne les émissions dans l’air intérieur. L’ensemble de la gamme est déjà disponible dans les 140 points de vente Zolpan partout en France, à partir de 21,75€ TTC le litre en blanc.
Il y a 2 ans et 148 jours

Sonepar et Bureau Veritas s'allient pour répondre aux enjeux énergétiques des bâtiments tertiaires

Alors que les questions liées à la sobriété énergétique occupent une place centrale dans le débat public, de nombreuses entreprises réfléchissent à la manière de se conformer aux nouvelles obligations en la matière avec le décret tertiaire (« dispositif éco-énergie tertiaire ») qui concerne tous les bâtiments à usage tertiaire de plus de 1000 m2. Après avoir défini une année de référence pour leur consommation énergétique, les propriétaires et exploitants devront réduire cette consommation de 40% en 2030, et jusqu'à 60% d'ici à 2050.Pour accompagner ses clients dans cette démarche, Sonepar a fait le choix de mettre à disposition, une plateforme omnicanale, sur laquelle toutes les solutions Bureau Veritas liées au enjeux énergétiques seront présentées.« Grâce à cette plate-forme, les clients de Sonepar pourront commander des audits énergétiques, de l'accompagnement à la mise en oeuvre de plans de sobriété, ou encore avoir accès à des financements via les Certificats d'économie d'énergie. Par ailleurs, nous ouvrirons plus largement notre offre de services pour ces utilisateurs en y ajoutant des missions de vérifications électriques et des formations ad hoc. C'est avec fierté et engagement que Sonepar et Bureau Veritas allient leurs forces et leur expertise pour contribuer efficacement aux efforts de sobriété énergétique nécessaires aujourd'hui et essentiels sur le long terme pour répondre à l'enjeu climatique » explique Jacques Pommeraud, Directeur général Afrique, France et Services aux Gouvernements de Bureau Veritas.Et Jérôme Malassigne, Président Sonepar France de poursuivre : « Les structures concernées sont nombreuses : plateaux de bureau, établissements de santé, établissements scolaires, équipements sportifs ou encore monuments historiques… En France, ce sont plus de 940 millions de mètres carrés qui sont concernés par le décret tertiaire. Notre volonté : accompagner nos clients installateurs et les utilisateurs des bâtiments dans leurs démarches de réduction de consommation d'énergie, et faire de cette réglementation une opportunité de business au service des enjeux énergétiques de demain. C'est ainsi une couverture de l'ensemble de l'écosystème électrique qui sera proposée aux professionnels du marché afin de leur apporter, partout en France, des réponses adaptées à leurs besoins de sécurité, de qualité et de conformité. »
Il y a 2 ans et 148 jours

Locken Smart Access un logiciel pour paramétrer et gérer l’ensemble des accès

Spécialisée depuis près de 20 ans dans le développement de solutions de gestion des accès personnalisés et de services à valeur ajoutée, LOCKEN a notamment mis en avant sa solution LSA (Locken Smart Access) particulièrement adaptée aux grandes infrastructures et aux entreprises composées de sites dispersées. En effet, le logiciel Locken Smart Access (LSA) est le cœur des solutions de contrôle d’accès développées par Locken. Simple et sécurisé, il gère, à partir d’une même interface, l’ensemble des solutions proposées par Locken : clés électroniques, mécaniques, solutions smartphones, badges, …Multi-technologies & multi-environnements, le logiciel LSA permet de renforcer la chaîne de valeur des entreprises, de paramétrer et gérer l’ensemble des accès. Le logiciel LSA peut être utilisé tel quel, mais aussi s’intégrer au système d’information de l’entreprise. Il reprendra alors automatiquement des informations comme le statut contractuel des intervenants, la prévention des risques au travail, ou les consignes à transmettre en cas d’incident. Dans certaines entreprises, cette solution de gestion des accès contribuera à l’amélioration du niveau de service en s’intégrant aux données préexistantes, celles par exemple des Responsables Sécurité ou des Ressources Humaines.Un logiciel sécurisé et personnalisableLe logiciel de contrôle LSA permet de configurer les accès sur mesure. Dans sa version « Plug & play », il couvre la totalité des besoins des utilisateurs. Sur mesure, il répond aux attentes spécifiques de chaque entreprise. Le logiciel LSA peut alors s’interfacer avec le système d’information de chaque client et intégrer des fonctionnalités avancées comme la visualisation graphique ou la validation instantanée des demandes d’accès. Ainsi, avec l’appui des experts Locken, chaque entreprise peut disposer d’une solution entièrement adaptée à ses besoins.Un logiciel de gestion des accès convivialLe logiciel LSA, est un logiciel de gestion des accès de nouvelle génération qui bénéficie des dernières avancées en matière d’ergonomie et d’affichage. La cartographie – ou mapping – est l’une des fonctionnalités phare de la solution : les points d’accès positionnés sur une carte Google facilitent la visualisation et le suivi des activités. Interactifs et liés, ils permettent au gestionnaire de naviguer et d’ouvrir de nouvelles pages donnant accès à davantage d’informations. Entièrement personnalisable, la représentation graphique peut se conformer à l’univers visuel et aux besoins de chaque entreprise.Focus : les composantes de la solution Locken La solution de contrôle d’accès développée par LOCKEN repose sur les éléments suivants : Un logiciel de gestion LSA - Locken Smart Access -Une application mobile MyLOCKEN Une gamme de produits incluant une clé électronique à induction sans contact certifiée ATEX et une gamme complète de cylindres et de cadenas électroniques. Des services additionnels standards ou personnalisés.
Il y a 2 ans et 148 jours

Réouverture du Terminal 1 de Roissy, rénové et agrandi

Celle-ci "marque symboliquement la fin de la pandémie de Covid-19 pour les aéroports parisiens", a affirmé le PDG du Groupe ADP Augustin de Romanet. Ce bâtiment circulaire flanqué de sept satellites en étoile était fermé depuis mars 2020, au début de la crise sanitaire.Depuis, ADP et ses sous-traitants se sont employés à transformer ces installations pour les adapter aux clients et compagnies aériennes, dont les exigences sont très éloignées de celles de l'époque de l'entrée en service du T1, en 1974."Chaque satellite était devenu trop étroit" pour accueillir les fonctions de sûreté et d'embarquement, et en conséquence "l'expérience passager était fortement dégradée", a expliqué à l'AFP Edward Arkwright, numéro deux d'ADP, qui a porté ce projet depuis son lancement.La solution a consisté à intégrer les surfaces de trois satellites au sein d'un nouveau bâtiment de 36.000 m2, dont 5.600 m2 pour une salle d'embarquement, et 6.000 de surface commerciale.Les voyageurs en partance, après avoir quitté l'anneau central aux surfaces de béton brut caractéristiques, se rendront dans ce bâtiment par un tunnel ondulant sous une des pistes de l'aéroport, repris de l'un des anciens satellites.Ils accèderont à une grande salle d'inspection-filtrage aux équipements électroniques dernier cri, puis par un escalator à la salle d'embarquement proprement dite.Son décor de cuir, de laiton et de marbre, surplombé par de flamboyants lampadaires, s'inspire selon ADP des Années folles décrites par Ernest Hemingway dans "Paris est une fête".Cette transformation a fait l'objet de dialogues entre ADP et l'architecte du bâtiment original Paul Andreu, avant sa mort en 2018, a noté M. Arkwright, le but étant de rester dans sa continuité: "le Terminal 1, on y touche la main tremblante", a-t-il résumé.Hommage à la vision d'Andreu, la façade vitrée du nouveau bâtiment, baigné de lumière traversante, est décorée d'un imposant rappel en sérigraphie de la silhouette opaque du bâtiment originel, juste en face.ADP a investi 250 millions d'euros dans ce projet qui porte la capacité du T1 à 10,2 millions de passagers par an, contre 9 auparavant. Il accueillera des vols de 36 compagnies aériennes, dont Lufthansa, Emirates et United.
Il y a 2 ans et 149 jours

