Toute l’actualité du bâtiment regroupée sur un seul site

Toute l'actualité du bâtiment dans la catégorie Batinfo

(31939 résultats)
Il y a 2 ans et 212 jours

Crédit immobilier : un meilleur accès à l'assurance emprunteur... mais plus cher !

L'assurance emprunteur, obligatoire dans les faits, couvre divers risques comme le décès, la maladie ou l'invalidité. Elle protège à la fois les emprunteurs et les banques contre un éventuel défaut de remboursement.Avec la loi Lemoine, entrée en vigueur au 1er juin pour les nouveaux prêts, ceux qui empruntent moins de 200.000 euros ne sont plus soumis à un questionnaire de santé pour assurer leur crédit, à condition aussi que le remboursement total s'effectue avant leurs 60 ans.Pour les personnes malades ou ayant été malades récemment, "vous passez de l'impossible au possible", salue auprès de l'AFP Kévin Spreux, directeur de développement de Prelys Courtage, le cabinet qui a accompagné Emma.Lors de sa première tentative, elle avait dû se soumettre à un questionnaire de santé car le crédit, sur 25 ans, l'emmenait justement au-delà de 60 ans. Comme attendu, son dossier a été refusé. Le fait qu'elle soit en rémission depuis 2020 n'a rien changé: "On garde une étiquette de cancéreuse", constate Emma, pour qui la loi Lemoine permet de "remettre un peu de justice".En ramenant la durée d'emprunt de 25 à 23 ans, elle a pu rester dans le cadre prévu par la législation et obtenir son prêt.Hausse généraleComme elle, de nombreuses personnes se sont saisies de cette évolution de la législation pour essayer d'être mieux assurées, témoigne Prelys Courtage.En assurant des personnes auparavant exclues ou dont les dossiers étaient acceptés moyennent le versement d'une surprime, les assureurs prennent toutefois à leur charge un risque qu'ils estiment difficile à quantifier.Cela peut "créer un effet d'aubaine pour les personnes sachant qu'elles vont mourir", a résumé cyniquement le patron d'un assureur mutualiste devant des journalistes.Si certains assureurs ont promis de ne pas augmenter leurs tarifs, comme CNP Assurances, filiale du groupe La Banque Postale et leader de ce marché, voire de les baisser pour les jeunes, tels le Crédit Agricole, numéro deux de l'assurance emprunteur, c'est loin d'être le cas de tous.Nombre de primes ont augmenté. Dans quelles proportions? Selon une étude du cabinet Vertone qui a comparé 1.700 tarifs d'assureurs non bancaires, avant et après le passage de la loi, les tarifs appliqués aux emprunteurs qui échappent au questionnaire de santé ont bondi de 49% en moyenne, avec de très fortes disparités.Olivier Le Gallo, directeur général du courtier en ligne Magnolia.fr, estime pour sa part que cette augmentation tournait plutôt autour de 20%.Les nouvelles dispositions de la loi, comme le raccourcissement du délai de droit à l'oubli, qui dispense de déclarer certaines maladies cinq ans après l'arrêt des protocoles thérapeutiques contre dix ans auparavant, sont "des progrès sociétaux mais qui ont un prix", relève-t-il auprès de l'AFP.Boum des appelsAutre évolution de la loi, aux fortes répercussions: la possibilité de changer d'assureur n'importe quand et non plus seulement au cours de la première année puis à la date anniversaire de la signature du contrat. Chez Magnolia.fr, il y a eu "une explosion des demandes assez incroyable" avec un triplement des appels lors de la première semaine de septembre, dès que la nouvelle législation s'est appliquée aux anciens prêts, selon M. Le Gallo.L'assurance emprunteur est un marché détenu à environ 85% par les banques qui réalisent des marges importantes au détriment du pouvoir d'achat des emprunteurs, dénoncent depuis plusieurs années les associations de consommateurs et les assureurs eux-mêmes.Début octobre, le régulateur européen de l'assurance a d'ailleurs pointé les bancassureurs, évoquant "des risques importants de préjudices pour le consommateur" et "une gestion insuffisante des conflits d'intérêts".Résilier un contrat souscrit via une banque au profit d'un assureur traditionnel peut permettre d'économiser plusieurs milliers, voire dizaines de milliers d'euros, sans réduire la couverture des risques puisque ce changement ne peut être effectué qu'à protection équivalente.Et les banques qui traînaient les pieds auparavant jouent désormais "le jeu et sont réactives" depuis ces bouleversements législatifs, note M. Le Gallo.
Il y a 2 ans et 212 jours

Les travaux de rénovation énergétique envisagés par 76% des ménages pour contrer la hausse des prix de l'énergie

Deux enquêtes successives réalisées en ligne par Hellio, acteur de la maîtrise de l'énergie, auprès de ménages propriétaires et locataires de maisons individuelles et logements collectifs, la première entre le 1er février et le 11 mars 2022 et la seconde entre le 1er juin et le 31 août 2022, apportent des éclairages sur l'impact financier de la hausse des prix de l'énergie, les solutions envisagées et la nécessité de déployer des solutions de financement du reste à charge.MéthodologieDeux enquêtes réalisées en ligne auprès de ménages propriétaires (94%) et locataires (6%) de maisons individuelles (91%) et logement collectif (9%) répartis sur toute la France :1ère enquête réalisée entre le 1er février et le 11 mars 2022 à laquelle 371 personnes ont répondu.2e enquête réalisée entre le 1er juin et le 31 août 2022 à laquelle 769 personnes ont répondu.Plus de 100€ d'augmentation annuelle pour 60% des ménages malgré le bouclier tarifairePrès de 9 répondants sur 10 constatent une hausse des prix de l'énergie sur leurs factures de chauffage. En effet, en 2021, avant la mise en place du bouclier tarifaire, le prix du gaz a augmenté de 57% entre janvier et octobre 2021 (pour les tarifs réglementés de vente) et celui du fioul a bondi de 53% en un an.Quant au coût de l'électricité, il a augmenté de 4% le 1er février 2022.Cette hausse des prix se ressent nettement sur les factures : plus de la moitié des répondants (60%) déclarent constater une hausse d'au moins 100€ par an. La part de ceux qui payent plus de 200€ a bondi de 9% entre le début et le milieu d'année : elle représente désormais 34% des sondés (vs 25% en début d'année). En 2022, sans le gel des prix du gaz et la hausse plafonnée à 4% pour l'électricité, les tarifs réglementés de vente auraient respectivement dû augmenter de 60% et 40%. Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la prolongation et les nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie pour 2023. La hausse des tarifs de gaz et d'électricité sera limitée à 15%, une limitation supérieure à celle de 2022 pour l'électricité. Cette mesure implique :une augmentation moyenne des factures de l'ordre de 25€ par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz. L'augmentation serait d'environ 200€ par mois sans bouclier tarifaire;une augmentation moyenne de l'ordre de 20€ par mois pour les ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180€ sans bouclier tarifaire. Au-delà des travaux de rénovation énergétique, cœur de métier de Hellio, l'acteur prône la sobriété énergétique comme levier complémentaire à actionner. Le spécialiste en économies d'énergie préconise par exemple, dans la mesure du possible, de baisser d'un degré son chauffage pour réduire la facture de 5 à 10%.Des postes de travaux de rénovation énergétique plus efficaces envisagésDans ce contexte, à la question « Envisagez-vous de réaliser des travaux de rénovation énergétique ? », 64% des répondants ont répondu oui en début d'année et 76% en milieu d'année ! Cette progression de 12% laisse entrevoir une prise de conscience certainement liée à la crainte de l'explosion des prix de l'énergie une fois l'arrêt des boucliers tarifaires, avec en ligne de mire un risque de coupure cet hiver. Alors que ces dernières années, il était davantage question de « petits » gestes, comme le changement de fenêtres ou l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique, les ménages semblent désormais davantage s'orienter vers des travaux plus efficaces en termes d'économies d'énergie. Ainsi, l'isolation de l'enveloppe (murs et combles) est le type de travaux le plus plébiscité, suivie de la pompe à chaleur et des panneaux photovoltaïques. Preuve que la chasse aux déperditions énergétiques, les énergies renouvelables et l'autoconsommation sont des solutions envisagées par les ménages français face à la hausse des prix de l'énergie.À noter, la progression de certains modes de chauffage entre le début et le milieu d'année : la pompe à chaleur a bondi de 11% (32%), la chaudière biomasse de 5% (19%). Des résultats probablement liés au bonus Coup de pouce Chauffage de 1.000 € instauré le 15 avril 2022 en faveur des énergies renouvelables. La chaudière gaz est encore plus délaissée (- 4%), conséquence du conflit ukrainien, avec la restriction des approvisionnements pour cet hiver.La nécessité de financer le reste à charge Force est de constater que les nombreuses primes existantes (MaPrimeRénov', Certificats d'Économies d'Énergie, aides locales, etc.) ne suffisent pas toujours à convaincre tous les Français de rénover. Le reste à charge demeure parfois trop élevé, sans solution pour obtenir la somme suffisante.Au regard des travaux assez conséquents majoritairement envisagés par les répondants (isolation des murs, panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur), le recours aux solutions de financement (prêt, facilité de paiement) s'avère incontournable pour 52% des ménages en début d'année et pour 62% en milieu d'année.L'éco-PTZ, dont les plafonds ont été relevés en 2022 à 50.000 € pour les travaux de rénovation performante (30.000 € pour les autres types de travaux), semble représenter la meilleure solution de financement aux yeux d'un grand nombre de répondants (plus de 1 répondant sur 2). Ce type de prêt bénéficie d'une communication du Gouvernement et d'une simplification administrative du cumul désormais possible avec MaPrimeRénov' depuis le 1er juillet 2022.Sont ensuite plébiscitées les facilités de paiement (39%), qui permettent de pouvoir régler le coût des travaux en plusieurs mensualités.Pour Pierre Maillard, PDG du groupe Hellio : « Accompagner nos clients tout au long de leur projet pour un triptyque économies d'énergie (et donc réduction des dépenses), valorisation patrimoniale et amélioration du confort, tel est notre ADN. Si nous souhaitons massifier la rénovation énergétique dans l' intérêt de tous, il faut impérativement que les institutions financières puissent être plus agiles et réactives. Chacun des maillons de cette chaîne de valeur sera gagnant : le ménage, l'entreprise de travaux, l'établissement financier, l'État et l'environnement. »
Il y a 2 ans et 212 jours

Le gouvernement lance la réquisition des personnels au dépôt ExxonMobil de Gravenchon-Port-Jérôme

"La réquisition débutera ce jour", assure le ministère. La raffinerie de Gravenchon est l'une des deux raffineries Esso-ExxonMobil en grève, quatre le sont également au sein du groupe TotalEnergies.
Il y a 2 ans et 212 jours

Installer des ombrières photovoltaïques sur les parkings de supermarchés produirait l'équivalent d'un EPR par an

Question : A combien estimez-vous les surfaces de parking de centres commerciaux en France susceptibles de recevoir des ombrières produisant de l'électricité solaire ?Réponse : "L'Ademe a identifié 843 friches industrielles et urbaines pouvant recevoir des installations photovoltaïques, et nous estimons que dans ce total, il existe entre 90 et 150 millions de mètres carrés de parkings de plus de 2.500 mètres carrés susceptibles d'être équipés en ombrières. Nous équipons déjà des hôpitaux, comme celui d'Evreux, certaines usines comme celle de Bledina à Brive-la-Gaillarde en Corrèze, ou Evian en Haute-Savoie, et commençons à équiper des centres commerciaux. En moyenne, chaque équipement coûte 1 million d'euros par site, et permet de couvrir 30% des besoins énergétiques quotidiens de nos clients.Nous louons les surfaces de parking grâce à un bail avec les distributeurs, à qui nous revendons ensuite l'électricité solaire à un prix inférieur à celui du marché. Les filiales d'EDF et d'Engie, qui sont nos principaux concurrents, ont le même modèle d'affaire que nous. Nous arrivons avec des investisseurs, l'installation ne coûte rien aux centres commerciaux, et leur permet de dégager des bénéfices dès la première année".Q : Cela représenterait quelle puissance d'électricité fournie ?R : "Les parkings de supermarchés représentent un énorme réservoir d'énergie. Si on équipait seulement la moitié de ces parkings, c'est comme si on produisait 2 gigawattheure par an en électricité solaire, soit autant que 1,2 EPR (nucléaire) par an.La France est très en retard sur le sujet car on voit de telles ombrières un peu partout en Europe. Il faut penser que ce type d'équipement peut aussi favoriser le développement des véhicules électriques, car dessous on peut installer des bornes alimentées en partie par du solaire, ce qui permettrait aux centres commerciaux volontaires d'offrir des recharges gratuites à leurs clients".Q : Où vous approvisionnez-vous en matériaux pour les panneaux solaires ? Qu'avez-vous prévu pour le recyclage des panneaux solaires en fin de vie ?R : "Les contrats prévoient la fin de vie et le recyclage, chaque client peut choisir de remplacer les panneaux ou de les retirer. Les panneaux sont garantis au moins 25 ans. L'acier galvanisé est français et nous avons aussi un fournisseur français de panneaux photovoltaïque. Il y a déjà une usine de recyclage dans le Roussillon et une deuxième en cours de création."
Il y a 2 ans et 212 jours

Rockwool partenaire du CiDB aux Neuvièmes Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore 2022

En tant que partenaire historique du CiDB, acteur incontournable de la promotion de la lutte contre la nuisance sonore, ROCKWOOL a participé aux Neuvièmes Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore 2022 les 27 et 28 septembre au Centre International de Conférences Sorbonne Université. L’édition placée sous le signe de l’investissement s'est proposée d’identifier les conditions pour lesquelles le bruit peut constituer un levier ou un frein à la transition écologique, à l’économie et à l’amélioration du bien-être.ROCKWOOL acteur du nécessaire investissement dans l’environnement sonoreLe bruit est néfaste pour notre santé et selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les personnes vivant et travaillant dans les villes sont particulièrement vulnérables. Une isolation acoustique efficace est donc primordiale dans une maison ou autres bâtiments (tertiaires ou industriels) pour créer un environnement confortable et sûr.En participant aux côtés du CiDB aux Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore, ROCKWOOL souhaite interagir avec les professionnels du secteur afin de travailler main dans la main aux solutions les plus innovantes pour se prémunir des nuisances sonores. C’est ce qu'a proposé l’événement en tant que carrefour de rencontres unique et le lieu d’échanges d’un important réseau de professionnelles de la sphère institutionnelle, des industriels et des entreprises, du monde associatif ainsi que des structures de recherche et des collectivités locales. Des solutions en laine de roche au service d’environnements intérieurs plus sains et plus silencieux pour une meilleure qualité de vieS’il n’est pas toujours possible de maîtriser les niveaux sonores à la source, une isolation acoustique de qualité peut être une solution intéressante. Le bruit extérieur provenant de la circulation routière ou des avions par exemple peut être considérablement réduit par une isolation acoustique correcte de la toiture ou de la façade.L’isolation acoustique peut aussi améliorer le confort acoustique et éviter les nuisances sonores provenant de l’intérieur d’un bâtiment Lorsqu'ils sont installés sur des planchers intermédiaires ou sur les murs intérieurs d’un immeuble d’habitation ou d’un complexe de bureaux, les panneaux d’isolation thermo-acoustique, sont particulièrement efficaces pour réduire la quantité de bruit pénétrant dans un environnement de vie ou de travail.En effet, grâce à la structure poreuse ouverte, la laine de roche ROCKWOOL est un excellent amortisseur de bruit hautement efficace par nature. De plus, grâce à leur stabilité dimensionnelle, les solutions d’isolation ROCKWOOL sont durables dans le temps et conservent leurs performances même au-delà de 55 ans, ce qui garantit un excellent confort acoustique tout au long de la durée de vie d’un bâtiment. C’est grâce à une innovation continue au cœur de sa stratégie que ROCKWOOL peut proposer des produits toujours plus performants.Avec le CiDB, identifier ensemble les axes de développement en faveur de l’amélioration de l’environnement sonorePour ROCKWOOL, Les Assises Nationales de la Qualité de l’Environnement Sonore étaient une occasion incontournable pour échanger sur les bonnes pratiques et les solutions novatrices en faveur de l’environnement sonore, mais aussi comprendre les besoins des consommateurs tels que les professionnels de la construction, les ERP, ou encore les établissements scolaires ou de santé.L’événement qui comprenait trois conférences plénières et 20 ateliers thématiques incluait également des ateliers professionnels et une exposition présentant les solutions et innovations des acteurs du secteur (métrologie, produits, logiciels, etc.). Environ 500 personnes étaient attendues sur les deux jours.Tristan Sacquet, Ingénieur Acousticien ROCKWOOL le rappelle : « En tant qu'acteur engagé du secteur du bâtiment et leader de l'isolation, ROCKWOOL a pour objectif de construire un avenir meilleur, avec des bâtiments plus sûrs, plus durables et plus résilients, notamment, sur plan acoustique. »
Il y a 2 ans et 212 jours