Cepsa va investir 3 Mds d'euros dans un projet d'hydrogène vert en Andalousie

Ce projet, baptisé "Vallée andalouse de l'hydrogène vert", permettra la production de 300.000 tonnes de ce gaz considéré comme crucial pour la décarbonation de l'économie, sur une vaste zone située entre Cadix et Huelva, a indiqué l'entreprise espagnole dans un communiqué.Il s'accompagnera d'un investissement additionnel de deux milliards d'euros pour le développement de parcs éoliens et solaires et devrait générer "10.000 emplois", selon le groupe.La production d'hydrogène sera "une contribution vitale pour la transition énergétique et la sécurité d'approvisionnement du continent" européen, a souligné le directeur général de Cepsa, Maarten Wetselaar, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.Selon ce dernier, l'investissement réalisé par Cepsa devrait permettre à l'Andalousie, qui bénéficie en particulier d'un fort ensoleillement toute l'année, de devenir "l'une des régions les plus compétitives au monde en matière de production d'hydrogène" vert à partir d'énergie solaire et éolienne.L'hydrogène vert est actuellement en plein essor en Espagne, qui cherche à s'affirmer comme un acteur clé de la transition énergétique en Europe. Ce gaz, produit en décomposant les molécules de l'eau à l'aide d'un courant électrique (dont l'origine peut être renouvelable ou non), ne libère en brûlant que de la vapeur d'eau, à la différence des carburants fossiles.Il peut être utilisé pour remplacer le charbon dans les industries ayant besoin de beaucoup de chaleur, comme la sidérurgie, et est perçu comme une solution d'avenir pour faire marcher les bus, les trains et même les avions.
Il y a 2 ans et 149 jours

La colocation se réinvente pour séduire toutes les générations

Avec ses immeubles de nouvelle génération équipés de salle de coworking ou de restaurants, ses appartements ou maisons rénovés proposant des chambres spacieuses et pléthore de services - salle de sports, de cinéma ou cours de cuisine - l'habitat partagé s'est métamorphosé.Plébiscitée par les étudiants en raison du coût souvent exorbitant de l'immobilier dans certaines villes, il s'ouvre désormais aux actifs "en transition" professionnelle."Les jeunes repoussent leur décision d'acquisition" pour des questions "de budget et de liberté", explique Benoît Joubert, un des cofondateurs de The Babel Community, qui propose des immeubles mixant "coliving", avec de multiples espaces partagés, et coworking pour les entrepreneurs locaux.Il n'est donc plus rare de voir des trentenaires tenter de vivre dans le partage pendant quelques mois pour prendre la température d'une ville, constate Benoît Joubert.C'est ce qu'a fait Pauline, 28 ans. Saisonnière dans l'animation, elle s'est installée en colocation en banlieue de Nantes entre deux contrats à l'automne. "Ça m'a évité les démarches" d'internet, d'électricité et l'achat de meubles, explique-t-elle.Comme un studioLa France a pris le train de la colocation bien après les pays anglo-saxons ou asiatiques. En cause, un "manque de produits" adaptés et la frilosité des propriétaires, dit Sébastien Champion, directeur et fondateur associé du réseau d'agences Colocatère.Si la colocation est largement associée dans l'imaginaire commun au film "l'Auberge espagnole" (2002), ce n'est toutefois pas ce que recherchent les locataires, avertit M. Champion.Et notamment les plus aisés, qui souhaitent profiter, en plus de grandes salles communes, d'espaces privés ressemblant davantage à un studio qu'à une chambre chez l'habitant.Certains restent néanmoins contraints de partager une salle de bain, car le prix de ces nouvelles formes d'habitat partagé, dans des logements décorés et rénovés, avoisine voire égale ceux des studios classiques.Depuis moins de dix ans, les entreprises de colocation ou coliving se sont multipliées et redoublent d'initiatives pour attirer de nouveaux locataires, particulièrement des CSP+.La Casa a choisi de proposer des maisons thématiques pour ses locataires, en majorité des actifs de 30 ans de moyenne d'âge, selon son fondateur et PDG, Victor Augais. Casa "verte" agrémentée d'un grand jardin, Casa "des chefs" pour les gourmets ou Casa "des sportifs" avec salle de sport...Les demandes affluent, avec en moyenne "huit candidatures par chambre" disponible, selon M. Augais.Ouverture aux seniorsCorentin Durin, 26 ans, y a loué une chambre toute équipée quand il a obtenu son premier CDI. "Je suis quelqu'un de sociable, je n'avais pas envie de vivre seul" dans une chambre de bonne ou un petit studio parisien, explique-t-il.Les "services inclus évitaient les problèmes" entre colocataires, détaille-t-il encore, notamment le passage d'une femme de ménage deux fois par semaine dans les parties communes. Financièrement, ces nouveaux habitats peuvent être "plus chers" qu'une colocation classique, confirme-t-il, mais les prestations font qu'il "s'y retrouvait" quand même.Outre ce public de jeunes actifs, Casa doit s'ouvrir au printemps prochain aux seniors, via deux maisons en banlieue parisienne. Une réponse au "besoin" de trouver une alternative aux Ephad, assure Victor Augais.Les personnes âgées "encore autonomes" y partageront des espaces communs en profitant de chambres adaptées.Une idée déjà mise en place par l'entreprise CetteFamille qui offre, en périphérie des grandes métropoles, des colocations de huit seniors, assistés en permanence d'auxiliaires de vie.Cette formule permet de s'implanter "là où les grands opérateurs ne vont pas" et de "faire revenir des services d'aide à domicile" dans les zones rurales "qui sont souvent des zones blanches", relève Paul-Alexis Racine Jourdren, son président et cofondateur.A l'origine, CetteFamille réalisait de l'accueil familial, qui permettait d'orienter un senior dans une famille d'accueil."Mais nous avions beaucoup de demandes et pas assez de familles", détaille M. Racine Jourdren, alors que les personnes âgées réclamaient "de la proximité, de la sécurité et du lien social". C'est finalement la colocation qui s'est imposée.
Il y a 2 ans et 149 jours

Le classement énergétique des stations de ski françaises : une avalanche de passoires énergétiques sous la menace de l’interdiction de louer