LA FFB et le CCCA-BTP renforcent leur collaboration pour accompagner les entreprises dans leurs besoins en formation et recrutement

Par cette convention, les deux parties s’engagent, pour la FFB, à apporter son expertise métier et sectorielle ; pour le CCCA-BTP, à apporter son expertise au service de la qualité de la formation professionnelle et notamment l’apprentissage.En effet, les changements actuels inhérents à la volonté de construire bas carbone, réhabiliter durablement le patrimoine, améliorer la performance énergétique du bâti et la promotion de la transition numérique des métiers du bâtiment font émerger de nouvelles compétences qui nécessitent de former et de recruter de plus en plus de jeunes diplômés.En mobilisant leurs structures, la FFB et le CCCA-BTP contribuent à l’évolution de la formation et donc de l’adaptation des compétences, avec un plan d’actions dès 2022 pour :mettre l’accent sur les besoins en compétences ;placer l’innovation au cœur des formations préparant aux pratiques professionnelles ;promouvoir l’enregistrement des certifications professionnelles ;favoriser l’intégration pérenne des nouveaux entrants en entreprise.Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Depuis 80 ans, la FFB qui a créé le CCCA-BTP avec les partenaires sociaux du BTP, participe par l’engagement de ses mandataires, à sa gestion et son développement. Le secteur a besoin des compétences nécessaires aux évolutions actuelles et à venir de ses marchés. Les enjeux climatiques sont un des moteurs des changements. Il est du devoir de la FFB de contribuer à l’évolution de l’offre de formation en partageant son expertise métiers. »Pour Éric Routier, président du CCCA-BTP : « Ce partenariat entre le CCCA-BTP et la FFB, membre de notre conseil d’administration à gouvernance paritaire, réaffirme les liens forts qui nous lient. Le développement des compétences, indissociables de la formation, est au centre des enjeux auxquels les entreprises du bâtiment doivent répondre. C’est le cœur de ce partenariat, qui s’appuie sur les expertises du CCCA-BTP, pour impulser l’innovation dans les métiers et les pratiques pédagogiques, afin de répondre aux besoins en compétences et qualifications professionnelles des entreprises du bâtiment et assurer l’excellence de la formation professionnelle, en particulier de l’apprentissage. »
Il y a 2 ans et 212 jours

Pôle emploi, la CAPEB, la FFB et la FNTP se mobilisent pour l'emploi dans le BTP

Représentant plus d’1,5 million de salariés présents dans un peu plus de 230.000 entreprises en 2021, le secteur du BTP est l’un des premiers employeurs de France. Le secteur propose de réelles opportunités d’emploi et représente 265.000 projets de recrutement en 2022, soit une hausse de 22% par rapport à 2021. Dans le bâtiment et les travaux publics, les métiers et les conditions d’exercice sont très variés et la transition écologique offre de nouvelles opportunités en termes de compétences.À distance ou en présentiel, en agence ou sur le terrain, ce sont plus de 600 événements qui seront organisés sur l’ensemble du territoire à l’occasion de cette 2e semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. Job-datings, visites de chantiers, découvertes des métiers et des formations seront autant d’opportunités pour faciliter la rencontre entre les professionnels de ce secteur, les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion professionnelle, les salariés en recherche de mobilité ou encore les jeunes en réflexion sur leur orientation.Pour Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi : « Pôle emploi a toujours été aux côtés des professionnels du secteur. La mobilisation de nos 900 agences a permis en 2021 le recrutement de plus de 444.000 demandeurs d’emploi dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, dont plus de 405.000 dans le cadre de contrats durables. Dans la période que nous traversons, il est d’autant plus important d’agir pour lutter contre les difficultés de recrutement. Cette semaine nationale organisée avec nos partenaires en est la traduction. »Pour Bruno Cavagné, Président de la FNTP : « Au-delà de ces éléments chiffrés, les travaux publics sont surtout un secteur porteur d’opportunités pour l’avenir, avec des métiers devenus indispensables à la transition écologique. En effet, l’empreinte carbone liée aux usages des infrastructures représente actuellement la moitié des émissions de la France ! Construire des infrastructures de mobilité et d’énergie décarbonées, adapter les territoires au changement climatique, réhabiliter les friches industrielles et restaurer les milieux naturels, c’est construire l’avenir de notre pays et être acteur pour la planète. Les métiers des travaux publics sont également au cœur de la transition numérique. Déjà présents sur les chantiers, le numérique et l’intelligence artificielle vont révolutionner le secteur de la construction dans les années à venir. »Pour Olivier Salleron, Président de la FFB : « Avoir de l’ambition pour l’emploi, c’est agir sur l’attractivité du secteur en communiquant sur les possibilités d’embauche et de carrières. C’est aussi afficher auprès de tous que le bâtiment reste un secteur d’avenir, nos métiers sont éternels ! Faisons-le savoir largement lors de cette semaine des métiers du bâtiment et des travaux publics. »Pour Jean-Christophe Repon, Président de la CAPEB : « Travailler dans une entreprise artisanale du bâtiment, c’est avoir la garantie de faire un métier qui a du sens, par le contact quotidien avec les clients, le travail collaboratif avec les autres corps de métiers du bâtiment, et la satisfaction d’accomplir un travail essentiel pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et climatique. Nous sommes heureux du rapprochement engagé, depuis plus d’un an, avec Pôle Emploi au plus près du terrain. Notre secteur offre des perspectives de carrière intéressantes et épanouissantes. Rejoignez-nous ! »
Il y a 2 ans et 212 jours

Ambitieux programme de requalification urbaine "Chelles-Foch" en entrée de ville de Chelles

En lieu et place d’une friche présente depuis plus de 10 ans située avenue du Maréchal Foch, en entrée de ville, à seulement 600 mètres de la gare du RER E qui relie Paris et de la future ligne 16 du métro, du centre-ville historique de Chelles et à proximité de nombreux commerces, l’opération Chelles-Foch s’intègre dans un environnement urbain dynamique.Programme mixte ambitieux répondant aux besoins du territoire, l’opération s’étendra sur 8.750 m² SDP et accueillera :Un bâtiment de 33 logements gérés par in’li et dotés d’une double exposition (et pour certains d’une triple) offrant une grande luminosité. Chaque logement bénéficiera d’un espace extérieur (balcon ou terrasse).Une résidence pour séniors de 117 logements (T1, T2 et T3), pour le compte de l’OPPCI Esprit Pierre Résidences (Groupe Spirit), qui sera gérée par Les Girandières, filiale du Groupe Réside Etudes. Adaptée aux besoins spécifiques des séniors autonomes, elle offrira une large palette de services : restaurant, coiffeur, salon de massage, salle polyvalente, salle de gym, services de linge… Un jardin d’agrément permettra aux résidents de partager des moments de convivialité et de profiter des espaces verts. Un programme à la croisée de l’hôtel, de la résidence gérée et du logement traditionnel, issu d’une réflexion approfondie autour des usages et du bien-être. Cette résidence pour séniors, souhaitée par la Ville, vient opportunément compléter le parcours résidentiel des Chellois.Un commerce en pied d’immeuble viendra compléter l’offre de services de proximité du quartier pour le compte d'AVM Holding.Une conception architecturale dans la pure tradition chelloiseL’architecte, MAIREA Architecture a su répondre aux attentes de la Ville en reprenant les codes de l’architecture chelloise traditionnelle (toitures en pente, façades en brique et pierre, modénatures) dans la continuité du tissu urbain local tout en respectant les contraintes du terrain. Trois axes ont guidé l’écriture architecturale : marquer l’entrée de la ville, créer un profil urbain et séquencer les bâtiments.Les labellisations environnementales visées par ce projetLa résidence services pour les séniors sera labellisée E2C1 et atteindra le niveau de performance énergétique RT2012-17%, et les logements seront eux certifiés NF Habitat HQE. Ces critères environnementaux s’inscrivent dans la démarche RSE de Linkcity et de l’ensemble de ses partenaires.Pour David MARQUET, Directeur Général Adjoint Linkcity Ile-de-France : « C’est un travail de longue haleine qui a été mené, intégrant notamment la réhabilitation complète des sols. Ce projet symbolise l’esprit partenarial de Linkcity : architecte, investisseurs, exploitant, entreprises, tous associés pour satisfaire la commune de Chelles et réaliser un projet ambitieux porteur pour le territoire. »Pour Benjamin STUTZMANN et Alexandre PARVEZ, respectivement Président et Directeur des Acquisitions chez SPIRIT REIM SERVICES : « Nous sommes très heureux de cette première acquisition pour le compte de notre fonds ESPRIT PIERRE RESIDENCES. Cette résidence correspond parfaitement à notre cible, à savoir un actif de qualité, sécurisé sur le long terme avec un exploitant de premier ordre. Elle répond aux exigences de la labellisation ISR du fonds, notamment en matière de réversibilité, qui se valorisera dans la durée grâce à la transformation en cours à l’entrée de Chelles et la desserte prochaine par le Grand Paris Express. »Pour Damien ROBERT, Président du directoire d’in’li : « In’li poursuit son engagement en faveur du développement de l’offre en logements intermédiaires en zones tendues, en Ile-de-France. Le partenariat avec la ville de Chelles est en ce sens exemplaire. Il s’inscrit dans une logique territoriale alliant offre de transport, développement urbain raisonné, services et logements. C’est grâce à ce type de démarche que nous répondrons aux défis du Grand Paris de demain ! »
Il y a 2 ans et 213 jours

Coup d'envoi de la formation des fonctionnaires à la transition écologique

Ce plan de formation "inédit" vise à former 25.000 hauts fonctionnaires d'ici 2024, avant que leurs collègues de la fonction publique territoriale (12.000 cadres) et de l'hospitalière (4.000) ne soient à leur tour formés "d'ici 2025".Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini doit présenter les détails de ce plan dans la matinée, aux côtés des ministres de la Transition écologique Christophe Béchu, de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau et de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.Ce projet de formation "fait consensus" et constitue la "première brique du plan de sobriété énergétique", indique-t-on au ministère de la Transformation et de la fonction publiques.Concrètement, 220 directeurs d'administrations centrales suivront dès le 19 octobre des formations de vingt heures, théoriques avec l'appui de scientifiques "de très haut niveau", selon le ministère, mais aussi pratiques, via des ateliers portant par exemple sur le calcul de leur bilan carbone et l'étude des solutions possibles pour le réduire.Les fonctionnaires se rendront aussi sur le terrain pour "rencontrer des acteurs" -entreprises et ONG notamment- faisant face aux enjeux du réchauffement climatique, qui leur présenteront leur façon d'y répondre: une visite en forêt pour en montrer la résilience, par exemple."La formation est un préalable à l'action", ont encore souligné les ministères de la Transformation et de la fonction publiques et celui de la Transition écologique, qui ont travaillé de concert sur ces modules alliant questions de biodiversité, de climat et de ressources naturelles. Pour le gouvernement, les formations doivent "irriguer l'ensemble de l'administration publique". Ainsi des "coachs" -des agents des ministères, dans un premier temps- suivront individuellement les directeurs formés afin de les "aider à faire leur retour d'expérience" auprès de leurs équipes. Quelque 300 cadres-dirigeants, tels que des préfets et des ambassadeurs seront formés ensuite en janvier.Les premiers retours d'expérience permettront, selon les ministères, de "concevoir le meilleur plan" de formation pour les 25.000 agents suivants.Les futurs fonctionnaires seront également sensibilisés aux questions climatiques dès leur formation initiale, ont ajouté les ministères.
Il y a 2 ans et 213 jours

Lancement du concours des rubans du Patrimoine 2023 et remise des prix nationaux de l’édition 2022

Elles mettent en valeur le dynamisme des communes et de leurs groupements et les savoir-faire des artisans et entrepreneurs du bâtiment ainsi que de leurs compagnons.Vous trouverez toutes les informations et le formulaire de participation sur le site www.rubansdupatrimoine.ffbatiment.fr. Les dossiers devront être déposés au plus tard le 31 janvier 2023.Par ailleurs, la cérémonie de remise des prix nationaux 2022 se tiendra le vendredi 28 octobre à 10h30 au Studio Théâtre de la Comédie-Française (Carrousel du Louvre) lors du Salon international du Patrimoine culturel.Les communes de Brétigny (Eure), Epernay (Marne), Soulomès (Lot), La Flèche (Sarthe) et la communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne (Marne) se verront remettre leur prix par les représentants des cinq partenaires organisateurs : l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, la Fondation du patrimoine, la Fédération nationale des Caisses d'Épargne, le Groupement français des entreprises de restauration de Monuments Historiques et la Fédération Française du Bâtiment.
Il y a 2 ans et 213 jours

Le Syndicat de l’éclairage salue les annonces du Gouvernement en matière de rénovation de l’éclairage

Pour Julien Arnal, Président du Syndicat de l’éclairage : « Le Syndicat de l’éclairage se félicite du dialogue fructueux noué avec les pouvoirs publics et de leur bonne compréhension de la nécessité de rénover et moderniser l’éclairage. En rénovant l'intégralité de l'éclairage en France, nous pourrions économiser chaque année l'équivalent de la consommation des villes de Bordeaux et Marseille. » Le plan de sobriété tend vers une meilleure gestion de l’éclairage et incite à la transition vers la LED pilotable, permettant d’obtenir, simplement et immédiatement, un éclairage plus juste et plus durable tout en réalisant des économies d’énergie massives (3 fois moins de consommation énergétique). Avec la variation (programmation, détecteurs, etc.) obligatoire en rénovation, l’énergie consommée est réduite d’au moins 80%.Le syndicat souligne la qualité du travail de concertation mené par Agnès Pannier-Runacher au Ministère de la Transition Énergétique, d’Emmanuelle Wargon à la CRE et de Xavier Piechaczyk chez RTE ainsi que leurs équipes.Pour être au rendez-vous de la transition énergétique, les entreprises et les collectivités doivent rénover massivement leurs luminaires :Il faut tripler le rythme de rénovation de l’éclairage en France pour réduire notre consommation de 10 TWh en 24 mois, soit 20% de l’effort annoncé par le gouvernement sur l’électrique.Il faut inciter les entreprises et intégrer dans la loi de finances pour 2023 un sur-amortissement qui permettra aux entreprises d’abattre 40% supplémentaire de l’amortissement annuel sur le net imposable.
Il y a 2 ans et 213 jours

Réforme de l'assurance chômage : l'heure du vote à l'Assemblée nationale

Intermède dans l'hémicycle entre les questions au gouvernement et les discussions épiques sur le budget, le vote solennel de ces "mesures d'urgence" en vue du "plein emploi" se tiendra en fin d'après-midi.Malgré de vifs débats sur la possibilité de baisser les allocations chômage en période d'embellie pour l'emploi, farouchement contestée par l'alliance de gauche Nupes, les macronistes n'anticipent pas d'être en difficulté pour ce scrutin. Ils vont pouvoir compter sur le soutien du groupe pivot LR, même si ce dernier juge le projet de loi insuffisant."Il n'y a rien dans le texte" alors qu'"il y a un vrai sujet pour améliorer le fonctionnement du marché du travail", juge même le patron des députés LR Olivier Marleix. Mais le gouvernement a fait quelques ouvertures en direction de la droite.Le projet de loi, qui a été débattu par l'Assemblée la semaine dernière et sera devant le Sénat à partir du 25 octobre, prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l'assurance chômage, issues d'une réforme chaudement contestée du premier quinquennat Macron.Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l'assurance chômage afin qu'elle soit "plus stricte quand trop d'emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé", selon les mots d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle."Nous ne toucherons pas au montant des indemnités", a répété au JDD le ministre du Travail Olivier Dussopt. Mais "on peut en revanche s'interroger sur les conditions d'entrée dans le régime - six mois travaillés sur vingt-quatre aujourd'hui - et sur la durée d'indemnisation".Après une phase de concertation avec les partenaires sociaux à compter de la semaine prochaine, le gouvernement décidera par décret de la forme que prendra cette modulation de l'assurance chômage, pour une entrée en vigueur début 2023."Guerre aux chômeurs"Une telle réforme est approuvée par une courte majorité des Français: 53% contre 47% selon un sondage Odoxa pour Challenges et BFMBusiness.L'exécutif martèle qu'elle est urgente, en raison de difficultés de recrutement dans l'hôtellerie, la restauration ou le BTP. Il la voit comme une première brique pour atteindre l'objectif de plein emploi en 2027, soit un taux de chômage d'environ 5% contre 7,4% actuellement.La gauche n'a eu de cesse de s'élever contre un projet de loi qui "déclare la guerre aux chômeurs" selon Mathilde Panot (LFI), et fait "un bras d'honneur au dialogue social" d'après Jérôme Guedj (PS). "Vous faites de l'assurance chômage une variable d'ajustement alors que son seul objectif est de protéger socialement", a lancé le communiste Pierre Dharréville.Les députés RN se sont joints à cette contestation d'une "réforme injuste qui vise les chômeurs". Ils ont mis sur la table leurs propositions de "priorité nationale", avec des amendements pour notamment réserver les allocations chômage aux "citoyens français", un "retour de leurs vieilles lunes" selon la majorité.Au sortir de cet examen parfois mouvementé, le rapporteur Marc Ferracci (Renaissance) se félicite qu'il n'y ait pas eu "de mauvaises surprises", malgré des votes parfois serrés, et que le projet de loi n'ait pas été "dénaturé".Avec l'aval du ministre du Travail, les députés ont voté pour une "application très différenciée" de la modulation en outre-mer, plus durement frappée par le chômage.Par des amendements Renaissance, Modem, Horizons et LR, ils ont décidé que les "abandons de poste" seront assimilés à des démissions, pour limiter l'accès à l'assurance chômage.Un autre volet du projet de loi prévoit d'étendre la validation des acquis de l'expérience (VAE) aux "proches aidants et aidants familiaux", pour leur faciliter l'accès aux métiers du grand âge.L'Assemblée a acté la création d'un "véritable service public" de la VAE, encore peu utilisée en raison notamment de sa complexité. Un "guichet unique" sera proposé via une plateforme numérique.
Il y a 2 ans et 213 jours

Dans les entreprises, des idées pour économiser le gaz ou l'électricité

Agro-alimentaire :Fleury-Michon construit des ombrières photovoltaïques sur les parkings de toutes ses usines. "Cela fera de l'ombre l'été et nous permettra de produire une partie de notre consommation d'électricité", indique le groupe qui dit avoir diminué de 30% sa consommation de Kwh par kilo de produit en une dizaine d'années.Distribution :Toutes les enseignes de l'alimentaire - Carrefour, Intermarché, système U, Auchan, Casino et Leclerc - se sont engagées à éteindre à compter du 15 octobre leurs enseignes lumineuses à la fermeture des magasins, à réduire l'intensité lumineuse avant l'arrivée du public et abaisser la température ambiante des points de vente d'un degré. Ces mesures du quotidien représentent 6% d'économie sur la facture énergétique. Leclerc, notamment, a commencé le 12 septembre.Quand il fera très froid, en cas de pic de la demande énergétique, des mesures exceptionnelles ont été proposées, comme de ramener la température à 17 degrés pendant les heures d'ouverture, ce qui permet un "effacement de 740 MW" soit "une "petite centrale nucléaire", souligne la fédération technique de la distribution Perifem.Ce protocole est étendu aux autres commerces. Pour l'instant dans le non-alimentaire, la température à 17 degrés ne passe pas, en raison des cabines d'essayage, mais "si c'est pour deux heures et pour éviter un blackout général lors d'un pic, ça doit pouvoir se réfléchir", souligne Perifem.Deuxième initiative lourde, l'installation de portes vitrées sur les linéaires de produits réfrigérés, qui permet de réduire de 25% la facture énergétique. Le processus est encore en cours : 70% des distributeurs sont équipés mais il en reste donc encore 30% qui doivent l'être. Le coût de l'installation - environ un million d'euro pour un magasin de taille moyenne - fait hésiter ceux qui ne sont pas encore passé à l'acte.Industrie :Le spectre de coupures de gaz cet hiver accélère la course aux solutions : Récupération de la chaleur, passage à l'éclairage LED ou installation de panneaux solaires.Ainsi l'usine Toyota de Onnaing a deux projets : la récupération de la chaleur des compresseurs pour chauffer les bains de traitement de surface avant l'application de l'anti-corrosion sur les véhicules et la mise en place de panneaux solaires sur cinq hectares sur les parkings. Une telle mesure permet d'atteindre 10% d'économie d'énergie, a calculé Toyota.La fonderie d'aluminium de Saint-Jean Industrie (Belleville-en-Beaujolais) récupère la chaleur de ses fours pour chauffer tout un secteur de l'usine. Depuis la fin 2021, le groupe a gagné "entre 10 et 15%" en électricité et gaz, surtout en surveillant en temps réel sa consommation.Michelin, qui a baissé de 18% sa consommation d'énergie entre 2010 et 2021 poursuit ses efforts cet hiver. Pour économiser le gaz de ses fours à pneumatiques, le groupe développe les renouvelables et en particulier les chaudières biomasse (à Cholet et Bourges), le photovoltaïque (au Puy-en-Velay) et achète de la chaleur biomasse (à Vannes et Clermont-Ferrand).À Troyes et Bassens, le groupe achète aussi de la chaleur, mais issue de l'incinération de déchets ménagers. Par ailleurs, cet hiver, la température de chauffage des bureaux et des ateliers "n'ira pas au delà de 19 degrés", et tombera même à 17 degrés dans les ateliers où l'on produit des "efforts physiques".Le groupe dispose aussi un plan d'isolation de ses sites tertiaires, installe des leds dans ses ateliers et sur les éclairages extérieurs de son centre de recherche.Veolia baisse la température de ses locaux et mesure la consommation de chaque dépôt de collecte de déchets et de chaque camion pour identifier les mesures correctives et déployer des formations de conduite économe en fuel.Transports :La SNCF, grande consommatrice d'électricité, a intensifié depuis plusieurs mois ses actions en mettant l'accent sur "l'écoconduite", une technique plus souple de conduite des trains, par exemple en tirant profit des reliefs. Celle-ci permet de réduire jusqu'à 10% la consommation d'énergie "sans réduire (la) vitesse et donc sans pénaliser les voyageurs", relève le ministère des Transports. la SNCF fait aussi la chasse au gaspi dans les bâtiments industriels et tertiaires, installe des lampes LED à grande échelle et joue sur l'éclairage et le chauffage des gares.Mais, la sobriété énergétique, à la SNCF, la RATP et chez d'autres opérateurs de transports, "ce n'est pas un plan pour faire moins de trains, même cet hiver" a assuré le ministre des Transports Clément Beaune, réagissant à des rumeurs sur la suppression de trains pour économiser l'énergie.
Il y a 2 ans et 213 jours

PLF 2023 : les organisations professionnelles du logement dénoncent plusieurs amendements dangereux

Le premier anticipe l’extinction du dispositif « Pinel » à fin 2022 (sauf exception) au lieu du 31 décembre 2024. Pourquoi précipiter ce terme alors que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une concertation sur le sujet ? D’autant que le marché du logement collectif neuf s’effondre déjà (les mises en vente ont chuté de plus de 15% au premier semestre 2022 par rapport au même semestre de 2021 selon l’observatoire FPI) et que les investisseurs institutionnels se retirent également (-33% pour les ventes en bloc sur la même période selon les données officielles) ? Faut-il rappeler que les ménages gèrent 98% du parc locatif privé ? Faut-il rappeler que, par le passé, la disparition des dispositifs de soutien s’est immédiatement traduite en division par deux des flux du neuf, ce qui menacerait demain 45.000 emplois dans la filière construction ? Devant tant d’instabilité, la FFB réitère sa demande de remplacer, fin 2024, le « Pinel » par un « statut du bailleur professionnel », régime général fondé sur le principe de l’amortissement, comme cela existe en Allemagne depuis près de 60 ans. Cette piste sérieuse mérite une étude conjointe avec le gouvernement.Le second amendement propose de raboter une nouvelle fois le PTZ, et notamment (vieille antienne) de le supprimer en zones B2 et C, alors même que la primo-accession se trouve percutée de plein fouet par les surcoûts RE2020 et la hausse des prix des matériaux comme de celui du foncier (du fait de l’anticipation du ZAN), ainsi que par la règlementation du HCSF sur les prêts immobiliers, voire par la barrière du taux de l’usure. Résultat : les ventes de maisons s’effondrent déjà de 27% en glissement annuel sur les huit premiers mois de 2022 selon le Markemétron et les ventes nettes de logement collectif aux accédants reculent de 7% au premier semestre 2022.À cela s’ajoute un troisième amendement qui fragiliserait la rénovation énergétique s’il était voté, puisqu’il prévoit la suppression de l’éligibilité à la TVA à 5,5% des travaux induits, pourtant indispensables à la performance attendue des travaux principaux… au moment où entrent en vigueur les exigences de la loi Climat & Résilience ! Et ce n’est ni le projet de majoration de la taxe sur les logements vacants, situés pour moitié dans des territoires qui perdent structurellement de la population, ni le plafonnement de l’IRL à 3,5 %, qui favoriseront l’engagement de tels travaux.Face à ces perspectives mortifères pour l’accès au logement et les parcours résidentiels des Français, la FFB, la FNAIM, la FPI, l'UNAM et l'UNSFA tirent collectivement la sonnette d’alarme. Si ces amendements étaient adoptés, une grave et profonde crise du logement serait alors sciemment provoquée. Les acteurs du secteur appellent donc solennellement à la responsabilité.D’autant qu’en 2021, comme le montre le très officiel Compte du logement, le solde net de la fiscalité et des aides sur le logement s’élève à 50 milliards d’euros de rentrées dans les caisses de la Nation. Pouvons-nous aujourd’hui nous en passer ?
Il y a 2 ans et 213 jours

PERF-ACTEE : un nouveau guide interactif des solutions de pilotage énergétique et numérique des bâtiments

Disponible en ligne, ce guide pédagogique et intuitif permet aux territoires d’identifier les solutions d’économies d’énergie rapides et adaptées à leur contexte local. PERF-ACTEE est accessible gratuitement depuis le site Internet du programme national ACTEE.Une bibliothèque de solutions à gains rapidesPERF-ACTEE vient compléter la boîte à outils mise à disposition des gestionnaires de bâtiments publics par le programme ACTEE de la FNCCR.Sans équivalent, ce nouvel outil accessible en ligne a été conçu en lien étroit avec les acteurs de la filière du pilotage et de la gestion des bâtiments intelligents avec une approche spécifique de la rénovation énergétique, celle du pilotage énergétique et numérique. Il facilite grâce à un parcours intuitif, l’identification de méthodes et de solutions techniques adaptées aux différents types de bâtiments des collectivités.PERF-ACTEE recense plusieurs dizaines de fiches pratiques pour identifier les besoins, trouver des financements, cadrer les projets, lancer des travaux et conduire l’exploitation avec des résultats dans la durée. PERF-ACTEE demeure centré sur des solutions efficientes à gains rapides comme le souligne Danielle Mametz, Vice-présidente de la FNCCR en charge du programme ACTEE « L’urgence nous impose de privilégier des actions à faible investissement et dont les bénéfices sont immédiatement tangibles. Un simple système de pilotage ajustant le déclenchement du chauffage et de l’éclairage à l’utilisation réelle d’un bâtiment peut actuellement être amorti en quelques mois. »L’interface permet de filtrer et de prioriser les fiches proposées par niveaux de coût, temps d’implémentation et économies d’énergie. L’approche se veut pédagogique avec une prise en main de l’outil facilitée pour des non-experts.Un excellent support pour préfigurer son projet de rénovation énergétique en quelques clics, et disposer d’une première feuille de route à affiner ensuite avec l’aide d’un professionnel qualifié.
Il y a 2 ans et 213 jours

Bienvenue dans le progrès avec ABB

Il y a 2 ans et 213 jours

Geplast réalise l’acquisition de la société F.M.I. Moules et Injection

La volonté d'acquérir un nouveau savoir-faireAprès 15 ans de partenariat, les discussions de cette opération se sont installées assez naturellement entre les deux entreprises familiales. « Au départ, il était seulement question d'échanger sur les futurs investissements entre nos deux sociétés » affirme Christophe GUEGAN avant de poursuivre « mais quand l'opportunité de créer cette synergie s'est présentée de manière plus concrète, j'ai jugé que Geplast était un partenaire solide, de confiance avec qui je partageais les mêmes valeurs et la même vision globale d'entreprise. Je savais qu'elle pourrait perpétuer notre savoir-faire, si important à mes yeux et nous amener à développer nos activités communes ».L'acquisition de F.M.I. Moules et Injection rentre parfaitement dans une volonté d'intégrer de nouvelles compétences dans le domaine de la transformation de matières polymères. Cette maîtrise complète de la conception, du développement jusqu'à la production des pièces injectées et des profilés extrudés permet à Geplast de répondre aux demandes spécifiques de la clientèle et de diversifier son offre en s'inscrivant sur de nouveaux secteurs d'activités.Concepteur et fabricant de moules et pièces injectées 100% françaisCréée en 1996 par Christophe GUEGAN, F.M.I. Moules et Injection est spécialisée dans la conception et la fabrication de moules d'injection permettant la production intégrée de pièces injectées en matières polymères PVC, ABS, ASA, polyamide et matières biosourcées. Elle compte aujourd'hui 11 salariés pour un chiffre d'affaires de 1,5M€ et rayonne sur le territoire national dans des secteurs d'activités variés : bâtiment, PLV, aménagement extérieur, médical, cosmétique…Avec une superficie couverte de 2500 m² pour une surface totale de 7000 m² ; la société possède un parc machines de 8 presses d'injection.Mutualiser les compétences et les investissementsSi la société F.M.I. Moules et Injection est désormais intégrée à la stratégie de développement de Geplast, celleci reste une entité à part entière pilotée par Christophe GUEGAN et sa femme Laurence, en étroite collaboration avec la direction de Geplast. « Pour nous, c'est une manière de les impliquer dans nos projets futurs. Nous souhaitons également rassurer et garder un lien de confiance avec les salariés présents sur le site de Bellevigny » indique Etienne GRIMAULT, président.Les deux entreprises souhaitent donc développer une stratégie commerciale ayant pour objectif principal d'étoffer le portefeuille clients et par conséquent la demande en pièces injectées et extrudées.« L'objectif à 5 ans est de multiplier par trois le chiffre d'affaires actuel. Cela passera notamment par la création de nouveaux emplois, un réaménagement des espaces de production et de stockage et l'arrivée de nouvelles machines » concluent Maxime GRIMAULT et Christophe GUEGAN.
Il y a 2 ans et 213 jours