Les résultats sont éloquents : avec en moyenne près de 50% de logements considérés comme des passoires énergétiques, contre 16,9% en moyenne nationale - et jusqu’à 90% dans certaines d’entre elles - la plupart des stations de ski vont être touchées de plein fouet par l’interdiction de louer dès 2023 mais surtout en 2028. Etat des lieux de la situation. Jusqu’à 90% de logements F ou G dans certaines stations de ski ! Au moment où la saison hivernale va commencer, Heero, fintech spécialisée dans l’accompagnement à la rénovation énergétique et l’analyse des données du territoire a étudié la performance énergétique des logements dans 70 stations de skis, aussi bien des Alpes, du Massif central, des Vosges, du Jura et des Pyrénées (classement intégral en pièce jointe). Le constat est alarmant. Alors qu’en France, 16,9% des logements sont considérés comme des passoires énergétiques, les stations de ski étudiées comptent en moyenne 50% de logements avec un diagnostic de performance énergétique F ou G ! Et dans 30 stations sur 70, plus de la moitié des logements sont des passoires énergétiques, avec des écarts élevés selon les massifs et les stations : la part des logements énergivores va ainsi de 15% à Bellefontaine dans le Jura, station la plus économe du classement, à 90% de logements considérés comme des passoires énergétiques à Isola 2000, pourtant dans les Alpes du Sud!Pour Romain Villain, directeur général de heero : « Les stations de ski les plus énergivores, celles qui comptent plus de la moitié de passoires énergétiques au sein de leur parc de logements, se situent majoritairement dans les Pyrénées et les Alpes, alors qu’au contraire celles qui ont la plus faible part de logements F ou G, inférieure à un tiers du parc, se trouvent plutôt dans les Vosges, le Jura et le Massif central. Plusieurs facteurs sont en cause : l’altitude, la zone géographique, l’âge de construction des bâtiments, avec un impact écologique et économique à prévoir dans les années à venir très différent selon les stations et les massifs. »D’importants écarts liés à différents facteurs climatiques, architecturaux…Les stations de skis françaises, tant dans les Alpes que les Pyrénées ont commencé à émerger dès les années 20, notamment la station de Megève dans les Alpes ou Barèges et la Mongie dans les Pyrénées, puis dans les années 45.Courchevel 1850 est la 1ère station d’altitude construite sur un site vierge en 1946. La grande phase de développement des stations de ski s’est ensuite effectué dans les années 60-70 avec le plan Neige et la construction de stations toujours plus hautes en altitude - comme la Plagne, les Menuires, les Arcs - composées majoritairement d’appartements dans des résidences construites rapidement, avant la 1ère règlementation thermique, soumises à des températures plus rudes, avec une isolation parfois insuffisante et des systèmes de chauffage pas toujours performants. Ce n’est en effet qu’à partir de 1974 que la 1ère règlementation thermique fixe l’objectif de réduire de 25% la consommation énergétique des bâtiments neufs en limitant les déperditions de chaleur, avec notamment l’imposition de la mise en place d'une fine couche d'isolation thermique et l'installation de thermostat de chauffages.Pour Romain Villain : « L’histoire des stations de sports d’hiver françaises s’est faite en plusieurs étapes. D’abord nées à partir d’un village existant, les stations de ski se sont progressivement industrialisées pour s’implanter sur des sites vierges à la fois pour être au plus près du domaine skiable mais aussi pour pouvoir construire plus de bâtiments, avec une problématique davantage pratique et esthétique qu’énergétique à cette époque-là. Aujourd’hui beaucoup de stations construites dans les années 70 se retrouvent donc confrontées à la nécessité d’entretenir, voire de rénover massivement, leur parc de logements devenu vieillissant sous peine de ne plus pouvoir le louer. »C'est à partir des années 80 qu'on commence à construire des stations plus basses, mieux intégrées dans le paysage avec des chalets divisés en appartement, souvent de meilleure qualité, et peu énergivores comparés aux stations de skis des années 70.Mais au-delà des époques de construction et d'urbanisation des massifs, les écarts selon les massifs sont probablement liés aux altitudes. Le Jura, les Vosges et le Massif Central sont globalement moins soumis à des conditions extrêmes - à la fois en termes de climat actuellement utilisé dans le DPE mais aussi au moment de la construction, qui est ainsi plus facilitée que dans les Hautes Pyrénées par exemple, avec potentiellement des coûts moins élevés et donc des constructions ou des matériaux de meilleure qualité. Les conditions et matériaux de constructions ont donc un fort impact au-delà de l’âge des stations.A noter : le mode de calcul du DPE peut également avoir un impact non négligeable sur les mauvaises performances énergétiques des stations de ski. En effet, le DPE mesure une consommation d’énergie par m2. Les studios et petits appartements, très répandus en montagne, sont donc plus fortement pénalisés que les grands appartements, car ils consomment proportionnellement plus d’énergie par rapport à leur surface, avec les mêmes équipements de chauffage par exemple.Bientôt moins de biens à louer dans les stations de sports d’hiver : une autre difficulté économique à laquelle elles vont devoir faire faceDès cette saison, certaines stations de ski pourraient être impactées par la Loi climat compte tenu de l’état de leur parc de logements. En effet, dès le 1er janvier 2023, les logements G avec un DPE indiquant une consommation supérieure à 450 kWh par m2 seront interdits à la location. A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés G seront concernés, puis à partir du 1er janvier 2028, les logements classés F seront sortis du parc locatif puis ceux classés E à partir du 1er janvier 2034.Pour Romain Villain : « A la base, la Loi Climat ne concernait que les locations longue durée, mais récemment le Ministre du Logement, Olivier Klein, a indiqué que les locations de vacances et meublés touristiques seront également concernés, ce qui va avoir un impact très négatif pour les stations de ski qui risquent de voir leur parc locatif diminuer en moyenne de moitié dès 2028, soit dans 5 ans seulement ! Car pour certaines d’entre elles, il sera matériellement impossible de rénover l’ensemble des logements concernés d’ici là… »Fort heureusement, d’ores et déjà certaines régions lancent des initiatives et aides pour améliorer la performance des stations. En Auvergne Rhône Alpes par exemple, Laurent Wauquiez, le président de la Région, a mis en place un nouveau plan pour la montagne de 100 millions d’euros, dont 10 millions d’euros consacrés pour la rénovation immobilière de loisirs et des centres de vacances notamment…Rénover son bien, un coût pour les propriétaires de résidences secondaires ou bailleurs, mais la possibilité d’obtenir des aides !Contrairement aux idées reçues selon lesquelles les aides sont souvent réservées aux acheteurs de résidence principale, il existe des dispositifs pour les résidences secondaires ou investissements mais ils sont bien sûr insuffisants, alors même que ceux-ci sont les plus contraints par la Loi Climat et sont en première ligne pour rénover les biens ces prochaines années.Le certificat d’économie d’énergie (CEE) : le logement doit avoir plus de 2 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le montant dépend des travaux réalisés et de la zone géographique. Exemple : jusqu’à 25 € d’aide par m² pour l’isolation des comblesMaPrimeRénov’ : le logement doit avoir plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le dispositif est éligible pour jusqu’à 3 logements par propriétaire bailleur. Le montant est calculé selon les revenus et le gain écologique des travaux, avec des bonus possibles de 500 € à 1500 € si les travaux permettent de sortir du statut de passoire thermique. Sur la base de connaissance de plus de 150.000 travaux de rénovation énergétique, Heero estime à 450 € par m2 le budget moyen d’une rénovation énergétique pour gagner une ou deux classes de DPE. Quelques exemples de devis : Installation d’une VMC double flux : entre 4.000 € et 5.000 € Isolation des murs par l’intérieur : entre 60 et 120 € / m² Isolation des murs par l’extérieur : entre 80 et 120 € / m²Pour Romain Villain : « Il est certain qu’effectuer des travaux de rénovation a un coût, et que dans les stations de ski certains travaux peuvent être compliqués par l’altitude, par l’architecture existante ou par la taille des appartements souvent déjà réduites ne permettant pas forcément une isolation par l’intérieur. Certains travaux devront également être effectués au niveau des copropriétés notamment en ce qui concerne le système de chauffage, et pour cela, un audit énergétique des immeubles est un préalable indispensable. »
Il y a 2 ans et 149 jours

Energies renouvelables : une nouvelle loi pour plus d'éolien et de solaire, plus vite