Le SDIS Rhône-Alpes plus sûr et plus efficace grâce à la modernisation des portes

Ces portes à fonctionnement automatique ont été conçus conformément à toutes les exigences de fonctionnement et de sécurité des directives européennes et aux normes du Comité européen de normalisation (CEN).Conception sur mesureAvec son design moderne et épuré, la porte Dynaco I-14P est l'une des portes sectionnelles isolées la plus stable et performante du marché. Sa grande flexibilité et sa personnalisation complète permettent d'installer cette porte dans pratiquement n'importe quel environnement, tant sur le plan fonctionnel qu'esthétique. La porte est constituée de panneaux isolés conçus sans pont thermique pour un coefficient de transfert thermique minimal, ce qui réduit les coûts énergétiques. La rupture du pont thermique réduit également la consommation d'énergie et le risque de condensation et de givre. Le panneau I-14P avec moteur IDO7 a une vitesse d'ouverture et de fermeture de 0,25 m/s et glisse sous le toit lorsqu'il est ouvert, créant ainsi un espace libre autour de l'ouverture de la porte et maintenant un accès complet.Sécurité de niveau supérieurLes 17 portes I-14P Panel installées au SDIS de la région Rhône-Alpes sont toutes équipées d'une barrière immatérielle, ce qui améliore le niveau de sécurité. Cette sécurité est constituée d'un barrage de cellules photoélectriques de 2,5 m de haut. Si un véhicule passe devant les cellules photoélectriques pendant que la porte se ferme, le dispositif de sécurité est immédiatement activé et la porte s'ouvre à nouveau. De cette façon, le bas de la porte ne peut jamais heurter le véhicule et le risque de dommages est fortement réduit. En outre, la version automatisée de la porte Dynaco I-14P a été choisie comme le choix le plus judicieux pour éviter les collisions et les dommages. Dans une caserne de pompiers, les délais d'exécution sont très courts et les pompiers doivent arriver sur les lieux très rapidement. Les portes qui bloquent temporairement le bâtiment sont donc à proscrire absolument.
Il y a 2 ans et 213 jours

Vinci retrouve des niveaux de bénéfices d'avant-Covid et s'affirme à l'international

Porté par la reprise des voyages et des chantiers, le groupe a enregistré au premier semestre un bénéfice net de 1,9 milliard d'euros, supérieur à l'avant-pandémie de Covid-19 et plus que doublé par rapport à 2021.Le chiffre d'affaires semestriel du groupe est également nettement au-dessus des niveaux d'avant-Covid, à 28,52 milliards d'euros (+26% par rapport à 2021).Cette progression du chiffre d'affaires est due pour "un peu moins de la moitié" à l'intégration de Cobra IS, branche énergie du groupe espagnol de construction ACS acquise en 2021, a précisé Christian Labeyrie, directeur financier du groupe, lors d'une conférence de presse.Si le groupe est en croissance partout où il est présent, "l'arrivée de Cobra nous permet de nous développer de manière très significative, en péninsule ibérique et Amérique latine", a souligné Xavier Huillard, PDG du groupe. "Pour la première fois de notre histoire, l'international dépasse les 50% de notre activité totale, à exactement 53%", s'est-il félicité, y voyant l'aboutissement d'une orientation engagée depuis plusieurs années. La "quasi-totalité des pôles de métiers" ont dépassé leurs niveaux de chiffre d'affaires et de résultats pré-crise sanitaire, a relevé M. Huillard.Ces résultats sont supérieurs aux attentes des analystes, qui tablaient plutôt sur un chiffre d'affaires semestriel légèrement supérieur à 27 milliards d'euros, et un bénéfice net autour de 1,5 milliard."Les résultats et le cash-flow de Vinci Airports se sont redressés de façon spectaculaire grâce à l'accélération de la reprise du trafic aérien et aux effets des plans d'économies réalisées. Le trafic est désormais très proche de son niveau de 2019 dans de nombreuses plateformes du réseau", a noté M. Huillard.Le groupe a d'ailleurs légèrement relevé ses objectifs pour cette branche de son activité : il table désormais - hors reprise épidémique - sur "un trafic sur l'ensemble de l'année proche de 70% de son niveau de 2019 (contre 60% auparavant), conduisant à un résultat net et à un cash-flow libre positifs".Objectifs confirmés pour l'annéeLa branche construction, qui pèse pour près de moitié dans le chiffre d'affaires du groupe, a enregistré des revenus en progression de 10,7% à 13,45 milliards d'euros. Son résultat opérationnel, très saisonnier, s'élève à 254 millions d'euros, en hausse de près de 20% par rapport au premier semestre 2021.A l'image de l'ensemble du groupe, cette branche a été tirée par l'activité hors de France qui a grimpé de 18%, contre une croissance de 4% en France. Elle a réalisé plus de 50% de son activité hors de France pour "la première fois", selon M. Huillard.S'agissant du trafic routier, "Vinci Autoroutes enregistre un trafic supérieur à celui de 2019 tant pour les véhicules légers que pour les poids lourds", a commenté M. Huillard.Toutefois, "la tendance pour les véhicules légers est affectée par la hausse des prix des carburants", alors que pour les poids lourds, l'activité "reste bien orientée", a-t-il précisé.M. Huillard a réaffirmé la volonté de son groupe de contribuer à "décarboner le transport routier". "Toutes nos aires seront équipées en 2023 de bornes de recharge rapide", a-t-il indiqué, évoquant par ailleurs la participation de Vinci à un appel à projets piloté par la banque publique d'investissements Bpifrance, pour expérimenter plusieurs solutions de routes permettant de charger les véhicules, et surtout les camions, en roulant (ERS ou electric road system). La branche Vinci Energies a pour sa part enregistré une croissance de 8,3% de son chiffre d'affaires, à 7,75 milliards d'euros.Seule activité du groupe en recul, Vinci Immobilier (-2,1%) a pâti de "l'attentisme induit par la pandémie et le télétravail" pour l'immobilier de bureaux et de la hausse des taux d'intérêts, entre autres, pour l'immobilier résidentiel.Compte tenu de ces résultats et d'un carnet de commandes considéré comme bon dans la construction, le groupe a confirmé son objectif d'un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019.
Il y a 2 ans et 213 jours

Nouvelle paroi en verre rétractable : une fermeture panoramique glissante, pivotante et reposant au sol

La volonté de la société est d’offrir à ses partenaires en BtoB une gamme complète de produits innovants pour répondre à la demande de leur clientèle. Ce système est totalement fabriqué sur mesure : une largeur illimitée et une hauteur pouvant atteindre jusqu’à 3000mm. Le profilé bas de La Paroi en Verre Rétractable est composé d’une bande de téflon permettant aux vantaux de glisser de manière fluide, sans friction. Le profilé haut sert uniquement au maintien et au guidage des panneaux de verre. Un travail de longue haleine effectué pendant plus d’un an par le Bureau d’Etude, de Recherches & Développement de Glass Systems.Pour plus d'informations, la Catalogue est disponible à cette adresse.
Il y a 2 ans et 214 jours

Emploi des seniors : Dussopt envisage un cumul salaire et indemnisation

Le faible taux d'emploi des seniors est souvent brandi comme un argument contre la réforme des retraites du gouvernement, qui envisage de relever l'âge de départ à 64 puis 65 ans d'ici 2031 pour assurer l'équilibre financier du régime.Pour le ministre, les mauvais résultats de la France par rapport à ses voisins s'expliquent en partie parce que "notre système économique n'a pas la culture de l'emploi des seniors". Il pointe aussi du doigt "des dispositifs qui peuvent être perçus comme des encouragements, pour les employeurs, à se séparer des seniors", comme "la durée maximale d'indemnisation chômage, qui, à partir de 55 ans, passe de 24 à 36 mois".Pour favoriser le retour à l'emploi des plus de 55 ans, "une des pistes pourrait être de permettre à un senior qui accepte un emploi moins bien payé de conserver une partie de son indemnité chômage afin de compenser le manque à gagner. Nous pourrons y travailler", indique Olivier Dussopt, qui souhaite "également favoriser la retraite progressive et le cumul emploi retraite"."La création d'un index professionnel de l'emploi des seniors, sur le modèle de celui pour l'égalité femmes-hommes, fera partie des discussions" que le ministre, qui pilote la réforme des retraites et celle de l'assurance-chômage, aura avec les partenaires sociaux dans les prochaines semaines. Il évoque aussi "des mécanismes incitatifs, sous forme par exemple d'exonérations de cotisations sociales" pour les entreprises.Mais pour lui "la meilleure façon de maintenir les seniors dans l'emploi reste d'améliorer les conditions de travail et de lutter contre les conséquences de l'usure professionnelle", des thèmes qui seront aussi au menu des concertations avec les syndicats et le patronat.Sur la question du recul de l'âge légal, auquel tous les syndicats s'opposent, "cela sera à concerter, mais il nous faut reculer l'âge moyen de départ", insiste-t-il, tout en envisageant d'"introduire une clause de revoyure", qui "peut être une façon de prendre date dans l'avenir pour faire un point".
Il y a 2 ans et 214 jours

Un premier centre de réemploi de panneaux solaires lancé près de Bordeaux

Sur 4.000 tonnes de panneaux réceptionnés chaque année, l'entreprise de l'économie sociale et solidaire Envie 2E, gérant de ce site qui va démarrer "dans quelques semaines", estime pouvoir en revendre 5%, après des tests de fonctionnement, à des particuliers, des entreprises et des collectivités.À la tonne, ces panneaux de seconde main rapportent environ "cinq fois plus" que la revente des matériaux recyclés, a expliqué Frédéric Seguin, le directeur du centre de traitement.Autre nouveauté, pour l'activité de recyclage, l'entreprise s'est dotée d'une technologie de "délamination" importée du Japon qui permet de découper le panneau photovoltaïque en séparant la couche de verre de ses composants métalliques, à la différence du processus de "broyage" général utilisé jusqu'ici dans cette filière naissante.Les matières premières retirées - 70 % de verre mais aussi argent, silicium, cuivre et aluminium - seront destinées à des fonderies et des entreprises de transformation verrière, a ajouté M. Seguin, estimant à 95% le taux de valorisation des panneaux traités par l'entreprise.Pour Nicolas Defrenne, directeur général de l'éco-organisme Soren, chargé d'organiser la filière de recyclage des déchets de l'énergie solaire en France, l'unité girondine est "avant-gardiste" car sa technologie est la seule en Europe à recycler l'argent, "un matériau critique" et "indispensable à la transition énergétique".Le site de Saint-Loubès est le troisième grand centre de recyclage de panneaux solaires construit en France après celui de Haluin (Nord), toujours opérationnel, et de Rousset (Bouches-du-Rhône), géré par Veolia de son lancement en 2018 à sa fermeture il y a quelques mois.La réglementation européenne oblige tout importateur ou fabriquant de panneaux à énergie solaire établi sur le territoire européen à les collecter et à les traiter lorsqu'ils arrivent en fin de vie.D'après l'éco-organisme Soren, 1,245 million de tonnes de panneaux solaires, d'une durée de vie de 20 à 30 ans, sont actuellement installées en France. À la mi-2022, la puissance totale des installations photovoltaïques atteignait 15,2 GW, dont un quart en Nouvelle-Aquitaine, selon des données provisoires du ministère de la Transition énergétique.
Il y a 2 ans et 214 jours

La croissance française moins forte qu'estimée au 3e trimestre, selon la Banque de France

"Les premières indications suggèrent une légère hausse du PIB en octobre", prévoit également la note."Cela confirme la bonne résilience de l'activité au 3e trimestre et cela conforte nos prévisions 2022 (2,6%, NDLR)", a relevé Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, Études et international à la Banque de France."Nous prévoyons une activité stable au quatrième trimestre", a de son côté déclaré, lors d'un forum des entreprises organisé par la Banque de France, son gouverneur François Villeroy de Galhau.La croissance de septembre a été "stable" par rapport à août, en dépit d'une légère hausse de l'activité dans la construction par rapport à l'industrie et aux services, distingue le rapport."Au total, sur le trimestre qui vient de s'achever en septembre, l'activité aurait plutôt bien résisté, portée par le dynamisme de certains services marchands, mais aussi par une hausse de la valeur ajoutée dans l'industrie pendant l'été", poursuit la Banque de France."Dans un contexte fortement incertain, notamment sur le coût et la disponibilité de l'énergie", les "entreprises anticipent pour octobre que l'activité évoluerait peu dans l'industrie et le bâtiment et augmenterait à nouveau dans les services marchands, mais plus légèrement que les mois précédents", anticipe l'enquête.La banque centrale relève également que les prix des produits finis sont repartis à la hausse en raison d'un fort rattrapage saisonnier après l'été et des incertitudes liées à la crise énergétique qui "s'étendent à tous les secteurs", selon M. Garnier. "29% des chefs d'entreprise dans l'industrie manufacturière déclarent avoir augmenté leur prix de vente en septembre. Cette proportion est particulièrement élevée dans l'agroalimentaire (où 43% des entreprises indiquent avoir augmenté leurs prix), l'industrie chimique, et le bois, papier, imprimerie. Elle s'élève à 49% pour les entreprises du bâtiment et à 21% pour les services marchands", indique la note.Les augmentations, qui devraient légèrement se tasser en octobre dans l'industrie (23%), les services (20%) et le bâtiment (44%), portent tout spécialement sur les services aux particuliers (hébergement, restauration, réparation automobile) et le transport.Les difficultés d'approvisionnement continuent de s'éloigner du "pic d'avril", selon M. Garnier mais restent élevées (49% dans l'industrie, 40% dans le bâtiment).En matière de trésorerie, l'industrie continue de souffrir, tant les grandes entreprises que les PME, en raison du coût des matières premières et de l'énergie."Cette dégradation touche plus particulièrement certains secteurs industriels comme l'industrie pharmaceutique, la chimie, le bois, papier, imprimerie et les équipements électriques", toujours selon la Banque de France."Il commence à y avoir des différences assez fortes selon les secteurs. Les services continuent à bien résister (...) par contre l'industrie commence à souffrir, ça c'est le phénomène un peu nouveau qui n'est pas très surprenant parce qu'il est lié à la forte augmentation des factures énergétiques qui comptent beaucoup plus sur l'industrie", a commenté lundi sur France Culture François Villeroy de Galhau.Selon lui, une récession n'est pas à exclure en 2023, à -0,5%, même si ce n'est pas le scénario le plus probable. "S'il devait y avoir une récession, nous pensons qu'elle serait limitée et temporaire (...) au passage ceci justifie qu'il ne faille pas aujourd'hui un nouveau quoi qu'il en coûte", a-t-il ajouté.
Il y a 2 ans et 214 jours

La loi du député Richard Ramos votée à l'unanimité dans l'hémicycle met fin à 30 ans de combat contre l'engrillagement

Après des années de lutte contre l’engrillagement des propriétés privées, les habitants des territoires touchés par ce phénomène peuvent enfin crier victoire car la proposition de loi du député Richard Ramos a été adoptée ce jour dans la niche Modem, les députés présents ont salué un texte de qualité et qui protège véritablement la biodiversité.Pour le député Richard Ramos : « Les clôtures des domaines privés vont enfin être règlementées, les animaux sauvages pourront circuler librement, passer au-dessous ou au-dessus des grillages sans s’y prendre les pattes, s’y éventrer, c’est un soulagement. Je suis heureux que ce texte ait fait l’unanimité dans l’hémicycle, c’est une loi de bon sens, qui permet à la fois de rendre toute sa beauté aux territoires touchés, notamment la Sologne, mais qui protège également la propriété privée, car les propriétaires auront toujours la possibilité de poser des clôtures moins hautes et hors du sol, ou des haies végétales. »Le député Richard Ramos a fait adopter plusieurs de ses amendements en séance, notamment le retrait de toutes les clôtures de moins de 30 ans, une grande avancée ! Également, toutes les clôtures de plus de 30 ans et en réfection devront répondre à la nouvelle règlementation, ainsi elles ne pourront pas faire plus de 1.20 mètres et seront installées à 30 centimètres au-dessus du sol. « Il reste encore une lecture du texte entre le Sénat et l’Assemblée nationale, je suis confiant, les mesures adoptées font consensus, le texte ne changera pas profondément. »
Il y a 2 ans et 214 jours

PLF 2023 : trois députés Renaissance, risquent d’accentuer la crise actuelle du logement

Dont acte ! Cette légitime réflexion aurait dû s’accompagner d’un intérêt tout aussi important porté aux entreprises impactées par chacune des décisions fiscales qui pourraient être proposées.Pour mémoire, la FPI rappelle que produire des logements collectifs neufs en PINEL présente les avantages suivants :Les logements PINEL produits à compter de janvier 2022 respectent la réglementation environnementale RE 2020 la plus exigeante au niveau européen voire mondial ;La construction de logements PINEL est pourvoyeuse d’emplois locaux (120.000 emplois par an) non délocalisables ;La vente des logements PINEL génère des ressources importantes de TVA pour l’Etat ;En accroissant le parc de logements locatifs, la production de logements PINEL participe à la mobilité nécessaire des salariés ;Être propriétaire d’un logement PINEL procure un complément de revenus non négligeable pour de nombreux ménages lors de la retraite.Or, un amendement a été déposé par les 3 députés de cette task force en vue de son examen en séance publique : il prévoit la fin du dispositif d’investissement locatif PINEL au 31 décembre 2023 au lieu du 31 décembre 2024, alors même que les évolutions apportées à ce dispositif par la précédente loi de finances pour 2022 ne sont pas encore entrées en vigueur et que les dernières modifications, par décret, datent de mars 2022.La FPI alerte sur cette initiative, qui prise sans concertation avec les professionnels du secteur et sur la base d’a priori déconnectés de la réalité, pourrait être lourde de conséquences :Elle introduit, une fois de plus, une insécurité fiscale préjudiciable au bon fonctionnement des entreprises qui ont besoin de stabilité : lancer un programme immobilier demande du temps et, en conséquence, de la visibilité que ne permet plus l’agitation fiscale actuelle.Cette insécurité fiscale est également pénalisante pour les particuliers, qui ont prévu, parfois de longue date, d’investir dans un bien de ce type en vue de le louer à un ascendant ou un descendant, faculté supprimée par l’amendement.Elle intervient au plus mauvais moment : sur le premier trimestre 2022, le nombre de logements proposés à la vente a chuté de 15% par rapport à 2021. L’effondrement que l’on constate depuis 2019 ne fait que s’accentuer en 2022. L’offre de logements neufs collectifs, aux performances énergétiques élevées, sobres en foncier et répondant aux attentes de nos concitoyens, va se réduire encore plus et amplifier une crise du logement annoncée sur l’ensemble du parcours résidentiel.Pour qu’un pays puisse se développer, il faut qu’une frange de la population soit mobile. Une offre satisfaisante sur le marché locatif permet d’y répondre et le dispositif PINEL y contribue fortement avec des logements de qualité. A l’heure où l’on parle de la réforme des retraites, la majorité des investisseurs en PINEL bénéficient d’un accroissement de revenus le jour de la retraite. Alors même que nos concitoyens peinent à se loger avec des loyers adaptés à leur budget, ce sont ainsi près de 60.000 logements destinés à être loués, sous plafonds de ressources et de loyers, par exemple à des jeunes actifs ou à des ménages à revenus intermédiaires aux activités professionnelles pourtant essentielles (infirmiers, enseignants, policiers...) qui ne verraient pas le jour si cet amendement était adopté.Outre les investisseurs et locataires directement concernés par les logements « PINEL », l’impact de cet amendement, s’il était adopté, serait encore plus massif : aujourd’hui, on retrouve en effet dans un même programme immobilier des logements PINEL, des logements en accession, des logements sociaux. Faire disparaître prématurément le dispositif PINEL empêcherait, par effet collatéral, la réalisation des programmes prévus et donc les autres logements, tels les logements sociaux que nous produisons massivement et ceux destinés au parcours résidentiel des Français.Pour Pascal Boulanger, président de la FPI : « cet amendement va à l’encontre de la stabilité fiscale tant souhaitée par tous les acteurs économiques. Je rappelle que le dispositif actuel a été modifié il y a à peine un peu plus de six mois. Comment voulez-vous que nos entreprises s’organisent dans de telles conditions et que les Français conservent leur confiance dans le pouvoir politique ? Le logement mérite mieux que de sombres tentatives de rabotage fiscal, dont les conséquences, non évaluées sur le plan économique et social, aggraveront le pouvoir d’habiter de nos concitoyens. »
Il y a 2 ans et 214 jours

Dans le prolongement des Assises du BTP, le PLF 2023 est l’occasion de répondre aux attentes des entreprises artisanales du bâtiment sur le volet fiscal

S’il était compréhensible que les Assises du BTP ne soient pas une instance à même de prendre des décisions engageant le budget de l’État, les parlementaires disposent, avec ce projet de loi de finances, d’une réelle capacité à agir. La CAPEB compte sur l’examen du PLF pour qu’il en ressorte des mesures concrètes à même de soulager l’inquiétude exprimée par ses adhérents, et plus largement des 557.306 entreprises artisanales du bâtiment.Ainsi, la CAPEB appelle les parlementaires à étudier avec la plus grande attention les dispositions suivantes à même de simplifier l’activité des entreprises artisanales du bâtiment, de maintenir le pouvoir d’achat de leurs clients et de booster la rénovation énergétique des bâtiments, tel que la CAPEB le défendait dans nos 26 propositions :Diminuer de moitié le reste à charge pour les ménages modestes et très modestes pour accélérer la rénovation énergétique du parc de logement avec l’octroi d’un bonus en cas de réalisation de travaux multigestes (ex : 1 geste chauffage + 1 geste isolation) ou de rénovation globale et pour les CSP + mettre en place un crédit d’impôt.En complément de l’actuel taux de TVA à 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique, mettre en place une TVA réduite à 5,5% pour tous les travaux réalisés en Groupement Momentanée d’Entreprises (GME) constitué de plus de 3 corps de métiers. Cela incitera les entreprises artisanales de proximité à se constituer en GME pour réaliser des travaux complets et facilitera la vie des particuliers par la mise en place d’un interlocuteur unique de chantier.Financer un audit énergétique gratuit dès le premier geste réalisé par un particulier en vue d’élaborer un parcours travaux de rénovation énergétique pour le logement afin d’atteindre u niveau de performance de consommation souhaitable.Mettre en œuvre aussi rapidement que possible le programme OSCAR et notamment, ses volets simplifications et accompagnateur des professionnels, en le renforçant, le cas échéant, en fonction des premiers résultats constatés sur le terrain.Stabiliser le dispositif des CEE sur la durée de la cinquième période en évitant les « stop and go » successifs, notamment pour ce qui concerne les opérations « coup de pouce ».S’il est à saluer la création d’emplois au sein de l’Anah (25), la hausse de son budget (+500 millions d’euros) ainsi que celui de MaPrimeRénov (2,5 milliards d’euros) et la prévision de celui de MaPrimeAdapt (35 millions d’euros), la CAPEB appelle à la plus grande vigilance sur l’articulation de ces aides et les « réajustements » à venir sur MaPrimeRénov Sérénité. De même, concernant le projet d’actualisation du périmètre du taux réduit de TVA pour la rénovation énergétique - même si la CAPEB en comprend les raisons - il est essentiel d’éviter que celui-ci ne se restreigne alors que les solutions techniques alternatives n’existent pas.La transition énergétique ne pourra se faire sans les entreprises artisanales du bâtiment. Saisissons les opportunités qui se présentent pour agir vite et prendre les décisions qui s’imposent pour qu’elles puissent jouer pleinement ce rôle.
Il y a 2 ans et 214 jours

Face à la pénurie de carburant, le bâtiment demande au gouvernement des mesures d’urgence

Alors que le secteur souffre déjà de l’envolée des prix des matériaux et de l’énergie, ainsi que de tensions d’approvisionnement sur quelques produits, la pénurie qui s'observe déjà dans plusieurs régions risque de conduire à de véritables impossibilités de livrer sur chantier, voire d’aboutir à la fermeture pure et simple de certains d’entre eux.Si le droit de grève est un droit constitutionnel, il ne permet pas d'empêcher de travailler, de bloquer ou d'entraver la circulation et freiner l’activité des artisans et entreprises de Bâtiment.La FFB demande donc au gouvernement de prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir la distribution normale des carburants et notamment la possibilité d’utiliser le gasoil non routier."Le blocage n'est pas une façon de négocier", dit MacronEmmanuel Macron a appelé lundi 10 octobre les directions des groupes pétroliers et les syndicats à "la responsabilité", en soulignant que "le blocage" des dépôts de carburant n'était "pas une façon de négocier"."Je souhaite qu'une issue puisse être trouvée, une conclusion rapide des négociations" et "j'appelle l'ensemble des entreprises concernées et les salariés à un esprit de responsabilité", a déclaré le chef de l'Etat au cours d'un déplacement à Château-Gontier (Mayenne)."J'ai demandé à la Première ministre et aux ministres compétents d'échanger avec les responsables concernés, les entreprises et les syndicats", a-t-il ajouté, en estimant que le gouvernement avait "eu raison de faire pression sur tous les acteurs".Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la situation de pénuries de carburants dans presque un tiers des stations-service de France n'était "pas liée à la guerre du tout et elle n'est pas le fait du gouvernement"."Les négociations salariales sont toutes légitimes et il ne m'appartient pas d'en juger. Mais il faut qu'elles (les parties) trouvent une conclusion pour que ce ne soit pas nos compatriotes qui en soient les victimes", selon lui.Car, a-t-il poursuivi, "il ne faut pas qu'on soit dans un pays où on considère que c'est au gouvernement de tout faire"."Je vous entends chaque jour dire : il faut du dialogue social, il faut du dialogue social" et "c'est un peu facile de dire que, dès qu'il y a un problème, c'est la faute du président de la République, de la Première ministre ou des ministres"."Le blocage, ce n'est pas une façon de négocier", a-t-il ajouté, alors que le mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies a été reconduit jusqu'à mardi et étendu à une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale du groupe, selon des sources syndicales.
Il y a 2 ans et 214 jours

Sunlight : la pergola toit en verre qui fait tomber les frontières entre l'intérieur et l'extérieur

La nouvelle pergola toit en verre Sunlight s’avance sur le marché comme étant la première structure fixe, certifiée à la charge de neige aussi légère. Avec son design cubique, elle pousse le concept d'osmose avec le paysage à l'extrême. Son aspect tout verre, au charme absolu, permet une vue étendue à 360 degrés sur l'extérieur. Adossée ou autoportante, elle est la solution adaptée pour les terrasses mal exposées ou pour ceux qui souhaitent créer un espace fait de chaleur et de lumière naturelle, un jardin d’hiver, une extension de salle à manger ou un abri de piscine par excellence. Sa principale nouveauté : un toit en panneaux de verre feuilleté blanc stratifié et durci de 10 ou 12mm, transparent ou opaque, soutenu par des traverses (pannes) en aluminium, renforcés au moyen de profilés acier. Tant de caractéristiques qui ont permis de créer une surface tout verre avec le moins d’éléments d’encadrement possibles pour gagner en luminosité et en légèreté. Le pas moyen entre ces pannes est de 80 ou 95cm. Pour maintenir une protection solaire, la pergola toit en verre Sunlight peut également être équipé du store horizontal à toile enroulable Tensionata au-dessus et en-dessous du toit en verre. Dans la version ROOF TENS, la toile est complètement protégée dans un coffre moderne, en harmonie avec la structure.Comme pour nos autres produits, Sunlight peut être équipée de fermetures latérales type Vertika ou Line Glass.Elle dispose également d’un éclairage interne grâce à un système de bandeaux LED intégrés dans les traverses (pannes) du toit en verre comme sur le périmètre supérieur, qui rendent Sunlight fonctionnelle à toute heure.Son installation s’adapte à tous les types d’environnement grâce à 3 systèmes différents de fixation au sol. Son toit plat (incliné à seulement 2% pour un écoulement de l’eau à l’avant de la structure) et sa hauteur standard de 2500mm permettent d’adosser facilement la structure à la maison.Ses différences avec les pergolasSunlight est une pergola au toit en verre fixe, plus cosue. Les profils supérieurs sont, en effet, plus importants et les dimensions d’un module réalisables en 4 poteaux plus restreintes. Cela s’explique par un toit en verre plus lourd et la possibilité d’intégrer, sans dénaturer l’esthétique de base du produit, un store vertical Vertika et/ou vitrage panoramique Line Glass pour fermer complétement la pergola et assurer à son nouvel espace une protection au vent, au soleil latéral ou vis à vis.Structure principalement fixe et certifiée à la charge de neige, elle nécessite une demande d’autorisation. Pourquoi choisir la pergola toit en verre Sunlight ?Sa structure fixe en aluminium présente des performances exceptionnelles pour un usage annuel même en cas d’intempéries, assurant une résistance à la charge et une structure étanche. En effet, le toit étant fixe, des joints en dessous et au dessus du verre sont posés tout le long du périmètre et des systèmes anti-goutte, égouttoir et anti éclaboussures permettent un acheminement régulier de l’eau vers les gouttières, intégrées en façade. L’évacuation de l’eau est ensuite assurée par une colonne tubée de 80mm. L’ajout de joints et de profils spécifiques verrouillent les verres.Ce toit en verre fixe certifie la structure à la charge de neige et améliore le confort thermique par rapport à une pergola classique, limitant le passage de l’air.En cela, Sunlight se présente comme la première structure fixe modulable et évolutive. Sunlight est une pergola toit en verre qui peut être fermée par les systèmes de fermetures latérales habituelles comme le vitrage panoramique coulissant Line Glass ou le store Vertika. La grande variété de tissus (transparent, filtrant et occultant) permet d'obtenir le niveau de protection/intimité souhaité. Une fois fermée, Vertika disparaît complètement à l'intérieur de la structure, soutenant un design linéaire.Ce qui en fait l’intermédiaire idéal entre la pergola et la véranda, répondant à un besoin de luminosité et de confort thermique.Une réponse à une forte demande du marchéEn effet, ouvrant à 360° sur le panorama, sa structure fixe et son toit en verre, constitué de panneaux conçus dans les plus grandes dimensions techniquement possibles, permettent une haute résistance et une perception importante de luminosité. Ce qui en fait l’aménagement adapté pour créer une extension de maison sur une terrasse mal exposée ou encore un abri de piscine économiquement plus fiable. Le toit en verre, laissant passer les rayons du soleil, permet de maintenir efficacement la chaleur de l’air ou de l’eau.La protection solaire et l’intimité sont également des points importants conservés par l’intégration du store horizontal et verticaux en toile micro perforée dans la structure de la pergola au toit en verre.
Il y a 2 ans et 214 jours