Pour ce texte, déjà adopté après retouches en première lecture par le Sénat et en commission par les députés, le gouvernement espère surtout convaincre la gauche, étant donné les fortes réticences à droite.Des objectifs ambitieuxLa France, qui s'est longtemps reposée sur la puissance de son parc nucléaire, a généré en 2021 le quart de son électricité avec des renouvelables, une part plus faible qu'ailleurs en Europe.Mais à l'urgence climatique, la guerre en Ukraine vient aujourd'hui ajouter la menace d'un "blackout", rendant nécessaire pour le gouvernement un changement d'échelle.Pour 2050, le président Emmanuel Macron s'est fixé comme objectifs de multiplier par dix la capacité de production d'énergie solaire pour dépasser les 100 GW et de déployer 50 parcs éoliens en mer pour atteindre 40 GW.Mesures d'urgence, ou pérennesIl faut en moyenne en France 5 ans de procédures pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer.Le texte prévoit des adaptations temporaires des procédures administratives pour simplifier et accélérer les projets. Avec l'objectif "de diviser par deux le délai de déploiement", plaide la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Accélérer les procéduresEn commission, les députés ont cependant infligé un revers au gouvernement en supprimant un article servant à limiter certains recours.Selon le texte initial, une "déclaration d'utilité publique" pouvait valoir reconnaissance "de la raison impérative d'intérêt public majeur" (RIIPM), nécessaire pour certains projets. Des députés écologistes, LR et RN avaient critiqué une menace pour la préservation de la biodiversité, par la limitation des recours.Le gouvernement compte réintroduire cet article.Approbation des mairesLe Sénat a adopté en séance un compromis construit avec le gouvernement, et qui remplace un droit de "veto" controversé sur tel ou tel projet, qui avait été voté en commission.Les communes pourront faire remonter - dans un dispositif de planification "ascendante" - les zones où accelérer les projets d'énergies renouvelables. Pour la phase d'application de ces zones "prioritaires" ou "propices", un avis conforme du maire sera requis.Mais ce compromis accepté par la droite sénatoriale ne convainc pas leurs homologues LR de l'Assemblée, déterminés à réintroduire un "droit de veto" pour les maires, pour les endroits en dehors de ces zones prioritaires.Plus d'espace pour le solaireLe projet de loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques aux abords des autoroutes et grands axes. Il permet de déroger à la loi Littoral, dans un cadre très contraint, pour l'implantation de panneaux sur des friches.Il vise l'équipement progressif des parkings extérieurs de plus de 2.500 m2 avec ombrières photovoltaïques et végétalisation.Le texte entend définir plus clairement l'agrivoltaïsme, combinant exploitation agricole et production d'électricité.L'éolien prend la merLe projet de loi propose de mutualiser les débats publics sur la localisation des projets de parcs éoliens en mer "pour améliorer la planification spatiale" et accélérer leur développement.Le Sénat a évacué en séance la disposition adoptée en commission qui prévoyait de privilégier les zones d'implantation situées à une distance minimale de 40 km du rivage.Mais les députés LR vont défendre à nouveau "l'interdiction de construire des éoliennes en mer à moins de 40 kilomètres des côtes", a prévenu leur chef de file Olivier Marleix.RistournesLe projet de loi institue un régime de "partage territorial de la valeur des énergies renouvelables" afin d'en faciliter l'acceptabilité.Ce partage concernerait les "riverains" et les communes concernées, par des rabais sur les factures.
Il y a 2 ans et 149 jours

Les seniors quittent les grandes villes à l'approche de la retraite

"Des gens habitant dans de grandes agglomérations quand ils travaillent encore tendent à aller vers des communes moins denses quand ils arrivent à la retraite", a expliqué Ronan Mahieu, auteur de l'étude, basée sur les données démographiques de l'Insee.Le phénomène est patent en région parisienne, où le solde migratoire des 55-74 ans est particulièrement négatif.Les départements abritant les plus grandes métropoles, comme le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Nord ou la Haute-Garonne, voient également beaucoup de seniors partir.Au contraire, ceux recevant le plus de seniors sont massivement situés "au sud-ouest d'une ligne Cherbourg-Chambéry", note l'étude.Le niveau de diplôme joue fortement dans les migrations de seniors. Ceux ayant au moins le bac sont plus nombreux à s'établir dans des communes rurales, alors qu'ils y sont nettement moins présents en général. Les seniors les plus diplômés sont significativement plus nombreux à déménager vers le Sud ou le littoral."Il se peut que ces écarts entre catégories de diplôme aient partiellement à voir avec les différences de prix du foncier, les peu ou pas diplômés étant probablement moins souvent en mesure économiquement de s'établir dans des départements où l'immobilier est cher", note l'étude.Passé 85 ans, en revanche, la mobilité change d'aspect et est bien plus corrélée à la présence de places en établissements médicalisés (Ehpad). L'étude montre que la disponibilité de l'offre de soins n'est en revanche pas un critère décisif d'installation avant l'âge de la dépendance."On n'a pas l'impression que la question de l'accessibilité des soins de santé soit importante dans la mobilité des personnes", a affirmé Ronan Mahieu.
Il y a 2 ans et 149 jours