Dény Security présente LOGICLÉS

Pour accompagner tous ses clients d'organigrammes dans la gestion de leurs trousseaux, Dény Security, leader français dans ce domaine, présente son portail web sécurisé LOGICLÉS.LOGICLÉS, accessible depuis un ordinateur ou un smartphone, est un logiciel de gestion simplifiée d'organigrammes et trousseaux de clés. Grâce à ce service, disponible sur abonnement annuel, les clients accèdent à tout instant à leur espace sécurisé. Une fois connectés à l'aide de leur identifiant et de leur mot de passe, ils peuvent :consulter leur organigramme, changer les désignations des accès et des passes, administrer des habilitations en indiquant les personnes autorisées à commander des passes et des clés et en retrouver l'historique d'un seul clic. Toutes les modifications effectuées sont validées en temps réel par le service dédié de Dény Security, ce qui permet aux responsables de site de télécharger leur organigramme systématiquement à jour au format Excel ou Acrobat,gérer l'ensemble de leurs trousseaux en attribuant des clés et passes aux utilisateurs autorisés, en leur délivrant un accessoire (une télécommande, par exemple), le tout en précisant une date de retour souhaitée avec la possibilité de créer une fiche de détention de trousseau et/ou un bon de remise. En cas de non restitution, une alerte est alors automatiquement envoyée par mail et SMS. Mais plus encore, grâce à LOGICLÉS, les gestionnaires d'établissement savent avec précision quel détenteur possède quelle clé et quels accès sont ouverts par qui.Facile à utiliser, LOGICLÉS garantit ainsi un système simple mais fiable de traçabilité des trousseaux puisque toutes les données sont hébergées sur les serveurs sécurisés de Dény Security, spécialiste reconnu des organigrammes depuis 1740.
Il y a 2 ans et 214 jours

A Saint-Nazaire, l'exploitation du premier parc éolien en mer français a débuté

"Il y a 12 câbles qui relient les éoliennes entre elles par grappes de 6 ou 7, qui après arrivent à la sous-station. Là, le courant est transformé pour pouvoir être transporté, envoyé vers la terre", explique le directeur du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, Olivier de La Laurencie.Lorsqu'on navigue en direction du parc, les 12 grappes d'éoliennes et les immenses pales de 75 mètres de long s'étirent à l'horizon, avec au centre la sous-station électrique, qui a l'aspect d'un gigantesque cube gris sur pilotis.Cette sous-station "est un gros transformateur qui va transformer l'électricité qui arrive en 33.000 volts, en 225.000 volts", poursuit M. de La Laurencie, indiquant que l'électricité est alors "expédiée vers le réseau national où elle sera injectée à cette tension-là".Les éoliennes, qui doivent permettre de produire l'équivalent de 20% de la consommation électrique annuelle du département de la Loire-Atlantique, sont "espacées de 1.000 mètres, dans un sens comme dans l'autre", précise Olivier de La Laurencie."2e potentiel en éolien maritime en Europe"Personne n'est stationné en permanence dans ce vaste parc qui s'étend sur 78 km2, mais tout est surveillé à distance depuis une base de maintenance dans le port de La Turballe.Au cœur de cette base, une salle de coordination maritime avec de multiples écrans montre la position des navires en déplacement au pied des éoliennes."C'est un peu la tour de contrôle du site", résume Fabrice Le Tual, responsable d'exploitation et de maintenance, précisant qu'une centaine de personnes travailleront à la maintenance du parc pendant les 25 ans durant lequel il sera exploité.Le parc, exploité par EDF, entrera complètement en service d'ici la fin de l'année. Il a une capacité de 480 mégawatts (MW) et a été inauguré par Emmanuel Macron le 22 septembre."En France, on a la chance d'avoir le deuxième potentiel en éolien maritime en Europe, après le Royaume-Uni", se réjouit Cédric Le Bousse, directeur Energies marines renouvelables France d'EDF Renouvelables.Après celles de Saint-Nazaire, les éoliennes du parc en mer de Fécamp seront installées "l'été prochain" et celles du parc de Courseulles-sur-Mer (Calvados) "à partir de l'année 2024", précise M. Le Bousse.La construction en mer du parc de Saint-Nazaire s'est déroulée en 2021 et 2022, avec d'abord l'installation des fondations et des câbles électriques sous l'eau, puis les éoliennes ont été acheminées sur place, du printemps 2022 jusqu'à l'installation de la dernière le 5 septembre.
Il y a 2 ans et 214 jours

JLG annonce une nacelle compacte à flèche droite X22SJP

Présenté lors de l'événement JLG New Perspective à Leicester, au Royaume-Uni, en mai dernier, le X22SJP - un chariot compact à flèche droite - est désormais disponible à la commande. Le X22SJP, qui offre une hauteur de travail de 22 m, se caractérise par une capacité de plate-forme non restreinte de 230 kg. Une option plus légère appelée X22SJL avec un PTAC < 3 tonnes est également disponible pour répondre aux exigences de transport régional. Atteignant la pleine hauteur de travail 25 % plus rapidement que les modèles articulés conventionnels, la productivité de l'opérateur s'en trouve considérablement améliorée.Pour Mirco Negri, chef de produit senior pour JLG dans la région EMEAI : « Le nouveau X22SJP combine la meilleure productivité de sa catégorie avec des caractéristiques uniques, pour une efficacité maximale sur les chantiers. La largeur de la machine lorsqu'elle est rangée est extrêmement compacte (seulement 88 cm), en fait elle est 10 cm plus étroite que la plupart de ses concurrents. Un autre avantage concurrentiel est sa portée de travail de 12,3 m, ce qui en fait l'un des meilleurs modèles de sa catégorie. Les commandes de la machine sont conformes à celles des autres modèles de la gamme des nacelles compacts à chenilles JLG et des efforts considérables ont également été investis dans sa simplicité. Il suffit d'appuyer sur un bouton pour que la machine se range d'elle-même de sa position de travail, ou qu'elle revienne du sol à sa position de travail précédente, éliminant ainsi la nécessité d'utiliser plusieurs fonctions de commande dans la plate-forme. »Le X22SJP est proposé avec trois options de propulsion : diesel, hybride et full Lithium avec un moteur à courant alternatif, y compris un système de chauffage de batterie intégrée de série pour travailler dans des conditions de grand froid. Parmi les autres caractéristiques de série, citons les feux à DEL intégrés et la technologie SkyLine pour la sécurité de l'opérateur, ainsi que la fonction de stabilisation variable qui permet d'installer le X22SJP dans des espaces plus restreints.
Il y a 2 ans et 214 jours

Colas réalise dans l'Oise une piste cyclable avec un enrobé innovant à l’empreinte carbone réduite

La réalisation de cette nouvelle section s’intègre dans le projet de liaisons Véloroutes et voies vertes entre Compiègne (Oise) et Villers-Cotterêts (Aisne) ; ce projet est destiné à encourager les circulations douces, à développer le vélotourisme et à favoriser l’écomobilité dans cette région touristique.Vegecol est un enrobé innovant conçu par le laboratoire de recherche de Colas. Il est fabriqué localement à partir de granulats et d’un liant à base de résine végétale dérivée du pin, produit en France. Ce liant permet une réduction d’émissions de gaz à effet de serre estimée à 60% comparé aux solutions traditionnelles. Vegecol fait également partie de la gamme des enrobés à température abaissée, ce qui limite la consommation d’énergie lors de sa fabrication.Composé d’un liant translucide, Vegecol a la particularité de mettre en valeur la couleur naturelle des granulats et permet ainsi de réaliser un revêtement esthétique adapté aux sites touristiques. Cette solution a su convaincre l’Architecte des Bâtiments de France qui a validé son utilisation à proximité du château de Pierrefonds, classé au titre des monuments historiques. Pour Jérôme Corman, chef d’établissement Colas de Senlis : « Nous sommes fiers d’avoir obtenu la confiance de la communauté de communes des Lisières de l’Oise ainsi que celle de l’Architecte des Bâtiments de France pour ce projet situé à proximité du site remarquable qu’est le Château de Pierrefonds. Cela confirme qu’outre ses qualités environnementales, Vegecol est aussi un produit très qualitatif. » Après plusieurs opérations menées avec succès depuis l’an dernier, il s’agi d’une nouvelle référence d’envergure pour Vegecol qui poursuit ainsi son déploiement, avec un prochain chantier déjà programmé dans le Jura et des projets à venir à l’international.
Il y a 2 ans et 214 jours

Un guide complet et très illustré sur les escaliers en bois, métal, verre, maçonnerie et pierre naturelle

Dans un domaine où la réglementation est dense et différenciée selon la destination du bâtiment (maison individuelle, habitations collectives, ERP immeubles de bureaux, locaux industriels, etc.), ce guide fait le point sur les principaux textes et rappelle les exigences en la matière.Cette nouvelle édition intègre la mise à jour des règles de conception et de dimensionnement sur la base des règles communes du NF DTU 36.3 « Travaux de bâtiment - Escaliers en bois et garde-corps associés », l'ajout des classements UPEC des revêtements des marches en fonction des locaux visés conformément au cahier 3782_V2 du CSTB et des points de contrôle à réaliser sur le support et sur l'escalier lui-même.Auteur(s)Ce guide a été rédigé par Ménad CHENAF, ingénieur en chef au CSTB, directeur-adjoint de la Direction Sécurité Structure et Feu et mis à jour par Angel JUNES, ingénieur d'évaluation et expertise au sein de la Direction Sécurité Structure et Feu, et Loïc PAYET, responsable du pôle Structure au sein de la Direction Sécurité Structure et Feu.SommaireIntroduction Dispositions communesDifférents types d'escalier Dimensions et proportionsStabilité d'un escalierCharges appliquées à un escalier Dimensionnements et dispositionsEscaliers extérieurs Garde-corps et mains courantesContrôles de mise en œuvre GlossaireRéglementation, normes et autres documents de référenceIndex
Il y a 2 ans et 214 jours

Face à la pénurie énergétique annoncée, Rockwool préconise une isolation durable des logements

Mais alors, comment faire pour économiser de l’énergie et réduire les risques de tension sur le réseau ? Deuxième secteur le plus consommateur d’électricité, les ménages représentent 38% de la consommation annuelle. Si des solutions à court terme existent face à cette situation dégradée, notamment en adoptant des écogestes, il convient de penser également aux solutions sur le plus long terme, comme une meilleure isolation des logements.C’est tout l’objectif de ROCKWOOL, leader mondial de solution d’isolation en laine de roche, qui en 2021 a permis grâce à la vente de ses produits de réduire l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de plus d'un million de foyers. En effet, pour obtenir un impact significatif, les rénovations doivent être qualifiées de « profondes » c'est-à-dire permettant de réaliser des économies d'énergie d'au moins 60%, et les matériaux utilisés doivent être performants, sains, résistants au feu et circulaires. C’est le cas de la laine de roche, matériau naturel issu du basalte, une ressource géologique quasi inépuisable, recyclable à l’infini et résistant au feu.Pour pouvoir répondre à la demande croissante en produit d’isolation performante, ROCKWOOL mise sur une production durable et l’économie circulaire. Ainsi, dès 2012, ROCKWOOL a mis au point le service Rockcycle, qui permet la collecte et le recyclage des chutes de chantier et depuis 2021, des panneaux usagés avec Rockcycle Réno.
Il y a 2 ans et 215 jours

En Californie, les batteries deviennent incontournables face aux vagues de chaleur

Dans son centre de Long Beach, occupé par des rangées de milliers de batteries ressemblant à une ferme de serveurs informatiques, Weikko Wirta a vu son installation de 400 mégawatts, l'une des plus importantes de l'Etat, tourner à plein régime pendant la canicule."Les batteries sont intervenues et (...) ont joué un rôle essentiel" lors de la dernière vague de chaleur, explique à l'AFP le directeur des opérations du fournisseur d'électricité AES, aux commandes de cette nouvelle usine depuis 2021.Grâce à elles, l'entreprise a pu stocker l'énergie solaire produite en journée et la redistribuer en soirée pour "combler le trou entre 16-17H00 et 22H00", lorsque la chute de l'offre photovoltaïque au coucher du soleil et la demande record de climatisation risquaient de provoquer un effondrement du réseau électrique.En août 2020, une vague de chaleur brutale touchant l'ensemble de l'Ouest américain avait forcé la Californie, pionnière des énergies renouvelables, à couper le courant à 800.000 foyers et entreprises sur certaines plages horaires pendant deux jours. Du jamais-vu depuis quasiment 20 ans.Face au retour des températures extrêmes cette année, de telles coupures volontaires ont été évitées de justesse début septembre, notamment grâce à la course lancée pour remplir les objectifs climatiques de la Californie.L'Etat vise une production d'énergie 100% neutre en carbone d'ici 2045. Entre 2020 et 2022, il a multiplié par dix sa capacité de stockage d'énergie sur batteries, selon sa commission de l'énergie.Le 5 septembre, au pic de la vague de chaleur, les batteries ont ainsi pu produire 3.300 mégawatts en soirée, selon le régulateur du réseau électrique California ISO."C'est plus que la centrale nucléaire de Diablo Canyon, qui est la plus grosse centrale électrique de l'Etat et produit environ 2.200 mégawatts", analyse Mike Ferry, chercheur à l'université de San Diego.Technologie du "futur""A peine perceptible" lors de la précédente canicule en 2020, cette technologie s'est imposée comme "une clé pour permettre à l'Etat d'éviter les coupures de courant", en fournissant la marge d'énergie manquante au réseau. Elle représente "le futur de ce à quoi va ressembler notre réseau électrique", insiste-t-il.La Californie reste encore très dépendante du gaz naturel, et a dû importer de l'électricité d'autres Etats américains pour supporter la dernière vague de chaleur. Les autorités ont aussi multiplié les alertes pour réduire la demande.Plusieurs soirs d'affilée, les habitants ont été priés de ne pas régler la climatisation sous 25,5°C ou d'éviter de recharger leurs véhicules électriques pendant la plage horaire la plus critique.De quoi relancer le débat sur la transition énergétique aux Etats-Unis. Nombre de responsables républicains ont raillé l'Etat démocrate, en attribuant la faiblesse du réseau californien aux énergies renouvelables et à leur production intermittente."La transition énergétique à marche forcée met en danger la fiabilité du réseau électrique", a taclé sur Twitter, Kevin McCarthy, le chef du parti conservateur à la Chambre des représentants."Au lieu de critiquer les énergies renouvelables, nous devrions mettre en avant la valeur du stockage sur batteries", rétorque Eric Fournier. Chercheur à UCLA, l'universitaire souligne l'intérêt de cette technologie capable d'emmagasiner l'énergie propre produite par le solaire et l'éolien.Alors que les vagues de chaleur et les phénomènes météorologiques extrêmes sont appelés à devenir de plus en plus fréquents avec le réchauffement climatique, "s'attaquer à la source du problème, en arrêtant d'émettre des gaz à effet de serre, est la seule solution rationnelle", plaide-t-il.Pour lui, l'autre enseignement de cette vague de chaleur reste la facilité avec laquelle les Californiens ont volontairement réduit leur usage d'électricité en soirée. Un constat d'autant plus intéressant que l'Etat développe actuellement des programmes pour rétribuer les consommateurs qui limitent leur consommation.Plutôt que de chercher à équiper le réseau avec suffisamment de batteries pour gérer des pics de demande passagers, "payer les gens pour ne pas demander d'électricité pendant un petit nombre d'heures pourrait être une meilleure option dans de nombreux cas".
Il y a 2 ans et 216 jours

Limitée en électricité, la bande de Gaza mène sa révolution solaire

"L'électricité est l'épine dorsale du projet", explique à l'AFP ce Palestinien qui a équipé sa pisciculture de panneaux photovoltaïques il y a six ans."Nous comptons sur l'énergie solaire pour fournir de l'oxygène aux poissons et pour puiser l'eau de la mer", lance-t-il, debout devant une dizaine de panneaux poussiéreux recouvrant des bassins où nagent des poissons.Selon Yasser al-Hajj, l'introduction des énergies renouvelables lui a permis de réduire sa facture d'électricité de deux tiers."On payait 150.000 shekels (44.000 euros) par mois, ce qui est énorme", contre environ 50.000 shekels (14.693 euros) aujourd'hui, note l'entrepreneur.Les autorités de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, ne parviennent pas à fournir plus de 12 heures d'électricité par jour dans cette enclave palestinienne soumise à un blocus israélien depuis 2007 et desservie par une seule centrale électrique endommagée par les multiples conflits.Si certains Gazaouis ont recours à des blocs électrogènes gourmands en fioul, d'autres se tournent vers l'énergie solaire comme Yasser, pour s'offrir une indépendance énergétique, dans une région où le soleil brille plus de 300 jours par an.Du diesel au soleilCes dernières années, les panneaux solaires ont fleuri sur les toits de Gaza, où 20% des foyers comptent désormais sur le solaire, selon la revue Energy, Sustainability and Society.Propriétaire d'une boulangerie, Bishara Shehadeh a installé cet été une centaine de panneaux solaires sur le toit de son commerce. Une opération rentable."Comme nous avons un surplus d'électricité durant la journée, nous le vendons à la compagnie d'électricité en échange de courant pendant la nuit", explique le boulanger."Nous utilisons actuellement des fours à diesel, mais nous voulons importer des fours électriques d'Israël et les alimenter au solaire", dit-il.La transition énergétique de la boulangerie, comme celle pour la pisciculture, est possible grâce aux financements de donateurs étrangers.Des Gazaouis mettent aussi la main à la poche mais, dans un territoire où selon l'ONU près de 80 % des habitants dépendent de l'aide humanitaire, tout le monde n'a pas les moyens de passer au vert.Bishara Shehadeh a notamment souscrit un prêt sur quatre ans pour financer son projet."Au cours des deux dernières années, les entrepreneurs se sont tournés vers l'énergie solaire car elle permet d'économiser (de l'argent) et constitue un investissement rentable", assure l'ingénieur Shehab Hussein, de la société locale MegaPower, spécialisée en kits solaires.Selon lui, des panneaux solaires peuvent être installés à partir de 1.000 euros.La plupart des tuiles solaires utilisées à Gaza proviennent de Chine. Avec un minimum d'entretien, elles peuvent servir plusieurs années mais leurs batteries doivent être changées tous les deux ou trois ans. Raya al-Dadah, à la tête du laboratoire de technologie en énergie durable à l'Université de Birmingham au Royaume-Uni, affirme que les panneaux solaires utilisés par sa famille à Gaza datent de plus de 15 ans, donc plus tout jeunes, mais, lance-t-elle, "l'eau de la douche est toujours très chaude".Solaire high-techSi l'installation de panneaux standards pour chauffer l'eau est relativement simple, Mme Dadah a rencontré des difficultés pour importer des technologies plus élaborées, à cause notamment des restrictions imposées par l'Egypte et Israël qui contrôlent les points d'entrée à Gaza.Parmi les nouveautés, des panneaux rotatifs qui épousent la trajectoire du soleil pour optimiser l'approvisionnement en énergie. Une technologie de pointe, plus onéreuse, développée de l'autre côté de la frontière, par la société israélienne SolarGik, grâce à un dispositif de suivi des conditions météorologiques."Ce système nous permet de produire 15 à 20% d'électricité de plus que les panneaux standards", explique à l'AFP Gil Kroyzer, le PDG du groupe, soulignant que ces panneaux devraient pouvoir un jour "prédire la météo" grâce à l'intelligence artificielle. "La révolution est en marche (...) mais nous avons besoin de meilleurs moyens de stockage de l'énergie solaire avant de pouvoir remplacer les énergies fossiles".En attendant, Raya al-Dadah estime que les panneaux classiques procurent une "source d'énergie vraiment très prometteuse et disponible partout".
Il y a 2 ans et 217 jours

Les plages de galets de Méditerranée menacées par l'urbanisation et la surfréquentation selon l'UICN

Quatre des six écosystèmes constituant le rivage rocheux méditerranéen "sont menacés ou quasi menacés du fait de l'urbanisation du littoral, de la fréquentation ou encore de la présence d'espèces végétales exotiques envahissantes", indique le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un communiqué."Des actions sont nécessaires pour protéger ce patrimoine écologique exceptionnel, avec des cortèges d'espèces que l'on ne retrouve nulle part ailleurs en France," poursuit l'UICN, qui a mené cette évaluation avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN).Les rivages rocheux "abritent une flore et une microfaune particulières très riches, adaptées à des conditions écologiques contraignantes", résume-t-elle, précisant qu'ils "constituent également des espaces de haltes migratoires, d'hivernage et de reproduction pour les oiseaux marins, pour la plupart protégés et dont certains sont menacés".L'écosystème le plus fragile est celui des "cordons et plages de galets à végétation vivace", placé dans la catégorie "en danger" de la classification de l'UICN.Visible sur quelques lieux de la côte occidentale corse et la lagune de Pierres Blanches (Hérault), il s'est raréfié avec l'artificialisation du littoral.La végétation, hors de portée des vagues, y abrite une "microfaune (myriapodes, crustacés isopodes) et quelques coléoptères halophiles". Des oiseaux limicoles (petits échassiers), tels que les gravelots à collier interrompu, y font leurs nids à même les galets, où "leurs quelques oeufs se fondent au risque de se faire écraser par les visiteurs"."L'empilement de galets sur le littoral, en apparence inoffensif, supprime les micro-habitats" et empêche "l'absorption de l'énergie des vagues", alerte l'étude.Autre écosystème menacé, celui des "cordons et plages de galets et graviers à végétation pionnière", classé "vulnérable".Il abrite la roquette de mer et l'euphorbe péplis ainsi qu'une faune d'invertébrés détritivores (crustacés amphipodes et isopodes, petits gastéropodes), dont le "remarquable grillon maritime", qui nourrissent les oiseaux limicoles.Les falaises ainsi que les garrigues basses et phryganes sont classées un cran en-dessous, comme "quasi-menacées", tandis que les maquis et fourrés sont en "préoccupation mineure". Les "fourrés halonitrophiles", qui prospèrent sur des sols riches en sel et azote, sont dans la catégorie "données insuffisantes".Cette évaluation des rivages rocheux, soit "près des deux tiers du trait de côte méditerranéen", complète une étude des littoraux sableux publiée en 2020 par les trois institutions.L'UICN avait alors classé les dunes blanches "en danger" et six autres écosystèmes sableux comme "vulnérables".Le bassin méditerranéen constitue l'un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche, mais aussi particulièrement menacée.
Il y a 2 ans et 217 jours

RenoDays : le nouveau salon de la rénovation énergétique des logements

Depuis 2007, le secteur du bâtiment s’est progressivement emparé du sujet de la rénovation énergétique. En 15 ans, un marché s’est créé grâce aux plans successifs des pouvoirs publics et à l’investissement des acteurs privés. Depuis 3 ans, les dispositifs d’aide aux travaux de rénovation a généré une forte augmentation de la demande et du volume de travaux.Désormais, la rénovation énergétique des logements s’impose comme l’une des priorités portées par la filière pour agir efficacement en faveur de la sobriété énergétique et de l’amélioration des conditions de vie de millions de Français. L’édition 2022 du Mondial du Bâtiment l’a démontré au travers des prises de positions publiques et privées, et par la présentation de nombreuses solutions.Pour lever les freins existants et accélérer la mise en oeuvre de travaux de rénovation efficaces, de multiples solutions existent déjà et doivent être adoptées plus largement.Afin de dynamiser le marché et donner les moyens aux professionnels de prendre ce chantier à bras le corps, le Pôle Construction de RX crée les RenoDays, le salon de la rénovation énergétique des logements.Avec l’ambition de rassembler toute la chaîne de valeur de la rénovation énergétique des logements, les RenoDays seront le 1er salon professionnel entièrement dédié à la rénovation énergétique.Ce nouvel événement proposera une expérience pour diversifier les opportunités de rencontre entre professionnels, favoriser le développement du marché et guider les acteurs de la filière.Ainsi, les RenoDays offriront un format innovant, construit sur une grande diversité de sessions de rencontres pour :échanger des conseils, des expertises et des bonnes pratiques ;s’informer sur les évolutions de la réglementation ;apprendre et se former, présenter ou découvrir les solutions les plus innovantes, et communiquer.Chaque visiteur aura la possibilité de construire son propre parcours personnalisé en fonction de ses besoins et de ses attentes.Guillaume Loizeaud, Directeur du Pôle Construction de RX affirme : "Avec le Mondial du Bâtiment, qui vient de fermer ses portes, les RenoDays 2023 seront le seul évènement à aborder de façon aussi complète le thème de la rénovation énergétique des logements, essentiel pour atteindre les objectifs de décarbonation. Aucun sujet ne sera écarté, tous les freins au développement du marché seront traités, les solutions les plus prometteuses sélectionnées, les collaborations encouragées. Cet événement sera un succès si la mobilisation de tous les acteurs du secteur permet de donner un réel élan à la rénovation énergétique des logements. Je donne rendez-vous à tous les acteurs engagés en faveur de la sobriété énergétique, aux RenoDays 2023, le salon de la rénovation énergétique des logements, les 3 et 4 octobre 2023 à Paris Expo Porte de Versailles."
Il y a 2 ans et 217 jours

L'économie française sur la corde raide cet automne

L'Institut national de la statistique a maintenu sa prévision d'une croissance de 2,6% pour l'année 2022, contre 2,7% prévus par le gouvernement.Pour y parvenir, l'Insee prévoit une hausse du produit intérieur brut (PIB) modeste au troisième trimestre (+0,2%, comme annoncé dès septembre), après un second trimestre dynamique (+0,5%), est-il précisé dans la note intitulée "Un automne lourd de menaces pour l'Europe".Mais l'incertitude plane sur les trois derniers mois de l'année en raison d'un "scenario international qui s'assombrit", a déclaré Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l'Insee lors d'une conférence de presse."Ralentissement du commerce international d'ici la fin de l'année, l'inflation qui reste élevée, des inquiétudes spécifiques à l'Europe sur les approvisionnements énergétiques, un resserrement des politiques monétaires en toile de fond avec une volatilité accrue sur les marchés", a-t-il énuméré pour illustrer les menaces qui pèsent sur la croissance française mais aussi mondiale.Rebond de l'inflationLa prévision d'une stagnation du PIB français au quatrième trimestre est donc un "scenario intermédiaire" qui inclut "la résilience" de certains indicateurs mais aussi les "craintes associées à d'éventuels arrêts de production" dans l'industrie.L'inflation, qui avait reculé en septembre à 5,6% sur un an grâce à la remise à la pompe notamment, devrait à nouveau diminuer légèrement en octobre puis "repartirait à la hausse" en novembre avec la fin progressive de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment), selon l'Insee.Sur l'année, la prévision d'inflation passe de 5,3% à 5,2%, bien plus maîtrisée que pour d'autres pays européens grâce aux "fixations des prix de l'énergie, leurs modalités et les politiques publiques mises en place", affirme M. Pouget.La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d'achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l'indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement).Sur le second semestre, le pouvoir d'achat devrait en revanche rebondir, selon l'Insee, à la faveur des revalorisations de salaires, de minima sociaux et des mesures de soutien. La consommation des ménages ne devrait progresser que très modérément, au profit d'un redressement du taux d'épargne.Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l'énergie, c'est l'alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d'année sur les produits alimentaires.L'Insee a enfin revu à la baisse ses prévisions pour l'emploi. Alors qu'il tablait sur une légère baisse du taux de chômage en 2022, l'Institut prévoit désormais une stagnation à 7,4%, liée en partie "au ralentissement de l'activité"."Les tensions succèdent aux tensions"L'incertitude sur l'activité au quatrième trimestre repose sur les craintes liées à l'approvisionnement en énergie, conséquences de la guerre en Ukraine et de la réduction par Moscou de ses livraisons de gaz à l'Europe."Les tensions succèdent aux tensions", a résumé Julien Pouget, énumérant une détente des cours du bois, du nickel ou du blé mais un accroissement des pressions sur le pétrole, notamment après la dernière réunion de l'Opep+, et sur le gaz.L'Insee n'exclut pas "un éventuel repli de l'activité en cas par exemple de contraintes fortes sur les approvisionnements" qui pourraient entraîner des arrêts de production.On observe ainsi une baisse "plus marquée" du moral des chefs d'entreprise dans les branches industrielles les plus dépendantes de l'énergie (chimie, métallurgie, papier, etc.).L'Institut prévoit un repli de l'industrie manufacturière et un ralentissement pour les services, qui pèseront dans le ralentissement général de l'activité au quatrième trimestre, après un troisième trimestre dynamique, selon les derniers indicateurs.L'Insee, qui ne fait pas encore de prévisions pour 2023, prévoit enfin que l'acquis de croissance pour l'année prochaine (la croissance en 2023 si le PIB trimestriel reste au niveau de fin 2022) serait de +0,2%, contre +2,3% fin 2021.
Il y a 2 ans et 217 jours