Isover présente Isocoton, un nouvel isolant biosourcé en textiles recyclés

Au delà de son savoir-faire historique sur la laine de verre et la laine de roche, ISOVER est une marque pionnière sur le marché des isolants biosourcés. Depuis le lancement de ses premières gammes, il y a près de 20 ans, la marque œuvre à la professionnalisation de ce segment de marché en proposant à ses clients la garantie de produits et de systèmes performants, certifiés et au cycle de vie plus vertueux.L’urgence climatique encourage aujourd’hui l’économie circulaire et une meilleure isolation des bâtiments pour plus de confort et moins d’émissions de CO2. ISOVER, acteur français de l’Isolation, développe et commercialise depuis de longues années des isolants issus de matières premières recyclées ou de chutes de production d’autres industries. Ainsi, ses laines de verre contiennent jusqu’à 80% de verre recyclé et ses isolants en fibre de bois sont issus de chutes de scieries approvisionnées en local.Il est donc aujourd’hui naturel pour ISOVER de présenter Isocoton, un isolant biosourcé performant, issu de textiles recyclés en local, ultra doux au toucher, confortable à poser et 100% made in France.Un lancement qui complète la large gamme d’isolants ISOVER et apporte une nouvelle alternative responsable pour l’isolation intérieure des bâtiments.De nombreux bénéfices pour l’homme et pour l’environnementIsocoton est un matériau répondant aux enjeux de l'économie circulaire et aux grandes tendances de la consommation responsable. Il s’agit d’une nouvelle alternative aux autres matériaux isolants commercialisés par ISOVER (laine de verre, laine de roche, fibre de bois, XPS, PSE). Isocoton vient renforcer la stratégie de développement de solutions d’isolation multi-matériaux, chacun de ces matériaux répondant à des enjeux et problématiques spécifiques de ses clients et usagers.Isocoton, comme les textiles que nous portons, a pour but de protéger durablement la maison contre le froid et le chaud. Un choix de bon sens pour améliorer le confort des ménages français.Confort et bien-être toute l’année, été comme hiverIsocoton apporte, via ses propriétés thermiques, un grand confort aux occupants des bâtiments toute l'année. En été comme en hiver. En plus d’être une bonne isolation contre le froid, Isocoton permet de lutter contre la chaleur en été et de conserver la fraîcheur nocturne durant les canicules. Son étiquetage sanitaire (A+), contribue activement à conserver la qualité de l’air de l’habitat.Les performances thermiques d’Isocoton atteignent un pouvoir isolant (lambda λ) de 37 mW/m.K, qui le positionne parmi les isolants biosourcés les plus performants du marché.Hautes performances certifiéesIsocoton est sous certification ACERMI (Association pour la Certification des matériaux isolants, n° ACERMI 21/018/1558).Il est le seul à se décliner en 5 épaisseurs de 40 mm / 100 mm / 120 mm / 140 mm / 200 mm pour répondre efficacement à tous les besoins et toutes les applications en isolation intérieure : cloisons, murs, combles perdus ou aménagés, plafonds.Côté phonique, Isocoton réduit la propagation du bruit grâce à sa texture fibreuse qui en fait un excellent isolant acoustique. Ses performances sont équivalentes à celles de la laine de verre Par Phonic ou celles des isolants flexibles Isonat en fibres de bois, notamment pour les cloisons distributives (RA = 38 dB pour une cloison 72/48 avec une plaque BA 13 et de l’Isocoton 40 mm).Isocoton bénéficie d’une réaction au feu sous ACERMI ainsi que des extensions feu avec l’ensemble des systèmes de plaques de plâtre Placo®, en cloisons, contre-cloisons et plafonds, assurant pour les logements collectifs et les Établissements Recevant du Public, la sérénité et la sécurité des occupants.Un produit biosourcé et issu du recyclage pour une gestion optimisée des ressourcesIsocoton permet la revalorisation de vêtements destinés au rebut et de chutes de tissu de l’industrie textile. En transformant cette matière en isolant, ISOVER participe à valoriser une matière première disponible en très grande quantité, en un produit à haute valeur ajoutée pour l’efficacité thermique des bâtiments et le confort des occupants.Cette solution d’isolation biosourcée s’inscrit en droite ligne avec les exigences de la RE 2020.Parallèlement, cette transformation par voie sèche 100% réalisée en France réduit l’impact de sa production sur l’environnement en limitant fortement sa consommation en eau.Confort de pose inégaléUne douceur extrêmeBénéfice majeur pour le poseur, Isocoton est un produit doux et moelleux, agréable à poser.Un poids plumeIsocoton, par sa légèreté, offre plus de confort aux poseurs tant dans sa pose que lors de la manutention sur les chantiers.Une mise en œuvre aiséeLégers, souples et semi-rigides (à partir de 100 mm), les panneaux se glissent facilement dans les espaces difficiles d’accès, entre chevrons notamment ou derrière les fourrures, permettant un calfeutrage optimal. Ils reprennent également leur forme grâce à leur haute conformabilité et épousent ainsi parfaitement la structure y compris sur les supports irréguliers.Isocoton est compatible avec les systèmes Optima (en murs) et les membranes Vario® Confort d’ISOVER.Enfin, la mise en œuvre des panneaux Isocoton est sous avis techniques, pour une pose sereine et assurable :DTA n° 20/19-439_V2_E1 pour l’application murs et cloisonsDTA n° 20/19-440_V2_E1 pour l’application comblesIsocoton s’associe à Placo® pour proposer des systèmes de cloisons, contre-cloisons et plafondsA l’écoute des évolutions et des besoins, ISOVER propose également une solution Isocoton avec Placo®, leader français du confort intérieur, mutualisant ainsi leurs expertises.Disposant de plus de 30 PV et extensions feu et acoustique pour valider un très grand nombre de configurations, ces systèmes répondent à la demande croissante du biosourcé en cloisons et contre-cloisons en murs maçonnés dans les Établissements Recevant du Public tels que les lieux de santé, d’enseignement, ou encore dans les logements collectifs.Ces systèmes allient les performances et bénéfices d’Isocoton aux qualités techniques multiples de la large gamme de plaques de plâtre Placo®.Plus de 30 PV et extensions validésCes solutions permettent d’atteindre des exigences feu EI30 à EI120 en cloisons, et EI45 à EI120 en contre-cloisons.Côté confort acoustique, elles offrent les avantages de l’isolant cumulés à celui de la plaque, procurant ainsi un important confort phonique.Isocoton est compatible avec les aides financièresAfin d’améliorer l’isolation des logements, de diminuer les factures de chauffage et de permettre d’éviter des émissions de CO₂, des aides financières existent en rénovation.Isocoton est éligible aux aides à la rénovation selon les épaisseurs et les applications.Cela concerne entre autres MaPrimeRénov’, l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ), les CEE ou encore la TVA à 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétique.
Il y a 2 ans et 149 jours

TotalEnergies se sépare d'un champ pétrolier au Kazakhstan et signe un projet éolien dans ce pays

La vente de la filiale Total E&P Dunga GmbH à une société kazakhe, Oriental Sunrise Corp Ltd, a été signée le 28 novembre, à la veille de la visite à Paris du président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, reçu à l'Elysée par le président français Emmanuel Macron.La participation à hauteur de 60% de TotalEnergies au champ pétrolier de Dunga, situé à terre dans la région de Mangystau, représente une quote-part de production d'environ 7.400 barils équivalent pétrole par jour en 2022, a indiqué TotalEnergies dans un communiqué.Le champ pétrolier était exploité par Total aux côtés d'autres partenaires et faisait l'objet d'un accord de partage de production signé en 1994 avec le gouvernement de cette ancienne république soviétique.Par ailleurs, TotalEnergies a annoncé avoir conclu un accord avec deux partenaires, Samruk-Kazyna et KazMunayGas, "en vue du développement du projet Mirny, le plus grand projet éolien jamais initié au Kazakhstan", selon le groupe français."Ses 200 éoliennes, totalisant 1GW de capacité installée, seront combinées à un système de stockage par batterie de 600 MWh. Le projet fournira à plus d'un million de personnes au Kazakhstan une électricité bas carbone", ajoute-t-il."Ces accords illustrent la stratégie de transition énergétique de TotalEnergies", a souligné le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné, cité dans le communiqué.TotalEnergies dispose déjà de deux centrales solaires en opération au Kazakhstan représentant une capacité de 128 MW, rappelle le communiqué.Le Kazakhstan dont le président Toakïev, 69 ans, au pouvoir depuis 2019, vient d'être réélu dimanche sans véritable concurrence quelques mois après la brutale répression d'émeutes contre la vie chère en janvier 2022, est au carrefour d'importantes routes commerciales et riche en ressources naturelles.
Il y a 2 ans et 149 jours

Fin du chantier pharaonique de réhabilitation de la Maison de Radio France

"2022 marque la fin d'un chantier historique: la réhabilitation de la Maison de la Radio et de la Musique" dont "l'apparence et l'âme originelles" ont été conservées mais qui a été "modernisée sur les plans technique, avec une remise aux normes du bâtiment, mais aussi technologique", précise Radio France dans un communiqué.Inaugurée en grande pompe par le général de Gaulle en 1963, la Maison Ronde, au 116, avenue du Président-Kennedy à Paris, avait dû être mise en conformité avec les normes anti-incendie et désamiantée.Au total, 90.000 m2 ont été rénovés, dont l'auditorium de Radio France d'une superficie de 2.300 m³ et 1.461 places, 38.000 m2 de bureaux ou le fameux studio 104 qui peut accueillir 856 visiteurs.Les discussions concernant ces travaux avaient démarré en 2005. Il était alors prévu de les lancer début 2006 pour une durée de six ans et un coût d'environ 240 millions d'euros.Le chantier, initié finalement en 2008, avait été épinglé en 2015 par la Cour des comptes qui pointait "une dérive financière" contribuant au "déséquilibre des comptes de l'entreprise" publique.En février 2019, la Cour relevait encore des "allongements de calendrier" - fin des travaux repoussée à 2022 au lieu de 2018 - qui "dégradent le climat social" et "une augmentation continuelle des coûts, désormais portés à 583 millions d'euros".Radio France a souligné vendredi que la rénovation de son bâtiment s'achevait "dans le respect du calendrier établi en 2018 et sans dépassement de budget", soit un coût total de 493 millions d'euros hors taxes.En 2018, "le projet avait en effet fait l'objet d'une mise à jour pour assurer un pilotage efficace, intégrer les nouveaux enjeux numériques, ainsi que les modes de production de demain" et s'adapter "aux aléas inhérents" à un tel chantier, selon la direction.Le conseil d'administration avait alors fixé le coût total maximum de l'opération à 510 millions d'euros, selon un périmètre différent de celui de la Cour des comptes.Un montant que "l'équipe de réhabilitation est parvenue à faire diminuer au fur et à mesure de la modération des risques", a précisé à l'AFP Radio France.
Il y a 2 ans et 151 jours

Au Maghreb, des centaines de jours de soleil, mais un gros retard à rattraper dans l'exploitation de cette énergie