Plan de sobriété énergétique : le gouvernement décrète une mobilisation générale

Cela suppose de transformer durablement nos habitudes et nos comportements. C'est le sens du plan de sobriété énergétique présenté ce jeudi 6 septembre, en présence de la Première ministre, Élisabeth Borne, des membres du Gouvernement, et des représentants des différents secteurs d'activité.Neufs groupes de travail sectoriels ont travaillé tout au long de l'été pour bâtir des plans d'action sobriété sur-mesure, à partir des propositions remontant du terrain. Chaque groupe a pu aboutir sur des mesures simples et opérationnelles, applicables à très court terme. Garant du plan sobriété énergétique, l’État doit être à la fois exemplaire et levier. Il prendra toute sa part afin d'impulser un engagement collectif et solidaire, qui nous permettra d'atteindre l'objectif de réduire de 10% nos consommations énergétiques au niveau national sur les deux prochaines années. Plan d'action pour une organisation du travail qui prend mieux en compte l'objectif de sobriété énergétiqueDans un contexte marqué par l'accélération du changement climatique, la raréfaction des ressources et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais la priorité. La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40 % sa consommation d'énergie d'ici 2050. Cela suppose notamment de transformer durablement nos habitudes et nos comportements.Vous souhaitez participer à cette transformation collective et engager votre entreprise dans une démarche de sobriété énergétique avec l'objectif de réduire de 10 % d'ici 2024 les consommations.L'État vous accompagne sur la plateforme Les entreprises s'engagent www.lesentreprises-sengagent.gouv.fr/agir-pour/sobriete. Vous pouvez ainsi souscrire de manière volontaire à la mise en œuvre d'un plan en 15 actions de court ou moyen terme destinées à :économiser les consommations d'énergie dans le fonctionnement quotidien ;piloter les installations énergétiques ;soutenir et rationaliser toutes les mobilités durables liées à l'activité de l'entreprise ;animer vis-à-vis de toutes les parties prenantes internes (partenaires sociaux) et externes sur l'ensemble de la chaine de valeur (des prestataires aux clients) - cette démarche de sobriété énergétique qui devient incontournable dans tous les modèles d'affaires.Pour chaque action, l'engagement de l'entreprise, adapté à son contexte particulier, son activité et mobilisé dans le cadre du dialogue social, lui permet d'accéder à des ressources, guides, dispositifs d'appui et d'accompagnement, ainsi que d'être mise en relation avec des interlocuteurs conseils.La plateforme permet également de renseigner et d'actualiser périodiquement vos engagements en indiquant la trajectoire suivie pour chaque action à l'aide des indicateurs de référence proposés.La plateforme a également vocation à servir de centre de partage des bonnes pratiques que chaque entreprise est invitée à présenter et qui pourront servir d'exemples et de source d'inspiration à d'autres entreprises engagées dans cette démarche.Les actions anti-gaspillage1. J'applique les consignes de température dans mes locauxEn respectant des consignes strictes de température dans vos locaux et bâtiments professionnels et en démarrant au bon moment la période de chauffe, vous favorisez les économies d'énergie de votre entreprise : 19 °C pour le chauffage, 26 °C pour la climatisation, 16 °C pour un bâtiment inoccupé pendant 48 h (le week-end), 8 °C pour un bâtiment inoccupé plus de 48 h.2. J'agis sur l'éclairage de mes bâtimentsVous pouvez le faire de deux façons : en éteignant l'éclairage intérieur des bâtiments dès qu'ils sont inoccupés ; en réduisant l'éclairage extérieur (notamment publicitaire) et en l'éteignant au plus tard à 1 h conformément à la réglementation.3. Je réalise un diagnostic de performance énergétique de mes bâtimentsEn procédant ainsi, vous identifiez les postes où vous pouvez agir, comme l'isolation des infrastructures (sols, fenêtres, murs, etc.). Vous pouvez également installer des dispositifs de gestion technique de vos bâtiments.4. J'effectue un suivi précis de mes consommations d'énergieSi vous installez des outils de pilotage, de suivi, de mesure en temps réel des consommations énergétiques (eau chaude, gaz, électricité, etc.), vous en aurez une connaissance plus fine et vous pourrez faire le nécessaire pour les optimiser. Les actions en faveur de l 'efficacité énergétique5. Je favorise les solutions techniques moins énergivoresVous pouvez mettre en place des mesures à plusieurs niveaux : dans vos matériels (machines, équipements) ; pour vos télécommunications (terminaux, gestion des messageries) ; avec un éclairage basse consommation.6. Je développe des clauses de sobriété dans mes contrats avec toutes les parties prenantesVous pouvez engager vos fournisseurs, sous-traitants, clients dans des plans d'actions de sobriété énergétique via la contractualisation de clauses spécifiques.7. Je développe un système de chauffage autonomeVous pouvez mettre en place des dispositifs de chauffage autonome ou de récupération de la chaleur et installer, quand cela est possible, des pompes à chaleur, des panneaux photovoltaïques sur les surfaces de toitures ou des éoliennes.TélétravailPour les situations de crise énergétique, prévoir avec les partenaires sociaux une organisation en télétravail. Le télétravail pourrait être déclenché dans les situations d'urgence en cas de tension importante sur le réseau électrique, afin de maximiser les économies d'énergie liées à l'activité dans les bâtiments.Les actions en faveur de la mobilité durable8. J'encourage les mobilités doucesCette action peut se faire à plusieurs niveaux : en incitant en priorité à la négociation sur des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail, à défaut en optimisant ou en créant avec les organisations syndicales un plan de mobilité employeur (PDME) ; en privilégiant les véhicules électriques à faibles émissions pour la flotte de votre entreprise ; en proposant des équipements de mobilité douce en alternative à la voiture ou en les mettant à disposition de vos salariés ; en prévoyant des installations nécessaires sur le lieu de votre entreprise et une formation à l’écoconduite pour les salariés, en les encourageant à réduire la vitesse lors de leurs déplacements professionnels ; en mettant en place des dispositifs de covoiturage et en encourageant le vélo.9. Je déploie les dispositifs d’incitation à la mobilité durable, en particulier le forfait mobilités durablesEn développant le forfait mobilités durables, vous pouvez inciter les salariés de votre entreprise à favoriser les moyens de transport en commun, le covoiturage, ou encore le vélo pour leurs déplacements domicile-travail. Vous pouvez aussi proposer aux salariés ayant droit à un véhicule de fonction un crédit mobilité leur permettant un usage professionnel et privé de modes de transport alternatifs (train, taxi, vélo).10. J’optimise tous les déplacements professionnelsVous pouvez regrouper les déplacements et supprimer ceux qui sont inutiles. Il est aussi fortement recommandé de donner des consignes claires de déplacement, comme de n’utiliser la voie aérienne que lorsque le temps de trajet par voie ferroviaire est supérieur à 4h pour un trajet simple ou 6h pour un aller-retour dans une même journée. Vous pouvez également privilégier les vols commerciaux à l’usage des avions privés.Les actions pour dynamiser la démarche de sobriété11. Je désigne un ambassadeur ou référent au sein de mon entreprise ou établissementDans chacun de vos établissements, vous pouvez nommer un ambassadeur ou une personne référente de la sobriété énergétique qui sera en charge de l’animation, du conseil, du contrôle des mesures décidées.12. Je sensibilise et forme les salariés aux écogestesPlusieurs actions peuvent être mises en place facilement, comme éteindre les appareils en veille, notamment les écrans ; optimiser les usages numériques pour limiter la consommation des appareils et des serveurs (privilégier l’audio à la vidéo lors des visio, l’archivage des messageries, la libération de l’espace sur les serveurs, dark mode, etc.) ; privilégier la recharge des appareils électriques en heures creuses.13. Je définis en concertation avec les partenaires sociaux une trajectoire de réduction de la consommation d’énergieL’objectif est de présenter une trajectoire de réduction de la consommation d’énergie de l’entreprise et le plan d’actions menées en faveur de la sobriété énergétique au comité social et économique ou aux délégués syndicaux. Vous pouvez prévoir une politique de sobriété sur les télécommunications, notamment avec des terminaux moins énergivores et une politique de gestion des messageries (éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte). Enfin, vous pouvez également engager l’entreprise de façon volontaire dans le dispositif ÉcoWatt.14. J’engage des plans d’actions pour réduire les pertes de matières par nature énergivoresCes pertes de matières sont une source de consommation d’énergie inutile. Elles sont également coûteuses dans le contexte actuel de hausse du prix des matières premières.
Il y a 2 ans et 217 jours

Mondial du Bâtiment 2022 : une nouvelle formule couronnée de succès

Une mobilisation sans précédentOrganisé à Paris Expo Porte de Versailles, le nouveau Mondial du Bâtiment a enregistré une importante augmentation du nombre de ses visiteurs (+15%), marquée par une hausse des visiteurs français (+25%) venus de différentes régions.Top 5 des régions Françaises venues au Mondial du Bâtiment : Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est et Nouvelle Aquitaine.La présence de visiteurs internationaux était quant à elle en légère baisse (-15%). Néanmoins, le Mondial a de nouveau accueilli de nombreuses et fidèles représentations internationales telles que la Délégation marocaine, l'Ordre National des architectes du Bénin, l'Ordre National des ingénieurs du Cameroun, la Délégation sénégalaise, la Délégation algérienne, des Délégations tunisiennes (Chambre de Commerce et d'Industrie du Sud-Est, CCI de Sfax, CCI du Nord-Ouest, CCI du Centre), Délégation ivoirienne.Les organisateurs se réjouissent du climat d'affaires positif qui a régné durant les 4 jours de l'événement, grâce à la présence de nombreux décideurs et de visiteurs particulièrement qualifiés. Accueillis par 1720 exposants, tous les métiers du Bâtiment et de la construction étaient ainsi fortement représentés : Prescripteurs (20%), Installateurs (36%), Distributeurs (17%), Fabricants (14%), Organismes (13%).De l'avis général, tous les participants ont retrouvé ce qu'ils appréciaient sur les anciennes éditions parisiennes de BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN : une grande convivialité et une ambiance décrite par tous comme chaleureuse, renforcée par la possibilité de profiter de soirées organisées à Paris.La décarbonation du bâtiment placée au coeur des débatsSi le bâtiment est le premier secteur concerné pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, le Mondial du Bâtiment 2022 en a été assurément son lieu d'expression pour le secteur de la construction.Seul événement d'envergure internationale dédié au secteur, le Mondial du Bâtiment s'est imposé comme le rassemblement incontournable des décideurs et acteurs clés de la décarbonation du secteur.Grâce à de très nombreux temps forts et de multiples rencontres d'envergure, le sujet de la décarbonation a ainsi été placé au coeur des débats :Avant l'ouverture officielle du salon, le « Sustainable Builders 50 » a été inauguré, en présence de François Hollande. Ce « Think & Do-tank » a réuni plus de 50 décideurs, experts et personnalités guidés par la recherche de l'impact et de changements concrets afin d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de 2030 et 2050.Mobilisés par les organisateurs du Mondial du Bâtiment, des représentants des pouvoirs publics ont pu rencontrer de nombreux chefs d'entreprise de l'industrie du bâtiment et échanger avec eux leur regard sur les enjeux de la transformation profonde de la filière : Olivier Klein, Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement a inauguré le Mondial du Bâtiment ;A l'occasion de son discours lors de l'Assemblée Générale du Plan Bâtiment Durable, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a remis en perspective les grands éléments de la politique publique et démontré son attachement à la réussite de la transformation du secteur ;Olivia Grégoire, Ministre Déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme a pu échanger avec les futurs professionnels du bâtiment et les Compagnons du devoir, et souligner avec eux l'engagement de l'état auprès des petites et moyennes entreprises.Pour la première fois, le Mondial du Bâtiment a enregistré la visite de deux commissions parlementaires démontrant l'importance des enjeux de la transformation du secteur pour les territoires : la Commission parlementaire des affaires économiques, présidée par Guillaume Kasbarian et la Commission parlementaire du développement durable, présidée par Jean-Marc Zulesi.La transition énergétique de la France était tellement au coeur des débats de cette semaine, que le dernier jour du Mondial du Bâtiment, la Première Ministre Elisabeth Borne est venue au Parc des Expositions de la Porte de Versailles pour présenter le plan de sobriété de l'Etat en présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique.Un observatoire unique de l'avenir du secteurPour la première fois réunis ensemble à Paris, les salons BATIMAT, INTERCLIMA et IDÉOBAIN ont mobilisé 1720 exposants et enregistré le retour de plus de 140 leaders et 45% de nouveaux exposants.L'innovation, présente partout dans le Mondial du Bâtiment et portée par un remarquable cru des Awards de l'Innovation, aura été une nouvelle fois l'un des principaux marqueurs de l'édition, illustrant le dynamisme de la filière.Parallèlement, les nouveaux formats de conférences ont été plébiscités. D'une ampleur inédite, avec la présence de plus de 90 experts sociétaux tels que Cynthia Fleury, Jean-Marc Jancovici, Bernard Amsellem, Navi Radjou, Yamina Saheb…, les Batitalks ont enregistré un fort taux de participation. Ce programme d'analyses et de décryptages était enrichi par une grande diversité de conférences et rendez-vous organisés par les partenaires du salon. L'ensemble du dispositif a réuni au total plus de 1 000 intervenants avec 450 conférences.Les organisations professionnelles telles que la Fédération Française du Bâtiment et la Capeb se sont également mobilisées et ont fait part de leur satisfaction quant à la réussite de cette édition qui leur a permis de délivrer leurs messages sur tous les sujets liés aux enjeux économiques du secteur et l'évolution des métiers.Les jeunes a l'honneurLe recrutement des jeunes et la formation étaient deux sujets essentiels que le Mondial du Bâtiment entendait mettre à l'honneur. Force est de constater que l'objectif a été atteint.Une délégation de près de 400 apprenants des CFA d'Ile-de-France et près de 600 jeunes en formation du Lycée Raspail se sont rendus sur le salon à la découverte des innovations. Ils ont pu avoir un temps d'échange avec la Ministre Olivia Grégoire, partageant avec eux le dynamisme de la filière et des métiers du bâtiment.Le nouvel espace Job Connect d'INTERCLIMA a permis de faire connaître les métiers du génie climatique au cours de rencontres quotidiennes. Du côté d'IDÉOBAIN des séances de job datings entre formateurs, installateurs et concepteurs-vendeurs qui se sont tenues. Sur BATIMAT plusieurs animations ont eu lieu dont la finale du concours du Meilleur Artisan de France.Un salon exemplaireLe Mondial du Bâtiment ne pouvait pas mettre en avant le sujet de la décarbonation sans s'approprier lui-même le sujet et faire preuve d'exemplarité. Cette nouvelle édition s'est donc placée sous le signe de plus grande sobriété et une meilleure maîtrise des dépenses. Un grand nombre d'exposants ont ainsi fait le choix d'une stand éco-conçus de leur stand en cohérence avec la stratégie du Mondial.De leur côté, les organisateurs du salon se sont engagés à réaliser un bilan carbone prévisionnel en passant l'ensemble de l'activité au crible selon la méthode scientifique de l'ADEME : transport, énergie, alimentation, hôtel... grâce à l'expertise du cabinet ECOACT qui est spécialisé dans ce type de démarche.Deux prochains rendez-vous a noterD'ores et déjà, les organisateurs travaillent sur l'évolution du prochain Mondial du Bâtiment tenant compte des tendances qui émergeront rapidement et toucheront en profondeur la filière. Le rendez-vous est donc pris, du 30 septembre au 3 octobre 2024, à Paris Expo Porte de Versailles.Cependant, le thème de la rénovation énergétique ayant été un des principaux sujets abordés pendant le Mondial du Bâtiment, RX annonce le lancement de RenoDays, un nouveau rendez-vous dédié au sujet et organisé en 2023, les 3 et 4 octobre, toujours à Paris.Guillaume Loizeaud, directeur du Mondial du Bâtiment se réjouit de ce succès : « La proposition que nous avons faite aux exposants comme aux visiteurs les a indéniablement séduits. Le retour à la Porte de Versailles est évidemment un atout important. La réussite du salon tient aussi à sa parfaite adéquation avec un état d'esprit plus général qui tend à plus de sobriété et d'homogénéité. Au-delà, nous avons surtout réalisé, avec nos partenaires, un véritable travail de fond qui a permis de donner à la filière le leadership du thème de la décarbonation du bâtiment. Lancé il y a 2 ans, le pari est donc réussi. Au nom de la filière, je suis également fier de constater que le Mondial du Bâtiment est, en période post-Covid, le seul évènement européen ayant enregistré un tel succès avec une croissance à deux chiffres de son nombre de visiteurs. »