Face à un développement poussif des énergies renouvelables, la flambée des prix des hydrocarbures qui a suivi l'invasion russe de l'Ukraine a provoqué une prise de conscience, selon les experts."La pression extrême sur le gaz naturel, en particulier en Europe, a changé la logique pour ce type d'investissements", souligne auprès de l'AFP le professeur Michael Tanchum, un expert en énergie.Or, "l'Algérie, la Tunisie et le Maroc disposent d'abondantes ressources en énergies solaire et éolienne", rappelle-t-il.Omar Bey, un dirigeant de Qair, un producteur d'énergie renouvelable fondé en France, espère que son prototype de centrale flottante de 200 KW, la première de la zone Moyen-Orient et Afrique du nord, stimulera des projets plus ambitieux.La Tunisie, aux ressources en hydrocarbures très limitées, "n'a pas d'autre choix que miser sur les renouvelables", souligne-t-il.L'avantage d'une centrale flottante est de permettre un refroidissement naturel des panneaux, qui les rend plus efficaces, tout en réduisant l'évaporation et cela, sans accaparer de terres cultivables ou constructibles, explique-t-il.Ensoleillée des milliers d'heures par an, la Tunisie a le potentiel de produire pour ses propres besoins et d'exporter vers l'Europe située à quelques centaines de kilomètres.Mais aujourd'hui, seuls 2,8% de son électricité sont tirés des renouvelables, contre un objectif de 35% d'ici à 2030."Paralysie politique"Le professeur Tanchum, chercheur non résident au Middle East Institute, explique ce retard par une "paralysie politique", avec une dizaine de gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution qui a renversé le dictateur Ben Ali en 2011.Le pays est en outre très endetté ce qui mine le financement de grands programmes.Sans compter les obstacles juridiques et administratifs : les panneaux importés "restent parfois bloqués pendant un mois, un mois et demi à la douane. Il faut des lois plus flexibles, tout le processus doit être accéléré", plaide Ali Kanzari, président de l'Union des entreprises solaires.M. Bey évoque pour sa part des "malentendus" avec des syndicalistes qui, redoutant une privatisation du groupe public Steg, ont retardé le raccordement de centrales photovoltaïques.Une centrale de 10 MW, construite il y a plus de deux ans à Tataouine (sud) pour alimenter 10.000 foyers, a ainsi été mise en route en octobre seulement."Aujourd'hui, tous ces problèmes sont derrière nous", assure M. Bey.Pour l'heure, toutefois, "seul le Maroc a émergé comme un leader" dans la région, pointe M. Tanchum. Le Royaume qui a décidé en 2009 d'investir massivement dans les renouvelables pour les hisser à 52% de son mix énergétique d'ici à 2030, produit déjà un cinquième de son électricité à partir de cette ressource. Au total, 111 projets sont "terminés ou en cours de développement", selon le ministère de l'Energie.L'un des programmes phare est "X-links" combinant solaire et éolien, capable de générer plus de 10 gigawatts et de les expédier en Grande-Bretagne grâce à 3.800 kilomètres de câbles sous-marins, pour y alimenter 7 millions de foyers en 2030.La Tunisie s'est lancée dans un projet plus modeste : en octobre, elle a déposé une demande d'aide européenne pour un câble de 200 kilomètres la reliant à l'Italie, un projet de 800 millions d'euros, à horizon 2027."Si le câble était déjà en place, avec 4 ou 5 gigawatts provenant de centrales solaires dans le désert, on vendrait de l'électricité à l'Europe et on engrangerait déjà d'importants revenus", regrette M. Kanzari.L'Algérie voisine, consciente d'un possible épuisement de ses ressources, s'est fixé, elle aussi, l'ambitieux objectif d'installer 15.000 MW d'énergie solaire d'ici à 2035, dont un méga-projet de 1 GW (Solar 1000) qui entrera en service fin 2023 ou début 2024.Pour le moment, le pays n'en est qu'aux balbutiements avec 3% de son électricité provenant du solaire.Malgré des assouplissements législatifs, "des obstacles persistent pour les investissements étrangers, dont la fameuse bureaucratie algérienne", souligne Intissar Fakir, analyste au Middle East Institute.En outre, note-t-elle, même si les exportations de gaz génèrent des milliards de dollars, Alger va devoir les "injecter dans la modernisation d'infrastructures vieillissantes dans les hydrocarbures plutôt que dans les renouvelables".
Il y a 2 ans et 152 jours

EDF condamné définitivement pour la mort de faucons protégés dans l'un de ses parcs d'éoliennes

La justice, saisie par l'association France Nature Environnement (FNE), a constaté que "vingt-huit faucons crécerellettes (...) avaient été tués entre 2011 et 2016 par collision avec les éoliennes des parcs du Causse d'Aumelas" et que "cette destruction perdurait malgré la mise en place" en 2014 d'un système électronique d'effarouchement.Or, en vertu d'une directive européenne, toute destruction de ces espèces protégées est illégale, sauf stricte dérogation préfectorale. Une telle dérogation aurait autorisé la survenue d'un nombres restreints d'accidents mortels, mais EDF Energies nouvelles (devenue EDF Renouvelables France) et les entreprises exploitantes du parc ne l'avaient pas sollicitée, avait constaté la cour d'appel de Versailles dans son jugement rendu en 2021.En conséquence, la cour avait reconnu "l'imprudence" des exploitants, condamnés à verser 3.500 euros de dommages et intérêts à la FNE.Contestant le droit de l'ONG d'agir en justice dans ce dossier, EDF avait attaqué la décision devant la Cour de cassation. Celle-ci a rejeté ce pourvoi mercredi, rendant la condamnation définitive."A travers cette importante jurisprudence, c'est toute la doctrine construite par la filière éolienne et le ministère de l'Environnement concernant les destructions d'espèces protégées par les éoliennes qui est remise en cause", s'est félicité la FNE dans un communiqué jeudi."Une infrastructure de production d'énergie renouvelable ne peut pas se prétendre écologique si elle ne respecte pas le droit de l'environnement", ajoute l'association, très impliquée dans le débat parlementaire sur les énergies renouvelables.Avec plusieurs des principales associations environnementales, la FNE critique vivement le projet de loi du gouvernement en cours d'examen à l'Assemblée nationale.Le texte vise à rattraper le retard de la France sur ses engagements de développement des renouvelables, notamment en limitant les recours contre les projets éoliens et solaires. Mais les ONG craignent de voir la biodiversité sacrifiée au profit d'objectifs climatiques."Certains parcs ont été construits au mauvais endroit, de telles erreurs doivent pouvoir être corrigées", a déclaré Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon. L'association demande "l'arrêt des éoliennes d'Aumelas pendant la période de présence des faucons crécerellettes" et que le Causse d'Aumelas soit sorti des +zones favorables à l'éolien+ dans la nouvelle planification régionale en cours d'élaboration".
Il y a 2 ans et 152 jours

"Plusieurs scénarios" évoqués pour repousser l'âge de départ à la retraite

Attendu au tournant, l'exécutif reste en retrait. Des onze organisations syndicales et patronales conviées en bilatérales depuis deux mois, seule l'U2P aura été reçue cette semaine par le cabinet d'Olivier Dussopt, pour aborder le très sensible sujet du "financement du système de retraite".Une réunion de deux heures durant laquelle "plusieurs scénarios d'âge et de durée de cotisation" ont été présentés, indique Jean-Christophe Repon, vice-président de la fédération des artisans, commerçants et travailleurs indépendants.Des "simulations sur des variables possibles", basées d'une part sur un report à 64 ou 65 ans de l'âge légal actuellement fixé à 62 ans, et d'autre part sur une durée de cotisation relevée à 43 ans (172 trimestres) d'ici 2035 - comme prévu à ce stade - ou plus tôt.Pas enthousiasmé par la "vision haute" des 65 ans qui lui "paraît difficilement acceptable", le responsable patronal ne cache pas sa préférence pour l'option intermédiaire des 64 ans avec une accélération du calendrier sur la durée de cotisation.A condition cependant de conserver le dispositif permettant déjà à ceux qui ont commencé leur carrière jeunes (avant 20 ans) de partir deux à quatre ans plus tôt. "S'il y a un maintien des +carrières longues+ qui protège nos artisans, on peut voir un recul à 64 ans", estime M. Repon.Quant au rythme du recul de l'âge légal, bien qu'Emmanuel Macron ait à plusieurs reprises évoqué une hausse de 4 mois par an - pour atteindre 64 ans en 2027 puis 65 ans en 2031 - le vice-président de l'U2P a trouvé "les arbitrages moins affinés" sur ce point. En revanche tous les scénarios partent d'une entrée en vigueur dès l'an prochain, pour les personnes nées en 1961, "la génération clé", dit-il."On peut discuter"Des pistes en partie confirmées par Elisabeth Borne dans un entretien au Parisien mis en ligne jeudi soir. La Première ministre y affirme en effet que "la réforme s'appliquera à partir de l'été 2023", en commençant par ceux nés "aux deuxième semestre 1961", et qu'un "report progressif" à "65 ans d'ici 2031" permettrait "de ramener le système à l'équilibre dans les dix ans".Mais "on peut discuter" d'un "autre chemin", assure-t-elle, tout en excluant d'emblée "de baisser le montant des retraites ou d'alourdir le coût du travail par des cotisations supplémentaires". La cheffe du gouvernement s'engage néanmoins à maintenir "l'âge d'annulation de la décote" à 67 ans comme aujourd'hui, ainsi que "le système des +carrières longues+" défendu aussi par les syndicats.Au-delà de ces annonces, aucun document de travail n'a pour l'heure été diffusé aux partenaires sociaux, contrairement aux deux premiers cycles de concertation. Un "support de discussion" a bien été "projeté, mais on ne nous l'a pas donné", précise M. Repon, observant que "c'est la première fois qu'on ne l'a pas".Contacté, le ministère du Travail assure qu'un document de ce type sera bien versé au débat, sans préciser quand. Un signe de la prudence de l'exécutif, alors que les dix autres bilatérales sont toutes regroupées les 7, 8 et 9 décembre, selon les négociateurs contactés par l'AFP.Ce calendrier permet d'enjamber deux écueils: l'intersyndicale du 5, au siège de la FSU, où la question d'une date de mobilisation en janvier sera sans doute évoquée, mais aussi les élections professionnelles dans la fonction publique, qui ont débuté jeudi et s'achèveront le 8.Une fois passés les rendez-vous avec les syndicats, la Première ministre Elisabeth Borne dévoilera ses arbitrages dans le courant de la deuxième semaine de décembre. Juste avant les vacances de Noël, période peu propice à la mobilisation des salariés.
Il y a 2 ans et 152 jours

La CAPEB adresse 26 propositions à Elisabeth Borne pour une contribution active des artisans à la rénovation énergétique des bâtiments

Hausse des prix des matériaux, difficultés d'approvisionnement, répercussions de la hausse des coûts de l'énergie : les entreprises artisanales du bâtiment subissent, depuis 2021, des conditions impactant leur trésorerie et leur marge. Pourtant, « elles ont su, jusqu’à présent, grâce à leur compétence et leur capacité d'adaptation, s’organiser pour répondre à la demande de leurs clients, maîtriser la gestion de leurs chantiers et embaucher sur tout le territoire » selon la lettre ouverte de la CAPEB.Cette situation pourrait néanmoins être améliorée et les entreprises artisanales pourraient optimiser leur capacité à rénover des bâtiments avec une levée de certains freins et des actions du gouvernement.La CAPEB demande notamment :Une simplification de la qualification RGE pour augmenter le nombre d'entreprises qualifiées.La sécurisation du mandataire commun des groupements momentanés d'entreprises (GME) pour développer le recours à la cotraitance des TPE. Cela aurait pour effet d'augmenter leurs moyens pour effectuer des rénovations de bâtiment.Une optimisation du pilotage du dispositif MaPrimeRénov’ couplée une plus grande implication de l'industrie bancaire dans financement des travaux de rénovation permettrait une démultiplication significative du marché de travaux et ainsi au renforcement de l'efficacité des mesures gouvernementales dès 2023, au bénéfice d’une majorité de ménages et d’entreprises du bâtiment.Veiller à ce que les dispositions en matière de CEE ou de qualification RGE ne pénalisent pas les TPE. Cette égalité de traitement, ce qui permettrait de libérer le potentiel de 500.000 entreprises de moins de 10 salariés.Vous pouvez retrouver l'intégralité de la lettre ouverte ainsi que les 26 propositions de la CAPEB en cliquant ici.
Il y a 2 ans et 152 jours

Résultats du Baromètre Enedis CSA 2022 : "Les Français, les maires et la sobriété énergétique dans leur commune"

Une enquête menée par l’institut CSA Research pour Enedis révèle ainsi qu’une large majorité de citoyens et d’élus locaux sont aujourd’hui favorables à des mesures de sobriété énergétique sur leur commune pour faire face à la flambée des prix de l’énergie. La sobriété énergétique est la grande priorité des maires Premier enseignement de l’enquête « Les Français, les maires et la sobriété énergétique dans leur commune » : la sobriété énergétique est considérée comme LA grande préoccupation des élus pour leur commune (sauf en Ile-de-France où le sujet des transports publics continue à prévaloir), elle est vue comme la 4ème priorité pour les Français. 89% des maires interrogés considèrent que la mise en place de mesures de sobriété énergétique dans leur commune est un objectif important.88% des Français interrogés estiment que la sobriété énergétique devrait aujourd’hui constituer un objectif important pour leur maire. Les Français et les élus sont unanimes pour éteindre les lumières Pour baisser la consommation énergétique, la diminution de l’éclairage nocturne fait consensus. 72% des Français interrogés approuvent l’extinction de l’éclairage public après 22h.68% des maires interrogés déclarent avoir déjà mis en œuvre cette mesure.Les zones rurales et les petites villes sont à la pointe du mouvement. Dans les communes de moins de 10.000 habitants, l’extinction de l’éclairage public après 22h figure au premier rang des mesures mises en place par ces mairies pour réduire leur consommation d’énergie. Selon l’ADEME [1], 37% des dépenses d’électricité des collectivités locales reposent sur l’éclairage public. Les Français attendent néanmoins d’autres mesures complémentaires de leurs élus notamment concernant l’extinction des panneaux municipaux (86%) ou des vitrines des commerces (85%).A l’approche des fêtes de fin d’année, le Baromètre Enedis-CSA révèle que seuls 43% des Français sont prêts à renoncer aux illuminations de Noël dans leur commune. Agir sur le chauffage, une urgence pour les Français La question du chauffage est centrale à l’approche de l’hiver. Une large majorité de ménages (86%) souhaitent par ailleurs que leur mairie mette en place des mesures en faveur de la rénovation des logements énergivores. 33% des Français interrogés déclarent avoir le sentiment de vivre dans une passoire thermique. 28% des maires ont déjà lancé ce type d’initiatives. Dans les villes de plus de 30.000 habitants, la rénovation thermique des logements arrive au 2ème rang des priorités exprimées par les habitants, juste après la diminution du chauffage dans les bâtiments publics. La baisse du chauffage dans les bâtiments publics (gymnases, locaux administratifs…) fait quant à elle largement consensus. 72% des Français sont favorables à cette mesure pour soutenir la sobriété énergétique. 47% des maires ont déjà mis en place de telles actions. En revanche, moins d’un Français sur trois soutient la fermeture d’installations sportives ou de lieux culturels pour répondre aux enjeux de sobriété.L’enjeu des factures d’électricité et de gaz est surtout sensible dans les communes de 10.000 à 30.000 habitants où plus d’un maire sur deux (57%) y voit sa principale préoccupation, ainsi que dans les villes plus petites de 2.000 à 10.000 habitants (49%) et dans les communes du Nord-Ouest (56%) de la France. Pour les maires, un besoin d’accompagnement et d’outils pratiques Éteindre l’éclairage public dans une rue plutôt qu’une autre, réduire le chauffage dans la salle des fêtes ou le gymnase ? Comment s’assurer que les choix sont les bons ? Si 71% des maires ont mesuré les effets de l’extinction de l’éclairage public après 22 heures, 60% d’entre eux sont en demande d’outils pour mieux diagnostiquer et définir les actions de sobriété énergétique à mettre en place, cette proportion atteignant 76% dans les villes de 2000 à 10.000 habitants.Deux maires sur trois (67%) sont demandeurs d’outils de pilotage adaptés pour mesurer les impacts de leurs actions et optimiser leurs consommations d’électricité.La perception des Français des mesures déjà prises par les élus vs les mesures à prendre pour favoriser la sobriété énergétiqueA propos de la méthodologie du baromètre CSA pour Enedis :Ce baromètre qualitatif et quantitatif a été réalisé auprès de trois échantillons représentatifs :Par téléphone du 27 septembre au 19 octobre 2022 auprès de 500 maires ou adjoints au maire en charge de l’énergie, dont 263 maires de communes de moins de 2.000 habitants, 165 maires de communes de 2.000 à 10.000 habitants, 43 maires de communes de 10.000 à 30.000 habitants et 29 maires de communes de plus de 30.000 habitants.En ligne sur panel du 27 au 29 septembre 2022 auprès de 1.012 Français, âgés de 18 ans et plus (méthode représentative des quotas).10 entretiens individuels réalisés par téléphone auprès de maires de communes de France d’une durée de 45 minutes. Entretiens réalisés entre le 18 et le 26 octobre 2022.[1] Source : https://expertises.ademe.fr/collectivites-secteur-public/patrimoine-communes-comment-passer-a-laction/eclairage-public-gisement-deconomies-denergie
Il y a 2 ans et 152 jours

L'Assemblée adopte des mesures décriées contre les squats et les loyers impayés

Le texte, porté par les groupes Renaissance et Horizons (majorité présidentielle) et soutenu par la droite et le RN, a été voté en première lecture par 40 voix contre 13, et doit désormais être examiné par le Sénat.Il triple les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. Des sanctions alignées sur celles visant actuellement un "propriétaire qui change la serrure", a fait valoir Guillaume Kasbarian (Renaissance).La proposition de loi précise que le squat concerne également les résidences secondaires et des logements inoccupés contenant des meubles, pour lesquels la procédure d'expulsion express pourrait être utilisée.Pour couvrir juridiquement tous les cas de figure, et plus seulement la "violation de domicile", la proposition de loi crée aussi un délit d'occupation sans droit ni titre, incluant les locaux à usage économique.Les députés ont alourdi, par ailleurs, les sanctions pour les "marchands de sommeil" se faisant passer pour des propriétaires dans le but de louer un bien. Dans son volet sur les loyers impayés, le texte accélère les procédures judiciaires dans les litiges locatifs, en intégrant notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit". Activer cette clause permettrait à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice, et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion du locataire.La gauche s'est insurgée contre une loi "anti-locataires" et la "criminalisation de tous les mal-logés". De concert avec les associations, elle reproche notamment au texte de pouvoir mettre à la rue des locataires fragilisés par l'inflation et la hausse des factures énergétiques. "On parle énormément des squatteurs, mais la plupart des gens qui vont être impactés sont des gens qui sont entrés régulièrement dans un logement avec un bail et qui se retrouvent dans une procédure d'expulsion à cause d'impayés de loyers", a fustigé le député LFI William Martinet.
Il y a 2 ans et 152 jours

Le gouvernement maintient d'importantes aides pour atteindre un million d'apprentis

Actuellement, cette aide à l'embauche d'alternants -qui concerne aussi les jeunes en contrat de professionnalisation- est de 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur, ce qui rend le coût de la première année quasi nul pour l'employeur.A 6.000 euros pour un mineur comme pour un majeur, "cela reste très incitatif pour un majeur tout en étant une incitation supplémentaire pour les mineurs", a jugé le ministre du Travail Olivier Dussopt à l'occasion d'une visite à Paris d'une menuiserie-ébénisterie qui emploie cinq apprentis sur un effectif de 70 personnes.Décidée pendant le Covid pour éviter l'effondrement des embauches, cette aide a été prolongée à plusieurs reprises.Après 733.000 en 2021 (deux fois plus qu'en 2019), le gouvernement table sur plus de 800.000 contrats d'apprentissage signés cette année et se fixe un objectif d'un million en 2027.Selon l'Insee, près d'un cinquième des créations nettes d'emplois depuis un an sont ainsi dues à l'apprentissage.Le gouvernement veut maintenir cette dynamique tout en la rendant "soutenable budgétairement", a commenté M. Dussopt.Au total, en incluant le financement des Centres de formation d'apprentis (CFA), le gouvernement a prévu de réduire d'environ "1,5 milliard d'euros" selon M. Dussopt les crédits engagés pour l'apprentissage qui seront cependant encore "supérieurs à 10 milliards".Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l'apprentissage repose sur le principe de l'alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l'employeur avec lequel l'apprenti a signé son contrat.Son essor s'explique à la fois par la réforme de 2018 (qui a notamment libéralisé l'ouverture de centres de formation et élargi l'apprentissage aux 26-29 ans) et par les primes à l'embauche."Effet d'aubaine"Mais cette très forte croissance depuis 2018 a été portée à 75% par des formations de niveau bac +2 ou plus, selon le ministère du Travail.Les formations du supérieur peuvent en effet être éligibles à cette prime à l'embauche, ce qui n'était pas le cas avant la crise Covid.Cela a conduit la Cour des comptes à dénoncer dans un récent rapport des "effets d'aubaine" dans le supérieur, soulignant qu'à partir de la licence, "la plus-value sur l'insertion professionnelle était faible" même si cela "contribuait à démocratiser, professionnaliser et financer l'enseignement supérieur".Il "fallait recalibrer", admettait récemment auprès de l'AFP un représentant patronal, relevant "de toute évidence des excès dans l'enseignement supérieur"."Certains parlent d'effet d'aubaine, de coût, mais pour nous c'est un investissement", a répondu jeudi M. Dussopt, en mettant en avant "le taux d'insertion en emploi de 70%" un an après le diplôme.En 2023, l'aide sera versée la première année d'exécution du contrat à toutes les entreprises, quels que soient "la taille et le niveau de diplôme préparé", a souligné à ses côtés la ministre déléguée à la Formation professionnelle Carole Grandjean.L'aide pour la deuxième et la troisième année du contrat est supprimée.En accord avec les acteurs du secteur, afin de maintenir "un niveau d'aide attractif au moment du recrutement, tout se concentre sur la première année", a expliqué Mme Grandjean.Mais le président de l'Association nationale des apprentis de France (Anaf) Aurélien Cadiou, aurait préféré "revenir à un système avec des critères qui dépendent de l'entreprise, c'est-à-dire sa taille ou le fait qu'elle ait besoin d'une aide spécifique".En outre, "le gouvernement continue à donner des aides [importantes] aux entreprises et en parallèle, aucun travail n'est mené sur l'accompagnement des apprentis" (rédiger un CV, trouver un réseau...), a-t-il regretté.